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Flahs info: Ca tire au camp Tshatshi

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Message  zalapauser 22/7/2014, 4:40 pm

Je viens d'ecouter sur la radio Top congo qu'il y a des coups de feu a kinshasa au niveau du camp tshatshi.  La radio a essaye  d'appeller les autorites qui refusent de parler.  Shocked   Dans les heures qui suivent, nous aurons beaucoup plus de details.  J'espere que les militaires congolais se soulevent enfin pour chasser l'imposteur.  Let's hope eloba b'anglais. Atandele mokili ekobaluka ata esimbi te lelo ekosimbaka.

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Message  zalapauser 22/7/2014, 5:09 pm

D'apres un ami qui est a kin, ce sont des strategies de kanambe. lol Il m'a dit que ezali ba jeu ya l'imposteur amata akita akokende tour oyo.  Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy 

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Message  King David 22/7/2014, 5:37 pm

On m'a dit ça aussi que ça tirrait au Camp Tshatshi et que maintenant c'est à l'aéroport que ça tirre et qu'au beach Ngobila on refoulait les gens qui voulaient traverser pour Brazzaville
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Message  djino 22/7/2014, 5:48 pm

http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/07/140722_kinshasa_heavy_gunshots.shtml

Le porte-parole de l'armée congolaise a confirmé que des tirs nourris ont éclaté dans le camp Tshatshi de la Garde Présidentielle en République Démocratique du Congo (RDC).

Les échanges ont commencé en plein jour, aux alentours de 13h30 GMT.

Selon notre correspondant à Kinshasa, il est encore trop tôt pour établir précisément dans quel contexte ces tirs se produisent ni qui en sont les auteurs.

Alors que les habitants continuent de fuir la zone, les autorités du pays conseillent vivement à toutes personnes de s'éloigner du périmètre de la base présidentielle.


djino


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Message  Admin 22/7/2014, 6:09 pm

Oui depuis 13:30 parait-il
On a même évacuer l’aéroport
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Message  Mathilde 22/7/2014, 6:25 pm



RDC : le camp militaire Tshatshi attaqué, Kinshasa appelle au calme


 Flahs info: Ca tire  au camp Tshatshi 43424810


Des tirs ont été entendus mardi après-midi au camp militaire Colonel Tshatshi dans la ville de Kinshasa. Selon nos informations, il s'agirait d'une attaque à la machette d'un groupe de personnes qui voulait s'emparer du dépôt des munitions de l'état-major de l'armée congolaise. Trois assaillants auraient été tués.
"Il y a eu tentative d'intrusion cet après-midi [le 22 juillet] d'une petite bande de malfrats au camp militaire Tshatshi [l'état-major des Forces armées de la RDC à Kinshasa, NDRL]. Mais les assaillants ont été rapidement maîtrisés". Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, assure que "tout est rentré dans l'ordre depuis 14 heures 20".
Mais selon plusieurs sources sur place, des tirs continuaient encore à s'attendre dans la ville. "C'est la débandade au centre-ville de Kinshasa. On ne sait pas ce qui se passe", explique un habitant joint au téléphone.
Attaque à la machette
À en croire une source proche de l'armée, le groupe d'assaillants était armé de machettes et tentait de s'emparer du dépôt des munitions au camp militaire Colonel Tshatshi, quartier général des FARDC. "Certains avaient aussi des pistolets", ajoute Lambert Mende. Le ministre qui appelle la population au calme, affirme qu'il y a eu des morts et des arrestations. "Nos services nous feront le rapport et nous communiquerons tous les détails dans la soirée", promet-il.
En attendant, un militaire de la Garde républicaine a confié à Jeune Afrique qu'il y aurait "au moins trois morts parmi les assaillants et deux soldats blessés".

k

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140722162907/securite-kinshasa-rdc-camp-tshatshi-rdc-rdc-le-camp-militaire-tshatshi-attaque-kinshasa-appelle-au-calme.html

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Message  KOTA 22/7/2014, 6:56 pm

Flash : Des coups de feu entendus à Kinshasa
par FreeDiomi le 22 juillet 2014
 Flahs info: Ca tire  au camp Tshatshi Nouveaux-affrontements-dans-kinshasa_paysage360
Flash : Kinshasa sous les bruits des armes ?
 Flahs info: Ca tire  au camp Tshatshi Nouveaux-affrontements-dans-kinshasa_paysage360
DESC vient d’être informée d’intenses tirs à l’arme de guerre qui détonnent depuis ce mardi 22 juillet à partir de 13 heures au niveau du Camp Tshatshi, lieu de casernement de la garde républicaine (GR), chargée de la protection présidentielle.
L’information reste confuse et assez fragmentaire quant aux mobiles réels de ces tirs.
D’après quelques sources, dont la crédibilité reste à confirmer, c’est depuis hier dans la soirée que les coups de feu ont été entendus au niveau du Camp Kokolo, siège de la 11ème région militaire abritant également le gros de la force terrestre et une partie de la logistique de l’armée. Il semble que deux militaires de la GR auraient été trouvés égorgés au niveau du camp Kokolo. En guise de représailles, des soldats de la GR sont descendus hier lundi soir au Camp Kokolo en tirant et probablement occasionnant des victimes. La haute hiérarchie militaire a tenté en vain d’étouffer cet incident.
C’est ainsi qu’en ce début de cet après-midi, les soldats du Camp Kokolo sont, à leur tour, descendus au camp Kokolo pour une expédition punitive et depuis ça tire sans cesse. Mais tout cela reste à attester.
Selon le général Dieudonné Banze, commandant de la GR, « des personnes munies des armes blanches ont attaqué le camp Tshatshi mais ont été maîtrisé ».
Une source indépendante beaucoup plus crédible parle d’un commando non autrement identifié qui a attaqué ‘la poudrière’ (armurerie)  du régiment blindé de la GR. Ce commando est muni des armes blanches et des armes à feu ». Jusqu’à 16h 20, la situation ne semble pas totalement maîtrisée selon certaines sources GR qui défendent le camp Tshatshi et l’on s’étonne comment ce commando ait pu atteindre ce lieu stratégique (armurerie) où sont stockées les munitions et explosifs de la GR.
Nous avons essayé de contacter plusieurs autres sources de l’Etat-major général, du ministère de la Défense, de la présidence de la République, de la GR et d’autres service spécialisés, sans succès car c’est le silence radio.
Aux dernière informations, on signalerait des coups de feu au niveau de l’aéroport international de Ndjili. Mais en réalité ce serait la panique occasionnée par le mouvement des chars de la GR qui ont quitté Kibomango, du côté  l’aéroport pour faire mouvement en direction du centre-ville pour appuyer leurs collègues du Camp Tshathi en tirant en l’air afin d’ intimider et de dissuader la population.
Certains témoins auraient aperçus des personnes armés de bâtons, gourdins et autres armes blanches. Ce qui ferait croire au scénario des adeptes de l’Eglise du pasteur « Mukungubile » dont le procès s’ouvre ce jour en Afrique du Sud. De là à en faire un lien direct ou un alibi du régime: rien n’est clair à ce moment.
Le Beach Ngobila, le port fluvial du trafic vers Brazzaville où étaient réfugies des militaires hostiles au régime Kabila serait également fermé et on signale un dispositif sécuritaire renforcé aux abords de la prison centrale de Makala où sont détenus plusieurs militaires poursuivis pour tentatives de coup d’état.
Nous reviendrons sans doute avec plus de détails sur ce sujet brulant de l’actualité prochainement dès que nous serons en possession de plus d’informations recoupées et en mesure de réaliser une analyse d’usage appropriée.



EXCLUSIVITE DESC

http://desc-wondo.org/flash-des-coups-de-feu-attendus-a-Kinshasa/

http://democratiechretienne.org/2014/07/22/flash-des-coups-de-feu-entendus-a-kinshasa/
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Message  djino 22/7/2014, 7:30 pm

MENDE Joint par la Voix de L'Amérique :

http://www.lavoixdelamerique.com/audio/Audio/436334.html

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Message  Mathilde 22/7/2014, 7:33 pm

TIRS AU CAMP TSHATSHI LES TEMOINS EXPLIQUENT





André Kimbuta réagit sur les tirs ressentis cet après midi à kinshasa




Lool.

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Message  El-Shaman 22/7/2014, 9:53 pm

INCIVIQUE ?
Non mais franchement !!!
Au lieu de nous dire la vérité et de nous informé sur ce qui se vraiment passé,cela se voit que le gouverneur de la ville de kinshasa n'est pas en train de nous dire la vérité.
Ce n'est pas un groupe armée ?
Mais d'après ce qui se dit:ces gens avaient des flingues puisqu'il y a eu échange des tires.
Est-ce-que des hommes sans armes risqueraient de s'attaquaient à un camp militaire ?
Est-ce-que des voleurs risqueraient de s'attaquaient à un camp militaire ? Pour volé quoi ?
Quand bien même s'ils avaient pas des fusils comme vient de le dire le gouverneur,ils avaient des machettes qui il me semble sont des armes(arme blanche).
En plus le gouverneur nous apprend que ce groupe étaient composé d'un commando d'une vingtaine des personnes.
Et puis c'est quoi cette histoire d'envoûtement ?
Non ,mais franchement !!!
El-Shaman
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Message  KOTA 23/7/2014, 12:29 am

La RDC est quand même le seul pays au monde ou des gars attaqueraient à la machette et aux bâtons des camps militaires surarmés et cela 2 fois en moins d'1an ...Invraisemblable et irresponsable   Shocked   Cool  Evil or Very Mad 
KOTA
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Message  zobattants 23/7/2014, 12:52 am

KOTA a écrit:La RDC est quand même le seul pays au monde ou des gars attaqueraient à la machette et aux bâtons des camps militaires surarmés et cela 2 fois en moins d'1an ...Invraisemblable et irresponsable   Shocked   Cool  Evil or Very Mad 
Kota, ne sois pas hypocrite. Tu aurais bien aime que le coup reussisse. Heureusement  on vous a demasque...
le train de la democratie est deja en route...tous ceux qui croient obtenir le presidium par voie d'un coup d'etat echoueront...
J'encourage le gouvernement a faire l'enquete jusqu'au bout pour prouver que Diomi, Ndonzwau, kota, bishop elysee, boketsu wa yambo, et leur tatu moniere sont ceux qui tirent les ficelles

zobattants


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Message  ndonzwau 23/7/2014, 1:21 am

"Que s’est-il passé à Kinshasa?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9109
Selon diverses sources, des tirs ont été entendus à la fin de la matinée de ce mardi 22 juillet au Camp militaire Kokolo situé à un jet de pierre du siège de la RTNC (Radio télévision nationale congolaise) et du Parlement. Selon une dépêche de l’Agence France Presse reprise par "France 24", l’armée aurait évacué l’aéroport international de Ndjili. "Ici à Barumbu, la situation est calme, raconte une maman kinoise jointe au téléphone. Nous avons été surpris de voir des gens courir. Ils venaient du centre-ville". Deux questions demeurent pour l’instant sans réponse. Qui tire sur qui? Pourquoi?

Selon une source politique qui a requis l’anonymat, le gouverneur de la ville de Kinshasa, le PPRD André Kimbuta Yango, serait intervenu, au début de l’après-midi, à la télévision nationale, pour "rassurer" la population que la situation était sous contrôle.
Un communiqué publié par le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, fait état de "trente malfrats" qui auraient tenté d’attaquer le Camp militaire Tshatshi, base de la garde prétorienne de "Joseph Kabila". "Le groupe a été maîtrisé", souligne le texte.
A Kinshasa, des voix s’élèvent pour fustiger le "déficit de communication" qui a prévalu durant plusieurs heures. "Les tirs ont commencé vers 10 heures, peste la source. La population est restée durant plusieurs heures dans l’incertitude totale, faute d’information officielle". Un confrère kinois confirme ce fait. Et d’ajouter : "Ce n’est qu’au milieu de l’après-midi que le gouverneur de la ville s’est manifesté, suivi par un communiqué du ministre des Médias. Cette communication tardive démontre que les autorités ont mis du temps pour savoir ce qui se passait dans la ville".

Jointe au téléphone à la fin de l’après-midi à Kin, une source proche des "services" est moins enthousiaste que Lambert Mende. "Le ministre Mende a la fâcheuse habitude de tirer des conclusions hâtives sur les événements, commente-t-il. Il est tout simplement léger voire irresponsable de parler de malfrats alors qu’il y a eu des attaques simultanées au Camp Kokolo et au Camp Tshatshi". Il poursuit : "Le 30 décembre 2013, il y a eu l’attaque de la RTNC par des individus présentés comme étant des fidèles du pasteur Joseph Mukungubila. Ce qui s’est passé ce mardi 22 juillet donne l’impression que le pays n’est pas gouverné".
Des informations recoupées font état d’une grogne qui couve non seulement sur le plan social mais aussi au sein de l’armée. L’attaque du camp Tshatshi est symptomatique d’un certain mécontentement. Ce lieu sert de base aux éléments de la garde républicaine ou présidentielle, composée à trois quart par des natifs du Katanga. "Contrairement à une certaine légende, les membres
de cette unité sont loin d’être des privilégiés, estime une source. Il y a des discriminations au sein de cette unité entre les Balubakats de Manono et les Karunda". "Les Balubakats se comportent comme si le pouvoir actuel est leur chose".

Dans la soirée, certains analystes n’excluaient pas que les événements survenus à Kinshasa procèdent d’une "manipulation politique". "A la veille de la rencontre de Washington entre des dirigeants africains et Barack Obama, Joseph Kabila pourrait invoquer l’instabilité dans son pays afin de s’y absenter", soutient un politologue. Un avis partagé par un opposant politique."



"RDC : le calme revient après des tirs autour du camp Tshatshi
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/22/kinshasa-une-tentative-dattaque-contre-le-camp-tshatshi-ete-maitrisee-affirme-lambert-mende/#.U87HutJ_sgc
Denière mise à jour le 22 juillet, 2014 à 20:34
Des coups de feu ont été entendus ce mardi 22 juillet en début d’après-midi au Camp Tshatshi à Kinshasa. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a déclaré qu’un groupe d’assaillants a tenté de faire incursion dans ce camp militaire, siège du ministère congolais de la Défense. Il a indiqué que l’attaque a été maîtrisée et que le calme est revenu.
« Vers 14 heures, un groupe d’intrus a voulu faire irruption dans l’enceinte du camp Tshatshi. Ils étaient en armes. Ils avaient des pistolets, ils avaient des machettes. Ils ont naturellement été stoppés parce que c’est un site stratégique, c’est le siège du ministère de la Défense. Ils ont résisté. Ils ont été neutralisés. Ça a pris assez peu de temps », a expliqué Lambert Mende.
Interrogé sur l’identité des assaillants, le porte-parole du gouvernement a affirmé attendre un rapport des services spécialisés.
« On est en train de les identifier.  Ça prend du temps, ce sont des services  spécialisés qui s’occupent de cela. Nous attendons un rapport d’un moment à l’autre ou d’un jour à l’autre », a fait savoir Lambert Mende.


Le porte-parole du gouvernement a appelé la population au calme :
« L’essentiel pour l’instant c’est qu’il faut que nos compatriotes cessent de  paniquer. Ce n’est pas parce qu’il y a un coup de feu qu’il faut fuir, quitter là où on est pour aller ailleurs. Le calme est revenu. Les rapports seront faits par les services qui sont en train de boucler l’enquête que cet incident a déclenchée. Nous informerons le public des problèmes d’identification, de bilan, et tout le reste. »

« La ville est calme »

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a aussi appelé au calme, expliquant que les forces de sécurité ont réussi à rétablir le calme. Il a évoqué une vingtaine d’assaillants maîtrisés par les forces de l’ordre.
« La population de Kinshasa comprend non seulement des citoyens qui respectent les lois de la République. Nous avons aussi ce que nous appelons généralement les hors-la-loi, donc des inciviques. Et ce groupe-là a tenté de troubler l’ordre public dans la ville. C’est ce qui a créé ce mouvement de panique. Et je tiens à informer la population que nos forces armées de la République, la police et les services de sécurité sont intervenus. Je confirme qu’ils ont neutralisé ces inciviques. A l’heure actuelle, le calme est revenu totalement dans la ville », a-t-il déclaré.
Vous pouvez écouter un extrait de la déclaration du gouverneur de la ville sur la télévision nationale.

Télécharger
Le 30 décembre dernier, le camp Tshatshi avait déjà fait l’objet d’une attaque. Ce jour-là, deux autres sites stratégiques de la ville de Kinshasa avaient aussi été attaqués : le siège de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et  l’aéroport de N’djili. Le bilan officiel avait fait état de 52 morts dans les rangs des assaillants et de trois membres des forces de sécurité tués."


"RDC : retour au calme à Kinshasa après l'attaque du camp militaire Tshatshi
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140722162907/securite-kinshasa-rdc-camp-tshatshi-rdc-rdc-le-camp-militaire-tshatshi-attaque-kinshasa-appelle-au-calme.html
22/07/2014 à 19:38
Les autorités congolaises ont affirmé mardi avoir déjoué l'attaque d'un groupe d'inconnus armés contre le camp militaire Tshatshi, à Kinshasa. Le calme était de retour en fin d'après-midi, après environ une heure de tension et de panique dans les rues.

Un vent de panique a traversé Kinshasa, mardi 22 juillet dans l'après-midi, alors qu'un groupe d'homme armés prenait d'assaut le camp militaire Tshatshi. Vers 16h20 (15h20 GMT), le gouverneur de la ville, André Kimbuta, est apparu à la télévision publique pour rassurer la population et affirmer que la situation était de nouveau sous contrôle. "Un groupe d'inciviques [...] a tenté de créer de l'insécurité dans la ville et ce groupe-là, [d']une vingtaine à une trentaine de personnes, a été maîtrisé", a-t-il déclaré, appelant les Kinois à reprendre leur travail et à "vaquer librement à leurs occupations".

Quelques minutes plus tôt, un haut responsable sécuritaire avait déclaré qu'"un petit groupe de voyous [avait] tenté une infiltration au camp Tshatshi" mais que "l'affaire [avait] été vite réglée". Au camp Tshatshi, un officier de la Garde républicaine (GR) a pour sa part indiqué que les soldats de cette unité d'élite, chargée de la protection du président, avaient pu maîtriser "une vingtaine de personnes habillées en civil" et en possession d'armes blanches (couteaux et machettes).

Évacuation de l'aéroport Ndjili

Selon plusieurs journalistes de l'AFP, la GR s'est déployée en force dans le quartier du palais présidentiel, dans le nord-ouest de la capitale, installant plusieurs points de contrôles et évacuant toutes les personnes y travaillant. Vers 14h30, plusieurs centaines de soldats de la même unité, armés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes, avaient fait évacuer en urgence toutes les personnes présentes à l'aéroport international de Ndjili, à l'est de la ville. Cette intervention à l'aéroport semble avoir suivi les premiers coups de feu en provenance du camp Tshatshi.
Pendant environ une heure, la vie s'est arrêtée dans la capitale, avant de reprendre son cours normal en fin d'après-midi : les voitures roulaient de nouveau tandis que des centaines de personnes arpentaient les rues à pied pour rentrer chez elles.

Kinshasa avait été le théâtre d'un apparent coup de force le 30 décembre dernier lorsque plusieurs dizaines d'assaillants, armés essentiellement d'armes blanches, avaient attaqué de manière concertée l'aéroport de Ndjili, le siège de la radio-télévision publique et le camp Tshatshi. Ces étranges attaques, sur lesquelles toute la lumière n'a pas encore été faite, avaient été noyées dans le sang.
(Avec AFP)"

° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140722162907/securite-kinshasa-rdc-camp-tshatshi-rdc-rdc-le-camp-militaire-tshatshi-attaque-kinshasa-appelle-au-calme.html
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20140722T161758Z20140722T161731Z/kinshasa-retour-au-calme-apres-une-infiltration-dans-un-camp-militaire.html


"RDC: retour au calme après des tirs dans le camp militaire Tshatshi
Publié le 22-07-2014 Modifié le 22-07-2014 à 20:44

° http://www.rfi.fr/afrique/20140722-rdc-retour-calme-apres-tirs-camp-militaire-tshatshi-kinshasa/

 Flahs info: Ca tire  au camp Tshatshi 000_Par7936627_0
Des soldats de la Garde républicaine à l'entrée du camp militaire Tshatshi, après l'attaque. Kinshasa, le 22 juillet 2014.

Le calme est revenu à Kinshasa après des tirs entendus au camp Tshatshi. Pendant une heure, la vie s'est arrêtée, mardi 22 juillet, à Kinshasa. Selon les autorités, un groupe armé a tenté d'entrer dans ce camp militaire. La Garde républicaine s'est déployée dans le quartier du palais présidentiel, dans le nord-ouest de la capitale. Les bérets rouges ont évacué l'aéroport international. Les assaillants dont l'identité n'est pas encore connue ont été maîtrisés, selon les autorités.

Des tirs ont été entendus en fin de matinée au camp militaire Tshatshi où sont logés des militaires de la Garde républicaine. La panique a gagné la population environnante. Les habitants alentour se sont enfermés dans les maisons, d'autres ont quitté tout simplement le quartier.

Joint au téléphone par RFI, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a fait état d'une attaque échouée contre le camp Tshatshi par un groupe d'hommes. Les assaillants ont été maîtrisés, affirme le porte-parole qui a ajouté que la justice militaire procède à leur identification. Certaines sources parlent d'hommes en civil munis d'armes blanches. La base avait déjà été le théâtre d'affrontements en décembre dernier.
On ne connaît donc pas encore précisément les motivations des assaillants, mais les coups de feu ont été nourris comme le raconte ce témoin sous couvert d'anonymat."


 Flahs info: Ca tire  au camp Tshatshi Bg_blockquote
C’était des coups de feu par intermittence, mais ça a duré au moins trente minutes. J’ai vu des gens courir dans tous les sens. […] A un moment donné, le quartier était pratiquement vide et même le marché. Les vendeurs ont tous vidé les lieux.
Un témoin des tirs22/07/2014 - par Mélissa Chemam Écouter


"Flash : Kinshasa sous les bruits des armes ?"
° http://desc-wondo.org/flash-des-coups-de-feu-entendus-a-kinshasa/


° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131231083506/
° http://www.rfi.fr/afrique/5min/20131230-rdc-prise-otage-fusillades-kinshasa-rtnc-aeroport/



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 23/7/2014, 2:01 am

PS

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"ALERTE
“Joseph Kabila” entame une vaste opération d’épuration au sein de l’armée rdcongolaise !

   confused  confused  confused  Evil or Very Mad  Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes 
° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1860-alerte-joseph-kabila-entame-une-vaste-operation-d-epuration-au-sein-de-l-armee-rdcongolaise.html
Depuis quelques semaines L’OEIL DU PATRIOTE n ‘a cessé d’alerter les congolais sur les projets de l’imposteur rwandais de créer les conditions qui lui permettront de décréter l’Etat d’urgence en République démocratique du Congo. Hier encore dans l’article que nous avons publié http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1859-rdc-une-paix-utopique-joseph-kabila-renforce-les-dispositifs-de-l-occupation.html  nous alertions les congolais des messes noires tenues récemment à Kinshasa par “Kabila” , “James Kaberebe et autres. Ces dernières rencontres annonçaient plutôt une accélération des plans machiavéliques d’Hyppolite Kanambe et ses frères rwandais . Aujourd’hui c’est chose faite .Déjà en alerte depuis plus de 72h le régime d’occupation vient d’entamer la première phase d’une vaste opération qui vise à procéder à une véritable purge massive au sein de l’armée et des différents services de sécurité de la RDC. L’OEIL DU PATRIOTE a effectivement été informée que c’est à partir de cette nuit du 22 au 23 Juillet 2014 que Kanambe et les siens prévoient de procéder à une grande vague d’arrestations de militaires congolais essentiellement.
 confused  confused  confused 
Ceux des congolais qui travaillent du côté de Kingakati sont particulièrement dans le collimateur de “Kabila” . Leur arrestation lui permettra en effet de leur faire porter le chapeau d’une prétendue tentative de coup d’Etat à son encontre. L’Oeil du Patriote invite tous les congolais qui le peuvent de prévenir nos militaires afin qu’ils soient désormais sur leur garde car le premier objectif de la comédie déclenchée par Kanambe depuis quelques heures est de procéder à la neutralisation de beaucoup d’entre eux ; L’imposteur rwandais qui préside la RDC depuis 2001 vientt de passer à la vitesse supérieure il appartient à chaque patriote d’en tirer les conséquences qui s’imposent. L’APARECO ne manquera pas de donner dans les prochaines heures , plus d’informations sur la situation en cours.
Paris , le 22 Juillet 2014
Candide OKEKE
L’OEIL DU PATRIOTE"



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"RDC :Une paix utopique
«Joseph Kabila» renforce les dispositifs de l’occupation
le 21 Juillet 2014

° http://apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/1859-rdc-une-paix-utopique-joseph-kabila-renforce-les-dispositifs-de-l-occupation.html

Depuis quelques jours,le gratin du lobby politico-militaire rwandais composé essentiellement des principales têtes pensantes de l’occupation de la RD-Congo multiplie les réunions nocturnes à Kinshasa tantôt autour de leur cheval de Troie Hyppolite Kanambe dans son bunker de Kingakati, tantôt à la résidence de Azarias Ruberwa transformée en forteresse bien tenue par un commando spécial rwandais, tantôt à GLM chez «Jaynet Kabila»… Ce gratin rwandais, composé essentiellement de Bizima Karaha, Azarias Ruberwa, Moise Nyarugabo, James Kabarebe et consorts,multiplie des messes noires pour élaborer toutes sortes de scénarios méphistophéliques soit pour parer à l’imminence d’une révolte, selon eux, du peuple congolais avec le soutien des patriotes congolais des FARDC, soit pour mettre Kinshasa et le reste de la RD-Congo à feu et à sang au cas d’un soulèvement populaire que certains de leurs anciens alliés occidentaux soutiendraient en coulisse. La vérité est que les  récentes dénonciations par les patriotes congolais de la présence massive et discrète des troupes étrangères dans la capitale congolaise et la tension que cette présence a provoqué au sein de l’armée et des différents services de sécurité de la RD-Congo mettent à mal ces agents de la balkanisation de la RD-Congo et rendent de plus en plus fébriles le plan d’action de ces agents.
Pendant ce temps,certains collabos en mal d’argent ou de positionnement vis-à-vis de la mangeoire sont largement mis à contribution à l’intérieur et à l’extérieur du pays par leurs maîtres rwandais pour distraire les congolais autant que possible et détourner leur attention des véritables enjeux du moment. L’objectif poursuivi par leur stratégie consiste à permettre à leur joker,«Joseph Kabila»,de déjouer la vague d’hostilités déclenchées partout dans le monde contre leur projet d’occupation assorti des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Des lobbies belges au secours de «Joseph Kabila» ?

Au cours d’une récente messe noire à Kinshasa, le général rwandaisJames Kabarebe a apporté du baume dans les cœurs de ses frères rwandais qui opèrent en RDC en leur annonçant le soutien que viennent de leur apporter les «puissants lobbies belges pro-rwandais qui ont toujours appuyés l’action du Rwanda au Congo».Selon Kabarebe, ces lobbies belges se sont engagés à peser de tout leur poids afin de calmer les ardeurs du président Obama et de convaincre Washington d’accepter le maintien de «Joseph Kabila» à la tête de la République démocratique du Congo.Les lobbies belges comptent donc surfer sur l’argument usuel de sécurité selon lequel,faute de «consensus» sur celui qui pourrait remplacer Hyppolite Kanambe, il vaudrait mieux maintenir ce dernier au pouvoir pour éviter le retour du chaos en RD-Congo et dans toute cette région  d’Afrique centrale.C’est pourquoi,afin de permettre à leurs « avocats belges» de faire pression sur leurs différents interlocuteurs américains, il a été conseillé à Hyppolite Kanambe et à ses frères rwandais de s’activer plus que jamais pour semer la zizanie au sein de la classe politique congolaise en vue de créer les conditions appropriées pour mettre Kinshasa à feu et à sang. «Joseph Kabila» qui reste complètement obsédé  par la prolongation de son mandat à la tête de la RDC malgré la levée de boucliers générale,oeuvre actuellement sur la mise en application de ce schéma apocalyptique.  

Kinshasa en état de siège

C’est ainsi que s’explique le déploiement d’un dispositif militaire jamais vu dans la ville de Kinshasa qui est aujourd’hui totalement quadrillée. En plus des troupes étrangères rwandaises, tanzaniennes et sud-africaines, tous les services de sécurité à Kinshasa ont été mis en alerte depuis près de72 heures.Tous les axes d’entrée et de sortie de la ville de Kinshasa sont jalonnés de barrières de contrôle et des patrouilles mixtes composées de militaires étrangers assistés des congolais. Des renforts en jeeps mitrailleuses et autres armes lourdes ont été envoyés sur les axes Kinshasa-Matadi et Kinshasa-Kikwit.En plus de Lukolela où d’autres renforts ont été dépêchés, la ville de Mbandaka est totalement investie par des troupes rwandaises pour faire face, selon leurs informations, à l’imminence d’une attaque en provenance de l’extérieur. A Kinshasa, plusieurs tranchées ont été discrètement creusées au niveau de différents sites de la capitale, notamment autour de l’immeuble de la RTNC et aux alentours des pistes de l’aéroport international de N’djili qui est discrètement assiégé par les troupes rwandaises.

Ainsi,lorsque Hyppolite Kanambe berce l’opinion nationale congolaise et internationale en claironnant une paix utopique retrouvée, les troupes étrangères à ses ordres continuent d’assiéger la ville de Kinshasa pour y renforcer les conditions d’occupation de la RD-Congo. Cette situation exaspère maintenant de plus en plus les militaires et le peuple congolais qui commencent à réaliser enfin les effets palpables de l’occupation longtemps dénoncée et condamnée par l’APARECO et les patriotes résistants de la diaspora congolaise.Il appartient aujourd’hui à tous les congolais de l’intérieur du pays, civils et militaires, de vaincre les démons de la peur et de la cupidité et de rejoindre les forces de la résistance pour la libération totale du Grand Congo.  
Paris, le 21 Juillet 2014
Candide. OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE"




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Message  voisin4 23/7/2014, 2:43 am

zobattants a écrit:
KOTA a écrit:La RDC est quand même le seul pays au monde ou des gars attaqueraient à la machette et aux bâtons des camps militaires surarmés et cela 2 fois en moins d'1an ...Invraisemblable et irresponsable   Shocked   Cool  Evil or Very Mad 
Kota, ne sois pas hypocrite. Tu aurais bien aime que le coup reussisse. Heureusement  on vous a demasque...
le train de la democratie est deja en route...tous ceux qui croient obtenir le presidium par voie d'un coup d'etat echoueront...
J'encourage le gouvernement a faire l'enquete jusqu'au bout pour prouver que Diomi, Ndonzwau, kota, bishop elysee, boketsu wa yambo, et leur tatu moniere sont ceux qui tirent les ficelles




Il semble qu'il y ait des aliments qui rendent "betes".Ils auraient un effet deletere sur le systeme nerveux
Please get them off of your daily meal!
Les sucres rapides, avc 1 index glycémique too high, l'alcool... pas bon, vraiment pas bon!!!

Par contre myrtilles, poissons gras( omega3) ,fruits de mer, etc... seraient très bons pour la mémoire. S'ils ne peuvent pas ameliorer le IQ de certains; ils pourraient au moins le deplacer du lieu ou il (IQ) se trouve presentement.
Mbuta Ndo pourrait apporter son expertise mais... il est si occupe!

Oh! J'oubliais, on n' en cultive pas sur les collines des eleveurs des vaches!
Qlq'1 aurait des nouvelles de lino?

I love you too guys.

V4

voisin4


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Message  djino 23/7/2014, 12:54 pm


djino


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Message  djino 23/7/2014, 2:45 pm

KABILA fait des mises en scène pour créer l'insécurité ...

Pour mieux dominer et faire peur à la population !!



djino


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Message  Dan66 23/7/2014, 8:08 pm

Ca va parler encore de coup d'état mais c'est drôle hein, ils pensent nous faire croire que pour réussir un coup d'état au lieu de s'attaquer à la source c'est à dire le palais présidentiel, de tel sorte à essayer de prendre le président en otage et/ou ses proches , ils préfèrent au contraire s'attaquer à l'endroit le plus militarisé du Pays quasiment et ce avec des machettes ...  Laughing Bref, c'est soit un règlement de compte de Kabila soit une manière de pouvoir cultiver le sentiment d'insécurité et de peur , soit les deux. C'est quand même incroyable que comme le dit dans l'analyse de Mayizo que ces événements soient récurrents pour un pays qui est supposé être sûr et contrôler dans les parties du territoire  Smile .
Dan66
Dan66


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Message  ndonzwau 24/7/2014, 3:22 am

"23/07/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=199087&Actualiteit=selected
Un seul titre figure à la Une de tous les journaux parus ce matin : la tentative d’intrusion d’un « groupe de malfrats », selon les autorités congolaises, au camp Tshatshi, siège de l’état-major des Forces armées de la RDC où des tirs nourris ont été entendus pendant une heure mardi en début d’après-midi.
Tirs au Camp Tshatshi

(Sources AFP, Belga, DESC, France24, Jeune Afrique, RFI)


L’information à ce sujet est essentiellement auditive. Entendez par là non qu’il s’agit de rumeurs, mais que toutes les informations, qu’il s’agisse de celles de l’Ambassade de Belgique ou de celles qui ont circulé sur « l’Internet congolais » concernaient avant tout des détonations entendues. Il ne semble pas y avoir grand monde qui ait vu ce qui s’est effectivement passé.
D’intenses tirs à l’arme de guerre ont été entendus ce mardi 22 juillet à partir de 13 heures au niveau du Camp Tshatshi, lieu de casernement de la garde républicaine (GR), chargée de la protection présidentielle. L’information reste confuse et assez fragmentaire quant aux mobiles réels de ces tirs.

D’après quelques sources, dont la crédibilité n’est pas absolue, c’est depuis hier dans la soirée que des coups de feu ont été entendus au niveau du Camp Kokolo, siège de la 11ème région militaire abritant également le gros de la force terrestre et une partie de la logistique de l’armée. Il semble que deux militaires de la GR auraient été trouvés égorgés au niveau du camp Kokolo. En guise de représailles, des soldats de la GR seraient descendus lundi soir au Camp Kokolo en tirant et en faisant probablement des victimes. La haute hiérarchie militaire aurait tenté en vain d’étouffer cet incident. Mardi en début d’après-midi, les soldats du Camp Kokolo seraient, à leur tour, descendus au camp Tshatshi pour une expédition punitive et depuis ça tiraillerait sans cesse. Mais tout cela reste à confirmer.

L’Etat-major général, le ministère de la Défense, la présidence de la République, la GR et d’autres service spécialisés n’étaient pas joignables ou observaient le « silence radio ». La télévision publique s’est aussitôt activée, affirmant que « la tentative d’intrusion d’un petit groupe de malfrats au camp Tshatshi a été maitrisée ». Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende s’est pour sa part montré prudent sur l’identité des assaillants.  
Vers 16h20 (15h20 GMT), le gouverneur de la ville, André Kimbuta, est apparu à la télévision publique pour rassurer la population et affirmer que la situation était de nouveau sous contrôle. "Un groupe d'inciviques [...] a tenté de créer de l'insécurité dans la ville et ce groupe-là, [d']une vingtaine à une trentaine de personnes, a été maîtrisé", a-t-il déclaré, appelant les Kinois à reprendre leur travail et à "vaquer librement à leurs occupations". Quelques minutes plus tôt, un haut responsable sécuritaire avait déclaré qu'"un petit groupe de voyous [avait] tenté une infiltration au camp Tshatshi" mais que "l'affaire [avait] été vite réglée". Au camp Tshatshi, un officier de la Garde républicaine (GR) a pour sa part indiqué que les soldats de cette unité d'élite, chargée de la protection du président, avaient pu maîtriser "une vingtaine de personnes habillées en civil" et en possession d'armes blanches (couteaux et machettes).
Selon le général Dieudonné Banze, commandant de la GR, « des personnes munies des armes blanches ont attaqué le camp Tshatshi mais ont été maîtrisé ».  
Il est assez difficile de croire qu’il y a eu des gens assez fous pour attaquer un camp militaire à la machette ! Certains témoins auraient aperçus des personnes armées de bâtons, gourdins et autres armes blanches. Ce qui ferait croire au scénario des adeptes de l’Eglise du pasteur « Mukungubile »[1] dont le procès s’ouvre ce jour en Afrique du Sud. De là à en faire un lien direct ou un alibi du régime, il n’y a qu’un pas… Rien n’est encore clair en ce moment.

Une source indépendante beaucoup plus crédible évoque « un commando non autrement identifié qui a attaqué ‘la poudrière’ (armurerie)  du régiment blindé de la GR. Ce commando était muni d’armes blanches et d’ armes à feu ». Jusqu’à 16h 20, la situation ne semblait pas totalement maîtrisée selon certaines sources GR défendant le camp Tshatshi et l’on se demande comment ce commando aurait pu atteindre ce lieu stratégique (armurerie) où se trouvent les munitions et explosifs de la GR.

Hier soir, on aurait encore signalé des coups de feu au niveau de l’aéroport international de Ndjili. Mais en réalité ce serait la panique occasionnée par le mouvement des chars de la GR qui ont quitté Kibomango, vers l’aéroport,  pour appuyer leurs collègues du Camp Tshathi en tirant en l’air pour intimider et dissuader la population. Ce déploiement dissuasif sur des points stratégiques démontre en tous cas que les autorités ont pris l’affaire au sérieux. Selon plusieurs journalistes, la GR s'est déployée en force dans le quartier du palais présidentiel, dans le nord-ouest de la capitale, installant plusieurs points de contrôles et évacuant toutes les personnes y travaillant.  
Vers 14h30, plusieurs centaines de soldats de la même unité, armés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes, avaient fait évacuer en urgence toutes les personnes présentes à l'aéroport international de Ndjili, à l'est de la ville. Cette intervention à l'aéroport semble avoir suivi les premiers coups de feu en provenance du camp Tshatshi.
Le Beach Ngobila, le port fluvial du trafic vers Brazzaville où étaient refugiés des militaires hostiles au régime Kabila serait également fermé et on signale un dispositif sécuritaire renforcé aux abords de la prison centrale de Makala où sont détenus plusieurs militaires poursuivis pour tentatives de coup d’état.

Le calme était de retour en fin d'après-midi, après environ une heure de tension et de panique dans les rues. Pendant environ une heure, la vie s'est arrêtée dans la capitale, avant de reprendre son cours normal en fin d'après-midi : les voitures roulaient de nouveau tandis que des centaines de personnes arpentaient les rues à pied pour rentrer chez elles.

Les commentaires de la presse

Forum des As
cherche l’identité de ces « malfrats » et s’interroge : « Est-ce un coup des Enyele ? » (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article1619  )
Il rapporte que d’après France 24, le bilan de l’infiltration du camp Tshatshi par un groupe d’inciviques qui a été maîtrisé fait état d’au moins 7 morts.
Ces assaillants sont sans visage en attendant que les services compétents concluent leurs investigations.  En cette période sensible, l’identité de ces malfrats revêt une importance cruciale. Deux mois après l’expulsion ultra massive des Rd congolais du Congo voisin, il y a toutes les raisons du monde d’être inquiets. Et donc de rester vigilants.
Même si la vraie identité de ces assaillants n’est pas révélée, le gouverneur de la ville a lui, dans son intervention sur les antennes de la télévision publique, indiqué que “ce sont des gens qu’on avait identifiés lors du refoulement des Rd congolais vivant à Brazzaville”, rapporte ce quotidien. Cependant, ces Enyele n’ont jamais eu aucune revendication sérieuse, estime le journal. On ne les entend quasiment jamais. On ne sait pas grand’ chose d’eux, sauf qu’ils se manifestent à l’improviste, affirme le journal qui rappelle qu’en 2009, des affrontements inter-communautaires entre ces Enyele et les Boba, deux tribus qui se disputent des étangs piscicoles depuis des lustres à l’Equateur, s’étaient mués en insurrection. Une situation qui avait l’occasionné la fuite des centaines des milliers des habitants de l’Équateur vers le Congo-Brazzaville.  
Pour ce journal, les incidents de ce genre peuvent passer pour un arbre qui cache-mal- la forêt.

L’Avenir rapporte que le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende  a pour sa part affirmé attendre un rapport des services spécialisés sur l’identité des assaillants. « On est en train de les identifier. Ça prend du temps, ce sont des services spécialisés qui s’occupent de cela », a-t-il déclaré, selon le quotidien.  
Il rapporte aussi que dans une intervention mardi sur les antennes de la RTNC, le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta d’un ton calme a expliqué qu’il s’agissait d’une bande composée d’une vingtaine d’inciviques et non d’un groupe armé qui voulait perturber l’ordre public.  Tout en félicitant les FARDC, les éléments de la police et les services de sécurité, il a précisé que c’est dans l’espace de trente minutes seulement que ces malfrats ont été neutralisés. Les Kinois doivent vaquer calmement à leurs occupations et ne pas suivre les ennemis du peuple qui sont jaloux de la stabilité du pays.

Le Phare propose à ces lecteurs une reconstitution du film des évènements d’hier en 5 pages. Sans la magie du téléphone cellulaire, la majeure partie de la ville serait restée ignorante de ce qui se passait autour de camp Tshatshi, soutient ce quotidien. Mais les appels et les textos sont partis dans tous les sens au point qu’en l’espace de quelques secondes, un vent de panique a commencé à souffler sur Kintambo, avant de toucher le centre ville et se répandre dans toute la ville, rapporte le journal. Relayant une information de l’AFP, Le Phare précise que selon une source anonyme de la garde républicaine, « cinq » infiltrés avaient été tués mais aucune confirmation officielle, ni aucun bilan de la part des autorités n’ont pu être obtenus.
["Que s’est-il passé ?
° http://www.lephareonline.net/que-sest-il-passe/
Plusieurs heures après le retour à la normale de la situation sécuritaire à Kinshasa, Kinoises et Kinois ont continué à s’interroger sur ce qui s’est réellement  passé du côté du Camp Tshatshi.  S’agissait-il réellement d’une action isolée d’une bande d’inciviques ? N’a-t-on pas eu affaire à un groupe armé ? D’où étaient partis les assaillants et qui les avaient armés de pistolets et machettes ? Quelles étaient les motivations de leur mouvement d’humeur ? Pourquoi et toujours des attaques contre le Camp Tshatshi ?(...)"
"Après le coup manqué des adeptes de Mukungubila : nouvelle panique hier à Kinshasa"
° http://www.lephareonline.net/apres-le-coup-manque-des-adeptes-de-mukungubila-nouvelle-panique-hier-a-kinshasa/
"Au centre-ville, on pouvait jouer au foot sur les principales artères"
° http://www.lephareonline.net/au-centre-ville-on-pouvait-jouer-au-foot-sur-les-principales-arteres/ ]

La Tempête des Tropiques regrette le fait que cet évènement a pu occasionner un manque à gagner chez plusieurs opérateurs économiques. Sur la même lancée, L’Avenir rappelle l’adage populaire : « L’argent n’aime pas les bruits ». « Pour contribuer au développement du pays, les investisseurs ont besoin d’une Rd Congo stable. Sinon, dans un environnement incertain, qui peut se hasarder de venir placer son argent en RDC ?», s’interroge ce quotidien.

Le Potentiel titre « Coups de feu nourris au camp Tshatshi » (° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9327:coups-de-feu-nourris-au-camp-tshatshi&catid=85:a-la-une&Itemid=472  ),  et revient sur la panique qu’a connue la ville de Kinshasa sous le coup de 14 heures locales après des coups de feu à l’intérieur et dans les alentours du camp Tshatshi. L’évacuation de tous les civils de l’aéroport international de Ndjili a fait monter la psychose d’une déflagration généralisée.
La télévision publique s’est aussitôt activée, affirmant que « la tentative d’intrusion d’un petit groupe de malfrats au camp Tshatshi a été maitrisée ». Un déploiement dissuasif sur des points stratégiques démontre que les autorités ont pris l’affaire au sérieux.
Pour ce qui est du bilan, deux sources ont affirmé au Potentiel avoir dénombré trois morts. Une autre source dit avoir compté « quatre corps qui gisaient par terre dans des flaques de sang ». Aucun bilan du côté des FARDC jusqu’à ce moment.

Dans son éditorial intitulé « Tempête apaisée », La Prospérité se pose un certain nombre de questions : d’où venaient ces assaillants et qui sont-ils ? Que visaient-ils ? Que comprendre de leur mode opératoire consistant à s’attaquer aux symboles de la République, entre autres, la résidence du Chef de l’Etat, l’état-major général des FARDC, la RTNC, le camp Tshatshi ? Comment comprendre que dans leur témérité, ils sont toujours munis des armes blanches, machettes, couteaux, s’interroge la consœur en faisant allusion aux incidents du 28 février 2012, puis du 30 décembre 2013 et finalement du 22 juillet 2014.  
Bref, autant de questions qui taraudent les esprits au moment où les Congolais sont divisés, notamment sur la révision constitutionnelle, le calendrier électoral et le mode électoral.(....)"



"RDC: qui sont les auteurs de l’attaque contre le camp Tshatshi?
° http://www.rfi.fr/afrique/20140723-rdc-qui-sont-auteurs-attaque-contre-camp-tshatshi/
En République démocratique du Congo, des hommes armés s'en sont pris, mardi 22 juillet, à une caserne de la capitale. Il s’agit du camp Tshatshi où sont logés des militaires de la Garde républicaine. Une attaque dont le bilan a été revu à la hausse la nuit dernière.
Après le décès la nuit d’un militaire qui était blessé dans les affrontements, le bilan est désormais de neuf morts : sept assaillants et deux éléments de la Garde républicaine. Selon plusieurs sources, quelques assaillants, moins d’une dizaine, ont été capturés après l’échec de l’attaque contre le camp militaire Tshatshi.


Les interrogatoires n’auraient pas encore permis d’identifier avec certitude le groupe ou les différents groupes auxquels appartiendrait la vingtaine de personnes du contingent neutralisé. Guerriers Enyele ou ex-Division spéciale présidentielle (ex-DSP) du maréchal Mobutu revenue de Brazzaville ? Certains soupçons dans ce sens sont rapportés par le quotidien Le Phare, qui cite un haut responsable des services de sécurité.
Cependant, d’autres sources militaires conseillent la prudence. Elles expliquent que l’attaque contre le camp Tshatshi était vraisemblablement destinée à libérer des personnes interpellées quelques jours plus tôt et qui appartiendraient à des groupes différents. Ces personnes sont supposées préparer des actes de déstabilisation dans la capitale."

° http://www.rfi.fr/afrique/20140722-rdc-retour-calme-apres-tirs-camp-militaire-tshatshi-kinshasa/
° http://www.rfi.fr/afrique/5min/20131230-rdc-prise-otage-fusillades-kinshasa-rtnc-aeroport/


"RDC: des expulsés de Brazzaville identifiés parmi les assaillants du camp Tshatshi, affirme Mende
° http://radiookapi.net/actualite/2014/07/23/rdc-des-expulses-de-brazzaville-identifies-parmi-les-assaillants-du-camp-tshatshi-affirme-mende/#.U9BIG9J_sgc
Au lendemain de l’attaque contre le camp militaire Tshatshi à Kinshasa mardi 22 juillet, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, affirme que des expulsés de Brazzaville ont été identifiés parmi les assaillants. Mais il a précisé qu’il fallait « approfondir les choses pour ne pas dire les choses à tort et à travers ».
« Il n’y a pas de groupe armé qui s’appelle retournés de Brazzaville. Mais ce qui est certain, c’est qu’on a identifié parmi eux [les assaillants] certaines personnes qui avaient été identifiées par nos autorités après le refoulement de nos compatriotes. Certains parmi eux sont de gens qui ont été refoulés du Congo-Brazzaville dernièrement », indique Lambert Mende, faisant allusion aux ressortissants de la RDC expulsés depuis le mois d’avril dernier du Congo-Brazzaville.


Le porte-parole du gouvernement révèle que l’attaque contre le camp Tshatshi a fait 8 morts dont sept assaillants et un militaire congolais.
Au sujet de l’identité des assaillants, il affirme attendre les conclusions de l’enquête.
« Jusqu’au moment où nous parlons, l’identification n’est pas encore terminée. Le Parquet militaire est en train d’interroger ceux qui ont été capturés parmi ces inciviques », explique Lambert Mende.
Il dit également ignorer les motivations des assaillants.
« Ce qui les pousse à agir, eux-seuls les savent. Ils vont le dire aux enquêteurs. Ça pourrait être des terroristes, ça pourrait être un groupe de voleurs à main armée […]. Nous sommes quand même dans le quartier où est logé le ministère de la Défense, l’Etat-major général de l’armée. Mais ce sont des conjectures. Il n’y a que l’enquête qui peut nous dire exactement  leur identité et leurs motivations », soutient Lambert Mende.
Un groupe d’assaillants a tenté de faire incursion dans le camp militaire de Tshatshi mardi 22 juillet. Ils ont été neutralisés par l’armée. « Ça a pris assez peu de temps », avait expliqué Lambert Mende, quelques heurs après l’attaque."



"RDC : qui sont les assaillants du camp Tshatshi ?"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-qui-sont-les-assaillants-du-camp-tshatshi/


"RDC : retour au calme à Kinshasa après l'attaque du camp militaire Tshatshi"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140722191144/defense-securite-rdc-armee-congolaise-rdc-rdc-retour-au-calme-a-kinshasa-apres-l-attaque-du-camp-militaire-tshatshi.html



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Message  ndonzwau 24/7/2014, 10:51 pm

"A quoi sert l’Agence nationale de renseignements ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9112
Quarante-huit heures après l’attaque prétendue du camp militaire Tshatshi - où se trouve la base de la garde prétorienne de "Joseph Kabila" - par un «groupe d’inciviques», il apparaît que les forces dites de sécurité n’ont pas assumé efficacement leur «mission de surveillance». C’est le cas particulièrement de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Coup monté ou pas, l’attaque de ce mardi 22 juillet discrédite cette Agence qui fait tout sauf exécuter ses missions. Cet organisme public qui «excelle» dans les cabales, les arrestations arbitraires et la traque des contradicteurs du régime a été pris au dépourvu. En plein jour. Sous d’autres cieux, obligation des résultats oblige, le "patron" aurait été "viré" illico presto. Politisation, tribalisme et manque de professionnalisme sont les principaux maux qui handicapent l’ANR. Il faut réformer ce service public dont les agissements n’ont rien à envier à ceux d’une police politique. A tort ou à raison, l’inamovibilité dont jouissent les responsables des «services» poussent des observateurs à conclure que la série de «vrai-faux putschs» qui secoue le pays ne serait que de la «manipulation politique» initiée par «Joseph Kabila» et les «durs» de son régime.

Kinshasa. Mardi 22 juillet 2014. Il est 10h00. Des individus non identifiés – des Enyele rapatriés de Brazzaville ? - munis d’armes à feu et des machettes ont tenté, selon la version officielle, de s’infiltrer dans le camp militaire Tshatshi. Ancien camp para-commando à l’époque de Mobutu Sese Seko, ce lieu sert, depuis le 17 mai 1997, de base aux éléments de la garde présidentielle dite
«garde républicaine».
A en croire le gouverneur de la ville de Kinshasa, le PPRD André Kimbuta Yango, ces «jeunes malheureux apparemment drogués» estimés à 30 individus escomptaient s’emparer du dépôt de munitions. Un échange de coups de feu s’en est suivi entre les éléments de la garde présidentielle et les
«assaillants», provoquant une grande frayeur dans la ville. Et ce, jusqu’aux alentours de 13h00. Kimbuta a déclaré que «la situation est redevenue calme». Il a appelé la population «à vaquer librement à ses occupations comme d’habitude». Le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, est monté au créneau pour donner «sa» version. Selon lui, il s’agit d’un «petit groupe de malfrats» qui a été «rapidement maitrisé». Rapidement maîtrisé ?

Une cohésion de façade

Toute honte bue et sur un ton démagogique, le porte-parole de la «majorité présidentielle» (MP), Luzanga Shamandevu, est intervenu sur une radio kinoise. Pour lui, il s’agit ni plus ni moins que d’une tentative de putsch. «Nous dénonçons cette attaque et ceux qui tentent de prendre le pouvoir par les armes parce qu’aujourd’hui, les élections constituent le seul mode d’accès au pouvoir dans notre pays». Au lieu de se poser des questions sur «l’incapacité d’anticipation» des services de renseignements, Luzanga préfère la facilité consistant à pointer un doigt accusateur en direction de l’opposition. «Je demande à ce groupuscule d’opposants d’attendre les élections de 2016 au lieu de passer le temps à visiter les ambassades ou chercher à armer les jeunes», a-t-il ajouté. «Aujourd’hui, notre peuple est mature. Les aventuriers qui veulent nous plonger dans le chaos, vont échouer lamentablement. Les FARDC vont les broyer». Surréaliste ! Les éclats de voix de Luzanga ne trompent personne. La cohésion au sein de la «MP» n’est plus que de façade entre les «super faucons» et les «sages».
En réalité, les «services» sont blâmables. Ils n’ont pas fait leur «job». Un job qui consiste essentiellement à «surveiller de manière préventive» tout ce qui pourrait constituer une menace tant au plan intérieur qu’extérieur. Il s’agit de surveiller des personnes et les groupes qui pourraient attenter à l’ordre public.

Quelques illustrations à titre indicatif.

Affaire Eric Lenge


En Juin 2005, le major Eric Lenge, membre de la garde rapprochée de « Joseph Kabila » et proche de John Numbi Banza Tambo, tente, selon la version officielle, de faire un "coup d’Etat". En plein jour. Dans une intervention à la radio nationale, il tonne : «Vous avez constaté vous-même que cette transition n’a pas d’avenir». «Les politiciens, il y a 60 ministres au gouvernement, un président et les vice-présidents qui ne font rien du tout». Neuf années après, nul ne sait ce que cet homme, issue de la Jeunesse du parti Uferi du duo Nguz-Kyungu, est devenu ? Les conclusions de l’enquête ouverte n’ont jamais été publiées. Des observateurs jurent la main sur le cœur qu’il s’agissait d’une «mise en scène». But : perturber le déroulement des élections de 2006.

Evasion spectaculaire de «Gédéon»

Le 7 septembre 2011, soit deux mois avant les élections présidentielles et législatives, l’ex-chef milicien Maï Maï, Kyungu Mutanga, s’échappe de la prison de haute sécurité de Kasapa à Lubumbashi. L’attaque de ce lieu carcéral a lieu en pleine journée. Dans sa fuite, Gédéon amène une centaine de prisonniers. Trois années après, l’homme est toujours en cavale. Aux dernières nouvelles, il a repris «du travail» à la tête d’un groupe Maï Maï au Nord Katanga.

Ba Kata Katanga

Le 23 mars 2013, près de 300 individus armés dits «Ba Kata Katanga» font irruption dans le centre-ville de Lubumbashi en transitant par la commune de Ruashi. C’est la panique générale. Et pourtant, cet événement est loin d’être une surprise. Mi-février, ces miliciens s’étaient déjà signalés aux environs du camp militaire Kimbembe. Les FARDC ont ouvert le feu lorsque les Ba Kata Katanga hissèrent leur drapeau à la place de la Poste. Bilan : une vingtaine de morts.

Les adeptes de Joseph Mukungubila

Le 30 Décembre 2013 à Kinshasa, à Lubumbashi et à Kindu, plusieurs sites stratégiques (RTNC, aéroport de Ndjili, camp Tshatshi) sont attaqués. Les "assaillants" sont présentés comme étant des adeptes du «prophète» Joseph Mukungubila. Bilan : 52 morts à Kinshasa. A Lubumbashi, on parle de massacres. Un rapport établi par des experts onusiens fait état des corps ensevelis dans des fosses communes.

Police politique

Créée en 1997 par le président Laurent-Désiré Kabila, l’ANR est dirigée depuis octobre 2011 par le «katangais» Kalev Mutond, ancien chef des travaux à l’UPN (Université pédagogique nationale). Au lieu de mener la mission générale digne d’une Sûreté nationale, l’Agence se complaint dans un rôle de police politique comparable à la Stasi de l’ex-République démocratique allemande. Les écoutes téléphoniques sont banalisées. Les conversations téléphoniques des paisibles citoyens sont indistinctement écoutées et enregistrées à la simple demande écrite de «Kalev». Pas besoin d’un jugement. Les opérateurs téléphoniques (Vodacom, Airtel, Orange, Tigo, Africel… ) sont tenus d’identifier les titulaires de tous les numéros opérant sur le sol congolais. Après un certain délai, toute «carte Sim» dont l’utilisateur n’est pas connu est désactivée.

Outre les écoutes, l’ANR procède à des arrestations. Sans mandat. Les activistes des droits humains parlent d’«enlèvement». Le 30 décembre 2013, des agents de l’ANR ont arrêté Bruno Kabangu Tshiatanku Kabatshi, premier vice-président provincial de l’UDPS/Kasaï Oriental. Il lui est reproché d’avoir émis son opinion notamment sur les événements du 30 décembre 2013. C’était lors d’un débat radiodiffusé face à un membre de la mouvance kabiliste.
Plus grave encore, le 25 octobre 2013, des agents de l’ANR envoyés par l’administrateur principal du département Intérieur ont procédé à l’arrestation mouvementée de l’administrateur-délégué de la «Cohydro», Birindwa Lutshuera. Il est reproché à celui-ci d’avoir commandé de produits pétroliers d’un import de dix millions $ US auprès d’une «firme étrangère».

On le voit, l’ANR évoluent dans une «zone de non-droit». Rattachée à la Présidence de la République - on se demande bien pourquoi, dans un pays qui se dit démocratique -, cette Agence n’est nullement au service de la sécurité nationale du Congo-Kinshasa. Elle est au service exclusif de «Joseph Kabila» et de sa mouvance.
Il faut "dépolitiser" la haute direction de l’Agence nationale de renseignements en faisant appel à des professionnels du renseignement. Comment? Par un appel à candidatures. L’actuel patron de la Sûreté belge, Jaak Raes, a été recruté par cette voie. De même, il faudrait placer l’ANR sous la tutelle du ministère de la Défense nationale ou de la Justice."



"RDC: toujours des zones d'ombre après l'attaque du camp de Tshatshi
° http://www.rfi.fr/afrique/20140724-congo-rdc-zones-ombre-attaque-camp-tshatshi-kinshasa-udps/
En République démocratique du Congo, il reste beaucoup de zones d’ombre après les évènements de mardi au camp de Tshatshi, à Kinshasa. Cette base de la Garde républicaine a été attaquée et neuf personnes, dont deux militaires, ont trouvé la mort dans des échanges de tirs. Plusieurs assaillants ont été arrêtés, mais depuis aucun détail n'a filtré.

Les Congolais se posent beaucoup de questions au sujet de l’attaque, mardi 22 juillet, du camp militaire Tshatshi, à Kinshasa. Qui sont les vrais assaillants ? Quelle était leur réelle motivation ?
Les officiels ont tous, simplement, parlé d’un petit groupe d’hommes armés de pistolets et d’armes blanches. Des hommes que le maire de Kinshasa a traité d’« inciviques », mais dont les revendications et l'identité précise restent inconnues.

Les doutes de l’opposition

L’opposition exprime des doutes sur les affirmations des officiels. Le porte-parole de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Joseph Kapika parle de « déjà-vu depuis Eric Lenge », du nom d’un major de la Garde républicaine qui, avant les élections de 2006, avait tenté un coup de force dont les contours n’ont jamais été élucidés.
L’homme a depuis disparu, et les conclusions de l’enquête sur cette affaire n’ont jamais été rendues publiques. Plusieurs autres dossiers ont connu la même issue ; peut-être l’attaque mardi contre le camp Tshatshi constituera-t-elle une exception."

° http://www.rfi.fr/afrique/20140723-rdc-qui-sont-auteurs-attaque-contre-camp-tshatshi/
° http://www.rfi.fr/afrique/20140722-rdc-retour-calme-apres-tirs-camp-militaire-tshatshi-kinshasa/
° http://www1.rfi.fr/actufr/articles/054/article_28636.asp


"Mystère !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=3360



"Attaque du camp Tshatshi: Lambert Mende s’exprime
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2014/07/24/attaque-du-camp-tshatshi-lambert-mende-sexprime/#.U9FVRdJ_sgc
Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement congolais est l’invité de Radio Okapi ce matin. Il est interrogé par Innocent Olenga sur l’attaque du camp Tshatshi mardi dernier à Kinshasa par un groupe d’hommes armés.
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Message  ndonzwau 25/7/2014, 12:49 am

voisin4 a écrit:
zobattants a écrit:
KOTA a écrit:La RDC est quand même le seul pays au monde ou des gars attaqueraient à la machette et aux bâtons des camps militaires surarmés et cela 2 fois en moins d'1an ...Invraisemblable et irresponsable   Shocked   Cool  Evil or Very Mad 
Kota, ne sois pas hypocrite. Tu aurais bien aime que le coup reussisse. Heureusement  on vous a demasque...
le train de la democratie est deja en route...tous ceux qui croient obtenir le presidium par voie d'un coup d'etat echoueront...
J'encourage le gouvernement a faire l'enquete jusqu'au bout pour prouver que Diomi, Ndonzwau, kota, bishop elysee, boketsu wa yambo, et leur tatu moniere sont ceux qui tirent les ficelles

Il semble qu'il y ait des aliments qui rendent "betes".Ils auraient un effet deletere sur le systeme nerveux
Please get them off of your daily meal!
Les sucres rapides, avc 1 index glycémique too high, l'alcool... pas bon, vraiment pas bon!!!

Par contre  myrtilles, poissons gras( omega3) ,fruits de mer, etc... seraient très bons pour la mémoire. S'ils ne peuvent pas  ameliorer le IQ de certains; ils pourraient au moins le deplacer du lieu ou il (IQ) se trouve presentement.
Mbuta Ndo pourrait apporter son expertise mais... il est si occupe!

Oh! J'oubliais, on n' en cultive pas sur les collines des eleveurs des vaches!
Qlq'1 aurait des nouvelles de lino?

I love you too guys.

V4

Kiekiekieeeeeeeeh, mon cher V4,  Laughing  Laughing  Laughing 
voisin4 a écrit:Mbuta Ndo pourrait apporter son expertise mais... il est si occupe! Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  Laughing  Laughing 
Vous parlez d'une expertise auprès d’une race ainsi corticalisée à l’envers ? Quelle immense tâche vous me demandez là !?

Je ne chasse pas en meute à la mouton de Panurge comme la bande à Ngonga Ebeta te, Zobattans, Imperium, JimKK, Piele, Josso, L'Avocat machin… qui ont toujours besoin de soutiens entre eux pour défendre leurs positions, je me mêlerais donc encore moins de leur procurer quelque soin… Surtout que c’est mission impossible : comment booster des QI imperméables à la moindre objectivité tant ils baignent dans une marre de fanatisme ?

Comment sinon en arriver à ce point à convoquer les absents qui tireraient comme par je ne sais quelle magie "les ficelles" ou à prendre comme argument une " veille interview de leur gourou" dont personne n’ignore plus le mensonge chevillé au corps à commencer par son itinéraire falsifié ?
La démocratie n'existe pas dans leur religion, c'est un luxe de "capitalistes"; pour eux ils vendent les bijoux de la maison et achètent tout le monde pour obtenir leurs voix au Congrès mais ils ne sont même pas capables d'empêcher des voyous de trouer leur base militaire la plus précieuse... Et maintenant ils s'apprêtent à bricoler la Constitution au gré de leurs intérêts et de leurs postes...
Des dictateurs dans l'âme, des apprentis-sorciers, des imposteurs, des voleurs patrimonialistes, des démagogues manipulateurs, des cupides menteurs, des débiles profonds...voilà le champ préférentiel où les kanambistes recrutent et se recrutent, je les connais assez pour ne rien en attendre, QI de poisson ou de mouton !

C'est bien ça :booster leurs QI; kiekiekieee; Laughing  Laughing  Laughing  autant leur donner des leçons de clownerie; ils n'arrêtent pas de jouer au clown mais Zobattants, Imperium... ne font rire personne !
Ils sont non seulement imbibés de toxines chimiques mais aveuglés par leur obscurantisme idéologique et leur cupidité maladive....
 
lol!  lol!  lol!  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing 




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Message  ndonzwau 25/7/2014, 7:15 pm

"25/07/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
L’attaque contre le camp Tshatshi n’a pas fini d’alimenter la chronique dans les colonnes des journaux paraissant à Kinshasa. Décrite jusqu’ici comme menée par des « hommes armés non autrement identifiés », cette attaque se voit attribuer diverses origines sur base de considérations qui ne semblent pas reposer sur des choses aussi terre-à-terre que des données objectives mais plutôt sur les sympathies politiques des rédactions des journaux.

Camp Tshatshi / Qui a fait le coup ?

Le Phare,
dans sa rubrique « Point chaud », titre « Psychose de mardi ou couvre-feu ? : «Ozone» sous la botte des inciviques » (° http://www.lephareonline.net/psychose-de-mardi-ou-couvre-feu-ozone-sous-la-botte-des-inciviques/  ) et décrit ainsi la situation :  
« Si l’on continue à s’interroger sur les mobiles qui ont poussé les forces obscures à tenter de prendre d’assaut le Camp Tshatshi mardi dernier, il n’en demeure pas moins vrai que la question de la véritable identité de ces assaillants n’a toujours pas livré ses secrets. Le flou et le doute persistent et profitent inévitablement aux accusés. Cette confusion ne serait-elle pas à la base de l’insécurité qui a élu domicile au quartier Ozone et plus particulièrement au niveau des habitations, maisons de commerce et autres lieux des plaisirs situés le long de la grande muraille qui sépare ce quartier avec d’une part le Camp Tshatshi et d’autre part le Centre de la REGIDESO ?
Des hommes en armes et tenues opèrent au grand jour et se livrent à des actes de banditisme pour arracher de l’argent, des bijoux, des appareils de téléphonie cellulaire et d’autres biens de valeur aux passants et habitants de ce coin, sans être du tout inquiétés. Les habitants de ce quartier et ceux qui le fréquentent pour y rendre visite à leurs familles, amis  et connaissances vivent un calvaire depuis les évènements rocambolesques de mardi dernier.  La nuit, la situation devient plus dramatique car des inciviques se livrent à des viols et actes de violence sur tout celui qui ose opposer une quelconque résistance, ont indiqué au Phare certaines victimes qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Un couvre-feu  qui ne dit pas son nom ?
 
La question  qui circule sur toutes les lèvres est celle de savoir pourquoi les autorités administratives, sécuritaires et militaires gardent le silence face à ces traitements infrahumains et dégradants infligés à des paisibles citoyens. Mardi dans l’après-midi, le gouverneur de la Ville a fait une apparition sur les écrans des médias locaux pour appeler les populations kinoises et des environs à garder leur calme et à vaquer à leurs occupations car la situation avait été rétablie par les forces de l’ordre et que les assaillants avaient été neutralisés. Le ministre de la Communication et des Médias est venu à sa rescousse pour indiquer que ces assaillants provenaient des milieux de nos compatriotes refoulés du Congo-Brazzaville au mois d’avril dernier. Les services de sécurité avaient mis la main sur certains d’entre eux qui seraient déjà déférés à l’Auditorat Militaire pour des interrogatoires serrés en vue de déterminer les commanditaires et complices locaux et étrangers.  
L’opinion s’interroge : est-on devant un couvre-feu qui ne dit pas son nom ? Ceux qui apparaissent comme des éléments incontrôlés de l’armée ne profitent-ils pas de la psychose provoquée par ces incidents malheureux survenus mardi dernier pour s’adonner à ces actes de violence, de viols, d’extorsion des biens d’autrui pourtant réprimés par le Code Pénal Militaire ?

L’autorité administrative et sécuritaire interpellée

Pourtant, administratives, politiques et sécuritaires avaient rassuré les Kinois que la situation était sous contrôle et les invitaient à continuer à vaquer à leurs occupations. Il est donc urgent que les mêmes autorités prennent des mesures coercitives à l’endroit de ces inciviques pour assurer la sécurité des populations kinois et de ce quartier de l’Ozone.  Il en va de leur crédibilité et de la vie des millions des Kinois qui n’ont rien fait pour mériter ce sort peu enviable et ingrat. La balle est dans le camp du pouvoir en place en ces temps où les débats se focalisent sur les préparatifs des élections générales ».
(° http://www.lephareonline.net/kinshasa-troublants-coups-de-force-manques/  )

L’Avenir titre à la Une «Infiltration du camp Tshatshi. La MP pointe du doigt l’opposition». (° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article1157    ) Evil or Very Mad  Twisted Evil  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  Laughing 
(Tout dépend bien sûr de ce que l’on met derrière les mots «  l’Opposition ». D’une certaine manière, le banditisme manifeste violemment un désaccord avec l’ordre établi et relève donc d’une sorte d’opposition politique. De là à dire qu’Al Capone, Mesrine ou les Tueurs du Brabant étaient des opposants politiques, il y a quand même de la marge ! NdlR).  lol!  lol!  lol!  Laughing  Laughing 
L’Avenir, donc,  rapporte que dans une déclaration politique rendue publique jeudi, la Majorité présidentielle (MP) dénonce cette «infiltration du camp Tshatshi par les inciviques sans foi ni loi, instrumentalisés par quelques opérateurs politiques», sans les nommer. «Tous les partis politiques doivent cesser de recourir à la force, car le seul mode d’accession au pouvoir est les élections», note le journal, citant une déclaration politique de la MP rendue publique mercredi à Kinshasa. «La Majorité présidentielle rappelle à certains compatriotes, notamment à ceux de l’opposition qui manipulent les insurgés de tous bords, que plus jamais dans notre pays, un individu ou un groupe d’individus ne devrait exercer le pouvoir par les armes», écrit ce quotidien.
Pour cette famille politique dont le Chef de l’Etat est l’Autorité morale, l’infiltration du camp Tshatshi par les inciviques sans foi ni loi, instrumentalisés par quelques opérateurs politiques, est d’autant plus incompréhensible que personne ne peut tolérer que les mêmes faits infractionnels soient perpétrés contre la République, alors que la loi sur l’amnistie est d’application depuis sa promulgation.

A ce sujet, estime l’éditorialiste de Forum des As, il faut « lever le suspense sur l’attaque des Enyele» (° http://forumdesas.org/spip.php?article1634  )  contre le bastion de la Garde républicaine.  «Des voix s’élèvent pour exiger que le suspense sur l’identité des assaillants soit levé une fois pour toute. Des voix qui exigent que les gouvernants se donnent la peine de leur rendre compte des résultats des enquêtes», indique le quotidien, estimant que le peuple congolais a le droit d’être fixé sur ce qui s’est réellement passé ce mardi-là.
(Dès ses premiers articles sur ces événements, FdA a désigné les « hommes armés non autrement identifiés » comme des « Enyele », avec au début un point d’interrogation qui a ensuite disparu. Ses soupçons concernent donc un groupe ethnique de l’Equateur qui a fait parler de lui, il y a quelques temps, à propos d’incidents l’opposant au groupe Boba à propos de droits de pêche et qui ont à un moment dégénéré en violences dirigée contre l’état à l’instigation d’un certain Sudiani. Celui-ci a depuis lors trouvé la mort au Congo-Brazza dans des circonstances mal connues mais où la police de Sassou Nguesso a joué un certain rôle. NdlR)  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question 
Les Enyele  s’étaient réfugiés au « Congo d’en face » et l’enquête sur les mobiles de l’attaque surprise contre le camp Tshatshi semble désigner des inciviques fraîchement venus de Brazzaville, selon les sources gouvernementales. La population a également le droit d’être fixée sur les mesures prises pour que pareille aventure, qui a perturbé l’ordre public, provoqué des traumatismes et freiné les activités économiques, ne se répètent plus dans l’avenir. Pour ce journal, ce dossier ne devrait pas être classé dans le tiroir comme on y est désormais habitué.

Dans son éditorial intitulé « Brazzaville indexé ! », Le Potentiel (° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9358:des-expulses-de-brazzaville-indexes-parmi-les-assaillants-du-camp-tshatshi&catid=85:a-la-une&Itemid=472 )souligne qu’à en croire tout ce que les autorités congolaises pensent de cette tentative d’incursion au camp militaire Tshatshi, Kinshasa accuse indirectement Brazzaville.  
En effet, elles n’auraient pas tord. Dans la mesure où, soutiennent analystes et autres observateurs, les relations entre les deux capitales les plus rapprochées du monde, évoluent en dents de scie. Le désamour « je t’aime, moi non plus » est consommé depuis la chute de Mobutu en 1997.  
Brazzaville est devenue le lieu de refuge des « opposants » congolais au régime de Kinshasa. Il est question, d’abord, d’anciens de la garde rapprochée du maréchal Mobutu. Ensuite, depuis quelques années, de proches du général Faustin Munene, lui aussi en délicatesse avec le régime de Kinshasa et accusé de rébellion. Sans oublier les rebelles Enyele de l’Equateur, en conflit avec une autre ethnie de la même province, mais aussi avec Kinshasa. (...)"



"Attaque du Camp Tshatshi : Bluff ou coup de colère ?
° http://desc-wondo.org/attaque-du-camp-tshatshi-bluff-ou-coup-de-colere-analyse-desc/
 Flahs info: Ca tire  au camp Tshatshi GR1
Il est prématuré pour déterminer avec précision ce qui s’est réellement passé ce 22 juillet 2014 à Kinshasa car il existe encore des zones d’ombre à ce sujet. Dès lors, plusieurs hypothèses sont envisageables pour tenter de comprendre l’attaque du Cazmp colonel Tshatshi, lieu de caserbement de la Garde républicaine (GR). Pour l’heure aucune revendication, ni identité précise du groupe des ‘assaillants’, ni mobile de l’attaque ne sont formellement fournies par les autorités congolaises.  Notre analyse procède d’une collecte de plusieurs sources, principalement militaires et internationale recueillies à partir de Kinshasa. Il est cependant surprenant de constater le gêne et une certaine loi de silence manifestés par nos interlocuteurs dont il fallait pratiquement tirer le ver du nez. Un détail qui ne serait peut-être pas anodin à l’analyse des pistes évoquées ci-dessous. 
Une communication kafkaïenne et confusionnelle
La communication cacophonique faite par les autorités publiques, du reste émanant des personnes profanes en matière militaire, ne permet pas d’éclairer l’opinion sur les faits réels et les mobiles de ceux que l’on présente comme étant des assaillants. Tout cela ne fait que semer la confusion en laissant la population se poser plus de questions que des réponses censées l’apaiser. Dans leurs interventions respectives par exemple, le gouverneur de la ville de Kinshasa, M. Kimbuta, parle d’une attaque au camp Tshatshi entre 9 heures et 10 heures du matin alors que le ministre des Médias, Lambert mende, minimisant les faits situe l’attaque vers 14h et dit que cela n’a duré que 15 minutes, tout était sous contrôle alors que jusqu’au moins à 15h45, les habitants de Ngaliema et Gombe entendaient encore des tirs en provenance du camp Tshatshi et que plusieurs sources militaires jointes par DESC à ce moment précis ont clairement indiqué que la situation n’était pas encore totalement maîtrisée.
Concernant l’imbroglio constaté dans la communication officielle des autorités congolaises où tour à tour on a parlé, sans conviction et avec imprécision des malfrats, des bandits, des inciviques, des refoulés de Brazzaville ou encore des personnes non autrement identifiées pour qualifier les assaillants, DESC regrette une fois de plus que ce ne soient pas des professionnels de la sécurité qui délivrent au public la bonne information avec des données techniques claires. On a cité les Ex-FAZ, les éléments du général Munene ou encore les Enyeles.
Trois hypothèses pour tenter de comprendre ce qui s’est passé ce 22 juillet
A première vue, selon les premiers recoupements de plusieurs informations fragmentaires recueillies des différentes sources militaires à Kinshasa, trois hypothèses peuvent être avancées, mais tout cela est à prendre au conditionnel.
1°) Une attaque d’un groupe des civils non autrement identifié jusque là comme l’a relève le ministre des Médias et aux mobiles non établis jusqu’à présent. Si l’on s’en tient aux déclarations du porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, cité par la radio onusienne Okapi : « Un groupe d’assaillants a tenté mardi après-midi de s’emparer du dépôt des munitions au camp militaire Colonel Tshatshi, quartier général des Forces armées de la RDC (FARDC). Ils ont toutefois été neutralisés par l’armée… Ce qui est certain, c’est qu’on a identifié parmi eux (les assaillants) certaines personnes qui avaient été identifiées par nos autorités après le refoulement de nos compatriotes. Certains parmi eux sont des gens qui ont été refoulés du Congo-Brazzaville dernièrement »
Il s’agit là juste d’un indice peu convainquant car une source des renseignements militaires des FARDC (Démiap) nous a confirmé qu’un noyau de vingt personnes du groupe des personnes qui ont attaqué le camp colonel Tshatshi a été arrêté le dimanche 20 juillet en pleine réunion d’état-major de planification de l’attaque. Ce qui semble troublant est que malgré cette capture, aucune mesure préventive de renforcement de la sécurité de la ville et des points stratégiques n’a été prise car le reste du groupe aurait tout de même passé à l’acte le 22 juillet. Ce qui nous rend encore dubitatif dans les propos du ministre Mende est que notre source formelle de la Démiap n’a nullement mentionné, lors de notre échange d’hier soir, le nom des personnes ayant été récemment refoulés de Brazzaville.
Ce doute semble renforcé par une information nous livrée par le colonel Eric Mankesi en mai dernier. Le colonel Mankesi était le chef de l’administration militaire (T1) à la 8ème région militaire correspondant à la province du Nord-Kivu durant la guerre contre le M23. Il avait signalé que Kinshasa allait profiter du refoulement des congolais de Brazzaville pour inventer un faux coup d’état. Suivez bien ce lien audio entre 1h20 min et 1h25 min :https://www.youtube.com/attribution_link?a=n9vDHtcJPJE&u=/watch%3Fv%3Dj3EVG4xfpJk%26feature%3Dem-upload_owner ou http://desc-wondo.org/special-desc-les-quatre-verites-du-colonel-eric-mankesi-sur-linfiltration-des-fardc/.
D’autre part, cela peut s’agir d’une stratégie de communication visant à minimiser la gravité des faits pour montrer que les FARDC ont le contrôle
2°) Un coup monté ou une manœuvre visant à étouffer le malaise dans l’armée ou à intimider de nouveau la population et à dissuader ceux qui seraient tentés de renverser le pouvoir d’autant que ces derniers temps, on assiste à une cristallisation de la tension politique autour des élections à venir, en ce compris la fin du mandat constitutionnel de président Kabila, et du projet de la modification de la constitution. Tout cela sous une pression anormale de la communauté internationale en tête de laquelle le véto américain contre le prolongement du mandat de Kabila.
Ainsi, lorsque l’on analyse les deux dernières attaques qui ont eu lieu à Kinshasa, on s’aperçoit que seule la GR qui a été l’unité qui est soit visée ou la seule à intervenir. Qui dit Garde républicaine pense au président de la République. Par conséquent, cela peut constituer un indice qui pourrait renforcer l’hypothèse du coup monté si l’on met tout cela en rapport avec les déclarations du colonel Mankesi. Cette hypothèse reste plausible aussi longtemps qu’une enquête crédible et indépendante ne nous aura fourni des éléments de preuve tangibles qui la réfutent.
Pour rappel, lors de l’attaque du 30 décembre 2013, une des cibles visée par les assaillants était également le camp colonel Tshatshi où est casernée la GR, qui était la seule unité à intervenir quasi exclusivement même sur des sites qui étaient proches des autres unités de l’armée. Nous pensons à la RTNC située à  proximité du camp Kokolo, siège de la force terrestre (http://desc-wondo.org/evenements-du-30-decembre-2013-en-rdc-un-massacre-orchestre-par-le-regime-jj-wondo/).
S’agissant des images des assaillants abattus avec quelques bâtons et gourdins à côté, l’on est en droit d’émettre tout de même des doutes qu’il s’agissait d’une réelle attaque. Surtout que cela se passe de la même manière que lors des attaques du 30 décembre. C’est comme si ces ‘assaillants’ abattus n’avaient pas tenu compte du modus operandi du 30 décembre dernier et qu’ils ont voulu ré-exécuter exactement et de manière grossière et inconsciente le même mode opératoire qui a coûté la vie aux ‘assaillants’ du 30 juin de manière brutale. Cette similitude d’attaque laisse planer le doute en privilégiant l’hypothèse de coup monté par la garde républicaine.
3°) Un acte de mécontentement de certaines unités des forces armées.
Bien que cette hypothèse ne soit pas privilégiée par deux sources militaires jointes récemment alors que la toute première source militaire, un officier supérieur de la force terrestre, jointe par DESC au moment des attaques, nous a clairement parlé d’une situation de grand malaise dans l’armée. C’est ce qui a été expliqué lors de notre flash du 22 juillet.
D’ailleurs une des deux sources mentionnées qui ne privilégient pas cette hypothèse a tout de même reconnu cette situation de frustration grandissante qui règne dans les FARDC et qui s’est amplifiée ces derniers jours depuis le défilé du 30/06/2014. Il nous a livré les détails suivants :
« Monsieur Wondo, il y a un grand malaise dû au traitement non équitable des militaires. Certains militaires des autres unités seraient mécontents d’avoir reçu 30 dollars de prime de défilé du 30 juin contre 100 dollars pour leurs frères d’armes de la Garde républicaine qui ont reçu en plus 1 sac de riz et 1 cartons de poulet alors que du côté des autres militaires FARDC, on n’aurait reçu qu’un 1 sac de riz et 1 carton de poulet pour 4 soldats. Ils se plaindraient également d’un traitement injuste quant à leur dotation militaire en équipement. On parle grosso modo de 3 Kits individuels complets reçus par chaque élément de la garde républicaine contre 1 Kit d’équipement pour les autres. Un kit comprend une tenue militaire, une paire de bottines, un béret, une cartouchière et un sac de couchage par soldat et officier. »
Et la même source de nous détailler d’autres situations de tension constatées ces derniers temps dans l’armée, non en rapport direct avec les événements du 22 juillet, selon lui :
« Les unités de la force de réaction rapide (41ème et 43ème bataillons commandos qui sont encore à Kinshasa après avoir participé au défilé du 30 juin, sont venues avec toutes leurs armes individuelles et leurs officiers avec leurs pistolets sauf les armes collectives. Ces unités n’ont pas de problème de dotation en armement. Elles ont, en ce qui les concerne d’autres frustrations connues par tous les principaux chefs militaires du pays. En effet, depuis quelque temps, une animosité s’est installée entre les éléments de la force de réaction rapide qui comprend 6bataillons : le 41ème, le 42ème (le bataillon du feu général Mamadou Ndala qui se trouve actuellement en opération contre les ADF/NALU dans le secteur Beni/Erengeti), le 43ème ainsi que les 321ème , 322ème et le 323èmebataillons commandos formés par les belges. Ce dernier bataillon n’est pas à Kin mais déployé au Katanga (6ème région militaire) où il traque avec un succès relativement positif les Bakata Katanga). Toutes ces unités reprochent a leurs collègues de la GR la mort de leur chef emblématique Mamadou Ndala qui a brillamment commandé ces 5 bataillons de choc lors de la guerre contre le M23 appuyé par le Rwanda, Pour eux, le général Moundos Akili, ancien de la GR, est le cerveau moteur de l’élimination de Mamadou, pourquoi n’a-t-il jamais été inquiété? Et ils promettent de régler les comptes aux assassins de Mamadou. »
« Le général d’armée Olenga qui et le parrain de ces forces a toujours plaidé auprès du boss (Ndlr lire Kabilapour leur montée en puissance, avec comme argument qu’il faut toujours avoir deux fers au feu et ne jamais compter seulement sur la GR, d’autant que les gardes présidentielles en Afrique sont toujours un repaire de putschistes. Ils doivent avoir à coté d’eux une force concurrente. Comme vous le savez, le général Olenga jouit de la confiance totale du boss qui l’écoute beaucoup même si il (Olenga) est foncièrement anti-rwandais et il ne s’en cache pas. Il faut lui (Olenga) reconnaitre le fait que les soldats de la force de réaction rapide sont issus d’un recrutement opéré à l’échelle nationale et les officiers qui les commandes également alors que la GR a une composition beaucoup plus ethnique au niveau des soldats de rang et leurs officiers, issus pratiquement en grande majorité du Katanga »
Pour DESC, le fait que ce soit encore la Garde républicaine qui soit cette fois la seule unité visée ou à intervenir unilatéralement pourrait être mis en rapport avec ce malaise latent qui couve au sein des forces armées congolaises. Rappelons à cet effet, le témoignage de l’officier cité dans notre flash qui parlait d’un règlement de comptes entre un groupe de militaires du camp Kokolo et certains éléments de la garde républicaine. Mais une fois encore, toutes ces informations doivent être prises avec les réserves d’usage. D’autant qu’à ce stade, nous insistons, on reste au niveau des hypothèses et de la collecte des informations brutes et diffuses qui doivent encore être recoupées et analysées en détails si jamais d’autres précisions nous parviennent. Mais la crainte est grande que cette enquête se noie quelque part comme celle du 30 décembre dernier ou encore celle de l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala.
Quelques sont les constats à relever
En l’espace de six mois environ, Kinshasa a été le théâtre de deux attaques perpétrés, si l’on en croit aux déclarations officielles, suivant le même mode opératoire. Cela appelle à se poser des questions sur l’efficacité de nos forces de sécurité dans la capitale.
Le premier constat que l’on peut relever est que, s’il est avéré que ces attaques ne procèdent pas d’un montage, alors cela montre la fragilité du dispositif sécuritaire de la capitale par défaut de prévention. Kinshasa, la capitale, siège des institutions républicaines et des chancelleries internationales qui, en l’espace de quelques mois, vient d’être le théâtre d’attaque armée au modus operandi identique montre que les autorités congolaises éprouvent du mal à y assurer la sécurité. Aucune leçon ne semble être tirée des attaques passées dans des conditions similaires qui pourraient amener les services de sécurité à prendre des mesures efficaces pour empêcher leur répétitivité vu leur récurrence.
Il faut savoir que la sécurité c’est d’abord la prévention c’est-à-dire l’anticipation. Cette défaillance des services de sécurité (police, armée) montre également la défaillance des services de renseignements, tant civil, policier que militaire, qui n’ont pas vu venir la menace. Or dans le domaine sécuritaire, le renseignement reste un facteur stratégique clé qui permet de contenir l’effet surprise d’une attaque ennemie. Alors qu’une source militaire FARDC nous a renseigné que 20 assaillants étaient capturés en pleine réunion de leur état-major le dimanche 20 juillet. Cela aurait dû alerter les autorités sécuritaires pour renforcer la sécurité dans les lieux stratégiques et les camps militaires. Ce qui ne semble pas avoir été le cas, car le 22 juillet car les assaillants sont tout de même passés à l’acte. Or dans un pays normal, je pense par exemple à la Belgique, chaque fois qu’il y a une alerte d’une menace à la sécurité, on prend toutes les mesures indispensables pour renforcer le dispositif sécuritaire de l’espace concerné. Or dans notre cas d’espèce, rien de tout cela, c’est le laxisme qui est plutôt constaté à ce niveau.
Malheureusement, le fait d’exposer la capitale à la merci de n’importe qui capable de commettre n’importe quoi, fragilise le pouvoir de Kinshasa. Non seulement les autorités chargées d’assurer la sécurité et l’ordre publics ne rassureront plus la population qui n’a plus confiance en elles, mais elles seront également traitées d’incompétentes, d’incapables et d’inaptes par leurs partenaires internationaux. En effet, livrant son impression sur les capacités de Kabila à gérer la situation sécuritaire en RDC, le président américain, Barack Obama, a déclaré le 1er juillet 2013 en Tanzanie : « le président Kabila doit faire plus et mieux à l’intérieur du Congo lorsqu’il s’agit de traiter la capacité de la RDC de traiter les questions de sécurité et du fonctionnement des services de sécurité… Et c’est très important, parce que cela crée un vide et le pouvoir a horreur du vide. Ainsi, s’il y a persistance de ce vide sécuritaire, ce sont parfois d’autres acteurs animés de mauvais intérêts pour le cœur Congo qui comblent la faillite du pouvoir central ».
Ces deux événements répétitifs aux modus operandi similaires vont à coup sûr jouer en défaveur du régime congolais qui continue de donner l’image d’un pouvoir fragile et incapable d’assurer la sécurité, pas seulement à l’est du pays mais aussi dans la capitale, et l’autorité de l’Etat. Cela pourrait également occasionner un impact négatif en termes d’attrait et d’apport des investissements et des capitaux étrangers.
Un autre constat à relever, sur base des images publiées et des déclarations officielles, laisse croire à une réaction disproportionnée de la garde républicaine. Lorsqu’on analyse les premières images des assaillants tués, on revient sur le même constat que nous avons déploré lors des attaques du 30 décembre 2013 : la réaction disproportionnée de la GR à l’encontre assaillants. Pourquoi les avoir abattus au lieu de les capturer pour les besoins d’enquête ?
Quant on parle de la réaction disproportionnée, c’est en référence au respect du principe de proportionnalité qui doit guider toute action faisant intervenir les moyens de contrainte. Ce principe de proportionnalité implique que l’action ou la riposte de l’armée doit être à la fois appropriée et nécessaire pour atteindre les objectifs fixés, en l’occurrence, la neutralisation des assaillants. Neutraliser ne signifie pas nécessairement tuer.
Un acte est approprié lorsque cet un acte est adéquat pour atteindre l’objectif fixé. Une action est nécessairelorsqu’elle permet d’avoir une alternative qui aurait le même effet bénéfique, mais qui serait moins préjudiciable pour atteindre l’objectif poursuivi dans la riposte. S’il existe d’autres alternatives possibles pour atteindre un certain but, c’est la mesure la moins drastique qui doit être choisie. C’est bien là un des principes fondamentaux que doit intégrer au minimum un militaire ou un policier ayant une bonne base de formation. Or ici on a à faire à une unité d’élite censée avoir la maîtrise de soi lorsqu’elle est confrontée dans des situations comme celles d’hier. Le principe de proportionnalité vise continuellement la recherche d’un équilibre est nécessaire entre les moyens de contrainte employés et le résultat souhaité.
Quelles sont les leçons à tirer ?
L’analyse de l’attaque du 22 juillet tend à montrer que la réforme des services de sécurité est loin d’avoir atteint les objectifs qu’elle s’est fixés depuis 10 ans. Car si des hommes faiblement armés sont capables de paralyser la ville de cette manière qu’en sera-t-il, nous ne le souhaitons pas, lorsqu’une force réellement militaire, bien déterminée et outillée se permettra d’attaquer Kinshasa avec un armement beaucoup plus conséquent ?
La poursuite d’une réforme réaliste des services de sécurité qui a longtemps montré ses limites reste plus que jamais d’actualité. Une bonne armée est une armée disciplinée, bien formée, bien équipée, bien payée, bien casernée et bien entraînée en mettant l’accent sur l’humain, le militaire. Car on peut beau équiper une armée, même avec les engins qui ont défilé le 30 juin, mais lorsque sa prise en charge fait défaut, c’est bâtir une maison sur du sable. Cela doit être la priorité des priorités. Le président Kabila l’a déclarée voici bientôt deux ans mais à ce jour les effets de l’application des lois organiques se font attendre, la loi de programmation militaire, une loi capitale censée fixer le budget pluriannuel de l’armée à la hauteur des défis sécuritaires du Congo tarde à être votée, après tous les déboires sécuritaires connus par le Congo ces derniers temps. Cela relève tout simplement du manque de volonté politique.
Il faudrait également revoir l’architecture géographique militaire du Congo en ce qui concerne la répartition des forces sur le terrain et leur emplacement c’est-à-dire leur hébergement. Actuellement, l’emplacement des casernes et des camps militaires est hérité du modèle colonial de la Force publique. Or ce modèle poursuivait un autre objectif – l’exploitation et l’occupation du Congo – que les objectifs stratégiques et tactiques militaires de la défense et de la sécurité des congolais par une armée républicaine dans un contexte d’un Etat de droit et démocratique. La présence des camps militaires implantés dans les centres urbains est source d’insécurité avec : Kokolo, Tshatshi, Lufungula… Tout cela dans une ville où la population est estimée à environ 10 millions d’habitants."


"Les pays voisins sont de potentielles bases arrière
° http://lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=9384:les-pays-voisins-sont-de-potentielles-bases-arriere&catid=85:a-la-une&Itemid=472
Après l’attaque armée du camp Tshatshi
Entre les Etats, il n’y a que des intérêts qui comptent. Souvent, le dynamisme des rapports rend mouvant les alliances. Les alliés d’hier peuvent se transformer en ennemis d’aujourd’hui. Ne jamais se fier aux apparences. La transhumance ne se déclare pas toujours ! Il faut développer des capacités de la détecter, avant que le pire n’arrive !(...)"



"RDC : les miliciens Enyele ont-ils attaqué le camp militaire Tshatshi ?
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140725163644/securite-fardc-enyele-camp-militaire-tshatshi-rdc-rdc-les-miliciens-enyele-ont-ils-attaque-le-camp-militaire-tshatshi.html
Quelques jours après l'attaque contre le camp militaire Tshatshi, le 22 juillet à Kinshasa, l'identité des assaillants et leurs motivations commencent à se préciser. Selon plusieurs sources diplomatiques et sécuritaires sur place, l'assaut avait un but bien précis…

Que s'est-il vraiment passé à Kinshasa, le 22 juillet dernier ?
Ce jour-là, le camp militaire Tshatshi, quartier général de la Garde républicaine, a été à nouveau attaqué par "un groupe de malfrats", selon la version officielle. Mais qui sont-ils ? Les autorités congolaises refusent d'avancer des explications plus précises. Même Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, réputé pour sa verve oratoire, botte en touche.
Une fois n'est pas coutume, c'est André Kimbuta qui, le premier, va prendre la parole. Quelques minutes seulement après le retour au calme, le gouverneur de Kinshasa pointe les "refoulés de Brazzaville". Ce qui n'est pas vraiment un hasard, si l'on croit une source diplomatique occidentale basée dans la capitale congolaise. "Depuis quelques semaines, Kinshasa avait des informations selon lesquelles les miliciens Enyele de Udjani Mangbama, refoulés de Brazzaville à la suite de l'opération Mbata ya bakolo (la gifle des aînés) s'apprêtaient à mener certaines actions subversives dans la capitale", confie-t-elle à Jeune Afrique. "D'autant que leur chef a été tué mi-mai à Brazzaville dans des circonstances encore non élucidées", ajoute-t-elle.

L'ombre de Udjani Mangbama

Début avril 2010, Udjani et ses hommes avaient déjà marché sur la ville de Mbandaka, dans la province de l'Équateur, dans l'ouest de la RDC. Moins d'une année plus tôt, encore, sa milice constituée des membres de l'ethnie Enyele et dénommée Mouvement pour la libération indépendante et alliés (MPIA) - avec son père comme chef spirituel -, s'était fait remarquée lors des combats interethniques meurtriers contre la communauté des Monzala Boba dans l'Équateur. Objet du litige : un différend sur le contrôle des étangs.
Finalement mis en déroute par l'armée, Udjani et une partie de ses hommes avaient réussi se refugier à Brazzaville. D'autres insurgés, dont son père, avaient été arrêtés, transférés à Kinshasa, puis condamnés à des peines de prison.

Dimanche 20 juillet, les choses se précipitent. La Détection militaire des activités anti patrie (DEMIAP) arrête une quarantaine de personnes, proches de Udjani, à Kinshasa. Les suspects sont envoyés au camp militaire Tshatshi pour être interrogées. Parmi elles, une femme. Elle accepte de coopérer. Deux jours plus tard, elle sera tuée lors de l'attaque à la machette de la base militaire, qui a fait au moins sept morts parmi les assaillants. On en saura pas plus sur les intentions des Enyele. Pour le moment.

Kin-Brazza, la méfiance.

Mais dans les officines politiques à Kinshasa, on n'hésite plus à accuser le voisin d'en-face. "Les autorités du Congo-Brazzaville ne jouent pas franc jeu avec nous, se plaint un proche de Joseph Kabila. Ils ont protégé pendant des années Udjani et ses hommes chez eux, comme elles le font avec le général Faustin Munene qui est recherché à Kinshasa."
Désormais, hors-caméra, la suspicion est au zénith entre Kin et Brazza, les deux capitales géographiquement les plus rapprochées du monde, sur fond des soupçons de déstabilisation mutuelle. Même si au sein de l'opposition en RDC, on ne croit pas à cette théorie, qu'elle qualifie de "mascarade". D'autant que plusieurs zones d'ombre demeurent autour de l'attaque du 22 juillet. "Comment peut-on attaquer si facilement et avec des machettes le camp militaire le plus sécurisé du pays ?" s'interroge un député national."



"DEC-Radio Okapi
Retour au calme à Kinshasa après des tirs mardi au camp militaire Tshatshi"

° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/07/23/ce-soir-retour-au-calme-kinshasa-apres-des-tirs-mardi-au-camp-militaire-tshatshi/

"DEC-Radio Okapi
Tribune de la presse: retour au calme à Kinshasa après des tirs mardi au camp militaire Tshatshi"

° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2014/07/25/retour-au-calme-kinshasa-apres-des-tirs-mardi-au-camp-militaire-tshatshi/



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