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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  GHOST 11/9/2015, 7:23 pm

Surprised Mr L´Admn

Wazekwa disait une fois: Soki moto ayibi mbonda, bo banga te, pe bo luka mbonda te...Po mokolo mbonda e ko banda ko beta, bo ko yoka pe..bo yeba epayi ezali..pe nani ayibaki yango Smile

Ba yibi mbonda...son ya mbonda ezo landa pe ko lakisa epayi babombani Laughing Laughing

Ne soyez pas surpris, ils vont defendre la cause de Kanambe..mieux que lui même Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
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Message  Cavalier 11/9/2015, 9:01 pm

Ca commence a devnir de Plus en Plus CLAIRE QUE: L'UDPS d'Etienne Tshisekedi

N'a Rien avoir avec L'UDPS de Felix Tshilombo Tshisekedi.  

Il y a une difference et J'ai comme L'IMPRESSION que D'Ici La y aurait encore d'autres dissidents...Jusque La ils sont entrain de Jouer au Bindo...Juste le temps de voir ce que ca va donner après Leur Dialogue...

_________________
L'originalité est un des grands principes du romantisme.

ALPHA DOG
Cavalier
Cavalier


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Message  ndonzwau 12/9/2015, 12:21 am

Je ne comprends plus rien à ce pays, je ne le reconnais plus; peut-être que je m'étais trompé à trouver des germes des patriotes républicains et même des vrais nationalistes révolutionnaires soucieux de démocratie responsable parmi toute cette majorité ici silencieuse là toujours remuante comme les parlementaires debout et d'autres, prompts à réclamer leurs droits spoliés par l'autocratie qui nous régente par défi, prêts à se  sacrifier pour leur souveraineté volée comme en janvier passé !
Qu'est devenu le fameux "zongisa ye na Rwanda" qu'hurlaient les plus audacieux ?
Je me vois aujourd'hui comme un "revenant d'outre tombe" dans mon cher pays à vainement m'inquiéter de son avenir alors que tout le monde ou presque semble trouver normaux les derniers soubresauts !

Comment se fait-ce en effet que personne ne semble s'émouvoir de cette incongruité comme celle qui voit les kanambistes négocier clandestinement avec les tshisekedistes de l'avenir du pays en Italie et en Espagne à l'abri des autres forces politiques et sociales ?
Est-ce à partir de ces ces apartés secrets et sectaires que nous allons créer cette fameuse "démocratie et son progrès social" qu'on nous promettait; est-ce là "l’État de droit" que les opposants à la dictature nous chantaient ?
Quelle différence y trouvent-ils avec les incessantes manœuvres mobutiennes qui finissaient toujours par annihiler et embrigader les tentatives d'opposition à son pouvoir ?


Je tombe des nues à voir que non seulement la majorité silencieuse habituée à la boucler par peur de répressions ne pipe mot mais aussi que ceux-là qui trouvaient à raison que des loups prédateurs affamaient le pays se soient mis à leur tour à s'illusionner qu'ils peuvent devenir par le miracle d'un dialogue des bons bergers ?
Quel aveuglement leur a pu faire croire que le pragmatisme de bon aloi signifiait renoncer sans plus rien en attendre en retour à ses convictions et ses revendications ?
Que peut leur offrir aujourd'hui en retour de leur bonne (naïve) volonté une autocratie aux abois occupée à se sauver que pendant deux décennies où elle s'est occupée à les brimer elle n'a pu ?
Par quelle grâce miraculeuse l'attention subite que la dictature leur fait aujourd'hui en faisant d'eux leurs interlocuteurs privilégiés ne serait pas leur énième stratagème pour diviser et régner ?

Voilà où nous en sommes : personne ne s'émeut plus que l'Udps seule représente leur "Etat de droit" la seule interlocutrice du pouvoir !
C'était mon embarras quand il y a quatre mois j'avais lancé ce sujet, c'en est davantage aujourd'hui où mes inquiétudes se concrétisent !
Voici ce que j'en disais quand j'ai introduit ce sujet, à chacun d'en méditer lucidement et honnêtement :


ndonzwau a écrit:le Jeu 21 Mai - 17:03
Le "dialogue" c'est le refrain en vogue aujourd'hui !
Les uns et les autres en avons parlé ici sur CD mais il m'a paru à tort ou à raison que le sujet pouvait nécessiter une place particulière d'autant que pour moi sa réalité sur le terrain comporte aujourd'hui quelque particularité bien mouvante !
Pourquoi le "dialogue"; entre qui; quel est le meilleur contenu à lui donner ou pourquoi aurait-on raison de le refuser à ce stade, dans son format actuel ?

En effet, présentement (pour parler en africain ! Laughing ) dirions-nous que « l'occasion fait le larron » ou «faire bon cœur contre mauvaise fortune » ? Opportunisme ou bonne opportunité tant j'ai du mal à m'imaginer que tout ce qui survient devant nous en ce moment était d'avance planifié dans cette mouture, dûment prévisible ?
Voici, oh surprise que le "machiavélique" pouvoir kanambiste accepte enfin un "dialogue" avec l'opposition, une "main tendue" à l'opposition, se hasardent même  à clamer certains... Et que l'Udps (de FT?) jusque-là fermée à tout conciliabule, toute à la quête de son "Imperium" volé la saisit au bon en même temps que beaucoup d'autres dans l'opposition la refusent subodorant une énième entourloupette...
Qui a raison d'y aller et qui pas ? Est-il qu'on l'habille trop rapidement en un dialogue exigé par le fameux Accord d'Addis-Abeba (rappelons que l'esprit de la résolution 2098 du 29 mars 2013  recommandait juste de « promouvoir la réconciliation, la tolérance et la démocratisation » sans cadre corseté) ne convainc pas toujours... Est-il que l'usage qu'en voudrait faire aujourd'hui l'UDPS consacrerait une "opposition" réduite à sa seule force…

Nous sommes nombreux à affirmer légitimement qu'au vu des opérations de vote de novembre 2011, une chose reste sûre, elles ont été entachées de graves irrégularités et les résultats proclamant « JK » et son camp gagnants ne reflètent pas la vérité des urnes... Contrairement aux résultats officiels, en toute vraisemblance selon les observateurs les plus neutres, c'est bien Tshisekedi qui a remporté les suffrages présidentiels et avec lui beaucoup des suffrages législatifs de l'opposition ...

Faut-il pour autant accepter Tshisekedi et son UDPS comme les seuls gagnants et les seuls devant représenter l'Opposition comme semble nous y renvoyer aujourd'hui l'UDPS parfois sur un registre un brin cavalier sinon trop téméraire (voir infra); pour s'en défendre ?
Est-ce là une tactique pertinente pour affronter le régime autocratique de « JK » que d'accepter un face-à-face avec lui dans le cadre d'un "dialogue" que l'on s'imaginerait consacrer la reconnaissance de la victoire du "réel Président élu", seul préalable au changement de gouvernance (et de gouvernants?) souhaité par une majorité des Congolais, passerait-il par un « gouvernement de transition » présidé par F T Tshisekedi ?

En quoi cela ne serait-il pas qu'une version habilement reconfigurée du coutumier "partage de pouvoir" auquel nous ont habitué nos potentats successifs sans jamais résoudre nos soucis de légitimité et d'efficacité ?

A mon sens, c'est une stratégie qui peut valablement se défendre à certaines conditions, mais l'a-t-on suffisamment armée de manière à de profiter autant aux deux camps de "dialogueurs" et surtout au pays ?
Je me trompe peut-être de diagnostic, raison de plus de nous poser les yeux ouverts toutes ces questions qui méritent des réponses claires à ce stade si l'on ne veut éviter une marche aveugle dont le réel terme risque d'en  décevoir plus d'un demain !!!
Nous y reviendrons ne fût-ce pour illustrer certaines affirmations que nous tentons ici !

Qu'en pensez-vous ? Quelle que soit votre "entrée", votre avis éclairera, j'en suis sûr, la "palabre" sur ce fameux "dialogue" !



Code:
"Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud."
"Rien ne semble vrai qui ne puisse sembler faux."
"Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger."

[...]"

"Kinshasa : PPRD, en route vers l’union sacrée !
 Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7699
Pendant que certains partis politiques s’appliquent dans des débats sur le réaménagement du calendrier électoral de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les membres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti cher au Chef de l’Etat, Joseph Kabila, sont mobilisés derrière l’initiative de son Secrétaire Général, Henri Mova Sakanyi, portant sur l’opération de recensement des membres du parti, amorcée il y a de cela trois semaines au siège national de cette formation politique, à la Gombe. Objectif, connaître avec exactitude le nombre d’adhérents et permettre aux anciens de renouveler leur engagement envers le parti.
Le mercredi, 9 septembre dernier, les membres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ont pris d’assaut, une fois de plus, le siège national de leur parti. En toile de fond, respecter l’appel du Secrétaire Général, Henri Mova Sakani, de «renouveler leur engagement envers leur parti».

Pour ce faire, plusieurs hauts cadres ont pris part à cette manifestation. Parmi eux, le Bourgmestre de la commune de la N’sele, Augustin Khama, ainsi que M. Godard Motemona, ministre provincial de la Ville province de Kinshasa. Ovationnés par les membres du parti venus en masse, ils ont reçu officiellement leurs cartes de membre.
«Cette opération permettra à la direction générale, de connaître, d’une part, le nombre exact des membres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). D’autre part, de se convaincre de l’engagement de leurs adhérents», a affirmé une source proche du parti.
Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’idéologie et vision du parti. Le PPRD a pour  idéal, de façonner un nouveau type de citoyens intériorisant le patriotisme, la démocratie, la liberté, la justice et la prise en charge du peuple par lui-même, garantissant l’unité nationale, l’intégrité territoriale ainsi que la prospérité. "





Compatriotiquement !



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 12/9/2015, 4:04 am, édité 1 fois

ndonzwau


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Message  ndonzwau 12/9/2015, 4:49 am

Si vous permettez, Administrateurs et chers amis cdforumeurs, une parenthèse pour une mise au pont personnelle !

Je me suis octroyé la liberté de transcrire très souvent l'intégrité des contenus des liens que je vous propose ici en contrevenant aux règles justes du forum non par bravade insensée mais parce que en un moment donné j'ai jugé qu'offrir devant les yeux ces inextenso pouvait permettre de les consulter directement sans autre manœuvre technique pas toujours immédiate de la part de nous tous ! Bien sûr je suis loin de penser qu'ils sont alors lus de tous mais mes longues citations peuvent toujours permettre d'y revenir à vue lorsqu'une première fois on ne s'y est pas arrêté !

Ce que j'ai très vite acquis la conviction que parmi les organes de presse du Congo on trouvait une mine d'info et surtout de réflexions et réactions qui au delà de leur autocensure ou de leur allégeance "officielle" au régime on trouvait abondamment matière à donner à voir les interrogations que se posaient les populations !

Toutes mes excuses donc aux Administrateurs et tous mes conseils aux cdforumeurs à prendre le temps de les lire : les Congolais s'ils ne sont pas toujours efficaces ne manquent de regard acéré sur la gouvernance de leur pays; il n'y a presque rien qui n'ait pas été l'objet de leur investigation dans leurs journaux qui paraissent sur le Net !
C'est déjà ça : prenez le temps de les lire à votre rythme en écho à vos interrogations sur le pays, nous le comprendrons mieux de nous-mêmes sans faire de qui que ce soit notre maître à penser ou à mieux nous informer !

Je referme aussitôt ma parenthèse !


"11-09-15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202594&Actualiteit=selected
L’actualité dans la presse congolaise reste toujours dominée par l’arrêt rendu le 08 septembre 2015 par la Cour constitutionnelle au sujet de la requête introduite par la CENI en rapport avec le processus électoral. Les journaux de ce vendredi commentent la sortie médiatique de Lambert Mende, ministre de la Communication et Medias et porte-parole du Gouvernement en réaction à cet arrêt. Comme d’autre part le presse publie des commentaires dudit arrêt et donne des nouvelles du blocage des négociations Pouvoir/UDPS, cette RP sera donc une fois de plus très « électorale ». 

Arrêt de la Cour constitutionnelle en rapport avec le processus électoral

L’Avenir
 titre à la Une : «Arrêt de la Cour constitutionnelle: Lambert Mende recadre le débat».  
Dans un point de presse animé mercredi dans son cabinet de travail, Lambert Mende, ministre de la Communication et Médias a donné la position de son Gouvernement sur l’arrêt rendu le 8 septembre 2015 par la Cour constitutionnelle, rapporte le journal.  
Le porte-parole du Gouvernement a aussi précisé que le Premier ministre n’avait jamais déclaré qu’il n’y a pas d’argent pour les élections des Gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces nouvellement créées. Plutôt, il a dit que l’insertion des élections des nouveaux gouverneurs intérimaires venaient perturber les prévisions budgétaires, parce que non prévues. Face à cette exigence, le gouvernement devra repartir vers l’autorité budgétaire, qui est le Parlement, afin de voir comment insérer cette rubrique et permettre à la CENI de faire son travail. 

(Il n’a donc jamais été question d’argent qui manque, mais seulement d’argent qui n’est pas là ! Si vous ne voyez pas la différence, renoncez à faire de la politique ! NdlR)

Le Phare titre « Arrêt de la Cour constitutionnelle : Mende évoque le caractère irrévocable des décisions »  (° http://www.lephareonline.net/arret-de-la-cour-constitutionnelle-mende-evoque-le-caractere-irrevocable-des-decisions/   )
« Après les critiques de la Dynamique de l’Opposition qui rejette l’arrêt de la Cour constitutionnelle relatif à l’installation des nouvelles provinces, le gouvernement vient à son tour de réagir. 
C’est par la bouche de son porte-parole, Lambert Mende Omalanga que la réaction de l’Exécutif national est arrivée. C’était au cours de la conférence de presse qu’il a animée, hier jeudi 10 septembre, au studio d’enregistrement de la Rtnc2. 
La communication introductive de Lambert Mende avait deux points, à savoir : les réactions suscitées par l’arrêt de la Cour constitutionnelle à la requête de la Ceni, et la décision d’interdiction de diffusion du film du Belge Thierry Michel « L’homme qui répare les femmes : la colère d’Hipocrate ». 
Concernant l’arrêt de la Cour constitutionnelle, rendu le 8 septembre à la requête de la Commission Electorale Nationale Indépendante, le porte-parole du gouvernement a évoqué le caractère irrévocable des décisions de cette haute cour en guise des réponses aux critiques de l’opposition. 
Quant au deuxième point, Lambert Mende n’a pas caché son étonnement ou mieux sa colère face à la correspondance du réalisateur belge Thiery Michel lui adressée, dans laquelle il le menace en lui promettant de connaître le sort du maréchal Mobutu, même s’il ne l’a pas nommément cité. Dans ladite correspondance, l’auteur du film interdit de diffusion en RDC dit au ministre Mende qu’il court le risque d’être enterré à l’extérieur
 ».

Quant à cette réaction de Lambert Mende à propos de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, La Prospérité titre : «Nouvelles provinces : bientôt les mesures exceptionnelles du Gouvernement !». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7705 )
Dans le même article, ce journal rapporte que Lambert Mende a dénié à quiconque le droit de critiquer la décision de la Cour constitutionnelle. Pour exécuter l’arrêt de la Cour, le gouvernement s’est déjà mis au travail. Sous peu, des mesures pour administrer les nouvelles provinces seront annoncées au public. Va-t-on nommer les gouverneurs intérimaires, désignera-t-on des hauts fonctionnaires, pour combien de temps resteront-ils en poste? Ça va se savoir, affirme La Prospérité.

Le ministre de la Communication et des Médias a rappelé que « les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours...», écrit La Référence +
Ce journal indique qu’au cours de son point de presse jeudi, le ministre de la Communication et des Medias a souligné le caractère contraignant des décisions de la Cour qui sont obligatoires et s’imposent à tous suivant l’article 168 alinéa 1er de la Constitution.

Forum des As fait état de « Tirs croisés sur la Haute cour ».  (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5232  )L’Arrêt de la Cour constitutionnelle, rendu mardi dernier sur la requête de la CENI, continue à faire couler de l’eau sous le pont. Des réactions fusent de toutes parts. Il y a des critiques au vitriol entendues ça et là. L’Arrêt a soulevé la levée des boucliers contre la haute Cour. Celle-ci fait l’objet des tirs croisés, constate FdA. Il cite Christophe Lutundula, député de la Majorité Présidentielle : « Ce juriste bien considéré dans l’hémicycle, reproche à la Cour constitutionnelle d’être allée au-delà de ses compétences et lui dénie le pouvoir de donner injonction au Gouvernement ».  
Christophe Lutundula  reconnait que cette Cour peut user de son pouvoir régalien, souligne FdA, mais, c’est dans le seul cas où la loi est muette sur une question ou en cas d’absence des institutions.
  
Pour sa part, l’Opposition anti-dialogue accuse les hauts magistrats qui ont siégé de s’être disqualifiés. Un des juges ayant siégé réplique en rejetant cet argumentaire tout en soutenant que la Cour constitutionnelle a le pouvoir d’injonction sur l’Exécutif lorsqu’elle assume sa fonction de régulation ? C’est ce qu’elle a fait.

« Des hauts fonctionnaires vont gérer les nouvelles provinces », annonce en manchette La Nouvelle République. Ce journal note que la Cour constitutionnelle a rendu, mardi 08 septembre 2015, un arrêt autorisant le gouvernement de prendre « sans tarder les dispositions transitoires exceptionnelles pour faire régner l’ordre public, la sécurité et assurer la régularité ainsi que la continuité des services publics dans les provinces » nouvellement créées. Elle a par ailleurs demandé au gouvernement de financer ce scrutin mais, en attendant, de prendre des « mesures transitoires exceptionnelles » pour assurer la gestion de ces nouvelles provinces. Ces dispositions transitoires sont, en réalité, affirme la consœur, l’autorisation à confier provisoirement à des hauts fonctionnaires de l’Etat la gestion de ces nouvelles provinces.

Dialogue

Le Phare aborde le sujet lié au pré-dialogue entre émissaires du pouvoir et de l’UDPS. Il indique que le Secrétaire général de ce parti d’opposition, « Bruno Mavungu est formel : Tshisekedi n’a donné mandat à personne».  (° http://www.lephareonline.net/pre-dialogue-entre-emissaires-du-pouvoir-et-de-ludps-le-sg-mavungu-formel-tshisekedi-na-donne-mandat-a-personne/  )
« A la suite des rumeurs les plus folles faisant état de contacts très suivis entre les émissaires du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et ceux du président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi en Belgique, en Italie et présentement en Espagne, dans l’île d’Ibiza, Le Phare est entré en contact téléphonique hier jeudi 10 septembre 2015, dans l’après-midi, avec le Secrétaire général de ce parti, Bruno Mavungu. Le quotidien de l’avenue Lukusa était surpris de constater que l’homme que l’on annonçait en séjour en terre espagnole, depuis le début de la semaine, à la tête de la délégation de l’UDPS, qui serait occupée à régler les derniers détails du Dialogue avec ceux de la Majorité Présidentielle, se trouve encore à Kinshasa. 
Selon l’intéressé, il était dans l’attente de la sortie de son visa à l’ambassade de Belgique, en vue de se rendre incessamment à Bruxelles, en consultation auprès du chef de son parti, Etienne Tshisekedi. Interrogé au sujet de l’état d’avancement des tractations entre le pouvoir et l’UDPS, il a martelé que jusqu’à preuve du contraire, Etienne Tshisekedi n’a mandaté personne pour l’engager, en quoi que ce soit, au sujet du projet du Dialogue, qui défraie la chronique depuis le mois de mai. 
Tout en reconnaissant avoir appris, comme tout le monde, qu’il y aurait des contacts informels entre représentants de Kabila et ceux de Tshisekedi, il a tenu à préciser qu’au niveau du staff de l’UDPS, aucune initiative n’a été prise dans ce sens-là. En termes clairs, le parti de la 10me rue Limete n’est pas dans le schéma du glissement, de la formation d’un gouvernement de large union nationale, ni d’une nouvelle transition, comme le laissent entendre certaines mauvaises langues. 
 Selon le Secrétaire général Mavungu, les « contacts » entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi s’étaient limités, au mois de mai, à la visite de l’Administrateur général de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements), Kalev Mutond au siège de l’UDPS, à Limete, où il était venu informer le staff de ce parti des consultations qu’allait amorcer le Chef de l’Etat. A la suite de cette démarche, il était revenu 48 heures plus tard se faire remettre la « feuille de route » de l’UDPS en rapport avec le Dialogue, telle que publiée le 14 février 2015, sous la signature du chef du parti, avec la promesse ferme de l’amener au Palais de la Nation, en vue de la remettre à son mandant.  

Dans l’entendement de la haute direction de l’UDPS, a indiqué son Secrétaire général, il n’est pas possible d’engager un quelconque pré-dialogue entre les deux parties tant que le Président de la République n’aura pas répondu au mémorandum. Bruno Mavungu estime que tant que Joseph Kabila n’aura pas donné de réponses à l’UDPS, par retour de courrier, à ses préoccupations concernant le format du Dialogue, sa durée, le lieu de sa tenue, la nature de la médiation (nationale, internationale ou encore co-médiation), son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, calendrier électoral consensuel, audit externe du fichier électoral, tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, etc.), il n’y aura pas d’avancée dans la voie du Dialogue. 
S’agissant de l’organisation de ce forum, l’UDPS se dit prête à y participer, à condition que soient élaguées toutes les zones d’ombres de nature à favoriser un glissement du mandat du Chef de l’Etat en fonction
 ».

Le Potentiel[ signale un blocage en Espagne du pré-dialogue Kabila-Tshisekedi.   (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13146:pre-dialogue-kabila-tshisekedi-blocage-en-espagne&catid=90:online-depeches  )
Clash en Espagne où, à en croire ce journal, Kabilistes et Tshikedistes se sont retranchés pour un pré-dialogue. Selon des sources évoquées par ce quotidien kinois, les deux délégations ne se seraient pas accordées sur un point précis : celui de la participation de l’UDPS à un éventuel gouvernement issu du dialogue national.  
Alors que le suspense continue d’être entretenu par les cadres de l’UDPS restés au pays, en Espagne, les discussions ne se passent pas comme prévu. On est encore loin de l’enlisement, confirment les mêmes sources. Néanmoins, les négociateurs de l’UDPS se donnent un temps de répit, afin de prendre langue avec lelider maximo, en convalescence à Bruxelles. Le pré-dialogue est à l’arrêt !

(On pourrait avoir envie de savoir combien ce pré-dialogue finira par coûter en frais d’avions et d’hôtellerie à force de se trimbaler de RDC en Italie, à Bruxelles puis dans les Baléares… Mais passons.  
Il est fort probable que la pierre d’achoppement, s’il y en a une, n’est pas une affaire de postes ministériels, mais tient à la question de la facilitation, dont on veut qu’elle ne puisse à aucun prix être suffisamment indépendante pour reconnaître la NULLITE des élections de 2011. 
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.(...)  ! NdlR)


Un mystérieux message angolais

L’Observateur annonce la visite d’ « un émissaire angolais chez Kabila avec un message de dos Santos ». Le ministre des Relations extérieures angolais, Georges Rebelo Chikoti, est arrivé à Kinshasa mercredi 9 septembre courant, porteur d’un message du président angolais, José Eduardo dos Santos, à son homologue congolais, Joseph Kabila.  
Selon l’agence angolaise de presse (Angop), Georges Rebelo Chikoti s’est rendu dans la capitale congolaise en qualité d’envoyé spécial du Président angolais, José Eduardo dos Santos, pour une visite de deux jours afin de remettre au Président congolais Joseph Kabila un message dont la teneur n’a pas été révélée à la presse.  
L’on sait toutefois que cette visite s’inscrit dans le cadre du processus bilatérale de la responsabilité de l’Angola vis-à-vis de sa présidence à la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL).

Mende et  la colère d’Hippocrate

Comme l’a expliqué Le Phare : La communication introductive de Lambert Mende avait deux points, à savoir : les réactions suscitées par l’arrêt de la Cour constitutionnelle à la requête de la Ceni, et la décision d’interdiction de diffusion du film du Belge Thierry Michel « L’homme qui répare les femmes : la colère d’Hippocrate ». … . Quant au deuxième point, Lambert Mende n’a pas caché son étonnement ou mieux sa colère face à la correspondance du réalisateur belge Thiery Michel lui adressée, dans laquelle il le menace en lui promettant de connaître le sort du maréchal Mobutu, même s’il ne l’a pas nommément cité. Dans ladite correspondance, l’auteur du film interdit de diffusion en RDC dit au ministre Mende qu’il court le risque d’être enterré à l’extérieur

Dans un autre article, Le Phare précise « Pas de négociation à propos du film «l’homme qui répare les femmes». (° http://www.lephareonline.net/pas-de-negociation-a-propos-du-film-lhomme-qui-repare-les-femmes/  )Ces précisions proviennent essentiellement de Colette Braeckman
«  A la suite du refus de diffusion du film « l’homme qui répare les femmes » exprimé par le ministre de l’information congolais, Lambert Mende, invoquant la réaction négative des forces armées, une voie de négociation demeurait ouverte. Elle avait été préparée par plusieurs amis congolais et surtout par Kathryn Brahy, déléguée de Wallonie Bruxelles Internationale. Cette perspective demeurait cependant très hypothétique, étant donné que Thierry Michel, de sa propre initiative et sans consulter les autres personnes concernées, dont les producteurs et la co-auteur du film, avait prévenu la presse de la « censure» dont «l’homme qui répare les femmes» avait fait l’objet.   
Malgré tout, il avait été convenu qu’à mon arrivée à Kinshasa, je prendrais contact avec le ministre de l’Information et que nous visionnerions ensemble les passages litigieux, à l’aide d’un traducteur local maîtrisant parfaitement le swahili et le mashi. Si une erreur de traduction avait dû être décelée, elle aurait pu être corrigée, ouvrant ainsi la voie à la levée du veto militaire. Cette solution à l’amiable aurait permis que nul ne perde la face et surtout que la population congolaise puisse prendre connaissance d’un film qui lui était destiné en premier lieu, bien avant les audiences diplomatiques et internationales.   
Elle n’a cependant pas été possible parce que le coauteur du film, Thierry Michel, de sa propre initiative et sans concertation, prit les devants, prenant l’avis de traducteurs vivant en Belgique. Ces derniers conclurent au fait qu’aucune erreur n’avait été relevée et ce verdict, qui ne découlait pas d’une appréciation croisée, fut largement communiqué.  En outre, alors que le rendez-vous était pris avec le ministre de l’Information, M. Michel prit l’initiative, encore une fois unilatérale, d’adresser à ce dernier un message qui fut jugé « menaçant» et rappelant les derniers jours du maréchal Mobutu (septembre est l’anniversaire de la mort de ce dernier au Maroc).  
A mon arrivée au ministère de l’information, je découvris qu’un traducteur local swahiliphone avait déjà été convoqué la veille, en prévision de notre séance de visionnage. Mais surtout, il apparut que les ponts avaient été rompus entre le ministre et Thierry Michel. Lambert Mende avait tenu le chef de l’Etat informé de ses échanges avec le cinéaste et le président avait tranché contre une diffusion du film au Congo. Plus rien n’était donc possible, la porte entr’ouverte avait claqué.  
Sans préjuger du résultat final de la démarche entreprise (un échec était parfaitement envisageable, les objections du pouvoir congolais étaient peut-être plus radicales qu’un problème de traduction) je ne peux m’empêcher de conclure que, une fois de plus, le réalisateur a communiqué sans concertation sur une question qui concernait plusieurs personnes ayant jusque-là respecté les règles de la collégialité. Qu’il a torpillé une négociation qu’il savait imminente et délicate, en faisant connaître les conclusions de ses propres traducteurs et en interpellant maladroitement le ministre de l’Information. 
Qu’il a, de facto, rendu vains, sinon ridicules, les efforts de plusieurs personnes qui s’étaient efforcées de trouver une solution à l’amiable, car elles pensaient que la priorité devait être donnée au droit de la population congolaise à voir ce film qui lui était destiné.  
Mais je conclus aussi que sur le plan médiatique international, le réalisateur, en plus de décrédibiliser le pouvoir congolais a assuré la publicité de son film et renforcé sa propre position de victime de la censure ... 
»

Jeune Afrique, sous le titre « Lambert Mende maintient la décision d’interdire le documentaire sur Denis Mukwege »[(° http://www.jeuneafrique.com/263604/societe/rdc-lambert-mende-maintient-decision-dinterdire-documentaire-denis-mukwege/  ), commente :  
« Kinshasa n'en démord pas : le film consacré au combat du gynécologue congolais Denis Mukwege en faveur de milliers de femmes violées dans l'est sera bel et bien définitivement interdit en RDC. Le gouvernement congolais accuse désormais le réalisateur d'avoir proféré des "menaces" contre son porte-parole, Lambert Mende.  
L’affaire a éclaté le 2 septembre, quand Kinshasaavait annoncé l’interdiction de diffuser le documentaire. Les autorités congolaises ont alors fait valoir que ce documentaire, récompensé par plusieurs prix internationaux, témoigne d’une « volonté manifeste de nuire » à l’armée congolaise et de « salir » son image.  
Depuis, le réalisateur belge Thierry Michel et Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais et ministre des Médias et de la Communication se livrent à une passe d’armes. Lambert Mende a ainsi accusé le cinéaste de faire mentir dans son commentaire les témoignages en langues swahili et mashi de personnes apparaissant à l’écran. Ce que le réalisateur a par la suite démenti.  
« Suite à des demandes d’un réexamen » de l’interdiction, décriée en RDC et à l’étranger, « nous avions mis sur pied une commission chargée de corriger la traduction malencontreuse pour une plus fidèle, en vue d’une éventuelle autorisation de diffusion », a expliqué jeudi Lambert Mende, qui avait signé l’autorisation de tournage de l’équipe.

Des menaces contre Lambert Mende ?
Cependant, le porte-parole a affirmé que le réalisateur n’avait « pas trouvé mieux » que de lui « adresser des menaces d’une violence incroyable ». Selon Lambert Mende, Thierry Michel lui aurait déclaré que comme le dictateur Mobutu Sese Seko (1965-1997), il ne serait pas enterré dans son pays s’il refusait de « diffuser son documentaire en l’état ». 
« Qu’un étranger vienne menacer un ministre au lieu d’introduire un recours normalement contre une décision, on ne doit pas trouver cela normal. C’est pourquoi la décision a été gelée. Pour moi, elle ne sera plus revue : ce film reste interdit », a répété Lambert Mende.

Divergences entre les deux réalisateurs du film
L’Homme qui répare les femmes a été réalisé par Thierry Michel et sa compatriote journaliste Colette Braeckman. Sur son blog, cette dernière explique avoir voulu trouver une « solution à l’amiable » avec Kinshasa, où elle s’est même rendue, afin que « nul ne perde la face et surtout que la population congolaise puisse prendre connaissance d’un film qui lui était destiné en premier lieu ». Elle souligne qu’un « échec était parfaitement envisageable » parce que la RDC avait peut-être d’autres motifs pour justifier l’interdiction, mais accuse Thierry Michel d’avoir « torpillé une négociation qu’il savait imminente et délicate, en faisant connaître les conclusions de ses propres traducteurs et en interpellant maladroitement le ministre de l’Information ».  
Le documentaire montre l’oeuvre du Dr. Mukwege dans son hôpital de Panzi, à Bukavu, capitale du Sud-Kivu. Dans cette institution qu’il a créée en 1999, il aide à se reconstruire physiquement et psychologiquement les femmes victimes de viols accompagnés de violences sauvages commis à grande échelle dans l’est de la RDC depuis une quinzaine d’années.

(Quelques remarques nous semblent s’imposer : 
- dire qu’un « échec était parfaitement envisageable parce que la RDC avait peut-être d’autres motifs pour justifier l’interdiction» relève de l’euphémisme, voire de la litote. Il y a une raison fort simple pour laquelle l’interdiction devait être maintenue. On ne voulait pas que « la population congolaise puisse prendre connaissance d’un film qui lui était destiné en premier lieu ». Or, la traduction dont on parle tant, ce sont des sous-titres dont beaucoup de Congolais n’ont pas besoin. Le Swahili est la langue de la moitié de la population congolaise et le Mashi est compris par pratiquement tous les habitants du Sud-Kivu. En outre, les Congolais polyglottes en langues bantoues sont extrêmement nombreux, plus nombreux sans doute que ceux qui peuvent lire à la volée des sous-titres en français ! 
- On peut certes estimer que «  sur le plan médiatique international, le réalisateur, en plus de décrédibiliser le pouvoir congolais, a assuré la publicité de son film et renforcé sa propre position de victime de la censure ... », mais on doit bien constater aussi que Mme Braeckman, en se désolidarisant très ostensiblement de son co-auteur a tenu à défendre son visa d’entrée en RDC, élément essentiel de son gagne-pain. 
- Comme le rappelle Jeune Afrique il y a « des femmes victimes de viols accompagnés de violences sauvages commis à grande échelle dans l’est de la RDC depuis une quinzaine d’années ». Et, parmi les milices susceptibles d’avoir commis ces actes, il y a eu le RCD-Goma, l’une des principales bandes de supplétifs de l’armée rwandaise. L’un des responsables de ce RCD était… Lambert Mende. C’est à se demander s’il n’aurait pas peur d’avoir peut-être été reconnu ! NdlR)"



"LES VIEUX DÉMONS DE LA DÉSACRALISATION
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5231
Qui a dit qu’on en avait fini avec la désacralisation tous azimuts des années Transition ? Erreur ! Chassez le naturel, il revient au galop. Voilà qu’une frange de l’Opposition conteste à haute et intelligible voix des arrêts de la Cour constitutionnelle.
Qui plus est, ils en appellent déjà à la démission de certains membres de la Haute cour ! Et comme les paroles s’envolent, les écrits restent, ces opposants battant pavillon " Dynamique pour l’opposition " coulent leur contestation des décisions de la Cour sous forme d’une déclaration.
[Une prise de position avec force références à la Constitution. Le comble, c’est que la même Constitution institue la Cour constitutionnelle comme la plus haute juridiction dont les arrêts sont sans appel et opposables à tous. Or, parmi les signataires de la déclaration, se trouvent des députés et donc des législateurs ! Ceux-là même dont le job est de produire des lois et, logiquement, de les observer en premier.

Le sujet n’est pas tant que les arrêts de la Haute cour doivent faire l’unanimité. Le propos n’est pas tant de savoir si la sentence de la Haute cour arrange telle ou telle autre chapelle politique. Pour le coup, certaines des observations de la "Dynamique pour l’opposition " peuvent, d’un point de vue politique, se justifier.
La question qui se pose est celle du principe. Comment concevoir que la plus institutionnelle des oppositions congolaises soit la première à chercher à profaner le sacré ?
On se serait cru au plus fort des années Transition avec le tandem Mobutu-Tshisekedi. A l’époque, au nom de la "lutte contre la dictature", on se permettait tout. Y compris des excès et des outrances et donc des outrages. Rien, mais alors plus rien ne relevait du sacré. L’Etat et tous ses symboles étaient systématiquement déshabillés au point de demeurer " nu " pour très longtemps.
Les vieux démons de la désacralisation des institutions seraient-ils de retour ? C’est l’une des questions de cette rentrée de tous les enjeux et … de tous les dangers aussi."



"Des étincelles !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7702
La toile politique congolaise est en ébullition. Des déclarations de tout genre fusent de partout après que la Cour constitutionnelle ait rendu son arrêt le mardi, 8 septembre 2015, à propos des préoccupations soulevées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), dans sa saisine, quant à la tenue des élections en République Démocratique du Congo. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’intervention de Lambert Mende Omalanga, Ministre de la Communication et Médias. Au cours de la conférence de presse, hier, Mende a voulu, d’une part, donner la position du Gouvernement, parce que partie prenante majeure impliquée dans ce dossier et, d’autre part, répliquer à certaines observations venant des acteurs politiques de l’opposition, dans leurs tentatives de contrefaire l’arrêt de la Haute Cour, par des critiques acerbes. Mettant l’accent sur la quintessence de l’Arrêt de la Cour constitutionnelle, Mende a dit que celui-ci est exécutoire et irrévocable. Il ne peut faire l’objet de transaction et ne peut être remis en cause, a-t-il fait savoir. Et de conclure que toutes les élucubrations observées ça et là, dans l’arène politique, ne sont que vaines.

Cette mise au point du ministre Mende suffit-elle à taire le débat qui retient l’attention de tous ? Nullement. D’ailleurs, elle vient raviver l’idée qu’il n’était pas approprié que le pouvoir exécutif se permette de prendre la défense du pouvoir judiciaire ; les deux étant régis par le principe sacro saint de séparation du pouvoir. Soit ! Mais, l’arrêt de la Haute Cour fait injonction au Gouvernement et à la CENI. Au premier, de doter la CENI des moyens pour lui permettre d’organiser les élections. En priorité, l’élection des Gouverneurs et vice-Gouverneurs. Ensuite, de prendre des mesures transitoires exceptionnelles pour rendre gouvernable les nouvelles provinces. Seulement, la Cour est restée muette, en ce qu’elle n’a fixé aucune périodicité, pour contraindre le Gouvernement à faire le décaissement. N’est-ce pas là une fenêtre four tout ? En outre, quid de la nature des mesures transitoires exceptionnelles ? Rien n’est connu. D’aucuns voient une brèche ouverte, donnant la voie à la nomination des Gouverneurs. Les autres contestent et affirment qu’en dépit de l’Arrêt, la constitution n’ouvre aucune voie pour cela. Au second, la CENI, d’évaluer son calendrier électoral en toute indépendance et impartialité, et d’organiser d’abord l’élection des Gouverneurs et Vice- Gouverneurs.  Pendant combien de temps la CENI fera-t-elle son évaluation ? C’est la question. Le lit du glissement est-il aménagé eu égard à ce qui précède ? Certains sont de cet avis. D’autres estiment qu’il est temps d’organiser le dialogue, pour une solution politique. L’opposition politique l’entendra-t-elle de cette oreille ? Il faut probablement attendre là aussi le 15 septembre prochain. Non seulement que ce sera le jour de la rentrée parlementaire, mais aussi le jour du grand meeting de l’opposition. Elle se prononcera, certainement, sur la suite des événements. D’où vient qu’il y a des étincelles en l’air."



° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7704
° http://www.rfi.fr/afrique/20150910-rdc-calendrier-electoral-craingnent-report-presidentielle-ceni
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7703





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 14/9/2015, 6:22 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  GHOST 12/9/2015, 10:59 am

Ricky Gabrino a écrit:Suivez ce débat.


Note: Je dois dire que Willy Kambale de l'UNC q eu des arguments plus pertinents contre le dialogue au point de mettre mal à l'aise notre Prof Tshilumbu (qui pourtant est généralement efficace dans les débats).

AZA NA "VOVA" pale rabbit


Franchement, un professeur d´université qui est complètement mis en deroute...ne devrait plus parler au nom de l´Udps drunken Franchement ce W Kambale possede le "vova" et pire il est plus á l´aise dans ces échanges que le "vieux" prof depassé par les arguments de son adversaire drunken
GHOST
GHOST


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 14/9/2015, 12:23 am

Revenons à la « République à deux » que les kanambistes et les tshisekedistes pro-dialogue veulent nous concocter sans le moindre scrupule à travers leurs apartés secrets en Italie et Espagne, une sorte de Table Ronde de 1960 entre JK et Tshisekedi qui n'aurait à l'époque été l'affaire des seuls  Kasa Vubu et Lumumba ; pour mieux donner à voir l'incongru de leurs conciliabules clandestins et exclusifs !   Evil or Very Mad  Twisted Evil  Question  Question  Question  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes Laughing  Laughing  Laughing

Au delà de la fable du naïf qui découvre enfin sur le terrain de la discussion la ruse de son diabolique partenaire à laquelle beaucoup de Congolais leur avaient mis en garde, en effet, semble-t-il l'Udps aurait suspendu ses discussions avec le pouvoir parce que celui-ci lui proposerait gouvernement d'union nationale, transition... pour lesquels leur mandataire, le si bien-nommé Lider Maximo ne leur avait mandat... C'est vrai la fameuse feuille de route était à ce propos claire mais dans quelle naïveté ou quel vil marchandage étaient-ils tombé pour croire le contraire ?
Passons et attendons la suite...

Au delà, disais-je, de ces derniers soubresauts, intéressons-nous au débat structurel au sein de l'Udps, à leur (non-)démocratie interne !
J'y reviens parce que je n'avais pas fini comme je me le proposais de poser la question aux tshisekedites inconditionnels pro-dialogue, qui ne manquent ps sur ce forum ! 
Que pouvez-vous nous conclure honnêtement et courageusement à la lecture ne fût-ce de ces deux analyses ou info que j'avais déjà affichées ci-dessus ?



"Pré-dialogue entre émissaires du pouvoir et de l’UDPS, le SG Mavungu formel : Tshisekedi n’a donné mandat à personne
° http://www.lephareonline.net/pre-dialogue-entre-emissaires-du-pouvoir-et-de-ludps-le-sg-mavungu-formel-tshisekedi-na-donne-mandat-a-personne/
A la suite des rumeurs  Laughing  Laughing les plus folles faisant état de contacts très suivis entre les émissaires du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et ceux du président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi en Belgique, en Italie et présentement en Espagne, dans l’île d’Ibiza, Le Phare est entré en contact téléphonique hier jeudi 10 septembre 2015, dans l’après-midi, avec le Secrétaire général de ce parti, Bruno Mavungu. Le quotidien de l’avenue Lukusa était surpris de constater que l’homme que l’on annonçait en séjour en terre espagnole, depuis le début de la semaine, à la tête de la délégation de l’UDPS, qui serait occupée à régler les derniers détails du Dialogue avec ceux de la Majorité Présidentielle, se trouve encore à Kinshasa. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
Selon l’intéressé, il était dans l’attente de la sortie de son visa à l’ambassade de Belgique, en vue de se rendre incessamment à Bruxelles, en consultation auprès du chef de son parti, Etienne Tshisekedi. Interrogé au sujet de l’état d’avancement des tractations entre le pouvoir et l’UDPS, il a martelé que jusqu’à preuve du contraire, Etienne Tshisekedi n’a mandaté personne pour l’engager, en quoi que ce soit, au sujet du projet du Dialogue, qui défraie la chronique depuis le mois de mai.

Tout en reconnaissant avoir appris, comme tout le monde, qu’il y aurait des contacts informels entre représentants de Kabila et ceux de Tshisekedi, il a tenu à préciser qu’au niveau du staff de l’UDPS, aucune initiative n’a été prise dans ce sens-là.  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes En termes clairs, le parti de la 10me rue Limete n’est pas dans le schéma du glissement, de la formation d’un gouvernement de large union nationale, ni d’une nouvelle transition, comme le laissent entendre certaines mauvaises langues.
Selon le Secrétaire général Mavungu, les « contacts » entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi s’étaient limités, au mois de mai, à la visite de l’Administrateur général de l’ANR (Agence Nationale de Renseignements), Kalev Mutond au siège de l’UDPS, à Limete, où il était venu informer le staff de ce parti des consultations qu’allait amorcer le Chef de l’Etat. A la suite de cette démarche, il était revenu 48 heures plus tard se faire remettre la « feuille de route » de l’UDPS en rapport avec le Dialogue, telle que publiée le 14 février 2015, sous la signature du chef du parti, avec la promesse ferme de l’amener au Palais de la Nation, en vue de la remettre à son mandant.

Dans l’entendement de la haute direction de l’UDPS, a indiqué son Secrétaire général, il n’est pas possible d’engager un quelconque pré-dialogue entre les deux parties tant que le Président de la République n’aura pas répondu au mémorandum. Laughing  Laughing  Laughing Bruno Mavungu estime que tant que Joseph Kabila n’aura pas donné de réponses à l’UDPS, par retour de courrier, à ses préoccupations concernant le format du Dialogue, sa durée, le lieu de sa tenue, la nature de la médiation (nationale, internationale ou encore co-médiation), son ordre du jour (contentieux électoral de 2011, restructuration de la CENI, calendrier électoral consensuel, audit externe du fichier électoral, tenue des élections présidentielle et législatives nationales dans les délais constitutionnels, libération des prisonniers politiques et d’opinions, réouverture des médias fermés, etc.), il n’y aura pas d’avancée dans la voie du Dialogue.
S’agissant de l’organisation de ce forum, l’UDPS se dit prête à y participer, à condition que soient élaguées toutes les zones d’ombres de nature à favoriser un glissement du mandat du Chef de l’Etat en fonction."


"Pré-dialogue Kabila-Tshisekedi : blocage en Espagne
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13146:pre-dialogue-kabila-tshisekedi-blocage-en-espagne&catid=90:online-depeches
Clash en Espagne où Kabilistes et Tshisekedistes se sont retranchés pour un pré-dialogue. Selon des sources, les deux délégations ne se seraient pas accordées sur un point précis : celui de la participation de l’UDPS à un éventuel gouvernement issu du dialogue national. Alors que le suspense continue d’être entretenu par les cadres de l’UDPS restés au pays, en Espagne, les discussions ne se passent pas comme prévu. On est encore loin de l’enlisement, confirment les mêmes sources. Néanmoins, les négociateurs de l’UDPS se donnent un temps de répit, afin de prendre langue avec le lider maximo, en convalescence à Bruxelles. Le pré-dialogue est à l’arrêt ! 
 
La voie qui conduit vers le dialogue est parsemée d’imprévus  qui ne rassurent pas toujours. Les divergences au sein de la classe politique congolaise étant de taille, il y a un impact préjudiciable certain sur l’ensemble du processus. 
La glace de la méfiance est si épaisse qu’il serait hasardeux de prédire une voie de sortie au premier coup. 
En effet, entre l’UDPS et le camp présidentiel, des arriérés existent. Et, non des moindres. Elles sont en nombre, tant dans l’imaginaire des uns que dans l’univers des autres. De tout temps, les deux camps se sont toujours regardés en chiens de faïence. En Italie, tout comme en Espagne où s’enchainent le pré-dialogue, la méfiance se lit de part et d’autre. Chacun garde une dent contre l’autre. 
Depuis l’avènement de Joseph Kabila en 2001, les deux hommes – Tshisekedi et Kabila - ne se sont jamais rencontrés officiellement. La débâcle électorale de 2011 a élargi le fossé qui existait entre le deux. La méfiance réciproque les a davantage éloignés, avec en prime leurs encerclements par les extrémistes qui les conseillent. Ce qui rend encore difficile les contacts qu’a amorcés le camp présidentiel pour impliquer Tshisekedi dans le prochain dialogue.

Aussi curieux que cela puisse paraître, un sursaut les pousse présentement à ne voir que l’intérêt supérieur de la nation, au bord de l’embrasement. Plutôt que de faire la comptabilité des contreperformances et des limites des uns et des autres, les deux hommes ont décidé d’emboucher à l’unisson le langage du dialogue. D’abord, Tshisekedi qui a renoncé à son combat de l’impérium, privilégiant l’option d’un dialogue. Il a franchi un pas de géant vers la réconciliation. Le chef de l’Etat, quelques mois plus tard, a tendu sa main au sphinx de Limete dans un discours public. 
Des émissaires se sont alors mis à l’œuvre pour faciliter le rapprochement. La diplomatie secrète a pris le relais. 
 
Le pas décisif

Plutôt que de rester à mi-parcours, des efforts réels ont été déployés. Chacun a mis suffisamment d’eau dans son vin afin de faire avancer le processus. Sans se départir de leurs positions initiales respectives, les deux hommes ont franchi la première ligne : celle d’accepter de se parler ! 
Dès lors, il devenait plus simple d’insuffler une dose officielle dans les contacts privés. 
A Rome, les délégations dépêchées par Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi ont parlé « d’homme à homme ». Ils se sont dit des vérités, vidant l’essentiel de la rancœur qui les habitent depuis près de 15 années. Un seul souci les avait habités : celui d’aboutir à un compromis pour un dialogue inclusif. 
Depuis, les cadres de l’UDPS, considérés comme proches du président du parti et, particulièrement, du secrétaire national en charge des relations extérieures à l’UDPS, Félix Tshisekedi Tshilombo, prennent fait et cause en faveur de la tenue du dialogue. Ils ont même promis de prendre en main, le cas échéant, leur responsabilité pour expliquer à la population le bien-fondé de cette démarche. La levée des boucliers de l’autre frange de l’Opposition n’émeut pas l’UDPS pour qui ce chant de cygnes ne les distrait guère sur la voie du dialogue national.
L’UDPS a certainement évolué. Depuis un temps, le parti de la 10ème Rue multiplie des signes qui rassurent. Contrairement à ses habitudes, l’UDPS s’est abstenue de commenter les dernières décisions de la Cour constitutionnelle, se démarquant des partis de l’Opposition tels que  l’Union pour la Nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, l’Ecidé de Martin Fayulu, … De l’autre côté du pouvoir, des signaux clairs d’ouverture sont envoyés en direction de l’UDPS afin de la mettre en confiance. On note par exemple l’ouverture des médias publics et ceux proches de la Majorité qui offrent gracieusement des temps d’antenne au parti historique d’opposition en RDC. « Autres temps, autres mœurs », dit-on. C’est aussi cela la Real politik
 
Le round de l’Espagne

N’empêche que le rapprochement entre Kabila et Tshisekedi soulève encore bien des interrogations. Cette embellie sera-t-elle de courte durée après le blocage constaté en Espagne ? Dans la ville, ça fait débat.
Dans les deux camps, on minimise l’incident. Un cadre de l’UDPS en séjour en Europe rassure : « Le déblocage ne tardera pas ». Quant à Bruno Mavungu, le secrétaire général du parti de Limete, il continue de nier la participation de son parti à des négociations en Espagne. Joint au téléphone, il a confié ce qui suit au Potentiel: « Je suis bel et bien à Kinshasa. Pourquoi voulez-vous que j’aille en Espagne ? Pourquoi voulez-vous que l’UDPS soit en Espagne ? ». Serait-ce une diversion ? On n’est pas loin de cette hypothèse. 
Pendant ce temps, le séjour en Europe de Paul Kapika, Mikindo et autres ténors n’est pas démenti. Quant à Bruno Tshibala, le secrétaire général adjoint du parti et porte-parole, il a été aperçu à l’ambassade d’Espagne en RDC. Des sources dignes de foi affirment qu’il serait sorti de la RDC avec un visa territorial délivré en bonne et due forme par la représentation diplomatique ibérique. Depuis, son téléphone mobile est hors du périmètre, contrairement à celui de son chef Bruno Mavungu qui est même aperçu à Kinshasa.
D’évidence, les pourparlers de l’Espagne se tiennent bel et bien. Le contraire est pour l’instant difficile à admettre. Le couac enregistré fait partie de l’évolution normale des tractations entre deux camps, un incident que l’on minimise dans les deux camps. Ce qui n’obstrue guère la voie du dialogue dans lequel l’UDPS a totalement souscrit. A moins d’une surprise de dernière minute."


Je me trompe peut-être ou alors j'aurais l'esprit mal tourné mais pour moi apparaît d'abort une "divocité" interpellante dans  la parole de l'Udps elle-même, la même qui transparaissait quand FTT avait cour-circuité pour la première fois la plus visible les structures officielles en revendiquant la participation inconditionnelle au dialogue tandis que Mavungu, SG du parti au delà (ou avec?) les frondeurs ou les sceptiques, insistait sur les (bonnes) conditions d'un dialogue ! Qu'en est-il exactement d'après vous ? Lorsque par exemple "Le Phare" tshisekediste conclut à minima que pou l'Udps rejetterait le "glissement" , un "Le Phare objectif, ça lui arrive souvent n'aurait-il pas mieux dit en lui reconnaissant une "duplicité" suspecte sinon une embarrassante ligne de conduite à l'épreuve de fait; relisez-le ! "Dans l’entendement de la haute direction de l’UDPS, a indiqué son Secrétaire général, il n’est pas possible d’engager un quelconque pré-dialogue entre les deux parties tant que le Président de la République n’aura pas répondu au mémorandum", y affirme-t-on même !!!

Ensuite, à la lumière de ce hiatus qu'aucun bon observateur ne peut nier, et des péripéties actuelles (JK ne veut le dialogue que d'abord à ses profits tant il leur propose un partage de pouvoir au cours d'une transition faisant ainsi fi à peu de frais de la Constitution à laquelle cette même Udps invoque veut respect...) , que pensez-vous du risque que l'Udps a pris de croire au préalable à la possible bonne foi du pouvoir à engager un réel  dialogue ? Etait-il si intelligent à parier ?

Enfin que valent les justifications de l'Udps comme celles convoquant l'Accord d'Addis que par ailleurs elle-même a pourfendu à raison à l'époque et vu cette mondialisation féroce et expéditive en Afrique où celle même des années 2000 qui se résignait aux diktats des puissances de la CI a vite fait place aux potentats qui ont appris à lui résister (voir le Burundi, le Congo/Brazza, le Rwanda et d'autres...) ?

Bref,  en croire les moyens irrésistibles dont le pouvoir dispose, use et surtout abuse pour persister, il embauchera toujours quelqu'un pour l'y aider et se construira une base voulue légale pour y arriver... Le dialogue qu'il veut de toutes ses forces aura donc lieu...
Alors vite qu'il est  lieu et que nous en mesurions les résultats...
Ouste donc toutes les arguties laborieuse "pour", les "contre" ne réussiront sans doute pas à l'empêcher, les "pour" (avec leur République à deux ) n'ont plus qu'à nous édifier de leur bon choix !!! Rolling Eyes  Question  Laughing



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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 14/9/2015, 1:32 am

PS

@  Suspect  silent  silent  lol!  lol!  lol!  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 231272  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 231272

"13 septembre 2015
Bruxelles. Étienne Tshisekedi met fin aux pré-négociations avec le camp Kabila

° http://www.cheikfitanews.nt/2015/09/bruxelles-etienne-tshisekedi-met-fin-aux-pre-negociations-avec-le-camp-kabila.html
Dans un communiqué signé le 13 septembre 2015 depuis Bruxelles, monsieur Étienne Tshisekedi, Président de l’UDPS a décidé de mettre fin aux pré-négociations qui avaient lieu entre l’UDPS et le clan Kabila en vue d’un éventuel dialogue  « entre les acteurs politiques congolais, sous la facilitation de la communauté internationale, en vue de préparer, pour la première fois dans l'histoire de notre pays, une alternance politique et asseoir ainsi les bases d'un état de droit et de démocratie ».
Dans ce communiqué, monsieur Étienne Tshisekedi a lancé un appel solennel « à toutes les forces politiques et sociales acquises au changement, de s'unir afin de  poursuivre les objectifs recherchés au travers du dialogue, »

Et selon le communiqué, ces objectifs étaient et demeurent :
« - L'organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé ;
L'élaboration d'un calendrier consensuel et qui tienne compte des délais constitutionnels ;
Le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l'expression de notre peuple. »

Pourquoi ces pré-négociations ont-elles capoté ?
Selon les indiscrétions obtenues auprès des participants, le camp Kabila aurait aimé que l’UDPS les rejoigne dans l’exécutif, alors que l’UDPS s’en tenait au processus électoral en respect des délais constitutionnels. D’où un dialogue de sourd. L’objectif inavoué du camp Kabila étant on s'en doute, de passer le cap fatidique du 19 décembre 2016… avec Kabila Président ! Situation connue dans le vocabulaire politique congolais sous l'appelation de « glissement »!
Pour rappel, les délégués de l’UDPS et ceux du clan Kabila se sont rencontrés deux fois : à Venise en Italie, puis à Ibiza en Espagne. Et selon ce communiqué, ces rencontres ont été un échec.
Les contacts entre l’UDPS et le camp Kabila ont créé ces dernières semaines une véritable fracture dans la communauté congolaise de l’étranger entre « pro-dialogue » et « anti-dialogue. »
En 2011, à l’issue du hold-up électoral de monsieur Kabila, une grande dynamique s’était créée à l’étranger et principalement animée par le mouvement des combattants. Avec ces contacts, ceux-ci se sont considérés « trahis ».
Quelle pourrait être l’avenir politique de la RD Congo avec ce retour à la radicalisation de l’UDPS ?
Il y aura désormais une fracture claire et nette dans la population entre les tenants du pouvoir et l’opposition.
Monsieur Joseph Kabila cédera-t-il face à la pression populaire ? Ou se radicalisera-t-il aussi pour rester au pouvoir par défi, comme il l’avait fait en 2011 ?
Wait en see.

Bruxelles, le 13 septembre 2015
Cheik FITA"


° http://data.over-blog-kiwi.com/0/93/22/16/20150913/ob_5978e8_communique-presidence-udps-13-septem.pdf

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Il n'y a hélas pas mille solutions, mille méthodes pour pousser l'autocratie en place à prendre le chemin de la démocratie, le seul régime qui puisse donner ses chances à un peuple divers mais uni dans la République nationale, à capitaliser ses espoirs, sa volonté et ses efforts pour son plein développement...

Ce n'est certes pas la Répulique à deux entre le régime et l'Udps qui non seulement promeut une illusion de dialogue et une farce machiavélique du pouvoir visant à diviser pour imposer son maintien mais d'abord une négation criminelle de la Nation, un décret de sa disparition...
C'est soit un soulèvement populaire massif et fort du peuple insatisfait qui pousse la dictature à dégager; tout le monde en connait l'imprévisibilité et la quasi-impossibilité à le planifier : une révolution populaire ne se décrète pas...
Soit une action militaire; là aussi la tâche est difficile et encore plus par ces temps internationaux et vu les multiples exigences logistiques pratiques internes et extérieures indispensables...
Soit une union de convictions et d'actions de toutes les forces politiques, sociales acquises au changement de manière à peser pour renverser les rapports de force en place, la population largement demandeuse de changement en appui !

Au total, l'Udps aura enfin compris, je l'espère, la farce et le piège d'un dialogue seul avec la dictaure : le seul dialogue utile au pays et fidèle au combat de 30 ans qui est le sien devrait commencer avec ceux qui veulent le changement...
Voilà de la matière pour FTT et son Udps d'apprendre qu'on ne peut ni sauter les étapes pour réussir ni les pervertir en s'octroyant le statut de l'unique interlocutrice; c'est le moment de dialoguer avec les autres forces politiques pour créer le seul front à même de bousculer l'autocratie régnante parce qu'uni et "populaire"!
A bon entendeur...


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 15/9/2015, 12:15 am

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"RDC: l’UDPS rompt ses discussions avec les autorités
° http://www.rfi.fr/afrique/20150914-rdc-udps-rompt-discussions-autorites-felix-tshisekedi
En République démocratique du Congo, voilà plusieurs semaines que le premier parti d’opposition l’UDPS menait des négociations avec des émissaires du président Joseph Kabila autour de la tenue d'un dialogue politique. Tenus secrets avant que la presse ne s’en mêle, ces pourparlers avec le pouvoir ont suscité des déclarations contradictoires de la part de cadres du parti, mais aussi interrogations et critiques à Kinshasa. Ce dimanche, l’UDPS a finalement choisi de mettre fin à ces négociations dans un communiqué.

Officiellement, ces deux rounds d’entretiens, en Italie et en Espagne, devaient servir à préparer les thèmes abordés lors du dialogue politique initié par le président Joseph Kabila en juin dernier. Dialogue dont on attend toujours l’ouverture. C’est ce qu’expliquent aujourd’hui le n’2 du parti d’opposition Bruno Mavungu et le fils du chef, Félix Tshisekedi
Selon ce dernier, deux évènements auraient provoqué la rupture : le feu vert à une révision du calendrier électoral donnée par la Cour constitutionnelle et une proposition de participation à un gouvernement d’union nationale pour UDPS. « Cela nous a déçus »,explique Félix Tshisekedi : « Nous ne voulions pas être complices d’une stratégie de glissement des échéances électorales de la part du pouvoir ». Exit donc les pré négociations.

Mais c’est un tout autre son de cloche que donne l’un des conseillers politiques du n°1 du parti, Valentin Mubake ainsi que d’autres. Selon lui, un certain nombre de cadres du premier parti d’opposition se servent de la longue convalescence du chef de l’UDPS et de son silence pour négocier à son insu une place au gouvernement entre autres. Finalement consulté sur ces pourparlers de l’ombre, Etienne Tshisekedi aurait tout simplement « sonné la fin de la récréation ».
Des pressions de la base du parti, de plus en plus agacée par cette étrange stratégie pour un parti qui se veut de l’opposition radicale, auraient également joué. Avec ce nouvel épisode, c’est une fois de plus un UDPS divisé qui se révèle et dont les déclarations contradictoires risquent à terme de faire perdre toute crédibilité au premier parti d’opposition du pays.

Reste la question du dialogue : cette initiative lancée par Joseph Kabila en juin et dont on attend toujours une date d’ouverture. Pour Félix Tshisekedi, l’UDPS est toujours prêt à y participer pour aller aux élections dans un climat apaisé et il appelle les autres formations d’opposition à faire de même. Question de réalisme politique dit-il, et ce même si son père depuis la dernière présidentielle de 2011 a toujours refusé de reconnaître la légitimité de Joseph Kabila en tant que président et de dialoguer avec lui."

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Les amis d’en face étaient en train d’appliquer la stratégie du «fight and talk», c'est-à-dire que d’un côté on continue de faire feu de tout bois et de l’autre on continue de parler.

Félix TshisekediSecrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS14/09/2015 Écouter

° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7726


"« Dialogue politique » : Et maintenant ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10215
Dans un communiqué daté du dimanche 13 septembre 2015, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) dit avoir «pris acte de l’échec» des pourparlers qui ont eu lieu à Venise, en Italie, et à Ibiza, en Espagne, entre des délégués de son parti et ceux du «camp Kabila». «Tshitshi » reste muet sur la motivation profonde qui l’a poussé à « retirer » ses envoyés. La nature ayant en horreur le vide, ce silence ouvre la porte à toutes les spéculations. On apprenait qu’un poste de vice-président de la République aurait été proposé au leader de l’UDPS. Dimanche 13 septembre, cette formation politique - dont l’influence reste indiscutable sur le plan sociologique - paraissait isolée.

« L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, par la voix de son Président, a pris acte de l’échec des entretiens de Venise et d’Ibiza, ayant mis aux prises ses représentants à ceux du camp Kabila, et a demandé à ses délégués de se retirer dès cet instant, de la table des négociations ». Telle est la substance du communiqué publié dimanche soir par Etienne Tshisekedi.
Dans ce texte, il manque des réponses à deux questions cruciales: comment ? Pourquoi ?
Autres questions : Quelle est la cause de cet "échec"? Quel a été l’élément déclencheur qui a convaincu la direction de ce parti à retirer ses délégués? Devrait-on parler de « rupture » ou de simple «suspension» des discussions ?

Au lieu de répondre à ces interrogations, le Président de l’UDPS s’est contenté de rappeler que
«ces entretiens avaient pour but de prédéfinir le format, la thématique et de régler tous les problèmes liés à l’organisation d’un dialogue devant se dérouler à Kinshasa entre les acteurs politiques congolais, sous la facilitation de la communauté internationale.» Et de réaffirmer avec une certaine candeur que pour lui, ces rencontres devaient préparer «pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une alternance politique et asseoir ainsi les bases d’un état de droit et de démocratie.» Peut-on défaire un pouvoir conquis par la force des armes rien que par un bulletin glissé dans l’urne?

Les délégués de l’UDPS ont manifestement appris à leurs dépens que "ceux d’en face" ne partageaient guère cette vision idyllique de ce forum. C’est ici que leader de l’UDPS met à nu ce que certains membres de l’opposition considèrent comme de l’«arrogance». Une arrogance qui consiste à ne jamais aller vers les autres partis de l’opposition. «Vu le danger qu’il y a de mettre en péril les acquis de nos longues années de lutte pour un changement démocratique, note Tshisekedi, et vu l’importance des enjeux pour la nation, je lance un appel solennel à toutes les forces politiques et sociales acquises au changement, de s’unir à nous pour poursuivre les objectifs recherchés au travers du dialogue, à savoir : l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé ; l’élaboration d’un calendrier consensuel et qui tienne compte des délais constitutionnels ; le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple ».

Vice-président de la République

Dès mercredi 9 septembre, des informations fragmentaires laissaient entendre que les délégués de “Joseph Kabila” avaient proposé à ceux de l’UDPS de faire partie d’un futur gouvernement d’union nationale. Selon une source, le poste de vice-président de la République aurait été proposé à Tshisekedi.
Depuis que l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR) a débarqué un certain 2 mai aux sièges respectifs de l’UDPS, de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba, le tout-Kinshasa politique suspectait le pouvoir kabiliste de mettre en exécution son plan de "pérennisation du pouvoir" par le "glissement" du calendrier électoral. Les responsables des
«services d’études stratégiques» de la Présidence de la République avaient cru qu’ils suffisaient de «donner à manger» aux ténors de l’opposition pour que le tour soit joué. Erreur.

Au cours d’une réunion tenue, le 13 mai dernier, sous la présidence de "Joseph Kabila", à la ferme de Kingakati, le « clan kabiliste » a fait savoir par la voix du président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku que la majorité présidentielle «soutient le calendrier électoral tel que fixé par la CENI». Autrement dit, le processus électoral est et reste tel que prévu dans le chronogramme de la CENI : le vote commence par les élections locales, urbaines et municipales. Une position qui est aux antipodes de celle de l’opposition. Celle-ci demande l’enrôlement des citoyens ayant atteint l’âge de la majorité au 27 novembre 2011. Il s’agit de constituer un nouveau fichier électoral et de faire délivrer de nouvelles cartes d’électeurs. Par ailleurs, l’opposition appelle de tous ses vœux l’inversion du calendrier électoral en organisant en premier lieu l’élection présidentielle couplée avec les législatives. Les autres consultations politiques (locales, municipales et urbaines) doivent être reportées après 2016.

La direction de l’UDPS, seule contre tous…

Contre toute attente, le 21 mai, le porte-parole de l’UDPS, Bruno Tshibala, a annoncé la volonté de l’UDPS de participer au dialogue «proposé» par «Joseph Kabila» estimant que ces pourparlers restent «la meilleure solution pour sortir le pays de la crise politique qu’il traverse». L’UNC de Kamerhe et le MLC Bemba et plusieurs autres formations politiques de l’opposition sont restés intransigeants en clamant leur rejet. Les Forces Acquises au Changement que coordonne Martin Fayulu Madidi ont fait de même.
Le communiqué publié dimanche 13 septembre 2015 par le leader de l’UDPS intervient dans un contexte particulier. Un contexte où ce parti paraît isolé, n’ayant en face que les kabilistes.


Le vendredi 28 août, des Congolais de la diaspora ont organisé à Bruxelles un "enterrement" symbolique de “Joseph Kabila” et d’Etienne Tshisekedi. Dans un dossier intitule “Diaspora – Si loin, si proche”, publié dans son edition n°2852 datée du 6 septembre 2015, l’hebdomadaire parisien “Jeune Afrique” illustre cet article par une photo montrant des “Combattants” portant un “cercueil” sur lequel sont punaisées les photos de Tshisekedi et de “Joseph Kabila”. “Il faut être naïf pour espérer résoudre un différend par le dialogue avec Kabila”, déclarait Joseph Salomon Mbeka Kiabilua dans une interview accordée à Congo Indépendant. “On palabre avec qui est prêt à composer et non avec celui qui ne pense qu’à manipuler”, ajoutait-il. Parlant de Tshisekedi, Mbeka avait eu ces mots : “ Nous n’avons rien contre sa personne. Quand nous manifestons avec un cercueil, c’est pour envoyer un message clair aux personnes qui croient pouvoir circonvenir une personne qui s’est faite elle-même”.

Dans une lettre ouverte adressée à “Joseph Kabila” le 24 août 2015, l’association de défense des droits humains “Asadho” de tirer la sonnette d’alarme suite aux émissions diffusées par le média d’Etat, la RTNC. Des émissions dont le contenu “vise à mobiliser et préparer la population congolaise à accepter qu’il vous soit accordé un troisième mandat". "(...) un troisième mandat ou la prolongation de votre second mandat en violation de la Constitution vous mettrait dans la condition où vous perdrez non seulement la légalité mais aussi toute légitimité de votre pouvoir".
Le 8 septembre, l’Asadho revient à la charge. Cette fois, elle écrit à Etienne Tshisekedi. La correspondance porte la signature de son president, l’avocat Jean-Claude Katende. L’association qui a certainement eu vent des "objectifs non avoués" de la mouvance kabiliste, commence par rappeler à Tshisekedi wa Mulumba le fait que «l’aspiration du peuple congolais est qu’au mois de décembre 2016, le président de la République, (…) Joseph Kabila, respecte les termes des articles 70 et 220 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, qu’il passe le pouvoir à un(e) autre congolaise ou congolais à l’issue d’une élection présidentielle libre, transparente et démocratique organisée dans le délai constitutionnel ». Et de prévenir : « Quiconque ne reconnaîtra pas ce désir collectif du peuple de voir le président de la République partir à la fin de son second mandat fera un naufrage politique spectaculaire ».

Le dernier fait est relatif à l’arrêt rendu, le mardi 8 septembre, par la Cour constitutionnelle
en interprétation des dispositions des articles 10 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces et 168 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, telle que modifiée par la loi n°ll/003 du 25 juin 2011 et celle n°15/001 du 15 février 2015.
On le sait, après s’être déclaré incompétente "pour interpréter les lois", la Cour constitutionnelle s’est arrogé, sans indiquer la base juridique, le pouvoir de réguler la vie politique, le fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. C’est un message qui confirme l’inféodation de l’appareil judiciaire en général et cette haute cour en particulier, à la Présidence de la République.

Dans un entretien avec Congo Indépendant en juillet dernier, François Tshipamba Mpuila qui passe pour un des "frondeurs" de l’UDPS, déclarait notamment : "Voilà pourquoi nous devons boycotter le ’dialogue’. Un dialogue qui n’est qu’un prétexte pour donner à ce ’garçon’ un ballon d’oxygène pour ne pas parler de "béquilles". Ma plus grande crainte est d’apprendre un de ces jours que le président Tshisekedi a été amené par les courtisans qui l’entourent pour rencontrer ce ’garçon’. Une telle rencontre ne pourrait que faciliter le ’glissement’. Nous devons faire échec à tous les subterfuges destinés à conduire au glissement du calendrier électoral. Il faut barrer la route à ce dialogue qui tient lieu de dernière «planche du salut» pour ce « garçon …"
Et maintenant? Et maintenant, la balle se trouve dans le camp de "Joseph Kabila". Celui-ci doit enfin exercer le ministère de la parole pour fixer l’opinion sur ses intentions. Le peuple congolais a le droit de savoir la vérité. On espère que le "raïs" ne va pas une fois de plus se dérober en ânonnant que "mieux vaut être maître de son silence qu’esclave de sa parole...""



"(...)(Comme nous l’avions constaté dès le début, il s’avère que le « oui, mais… » de l’UDPS ne différait guère du « non » de beaucoup d’autres partis d’opposition. Donner son accord de principe, puis se retirer après avoir formulé des exigences impossibles à accepter, est d’ailleurs une tactique habituelle de l’UDPS. On notera également que le message est signé par Tshisekedi sous la double qualité de Président de l’UDPS ET de Président élu. Ce qui nous ramène à la situation qui prévalait au lendemain des élections de novembre-décembre 2011. Celles-ci ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi. NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202608&Actualiteit=selected


"RDC : l’UDPS de Tshisekedi annonce l’échec des négociations avec le camp Kabila
° http://www.jeuneafrique.com/264146/politique/rdc-ludps-de-tshisekedi-annonce-lechec-negociations-camp-kabila/
Dans un communiqué publié dimanche, Étienne Tshisekedi, principal opposant congolais et leader de l'UDPS, a demandé "à ses délégués de se retirer, dès cet instant, de la table des négociations" avec les représentants du président Joseph Kabila. Les deux camps discutaient à Venise et à Ibiza notamment sur le format du prochain dialogue en RDC.

La participation d’Étienne Tshisekedi au dialogue préconisé par Joseph Kabila est plus que jamais hypothétique. Les négociations de Venise et d’Ibiza entre le camp de cet opposant historique et celui du chef de l’État congolais, qui « avaient pour but de prédéfinir le format, la thématique et de régler tous les problèmes liés à l’organisation d’un dialogue devant se dérouler à Kinshasa » ont échoué, selon un communiqué de la présidence de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) publié tard dans la soirée du 13 septembre et dontJeune Afrique a pu se procurer une copie (voir le document ci-dessous).[
Considérant « le danger qu’il y a de mettre en péril les acquis de nos longues années de lutte pour le changement démocratique et vu l’importance des enjeux pour la nation », Étienne Tshisekedi lance également un « appel solennel à toutes les forces politiques et acquises au changement, de s’unir ».

Tshisekedi dit non au « glissement »

L’unité souhaitée par le leader de l’UDPS vise à atteindre trois objectifs : « l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé, l’élaboration d’un calendrier [électoral] consensuel et qui tient compte des délais constitutionnels et le transfert pacifique du pouvoir ».
Autrement dit, Étienne Tshisekedi s’oppose ouvertement au glissement du calendrier électoral alors que ses détracteurs le soupçonnaient de vouloir se rapprocher de Joseph Kabila pour participer à un éventuel gouvernement de transition, lequel aurait vraisemblablement avalisé un prolongement du mandat du président sortant au-delà de 2016."


"Cour Constitutionnelle : Baptême de feu à l’épreuve de crédibilité – Christophe Lutundula"
° http://desc-wondo.org/cour-constitutionnelle-bapteme-de-feu-a-lepreuve-de-credibilite-christophe-lutundula/


"Négociations secrètes UDPS-PPRD autour du dialogue : Etienne Tshisekedi expose les mensonges de Félix Tshilombo !
° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/actualites/2466-negociations-secretes-udps-pprd-autour-du-dialogue-etienne-tshisekedi-expose-les-mensonges-de-felix-tshilombo.html
Il a beau nié et traité Honoré Ngbanda de tous les nom d’oiseaux pour avoir signalé aux Congolais les tractations secrètes avec le patron de l’A.N.R., Félix Tshilombo, car c’est bien de lui qu’il s’agit, vient d’être rattrapé par ses mensonges et ses turpitudes. Et comble de ridicule, c’est le communiqué officiel de l’UDPS signé en lieu et place d’une adresse médiatique annoncée urbi et orbi par les services de communication de l’UDPS aile familiale. Dans ce communiqué du « Président de l’UDPS et Président élu de la RDC », il est écrit noir sur blanc : « L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, par la voie de son Président, a pris acte de l’échec des entretiens de Venise et d’Ibiza, ayant mis aux prises ses représentants et ceux du camp Kabila» (sic)! Alors que chaque fois qu’on lui posait la question pour confirmer les négociations secrètes entre lui-même, Kalev et Kamerhe, Félix Tshilombo jurait par ses ancêtres ne pas les connaitre, et lorsqu’on lui opposait les nouvelles des rencontres toujours secrètes entre les délégations de l’UDPS et de Kanambe en Italie et en Espagne, Tshilombo préférait plutôt charger Honoré Ngbanda qui a eu le malheur de révéler ce deal secret aux Congolais, lui attribuant tous les péchés d’Israël ! Que dira-t-il aujourd’hui aux Congolais, maintenant que ses mensonges ont été mis à nu par le communiqué officiel de son président de père? Au peuple congolais de juger et de distinguer les leaders qui se battent pour la vérité et ceux qui l’induisent en erreur avec des mensonges pour les seuls intérêts de leur ventre.

Quant au contenu proprement dit de ce communiqué de l’UDPS, ceux des patriotes congolais qui nourrissaient encore un dernier espoir de voir son leader historique, Etienne Tshisekedi, rejoindre, même tardivement, la voix du peuple congolais pour se liguer contre les occupants de notre pays, ils sont définitivement fixés ! Le leader de l’UDPS n’a jamais reconnu dans son discours politique l’occupation de la RDC. Consultez les archives particulièrement depuis que Kanambe est au pouvoir pour vous en convaincre ! Tout ce qui l’a préoccupé jusqu’ici, c’est la conquête du pouvoir, fut-elle avec l’aide et la bénédiction des occupants rwandais et leurs représentants en RDC. Ainsi le président de l’UDPS réaffirme une fois de plus dans sa déclaration : « Ces entretiens avaient pour but de prédéfinir le format, la thématique et de régler tous les problèmes liés à l’organisation d’un dialogue devant se dérouler à Kinshasa, entre les acteurs politiques congolais, sous la facilitation de la communauté internationale, en vue de préparer, pour la première fois dans l’histoire du pays, une alternance politique et asseoir ainsi les bases d’un état de droit et de démocratie ». Pas un seul mot sur les forces étrangères au sommet des institutions du Congo, au sein de l’armée et de la Police ainsi qu’à la direction des services de sécurité et de renseignement du pays, sans parler de l’imposteur et du « cheval de Troie » qu’on a imposé au peuple congolais au sommet des institutions de son pays! Comment en effet le leader de l’UDPS entend-il «asseoir les bases d’un état de droit » dans ces conditions d’occupation où il s’est vu lui-même arracher le pouvoir en 2011? Il n’est pire aveugle que celui qui refuse de voir, dit-on.

De toute façon, le communiqué de l’UDPS n’apporte rien de plus au microcosme politique congolais. Il ne modifie rien au schéma politique de Kanambe qui a enterré la dynamique du dialogue après les manifestations du 28 août à Bruxelles où Etienne Tshisekedi a été enterré par les Congolais, et surtout après le refus de la Chine de le soutenir dans la voie d’un glissement via le dialogue national. L’UDPS et les Tshisekedi n’intéressent donc plus Kanambe. L’adresse annoncée, puis le simple communiqué diffusé du président de l’UDPS déclarant la rupture des contacts avec Kabila et les siens ne sont qu’une fuite en avant pour anticiper leur lâchage par leurs alliés rwandais pour un dialogue dont la tenue n’a pratiquement plus de raison d’être. Kanambe quant à lui, a déjà trouvé la voie du «glissement» à travers le triangle Gouvernement-CENI-Cours constitutionnelle. Nous y reviendrons dans les prochains jours pour éclairer les Congolais et prévenir les patriotes et résistants congolais afin de contrer cette ruse.

Paris, le 14 Septembre 2015
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE"


"RDC : l’opposition défie à nouveau le pouvoir dans la rue
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lopposition-defie-a-nouveau-le-pouvoir-dans-la-rue/
Après les violentes manifestations de janvier 2015 contre la loi électorale, l’opposition appelle à manifester ce mardi contre le « glissement » du calendrier électoral et pour la tenue de l’élection présidentielle en novembre 2016. Une mobilisation sous haute surveillance.

Mardi 15 septembre 2015 à 10h30, tous les yeux seront rivés sur la place Sainte Thérèse de Ndjili. Une trentaine de partis politiques de l’opposition réunis au sein la Dynamique de l’opposition manifesteront contre le glissement du mandat présidentiel qui expire, pour le président Joseph Kabila, le 27 novembre 2016. Selon la Constitution, le président congolais ne peut en effet pas briguer de troisième mandat. Mais l’opposition redoute un « glissement » du calendrier électoral qui accumule les retards et qui n’aurait d’autre objectif que de maintenir Joseph Kabila au pouvoir au-delà du délai constitutionnel.

Anti-Kabila[

Du côté des revendications des manifestants, les slogans devraient tourner autour de la tenue d’élections « transparentes, apaisées et crédibles », avec notamment la fiabilisation du fichier électoral. L’opposition réclame, depuis les élections contestés de 2011, « l’enrôlement des nouveaux majeurs et des Congolais de l’extérieur », mais aussi le « nettoyage des doublons et des électeurs fictifs ». Mais qu’on ne s’y trompe pas, les slogans devraient également être très hostiles au président Joseph Kabila, que les opposants soupçonnent d’utiliser tous les subterfuges pour s’accrocher à son fauteuil. « 2016, non au glissement », ou le plus radical « Kabila dégage » devraient donc faire partie du cortège.

L’élection des gouverneurs reportée

Le « glissement » reste la grande crainte des opposants au président Congolais. La dernière décision de la Cour constitutionnelle fait redouter une révision complète du calendrier électoral, mettant en danger la tenue de la présidentielle et des législatives, comme prévues fin novembre 2016. Devant, les nombreux blocages institutionnels et le manque de moyens financiers, la Cour a exigé l’organisation des élections des gouverneurs des provinces récemment démembrées avant la tenue des élections provinciales d’octobre. Les élections des gouverneurs ayant été reportées sine die « faute d’argent », le calendrier électoral risque donc de s’en trouver modifié… et donc décalé – voir notre article.

« Au moins 42 morts » en janvier 2015

C’est dans ce contexte de tension politique, que la manifestation de mardi tentera de faire pression sur le gouvernement pour débloquer la situation. L’opposition demande la tenue d’une réunion tripartite (opposition, Commission électorale et majorité) pour trouver un calendrier consensuel, reporter certains scrutins et « sécuriser » la présidentielle pour novembre 2016. Pour atteindre cet objectif, l’opposition espère donc une forte mobilisation ce mardi à Kinshasa. Dans toute les têtes, il y a bien sûr les manifestations de janvier 2015, qui avaient fini par faire reculer le gouvernement sur la loi électorale, qui pouvait, elle aussi, faire « glisser » le calendrier électoral. Une « victoire » qui s’était tout de même soldée par une répression féroce des services de sécurité congolais : « au moins 42 morts » selon les ONG internationales – voir notre article.

Ouagadougou et Bujumbura dans toutes les têtes

Les Congolais descendront-ils dans la rue, au risque de se frotter à la police du tristement célèbre général Célestin Kanyama, ? Avant le « succès » des manifestations de janvier 2015, l’opposition avaient multiplier les meetings de protestation depuis l’automne 2014… sans grand succès. L’opposition espère donc que cette manifestation du 15 septembre ne sera que le début d’un mouvement plus profond : « il était temps de relancer la contestation populaire. Le « glissement » est déjà là et après, il sera trop tard » nous confiait un membre de l’opposition. Pour les autorités congolaises, cette manifestation sera placée sous haute surveillance. Le renversement express de Blaise Compaoré, le président burkinabé, est encore dans toutes les mémoires à Kinshasa. Le contre-exemple d’une répression féroce au Burundi, qui a d’ailleurs permis à Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir, pourrait également servir de « modèle ». Ce qui peut évidemment faire craindre des « bavures policières ».

Kinshasa « prend acte »

Dernière élément : la mobilisation de janvier 2015 avait pris de l’ampleur, après deux jours de forte  contestation, lorsque les étudiants de l’Unikin sont entrés dans le mouvement. C’est à partir de ce moment-là que Kinshasa a pris peur et a décidé de couper l’accès aux téléphones portables et aux réseaux sociaux. La capacité de l’opposition à rassembler plus largement que leurs simples militants, constitue  sans doute la clé de la manifestation de mardi. Pour le moment, Kinshasa fait le dos rond et le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a « pris acte de l’organisation de cette activité » et demande au « Commissaire provincial de la Police nationale de prendre les dispositions sécuritaires habituelles ». Pour l’instant, la Police congolaise a souvent eu « l’habitude » de sombrer dans la répression."



Compatriotiquement!


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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 15/9/2015, 12:42 am, édité 1 fois

ndonzwau


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Message  GHOST 15/9/2015, 12:37 am

Razz Mbuta Ndozwau

Ce n´est pas la faute du vent...si certaines personnes tournent


Il faut aussi ajouter que ce n´est pas la faute de Nbganda s´il ya eu des rencontres en Italie et en Espagne Sad Ceux qui traitaient Ngbanda de menteur devraient....présenter des excuses What a Face Wink Rolling Eyes

Maintenant que Felix !avoue! qu´il ya eu des rencontres "financées" exclusivement par Kanambe....les congolais devraient demander des comptes: combien a coûté cette negociation Question

Ce n´est pas la faute du vent si...
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Message  ndonzwau 15/9/2015, 2:00 am

"Les temps des mort-nés : l’histoire donne raison à Muzito"
° http://www.lephareonline.net/les-temps-des-mort-nes-lhistoire-donne-raison-a-muzito/

"Levez l’option !
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7713
L’élection des Gouverneurs et vice-Gouverneurs des provinces nouvellement créées est irréversible. C’est ce qu’a indiqué l’Arrêt de la Cour constitutionnelle du mardi  8 septembre 2015. Lambert Mende, Ministre de la Communication et Médias,  s’est voulu explicite quant à ce, lors de  sa conférence de presse de jeudi  10 septembre dernier. Il a expliqué à quiconque devait connaître la position gouvernementale face à cet Arrêt, qu’il n’y avait rien à redire, parce que cet acte était exécutoire et opposable à tous. En conséquence, personne, quelle que soit sa provenance, son origine ou son appartenance politique, sociale ou religieuse, ne pouvait le  travestir ou tenter de le  critiquer ou encore, de  solliciter sa correction. Puisque cela est vrai pour tous et s’impose à tous, les arguments allant dans le sens de nommer les Gouverneurs de provinces doivent être bannis de la tête de chacun. Une telle procédure n’est pas justifiée et équivaudrait à marcher sur l’Arrêt de la Haute Cour et sur la Constitution, elle-même. Point donc n’est  besoin de se triturer les  méninges. Car, il  s’agit-là,  d’une élection partielle devant se réaliser selon les modalités prévues par d’autres textes légaux que cette haute juridiction a déjà jugés conformes à la Constitution. Voilà qui rend aisée la tâche de la Commission Electorale Indépendante (CENI) qui, en application de l’article 168 de la loi électorale et de  l’article 9 de la loi portant programmation et installation des nouvelles provinces, se sent comme un poisson dans l’eau pour réaliser sa mission.

N’en déplaise  à certaines langues agitées. L’article 168 de la loi électorale précise que : l’élection des Gouverneurs et vice-Gouverneurs peut se tenir 21 jours après la Constitution des bureaux définitifs des Assemblées provinciales. Aujourd’hui que les Règlements  intérieurs des Assemblées provinciales de la Tshuapa et de l’Equateur sont jugés conformes à la Constitution, la voie s’ouvre pour passer à l’étape de  la constitution du bureau définitif qui débouchera, selon l’esprit des dispositions précitées, à l’élection des Gouverneurs. En termes des moyens financiers, le coût est moindre. Encore que cette élection ne se passera pas le même jour dans toutes les provinces concernées. Voilà un premier aspect des choses. Un deuxième aspect à retenir, selon des sources dignes de foi et en vertu de ce qui se trame  dans le sérail de l’équipe dirigeante de la centrale électorale, est  que l’élection des Gouverneurs ne viendrait nullement perturber le calendrier global. C’est un leurre pour quiconque réfléchit de cette manière là, a-t-on indiqué. Par ailleurs, deux points méritent que la classe politique s’y penche : c’est la question de la révision du fichier électoral, avec, à la clé,  la problématique  de l’enrôlement des jeunes devenus majeurs. La communauté internationale, les Evêques, l’opposition en font une exigence à cor et à cri. Pourtant,  ces opérations prendront beaucoup de temps. Et comme telle,  la décision de s’y engager ne relève pas de la responsabilité de la CENI, toute seule.  Il revient plutôt à la classe politique de décider et de tirer toutes les conséquences possibles. Ensuite, il y a le choix à faire entre l’organisation de tous les scrutins ou des scrutins contraignants. Là aussi, la classe politique doit lever une option, qui ne peut intervenir qu’à la suite du dialogue. D’ailleurs, c’est un vieux problème. En son temps, Malumalu avait soumis une feuille de route qui prévoyait  une série de préalables à l’organisation des élections en RD. Congo. Le Parlement y  avait statué, avant de renvoyer la CENI à travailler, plutôt, sur des moutures de calendriers dont le tout premier fut le calendrier partiel. Puis, le calendrier global, aujourd’hui sujet à caution.  L’aération de ce dernier procède d’une option politique  portant notamment, sur la hiérarchisation des élections. Faut-il commencer par les locales ? Ou, à l’opposé, faut-il privilégier la présidentielle  et les législatives nationales ? Autant dire que la balle est dans le camp de la classe politique. Pour le reste, une fois les options levées, la CENI s’y fera"


"Le député Mayo relance le débat : la Cour Constitutionnelle a mal jugé"
° http://www.lephareonline.net/le-depute-mayo-relance-le-debat-la-cour-constitutionnelle-a-mal-juge/


"Congo: du glissement à la glissade, les enjeux des élections provinciales
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/09/14/congo-du-glissement-a-la-glissade-les-enjeux-des-elections-provinciales/
Kinshasa,
Echaudé par la violence des émeutes de janvier dernier, provoquées par le simple soupçon d’un report des élections présidentielles le pouvoir congolais (ou en tous cas les partisans du maintien au pouvoir du président Kabila) a choisi de s’avancer masqué. C’est en effet un arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle, en principe indépendante, qui risque de gripper le délicat mécanisme électoral qui devait s’enclencher en octobre prochain.
En effet, la Cour a ordonné, lors d’une audience à Kinshasa, que l’élection des gouverneurs de province aient lieu avant l’élection des députés provinciaux. Or le calendrier électoral a fixé cette élection au 25 octobre prochain, soit un délai de six semaines, qui paraît bien difficile à respecter.
Rappelons en effet que le Congo se trouve en pleine réforme administrative : négocié lors des accords de paix de Sun City en 2002, inscrit dans la nouvelle Constitution, le découpage territorial, longuement différé, a finalement été promulgué par le président Kabila en février 2015. Désormais, au lieu des onze provinces existantes, le Congo en comptera 26 et 21 nouvelles provinces ont donc été créées. Chacune d’entre elles devra être dotée d’un gouverneur et d’un vice-gouverneur, élus par les nouvelles Assemblées provinciales. Cette élection, indirecte, devrait coûter deux millions de dollars, mais le Premier Ministre Matata Mponyo a déjà déclaré, sans autre explication, que son gouvernement ne disposait pas des moyens nécessaires pour financer ce premier scrutin.

Si la Ceni (Commission électorale indépendante) s’avère incapable de respecter l’arrêt de la Cour dans un délai aussi bref, c’est l’ensemble du calendrier électoral qui se trouvera décalé : les élections provinciales ne pourront avoir lieu en octobre, ni les sénatoriales en janvier, et il sera probablement impossible d’organiser pour novembre 2016 les élections législatives et le scrutin présidentiel. On assistera donc, pour des raisons présentées comme « techniques » à un glissement de fait, soit un report de l’élection présidentielle vers laquelle convergent déjà tous les esprits. Estimant que c’est le découpage territorial précipité et non préparé, après une longue attente, qui a grippé la délicate machinerie électorale, le député de l’opposition Martin Fayulu a suggéré que l’on en revienne provisoirement aux onze anciennes provinces. Pour lui, « gouverner, c’est prévoir et le Premier Ministre comme le Ministre de l’Intérieur ont opéré le découpage, précipitamment, en sachant qu’il n’y avait pas assez d’argent… C’est de l’irresponsabilité… »
L’ancien Premier Ministre Muzito (appartenant au PALU (parti lumumbiste unifié) qui fait cependant partie de la majorité présidentielle, est bien plus critique encore. Il nous assure « les nouvelles provinces sont des « enfants morts nés », qui n’auront pas les moyens de fonctionner. En effet, alors que la loi prévoit que le pouvoir central rétrocède aux provinces 40% des ressources disponibles, la part versée aux provinces n’était que de 12% en 2015. A l’avenir, chacune des 26 provinces ne pourra compter que sur un crédit mensuel de 1, 1 million de dollars… »
Plus globalement, le financement de la série de scrutins pose des problèmes jusqu’à présent insolubles : alors qu’en 2006 des élections considérées comme un succès avaient été menées avec un budget de 500 millions de dollars, cette fois les montants avancés par la CENI oscillent entre 800 millions et 1, 1 milliard de dollars et la communauté internationale refuse d’intervenir dans le financement aussi longtemps qu’elle ne disposera pas du calendrier électoral complet et définitif. Une autre question porte sur l’état de santé du président de la CENI, le très compétent et très respecté abbé Malu Malu, qui serait toujours retenu aux Etats Unis pour des soins médicaux.

A ce stade, même si l’arrêt de la Cour constitutionnelle a entraîné des questions dans la presse et si les juristes montent à l’assaut, la population n’a pas encore réellement mesuré à quel point le retard de la locomotive de tête mettait en péril tout le convoi et une partie de l’opposition, autour d’Etienne Tshisekedi, est toujours absorbée par un « dialogue » avec le pouvoir.
Instruites par les émeutes de janvier, les autorités ne baissent cependant pas la garde : redoutant qu’un report des élections, fût-il dû à des raisons techniques, provoque de nouveaux troubles, l’arsenal répressif se renforce et on assiste à un réel durcissement du pouvoir, dont l’interdiction du film consacré au Dr Mukwege, le maintien en prison de deux jeunes activistes du mouvement citoyen Filimbi, l’arrestation de journalistes ne sont que quelques exemples…"


"Effet domino en vue en RD Congo, après le retard des élections provinciales"
° http://www.lesoir.be/988408/article/actualite/monde/2015-09-13/effet-domino-en-vue-en-rd-congo-apres-retard-des-elections-provinciales

"Prévu demain à N’djili Sainte Thérèse : Meeting de l’Opposition: Kimbuta prend acte!"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7718

"Gouverneurs intérimaires, Malumalu : « la CENI va organiser l’élection progressivement » !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7727&rubrique=POLITIQUE

"Ce mardi 15 septembre 2015 à N’djili : Kimbuta autorise le meeting de l’Opposition"
° http://www.lephareonline.net/ce-mardi-15-septembre-2015-a-ndjili-kimbuta-autorise-le-meeting-de-lopposition/
° http://www.lephareonline.net/la-lettre-de-kimbuta-a-martin-fayulu/

"Négociations secrètes ou pas : les derniers tours de chauffe…avant la convocation du dialogue national !"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13155:negociations-secretes-ou-pas-les-derniers-tours-de-chauffe-avant-la-convocation-du-dialogue-national&catid=90:online-depeches

"UDS : Kabila invité à convoquer d’urgence le Dialogue !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7715

"UDPS : « Le dialogue, comme alternative au dialogue »"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13161:udps-le-dialogue-comme-alternative-au-dialogue&catid=90:online-depeches

° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13158:provinces-mort-nees-ou-prematurees-muzito-avait-vu-juste&catid=90:online-depeches
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5247



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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ndonzwau


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Message  KOTA 15/9/2015, 3:28 pm

Cher Ndon,

on ne peut que vous feliciter pour votre travaille de recherche que nous est tjrs très utile.

Encore merci Suspect
KOTA
KOTA


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Message  ndonzwau 16/9/2015, 1:45 am

"RDC : 7 partis de la Majorité Présidentielle appellent Joseph Kabila à l'alternance démocratique"
° http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-7-partis-de-la-majorite-presidentielle-appellent-joseph-kabila

"Mwando, Kyungu, Kamitatu, Banza, Endundo, Lutundula et Mobando disent non au glissement !"
° http://www.lephareonline.net/mwando-kyungu-kamitatu-banza-endundo-lutundula-et-mobando-disent-non-au-glissement/

"Elections en RDC: sept dirigeants de la majorité jugent "suicidaire" le jeu du pouvoir"
° http://www.izf.net/afp/elections-en-rdc-sept-dirigeants-majorite-jugent-suicidaire-jeu-pouvoir
° http://www.lalibre.be/actu/international/elections-en-rdc-sept-dirigeants-de-la-majorite-jugent-suicidaire-le-jeu-du-pouvoir-55f7a37635700fb92ee6b71c

"RDC: fronde de plusieurs partis de la majorité présidentielle"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150915-rdc-fronde-plusieurs-partis-majorite-presidentielle-joseph-kabila-troisieme-mandat-

"Lettre du G7 à Joseph Kabila : « du déjà entendu », selon She Okitundu"
° http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/lettre-du-g7-joseph-kabila-du-deja-entendu-selon-she-okitundu

"DANS UN MEMORANDUM DATE D’HIER ADRESSE A JOSEPH KABILA
ELECTIONS : LE G7 CRÈVE L’ABCÈS"
 
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5262

"Dialogue & Elections : Majorité, le G7 exige le respect absolu de la Constitution !" 
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7753&rubrique=SANTE


"Kengo Wa Dondo: les élections sont « un mode de respiration normale de tout Etat démocratique »."
° http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-pour-kengo-wa-dondo-les-elections-sont-un-mode-de-respiration
"RDC: le président du Sénat s’inquiète d’un glissement des élections"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150915-rdc-le-president-senat-s-inquiete-glissement-elections

"RDC: l'opposition plaide pour le respect du mandat présidentiel"
° http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-lopposition-plaide-pour-le-respect-du-mandat-presidentiel


"RDC : 33 ONG appellent à l'organisation des législatives et la présidentielle dans le délai constitutionnel"
° http://www.radiookapi.net/2015/09/14/actualite/politique/rdc-33-ong-appellent-lorganisation-des-legislatives-et-la

"Le PPRD face à ses turpitudes et ses propres pièges – Jean-Bosco Kongolo"
° http://desc-wondo.org/le-pprd-face-a-ses-turpitudes-et-ses-propres-pieges-jean-bosco-kongolo/


"RDC: dialogue, l’UDPS fait machine arrière"
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-dialogue-ludps-fait-machine-arriere/

"POUVOIR-UDPS
PRÉ-DIALOGUE : LES RAISONS DU RETRAIT DE TSHISEKEDI"
 
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5272


"La majorité présidentielle se divise mais les Congolais restent optimistes"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/09/15/la-majorite-presidentielle-se-divise-mais-les-congolais-restent-optimistes/

"Elections au Congo : le pays rappelle la présidence à l’ordre"
° http://www.lalibre.be/actu/international/elections-au-congo-le-pays-rappelle-la-presidence-a-l-ordre-55f837ce35700fb92ee9e8b0


"Voie du salut !" 
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7733


"RDC: REBELLE, LA VOIE ROYALE VERS LE POUVOIR?"
° http://www.izf.net/afp/rdc-rebelle-voie-royale-vers-pouvoir

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5273
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7750
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/dialogue-etienne-tshisekedi-dejoue-le-piege
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7747
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10216
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7743
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10213
° http://www.radiookapi.net/2015/09/15/actualite/politique/rdc-aubin-minaku-souligne-la-necessite-davoir-un-processus-electoral



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


ndonzwau


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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 24/9/2015, 11:38 pm

"24-09-15/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202687&Actualiteit=selected
Les journaux de ce jeudi abordent différents sujets dont la fronde à l’UDPS et la radiation du parti des 26 cadres de l’UDPS résidant à l’étranger, les échéances électorales à venir et la problématique du processus électoral 2015-2016 mais aussi le départ de Martin Kobler de la Monusco. Ce matin, ces 3 sujets font les Unes des principaux journaux congolais. 
(...)

Elections

Forum des As
 commente « Elections générales, à 13 mois, rien n’est encore fait ! ». (° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5370 ) 
« A la MP, on se bouscule au portillon pour des nominations imminentes dans tous les secteurs de la vie nationale. Tandis qu’à l’Opposition, on est plus que jamais divisé sur tout. Dans les deux camps, personne ne prépare les échéances qui pointent à l’horizon. Novembre 2016 est le mois retenu pour les législatives et la présidentielle au calendrier électoral global de la CENI. 20 décembre 2016, date de la passation des pouvoirs entre le Président sortant et l’entrant. C’est trop beau pour être vrai. C’est facile sur le papier que sur le terrain pratique. Car, novembre, c’est bien dans quelque 13 mois. 
La difficulté, c’est qu’à ce jour, rien n’est fait dans la préparation des opérations préélectorales qui puisse faire croire au respect de ces échéances des élections générales qui coïncident avec la date de fin de mandature qui est le 20 décembre 2016. Le calendrier électoral lui-même a déjà implosé depuis. 
L’Arrêt de la Cour constitutionnelle qui enjoint la CENI à subordonner toute élection à celle des gouverneurs de provinces au second degré et de réévaluer tout le processus est venu légaliser le réaménagement du calendrier électoral. Naturellement la CENI dans son nouveau chronogramme devra tenir compte des dates constitutionnelles qui sont des lignes margino (sic) à ne pas franchir.  
On apprend que la centrale électorale s’emploie déjà à ce jour à l’élaboration de ce nouveau calendrier électoral autour duquel elle tient à réunir un consensus des parties prenantes avant sa publication. Ce, dit-on afin d’éviter des déboires connus avec le calendrier électoral global qui avait soulevé des montagnes dans tous les camps.
  
L’ELABORATION D’UN CALENDRIER ELECTORAL CONSENSUEL 

En l’absence du dialogue inclusif qui devrait mettre tout le monde autour d’une même table pour entre autres questions l’élaboration d’un calendrier électoral consensuel, on ne sait pas par quel cadre la CENI va obtenir le consensus sur le nouveau calendrier électoral. Visiblement, l’idée d’un dialogue est en train de faire flop. 
A ce jour, la classe politique elle-même donne l’impression d’avoir d’autres chats à fouetter que les élections. En tout cas, à 13 mois de la date de la présidentielle et des législatives, on ne sent pas le moindre préparatif dans le chef des politiques. C’est comme si on était encore au milieu de la législature. Ils sont occupés à autre chose aussi bien dans la MP que dans l’Opposition. 
Après l’exclusion du " G7", c’est à la folle course aux postes dégagés à laquelle on assiste. On se bat au portillon pour des nominations à tous les niveaux qui sont imminentes. C’est cela qui intéresse plus d’un et non les échéances électorales de 2016.  
Au niveau des postes convoités, il y a d’abord la nomination par Ordonnance présidentielle de 42 gouverneurs intérimaires, titulaire set adjoints, pour les 21 nouvelles provinces démembrées. Ils sont appelés " Commissaires spéciaux du gouvernement " et vont en principe gérer les nouvelles provinces avec des mêmes pouvoirs que les gouverneurs élus par les Assemblées provinciales, mais répondront du pouvoir central. 

DES DEMISSIONS QUI OUVRENT LA VOIE A UN REMANIEMENT 

Certains membres du Bureau politique de la MP estiment que ces "Commissaires spéciaux du gouvernement " doivent être désignés par la plateforme kabiliste car disposant encore de sa majorité de pouvoir. Ces 42 postes de "Commissaires spéciaux du gouvernement " et leurs adjoints font l’objet des tractations secrètes dans la MP. 
Là, ce sont des nominations au niveau de la territoriale. Vient ensuite avec des démissions des ministres du " G7 " qui ouvre inévitablement la voie à un remaniement ou un réaménagement. En tout cas, Matata II doit subir des retouches. 
Des sources du Bureau politique de la plateforme présidentielle font savoir que les critères de désignation sont inchangés. Pour prétendre à tous ces postes dégagés, il faudra disposer de la représentativité politique en termes du nombre d’élus dans les Chambres parlementaires. Le combat fait rage aussi au niveau des élections partielles des Bureaux des Chambres parlementaires. 
 
PAS LE MOINDRE SIGNE DES PREPARATIFS DES ECHEANCES ELECTORALES
 
Au Sénat, c’est le poste de " Rapporteur " qui a été dégagé tandis qu’à l’Assemblée nationale, il y en a trois : 1er Vice-Président, Rapporteur et Questeur adjoint. Le portefeuille de l’Etat n’est pas en reste. La MP semble obnubilée par cette quête des postes et n’a aucun regard vers l’horizon 2016. 
Curieusement, c’est le même sentiment qui se dégage à l’Opposition. Ici aussi on ne voit aucun signe de préparatifs des échéances qui sont seulement à 13 mois de la date-butoir. Rien n’est fait dans ce sens. Au contraire l’Opposition est plus que jamais divisée. Les plus grands qui sont représentés à savoir l’Udps de Tshisekedi Wa Mulumba, le Mlc de Jean-Pierre Bemba Gombo et l’Unc de Vital Kamerhe s’adressent à peine la parole fâchés les uns contre les autres au sujet du dialogue avec Joseph Kabila. 
A cette allure, si les élections sont organisées dans le délai, l’Opposition aura du mal à dégager un candidat unique à opposer à celui de la MP ou à tout autre prétendant. On rééditerait alors le scénario de 2011 avec le " chacun pour soi Dieu pour tous " dans un scrutin à un seul tour. 
A l’Opposition toujours, le seul probable candidat qui a une assiette sociologique suffisante et qui peut se présenter seul et gagner la mise, c’est bien Tshisekedi Wa Mulumba, le chef charismatique de l’Udps. Or le parti fait face à ce jour à une fronde de certains de ses cadres de l’extérieur qui ont fait un coup d’Etat monté et manqué à partir de Bruxelles pour désigner comme’ président intérimaire André Kalonzo Ilunga, un ancien de l’Udps/USA. Malgré que ce putsch n’a que l’effet d’un coup d’épée dans l’eau, il vient quand même 13 mois avant la présidentielle. Il faut en décrypter le message
 ».

La Prospérité abonde dans le même sens et s’écrie : « Processus électoral 2015-2016 : Les élections provinciales, municipales et locales renvoyées aux calendes grecques ». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7859  )
Un couac causant un report de plus !, s’exclame ce journal, avant de faire voir que c’est là, ce que vient d’enregistrer le processus électoral en cours. En effet, la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, organe chargé d’organiser les élections en République Démocratique du Congo a annoncé hier, mercredi 23 septembre 2015, le report de la campagne pour les élections provinciales, municipales et locales et, de ce fait même, la tenue de ces joutes électorales. Ces élections qui devraient avoir lieu, le dimanche 25 octobre, n’auront plus lieu dans le délai prévu par le calendrier global publié le 12 février dernier par la CENI. Elles sont, pour tout dire, reportées sine die.  
Toujours selon La Prospérité, La campagne électorale n’aura pas lieu ce jeudi 24 septembre 2015. Les candidats à ces élections doivent prendre leur mal en patience. Le go à la course pour les sièges de députés provinciaux, pour les postes de conseillers communaux et conseillers de secteurs/chefferies n’est pas donné.

Le Potentiel également évoque un report sine die de la campagne électorale des élections provinciales. (° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13220:elections-provinciales-en-rdc-report-sine-die-de-la-campagne-electorale&catid=90:online-depeches ) Se référant à un communiqué de la CENI, le confrère soutien que la campagne électorale de ces élections prévue du 24 septembre au 23 octobre 2015 est reportée. Ainsi, le calendrier global publié le 12 février 2015 prévoyait l’organisation des élections couplées en date du 25 octobre 2015.

L’Observateur estime pour sa part, qu’à la Ceni, un nouveau calendrier électoral réaménagé est attendu. Le confrère observe qu’alors qu’un nouveau calendrier est attendu, il reste à fixer la date de la tenue du dialogue politique censé mettre la majorité, l’opposition et la société civile autour d’une table. Le journal fait un constat selon lequel aujourd’hui, Ceni, majorité et opposition se rejette la responsabilité dans les retards pris dans l’organisation des scrutins.[/size][/size]

(Et ce n’est pas tout ! Car même à supposer que l’on réglé ces broutilles et ces faux problèmes dont on veut faire des montagnes, il esterait à résoudre les problèmes gravissimes hérités de 2006 – l’absence de recensement – et de 2011 – la nullité des élections et la CENI politisée.  
Il faut en effet rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. (...) ! NdlR)


Provinces

La Prospérité qui revient sur la future nomination par le gouvernement des commissaires spéciaux pour les nouvelles provinces, nous informe que «Samy Badibanga craint une cohabitation difficile avec les députés provinciaux !». (° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7867&rubrique=POLITIQUE  ) 
Pour le Président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés, la Cour constitutionnelle a créé deux problèmes majeurs au pays. Elle est intervenue dans les attributions de la Ceni, en hiérarchisant les élections et a, ensuite, mis en place les conditions d’une cohabitation conflictogène entre les Commissaires spéciaux nommés et les députés provinciaux élus, souligne ce journal.  
Le député national Samy Badibanga Ntita qui s’est confié à ce journal, subodore une cohabitation difficile entre les Commissaires spéciaux et les Assemblées provinciales. Comment des Commissaires nommés pourraient présenter un budget devant les Assemblées provinciales qui ne les ont pas élus et aussi ces organes délibérants, autorités budgétaires, seront-elles en mesure d’exercer leur pouvoir de contrôle, se demande Samy Badibanga.

Auf Wiedersehen, Herr Köbler !

L’Avenir titre en manchette : «Arrivé fin mandat après deux ans de travail en RDC : Martin Kobler s’en va». . Satisfecit, fierté et remords, souligne-t-il.  
Pour ce journal, le patron de la Monusco dit quitter la Rdc avec trois sentiments : une profonde satisfaction par rapport au travail achevé au cours de son mandat en Rdc ; une fierté pour la performance sur terrain de la Force de la Monusco et enfin, une frustration pour la coopération bloquée entre les FARDC et la Monusco dans le cadre de l’opération Sukola II visant la neutralisation des FDLR. 
Hier, c’était la toute dernière participation à la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies à Kinshasa du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, M. Martin Kobler, qui est fin mandat. Le patron de la Monusco dit quitter la RDC avec trois sentiments : une profonde satisfaction par rapport au travail achevé au cours de son mandat; une fierté pour la performance sur terrain de la Force de la Monusco et enfin, une frustration pour la coopération bloquée entre les FARDC et la Monusco dans le cadre de l’opération Sukola II visant la neutralisation des FDLR, renchérit le journal.  
Dans son discours, il a dit au revoir aux Congolais dans l’espoir de revenir un jour. « Je ne dis pas adieu. Je dis au revoir. Parce que, je vais revenir. C’est difficile de partir, parce que j’ai laissé une partie de mon cœur ici en RDC », a dit M. Kobler, souligne L’Avenir.

Le Phare titre « Le patron de la Monusco a fait hier ses adieux aux Congolais : Köbler partagé entre entre frustration, fierté et satisfaction ». (° http://www.radiookapi.net/2015/09/23/actualite/en-bref/le-gouvernement-annonce-le-liberation-de-lairbus-a320-de-congo-airways )
« Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en RD Congo, Martin Köbler, a animé, hier mercredi 23 septembre 2015 au Quartier général de la Mission à Gombe, son tout dernier point de presse à Kinshasa. En toile de fond, le bilan de son mandat à la tête de la plus grande et la plus couteuse des opérations de l’Onu dans le monde, la Monusco. « Quand Ban Ki Moon m’a demandé si je suis prêt à aller travailler en RDC, j’ai dit OUI au téléphone sans demander à ma femme, car j’étais très intéressé et je suis venu immédiatement. Un vrai défi, car une mission pas très facile à gérer… », a-t-il indiqué en liminaire de son exposé.   
En effet, a révélé le patron de la Monusco, il est en train de quitter le sol congolais avec 3 principaux sentiments mixtes: celui de satisfaction, de fierté et de frustration.  
Satisfaction, explique-t-il, car estimant avoir réalisé ses objectifs dont le plus grand est la victoire sur le M23, grâce aux vrais amis comme le général Santos Cruz, commandant des forces onusiennes en RDC, avec qui il a travaillé en parfaite harmonie.
 « J’ai visité la ville de Goma 64 fois durant mon mandat. La première fois que j’y suis arrivé, on a jeté des pierres sur ma voiture, car la population était énervée par la passivité de la Monusco… »,a-t-il témoigné, avant de souligner comment par la suite, le capital confiance et affectif pour les casques bleus a augmenté au sein de la population du Kivu. « Nous avons créé des ilots de stabilité à Pinga, Kamango, etc. où des milliers de réfugiés sont retournés chez eux, même si des combats continuent contre les rebelles ougandais de l’ADF. Eringeti, Beni, Oïcha, etc. ont été de mauvais moments pour moi… », a-t-il affirmé.(...)

Airbus

D’après Radio Okapi, « Kinshasa annonce la libération de l’Airbus A320 de Congo Airways à Dublin ».  (° http://www.radiookapi.net/2015/09/23/actualite/en-bref/le-gouvernement-annonce-le-liberation-de-lairbus-a320-de-congo-airways  )
 «Le juge irlandais vient de faire main levée sur l’Airbus A320 de Congo Airways saisi à Dublin», a annoncé le ministre chargé des relations avec le Parlement, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, mercredi 23 septembre sur son compte twitter. Intervenant au cours du journal télévisé de la RTNC à 20h, heures de Kinshasa, son collègue de la Justice, Alexis Thambwe, a confirmé l’information, ajoutant que l’aéronef ainsi libéré « sera dans les prochains jours au Congo ». 
«Le juge irlandais, cet après-midi, nous a donné raison : l’avion libéré peut dès demain (venir en RDC). Il ne va peut-être pas (arriver) demain, puisqu’il faut faire appel à nos techniciens pour le remettre en état. Mais dans les prochains jours, l’avion sera au Congo», a déclaré Me Alexis Thambwe Mwamba. La partie congolaise, lors du procès, a d’abord dénoncé le caractère illégal de la saisie de cet avion. Le ministre Thanbwe a expliqué : «Nous avons pu réunir la documentation nécessaire, notamment la convention de 1933, convention de Rome qui donne les conditions dans lesquelles on peut saisir un aéronef et les conditions dans quelles on ne peut pas le saisir. Surtout si c’est un aéronef d’Etat : l’avion du président de la République ou du Gouvernement ne peut être saisi, un avion qui fait du service public comme la poste ne peut être saisi (…) un avion de réserve d’une compagnie de transport ne peut être saisi. Nous nous trouvions dans ces cas. C’était en fait le premier argument juridique.»  
Ensuite, les avocats de la RDC ont fait valoir le fait que Congo Airways est une société jouissant de sa propre personnalité juridique. «La créance qui était présentée par la société Miminco LLC ne concernait pas Congo Airways. La créance concernait la République démocratique du Congo», a précisé Me Thambwe Mwamba."


"Allons à l’essentiel !"
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=7855

"La RDC dans le Top 10 des pays les plus pauvres de la planète"
° http://www.lephareonline.net/la-rdc-dans-le-top-10-des-pays-les-plus-pauvres-de-la-planete/

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5382
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13217:decentralisation-quand-la-violation-flagrante-de-la-constitution-s-erige-en-principe-au-sommet-de-l-etat&catid=90:online-depeches
° http://www.rfi.fr/afrique/20150924-elections-rdc-martin-kobler-confiance-parce-on-le-temps-election
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=13215:nomination-des-commissaires-speciaux-interpretation-erronee-de-la-loi-sur-la-libre-administration-des-provinces&catid=90:online-depeches

"Changer le Congolais pour changer le Congo"
° http://www.lephareonline.net/changer-le-congolais-pour-changer-le-congo/




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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 4/10/2015, 11:45 pm

"RDC : et si Joseph Kabila sortait du silence ?
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-et-si-joseph-kabila-sortait-du-silence/
La grave crise politique que traverse actuellement la République démocratique du Congo (RDC) repose sur le mutisme savamment entretenu par le chef de l’Etat sur son avenir politique. Une stratégie qu’il semble vouloir maintenir jusqu’au bout .

Interdit par la Constitution de briguer un troisième mandat, le président Joseph Kabila se retrouve dans une situation inextricable. Il est tout d’abord accusé par l’opposition de vouloir faire glisser le calendrier électoral au-delà du délai constitutionnel afin de se maintenir au pouvoir après 2016, date de la prochaine élection présidentielle. Joseph Kabila est ensuite contesté dans son propre camp. Des frondeurs de sept partis de la majorité ont été débarqués pour avoir osé demander au chef de l’Etat de « respecter la Constitution » et donc de quitter le pouvoir en 2016 – [url=http://afrikarabia.com/wordpress/nouvelle-donne-politique-en-rdc/voir notre articl[/url]. Cette vague de contestation a également entraîné dans son sillage le très populaire gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, ex-allié de Kabila dans cette province fortement pourvoyeuse de voix aux élections. Le président Kabila s’est non seulement mis à dos une partie de ses soutiens, mais s’est également privé d’un important réservoir de voix.

Chaos politique

Affaibli dans sa majorité et pressé par l’opposition de « respecter la Constitution » et de « partir en 2016 », Joseph Kabila a choisi la stratégie qu’il connaît la mieux : celle du mutisme. Pendant ce long silence radio, le président congolais s’est acharné à rendre impossible la tenue des prochains scrutins électoraux, notamment en précipitant le démantèlement des provinces qui rend impossible l’élection des nouveaux gouverneurs dans les délais. En faisant tout pour jeter le pays dans un chaos politique annoncé et en se murant dans un silence incompréhensible, Joseph Kabila joue avec le feu. Les violentes manifestations de janvier 2015 contre la loi électorale avait jeté la capitale congolaise au bord du gouffre… et obligé le gouvernement de faire machine arrière en retirant le texte litigieux.

« Pourrissement »

Pour sortir de la crise, il n’y a pourtant qu’une seule voie : briser le silence. Le président congolais doit se prononcer sur la fin de son mandat, à treize mois de la présidentielle de 2016. C’est notamment la position de l’opposant Vital Kamerhe (UNC) qui souhaitait devant nos confrères de Radio Okapi que Joseph Kabila « sorte de son silence pour apaiser les esprits en disant : tout ce qu’on dit-là [NDLR: glissement du mandat] ne me concerne pas et je vais garantir le respect de la constitution ». Seulement voilà, la stratégie du chef de l’Etat a toujours été celle de l’atermoiement pour ne pas dire celle du « pourrissement ». Joseph Kabila a toujours su tirer partie des situations chaotiques, qui ont toujours fini par le remettre en selle. Dernier exemple en date : l’apparition de la rébellion du M23, mi 2012. Très affaibli par sa réélection de 2011, entachée de nombreuses irrégularités, le président Kabila a su profiter de ce nouveau conflit à l’Est du pays pour prendre la posture de « l’homme providentiel », « seul recours face à l’agression du M23 ».

Les scénarios sont prêtes

La sagesse voudrait donc que Joseph Kabila se positionne clairement sur son avenir politique, quitte à se déclarer candidat à sa propre succession. Une nouvelle Constitution pourrait être proposée par référendum et permettre sa candidature à la présidence. Ou alors, devant l’impossibilité d’organiser toutes les élections en temps et en heure, Joseph Kabila pourrait proposer une période de « transition » négociée avec l’ensemble les partis politiques et ainsi… prolonger son mandat actuel. Cette posture aurait au moins le mérite de la franchise, car plusieurs indices indiquent que toutes ces pistes pour se maintenir au pouvoir sont déjà bien avancées. Un projet de loi sur l’organisation d’un référendum est actuellement porté par deux députés de la majorité. Et un « dialogue » initié par Joseph Kabila lui même est toujours dans les tuyaux, afin de pouvoir négocier avec les autres partis politiques. Dernier indice qui nous fait croire que le président congolais a peu de chance de sortir du silence : la répression s ‘accentue sur ses anciens alliés. Quelques jours après sa démission du parti présidentiel, Moïse Katumbi a déjà fait l’objet de rumeurs savamment orchestrées, l’accusant de vouloir monter une rébellion afin de fomenter un coup d’Etat. L’ancien gouverneur a aussitôt démenti sur son compte twitter. Tous ce éléments portent à croire que le président congolais a décidé de passer coûte que coûte, quitte… à passer en force."


""MP" : la fin imminente d’une imposture
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10257
"Action de tromper, notamment en usurpant une qualité, un titre, une identité". Telle est la définition du mot "imposture".
La "Majorité présidentielle" est une imposture. C’est un "chef d’oeuvre" de manipulation socio-politique. Elle a permis à un imposteur du nom de "Joseph Kabila" de se faire "élire démocratiquement" à la tête de l’Etat congolais. Le "Grand Congo". Et ce, sans que l’intéressé ait eu à battre campagne pour expliquer et convaincre la population sur son projet de société.


N’en déplaise au ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga - qui s’est gaussé des frondeurs du "G7" "auto-exclus" ainsi que du gouverneur Moïse Katumbi Chapwe - au cours d’un point de presse qu’il a animé jeudi 1er octobre -, la "majorité présidentielle" (MP) est malade. Très malade. Cette plateforme politique issue d’une fausseté porte en elle le virus de son auto-destruction.
En parcourant la 3ème lettre, datée du 14 septembre 2015, adressée par les membres du "G7" à "Joseph Kabila", il apparaît que les expéditeurs mettent en exergue "l’absence du débat". La "déclaration politique" publiée mardi 29 septembre par Moïse Katumbi Chapwe pour annoncer son départ du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) va plus loin. L’ancien gouverneur du Katanga met l’accent notamment sur "la hausse du niveau d’intolérance politique".

Lancée en juin 2006 sous la dénomination "Alliance de la majorité présidentielle", devenue par la suite "Majorité présidentielle" après les élections du 28 novembre 2011, ce regroupement a servi de "blanchisserie" à un "Joseph Kabila" sorti de nulle part. Un "Joseph Kabila" dont la citoyenneté congolaise et le parcours personnel ont été au centre de toutes les controverses. On le sait, l’homme a fait le service militaire dans l’armée tanzanienne. Il a été par la suite le bras droit du Rwandais James Kabarebe. Rarement un dirigeant aura suscité autant de méfiance voire de la défiance. On ne peut que comprendre sa peur du débat contradictoire.

Au cours de sa sortie médiatique précitée, Lambert Mende s’est cru de retour aux années 60. Il a usé et abusé de quelques expressions anachroniques : "néo-colonialistes"; "groupes d’intérêts étrangers" ; "inspirateurs étrangers".
Mende qui maîtrise à merveille l’art de retourner sa veste toujours du bon côté feint l’amnésie en fustigeant le rôle que joueraient des "inspirateurs étrangers" tant dans le coup de gueule du "G7" que de Katumbi.
"Membre historique" de l’AMP dès juin 2006, Mende peut-il oublier le rôle joué jadis par un certain Louis Michel, alors commissaire européen, pour obtenir le "bannissement" de tout débat sur le thème de la "congolité", autrement dit les origines de "Joseph Kabila"? N’était-ce pas déjà une ingérence dans les affaires du pays? Où était-il ?

La naissance de l’AMP ou MP a été précédée par une vaste campagne de manipulation ayant pour finalité une "congolisation" montée de toutes pièces de "Joseph Kabila". Il s’agissait de "réaffirmer l’appartenance katangaise" de celui-ci, du côté de son "père".
Alléchée par les postes de responsabilité à partager, l’association des "Balubakat" présidée à l’époque par Célestin Mbuyu Kabango a été la première structure à organiser une grande manifestation à Kinshasa. C’était le 30 janvier 2005.
Le 21 février de la même année, la presse kinoise faisait état de l’existence d’une mystérieuse "association des communautés du Maniema". Le Maniema est la province d’origine de Sifa Mahanya, la mère putative de "Joseph Kabila".

Le 27 février, le grand chef Kasongo Nyembo des "Balubakat" est reçu par Abdoulaye Yerodia Ndombasi alors un des vice-présidents de la République. A l’issue de cette audience, l’illustre visiteur lance : "Joseph Kabila est un Muluba du Katanga".
C’était la première fois dans l’Histoire du Congo-Zaïre qu’un chef traditionnel prend la redoutable responsabilité de proclamer que tel individu est membre effectif d’une tribu.
On ne le dira jamais assez que la "majorité présidentielle" est née d’un immense mensonge aux conséquences incalculables pour le destin des 70 millions des Congolais.

Après les "frondeurs" du "G7" et le départ de Moïse Katumbi du PPRD, d’autres défections tout aussi fracassantes sont attendues. Il faut espérer que les langues vont enfin se délier pour démasquer définitivement l’imposteur qui trône à la tête de l’Etat congolais depuis bientôt quinze ans."


"RDC: Joseph Kabila est «prêt pour les élections», rapporte Lambert Mende
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.radiookapi.net/2015/10/04/actualite/politique/rdc-joseph-kabila-est-pret-pour-les-elections-rapporte-lambert-mende
Devant des centaines de députés et sénateurs réunis dimanche 4 octobre dans sa ferme privée de Kingakati (Est de Kinshasa), Joseph Kabila a affirmé qu’il n’avait jamais demandé à sa famille politique de réviser la constitution de la RDC. Le Chef de l’Etat s’est dit prêt pour les élections, invitant la Majorité présidentielle (MP) à préparer le dialogue politique et les échéances électorales à venir, selon un des participants à cette réunion, le ministre Lambert Mende.
A propos de son second et dernier mandat présidentiel pour lequel on lui prête desintentions de vouloir «glisser» au-delà du délai constitutionnel, Joseph Kabila a déclaré aux membres de sa famille politique, d’après Lambert Mende, ceci:

«Je suis prêt pour les élections, même demain. Je ne vous ai jamais demandé de réviser la constitution. Pourquoi les gens ont peur de moi?»
Pour Joseph Kabila, même si on organisait les élections en ce moment-ci,  il n’y a aucune force politique capable de les gagner; si ce n’est sa majorité.
Le Chef de l’Etat a réaffirmé la vision politique de la Majorité présidentielle, a poursuivi Lambert Mende, celle d’une société qui reste vivante même au-delà des élections. Il s’agit d’une vision qui ne doit pas seulement être liée aux élections, a-t-il expliqué.
Au terme de la réunion de Kingakati, selon la même source, «on retient que seules la vérité, la discipline et la loyauté doivent être considérées comme trois valeurs caractéristiques dans l’ancrage de tous les échanges  des forces politiques de la MP».
Selon le ministre Mende, «les 362 parlementaires présents à cette rencontre ont ainsi renouvelé leur fidélité et loyauté» à leur autorité morale, Joseph Kabila. Ce dernier a affiché sa volonté de continuer à œuvrer pour le recadrage idéologique du peuple congolais vers la paix et la modernité de la RDC."


"R. D. Congo : Le retour de la Deuxième République ?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10259

° http://www.lalibre.be/actu/international/les-parlements-provinciaux-suspendus-par-kinshasa-560eb6ce3570b0f19f1250bb



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Dernière édition par ndonzwau le 11/10/2015, 2:22 pm, édité 1 fois

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Message  djino 5/10/2015, 7:02 pm

Ô Mon Dieu 15 années à la tête d'un si grand et beau Pays, un homme qui fait des élucubrations verbales, Des élucubrations je dis bien ... Des propos incohérents, incompréhensibles qui ajoutent la confusion à la confusion ... Qu'avons nous fait au Bon Dieu pour avoir cet homme comme Président ?

Il prédit être prêt à battre qui conque aux élections même demain ! Et Mende le reprends ! On Mon Dieu !

Communications catastrophique de ce gouvernement ! Il dira que la démission de Moise est un non-évènement et en même temps la ville de Lubumbashi est en état de Siège ! Sa milice Rwandaise est entrée en grande pompe sur Lubumbashi pour intimider la population, parceque le G7 ont programmé une manifestation ce 10/10/2015 ...

Bien sûr qu'il va battre tout futur candidat comme il le fait toujours par la tricherie ...

Ô Mon Dieu, qu'avons nous fait pour mériter cet homme ? Notre BOKETSU-PRESIDENT : Moi je ne vois pas de différence entre Lui et BOKETSU Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

djino


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Message  Arafat 6/10/2015, 9:51 am

djino a écrit:
Communications catastrophique de ce gouvernement !
C´est le propre de de ce gouvernement, lorsque le président dit qu´il est prêt pour les élections même demain, cela suppose qu´il y a l´argent pour pouvoir organiser ces élections mais pourquoi Matata est-il allé mentir devant la cour constitutionnelle que le gouvernement n´avait pas des moyens pour les organiser. Il y a certainement l´un des deux qui a menti mais reste maintenant à savoir qui. Laughing
Arafat
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Message  mongo elombe 6/10/2015, 2:36 pm

Djino, kabila n'a pas encore assimilé le français kiee il aime humilier tout ses opportunistes qui font 80 km pour le roi qu'ils ont fabriqués au lieu batelema bavandi pasi.
mongo elombe
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Message  djino 6/10/2015, 4:21 pm

mongo elombe a écrit:Djino, kabila n'a pas encore assimilé le français kiee il aime humilier tout ses opportunistes qui font 80 km pour le roi qu'ils ont fabriqués au lieu batelema bavandi pasi.

Boni Ba TATA mikolo ya boyé bakomi ko se ridiculiser boyé ? Obé po na mbongo ?

Ces propos sont une gifle pour BOSHAB : Kabila prétend n'avoir dit à personne de modifier la constitution, mais ce Boshab qui est visé le ridicule est qu'il lui même parlé à trois reprises pour le nommer à l'intérieur pour faire du forcing de la modification de la fameuse statut : et maintenant il se cabre pour dire qu'il n'a jamais dit à personne de modifier la constitution Shocked Shocked Shocked  

Et notre Docteur en Es Droit et "constitutionaliste" de spécialité soit disant se tait comme une carpe !!! Shocked Shocked Shocked Shocked

Ba diplômes ya Patakunia pénza !!! : pirat pirat

Lobi tokoyoka lisusu qu'il n'a JAMAIS qu'il voulait GLISSER, et qu'on lui fait des procès d'intention pirat pirat pirat

Lobi oyo kuna tokoyoka que Oh Naza na ngai Rwandais KABILA Père Mutu oséngaki ngai nakoma Muana na yé !!! pirat pirat pirat

Décidemment on en a pas finit avec cet énergumène Very Happy Very Happy Very Happy  Aza Phénomène TAT'OYO pirat pirat pirat pirat

djino


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Message  GHOST 11/10/2015, 1:54 pm

¤ LE G 7 S´OPPOSE AU DIALOGUE POLITIQUE

http://www.hot243.com/2015/10/rdc-le-g7-olivierkamitatu-se-positionne-dans-l-opposition/

Ce lien reprend une information qu´on trouve sur le site de Radio Okapi Cool Cool Voici la réponse du ¤G7 Idea Idea

Non seulement le G7 rejoint l´opposition parlementaire et va sièger dans le camp de l´opposition au parlement Like a Star @ heaven What a Face mais s´oppose ouvertement au "dialogue politique" que continue á défendre Felix Tshisekedi What a Face (vous pouvez l´écouter sur Hot243⭐ )

Selon le G7, le seul dialogue efficace est celui initié par Malu Malu;) un dialogue autour de la Ceni
@

¤ LE CONCEPT "CANDIDAT UNIQUE"


Á noter dans la declaration du "groupe parlementaire"du G7 I love you I love you Eux aussi acceptent le concept du "candidat unique" I love you mise au point par l´opposition (et rejettée par l´UDPS) Idea

Ainsi, ne soyons pas surpris de voir l´UDPS tirer sur le G7**ce que ce groupe est plus "proche" de l´opposition..mais pas necessairement de l´UDPS: le G7 refuse le dialogue politique et accepte le concept du "candidat" unique*

Bemol:face: cette arrogance où le G7 continue á appeler les autres á se rassembler avec eux🇳🇴 une mauvaise approche🇳🇴 au lieu de rejoindre la faction de l´opposition qui a le même message politique qu´eux même, le G7 pense devenir le "nombril" de l opposition ?Question Evil or Very Mad
GHOST
GHOST


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Message  ndonzwau 12/10/2015, 12:26 am

Le prix Nobel de la Paix 2015 a été décerné au "Dialogue national tunisien" càd en fait à un  quartet d'organisations y ayant conduit le dialogue national de façon décisive pour aboutir à cette démocratie pluraliste en marche à la suite de la Révolution de jasmin de 2011"; l'unique réussite pour le moment de ce qu'on a appelé le "printemps arabe" : en Egypte, en Lybie, en Syrie... on ne peut en dire autant !
Ici le comité Nobel norvégien, pas qu'un représentant des puissants de La CI parce qu'il a toujours été à l'écoute de la respiration de toute la planète récompense une force au service de la démocratie, qui quelque part pour eux est à l'écoute de cet humanisme planétaire qu'il promeut à travers leur prix, à même d'apporter à l'homme où qu'il vive un supplément de vie plus digne !

Quant on dit "dialogue" les Congolais ne voient aujourd'hui que celui que nous agitent "JK" et à la suite les "pour" et les "contre" à celui-ci oubliant du coup que non seulement notre "palabre africaine" a toujours pratiqué la parole entre les composantes de notre société mais aussi que les forces politiques Congolaises d'où qu'elles se positionnent sont toutes acquises à cet impératif de dialogue entre elles pour avancer en temps de crise ! On s'étrangle presque à entendre certains parler du "dialogue" comme s'il était subitement inventé par "JK" et ses "pro-dialogue" comme l'Udps !

Ça tombe si bien que cela renvoie au principe et à la réalité de la "démocratie" mais que sont-ils aujourd'hui chez-nous sinon le respect des prescrits constitutionnels, le rendu des comptes de ceux qui gouvernent qui nous manque cruellement ?
Alors que tout cela devraient présider toute initiative de conciliation même en temps de crise pour une meilleure gestion du pays, nous ne disputons que le mérite d'un dialogue imaginaire jusque-là introuvable ! En effet était-ce là le "dialogue" initié par "JK" et ses suiveurs ? Et c'est cela le "dialogue national" qui tente enfin de sortir la Tunisie de leur crise et qui leur vaut aujourd'hui le Prix Nobel ?
C'étaient chez eux essentiellement les syndicats ouvriers et patronaux comme les associations des droits de l'Homme et corporatistes devenus patriotiques qui ont fait asseoir sur la même table pouvoir et opposants, islamistes et leurs opposants pour un consensus qui puisse débloquer la paralysie institutionnelle !

Chez-nous c'est le pouvoir qui a préempté des forces politiques particulières comme principales interlocutrices; est-ce cela la démocratie, est-ce là le véritable dialogue national entre tous ?
La preuve, nous tablons dessus depuis des mois sans trouver la sortie...
Nous aurons beau condamner les puissants qui nous dominent et nous en imposent, nous ferions mieux de nous poser d'abord la question de la démocratie en notre sein censée faire justice à nos propres compatriotes !


"RDC : les envoyés de l'ONU s'inquiètent des tensions politiques avant les élections en 2016
° http://www.radiookapi.net/2015/10/08/actualite/politique/rdc-les-envoyes-de-lonu-sinquietent-des-tensions-politiques-avant-les
A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en République démocratique du Congo (RDC), deux envoyés de l'ONU dans la région ont fait part mercredi 7 octobre de leur inquiétude concernant les tensions politiques dans la perspective des élections de 2016.

« Je ne peux pas dire avec certitude si les progrès réalisés sont durables ou si le spectre de la violence peut réapparaître et annuler ce qui a été réalisé jusqu'à maintenant », a dit le Représentant spécial du Secrétaire général en RDC, Martin Kobler, lors d'un exposé devant les membres du Conseil.
Selon lui, les tensions politiques sont élevées avant les élections de 2016 et « auront un impact sur la situation sécuritaire et sur la dialogue stratégique ». « Le déroulement d'élections crédibles et pacifiques en novembre 2016 adressera un message clair au monde sur la capacité de la République démocratique du Congo à respecter sa constitution, à procéder à une transition pacifique du pouvoir et à consolider la paix », a-t-il ajouté.
Martin Kobler s'est dit inquiet de la recrudescence des violations des droits de l'homme liées au processus électoral, en particulier les violations de la liberté de réunion pacifique.
« J'exhorte le gouvernement de la RDC à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que les élections législatives et présidentielle prévues en novembre 2016 soient transparentes, crédibles et inclusives », a-t-il déclaré. Il a précisé que la Monusco continuerait à jouer un rôle de bons offices pour soutenir tous les acteurs politiques et le peuple congolais dans la préparation de ces élections.

L'Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, a également exprimé son inquiétude au sujet des tensions liées au processus électoral, dans un exposé devant les membres du Conseil.
Il s'est aussi inquiété de la persistance des groupes armés dans l'est de la RDC et des actes de violence qu'ils commettent notamment à l'encontre des populations.
« Ces forces négatives perpétuent ainsi des situations de tension et entretiennent un climat de méfiance dans la région. Leur neutralisation demeure, sans doute, une nécessité pour la RDC dans le cadre de ses efforts visant à consolider l'autorité de l'Etat sur tout le territoire et à garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens », a dit M. Djinnit.

L'Envoyé spécial a une nouvelle fois salué les opérations menées par les forces armées de RDC (FARDC) contre ces groupes armés dans l'est du pays, y compris les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
« Ces opérations gagneraient cependant à être renforcées par le plein appui de la Mission des Nations Unies Monusco et de sa brigade d'intervention », a-t-il ajouté, appelant à une reprise des opérations conjointes entre les FARDC et la Monusco contre tous les groupes armés.
Article publié sur le site du Centre d'actualités de l'ONU."


"RDC : l’ONU demande à Kinshasa d’organiser des élections crédibles"
° http://www.jeuneafrique.com/270309/politique/rdc-lonu-demande-a-kinshasa-dorganiser-elections-credibles/


"John Kerry : « Un moment décisif pour la démocratie en Afrique »
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/10/09/john-kerry-un-moment-decisif-pour-la-democratie-en-afrique_4786078_3212.html
Pour John Kerry, secrétaire d’Etat américain, la difficulté dans les prochaines élections en Afrique sera de répondre à cette demande de démocratie et d’être à la hauteur des critères espérés et mérités par les Africains.

En mai dernier, j’ai partagé un moment extraordinaire. J’ai eu le privilège, avec de nombreux dirigeants africains, d’être témoin de la première passation de pouvoir démocratique et pacifique entre deux partis au Nigeria. Je m’étais rendu plus tôt dans l’année à Lagos afin de souligner que, pour les Etats-Unis, le Nigeria est un partenaire stratégique de plus en plus important avec un rôle crucial à jouer dans la sécurité et la prospérité de la région. J’ai aussi déclaré qu’il était impératif que ces élections établissent un nouveau modèle pour la démocratie à travers le continent.
Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un moment décisif pour la démocratie en Afrique. Plus tard, ce mois-ci, quatre pays – la Guinée, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et la République centrafricaine – doivent organiser des élections présidentielles, et peu après nous espérons voir des élections au Burkina Faso. Les populations d’Afrique doivent saisir cette occasion pour faire entendre leurs voix, et les dirigeants de tout le continent doivent être à l’écoute. Les défis sont réels.

Un désir ardent de gouvernements légitimes

Depuis des décennies, la pauvreté, la famine, la guerre et un leadership autoritaire freinent l’avènement d’une ère de prospérité et de stabilité en Afrique. Ces défis et d’autres ne doivent pas être sous-estimés, mais nous ne devons pas non plus ignorer les gains qui sont en train de se réaliser. En Afrique, comme partout, on constate un désir ardent de gouvernements légitimes, honnêtes et efficaces. Il ne fait aucun doute que les progrès en matière de gouvernance démocratique entraîneront des bénéfices dans tous les autres domaines qui nous préoccupent.
Au Burkina Faso, des citoyens courageux et déterminés ont par deux fois affirmé leur volonté en s’opposant avec succès aux tentatives d’écourter le processus démocratique : l’année dernière, lorsque l’ancien président a essayé de modifier la limitation des mandats et de prolonger ses vingt-sept ans au pouvoir ; et à nouveau le mois dernier, quand les Burkinabés se sont unis pour contrer une tentative ratée de coup d’Etat par des éléments du régiment de sécurité présidentielle.
En République démocratique du Congo, nous avons vu des citoyens parler franchement, parfois en prenant de grands risques, en faveur d’élections transparentes, opportunes et crédibles. Et nous avons observé cette même soif de démocratie en dehors de l’Afrique. L’Indonésie, le Sri Lanka et le Panama ont récemment tenu des élections ouvertes, bien organisées, qui ont amené de nouveaux dirigeants au pouvoir et renforcé les institutions démocratiques.

La difficulté dans les prochaines élections en Afrique sera de répondre à cette demande de démocratie et d’être à la hauteur des critères espérés et mérités par les Africains. Les pays où se dérouleront des élections présentent des différences importantes tant sur le plan de leur histoire que sur celui des circonstances, mais chacun d’eux a la possibilité d’améliorer son bilan démocratique et de promouvoir la croissance économique et le partage de la prospérité.
La Côte d’Ivoire peut définitivement classer l’élection difficile et violente de 2010 dans son passé et reprendre sa position de leader régional. La Tanzanie se prépare à sa quatrième passation de pouvoir entre des présidents élus depuis son indépendance. En respectant la limitation à deux mandats fixée par la Constitution tanzanienne et en se retirant du pouvoir, le président Jakaya Kikwete crée une dynamique et une saine compétition parmi ses successeurs potentiels.
La Guinée émerge du fléau de la maladie à virus Ebola, mais ses citoyens exigent aussi un processus électoral permettant de faire entendre leurs voix. Entre-temps, le gouvernement de transition du Burkina Faso s’efforce de consolider son engagement envers la démocratie par le biais d’élections transparentes et opportunes.

Contre les constitutions modifiées au nom de l’intérêt personnel

Les élections sont d’une importance capitale, mais qu’on ne s’y méprenne pas, les élections ne peuvent être le seul moment pour les citoyens de façonner leur avenir. Ceux-ci doivent pouvoir participer avec leur gouvernement et leurs concitoyens à des discussions et des débats politiques pas seulement le jour du scrutin, mais tous les jours. Le respect de la limitation des mandats est tout aussi important. La modification des constitutions nationales par les dirigeants dans un intérêt personnel ou politique ne bénéficie à aucune démocratie.
En outre, un candidat perdant doit à son pays d’accepter le résultat du scrutin et de jouer un rôle constructif dans la recherche et la mise en œuvre de solutions à des problèmes communs. Une élection présidentielle libre, équitable et pacifique ne garantit pas le succès de la démocratie, mais elle constitue l’un des instruments les plus importants pour mesurer les progrès de toute nation en développement.
Les pays qui vont bientôt organiser des élections ont la possibilité de consolider leur bilan démocratique et de permettre à un continent tout entier de se rapprocher de la réalisation des aspirations solides – et tout à fait légitimes – de ses populations de faire entendre leurs voix. Les Etats-Unis demeurent engagés à apporter leur aide pour réaliser ces aspirations.

John Kerry, secrétaire d’Etat américain depuis le 1er février 2013."




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Message  ndonzwau 24/10/2015, 1:05 am

"Exclusif – RDC : quand Vital Kamerhe rencontre Moïse Katumbi à Londres
° http://www.jeuneafrique.com/273462/politique/exclusif-rdc-vital-kamerhe-rencontre-moise-katumbi-a-londres/

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L’opposant Vital Kamerhe a rencontré mercredi à Londres le très populaire Moïse Katumbi, dernier gouverneur de l’ex-Katanga, qui vient de claquer la porte du parti au pouvoir en RDC. Vers un rapprochement entre deux poids lourds de la politique congolaise, dans la perspective de la présidentielle de 2016 ?

S’achemine-t-on vers un rassemblement des opposants à une révision constitutionnelle en RDC ? En tout cas, l’appel lancé le 29 septembre par Moïse Katumbi en faveur de la « création d’un large mouvement autour des valeurs démocratiques et républicaines » commence à trouver un écho favorable dans la classe politique congolaise.
Selon une source confidentielle consultée par Jeune Afrique, l’opposant Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale (2006-2009) et transfuge du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, principale formation politique de la majorité au pouvoir), a rencontré mercredi 21 octobre à Londres le gouverneur démissionnaire de l’ex-province du Katanga. Ce dernier a quitté fin septembre le PPRD, soupçonnant ce dernier de « [mettre] tout en œuvre pour ne pas respecter la Constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins ».

Vers un « ticket gagnant Katumbi-Kamerhe » ?

L’on se souvient que Vital Kamerhe avait salué la décision de Moïse Katumbi sur les réseaux sociaux. Les deux hommes, qui ne cachent pas leur ambition de briguer à la magistrature suprême en novembre 2016, voudraient désormais unir leurs efforts pour que les délais constitutionnels prévus pour la tenue de la présidentielle et des législatives soient respectés.
Mais comme depuis 2011, le scrutin présidentiel se joue à un seul tour, les opposants auront également tout intérêt à présenter un candidat commun face au candidat de la coalition au pouvoir, le président Joseph Kabila ne pouvant pas, en l’état actuel de la Constitution, se représenter en 2016. Dans cette optique, l’option d’un « ticket gagnant Katumbi-Kamerhe » n’est pas exclue, souffle-t-on dans l’entourage de ces deux poids lourds de la politique congolaise."


"RDC : Katumbi-Kamerhe, l’entente forcée
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-katumbi-kamerhe-lentente-forcee/
La rencontre de Londres entre Moïse Katumbi, le célèbre ex-gouverneur du Katanga, et le leader de l’UNC, Vital Kamerhe, scelle plutôt un « pacte de non-agression » plutôt qu’un possible accord politique à presque un an de la présidentielle de 2016.

EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Katumbi-Kamerhe-2-1024x485
Les deux poids lourds de la vie politique congolaise sont de possibles candidats à la prochaine élection présidentielle de novembre 2016.

Depuis la démission fracassante de Moïse Katumbi du parti présidentiel le 29 septembre dernier, la rencontre avec Vital Kamerhe paraissait inévitable. Divulguée par Jeune Afrique, l’entrevue a bien eu lieu mercredi 21 octobre au Foreign office de Londres. Katumbi et Kamerhe sont actuellement les deux candidats les plus sérieux face à la majorité présidentielle, dans la perspective des élections de 2016. L’arrivée du très populaire ex-gouverneur de l’ex-Katanga dans l’arène politique congolaise pour la présidentielle bouscule les cartes. Jusque-là, l’opposition au président Joseph Kabila s’organisait autour de l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, de l’UNC de Vital Kamerhe et du MLC de Jean-Pierre Bemba. Mais avec un leader vieillissant et une succession difficile entre Etienne et Félix Tshisekedi, l’UDPS a  perdu de son influence dans l’opposition, notamment déstabilisant sa base en acceptant le « dialogue » proposé par Joseph Kabila. Quant au MLC, la détention de Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale depuis 2008, continue d’handicaper fortement l’emprise de son parti sur l’opposition.

Katumbi-Kamerhe : des anciens proches de Kabila

Pour animer l’opposition à Joseph Kabila, reste donc deux anciens proches du chef de l’Etat et cadres du parti présidentiel (PPRD) : Vital Kamerhe et Moïse Katumbi. Le premier a quitté le navire en 2009 pour fonder son propre parti, l’UNC, et le second a démissionné fin septembre, accusant Joseph Kabila de vouloir s’accrocher au pouvoir au-delà du délai constitutionnel. Si le patron du célèbre club de foot, TP Mazembe, est désormais un « jeune opposant », il se retrouve dans la même situation que Vital Kamerhe il y a 6 ans lorsque le président de l’Assemblée nationale a claqué la porte du PPRD. Entre temps, le leader de l’UNC en a profité pour creuser son sillon et faire ses armes lors de la présidentielle de 2011. Vital Kamerhe a terminé à la troisième place au premier tour de scrutin, gagnant ainsi ses galons d’opposant, même si certains le soupçonnent toujours d’agir en « sous-marin » pour son ancien patron, Joseph Kabila.

Un attelage qui fonctionne… sur le papier

Dans la course à la présidentielle de 2016, dont on ne sait pas si Joseph Kabila sera sur la ligne de départ malgré l’interdiction de la Constitution, Katumbi et Kamerhe sont donnés partants, même si le premier n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature. Alors pourquoi cette rencontre à Londres ? Dans une présidentielle à un seul tour, l’opposition sait qu’elle devra avancer unie face au candidat de la majorité. Il est donc bon de se jauger. Katumbi est riche, célèbre et peut faire des miracles au Katanga, province pourtant réputer pro-Kabila, alors que Kamerhe, plus politique que Katumbi, peut apporter son expertise et surtout les voix du Sud-Kivu, dont il est originaire. Sur le papier, l’attelage fonctionne.

Pour des élections dans les délais

Mais attention, il n’y a qu’un seul fauteuil et les deux personnalités sont réputées pour vouloir jouer les premiers rôles et rarement les figurants. La rencontre de Londres n’a pas pour le moment l’objectif de composer un « ticket » (trop prématuré) pour la présidentielle, mais plutôt de voir comment s’organiser pour que les élections se tiennent bien en temps et en heure, fin novembre 2016… et si possible sans Joseph Kabila. Le rapprochement Katumbi-Kamerhe envoie donc un signal clair à la majorité présidentielle, mais aussi à la communauté internationale : un duo crédible est en mesure de se constituer pour une alternance en RDC. Le premier objectif du « couple » Katumbi-Kamerhe est donc que les élections se déroulent dans les délais. Le pire des scénarios serait un « glissement » du calendrier électoral et un maintient au pouvoir « de facto » du président Joseph Kabila.

Pacte de non-agression

L’entente entre les deux hommes restent donc pour le moment « contrainte ». Katumbi et Kamerhe ont besoin l’un de l’autre pour mettre la pression sur le pouvoir afin d’organiser les élections dans les temps, mais aussi pour entraîner dans leur sillage le reste des partis d’opposition. Les « deux K » souhaitent créer une dynamique irréversible avec laquelle G7, UDPS, MLC… seront obligés de composer. Une fois « l’union sacrée » réalisée, il sera alors temps de discuter de la répartition des poste : Président, Premier ministre, ministres… Et c’est sans doute à ce moment que les choses sérieuses vont réellement commencées. Si, pour le moment, la rencontre de Londres scelle une sorte de « pacte de non-agression » entre Katumbi et Kabila, la bataille pour le fauteuil présidentiel aura bien lieu, une fois la date de la présidentielle définitivement arrêtée."


"Congo: l’UDPS adresse un ultimatum à Kabila
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2015/10/23/congo-ludps-adresse-un-ultimatum-a-kabila/
A un an des élections présidentielles, prévues pour novembre 2016, l’UDPS ( Union pour la démocratie et le progrès social), se rendant compte que le sablier du temps se vide inexorablement, a adressé un ultimatum aux autorités de Kinshasa, exigeant, d’ici novembre prochain, l’ouverture d’un dialogue supervisé par un représentant des Nations unies. Plusieurs des dirigeants du parti (Bruna Mavungu, secrétaire général, Bruno Tshibala, secrétaire général adjoint et porte parole du parti, et Felix Tshisekedi, secrétaire national aux relations extérieures) se sont rendus à Bruxelles pour livrer une analyse alarmante de la situation en RDC : pour eux, le pays vit dans une psychose de fin de règne, qui explique les incertitudes et les atermoiements du régime. Plus largement, depuis les élections contestées de 2011, qualifiées de « hold up électoral », une crise de légitimité plombe l’atmosphère politique. Pour l’UDPS, « le président Kabila gouverne par défi et toutes les institutions de la République sont illégitimes ». Mais surtout, l’UDPS craint que, pour justifier le « glissement », c’est-à-dire un report des échéances électorales, le régime n’essaie d’engendrer un chaos organisé. Il souligne en particulier le fait que, des 250 millions de dollars prévus pour organiser les cycles électoraux, 17% seulement aient été décaissés et il dénonce le démembrement précipité de neuf provinces pour arriver à un total de 26, dépourvues des moyens de fonctionner.

S’appuyant sur les résolutions des Nations unies, et sur l’accord cadre d’Addis Abeba signé le 24 février 2013, l’UDPS souligne que « le dialogue politique représente la voie royale pour sortir de l’impasse actuelle » et le président du parti, M. Tshisekedi, s’est adressé au secrétaire général de l’ONU pour lui demander de nommer un facilitateur chargé de rapprocher les parties.
L’UDPS met fortement en cause la neutralité de la commission électorale indépendante, malgré la nomination du successeur de l’abbé Malu Malu ,M. Corneille Nangaa, un laïc protestant (qui est vivement contesté par la puissante Eglise catholique, même s’il a été l’adjoint de l’abbé Malu Malu) et souhaite que sa composition soit entièrement remaniée.
L’UDPS insiste aussi pour que le processus électoral se déroule dans le respect de la Constitution et dans les délais prévus. C’est en tenant compte de ce calendrier serré que le parti estime que le temps presse : si le dialogue demandé n’est pas entamé d’ici fin novembre, il deviendra sans objet…
Exprimée en termes policés par les dirigeants d’un parti qui demeure la principale force politique de l’opposition, la menace est sous jacente : si la proposition de dialogue est repoussée, l’UDPS « s’en remettra au peuple congolais » et lancera des actions publiques. Des actions qui seront, non sans risques, un test de sa capacité de mobilisation…"



"Vide électoral congolais : l’Eglise se retire du vote
° http://www.lalibre.be/actu/international/vide-electoral-congolais-l-eglise-se-retire-du-vote-5628f47935700fb92feb420d
INTERNATIONAL
Ce dimanche devraient avoir lieu, selon le calendrier électoral congolais, les élections provinciales, urbaines, municipales et locales (trois types d’élections locales), ouvrant un nouveau cycle de scrutins. Si la Cour constitutionnelle a jugé, le 8 septembre, que les premières ne pouvaient avoir lieu dans les délais légaux, rien n’a été dit sur les locales - mais rien n’a été préparé pour les tenir et aucune autre date n’a été annoncée.
L’absence des provinciales aura un effet boule de neige : les députés provinciaux devaient élire les sénateurs nationaux le 17 janvier et les gouverneurs et vice-gouverneurs de province le 31 janvier. La décision de Kinshasa de nommer des "commissaires spéciaux" à la place de gouverneurs dans les 15 nouvelles provinces (voir "La Libre" des 3 octobre et 16 septembre) rompt avec l’ordre constitutionnel. Le ministère de l’Intérieur a annoncé que ces commissaires travailleraient non avec des gouvernements provinciaux mais avec "deux adjoints".

Des partis menacent

Une dizaine de partis d’opposition à Goma ont écrit une lettre à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) lui demandant un nouveau calendrier au plus vite - ce que la Cour constitutionnelle avait déjà exigé le 8 septembre. Ils rappellent avoir payé 50 000 dollars, comme l’exige la loi électorale, pour avoir le droit de se présenter et menacent de mobiliser la population, écrit l’agence congolaise APA.
Mais la Ceni est paralysée alors que son président, l’abbé Malu Malu, qui a démissionné le 10 octobre, est malade depuis plusieurs mois. Jeudi, les confessions religieuses ont désigné son successeur, Corneille Nangaa, un protestant jusque-là secrétaire exécutif adjoint de la Ceni. Si l’homme a une bonne expérience électorale, il ne fait pas l’unanimité : l’Eglise catholique a annoncé n’avoir "pas participé à un vote qui n’en était pas un et qui semblait décidé en amont". L’Eglise passe pour proche de l’opposition, tandis que l’Eglise du Christ au Congo, dont est issu M. Nangaa, l’est du président Kabila.
En outre, la société civile du Sud-Kivu souligne que, par ce choix, le Nord-Kivu - d’où est originaire l’abbé Malu Malu - n’a plus de représentant à la Ceni, quand la Province orientale, d’où vient M. Nangaa, en a trois.

Où est l’argent ?

Une polémique a de plus éclaté entre la Ceni et le gouvernement sur l’argent versé par le second à la première pour les scrutins : une partie aurait disparu.
De très nombreuses voix se sont élevées - de la société civile à certains secteurs de la majorité, en passant par l’opposition et l’Onu - pour souligner que les élections locales, les plus difficiles à organiser, devraient être renvoyées à plus tard afin de se concentrer sur la présidentielle et les législatives. Celles-ci doivent, constitutionnellement, se tenir avant décembre 2016."

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article5703
° http://www.radiookapi.net/2015/10/22/actualite/politique/mamadou-diallo-appelle-les-congolais-saccordent-sur-un-calendrier



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 7/11/2015, 10:16 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

Message  ndonzwau 25/10/2015, 12:27 am

1° Curieuse vraiment curieuse cette interrogation/révélation(?!?) de Braeckman, l'amie du pouvoir kanambiste qui en sait souvent plus qu'elle n'en dit !
Que signifie-telle ? Une interrogation honnête, un message subtil aux observateurs mal informés pour préempter son analyse en forme de flair que personne d'autre n'aurait eu, un ballon d'essai, une manipulation au service du pouvoir ami à l'adresse des Congolais pour tester leurs capacités d'indignation... ???
Entre-temps aucune analyse, aucune critique de fond sur le reproche essentiel de Katumbi à l'endroit de "JK", ce qui est pourtant le champ désigné de son travail sur l'Afrique qui a fait d'elle cette fameuse spécialiste...
Je vois donc mal Braeckman, fine opportuniste toujours liée à ce pouvoir et de plus toujours accrochée au camp francophone belge kanambophile rompre le banc aussi abruptement en prenant sur elle de réveler "honnêtement" une "diabolique" manœuvre politicienne du pouvoir de Léo !
Passons, je vous invite juste pour l'heure à la lire attentivement et à méditer sa saillie autour du geste de Katumbi...........

2° Ailleurs d'autres observateurs formulaient déjà la même inquiétude et s'interrogent sur la validité ou la réalité du fameux G7 comme vrais opposants à la majorité en place !
Ici aussi le moins qu'on puisse dire est que ces interrogations si elles ne sont pas toujours équivalemment motivées et que si nous ne disposons pas pour le moment d'assez de profondeur d'analyse pour les juger et tout comprendre de l'initiative de ce G7, sont légitimes, de la libre expression à la perspicacité de leur regard...

3° Enfin dans le monde de la kanambie que l'on aurait tort de ne jamais voir toujours en trompe l’œil, ce n'est certes pas le "dialogue politique inter-congolais" qui ferait défaut comme s'illusionnent certains; mais bien l'esquive, la rouerie, les stratagèmes d'une autocratie qui se confondent ici avec impératif de rester au pouvoir en dehors de la démocratie chez un pouvoir imposé de l'extérieur coupable de crime de complicité avec le voisin et parrain ennemi bref de haute trahison qui s'y sont bien installés !
Voici pourquoi en vérité les pauvres Congolais ne font que s'étriper naïvement sur un introuvable dialogue entre eux car les diaboliques occupants se signalent, eux, par des bruits de bottes au Nord Kivu dans le Rutshuru, combien plus efficaces, combien plus malicieusement délétères pour notre pays...  !
Encore ?, diraient les distraits, non, toujours !!! Pauvre pays !!!

A bon entendeur !  


"Et si Moise Katumbi était le Medvedev congolais ?
C. B raeckman – 23 10 15

Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202959&Actualiteit=selected
En dépit de tous les signaux de rupture avec l’AMP (y compris son autorité orale, Joseph Kabila) Moise Katumbi reste une énigme. Beaucoup continuent à douter de sa sincérité au point de penser à un simple arrangement entre deux vieux amis pour une passation mutuelle de pouvoir, comme en Russie entre Medvedev et Poutine. Question  Question  Rolling Eyes

Il y a quelques semaines, l’échiquier politique de la RDC a connu un vrai séisme avec le départ du camp de la majorité présidentielle (coalition au pouvoir), de sept de ses lieutenants de premier plan, comme Olivier Kamitatu, (ex ministre du plan) Pierre Lumbi, (ancien conseiller spé-cial de Kabila) Gabriel Kyungu wa Kumanza, président du parti Union des fédéralistes du Congo (Unafec) et personnalité de poids au Katanga, tous membres de la majorité prési-dentielle, ont fait défection et fondé le groupe du G7, devenant ainsi des «frondeurs » à la congolaise…
Le coup le plus sérieux et le plus spectaculaire qui a affecté la famille présidentielle est la défection d’un de poids lourd, le charismatique et richissime gouverneur du Katanga Moïse Katumbi . Il a annoncé qu’il quittait le PPRD (parti du peuple pour la reconstruction de la démo-cratie). Dans une déclaration accom-pagnant son message sur Twitter, il a précisé que « les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la Constitution en entretenant re-tard, flou et illisibilité du cycle élec-toral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins. » M. Katumbi a déploré également les « arrestations arbitraires de militants pro- démocratie, les intimidations, la répression policière de plus en plus violente, les atteintes à la liberté d’expression ». Cette démission a été saluée par une population assoiffée du changement et de l’alternance surtout à la tête de l’Etat mais aussi par toutes les forces progressistes et démocratiques du Congo de l’opposi-tion politique. Même le très célèbre, Docteur Mukwege, une des voix congolaises les plus écoutées et les plus respectées à travers le monde, n’a pas boudé le plaisir de féliciter « un compatriote qui a eu le courage de s’opposer à une dérive anti-démo-cratique de plus en plus accentuée. »  cyclops  cyclops  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 259666

L’annonce de la démission de Moïse Katumbi ne représente pas une surprise, car l’ex-gouverneur du Katanga avait déjà été touché par une mesure de suspension de ses fonctions et la division de la province du cuivre en quatre entités distinctes avait déjà singulièrement mor-celé son « royaume ». Il y a longtemps que M. Katumbi, après avoir long-temps bénéficié de la confiance du chef de l’Etat, était passé à une opposition la-tente puis déclarée lorsque le président du club de football TP Mazembe avait dénoncé l’éventua-lité d’un « troisième pénalty frauduleux». Son opposition à une reconduction de M. Kabila, en dépit du texte de la Constitution, ne représente pas un élément neuf mais il est révélateurs des débats qui divisent les rangs ka-bilistes : pour les uns, le « Raïs » (chef en swahili) ferait mieux de préparer élégamment sa sortie en 2016, pour les autres il demeure un homme indispensable, au vu de sa connais-sance des dossiers régionaux (rwan-dais en particulier) de l’ampleur du tra-vail accompli depuis 2001 et des menaces qui continuent à peser sur un pays entouré de zones de conflit : Boko Haram et la mon-tée des islamistes à l’ Ouest (Nigeria, Centrafrique, Tchad, Cameroun) persis-tance des rebelles hutus FDLR à l’Est et surtout recrutement de jeunes Congolais censés aller grossir les rangs des shebabs (isla-mistes somaliens). « Si le Congo ex-plose, c’est toute l’Afrique qui risque de vaciller », expliquait voici peu un conseiller du chef de l’Etat.
Fallait-il lui répondre que si le Congo venait à imploser, si le glissement devait se traduire en culbute, la situation de-viendrait bien plus irrattrapable et plus meurtrière encore que celle du Burundi voisin ?

Une analyse froide

Analysant la situation actuelle, un politologue qui a requis l’anonymat, voit dans le départ de Moise, une reprise en main de la situation par le camp Kabila qui, après avoir sorti sans succès beaucoup de cartes pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, a finalement décidé d’abattre la dernière carte entre ses mains : le choix d’un dauphin capable de gagner sans conteste les élections. La seule façon pour lui de se sécuriser, sécuriser sa famille et son immense fortune accumulée en 15 ans de pouvoir. EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 717878  EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 152108  Question  Rolling Eyes  Laughing  Mais conscient que l’image actuelle de la majorité au pouvoir est négative et vomie par le peuple, il s’est créé un opposant factice, au discours virulent, charismatique et populaire capable de rallier une grande partie de l’opposition et de la population. Ce choix est de nature à brouiller les cartes même parmi beaucoup de naïfs au sein de la majo-rité présidentielle qui va présenter un candidat officiel avec toutes les probabilités de perdre les élections au profit d’un Jocker de luxe, Moise Katumbi Chapwe dont la victoire ne pourra souffrir d’aucune contesta-tion même au sein de l’opposition et de la population. Son discours actuel de critique de la dérive anti-démo-cratique de plus en plus accentuée du pouvoir en place, mais également de réconciliation et de pardon aura fait tout le reste du boulot.

L’analyste voit dans l’expulsion ou départ vo-lontaire de Moise Katumbi du PPRD (avec tout le traitement réservé à un opposant : insulte, privation de liberté…), une stratégie montée de toute pièce par la MP pour lui atti-rer toute la sympathie et de l’opinion publique, et de l‘opposition radicale et de la communauté internationale.  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes Cette stature sera d’ailleurs renfor-cée par la tournée nationale annon-cée par l’état-major du futur prési-dentiable à travers tout le territoire national où il va s’atteler aux actions de charme (dons, équipement,) comme il sait bien le faire avec un discours de conciliation pour rassu-rer tout le monde y compris les in-vestisseurs. Selon le même analyste, ce schéma est une proposition de puissants lobbies, juifs, américains et occidentaux ayant de gros intérêts financiers au Congo pour qui « il faut un homme de sérail pour maintenir les acquis sécuritaires, économiques et démocratiques d’un pays fragile, poste conflit ». Et Moise Katumbi est la meilleure carte pour eux et pour le président sortant. Mais ceci n’est qu’une analyse, peut être que l’au-teur lui-même est de bonne foi. Qui vivra verra !"



"G7 : Dissidence ou Manipulation ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10312
David Lévis, duc de Mirepoix, a dit : «Le temps use l’erreur et polit la vérité. » On ne peut donc que s’interroger légitimement sur le comportement de la classe politique congolaise, suite au spectacle que nous offre la Majorité présidentielle. En effet, on peut chercher à savoir si « le groupe des sept », soit le « G7 », en sigle, qui regroupe des hommes, tous étant des inconditionnels piliers du régime d’occupation de notre pays, et qui a claqué la porte contre l’idéologie de la pensée unique et dictatoriale, exprime-t-il une vraie dissidence ? Dans ce cas, pourrait-on imaginer que ces inconditionnels qui ont toujours servi, avec amour, fidélité et loyauté, cette plate forme, aient été vraiment exclus dans la suite et, sans explication, de la mouvance présidentielle ?

Mais cette manière de procéder illustre bien aussi l’absence du débat en interne dans cette mouvance présidentielle. Par ailleurs, ces inconditionnels sont-ils réellement convaincus que Joseph Kabila n’est plus l’homme de la situation, ni donc, le candidat idéal, ou s’agit-il d’une simple comédie, destinée à faire diversion, en faisant semblant de démissionner et de se faire exclure dans la foulée ?
Peut-on croire que ces compatriotes, en donnant leur démission, ne se sont-ils jamais rendu compte auparavant que le régime qu’ils servaient allègrement, était un régime dépourvu de légitimité réelle, parce qu’il a été imposé, ni plus ni moins, au peuple congolais, sous la barbe de la classe politique congolaise médusée ? Et ce régime imposé et d’occupation ne s’est-il pas maintenu jusqu’à ce jour grâce à la terreur policière et militaire à outrance, et l’emprisonnement de quelques vaillants politiciens qui ont dit NON à l’imposture et à la fraude électorale ?
Comment et par quel mécanisme, ces personnalités politiques du « G7 » seraient-ils devenus brusquement, comme par une baguette magique, des potentiels adversaires politiques de Joseph Kabila, l’homme à la base de leur ascension politique et sociale ?

Par nécessité de compréhension et d’une correcte pédagogie, on définirait la « dissidence », selon le dictionnaire Larousse, comme « une action ou un comportement de ceux qui s’écartent de l’opinion ou de la doctrine admise par la majorité, qui ne reconnaissent plus la légitimité d’une autorité établie, et qui cessent de lui obéir. Mais c’est aussi l’état de ceux qui se séparent de la communauté, de l’organisation ou du parti auquel ils appartiennent. »
Dans le cas qui nous occupe, il s’agit d’un groupe de dissidents, ou tout au moins, du groupement de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle, pour s’être opposé avec intention réelle ou supposée, à toute tentative de la révision de la Constitution et au renouvellement d’un troisième mandat pour Joseph Kabila. Cela semble bien répondre à la définition de la dissidence.
Par conséquent, ces personnalités politiques ont été d’office exclus suite à la manifestation de leur désaccord et pouvaient, dès lors, se présenter comme de dissidents au régime de leur obédience.

Rappelons, toutefois, que selon l’utilisation la plus courante de ce terme, il apparaît dans les régimes totalitaires pour se référer à ceux qui s’opposent à la situation politique et sociale. Dans ces régimes, les dissidents sont souvent censurés, pourchassés, emprisonnés, torturés et même exécutés par les autorités du pouvoir en place. Tel, cependant, n’est pas le cas, pour les dissidents de « G7 » qui continuent de préserver, avec quiétude, leurs somptueux acquits, sans se confronter avec un quelconque trouble de jouissance, d’où, force est de nous interroger sur le cas de ce « G7 » ! Celui-ci, en l’état, quel impact peut-il avoir sur l’opinion publique congolaise ?
Toutes choses étant égales par ailleurs, nous sommes loin de nous émouvoir sur ce coup d’éclat, et sur les démissions qui se succèdent les unes après les autres, suivie de la distribution d’une série de révocations par l’autorité morale de la dite plate-forme. Cette autorité morale donne l’impression d’avoir une parfaite maîtrise sur ses sujets, qui, presque tous s’accrochent uniquement pour l’argent, mais qui restent prêts à nier et à fuir la même autorité, au premier signal d’une révolte populaire de grande ampleur.

Mais, notre lucidité intellectuelle nous pousse à nous interroger, et à nous poser la question de savoir : pourquoi cette défection n’intervient-elle que maintenant, alors que Joseph Kabila n’a jamais été l’homme qui incarne la paix sociale dans le cœur des Congolais, ni les valeurs d’un Etat de droit ?
De ce fait, pourquoi donc, avoir attendu aussi longtemps, en laissant plutôt passer le meilleur moment de vie, de la plupart de nos brillants compatriotes en exil, sans rien décider, avant que les architectes du groupe des sept, « G 7 » ne prennent conscience de la nécessité d’exprimer leur démission collective, en essayant de donner l’impression de défendre la Constitution de la République, alors que, pendant 14 ans de règne sans partage, Joseph Kabila n’a pas été capable d’indiquer le chemin de la prospérité au peuple congolais !

L’évidence ne se démontre pas par un raisonnement, mais elle peut se constater dans le réel. Il est donc temps de s’interroger sur les véritables motivations qui ont poussé les personnalités de « G7 », à tourner le dos, à moins de 15 mois de la fin du mandat de Joseph Kabila, censé remettre son tablier, sans délai supplémentaire, le 20 décembre 2016, à son successeur qui sera, nous l’espérons, démocratiquement élu ?
Ne s’agit-il pas ici, d’une simple réalité historique, que le peuple congolais est souvent habitué à vivre, dans la situation qui est celle de voir sa classe politique danser la valse le soir, au gré de ses intérêts, en quittant sans délai, son poste, et peut-être même, avec une sotte de bonne humeur, avec le rumba de l’immortel papa Wendo au matin ?

En effet, ce qui est surprenant, auprès de ces leaders politiques du groupe des sept, soit le « G 7 » est de voir que ce sont les mêmes caciques, qui ont fait la pluie et le beau temps avec Joseph Kabila, au sommet de sa gloire, qui fermant les yeux sur divers crimes, et atrocités monstrueuses, que ce dernier a commis dans leur pays, et sous leurs yeux ! Ont-ils oublié que Joseph Kabila est un ancien rebelle des Forces Patriotiques Rwandaises (F.P.R.) devenu par la suite un petit président dans un si grand pays, le Congo, sans que pourtant, personne ne s’en inquiète outre mesure ?
De fait, les dinosaures du « G 7 », qui quittent avec arrogance leur maître d’hier, ne le font-ils pas pour se construire, tout simplement une nouvelle image de virginité politique, à peu de frais ? S’agit-il vraiment, d’un acte volontaire et d’une réelle volonté de rupture avec un passé chargé de crimes abominables et de trahisons à répétitions ?

Non, il y a de quoi douter de la réalité devant un tel scénario ! Surtout lorsqu’il s’agit de la démission de Pierre Lumbi, qui fut conseiller spécial du chef de l’Etat, en charge des matières de sécurité. Ce dernier ne peut pas, se désolidariser, par aventure, de Joseph Kabila, de crainte que certains renseignements d’Etat, voire certaines combines ne soient communiqués aux adversaires politiques du Président de la République, par vengeance, ou l’intention de nuire !
Eclairés par l’Histoire récente de notre pays, force est de nous projeter quelques années en arrière pour mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui : le groupe des sept, le « G 7 », ne tente-t-il pas de nous reproduire, tout simplement et sans plus, le schéma de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliées, « USORAL, en sigle, de triste mémoire, à l’époque de Mobutu Sese Seko, en plein tournant politique ? En effet, Mobutu n’avait-il pas eu, recours à Nguz Karl i bond pour créer une alliance contre nature avec l’Union Sacrée Radicale et Alliées, pour soutenir toutes les actions et initiatives de son maintien au pouvoir, malgré la réticence du peuple congolais ? L’argent public n’a-t-il pas été mis à contribution pour l’achat des consciences de certains leaders et chefs des partis politiques ? N’est-il pas vrai que cette stratégie avait facilité le glissement à Mobutu pour une transition de 7 années supplémentaires ? N’est-il pas vrai, que le peuple congolais désabusé en avait marre de Mobutu par trois décennies de dictature destructrice ?

Au sein de l’USORAL, on peut reconnaître quelques figures de proue qui ont joué un rôle déterminant à l’époque. Il s’agit notamment de : Mwando-Nsimba, Kamanda wa Kamanda, Kyungu wa Kumwanza, Birindwa, Kibasa-Maliba et consort… Ces personnalités donc, détiennent la tactique et la stratégie du jeu politique, et demeurent des véritables maîtres de la manipulation en République démocratique du Congo. Raison de plus, ces dinosaures, dotés d’une riche expérience, qui leur permet de façonner des dictateurs à leur profit, s’accrochent désespérément au pouvoir, et ne souhaitent surtout pas franchir le cap de la retraite !
Aujourd’hui, le même chemin ne serait-il pas suivi par les mêmes hommes, Mwando Nsimba, Kyungu wa Kumuanza, Kamitatu, Endundu, Pierre Lumbi et tant d’autres dissidents, faisant partie du « G7 » ? Ne chercheraient-ils pas à se positionner, comme une troisième voie, en ordre de campagne déjà, pour les élections quasi incertaines, de 2016, qui auraient, pour probable financier et maître du jeu, Joseph Kabila ? Ce dernier pourrait ainsi survivre politiquement, à travers ses hommes de connivence. Et ces hommes, ses créatures, pourraient, sans aucun doute, se retrouver dans un prochain gouvernement, même sans Joseph Kabila, pourvu que la consigne du groupe, pour le respect de l’ancien Chef de l’Etat, et de la protection de ses intérêts à tous les niveaux soit respectée, notamment : contre des poursuites judiciaires pour des crimes de sang et économiques, auxquelles Joseph Kabila serait contraint de faire face, à la fin de son mandat.

Au terme de notre analyse, nous tenons à prévenir tous ceux de nos compatriotes congolais qui s’enthousiasment trop vite des démissions en cascade, au sein de la « Majorité Présidentielle », et de la création de la nouvelle plate-forme dénommée groupe des sept, soit le « G7 », de perdre rapidement leurs illusions. Car, certains parmi nos compatriotes, n’ont pas encore suffisamment compris le jeu politique et l’agenda caché de ces frondeurs de façade, agenda qui consisterait probablement à faire pérenniser au pouvoir un régime décadent et mortifère pour le peuple congolais.
Hegel, philosophe allemand, affirmait que « l’histoire ne donne jamais des leçons ».
Mon but n’est donc pas de démoraliser toutes celles et ceux de nos frères et sœurs congolais, qui croient fermement à l’édifice du « G7 », nouvellement créé par certains dissidents de la « Majorité Présidentielle ». Par ailleurs, mon but n’est pas de minimiser le rôle qu’a joué, en son temps, l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés !

Mais, par souci d’objectivité, et, au regard des phénomènes politiques, observés de manière diachronique, je n’hésiterais pas de conclure, sans complaisance, que le « G7 » n’est pas forcément une dissidence, mais plutôt, une véritable manipulation de l’opinion, destinée essentiellement à continuer de tourner le peuple congolais en bourrique perpétuelle.

Bamba-di-Lelo Docteur en Sciences Politiques de l’UCL Analyste des Questions politiques du Congo. E.mail : jbadil@hotmail.be "



"Le dilemme face aux opposants de la dernière heure ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10318
La scène politique congolaise est depuis quelques temps en effervescence. Elle le sera encore davantage à l’approche des élections quand tout le décor sera bien planté. Anticipativement, elle pourrait même connaître des éclaboussements majeurs si un événement impromptu advenait subitement. La défection en cascade dans la majorité présidentielle du cartel que l’on a dénommé G7, (MSR de Pierre Lumbi, ARC d’Olivier Kamitatu, PDC de José Endundo, Unafec de Gabriel Kyungu, Unadef de Charles Mwando, ADP/MSDD de Christophe Lutundula et ACO de Dany Banza), interpelle à plus d’une raison. Elle nous pousse à nous questionner sur le vrai sens à donner à la qualité d’opposant dans le contexte de la politique congolaise.

Pour rappel

Nous avons des cas des partis politiques et des personnages bien connus qui se font passer pour des opposants alors qu’ils partagent la grande partie des décisions gouvernementales. Si l’on dirige avec la junte au pouvoir en étant d’accord sur les méthodes et les actions entreprises, pourquoi alors se prévaloir du qualificatif « opposant » ? Nous savons que la plupart d’entre eux ne le sont que de façade étant en réalité de mèche avec le pouvoir. Ils grossissent le camp de l’opposition non pour la cimenter ou encore pour l’amener à une alternance possible, mais bien plus pour la diviser et la laminer de l’intérieur. Certes, on peut à un certain moment se dissocier avec fracas de la politique gouvernementale comme c’est le cas référé ci-dessus des membres du G7 qui ont claqué la porte parce que n’ayant pas été entendu sur la question lancinante de la révision constitutionnelle et de son corollaire, le respect des mandats présidentiels prescrits. Pour avoir posé ce geste d’éclat, est-ce amplement suffisant, pourrions-nous nous demander, pour laver complètement leur engagement passé ?

Le contrat d’alliance

Ne l’oublions pas, ces mêmes gens ont été parmi les ténors de la politique de la majorité présidentielle. Ils ont partagé beaucoup de mesures et soutenus en toute liberté leur ligne politique. Du fait d’être inexorablement liés par le contrat d’alliance, ils ne pourraient échapper à des sanctions si jamais l’on devait en arriver à déterminer les responsabilités civiles ou pénales de certaines mesures ayant appauvri et/ou endeuillé le peuple congolais.
Les actions communes entreprises, les bévues commises, les injustices à l’égard de la population, les assassinats de masse, la dilapidation de fonds publics et la liste serait très longue…, laissent des traces ineffaçables même si, il n’est jamais tard pour embrasser la voie de la raison, de la démocratie et de la légalité. Il ne suffit pas en effet de changer de camp par opportunité politique ou pour d’autres raisons pour que l’on puisse être automatiquement blanchi des faits gravissimes commis directement ou indirectement dans l’exercice de ses anciennes fonctions. Dans la même logique, l’on ne pourrait pas prétendre, sans amende honorable, se prévaloir du droit de diriger à nouveau le pays, à des hauts postes de responsabilité, parce qu’en dernière minute, vers la fin de la législature, on s’est rendu subitement compte que la ligne politique suivie jusque-là et défendue par ailleurs à bout le bras, était erronée, rétrograde et antidémocratique.

La lourde responsabilité de la gestion du pays

Une ligne de démarcation sépare les opposants. Il y a ceux qui n’ont pas de compte à rendre directement à la population, n’ayant pas de responsabilité objective en termes de gestion de la chose publique et d’autres qui sont certainement, à des degrés différents, imputables. Dans ce sens, la catégorie des opposants « reconvertis » est plus à redouter. Car elle porte les séquelles des actions entreprises par le gouvernement qu’ils ont cautionnées et soutenues délibérément. En dépit de leur repentance qui les a enfin amenés à voir la réalité telle qu’elle est et à subir par ricochet la foudre du pouvoir caractérisée par l’arbitraire et les abus de toute sorte, ils devraient avoir à cœur d’assumer pleinement et collégialement avec les autres caciques qui se nourrissent encore aux mamelles du pouvoir dictatorial, leur responsabilité.
Analysé sous cet angle, les choses deviennent autrement compliquées si l’on considère le cas atypique de la RDC sous la présidence de celui qui se fait appelé Kabila-fils. La raison est si simple. Il ne s’agit pas seulement de juger le gouvernement à travers le prisme de la bonne ou de la mauvaise gouvernance. Le jugement devrait se focaliser en outre sur les trois facteurs majeurs suivants : l’implantation d’une dictature féroce qui a subjugué le peuple congolais dans un cercle infernal de paupérisation, l’instigation de fausses rébellions à l’est du pays qui ont été en réalité des agressions perpétrées par des pays tiers avec la complicité des dirigeants du pays et enfin, comme fait sous-jacent au deuxième facteur, la haute trahison au sommet de l’État qui s’est matérialisée par l’occupation du pays par les Rwandais via leur cheval de Troie, Joseph Kabila.

Positionnement face aux échéances futures

Il va de soi que les ex membres de la majorité présidentielle qui ont embrassé la voie de l’opposition, après s’être rendus finalement compte de la dérive du pouvoir dictatorial qu’ils ont longtemps supporté, composent avec les autres forces de l’opposition. Même si, il faut le faire remarquer, leur présence dans l’opposition aujourd’hui soulève un dilemme évident et rallume à tort ou à raison les passions. Au-delà des manigances probables et de certains agendas cachés, leur revirement atteste la décadence du pouvoir kabiliste et donne amplement raison à tous ceux qui ont combattu et combattent encore un régime qui est très loin de servir son peuple et qui est aux antipodes de l’idéal démocratique.
À ce titre, leur défection est un gain pour la nation congolaise. Ils retrouvent, si peu soit-elle, la considération perdue et une possibilité de se racheter dans les cœurs des citoyens. Ils pourront, s’ils sont élus, siéger au parlement pour y apporter leur témoignage sur les monstruosités commises par le gouvernement de Kabila afin que cela ne se répète plus. Devant cette réalité mouvante de défections qui risquent encore d’avoir lieu au sein de la majorité présidentielle avant que le changement probable de garde ne soit effectué, il appartient aux électeurs de vraiment réfléchir, en tenant compte du passé et des actions de tout un chacun, à qui accorder leur confiance si jamais leur voix peut compter réellement dans les urnes sans être détournée par le système de tricherie et de tripatouillage que nous connaissons tous.

Mwamba Tshibangu"



"‘’JOKA’’ est ‘’un soldat’’ au service d’une cause
Mbelu Babanya Kabudi

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10305
Sept ans après la révélation de Nkunda, de plusieurs autres témoins congolais et étrangers, les élites tanzaniennes viennent enfoncer le clou : ‘’JOKA’’ (‘’Joseph Kabila’’) est ‘’un soldat’’ au service d’une cause qui le dépasse. Ne pas en tenir compte a faussé et pourrait encore fausser notre lecture de ce qu’il a comme approche de la politique congolaise et de tout ce qu’elle implique : un moyen, un canal pour servir la cause de l’expansion de l’empire Hima-Tutsi au service des multinationales. Il recourt à l’argent corrupteur, à la violence, au mensonge, aux meurtres et autres assassinats pour le besoin de la cause.(...)"


"Arrestation du "général" Bwambale Kakolele : A quoi joue "Joseph Kabila"?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10314
Dans ses journaux parlés en français et dans les quatre langues nationales, Radio Okapi a annoncé, jeudi 22 octobre, l’arrestation à Niama, dans la province du Haut Uélé, du "général" Emmanuel Bwambale Kakolele ou Franck Bwambale Kakolele ou Bwambale Vihuto Kakolele. Celui-ci a été transféré mardi dernier à Kinshasa. Il est accusé d’organiser les groupes armés Maï-Maï dans la région de Mambasa et Wamba", dans l’ex-Province Orientale. L’arrestation de cet ancien "lieutenant" de l’ex- chef milicien Thomas Lubanga avant de rejoindre le CNDP de Laurent Nkunda en 2007 montre une fois de plus la complexité des rapports que "Joseph Kabila" entretient avec les leaders des bandes armées qui fleurissent à l’Est. Lors de l’élection présidentielle de 2011, Bwambale Kakolele avait battu campagne pour le président sortant "Joseph Kabila" dans la région de Beni-Lubero.(...)"


"RDC : bruits de bottes au Nord-Kivu ?
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-bruits-de-bottes-au-nord-kivu/
L’ONU affirme qu’une nouvelle rébellion serait en train d’émerger dans le territoire de Rutshuru, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). L’ARDC, dont on sait peu de chose, serait un groupe armé commandé par le colonel Honoré Bitamuheko.

L’information est passée presque inaperçue. Le point presse de la Monusco, vendredi 16 octobre, a révélé l’apparition d’une nouvelle rébellion, l’Alliance des Résistants pour la Défense du Congo (ARDC). Selon l’officier changé de l’information de l’ONU, Tchagbele Bil, ce groupe armé serait installé dans le territoire de Rutshuru, non loin de Kiwanja, au Nord-Kivu. Dernière information communiqué par la Monusco, l’ARDC serait commandée par le colonel Honoré Bitamuheko. La mission des casques bleus en République démocratique du Congo déclare ne pas posséder d’autres informations sur cette nouvelle rébellion : effectifs, armement… la Monusco affirme que « les investigations sont en cours » .

Grave crise politique

Si les groupes armés sont encore légions dans la zone, la chute de la rébellion du M23, fin 2013, avait suscité l’espoir au Nord-Kivu, une province ballottée par des conflits à répétition depuis 20 ans. Mais l’espoir a été de courte durée, puisque les FDLR, les ADF-Nalu et de nombreux groupes Maï-Maï sévissent encore dans la région. Une trentaine de groupes armés sont encore répertoriés par les ONG présentes sur place. Mais l’apparition d’un groupe armé supplémentaire a une résonance particulière en RDC aujourd’hui. Car depuis plusieurs mois, le pays s’enfonce dans une grave crise politique. Le président Joseph Kabila est en effet accusé de vouloir s’accrocher au pouvoir au-delà du délai constitutionnel de 2016. Les manifestations contre un troisième mandat de Joseph Kabila ont été violemment réprimées en janvier 2015 et la répression s’est accrue sur les opposants politiques et la presse.

Zone sensible

Dans ce climat de forte tension politique, l’arrivée d’une nouvelle rébellion attise les inquiétudes à Kinshasa. Certains observateurs craignent que le pouvoir ne cherche à créer des troubles à l’Est du pays pour plonger le pays dans le chaos et prolonger ainsi le mandat du chef de l’Etat après 2016. La zone où l’ARDC a été signalée par la Monusco est une zone ultra-sensible : l’ancien fief des rébellions du CNDP et du  M23. Kiwanja se trouve en effet à un peu plus de 80 km de Goma, la capitale provinciale, qui était tombée aux mains des rebelles du M23 fin novembre 2012.

M23 : « ce ne sont pas des nôtres »

L’ARDC serait-elle une résurgence de l’ancienne rébellion du M23 ? On sait que les amnisties et les programmes de retour, de désarmement et de réintégration sont  toujours au point mort depuis la fin du M23 en 2013. Certains redoutent un retour de la rébellion soutenue par le Rwanda. Selon des informations que nous avons pu recueillir auprès d’un ancien membre du M23, l’ARDC se trouve bien dans une zone où l’ex-rébellion est encore très présente. Mais pour ce cadre militaire, « ce sont des villageois, ce ne sont pas des nôtres, on ne connait pas le colonel Bitamuheko… à moins que ce soit un pseudonyme ». Pour le moment, il apparaît difficile d’en savoir plus sur ce nouveau groupe armé et sur sa capacité de nuisance. La Monusco affirme faire « un effort pour collecter le maximum d’information dans les jours à venir ». Seule certitude : sur place au Nord-Kivu, l’ARDC a encore, pour le moment, peu fait parler d’elle.




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 7/11/2015, 10:12 pm, édité 1 fois

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EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ? - Page 9 Empty Re: EN SOMMES-NOUS AUJOURD'HUI A NOUS SATISFAIRE D'UN "DIALOGUE" POUVOIR/OPPOSITION RÉDUIT A UNE CONFRONTATION "JK" VS TSHISEKEDI (ET SON UDPS) ? QUEL EST LE BON DIAGNOSTIC DE CE QUI SEMBLE SE PRÉPARER DEVANT NOUS ?

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