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IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?!

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IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! Empty IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?!

Message  ndonzwau 5/3/2018, 5:03 pm

Des rumeurs de plus en plus insistantes font état des dissensions plus profondes qu’il n’y parait au sein de l’opposition politique et sociale Congolaise, plus particulièrement de sa branche considérée comme la plus établie, le ‘Rassemblement’ formé jadis à Genval (Belgique) autour du feu E Tshisekedi…

La mégastructure comprenait plusieurs partis politiques ouvertement opposés à la majorité en place, le RASSOP, forces politiques et sociales acquises au changement, dont d’abord l’UDPS, le G7 (composé de 7 partis qui avaient récemment quitté la MP et se rassemblaient autour de Katumbi), l’AR (Alternance pour la République) et la Dynamique de l’Opposition, autres regroupement de quelques partis et de figures connues, tous différent des premiers…
A noter qu’en réalité l’opposition institutionnelle à la majorité présidentielle autour de ‘JK’ comprend en fait d’autres partis et regroupements des partis que ceux formant le ‘Rassemblement’, on y range essentiellement l’UNC de Kamerhe et le MLC (de JP Bemba) avec sa plateforme, le FRC, Front pour le Respect de la Constitution…

Signalons à propos du 'Rassemblement' alors qu'il était partenaire essentiel du pouvoir au Dialogue sous médiation de la CENCO sous l’autorité et la présence de Tshisekedi, il fut victime de démembrement après sa mort et dès qu’il s’agit d’appliquer l’Accord signé au Centre Inter-diocésain : le pouvoir y débaucha des éléments importants pour les imposer comme PM et Président du CNSA (Comité National de Suivi de l’Accord) tel qu’il était prévu que ces postes soient dévolus à l’opposition…
Du coup Tshibala ancien dirigeant de l’Udps nommé entre-temps nouveau PM, Olengankoy jadis autre opposant notoire à ‘JK’ nommé à la tête du CNSA comme leurs entourages reconstitués, ne sont plus exactement considérés comme des vrais opposants mais comme ayant rejoint le parti au pouvoir...
La CENCO médiatrice du Dialogue  et une bonne partie de l’opinion nationale et internationale, officiels comme ONG ont adopté la même position…

Nous ne saurions confirmer à 100% cette nouvelle mais elle est vraisemblable comme elle était prévisible : composé autour de deux figures marquantes, Tshisekedi et Katumbi, le vers était dans le fruit du 'Rassemblement'... On n’a pas hésité indéfiniment d’avoir la sourde oreille en « prétendant ouvertement que le Rassemblement n’était pas une plateforme électorale » ; bien sûr qu’il l’était et c’était même son mobile premier, une candidature commune  de l’Opposition et à l’origine on avait prévu un partage des rôles : E Tshisekedi comme ‘Autorité Morale commune’, l’Udps à l’Exécutif de Transition et Katumbi comme seul Candidat crédible à la Présidence de l’Opposition, d'où tous les risques de contre-attaque de la part des rivaux écartés et frustrés…

En fait on a cru ou on a fait semblant de croire qu’en évitant de mettre sur la sellette la pluralité des candidatures on allait arriver à contenir celles-ci mais elles sont restées présentes et émergent d'avance aujourd'hui : F Tshisekedi après avoir bien profité des largesses du riche Katumbi ne peut aujourd’hui à tort ou à raison cacher ses ambitions, brisant ainsi le pacte (tacite ?) signé avec Katumbi, certains comme Matungulu se sont mis ouvertement en congé du 'Rassemblement' dès qu’ils ont senti qu’ils ne pouvaient y revendiquer leurs ambitions présidentielles, d’autres comme Fayulu sont dans une sorte de schizophrénie qui le font rester au sein du Rassemblement tout en s’illusionnant que la pluralité des candidatures peut encore s’y jouer…

Et point essentiel (de non-retour ?) il y’a des regroupements au sein du ‘Rassemblement qui revendiquent ouvertement leur dissension, leur divergence de vues vis-à-vis d’autres membres, c’est le cas de l’AR (voir vidéo ci-dessous avec Sesanga et Ewanga) qui non seulement affiche son allégeance à Katumbi, « Katumbi Président », clament-ils mais aussi refusent une « Transition sans ‘JK’ », vous aurez compris tout le contraire du programme de l’UDPS !

Bref, il est fort probable que le 'Rassemblement' éclate officiellement entre des partis ou plateformes de partis qui gardent comme Candidat, Katumbi (G7, AR), ceux qui ont leurs candidats/maisons comme l’Udps avec FT, ou d’autres avec les leurs, Matungulu, Fayulu… En attendant d’enclencher un hypothétique mécanisme de choix d’un Candidat commun ou allons-nous assister à l’avènement de nouvelles plateformes, électorales alors selon le Candidat choisi ?

Que vont apporter dans cette cuisine interne au Rassemblement les positions de la CENCO , l’UNC, MLC et alliés ?
Et comment vont se comporter les premiers protagonistes, notre vautour désabusé Katumbi, F Tshisekedi dont certains détracteurs disent que la nuit il est plus proche de ‘JK’ que ne l’est ou ne l’était Katumbi ? Etc, etc, etc…

Attendons donc voir demain où cette débauche d’ambitions et de rivalités plutôt qu’un souci premier de l’efficacité de groupe face à la puissance d'en face vont nous mener !
Ailleurs voici dessous les résultats d'un sondage (« les opposants en tête ») auquel il est difficile d'accorder toute validité même si sa méthodologie était fiable tant au Congo les intentions de l'électeur dans l'isoloir ne sont pas toujours si personnels, les diverses pressions autour peuvent à tout moment, je ne vous aurais pas fait un scoop en disant que là-dessus le pouvoir en place a davantage de moyens à influer...


"Rassemblement: l’AR (proche de Katumbi) rejette la « transition sans Kabila » et appelle à aller aux élections
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/05/martin-fayulu-insiste-transition-kabila-ecarte-dissension-sein-rassemblement.htm
Jean-Bertrand Ewanga, secrétaire exécutif de l’Alternance pour la République, plateforme politique membre du Rassemblement et qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la Présidentielle, rejette la « Transition sans Kabila », idée pourtant soutenue par plusieurs autres composantes de la principale coalition de l’opposition en RDC. 
« Il y a eu débat autour du président du Rassemblement Félix Tshisekedi, nous avons demandé le mode opératoire, ils ne nous convainc pas, nous qui prônons la non-violence. Nous pensons que seul l’accord de la Saint-Sylvestre est la solution viable à la crise.  Notre problème c’est son application et surtout dans sa volée de décrispation politique« , explique le député Ewanga, joint au téléphone par POLITICO.CD.

« Il faut aller aux élections. Le 23 décembre, si le peuple est avec nous, au moins Monsieur Kabila sera déjà parti« , ajoute-il avant d’expliquer que la question de la transition sans Kabila n’a jamais été tranchée en interne.
« Nous avons demandé à nos amis de nous donner le mode opératoire pour que Kabila parte, pour qu’il y ait une autre autorité, c’est-à-dire qu’il n’y ait plus d’élections en décembre 2018, qu’il faut imaginer les élections en 2019 ou 2020… Nous nous sommes dits non: ça c’est de la gesticulation »"

 
"Martin Fayulu insiste sur la « transition sans Kabila », mais écarte toute dissension au sein du Rassemblement"
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/05/martin-fayulu-insiste-transition-kabila-ecarte-dissension-sein-rassemblement.html
Il n’y a de polémique au sein du Rassemblement, répond le député Martin Fayulu, modérateur de la Dynamique de l’opposition et cadre du Rassemblement, qui affirme, contrairement à une autre plateforme de la principale coalition de l’opposition que la « Transition sans Kabila » est le seul moyen pour organiser des élections démocratique en RDC.
Jean-Bertrand Ewanga, secrétaire exécutif de l’Alternance pour la République, plateforme politique membre du Rassemblement soutenant la candidature de Moïse Katumbi à la présidence de la République, rejette la « Transition sans Kabila », idée pourtant soutenue par plusieurs autres compositions de la principale coalition de l’opposition en RDC. 

« Il y a eu débat autour du président du Rassemblement Félix Tshisekedi, nous avons demandé le mode opératoire, ils ne nous convainc pas, nous qui prônons la non-violence. Nous pensons que seul l’accord de la Saint-Sylvestre, notre problème c’est son application et surtout dans sa volée de décrispation politique« , explique le député Ewanga, joint au téléphone par POLITICO.CD.


« Il n’y aura pas d’élections crédibles tant que Kabila sera au pouvoir »

« [Il faut aller aux élections. Le 23 décembre, si le peuple est avec nous, au moins Monsieur Kabila sera déjà parti« , ajoute-il avant d’expliquer que la question de la transition sans Kabila n’a jamais été tranchée en interne.
Martin Fayulu, également cadre de ce mouvement, rappelle qu’il y a 9 composantes au sein du Rassemblement et plusieurs d’entre-elles soutiennent cette idée de transition sans Kabila, refusant cependant d’y voir une crise. « 
Il s’agit d’une discussion interne au Rassemblement qui est une coalition politique et donc, qui peut avoir plusieurs divergences, mais qui seront réglées calmement »
, dit-il.

« On ne va pas se lancer sur des petites polémiques qui servent les intérêts de Monsieur Kabila. Pour l’instant, nous avons mis cap vers les élections. Et pour qu’il ait élections, il faut que des conditions soient remplies, notamment il faut que Monsieur Kabila parte, que les vraies mesures de décrispation soient mises en place, et que le fichier électoral soit nettoyé », explique-t-il joint au téléphone par POLITICO.CD.
Pour lui, la « Transition sans Kabila » est soutenue par plusieurs structures, y compris des mouvements de la société civile. « Les mouvements citoyens ont demandé ça, le manifeste du Citoyen , signé par des mouvements citoyens à Paris demande la même chose », dit-il.
« Il est impossible d’organiser des élections crédibles et transparentes avec Monsieur Kabila au pouvoir. Moi je parle, je suis à Kinshasa, je ne peux pas tenir librement une manifestation, ni ici, ni à l’intérieur. Comment aller aux élections dans un climat pareil », interroge-t-il?"[/size]


"Kamerhe prêt à soutenir la candidature de Katumbi à la Présidentielle
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/05/martin-fayulu-insiste-transition-kabila-ecarte-dissension-sein-rassemblement.html
C'est ce que laisse entendre le président de l'Union pour Nationale Congolaise (UNC) dans une interview au magazine Jeune Afrique dans son édition de cette semaine.
 
Vital Kamerhe poursuit dont son opération « rédemption » après plusieurs mois passés proches du pouvoir du président Joseph Kabila. L’opposant congolais, qui multiplie de signes d’apaisement avec ses confrères du bloc anti-Kabila, paraît même faire des concessions plus considérables.
En effet, alors que ses relations avec l’autre challenger du leadership au sein de l’opposition, l’ex-gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, ont souvent été tendues, une accalmie est observée depuis plusieurs semaines. Dans cette interview au magazine africain, Vital Kamerhe va même plus loin. « Ce qui m’importe, ce n’est pas d’obtenir tel ou tel poste, mais de nous unir pour éradiquer la dictature. Sinon, nous tomberons dans le piège de Kabila », clame-t-il.

L’ancien président de l’Assemblée nationale appelle alors à une « mini-primaire » pour désigner un candidat commun de l’opposition, tout en laissant entendre qu’il serait disposé à soutenir la candidature de Katumbi à cette Présidentielle.
Outre Moïse Katumbi, ou encore Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe s’est également rapproché du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de l’opposant emprisonné Jean-Pierre Bemba, laissant également entendre une union pour la prochaine Présidentielle."




"RDC: Elections: des opposants en tête d’un sondage
° https://afrique.lalibre.be/16146/rdc-elections-des-opposants-en-tete-dun-sondage/
Le Congo Research Group, associé à l’Université de New York, a rédigé un rapport intitulé « L’art du possible: le nouveau mandat de la Monusco ». Il contient un intéressant sondage de GEC/Berci effectué en janvier 2018.
Dans son examen de « l’imbroglio électoral » congolais, le Congo Research Group note: « A moins d’une fraude électorale spectaculaire, des partis d’opposition sortiraient vainqueurs de ces élections ».

 
Selon ce sondage, qui demandait pour quel candidat voterait l’interrogé si les élections présidentielles se tenaient dimanche prochain, l’opposant katangais Moïse Katumbi arrive en tête avec 26% des voix, malgré l’exil; avant celui-ci, en février 2017, il obtenait 38%.
Félix Tshisekedi suit avec 14% des intentions de vote, contre 5% en février 2017 – mois du décès de son père – et 19% en novembre dernier.
Arrrivent ensuite, ex-aequo, l’ex-Premier ministre Palu Adolphe Muzito et l’opposant Vital Kamerhe, avec 9%, contre 4 et 5% il y a un an. Joseph Kabila – à qui la Constitution interdit de se présenter à une nouvelle élection présidentielle – obtient 7%, contre 10% un an plus tôt. Deux de ses dauphins possibles, Matata Ponyo et Aubin Minaku n’atteignent chacun que 3%, venant tous deux de 1% en février 2017.


IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! Sondage-464x524
 
L’opposant Jean-Pierre Bemba, détenu par la Cour pénale internationale, recueille 6% des intentions de vote – en hausse de 1% par rapport à il y a un an – et la secrétaire générale de son parti, Eve Bazaïba, 2%, comme il y a un an. 
En queue de peloton viennent le dissident de la Majorité présidentielle Olivier Kamitatu (2%), le cardinal Laurent Monsengwo (2% au lieu de 0,3% il y a un an) – même s’il n’a jamais exprimé l’intention de se présenter – l’opposant et gendre de l’ex-président angolais Dos Santos, Sindika Dokolo (1% contre 0% en février 2017) et l’ex-Premier ministre Palu Antoine Gizenga (1%, contre 2% il y a un an).

Si l’on additionne les intentions de vote pro-Majorité présidentielle on obtient donc 13% (Kabila+Matata+Minaku); si on compte aussi les alliés de la Majorité présidentielle, le Palu, on a 10% de plus (Muzito+Gizenga), soit un total inférieur à ce que receuille seul Katumbi, sans compter Tshisekedi, Kamerhe, Bazaïba, Kamitatu et Sindika Dokolo – pour ne compter que les candidats possibles."


IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! Sondage2-524x476

"Sondages d’experts de l’Université de New York sur la présidentielle 2018, Katumbi, Tshisekedi et Muzito: le trio gagnant - Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210183&Actualiteit=selected
° http://www.lephareonline.net/muzito-meilleur-candidat-de-majorite-rd-congo/
"Retour de M. Katumbi, D. Sesanga : «si l’accord est appliqué, la question de Moïse ne se pose pas» "
° https://7sur7.cd/new/2018/03/retour-de-m-katumbi-d-sesanga-si-laccord-est-applique-la-question-de-moise-ne-se-pose-pas/


"« L’arbre Kabila va tomber. Mais dans quelle direction? »
° https://afrique.lalibre.be/16244/larbre-kabila-va-tomber-mais-dans-quelle-direction/
Alors que chacun sent que l’histoire s’accélère au Congo, où le président hors mandat Joseph Kabila tente de résister aux pressions internes et externes pour le forcer à céder le pouvoir, La Libre Afrique a interrogé le politologue Jean Omasombo, chercheur au Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren et professeur à l’Université de Kinshasa, pour tenter de comprendre les événements.

Quelle est votre lecture de ce qui se passe aujourd’hui au Congo?

Clairement, les lignes bougent. On se trouve à un virage; tout peut arriver, à n’importe quel moment. 
Joseph Kabila ira-t-il aux élections?
Ce n’est pas encore sûr. Quand il s’exprime, il évite même de prononcer ce mot, comme s’il lui faisait mal. Mais le dossier est sur la table. Toutes les récentes visites officielles à Kinshasa sont comme des vautours dans le ciel, qui sentent l’odeur de la mort. Quoi que disent les communiqués officiels.
L’Église catholique a pris la direction de l’opposition à son maintien au pouvoir…
L’Église a “protégé” Joseph Kabila en 2016. Une première fois lorsque les partis d’opposition ont voulu organiser une grande marche pour commémorer celle des chrétiens du 16 février 1992, réprimée dans le sang par Mobutu; les évêques n’en ont pas voulu. Et une seconde fois, à la fin de l’année, lorsque l’Église a patronné la rédaction de l’Accord de la St-Sylvestre, qui donne un an de plus à Kabila pour organiser les élections à condition d’y associer l’opposition. En 2017, Kabila a joué les fanfarons, montrant qu’il s’était joué de tous; il croyait avoir la situation en main après la mort de Mwando Nsimba, le président du G7 (NDLR: dissidents de la Majorité présidentielle opposés au maintien de Kabila) et celle d’Étienne Tshisekedi. À cela s’ajoute la fatigue de la rébellion au Kasaï. Mais voilà que la lourde machine de l’Église est arrivée au bout de sa patience. Et le 31 décembre 2017 a lieu la première marche des chrétiens contre Kabila. L’Église est appuyée par Rome qui, malgré la visite en janvier 2018 du ministre des Affaires étrangères, She Okitundu, désigne Mgr Fridolin Ambongo – un homme du cardinal Laurent Monsengwo – comme archevêque coadjuteur de Kinshasa.

Cela poussera-t-il Joseph Kabila à tenir les élections?
Il n’en veut pas, c’est clair. Mais trouvera-t-il une nouvelle échappatoire? Pour y arriver, il a mis plusieurs stratégies en place. D’abord, pour contenter la communauté internationale et relâcher sa pression, il fait publier un calendrier électoral qui fixe les élections au 23 décembre 2018, malgré les réserves du président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). Ensuite, avec la nouvelle loi électorale, il a réduit l’espace des élections en un étroit couloir taillé à sa mesure; mais il est bloqué par la Constitution qui lui interdit de se présenter à un troisième mandat et qu’il n’a pu changer malgré plusieurs tentatives depuis 2013. Troisième stratégie: il a encore renforcé en 2017 son appareil sécuritaire et on parle de milices dans certaines provinces du pays, qui tendent à se confondre avec la jeunesse du parti présidentiel PPRD. Enfin, et cette dernière stratégie n’est pas encore bien définie, Joseph Kabila veut faire du PPRD un parti-Etat, grâce aux fonds qu’il a amassés depuis qu’il est Président. Mais le PPRD n’est pas vraiment un parti, c’est un agrégat qui devrait exploser dès que seront connues les candidatures à la présidentielle (en juillet-août prochain selon le calendrier électoral). À ce moment-là, les adversaires de Kabila ne seront plus dans l’opposition, face à lui, mais dans son propre camp.
Déjà des cadres de la Majorité sont dans une position attentiste, voire subtilement distanciée par rapport au chef de l’Etat. Les tensions au sein du parti sont sensibles. Ainsi, pour commémorer la mort de Laurent Kabila, le 16 janvier dernier, le secrétaire général du PPRD Henri Mova – ex-ambassadeur de la RDC à Bruxelles – a voulu organiser une marche des jeunes du parti de la cathédrale protestante, où avait lieu la célébration officielle, au mausolée dédié au Président assassiné; le ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadari, a refusé. Cela montre bien la compétition. Finalement, lors de la marche des chrétiens du 25 février dernier, Mova a bien utilisé ses jeunes PPRD en béret rouge, mais il l’a fait alors qu’il venait d’être nommé ministre de l’Intérieur, en remplacement de Ramazani Shadari, et que son successeur à la tête du PPRD n’était pas encore nommé (NDLR: ce sera finalement Ramazani Shadari).

Qui sont les candidats PPRD potentiels à la Présidence?
Tous font les yeux doux à Kabila, parce que c’est lui qui a l’argent et les moyens. On a parlé d’Augustin Matata, ancien Premier ministre, originaire du même secteur Bangubangu-Bahombo (province du Maniema) que Maman Sifa, la mère du chef de l’État. Il a redressé un peu l’image de la gestion gouvernementale, très abîmée par Gizenga et Muzito. Mais il vient de présenter une thèse de doctorat en économie, par laquelle il justifiait sa politique comme Premier ministre; le scandale causé par les “graves irrégularités” dans l’octroi du diplôme correspondant, en février dernier, est une catastrophe pour lui. Henri Mova reste en course. Originaire du sud du Katanga, il peut jouer cette carte. Mais en 2011, il a échoué à être élu député de Lubumbashi. Enfin, Aubin Minaku, élu député en 2006 et 2011, contrôle l’Assemblée nationale dont il est président. Originaire du Kwilu, il s’est aussi précipité pour obtenir un doctorat. Au Congo, le statut de professeur, comme le sont ces trois dauphins possibles, est important: c’est celui qui sait. Et il est stratégique pour le PPRD d’avoir des professeurs à opposer à ceux du Comité laïc de coordination, organisateur des marches de chrétiens qui ébranlent Joseph Kabila: les professeurs Thierry Nlandu, Isidore Ndaywel et Justin Okana – tous trois issus de l’ancien Bandundu.

Certains parlent d’Albert Yuma, patron de la Gécamines et de la Fédération des entreprises du Congo…
C’est un technocrate; il n’a pas de carrure politique. Il est dans les réseaux des affaires, oui, pas dans l’arène politique.
L’opposition semble fracassée.
Comme souvent en Afrique, elle a toujours été fragile. Pourquoi? Parce qu’il n’y a pas de vrais partis politiques au Congo hors du pouvoir. Ce sont des associations conjoncturelles d’individus autour d’un leader (qui ne discute avec personne et laisse donc un vide quand il part) ; il n’y a pas d’idéologie. Les membres ne cotisent généralement pas; c’est le chef du parti qui distribue l’argent aux militants. Cet argent vient aussi des membres riches et/ou des ministres et députés quand on en a. Le Palu (NDLR: parti de Gizenga et Muzito) est un cas extrême : suite aux élections de 2006, les ministres et députés ont dû reverser initialement 40% de leur salaire au parti, dont la caisse était aux mains de Mme Gizenga, sans contrôle. Ce montant a diminué par la suite. Quand tu es chef de parti, on vient te voir pour recevoir de l’argent ou un poste, pas pour parler doctrine. Et un parti qui n’a pas accès aux caisses de l’Etat a beaucoup de difficultés à maintenir sa cohésion. C’est ce qui rend les dirigeants politiques si facilement achetables.

Dans ces conditions, vers quoi se dirige le Congo?
Contrairement au passé, le temps est aujourd’hui contre Kabila parce qu’il devra faire connaître son candidat à la Présidence. On semble formellement être parti vers des élections mais, pour le chef de l’Etat, c’est juste une annonce destinée à calmer l’opinion. Cependant, celle-ci ne veut plus patienter; sa pression sur le régime va croissant. On voit l’œuf qui se fendille. L’apparence-même de Joseph Kabila – barbe hirsute, cheveux non coupés – semble indiquer qu’il fait le deuil de son pouvoir. Ou est-ce le conseil de devins, afin d’intimider par son apparence? Comment partira-t-il? Un coup d’Etat? La fuite? Autre chose?
Peut-être les élections?
Je ne le vois pas les organiser. Il est devenu autiste. On l’a vu lors de sa conférence de presse du 26 janvier: il relisait ses notes, il se faisait plaisir à raconter son histoire selon laquelle il aurait sauvé la démocratie… Cela fait penser aux derniers temps des présidents Kasa-Vubu et Mobutu. Le vent secoue fort l’arbre Kabila; on sent qu’il va tomber mais on ignore dans quelle direction."




"Transition sans "Kabila" : Les katumbistes de l'AR disent NON"




"Actu Expliquée 02.03 - Affaire Rossy Mukendi : La police menace quiconque contredit sa version"




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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 6/3/2018, 3:50 am, édité 4 fois

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Message  Admin 5/3/2018, 7:55 pm

c'est ce qui arrive quand on crée des partis politiques sans véritable idéologie.
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Message  ndonzwau 5/3/2018, 11:20 pm

Admin a écrit:c'est ce qui arrive quand on crée des partis politiques sans véritable idéologie.

On ne peut pas le voir qu’à cette aune, Admin, à mon avis, ce serait là une vue partielle, trop idéaliste :
- Dans la mesure où les idéologies politiques en tant que telles (gauche, droite ou centre, libérale économiquement et administrativement ou étatiste communisante) ont toujours peu compté chez nous sauf peut-être aux premiers lendemains de nos Indépendances où nous avons été happés tant bien que mal dans la guerre froide internationale entre le bloc occidental capitaliste et l’Est marxisant ; elles ne compteront pas davantage demain pour le pire ou le meilleur ;
- Pour notre malheur mais pas seulement nous nous sommes préoccupés des modèles administratifs, ici jacobin centralisé plutôt lâche, décentralisé et autonomisant et surtout nous ne pouvons hélas nous empêcher de régionaliser ou tribaliser nos soutiens…

Bien sûr tous ces choix sont d’abord regrettables mais en même temps lorsque l’on connait les dérives nuisibles des idéologies dans l’histoire et partout sans oublier et lorsque l’on voit que presque partout les citoyens ont pris aujourd’hui congé des idéologies, plus que regretter nos déficits d’idéologies nous ferions mieux de rechercher plutôt l’efficacité, le pragmatisme, l’utile pour nos pays : quels que soient nos « présidents fondateurs », si déjà ils recherchaient à être utiles pour leurs pays au-delà ou en même temps que pour leurs poches et c’est possible, ils feraient l’affaire !

C'est dire, selon moi, que moins ou plus d''idéologie' en tant que telle n'aurait peut-être pas été une meilleure garantie de succès, une certaine « rationalité politique » qui repose sur un « impératif d’efficacité nationale » à moyen et long terme semble en effet avoir fait défaut ici, seul le bénéfice rapide, personnel ou corporatiste, a fondé (trop vite) les différentes stratégies... Plus que « celui de l’idéologie » il nous faut peut-être regretter un « déficit de stratégie partagée »…

Ainsi donc je ne peux invalider par exemple qu'un Katumbi devienne un bon PR malgré sa ‘rapacité propre’ à chercher à le devenir et malgré les modalités ‘capitalistes’ qu’il y utiliserait dont personnellement je suis moins proche mais fallait-il pour autant s’embarquer dans un verrouillage préalable des postes (Thisekedi-Katumbi, Udps-G7-Rassemblement) comme ils l’ont fait jusqu’ici à partir de Genval, s’exposant comme on le voit maintenant à des risques d’échec ?

Vivement donc que cette opposition intègre davantage que sa lutte pour le changement est celle de tout le pays et devant être portée par un groupe solidaire comme on le voit aujourd’hui autour des ‘marches’ des Cathos et que cela mérite des sacrifices qui privilégient la victoire commune plutôt que les profits personnels comme il lui faut une stratégie plus élaborée et davantage concertée…

A nos armes…………


"Focus sur les divergences d’opinion au sein du Rassemblement"
° https://actualite.cd/2018/03/05/focus-divergences-dopinion-sein-rassemblement/
IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! LOGO-JDC-BLEU-300x300
Des divergences persistent au sein Rassemblement. Une situation qui met presqu’en mal la cohésion de cette plate-forme politique. Plusieurs idées émergent parmi les partis politiques qui composent cette organisation.

Pour le parti Orange de Fiyou Ndondoboni, « Ils iront aux élections quelles que soient les conditions ».
Une position rejetée par le G7 qui affirme  « qu’il n’y aura pas de participation aux élections sans la décrispation politique et le retour de Moise Katumbi»,  alors que l’ECIDE de Martin Fayulu et l’UDPS ne jurent que par une « transition sans Kabila ».
Du côté de Felix Tshisekedi, leader de l’UDPS et président du Rassemblement, ainsi que Martin Fayulu, on estime « qu’il serait absurde de faire encore confiance à quelqu’un qui a déjà trahi tous ses engagements ».
Dans une émission à Top Congo, Jean-Marc Kabund, Secrétaire Général de l’UDPS avait ajouté sa sauce particulière en affirmant que son parti était favorable aux élections mais pas avec l’actuel bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) encore moins avec Joseph Kabila comme chef de l’Etat.

Pour Pierre Lumbi, le président du G7 et autorité morale du Rassemblement « réclamer ainsi une transition sans Kabila  est peu réaliste, mais reviendrait à disqualifier l’accord de la Saint-Sylvestre ». Toujours pour G7, il faudrait par contre redoubler de pressions pour que cet accord soit appliqué parce qu’il prévoit entre autre le retour de l’exil de Moïse Katumbi, candidat soutenu par cette plateforme à la présidentielle.
Au sein de l’opinion, ces contradictions affichées paraissent fait émerger plusieurs leaderships dans cette organisation.
« Il est nécessaire que le Rassemblement se retrouve autour d’une table pour harmoniser ses objectifs sur les élections à venir. Sinon, on risquerait de vivre les mêmes réalités de 2011, une seule candidature de la MP face à plusieurs de l’opposition  », suggère un proche de cette plateforme qui a requis l’anonymat."



"Enjeux politiques : Révélations et propositions de Valentin Mubake sur l'unité à l'UDPS"




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Message  Arafat 6/3/2018, 9:39 am

Etienne Tshisekedi aurait dû organiser sa succession de son vivant, pensait-il que la mort avait peur de lui? Voilà maintenant ce qui arrive dans un parti où seul le maître régnait. La réconciliation entre les 2 blocs est quasiment impossible à entendre les protagonistes eux-mêmes.
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Message  Admin 6/3/2018, 8:00 pm

Ils n'ont pas tort d'avoir des ambitions mais le plus urgent devrait et demeurer le départ de kabila et kabilistes (dauphin). Le problème est que ces divisions vont faire gagner le dauphin kabila
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Message  ndonzwau 6/3/2018, 8:47 pm

"Epreuves ?
° https://laprosperiteonline.net/2018/03/05/epreuves/
Si du choc des idées jaillit la lumière, ce n’est pas évident en politique, surtout sur la scène congolaise. Ici, à force de contractions des idées, c’est la bagarre et ensuite la scission qui ont tendance à se pointer. N’est-ce pas ainsi que toutes les histoires des unions sacrées de partis et ou plateformes politiques se soldent dès les années nonante à des jours plus proches ?
Présentement, d’aucuns se posent, à la lumière de cette réflexion, mille et une questions sur le Rassop/Limete.  Où, sans détour, des saisissantes dissonances s’enregistrent. L’enjeu comme partout ailleurs reste centré sur les élections. A être précis, la question est à deux volets. Primo, faut-il participer oui ou non aux élections du 23 décembre ? Puis, deuxièmement, il y a la problématique de savoir qui sera le candidat, pour cette famille politique, à la course électorale de décembre 2018 pour rafler la mise à la magistrature suprême ?


Ces deux niveaux de perception et d’analyse font tourner les têtes et ouvrir les bouches. Démocratie rimant avec liberté de décision et d’ambition, il n’en a pas fallu trop longtemps pour que les violons soient désaccordés. Des infos glanées, l’exigence d’une Transition Sans le Président Kabila à la tête du pays et Corneille Nangaa à la CENI pose clairement problème, désormais. Et, par ailleurs, le sujet d’une candidature ‘’unique et commune’’ du Rassop/Limete gêne et engendre à demi-mot un profond malaise. Depuis toujours, celle de Moïse Katumbi est portée à-bras-le-corps par le tandem AR-G7. Mais, depuis peu, à l’Udps, le slogan ‘’Félix Tshisekedi Président’’ résonne plus non  seulement dans les cœurs mêmes, mais aussi, sur certaines lèvres. Par ailleurs, le premier bloc, rejetant la TSKN, serait d’avis qu’il faut prendre le Pouvoir à contrepied, en participant aux élections plutôt que de souscrire à cette exigence –supportée par l’Udps ‘’et même la Dynamique’’- qui est perçue comme une peau de banane permettant un troisième glissement en 2018 comme en 2016 et 2017. Le Rassop vit donc une épreuve vitale et même décisive durant cette spéciale période pré-électorale. Va-t-il imploser ou ces divergences de vue seront aplanies ? Wait and see !

Au-delà de tout, en RDC, la perspective d’un report de plus est réfutée catégoriquement à l’Opposition, in globo, où l’alternance est le maître mot. UNC, MLC et Front, les Rassops et autres forces politico-sociales n’ont de cesse, présentement, de ‘’cœur’’ avec le CLC d’exiger l’alternance. Mais, il sied de se poser la question de savoir si ces partis/plateformes/mouvements citoyens et laïcs préparent-ils les élections ou la contestation électorale ? Certes, le processus électoral en cours devra subir quelques éclaircissements et retouches pour un large consensus.  
Par-delà tout, pour les contestataires du régime en place, qui se préparent d’ailleurs sans se cacher aux scrutins, est de poser le curseur sur la lancinante préoccupation de se mettre d’accord sur des options communes et un candidat ‘’unique’’ à la présidentielle. C’est là leur épreuve décisive. Sinon, le dauphin attendu des cuisses de la MP début juillet risque de doucher leurs espoirs de coiffer la magistrature suprême. Aux yeux de la démocratie, ce ne sera que l’alternance."



"UDPS: c’est grave docteur!
° http://www.politico.cd/grand-angle/2018/03/02/udps-cest-grave-docteur.html
Un an après la disparition de son leader historique, le principal parti de l'opposition inquiète de plus en plus ses frères de l'opposition anti-Kabila. 

« L’UDPS met cap vers les élections! » La nouvelle est balancée sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine. Au fond de cette affirmation peu banale, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti historique de l’opposition en République démocratique du Congo, ou ce qui en reste, a finalement accepté de rencontrer des responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qu’elle a toujours refusé de recevoir.
Au téléphone de POLITICO.CD, son Secrétaire général Jean-Marc Kabund n’est pas non plus ému par cette décision, signe du malaise qui planne sur ce mouvement de l’opposition.  « [La CENI nous fait deux invitations, la première invitation, nous l’avons rejeté. Elle a fait une deuxième invitation, et à la lumière du débat qui a eu lieu au sein du parti — nous sommes un parti démocratique où les avis des uns et des autres sont pris en compte — Il y a une large partie qui a estimé qu’il fallait aller lui dire [à Corneille Nangaa] des choses en face« , explique-t-il.

Cacophonie interne

Sur les réseaux sociaux, ce revirement inquiète. D’autant plus que le même Jean-Marc Kabund a vilipendé les opposants Eve Bazaïba et Vital Kamerhe pour avoir accepté le même type de rendez-vous auprès de la CENI. Par ailleurs, le parti de Félix Tshisekedi, fils d’Etienne Tshisekedi, fondateur du parti décédé depuis février 2017 à Bruxelles, est largement décrié. Autre objet de cette colère, des multiples rumeurs de négociations entre le pouvoir et celui qui est également président du Rassemblement, coalition co-dirigée avec l’autre opposant Moïse Katumbi.
Pour ne rien arranger, Augustin Kabuya, porte-parole du parti, a affirmé, à travers une émission diffusée sur internet, que des proches du président Kabila, dont le nouveau Conseiller spécial en matière de Sécurité Jean Mbuyu, négocieraient avec Félix Tshisekedi.
Jean-Marc Kabund, qui multiplie des signaux de divergences depuis plusieurs mois avec Félix Tshisekedi, nuance de son côté l’information.  « Je ne suis informé ni de loin, ni de près que l’UDPS a des contacts avec le pouvoir. C’est vous qui m’informez. C’est moi qui gère l’UDPS, je ne suis pas informé« , répond sèchement le jeune Secrétaire général du principal parti de l’opposition en RDC.

Cependant, ces contractions n’arrangent pas les choses au sein de son parti que Félix Tshisekedi devrait diriger à l’issue du Congrès programmé depuis plusieurs mois, mais qui n’arrive jamais.  Le fils de Tshisekedi justement, est également pris pour cible après avoir manqué la marche du 25 février dernier, affirmant être bloqué à Bruxelles « par ses médecins »."



"Kabund: « l’UDPS n’est pas engagée dans une quelconque négociation avec le Pouvoir »
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/01/kabund-ludps-nest-engagee-quelconque-negociation-pouvoir.html
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) n'est pas engagée dans des négociations avec le pouvoir du président Joseph Kabila, affirme son Secrétaire général Jean-Marc Kabund. 

Le Secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, Jean-Marc Kabund dément toutes négociations avec le président Joseph Kabila, contrairement aux affirmations d’un de ses cadres, Augustin Kabuya.
« Je ne suis informé ni de loin, ni de près que l’UDPS a des contacts avec le pouvoir. C’est vous qui m’informez. C’est moi qui gère l’UDPS, je ne suis pas informé« , répond sèchement le jeune Secrétaire général du principal parti de l’opposition en RDC.
La réaction de M. Kabund contraste cependant avec la sortie de M. Kabuya, Porte-parole de l’UDPS, qui a affirmé, à travers une émission diffusée sur internet, que des proches du président Kabila, dont le nouveau Conseiller spécial en matière de Sécurité Jean Mbuyu, négocieraient avec Félix Tshisekedi, fils du leader historique de ce pays.

« Je n’ai jamais été en contact avec le Monsieur dont vous citez le nom [le Conseiller spécial Mbuyu], je ne le connais même pas. L’UDPS n’est en contact avec personne, et surtout pas avec le Pouvoir », insiste M. Kabund.
Ecoutez son intervention au téléphone avec Litsani Choukran."

° https://soundcloud.com/politicordc/kabund-dement-des-negociations-en-udps-et-pouvoir


"Vital Kamerhe dans les bras de Moïse Katumbi ! - La Cité Africaine
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210196&Actualiteit=selected
« Plus les semaines passent, plus les choses se précisent au sein de l’opposition anti-Kabila. Alors que se rapprochent à grand pas la date supposée des élections, les ambitions des uns et des autres semblent se préciser et se faire jour au sein d’une opposition, où certaines accointances supposées entre certains protagonistes apparaissent de plus en plus comme de simples miroirs aux alouettes. La récente sortie publique du Secrétaire Général de l’Udps Jean-Marc Kabund qui affirmait que son parti ne servira plus de marchepied à d’autres formations politiques ou à d’autres leaders politiques quel que soit leur rang social, semble avoir ouvert les yeux à tous ceux qui prétendaient encore se servir de la peau de l’Udps pour manipuler le moment venu les électeurs pour accéder au pouvoir, comme cela était devenu monnaie courante du vivant d’Etienne Tshisekedi. 
 
L’Udps qui ne fait plus mystère de son intention de présenter son propre candidat à la prochaine élection présidentielle, est conscient qu’à l’instar de son pendant dans la majorité au pouvoir le PPRD, il est désormais en mesure d’atteindre ses ambitions politiques, sans nécessairement trainer à ses basques des partis saprophytes qui ont toujours tourné autour de ses leaders, juste le temps de se rendre présentables aux yeux de l’opinion, avant de prendre leur envol. Vital Kamerhe le Président de l’UNC, qui cherche à se faire une place au soleil dans la constellation anti-Kabila, a vite compris que ses nombreuses cajoleries envers les leaders de l’Udps ne lui attireraient aucun retour d’affection de leur part du fait de sa réputation passée en retournement de veste, s’est résolu une fois de plus de changer son fusil d’épaule, et d’aller se jeter sans façon dans les bras de Moïse Katumbi, un autre leader de la ligue anti-Kabila, dont il fustigeait pourtant il y a encore quelques mois, des ambitions présidentielles prématurées.  

Dans le Magazine Jeune Afrique de cette semaine, il laisse même entendre la possibilité pour lui et pour son parti l’UNC, de soutenir la candidature de l’ex-Gouverneur du Katanga à la prochaine élection présidentielle, pour peu qu’une « mini-primaire » valide cette candidature. Quand on sait qu’il y a encore quelques mois le même Vital Kamerhe, alors au Sommet de la fronde anti-Kabila proclamait haut et fort son intention de remplacer Joseph Kabila à la tête de l’Etat, on sent comme une sorte de capitulation politique qui ne dit pas encore son nom.  
Les pourparlers en cours entre l’UNC de Vital Kamerhe et le MLC d’Eve Bazaiba pour la constitution d’une feuille de route commune pour les élections, pourrait donc déboucher sur un soutien de fait à la candidature de Moïse Katumbi à l’élection présidentielle et sur une scission de fait du Rassemblement qui se retrouverait ainsi avec deux candidats irréconciliables pour la course à la magistrature suprême du pays. Un des bouillants partisans de Moïse Katumbi, l’AR Bertrand Ewanga, ne cache d’ailleurs plus son ressentiment vis-à-vis des thèses politiques défendues par leur allié de l’Udps. Dans une déclaration le w week-end dernier, il n’a pas hésité de traiter de « simple gesticulation », la prétention de l’Udps pour une « transition sans Kabila »."



" Présidentielle: un sondage donne Moïse Katumbi largement victorieux devant Félix Tshisekedi
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/01/presidentielle-sondage-donne-moise-katumbi-largement-victorieux-devant-felix-tshisekedi.html
Qui peut remporter la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo? C'est sur cette question que s'est penché le Groupe d'Etude Sur le Congo (GEC) dans un rapport publié ce jeudi. Et les résultats sont sans appel en faveur du candidat Moïse Katumbi.(...)"

° http://www.politico.cd/actualite/2018/03/01/ludps-accepte-finalement-de-rencontrer-ceni.html

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Message  ndonzwau 6/3/2018, 8:52 pm

Admin a écrit:Ils n'ont pas tort d'avoir des ambitions mais le plus urgent devrait et demeurer le départ de kabila et kabilistes (dauphin). Le problème est que ces divisions vont faire gagner le dauphin kabila  

Complètement d'accord avec toi, Admin !


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Message  Arafat 7/3/2018, 7:19 pm

J´estime qu´à partir du moment où le calendrier électoral est connu, il n´y a plus lieu de parler du départ de Kabila. Ce sont les urnes qui vont parler.
Arafat
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Message  ndonzwau 7/3/2018, 10:46 pm

Arafat a écrit:J´estime qu´à partir du moment où le calendrier électoral est connu, il n´y a plus lieu de parler du départ de Kabila. Ce sont les urnes qui vont parler.

Le « calendrier », oui mais un 'calendrier' ne peut prédire par sa seule existence des « élections crédibles »...
Je ne parle pas ici d'un 'départ' de 'JK' pour une prétendue « Transition sans lui » dont le premier écueil est moins son principe plutôt que sa faisabilité ; je dis simplement que les « urnes »  lesquelles soient-elles n'éviteront pas aux élections dans ces conditions d'être « contestées et contestables »...

Question : peut-on ou doit-on faire quelque chose aujourd'hui pour l'éviter et quoi donc ? Voilà, selon moi, la bonne question à poser à tous ceux qui s'agitent autour de ces futures élections...
Et mutatis mutandis c'est de se demander si ces bons ou mauvais 'opposants' font ici ce qu'il faut pour que les « fameuses urnes parlent demain plus justement »...


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Message  Admin 8/3/2018, 12:08 am

ndonzwau a écrit:
Arafat a écrit:J´estime qu´à partir du moment où le calendrier électoral est connu, il n´y a plus lieu de parler du départ de Kabila. Ce sont les urnes qui vont parler.

Le « calendrier », oui mais un 'calendrier' ne peut prédire par sa seule existence des « élections crédibles »...
Je ne parle pas ici d'un 'départ' de 'JK' pour une prétendue « Transition sans lui » dont le premier écueil est moins son principe plutôt que sa faisabilité ; je dis simplement que les « urnes »  lesquelles soient-elles n'éviteront pas aux élections dans ces conditions d'être « contestées et contestables »...

Question : peut-on ou doit-on faire quelque chose aujourd'hui pour l'éviter et quoi donc ? Voilà, selon moi, la bonne question à poser à tous ceux qui s'agitent autour de ces futures élections...
Et mutatis mutandis c'est de se demander si ces bons ou mauvais 'opposants' font ici ce qu'il faut pour que les « fameuses urnes parlent demain plus justement »...


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Je pense pour ma part que lorsque le départ de Kabila sera chose acquise, bcp des choses vont se calmer.
Ces conflits dans l'opposition ... Il y est pour qlq chose
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Message  Imperium 8/3/2018, 2:37 am

RASSEMBLEMENT= CONGLOMERAT DE POLITICIENS KINOIS IDIOTS Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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Message  ndonzwau 8/3/2018, 2:43 am

Admin a écrit:
ndonzwau a écrit:
Arafat a écrit:J´estime qu´à partir du moment où le calendrier électoral est connu, il n´y a plus lieu de parler du départ de Kabila. Ce sont les urnes qui vont parler.

Le « calendrier », oui mais un 'calendrier' ne peut prédire par sa seule existence des « élections crédibles »...
Je ne parle pas ici d'un 'départ' de 'JK' pour une prétendue « Transition sans lui » dont le premier écueil est moins son principe plutôt que sa faisabilité ; je dis simplement que les « urnes »  lesquelles soient-elles n'éviteront pas aux élections dans ces conditions d'être « contestées et contestables »...

Question : peut-on ou doit-on faire quelque chose aujourd'hui pour l'éviter et quoi donc ? Voilà, selon moi, la bonne question à poser à tous ceux qui s'agitent autour de ces futures élections...
Et mutatis mutandis c'est de se demander si ces bons ou mauvais 'opposants' font ici ce qu'il faut pour que les « fameuses urnes parlent demain plus justement »...

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Je pense pour ma part que lorsque le départ de Kabila sera chose acquise, bcp des choses vont se calmer.
Ces conflits dans l'opposition ... Il y est pour qlq chose

Kiekiekieeee, Admin, ne mets pas non plus 'la charrue devant le bœuf' pour nous interdire nous-mêmes d'avancer : il nous faut d'abord obtenir ce départ et notre priorité c'est de le réussir avant de spéculer sur le reste que nous pouvons faire plus aisément s'il n'était pas là...
Zut, il est (encore et toujours) là : avons-nous tout fait, avons-nous fait tout ce que nous pouvons pour le 'bouter dehors' ?

Qu'il y soit pour quelque chose dans les conflits entre opposants, bien sûr que oui aussi et avec un peu de cynisme je dirais même que c'est de bonne guerre, illégal et 'immoral' ici mais l'homme est ainsi fait qu'il ne laisse pas toujours son adversaire agir dans ses droits alors qu'il peut le déstabiliser...
A nous d'ouvrir les yeux pour réussir à contourner ses diaboliques manœuvres...

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Message  ndonzwau 8/3/2018, 2:45 am

"Les « Katumbistes » autour de leur candidat ce vendredi en Afrique du sud"
silent  silent  silent  silent  silent  silent  silent
° https://actualite.cd/2018/03/07/katumbistes-autour-de-candidat-vendredi-afrique-sud/
C’est en République sud-africaine (RSA) que tous ceux qui soutiennent Moïse Katumbi se sont donnés  rendez-vous à partir de ce vendredi 9 mars 2018. Dans une interview accordée à Actualité.cd, Moïse Moni Della, membre de l’Alternance pour la République, fait savoir qu’il sera question de se préparer aux prochaines échéances électorales.

« Ceux qui pensent que l’opposition ne s’organise pas trouveront la réponse dans cette rencontre.  Nous nous organisons autour de Moïse Katumbi pour nous mettre en ordre de bataille pour les élections qui pointent à l’horizon. Nous allons discuter de son  programme d’action. Il y’ aura aussi ceux qui vont adhérer de manière formelle à la vision de Katumbi », a-t-il indiqué.
De ce côté, tout le monde reste très optimiste quant à la participation aux prochaines élections de Moïse Katumbi parce que, selon la même source, ce dernier n’a plus rien à se reprocher.

« Il va revenir parce que il a été lavé de tout soupçon et il participera aux élections. Il reviendra parce qu’il fait partie des cas emblématiques à la suite des discussions de la Cenco. La rencontre sud-africaine s’étalera sur une semaine environ et elle nous permettra de nous mettre au pas mais nous avons commencé le travail sans cameras », a-t-il conclu.
Les participants à cette rencontre viendront de la RDC  mais aussi de la diaspora."


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Message  ndonzwau 8/3/2018, 4:53 pm

Permets, Admin, que je revienne à ta première remarque : la situation conflictuelle au sein de l’opposition à ‘JK’ lui profite notamment par une très probable élection du ‘dauphin’ qu’il aura désigné !

C’est vrai, si l’élection a enfin lieu à la fin de l’année et cela dans cette configuration où l’opposition est divisée, cela va favoriser le pouvoir mais notons de suite que les conditions même de ces élections, nouvelle loi électorale avec notamment des seuils prohibitifs changés en cours de route, machine à voter, une Ceni inféodée au pouvoir… sont d’autres sources qui fragilisent déjà l’opposition…
Est-il encore possible d’y faire face et comment ?


C'est dire que nous convoquons à notre rescousse la « nécessité d’une unité de l’opposition » mais entre qui est qui ?
Il faudra donc d’abord que le Rassemblement retrouve une cohésion (que le camp de Katumbi décidément résolu à en imposer rejoigne les autres) et ensuite qu’il discute avec ceux qui sont en dehors… Cela appelle au mieux un processus qui choisisse un candidat commun…
Cela est-il possible avec la pléthore de tous ces candidats ambitieux : Katumbi, Tshilombo, Matungulu, Fayulu… ? Sinon comment le rendre possible ?


Autre chose et peut-être le plus important pour moi : la logique d’un bloc contre le pouvoir en face fait quelque part l’impasse sur la ligne principale sur laquelle appuyer une politique pour l’avenir du pays…
Je fais allusion ici bien sûr à une idéologie politique précise qui devrait soutendre la conduite du pays mais les idéologies sont en peine partout et davantage encore chez nous, je privilégierai à la place le volet de l’efficacité de toute action politique dans le pays et sa population...
M'incombe davantage alors  la situation de l'« occupation » qui est la nôtre aujourd'hui… Autrement dit dans quelle mesure le nouveau leader, la nouvelle direction, seront-ils « indépendants de Kagame », l’actuel maître proxy du pays ?

J’y tiens personnellement car je crois que seule une véritable politique souveraine débarrassée de beaucoup de dépendances d'aujourd'hui sera durablement la bonne pour notre pays !
L’insécurité chronique à l’Est est la grave plaie qui interdit au pays d’être géré un tant soit peu correctement, or celle-ci est entretenue par l’expansionnisme mafieux du Rwanda de Kagame et de l’Ouganda de Kaguta…
C’est l’expression majeure de l’occupation, comment nous en libérer ?

Je n’ai pas, nous n’avons pas de réponse finie à cette question : y’a-t-il parmi les candidats de l’opposition quelqu’un ou quelques-uns résolus à nous libérer de cette infiltration rwandophone massive subie au long de nos conflits successifs ? Ne perdons surtout pas de vue cette grave problématique !
J’y reviendrai sans doute à l’occasion…



"USA : maitre Djino et J Matanda: Mosengwo une alternative Pour qui roule réellement Martin FAYULU ?"



"MOISE KATUMBI NA KABILA NA AFRQUE DU SUD PO NA NINI ?"
Twisted Evil  Evil or Very Mad  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  silent  silent  silent




" RDC: Et si la prochaine guerre de libération venait de Moise Katumbi? - 1 décembre 2017"
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question
° http://lexclusif.info/rdc-prochaine-guerre-de-liberation-venait-de-moise-katumbi/
En RDC, la Majorité Présidentielle ne serait pas prête à mettre en pratique toutes les mesures de décrispation telles que prévues par les accorts de la Saint-Sylvestre. Et si Moïse Katumbi n’en était pas concerné, beaucoup d’observateurs pensent qu’elles auraient déjà connu leur totale exécution. Et qu’en deviendrait-t-il si la candidature à la présidentielle de Katumbi était invalidée?

Un adversaire trop indépendant est un adversaire dangereux…

Pourquoi Moïse Katumbi passe-t-il pour l’ennemi juré de Joseph Kabila? Plusieurs raisons pourraient bien le justifier. Avant tout, c’est à cause de son porte-monnaie bien garni qui le met à l’abri du besoin et du débauchage. Cerise sur le gâteau, ses avoirs, loin seulement de lui procurer une aisance matérielle, lui garantissent surtout les moyens de sa politique. Cela n’arrange pas le pouvoir. Et Kabila ne le cache pas. Quand il accorde la première audience à Raphael Katebe, frère ainé de Moïse Katumbi et transfuge du Rassemblement de l’opposition, Kabila lui fait comprendre qu’il n’accepterait pas de Katumbi comme successeur. On comprend le sens de la hargne que voue la Majorité Présidentielle à ce dernier et la motivation de tous les dossiers montés contre lui.

L’épopée Katumbi

Moïse Katumbi se permet un peu trop de liberté. C’est l’une des raisons qui font que l’absolution de ses péchés n’est pas du gout du pouvoir. Octobre 2014, à la veille de son voyage en Europe pour les soins médicaux, il fait un déplacement pour Kinshasa où le président Joseph Kabila va lui accorder une longue audience. Après avoir fait un tour sur la situation de la province du Katanga, il parlera à Joseph Kabila de son déplacement en Europe pour raison de santé. Il avait avec lui ses fiches médicaux pour justifier la durée de son séjours.
Au cours de ce tête-à-tête, Moïse en profite pour demander au président Joseph Kabila s’il allait modifier la constitution afin de se pérenniser au pouvoir. Joseph Kabila esquive la question en abordant un autre sujet. Katumbi ne lâche pas prise non plus. Après un moment d’entretien, il revient à sa question en le regardant droit dans les yeux. Ce dernier, un peu embarrassé, lui répond: “Le jour où je lèverai l’option, tu en seras le premier informé”. Sur ce, Katumbi lui dit: “Monsieur le président, chez-nous, nous vénérons toujours des héros qui sont morts. Vous, vous avez la possibilité de devenir notre héros vivant en ne modifiant pas la constitution pour briguer un troisième mandat. Vous deviendrez ainsi le père de notre jeune démocratie”. Kabila esquissa un sourire jaune, sans un mot de plus. Il l’a très mal pris. Et pour s’en convaincre, quand il est arrivé en Europe, Moïse Katumbi lui en envoya plusieurs texto pour le mettre au courant de l’évolution de sa santé, Joseph Kabila ne répondit à aucun. Katumbi venait de tomber en disgrâce.

Le 17 septembre 2015, sur son compte Twitter, Zoe Kabila, petit frère du président, fait allusion à cet échange en écrivant: “Ceux qui ont les ambitions qui ne font pas peur disent que les héros sont vivants. Moi je ne connais pas un héros vivant”. Le message est clair. Il ne faut pas un dessin pour comprendre qu’il parlait de Moïse Katumbi. Est-ce que Moïse Katumbi ne leur fait-il pas peur comme ils le prétendent? Il s’agit là d’un autre débat.

IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! 20171201_112750

Et comme si cela ne suffisait pas, quand Moïse Katumbi rentre des soins, au mois de décembre de la même année, devant des centaines des milliers des Katangais, dans une métaphore footballistique, il s’oppose au troisième “faux penalty”. Entendez, au troisième mandat inconstitutionnel de Joseph Kabila. Jamais quelqu’un de la Majorité Présidentielle n’a osé défié le président de la sorte. Il a poussé le bouchon un peu plus loin. Si publiquement, Kabila ne réagit pas, mais intérieurement, il est déjà un volcan en ébullition. Il a fourni beaucoup d’efforts pour se retenir.
Le 29 septembre 2015, par son compte Twitter, Moïse Katumbi annonce, d’une manière spectaculaire, sa démission du PPRD et du poste de gouverneur du Katanga. Et par une déclaration, il en donne les motivations. ” « Au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du président de la République, les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins », affirme-t-il.

Pour le PPRD, c’est un véritable coup de massue. Des invectives fusent de partout. Moïse est traité de tous les noms d’oiseaux. Il devient ainsi, du jour au lendemain, leur ennemi numéro 1. L’homme à abattre. Et tous les moyens son permis pour arriver à leur fin. Surtout comme il vient de mettre à nue les stratégies et les tissus de mensonges cousus de fil blanc pour permettre à Kabila de s’éterniser au pouvoir.

Une saga judiciaire pour freiner ses ambitions

Joseph Kabila a pris l’option d’en finir avec Katumbi par des voies judiciaires. Il faut le mettre hors-jeu à tout prix. Certains de le neutraliser, des dossiers vont être montés pour les disqualifier. Un membre du cercle restreint du régime dira: “On ne joue pas avec le pouvoir. Dans les tiroirs du bureau du président, il y a toujours un dossier sale concernant chacun de ses collaborateurs. Moïse Katumbi y compris”. La mayonnaise va-t-elle prendre?

Des dossiers pour fraude douanière

Le 23 juin 2015,  Luzolo Bambi, le conseiller spécial en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption du président Kabila, dépose, au nom de ce dernier, une plainte pour corruption, fraudes et détournements devant le parquet général de la République. Une procédure qui vise plusieurs personnalités dont Moïse Katumbi accusé de “fraude douanière”. Moise qui attendait d’être saisi formellement rétorque aussitôt : “Au Katanga, toute la population sait qui est dans la fraude”. Allusion faite à la famille présidentielle. Le dossier est vite refermé.
Les proches du gouverneur sortant du Katanga, n’en sont pas surpris. Déjà en 2010, une autre plainte a été déposée à Bruxelles et à Londres par l’État congolais contre Katumbi pour blanchiment d’argent et achat d’armes. La procédure s’était soldée par un non-lieu. Et comme en 2010, le pays se trouve à la veille de la présidentielle. A-t-on peur de voir Katumbi briguer la magistrature suprême?

Conscient de n’avoir pas tenu le bon bout, les hommes de Kabila continuent à chercher par tous les moyens les poux sur la tête de Katumbi. Des inspecteurs de Finances sont envoyés pour dénicher le moindre indice de fraude dans toutes les entreprises de l’ancien gouverneur du Katanga. Et même le stade du TP Mazembe n’est pas épargné.

Affaire des mercenaires

Le 4 mai 2016,  le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba annonçait avoir ordonné au Procureur général de la République d’ouvrir une enquête judiciaire sur “le recrutement de mercenaires”  que l’on soupçonne Moïse Katumbi d’avoir fait. Le ministre Thambwe  indique qu’après la démission de Moïse Katumbi de ses fonctions du gouverneur de l’ex-province du Katanga, les services de l’Etat ont observé dans son entourage immédiat la présence des gardes du corps d’origine étrangère.
Le jeudi 5 mai, Moïse Katumbi rejette  les accusations de recrutement des mercenaires à Lubumbashi portées contre lui par le gouvernement. “Ce sont des accusations mensongères et farfelues, parce que si on avait vraiment des services de renseignements et on avait un Etat des droits, on ne pouvait pas laisser entrer plus ou moins six cents mercenaires. C’est-à-dire que les services de renseignements n’existent pas “, estime-t-il.

Le 19 mai 2016, alors que le parquet général de Lubumbashi estime que Moïse Katumbi  “après avoir été amplement entendu par le magistrat chargé du dossier judiciaire, a été inculpé du chef d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, prévue et punie par le titre VIII du Code pénal livre II, et placé sous Mandat d’Arrêt Provisoire. Le préqualifié étant actuellement admis dans un centre hospitalier de Lubumbashi, il lui est cependant loisible avec le concours de ses médecins traitants de se faire prendre en charge par des institutions médicales appropriées ainsi que l’a suggéré le médecin légiste requis”.
Moïse Katumbi quitte ainsi Lubumbashi pour des soins en Afrique du Sud. Entre-temps dans le four, un autre dossier est en pleine cuisson.

Affaire Stoupis

Après l’échec patent de la rocambolesque affaire de présumés mercenaires américains à la solde de Katumbi, Kinshasa a décidé de se rabattre sur des griefs de droit commun. La stratégie a fait recette avec le bâtonnier JC. Muyambo.
Alexandre Stoupis, sujet grec, déposé, le 10 juin 2016 devant le tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo, une plainte mettant en cause Moïse Katumbi pour spoliation d’un immeuble situé au croisement des avenues Mahenge et Kato. Devant le tribunal, le fameux plaignant s’est prévalu de la qualité de seul héritier de Mme Vosnakis Katina, prétendue ancienne propriétaire de l’immeuble querellé. Moïse Katumbi est  condamné, dans cette affaire rocambolesque,  à 3 ans de prison ferme.  Ses avocats dénoncent un procès politique. Et pourtant, Raphael Katebe a toujours clamé haut et fort être le propriétaire de cet immeuble voici près de 40 ans. Malgré sa présence à Kinshasa, la justice congolaise ne s’est pas donné la peine de l’entendre sur ce dossier.
L’affaire a réussi à tenir Moïse Katumbi en dehors du pays. Mais il reste toujours éligible à la présidentielle. Cela n’est pas du goût du pouvoir. Il faut trouver mieux.

La double nationalité de Katumbi

Juin 2017. Tambwe Mwamba, encore lui, ministre de la Justice affirme que Moïse Katumbi détient une nationalité italienne et qu’il ne pouvait pas, en l’état, se présenter à la présidentielle.
Des “preuves” sur l’identité italienne de l’incriminé sont brandies dans les médias. On soutient que Moïse Katumbi Chapwe, de son vrai nom Moses Soriano D’Agnano – issu de l’union du Grec Nissim Soriano et de Virginie Mwenda (originaire de Bunkeya, territoire de Lubudi,  tribu Sanga) – disposerait de plusieurs identités. D’après la Majorité Présidentielle, les documents à la disposition de l’administration prouvent que l’ancien gouverneur du Katanga aurait usé du faux pour faire valider sa candidature à la CEI afin d’obtenir un mandat de député national, de député provincial (au Katanga) ensuite et enfin celui de gouverneur de province. Et il détiendrait par devers lui un passeport italien délivré le 10 juin 2011 par le ministère italien des Affaires étrangères sous le nom de d’Agnano Moïse Katumbi. Alexis Thambwe Mwamba de conclure que l’opposant ne pouvait pas, en l’état, se présenter à la présidentielle avant de recouvrer  sa nationalité congolaise d’origine.

Pour une source proche de Katumbi, l’ex-gouverneur du Katanga “ne détient que la nationalité congolaise et qu’on cherche à fabriquer de faux documents pour le disqualifier. Il évoque notamment de fausses demandes de visa, de fausses renonciations à la nationalité italienne, etc.”, des documents non signés qui, selon lui, attestent la volonté de nuisance du régime. Pour lui, en tant que congolais, Moïse Katumbi “exercera ses droits civiques et se présentera à la présidentielle”.
Mais cette fois-ci, la Majorité croit fermement avoir tenu le bon bout. Pour elle, Moïse Katumbi est “knock out”.

Et si les Katumbistes prenaient les armes?

Telle est la grande question. L’histoire étant un éternel recommencement, on a souvent tendance à oublier d’en tirer des leçons. Les frustrations et l’exclusion ont souvent été à la base de grandes guerres à travers le monde. Qui se souvient encore que la fameuse guerre de “libération” de l’AFDL n’était, en ses débuts, qu’une révolte des Banyamulenge. Le conflit débute au Sud-Kivu en 1996 par une rébellion des Banyamulenge (Zaïrois tutsi d’origine rwandaise installés au Kivu) dont la nationalité, remise en question par le gouvernement zaïrois, représentait une des causes importantes du conflit.
Les accords de la Saint-Sylvestre exigent l’arrêt des poursuites contre Moïse Katumbi et son retour en RDC sans conditions. L’Union Européenne, la Grande Bretagne, les USA et le Canada sont du même avis. Alpha Condé, président de l’Union Africaine, également. Idris Debby, président du Tchad, se confiant à une délégation du gouvernement congolais, pense qu’il faudrait laisser Katumbi rentrer au pays en homme libre. Beaucoup de chefs d’Etat de la région partagent cet avis. En RDC, les évêques sont d’avis que tous les dossiers montés contre l’ex-gouverneur du Katanga sont une machination pour l’écarter de la présidentielle. Sans oublier que Katumbi tire son plus grand soutien de la population congolaise qui n’acceptera pas de voir “son” champion disqualifié de la course à la présidence de la RDC.

Un observateur avisé de la scène politique congolaise de conclure: “Moïse Katumbi écarté de la présidentielle, les Katumbistes prendront les armes pour chasser Kabila du pouvoir. Et cette guerre sera légitimée par la communauté internationale. Ainsi sonnera le glas pour Joseph Kabila, le dernier dictateur de la RDC”.
S’il est pacifiste, Moïse Katumbi est aussi imprévisible. Ceux qui le connaissent, le savent bien. La RDC risque de connaitre un nouveau cycle des violences parce que Kabila et ses zouaves veulent en finir avec un homme: leur adversaire le plus redouté et sûrement le plus redoutable.
Par Guylain Maluany et Jean-Marie Kayembe

La chute de l'analyse ci-dessus vieille déjà de trois mois est une fiction mais une fiction qui peut être souhaitable par certains, à tort à mon avis...
La vraie question est celle de savoir si 'JK' disposera toujours de la capacité d'exclure Katumbi et si l'ambition de ce dernier peut le pousser jusqu'à prendre les armes ? Des zones d’ombres et surtout pourquoi la guerre ? Le Congo n’a pas besoin d’une nouvelle guerre même pour détrôner ‘JK’ : où et comment va-t-elle commencer et comment va-t-elle finir ???
Heureusement, dirais-je, il est plus vraisemblable que Katumbi étoffera plutôt des moyens de défense pacifiques et légaux, la rencontre annoncée en Afrique du Sud si elle se confirme est l'un d'eux, suffira-t-il à obliger 'JK' à le lâcher ? Ce n'est pas certain...
Ailleurs, Katumbi bénéficie-t-il de l'adhésion populaire telle que mesurée par certains sondages et sera-t-elle un atout de plus de son côté ? Dans une autocratie comme la nôtre, le poids de l'appui du peuple reste malgré tout aléatoire...
La suite...


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Message  ndonzwau 9/3/2018, 2:24 pm

Mine de rien, il semble que les enjeux s’éclairent tant bien que mal dans l’opposition : loin de certaines hypocrisies, quatre blocs se précisent !
Et au-delà y apparait de plus en plus une autre clarification : quoique certains chantent encore publiquement le contraire, on semble s’acheminer vers un certain réalisme à aller aux élections selon le calendrier prévu et hélas dans les conditions désavantageuses d’aujour’hui (loi électorale inique, machine à voter, Ceni non- estructuréé, décrispation en souffrance…) !
Les combats en cours pour améliorer ces dernières seront-ils à un niveau ou à un autre concluants ? Osons l’espérer ; sinon :

- Katumbi et les siens (G7, AR)
marquent leurs ambitions : ils n’entendent pas se laisser déborder par des voisins (en tête l’Udps) pas toujours clairs sur leurs projets, ils ont décidé de foncer franco ; déjà ils ont clairement signifié qu’ils ne s’encombraient de certainesconditionalités comme une « transition sans ‘JK’ » ... Reste l'ypothèque encore non résolue d'un Katumbi 'personna non grata' de la kanambie;

- Tshilombo (UDPS) se découvre et choisit plus clairement de ne pas être le compagnon de route direct de Katumbi dont entre-temps il a profité les largesses… Le voilà obligé ou forcé à présenter sa candidature à la présidentielle alors que pendant tout ce temps il entretenait cette illusion de rouler avec lui (en passant c’est là le comportement type de l’Udps qui a tort ou à raison a toujours selon moi surestimer ces forces, c’était plus que légitime avec Etienne Tshisekedi, ça l’est moins avec son fils ; attendons la suite)…
Question : que va faire l’Udps de sa revendication d’une « Transition sans ‘JK’ » ?

- L’UNC et le MLC forment un bloc, espérons qu’il tiendra la route… Il n’est pas usurpé de prévoir que dans ce cas c’est Kamerhe qui risque d’en sortir comme candidat commun… Au moins eux assument leurs choix sans trop de complexe : tout en récusant toujours la machine à voter, ils n’en sont pas moins partants pour les élections selon le calendrier en place et sans revendiquer une « Transition sans ‘JK’ » ;

- Reste un camp que j’appellerai d’« Indépendants » qui comprend des candidats qui d’ores et déjà s’étaient prononcés concourir à la présidentielle…
Il s’agit nommément de Fayulu, de Matungulu et pourquoi pas Tshiani et d’autres qui se sont déclarés partant dans la diaspora…
Que représentent-ils, que choisiront-ils à terme : se maintenir ou rallier ou faire équipe avec d’autres plus en vue ?

Où l’on voit que la fameuse primaire au sein de l’opposition pour désigner un « candidat commun » à la présidentielle est bien plus problématique qu’il n’y parait mais ne désespérons pas car des dispositifs comme celui consistant à former dès maintenant sans scrupules un « gouvernement complet alliant exécutif, législatif, administratif et économique » de l’opposition selon l’audience et les compétences des uns et des autres accordant ainsi à chacun une place, réglerait ainsi raisonnablement ambitions, rivalités et frustrations… Sauront-ils le faire ?

Enfin n'oublions pas que l'hypocrite CI, une bonne partie de la Société civile y compris la 'puissante CENCO' comme la population lassée d'attendre semblent vouloir en finir avec cette longue impasse pour des élections enfin effectives...
 


"Katumbi réunit l’AR et le G7 en Afrique du Sud en vue du processus électoral
° https://actualite.cd/2018/03/09/katumbi-reunit-lar-et-le-g7-en-afrique-du-sud-en-vue-du-processus-electoral/
L’Alternance pour la République (AR) et le G7 entament des discussions de trois jours à partir de ce vendredi 9 mars 2018 à Johannesbourg en Afrique du Sud autour de leur candidat à la prochaine présidentielle, Moise Katumbi ,sur les enjeux politiques de l’heure.

« Il est question d’aborder toutes les questions d’actualité dans le pays, peaufiner des stratégies et voir comment avancer », a dit ce vendredi à ACTUALITE.CD, Delly Sesanga, le coordonnateur de l’AR, joint depuis la capitale sud-africaine.
Cette rencontre est organisée pour dissiper et mettre des jalons pour permettre à ces regroupements d’avoir des idées claires sur ce qui aura à réaliser lors de ces échéances électorales.
« Nous allons aussi voir s’il faut aller aux élections au sein d’une seule plate-forme électorale, où s’il faut composer avec d’autres forces de l’opposition. On va discuter sur tout ça », a ajouté Grégoire Kiro, secrétaire général du RCD/KML, parti politique d’Antipas Mbusa Nyamwissi."

On rappel que Moise Katumbi est toujours officiellement interdit de retour en République Démocratique du congo (RDC) à cause de ses démêlés avec la justice."[/size]


"RDC : Moïse Katumbi réunit les siens à Johannesbourg"
° https://afrique.lalibre.be/16462/rdc-moise-katumbi-reunit-les-siens-a-johannesbourg/

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Le processus électoral est engagé en République démocratique du Congo.

Un processus qui doit aboutir, selon le calendrier diffusé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à la tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales le 23 décembre prochain malgré certaines déclarations du patron de cette institution, Corneille Nangaa, qui a déjà laissé entendre que certaines difficultés pouvaient engendrer un certain retard… Alors que le scrutin était prévu pour décembre 2016 selon la Constitution promulguée en 2006 par le président hors mandat Joseph Kabila.
Des propos repris, à mi-mots, la semaine dernière par le nouveau secrétaire générale permanent du PPRD (le parti du président), Emmanuel Shadary qui, en prenant ses fonctions, a expliqué que les élections auraient bien lieu mais que cela pourrait être après le 23 décembre 2018.

Du côté de l’opposition, les candidats se préparent pour cette échéance. Cette semaine, l’UNC de Vital Kamerhe et le MLC d’Eve Bazaiba ont annoncé la création d’une plateforme commune pour se présenter à ces scrutins.
De son côté, Moïse Katumbi, candidat déclaré à la course à la présidence, organise de ce vendredi à lundi un conclave des « Forces du changement » à Johannesbourg, la capitale sud-africaine. Ses partenaires traditionnels que sont le G7 et l’AR seront présents mais « d’autres personnalités nous rejoindront », déclare un proche de l’ancien gouverneur du Katanga. Un Moïse Katumbi qui caracole largement en tête des rares sondages organisés en RDC mais qui, officiellement, ne peut se présenter à ce scrutin suite à une condamnation judiciaire à trois ans de prison pour une affaire de spoliation d’immeuble jugée comme une « bêtise » par les évêques congolais qui se sont penchés sur ce dossier à la suite de l’accord de la Saint-Sylvestre.

Le cas de Moïse Katumbi, comme ceux de plusieurs autres prisonniers politiques ou exilés sont d’ailleurs clairement mentionnés dans le point « décripation » de cet accord de la Saint-Sylvestre signé par la majorité et l’opposition sous l’égide de la Cenco le 31 décembre 2016.  Un accord que toute la classe politique s’est engagée à respecter scrupuleusement et qui est présenté comme le socle de tout le processus politique à venir en RDC. Les Nations unies comme l’Union africaine ou l’Union européenne n’ont eu de cesse de rappeler que l’application intégrale  de cet accord était la condition sine qua non pour la tenue d’un scrutin apaisé et démocratique en RDC."

° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/09/moise-katumbi-allies-convoquent-grande-reunion-electorale-afrique-sud.html
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-36071.html


"MLC et UNC vont aborder les élections au sein d’une même plate-forme électorale
° https://actualite.cd/2018/03/09/mlc-et-unc-vont-aborder-les-elections-au-sein-dune-meme-plate-forme-electorale/

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Le secrétaire général de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) Jean Baudoin Mayo Mambeke annonce la mise place, dans les prochaines semaines, d’une plateforme électorale commune UNC et MLC en vue des élections à venir.

« Nous voulons une plate-forme électorale pour l’ensemble de  l’opposition bien qu’aujourd’hui les routes diffèrent. Le MLC et l’UNC, nous voulons être ensemble pour concevoir, élaborer des stratégies pour aborder les élections. Nous n’avons pas peur du seuil de représentativité, mais nous voulons avoir un groupe solide et cohérent », a dit à ACTUALITE.CD le secrétaire général de l’UNC.
« Il est important pour les forces politiques que nous sommes de travailler ensemble, et avancer vers l’unité d’actions et l’unité des candidatures parce que nous voulons l’alternance au sommet du pays », avait déclaré Ramazani Baya, l’un des secrétaires généraux adjoint du MLC, il y a quelques jours.

Le mouvement pour la Libération du Congo (MLC), parti de Jean Pierre Bemba et l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, avaient déjà évolué ensemble en 2015 dans le cadre de la dynamique pour l’Unité d’action de l’opposition, ce regroupement qui a bloqué le projet de loi qui conditionnait la tenue des élections au recensement de la population."



Compatriotiquement!

PS


"Elections : Discussions autour d’une possible alliance entre PALU et MLC"
° https://actualite.cd/2018/03/09/elections-discussions-autour-dune-possible-alliance-entre-palu-mlc/

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Les délégations des  Parti Lumumbiste unifié (PALU), du Mouvement de libération du congo (MLC),  ainsi que celle du Front pour le respect de la constitution (FRC) se sont rencontrés ce vendredi 09 mars et ont échangé sur les question liées au processus électoral et de la possibilité de de lier leurs forces en perspective des élections prochaines.

Dans un communiqué conjoint, les deux partis annoncent avoir abordé plusieurs points liés notamment au processus électoral en cours et du respect des délais prévus le calendrier électoral. En plus, les deux partis se sont penchés sur la problématique de la sécurité dans l’Est du pays, ainsi que de la possibilité de faire front commun dans le cadre des élections.
« Divers sujets ont fait l’objet des discussions et échanges. Il s’agit du processus électoral en ce qui concerne la nécessité du respect du calendrier électoral publiée par la CENI et les élections libres et transparentes ainsi que de la problématique de la machine à voter, de la loi électorale du 24 décembre 2017, en ce qui concerne le quotient électoral ainsi que la loi du 10 juin 2008 sur le financement public des partis politiques, des problèmes sécuritaires dans l’est du pays, de la possibilité de gagner ensemble les élections à venir”, lit-on.

Adolphe Muzito et Luigi Gizenga, respectivement Secrétaire Adjoint chargé des questions électorales et Secrétaire permanent  du PALU, Fidel Babala Alexis Lenga, tous deux Secrétaires général adjoints du MLC ont notamment pris part à ces échanges."


Voici déjà un petit accroc ou un addendum à ma classification : un possible mariage bien incongru entre le MLC (connu comme franchement ‘libéral’) et le PALU (à gauche de l’échiquier politique classique) ! Qu’est-ce donc ? Une alliance électorale sans doute mais que fait le MLC de son partenariat avec l’UNC ?
La suite…


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IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! Mlc2-381x524
° https://afrique.lalibre.be/16501/rdc-mlc-et-palu-discutent-ensemble/


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Message  ndonzwau 9/3/2018, 11:47 pm

L’Udps désigne un nouveau mandataire à la Ceni à la place du précédent qui selon elle était devenu un béni-oui-oui à la solde du pouvoir et du coup 'auto-exclu'; arrivera-t-il (à lui tout seul) à y changer les rapports de force ? On en doute bien sûr… Quid en effet de la réelle restructuration de l’Udps ?

Ailleurs, d’autres enjeux plus importants se bousculent à la table de l’Udps : on attend son Congrès où maintenant qu’il a été quelque peu court-circuité par les initiatives incessantes de son allié, Katumbi avec ses proches sympathisants (G7, AR) à la manœuvre avec notamment son Conclave en Afrique du Sud, se posent deux questions essentielles : la nomination de son Président (à la place de feu Tshisekedi) et maintenant la désignation de son Candidat à la présidentielle…

Où en sont-ils au juste ?


"Bertin Mudimu Tshisekedi désigné pour remplacer Kalamba à la Ceni
° https://actualite.cd/2018/03/09/bertin-mudimu-tshisekedi-designe-remplacer-kalamba-a-ceni/
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a désigné Bertin Mudimu Tshisekedi pour succéder à Jean-Pierre Kalamba au poste du rapporteur à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Selon son secrétaire général, Jean Marc Kabund A Kabund, le nom de Bertin Mudimu Tshisekedi a été déposé depuis novembre 2017 au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Il précise, en outre, que Bertin Mudimu, originaire de la province du Kasai Central et cadre au sein du parti, n’est pas membre de la famille biologique d’Etienne Tshisekedi, mais il s’agit d’une « coincidence de noms » a- t-il confié ce vendredi 9 mars à ACTUALITE.CD.
Dans une correspondance au président de la Ceni, il y a quelques semaines, Aubin Minaku avait signifié au président de la cette institution que le dossier sur le changement du rapporteur de la Ceni sera parmi les priorités à la session ordinaire de mars."


° https://laprosperiteonline.net/2018/03/01/remplacement-de-jean-pierre-kalamba-a-la-ceni-peter-kazadi-pour-une-prise-de-fonction-rapide-dun-membre-de-ludps/


"Actu Expliquée 09.03 - Exit le RASSOP : M. Katumbi à Jo'bourg pour lancer sa plate-forme électorale"


"coup de théâtre avec Moïse KATUMBI.l'opposition de la médiocrité en Afrique du Sud"


"USA EVEIL LIVE: un nouveau coup de théâtre avec Moïse KATUMBI.."


" MPBTV Actualité Compliquée 09-03-l'implosion?Match Compliqué Felix Tshisekedi-Katumbi à la Nkuruziza"
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"Spécial Analyse du Jour: Toute la vérité sur le conclave de Katumbi, ata ba bombi maseke,..."
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"Création d’une « grande plateforme électorale » autour de Moïse Katumbi
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/09/creation-dune-grande-plateforme-electorale-autour-de-moise-katumbi.html
Le principal opposant en République démocratique du Congo s'apprête à créer une large plateforme pour soutenir sa candidature à la prochaine présidentielle, apprend POLITICO.CD ce vendredi. 

Plus de 200 délégués arrivent ce week-end à Johannesburg en Afrique du sud, où une grand-messe des opposants au président Joseph Kabila se tient. A en croire des sources proches de ce dossier, les deux principales composantes du Rassemblement, le G7 et l’AR vont unir leurs forces pour créer une plateforme électorale afin de soutenir la candidature de Moîse Katumbi à la présidentielle du 23 décembre prochain.
« Ce week-end, plus de 200 délégués venus de RDC et de tous les continents se retrouvent en Afrique du Sud pour créer le mouvement politique qui va porter la vision, le programme et la candidature de Moïse Katumbi pour une alternance historique au soir du 23 décembre 2018 ! » annonce Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi via son compte Twitter.

Principal challenger du président Joseph Kabila, Moïse Katumbi est donné favori pour remporter cette présidentielle par un sondage publié la semaine dernière en RDC.
Selon ce document, consulté par POLITICO.CD, il apparaît qu’environ seulement 17% des électeurs voteraient pour un candidat présidentiel issu de la coalition au pouvoir. Au contraire, à la question: « Si les élections présidentielles se tenaient dimanche prochain, pour quel candidat voteriez-vous?« , Moïse Katumbi récolte jusqu’à 26% durant le mois de janvier 2018, 24% en novembre 2017 et pas moins de 36% en février 2017.
Il est largement devant Félix Tshisekedi, qui a ouvertement déclaré sa candidature pour cette Présidentielle. Le fils d’Etienne Tshisekedi récolte seulement 14% en janvier 2018, contre 17% en novembre 2017 (son plus haut niveau).
Par ailleurs, Vital Kamerhe, l’autre principal challenger au sein de l’opposition, a laissé entendre qu’il ne serait pas contre l’idée de soutenir la candidature de Moïse Katumbi."



Compatriotiquement!



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Message  ndonzwau 10/3/2018, 10:40 pm

"En Afrique du Sud, Katumbi lance le conclave des « forces du changement » autour de sa candidature
° https://actualite.cd/2018/03/10/afrique-sud-katumbi-lance-conclave-forces-changement-autour-de-candidature/

IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! WhatsApp-Image-2018-03-10-at-12.07.20-985x450

Début ce samedi à Johannesburg, en Afrique du Sud, du conclave convoqué par Moïse Katumbi Chapwe sur la situation politique en RDC, en prévision des élections censées se tenir en décembre de cette année. Plusieurs personnes qui soutiennent la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga participent à cette rencontre qui s’étendra sur 3 jours. Pour Katumbi, cette rencontre permettra de vaincre la “dictature” de Joseph Kabila.

Selon Moïse Katumbi, il s’agit d’une rencontre des « forces du changement » qui soutiennent sa candidature à la prochaine présidentielle en RDC.
“Je m’adresse à vous en capitaine de l’équipe qui veut gagner”, a déclaré l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga dans son discours d’ouverture.
Les participants au conclave vont, durant trois jours, passer en revue la situation politique du pays, essentiellement les questions relatives au processus électoral. Ces discussions, selon Moïse Katumbi, visent à vaincre la « dictature« .
« Ce qui nous réunit ici, c’est avant tout le rejet de la dictature qui s’est installée dans notre beau pays et la volonté de bâtir un monde meilleur pour nos compatriotes. Des millions de Congolais ont marché à travers tous les pays et ont affronté les balles. Certains ont perdu la vie, ce sont des héros. Ils sont dans nos cœurs et dans nos souvenirs. Si vous êtes là, c’est que vous aussi, vous n’avez pas peur, que vous aussi, vous défendez des convictions. Ces convictions que nous partageons ensemble, nous allons les transformer en actions, et les faire gagner », a-t-il ajouté.

Olivier Kamitatu, modérateur du conclave, a évoqué la création d’un mouvement politique qui va porter « la vision et le programme et la candidature » de Moïse Katumbi pour les prochaines échéances électorales.
Moïse Katumbi vit en exil depuis 2015. Il a été condamné par contumace à 3 ans de prison dans une affaire de spoliation d’immeuble. Son dossier transféré devant la Cour de cassation est toujours attendu."



"L'opposition en RDC veut créer un front uni derrière l'opposant en exil Katumbi
°  http://www.lalibre.be/actu/international/l-opposition-en-rdc-veut-creer-un-front-uni-derriere-l-opposant-en-exil-katumbi-5aa40110cd7063d56725e896
INTERNATIONAL Des mouvements d'opposition congolais ont entamé samedi à Johannesburg des pourparlers avec l'opposant en exil Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en République démocratique du Congo, afin de constituer un front uni en vue de ce scrutin prévu en décembre. Réunis pour trois jours, plusieurs dizaines d'opposants vont s'efforcer de définir une stratégie pour l'élection présidentielle du 23 décembre destinée à désigner un successeur au président Joseph Kabila.
"Ce qui nous réunit ici, c'est avant tout le rejet de la dictature qui s'est installée dans notre beau pays et la volonté de bâtir un monde meilleur pour nos compatriotes", a déclaré M. Katumbi devant une centaine de participants.
"Ces trois jours ensemble vont permettre de construire l'alternance de demain et montrer au peuple congolais qu'il n'est pas seul, que nous travaillons et que nous vaincrons", a-t-il ajouté.

"Les conditions qui permettent d'envisager des élections crédibles, justes et honnêtes sont très loin d'être remplies", a souligné M. Katumbi.
Le climat politique est très tendu en RDC où le mandat du président Kabila a pris fin le 20 décembre 2016. Des élections sont prévues le 23 décembre 2018, après le report de celles prévues au plus tard en décembre 2017. L'opposition accuse le président Kabila de chercher des stratagèmes pour se maintenir au pouvoir.
Des participants à la réunion à Johannesburg ont laissé entendre que la plupart des mouvements d'opposition étaient derrière M. Katumbi, ex-gouverneur du Katanga et ex-allié de poids de M. Kabila, passé à l'opposition.
Richissime homme d'affaires, exilé en Belgique depuis mai 2016, officiellement pour s'y faire soigner, M. Katumbi, poursuivi par la justice congolaise craint pour sa sécurité, les autorités congolaises ayant promis de l'arrêter dès son retour au pays.
Depuis décembre, trois marches - interdites par les autorités - se sont déroulées à l'appel des catholiques pour demander au président Kabila de déclarer publiquement qu'il ne serait pas candidat. Leur répression a fait 17 morts.
AFP"



"Les opposants membres de l’AR et du G7 en conclave à Johannesburg
° https://www.radiookapi.net/2018/03/10/actualite/politique/les-opposants-membres-de-lar-et-du-g7-en-conclave-johannesburg
(...)
Ce conclave fait suite aux  assises de l’opposition  d’août  2017 dernier  tenues  en  Belgique, au cours desquelles les participants avaient réitéré leur soutien à la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle.
De son coté, l'UDPS - alliée du G7 et de l'AR - précise que le conclave de Jobourg ne concerne que ces deux plates formes qui devront y choisir leur candidat à la présidentielle. L'UDPS a lui deja son candidat, affirme son porte-parole, Augustin Kabuya."



"« Soyons disciplinés et dignes des attentes du peuple pour être au rendez-vous du 23 décembre » (Katumbi)"
° https://actualite.cd/2018/03/10/soyons-disciplines-et-dignes-des-attentes-du-peuple-pour-etre-au-rendez-vous-du-23-decembre-katumbi/
Moïse Katumbi Chapwe a appelé les siens, réunis autour de lui à Johannesburg, en Afrique du Sud, à la « discipline » et au « sérieux » pour être au rendez-vous du 23 décembre 2018, date prévue pour les élections notamment la présidentielle.

« Notre victoire tient avant toute chose au sérieux. Ne laissons aucune place à l’improvisation, organisons-nous, travaillons dur et avec exigence, il y a urgence. Soyons disciplinés et dignes des attentes de notre peuple pour être au rendez-vous du 23 décembre prochain et apporter aux Congolais le changement qu’ils exigent », a dit Moïse Katumbi aux conclavistes.
Il a, cependant, déploré le climat politique actuel qui, selon lui, écarte toute possibilité d’avoir des élections « crédibles, justes et honnêtes ».
« Des nombreux compatriotes croupissent encore en prison, injustement privés de leur liberté. D’autres sont condamnés à l’exil. Les manifestations pacifiques sont réprimées dans le sang. Les médias privés proches de l’opposition sont menacés ou fermés. La décrispation politique est toujours lettre morte ».

« Si nous voulons des élections en temps et en heures, nous devons nous préparer », a-t-il ajouté dénonçant, par la même occasion, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) qui veut « imposer une machine à tricher ».
Quelque 200 personnes sont réunies à Johannesburg, en Afrique du Sud, à son initiative pour un conclave de 3 jours, lancé ce samedi 10 mars 2018."


° http://lepotentielonline.com/86-politique/index.php?option=com_content&view=article&id=17448:le-g7-et-l-ar-preparent-le-retour-de-moise-katumbi&catid=85:a-la-une&Itemid=472



"« Ce que Katumbi fait en Afrique du Sud n’est pas une trahison » (Felix Tshisekedi)
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° https://actualite.cd/2018/03/10/katumbi-afrique-sud-nest-trahison-felix-tshisekedi/
Felix Tshisekedi a déclaré ce samedi 10 mars 2018, au cours d’une matinée politique, que le conclave initié à Jo’Bourg en Afrique du Sud par Katumbi « n’était pas une trahison ».

» Ce qui se passe en Afrique du Sud n’est pas une trahison avec Moïse Katumbi. Ils sont entrain de s’organiser pour les élections et nous sommes toujours ensemble dans le cadre du Rassembelement. Le Rassembelement est un regroupement qui a pour objectif de faire partir Kabila, mais après chaque composante peut s’organiser en ce qui concerne les élections », a dit Felix Tshisekedi.A Jo’Bourg en Afrique du Sud,Moïse  Katumbi a lancé ce samedi un conclave de trois jours des « forces du changement » qui reunit quelques 200 délégués. Selon lui, ce conclave est convoqué en vue de se préparer « serieusement » pour les prochaines élections avec « discipline »."


"Félix Tshisekedi: « il n’y a aucune division au Rassemblement, Moïse Katumbi est libre d’annoncer sa candidature »
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/10/felix-tshisekedi-ny-a-aucune-division-rassemblement-moise-katumbi-libre-dannoncer-candidature.html
Felix Tshisekedi dément les informations faisant état d’une division au sein du Rassemblement (la principale plateforme de l’opposition politique congolaise).

Le secrétaire général adjoint de l’UDPS et président du Rassemblement s’est adressé ce samedi aux militants de son parti politique. Au cours de son intervneinte, il invite les membres de l’UDPS à ne pas s’inquiéter pour l’annonce de la candidature de Moïse Katumbi aux prochaines élections présidentielles.
« Ne vous attaquez pas à Moïse Katumbi et ceux qui le soutiennent pour le fait qu’il a annoncé sa candidature. Personne ne nous attaquera quand on annoncera la notre » a t il déclaré.
Selon Felix Tshisekedi, Moïse le Rassemblement n’est pas une plateforme électorale et n’interdit à personne de déclarer publiquement sa candidature.Il rappelle aux militants de l’UDPS que Moïse Katumbi n’est pas un ennemi mais un compagnons de lutte."


"UDPS : Félix Tshisekedi annonce sa candidature pour succéder à Etienne Tshisekedi"
° https://actualite.cd/2018/03/10/udps-felix-tshisekedi-annonce-candidature-succeder-etienne-tshisekedi/

Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 12/3/2018, 12:11 am

Une réflexion d’étape si vous permettez !

A suivre les derniers évènements du pays, à côté des malheurs qui endeuillent sans fin les populations à l’Est (aujourd’hui l’Ituri et encore et toujours Beni) et le cirque sur l’opaque « code minier »,on avance à notre corps défendant vers un cycle « de péripéties sinon de tempêtes politiciennes » forcément peu prévisibles et peu contrôlables car vite en rapport avec les passions politiques populaires !


Non pas que j’aie peur de l’expression démocratique populaire, au contraire, mais je me dis qu'ici attisée par des forces politiques trop partisanes en mission électorale de plus via la nouvelle com numérique, elle risque d’être difficilement canalisée au service du pays…
En effet que voit-on ? Après un « épisode citoyen » éloquent marqué par des contestations pilotées par la Société civile (Cenco,CLC) où la mobilisation bien ciblée était alors une expression quasi vitale du combat démocratique, les ‘politiciens’ (surtout de l’opposition) semblent avoir repris le flambeau, décidés enfin à aller franco aux « élections »… Quelle offre précise et nouvelle nous réservent-ils, ne se bousculent-ils pas que pour les fastes des palais et pour les substantiels dividendes des postes au pouvoir ?

Qu’à cela ne tienne, tant mieux, dirions-nous, après tout c’est leur rôle aux politiques que d’être à la commande du pays mais hélas comme la « médiocrité » n’épargne personne chez nous, l’opposition politique ne manquera pas de vite de nous en faire aussi montre !
Qu’a-t- elle par exemple fait des conditionnalités qu’elle attachait jusque-là à la « tenue des élections », qu’est-ce qui a changé, seulement la proximité croissante des échéances selon le calendrier fixé (par le pouvoir) ?
Ailleurs, qu’en dit l’opinion de la voir se précipiter à ces élections hier ‘pièges à cons, truquées d’avances, a-t-elle obtenu de quelque puissance inconnue d’elle des garanties sérieuses (inédites vu le passé !) qu’elles seraient cette fois crédibles ?


2° Peu importe, les plateformes électorales avec leurs champions naissent et vont naitre les unes après les autres et malheur, chacune apprête ses troupes sinon sa secte et ses armes et fatalement les couteaux sont vite sortis, les unes en ordre de bataille à l’encontre des autres, rivales et souvent même pas réels adversaires surtout que notre classe politique ne brille pas par un réflexe vital de mutualisation de forces, reflet et preuve somme toute d’une certaine maturité et responsabilité politiques…
On désignerait et combattrait ainsi unis la bonne cible, on s’unirait pour gagner et libérer l’avenir au service d’un objectif commun, pour rassembler derrière, tout un peuple au-delà des différences trop artificielles entre les partis et les leaders, au-delà des antagonismes ethniques qui hélas nous subjuguent, au lieu de ça on risque de s’enfoncer dans une « guerre fratricide « au sein de cette opposition au risque de l’affaiblir gravement et de laisser gagner l’adversaire en face que tous sont pourtant censés combattre ! Voilà mon épouvante !


Justement on assiste déjà sur la Toile et les réseaux sociaux au début de cette « guerre fratricide » : avant qu’elle n’embrase tous avec des « troupes » de Katumbi contre celles de Tshisekedi, celles de Kamerhe contre celles de Matungulu et ainsi de suite et vice versa, ce sont les membres et sympathisants de l’Udps qui au vu du ‘Conclave’ autour de Katumbi en Afrique du Sud se sont lancés au quart de tour dans une escalade injurieuse gratuite pour le moins inutile et dangereuse contre Katumbi et ses acolytes…
(A propos, je ne peux personnellement que saluer l’appel au ‘calme’ et à la ‘concorde’ de F Tshisekedi : quelles que soient ses motivations ses propos sont justes et responsables ; l’attaque tout azimuth de Katumbi de la part des sympathisants de l'Udps, malgré tout leur dernier ‘allié ‘ et bien plus, abîme autant l’Udps et profite davantage au pouvoir…
Attendons la suite mais à moins d’un virage inespéré de F Tshisekedi et de l’Udps qui le rapprocherait davantage de ‘JK’, le combat contre ce dernier ne se gagnera pas, à mon pauvre avis, contre Katumbi…)



La « guerre fratricide » au sein de l’opposition est en effet source certaine d’autres désillusions : là où chacun se voit plus légitime que l’autre, il risque fort exactement de perdre, dans tous les cas de ne pas gagner et alors à terme faire gagner l’adversaire en face, le pouvoir… Katumbi ou Tshisekedi ou Kamerhe ou Matungulu ou Fayulu délégitimés de leur camp n'auront rien de crédible aux yeux de l’opinion…
Et mutatis mutandis cette opposition risque ainsi d’en avoir oublié, malheureusement,  « les questionnements essentiels » solidaires du combat pour l’intérêt général et s’imposent légitimement en ce moment : sur la « validité des élections elles-mêmes » telles qu’elles se présentent (ou personne ne veut voir tous ces après-élections tumultueux dans nos pays ?), sur « les bons programmes » pour l’avenir du pays, sur « le choix des hommes » les plus compétents et les plus à même à les conduire aux différents niveaux, présidentiel, ministériel, législatif, administratif, militaire, économique… , etc, etc…



Comment encore obtenir cette union indispensable de l’opposition (le scrutin à un tour nous y oblige davantage) ainsi que les conditions des scrutins libres, transparents, équitables ? A quelles conditions une œuvre républicaine à travers laquelle tout le pays se regarde est-elle encore possible ?
Bref, quel meilleur processus adopter et comment l’obtenir pour gagner et après comment accoucher d’une alternance mieux d’une alternative consistant en une gouvernance autre que celle qui a détruit le pays, tué et affamé sa population, qui concrètement sorte le pays de l’impasse politique et juridique dans laquelle il se trouve actuellement…

Au débotté, que vaut intrinsèquement Katumbi comme PR, lui que des sondages mettent en tête des choix des Congolais ?
Et en entendant quelle possibilité de réussir des élections crédibles avec un 'JK' autocrate en place et quelle autre de le bouter dehors pour cet idéal, politiquement avec tous les artifices matériels et juridiques plantés en face aujourd'hui sans penser à des outils militaires que nous n'avons pas... ?
Autant des questions capitales que le vertige électoral en cours risque d’enterrer encore une fois…



Quelle autre conclusion d’étape alors sinon que l’utile et enthousiaste ‘realpolitik’ en cours qui nous engage vers les ‘élections’ aurait tout à perdre vu de la sauvegarde de l’intérêt général si elle ignorait le dangereux risque de « guerre fratricide électorale » au sein de l’opposition et de l’éloignement des « questionnements vitaux » sur les « bonnes conditions des scrutins », la formulation d’une « bonne alternative » et de ses « meilleurs animateurs » auxquels elle peut prêter ici et là...
Encore une fois occupons-nous pour l’heure à éteindre même ici la désunion (de l’opposition) pour donner au processus électoral quelques chances d’aboutir au changement de gouvernance que le pays attend…




Une parenthèse pour terminer à l’adresse d’Admin : peux-tu, si ne ça te dérange pas et si ça ne dérange personne, nous installer un sondage d’un mois entre les différents présidentiables potentiels de l’opposition, soit (par ordre alphabétique), pour lequel votent nos cdforumeurs dans une ‘primaire’ au sein de l’opposition ? :
1. Fayulu
2. Kamerhe
3. Katumbi
4. Matungulu
5. Tshisekedi
6. Autres




"RDC: l’opposition s’organise pour la présidentielle et se regroupe
° http://www.rfi.fr/afrique/20180311-rdc-opposition-kabila-organise-unite-g7-presidentielle
Les grandes manœuvres politiques ont commencé dans l'opposition congolaise en vue des élections de la fin de l'année. L'opposition s'organise à l'intérieur du pays, mais aussi ce week-end en Afrique du Sud autour de l'opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2018.

À Johannesburg, en Afrique du Sud, plus de 200 militants de l’opposition congolaise, issus notamment du G7 et de l’Alternance pour la République, sont actuellement réunis. Ils ont rejoint l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré pour la prochaine présidentielle.
Jusqu’à lundi 12 mars, ils travaillent sur le projet de société de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga. Ensemble, ils souhaitent créer une plateforme en vue de la présidentielle de décembre prochain. Pour sa part, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) annonce qu’elle présentera son propre candidat, Félix Tshisekedi.[

De l’autre côté, l’opposant Vital Kamerhe de l'Union pour la nation congolaise (UNC) et le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba ont décidé de convoler en noces pour les mêmes élections. Puis, à travers sa secrétaire générale, Eve Bazaiba, le MLC a annoncé une autre alliance avec le Parti lumumbiste unifié (Palu) d'Antoine Gizenga.
Les grandes manœuvres au sein de l’opposition ont donc commencé. Elles semblent d’ailleurs susciter de l’intérêt, y compris chez certaines formations de la majorité présidentielle."



"RDC : Les partis politiques se mettent en ordre de marche pour les élections
° https://afrique.lalibre.be/16548/rdc-les-partis-politiques-se-mettent-en-ordre-de-marche-pour-les-elections/
« Je suis candidat à la succession d’Etienne Tshisekedi au poste de secrétaire général de l’UDPS”. 
Ce sont en substance les mots lancés ce samedi par Félix Tshisekedi, qui a confirmé dans la foulée la tenue du congrès du congrès du parti pour la fin de ce mois de mars. Plusieurs voix se sont fait entendre ces derniers jours pour marteler que le futur président de l’UDPS serait leur candidat à la présidentielle qui doit se tenir le 23 décembre prochain, en même temps que les élections législatives et les provinciales, selon le calendrier publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Une présidentielle qui serait alors organisée un peu de deux ans jour pour jour après la fin du second et dernier mandat du président Joseph Kabila.

La sortie de Félix Tshisekedi faisait suite à une semaine politique particulièrement chargée parmi les composantes de l’opposition en République démocratique du Congo.

Mariages de raison

C’est que les partis politiques doivent déposer à la fin de ce mois le nom des éventuelles plateformes politiques qui vont se présenter à ces scrutins. Des plateformes rendues quasi obligatoires pour la plupart des quelque 750 partis politiques congolais depuis le vote de la nouvelle loi électorale qui a introduit un seuil de représentation dans toutes les assemblées. Au niveau national, un parti qui veut être représenté au parlement doit atteindre désormais 1 % du total des voix exprimés. “Vu la cristallisation politique, vu les enjeux, on peut penser que les électuers vont se déplacer en masse. On peut penser raisonnablement qu’il pourrait y avoir 35 millions d’électeurs. Ce qui signifie que pour pouvoir obtenir des députés, votre liste devra atteindre les 350 000 voix sur l’ensemble du territoire”, explique un membre du Parti Démocrate Chrétien (PDC), formation qui, si elle répète son score de 2011, lors des dernières législatives, devrait entrer dans le cercle très restreint des partis qui peuvent atteindre ce seuil du 1 %. “Si on regarde attentivement les chiffres de 2011, on se rend compte que 6 partis on atteint cette barre”, enchaîne un membre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), le parti du chef de l’Etat.

Face à ce nouveau couperet, les formations politiques sont donc obligées de se restructurer et de créer des plateformes regroupant plusieurs partis. C’est ainsi que vendredi dernier, l’Union des Nationalistes Congolais (UNC) de Vital Kamerhe (3e lors de la présidentielle de 2011) et le Mouvement de Libération du Congo (MLC, parti dirigé par Eve Bazaiba et créé par l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, condamné à 18 ans de détention par la CPI pour sa responsabilité dans les massacres en République Centrafricaine) ont annoncé qu’ils allaient mettre sur pied une plateforme commune pour aller aux élections, sans se prononcer sur une éventuelle candidature de l’un de leurs champions à la présidentielle.

Katumbi en piste

A 2 780 kilomètres de Kinshasa, c’est à Johannesbourg que Moïse Katumbi, favori des rares sondages réalisés en RDC, organise son conclave. “Il s’agit de lancer notre mouvement avec les plateformes politiques qui soutiennent sa candidature, mais aussi avec des partis qui sont venus nous rejoindre et des organisations de la société civile”, explique le porte-parole du candidat Olivier Kamitatu. Cette structure devrait regrouper prochainement deux ou trois plateformes politiques chargées de présenter des candidats sur toute l’étendue de la RDC.
TEXTE D’INTRODUCTION DE MOISE KATUMBI

Pas de candidat unique de l’opposition

La création de ces plateformes et différentes annonces faites dans plusieurs partis de l’opposition permettent aujourd’hui de tirer une première constatation : l’opposition ne présentera pas un candidat unique face au dauphin de Joseph Kabila. “C’est la démocratie”, souffle Moïse katumbi. “Aujourd’hui, l’essentiel est d’aller à ses élections”, enchaîne un membre du RCD-K/ML. “Mais des élections démocratiques. Ce énième report a été rendu possible par l’accord de la Saint-Sylvestre. Or, dans ce texte, il y a le volet “décrispation” qui n’a pas été rencontré. Il prévoit la fin des poursuites contre les opposants, la fin des dédoublements de parti, la réouverture des médias, etc. Aujourd’hui, rien n’est fait et il est impossible d’aller aux élections dans ces conditions. On se met en ordre de marche pour les scrutins mais le pouvoir doit démontrer qu’il est prêt à jouer le jeu de la démocratie.”


MOT D'INTRODUCTION DE KATUMBI A SON CONCLAVE EN AFRIQUE DU SUD
Mes chers amis,
Nous voilà réunis sur la terre bénie d’Afrique pour partager nos vues et ensemble donner un nouvel élan à notre cher, grand et beau pays, la République Démocratique du Congo. Je vois beaucoup de visages connus, certains que je n’ai pas revus depuis des années. J’en suis très heureux.
Merci d’être là.

Merci d’avoir répondu sans hésiter à mon invitation. De toutes les provinces du Congo, d’Afrique et au-delà, vous avez parcouru des milliers de kilomètres pour me rejoindre ici en Afrique du Sud. Votre engagement, votre disponibilité me touchent profondément. Ensemble, nous allons travailler à l’avenir de notre pays.
Je tiens à remercier aussi les autorités sud-africaines. Chaque fois que le destin du Congo a été menacé, la République Sud-africaine a répondu présent pour apporter son soutien. Les négociations de Sun City continuent de marquer  notre mémoire collective. Ces négociations ont mis fin à la guerre. Elles ont scellé notre destin.
Aujourd’hui, à cause de l’arbitraire et de l’injustice au Congo, je ne peux pas lancer mon mouvement à partir de mon pays, votre pays, notre pays ! Et c’est à nouveau l’Afrique du Sud qui nous offre l’hospitalité. Au pays de Nelson Mandela, la démocratie se vit au jour le jour. Les institutions fonctionnent. La Justice est indépendante. Quand le bon exemple vient d’ailleurs, n’ayons pas peur de nous en inspirer. Ce pays nous montre que la démocratie en Afrique n’est pas qu’un rêve.

Mes chers amis,

Ce qui nous réunit ici, c’est avant tout le rejet de la dictature qui s’est installée dans notre beau pays et la volonté de bâtir un monde meilleur pour nos compatriotes. Ces derniers mois, ces dernières années, nos compatriotes se sont mis debout pour défendre ces valeurs. Des millions de Congolais ont marché à travers tous les pays et ont affronté les balles. Certains ont perdu la vie. Ce sont des héros. Ils sont dans nos cœurs et dans nos souvenirs. Nous ne les oublierons jamais. En la mémoire de tous ces martyrs, je vous demande une minute de silence.

Mes chers amis,

Inspirons-nous du courage de nos compatriotes. Pendant ces trois jours soyons à la hauteur de leur sacrifice.
Si vous êtes la, c’est que vous aussi, vous n’avez pas peur, que vous aussi, vous défendez des convictions. Ces convictions que nous partageons, ensemble, nous allons les transformer en actions, et les faire gagner. Les Congolais nous regardent et veulent voir une opposition forte.
A titre personnel, j’étais gouverneur et vous le savez, lorsque mes convictions n’étaient plus en accord avec les choix politiques imposés, j’ai pris mes responsabilités. Je n’ai pas eu peur de démissionner, de m’opposer car, en toutes circonstances, il faut savoir concilier la morale et la politique.
Ces trois jours ensemble vont permettre de construire l’alternance de demain et montrer aux Congolais qu’ils ne sont pas seuls, que nous travaillons et que nous vaincrons.

Mers chers amis,

Nous voilà arrivés dans la dernière ligne droite avant l’alternance que notre peuple réclame. Les conditions qui permettent d’envisager des élections crédibles, justes et honnêtes sont très loin d’être remplies. De nombreux compatriotes croupissent encore en prison injustement privés de leur liberté. D’autres sont condamnés à l’exil. Les manifestations pacifiques sont réprimées dans le sang. Les médias privés proches de l’opposition sont menacés ou fermés. La décrispation politique est toujours lettre morte.
Le processus électoral est toujours menacé par la dictature. La CENI veut imposer une machine à tricher... Le fichier électoral doit être audité et nettoyé. La question du vote des Congolais de l’Etranger n’a toujours pas été réglée. La loi sur la répartition des sièges n’a pas encore été votée. Tout cela nous oblige à nous engager. Si nous voulons des élections en temps et heures, nous devons nous préparer. Telle est la raison de notre rencontre ici en Afrique du Sud.

Mes chers amis,

Je m’adresse à vous en capitaine de l’équipe qui veut gagner. Notre victoire tient avant toute chose au sérieux, à l’application et au travail que nous devons abattre tous ensemble. Ne laissons aucune place à l’improvisation. Organisons-nous !Travaillons dur et avec exigence ! Notre pays le mérite. Il y a urgence.
Dès aujourd’hui, je vous demande de travailler ensemble. A ne pas regarder l’avenir les yeux rivés dans le rétroviseur. Il n’y a pas ici de G7, AR, Dynamique, société civile. Il n’y a pas ici des anciens et des nouveaux. Il y a ici des patriotes qui sont ensemble déterminés à construire un nouveau Congo. Soyons disciplinés et dignes des attentes de notre peuple pour être au rendez-vous du 23 décembre prochain et apporter aux Congolais le changement qu’ils exigent.

Je sous souhaite un bon travail et vous remercie encore.


"A Johannesburg, les participants réaffirment leur appartenance au Rassemblement"
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° https://actualite.cd/2018/03/11/a-johannesburg-participants-reaffirment-appartenance-rassemblement/

"Conclave de Johannesburg : Vers la création d’un mouvement fédérateur"
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question
° https://actualite.cd/2018/03/11/conclave-de-johannesburg-vers-creation-dun-mouvement-federateur/


"Élection en RDC: vers une coalition Bemba-Kamerhe-Muzito ?"
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question  Question  Question  Question
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-36140.html

"Petite bombe à l’Udps : « Felix Tshisekedi ne soutiendra pas la candidature de Katumbi à la présidentielle », annonce Peter Kazadi"
Evil or Very Mad  Twisted Evil  Embarassed  Rolling Eyes  Exclamation  Exclamation  Exclamation  Exclamation  Exclamation  Exclamation  Exclamation  Exclamation  Exclamation  Exclamation
° http://cas-info.ca/petite-bombe-a-ludps-felix-tshisekedi-ne-soutiendra-pas-la-candidature-de-katumbi-a-la-presidentielle-annonce-peter-kazadi/


Compatriotiquement!



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Message  ndonzwau 13/3/2018, 12:39 am

"RDC: lancement d’un nouveau mouvement politique pour soutenir Moïse Katumbi
° http://www.rfi.fr/afrique/20180312-rdc-lancement-nouveau-mouvement-politique-soutenir-moise-katumbi
La campagne électorale n'a pas encore commencé en RDC, mais les grandes manœuvres sont en cours. Et depuis ce week-end, cela se passe en Afrique du Sud, le G7 et l'Alternance sont réunis autour de Moïse Katumbi. L'opposition soutient le candidat déclaré de longue date. L'ancien gouverneur du Katanga qui vit en exil ne cache pas son ambition d'occuper le poste de Joseph Kabila en décembre 2018.

C'est officiel depuis ce lundi matin, un nouveau mouvement politique est né en RDC. Il s'appelle « Ensemble pour le changement » et est reconnaissable à son logo : deux mains serrées l'une contre l'autre sur fond bleu, rouge et jaune, les couleurs du drapeau congolais.
Un mouvement conduit par Moïse Katumbi. L'opposant a pris la parole à la mi-journée, face aux militants venus le soutenir. Un discours d'ouverture dans lequel il dit « accepter avec humilité et responsabilité » la mission qui lui est confiée celle de « conduire (ce nouveau) mouvement à la victoire électorale ».
Moïse Katumbi a ensuite déroulé son programme de gouvernance. Il promet de mobiliser 100 milliards de dollars pour relancer la République démocratique du Congo. Des vidéos de cette réunion circulent sur les réseaux sociaux et l’on peut y voir l’enthousiasme des militants.

Un mouvement sans l’UDPS et l’UNC

Le grand absent de cette nouvelle plateforme de l’opposition, c'est l'UDPS. Pour l’instant en tous les cas, puisque selon Moïse Katumbi, cette plateforme est ouverte à tous. Il n'est pas impossible donc que d'autres partis comme l'UDPS puissent y adhérer. Même si, effectivement, au sein de l'UDPS certaines personnalités souhaitent que Felix Tshisekedi soit leur candidat et elles le font savoir. L'UDPS doit tenir dans les semaines à venir un congrès. C'est donc à ce moment que sera véritablement décidée la stratégie à adopter.
Quant à l'UNC de Vital Kamerhe, le parti prévoit une alliance avec le MLC de Jean-Piere Bemba. Le MLC qui a annoncé une autre alliance avec le Palu d'Antoine Gizenga. Tout cela montre bien que l'opposition s'organise en vue de la présidentielle fixée au 23 décembre prochain."


"Katumbi annonce la création de son « mouvement » électoral « Ensemble »"
° https://actualite.cd/2018/03/12/katumbi-annonce-la-creation-de-son-mouvement-electoral-ensemble/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/12/moise-katumbi-cree-plateforme-ensemble.html
° http://www.izf.net/afp/lopposant-en-exil-katumbi-lance-son-parti-en-vue-presidentielle
°  https://afrique.lalibre.be/16548/rdc-les-partis-politiques-se-mettent-en-ordre-de-marche-pour-les-elections/


"RDC : branle-bas de combat dans l’opposition"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-branle-bas-de-combat-dans-lopposition/
Moïse Katumbi réunit ses soutiens en Afrique du Sud et peaufine sa candidature à la présidentielle, Vital Kamerhe revient dans la course et se rapproche du MLC, Félix Tshisekedi brigue la tête de son parti et pourrait se lancer dans la présidentielle… Comment expliquer l’agitation en cours dans l’opposition ?

IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! Katumbi-conclave-mars-2018-1024x529

L’opposant Moïse Katumbi à Johannesburg samedi 10 mars 2018 lors du conclave des forces de changement © DR – Twitter

Candidats à la présidentielle, partis politiques et plateformes électorales sont en pleine ébullition depuis plusieurs jours en République démocratique du Congo (RDC). Alliances, rapprochements… les opposants au président Joseph Kabila consultent tout azimut. A l’offensive ce week-end, Moïse Katumbi a réuni en Afrique du Sud plus de 200 délégués en conclave pour mettre en ordre de marche les partis politiques et les mouvements de la société civile qui soutiennent sa candidature à la présidentielle. Quelques heures plus tôt, l’UNC de Vital Kamerhe annonçaient une rapprochement avec le MLC de Jean-Pierre Bemba. Le Palu, encore dans la majorité, mais sentant le vent tourné, discute lui aussi d’une possible alliance avec le MLC. Quant à Félix Tshisekedi, il a annoncé ce week-end sa candidature à la succession de son père à la tête de l’UDPS, et tente ainsi de ressusciter le parti, plus divisé que jamais après la mort d’Etienne Tshisekedi en février 2017.

Une question de survie pour les partis

Qu’est-ce qui explique ces grandes manoeuvres ? Tout simplement leur survie politique. Après avoir retardé volontairement les élections pendant deux ans, Joseph Kabila semble bien décidé à organiser des élections. Même si la date de décembre 2018 paraît encore bien hypothétique, majorité et opposition doivent tout de même sérieusement penser à se mettre en ordre de bataille. D’autant que pour les partis, la donne a changé depuis quelques mois en RD Congo. La nouvelle loi électorale fixe désormais un seuil de représentativité de 1% aux législatives, ce qui empêcherait les petits partis d’envoyer des députés à l’Assemblée nationale. Les possibles candidats à la présidentielle, déclarés ou non, se retrouvent donc dans la nécessité de nouer des alliances pour continuer d’exister dans les institutions.

Katumbi en rassembleur

En Afrique du sud ce week-end, c’est l’opposant Moïse Katumbi qui a voulu se poser en rassembleur et fédérer autour de sa candidature le maximum de soutiens. 200 délégués étaient réunis à Johannesburg : partis politiques comme l’Alternance pour la République (AR) ou la plateforme du G7, mais aussi des membres de la société civile. Le message est clair : Moïse Katumbi se pose en rassembleur de l’opposition. Il faut dire qu’il y a urgence pour Moïse Katumbi à se constituer sa propre force politique pour soutenir sa candidature. L’ancien gouverneur du Katanga se trouve en effet dans une position très délicate pour mener campagne. Le riche homme d’affaires est en exil forcé en Europe après avoir obtenu l’autorisation des autorités congolaises de quitter la RDC, officiellement pour se faire soigner. Moïse Katumbi est pourtant poursuivi par la justice congolaise qui a promis de l’arrêter dès son retour au pays.

Katumbi pourra-t-il se présenter et faire campagne ?

Dans l’impossibilité de faire campagne sur le terrain, Moïse Katumbi doit donc, en attendant, se constituer des troupes pour porter sa candidature aux quatre coins du pays. C’est l’objectif de ce conclave de Johannesburg, qui doit également déboucher sur un programme politique et sans doute une plateforme. Coincé à l’étranger, et attendant une garantie pour sa propre sécurité, avant de rentrer au pays, Moïse Katumbi, devra également faire valider sa candidature par les autorités congolaises. Plusieurs cadres de la Majorité présidentielle nous ont confié qu’ils ne voyaient comment Moïse Katumbi pourrait être candidat à la présidentielle. Selon eux, celui-ci posséderait plusieurs nationalités, ce qui n’est pas autorisé pour briguer la magistrature suprême. Des allégations récurrentes et régulièrement démenties par les proches de l’opposant, qui a tout de même pu exercer les fonctions de gouverneur de la riche province du Katanga pendant 8 ans… sans être inquiété.

Kamerhe de retour

En choisissant de quitter la RDC pour l’Europe, Moïse Katumbi s’est pris à son propre piège. L’opposant pensait pouvoir négocier son retour, mais le pouvoir, trop content de s’être débarrassé d’un opposant de poids, a tout intérêt à ne pas le voir revenir. Ce qui laisse aujourd’hui le champ libre aux autres opposants, en course pour la présidentielle comme Vital Kamerhe (UNC) ou Félix Tshisekedi (UDPS), les deux autres poids lourds de l’opposition congolaise. Pour le patron de l’UNC, l’heure est au grand retour dans les rangs de l’opposition après avoir accepté de jouer le jeu du dialogue avec le pouvoir en septembre 2016. Dans une interview à Jeune Afrique, l’ancien président de l’Assemblée nationale tend maintenant la main à Moïse Katumbi et pourrait même le soutenir dans le cadre d’une candidature unique de l’opposition. Car Vital Kamerhe n’a pas oublié qu’avec une présidentielle à un seul tour, l’alliance de deux poids lourds pourrait faire gagner l’opposition. L’option d’un ticket Katumbi-Kamerhe refait surface. Reste à savoir qui sera le numéro 1 ? En attendant, l’UNC peaufine son encrage électoral dans les provinces et prépare activement les législatives, d’où son rapprochement avec le MLC.

Tshisekedi en quête de légitimité

Reste maintenant à connaître la destinée du troisième leader de l’opposition congolaise : Félix Tshisekedi. Depuis le décès de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, l’UDPS a perdu de sa superbe… et de son influence. Divisé, morcelé, le parti peine à se rassembler autour d’un leadership commun. Trois UDPS (au moins) se disputent la légitimité du nom, dont l’actuel Premier ministre Bruno Tshibala, qui a décidé de céder aux sirènes du pouvoir en acceptant la Primature. Félix Tshisekedi n’a, pour l’instant, pas su s’imposer, et ses absences répétées de Kinshasa les jours de manifestations ont fini par ternir son image. Afin de reprendre la main, l’UDPS de Félix Tshisekedi va organiser un congrès fin mars. Le fils d’Etienne Tshisekedi briguera la présidence du parti et espère ainsi se poser en possible candidat à la présidentielle. C’est en tout cas ce qu’il a laissé entendre ce week-end en annonçant sa candidature à la présidence de l’UDPS. Pour sa survie politique, Félix Tshisekedi n’a d’autre choix que de se porter candidat à la magistrature suprême. Il ne l’a pas encore fait, espérant maintenir encore sous perfusion le Rassemblement, auquel participe Moïse Katumbi, qui devrait exploser en vole dès lors que les deux principaux leaders se retrouveront face à face aux élections.

Tout est possible

Pour l’heure, trois candidats sérieux sont en lice pour représenter l’opposition aux prochaines élections : Katumbi, Kamerhe, Tshisekedi. Tout le monde s’observe, en évitant de s’attaquer. « Moïse Katumbi n’est pas notre ennemi, a déclaré ce week-end Félix Tshisekedi, il a le droit de faire ce qu’il veut, chacun trace son chemin. En politique, il faut savoir sauvegarder la famille, savoir rester frère parce qu’il se pourrait qu’un jour nous puissions travailler ensemble dans un même gouvernement après avoir gagné les élections ». Mais chacun attend pourtant que l’autre trébuche pour tenter de rafler la mise. Car plusieurs inconnues demeurent : Moïse Katumbi pourra-t-il faire valider sa candidature et rentrer au pays pour faire campagne ? Félix Tshisekedi, qui a déjà du mal à financer le congrès de son parti aura-il les moyens de financer une campagne électorale ? … tout comme Vital Kamerhe ? Pour l’heure, les jeux sont encore très ouverts dans l’opposition."



"LANCEMENT DE LA MACHINE ELECTORALE DE KATUMBI, ANNONCE DE LA CANDIDATURE DE FATSHI A LA TETE DE L’UDPS, RENCONTRE PALU-MLC…
LES GRANDES MANŒUVRES ONT COMMENCÉ !

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14947
A n’en point douter. L’heure du big-bang politique approche. Les signes avant-coureurs abondent. Gros plan sur un week-end qui aura donné le "la" de grands bouleversements sur l’échiquier politique rd congolais.(...)"
"PLATEFORME « FORCES DU CHANGEMENT » A JOHANNESBURG
LE RASSOP À L’ARTICLE DE LA MORT"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14961
" ENCORE UNE METAPHORE FOOTBALLISTIQUE POUR LE CHAIRMAN
KATUMBI SE POSE EN CAPITAINE DE L’ÉQUIPE QUI VEUT GAGNER"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14960


"Entre alliances et renversement d’alliances, décembre 2018 bouleverse le paysage politique en RDC"
° http://cas-info.ca/entre-alliances-et-renversement-dalliances-decembre-2018-bouleverse-le-paysage-politique-en-rdc/

"L’URNE PLUTÔT QUE LA RUE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14946

"Effervescence !"
°  https://laprosperiteonline.net/2018/03/11/effervescence/

"Mende sur Katumbi : « On a réussi à ramener tout le monde dans le calendrier électoral »"
° https://actualite.cd/2018/03/12/mende-katumbi-on-a-reussi-a-ramener-monde-calendrier-electoral/

"RDC : Vital Kamerhe, ou l’art du rebond"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/538573/politique/rdc-vital-kamerhe-ou-lart-du-rebond/

"Alliance PALU-MLC: Du bluff ou du sérieux ?"
° http://groupelavenir.org/alliance-palu-mlc-du-bluff-ou-du-serieux/

"Candidat à la présidence de l’UDPS : F. Tshisekedi prêt pour le débat contradictoire"
° http://www.lephareonline.net/candidat-a-presidence-de-ludps-f-tshisekedi-pret-debat-contradictoire/


"Rassemblement: l’inévitable éclatement"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/12/rassemblement-linevitable-eclatement.html

La principale coalition de l'opposition en République démocratique du Congo rend lentement l'âme au profit de nouvelles organisations et alliances sur fond d'enjeux électoraux. Analyse.

« Félix Tshisekedi négocie avec le Pouvoir de Kabila
« . C’est par cette rumeur un peu insistante que les choses ont commencé à bouger du côté du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Depuis plusieurs mois déjà, une vraie-fausse crise plane au-dessus de cette coalition créée en 2016 par feu Étienne Tshisekedi et dont l’objectif principal était de réunir les forces de l’opposition pour obtenir le départ de Kabila à la fin de son deuxième et dernier mandat en 2016.[
La plateforme, qui a déjà survécu à un premier vague des départs à la mort de son leader en février 2017, est sur le point de connaître un nouveau tournant, semblant finalement arriver en fin de cycle.  D’un côté, la elle semble avoir échoué sur toutes les lignes : elle n’est plus capable de mobiliser contre Kabila, là où les Laïcs catholiques et les mouvements citoyens semblent faire mieux. De l’autre, elle est toute aussi incapable d’obtenir l’application de l’accord signé le 31 décembre 2016, minée par des débauchages et une énorme carence de stratégie.


« Tshisekedi avec Kabila »

Deux ailes seraient donc à la base de ces dissensions parfois vraies, parfois fortement alimentées par le pouvoir congolais dont une cohésion à toute épreuve ne saurait être bénéfique pour lui. Ainsi Moïse Katumbi, candidat Président en l’exile, et Félix Tshisekedi ne seraient pas en bons termes. Selon des sources concordantes, le fils d’Étienne Tshisekedi, dont le leadership à la tête du Rassemblement est fortement décrié, serait en discussions avec Joseph Kabila pour une nomination à la Primature. Une situation qui ne laisserait pas l’ancien gouverneur du Katanga incessible.
Même si les deux camps affirment toujours officiellement leurs engagements en faveur de l’unité de la coalition, dans le fond, chacun essaie bien de prévenir l’inéluctable : l’éclatement. C’est ainsi que sans surprendre son monde, Moïse Katumbi a annoncé depuis le jeudi dernier un grand conclave à Johannesbourg en Afrique du Sud, pour créer une plateforme électorale autour de sa personne.

Katumbi prend le devant

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IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! DYFDBS4WsAEi8Tn?format=jpg&name=small


IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! JHjAhp_a_normalMoise Katumbi
@moise_katumbi
[ltr]Aujourd’hui, nous créons notre mouvement électoral pour changer le #Congo ! « Ensemble » est un mouvement ouvert à tous. « Ensemble » nous mettrons fin à la dictature et irons gagner les élections ! #EnsembleMK #Ensemblepourlechangement[/ltr]





10:44 - 12 mars 2018

Loin d’une simple plateforme pour des élections, ce qui ne dérangerait le principe fondateur du Rassemblement, le leader du G7 s’est présenté, samedi lors de sa prise de parole officielle devant ses partisans, en capitaine d’une équipe qui veut gagner. “Ces trois jours, ensemble, vont permettre de construire l’alternance de demain et montrer au peuple congolais qu’il n’est pas seul, que nous travaillons et que nous vaincrons”, déclare-t-il.
Avec cette sortie, Moïse Katumbi n’est plus seulement un candidat parmi les opposants, mais présente son courant, ENSEMBLE, comme les vraies forces de l’opposition, s’éloignant un peu plus de l’aile de Félix Tshisekedi qui n’a pas cessé de patauger ce dernier temps.
En effet, pendant que Félix Tshisekedi séchait la marche du 25 février dernier, bloqué en Europe par « ses médecins », à Kinshasa, Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de l’UDPS, enchaîne des mauvais pas, s’attaquant tantôt aux catholiques ou parfois, soutenant une transition sans Kabila largement décriée par des proches de Katumbi.

Mort programmée du Rassemblement

Par ailleurs, alors que Moïse Katumbi tire son épingle du jeu, Félix Tshisekedi a tenu un meeting au même moment à Kinshasa, démentant du bout de lèvres les dissensions entre lui et Katumbi, tout en se préparant à faire cavalier seul.
Le fils de Tshisekedi a d’abord officiellement annoncé sa candidature à la présidence du parti de son père, tout en prenant le soin de confirmer sa candidature à la prochaine Présidentielle, se gardant d’égratigner Moïse Katumbi, sans dire mot des rumeurs qui l’entourent sur des probables négociations avec le pouvoir.
D’après ces rumeurs justement, de négociations entre Félix Tshisekedi et le pouvoir de Kabila persistent, on annonce même un accord autour des funérailles de son père Étienne Tshisekedi les jours à venir. Toujours du côté de l’UDPS, on envisage, comme pour répondre aux Katumbistes, de transformer le Rassemblement en une plateforme électorale, ce qui sonnerait le glas de cette coalition, dont plusieurs composantes ne pourraient pas suivre la candidature de Félix Tshisekedi à la prochaine présidentielle."[/size]


"RDC : Katumbi promet de mobiliser 100 milliards de dollars et de créer 3,5 millions emplois"
° https://actualite.cd/2018/03/12/rdc-katumbi-promet-de-mobiliser-100-milliards-de-dollars-de-creer-35-millions-emplois/



"Actu Expliquée 12.03 : Katumbi lance "Ensemble" et promet de mobiliser 100 milliards pour la RDC"


"F. Tshisekedi annonce sa candidature et se prononce sur le conclave de Katumbi"


"Analyse du 12/03/2018 sur le conclave de Moîse Katumbi en Afrique du sud"


"TOKOMI WAPI 12 03 2018 NINI ELEKI NA CONCLAVE YA MOISE?"


"MOISE KATUMBI ABANDI MUSALA LOKOLA PRESIDENT YA CONGO BOYOKA PLAN NAYE"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 13/3/2018, 5:34 pm

"Présidentielle en RDC : Moïse Katumbi dans les starting-blocks avec « Ensemble »
° http://www.jeuneafrique.com/541600/politique/presidentielle-en-rdc-moise-katumbi-dans-les-starting-blocks-avec-ensemble/
Contraint à l'exil depuis près de deux ans, l'opposant Moïse Katumbi a lancé ce lundi le mouvement « Ensemble pour le changement » depuis Johannesburg, en Afrique du Sud. Un rassemblement politique autour de sa candidature pour la présidentielle à venir en RDC.

C’est la version resserrée et corrigée du rassemblement de l’opposition congolaise qui avait eu lieu début juin 2016 à Genval, dans la banlieue bruxelloise. À l’époque, Moïse Katumbi, bien qu’à l’initiative, avait choisi de rester dans l’ombre pour ne pas éclipser le vieux et historique opposant Étienne Tshisekedi. Cette fois-ci, à Johannesburg, le dernier gouverneur de la riche province du Katanga s’est présenté en « capitaine de l’équipe » devant quelque 200 personnalités issues de différents partis politiques et de la société civile en RDC.

Pendant trois jours, du 9 au 12 février, tous ces soutiens de Moïse Katumbi se sont regroupés dans des ateliers pour réfléchir sur « le mouvement électoral » à mettre en place, le programme du candidat et le processus électoral en cours dans le pays. « Ne laissons aucune place à l’improvisation », leur avait alors recommandé leur champion lors de son discours d’ouverture du conclave. « Soyons disciplinés et dignes des attentes de notre peuple pour être au rendez-vous du 23 décembre [date prévue pour la présidentielle, NDLR] et apporter aux Congolais le changement qu’ils exigent », avait-t-il renchéri.

Katumbi lance « Ensemble »

Ce mercredi, « Ensemble pour le changement » a été lancé à Johannesburg. La structure se veut un « large mouvement pour relever, avec Moïse Katumbi, le défi du changement » en RDC. C’est désormais autour de « Ensemble » que graviteront des plateformes électorales pro-Katumbi et alliées en vue notamment des élections législatives et provinciales. Des contacts sont avancés avec l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale.
« C’est aussi une volonté d’instaurer un leadership clair » au sein des regroupements politiques qui soutiennent la candidature de Katumbi à la présidentielle, confie un proche du candidat déclaré à la présidentielle. Bien que très influent dans le Rassemblement de l’opposition mise en place à Genval, Katumbi n’avait en effet aucune fonction officielle dans l’organisation. Aujourd’hui, c’est bien lui le président du mouvement politique créé.



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IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! VrRxzCg7_normalEnsemble pour le Changement@Ensemble_MK
Pour le film du #serment de @moise_katumbi suivez ce lien http://www.ensemble-mk.com  #EnsembleMK #Ensemblepourlechangement & pour la version courte c’est ici IMPLOSION EN VUE DU ‘RASSEMBLEMENT’, QUELLES CONSÉQUENCES POUR LE PAYS !?! 1f447-1f3fe
13:48 - 12 mars 2018

Les quatre piliers du projet Katumbi

À neuf mois de la tenue – encore hypothétique – des scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux, Moïse Katumbi a également dévoilé les « quatre piliers » de son projet de société : consolidation de l’État, de la démocratie et de la paix ; valorisation du capital humain ; relance économique, diversification de l’économie et création d’emplois ; et enfin, lutte contre le changement climatique.

Les conditions qui permettent d’envisager des élections crédibles sont très loin d’être remplies
« Je veux être le candidat du mérite, en particulier au sein de notre formidable jeunesse. Leur offrir un avenir radieux au Congo constitue notre plus grand défi », a promis le candidat qui est toujours menacé d’arrestation en cas de retour au pays. En juin 2016, il a été condamné à trois ans de prison dans une affaire rocambolesque de spoliation immobilière qualifiée de « mascarade » notamment par un rapport confidentiel des évêques catholiques rédigé une année plus tard.

« Les conditions qui permettent d’envisager des élections crédibles, justes et honnêtes sont très loin d’être remplies. De nombreux compatriotes croupissent encore en prison injustement privés de leur liberté. D’autres sont condamnés à l’exil. Les manifestations pacifiques sont réprimées dans le sang. Les médias privés proches de l’opposition sont menacés ou fermés », a d’ailleurs déploré Katumbi.
À quelques milliers de kilomètres de là, à Kinshasa, la coalition au pouvoir affûte aussi ses armes. Après la restructuration du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), formation politique du président Joseph Kabila, des tractations sont en cours pour constituer sept à douze regroupements électoraux."



"La vie politique en ébullition : La guerre des alliances électorales lancée"
° http://www.latempete.info/28110-2/
° http://www.lalibre.be/actu/international/crise-politique-en-rdc-l-opposant-en-exil-katumbi-se-dote-d-une-machine-a-gagner-la-presidentielle-5aa6f189cd7063d567313c80

"RDC : les soutiens de Moise Katumbi l’investissent comme candidat à l’élection présidentielle"
° https://www.radiookapi.net/2018/03/13/actualite/politique/rdc-les-soutiens-de-moise-katumbi-linvestissent-comme-candidat
" Cap sur les élections - Grandes manœuvres de l’opposition en vue de l’alternance - La Cité Africaine"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210256&Actualiteit=selected
"DEPUIS JOHANNESBURG
LES CONCLAVISTES LANCENT « ENSEMBLE » POUR PORTER LA CANDIDATURE DE MOÏSE KATUMBI "

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14978

"RDC: pour la Majorité présidentielle, Moïse Katumbi serait italien"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180313-rdc-majorite-presidentielle-moise-katumbi-serait-italien
"LAISSONS LA BOÎTE DE PANDORE FERMÉE !
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14962
Une véritable boîte de Pandore qu’est la question de la nationalité en RDC. Une usine à gaz aussi. Avec l’effet boomerang garanti. L’ouvrir en ce moment serait donc contre-productif. Voire suicidaire.

A partir de là, pas besoin d’être spécialement katumbiste ou katumbiphile-c’est selon- pour proclamer que le procès en nationalité contre cet opposant sonne mal. Très mal même. D’autant que la période pendant laquelle le Chairman du TP Mazembe était sensé détenir la nationalité italienne, soit de 2002 à 2016, correspond à l’époque où il a exercé les plus hautes fonctions dans l’exécutif katangais. Ce, après s’être fait élire massivement député. Moïse Katumbi était aussi …à la tête de son parti d’alors. A savoir le PPRD, le même.
D’où cette pluie d’interrogations .Les Katangais auraient-ils élu un "étranger" en 2006 ? Les députés provinciaux auraient-ils fait de même l’année d’après ? Le principal parti de la Majorité aurait -il porté un non Congolais au sommet de sa fédération katangaise ? Pourquoi seulement maintenant ? Poser la question, c’est y répondre.

Ce n’est sans doute pas le moment de chercher à exhumer le dossier "nationalité". Signe que cette question est explosive, bien que saisie l’Assemblée nationale s’y est assise depuis via un moratoire sans fin. La vérité est qu’en la matière pour quantité de raisons, des hommes politiques de la Majorité comme de l’Opposition sont logés à la même enseigne.
La sagesse conseille, par conséquent, que l’on privilégie le débat d’idées programme contre programme par rapport au terrain très mouvant des attaques sur le front de la nationalité. Quitte à trouver le moment opportun pour aborder non pas un seul cas, mais de manière responsable, l’ensemble de la problématique.
Quant au reste, le désormais candidat Katumbi n’est pas exempt de critiques. Mieux, il a aussi des comptes à rendre à la Nation. Lui qui a été gouverneur du Katanga durant quelque huit ans. "

° http://www.jeuneafrique.com/536501/politique/rdc-moise-katumbi-sest-vu-refuser-son-passeport-biometrique-a-bruxelles/
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/03/13/katumbi-annonce-retour-juin-prochain.html


" ECHEANCES DU 23 DECEMBRE 2018
L’OPPOSITION DIVISÉE SUR LA DÉSIGNATION D’UN CANDIDAT UNIQUE "

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14977


"Kamerhe rencontre Gizenga: vers une large coalition PALU-UNC-MLC"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/13/kamerhe-rencontre-gizanga-vers-large-coalition-palu-unc-mlc.html
"Après le MLC, le PALU a échangé avec l’UNC"
° https://actualite.cd/2018/03/13/apres-mlc-palu-a-echange-lunc/
" ES CONTOURS DU BIB BANG POLITIQUE SE PRECISENT
*L’ACCORD PALU-MP N’AYANT PAS ÉTÉ CONCLU AD...

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article14963
*L’accord PALU-MP n’ayant pas été conclu ad vitam aeternam, le parti d’Antoine Gizenga a la latitude de composer avec qui il veut dans la perspective des élections à venir.

A quelque 9 mois des élections, fixées au 23 décembre prochain, les tractations vont bon train sur la scène politique rd congolaise. Les partis entrent dans une valse de rapprochements et de ruptures. La présidentielle et les législatives, censées permettre de renouveler les institutions créent un véritable électrochoc dans les états-majors des formations politiques. (...)"

° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/13/palu-annonce-fin-de-alliance-kabila.html


"L’UDPS tiendra son congrès extraordinaire du 30 au 31 mars"
° https://actualite.cd/2018/03/13/ludps-tiendra-congres-extraordinaire-30-31-mars/
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/03/13/ludps-entre-congres-30-31-mars-2018.html

Compatriotiquement!

PS


"RDC : Vital Kamerhe et Felix Tshisekedi se sont concertés ce mardi"
° https://actualite.cd/2018/03/13/rdc-vital-kamerhe-felix-tshisekedi-se-concertes-mardi/
° http://www.politico.cd/en-off/2018/03/13/apres-mlc-palu-kamerhe-saffiche-felix-tshisekedi.html

"L’UDPS annonce la création de sa plateforme électorale dans les prochains jours"
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/03/13/ludps-annonce-creation-de-plateforme-electorale-prochains-jours.html



"Moïse Katumbi : « je ne pensais jamais faire de la politique »"
° https://afrique.lalibre.be/16640/moise-katumbi-je-ne-pensais-jamais-faire-de-la-politique/



"Actu Expliquée 13.03 : Alliances électorales : Kamerhe au Palu, F. Tshiskedi chez Kamerhe"




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Message  ndonzwau 15/3/2018, 5:04 am

"Présidentielle en RDC: l'UDPS ne soutiendra pas la candidature de Moïse Katumbi"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180314-presidentielle-rdc-udps-soutien-candidature-katumbi-kabund
En République démocratique du Congo (RDC), le parti d'opposition historique, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a annoncé qu'il ne soutiendra pas la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle congolaise.

L'opposant congolais en exil Moïse Katumbi a lancé son mouvement « Ensemble pour le changement » le 12 mars en Afrique du Sud. Pour le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et président par intérim Jean-Marc Kabund, le parti d'opposition historique congolais aura son propre candidat à la présidentielle.
L'UDPS dit n'avoir rien contre l'idée d'un candidat unique pour l'opposition, mais pour Jean-Marc Kabund, il devra forcément être issu de ses rangs.
« Nous ne craignons pas, affirme le président par intérim du parti. Mais cela étant, nous ne refusons pas aussi l’idée d’une concertation pour une candidature unique. Pour nous à l’UDPS, nous estimons avec tout ce que nous drainons comme popularité, étant un parti politique ancré même dans le peuple, de pouvoir présenter ce candidat unique de l’opposition. Donc, nous ne craignons rien. Nous pensons encore qu’il y a du temps, que ceux qui présentent leurs ambitions aujourd’hui, ils le feront ».

« Tactique politique »

« C’est une tactique politique, poursuit-il. Quand quelqu’un annonce sa candidature, il peut y renoncer aussi demain. Donc, c’est une tactique politique. Nous n’interdisons rien à personne. Mais quant à l’UDPS, nous sommes droits dans nos bottes, nous pensons que devant un processus électoral transparent nous ne pouvons pas trembler ».
L'UDPS annonce par ailleurs tenir son congrès les 30 et 31 mars prochain pour désigner entre autre le nouveau président du parti et le candidat de l'UDPS à la présidentielle."



"30 – 31 mars 2018 : Congrès extraordinaire de l’UDPS"
° http://www.lephareonline.net/30-31-mars-2018-congres-extraordinaire-de-ludps/
° https://laprosperiteonline.net/2018/03/13/congres-confirme-du-30-au-31-mars-2018-udps-vers-lintronisation-de-felix-tshisekedi/


"REVUE DE PRESSE AFRIQUE
A la Une: Moïse Katumbi dans les starting-blocks"

° http://www.rfi.fr/emission/20180314-une-rdc-moise-katumbi-starting-blocks
° http://presidentmoisekatumbi.com/

"RDC : Moïse Katumbi sur orbite présidentielle"
° http://afrique.lepoint.fr/actualites/rdc-moise-katumbi-sur-orbite-presidentielle-13-03-2018-2202105_2365.php


"Alliances électorales : Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi se sont rencontrés ce mardi"
° http://cas-info.ca/alliances-electorales-felix-tshisekedi-et-vital-kamerhe-se-sont-rencontres/



" Moise Katumbi : «Nous sommes dans le Rassemblement, il n’y a rien de nouveau»"
° https://www.radiookapi.net/2018/03/13/actualite/politique/moise-katumbi-nous-sommes-dans-le-rassemblement-il-ny-rien-de-nouveau


" PRESIDENTIELLE EN RDC : Quand Katumbi met les pieds dans le plat"
° http://lepays.bf/presidentielle-rdc-katumbi-met-pieds-plat/

"Opposition : Katumbi sonne le glas du Rassemblement"
° http://www.adiac-congo.com/content/opposition-katumbi-sonne-le-glas-du-rassemblement-80608

"A l’approche de la date buttoir des élections: Des alliances se font et se défont"
° http://groupelavenir.org/a-lapproche-de-la-date-buttoir-des-elections-des-alliances-se-font-et-se-defont/


"Shadary tacle Katumbi sur son inéligibilité : le patron du PPRD demande aux Katumbistes de lire la Constitution"
° https://7sur7.cd/new/2018/03/shadary-tacle-katumbi-sur-son-ineligibilite-le-patron-du-pprd-demande-aux-katumbistes-de-lire-la-constitution/
° https://actualite.cd/2018/03/14/rdc-katumbi-ne-remplit-conditions-etre-candidat-selon-shadary
° http://www.rfi.fr/afrique/20180313-rdc-majorite-presidentielle-moise-katumbi-serait-italien
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/06/21/passeport-italien-de-moise-katumbi.html
° https://actualite.cd/2017/06/21/katumbi-a-nationalite-italienne-ne-etre-candidat-a-presidentielle-t-mwamba/
° http://cas-info.ca/nationalite-italienne-moise-katumbi-denonce-des-faux-documents/
° http://www.depeche.cd/document-katumbi-a-renonce-a-sa-nationalite-italienne-en-2016/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/14/nationalite-italienne-de-moise-katumbi-lempeche-detre-candidat-president-selon-mp.html


"Germain Kambinga salue « les adhésions » autour du processus électoral et regrette « les morts inutiles »"
° http://www.politico.cd/actualite/2018/03/14/germain-kambinga-salue-adhesions-autour-processus-electoral-regrette-morts-inutiles.html




"RDC : Katumbi et Tshisekedi fils dévoilent leurs ambitions présidentielles-Radio Okapi- Dialogue entre Congolais
° https://www.radiookapi.net/2018/03/13/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-katumbi-et-tshisekedi-fils-devoilent-leurs
Le conclave des mouvements et partis politiques qui soutiennent la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle s'est clôturé lundi en Afrique du Sud. Les participants ont décidé de la mise sur pied d’un mouvement dénommé «Ensemble pour le changement ».  Et Moise Katumbi a été désigné président de ce mouvement.
Entre-temps, l’UDPS annonce de son côté la candidature de Felix Tshisekedi à la présidentielle.
Comment analyser cette situation ?

Invités :
Olivier Kamitatu, Député national. Il est Porte-parole de Moise Katumbi.
Augustin Kabuya, Porte-parole de l’Udps.
Joseph Kongolo, Analyste politique. Il est aussi coordonnateur du bureau d’étude, d’analyse et d’accompagnement en gouvernance politique et leadership.




" APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC: les ambitions de Moïse Katumbi "

°  http://www.rfi.fr/emission/20180314-vos-reactions-rdc-ambitions-moise-katumbi



"Actualité Expliquée 14.03 : Le CLC suspend les marches + Un proche de Katumbi arrêté à Kin. L'auditorat militaire bloque l'enterrement de Rossy Mukendi"



"TOKOMI WAPI 14 03 2018 NDEKO ELIEZER AKUTANI NA MOISE KATUMBI"



" Origines Biologiques, la Mafia et la Complicité avec l’Occupation de Moise Katumbi et Katebe Katoto"



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Message  ndonzwau 15/3/2018, 3:32 pm

Moïse Katumbi, parlons-en ou tentons d’en parler car c’est le candidat à la présidentielle déclaré qui est aujourd’hui sur le devant de la scène !

Comme de tout candidat à ce niveau, le choix du peuple se doit de reposer sur des critères voulus exigeants, davantage après les échecs successifs de gouvernance qui sont les nôtres mais d’autres questions s’imposent aussi s’agissant de sa personne propre en raison de son identité et de son parcours !

1° Katumbi possède-t-il des qualités intellectuelles et éthiques utiles à ce niveau de magistère ?
2° Il est aussi question à son sujet de lever si besoin l’équivoque sur sa nationalité !
3° M Katumbi nous offre-t-il un projet de société sinon un programme de gouvernement clair et précis qui soit une alternative crédible et durable à la gouvernance défaillante que nous connaissons ?
4° Quelle place lui accorder au sein de cette opposition diverse à ‘JK’ qui aspire au changement ?

Voilà quelques interrogations que je soumets à la sagacité de tous sur le forum CD devenu hélas très atone, mais  aussi d’autres que chacun peut se poser sur ce sujet capital pour notre pays à l’avant-veille des scrutins, au-delà ou à côté bien sûr des questions sur l’opportunité et la validité de ceux-ci dans les conditions annoncées !

Qu’en savez-vous, qu’en pensez-vous ?
Merci par avance de votre participation patriotique !


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Message  ndonzwau 21/3/2018, 7:21 pm

"« Katumbi est né au Congo contrairement à Kabila dont on ne sait même pas de quel coin il est sorti » : Françis Kalombo met en garde contre ce « piège-là »"
° http://cas-info.ca/katumbi-est-ne-au-congo-contrairement-a-kabila-dont-on-ne-sait-meme-pas-de-quel-coin-il-est-sorti-francis-kalombo-met-en-garde-contre-ce-piege-la/

"P. Lumbi défie la MP : Nous avons un programme et un candidat président et vous ?"
° https://7sur7.cd/new/2018/03/p-lumbi-defie-la-mp-nous-avons-un-programme-et-un-candidat-president-et-vous/


"Lumbi : “Que ceux qui pensent être plus Congolais que Katumbi lèvent leurs doigts et auront secoué la niche des abeilles”"
° https://actualite.cd/2018/03/17/lumbi-que-ceux-qui-pensent-etre-plus-congolais-que-katumbi-levent-leurs-doigts-et-auront-secoue-la-niche-des-abeilles/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15027
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/19/a-kinshasa-ensemble-presente-plateforme-degonfle-polemique-nationalite.html


"RDC : pourquoi tous les opposants n’étaient pas « Ensemble » avec Katumbi"
° http://www.jeuneafrique.com/mag/543230/politique/rdc-pourquoi-tous-les-opposants-netaient-pas-ensemble-avec-katumbi/

"RDC : « La plateforme Ensemble ne s’oppose ni aux objectifs du RASSOP ni à ceux de l’UDPS » (Kabund)"
° https://actualite.cd/2018/03/18/rdc-plateforme-ensemble-ne-soppose-aux-objectifs-rassop-a-de-ludpskabund/

"Delly Sesanga : « Ensemble se battra pour que la machine à voter ne soit pas utilisée en décembre 2018 »"
° https://actualite.cd/2018/03/19/delly-sesanga-ensemble-se-battra-machine-a-voter-ne-soit-utilisee-decembre-2018/

"Sesanga: »Le Rassemblement doit être cette sentinelle qui doit se battre pour qu’il n’y ait pas des dérives sur la voie des élections »"
° https://actualite.cd/2018/03/19/sesangale-rassemblement-etre-cette-sentinelle-se-battre-quil-ny-ait-derives-voie-elections/

"RDC: le mouvement de Moïse Katumbi tient sa première conférence de presse"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180318-rdc-moise-katumbi-ensemble-changement-rumeur-nationalite-conference



"RDC : les proches de Katumbi écartent toute alternative à sa candidature"
° http://www.jeuneafrique.com/543300/politique/rdc-les-proches-de-katumbi-ecartent-toute-alternative-a-sa-candidature/
° https://www.voaafrique.com/a/les-proches-de-katumbi-ecartent-tout-plan-b-a-sa-candidature/4303240.html
"Ensemble pour le Changement. Elections 2018 : Moïse Katumbi ira jusqu’au bout !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/03/18/ensemble-pour-le-changement-elections-2018-moise-katumbi-ira-jusquau-bout/
"RDC : « Katumbi est le Plan A et le Plan B d’Ensemble » (Pierre Lumbi)"
° https://actualite.cd/2018/03/18/rdc-katumbi-plan-a-plan-b-densemble-pierre-lumbi/


"Dossier Katumbi : Lumbi et Sesanga lèvent les équivoques"
° http://www.lephareonline.net/dossier-katumbi-lumbi-sesanga-levent-equivoques/

"RESTITUANT SAMEDI A KINSHASA LES TRAVAUX DU CONCLAVE DE JOHANNESBURG
PIERRE LUMBI :« ENSEMBLE, NOUS SOMMES PRÊTS »"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15019

" «Ensemble pour le Changement» souhaite que l’opposition présente un candidat commun, "
° http://www.kinshasatimes.cd/ensemble-demande-a-la-mp-de-presenter-son-candidat-president/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15024


"Vous avez vu des alliances contre nature au Congo-Kinshasa?"
° http://www.congoindependant.com/vous-avez-vu-des-alliances-contre-nature-au-congo-kinshasa/



"RDC: UDPS, UNC et MLC s’organisent et craignent un «chaos général» en Ituri
° http://www.rfi.fr/afrique/20180316-rdc-udps-unc-mlc-plateforme-chaos-general-ituri
° http://www.rfi.fr/afrique/20180316-rdc-bunia-jeunes-s-organisent-violences-intercommunautaires-patrouillent
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15009
° http://www.rfi.fr/afrique/20180315-rdc-tanganyika-refugies-cicr-lambert-manger-escargots-faim


" Vital Kamerhe: « il n’y a pas de saint, il n’y a pas de diable »"
°  http://www.politico.cd/en-off/2018/03/19/vital-kamerhe-ny-a-de-saint-ny-a-de-diable.html
° http://www.latempete.info/28212-2/

"Microcosme politique : L’Alliance UNC-MLC fait des victimes"
° http://www.latempete.info/28282-2/


"Freddy Matungulu lance "Synergie électorale notre Congo"
° https://actualite.cd/2018/03/21/freddy-matungulu-lance-synergie-electorale-congo/
Le président de Congo na Biso (Opposition), a lancé ce mercredi 21 mars 2018 sa plateforme électorale dénommée “Synergie électorale notre Congo”.

Candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2018, Freddy Matungulu dit que la création de cette plateforme vise à gagner les élections prochaines.
“La Synergie notre Congo aura pour mission le rétablissement de  la dignité de la RDC, le lancement des travaux d’une économie forte et s’assurer du retour de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Nous devons remettre la patrie sur la voie du progrès  pour améliorer les conditions des congolais. Ces élections doivent s’organiser de façons responsable et nous allons maintenir la pression aussi bien sur la Ceni que sur le gouvernement”, a dit Freddy Matungulu.

Précédemment, Moise Katumbi (Opposition), Bahati lukwebo (Majorité) ont mis en place leurs plateformes électorales.
La Synergie notre Congo se fixe l’objectif d’inclusivité, selon son initiateur. “La Synco entend être inclusive pour mettre au service de la Nation le savoir faire politique et technique des congolais des tous horizons politiques et de la société civile . Elle sera le   terrain national de réarmement politique moral des congolais qui veulent se surpasser et s’investir résolument dans la reconstruction de la RDC”, a ajouté Matungulu. Il annonce de son regroupement politique en mai prochain."

° http://www.kinshasatimes.cd/freddy-matungulu-annonce-officiellement-la-creation-de-la-plateforme-electorale-synergie-electoral-notre-congo-syenco/
° http://cas-info.ca/freddy-matungulu-a-annonce-la-creation-de-sa-plateforme-electorale-syenco/
° https://7sur7.cd/new/2018/03/elections-f-matungulu-affute-ses-armes-en-annoncant-la-creation-de-sa-plateforme-electorale-syenco/
° https://actualite.cd/2018/03/18/modeste-bahati-lance-plateforme-politique/


"En RDC, on peut retrouver sa nationalité congolaise en une journée"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/03/19/en-rdc-on-peut-retrouver-sa-nationalite-congolaise-en-une-journee.htm


"RDC : La majorité présidentielle veut déjà casser sa loi électorale"
° https://afrique.lalibre.be/16820/rdc-la-majorite-presidentielle-veut-deja-casser-sa-loi-electorale/
Il n’y a pas à dire, il y a quelque chose qui a changé ces derniers jours dans le landernau politique congolais.

Le traitement de choc qui semble avoir rebattu toutes les cartes s’appelle Ensemble pour le Changement, le mouvement politique lancé officiellement ce lundi par Moïse Katumbi. Un mouvement qui doit soutenir la candidature à la présidentielle de l’ex-gouverneur du Katanga mais qui va aussi présenter une série de plateformes électorales aux élections législatives et provinciales qui doivent aussi se tenir le 23 décembre prochain.
En présentant plusieurs plateformes, le mouvement katumbiste va contourner aisément la question du seuil de représentativité. Et le mouvement katumbiste ne devrait pas être le seul à présenter ce type de plateformes, même s’il devrait être et de loin le plus costaud. Du coup, la stratégie de la majorité présidentielle qui pensait couper les ailes à la plupart des partis avec sa loi électorale doit être revue. Une fois de plus, la majorité présidentielle érige elle-même Katumbi dans le rôle de son principal, si pas le seul, opposant.

Katumbi a pris de court la majorité présidentielle. L’homme a les moyens de présenter suffisamment de plateformes pour concurrencer la Kabilie sur toute l’étendue du territoire. Qui plus est, en regardant les résultats de 2011, la majorité a des soucis à se faire. En effet, entre 2006 et 2011, l’Assemblée Nationale a conservé moins de 20 % de ses élus. Ce qui signifie que 80 % des parlementaires élus en 2006 n’ont pas été réélus en 2011. La majorité actuelle, vu le climat politique, la colère de la population, a toutes les raisons de craindre ce passage par les urnes… Handicap supplémentaire de taille.
Reste, évidemment, la « machine à voter » qui peut permettre de « tripoter » les résultats. Mais le clergé se mobilise pour surveiller le scrutin et la communauté internationale a promis d’être très vigilante. Même la fraude pourrait donc être plus difficile.

Marabout Minaku

C’est dans ce contexte qu’il faut situer la déclaration « prophétique » du président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, ce vendredi, à l’occasion de son discours d’ouverture de la session parlementaire.
Le président Minaku, devenu un véritable marabout, a évoqué, parmi les lois à étudier pendant cette session, la loi sur la répartition des sièges mais aussi… un réexamen de la loi électorale.
Comment, ce juriste perdu en politique,  peut-il annoncer ce réexamen alors que la loi est encore en cours d’examen par la Cour Constitutionnelle ? En fait, tout indique que la loi actuelle pourrait être retoquée par la Cour Constitutionnelle en raison notamment du seuil. Ce renvoi du texte au législateur est un fait rare dans l’histoire parlementaire de cette majorité. Suffisamment rare pour qu’on s’interroge encore un peu plus sur la prémonition de Minaku.

En réalité, selon divers témoignages recueillis ce vendredi, il apparaît que la majorité aurait compris que sa stratégie allait se révéler désastreuse face à une opposition qui affûte ses armes et envisage d’aligner autant de regroupements qu’elle.
La sortie de Moïse Katumbi à Johannesburg a fni de convaincre les brillants stratèges de la majorité que la loi électorale n’apportait aucune garantie de succès aux prochains scrutins. Le seuil de 1% est désormais devenu, par effet boomerang, un handicap pour ceux qui hier pensaient avoir trouvé la solution miracle pour faire le vide autour d’eux et écarter la plupart des partis de l’opposition.
En pouvant afficher un mouvement regroupant plusieurs formations ayant obtenu en 2011 le seuil, Moïse Katumbi se pose encore un peu plus comme le seul adversaire capable de remporter les élections au nez et à la barbe de Kabila et de son éventuel dauphin.

La majorité veut donc revoir sa copie rapidement en dépit de son adoption par le parlement. Une fois de plus la Kabilie veut changer les règles du jeu en cours de partie, histoire d’éviter une déroute qu’elle aurait elle-même initiée par cette nouvelle loi électorale
Maintenant, il va falloir justifier les raisons de ce retour de la loi devant le parlement et il va falloir aller vite. Le calendrier électoral, qui a reçu l’aval de la communauté internationale est encore un peu plus menacé de ne pas être respecté… pour un scrutin organisé deux ans après la date de l’échéance constitutionnelle."



"Conférence de Ensemble : Réplique des Katumbistes aux accusations de nationalité et de plagiat"



"Actu Expliquée 17.03 - Nationalité de Katumbi : Lumbi menace de déballer Kabila"



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Message  Admin 21/3/2018, 8:21 pm

Mathématiquement, si l'opposition part avec plus 4 candidats (F Tshisekedi, Katumbi, Kamerrhe, Fayulu, Matungulu, etc), quelqu'un comme Muzito ou même Minaku peut gagner.

Le Bandundu fait partie des provinces avec le plus grand nombre d'inscrits, Muzito par ex, peut remporter le Bandundu
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Message  ndonzwau 22/3/2018, 5:28 pm

Admin a écrit:Mathématiquement, si l'opposition part avec plus 4 candidats (F Tshisekedi, Katumbi, Kamerrhe, Fayulu, Matungulu, etc), quelqu'un comme Muzito ou même Minaku peut gagner.

Le Bandundu fait partie des provinces avec le plus grand nombre d'inscrits, Muzito par ex, peut remporter le Bandundu    

ndonzwau a écrit:[...]

Une parenthèse pour terminer à l’adresse d’Admin : peux-tu, si ne ça te dérange pas et si ça ne dérange personne, nous installer un sondage d’un mois entre les différents présidentiables potentiels de l’opposition, pour lequel nos cdforumeurs voteraient dans une ‘primaire’ au sein de l’opposition; soit (par ordre alphabétique):
1. Fayulu
2. Kamerhe
3. Katumbi
4. Matungulu
5. Tshisekedi
6. Autres (Muzitu, Tshiani, etc, etc)


(Nous pourrons par la suite élargir le même sondage à la majorité en supposant que la sélection en son sein sera faite d'autorité à partir du sommet ; en effet personnellement je ne crois pas beaucoup à une possibilité de rébellion de ce côté-là... La question qui se posera c'est à la limite le potentiel personnel d'adhésion auprès de toute la population même celle qui préalablement était contre le pouvoir dont disposera celui qui sera choisi, càd quelque part sa capacité de compétition avec les candidats venus de l'opposition auprès de ses sympathisants, ce qui n'est pas rien...
Et cela sans bien sûr ni prendre position sur l'opportunité et la validité des élections dans les conditions actuelles ni assurer que les élections auront bien lieu selon le calendrier annoncé...)

[...]

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