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FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ?

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FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Empty FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ?

Message  GHOST 28/8/2019, 5:51 pm

JAPON...PAS CHINE

Suivez attentivement les voyages de Felix loin de l´Afrique.. C´était les USA (Pentagone, CIA et State Department), la suite c´est Japon (TICAD).
Les kinois vont dire que la route des Poids Lourd est un argument de poids quand on constate comment les routes chinoises dans la capitale sont dans un état terrible.. Very Happy
Faut-il comparer le stade Kamanyola et le Palais du Peuple avec le pont Marechal (dont on apprend que Mobutu n´aurait pas remboursé la dette FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 978849 )

INGA ET MATADI

Sur la liste du "shopping" de Felix, il ya une nouvelle turbine pour Inga 2 avec un système de stabilisation de la production de l´électricité FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 293360 Ensuite reprendre en main le port de Matadi en optimisant l´exploitation de ce port avec des technologies nippones modernes FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 293360 FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 293360
FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 170322 Nous savons tous que la France via Bolloré souhaite la fin des ports de Matadi et Boma avec le projet pont entre Kin et Brazza FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 375270

Felix semble  voir les choses autrement et semble-t-il va obtenir le "payement de la dette" de Mobutu.. FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 768333  et obtenir un grand retour du Japon FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 152108 FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 152108
Mais TROLL se demande si Felix ne devrait pas en profiter pour demander au Japon de refaire le chemin de fer entre Kin et Matadi..et surtout électrifier ce vieux chemin de fer scratch scratch

LA CHINE FAIT PRESSION ?

Le nombre des presidents africains a été moindre que lors de la precedente rencontre.. parce que la Chine fait pression lol! lol!

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/08/28/a-la-traine-en-afrique-le-japon-veut-se-distingeur-de-l-activisme-chinois_5503741_3212.html

Sauf jalousie de la France lol! Felix se lance dans une guerre contre l´influence chinoise.. La Chine a construit plus en Ethiopie plus d´infrastructures par rapport au Congo où la Chine pille des minerais et du bois depuis plus de 10 ans ! FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 375270
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Message  ndonzwau 29/8/2019, 4:26 pm

Le Congo comme son Président sont obligés de jouer la carte internationale dans ses relations diplomatiques et commerciales : le Japon, les USA pas tant contre la Chine selon moi. Non seulement parce que même Tshisekedi ne sera capable ni ne voudra ni ne pourra liquider les relations et accords qui existent déjà avec la Chine mais aussi parce il trouvera réaliste de "commercer" avec la multitude des partenaires sur le marché. Y compris donc la Chine, la Russie et d'autres qui sont des rivaux de l'aile occidentale. Ainsi vont les relations internationales surtout en cette ère de mondialisation forcenée. L'unilatéralisme prôné par Trump a des limites évidentes.

Au Japon notre nouveau PR va profiter utilement de la réorientation diplomatique du Japon vers l'Afrique qu'il avait longtemps snobée en signant des contrats qui seront les bienvenus pour notre pays, mais méfiez-vous, quoi qu'il ait opté pour un partenariat privilégié avec les Américains et autres Occidentaux à venir (Belgique, France, Canada...) - il est annoncé en Belgique du 17 au 20 septembre prochain - vous le verrez un jour en Russie, en Chine et ailleurs ou signer ou renouveler des contrats de partenariat avec ces dernières.
A noter que le Japon de 2019 a aussi décidé de revoir ses relations régionales avec un passé où celles-ci ont été conflictuelles (avec la Chine, la Corée du Sud...), il en subsiste une rivalité légitime avec la Chine sur le continent africain où d'autres puissances émergentes (Inde, Turquie...) multiplient aujourd'hui leurs offres commerciales et fourbissent leurs armes géopolitiques.

La question sera de le voir dans quelle mesure le partenariat voulu privilégié avec les Yankees et autres Occidentaux (le Japon en fait géopolitiquement et commercialement partie) du Congo de Tshisekedi va-t-il interférer ou limiter les relations avec leurs rivaux ou adversaires géopolitiques et commerciaux comme la Russie, la Chine, l'Inde, la Turquie et d'autres ?Nous pouvons parier qu'il est peu prévisible que Tshisekedi aille jusqu'à en fermer la porte à ces dernières. La Chine occupe déjà des pans étendus de notre économie, la Russie non soviétique est de retour en Afrique (regardez  en Centrafrique), le Congo sera obligé de jouer un mulipartenariat international...



"Tshisekedi va décrocher et signer des accords sur le partenariat Japon-RDC dans certains projets
° https://www.congoforum.be/fr/2019/08/tshisekedi-va-decrocher-et-signer-des-accords-sur-le-partenariat-japon-rdc-dans-certains-projets/

FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Japon

KINSHASA / TOKYO – Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi est arrivé le mardi 27 août en matinée à Tokyo au Japon. Il participera à la conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo ou Ticad.
Cette 7e édition se tiendra à Yokohama, ville japonaise située au sud de Tokyo et qui fut l’un des premiers ports du pays à s’ouvrir au commerce extérieur en 1859
.

Le Président de la RDC devra ainsi décliner ses priorités à la Ticad et l’appui attendu qui est de 3 type à savoir :

  1. Renforcement des capacités dans différents secteurs
  2. Dons non remboursables (près de 50.millions de dollars par projet et par pays) via des entreprises japonaises comme Toyota, Mitsubitshi…
  3. Rendre la RDC à nouveau éligible aux prêts concessionnels; financements dont la hauteur est illimitée et au taux d’intérêts à moins de 0,1% dont la RDC avait été exclue pour insolvabilité.

Déjà, la RDC a pu obtenir certaines garanties du gouvernement japonais notamment la réhabilitation du Port de Matadi, de la clinique kinoise mais surtout de la turbine G24 de la centrale Inga 2 qui stabiliserait le courant électrique dans la ville de Kinshasa et dans le Katanga

Plus ou moins 500 participants sont attendus à cette conférence dont des chefs d’état et des gouvernements, des organisations internationales, des entreprises du secteur public et privé etc.
C’est la toute première fois qu’un président de la RDC participe à ces assises où il rencontrera des ministres japonais de différents secteurs, le premier ministre japonais et des ‘ceo’ des diverses entreprises de la place.
La conférence internationale sur le développement de l’Afrique de Tokyo vise à créer des partenariats solides avec les pays africains pour ainsi développer les échanges dans différents secteurs
Il est accompagné par une délégation congolaise qui participera à différentes plénières dont les DG de la SNEL, de l’Anapi et celui del’INPP qui bénéficie déjà d’un don de plus de 30 millions dollars."


"RDC : Félix Tshisekedi au Japon… avec une large délégation
° https://afrique.lalibre.be/40208/rdc-felix-tshisekedi-au-japon-avec-une-large-delegation/

FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Ticad-690x450

Plus de 4.500 participants sont attendus lors du Ticad, le sommet Afrique-Japon, qui se tient à Yokohama du 27 au 30 août.

Parmi ces 4500 convives, des chefs d’États et de gouvernements, des représentants d’organisations internationales et régionales, des opérateurs du secteur privé, des acteurs des sociétés civiles africaines et nippones… sans oublier 200 Congolais dans la suite de Félix Tshisekedi.
Objectif de ce conférence internationale sur le développement de l’Afrique : discuter de l’émergence du continent comme la nouvelle frontière de la croissance japonaise et mondiale au XXIe siècle.
La TICAD est organisée à l’initiative du gouvernement Japonais conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.
En tant que pays hôte de la TICAD VII, le Japon soutiendra de manière proactive les efforts de l’Afrique tournés vers  son développement à travers la collaboration entre les secteurs public et privé du Japon.

L’Afrique est le continent qui a le plus souffert des pandémies. Il appartient aux dirigeants et aux forces vives du continent de relever ces défis majeurs en vue d’atteindre les objectifs de développement durable avec l’appui du Japon et d’autres partenaires au développement, aussi bien bilatéraux que multilatéraux. C’était d’ailleurs tout le sens de la « Déclaration de Nairobi », adoptée par les intervenants de la TICAD 6 en 2016.
Cette prise de position commune avait mis en évidence une corrélation étroite entre la promotion de systèmes résilients de santé et la qualité de vie des populations africaines. Un domaine prioritaire qui était à l’ordre du jour de la réunion des hauts fonctionnaires de la TICAD VII que la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a abrité en juin dernier."


"Pourquoi le Japon veut s’imposer en Afrique
° https://www.france24.com/fr/20190828-japon-chine-afrique-economie-developpement-ressources-ticad-shinzo-abe

FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Ticad-m
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, et le président de l'Union africaine et du président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, lors de la Conférence japonaise sur le développement de l'Afrique (TICAD), à Yokohama au Japon, le 28 août 2019. Toshifumi Kitamura, AFP  
 
Le Japon ouvre, mercredi, la 7e édition de la Ticad, une conférence dédiée au développement du continent africain à Yokohama. L’occasion pour le pays de rappeler sa volonté de renforcer sa présence sur le sol africain, et d'y concurrencer la Chine.
Le Japon à l’assaut de l’Afrique. L’archipel nippon accueille du 28 au 30 août la 7e édition de la Ticad (Tokyo International Conference on African Development), la conférence japonaise dédiée au développement du continent africain, dans la ville côtière de Yokohama. Organisée par l’ONU, la Banque mondiale et l’Union africaine, cette table ronde convie cette année le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, le Sénégalais Macky Sall mais aussi de personnalités du monde des affaires et de la société civile.
L’objectif ? "Faire progresser le développement de l’Afrique à travers les hommes, la technologie et l’innovation", selon le slogan affiché. Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre Shinzo Abe a insisté, mercredi, sur l’urgence d’investir en Afrique, dont la croissance moyenne s’est élevée à 4,3 % par an entre 2000 et 2017. Tokyo devrait, entre autres, annoncer un prêt de 400 milliards de yens, soit 3,4 milliards d’euros, pour la construction d’éoliennes en Égypte et de centrales géothermiques au Kenya et à Djibouti.

Accès à l’électricité, aménagement des transports...

L’implantation nippone s’est confirmée ces dernières années, notamment en Afrique du Sud, au Kenya, en Égypte, au Ghana et au Nigeria. En 2018, l’archipel avait ainsi exporté 8,1 milliards de dollars de produits vers l’Afrique - contre 7,8 milliards en 2017 - et en a importé 8,9 milliards, portant principalement sur les matières premières (charbon, gaz du Mozambique, fer sud-africain…). Les investissements déployés par le Japon sur le continent africain ont d’abord visé à l’amélioration des services publics : accès à l’électricité, développement d’une couverture santé universelle, aménagement des transports urbains…
Mais pour consolider sa présence, Tokyo veut désormais développer une coopération dans le secteur privé, si possible avec l’aide d’industriels et d’investisseurs étrangers. Le développement des ressources humaines, la formation professionnelle et la croissance des petites et moyennes entreprises seront autant de sujets débattus durant la Ticad. "Le Japon peut nous aider à former nos jeunes, nous apporter des techniques, on peut travailler ensemble au moment où la Ticad est de plus en plus tournée vers le secteur privé", a souligné auprès de l’AFP, Amadou Hott, ministre de l’Économie du Sénégal.

"Un Graal diplomatique"

On dénombre aujourd’hui 796 entreprises japonaises en Afrique, à l’image du géant des transports Yamaha, ou celui de l’agroalimentaire Ajinomoto, contre 250 en 2010, selon Le Monde. Mais au-delà de l’intérêt économique évident, l’engagement du Japon sur le continent africain comporte également une visée géopolitique. "Tokyo cherche depuis des années le soutien des pays africains pour obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui constitue le Graal en termes de diplomatie", souligne auprès de France 24 Akiko Suwa-Eisenmann, directrice de recherches à l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), spécialisée dans le commerce international.
Surtout, cet ambitieux plan d’investissement japonais montre une volonté de concurrencer l’éternel rival chinois. Même si l’enjeu reste de taille puisque depuis la première Ticad en 1993, le Japon a distribué 47 milliards de dollars sur le continent alors que la Chine y consacre 60 milliards... par an.

Une méfiance croissante envers la Chine

Difficile d’égaler la Chine sur le plan financier. Pour se démarquer, le Japon a choisi de mettre en avant la "qualité supérieure" de ses services. "Le Japon est dans une optique ‘low-profile’, moins intrusive que la Chine. Il ne cherche pas forcément à entreprendre de grands chantiers comme elle, mais mise sur des infrastructures de qualité, tout en formant et employant de la main d’œuvre locale, contrairement à son concurrent", précise encore la chercheuse.
Car pour rappel, l’ambitieux projet d'infrastructures "Nouvelles routes de la soie" lancé en 2013 par Pékin pour connecter l'Asie, l'Europe et l'Afrique à la Chine avait été accusé de favoriser les ouvriers chinois au détriment des économies locales et de ne pas tenir compte des droits humains et de l'environnement.

Ainsi, l’ambition japonaise en Afrique coïncide avec une méfiance croissante à l’égard de Pékin. Pour preuve, la Tanzanie a finalement refusé l’investissement chinois de 10 milliards de dollars proposé pour rénover un port dans la station touristique côtière de Bayamago. "Les projets développés avec des prêts chinois aux taux très avantageux sur le papier, peuvent aboutir à un endettement très lourd pour certains pays", pointe Akiko Suwa-Eisenmann. Djibouti, qui a massivement emprunté en 2015 auprès de la Chine pour financer des travaux de rénovation, a vu sa dette publique quasiment doubler en cinq ans pour atteindre 89% du PIB.

Un "pillage des ressources"

Enfin, les discours sur un partenariat "gagnant-gagnant" entre l’Afrique et la Chine ne rencontrent plus le même écho qu’autrefois. "L’avènement de Pékin sur le continent africain a participé à l'expropriation des richesses au détriment des populations. Certains parlent-mêmes de pillage des ressources naturelles, notamment du bois au Cameroun ou au Gabon", note la chercheuse. Autant d’éléments qui laissent à penser que le Japon pourrait à l’avenir s’imposer comme un redoutable concurrent face à la Chine sur le terrain africain."

La Chine à la croisée des "routes de la soie"


"Le Japon pour un partenariat gagnant-gagnant avec la RDC"
° https://www.digitalcongo.net/article/5b8fb5440acb52000421e4da/


"RDC-Japon : zoom sur les domaines d’interventions de la JICA en RDC"
° https://lepotentielonline.net/2018/11/01/rdc-japon-zoom-sur-les-domaines-dinterventions-de-la-jica-en-rdc/


"Regard sur le développement de l'Afrique (TICAD V)"
° https://www.jica.go.jp/french/news/focus_on/ticad_v/articles/article20.html

° https://www.rdc.emb-japan.go.jp/files/000108127.pdf
° https://afrique.lalibre.be/40240/afrique-il-y-eut-un-samourai-africain-au-japon-au-xvieme-siecle/


Compatriotiquement !



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ndonzwau


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FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Empty Re: FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ?

Message  ndonzwau 29/8/2019, 9:33 pm


"TICAD : F. Tshisekedi a échangé avec Shinichi Kitaoka (JICA) sur l’intervention japonaise et les investissements

° https://www.actualite.cd/index.php/2019/08/28/ticad-f-tshisekedi-echange-avec-shinichi-kitaoka-jica-sur-lintervention-japonaise-et-les
° https://www.radiookapi.net/2019/08/28/actualite/politique/yokohama-felix-tshisekedi-echange-avec-le-chef-de-la-jica-sur-les

FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Ticad

Félix Tshisekedi  rencontré Shinichi Kitaoka, Président de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à Yokohama, au Japon, où se déroule la septième édition de la TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique ou Tokyo International Conference on African Development).
Les deux hommes ont poursuivi les discussions déjà entamées en juillet à Kinshasa.
Selon les sources de la présidence de la République, l’entretien a surtout tourné autour l’aide apportée à la RDC dans le cadre de l’éradication de la maladie à virus Ebola, les investissements dans divers secteurs, les infrastructures, les prêts concessionnels, etc.

Shinichi Kitaoka,  président de la JICA, était déjà arrivé en RDC, du 14 au 17 juillet. Pour cette première visite en RDC, il avait échangé avec Félix Tshisekedi sur les priorités du gouvernement congolais en vue d’une coopération future ainsi que sur l’orientation des assises de la TICAD 7.
La JICA exécute l’aide publique pour le développement du gouvernement japonais en RDC. Cette aide se base sur le développement des Ressources Humaines pour l’Industrie, celui de la Fonction Administrative de la Santé, de l’infrastructure économique et sociale, la Réforme de la Police et la Protection de l’Environnement."


"RDC-TICAD : Tshisekedi à Yokohama pour notamment négocier des dons non remboursables
° https://www.actualite.cd/2019/08/27/rdc-ticad-tshisekedi-yokohama-pour-notamment-negocier-des-dons-non-remboursables
Félix Tshisekedi est arrivé à Yokohama (Japon) pour participer pour la première fois à la TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique ou Tokyo International Conference on African Development).

Ces assises ont été inaugurées en 1993 afin de promouvoir un dialogue politique de haut niveau entre les dirigeants africains et leurs partenaires dans le domaine du développement. Les réunions sont organisées sous la houlette du Japon et co-organisées par les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine (CUA).
Le chef de l’Etat est accompagné d’une délégation composée notamment des dirigeants de la Société Nationale de l’Electricité (SNEL), de l’'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) et de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP).
La présidence de la République annonce déjà que la RDC a pu obtenir certaines garanties du gouvernement japonais notamment la réhabilitation du Port de Matadi, de la clinique kinoise mais surtout de la turbine G24 de la centrale Inga 2 pour la stabilisation  du courant électrique dans la ville de Kinshasa et dans le grand Katanga.
La même source renseigne que le Chef de l’Etat congolais va rencontrer des autorités japonaises et plusieurs entrepreneurs et grands groupes commerciaux.

Un rendez-vous préparé depuis plusieurs mois

Nobuko KAYASHIMA, Vice-Présidente de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) en charge de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement d’Afrique (TICAD) était déjà à Kinshasa en date du 20 au 23 mars 2019.
Sa visite avait notamment pour objet l’évaluation des besoins de la coopération Congo-Japon et la préparation de la TICAD7.
Cette visite avait été suivie de celle de Shinichi KITAOKA,  président de la JICA) du 14 au 17 juillet. Pour sa première visite en RDC, Shinichi KITAOKA avait échangé avec Félix Tshisekedi sur les priorités du gouvernement congolais en vue d’une coopération future ainsi que sur l’orientation des assises de la TICAD 7.
Il avait également fait une évaluation, sur le terrain, de l’ensemble des programmes de Coopération de la JICA en RDC précisément à Kinshasa et à Matadi. Shinichi KITAOKA avait également échangé avec les responsables de l’INRB, l’INPP, l’OEBK, et le Gouverneur de Kongo Central. Il avait également visité le Pont Maréchal construit en 1983. Cette œuvre est considérée comme un symbole important de coopération entre le Japon et la RDC.

Le domaine d’intervention du Japon

Le Japon intervient en RDC notamment par le biais de la JICA qui exécute l’aide publique pour le développement du gouvernement japonais en RDC. Cette aide se base sur le développement des Ressources Humaines pour l’Industrie, celui de la Fonction Administrative de la Santé, de l’infrastructure économique et sociale, la Réforme de la Police et la Protection de l’Environnement.
En aout 2018, les autorités congolaises et japonaises avaient procédé aux signatures de l’Echange de Note et de l’Accord de Don du « Projet d'Aménagement des Matériels pour la Maintenance des Voiries dans la ville de Kinshasa », financé dans le cadre de la  coopération financière non remboursable de la JICA, pour un coût global de 1.062.000.000 Yens japonais, soit environ 9.850.000 dollars américains. Ce projet, vise à améliorer le système de maintenance de la voirie urbaine et d’augmenter le taux de couverture des routes asphaltées dans la ville de Kinshasa et ses périphéries. Et ce, par la fourniture à ces deux directions provinciales des équipements tels que les bulldozers, les niveleuses, les compacteurs et autres, pour les travaux de réparation des routes, et des matériels de maintenance de la voirie, tels que les coupe-asphaltes ; les brises roches ; le camion point à temps ; etc., afin d’optimiser la mobilité des personnes et des biens, ainsi que du système de transport dans la ville."


"Au Japon, Félix Tshisekedi affiche tout son optimisme sur la réussite du gouvernement"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/29/au-japon-felix-tshisekedi-affiche-tout-son-optimisme-sur-la-reussite-du-gouvernement.html
° https://linterview.cd/rdc-au-japon-felix-tshisekedi-fait-des-eloges-a-sylvestre-ilunga-et-son-gouvernement/

"RDC: Le nouveau président Félix Tshisekedi demande l'aide des Etats-Unis"
° https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-le-nouveau-president-felix-tshisekedi-demande-l-aide-des-etats-unis?id=10188404

"TICAD7 : « Le Japon a plus de la moitié de la flotte de véhicules sur nos routes, la RDC peut en tirer profit » Al Kitenge"
° https://www.actualite.cd/2019/08/28/ticad7-le-japon-plus-de-la-moitie-de-la-flotte-de-vehicules-sur-nos-routes-la-rdc-peut



"Matadi : les travaux de maintenance du pont Maréchal coûteront plus de 6 millions USD
° https://www.radiookapi.net/actualite/2012/06/21/matadi-les-travaux-de-maintenance-du-pont-marechal-couteront-plus-de-6-millions-usd

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Le Pont Maréchal reliant la rive gauche et droite de la ville de Matadi (Bas-Congo). Photo Radio Okapi.

Les experts de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et les ingénieurs de l’Organisation pour l’équipement de Banana-Kinshasa (OEBK), service public qui gère le pont Maréchal Mobutu à Matadi (Bas-Congo), ont estimé à plus de 6 millions de dollars américains les travaux de maintenance sur ce pont. Si la provenance des fonds n’est pas encore déterminée, ces travaux seront effectués par la Jica, au terme d’un accord signé mercredi 20 juin entre les deux parties.

C’est à l’issue d’une exposition de l’OEBK présentant différents types de ponts que ce protocole d’accord a été signé.
Il est le fruit d’une étude menée depuis prés d’un mois par des experts sur l’état actuel du pont Maréchal.
Depuis 1983, à la fin de sa construction, ce gigantesque ouvrage de 722 mètres a connu des problèmes d’entretien. Les premières inspections sur son état n’ont été effectuées qu’à partir de 2004.
Pour le directeur générale adjoint de l’OEBK, André Madiata, des travaux de maintenance sont aujourd’hui indispensables.
«Les résultats ont montré effectivement qu’il y avait des rouilles de corrosion au niveau des câbles du pont», a-t-il affirmé.
Même si, selon les dires des experts japonais, ces corrosions ne sont pas alarmantes, le DGA de l’OEBK, prévient que « dans trois ans, si rien n’est fait, les risques seront réels».
A cette étape, la grande question est celle de l’origine du financement de ces travaux de maintenance, a-t-il conclu."

° https://lepotentielonline.net/2019/08/29/felix-tshisekedi-present-a-louverture-a-yokohama-des-travaux-de-la-ticad-7/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55818_les_raisons_de_la_visite_de_felix_tshisekedi_au_japon.html
° https://www.jeuneafrique.com/mag/806282/politique/rdc-lagenda-bien-rempli-de-felix-tshisekedi-a-tokyo-bruxelles-et-paris/
° https://www.radiookapi.net/2019/08/27/actualite/politique/ticad-2019-la-rdc-peut-beneficier-des-prets-concessionnels-et-de
° https://www.radiookapi.net/2018/05/29/actualite/en-bref/lutte-contre-le-virus-ebola-lequateur-le-japon-envoie-une-equipe
° https://www.radiookapi.net/actualite/2012/04/05/kinshasa-une-usine-de-traitement-deau-de-la-regideso-renovee-par-le-japon
° https://www.radiookapi.net/societe/2013/08/02/kinshasa-evaluation-du-financement-de-la-cooperation-technique-japonaise-linpp


"29/08/19 JEAN PIERRE BEMBA DISQUALIFIÉ POUR LA PRÉSIDENTIELLE DE 2023. LE MLC Y TRAVAIL DÉJÀ."



"29/08/19 FELIX TSHISEKEDI HONORE PAR L'EMPEREUR JAPONAIS"



"FELIX TSHISEKEDI AYOKISI BA CONGOLAIS SONI NA JAPON GRAVE BOLANDA"





Compatriotiquement !



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FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Empty Re: FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ?

Message  ndonzwau 31/8/2019, 2:22 am

"Tokyo conclut son sommet africain par un coup de patte à la Chine
° https://afrique.lalibre.be/40475/tokyo-conclut-son-sommet-africain-par-un-coup-de-patte-a-la-chine/

FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? 36876501-32774100-690x450

Les investisseurs étrangers en Afrique devraient veiller à ne pas surendetter les pays hôtes, a lancé vendredi le Premier ministre japonais en guise de point final à un sommet sur l’Afrique, une allusion à peine voilée aux gigantesques projets chinois.

« En apportant une assistance à l’Afrique, nous devons tenir compte du fardeau de la dette du pays qui reçoit cette aide et faire en sorte que ce fardeau ne devienne pas excessif », a déclaré M. Abe au cours de la conférence de presse finale de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) qui a réuni plus de 50 pays du continent à Yokohama, dans la banlieue de la capitale nippone.
Dans une déclaration finale publiée plus tôt, les participants de cette conférence co-organisée avec l’ONU, la Banque mondiale et l’Union Africaine depuis 1993, avaient souligné l’importance d’investissements « abordables » et « de qualité ».
La Chine, qui a emboîté le pas au Japon avec sa propre conférence sur le développement en Afrique, le dépasse à présent largement par les sommes qu’elle engage: 60 milliards de dollars en nouveaux financements promis au cours du sommet Chine-Afrique de l’an dernier, le double exactement des engagements de la précédente Ticad, en 2016.

– Gestion des risques –

Le projet d’infrastructures des « Nouvelles routes de la soie », lancé en 2013 par Pékin pour relier l’Asie, l’Europe et l’Afrique à la Chine, a été accusé de favoriser les entreprises et ouvriers chinois au détriment des économies locales, d’enferrer les pays hôtes dans la dette et de ne pas tenir compte des droits humains et de l’environnement.
« Si des pays partenaires sont profondément endettés, cela gêne les efforts de tout le monde pour entrer sur le marché », avait déjà déclaré jeudi M. Abe devant des dirigeants africains.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Geng Shuang n’avait pas tardé à réagir vivement, qualifiant depuis Pékin ces propos de « spéculations déraisonnables ».
Abe en avait profité pour faire la promotion de dispositifs de financement et d’assurance d’institutions japonaises soutenues par le gouvernement, lesquelles privilégient selon lui des investissements « de qualité ».
Dans les trois prochaines années le Japon prévoit aussi de former dans 30 pays africains des experts à la gestion des risques financiers et de la dette publique, avait ajouté M. Abe.
Un nouveau chiffre du total des investissements japonais à venir en Afrique n’avait pas encore été divulgué vendredi.

– « Ressources humaines » –

Les analystes ne s’attendaient pas dans les jours ayant précédé ce sommet à voir le Japon faire la course au chiffre.
Tokyo choisit de se distinguer plutôt en affichant une volonté d’accompagner ses investissements d’un « développement des ressources humaines », selon les termes employés par un diplomate chargé de la Ticad qui n’avait lui pas hésité à citer nommément la Chine en comparaison.
« Le Japon a lancé le processus de la Ticad en 1993 et depuis il n’a cessé de soutenir un développement centré sur les êtres humains tout en respectant l’initiative africaine. L’idée que les ressources humaines sont au centre du développement, c’est l’expérience des Japonais », a estimé vendredi M. Abe, en réponse à une question sur la particularité des investisseurs nippons par rapport à ceux de la Chine, d’Europe ou des Etats-Unis.
La septième édition de la Ticad, qui s’est tenue sur trois jours, a mis l’accent sur les investissements du secteur privé plutôt que des financements publics au développement.
Un accord préliminaire a par exemple été signé jeudi entre le gouvernement ivoirien et le géant automobile nippon Toyota pour implanter à terme une usine de montage de véhicules en Côte d’Ivoire, mais ce projet n’a pas été davantage détaillé."


"En Afrique, le Japon, un concurrent de poids pour la Chine ?
° https://information.tv5monde.com/info/en-afrique-le-japon-un-concurrent-de-poids-pour-la-chine-318490
A Yokohama, le Japon tient, jusqu'au vendredi 30 août, la 7e édition de la TICAD, une conférence dédiée au développement du continent africain. Une façon pour les Nippons de maintenir leurs relations avec les pays africains, mais surtout de développer leur présence sur le continent, entrant de facto en concurrence avec leur voisin chinois, même si leur stratégie est différente.
L’Afrique avait rendez-vous avec le Japon à Yokohama ce mercredi 28 août. Au menu de ce septième sommet de la TICAD ( Tokyo International Conference on African Development ), le développement du continent africain. Malgré un certain nombre de pays africains invités, leur identité n’a pas fuité. En cause, de possibles représailles de Pékin, plus grand investisseur sur le continent. Une crainte qui reflète bien les luttes d’influence sur place et la stratégie d'une Chine qui ne cesse de vouloir étendre son hégémonie.

La Chine marque l'Afrique de son empreinte

Après des décennies de mise en place de relations diplomatiques avec l'Afrique, la deuxième puissance économique du monde y est maintenant solidement implantée.
Entre 1995 et 2017, le montant des échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique est passé de 3 milliards de dollars… à 143 milliards de dollars ! Seulement 3,7% du commerce extérieur chinois, mais plus de 15% de celui de l’Afrique.
Dès 2009, la Chine a devancé les États-Unis et est désormais le premier partenaire commercial du continent.
Elle y déverse son argent, notamment via des prêts, permettant le financement d’infrastructures et ce, alors que beaucoup de pays africains voient leur dette exploser.
Un pari pourtant risqué puisque la Chine s'expose à des non-remboursements de crédits. Pour y faire face, elle a décidé d'intégrer des clauses de sûreté dans de nombreuses transactions. En cas de manquements, les débiteurs peuvent être amenés à rembourser leur prêt en matières premières ou en infrastructures.

Face à cela, l'Occident tente, tant bien que mal, de maintenir son influence, issue de son passé colonial. D’autres pays, là encore, à l’Est, essayent de s’implanter dans ce continent qui représente une mine d’or pour leurs investissements, mais aussi un fournisseur de potentiels alliés politiques.
L’Inde, mais aussi le Japon, étendent aujourd'hui leur influence sur le continent africain.

Le Japon n'a pas tout de suite vu l'intérêt de s'implanter en Afrique. Il y a été poussé par la communauté internationale.Kae Amo, anthropologue, spécialiste du Japon.
Les Japonais veulent néanmoins se démarquer des Chinois en revendiquant une approche plus respectueuse des pays africains. Un discours qu’avait d’ailleurs déjà tenu la Chine auparavant lorsqu’il s’agissait de se distinguer des pays occidentaux.
Selon Kae Amo, anthropologue (Tokyo University of Foreign Studies) et spécialiste du Japon, il y a une différence fondamentale entre la stratégie chinoise et japonaise : "Le Japon est venu, poussé par la communauté internationale et a surtout mis l’accent sur l’aide au développement et sur la diplomatie culturelle. Il recherche une vraie implantation locale, contrairement à la Chine qui voit en l’Afrique un marché purement économique, notamment de par les ressources minières qui y sont".

Le Japon, concurrent crédible ?

Le Japon ne lutte pas à armes égales avec Pékin. Depuis la première Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, les Japonais ont distribué 47 milliards de dollars sur le continent alors que la Chine y consacre 60 milliards par an. En termes d’investissements, le fossé est encore plus grand : en 2017 le Japon a investi cinq fois moins que la Chine.
Là où le Japon pourrait venir concurrencer la Chine, c’est sur le plan qualitatif des investissements. Car les infrastructures construites par Pékin sont souvent pointées du doigt comme de piètre qualité, là où Tokyo veut tirer profit de sa maîtrise technologique. "Une maîtrise que le Japon dit vouloir transmettre via la formation d’Africains sur place plutôt qu’en ramenant de la main d’œuvre, contrairement à ce que fait la Chine", affirme Kae Amo, même si elle tient à pondérer : "Ceci est annoncé dans les discours officiels. La réalité du terrain que j’ai pu constater, c’est que les Japonais ont du mal à rester plus de 2-3 ans sur un projet. Une durée insuffisante à la formation de professionnels locaux".

En dépit du discours politique, le secteur privé japonais a encore du mal à se passionner pour l’Afrique, même si cela tend à changer.
"Le Japon commence, depuis peu, à intégrer les entreprises japonaises aux discussions du TICAD.  Elles voient encore peu d’intérêt dans le marché africain et surtout, contrairement aux entreprises chinoises qui sont directement pilotées par le gouvernement, les entreprises japonaises sont indépendantes. Il est donc difficile de les forcer à adopter une stratégie africaine, mais si Shinzo Abe les incite de plus en plus", ajoute l’anthropologue.
C’est d’ailleurs dans ce sens qu’elles ont une nouvelle fois été conviées à la TICAD. Tokyo veut multiplier les coopérations dans le secteur privé, même si son but premier est avant tout de faire usage de pouvoir d'influence.

L’Inde : un autre géant tente de se glisser dans la mêlée

Mais les Japonais ne sont pas les seuls à lorgner le continent africain. Ces quinze dernières années, le commerce entre l’Inde et l’Afrique a explosé, faisant de New Delhi le quatrième partenaire commercial de l’Afrique. Un changement de stratégie, menant vers une plus grande ouverture, a permis cet essor.
Car traditionnellement, les investissements indiens étaient limités à l’Afrique anglophone, notamment par la présence, importante, de membres de la diaspora indienne sur place. Depuis quelques années, les Indiens ont aussi décidé d’accroître leur influence dans la zone africaine francophone.

La méfiance grandissante envers Pékin et l’essor de nouveaux acteurs qui proposent des solutions alternatives pourrait donc amener, à terme, le Japon, mais aussi l’Inde, à s’imposer comme de sérieux concurrents face à la Chine sur le continent africain, nouvel Eldorado pour l'Asie."


"RDC : Mines, Inga II et ressources forestières au cœur du tête-à-tête entre Félix Tshisekedi et le Premier ministre japonais Shinzō Abe"
° https://deskeco.com/36390-2/

"Pourquoi le Japon veut s’imposer en Afrique"
° https://www.france24.com/fr/20190828-japon-chine-afrique-economie-developpement-ressources-ticad-shinzo-abe

"Ticad 7 : Les opportunités que le Japon offre à l’Afrique"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-55827_ticad_7_les_opportunites_que_le_japon_offre_a_l_afrique.html

"Ticad VII : le Japon prône une approche de « qualité » sur le continent
° https://www.jeuneafrique.com/822127/economie/distancie-par-la-force-de-frappe-chinoise-le-japon-prone-une-approche-de-qualite-sur-le-continent/
Réunis pendant trois jours à Yokohama lors de la 7e Conférence internationale du Japon sur le développement de l’Afrique (Ticad), des officiels et hommes d’affaires africains ont encouragé Tokyo à se faire moins discret sur le continent.

Obsédante, la Chine aura pesé sur la Ticad – forum organisé par le Japon sur le développement en Afrique – jusqu’au bout. Y compris à l’issue de la conférence de presse de fin où Shinzo Abe, Premier ministre japonais, a conclu sur une énième allusion à son puissant rival. « En apportant une assistance à l’Afrique, nous devons tenir compte du fardeau de la dette du pays qui reçoit cette aide et faire en sorte que ce fardeau ne devienne pas excessif », a rappelé le premier ministre japonais. La veille déjà, il avait mis en garde contre l’excès de dette des pays africains, en référence aux massifs investissements chinois.

"Nous estimons que des infrastructures de qualité, abordables sur tout leur cycle de vie sont fondamentales pour une transformation économique durable"
Stratégie du mauvais perdant ou réel calcul, toujours est-il que l’exécutif nippon en a profité pour promouvoir une approche différenciée à l’égard du continent africain. En vantant, par exemple, au passage la sobriété des investissements menés par les institutions de financement et d’assurance japonaises. A contrario encore une fois des chantiers pharaoniques promus par la nouvelle route de la soie chinoise. « Nous estimons que des infrastructures de qualité, abordables sur tout leur cycle de vie sont fondamentales pour une transformation économique durable », a-t-il ajouté.

Dans la même veine, Shinzo Abe a cité au rang des priorités, la nécessaire coopération avec le continent dans le domaine des ressources humaines, de l’éducation et de la médecine. Au Kenya, Tokyo s’est ainsi engagé à soutenir le gouvernement dans son projet de couverture de santé universelle au même titre que celui de développement d’une zone économique spéciale. Au cours des trois prochaines années, le pays contribuera également à la formation d’experts à la gestion des risques financiers et de la dette publique, dans 30 pays africains.

Frilosité à l’égard du continent

Reste que cette façon de se démarquer, et ces coups de griffes répétés à Pékin, auront surtout eu pour effet de révéler l’écart qui se creuse avec ses principaux concurrents, Chine en tête, sur le continent. L’empire du Milieu a accordé 60 milliards de dollars de nouveaux financements à l’Afrique l’an dernier, soit le double de ce qui avait été accordé lors de la dernière édition de la Ticad en 2016. Les Nouvelles routes de la soie , projet phare chinois, sont encore bien plus prometteuses.

"Il y a une réelle incongruité à voir le Japon, deuxième puissance mondiale, n’arriver qu’au septième rang en terme de relation commerciale avec l’Afrique"
« Effectivement, il y a une réelle incongruité à voir le Japon, deuxième puissance mondiale, n’arriver qu’au septième rang en terme de relation commerciale avec l’Afrique », souligne Hippolyte Fofack, le chef économiste de l’Afreximbank, qui regrette une certaine « frilosité » de la part de ce géant à l’égard du continent. Des hommes d’affaires n’ont d’ailleurs pas manqué lors du forum de secouer l’ex « tigre » asiatique.
A l’instar de Tony O. Elumelu, investisseur africain. Devant un parterre de dirigeants mondiaux, ce dernier a mis le gouvernement nippon au défi d’investir 5 % des 50 milliards de dollars engagés en faveur de l’Afrique, pour autonomiser les entrepreneurs africains.
« Lors de la Ticad 2016 au Kenya, le Japon avait promis 30 milliards de dollars pour l’Afrique. Cette année, vous avez généreusement augmenté cette somme pour atteindre 50 milliards de dollars, a-t-il rappelé. Si nous investissons ne serait-ce que 5 % de cette somme (…) pour faire parvenir directement le capital à ceux qui sont le mieux placés pour contribuer à la croissance et générer un véritable impact, nous pourrions toucher 500 000 vies dans les 54 pays d’Afrique », a estimé le milliardaire.

Mitsubishi investit l’énergie off-grid

Pour l’heure, 796 entreprises japonaises seraient recensées en Afrique, contre 250 en 2010. Mais Tokyo souhaite renforcer davantage la présence de son secteur privé sur place. À ce titre, le forum a donné lieu à plusieurs annonces. Parmi elles, un accord préliminaire a par exemple été signé jeudi 29 août entre le géant automobile nippon Toyota et le gouvernement ivoirien pour implanter à terme une usine de montage de véhicules en Côte d’Ivoire. Ce projet n’a toutefois pas été davantage détaillé.
De son côté, le conglomérat Mitsubishi Corporation a fait son entrée dans le domaine de l’énergie off-grid (hors réseau) africain, en prenant part, en tant que chef de file, à une levée de fonds de 50 millions de dollars, au profit de la holding britannique BBOXX, dont plusieurs filiales africaines, notamment en Afrique de l’Est et de l’Ouest, sont actives dans le secteur.
Enfin, la Banque centrale populaire (BCP) marocaine s’est engagée par ailleurs par l’intermédiaire d’un mémorandum à accompagner les clients japonais et asiatiques de Sumitomo Mitsui Banking Corp (SMBC) dans leurs projets d’investissements au Maroc, à Maurice et en Afrique subsaharienne. Car cette percée – Tokyo ne s’en est pas caché – pourra se faire aussi, avec l’aide de groupes et industriels étrangers."
[Tribune] L’heure de vérité pour les relations Japon-Afrique 
Katsumi Hirano : « Notre secteur privé est encore en phase de découverte du marché africain »
° https://www.jeuneafrique.com/mag/812204/economie/lafrique-un-enjeu-national-pour-le-japon/
° https://www.jeuneafrique.com/mag/812107/politique/japon-afrique-a-la-recherche-du-temps-perdu/


"Afrique: Tokyo plaide pour des investissements « abordables »"
° https://afrique.lalibre.be/40450/afrique-tokyo-plaide-pour-des-investissements-abordables/



"Les nouveaux acteurs de la coopération en Afrique - 2010
° https://journals.openedition.org/poldev/118
Dans le contexte de la mondialisation et, aujourd’hui, de la crise financière mondiale, de nouveaux acteurs de la coopération émergent en Afrique. Ces partenaires desserrent la contrainte financière et les conditionnalités, augmentent les marges de manœuvre et dopent le marché des matières premières, mais ils accroissent aussi les risques de réendettement et de faiblesse de la coordination des politiques d’aide. Ces partenariats remettent-ils en question les nouvelles pratiques de la coopération des pays de l’OCDE ? Justifient-ils le retour à une realpolitik ou reproduisent-ils les anciennes erreurs des puissances industrielles ? Ces erreurs peuvent-elles être corrigées ? La question se pose également de savoir si la crise mondiale qui touche profondément l’Afrique conduira à un retrait ou à un relais des nouvelles puissances émergentes. Ce chapitre distingue les nouveaux enjeux géopolitiques de l’Afrique dans un monde multipolaire puis les nouveaux acteurs de la coopération en Afrique, avant d’explorer les perspectives qui s’ouvrent pour la coopération en Afrique, notamment eu égard à la crise mondiale.
[...]
3. Les nouveaux partenaires de l’Afrique
[...]
3.3. Le rôle croissant des puissances asiatiques
3.3.1. Le Japon : des relations principalement utilitaristes

Les relations entre le Japon avec l’Afrique sont redevenues géostratégiques. Elles se sont longtemps limitées à des échanges commerciaux, d’investissement et d’aide, Tokyo souhaitant être présent sur certains marchés et accéder aux ressources locales de matières premières. Sa présence accrue en Afrique est également liée à sa rivalité avec la Chine et à un nouvel axe de paix et de sécurité dans sa stratégie. Hors l’Afrique du Sud, la part d’échange du Japon avec l’Afrique représente moins de 2 % de l’ensemble de ses relations commerciales mondiales13. Le Japon est devenu le premier donateur sur le continent africain, s’engageant lors de la TICAD IV en 2008 à affecter 4 milliards USD à l’aide publique au développement (APD) en Afrique. En dehors des intérêts d’ordre géopolitique, comme bénéficier du soutien des pays africains pour l’obtention d’un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, les objectifs de cette coopération demeurent principalement utilitaristes : gagner l’accès aux matières premières et asseoir la présence des firmes japonaises. Par ailleurs, Tokyo a développé son soutien à la prévention des conflits.
3.3.2. L’Inde : en quête de pétrole
3.3.3. Chine : un rapport « gagnant-gagnant » ?
[...]
4. Quelles perspectives de coopération ?
4.1. Les nouveaux partenariats : chance ou risque pour l’Afrique ?
4.2. Relais ou retrait des pays émergents dans le contexte de la crise en Afrique ?
4.3. Les nouveaux acteurs de la coopération : rivalité ou complémentarité avec les anciens acteurs ?
5. Conclusion

En conclusion, après cinquante ans d’indépendance, l’Afrique demeure largement dépendante de l’aide et reste spécialisée dans des produits primaires. Le contexte mondial a en revanche profondément changé et l’Afrique a fortement diversifié ses partenaires. Les nouveaux enjeux sont pluriels.

49L’enjeu est politique. Les questions de bonne gouvernance et de respect des droits humains et des normes sociales et environnementales sont devenues prioritaires. Elles risquent d’être remises en question par l’arrivée des nouveaux partenaires, peu regardants vis-à-vis de ces priorités, et par le rôle de cette concurrence déloyale justifiant le retour aux anciennes pratiques. On peut citer notamment le retard dans la mise en place de l’ITIE. En même temps, la Chine est concernée par l’intégrisme islamiste, les prises d’otages ou la piraterie maritime et est contrainte d’infléchir ses pratiques internationales.

50L’enjeu est économique. La question demeure de savoir s’il y aura transferts de technologies adaptées et délocalisation d’unités productives en Afrique, notamment pour pénétrer les marchés nord-américain et européen. La montée en gamme de produits et la diversification des productions supposeraient à la fois des pôles de compétitivité autour des territoires et des insertions dans les segments intégrés aux processus productifs techniques et cognitifs mondiaux, notamment par le biais des firmes multinationales. Pour exercer des effets d’entraînement et non d’enclave, ces insertions doivent s’articuler avec le tissu productif local.

51L’enjeu est, enfin, géopolitique. De très nombreux problèmes d’envergure planétaire comme le changement climatique, l’instabilité des marchés, les risques épidémiologiques et le terrorisme concernent l’Afrique. Or celle-ci, exception faite de l’Afrique du Sud, demeure absente des lieux de gouvernance mondiale, que ce soit le G-20 ou le futur G-14 qui inclura, outre les huit pays du G-8, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Egypte, l’Inde et le Mexique. Les relations entre les pays africains et les nouveaux partenaires modifient les rapports de pouvoir et les jeux d’alliance au sein de l’architecture internationale. Les pays africains auront-ils voix au chapitre ? Participeront-ils aux instances de décision (Conseil de sécurité des Nations unies) ? Accroîtront-ils leur quote-part et leur part de capital aux institutions de Bretton Woods ? Les nouveaux forums G-14 ou G-20 intégreront-ils l’Union africaine à part entière ? La nouvelle gouvernance mondiale concerne également le niveau régional Sud-Sud."


° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/30/felix-tshisekedi-a-echange-avec-le-premier-ministre-japonais-shinzo-abe.html
° https://deskeco.com/ticad7-3-priorites-dans-la-gibeciere-de-felix-tshisekedi/
° https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-japon-les-trois-priorites-economiques-de-tshisekedi-pour-ticad-vii/
° https://afrique.lalibre.be/40279/developpement-le-japon-recoit-lafrique-a-lombre-de-la-chine/
° https://www.lepoint.fr/afrique/japon-afrique-parler-business-plutot-que-d-aide-28-08-2019-2332111_3826.php
° https://afrique.lalibre.be/40076/le-qatar-intensifie-aussi-sa-presence-en-afrique/
° https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/vers-une-nouvelle-etape-du-partenariat-japon-afrique-1126885
° https://www.radiookapi.net/2019/08/27/actualite/politique/ticad-2019-la-rdc-peut-beneficier-des-prets-concessionnels-et-de
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/08/30/le-docteur-muyembe-recoit-le-prix-prix-hideyo-noguchi-pour-ses-recherches-sur-ebola.html
° https://www.un.org/africarenewal/fr/a-la-une/japon-le-partenaire-discret-mais-efficace-de-lafrique


Compatriotiquement !



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Empty Re: FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ?

Message  ndonzwau 25/10/2019, 7:14 pm

Dans mes précédentes interventions je réfutais une lecture caricaturale selon laquelle "le Congo, le nouveau PR Tshisekedi aurait choisi ou avait à choisir pour une relation exclusive avec les USA et le Japon contre la Chine (et la Russie) alléguant qu'il sera obligé de jouer le pragmatisme d'une carte internationale dans ses relations diplomatiques et commerciales au gré des offres, des opportunités. Non seulement Tshisekedi ne voudra ni ne pourra liquider les relations et accords qui existent déjà avec la Chine et d'autres rivaux des USA mais aussi parce c'est plus rentable de "commercer" avec la multitude des partenaires sur le marché, y compris la Chine, la Russie à coté du camp occidental. Ainsi vont les relations internationales surtout en cette ère de mondialisation forcenée. L'unilatéralisme prôné par Trump a des limites évidentes et encore plus pour les Etats faibles que nous sommes."

J'avais ajouté que "nous pouvons parier que bientôt nous verrons le même Tshisekedi qui a signé des accords (préférentiels ?) avec les USA et le Japon en signer ou en prolonger d'autres avec la Chine et la Russie de retour en Afrique".
Voilà donc que mes prévisions viennent de se confirmer avec le voyage de Tshisekedi en Russie à l'occasion du Sommet Afrique-Russie ou curieusement il abonde à traiter Poutine en "frère" avec lequel il a eu à s'entretenir personnellement contrairement au lointain Trump avec qui il n'a jamais eu le bonheur de s'entretenir personnellement. (La fameuse photo des couples Trump et Tshisekedi lors de l'AG des NU n'était qu'une photo officielle accordée automatiquement à tous les Chefs d’États présents et non témoin d'un quelconque entretien particulier avec notre Président Voyageur...). Autre à-coté malheureux avec les USA c'est "Trump qui continue à considérer la situation en RDC encore comme 'une menace inhabituelle et extraordinaire' sur la politique étrangère des USA".

Enfin rappelons comme l'a reconnu Tshisekedi lui-même sur les suites de sa virée en Russie, que ses nombreux voyages à travers le monde surtout auprès des grandes puissances ne seront vraiment rentables pour le pays que lorsque nous en verrons des réalisations concrètes dans le pays comme des 'usines locales' installées grâce à l'aide de ces puissances "amies".  
Attendons voir...



"Russie-Afrique : quelles réalités derrière les déclarations ?
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/10/22/russie-afrique-quelles-realites-derriere-les-declarations_6016412_3212.html
DécryptagesAlors qu’un sommet russo-africain est organisé du 22 au 25 octobre à Sotchi, Le Monde Afrique décrypte en cartes la présence et les intentions de Moscou sur le continent.

Quelle réalité se dissimule derrière les éléments de langage du pouvoir russe saluant « le début d’une nouvelle ère de coopération russo-africaine » martelés ces dernières années et avec encore plus de vigueur à la veille du sommet Russie-Afrique organisé du 22 au 25 octobre à Sotchi en présence de cinquante chefs d’Etat ou de gouvernement africains, le premier de cette ampleur ? Quelques événements spectaculaires, tel que « l’offensive » russe en Centrafrique ou la signature de plusieurs accords de coopérations militaires, ne doivent pas faire oublier que depuis l’implosion de l’URSS, l’ex-grand frère court derrière un train déjà lancé à vive allure sur le continent africain. Comparée à la présence (politique, économique, culturelle, sécuritaire...) et donc à l’influence des anciennes puissances coloniales européennes, voire à celle de la Turquie ou du Maroc, sans parler bien évidemment de la Chine, la Russie part de très loin comme le montrent les cartes et graphiques ci-dessous. Et il faudra plus d’un sommet pour inverser cette dynamique.

Les liens du passé
Portée par un discours anti-colonial, la Russie s’implante en Afrique où elle investit d’importantes ressources à partir des années 1950 jusqu’à la Pérestroïka qui amorce son reflux du continent.

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La coopération militaire
Moscou multiplie la signature d’accords de coopération militaire et intensifie le déploiement de conseillers militaires, essentiellement privés. Vingt nouveaux accords ont été signés depuis 2017, contre sept entre 2010 et 2017.

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Le rapprochement politique
Depuis le début des années 2010, la Russie tente d’élargir la géographie de ses intérêts en Afrique, au-delà de son ancienne zone d’influence, comme en attestent le nombre et la diversité des chefs d’Etat africains reçus à Moscou et des visites d’officiels russes sur le continent.

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Les intérêts économiques
La présence économique russe est dominée, hormis la sécurité, par les secteurs de l’énergie et des mines.

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Les échanges
Les échanges commerciaux entre la Russie et l’Afrique ont connu une croissance spectaculaire passant de 760 millions de dollars en 1993 à 17 milliards en 2018. Ils demeurent toutefois 16 fois moins importants qu’entre la Chine et le continent africain.

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Les ventes d’armes
Conséquence de la priorité accordée au domaine sécuritaire dans sa coopération avec l’Afrique, et de son expertise dans ce domaine, la Russie demeure le premier exportateur d’armes vers cette région du monde, grâce notamment au marché égyptien.'

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"USA, Japon, Russie Félix : Tshisekedi de nouveau en séjour à l’étranger !
° https://laprosperite.online/index.php/nation/3229-usa-japon-russie-felix-tshisekedi-de-nouveau-en-sejour-a-l-etranger
[justify]*Il s’est envolé, depuis mercredi 16 octobre, peu avant le début de la soirée, en direction des Etats-Unis d’Amérique.
Là où certaines sources parlent d’un voyage privé, d’autres affirment mais, sans avancer les moindres détails, que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le tout nouveau Chef de l’Etat congolais, aurait plutôt accepté de répondre, en même temps, à une invitation du Programme Alimentaire Mondial. Puis, il se rendra au Japon où, en marge de sa participation à la dernière TICAD à Yokohama, l’Empereur l’avait convié à sa cérémonie d’intronisation. Juste après, il ira à Sotchi, pour le sommet Russie-Afrique dont les assises sont prévues du 22 au 24 octobre.Il devrait ensuite regagner pour quelques jours Kinshasa, la capitale, avant d’effectuer sa première visite officielle à Paris, en France, à la mi-novembre 2019.

Il n’est ni ébranlé, ni perturbé. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo continue à porter l’étendard de la visibilité de la RD. Congo à l’échelle internationale. Cette fois-ci, après son périple effectué dernièrement en Belgique, à l’Union Européenne, aux Nations Unies, à New York, à la Banque Mondiale et au Fonds Monétaire International à Washington, à la Maison Blanche avec Donald Trump, il s’était rendu successivement à Bukavu et Beni au Sud-Kivu ainsi qu’au Grand Nord du Kivu.
Et, en dépit du crash d’un des avions qui l’accompagnaient ayant coûté la vie à ses principaux collaborateurs dont l’inoubliable ‘’Maréchal’’, son chauffeur, il a lancé une grande campagne de lutte contre la pauvreté à partir du Lac de Ma Valée à Kimwenza, à Kinshasa.

Il a particulièrement insisté, ce jour-là, sur la nécessité d’enrayer les inégalités en vue de restaurer la justice sociale en RD. Congo. Et, dans cette perspective-là, ila affirmé qu’il était autant attaché à la lutte contre la corruption, l’impunité et l’impuissance de la justice qu’il ne lésinera point sur les moyens pour mettre en œuvre le dispositif visant la mobilisation maximale des ressources à canaliser vers le Trésor Public.
Un accent serait mis ainsi sur la transparence, la bonne gouvernance, la traçabilité ainsi que l’orthodoxie financière pour sortir la RD. Congo de l’auberge.
Déjà, lors d’un Conseil des Ministres qu’il a présidé personnellement, Félix Tshisekedi disait avoir poussé le Gouvernement à lever l’option d’un budget oscillant autour de dix milliards de dollars américains. Un montant qu’il juge, certes, maigre mais qui, à ce stade, constitue, à son avis, un premier pas vers de nouvelles augmentations progressives."


"« La Russie considère la RDC comme l’un de ses partenaires les plus prometteurs en Afrique » (Poutine)"
° http://topcongofm.net/la-russie-considere-la-rdc-comme-lun-de-ses-partenaires-les-plus-prometteurs-en-afrique-poutine/

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« En ce qui concerne nos relations, je dois dire dès le départ que nous considérons la République démocratique du Congo comme l’un de nos partenaires les plus prometteurs en Afrique. Son potentiel commercial et d’investissement est considérable. Nous savons que ce potentiel est lié à la richesse des ressources naturelles et aux capacités de votre peuple », a fait savoir Vladmir Poutine à Félix Tshisekedi, lors d’un tête-à-tête mercredi dernier à Sotchi, en marge du sommet Russie-Afrique.
D’après le site officiel du Président de la Russie, Vladimir Poutine estime que « la coopération russo-congolaise est constructive et fondée sur le respect mutuel. Dès les premiers mois de votre indépendance, en 1960, l’Union soviétique a apporté une aide importante au gouvernement du Premier ministre Patrice Lumumba. C’est un homme vraiment légendaire, un combattant légendaire pour la libération des nations africaines du colonialisme. Il était bien connu dans ce pays et jouissait d’une popularité et d’un soutien énormes parmi le peuple soviétique », assure le Président russe.[...]"


"Russie-Afrique : Félix Tshisekedi a échangé avec Vladmir Poutine
° https://actualite.cd/2019/10/23/russie-afrique-felix-tshisekedi-echange-avec-vladmir-poutine
Le président congolais Félix Tshisekedi a échangé en tête-à-tête avec Vladimir Vladimirovitch Poutine, président de la Fédération de Russie ce mercredi 22 au 24 octobre à Sotchi où s’est ouvert le sommet Russie-Afrique.
« Vous avez été le Premier leader mondial à féliciter mon accession au pouvoir », a déclaré Félix Tshisekedi dont les propos sont relayés par la presse présidentielle.

Une rencontre a eu lieu également entre la délégation congolaise et russe en présence de deux chefs d’Etat. Elle a porté notamment sur la politique, la diplomatie, la santé, l’éducation, les mines, l’économie, d’après Julien Paluku, ministre de l’industrie qui fait partie de l’équipe de la RDC.
Contexte
Les Russes se montrent intéressés par la RDC. Certaines de leurs entreprises veulent investir dans plusieurs secteurs dont l’électricité, les mines, l’agriculture, etc. Dans le secteur de l’énergie, certaines sociétés russes se sont déjà renseignées sur le barrage hydroélectrique Inga III. Ce projet est établi sur le site des chutes d'Inga, dans la province du Kongo Central, à une trentaine de kilomètres de Matadi, en complément aux barrages Inga I et Inga II. Pour l’énergie, les yeux de certaines entreprises russes sont tournés vers le Congo qui détient la moitié des réserves mondiales du stratégique cobalt.

« A ce stade, ce n’est qu’une expression d’intérêt, il n’existe aucun accord formel. Nous espérons que la visite du président sera bénéfique pour les deux parties », a confié à ACTUALITE.CD, une source de l’ambassade russe à Kinshasa.
Jusque-là, les Russes n’étaient pas encore vraiment impliqués dans le monde des affaires en RDC et ils estiment aujourd’hui que les perspectives sont plutôt bonnes et espèrent en tirer profit.
Du côté congolais, la délégation est composée de plusieurs dizaines de personnes. Félix Tshisekedi tentera le même type d’opération séduction comme en Belgique, aux Etats-Unis et au Japon.
Sur le plan continental, de nombreux chefs d'État et hommes d'affaires africains seront également à Sotchi."

° https://cas-info.ca/2019/10/sommet-russie-afrique-un-tete-a-tete-entre-vladimir-poutine-et-felix-tshisekedi-au-programme/
° https://www.instagram.com/p/B3-d5AQjbUA/
° https://actu24.cd/blog/2019/10/24/sommet-russie-afrique-quand-poutine-seduit-tshisekedi-en-parlant-du-bien-de-lumumba/
° https://www.latempete.info/sommet-russie-afrique/

"Poutine à Tshisekedi : "Monsieur le président, je suis convaincu que votre visite en Russie contribuera à renforcer nos liens dans tous les domaines"
° https://www.7sur7.cd/2019/10/24/poutine-tshisekedi-monsieur-le-president-je-suis-convaincu-que-votre-visite-en-russie
° https://7sur7.cd/2019/10/24/tshisekedi-poutine-nous-tenons-accentuer-les-relations-entre-nos-deux-pays-vous-avez

"La Russie veut renforcer ses liens avec la RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20191024-russie-veut-renforcer-liens-rdc-sotchi
Le sommet Russie–Afrique se poursuit à Sotchi. Le président Félix Tshisekedi y est présent avec une importante délégation congolaise. Les liens entre les deux pays restent assez limités, mais désormais, la Russie souhaite jouer un rôle plus important.

L’arrivée au pouvoir de Patrice Lumumba, en 1960, avait offert de belles perspectives à Moscou, mais sous le maréchal Mobutu, ce fut l’ère glaciaire. Dans les années 1990, les années de perestroïka, Moscou se désintéresse même du terrain africain.
D’ailleurs si en pleine deuxième guerre du Congo, en 1999, Laurent Désiré Kabila signe une convention militaire avec la Russie, elle ne sera ratifiée que 19 ans plus tard quand Joseph Kabila, le fils, sera sur le point de quitter la présidence.

Au début des années 2000, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, a joué un rôle actif dans le Ciat, le Comité international d’accompagnement de la Transition, soutenant la posture présidentialiste du tout jeune chef de l’État. Elle n’est cependant jamais devenue une actrice majeure sur le plan économique. Il y a eu des rencontres entre responsables congolais et russes, beaucoup de déclarations d’intentions, mais peu de contrats signés entre Kinshasa et Moscou sous la présidence de Joseph Kabila.
En RDC aujourd’hui, la Russie s’intéresse comme tout le monde à Inga 3, le gros projet de barrage hydroélectrique, mais aussi aux secteurs minier et agricole. Pour Moscou, malgré l’omniprésence des États-Unis auprès de Félix Tshisekedi et au vu de l'ouverture affichée du nouveau chef de l’État, il y a aujourd’hui une place pour la Russie comme pour tout autre partenaire."

"Le «grand retour» de la Russie sur le continent africain - 01/09/2018
° https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/le-grand-retour-de-la-russie-sur-le-continent-africain_3054793.html


" Dossier Russie-Afrique : les secrets d’une reconquête
° https://www.jeuneafrique.com/dossiers/russie-afrique-les-secrets-dune-reconquete/

"Prises de contact et "soft power" au sommet Russie-Afrique de Sotchi
° https://www.voaafrique.com/a/prises-de-contact-et-soft-power-au-sommet-russie-afrique-de-sotchi/5137861.html
"On est là pour se connaître!", dit un financier ivoirien. Au forum économique du sommet Russie-Afrique de Sotchi, symbole des ambitions africaines du Kremlin, les invités admettent qu'il va falloir s'apprivoiser avant de faire des grandes affaires.
Ce cri du cœur d'Aboubakary Guiro, directeur associé d'un fonds d'investissements d'Abidjan, reflète l'état d'esprit de ce premier sommet, destiné à se répéter tous les trois ans.


A Sotchi, sur les bords de la mer Noire, le principal succès de Vladimir Poutine est cependant déjà d'avoir réussi à faire venir des délégations de tous les pays africains, dont 47 chefs d'Etat et de gouvernement.
"On établit un premier contact. Les contrats, s'il y en aura, ne viendront que dans un ou deux ans. Maintenant il faut que les Russes viennent en Afrique", poursuit Aboubakary Guiro, sanglé dans un costume bleu électrique.
Car la Russie est quasi absente d'Afrique de l'Ouest francophone, souligne-t-il, à l'exception du géant de l'aluminium Rusal qui a des mines en Guinée. Mais ça peut désormais changer
"On oublie les Russes quand on parle affaires. On pense au trio UE-USA-Chine. Il y avait des barrières psychologiques et linguistiques qui faisaient qu'on n'y pensait même pas. On sera dorénavant beaucoup plus ouverts", poursuit le financier.

Costumes sur mesure, tissus et coiffes traditionnels, lunettes de soleil et chaînes en or: de nombreux hommes d'affaires ou membres de délégations africaines se distinguent à Sotchi de leurs homologues russes en vestes sombres.
Moscou, après trois décennies d'un désintérêt assez flagrant, a néanmoins lancé une vraie opération de charme, rappelant les liens historiques entre la défunte Union soviétique et les luttes pour l'indépendance de nombreux pays africains. M. Poutine a aussi souligné que nombre de cadres de l'époque ont été formés dans les universités soviétiques.
Un ingénieur venu de Guinée-Conakry se remémore lui aussi ses "bons souvenirs" d'étudiant en URSS à l'université polytechnique de Minsk, aujourd'hui au Bélarus. C'était "l'époque de la Guinée socialiste".
Un peu plus loin, Mamadou Diallo espère vendre des ananas guinéens. Et pourquoi pas: la Russie importe de loin ses produits frais depuis qu'elle a imposé un embargo sur nombre d'entre eux, s'ils proviennent de pays lui ayant imposé des sanctions à la suite de l'annexion de la Crimée ukrainienne.

- De nébuleuses agences -

La Russie a aussi mis en avant ses outils de soft power, à travers ses médias d'Etat multilingues mais aussi des fondations censées œuvrer au développement.
Impossible de rater l'imposant stand de "l'Agence internationale pour le développement souverain" (IADS). En quatre langues, sa brochure explique que l'IADS a été créée pour "aider les Etats émergents", notamment africains, à "attirer des investissements et libérer leur potentiel de croissance".
Derrière ce langage consensuel se trouve Konstantin Malofeïev. Fondateur de l'IADS, ce milliardaire russe réputé proche du Kremlin, ultra-orthodoxe et monarchiste, a été récemment interdit de territoire en Bulgarie pour son implication dans une entreprise de lobbying en faveur de Moscou.
Quelques couloirs plus loin, Alexandre Malkevitch, le président de la "Fondation pour la défense des valeurs nationales", dirige une table ronde dont les intervenants, dont la ministre centrafricaine de la Défense, Marie-Noëlle Koyara, dénoncent le pouvoir de nuisance des "anciennes puissances coloniales".

Sa fondation est une "ONG qui fait un travail de recherche dans les pays africains", explique à l'AFP Alexandre Malkevitch. Elle réalise par exemple des sondages d'opinion, permettant aux hommes d'affaire russes de "savoir avec qui négocier".
Mais la fiabilité de ces enquêtes ne serait pas au-dessus de tout soupçon. En juillet, deux employés de la Fondation ont été arrêtés en Libye, accusés par les autorités d'avoir voulu "influencer le cours des prochaines élections". Dans ce pays, Moscou est accusé de soutenir les forces du maréchal Khalifa Haftar, qui veut renverser le gouvernement reconnu.
Alexandre Malkevitch a, lui, été expulsé, puis placé sur la liste des sanctions américaines après avoir voulu organiser une manifestation devant la Maison Blanche. "Une méprise", regrette-t-il, évoquant une "blague".
Des médias le jugent lié à Evguéni Prigojine, un homme d'affaires proche de Vladimir Poutine qui financerait le groupe Wagner, entreprise de sécurité qui, dit-on, déploie des mercenaires à travers l'Afrique."


"Russie-Afrique : à Sotchi, les dirigeants africains répondent à l’appel de Vladimir Poutine
° https://www.jeuneafrique.com/846964/politique/russie-afrique-a-sotchi-un-sommet-sur-lair-des-amis-retrouves/

"A Sotchi, la Russie se pose en défenseure des souverainetés africaines
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/10/24/a-sotchi-la-russie-se-pose-en-defenseure-des-souverainetes-africaines_6016793_3212.html

"Afrique : Poutine annonce ses ambitions
° https://afrique.lalibre.be/42586/afrique-poutine-annonce-ses-ambitions/

"« La Russie est un nain dans l’exploration et le développement des hydrocarbures en Afrique »
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/10/25/la-russie-est-un-nain-dans-l-exploration-et-le-developpement-des-hydrocarbures-en-afrique_6016893_3212.html

"Félix Tshisekedi au sommet Russie-Afrique: «Redorer l’image du Congo dans le monde
° https://plus.lesoir.be/256015/article/2019-10-24/felix-tshisekedi-au-sommet-russie-afrique-redorer-limage-du-congo-dans-le-monde
° https://www.radiookapi.net/2019/10/23/actualite/politique/en-russie-felix-tshisekedi-pourra-faire-appel-aux-investisseurs
° https://actualite.cd/2019/10/24/sommet-russie-afrique-la-rdc-peut-atteindre-lautosuffisance-alimentaire-et-nourrir-2
° https://actualite.cd/2019/10/24/russie-afrique-linstar-de-la-rdc-plusieurs-pays-africains-nont-pas-emerge-en-raison-de


"Des armes aux transports, la Russie multiplie les projets en Afrique
° https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/des-armes-aux-transports-la-russie-multiplie-les-projets-en-afrique-1142729
Au-delà des traditionnelles commandes militaires, les groupes publics contrôlés par le Kremlin ciblent divers secteurs pour étendre la présence russe sur les marchés africains, pour l'exportation mais aussi avec des investissements locaux : nucléaire, mines, agriculture, santé, rail, avions…[...]"

"La RDC adopte un accord de coopération militaire et technique avec la Russie
° http://www.rfi.fr/afrique/20180610-rdc-adopte-accord-cooperation-militaire-technique-russie-kabila-Bogdanov
Une nouvelle étape dans le rapprochement entre Moscou et Kinshasa. L’accord de coopération militaire et technique entre les deux pays, qui dormait dans les tiroirs depuis 19 ans sans être appliqué, a de nouveau été adopté vendredi dernier à l’Assemblée nationale, au lendemain de la visite à Kinshasa du vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov. Cet accord prévoit la livraison par la Russie d'armements, de matériels de guerre « et autres équipements spécifiques », des « missions de conseils », ou encore la formation de spécialistes militaires dans les écoles russes. La Russie ne cache pas aussi à terme ses ambitions dans le secteur des mines, des énergies et de l’agriculture. Mais derrière, il y a aussi des enjeux politiques.

Moscou serait-elle en train de monnayer son pouvoir au sein du Conseil de sécurité de l’ONU ? Kinshasa n’est pas le seul pays d’Afrique à susciter sa convoitise ces derniers temps. On a assisté à des rapprochements avec Kigali, Bangui et Addis Abeba.
Mais le contexte kinois n’est pas anodin. L’accord de coopération adopté vendredi est remis au goût du jour à 6 mois d’une échéance présidentielle scrutée de très près, et alors que Kinshasa est sous la pression des pays occidentaux.

« Le soutien de la Russie, réputée pour faire régulièrement contrepoids au sein du Conseil de sécurité, pourrait être utile à la RDC », estime un observateur. A l’issue de sa rencontre avec le président Kabila vendredi, l’émissaire russe Mikhaïl Bogdanov a insisté sur la « convergence de vue » entre les deux pays en ce qui concerne « la sauvegarde de la souveraineté ». « Tout problème congolais doit avoir une solution congolaise », a-t-il déclaré, tout en insistant plus tard dans un communiqué sur l’importance de respecter l’échéance du 23 décembre « pour réduire les tensions ».
A l’époque de la signature de cet accord en 1999 par Kabila « père », il avait été perçu comme « un accord de défi », rappelle un conseiller, alors que le président de l’époque se sentait « lâché par ses alliés traditionnels ». En lui succédant à sa mort, son fils, l’actuel président, avait renoué avec l’Occident, et laissé cet accord en friche, jusqu’à ce jour."
(Re) lire : La Russie entame une coopération militaire avec la RDC


"Industries extractives : Félix Tshisekedi fait une offre à Poutine
° https://lepotentielonline.net/2019/10/24/industries-extractives-felix-tshisekedi-fait-une-offre-a-poutine/
Pays aux immenses ressources naturelles, la République démocratique du Congo ne profite pas de son industrie extractive. Entre 2010 et 2014, sur les 48 milliards Usd des revenus générés par les industries minières et pétrolières de la RDC l’Etat n’en a tiré que 6,9 milliards USD. Un déséquilibre que Félix Tshisekedi entend corriger. Présent à Sotchi au forum Russie – Afrique, Félix Tshisekedi demande que des industries de transformation des minerais soient installées en RDC.
Le Potentiel[...]"

° http://www.adiac-congo.com/content/cooperation-la-russie-sinteresse-aux-mines-congolaises-107635
° https://actualite.cd/2019/10/24/la-russie-veut-investir-dans-lindustrie-miniere-en-rdc
° https://actualite.cd/2019/10/24/russie-afrique-les-technologies-nucleaires-au-menu-du-sommet

"Russie-Afrique : La RDC signe avec la société Russell un protocole pour 500 millions USD dans les chemins de fer
° https://actualite.cd/2019/10/25/russie-afrique-la-rdc-signe-avec-la-societe-russell-un-protocole-pour-500-millions-usd

"Russie/RDC : Un accord portant sur l'exportation du logiciel russe MyOffice a été conclu
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/10/24/russie-rdc-un-accord-portant-sur-lexportation-du-logiciel-russe-myoffice-a-ete-conclu.html


"F. Tshisekedi au Sommet Russie-Afrique :primat de l’agriculture sur les mines en RDCongo" - Le Phare
° https://www.radiookapi.net/2019/10/25/actualite/revue-de-presse/le-phare-f-tshisekedi-au-sommet-russie-afrique-primat-de
"Félix Tshisekedi : « Mon pays peut nourrir 2 milliards de personnes en résorbant ainsi deux fois le déficit alimentaire mondial »
° https://laprosperiteonline.net/2019/10/25/felix-tshisekedi-mon-pays-peut-nourrir-2-milliards-de-personnes-en-resorbant-ainsi-deux-fois-le-deficit-alimentaire-mondial/
A Sotchi, dans le cadre du premier forum économique Russie-Afrique, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a convié la Russie ainsi que les multinationales de tout bord à investir en Afrique et ce, non pas seulement dans le secteur minier mais aussi dans d’autres secteurs. Le Président congolais a, dans ce sens, noté qu’il a choisi le primat de l’agriculture sur les mines, comme modèle de développement durable. D’où, a-t-il laissé comprendre qu’à partir de ses potentialités agricoles, la RD. Congo, à elle seule, peut être la solution au déficit alimentaire mondial. «Avec ses 120 millions d’hectares de terres arables, le lac Tanganyika, le plus poissonneux et le deuxième lac au monde par le volume et la profondeur après le lac Baïkal, mon pays peut atteindre l’autosuffisance alimentaire et nourrir deux milliards de personnes en résorbant ainsi deux fois le déficit alimentaire mondial », a déclaré Félix Tshisekedi. En outre, il s’est opposé au modus agendi des médias internationaux qui parlent de l’Afrique comme le réservoir de tous les malheurs et la zone rouge des investisseurs. Tshisekedi Tshilombo a ajouté qu’il s’agit d’une injustice qui devrait cesser. Ci-dessous, l’intégralité du discours du Chef de l’Etat congolais audit Sommet Russie-Afrique tenu dans la ville de Sotchi."


"Monde : Sommet Russie-Afrique, La RDC au Centre des enjeux !
° http://zoom-eco.net/economie/monde-sommet-russie-afrique-la-rdc-au-centre-des-enjeux/
Le Président de la République Félix Tshisekedi séjourne depuis ce mercredi 23 octobre 2019 en Russie pour participer au premier sommet Russie qui se tient du 23 au 24 octobre 2019. Un sommet co-présidé par Vladimir Poutine, le Président Russe ainsi que le Président Egyptien Abdel Fatah Al-sisi. Ce sommet est une occasion ouverte pour le réchauffement des relations entre la Russie et l’Afrique, à l’accroissement des échanges dans plusieurs secteurs : économique, politique, humanitaire et culturel.

Un autre point, et non le moindre, c’est la lutte contre le terrorisme, et la criminalité transfrontalière, la sécurité mondiale seront aussi approfondis dans le but de coordonner des actions pour trouver des solutions efficaces à ces menaces qui pèsent sur le monde.
A la fin de ce forum, des contrats seront signés dans différents domaines. A Côté du sommet, un forum économique aura lieu, et rassemblera des hommes d’affaires russes et Africains, hormis les discussions entre Chefs d’Etats. Dans le programme du Chef de l’Etat congolais, il est prévu un tête-à-tête entre le Président Russe Vladimir Poutine et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
 
Pour certains observateurs, ce sommet, est une réponse aux récents sommets organisés à la fois par la Chine et les Etats-Unis, car longtemps restée assez silencieuse, la Russie désire être au-devant de la scène.
C’est avec l’Afrique du Nord que la Russie entretient des échanges commerciaux les plus importants principalement dans le domaine des armes, en Algérie et en Egypte. La Russie s’est implantée en Angola dans le domaine du diamant avec le Président Lourenço qui a été formé à Moscou. D’autres pays Africains intéressent de manière très claire aujourd’hui la Russie, parmi lesquels aujourd’hui, la République Démocratique du Congo, par son potentiel minier et autre, sa position géographique ainsi que pour les perspectives d’avenir.
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 Gael Bussa  @BussaGael

Le sommet #RussieAfrique est un fait sans égal dans l'histoire de la RDC. Une occasion pour le pays de pouvoir échanger sur les opportunités d'investissements. Un nouveau vent entre l'Afrique et la Russie qui profitera sûrement à nos peuples.
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Déjà en juin 2019, l’Ambassadeur Russe accrédité en RDC, Alexis Sentenbov, lors de la célébration de la journée de la Fédération de Russie, avait annoncé que son Pays confirmait une ferme volonté d’approfondir la coopération commerciale et économique avec le Pays de Félix Antoine Tshisekedi.
Les regards de la Russie sont tournés vers différents secteurs économiques de la RDC. Il s’agit entre autres de l’exploitation de matières premières, la prospection géologique, l’énergie, les télécommunications ainsi que l’agriculture.
En septembre 2018, la Russie avait déjà investi un million de dollars américains pour venir en aide aux populations du Grand Kasaï par le biais du Programme Alimentaire Mondial."

° http://www.adiac-congo.com/content/sommet-russie-afrique-laxe-moscou-kinshasa-se-revitalise-107559


"Le Président Félix Tshisekedi appelle à la promotion d’un partenariat Russie-Afrique mutuellement avantageux
° https://acpcongo.com/index.php/2019/10/24/le-president-felix-tshisekedi-appelle-a-la-promotion-dun-partenariat-russie-afrique-mutuellement-avantageux/

"Russie-Afrique : Félix Tshisekedi s’attaque aux médias qui « dédaignent » le continent
° https://actualite.cd/2019/10/24/russie-afrique-felix-tshisekedi-sattaque-aux-medias-qui-dedaignent-le-continent


"Sommet Russie-Afrique : Allocution du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo
° https://www.rcongonews.com/2019/10/25/sommet-russie-afrique-allocution-du-president-de-la-republique-felix-antoine-tshisekedi-tshilombo/


"Président Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO au sommet Russie-Afrique"




"Sécurité : Pour Donald Trump, la situation en RDC demeure encore "une menace inhabituelle et extraordinaire" sur la politique étrangère des USA
° https://7sur7.cd/2019/10/24/securite-pour-donald-trump-la-situation-en-rdc-demeure-encore-une-menace-inhabituelle-et
La situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC) continue de représenter "une menace inhabituelle et extraordinaire" sur la politique étrangère des USA, a déclaré son président Donald Trump lors d'une allocution faite le 22 octobre 2019 devant le congrès américain.
Les États-unis ont décidé de maintenir à nouveau l'urgence nationale en RDC décrétée depuis le 27 octobre 2006 sous la présidence du républicain George Bush Jr.


"La situation d’urgence nationale concernant la République Démocratique du Congo doit rester en vigueur après le 27 octobre 2019", a dit Donald Trump.
Selon la correspondance transmise ce jeudi 24 octobre 2019 à 7SUR7.CD, "la situation en RDC ou en relation avec celle-ci, qui a été marquée par une violence généralisée et des atrocités qui continuent de menacer la stabilité régionale, continue de faire peser une menace inhabituelle et extraordinaire sur la politique étrangère des États-Unis".
"Pour cette raison, j’ai déterminé qu’il était nécessaire de maintenir l’urgence nationale déclarée dans le décret 13413 en ce qui concerne la situation en RDC ou à l’égard de celle-ci", a conclu le président américain."


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Empty Re: FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ?

Message  ndonzwau 25/11/2019, 2:27 pm


"Le spectaculaire rétropédalage de Félix Tshisekedi en Russie - 23 novembre 2019

° https://www.politico.cd/encontinu/2019/11/23/le-spectaculaire-retropedalage-de-felix-tshisekedi-en-russie.html

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Félix Tshisekedi était sous pression à l’issue de sa visite en Russie les 16 et 17 octobre dernier. Malgré le succès diplomatique lié à sa participation au premier sommet Russie-Afrique de Sotchi aux côtés de 42 autres dirigeants et plus de 3000 leaders mondiaux, le Chef de l’Etat congolais n’avait pas ramené grand-chose au pays. Aussi, très vite, la signature d’un accord de réhabilitation des chemins de fers congolais par les russes étaient la moisson idéale pour parader à Kinshasa, où les voyages du président congolais sont systématiquement dénoncés et jugés inutiles.
Rapidement, la Présidence et plusieurs personnalités congolaises annoncent le 25 octobre 2019, la signature d’un accord avec la Société russe des chemins de fer RJD. “Le 23 octobre, un protocole d’accord sur la coopération a été signé dans le cadre du forum économique Russie-Afrique à Sotchi entre le premier adjoint au PDG de la Société russe des chemins de fer, Alexandre Micharine, et le ministre des Transports et des Communications de la RDC Didier Mazengu Mukanzu”, a indiqué même la partie russe dans un communiqué publié sur son site.

L’accord, explique-t-on, porte notamment sur “la modernisation et la construction de lignes ferroviaires en République démocratique du Congo et (le développement de) projets en matière de logistique ferroviaire, de transport de marchandises et de voyageurs, ainsi que dans la formation de personnels congolais dans des universités russes spécialisées”.
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Kasongo Mwema Yamba Y'amba  @mwema_y
Le gvt a signé 1memorandum d'entente ac la Société Russell des chemins de fer. Ce protocole vise la réhabilitation, construction des voies, formation du pl et l'installation d'1 usine de montage de locos en RDC. Montant: 500 millions $. 1délégation russe sera à Kin, le 10/11/19.

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Sur son compte Twitter, le ministre Mazengu bombe le torse.  « Le Tandem FATSHI-Didier MAZENGA MUKANZU Ramène 500 millions USD pour construire, réhabiliter rapidement et former en Russie, les personnels de la SNCC et SCTP dans le domaine ferroviaire », publie-t-il. Il se fait relayer par Kasongo Mwema, porte-parole du président Tshisekedi dans le même enthousiasme : « Le gouvernement a signé un mémorandum d’entente avec la Société Russell des chemins de fer. Ce protocole vise la réhabilitation, construction des voies, formation et l’installation d’une usine de montage de locomotives en RDC. Montant: 500 millions $. Une délégation russe sera à Kin, le 10/11/19 ».
Cependant, les publications des officiels mettent en lumière la présence d’un personnage autour de cet accord. Sur les photos publiées sur Twitter, la signature de ce mémorandum se fait aux côtés de Konstantin Malofeev. Au même moment, des médias russes annoncent que le gouvernement de RDC a conclu des accords avec l’Agence internationale pour le développement souverain (ISDA), fondée par cet homme d’affaires russe, très proche de Vladimir Poutine. Néanmoins, ce dernier est accusé par les Etats-Unis d’avoir financé les séparatistes prorusses en Ukraine et est visé pour cette raison par des sanctions américaines et de l’UE.

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Konstantin Malofeev à Saint-Pétersbourg le 7 juin 2019 (AFP – ILIYA PITALEV / SPUTNIK)

Rapidement, Tshisekedi opère un retropédalage. “Contrairement à ce qui aurait pu être lu dans la presse, la République Démocratique du Congo n’a pas donné mandat à M. Constantin Malofeev de lever des fonds en son nom, ni fait aucune autre sorte de transaction avec M. Constantin Malofeev”, peut-on lire sur le compte Twitter de la présidence congolaise ce 22 novembre 2019.
Quelques jours auparavant, les Etats-Unis ont annoncé un soutien en faveur de la RDC pour appuyer l’éducation, la croissance économique, la santé, la lutte contre la corruption et à la bonne gouvernance, la protection de l’environnement et à l’aide humanitaire.  Pépin-Guillaume Manjolo Buakila, ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’intégration régionale et de la francophonie et Paul Sabatine, directeur de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) en RDC, ont signé le jeudi 21 novembre un accord pour l’octroi de 600 millions supplémentaires d’aide au développement des Etats-Unis à la RDC d’ici 2022.
Le message étant un peu plus clair : les USA ne compte pas laisser la Russie s’implanter en RDC. Cependant, l’épisode met également en lumière les faibles capacités des équipes Tshisekedi à s’informer au préalable sur l’identité de leurs interlocuteurs. Par ailleurs, si ce projet de chemins de fer volait en éclat, à la suite de la présence de Malofeev, Tshisekedi n’aurait rien ramené de la Russie."

° https://actualite.cd/2019/10/25/russie-afrique-la-rdc-signe-avec-la-societe-russe-des-chemins-de-fer-rjd-un-protocole
° https://www.lesoir.be/256267/article/2019-10-25/rdc-une-firme-russe-obtient-le-marche-du-rail-congolais

"Non, la RDC n’a pas signé un accord avec la firme russe Russell - 29 octobre 2019"

Evil or Very Mad  Embarassed  Crying or Very sad  Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° https://factuel.afp.com/non-la-rdc-na-pas-signe-un-accord-avec-la-firme-russe-russell

"Investissement russe dans le rail en RD Congo : "la facture est monstrueuse - 29/10/2019"

° https://www.france24.com/fr/20191028-rdcongo-russie-investissement-sotchi-rail-congolais-facture-monstrueuse


"RDC-Russie : la coopération « est constructive et mutuellement respectueuse » (Poutine) - 24 octobre 2019"

° https://actualite.cd/2019/10/24/rdc-russie-la-cooperation-est-constructive-et-mutuellement-respectueuse-poutine
° https://lessentielrdc.info/rdc-russie-nous-sommes-tres-interesses-au-developpement-de-la-collaboration-politique-avec-la-rdc-au-niveau-bilateral-ainsi-quaux-organisations-internationales-charge-daffa/

"RDC: le coup de maître de Poutine ? - Press TV - 30 octobre 2019"
° https://www.presstv.com/DetailFr/2019/10/30/609941/Zoom-Afrique-du-30-octobre-2019

° https://www.digitalcongo.net/article/5db2fcced7ff1500046a36d7/
° https://www.radiookapi.net/2019/10/31/emissions/parole-aux-auditeurs/accords-bilateraux-entre-la-rdc-et-la-russie
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/10/24/russie-rdc-un-accord-portant-sur-lexportation-du-logiciel-russe-myoffice-a-ete-conclu.html
° http://www.kinshasatimes.cd/rdc-ebola-la-russie-promet-a-la-rdc-deux-laboratoires-mobiles-pour-prevenir-les-epidemies/
° https://deskeco.com/la-russie-veut-investir-dans-lindustrie-miniere-en-rdc
° https://questionsafricaines.wordpress.com/tag/cooperation-militaire-russie-rdc/
° https://www.voaafrique.com/a/la-russie-annonce-l-envoi-de-conseillers-militaires-au-congo/4930067.html
° https://information.tv5monde.com/afrique/du-congo-l-egypte-du-nord-au-sud-le-retour-de-la-russie-en-afrique-240322


Sonia Rolley‏Compte certifié @soniarolley
#RDC #Russie : la Russie a longtemps eu du mal à trouver sa place en RDC face aux Etats-Unis ou à la Chine, elle veut profiter de l’ouverture affichée par le PR ⁦@fatshi13 pour⁩ renforcer ses liens avec Kinshasa ⁦@RFI
° https://twitter.com/soniarolley/status/1187345127582384128


Russie… et Chine au Congo (RDC) - 29 juin 2018 
° http://www.cadtm.org/Russie-et-Chine-au-Congo-RDC

FELIX, LE JAPON Á LA PLACE DE LA CHINE ? Arton16348-c689f
(CC - Flickr - MONUSCO Photos)

Le Parlement de la RDC (République démocratique du Congo) vient d’adopter un accord de coopération militaire et technique avec la Russie. « Business as usual » ou signe du grand retour des Russes au Congo ? Le rapprochement entre Kinshasa et Moscou, dans un cadre de tension avec les Occidentaux, ne devrait pas faire oublier la Chine.

La Russie préparerait-elle son grand retour en République démocratique du Congo ou bien l’accord ratifié par l’Assemblée nationale ne serait-il que du business as usual ? L’accord de coopération militaire et technique entre les deux pays, qui dormait dans les tiroirs depuis 19 ans, adopté au lendemain d’une visite à Kinshasa du vice-ministre russe des Affaires étrangères Michaël Bogdanov, en tournée dans la région, a été rapidement suivi de gestes concrets. C’est ainsi que le général Denis Kalume, formé à l’École royale militaire belge et considéré comme l’un des officiers les plus proches du chef de l’État, a été nommé ambassadeur à Moscou et que, selon certaines sources, 300 techniciens et autres « experts » auraient débarqué à Kinshasa.
Les termes de l’accord sont assez vagues : ils prévoient la livraison par la Russie d’armements, de matériels de guerre et autres équipements spécifiques, des missions de conseil, mais aussi la formation de spécialistes militaires congolais dans les écoles russes. Rien de plus que l’accord qui, en 1999, avait été signé par Laurent Désiré Kabila, père du président actuel, qui se sentait lâché par les alliés traditionnels du Congo. Ces derniers, après avoir encouragé les participants à la première guerre du Congo (1996-1997) à mettre fin au régime de Mobutu, n’avaient pas tardé à être déçus par l’ancien rebelle, partisan de Lumumba, qui avait immédiatement pris des mesures sociales et surtout prié ses alliés rwandais et ougandais de quitter le territoire congolais, ce qui avait provoqué le déclenchement de la deuxième guerre du Congo en août 1988. Accédant au pouvoir après l’assassinat de son père en 2001, Joseph Kabila, recherchant le soutien de l’Occident, avait laissé en friche l’accord militaire conclu avec les Russes, mais il s’était tourné vers la Chine qui avait investi dans le secteur minier en échange de grands travaux d’infrastructures dont des routes.

Aujourd’hui, le contexte a changé : Joseph Kabila, dont le mandat a expiré voici deux ans, n’a pas encore annoncé son intention de se retirer, même si des élections sont prévues pour le 23 décembre, des poches de violence s’étendent, les pays voisins s’inquiètent, dont l’Angola qui dirige des troupes vers la frontière congolaise. Le régime, qui renforce son appareil répressif et son armée, craint de devoir faire face à des manœuvres de déstabilisation et à des manifestations populaires soutenues par les Occidentaux. En effet, le climat des relations avec la Belgique est glacial, les sanctions européennes sont durement ressenties et l’Amérique de Trump est… imprévisible. Dans ce contexte tendu, la Russie, comme la Chine avant elle, a fait valoir son souci de non-ingérence dans les affaires intérieures tandis que Kinshasa assurait que le Congo paierait lui-même ses élections sans attendre de financement extérieur, nécessairement assorti de conditions et de contrôles.
Si le contexte géopolitique a évolué au cours des derniers mois, la Russie, en réalité, a toujours été présente au Congo : ce sont des équipages russes et ukrainiens qui, depuis vingt ans, pilotent les appareils Antonov utilisés par la Monusco qui quadrillent le territoire, les premiers étudiants congolais viennent d’obtenir leurs diplômes dans les académies militaires et les écoles russes spécialisées dans le domaine de l’aviation. En outre, étant membre permanent du Conseil de sécurité, la Russie, aux côtés de la Chine, a souvent bloqué des résolutions proposées par les Occidentaux.
Cette fois cependant, la coopération entre les deux pays pourrait s’étendre plus loin et, à terme, mener à des accords dans les secteurs des mines, de l’énergie, de l’agriculture.

Lorsqu’au début de cette année, la Russie offrit gratuitement des armes et des instructeurs militaires au président centrafricain Touadéra et que, dans la foulée, des membres des forces spéciales russes débarquèrent à Bangui, il était clair pour tous les observateurs que la République centrafricaine (RCA) ne serait qu’un tremplin.
Car le véritable objectif au cœur de l’Afrique était la RDC, un pays qui détient plus de 60% des réserves mondiales de cobalt et dont le président, au début de cette année, s’est engagé dans un bras de fer avec les multinationales occidentales, sommées d’augmenter significativement les redevances pour les minerais stratégiques et soumises à un code minier rénové, beaucoup plus exigeant.
A quelques mois d’élections qu’il entend bien contrôler à son profit ou à celui de l’un de ses proches, le président Kabila veut se prémunir contre les puissances occidentales qui, comme la Belgique, soutiennent ouvertement son principal rival Moïse Katumbi et qu’il soupçonne de vouloir mener des manœuvres de déstabilisation.
C’est en 2014 déjà que le président Kabila était entré en contact avec Vladimir Poutine, via Sergei Ivanov, le vice-Premier ministre russe, et c’est en 2015 que le chef de l’Etat congolais avait obtenu le concours d’agents des forces spéciales russes (FSB) qui l’avaient conseillé dans des matières de sécurité et aidé à déjouer certaines manœuvres politiques.

En effet, comme en République centrafricaine ou ailleurs, le soutien russe se présente sous forme de « package » : à la fourniture d’armes et de munitions s’ajoute le « service après vente », c’est-à-dire la mise à disposition d’instructeurs militaires, d’experts militaires et civils, de conseillers politiques. Sans oublier les « bons offices » auprès de pays amis : c’est ainsi que Vladimir Poutine a encouragé les contacts entre Kabila et le maréchal Al Sissi, ce qui a permis à l’Égypte de fournir de l’armement et des formations aux techniques de combat et de contre-guérilla urbaine. Kinshasa s’est également rapproché de l’Algérie, dont la Russie demeure le principal fournisseur de matériel militaire (utilisé entre autres dans le soutien au Front Polisario).
Kinshasa entretient également de bonnes relations avec le Soudan, lui aussi allié de Moscou et des troupes congolaises sont en formation dans le pays du président El Bechir, un autre mal aimé…
Le rapprochement entre Kinshasa et Moscou, dans un contexte de tension avec les Occidentaux, ne devrait pas faire oublier la Chine : Pékin a investi des milliards de dollars dans les mines du Katanga, racheté le site géant de Tenke Fungurume et cet accès privilégié aux réserves de cobalt et de lithium du Congo devrait permettre à la Chine, « l’usine du monde », de contrôler à l’avenir le marché des batteries électriques. Aux yeux des observateurs, il est évident que Pékin ne se laissera pas évincer du Congo et qu’elle devrait donc veiller à sécuriser ses investissements. Pour ce faire, n’ayant pas elle-même de puissance militaire sur le continent africain, elle pourrait recourir à l’expertise militaire russe."

"Russie-Afrique | La RDC réactive l’accord militaire de 1999 avec Moscou •14 juin 2018"



"Russie : retour en Afrique. Avec quelles ambitions ? - 23 février 2018"



"SOMMET RUSSIE – AFRIQUE : QUI A LE PLUS BESOIN DE L’AUTRE ?" - 25 octobre 2018



"La Russie à la conquête économique de l'Afrique - 31 octobre 2018"




"Pour Michael Hammer, Félix Tshisekedi matérialise le désir du changement exprimé par les congolais aux urnes - 20 novembre 2019"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/11/20/pour-michael-hammer-felix-tshisekedi-materialise-le-desir-du-changement-exprime-par-les-congolais-aux-urnes.html



"Félix Tshisekedi est-il bien entouré? -14 juin 2019"
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/06/14/felix-tshisekedi-est-il-bien-entoure.html


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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