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Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI

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Message  djino 24/6/2015, 4:42 pm

Les dessous de la plainte de Kabila au PG: 15 sociétés minières, Moïse Katumbi et plusieurs autres Gouverneurs dans le collimateur de la justice Congolaise Very Happy Very Happy Very Happy

http://vacradio.com/2015/06/23/les-dessous-de-la-plainte-de-kabila-au-pg-societes-minieres-moise-katumbi-et-plusieurs-autres-gouverneurs-dans-le-collimateur-de-la-justice-congolaise/

djino


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Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI  Empty Re: Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI

Message  djino 24/6/2015, 4:51 pm

http://radiookapi.net/actualite/2015/06/23/rdc-joseph-kabila-depose-sa-premiere-plainte-contre-la-corruption-au-parquet-general/

djino


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Message  djino 24/6/2015, 4:53 pm

http://zoom-eco.info/rdc-corruption-kabila-depose-sa-premiere-plainte-au-parquet-general/

djino


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Message  El-Shaman 25/6/2015, 1:49 am

djino a écrit:http://zoom-eco.info/rdc-corruption-kabila-depose-sa-premiere-plainte-au-parquet-general/
Il paraît qu'on vient de l'arrêté et transféré à la prison de Makala  Question  Question  Question


Dernière édition par El-Shaman le 26/6/2015, 10:12 am, édité 1 fois
El-Shaman
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Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI  Empty "JK" DÉPOSE SA PREMIÈRE PLAINTE CONTRE LA CORRUPTION AU PARQUET GÉNÉRAL !

Message  ndonzwau 25/6/2015, 5:44 am

""JK" DÉPOSE SA PREMIÈRE PLAINTE CONTRE LA CORRUPTION AU PARQUET GÉNÉRAL !"
Quand j'ai vu cette dépêche sur Radio Okapi, j'ai cru d'abord que le journal s'est trompé dans sa transcription et quand j'ai lu son développement j'ai failli m'étrangler de colère !

Compatriotes, je sais que c'est tard mais vaut tard que jamais !
Quand allons-nous réussir à faire cesser ce cirque macabre, génocidaire ?
Au secours les spécialistes juristes et politologues pour m'expliquer car là je tombe des nues, je n'y comprends plus rien !
"JK" est-il notre PR, premier acteur dans la conduite du pays ou simple spectateur comme le plus passif de nos concitoyens ?
C'est quoi cette incongruité inqualifiable d'un Magistrat Suprême qui dispose de son appareil exécutif et du recours prioritaire au pouvoir législatif et à l'autorité judiciaire d'initier commissions, propositions de lois, enquêtes pour épingler d'éventuels coupables... qui aurait besoin pour agir comme le simple citoyen un peu spectateur de la gestion du pays. de ne porter plainte sans vergogne que contre X ?
N'est-il pas Premier Magistrat, premier Procureur de la République et premier Avocat de la Nation ?

C'est qui ici le plaignant et c'est qui l'accusé ? Je suppose pour le moins que quand un PR veut parler au nom de la Nation abusée a des moyens, disais-je, de savoir qui sont les prévenus et comment les poursuivre sans se ridiculiser comme le premier venu à faire porter une plainte précise par les voies idoines plutôt que de manière dilettante et floue via une plainte générique au Parquet ?
Je n'arrêtais de sursauter d'effroi, d'incompréhension et de colère jusqu'à ce que j'apprends qu'en fait le dossier de la plainte comprend des noms et des infractions à l'encontre des personnes précises !
C'est quoi alors cette annonce ? Un aveu d'impuissance pour s'attaquer à des barons de son régime, une diversion pour dévier l'attention du peuple en lui évitant de porter son attention sur les responsabilités du pouvoir qui doit gouverner et rendre des comptes à la Nation ?

Congolais, n'attendez rien de dedans et de dehors qui vous accorde le destin de votre pays, c'est à vous de l'arracher !
A bon entendeur.............
Éclairez-moi peut-être que je me trompe !


"(...)(Tout cela est de nature à susciter un certain nombre d’interrogations.  
D’abord, le Parquet n’a aucun besoin que l’on dépose une plainte pour agir contre des actes délictueux. D’après Luzolo Bambi lui-même, d’ailleurs, JKK « s’est approprié » - que faut-il entendre exactement par là ? – des plaintes venant « des dénonciateurs ». Bref, sur le plan judiciaire, l’intervention présidentielle a tout de « l’acte gratuit ».
Ensuite, si jusqu’ici JKK ne s’était guère manifesté dans ce domaine, la lutte anticorruption n’est pas ab sente en RDC. La corruption a été dans le collimateur du gouvernement avec diverses mesures, dont la «bancarisation ». Faut-il comprendre que JKK veut tirer la couverture de son côté et ne pas laiser à Matata ce qui appartient à Ponyo ?
Enfin, on dépose plainte contre quelqu’un, et là on plonge dans le « flou artistique ». On ne sait rien de l’identité de ceux qui ont été dénoncés. Cela stimule bien sûr suppositions et imaginations. Kabila viserait, en premier, le Gouverneur Moise Katumbi, pour lequel un mandat d’arrêt serait prêt à être exécuté à partir du 28 Juin, date correspondant au lendemain de la fin de son mandat en tant que gouverneur du Katanga. L Mais on cite aussi le Gouverneur du Sud-Kivu, monsieur Cishambo, monsieur Ngoie Kasanji Gouverneur du Kasaï Oriental monsieur Jean Bamanisa, gouverneur de la province orientale, monsieur Gustave Beya Siku, ex-Directeur de cabinet de JKK et quelques autres ministres. Bref, il s’agirait d’une « purge »… NdlR)(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202014&Actualiteit=selected


"RDC : Joseph Kabila dépose sa première plainte contre la corruption au Parquet général
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/23/rdc-joseph-kabila-depose-sa-premiere-plainte-contre-la-corruption-au-parquet-general/
Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a déposé sa première plainte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Elle a été remise mardi 23 juin au Parquet de la République par le conseiller spécial du Président de la RDC pour la bonne gouvernance, Luzolo Bambi Lesa.

Selon lui, plusieurs plaintes provenant des dénonciateurs dont s’est approprié le Président de la République font état des détournements de deniers publics et de corruption presque dans tous les secteurs de la vie nationale.
« Le Chef de l’Etat vient ainsi d’accomplir sa part de responsabilité. A la justice aussi d’accomplir la sienne », a déclaré Luzolo Bambi.
Ancien ministre de la Justice, Luzolo Bambi a été nommé en mars dernier,conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
En entrant en fonction, il avait promis d’agir et d’en faire le rapport dans les trois mois.
Deux mois après, il avait indiqué que « la corruption est devenue endémique en RDC », et qu’il fallait l’arrêter, dénonçant une fraude fiscale de quinze milliards de dollars américains, enregistrée au pays chaque année, alors que son budget annuel est de huit milliards.
La RDC occupe la 154e place sur 174 pays parmi les pays les plus corrompus, selon le rapport sur la corruption publié en décembre dernier par Transparency International. Le pays occupait la même position l’année passée."


"CORRUPTION, BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET FINANCEMENT DU TERRORISME
LA TRAQUE DES « KULUNA » EN CRAVATE COMMENCE"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4530

Le Potentiel titre : « Corruption : les premières plaintes présidentielles déposées au parquet général ».
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202014&Actualiteit=selected

° http://groupelavenir.org/lutte-contre-la-corruption-en-rd-congo-la-premiere-plainte-deposee-au-parquet-general/
° http://latempete.info/panique-kabila-traque-corrupteurs-et-corrompus/


"RDC-Corruption : la plainte de Joseph Kabila vise Katumbi, Kasanji, Alex Kande et Chissambo
Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/24/rdc-la-plainte-de-joseph-kabila-contre-la-corruption-vise-katumbi-kasanji-alex-kande-chissambo/
Quatre gouverneurs de province congolais et un ancien conseiller du président de la République démocratique du Congo sont visés dans une plainte pour corruption ou fraude déposée par le chef de l’État Joseph Kabila et que l’AFP a pu consulter mercredi. Le document d’une vingtaine de pages adressé mardi au procureur général de la république vise nommément quatre gouverneurs : Moïse Katumbi (Katanga, sud-est), Alphonse Ngoy Kasanji (Kasaï-Oriental, centre), Alex Kande (Kasaï-Occidental, centre) et Marcellin Chisambo (Sud-Kivu, est).

La plainte, adressée au nom de M. Kabila par son conseiller spécial pour la lutte contre la corruption, le blanchiment et le terrorisme, vise également l’ancien directeur de cabinet du président, Gustave Beya Siku et une quinzaine d’autres personnes, parmi lesquelles d’anciens hauts fonctionnaires.
La plainte dénonce des faits de « corruption », « fraudes » et « détournements ».
Elle demande au procureur général de la République d’enquêter sur des allégations de fraude douanière à l’encontre de M. Katumbi, et de corruption à l’encontre des trois autres gouverneurs.
Selon le document, M. Beya Siku, récemment remercié par M. Kabila, se voit reprocher d’avoir empoché des pots-de-vin en échange de l’attribution du marché du raccordement de Kinshasa par fibre optique à Moanda (sud-ouest), point d’arrivée du câble de télécommunication transatlantique.
Aucun des intéressés n’avait pu être joint mercredi soir pour réagir à cette plainte.
Populaire homme d’affaires richissime passé à la politique, M. Katumbi, membre du parti de M. Kabila, fait figure d’éventuel successeur à ce-dernier, au pouvoir depuis 2001.

La Constitution interdit à M. Kabila de se présenter à la prochaine présidentielle prévue pour novembre 2016, mais l’opposition le soupçonne de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà de cette date, et demande en vain au chef de l’État d’annoncer publiquement qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat.
En janvier, alors qu’un conflit larvé opposait MM. Katumbi et Kabila, le gouvernement avait révoqué le chef de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) au Katanga en affirmant vouloir ainsi lutter contre la fraude à la frontière de cette province par laquelle transite la quasi-totalité de la production minière du pays.
Mi-mai, une commission d’enquête de l’Assemblée nationale dénonçait le coût exorbitant du raccordement de Kinshasa à Moanda par la fibre optique et les conditions d’attribution de ce marché.
Pays parmi les moins développés de la planète, la RDC est aussi l’un des plus corrompus au monde.
Le procureur général de la République est rattaché à la Cour suprême de justice, habilitée à juger les hauts-fonctionnaires et les élus.
Avec l’AFP."

 




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 27/6/2015, 3:47 pm, édité 1 fois

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Message  El-Shaman 25/6/2015, 8:46 am

D'après cette dépêche il s'agit d'autres gouverneurs qui seraient arrêté et non Moïse Katumbi.
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Message  djino 25/6/2015, 2:54 pm

MUZITO est aussi visé par l'affaire Serge KUBLA, MUZITO est serait aussi visé ... Kabila se vengerait il contre ...  Very Happy

http://www.rtbf.be/info/regions/detail_inculpe-pour-corruption-serge-kubla-est-entendu-par-le-juge-d-instruction?id=8915979

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Message  djino 25/6/2015, 2:55 pm


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Message  djino 25/6/2015, 2:57 pm


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Message  ndonzwau 25/6/2015, 10:28 pm

"RDC: Joseph Kabila porte plainte contre plusieurs personnalités  
° http://www.rfi.fr/afrique/20150625-rdc-plainte-joseph-kabila-gouverneurs-moise-katumbi/
Une plainte d’une vingtaine de pages, rédigée par le conseiller spécial du président congolais pour la lutte contre la corruption, le blanchiment et le terrorisme au nom de Joseph Kabila, a été adressée au procureur général de la République. Cette plainte vise toute une série de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires.

Impossible de mettre la main sur cette plainte ce jeudi matin. « Secret de l’instruction », répond-t-on au bureau du procureur de la République. Mais RFI a pu confirmer que cette plainte a bien été déposée chez le procureur et qu’elle vise une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles des personnalités politiques et des hauts fonctionnaires.
Selon une source proche du dossier, quatre gouverneurs de province, entre autres, et un ancien conseiller du président sont notamment visés par cette plainte : Moïse Katumbi, le très populaire gouverneur du Katanga, mais aussi Alphonse Ngoy Kasanji, gouverneur du Kasaï-Oriental, Alex Kande du Kasaï-Occidental, et Marcellin Cishambo, du Sud-Kivu. Enfin, l'ancien directeur de cabinet du président, Gustave Beya Siku est également visé. Tout comme des hauts fonctionnaires, dont certains seraient proches du Premier ministre actuel, Matata Ponyo.
Des personnalités importantes donc, issues de la majorité pour la plupart qui sont accusées de quatre types de fraudes : blanchiment d’argent, transfert frauduleux de fonds, fraude douanière ou encore détournement de deniers publics et corruption. La plainte demande au procureur général d’enquêter sur ces allégations de fraude.

Vives réactions

Le gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Cishambo, n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat.Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga, affirme ne pas avoir été « officiellement saisi ». Mais l’homme qui s’est prononcé contre un troisième mandat de Joseph Kabila il y a quelques mois, dit aussi que « le procédé ne l’étonnerait pas ». Il dit avoir déjà eu affaire à la justice un an avant la présidentielle de 2011. « A l’époque, ça s’était terminé par un non-lieu », sous-entendant que les motivations de la plainte pourraient être politiques.
Enfin du côté du gouvernement, on se refuse à confirmer ou infirmer l’identité des personnes visées. « C’est un document avec une série de dénonciations faites par plusieurs personnes », a affirmé le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé. Selon lui, « il appartient au procureur de la République d’enquêter et de faire le tri. Il n’est pas bon de citer des noms ». Cinq hauts magistrats ont d’ailleurs été désignés pour enquêter sur cette affaire. Une enquête qui s’annonce explosive."


"Lutte contre la corruption : Qui surveille le «gendarme» ?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10025

Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI  Luzolo
Luzolo Lessa Bambi, conseiller spécial du chef de l’Etat à la lutte contre la corruption.

Nommé le 31 mars dernier en qualité de «conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption», Luzolo Bambi Lessa a déposé mardi 23 juin, à l’office du procureur général de la République (PGR), plusieurs «plaintes» de « Joseph Kabila » contre «la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme». Tout en saluant la « volonté » d’éradiquer ce fléau qu’est la corruption, des observateurs restent sceptiques en ce qui concerne les motivations profondes de cette démarche qui intervient à quelques dix-sept mois de la fin du second et dernier mandat de son initiateur. Pour confectionner les récriminations, le conseiller Luzolo s’est fondé sur des «dénonciations» émanant des tiers. Trois questions au moins méritent d’être posées. Primo : la police judiciaire a-t-elle été associée pour mener une enquête préliminaire afin de rassembler quelques indices matériels avant la transmission des plaintes au PGR?Secundo : Quels sont les critères ayant présidé à la sélection de ces plaintes? Enfin : qui a sélectionné les plaintes? Autre question : qui surveille le « gendarme » en l’occurrence « Joseph Kabila » et les membres de sa famille? Celui-ci aura-t-il le courage de pousser sa logique jusqu’au bout en déférant ses proches devant la justice? La réalité est là : Quatorze années après son accession à la tête de l’Etat congolais, « Joseph Kabila » a accumulé une immense fortune. Une fortune dont il sera bien incapable de justifier l’origine par ses seuls émoluments de chefs de l’Etat. La fratrie «Kabila» (Jaynet, Zoé, Selemani, Sissi etc.), mêmement. Sans omettre, Mama Sifa Mahanya.

«Le chef de l’Etat vient ainsi d’accomplir sa part de responsabilité. A la justice aussi d’accomplir la sienne». C’est la déclaration faite par le juriste Luzolo Bambi Lessa à l’issue de son entrevue avec le procureur général de la République, le kabiliste Flory Kabange Numbi. Le conseiller Luzolo paraît convaincu que les magistrats seront, désormais, tenus à une «obligation de célérité». 
La fonction exercée par l’ancien ministre de la Justice n’a pas d’équivalent dans le monde. Conseiller du chef de l’Etat, Luzolo - qui est professeur de droit public à l’université de Kinshasa - sait parfaitement qu’il est avant tout un agent de l’Exécutif. Et qu’il empiète dans le champ de compétence du pouvoir judiciaire. Une confusion de genre génératrice de conflit d’intérêts. Au lieu de renforcer l’efficacité et l’indépendance de l’appareil judiciaire, « Joseph Kabila » préfère la fuite en avant par des structures parallèles qui aggravent le problème au lieu de le résoudre. 

Pour récolter les « doléances », « Joseph Kabila » a conçu une sorte de « machine à délation » via l’adresse mail : « jedenonce@gmail.com ». Lors d’un point de presse qu’il a animé le 1er mai, le conseiller Luzolo Bambi s’est étonné face à des études démontrant qu’entre 10 et 15 milliards USD échappent au contrôle de l’Etat alors que le budget national peine à atteindre les 8 milliards USD. 
C’est pour cette raison, dira-t-il, que « Joseph Kabila » a décidé de « faire changer la tendance ». Question : à partir de quel moment, l’actuel locataire du Palais de la nation a-t-il pris conscience de ce mal appelé «corruption» ? 

Corruption 

« Comportement pénalement incriminé par lequel sont sollicités, agréés ou reçus des offres, promesses, dons ou présents, à des fins d’accomplissement ou d’abstention d’un acte, d’obtention de faveurs ou d’avantages particuliers ». Telle est la définition du mot « corruption » en tant que délit. La corruption est dite « active » lorsqu’elle est le fait du corrupteur et « passive » lorsqu’elle est le fait du corrompu. 
La Banque mondiale définit la corruption comme «un moyen qu’on utilise pour inciter une personne - généralement un fonctionnaire ou un responsable politique - à agir contre son devoir ». Cette institution de Bretton Woods a élargi ce concept à toute forme d’enrichissement découlant de l’exercice d’une fonction publique. C’est bien cette dernière définition qui nous intéresse.

« Joseph Kabila » et la « lutte » contre la corruption

Dans son allocution d’investiture le 26 janvier 2001, « Joseph Kabila » n’a pas prononcé le mot « corruption ». Il a fait état de sa volonté de « renforcer l’Etat de droit, de consolider la démocratique et la bonne gouvernance, de garantir les droits de l’homme et la justice (…) ». Dieu seul sait si toutes ces promesses ont été honorées.
Durant le régime de transition « 1+4 » (2003-2006), le « raïs » avait les yeux rivés sur l’élection présidentielle et les législatives de 2006. Après sa « victoire » face à Jean-Pierre Bemba Gombo, « Joseph Kabila » a commencé à se soucier de l’image du pays. Un souci très relatif.

En 2008 et 2009, l’ONG Transparency International publie son classement annuel sur la corruption dans le monde. Le Congo démocratique n’a pas bougé du 171ème rang mondial sur 180. Il est attribué au pays un indice de 1,7 sur 10, dans le peloton de queue des nations où la corruption est très élevée. Idem pour le « hit-parade » 2013 et 2014. Notons qu’en 2012, le Congo-Kinshasa a réalisé du « progrès » en occupant la 160ème place sur 176.
Mi-juillet 2009, « Joseph Kabila » entreprit des «réformes» au sein de l’appareil judiciaire. En fait de réformes, plusieurs magistrats ont été promus. 
D’autres ont été mis à la retraite ou révoqués d’office. 

Dans une lettre circulaire datée du 20 juillet 2009, « Joseph Kabila » invite les présidents des deux chambres du Parlement congolais à «relayer», dans leur secteur respectif, les mesures qu’il a prises en vue de «l’assainissement du secteur de la justice ». En faisant quoi ?
Dans sa missive, il écrit : «Je vous demande de relayer cet élan de restauration de la sanction et de promotion des valeurs positives ainsi que de bonne gouvernance (…), par des actions courageuses appropriées ». Et de poursuivre : « L’abus des biens sociaux, l’enrichissement illicite, le trafic d’influence ainsi que l’obstruction aux poursuites et à l’exécution des décisions judiciaires, par les membres du gouvernement, les députés et sénateurs, les responsables de l’Administration publique, de l’armée, de la police, des services de sécurité, des entreprises publiques, des établissements et autres services publics de l’Etat, devrait à tout prix être combattus et les auteurs 
sévèrement sanctionnés ».

Une corruption « combattue » par des mots …

Dans une interview accordée au quotidien bruxellois « Le Soir » daté du 9 au 10 mai 2009, « Joseph Kabila » fait le point des « réalisations accomplies » à mi-parcours de son premier quinquennat. Il évoque longuement les « Cinq chantiers ». « Peut-être faudrait-il aussi relancer un sixième chantier, celui de la lutte contre la corruption, du changement des mentalités ? », lui lance la journaliste Colette Braeckman qui conduisait l’interview. Après avoir reconnu que la corruption n’a pas été « suffisamment combattue » depuis son accession au pouvoir suprême en 2001, il répond : « J’avais d’ailleurs lancé un projet de lutte contre la corruption en espérant qu’il serait financé par beaucoup de ceux qui se disent nos amis». Une allusion à la Banque mondiale, au FMI ainsi qu’au monde occidental. «Mais bientôt au niveau du cabinet du président, poursuivait-il, il y aura un conseiller spécial en charge de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption. Sa nomination fera partie des changements que je compte opérer d’ici le mois de juin. (…) ». C’était au mois de juin 2009...

Dans son allocution d’investiture le 20 décembre 2011, « Joseph Kabila » prit, dans le cadre de son projet politique dit de «révolution de la modernité», l’engagement de mettre fin « à la complaisance ». Il ajoute : « la corruption et l’impunité sont à bannir ».
Pour boucler la boucle de ce qui ressemble à quelques postures, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a procédé le 9 décembre 2013 à la signature d’un «pacte anticorruption» entre le secteur public, le secteur privé et la société civile. En présence des représentants du corps diplomatique, les signataires se sont engagés à faire triompher à l’avenir les valeurs chères au secteur privé. A savoir notamment : l’intégrité, la bonne gouvernance, le respect et la transparence.
Dans un petit speech, Matata de déclarer que la corruption a « constitué et constitue encore un obstacle à la croissance économique et au progrès». Pas un mot sur les dispositions prises pour éradiquer ce phénomène. Des mots. Rien que des mots. 

Qui surveille le gendarme ?

A Kinshasa, il est connu que pour faire voter une loi, « Joseph Kabila » soudoie les députés nationaux. Cela a été le cas notamment en janvier 2011, lors de la révision constitutionnelle ayant réduit à un seul le nombre de tour à l’élection présidentielle. 
Au moment où ces lignes sont écrites, on apprenait que le pouvoir kabiliste mènerait une opération « charme » auprès des présidents des groupes parlementaires de l’opposition. Objectif : amener ceux-ci à reconsidérer leur décision de boycotter la session extraordinaire de la Chambre basse en vue de réexaminer la loi sur la répartition des sièges aux élections locales. On le voit, le vote s’achète au Congo démocratique.

En janvier 2010, le sénateur Florentin Mokonda Bonza, président de la Convention des démocrate-chrétiens, s’est étonné du «boom immobilier» perceptible dans la capitale mais aussi à Lubumbashi. « D’où vient l’argent à l’origine de ces investissements alors qu’il n’existe pas de banque de l’habitat ?», s’est-il intetrogé. « Le Congo est aujourd’hui une terre qui accueille tous les mafieux, qui viennent pour blanchir des fortunes qu’ils ont été acquises illégalement ailleurs, a-t-il ajouté. Cela ne se fait pas dans d’autres pays ». Et de souligner que « La mafia peut venir de l’extérieur tout comme elle peut être organisée localement ».

Le Congo démocratique traîne derrière lui la redoutable réputation d’un Etat où les responsables tant gouvernementaux qu’administratifs ont pris l’habitude d’exiger, au vu et au su de tous, un « certain pourcentage » avant d’apposer la signature sur un quelconque document.
L’article 99 de la Constitution oblige le président de la République et les membres du gouvernement à déposer devant la Cour Constitutionnelle la « déclaration écrite de leur patrimoine» avant l’entrée en fonction et dans les 30 jours suivant la fin des fonctions. Qui observe encore cette exigence constitutionnelle dans un pays où la justice est inféodée au pouvoir politique. On assiste impunément à un enrichissement ostentatoire sans cause. La « famille présidentielle » ne brille pas par son exemplarité. Procès d’intention? Nullement!

« Joseph Kabila » a été crédité en juillet 2014 d’une fortune estimée à 15 milliards USD par le journaliste américain Richard Miniter dans le magazine "Forbes". La révélation avait scandalisé les kabilistes purs et durs. Une chose paraît sûre: grâce à son prête-nom, l’homme d’affaires Dan Gertler, le « raïs » a fait des affaires juteuses en revendant les concessions minières achetées avec une bouchée de pain.
On rappelle qu’en août 2007, le gouvernement congolais approuvait un «contrat de partage de production», signé en date du 7 octobre 2006 entre la RD Congo d’une part et l’«Association» dénommée «Nessergy Ltd-Cohydro» de l’autre. Derrière « Nessergy Ltd », se dissimulait l’incontournable Dan Gertler. Dans un communiqué daté du 23 janvier 2014, l’organisation non gouvernementale Global Witness rapportait que le gouvernement congolais a conclu un accord pétrolier « déficitaire » avec la société Nessergy. Selon Global Witness (GW), l’Etat congolais a racheté des droits pétroliers de la société offshore Nessergy pour un montant « probablement des centaines de fois supérieures au prix payé » par ladite société - soit 500 000 $ US - il y a plusieurs années.

A Kinshasa, les Congolais ont encore frais en mémoire les 36 millions de $US payés à la SNEL par le Congo-Brazzaville et détournés Evariste Boshab, alors directeur du cabinet présidentiel. « On ne prête qu’aux riches », dit l’adage. Le numéro un Congolais est propriétaire de la fameuse ferme de Kingakati dans la banlieue kinoise. Au Katanga, l’homme possède au moins quatre autres fermes. On peut citer notamment : Ferme Espoir, Ferme de Kundelungu et Ferme de Kashamata. Au Nord Kivu, le couple « Kabila » a racheté, dans le territoire de Beni, une concession qui appartenait au défunt homme d’affaires Albert Prigogine, dit Ngezayo Safari. On signale également une « ferme présidentielle » dans la province du Bas Congo dans l’île de Mateba.
Dans la capitale congolaise, les observateurs s’interrogent sur la destination donnée à la « taxe » de 50 $ US encaissée par une société sud-africaine auprès de chaque voyageur en partance pour l’étranger à partir des aéroports de Ndjili et de la Lualo à Lubumbashi.

Mama Sifa Mahanya. Au Katanga, la mère putative du chef de l’Etat se livre au trafic d’influence. Elle fait des « affaires » au poste frontalier de Kasumbalesa. En fait, des commerçants tanzaniens et somaliens importent du carburant en son nom. « Sifa » ne paie aucune taxe. Elle s’est, par ailleurs, arrogé le titre de fournisseur de l’armée et de la police en produits énergétiques.
« Jaynet ». Depuis 2001, cette dame énigmatique trône à la tête de la Fondation Mzee Laurent-Désiré Kabila. Selon des sources gouvernementales, le trésor public congolais verserait chaque année un montant de trois millions de USD à la Fondation. Le tout-Kinshasa parle d’autre part d’un grand centre commercial que Jaynet a construit sur l’avenue du 24 novembre. L’immeuble, doté de plusieurs étages, est évaluée à une dizaine de millions USD. En 2006, la sœur du « raïs », voulait exploiter la mine d’uranium de Shinkolobwe, au Katanga, avec son associé de l’époque, le Zimbabwéen Billy Rautenbach, patron de la société CAMEC (Central African Mining & Exploration Company). La Présidence de la République avait donné son « feu vert ». Le ministre de Mines de l’époque, Ingele Ifoto, s’y était opposé.
Souleymane ou Selemani. Il est directeur à la banque à capitaux gabonais "BGFI". Et ce, pour le compte de la "famille".
Selon Le journaliste Richard Miniter, Souleymane « Kabila », est soupçonné d’avoir détourné $300 millions du trésor public. 
Zoé. Il a le monopole de la fourniture aux pouvoirs publics des « imprimés de valeur » (plaques d’immatriculation, laisser-passer individuel, passeport, permis de conduire, timbres fiscaux etc.). Il s’est approprié une partie de la concession de l’Athenée de la Gombe où il a érigé un centre sportif privé. Sur le même site, il a bâti un restaurant pour VIP dénommé "O’café". Les bus qui transportent les voyageurs de l’aérogare de Ndjili au bas de la passerelle appartiendraient à Zoé.
Sissi. C’est l’autre sœur. Elle vit à Lubumbashi avec son compagnon Bakari Juma de nationalité tanzanienne. Le « couple » exploite la mine de Lupoto. Dans un rapport établi par les services de sécurité au Katanga ont attiré l’attention de "la hiérarchie" sur cette situation dramatique au plan humanitaire. Plusieurs personnes avaient trouvé la mort à la suite d’un éboulement. 

Qui va surveiller le "gendarme" dans cette lutte contre la corruption? "Joseph Kabila" est mal placé pour donner des leçons. Le risque est grand pour lui d’ouvrir la boîte de Pandore..."



"Lutte contre la corruption en RDC : Plainte de J. Kabila: gare à l’arbitraire !
° http://latempete.info/lutte-contre-la-corruption-en-rdc-plainte-de-j-kabila-gare-a-larbitraire/
De nombreux observateurs avertis craignent que la plainte déposée au Parquet Général serve à régler des comptes à des adversaires politiques potentiels avant l’échéance électorale de 2016

A en croire le Professeur Luzolo Bambi Lesa, Conseiller Spécial à la Présidence de la République chargé des questions ayant trait à la bonne gouvernance, à la lutte contre la corruption, au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, Joseph Kabila a déposé, mardi dernier par son entremise au Parquet Général de la République, la première plainte de l’Etat Congolais contre des auteurs présumés de corruption, de détournement de derniers publics et de tant d’autres forfaits graves qui préjudicient le pays dans différents domaines en accentuant la fracture sociale.
Cette plainte porte sur les faits répréhensibles ci-après : importation frauduleuse de billets de banque en devises fortes (opération de blanchiment de capitaux) dans laquelle des banques commerciales et des particuliers se compromettent gravement ; les transferts frauduleux de fonds à l’étranger au profit des entreprises ou des particuliers exerçant leurs activités en RDC (fuite de capitaux) ; les fraudes et autres abus comparables dans le chef notamment des agences en douane, de responsables de la douane et de services des impôts et, enfin, les faits de détournements de deniers publics et de corruption en particulier, les principaux concernés étant de hauts fonctionnaires de l’administration publique, de personnalité politique de haut rang et des particuliers issus de différents horizons économiques et sociaux !

Le Conseiller spécial Luzolo Bambi Lesa était tenu à livrer l’information de la présidence à la face du monde sans citer les noms de personnes concernées par cette première plainte de Joseph Kabila au nom de l’Etat congolais. Mais les personnes qui se reconnaissent s’organisent sans doute en conséquence pour présenter leurs moyens de défense et parer à toute éventualité.

Des interrogations demeurent

Des statistiques fiables disponibles indiquent que la RDC occupe la 154e place sur les 174 pays figurant à l’échelle de comparaison des nations gangrenées par la corruption de par le monde et que l’état de paupérisation dans lequel vivent ses populations dans les villes et campagnes a déjà atteint la côte d’alerte maximale !
Mais de nombreux observateurs nationaux et étrangers craignent que l’initiative de Joseph Kabila de s’attaquer à l’immense montagne de crises perpétrées contre son pays pendant plus d’une décennie soit arrivée trop tard !
D’autres encore redoutent qu’elle ne serve qu’à régler des comptes à des adversaires politiques potentiels avant l’échéance électorale 2016.

Surtout quand on sait que des voix discordantes ont été enregistrées au sein de l’actuelle Majorité présidentielle à propos des acrobaties initiées par le pouvoir à travers le Parlement, la CENI ou les consultations en cours pour ouvrir la voie à un glissement ou permettre à l’actuel Chef de l’Etat de solliciter un nouveau suffrage, alors qu’il en est à son second et dernier mandat.
Maintenant que la plainte est déposée entre les mains du Procureur Général de la République, l’opinion nationale et internationale attend désormais un procès en règle, mais aussi et surtout des sanctions exemplaires à l’endroit des coupables pour mettre fin à l’impunité. Même si ces coupables appartenaient au cercle restreint des proches de l’actuel Chef de l’Etat ou de ses protégés.

Il y a lieu cependant de relever que les services pénitentiaires du pays risquent de manquer de places pour loger les personnes qui seront reconnues coupables au terme de ce procès, tellement le nombre de présumés corrupteurs, de corrompus et autres torpilleurs de l’Etat dépasse tout entendement !
En effet, dans toutes les catégories sociales du pays des milliers de concitoyens tombent sous la couverture de la plainte introduite par Joseph Kabila auprès du Procureur Général de la République.

Par où ce dernier pourrait commencer pour frapper avec plus de chances de punir les vrais corrupteurs et corrompus ? Est-ce dans les rangs des ministres et chefs de corps constitués ? Est-ce dans ceux des plus proches collaborateurs de Kabila ? Est-ce parmi des hommes d’affaires nationaux et étrangers très influents ? Est-ce dans le groupe de petits citoyens ? Voilà autant de questions pour lesquelles les Congolais attendent des réponses rassurantes."


° http://www.levif.be/actualite/international/rdc-kabila-porte-plainte-pour-corruption-contre-quatre-gouverneurs-dont-katumbi/article-normal-402393.html


"(...)«L’opération ‘mains propres’ commence», annonce Le Potentiel.
(...)
«Parlant au nom du chef de l’Etat, Luzolo Bambi cultive le suspense », note La République.
(...) 
Un petit détail mérite peut-être d’être noté. Les médias proches du pouvoir qui, hier, parlaient de « plusieurs plaintes provenant des dénonciateurs dont s’est approprié le Président de la République », ont revu leur copie.Digitalcongo, notamment, fait aujourd’hui allusion au « dépôt devant les services du Procureur général de la République (PGR) d’une plainte collective contre la corruption, le blanchiment des capitaux et la lutte contre le terrorisme »(...)".
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202022&Actualiteit=selected


"RDC : Kabila poursuit Katumbi pour « fraude douanière »
° http://www.jeuneafrique.com/239952/politique/rdc-un-conseiller-de-kabila-poursuit-katumbi-pour-fraude-douaniere/
Moïse Katumbi et trois autres gouverneurs provinciaux de la RDC, ainsi qu’un ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, sont soupçonnés de fraude et de corruption. C’est ce qui ressort de la plainte déposée mardi par un conseiller spécial du chef de l’État congolais, que l’AFP dit avoir pu consulter le lendemain.

On le savait déjà. Dans le bras de fer qui oppose depuis quelques mois Joseph Kabila et Moïse Katumbi, tous les coups sont permis. Dernière illustration en date : la plainte pour corruption, fraudes et détournements déposée au nom du chef de l’État, le 23 juin, devant le parquet général de la République, par Luzolo Bambi, son conseiller spécial en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.(...)"



"RDC : "j'ai déjà eu affaire à la justice avant" une présidentielle, dit le gouverneur du Katanga
(AFP 25/06/15)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-jai-deja-eu-affaire-la-justice-avant-une-presidentielle-dit-le-gouverneur-du-katanga
Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui passe pour un possible candidat à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo, a déclaré jeudi à l'AFP être peu surpris par la révélation de la plainte pour fraude émanant du président Joseph Kabila contre lui.
"J'ai déjà eu affaire à la justice juste avant l'élection présidentielle de 2011", a déclaré M. Katumbi par téléphone à l'AFP de Lubumbashi, capitale du Katanga, riche province minière du sud-est de la RDC.
"Je n'ai pas été officiellement notifié" d'une plainte, mais "le procédé et la méthode ne m'étonneraient pas", a ajouté ce gouverneur populaire de 50 ans, qu'un conflit larvé oppose à M. Kabila.


Le nom de M. Katumbi apparaît dans une plainte pour fraude ou corruption déposée mardi au nom de M. Kabila contre une vingtaine de personnes, dont quatre gouverneurs et son ancien chef de cabinet.
Le document, que l'AFP a pu consulter, a été rédigé par Luzolo Bambi Lessa, conseiller spécial du chef de l’État pour la lutte contre la corruption.
Richissime homme d'affaires passé à la politique, M. Katumbi, membre du parti de M. Kabila, passe pour un possible successeur au chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2001, à qui la Constitution interdit de se présenter à la prochaine présidentielle prévue pour novembre 2016.

"Déjà en 2009-2010, le gouvernement congolais avait lancé une procédure judiciaire contre ma famille et moi en Belgique et en Grande-Bretagne", a rappelé M. Katumbi, membre du parti présidentiel.
Le gouverneur du Katanga était alors accusé de trafic d'armes, financement des rebelles et blanchiment d'argent. Ses comptes avaient été saisis et l'affaire s'était terminée par un non-lieu.
"A cette époque, M. Luzolo était ministre de la Justice", a ajouté M. Katumbi. "Dès que je serai saisi officiellement [de la nouvelle plainte], je prendrai mes responsabilités".

L'opposition congolaise et une partie de la majorité soupçonnent M. Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat, fin 2016, et de manœuvrer pour repousser la tenue de la prochaine présidentielle.
Depuis des mois l'opposition réclame en vain au chef de l’État d'annoncer publiquement qu'il quittera ses fonctions à la fin de son mandat.

En décembre, M. Katumbi avait mis en garde à mots couverts M. Kabila contre la tentation de vouloir s'accrocher au pouvoir. Il s'est jusque-là gardé d'afficher publiquement ses éventuelles ambitions pour la prochaine présidentielle."



° http://latempete.info/panique-kabila-traque-corrupteurs-et-corrompus/
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4530
° http://vacradio.com/2015/06/23/faut-il-croire-a-la-plainte-de-joseph-kabila-au-pg-selon-long-odp-oui-si-il-commence-dabord-par-arreter-ou-a-porter-plainte-a-maman-sifa-zoe-jaynet-et-fifi-kabila/
° http://vacradio.com/2015/06/24/rdc-joseph-kabila-et-les-40-voleurs-le-cas-de-maman-sifa-mere-du-president/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/24/kinshasa-forum-national-pour-faciliter-lacces-la-justice/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/27/rdc-joseph-kabila-invite-les-acteurs-de-la-justice-au-changement-de-mentalite/
° http://radiookapi.net/regions/national/2015/06/25/promotion-de-la-bonne-gouvernance-en-rdc/
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2015/05/05/luzolo-bambi-la-corruption-est-devenue-endemique-il-faut-larreter/
° http://radiookapi.net/economie/2015/05/04/la-rdc-enregistre-chaque-annee-une-fraude-fiscale-de-15-milliards-usd/
° http://radiookapi.net/emissions-2/parole-aux-auditeurs/2014/12/11/la-lutte-contre-la-corruption-en-rdc-2/#more-197729
° http://radiookapi.net/emissions-2/parole-aux-auditeurs/2015/04/07/lutte-contre-la-corruption-le-blanchiment-dargent-le-terrorisme/
° http://radiookapi.net/regions/kinshasa/2015/04/01/luzolo-bambi-nomme-conseiller-special-de-joseph-kabila-pour-la-lutte-contre-la-corruption/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/03/04/le-renadhoc-appelle-le-gouvernement-lutter-contre-les-evasions-fiscales-la-corruption-les-groupes-armes/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/02/kinshasa-montee-dune-mendicite-qui-frise-la-corruption/
° http://monusco.unmissions.org/LinkClick.aspx?fileticket=zaESLrEWjog%3D&tabid=10835&mid=13878&language=en-US
° http://www.transparency-france.org/ewb_pages/i/indice_de_perception_de_la_corruption644.php
° http://www.general.assembly.codesria.org/IMG/pdf/Paulin_Punga_Kumakinga-2.pdf




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 27/6/2015, 3:45 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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Message  Admin 26/6/2015, 12:00 am

Je ne l'avais pas vu venir en tout cas Exclamation Question
Cette fois ci Moïse n'aura pas le choix que de livrer le combat. Et je sens qu'il va gagner 🗽
Admin
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Message  honorable 26/6/2015, 12:49 am

Si Kabila veut etre pris au serieux, la justice doit mettre immediatement ces inculpes pour faits graves en detention preventive. Car, ils peuvent s'evaporer dans la nature.
honorable
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Message  Arafat 26/6/2015, 9:26 am

Il y a déjà un vice de procédure dans cette affaire, le président de la république porte plainte et DEMANDE au procureur d´ouvrir une enquête. Ce n´est pas au président de dire au procureur ce qu´il a à faire, c´est plutôt au procureur lui même de décider sí le dossier est assez solide pour pouvoir enquêter la dessus. Mais pourquoi avoir attendu trop longtemps? On se souvient que lorsqu´il fût ministre de la justice, Mr. Luzolo Bambi avait déjà lancé la lutte contre les "kulunas en cravatte" mais cela est resté sans suite, se rendant certainement compte de la dangerosité de cette opération. Maintenant qu´il (Luzolo Bambi) est devenu conseiller du président en charge de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, il veut relancer ladite opération et cette fois-ci, avec la bénediction et la protection du président lui-même.
Arafat
Arafat


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Message  El-Shaman 26/6/2015, 10:22 am

Arafat a écrit:Il y a déjà un vice de procédure dans cette affaire, le président de la république porte plainte et DEMANDE au procureur d´ouvrir une enquête. Ce n´est pas au président de dire au procureur ce qu´il a à faire, c´est plutôt au procureur lui même de décider sí le dossier est assez solide pour pouvoir enquêter la dessus. Mais pourquoi avoir attendu trop longtemps? On se souvient que lorsqu´il fût ministre de la justice, Mr. Luzolo Bambi avait déjà lancé la lutte contre les "kulunas en cravatte" mais cela est resté sans suite, se rendant certainement compte de la dangerosité de cette opération. Maintenant qu´il (Luzolo Bambi) est devenu conseiller du président en charge de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, il veut relancer ladite opération et cette fois-ci, avec la bénediction et la protection du président lui-même.
Arafat,tu parle de vice de procédure comme si nous étions dans une vraie démocratie ou la justice fonctionne en toute independence.
El-Shaman
El-Shaman


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Message  djino 26/6/2015, 1:24 pm


djino


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Message  Zik 26/6/2015, 3:22 pm

RDC : "j'ai déjà eu affaire à la justice avant" une présidentielle, dit le gouverneur du Katanga
Lire l'article
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-jai-deja-eu-affaire-la-justice-avant-une-presidentielle-dit-le-gouverneur-du-katanga

Zik
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Message  djino 26/6/2015, 3:46 pm

Kabila porte plainte contre son chef de Cabinet BEYA NSIKU pour corruption
Very Happy Very Happy Very Happy 
http://www.sangoyacongo.com/2015/06/joseph-kabila-porte-plainte-contre-son.html

djino


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Message  djino 26/6/2015, 5:26 pm



Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

djino


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Message  ndonzwau 26/6/2015, 8:13 pm

"«Kabila»-Katumbi : Chronique d’une «lutte finale»
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10026
Après avoir tout essayé (découpage territorial précipité, mutation des agents des régies financières et douane en poste au Katanga, tracasseries diverses…), «Joseph Kabila» a trouvé l’«arme secrète» susceptible, selon lui, de terrasser son rival vrai ou supposé, Moïse Katumbi Chapwe. Dans la « plainte » que le conseiller spécial Luzolo Bambi Lessa a transmise, mardi 23 juin, au procureur général de la République (PGR), l’actuel gouverneur du Katanga est accusé de «fraude douanière». On le sait, l’homme est propriétaire de plusieurs camions remorques, les fameux "trunks". Dans une réaction à chaud à l’AFP, «Moïse» a semblé dire qu’il s’attendait à vivre la tournure prise par les événements. Les observateurs ne cachaient pas jeudi 25 juin une réelle surprise en apprenant les noms d’autres personnalités citées dans la « plainte présidentielle ». Il en est ainsi du gouverneur Marcellin Cishambo du Sud Kivu et de l’ancien directeur du cabinet présidentiel, Gustave Beya Siku. Diversion ? De l’avis général, Katumbi serait la «cible principale».

«Dès que je serai saisi officiellement de la nouvelle plainte, je prendrai mes responsabilités». Cette réaction à chaud faite, jeudi 25 juin, par le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe à l’AFP montre bien que celui-ci était psychologiquement préparé.

Depuis qu’il a lancé, le 23 décembre 2014, sa fameuse métaphore sur les « trois pénalty », « Moïse » se savait dans le «viseur» de «Joseph Kabila». De mémoire de Lushois, le locataire du Palais de la nation n’a jamais digéré ce qu’il continue de considérer comme un crime-de-lèse président. Un affront. «Joseph Kabila a la rancune tenace, confie une source proche de la majorité présidentielle. Depuis ce 23 décembre 2014, le chef de l’Etat n’a pas cessé de répéter à qui voulait l’entendre que c’est lui ou c’est moi ! » La source d’ajouter : «Cette histoire de trois pénalty l’a sérieusement bousculé. L’homme a d’ailleurs perdu son aura d’antan.»

Devenu l’homme par qui le « scandale » est arrivé, Katumbi savait que ses adversaires l’attendraient au tournant. Ceux-ci ont décidé de l’atteindre là où ça pourrait faire le plus de dégâts : le porte-monnaie. « Fraude douanière », c’est l’infraction mise à sa charge.

Diversion ?

Dans son entretien téléphonique avec l’AFP, Katumbi ne s’est pas démonté. Il a rappelé qu’il a déjà eu maille à partir avec la justice de son pays. «J’ai déjà eu affaire à la justice juste avant l’élection présidentielle de 2011». Il n’est nullement étonné par «le procédé et la méthode» usités par "l’accusation". «Déjà en 2009-2010, dit-il, le gouvernement congolais avait lancé une procédure judiciaire contre ma famille et moi en Belgique et en Grande-Bretagne». Il était suspecté à l’époque de trafic d’armes, financement des rebelles et blanchiment d’argent. A l’époque, dira-t-il, Luzolo Bambi Lessa trônait à la tête du ministère de la Justice.
Au total, quatre chefs d’Exécutifs provinciaux sont épinglés dans la «plainte présidentielle». Outre Katumbi, il y a Alphonse Ngoy Kasanji (Kasaï-Oriental), Alex Kande Mupompa (Kasaï-Occidental) et Marcellin Cishambo Ruhoya (Sud-Kivu). Surprise : l’ancien directeur du cabinet présidentiel Gustave Beya Siku est également cité.

En attendant le démarrage du procès que l’on espère équitable avec tout ce que cela implique de respect des droits de la défense, tous les accusés continuent à bénéficier de la présomption d’innocence.
A tort ou raison, des observateurs s’étonnent de la présence d’un homme tel que Cishambo dans ce «groupe». Au motif que ce personnage passait et continue à passer jusqu’ici pour un des «hommes du Président». «Certaines personnalités sont accusées dans le seul but de faire diversion», commente un confrère kinois. «C’est Katumbi qui intéresse au plus haut point un Joseph Kabila qui voit en lui un rival et un empêcheur de tourner en rond. Leur inimitié était devenue tellement notoire au point que d’aucuns se demandaient qui de l’un ou de l’autre allait dégainer le premier... ».

Les « plaintes présidentielles » transmises au PGR présentent, en ce qui concerne « Moïse », tous les contours d’une « chronique d’une lutte finale ».
Après avoir servi le « raïs » de 2007 à 2011, Moïse Katumbi Chapwe eut à faire face dès le lendemain de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 aux rumeurs faisant état de la volonté de « Joseph Kabila » de le faire évincer au profit de son jeune frère Zoé «Kabila».
Aux élections législatives de 2011, «Zoé» s’est fait «élire» député national à Manono, au Nord Katanga. L’homme n’a jamais passé une seule nuit dans sa circonscription. Il n’a pas d’adresse connue.

En octobre 2014, des informations difficiles à vérifier laissaient entendre que Katumbi s’est rendu à Londres afin de suivre un «traitement anti poison». Après une longue absence, le gouverneur regagne Lubumbashi le 23 décembre. Il reçoit un «accueil triomphal».
Dans une petite adresse faite à la « Place de la Poste », il confirme avoir été en Europe pour se faire soigner. Quid des rumeurs d’empoisonnement ? Il ne confirme rien. Il ne dément rien non plus.

Les trois penalty

Au moment de conclure son adresse, « Moïse » lance la fameuse métaphore sur les « trois penaltys » : «Que fera le public si l’arbitre osait siffler un troisième pénalty injuste en lieu et place d’un corner?» La réponse fuse dans la foule : «Nous allons envahir le terrain… ». Katumbi d’enchaîner en swahili: «Aba bantu biko apa, biko buingi kupita ba Burkinabé… ». Traduction : la foule réunie ici est plus importante que celle de Burkina Faso.
Pour le «clan kabiliste», cette parabole n’est ni plus ni moins qu’une «déclaration de guerre». Pour eux, Katumbi a voulu mettre "Kabila" en garde contre un troisième mandat interdit par la Constitution.

Le 5 janvier 2015, « Joseph Kabila » convoque une rencontre avec les notables du Katanga. Deux personnalités sont absentes : Le gouverneur Moïse Katumbi et le président de l’Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Un nouvel affront. C’en est trop.
Au cours d’un point presse, vendredi 9 janvier, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement central a lancé une « mise en garde » à l’endroit du gouverneur du Katanga. Celui-ci est menacé de « révocation ». Mende finit par se raviser après avoir constaté que c’est plus facile à dire qu’à faire. Et pour cause, l’article 3 de la Charte fondamentale promulguée le 18 février 2006 dote les provinces et les entités décentralisées de la personnalité juridique. Mieux encore, le gouverneur de province et son adjoint sont élus au suffrage universel indirect par des députés provinciaux. Ils sont par la suite investis et non nommés par le Président de la République.

Au total, depuis le 23 décembre 2014, « Joseph Kabila » et les « durs » de sa mouvance reprochent à Moïse Katumbi Chapwe de « s’être désolidarisé de la majorité présidentielle». Une entrevue entre les deux hommes à Kinshasa n’arrangent rien. La méfiance mutuelle reste de rigueur.
Depuis tous ces événements, « Moïse » est devenu invisible aux grandes réunions de la « majorité présidentielle ». Lors des récentes « consultations préliminaires » menées par « Joseph Kabila » en vue du dialogue, Katumbi n’a pas fait le déplacement. A Lubumbashi, il a ouvert les "consultations" avec les "forces vives" avant de laisser la conduire des échanges au vice-gouverneur Yav Tshibal.

Secrétaire exécutif de la « majorité présidentielle », Aubin Minaku continue, pour sa part, à clamer que «la majorité présidentielle demeure unie, elle va se consolider davantage derrière son chef Joseph Kabila Kabange». « Aubin » feint d’ignorer que la majorité est secouée par des dissensions internes sans précédent. D’un côté, les partisans d’une révision de la Constitutionnelle pour permettre à « Joseph Kabila » de briguer un troisième mandat. De l’autre, ceux qui « exhortent » l’« autorité morale » à respecter la loi fondamentale. "Kabila", lui, continue à rêver d’un « glissement » du calendrier électoral.

Jeudi 25 juin 2015, aucun observateur sérieux ne croyait franchement qu’en transmettant ses "plaintes" au PGR, le souci premier de «Joseph Kabila» est de faire triompher la bonne gouvernance. D’aucuns n’hésitent pas à y voir un «règlement de comptes». Une "lutte finale" entre deux "gladiateurs". L’Histoire nous apprend que Goliath ne gagne pas toujours..."



"SERONT-ILS TOUS ÉGAUX DEVANT LA LOI ?
 
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4558
Est-ce le go de l’opération " mains propres " ? Tous les Congolais aimeraient y croire. Est- ce le début de la fin de la République des " intouchables " ? Principales victimes de la corruption quasi institutionnalisée, les Congolais d’en bas ne demanderaient pas mieux. Eux qui entonnent en chœur depuis les années Mobutu le requiem pour l’impunité. Sans succès jusqu’ici.
Car, au bord du fleuve Congo, la lutte contre la prédation a la peau dure. Ce qu’au Congo-Zaïre on appelle " antivaleur " survit insolemment aux différents régimes. Au grand dam du petit peuple - en somme le plus grand nombre- qui n’a que ses yeux pour constater. Et…pleurer.

Par intermittence, des tentatives d’assainissement des mœurs dans la gouvernance sont signalées. Davantage - hélas- sous le mode effet d’annonce que comme une action s’inscrivant dans la durée. Plus comme une campagne avec des cibles bien précises que comme une démarche inhérente à l’Etat de droit.
C’est bien là le hic du problème. Il ne faudrait surtout pas que la croisade en cours s’arrête en si bon chemin avec l’interpellation de certaines personnalités. Pour emprunter au lexique très congolais, pour sa crédibilité, l’opération " mains propres " devrait être "globale et inclusive ". Personne ne devrait y échapper.
La loi devrait donc être la même pour tout le monde. Sinon, elle sonnerait dans l’opinion au mieux comme une justice à géométrie variable, au pire comme un règlement de comptes. Avec forte saveur politicienne. Alors, cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? Là est toute la question."



"BIEN QUE SALUTAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT DE LA RDC
LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : GARE AUX RÈGLEMENTS DE COMPTES

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article4562
Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le Pr Emmanuel Luzolo Bambi Lesa a déposé, mardi 23 juin dernier à l’office du Procureur général de la République, plusieurs plaintes, au nom du président Joseph Kabila Kabange, contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Il s’agit d’une initiative louable parce que la corruption gangrène l’économie congolaise et constitue, de ce fait, un frein au développement même de la RD Congo. De ce point de vue, le combat de l’ancien ministre de la Justice mérite d’être soutenu. Mais, préviennent des observateurs, il ne doit nullement être question de règlements des comptes.

Une vingtaine de personnes, dont quatre gouverneurs de provinces, seraient citées sur la liste des plaintes déposées à l’office du Procureur général de la République. Cela, dans le cadre de la lutte contre la corruption.
L’opération ayant été déclenchée par le Pr Luzolo Bambi au nom du président de la République, il ne reste plus qu’à attendre la suite des évènements avec la réaction du « PGR ». Car, c’est lui qui devra piloter le dossier jusqu’à son terme pour que, désormais, la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme devienne une réalité en RDC. Surtout lorsqu’on sait que ces tares ruinent l’économie congolaise et empêchent la RDC de disposer d’un budget national digne de son rang.

QUITTER LE CAP DES PAYS LES PLUS CORROMPUS AU MONDE

La RD Congo était abondamment citée par des Organisations non gouvernementales du genre « Transparency International » en 2008 et 2009 parce que classée au 171ème rang mondial sur 180. Il était donc temps de prendre le taureau par les cornes pour arrêter l’hémorragie afin de juguler la corruption et ainsi permettre au Congo-Kinshasa de récupérer le manque à gagner que l’on estime à 15 milliards de dollars américains. Ce qui aurait pu d’ailleurs permettre au Congo-Kinshasa de passer d’environ 5 milliards USD de budget national en fonds propres à une enveloppe à même de le conduire rapidement à l’émergence visée. Un grand combat pour le développement de la RDC.
Surtout que, comme l’a bien indiqué le conseiller spécial du chef de l’Etat, le Raïs s’est approprié plusieurs dénonciations formulées par des particuliers qui concernent des détournements des deniers publics et la corruption dans presque tous les secteurs de la vie nationale.
Des échos en provenance de la société civile ont même fait état d’une gouvernance à vue à Mbuji-Mayi, au Kasaï oriental. Mais, au stade actuel, toutes les personnalités ciblées bénéficient encore de la présomption d’innocence jusqu’à ce que leur culpabilité soit établie. Plusieurs sources accusent des gouverneurs de provinces d’avoir privatisé carrément leurs entités au point d’être les seuls maîtres à bord des navires.

GARE AUX REGLEMENTS DE COMPTES

Tout doit être fait pour que la RDC sorte de sentiers battus et mette réellement le cap sur son émergence, car les potentialités ne manquent pas. Pour que l’opération déclenchée contre la corruption produise des résultats escomptés, il doit s’agir d’une opération orthodoxe visant à éradiquer simplement le mal afin que la RDC quitte la zone des pays où la corruption règne comme dans un non Etat. Mais, il ne faudrait pas que cela tourne en une série de règlements de comptes où certains seraient broyés sur l’autel des intérêts égoïstes ou politiciens. Bien au contraire, la justice doit être dite de manière à condamner les coupables et blanchir les innocents.
Car, bien menée, cette action pourrait automatiquement permettre à la RDC de revoir fortement à la hausse ses recettes. Une fois que le manque aura été éradiqué, le budget national exprimera alors la grande ambition de la RDC d’être comptée finalement parmi les plus grands pays de l’Afrique. Raison pour laquelle, de plus en plus d’observateurs prient pour qu’il s’agisse vraiment, cette fois-ci, d’une grande première dans l’histoire du Congo-Kinshasa. Si les vrais acteurs de la corruption sont mis hors d’état de nuire, la RDC pourra espérer réussir un décollage vertical susceptible de mettre définitivement terme à la misère qui frappe sa population en dépit des efforts du Gouvernement."



"Plainte pour corruption : Katumbi, Kande, Chisambo, Ngokas et Beya parmi les accusés
° http://latempete.info/plainte-pour-corruption-katumbi-kande-chisambo-ngokas-et-beya-parmi-les-accuses/
Le riche homme d’affaires du Katanga a fait savoir qu’il n’est pas encore officiellement notifié d’une plainte, mais le procédé et la méthode ne l’étonneraient pas!

La plainte pour corruption ou fraude, déposée par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, par le biais de son conseiller spécial en matière de lutte contre la corruption, Luzolo Bambi, défraie la chronique.
Parmi les personnalités visées par cette plainte, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi chapwe, qui n’a pas attendu pour réagir, alors que la plupart des accusés continuent à garder silence.(...)"



"Le concours de l’étranger est d’une nécessité vitale !
° http://latempete.info/le-concours-de-letranger-est-dune-necessite-vitale/
Pour l’aboutissement de la plainte de J. Kabila

Les enquêtes préalables sur ce volumineux dossier devraient s’étendre aux Etats d’élection de fonds volés en RDC transférés illégalement de ce pays
Un sujet jusque-là tabou devient tout à coup un objet de causerie ouverte sur la place publique suite au pas franchi par Joseph Kabila en déposant une plainte en dénonciation auprès du Parquet Général de la République contre les auteurs présumés de corruption à large échelle, de détournement de deniers publics, de blanchiment de capitaux ou de transferts illégaux de fonds, d’organisation terroristes au détriment du pays, etc !
Il est indispensable aujourd’hui d’ouvrir des causeries sur ce sujet à des publics plus larges pour que la majorité du peuple suive l’évolution de l’affaire jusqu’à son dénouement dans une parfaite transparence en ne laissant aucun doute sur les catégories sociales auxquelles appartiendraient les personnes incriminées.

Des garanties d’efficacité…

Mais à la veille de multiples et grandes manœuvres préalables aux procès en vue, des voix s’élèvent de la multitude pour exiger des garanties concernant l’efficacité de la lutte présentement engagée contre la corruption, le blanchiment de capitaux, le détournement de deniers publics, etc.
Les questions qui reviennent régulièrement dans l’opinion sont notamment celles de savoir comment la justice congolaise va opérer contre les concernés qui seraient déjà à l’abri des poursuites à l’étranger avec des fonds publics détournés au pays, avec des produits miniers bruts ou transformés ou même déjà en cours de vente à l’étranger auprès des clients totalement inconnus d’elle, avec des parts sociales achetées dans les multinationales étrangères grâce à l’argent détourné ou volé en RDC, etc…

Bonne chance à la procédure !

En rapport avec ce qui précède, il y a lieu de rappeler que ceux qui ont eu à occuper à un moment donné une parcelle de pouvoir en RDC avant de s’en servir pour détourner ou voler des deniers publics ou encore pour se faire corrompre ou pour corrompre à des fins lucratives sont tout sauf des mauviettes.
Sachant d’avance que les actes répréhensibles qu’ils avaient posés dans le passé pouvaient tôt ou tard leur causer de graves ennuis, beaucoup d’entre eux avaient tout entrepris pour se ménager des arrières sécurisées.

Cela étant, nous pouvons affirmer sans crainte d’être contredit que l’entreprise fort risquée dans laquelle Joseph Kabila vient de se lancer par le biais du Parquet Général de la République restera sans effet notoire car les masses d’argent dont le pays a été frustré ont été planquées à l’étranger.
Pour récupérer celles-ci, la RDC doit s’assurer le concours de l’étranger qui est et demeure une nécessité vitale pour elle.

Nous pourrions conclure en disant que les enquêtes préalables sur ce volumineux dossier devraient s’étendre aux Etats d’élection de fonds détournés ou volés en RDC ou encore transférés illégalement de ce pays qui ne peut se permettre de vivre aujourd’hui à la manière du légendaire Robinson Crusoé !
Bonne chance donc à la procédure ouverte par Joseph Kabila bien que tardivement et n’ayant bénéficié de la discrétion voulue pour limiter des fuites éventuelles et la fabrication de fausses preuves destinées à innocenter les coupables.

Devant cette grande première en RDC, les Etats qui coopèrent avec ce pays sont appelés à se montrer très coopératifs pour que les fonds détournés ou volés avant d’être cachés à l’intérieur du périmètre de leurs territoires respectifs reviennent et servent réellement à réduire la misère de plus de 60 millions de Congolais désespérés !"


"(...)Sous le titre : « Plainte de Luzolo : un tsunami s’annonce »,Le Potentiel
(...)

La dernière dépêche à ce sujet de l’Agence France Presse s’intitule « Corruption en RDC : Kabila dépose une plainte inédite visant un rival ». En voici quelques extraits significatifs. « Ce document  (la plainte) que l'AFP a pu consulter vise nommément quatre gouverneurs : Alphonse Ngoy Kasanji (Kasaï-Oriental, centre), Alex Kande (Kasaï-Occidental, centre), Marcellin Cishambo (Sud-Kivu, est), et Moïse Katumbi (Katanga, sud-est), qui passe pour un possible candidat à la présidentielle devant avoir lieu en novembre 2016. La plainte vise également l'ancien directeur de cabinet du président, Gustave Beya Siku, récemment remercié, et une quinzaine d'autres personnes, parmi lesquelles d'anciens hauts fonctionnaires.
Pour Thierry Vircoulon, directeur du projet Afrique centrale au cercle de réflexion International Crisis Group (ICG), il "n'est pas en soi surprenant" que "des gouverneurs parmi les plus anciennement installés dans leurs fonctions ainsi que l'ex-directeur de cabinet du président (soient) accusés de corruption".
"Ce qui est surprenant, c'est que l'accusation émane du président ! Le contexte politico-électoral trouble dans lequel se trouve la RDC n'est probablement pas étranger" a cette nouvelle affaire, ajoute-t-il.  
L'intention prêtée au chef de l'Etat de vouloir - comme plusieurs présidents de pays voisins (Congo, Rwanda, et Burundi) - se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat, alors que la Constitution le lui interdit, provoque depuis des mois des remous au sein de la majorité comme de l'opposition.
MM. Kande, Ngoy Kasanji et Beya Siku n'avaient pu être joints jeudi après-midi. Fâché par les révélations de l'AFP, M. Cishambo a refusé de faire le moindre commentaire. Dans son entourage, on évoque un "règlement de compte interne".
………..
La RDC est un pays gangrené par la corruption à tous les niveaux de la société. En dépit de progrès récents, le pays reste abonné au bas du tableau de diverses enquêtes internationales sur la transparence ou le climat des affaires.
La plainte présidentielle demande d'enquêter sur des allégations de fraude douanière à l'encontre de M. Katumbi. Pour un diplomate occidental, le dépôt de la plainte présidentielle marque le franchissement d'une étape dans la guerre que se livrent "le clan Kabila et les partisans de l'alternance au sein de la majorité".
En janvier, alors qu'un conflit larvé opposait MM. Katumbi et Kabila, le gouvernement avait révoqué le chef des Douanes au Katanga en affirmant vouloir ainsi lutter contre la fraude à la frontière de cette province par laquelle transite la quasi-totalité de la production minière du pays. "Sur le principe, nous encourageons la démarche parce que le président Kabila tente d'arrêter la prédation", déclare Modeste Mbonigaba, président de l'association Alma, cercle de réflexion d'anciens étudiants de l'Université de Kinshasa. Cependant, ajoute-t-il, "nous craignons qu'on ne vise que ceux dont les visages ne plaisent plus ou pire qu'il ne s'agisse que d'un coup d'éclat à la veille des élections" ».(...)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202032&Actualiteit=selected


° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6907
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202034&Actualiteit=selected
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=6921&rubrique=POLITIQUE



Compatriotiquement!


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Dernière édition par ndonzwau le 27/6/2015, 3:32 pm, édité 1 fois

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Message  Jim KK 26/6/2015, 10:03 pm

RDC : «La plainte contre les gouverneurs est une rumeur», selon Julien Paluku

http://radiookapi.net/actualite/2015/06/26/rdc-la-plainte-contre-les-gouverneurs-est-une-rumeur-selon-julien-paluku/

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a qualifié jeudi de « rumeur » la nouvelle faisant état d’une plainte du président Kabila qui viserait des gouverneurs des provinces actuelles. Il s’exprimait à la sortie d’une audience que Joseph Kabila a accordée aux gouverneurs présents à Kinshasa pour l’inauguration de la nouvelle aérogare de l’aéroport de N’djili.
Selon la plainte d’une vingtaine de pages que l’AFP affirme avoir consulté, Moïse Katumbi est l’un des gouverneurs visés pour fraude douanière.  

«En tant qu’homme d’état et homme politique, il ne faut pas se fier à des rumeurs. Le chef de l’Etat a été clair là-dessus, les hommes d’Etat, les hommes politiques ne se fient jamais aux rumeurs.  Laughing  Laughing  Laughing  Arrow  Arrow
Et il est inopportun de faire des commentaires sur des rumeurs», a déclaré Julien Paluku.
La veille, l’AFP affirmait avoir lu la plainte déposée au nom du chef de l’Etat par Luzolo Bambi, son conseiller spécial en matière de bonne gouvernance, lutte contre la corruption, blanchiment des capitaux et financement du terrorisme auprès du procureur général. Sans citer les personnes visées, Luzolo Bambi avait indiqué que la plainte concernait les détournements des deniers publics et la corruption dans presque tous les secteurs de la vie nationale.

Selon l’AFP, quatre gouverneurs seraient visés dont celui du Katanga, Moïse Katumbi, pour fraude douanière. L’intéressé a répondu jeudi dans une conférence de presse à Lubumbashi:

« Je n’ai pas été saisi officiellement mais cela ne m’étonnerait pas parce que ce n’est pas la première fois. J’ai été traduit en justice en Belgique une année avant les élections présidentielles de 2011. C’était à l’époque le ministre de la Justice. On avait parlé de blanchiment d’argent et que j’étais en train de financer la rébellion à l’est de la RDC. Heureusement que c’était en Belgique et en Angleterre où il y a eu un non-lieu. J’attends que je puisse être saisi et là je prendrai mes responsabilités. cyclops cyclops

De toutes les façons, je n’ai rien à cacher. C’est pour cela que je n’ai pas postulé en tant que député. Il y a eu plusieurs commissions. S’il y a fraude douanière au Katanga, on sait qui sont à la base de cette fraude douanière. Ma conscience est tranquille».

Jim KK


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Message  ndonzwau 27/6/2015, 2:20 am

Jim KK a écrit:RDC : «La plainte contre les gouverneurs est une rumeur», selon Julien Paluku

http://radiookapi.net/actualite/2015/06/26/rdc-la-plainte-contre-les-gouverneurs-est-une-rumeur-selon-julien-paluku/

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a qualifié jeudi de « rumeur » la nouvelle faisant état d’une plainte du président Kabila qui viserait des gouverneurs des provinces actuelles. Il s’exprimait à la sortie d’une audience que Joseph Kabila a accordée aux gouverneurs présents à Kinshasa pour l’inauguration de la nouvelle aérogare de l’aéroport de N’djili.
Selon la plainte d’une vingtaine de pages que l’AFP affirme avoir consulté, Moïse Katumbi est l’un des gouverneurs visés pour fraude douanière.  

«En tant qu’homme d’état et homme politique, il ne faut pas se fier à des rumeurs. Le chef de l’Etat a été clair là-dessus, les hommes d’Etat, les hommes politiques ne se fient jamais aux rumeurs.  Laughing  Laughing  Laughing  Arrow  Arrow
Et il est inopportun de faire des commentaires sur des rumeurs», a déclaré Julien Paluku.
La veille, l’AFP affirmait avoir lu la plainte déposée au nom du chef de l’Etat par Luzolo Bambi, son conseiller spécial en matière de bonne gouvernance, lutte contre la corruption, blanchiment des capitaux et financement du terrorisme auprès du procureur général. Sans citer les personnes visées, Luzolo Bambi avait indiqué que la plainte concernait les détournements des deniers publics et la corruption dans presque tous les secteurs de la vie nationale.

Selon l’AFP, quatre gouverneurs seraient visés dont celui du Katanga, Moïse Katumbi, pour fraude douanière. L’intéressé a répondu jeudi dans une conférence de presse à Lubumbashi:

« Je n’ai pas été saisi officiellement mais cela ne m’étonnerait pas parce que ce n’est pas la première fois. J’ai été traduit en justice en Belgique une année avant les élections présidentielles de 2011. C’était à l’époque le ministre de la Justice. On avait parlé de blanchiment d’argent et que j’étais en train de financer la rébellion à l’est de la RDC. Heureusement que c’était en Belgique et en Angleterre où il y a eu un non-lieu. J’attends que je puisse être saisi et là je prendrai mes responsabilités.  cyclops  cyclops

De toutes les façons, je n’ai rien à cacher. C’est pour cela que je n’ai pas postulé en tant que député. Il y a eu plusieurs commissions. S’il y a fraude douanière au Katanga, on sait qui sont à la base de cette fraude douanière. Ma conscience est tranquille».

De qui veut encore se moquer ce monsieur; c'a été nommé gouverneur parce que docile au pouvoir et ça veut prendre les Congolais pour des gogos pour leur faire gober n'importe quoi ?
Ce n'est pas Kanambe lui-même qui a laissé filtrer l'information sur sa plainte ?
Et lorsque l'AFP, agence de presse sérieuse affirme avoir consulté les 20 pages et y avoir trouvé des noms de gouverneurs ça devient dans la bouche de notre djaléloliste de service une "rumeur...
Dans quel intérêt mentirait-elle sinon qu'elle fait son travail de journaliste ?
N'importe quoi !


Paluku est incapable de se demander pourquoi tout un PR se mue en spectateur délateur en portant plainte au Parquet?
Un PR informé par ses services des crimes économiques n'a pas besoin de porter plainte mais de laisser faire le Parquet, diligenter les enquêtes et si besoin les inculpations ! Un Parquet n’a pas besoin que l’on dépose une plainte pour agir contre des actes délictueux.
Quel est ce système judiciaire où l'on a besoin d'une intervention présidentielle pour agir; ce qui a tout l'air d'une diversion : "JK" veut faire pression sur Katumbi et nous invente tout un scénario...

Est-ce la première fois qu'il nous proclame sa lutte contre la corruption ?
Et lui qui est venu avec des bottes de pluie et qui se retrouve milliardaire avec toute sa fratrie, à quel Parquet va-t-il rendre des comptes ?
S'il était un modèle d’honnêteté, les autres ne seraient pas autant corrompus : l'exemple vient d'en haut, le poisson pourrit par la tête; qu'on se le dise...



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Message  ndonzwau 28/6/2015, 12:53 am

ndonzwau a écrit:
Jim KK a écrit:RDC : «La plainte contre les gouverneurs est une rumeur», selon Julien Paluku

http://radiookapi.net/actualite/2015/06/26/rdc-la-plainte-contre-les-gouverneurs-est-une-rumeur-selon-julien-paluku/

Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a qualifié jeudi de « rumeur » la nouvelle faisant état d’une plainte du président Kabila qui viserait des gouverneurs des provinces actuelles. Il s’exprimait à la sortie d’une audience que Joseph Kabila a accordée aux gouverneurs présents à Kinshasa pour l’inauguration de la nouvelle aérogare de l’aéroport de N’djili.
Selon la plainte d’une vingtaine de pages que l’AFP affirme avoir consulté, Moïse Katumbi est l’un des gouverneurs visés pour fraude douanière.  

«En tant qu’homme d’état et homme politique, il ne faut pas se fier à des rumeurs. Le chef de l’Etat a été clair là-dessus, les hommes d’Etat, les hommes politiques ne se fient jamais aux rumeurs.  Laughing  Laughing  Laughing  Arrow  Arrow
Et il est inopportun de faire des commentaires sur des rumeurs», a déclaré Julien Paluku.
La veille, l’AFP affirmait avoir lu la plainte déposée au nom du chef de l’Etat par Luzolo Bambi, son conseiller spécial en matière de bonne gouvernance, lutte contre la corruption, blanchiment des capitaux et financement du terrorisme auprès du procureur général. Sans citer les personnes visées, Luzolo Bambi avait indiqué que la plainte concernait les détournements des deniers publics et la corruption dans presque tous les secteurs de la vie nationale.

Selon l’AFP, quatre gouverneurs seraient visés dont celui du Katanga, Moïse Katumbi, pour fraude douanière. L’intéressé a répondu jeudi dans une conférence de presse à Lubumbashi:

« Je n’ai pas été saisi officiellement mais cela ne m’étonnerait pas parce que ce n’est pas la première fois. J’ai été traduit en justice en Belgique une année avant les élections présidentielles de 2011. C’était à l’époque le ministre de la Justice. On avait parlé de blanchiment d’argent et que j’étais en train de financer la rébellion à l’est de la RDC. Heureusement que c’était en Belgique et en Angleterre où il y a eu un non-lieu. J’attends que je puisse être saisi et là je prendrai mes responsabilités.  cyclops  cyclops

De toutes les façons, je n’ai rien à cacher. C’est pour cela que je n’ai pas postulé en tant que député. Il y a eu plusieurs commissions. S’il y a fraude douanière au Katanga, on sait qui sont à la base de cette fraude douanière. Ma conscience est tranquille».

De qui veut encore se moquer ce monsieur; c'a été nommé gouverneur parce que docile au pouvoir et ça veut prendre les Congolais pour des gogos pour leur faire gober n'importe quoi ?
Ce n'est pas Kanambe lui-même qui a laissé filtrer l'information sur sa plainte ?
Et lorsque l'AFP, agence de presse sérieuse affirme avoir consulté les 20 pages et y avoir trouvé des noms de gouverneurs ça devient dans la bouche de notre djaléloliste de service une "rumeur...
Dans quel intérêt mentirait-elle sinon qu'elle fait son travail de journaliste ?
N'importe quoi !


Paluku est incapable de se demander pourquoi tout un PR se mue en spectateur délateur en portant plainte au Parquet?
Un PR informé par ses services des crimes économiques n'a pas besoin de porter plainte mais de laisser faire le Parquet, diligenter les enquêtes et si besoin les inculpations ! Un Parquet n’a pas besoin que l’on dépose une plainte pour agir contre des actes délictueux.
Quel est ce système judiciaire où l'on a besoin d'une intervention présidentielle pour agir; ce qui a tout l'air d'une diversion : "JK" veut faire pression sur Katumbi et nous invente tout un scénario...

Est-ce la première fois qu'il nous proclame sa lutte contre la corruption ?
Et lui qui est venu avec des bottes de pluie et qui se retrouve milliardaire avec toute sa fratrie, à quel Parquet va-t-il rendre des comptes ?
S'il était un modèle d’honnêteté, les autres ne seraient pas autant corrompus : l'exemple vient d'en haut, le poisson pourrit par la tête; qu'on se le dise...



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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


"Un super-menteur nommé Julien Paluku
lol!  lol!  lol!  lol!  lol!  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10030

Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI  Paluku%20Julien
Julien Paluku, gouverneur du Nord Kivu

Chargés de poursuivre les "consultations avec les forces vives de la nation" dans le Zaïre profond, pardon, dans l’arrière-pays de la République très très démocratique du Congo, les gouverneurs des provinces ont remis, jeudi 25 juin, un rapport enthousiaste au "président raïs", alias "papa roméo", alias commandant suprême des FARDC, de la police nationale et de la Garde républicaine. Laughing  Laughing


Porte-flingue, pardon, porte-parole des "Gouv", Julien Paluku a déclaré après l’entrevue avec "raïs-président" que 99 % des populations des onze provinces de la République très très démocratique du Congo ont, à l’unanimité - vous avez bien entendu -, souhaité que le dialogue national soit organisé afin que "les élections qui profilent à l’horizon soient apaisées".
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-lez-immondices, les responsables d’instituts de sondages et autres statisticiens ont dû tomber de leurs chaises. A en croire l’ami, depuis jeudi 25 juin, des "Bana Kin" ont affublé Kahonga (c’est le post-nom de Paluku) du surnom peu gracieux de "super-menteur".

Mon ami qui aime tout expliquer sur un ton doctoral de lancer :"Paluku prétend que 99% des Kongomani des onze provinces sont favorables au dialogue cher au raïs-président". Il poursuit sur un ton familier :"Julien a oublié que pour convaincre, il doit donner des réponses à quelques questions élémentaires. Quel est le mécanisme qui lui a permis de percer l’opinion publique? Y a-t-il eu un sondage? Qui a organisé ce sondage? Quelles sont les questions qui ont été posées aux sondés? Quel était l’échantillonnage?"
Pour mon ami, le "raïs", alias "papa roméo", aurait dû suivre l’exemple de "Seseskul", alias "Grand Léopard", lors des "consultations populaires" que celui-ci avait lancées en janvier 1990. "Seseskul avait contourné les hauts cadres du Mourir Pour Rien (MPR) en engageant un face-à-face d’anthologie avec la plèbe, dit-il. En passant par des "Gouv" qui ont tout à perdre en cas d’élections libres et transparentes, le raïs risque de passer à côté de la vérité".

Anti-kabiliste primaire, mon ami qui sait décidément tout sur rien de poursuivre : "Le dialogue préconisé par le raïs ne vise qu’à retarder l’alternance. En dehors de quelques jusquauboutistes du PPRD, qui est ce Congolais fait de chair et de sang qui souhaiterait retrouver le fils adoptif de Mzee à la tête du pays le 20 décembre 2016?" L’ami de répondre : "Personne!". "Julien Paluku est un minable flatteur, assène-t-il. Sait-il ce qu’endure une population incapable de satisfaire ses besoins les plus alcalines en eau courante, électricité, soins de santé et éducation de qualité dignes d’un grand peuple? Imagine-t-il la souffrance d’un père de famille incapable d’entretenir les siens comme des êtres chers?"

L’ami de conclure nos discussions en m’informant que le "raïs-président" a eu à évoquer avec les "Gouv" - hormis naturellement "Moïse" le Katangais - les "plaintes" déposées auprès du PGR Pperdiste, "Flory", par le conseiller très spécial du "raïs" en matière de corruption. Selon l’ami, le "raïs" a demandé aux "Gouvs" qu’"en tant qu’homme politique et homme d’Etat, on ne peut pas se fier aux rumeurs".

Polémiste, l’ami de conclure : " Avec de tels hommes d’Etat dont l’haleine pue le mensonge, la République très très démocratique du Congo n’a pas besoin d’ennemis...""




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Message  ndonzwau 29/6/2015, 3:12 pm

"(...)Corruption, détournement, blanchiment, etc…

Le Potentiel qui revient sur l’affaire corruption, détournements des deniers publics, blanchiment des capitaux…, titre « La Société civile prépare sa plainte ». La chronique est loin de tarir autour de la plainte déposée dernièrement au parquet général de la République, au nom du Chef de l’Etat, par le professeur Luzolo Bambi Lessa. Le Parquet général se prépare pour la même cause, à en recevoir une autre. Il s’agit d’une démarche des organisations nationales, «poussées par de grosses machines internationales telles que Global witness, Transparency international ou Human rights watch… Décidément, la plainte [du chef de l'Etat déposée par Luzolo Bambi auprès du Procureur général de la République pour les mêmes crimes] a ouvert une brèche qu’il sera ne facile pas facile de refermer de si tôt… », estime ce quotidien.

Pour 7/7.cd/Congo Nouveau, « Des gouverneurs défient la plainte de Kabila » (° http://7sur7.cd/new/des-gouverneurs-defient-la-plainte-de-kabila/   ). Il écrit :  
« La plainte de Joseph Kabila déposée le 23 juin au Parquet général de la République, par le truchement de Luzolo Bambi, continue de susciter des vives réactions. Les ONG des droits de l’homme s’interrogent sur les vraies motivations des personnalités récriminées, notamment à cause du caractère sélectif de cette plainte. (...)

Seulement voilà, si on se fie à CongoNews, il semble qu’on ne soit plus trop certain de qui est effectivement visé par cette plainte ! (° http://7sur7.cd/new/les-fuites-du-rapport-luzolo-explosif-sur-la-liste-figurent-kitebi-kalumba-et-autresdocuments-en-exclusivite/   )
Explication : « La Rédaction de C-NEWS a reçu une fuite du Rapport Luzolo Bambi, le conseiller anti-corruption de Kabila. Ce document qui a fait couler beaucoup d’encres et des salives, comprend une lettre de transmission au Procureur général de la République et une note technique qui donne des indications claires sur la nature des crimes économiques commis et les personnalités susceptibles d’en répondre devant la Justice. Les personnalités impliquées ne sont pas désignées nommément mais seulement par leurs titres et qualités ( adg de tel entreprise notamment). Plusieurs personnalités publiques de premier plan sont concernées par cette plainte de Luzolo. Il s’agit notamment de l’ancien ministre délégué aux finances( Patrice Kitebi), de l’actuel ministre de transport ( Justin Kalumba), et des mandataires publics des plusieurs entreprises publiques (ex Onatra, Dgi, Dgrad, Ofida, etc). Mais les banques commerciales sont aussi indexées et d’autres structures privées sont aussi dans le viseur de Luzolo. Mais à notre grande surprise, le document -parvenu à C-NEWS par les soins d’une source haut placée dans le régime-, ne contient pas les noms des gouverneurs de province cités déjà par l’AFP. Le populaire gouverneur du Katanga, Moise Katumbi n’y est pas. Et rien n’indique que les enquêtes mèneront à lui comme c’est le cas avec d’autres dossiers étayés dans la note Luzolo ». 
On ne s’étonnera pas, connaissant le goût de la presse congolaise pour les textes intégraux et les photocopies, que C-News accompagne son article d’une ampliation de la lettre de Luzolo. Celle-ci ne comporte que six pages, alors qu’AFP, commentant sa propre « fuite », avait fait allusion à un document « d’une vingtaine de pages ». Moralité : on pédale dans la semoule.
 
(Il pourrait y avoir une explication simple : toujours d’après AFP, les personnes visées étaient quatre gouverneurs, dont Katumbi sur qui l’attention s’est aussitôt polarisée, et « une quinzaine d’autres personnes », dont on laissait entendre qu’elles occupaient des postes moins prestigieux. On peut imaginer que les gouverneurs ont eu droit à une dénonciation individuelle de quelques pages chacun, et que le document qui a « fuité » vers C-News est la dénonciation « collective » des sous-fifres. Auquel cas, tout serait authentique… NdlR)(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=202051&Actualiteit=selected


"RDC:règlement de compte politique à Kinshasa
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-reglement-de-compte-politique-a-kinshasa/
En portant plainte pour corruption contre des figures de sa majorité, le président Joseph semble vouloir faire le ménage dans son propre camp avant la bataille présidentielle de 2O16.

Joseph Kabila a déposé plainte à l’encontre de caciques de son propre camp, alors que l’incertitude plane toujours sur la candidature du président congolais à sa propre succession, que lui interdit pourtant la Constitution.  Un « nettoyage préventif » alors que Joseph Kabila ne s’est toujours pas exprimé sur ses intentions pour 2016. La plainte porte sur des accusations graves de « blanchiment d’argent, transfert frauduleux de fonds, fraude douanière ou encore détournement de deniers publics et corruption ».

La cible Katumbi

Dans le viseur de Joseph Kabila et de la justice congolaise : le gouverneur du Sud-Kivu et ancien conseiller à la présidence, Marcellin Cishambo, un ancien dircab du président lui-même, Gustave Beya Siku ou encore l’actuel gouverneur du Kasaï occidental, Alex Kande. Mais le plus gros poisson de cette « chasse aux sorcières » s’appelle Moïse Katumbi, le très populaire gouverneur de la riche province du Katanga. Le tonitruant président du célèbre club de foot, le Tout Puissant Mazembe, et membre du parti présidentiel (PPRD), s’est en effet récemment glissé dans le costume de «l’opposant le plus sérieux à Joseph Kabila », avec des ambitions présidentielles de plus en plus affirmées. Jusque là, le gouverneur du Katanga était plutôt à classer dans le camp pro-Kabila, même si Katumbi avait déjà fait entendre son désaccord au sujet d’une possible modification de la Constitution pour permettre à Joseph Kabila de se représenter en 2016.

Katumbi déjà blanchi en 2010

Fin décembre 2014, sur la place centrale de Lubumbashi, Moïse Katumbi est allé beaucoup plus loin… et peut-être trop loin.  Dans une métaphore footballistique très claire pour les Katangais qui l’écoutaient, il avait déclaré publiquement son hostilité à un troisième mandat du président Kabila. Un discours qui sonnait comme une déclaration guerre au camp présidentiel – voir notre article. Si le dialogue avait semblé se renouer ses dernières semaines entre Kabila et Katumbi, la réponse du président congolais est cinglante : le président congolais porte plainte contre le gouverneur du Katanga pour « fraude douanière ». Mais ce n’est pas la première fois que Katumbi est malmené par le pouvoir de Kinshasa. En 2010, il avait déjà été accusé de « blanchiment et d’achat d’arme », mais Katumbi  s’en était sorti avec un non-lieu.

Drôle de timing

Pour le moment la plainte du président Kabila n’est pas encore arrivée à leurs destinataires. Moïse Katumbi et Marcellin Cishambo affirment ne pas être en possession du fameux document. La plainte ira-t-elle à son terme ? Certains prédisent un simple « coup de pression » du président à l’encontre de possibles concurrents à la présidentielle ou contre des alliés un peu trop « indépendants ». Mais la ficelle est un peu grosse pour un bon nombre d’ONG des droits de l’homme congolaises. Pour L’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH), le timing de la plainte présidentielle est étrange. Pourquoi maintenant ? Et pourquoi seulement ces personnes ? L’ONG craint que cette plainte « ne soit perçue comme une stratégie tendant à utiliser le pouvoir judiciaire, afin d’éliminer les adversaires politiques ». Si la corruption est bien un fléau « endémique », « systémique », « institutionnalisé » et « généralisé », selon l’IRDH, la date de la  plainte, à quelques jours du découpage des provinces (dont le Katanga de Katumbi) et en pleine tension politique pré-électorale, est sujette à interrogations.

Eliminer les « gêneurs » pour 2016

Car, que semble nous dire cette offensive judiciaire du chef de l’Etat ? Non pas que la RDC lutte  efficacement contre la corruption, le pays est toujours en queue de peloton (154e) dans la triste liste des Etats les plus corrompus. Mais que Joseph Kabila : soit à encore l’intention de se présenter en 2016, soit cherche à imposer sont propre candidat à sa succession, en éliminant quelques « gêneurs », au premier rang duquel figure Moïse Katumbi."


"RDC : des ONG s’interrogent après la plainte déposée par Joseph Kabila
° http://www.rfi.fr/afrique/20150628-rdc-fraude-corruption-plainte-kabila-ong-justice/

Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI  Logo---LICOF_0
Logo de la Ligue contre la corruption et la fraude (Licof ). Licof.org

En République démocratique du Congo, des organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l'homme s'interrogent après la plainte deposée par le président. Joseph Kabila a remis un document, cette semaine, au procureur de la République. Il demande une enquête sur des faits de fraude, corruption et blanchiment d'argent. Plusieurs hauts fonctionnaires seraient concernés ainsi que des gouverneurs de province dont celui du Katanga, Moise Katumbi. A l'approche de l'élection présidentielle, ces ONG craignent que cette action en justice ait un objectif politique.

Une quinzaine d’associations semblent ne pas avoir compris le réveil tardif des autorités pour lancer, aujourd’hui, la lutte contre la corruption, la fraude et le blanchiment des capitaux.
Le moment choisi, à dix mois de l’élection présidentielle, rend cette action « suspecte », selon ces mêmes associations qui affirment que le parquet général de la République s’était montré « inerte » dans plusieurs dossiers de corruption, de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux qui lui avaient été soumis les années précédentes.
On risque d’assister à des procès spectaculaires qui, en réalité, viseraient des opposants, des concurrents ou autres adversaires politiques, parmi lesquels le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe. Resté opposé à un éventuel troisième mandat du président Kabila, il figure, en effet, sur la liste des accusés.

Pour plus d’équité, Oscar Rachidi, de la Ligue contre la corruption et la fraude, demande au procureur général de la République de s’intéresser également au cas de détournement des fonds de la Société nationale d’électricité qui avait impliqué, il y a quelques années, un ancien membre du cabinet du président de la République. Il se réfère également à la fraude douanière au Katanga, au Bas Congo et au Nord-Kivu, sans oublier de mentionner les secteurs minier, pétrolier et forestier."



"Lutte contre la corruption :

"Plaintes présidentielles": l’IRDH redoute un "travail" bâclé et partial

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10038 
Les "plaintes présidentielles" déposées, mardi 23 juin, à l’office du procureur général de la République Flory Kabange Numbi, n’ont pas fini d’alimenter la controverse. Dans une "lettre ouverte", datée du 29 juin 2015, adressée au conseiller spécial à la Présidence Luzolo Bambi Lessa, Me Hubert Tshiswaka Masoka, directeur général de l’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH), basé à Lubumbashi, au Katanga, commence par "se féliciter" du "travail" accompli par le conseiller spécial Luzolo. "Car, remarque-t-il, la corruption, la fraude, le détournement des derniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme constituent une préoccupation mondiale". Après ces mots plutôt affables, l’activiste des droits Humains d’égrener de nombreuses "préoccupations". Citant des experts, Hubert Tshiswaka relève premièrement que la lutte pour "le démantèlement du fléau de la mauvaise gouvernance, la corruption, le détournement des fonds publics, le blanchiment des capitaux ainsi que le financement du terrorisme est un travail méticuleux et très laborieux".

Pour lui, cette lutte est un travail "qui nécessite beaucoup de temps, de l’expertise, une technologie appropriée, des descentes de vérification sur terrain (...)". Se reportant aux mêmes experts, il note, en second lieu, qu"’il faut des enquêtes approfondies et bien documentées qui connaissent la participation d’un public avisé, plus grand et plus diversifié". Pour ce juriste, des "simples e-mails" expédiés "à une seule adresse ou au seul numéro de téléphone dit ligne verte" ne sont pas suffisamment fiables. Par ailleurs, les informations récoltées "doivent être contre-vérifiées par des experts bien formés et motivés". "Il existe, poursuit-il, des institutions nationales et internationales qui peuvent être utiles du fait qu’elles documentent depuis des années le flux financier illicite". Et d’asséner : "Le mandat de ’conseiller’ du chef de l’Etat est un mandat politique qui est pourvu à la discrétion du chef de l’Etat, par la désignation des membres de sa famille politique. Il ressort de ce fait que la démarche de récolte d’information devrait tenir compte de l’équité politique, en donnant l’opportunité aux personnes mises en accusations qui ne sont pas de la même vision politique que le chef de l’Etat, de donner des éléments d’éclaircissement, avant que l’Institution Président de la République ne mette en accusation des personnes qui ne le devraient pas". Le DG de l’IRDH d’exhorter le conseiller Luzolo Bambi à "renforcer scientifiquement le fondement juridique de l’accusation et à légitimer le travail déjà amorcé, en utilisant une méthode plus laborieuse et une technologie appropriée".

Dans ses recommandations, l’avocat Hubert Tshiswaka propose "l’adoption d’une loi rigoureuse sur le contrôle des flux des capitaux" d’une part, et d’autre part, "la création d’une chambre ad-hoc, au niveau de chaque Cour d’Appel, à compétence réduite aux crimes précités de corruption, de détournement des deniers publics, de blanchiment de capitaux et du terrorisme qui entrera en vigueur après les échéances électorales". "Ainsi, conclut-il, votre louable action ne sera pas accusée d’être une stratégie d’élimination d’adversaires politiques. 
Rédaction Congo Indépendant.
Ci-après, le texte intégral de la lettre ouverte adressée au conseiller Luzolo Bambi Lessa :


Lettre ouverte au professeur Luzolo Bambi Emmanuel, Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en 
matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
 

Monsieur le Conseiller Spécial du chef de l’Etat,

Concerne : Lettre ouverte au sujet de votre plainte, déposée le 23 juin 2015, au Parquet Général de la République, portant sur la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

1. L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) se félicite de votre réaction à ses publications transmises à votre bureau via l’adresse email : jedenonce2015@gmail.com et vous confirme avoir aussi reçu vos accusées de réception. 
Au regard de l’importance de la matière traitée, pour la République Démocratique du Congo (RDC) et le monde, l’Institut soulève les préoccupations suivantes dont il souhaite voir votre bureau tenir compte.
En somme, l’IRDH souligne que le problème de corruption, fraude, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme préoccupe au plus haut point toute la 
communauté humaine, tant au niveau nationale qu’internationale. 

2. Faits dénoncés par l’IRDH et postés sur le site www.tcct.co.za. 

- En date du 19 mai 2015, sous le titre : « Transparence des finances internationales et le respect des droits humains en Afrique », l’IRDH avait rappelé une étude de Global Financial Integrity (GFI) qui déplorait les flux illégaux représentant 5,5 pourcents du PIB des pays subsahariens. Présentée au cours des assises organisées à l’Université de Johannesburg (UJ), ladite étude relevait l’importance de la transparence des finances internationales dans la protection des droits économiques et sociaux. 

- Le premier juin 2015, sous le titre de : «Transparence fiscale des multinationales : indicateur du respect des droits économiques en RDC», l’IRDH attirait l’attention sur le rapport présenté au Parlement panafricain par monsieur Thabo Mbeki, Président en exercice du « Panel de Haut Niveau de l’Union Africaine sur les flux financiers illicites d’Afrique ». Selon ce rapport, plus de 50 milliards de dollars américains échapperaient chaque année au continent africain. A cette occasion, l’IRDH avait demandé à 50 entreprises basées en RDC de promouvoir la transparence de flux financiers en indiquant, à titre illustratif, les montants des taxes et impôts payés au cours de l’année 2014. Nous continuons à recevoir des réponses des entreprises que l’Institut publiera incessamment. 

- Le 06 juin 2015, sous l’intitulé « RDC : Fuite de capitaux et pauvreté», l’IRDH vous avait transmis des éléments rendus publics dans le nouveau rapport de GFI du 03 juin 2015. Ledit rapport intitulé «Illicit Financial Flows and Development Indices: 2008–2012 » concluait que l’impact de flux financiers illégaux engendrés, notamment par l’évasion fiscale, des pseudo-exonérations et la corruption devenait incommensurable. - Au moment où nous écrivons cette lettre, l’ONU, à travers son agence “UNITED NATIONS CONFERENCE ON TRADE AND DEVELOPMENT, UNCTAD” vient de publier (24 juin 2015), 
le rapport de l’investissement dans le monde (WORLD INVESTMENT REPORT) dans lequel l’ONU évalue à 100 milliards de perte de revenus fiscaux des pays en développement : « Tax avoidance practices are responsible for a significant leakage of development financing resources. An estimated $100 billion of annual tax revenue losses for developing countries is related to inward investment stocks directly linked to offshore hubs. There is a clear relationship between the share of offshore-hub investment in host countries’ inward foreign direct investment (FDI) stock and the reported (taxable) rate 
of return on FDI”. (UNCTAD, World Investment Report, June 2015, page 18) 

- Tout ce qui précède corrobore vos déclarations du 06 mai 2015, selon lesquelles la RDC enregistrerait, chaque année, « une fraude fiscale et des détournements, évalués à 15 milliards de dollars américains ». 
- En conclusion, l’IRDH se félicite de votre travail, car la corruption, la fraude, le détournement des derniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme constituent une préoccupation mondiale. De ce fait, la transparence des flux financiers (nationaux et internationaux) participerait au respect des droits économiques et sociaux, et à la lutte contre la pauvreté accentuée des congolais. 

3. Avis des experts. 

- De l’avis des experts nationaux et internationaux, le démantèlement du fléau de la mauvaise gouvernance, la corruption, le détournement des fonds publics, le blanchiment des capitaux ainsi que le financement du terrorisme est un travail méticuleux et très laborieux qui nécessite (i) beaucoup de temps, (ii) de l’expertise, (iii) une technologie appropriée, (iv) des descentes de vérification sur terrain, (v) la compilation des rapports d’institutions spécialisées à l’instar du Panel de l’Union Africaine sur la fuite de capitaux, la Cellule belge de Traitement des Informations Financières (CTIF), l’équipe spéciale de 
l’ONU sur la lutte contre le terrorisme, la UN Conference On Trade And Development, (UNCTAD), l’Interpol et la Banque Mondiale. 

- Il est aussi de l’avis des experts nationaux et internationaux qu’il faut des enquêtes approfondies et bien documentées qui connaissent la participation d’un public avisé, plus grand et plus diversifié. 
- Il est aussi de l’avis des experts de l’IRDH que des simples emails envoyés à une seule adresse ou au seul numéro de téléphone dit « ligne verte » ne sont pas suffisamment fiables. Ces informations doivent être contre vérifiées par des experts bien formés et motivés. 
- Plus important, au regard de l’intérêt que porte la nation congolaise, l’Afrique et le monde sur votre contribution à la recherche de solution à ce fléau, la démarche de la RDC que votre bureau amorce ne devrait pas avoir une finalité politique. Elle doit aider le monde à avancer durablement.

4. La méthode de travail.

Au regard des remarques des experts de l’IRDH, la démarche pouvait être mieux élaborée d’autant plus qu’elle fonde la plainte déposée au Parquet Général de la République. Vous dites : «Plusieurs plaintes provenant des dénonciateurs dont s’est approprié le Président de la République font état des détournements de deniers publics et de corruption presque dans tous les secteurs de la vie nationale ». « Le Chef de l’Etat vient ainsi d’accomplir sa part de responsabilité. A la justice aussi d’accomplir la sienne ». 

La plainte soulève les préoccupations suivantes : 

5. Préoccupations liées à la démarche.

- Le temps : 
Monsieur le Conseiller Spécial, vous avez été nommé le 31 mars 2015 et vous avez fait votre première déclaration le 06 mai. Le 23 juin, vous avez déposé la plainte, soit 84 jours au total. Au regard de la magnitude du fléau, l’importance des sommes perdues (15 milliards de dollars américains par an), l’IRDH est d’avis que votre bureau devrait prendre plus de temps, afin de mieux organiser la récolte, l’analyse et la documentation des données. 

- L’expertise : 
Il est de notoriété publique que la corruption, la fraude et le blanchiment d’argent touche toutes les couches de la population de la RDC. Par conséquent, l’IRDH estime que pour lutter contre les crimes financiers aux ramifications internationales et qui s’évaluent en termes de milliards, votre bureau devrait former des nouvelles équipes, les doter des 
moyens matériels et financiers conséquents pour aborder le fléau.

- La technologie : 
L’IRDH estime que les enquêtes seraient plus riches, si elles avaient plusieurs points de récolte et traitement informatique des données, en plus de l’unique adresse électronique et du seul numéro de téléphone portable. 

- La Contre-vérification :
Il est de l’avis de l’IRDH qu’il convient de contrevérifier les informations reçues du grand public. Il existe des institutions nationales et internationales qui peuvent être utiles du fait qu’elles documentent depuis des années le flux financier illicite. 

- Le mandat de Conseiller du Chef de l’Etat :
Le mandat de « Conseiller » du Chef de l’Etat est un mandat politique qui est pourvu à la discrétion du chef de l’Etat, par la désignation des membres de sa famille politique. Il ressort de ce fait que la démarche de récolte d’information devrait tenir compte de l’équité politique, en donnant l’opportunité aux personnes mises en accusations qui ne sont pas de la même vision politique que le Chef de l’Etat, de donner des éléments d’éclaircissement, avant que l’Institution Président de la République ne mette en accusation des personnes qui ne le devraient pas. 

- La cible de la démarche : 
A lire la presse qui a accédé à l’acte d’accusation, notamment l’AFP du 24 juin 2015 cité par la radiookapi ; il en ressort une liste de politiciens dont certains avaient manifesté publiquement leur ambition de conquérir la présidence de la République l’année prochaine. L’IRDH craint que la finalité de votre démarche ne soit perçue comme une stratégie politique tendant à utiliser le pouvoir judiciaire, afin d’éliminer les adversaires et les prétentieux politiques.

- L’opportunité des accusations. 
La coïncidence de l’éveil patriotique et le lancement des échéances électorales font croire à plus d’un que la démarche est politiquement inopportune. Car, quand bien même le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat serait de bonne foi, il aura difficile de mettre en accusation un seul membre de la famille du Chef de l’Etat. De même, il aura difficile de justifier qu’aucun membre de la famille du Chef de l’Etat ne soit accusable dans un pays où la corruption est « endémique », « systémique », « institutionnalisée » et « généralisée ». Vous l’avez dit : « Plusieurs plaintes provenant des dénonciateurs dont s’est approprié le Président de la République font état des détournements de deniers publics et de corruption presque dans tous les secteurs de la vie nationale ». 
Par conséquent, votre bureau ferait œuvre utile de préparer des dossiers dans tous les secteurs de la vie de la nation et les soumettre aux instances compétentes au temps opportun.

Par ailleurs, l’IRDH constate que depuis la mort du Président Laurent Désiré Kabila (bientôt 15 ans), bien qu’investi par la Constitution du pouvoir de rechercher et réprimer les infractions, aucun magistrat de l’ordre judiciaire existant n’a réussi d’arrêter une seule personne présumée violeuse des restrictions aux matières de votre compétences. Dès lors, il est difficile de croire que des dossiers, d’une si grande importance économique et politique, seront subitement traités avec objectivité. 

6. Recommandations, afin de mieux faire. 

De ce qui précède, l’IRDH recommande de : 
- Renforcer scientifiquement le fondement juridique de l’accusation et légitimer le travail déjà amorcé, en utilisant une méthode plus laborieuse et une technologie appropriée. 

Pour cela, il s’avère important de : 
(i) recourir aux institutions spécialisées en matière de 
lutte contre la corruption, la fraude douanière, le blanchiment d’argent et le terrorisme ; Et, 
(ii) permettre aux provinces d’accéder aisément au groupe de travail.
- Prendre le temps nécessaire de : (i) récolter les informations, (ii) organiser les descentes de vérification sur terrain, (iii) établir le mécanisme de contre vérification et de collaboration avec les institutions spécialisées à l’instar du Panel de l’Union Africaine sur la fuite de capitaux, la Cellule belge de Traitement des Informations Financières (CTIF), l’équipe spéciale de l’ONU sur la lutte contre le terrorisme, l’agence UNCTAD, l’Interpol et la Banque Mondiale. 

- Enfin, mettre en place une politique nationale globale et durable, liée aux stratégies d’institutions financières internationales, de lutte contre les flux illicites des capitaux issus des fraudes fiscales, de corruption et de financement du terrorisme. La politique de la RDC comprendrait, entre autres, l’adoption d’une loi rigoureuse sur le contrôle des flux des capitaux, la création d’une chambre ad-hoc, au niveau de chaque Cour d’Appel, à compétence réduite aux crimes précités de corruption, de détournement des deniers publics, de blanchiment de capitaux et du terrorisme qui entrera en vigueur après les échéances électorales. Ainsi, votre louable action ne sera pas accusée d’être une stratégie d’élimination d’adversaires politiques. 

Pour l’Institut de Recherche en Droits Humains 
Maître Tshiswaka Masoka Hubert 
Directeur Général"


"La plainte de Kabila sent l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques
° http://latempete.info/la-plainte-de-kabila-sent-linstrumentalisation-de-la-justice-a-des-fins-politiques/
Selon les Ongdh

Les dossiers relatifs au détournement de 30 millions USD de la Snel provenant du paiement de facture de consommation de l’électricité par la République du Congo-Brazzaville, à la fraude douanière à Kasumbalesa, à Matadi au Bas-Congo, dans la province du Nord-Kivu, aux secteurs pétrolier, minier et forestier… appelés à être également traités

Dans une déclaration conjointe faite samedi 27 juin 2015 à Kinshasa, les Organisations non gouvernementales des droits de l’homme (Ongdh) ont manifesté leur inquiétude sur l’indépendance de la justice congolaise.
Pour ces Ongdh, la plainte déposée par le conseiller spécial en matière de lutte contre la corruption, Luzolo Bambi, au Parquet général de la République, au nom du chef de l’Etat Joseph Kabila, est une action qui sent l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Un règlement des comptes pour compromettre l’avenir politique de ceux qui ont déjà soutenu publiquement être contre un troisième mandat de Joseph Kabila, et contre toute modification de la loi électorale donnant lieu à un glissement.
Le Collectif des organisations non gouvernementales des droits de l’homme et de bonne gouvernance qui saluent l’initiative prise par Joseph Kabila Kabange de passer à la phase décisive, bien que ce soit tard, dans la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, estiment que pareille démarche était attendue depuis longtemps pour éradiquer ce fléau durable ou tout au moins en diminuer sensiblement l’ampleur.
Ces Ongdh rappellent que la République démocratique du Congo est classée, depuis plusieurs décennies, dans la tranche variant entre 75 et 100 % de corruption étatique au monde, sans que le Parquet général de la République n’engage des enquêtes sérieuses et efficaces pouvant déboucher sur des poursuites judiciaires, et ce, malgré des multiples dénonciations des parlementaires et des Ong de la société civile nationales et internationales.

« Le Parquet général de la République s’est montré inerte, si pas complaisant ou limité, dans plusieurs dossiers relatifs à la corruption, au détournement des deniers publics et au blanchiment des capitaux lui soumis par le passé «, peut-on lire dans cette déclaration.
Et de poursuivre, « nos organisations relèvent que l’inféodation de la plupart de hauts magistrats, qui coiffent l’ordre judiciaire, au gouvernement, ne garantit pas d’enquête indépendante et impartiale.
Et le fait que des sources fiables aient évoqué notamment le nom de Monsieur Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur de la province du Katanga, qui s’était publiquement opposé, comme la majorité des Congolais, à la modification de la constitution pour donner un troisième mandat au président Joseph Kabila, nous pousse à craindre une éventuelle instrumentalisation de la justice à des fins purement politiques à la veille de l’élection présidentielle de 2016 «.
Ces Ong qui dénoncent toute démarche tendant à faire organiser des procès spectaculaires, dans le but déclaré de combattre la corruption, « mais qui, en réalité, viserait des opposants, concurrents ou adversaires politiques «, rappellent que plusieurs leaders de l’opposition et de la société civile croupissent déjà à la prison de Makala à cause de leurs opinions et n’ont pas droit au procès équitable.

Quid de 32 millions $US de la Snel ?

Pour rassurer l’opinion publique de son indépendance et impartialité, lit-on dans le communiqué conjoint, le Parquet général de la République devra étendre son enquête à tous les cas lui soumis antérieurement par les parlementaires et Ong des droits de l’homme et bonne gouvernance, impliquant des anciens collaborateurs du cabinet du président de la République, anciens premiers ministres et ministres, mandataires publics et sociétés publiques et privées des secteurs minier, forestier et pétrolier.
Le cas du détournement de 32 millions $US de la Snel, dénoncé il y a de cela quelques années à l’Assemblée nationale, en est un exemple éloquent.
D’ailleurs, ces organisations entendent soumettre, incessamment, au Parquet général de la République, des informations relatives à d’autres dossiers impliquant des personnes précitées, et considèrent qu’à quelques mois des élections législatives et présidentielle de 2016, le président de la République a la responsabilité principale faire libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion, et faire conclure un consensus national pour l’organisation des élections provinciales, législatives et présidentielle transparentes et équitables dans les délais constitutionnels pour une alternance démocratique.

De ce qui précède, le Collectif des organisations des droits de l’homme et bonne gouvernance, tout en insistant pour que le Parquet général de la République fasse preuve d’indépendance et d’impartialité, recommande au Président de la République de s’assurer que sa dénonciation ne viserait pas certaines personnalités politiques à cause notamment de leur opposition à un troisième mandat, et de faire libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion avant le dialogue politique.
Au procureur général de la République, il lui est demandé d’agir avec indépendance et impartialité, en prenant en compte tous les cas de corruption et blanchiment des capitaux notamment ceux relatifs au détournement de 30. 000.000 USD de la Snel provenant de paiement de facture de consommation de l’électricité faite par la République du Congo-Brazzaville, à la fraude douanière à Kasumbalesa, à Matadi au Bas-Congo, dans la province du Nord-Kivu, aux secteurs pétrolier, minier et forestier.
Il faut rappeler que parmi les signataires du communiqué conjoint, figurent l’Association congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), le Centre des droits de l’homme et du droit international humanitaire (CDH), Justitia Asbl, Humanisme et Droits Humains (HDH), la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBC), la Ligue contre la corruption (LICOF), la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), l’Observatoire National de la Jeunesse (ONJ), l’Ordre des Mérites Sociaux (ORMES), Justice pour tous en RDC (JTR) et l’Union d’Afrique contre la Corruption et la Fraude (UACF)

De l’opportunité du dialogue national

Dans un autre communiqué conjoint daté du 18 juin dernier et lu le même samedi 27 juin courant, les Ongdh parlent de l’opportunité du dialogue national.
En effet, plusieurs années après la tenue de la Conférence Nationale Souveraine (1992), le Dialogue inter congolais de Sun City (2003), et les Concertations Nationales (2013), les organisations de la société civile des droits de l’homme, signataires du présent communiqué conjoint, se disent préoccupées par l’agitation au sein de l’opinion autour des consultations présidentielles « sélectives « en vue d’un dialogue national, et s’interrogent sur l’intérêt et la volonté politique réelle du gouvernement et de la classe politique congolaise à organiser les nouvelles discussions nationales franches et sincères sans violer la constitution de la République Démocratique du Congo (RDC).
Les organisations de la Société Civile des Droits de l’Homme expriment leurs vives craintes et inquiétudes que la tenue d’un dialogue national à la veille des échéances électorales voulues, cette fois-ci, libres et transparentes, ne débouche sur une transition susceptible d’éloigner toutes perspectives d’alternance démocratique en RD Congo.

Tout en réaffirmant leur attachement au dialogue permanent en démocratie, les Ongdh signataires de ce communiqué conjoint estiment qu’un dialogue réellement sincère ne peut nullement se tenir dans un environnement politique trop chargé. Aussi, invitent-elles le président de la République à décrisper au préalable ledit environnement sociopolitique en envoyant des signaux forts à ce sujet.
Par exemple, suggèrent-elles, en faisant une communication à la nation réitérant sa ferme volonté de respecter les délais constitutionnels d’organisation des élections présidentielle et législatives avant décembre 2016 ; en circonscrivant l’organisation du dialogue national dans le cadre des engagements pris par la RDC à travers l’Accord Cadre signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies; en faisant libérer tous les militants de la démocratie et des droits l’homme et les prisonniers d’opinion et politiques…
En attendant le dépôt de son aide-mémoire au président de la République à ce sujet, les Ongdh condamnent le comportement de certains acteurs politiques véreux et partisans du statu quo, infiltrés dans la société civile, qui s’arrogent le pouvoir de porte-parole de celle-ci, et sèment la confusion par leur prise de position.

A noter que les Ongdh signataires sont l’Association Africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), l’Association Congolaise d’Accès à la Justice (ACAJ), la Voix de Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV), le Réseau Genre et Droits de la Femme (GEDROFE), le Forum pour les Droits des Jeunes et Enfants au Congo (FODJEC), la Ligues des Electeurs (LE), Toges Noires (TN), le Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance (FDBG), Justice en Danger International (JDI), la Voix de l’Opprimé pour les Droits de l’Homme (VODH), le Centre des Droits de l’Homme et du droit humanitaire (CDH), l’Observatoire Congolais des Droits Humains (OCDH), le Réseau d’Organisations des Droits Humains et d’Éducation Civique d’Inspiration Chrétienne (RODHECIC) ainsi que la Solidarité pour le développement et la gouvernance locale (SDMGL)."


"Plainte de Joseph Kabila: des ONG en appellent à l’indépendance de la justice
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/29/plainte-de-joseph-kabila-des-ong-en-appellent-lindependance-de-la-justice/
Des défenseurs congolais des droits de l’homme saluent l’initiative du Chef de l’Etat de porter plainte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement de terrorisme. Cependant, ils expriment des craintes quant à l’indépendance de la justice de pouvoir mener des enquêtes sans régler des comptes à certains acteurs politiques à l’approche des élections. Lors d’un point de presse samedi 27 juin à Kinshasa, une dizaine d’ONG ont recommandé au Parquet général de la République de prouver son indépendance en vidant d’abord toutes les affaires judiciaires restées en suspens.

«Le collectif des organisations des droits de l’homme et de bonne gouvernance dénonce toute démarche qui tend à faire organiser des procès spectaculaires, dans le but déclaré de combattre la corruption mais, qui, en réalité, viserait des opposant, concurrents ou adversaires politiques», a déclaré Oscar Rachidi, militant de la bonne gouvernance.(...)"


LA SOCIÉTÉ CIVILE PRÉPARE SA PLAINTE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12683:la-societe-civile-prepare-sa-plainte&catid=85:a-la-une&Itemid=472

Kabila porte plainte contre Moïse KATUMBI  Carricat_6466_200_200

Corruption, détournements des deniers publics, blanchiment des capitaux…
La chronique est loin de tarir autour de la plainte déposée dernièrement au Parquet général de la République, au nom du chef de l’Etat, par le professeur Luzolo Bambi Lessa. Le Parquet général se prépare, pour la même cause, à en recevoir une autre. Celle-ci émane des organisations locales, poussées dans cette action par de grosses machines internationales, telles que Global Witness, Transparency international ou Human Rights Watch… Décidément, la plainte a ouvert une brèche qu’il ne sera pas facile de refermer de si tôt(...)"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  djino 30/6/2015, 1:09 pm

Plainte contre gouverneurs : Joseph Kabila dément ! Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

http://www.digitalcongo.net/article/108162

djino


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Message  Jim KK 3/7/2015, 7:43 am

Plainte de Kabila contre les gouverneurs : le procureur général de la république met fin aux rumeurs Arrow Arrow Arrow


Jim KK


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