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URGENT : CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION, NAITRAIT DU DIALOGUE PRÉSIDÉ PAR TSHISEKEDI ?

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Message  LORD MBAKAMA Lun 12 Déc - 13:13

QUE PENSEZ-VOUS  D'UN  CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION,   QUI NAITRAIT DU DIALOGUECONSEIL QUI SERA  PRÉSIDÉ PAR TSHISEKEDI ? SI JAMAIS UN  RÉGIME SPÉCIAL ÉTAIT REJETAIT  DE REVERS DE MAIN PAR TOUS,  LE SCENARIO DU CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION EST POSSIBLE ! CONSEIL QUI DÉPOUILLERA KABILA DE SES POUVOIRS  RÉGALIENS (PAR ACCOMPAGNEMENT DES IMPÉRIALISTES). ON NE PEUT PAS ORGANISER UNE RÉVOLUTION PAR NOUS-MÊME SANS PARTENAIRE ET BABILA PARTIR !   ET TOUS LES PARTENAIRE NE VEULENT PAS ÊTRE AVEC NOUS DANS CETTE RÉVOLUTION, ALORS BO LOBI NINI ? EST-CE LA RUE RIEN QUE LA RUE CHÈRE A LORD MBAKAMA (DOYEN TROLL ET WILKO BOYEBI) TIENDRA-T-ELLE- JUSQU’AU BOUT ? ELLE EST MATURE POUR CONFONDRE L'HOMME BLANC QUI SERA A CE TEMPS Là DU COTE DE CEUX QUI ACCEPTERONT CE SCENARIO ?

ABONDONS AVEC NOS CONTRASTES SAISISSANTS DANS LE DEBAT, MERCI.
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Dernière édition par LORD MBAKAMA le Jeu 22 Déc - 12:46, édité 2 fois
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Message  ndonzwau Mar 13 Déc - 16:58

Mon opinion, Compatriote Lord Mbakama, la voici sommairement…
Beaucoup d’incantations, d’incohérence, de contradictions et surtout une sorte d’imposture constitutionnelle ou juridique dans votre proposition ?


1° En quoi votre fameux « Conseil National pour la Transition » sera plus facilement accepté que le « régime spécial » auquel vous le faites pendant ? Autrement dit, vous n’avez pas davantage de capacités de l’imposer autant à ce pouvoir qu’au peuple congolais, beaucoup de vent pour rien à mon avis…

2° De quel droit càd sur quelle base juridique ou constitutionnelle allez-vous imposer Tshisekedi comme le « maître de toute manœuvre » ? Je veux dire même sa légitimité qu’il tient de son statut d’opposant le plus populaire glané dans l’histoire ou de sa supposée victoire volée de novembre 2011 ne lui donnent un droit constitutionnel d’être intronisé Président transitoire…
Seul un accord issu d’un large consensus entre forces représentatives du pays le peut, or lorsque l’Udps ou le Rassemblement nous affirme aller rechercher la Primature à ce dialogue càd un prosaïque partage de pouvoir pour laisser alors ‘JK’ rester pendant ce temps à la tête du pays contrairement à tout ce qu’ils ont clamé jusque-là, contrairement à ce qu’ils reprochent à Kamerhe ou à Badibanga, quel crédit les Congolais sont-ils obligés de leur accorder ?

Bref, mon cher Lord, la « realpolitik » n’est pas synonyme de reniement de l’éthique, n’est pas une course pour ses intérêts partisans au mépris de l’intérêt du pays mais une approche pragmatique sans idéalisme irréaliste : à mon avis,les forces nationales et internationales en présence ne se retrouveraient pas à travers votre « Conseil National pour la Transition présidé par un Tshisekedi quasi auto-proclamé » à défendre efficacement la cause nationale  !
L’UDPS et ses fervents sympathisants n’y auraient déshabillé St Paul pour se l’habiller St Pierre, , ils n’auraient dans le fond  fait que remplacer une imposture par une autre d’autant que  la  « rue », méfiez-vous,  n’appartient pas qu’à eux seuls mais à tout un peuple bien plus divers que vous ne pensez, et la « démocratie de masse » a beaucoup de limites en période de paix, je veux dire en dehors d’une « révolution véritable » qui à mon avis est encore fantasmée ici que réelle…

Pour pouvoir contrer efficacement le pouvoir autocratique de ‘JK’, il nous faut donc une stratégie plus concertée qui respecte et tient mieux compte des autres forces plutôt qu’imposer des personnes, si méritantes soient-elles et pour moi, vous êtes ici dans une profession de foi respectable mais trop partisane, quasi fanatique...
Voilà si vous permettez, mon avis rapide !


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  Admin Mar 13 Déc - 18:59

Par principe, je suis contre toute forme qui s’éloignerait tant de l'esprit de la constitution.
Pour moi, laisser le président du sénat diriger temporairement me parait être la solution plus proche de l’esprit de la constitution. Car par exemple, si Kabila décédait aujourd’hui, c'est cette solution qi serait le plus proche de la constitution, en tout cas ... plus que un régime spécial avec Tshisekedi à la tete
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Message  LORD MBAKAMA Mar 13 Déc - 20:18

kengo n'a plus une légitimité institutionnelle mon wilco.   un Conseil National pour la Transition n'a rien avoir avec ce fameux régime spécial cher à l'assop
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Message  Admin Mar 13 Déc - 20:32

LORD MBAKAMA a écrit: kengo n'a plus une légitimité institutionnelle mon wilco.   un Conseil National pour la Transition n'a rien avoir avec ce fameux régime spécial cher à l'assop
Je le sais cher Lord, mais le régime d’exception n'en a pas plus que lui.
Comme je l'ai dit je parle de l'esprit de la constitution c.a.d ce qui avait été souhaite (voulu)
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Message  LORD MBAKAMA Mar 13 Déc - 22:29

dieu merci nous sommes bien representés dans les 3 commissions. sauf que Mende a fuit Mubake en vers la commission decrispation. kiekie lache
#DIALOGUE: LES 3 #COMMISSIONS SONT LÀ!!!
A. Institutions
B. Élections
C. Décrispation
Tshisekedi Félix: " Ça y est ! Début des travaux en commission. Le VRAI TRAVAIL va enfin pouvoir commencer. Kozala politicien congolais pasi ee...! "
Vital Kamerhe: " Bienvenue au #RASSEMBLEMENT qui vient de rejoindre le dialogue avec la majorité. Nous démarrons les travaux en commission. Tous pour la paix!"
#PEUPLE : " KABILA YEBELA, J-6👊👊👊👊👊👊"
© Hristo de Jésus 2016

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Message  ndonzwau Mer 14 Déc - 0:04

Admin a écrit:
LORD MBAKAMA a écrit: kengo n'a plus une légitimité institutionnelle mon wilco.   un Conseil National pour la Transition n'a rien avoir avec ce fameux régime spécial cher à l'assop
Je le sais cher Lord, mais le régime d’exception n'en a pas plus que lui.
Comme je l'ai dit je parle de l'esprit de la constitution c.a.d ce qui avait été souhaite (voulu)

Encore une fois, mon cher Lord, je désapprouve catégoriquement cette « tartre à la crème » de « légitimité et de légalité » que les Congolais brandissent quand ça va dans leur sens ?
Question légitimité et légalité, qui dedans et dehors conteste aujourd’hui la « légalité de fait » comme PR de ‘JK’ dont la majorité conteste pourtant son vote de 2011 donc sa « légitimité » ?


Kengo quoi que son mandat ait légalement expiré et qui n’a jamais réclamé de rester ou s'est imposé d'une façon ou d'une autre n'y reste que de fait, est reconnu par tous dedans et dehors comme le Président du Sénat, sa « légalité de fait » est donc attestée ; quant à sa « légitimité », je ne suis pas sûr qu’une majorité ne reconnait pas ses qualités et son travail à ce poste, sauf lorsqu’on entre dans des tribulations partisanes d’opposant véritable ou non…
Alors en dehors d’un accord consensuel ad hoc là-dessus entre Congolais qui aujourd’hui n’existe pas quoi qu’on puisse le souhaiter qui entre Kengo et Tshisikedi est constitutionnellement plus autorisé à représenter un Président intérimaire ?

C’est donc souvent de l’ostracisme injustifié ou même parfois du racisme dans tous les cas une lecture douteuse de la Constitution que de s’attaquer bille en tête à sa « légalité » en imposant Tshisekedi ou qui sais-je d’autre à la place de Kengo aujourd’hui Président du Sénat de fait, encore une fois en dehors d’un accord consensuel ad hoc préemptant la Constitution (Acte constitutionnel de transition additif ???) qui désigne un autre à sa place…
Voilà !


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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Message  LORD MBAKAMA Mer 14 Déc - 23:16

DEPECHE : FUMEE BLANCHE CE JEUDI OU VENDREDI ? I HOPE
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Message  Arafat Jeu 15 Déc - 6:58

Fumée blanche? Hum! difficile d´y penser vu la difficulté qui persiste à pouvoir concilier les points de vue, à moins que le président Kabila n´accepte de céder tous les ministères régaliens (Intérieur, Affaires étrangères, Justice, Défense) à l´opposition.
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Message  LORD MBAKAMA Jeu 15 Déc - 14:34

Arafat a écrit:Fumée blanche? Hum! difficile d´y penser vu la difficulté qui persiste à pouvoir concilier les points de vue, à moins que le président Kabila n´accepte de céder tous les ministères régaliens (Intérieur, Affaires étrangères, Justice, Défense) à l´opposition.

ce qui se passe actuellement ne semble pas être..... ils ont déjà un scenario qu'ils vont signer
(conseil national de la transition). kabila est déjà dépouillé de ses pouvoirs
il le sait, s il fait le contraire de sa parole déjà donnée aux partenaires en échange de  son
maintien dans la transition .... on l’arrête tout de suite. il le sait très bien là ou il est
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Message  Admin Jeu 15 Déc - 20:23

LORD MBAKAMA a écrit:
Arafat a écrit:Fumée blanche? Hum! difficile d´y penser vu la difficulté qui persiste à pouvoir concilier les points de vue, à moins que le président Kabila n´accepte de céder tous les ministères régaliens (Intérieur, Affaires étrangères, Justice, Défense) à l´opposition.

ce qui se passe actuellement ne semble pas être..... ils ont déjà un scenario qu'ils vont signer
(conseil national de la transition).  kabila est déjà dépouillé de ses pouvoirs
il le sait, s il fait le contraire de sa parole déjà donnée aux partenaires en échange de  son
maintien dans la transition .... on l’arrête tout de suite.  il le sait très bien là ou il est
Je ne partage pas cet optimisme. Ce samedi déjà, le parlement en session extraordinaire pour l’investiture du prochain gouvernement Badibanga
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Message  zobattants Ven 16 Déc - 5:04

LORD MBAKAMA a écrit:
Arafat a écrit:Fumée blanche? Hum! difficile d´y penser vu la difficulté qui persiste à pouvoir concilier les points de vue, à moins que le président Kabila n´accepte de céder tous les ministères régaliens (Intérieur, Affaires étrangères, Justice, Défense) à l´opposition.

ce qui se passe actuellement ne semble pas être..... ils ont déjà un scenario qu'ils vont signer
(conseil national de la transition).  kabila est déjà dépouillé de ses pouvoirs
il le sait, s il fait le contraire de sa parole déjà donnée aux partenaires en échange de  son
maintien dans la transition .... on l’arrête tout de suite.  il le sait très bien là ou il est

Lord Mbakama, boyokaka pe soni heure moko...
Tanga article oyo ya Jeune Afrique:

Kinshasa 15/12/2016 Politique - Après dix mois de facilitation chahutée, l’ancien secrétaire général de l’OUA et ex-Premier ministre du Togo a déposé (provisoirement ?) les armes. En exclusivité pour JA, et alors que les Congolais retiennent leur souffle dans la perspective de la fin du mandat du président Kabila, le 19 décembre, Edem Kodjo raconte ici son parcours du combattant.
Comment (et pourquoi) j’ai mis les pieds dans le « marigot »

Je n’ai rien sollicité, c’est venu à moi. Je me trouvais par hasard à Brazzaville un jour de janvier 2016, lorsque j’ai reçu un appel du commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine, l’Algérien Smaïl Chergui. « Mme Dlamini-Zuma souhaite savoir si vous accepteriez une mission de bons offices en RD Congo, me dit-il. Il s’agit de mettre en place un dialogue entre le pouvoir et l’opposition et de déboucher sur un accord politique en vue de l’élection présidentielle. » Rien de moins ! Réponse prudente de ma part: « Laissez-moi vingt-quatre heures de réflexion. » Cela tombe bien, un chef d’État d’expérience et qui connaît la RD Congo comme sa poche, le président Sassou Nguesso, loge à deux pas.

Il me reçoit, je lui soumets la proposition, et il m’encourage aussitôt à dire oui : «Je connais tes convictions panafricaines, je ne vois donc pas comment tu pourrais te défiler. Je vais t’aider. » Ma décision est prise : j’accepte. Vous ne vous en doutiez pas, mais la deuxième personne à qui j’ai parlé de cette mission, c’était vous-même. Je me souviens de votre question: « Edem, qu’allez-vous faire dans ce marigot ? » Etde ma réplique : « Il faut bien que quelqu’un se sacrifie. »

Premiers pas encourageants

Muni du mandat de Mme Dlamini-Zuma, qui fait de moi un facilitateur du dialogue, je débarque à Kinshasa, résolu à entrer en contact avec toutes les parties. Paradoxal, au vu de ce qui allait advenir, mais vrai : c’est de la part du principal parti de l’opposition, l’UDPS d’Étienne Tshisekedi, que je reçois le meilleur accueil. Deux délégations viennent me voir pour me féliciter, se réjouir du choix d’« un grand médiateur africain » (je les cite) et me prier de me rendre au plus vite à Bruxelles pour y rencontrer le « líder máximo ».

Ce qui, pour moi, allait de soi. Le 4 février, j’effectue mon premier déplacement dans la capitale belge, à la rencontre de celui que vous avez surnommé, à JA, « Monsieur Non ». Tshisekedi me reçoit, entouré de son fils Félix, de l’abbé Tshilumba, son directeur de cabinet, et de son inséparable assistant Gilbert Kankonde. Cette fois, il dit oui. Oui au dialogue, sans réserves apparentes. Bien qu’une partie de la mouvance de l’opposition s’obstine à me regarder avec suspicion, le fait d’être soutenu par l’UDPS m’encourage. Début mars, je tombe malade et me fais soigner à Paris.

C’est là que le directeur de cabinet du président Kabila, Néhémie Wilondja, vient me rendre visite à mon appartement du XVIIe arrondissement pour m’annoncer qu’une délégation de la sensibilité présidentielle et une autre de l’UDPS se trouvent dans la capitale française pour y discuter du dialogue. Les deux parties, ajoute-t-il, demandent que je préside aux pourparlers. Convalescent, mais requinqué par la nouvelle, j’accepte et choisis le lieu: l’hôtel Raphael. Le 26 mars 2016, veille de Pâques, on s’installe : six côté mouvance, six côté UDPS, et moi au milieu.

Ce n’est pas la première fois que les uns et les autres discutent. Pour le pouvoir, rechercher un accord avec Tshisekedi est une constante, en fonction d’un calcul simple: mouvance présidentielle + UDPS = majorité absolue, plus besoin des autres.

Ils se sont déjà vus à Venise, puis à Ibiza, sans résultats. Y parviendront-ils à Paris? La réunion dure deux heures, et je dois dire que nous faisons un excellent travail. Nous réglons tous les problèmes, ou presque, et nous signons un accord portant sur le comité préparatoire au dialogue, son règlement, son ordre du jour et surtout sa composition. Trente membres au total : douze pour la partie présidentielle, six pour la société civile et douze pour l’opposition. Certes, l’opposition, ce n’est pas que l’UDPS, mais il est clair que cette dernière entend garder la main.

Munie d’un mandat dûment signé de Tshisekedi lui-même, dont j’ai exigé et conservé copie (on n’est jamais trop prudent!), la délégation UDPS au Raphael est conduite par deux de ses proches, Floribert Tendayi et Papis Tshimpangila. Elle comprend aussi l’un des propres fils du Vieux, Christian Tshisekedi, et l’un de ses neveux, Bona Kabongo. Comme rien n’est simple dans cette famille, Félix Tshisekedi me dira plus tard, sur le ton du reproche, que son frère Christian n’y connaît rien en politique puisque c’est un homme d’affaires. Comme si j’avais moi-même composé cette délégation ! Toujours est-il qu’en ce 26 mars l’UDPS nous annonce qu’elle se réserve le droit de nommer elle-même les douze personnalités de l’opposition qui participeront au comité préparatoire. Explication : « On se connaît entre nous, hors de question de nous laisser infiltrer par de faux-vrais opposants ! » Après tout, c’est son affaire. On se sépare donc bons amis.

De retour à Kinshasa, je reçois le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, accompagné de Félix Tshisekedi. Félix joue les durs, et je m’aperçois rapidement qu’il a pris l’ascendant sur Mavungu, mais il ne remet rien en question. Il ne me reste plus qu’à recevoir la liste des opposants membres du comité préparatoire. On me l’annonce d’une heure à l’autre. Je suis confiant, presque euphorique. À tort.

Quand Tshisekedi tourne casquette

J’ai en main les listes de la mouvance présidentielle et de la société civile, mais, côté UDPS, rien ne vient. Une, deux, trois semaines, rien. Je me rends donc de nouveau à Bruxelles pour y rencontrer Étienne Tshisekedi. Il me reçoit le 5 mai dans un hôtel de la capitale belge, entouré, cette fois encore, de Félix, de l’abbé Tshilumba et de Gilbert Kankonde. Je les sens un peu crispés, exigeant notamment ce qu’ils appellent un renforcement de la facilitation. Mais comme ils ne me montrent aucune hostilité, je sors de l’entretien rassuré, même si je n’ai toujours pas obtenu la fameuse liste. Retour à Kinshasa.

Au sein de la mouvance présidentielle et de l’opposition non UDPS, on s’impatiente et on me critique. À leurs yeux, je favorise l’UDPS, je fais tout pour ressusciter Tshisekedi et le remettre en selle. C’est alors que surgit cette étrange idée de panel de personnalités censées m’épauler et m’encadrer, afin de « remettre le dialogue sur les rails ». Puisque le facilitateur piétine, entend-on dire, aidons-le à s’en sortir.

C’est évidemment tout sauf désintéressé car derrière ce schéma se profile l’ombre des Américains, en particulier celle de l’envoyé spécial pour les Grands Lacs, Tom Perriello. Via le panel, dont ils seraient membres, les États-Unis, puissance extracontinentale, souhaitent être directement au cœur du dialogue, ce qui à mes yeux n’est pas souhaitable. J’ai rapidement vu la manœuvre, d’où la contre-idée, lancée par moi, d’un groupe de soutien à la facilitation, composé de l’UA, de l’ONU, de l’Union européenne, de l’OIF et des organisations régionales africaines. Cris d’orfraie de la part des Américains et des politiciens congolais qui leur sont proches !

Début juin, je suis à nouveau à Bruxelles, face à Tshisekedi. Je demande un tête-à-tête. On me le refuse, non sans une certaine indignation : « Le président ne voit jamais personne en tête à tête! » Va donc pour l’inévitable duo Tshilumba-Kankonde, témoins muets de notre échange. « Grand frère, lui dis-je. J’attends les noms de vos représentants au dialogue depuis deux mois, quand les aurai-je ? » Réponse : « Petit frère, nous sommes jeudi. Lundi, dans quatre jours, vous les aurez. » Je saurai plus tard que la liste, effectivement, était prête. Elle ne m’a jamais été remise.

Qui l’a fait passer à la trappe ? Mystère. Pendant des jours, j’ai cherché à le joindre depuis Kinshasa, en vain. Il a fallu m’y résoudre: Tshisekedi avait tourné casquette. Pourquoi? Je me souviens que, pendant l’entretien, il n’avait cessé de me répéter que j’étais trop seul et que la formule du panel, qui avait la faveur des Américains, était à ses yeux la meilleure pour m’entourer. Est-ce là la clé de sa volte-face ? Je l’ignore.

Kodjo: « Quand aurai-je les noms des délégués au dialogue? » Tshisekedi: « Lundi, dans quatre jours. »

Six mois, plus tard, j’attends encore…

Avec Katumbi, un rendez-vous manqué

Heureusement, l’iceberg de l’opposition commence à craquer. Le député Samy Badibanga, qui deviendra Premier ministre en novembre, puis d’autres, manifestent avec insistance le souhait de participer au dialogue. Au même moment se pose le problème de Moïse Katumbi. J’avais prévu de le rencontrer peu après mon second séjour à Bruxelles, début mai.

Mon projet était d’aller le voir chez lui, à Lubumbashi, ce qui d’ailleurs ne plaisait guère au pouvoir en place à Kinshasa, qui estimait que c’était là une sorte de reconnaissance. La veille du jour fixé pour notre rendez-vous, l’un de ses proches, l’ex-président de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga, Gabriel Kyungu, connu pour la brutalité de son langage, se livre dans les médias locaux à une violente diatribe contre moi, avant de conclure que je ne serai pas le bienvenu à Lubumbashi.

Dans la foulée, le G7, regroupement d’anciens kabilistes ralliés à Katumbi, publie une déclaration de la même eau à mon encontre, avant d’en appeler, lui aussi, comme par hasard, à la mise en place du fameux panel cher à M. Perriello. J’annule donc mon déplacement et appelle Katumbi pour le lui signifier. L’échange est aigre-doux : « Kinshasa vous a empêché de venir me voir ! » me dit-il. « Pas du tout, c’est votre ami Kyungu et vos alliés du G7 qui, manifestement, ne le souhaitent pas. Ma sécurité n’est pas assurée à Lubumbashi, pourquoi viendrais-je ? »

La conversation terminée, je joins aussitôt Mme Dlamini-Zuma pour lui proposer de faire venir Moïse Katumbi en terrain neutre, à Addis-Abeba, afin que nous parlions avec lui. Le principe est rapidement acquis lorsque surviennent l’affaire dite des mercenaires et l’ouverture d’une procédure à l’encontre du candidat.

Depuis lors, je suis intervenu à sa demande pour faciliter son départ à l’étranger, mais nous ne nous sommes toujours pas rencontrés. Dois-je préciser que je n’ai aucun problème avec M. Katumbi, qui porte le même prénom que celui de mon père ? J’entends souvent dire qu’il est « l’homme des Américains ». Je l’ignore, même s’il en est notoirement proche. Et dans ce cas, il n’est pas le seul.

Son grand frère, Katebe Katoto, que j’ai rencontré à Bruxelles, était un ardent défenseur de la formule du panel et un critique acerbe de la facilitation que je menais, au point que j’ai dû lui dire, les yeux dans les yeux: « Moi, Monsieur, je ne suis pas achetable ! » Au cours de cette même rencontre, un membre du G7 s’est levé : « Vous, vous avez un mentor qui s’appelle la France, a-t-il commencé. Eh bien, sachez que la RDC, c’est le jardin privé des États-Unis ! » Mon sang n’a fait qu’un tour : « Je ne sais pas si vous êtes conscient de ce que vous venez de dire, ai-je rétorqué. À votre place, je ferais tout pour que ça ne sorte pas de cette salle. Sinon l’Afrique entière va se moquer de vous ! »

Vos masques tombent ... Je Presume celui qui a dit cette phrase c' est soit Olivier ou bien Felix Wa Matama.. Des vendus  TRAITRES!!!! VOUS SEREZ TOUS PENDUS AU STADE KAMANYOLA!!!!!!

Coup de foudre à Kinshasa

Nous sommes en juin. L’UA a avalisé mon projet de groupe de soutien à la facilitation, et je décide d’envoyer une nouvelle mission auprès de Tshisekedi à Bruxelles. À Genval, banlieue chic de la capitale belge, l’opposition, UDPS et G7 notamment, vient de lancer le Rassemblement anti-Kabila. Le ton s’est durci, et je crains que ma délégation, composée des Algériens Saïd Djinnit et Smaïl Chergui, ainsi que d’un diplomate belge, ne trouve porte close. Il n’en est rien, et le rapport de quelques lignes que me font ces émissaires est totalement anodin, ce qui m’étonne un peu.

Était-ce pour m’endormir? Le réveil sera brutal. Le 4 juillet, une réunion du groupe de soutien à Addis-Abeba débouche sur une demande qui est presque une injonction : le facilitateur est prié de mettre en place le comité de préparation au dialogue d’ici à la fin du mois. Une date est retenue : le samedi 30 juillet. Mais il y a un problème : de retour à Kinshasa le 27, Étienne Tshisekedi a prévu de tenir un mégameeting le 31 juillet. L’UDPS hurle au complot : c’est du sabotage!

D’ailleurs, me dit-on, vos émissaires à Bruxelles se sont entendus avec nous pour que les deux événements ne coïncident pas – si c’est exact, cela m’a été caché ; pourquoi ? Où était mon intérêt dans cette affaire, alors que je me battais depuis des mois pour inclure Tshisekedi dans le jeu ? A-t-on voulu me piéger, me discréditer afin de mettre quelqu’un d’autre à ma place? Je n’en dirai pas plus, mais Mme Dlamini-Zuma, à qui j’ai fait, fin octobre, un compte rendu détaillé de ma mission, connaît les tenants et aboutissants de toute cette histoire.

Lors de son meeting devant des dizaines de milliers de personnes, Étienne Tshisekedi m’injurie. Je ne m’y attendais absolument pas. Il me traite de « petit kabiliste partial » et ajoute que je suis « un traître ». Oui, « un traître » ! Passé l’instant de sidération, je réfléchis. Si traître il y a, l’insulte convient à celui qui a signé un accord et ne l’a pas respecté. Or, Tshisekedi a violé l’engagement que ses délégués, mandatés par lui, ont conclu à Paris en ma présence. Donc le traître, c’est Tshisekedi. Partial? C’est risible.

Pendant longtemps, la majorité présidentielle et une partie de l’opposition, dont Vital Kamerhe, le G7 et la Dynamique, m’ont accusé de favoriser l’UDPS et son vieux leader! Ce discours m’est tombé dessus comme un coup de foudre. Je ne pardonne pas à Tshisekedi de s’être montré aussi injuste à mon égard. Il ne s’en est jamais excusé ni expliqué. Lorsqu’un ami commun, Mgr Monsengwo, a voulu que j’aille le voir chez lui, à Limete, pour recoller les morceaux, j’ai refusé. Peut-être nous reverrons-nous, mais ce ne sera pas à son domicile. Tshisekedi ne me connaît pas. S’il veut la guerre, je vais le démolir !

L’Église catholique : pêchez en paix

Certes, l’Église est une institution en RD Congo. Certes, je suis moi-même un catholique pratiquant et je me dois de passer le manteau de Noé sur ce que fait ma hiérarchie et qui ne me plaît pas toujours. Je ne dirai donc rien sur le cardinal Monsengwo, que je connais bien et que je respecte.

Mais tout de même. J’ai beaucoup compté sur la conférence épiscopale, la Cenco, pour qu’elle m’aide dans ma tâche de facilitation. Au sein du comité préparatoire au dialogue, le représentant de la Cenco, l’abbé Donatien Nshole, avait le beau rôle. Idem lorsque, le 1er septembre, s’est ouvert le dialogue lui-même. Surviennent alors les tragiques émeutes des 19 et 20 septembre à Kinshasa, lesquelles – il convient de le préciser, car j’en ai été le témoin – ont commencé par le saccage des sièges des partis membres du dialogue, perpétré par des militants du Rassemblement de l’opposition radicale. Avant que les jeunes kabilistes aillent à leur tour mettre le feu aux locaux de l’UDPS.

C’est alors que les curés de la Cenco ont changé de ton. Après avoir exigé une semaine de deuil, ils sont venus poser des préalables au dialogue qui ne figuraient pas dans nos accords. J’y ai consenti à une condition : qu’ils restent dans la salle. Libre à eux, par ailleurs, d’aller à la pêche miraculeuse et de ramener dans leurs filets les opposants au dialogue. À l’heure où je vous parle, la pêche continue, et je souhaite qu’elle soit fructueuse.

D’autant que Joseph Kabila, vous l’aurez remarqué, joue le jeu et encourage les évêques. Cela s’est discuté fin octobre à Luanda, en marge du sommet des chefs d’État de la région, qui a entériné l’accord politique du 18 octobre. Denis Sassou Nguesso et José Eduardo dos Santos ont suggéré à Kabila de tendre la main au Rassemblement de l’opposition, via la Cenco, ce qu’il a fait. Je crois que tout le monde est un peu tétanisé à l’idée qu’il se passe quelque chose le 19 décembre à minuit et que chacun cherche à conjurer les risques de dérapages.

Présidentielle : 2018 ou le chaos

Les Américains, les Européens, la Cenco, le Rassemblement: tous ou presque « exigent » que l’élection présidentielle se tienne en 2017.

Mais c’est impossible avant avril 2018 ! Cette échéance n’est pas le fruit du hasard : le fichier électoral est corrompu, tout le monde l’a dit, sa refonte est indispensable. La RD Congo, c’est 2,5 millions de km², 136 000 bureaux de vote, 20 000 tonnes de matériel électoral à transporter, le plus souvent par voie aérienne ou fluviale. La commission électorale, les experts de l’ONU et de l’OIF, le général malien Siaka Sangaré, que je considère comme le meilleur expert électoral d’Afrique francophone et que j’ai fait venir…

Tous sont formels : on ne peut pas, en resserrant au maximum les délais, aller plus vite. Le fichier électoral sera fiable et complet début octobre 2017, il faut ensuite six mois pour organiser le scrutin. À condition, bien sûr, que son financement – près de deux milliards de dollars – soit assuré. Préconiser une présidentielle bâclée l’an prochain, c’est irresponsable.

J’ai entendu récemment Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères, critiquer l’accord du 18 octobre et remettre 2017 sur le tapis. Cela m’a étonné : son ambassadeur à Kinshasa ne lui a donc pas fait rapport ? Il parle en méconnaissance de cause.

Autre revendication de l’opposition radicale et de ceux qui la soutiennent : que Kabila démissionne au soir du 19 décembre 2016 et laisse la place à une période transitoire spéciale, avec à sa tête le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, qui organisera les élections. Ce n’est ni constitutionnel – la Cour suprême a tranché, et les participants au dialogue en sont convenus – ni réaliste. Le mandat de Kengo est forclos depuis quatre ans, faute d’élections provinciales et sénatoriales tenues dans les délais. Quelle est sa légitimité? Sur le plan strictement juridique, le fait que Kabila demeure en place jusqu’à l’élection de son successeur est objectivement la moins mauvaise des solutions.

Une classe politique brillante, mais toxique

J’ai eu affaire à une classe politique à la fois brillante, adepte des faux-fuyants, intelligente, toxique… L’argent joue un rôle prépondérant: en Afrique de l’Ouest, les gens pensent qu’ils sont riches quand ils ont 100 millions de F CFA.

Ici, ils le sont quand ils ont la même somme, mais en dollars. Autre caractéristique: un sentiment national et identitaire à vif. Est-ce un héritage du mobutisme triomphant ? C’est possible, mais les Congolais en général sont allergiques à toute interférence, en particulier occidentale – sauf bien entendu quand elle sert leurs intérêts et qu’ils peuvent l’instrumentaliser à leur profit.

Aussi les chefs d’État africains, qui connaissent ce sentiment, sont-ils prudents dès qu’il s’agit de se mêler des affaires congolaises. Sassou Nguesso joue un rôle positif, Dos Santos aussi, ainsi – et c’est moins connu – que Faure Gnassingbé. Le président togolais entretient des relations étroites aussi bien avec Kabila qu’avec Vital Kamerhe. Si Kamerhe ne nous avait pas rejoints, il n’y aurait jamais eu de dialogue, et Faure a été décisif dans son ralliement, tout comme son « envoyé spécial », le ministre Gilbert Bawara, très introduit à Kinshasa.

Pourquoi (et comment) j’ai mis les pieds dans le « marigot »: suite et fin

Ce n’est pas l’argent qui m’a motivé, et je voudrais être clair, voire trivial à cet égard : Kabila ne m’a pas payé, ce n’est pas lui qui a réglé mes frais de mission ni mes per diem.

C’est l’UA qui m’a pris en charge, et il ne m’a rien donné. On a, à ce sujet, raconté n’importe quoi. Je me souviens du jour où je suis allé visiter le fameux barrage d’Inga et survoler l’embouchure du fleuve Congo, spectacle dont j’ai toujours rêvé. Une compagnie pétrolière avait mis un hélicoptère à ma disposition à cet effet.

Le lendemain, des journaux ont écrit que, ça y est, Kodjo est dans le pétrole, Kabila l’y a mis pour l’acheter ! Par contre oui, mon ego, ma place dans l’Histoire, la volonté de sortir par le haut, de ne pas partir sur un échec, celle aussi de démontrer à M. Tshisekedi, qui m’a trahi, que je n’étais pas un nègre de service, tout cela m’a motivé et a forgé ma résilience.

François Soudan/Jeune Afrique

https://www.digitalcongo.net/article/-KZ2AzfpmTg8BzYoHqdh

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Message  zobattants Mar 20 Déc - 12:59

Lord Mbakama, ca va?
nous sommes le 20 decembre.
Carton rouge ekeyi wapi??? BIso toza na kin... ELOKO EYI TE...
Si nous voulons faire makambu nanko a la Pierre Nkurunziza, on pourrait le faire, mais notre president est democrate. il partira en bonne et due forme apres les elections de 2018
PS: ontindeli Tharcisse Loseke carte ya felicitation?

Razz Razz

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Message  NgongaEbeti Mar 20 Déc - 16:54

zobattants a écrit:Lord Mbakama, ca va?
nous sommes le 20 decembre.
Carton rouge ekeyi wapi??? BIso toza na kin... ELOKO EYI TE...
Si nous voulons faire makambu nanko a la Pierre Nkurunziza, on pourrait le faire, mais notre president est democrate. il partira en bonne et due forme apres les elections de 2018
PS: ontindeli Tharcisse Loseke carte ya felicitation?

Razz Razz

Loooool Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Chuuuuuuuuuut, baza sala matanga... Tshisekedi a kosi bango lisusu.

Tu vois comment ils ne disent rien sur l'article d'Edem Kodjo? T'as lu comment lui aussi, il a souligne les fourberies de Tshisekedi et de son parti familial? Aaaaaah la honte, la honte sur cette opposition traitre, irresponsable et neo-coloniale!!!

NgongaEbeti


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Message  Imperium Mar 20 Déc - 21:15

NgongaEbeti a écrit:
zobattants a écrit:Lord Mbakama, ca va?
nous sommes le 20 decembre.
Carton rouge ekeyi wapi??? BIso toza na kin... ELOKO EYI TE...
Si nous voulons faire makambu nanko a la Pierre Nkurunziza, on pourrait le faire, mais notre president est democrate. il partira en bonne et due forme apres les elections de 2018
PS: ontindeli Tharcisse Loseke carte ya felicitation?

Razz Razz

Loooool Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Chuuuuuuuuuut, baza sala matanga... Tshisekedi a kosi bango lisusu.

Tu vois comment ils ne disent rien sur l'article d'Edem Kodjo? T'as lu comment lui aussi, il a souligne les fourberies de Tshisekedi et de son parti familial? Aaaaaah la honte, la honte sur cette opposition traitre, irresponsable et neo-coloniale!!!

Very Happy Very Happy Very Happy yooo..batu ya bure di.... Very Happy
Imperium
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Message  Cavalier Mer 21 Déc - 11:56

LORD MBAKAMA a écrit:QUE PENSEZ-VOUS  D'UN  CONSEIL NATIONAL POUR LA TRANSITION,   QUI NAITRAIT DU DIALOGUECONSEIL QUI SERA  PRÉSIDÉ PAR TSHISEKEDI ? SI JAMAIS UN  RÉGIME SPÉCIAL ÉTAIT REJETAIT  DE REVERS DE MAIN PAR TOUS,  LE SCENARIO DU CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION EST POSSIBLE ! CONSEIL QUI DÉPOUILLERA KABILA DE SES POUVOIRS  RÉGALIENS (PAR ACCOMPAGNEMENT DES IMPÉRIALISTES). ON NE PEUT PAS ORGANISER UNE RÉVOLUTION PAR NOUS-MÊME SANS PARTENAIRE ET BABILA PARTIR !   ET TOUS LES PARTENAIRE NE VEULENT PAS ÊTRE AVEC NOUS DANS CETTE RÉVOLUTION, ALORS BO LOBI NINI ? EST-CE LA RUE RIEN QUE LA RUE CHÈRE A LORD MBAKAMA (DOYEN TROLL ET WILKO BOYEBI) TIENDRA-T-ELLE- JUSQU’AU BOUT ? ELLE EST MATURE POUR CONFONDRE L'HOMME BLANC QUI SERA A CE TEMPS Là DU COTE DE CEUX QUI ACCEPTERONT CE SCENARIO ?

ABONDONS AVEC NOS CONTRASTES SAISISSANTS DANS LE DEBAT, MERCI.
URGENT : CONSEIL  NATIONAL DE TRANSITION,  NAITRAIT DU DIALOGUE PRÉSIDÉ PAR TSHISEKEDI ? Real_p10
Au pays des BABA, Le Begue est ROI....

LORSQUE LE PEUPLE S'ETAIT REVOLTE EN 1959 CONTRE LES CONLONS BELGES AVEC QUI AVAIT-IL ORGANISE CETTE INSURRECTION???

Le probleme ce que lorsque l'on politise une Revolution, du coup Elle devient sans IMPACT, VIDE & CREUSE...

LA REVOLUTION N'A PAS DE MANDAT, ELLE N'A PAS UNE DATE LIMITE, SURTOUT QUE SI CETTE REVOLUTION EST UNE CONSEQUENCE TOUT A FAIT NATURELLE DES HISTOIRES PASSEES...PERSONNE NE PEUT ECHAPPER A SON PASSE...LE PEUPLE FINIRA PAR AVOIR LE DERNIER MOTDANS CETTE AFFAIRE.

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Message  LORD MBAKAMA Jeu 22 Déc - 12:23

Martin Fayulu : « Le Rassemblement maintient sa proposition de mise en place
d’un Conseil national de transition » en RDC


http://www.congonewsplustv.com/2016/12/martin-fayulu-le-rassemblement.html
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Message  LORD MBAKAMA Jeu 22 Déc - 14:27

Vital Kamerhe : « la mise en place d’un conseil de transition viole la Constitution » (interview) http://www.diaspordc.com/…/vital-kamerhe-la-mise-en-place-d…
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Message  ndonzwau Jeu 22 Déc - 17:58

Y'en a marre de ce décervelage démagogique et de cette débauche fétichiste de mots de la part des Congolais qui ne visent souvent que leurs plans alimentaires plutôt qu'un éclairage utile au pays… Kamerhe dont la folle ambition semble avoir fait perdre toute mesure, toujours davantage d’opportunisme, s'y met à son tour…

Qu’on l’appelle « Conseil National de la Transition » ou que sais-je, un tel dispositif juridique n’est  pas plus « anticonstitutionnel » que le maintien pur et simple de ‘JK’ à la tête du pays au-delà de son dernier mandat, il faut qu’on arrête les boniments !
L’essentiel est de s’assurer quoi mettre dans ce dispositif, quel substrat juridique on lui accorde ?


- Soit l’on considère que la Constitution actuelle est muette ou peu explicite sur une situation actuelle inédite, la non-organisation intentionnelle des élections en fin de mandat et l’on s’accorde sur un dispositif juridique aussi inédit pour y pallier en restant dans l’esprit démocratique de la Constitution qui lui, refuse l’impunité en accordant un bénéfice indu au coupable comme l’a fait de façon complaisante la CC…

- Soit on considère cette situation comme une « vacance de pouvoir » à la tête du pays, la continuité de l’Etat étant caduque face  à cette violation intentionnelle de la Loi en en faisant un « empêchement définitif » de cause légale et on met en place une « présidence intérimaire » comme prévu, dévolue au Président du Sénat…

- Soit la situation s'avère trop complexe notamment une illégalité du PR sortant et du Président du Sénat aussi hors mandat et par ailleurs la nécessité d’une transition plus longue pour les besoins en cours, la préparation des élections, on fait appel à une espèce de dispositif inédit « d’appui à la démocratie » comme prévu à l’article 222 de la Constitution…

TITRE VIII : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
[…]
Article 222
Les institutions politiques de la transition restent en fonction jusqu'à l'installation effective des institutions correspondantes prévues par la présente Constitution et exercent leurs attributions conformément à la Constitution de la Transition. Les institutions d'appui à la démocratie sont dissoutes de plein droit dès l'installation du nouveau Parlement. Toutefois, par une loi organique, le Parlement pourra, s'il échet, instituer d'autres institutions d'appui à la démocratie. Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes […]

L'impératif est qu'à travers les arrangements possibles, le « respect de l’esprit de la Constitution » qui exige de ne pas favoriser des manœuvres proprement anti-démocratiques comme l’impunité qu’on veut nous faire avaler au nom d’une pacification de cimetières ou le non-respect des règles de bonne gouvernance, des droits de l’Homme, des droits et libertés des citoyens..., soit strictement de mise…
C'est dire la nécessité d'une attention exclusive à « la légitimité des institutions et des gouvernants » dont la longue contestation par le passé nous a causé tant des douloureux déboires dans une transition irréprochable sans complaisances préjudiciables qui puisse seule nous offrir une alternance sécurisée et la reprise d'un cours enfin démocratique et pacifique de notre vie politique !

Où l’on voit que cette incessante référence à la non-constitutionnalité des dispositifs transitoires possibles est usurpée et souvent intéressée… Ce n'est que nécessité !



Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


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Message  Admin Jeu 22 Déc - 18:09

LORD MBAKAMA a écrit:Vital Kamerhe : « la mise en place d’un conseil de transition viole la Constitution » (interview) http://www.diaspordc.com/…/vital-kamerhe-la-mise-en-place-d…
Il est CON
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Message  zobattants Jeu 22 Déc - 20:58

Admin a écrit:
LORD MBAKAMA a écrit:Vital Kamerhe : « la mise en place d’un conseil de transition viole la Constitution » (interview) http://www.diaspordc.com/…/vital-kamerhe-la-mise-en-place-d…
Il est CON

OOOH!!!!! Razz Razz
Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Voici l' example de la politique dynamique, incarnee par la reaction de Mr. l'Admin
Les amis, vous etes en train de vivre en live les reactions des sympatisants de l' opposition.
Kamere, le hero d'hier est devenu CON aujourd'hui??Razz
A quand le tour de Tshisekedi puisque c' est bien lui qui vous induit tous en erreur.. Laughing
.

Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

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Message  Cavalier Ven 23 Déc - 13:34

zobattants a écrit:Razz Razz
Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

Kamere, le hero d'hier est devenu CON aujourd'hui??Razz
A quand le tour de Tshisekedi puisque c' est bien lui qui vous induit tous en erreur.. Laughing
.

Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Les trois Gros poissons a se debarasser politiquement ILICO PRESTO Par LE PEUPLE KONGO-LOIS juste avant de detruire La Kanambie, c Tshisekedi, Kamerhe, & Katumbi...Kamerhe est quelque peu ecarte, et il s'en fout, il a toujours ete aux services de son Rais. Tshisekedi lui et sa bande de L'UDPS, doivent etre vomis par la POPULATION KONGOLOISE...ils sont la pour faire du business de la derniere heure avec La Famille Kanambe, puisque la politique aujourd'hui c'est beaucoup plus pour se faire des sous...Ces gens la ne font pas la politique de la soit-disant Liberation quelconque du Pays...BAZA KUNA TSE.... @


...LE PEUPLE N'A QU'A COMPTER SUR SES PROPRES EFFORTS POU RENVERSER cette dictature du Nouveau Millenaire...
ET LE PEUPLE VAINCRA...PEUPLE AZALI MOKONZI, MPE AKO LONGA NA ETUMBA OYO TOZALI NA YANGO. pirate

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Message  LORD MBAKAMA Sam 24 Déc - 12:13

http://www.sangoyacongo.com/2016/12/joseph-kabila-reste-president-de-la.html
Dialogue inclusif : un accord politique conclu au Centre Interdiocésain

Un accord politique a été conclu, samedi 24 décembre dans la matinée au dialogue national inclusif, après une plénière de plusieurs heures au Centre Interdiocésain à Kinshasa sous la médiation des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

Au terme de cet accord, indiquent nos sources, les élections présentielle et législatives nationales auront lieu en décembre 2017, avec possibilité d'organiser les provinciales en février 2018, ont convenu les parties prenantes à ces discussions directes dont la clôture officielle intervient dans quelques heures avec la signature du compromis.
Les mêmes sources rapportent que le président de la République, Joseph Kabila, reste également en fonction jusqu’à l'installation de son successeur élu et ne pourra pas briguer un troisième mandat consécutif.
Les participants à ces discussions conviennent également de ne pas modifier la Constitution, ni entreprendre une action quelconque tendant à organiser un référendum durant la période de transition, dont la durée serait de 12 à 14 mois.
Un comité national de suivi de l’accord sera mis en place et présidé par le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi. Il sera secondé par Eve Bazaiba, secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC).
Chargé de suivi du chronogramme de mise en œuvre de l’accord, ce comité sera composé de 28 signataires du nouvel accord avec la présence de la CENCO.
D’après nos sources, un seul point diverge encore. Il s’agit de la primature du gouvernement de transition revendiquée par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement et l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre à la cité de l’UA qui a le soutien de la Majorité présidentielle.
Mais, la CENCO promet de trouver une solution à cette question en conciliant les deux parties.
Lire aussi sur radiookapi.net:
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Message  ndonzwau Sam 24 Déc - 19:49

Qui de sensé et de responsable ne se réjouirait de cette agréable issue ?
Que l'opposition ait obtenu un conseil de suivi de l'accord (et de pilotage de la transition !) avec à sa tête son patriarche incontesté, c'est une victoire pour elle surtout qu'elle sort d'un consensus et non d'une imposition seulement formelle...
 
N’empêche qu’à ma connaissance et à ce stade cet heureux accord n’est pas encore signé officiellement et il reste quelques divergences sur lesquelles le compromis doit être parfait !
Vraisemblablement l’accord sera signé après Noël et le sera sans doute à ces meilleures conditions mais deux points pas sans importance restent en discussion :

- La réelle composition du gouvernement
au-delà du principe d’en accorder la conduite à l’opposition véritable càd celle qui n’a pas participé au dialogue de la Cité de l’Oua ( ici c’est le Rassemblement et le Front du Respect pour la Constitution autour du Mlc) et au-delà de la parité entre participants et absents au précédent dialogue : va-t-on aller jusqu’à détrôner Badibanga et renverser la préséance actuelle de la majorité (tous les ministères importants, régaliens(!) sont détenus par elle) et jusqu’à quel remue-ménage va-t-on aller (en sachant que le gouvernement vient seulement d’être composé avec un effectif éléphantesque peu indiqué pour un simple mandat transitoire et avec un budget de l’Etat liliputien représentant à peine un peu plus de la moitié de celui nécessaire pour les élections, 4,5 Milliards de dollars pour 1,Cool ?
La résolution de ce point risque d’être un casse-tête objectivement difficile à dénouer…

- La (re)composition de la Ceni
divise aussi les deux parties : se contentera-t-on d’une restructuration superficielle ou la fera-t-on exhaustive tant le maintien de Nanga à sa tête aujourd’hui retenu ne convient pas à beaucoup ?

Ailleurs si les différents points de divergence sont aplanis, on ne peut bien sûr que s’en réjouir à ce stade mais en y regardant de plus près, on ne peut pas non plus ne pas se poser des questions non pas tant sur une entourloupe pas lointaine de la part de ce pouvoir quasi-diabolique mais sur le faisable de tous ces plans : déjà les possibilités de financement du projet électoral, si on n’y prend pas garde, risquent de nous amener bien plus loin que fin 2017…

Bref, nous avons des raisons d'être tous satisfaits du dénouement pacifique et prometteur inattendu de la crise en cours avec cette transition acceptable arrachée tant bien mal par l’opposition... En plus le vieux combattant pour l’Etat de droit Tshisekedi à la manette...
Néanmoins tout ce happy end ne nous invite que davantage à la vigilance sur son destin effectif : passé le coup de piolet dictatorial d’un pouvoir engagé à barrer la route à la possibilité des élections crédibles et apaisées, la faisabilité effective de l'accord posera encore problème ! Il y est de plus question de la preuve de la réelle bonne volonté du pouvoir à endosser jusqu'au bout l'accord en attendant bien sûr que celui-ci soit conclu...

Reste l'accueil que réservera la population à ce compromis qui peut paraître à certains comme une compromission, mais à l'impossible nul n'est tenu et peut-être justement toute autre voie aurait tenu de l'impossible...
Quant à la CI occidentale, nous savons tous que ce scénario est aussi son vœu...

JOYEUX NOEL A TOUS !
 

Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
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Message  mongo elombe Dim 25 Déc - 12:57

Une blague un comité national de suivi pour? C'est dans la constitution?  Tout ses morts pour que Kabila soit toujours président? C'est un échec total pas de quoi s'en réjouir.


On ne peut pas chanter fin du mandat, président illégitime et travaillez avec lui.
mongo elombe
mongo elombe


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