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BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ?

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Message  ndonzwau 16/10/2019, 9:07 pm

Il y'a deux mois  à l'occasion du sommet de la SADC à Dar es Salaam, Tshisekedi sollicitait la  soutien de nos voisins pour nous aider à éradiquer l'insécurité chronique présente depuis deux décennies à à l'Est de notre pays. Ça y'est, il vient  d'obtenir "sa" coalition régionale contre le terrorisme ou pour être plus exact contre les groupes armés qui pullulent à l'Est. Son contenu fuite depuis quelques jours, - des documents signés par le chef d’état-major congolais circulent - ; les armées étrangères, Rwanda, Ouganda, Burundi..., bientôt officiellement sur notre sol. Il est question d'un état-major intégré où ces différentes armées seraient représentées.

On prévoit aussi la présence de l’Africom et de  la Monusco, et c'est pour autant sans risque lorsque l'on sait que certains de ces États nous ont envahis de toutes les manières, ont commandité des groupes armés - il y'a en effet à l'Est des rebelles internes et étrangers - et continuent de nous déstabiliser comme de piller nos richesses ? Avec quelle contrepartie ces pays vont-ils nous apporter leur soutien et d'où vont venir le financement de leurs armées ? Qui sont ces terroristes à combattre alors que par le passé nous avons accusé un Rwanda et un Ouganda d'entretenir ou de protéger ces groupes armés.Voilà, tout cela est encore flou comme s'il y'avait un loup...

Osons espérer que l'ouverture bienveillante de Tshisekedi envers ses voisins qui change de la méfiance mutuelle de mise jusque-là engendrera de tous les côtés un nouvel état d'esprit voué au dialogue plutôt qu'à des coups bas mais aussi et responsabilisera de son côté les Congolais à renforcer leur propre défense et à dépolluer son armée de ses brebis galeuses. Mais attendons d'en savoir sur le projet complet car sa mise en oeuvre ne manquera pas de poser des problèmes fût-ce déjà que l'opération se fera sur le sol Congolais où des étrangers vont venir...

Enfin, permettez que je répète mon avis ! Personnellement je fais beaucoup de réserves sur le parti pris de Tshisekedi d'une ouverture que j'ai toujours trouvée précipitée envers le Rwanda et l'Ouganda : un bon voisinage surtout post-conflit ne peut pas ne reposer que sur la bonne volonté mais ici sur un rapport de forces (militaires) dissuasif. Je ne crois pas à une quelconque générosité soudaine de voisins qui nous ont fait la guerre si nous ne leur offrons rien en retour ; je préfère ainsi que notre pays fortifie d'abord son front militaire oriental sinon nous resterons encore et encore une proie facile pour eux.
Ailleurs il y'a des problèmes légaux : le PR a-t-il des prérogatives d'entrer en guerre et d'introduire des armes étrangères sur notre territoire sans passer par le Parlement, la Monusco dont nous sollicitons le soutien est-il légalement habilité dans sa mission au Congo à soutenir une coalition d’États ?
Attendons la suite..
.


"RDC: vers des opérations conjointes avec ses voisins de l’Est?
° http://www.rfi.fr/afrique/20191015-rdc-vers-operations-conjointes-voisins-est-etats-major-integre

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Sur cette image de 2013, des soldats de l'armée congolaise se déplacent vers la ligne de front des combats avec les Forces démocratiques alliées (ADF), à Eringeti, dans l'est de la RDC. :copyright: ALAIN WANDIMOYI / AFP

La République démocratique du Congo va-t-elle lancer des opérations conjointes avec ses voisins de l’Est ? Des documents signés par le chef d’état-major congolais circulent depuis la semaine dernière à Kinshasa, et laissent entrevoir l’organisation d’une future riposte contre les groupes étrangers et congolais.

Le plan opérationnel est accompagné d’une lettre adressée au chef d’état-major du Burundi. Le général Célestin Mbala invite son homologue à une réunion qui doit se tenir les 24 et 25 octobre à Goma. Une première réunion s’était tenue les 13 et 14 septembre derniers. Les états-majors de la RDC, du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda avaient convenu de travailler ensemble pour l’éradication des groupes armés, étrangers comme congolais.
Ce document présente la composition du futur état-major intégré. Les armées burundaise, rwandaise et ougandaise pourraient y avoir des délégués, l’Africom et la Monusco, qui ont déjà des observateurs dans les réunions de Goma, également.

« Document de travail »

Les cibles de ce futur état-major intégré se trouvent aussi bien au Nord qu’au Sud-Kivu. Il s’agit des groupes armés étrangers, ADF, FDLR, Red Tabara, ou congolais comme les Nyatura et le NDC Renové. L’Ouganda, le Rwanda et le Burundi pourraient aussi fournir des forces spéciales. Une nouvelle qui provoque déjà un émoi dans l’est du pays, tant ces armées ont occupé les deux Kivus ou sont régulièrement accusées d’y mener des incursions.
Ce document précise aussi qu’Africom et la Monusco pourraient apporter son soutien à ces opérations. Une source onusienne précise que, du côté de la Monusco, cela pourrait s’avérer difficile. Un diplomate occidental explique, lui, que certains pays posent leurs conditions. « Ce n’est qu’un document de travail », commente-t-on du côté de l’état-major congolais."


"RDC: Félix Tshisekedi appelle à une coalition régionale contre les groupes armés

° http://www.rfi.fr/afrique/20190818-rdc-felix-tshisekedi-coalition-regionale-groupes-armes

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Félix Tshisékédi, président de la République démocratique du Congo (image d'illustration). :copyright: STRINGER / AFP

Le président congolais a demandé le soutien des pays de la région afin d'éradiquer les groupes armés, samedi 17 août, à l'occasion du 39e sommet de la SADC qui se tient à Dar es Salaam.

L'idée n'est pas nouvelle. En avril dernier, en voyage aux États-Unis, Félix Tshisekedi avait déjà appelé ses voisins à lutter contre le terrorisme. Samedi, il est allé plus loin. Le chef de l’État a appelé les pays d'Afrique australe à « la solidarité » pour venir à bout des mouvements armés.
« La partie est de mon pays est en proie à une insécurité persistante causée par les groupes armés d’origine internes et externes. Je voudrais ici solliciter un peu, en vertu de la charte de notre organisation, votre solidarité envers mon pays et son peuple pour qu’à l’issue de cette session, à l’instar de la brigade spéciale qui opère sous le commandement de la Monusco et qui avait mis en déroute le M23, prendre la ferme résolution de renforcer les forces armées de la République démocratique du Congo afin d’en finir définitivement avec tous ces mouvements qui sèment la mort et la désolation au sein de nos populations, a exhorté le président Tshisekedi. Je propose de créer, à l’image de la coalition mondiale contre le terrorisme, une coalition régionale pour éradiquer ce fléau. »

Les ADF en ligne de mire

Sont visés pour la RDC les ADF. Ce groupe armé est accusé d'avoir tué des milliers de civils ces cinq dernières années dans le nord-est du pays tout près du voisin ougandais.
Mais se mettre d'accord sur qui sont les terroristes à combattre risque de ne pas être évident pour les pays de la région alors qu'ils s'accusent régulièrement d'entretenir ou de protéger des groupes armés qui menacent leurs voisins."


"L'insécurité dans les pays des Grands lacs au menu d'une réunion de la CIRGL
° http://www.rfi.fr/afrique/20191016-securite-grands-lacs-troupes-etrangeres-rdc-cirgl
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Kafunzi, Province du Nord Kivu, RD Congo: les soldats des Forces armées de la RD Congo, avec l’appui de la Force de la MONUSCO, poursuivent la traque des groupes armés à l’est de la RD Congo (illustration). :copyright: Photo MONUSCO/Alain Wandimoyi

Ebola et la sécurité dans la région des Grands Lacs sont les deux points qui ont été au centre de la réunion des ministres de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) à Brazzaville, mardi 15 octobre. Les dirigeants des États de la sous-région semblent déterminés à trouver une solution au problème de l’insécurité qui empêche le développement des pays.

Cette réunion s’est achevée sur une note d’espoir, a déclaré Jean-Claude Gakosso. Le ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville qui accueillait ses collègues de la sous-région, a mis l’accent sur les efforts du président Félix Tshisekedi pour imposer la paix en RDC.
« Il a été en Ouganda, au Rwanda, donc il y a un nouvel état d'esprit dans la sous-région qu'il faut consolider », nous explique Jean-Claude Gakosso. Félix Tshisekedi a ainsi fait preuve de « sa volonté de dialoguer avec tous les voisins de l'Est, puisque c'est de là que viennent la plupart des problèmes en RDC », selon lui.

De son côté, Guillaume Manjolo, le ministre d’Etat à la Coopération de la République Démocratique du Congo, a parlé de l’implication des pays dont sont originaires les groupes armés étrangers en RDC. « On a tenté de responsabiliser les pays d'où sont originaires ces troupes étrangères et, pour ce qui concerne celles de la RDC, il y a un travail fait au niveau des forces armées », selon Guillaume Manjolo.
Pour les participants à la réunion de Brazzaville, il faut aller au-delà de la volonté politique et des simples dénonciations."


"RDC: quel nouveau mandat pour la Monusco?
° http://www.rfi.fr/afrique/20190329-rdc-onu-nations-unies-renouvellement-monusco-tshisekedi

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Opération de la Monusco à Butembo, le 22 février 2018. :copyright: MONUSCO

C’est ce 29 mars que le projet de nouveau mandat de la Monusco est soumis au vote du Conseil de sécurité de l'ONU à New York. Le président congolais sortant Joseph Kabila avait demandé son départ au plus tard en 2020, laissant présager des coupes drastiques dans ses effectifs dès 2019. Mais l'arrivée à la tête du pays de Félix Tshisekedi change la donne. Si, lui aussi, est, à terme, pour un retrait, celui-ci doit être « progressif ».

À New York, après d'intenses discussions ces dernières semaines, on s'oriente finalement vers un renouvellement du mandat actuel, inchangé ou presque, pour une période transitoire qui pourrait être de neuf mois contre une année habituellement. Les Nations unies veulent prendre le temps de mener ce qu’on appelle une revue stratégique. En clair : « Faire un état des lieux ».

Une Monusco « marginalisée »

Le temps aussi, explique Gérard Gerold, de la Fondation pour la recherche stratégique, de voir quelle sera la réelle marge de manœuvre du président Tshisekedi et s'il sera en mesure de donner des gages d'une meilleure collaboration entre son pays et la force onusienne : « La Monusco est, depuis de longues années maintenant, marginalisée parce qu’elle n’a plus de possibilité d’action politique sur le gouvernement congolais. »
« Les actions communes avec les FARDC, explique ce chercheur associé de la Fondation pour la recherche stratégique, étaient de moins en moins nombreuses et toujours de plus en plus problématiques quand il s’agissait de l’action sur le terrain. D’autre part, dans le domaine des élections, par exemple, elle était complètement annihilée pendant ces dernières années. »
Donc, poursuit M. Gerold, je pense que l’on va voir comment ça va évoluer. Si ça évolue dans le bon sens et qu’on a une collaboration à peu près acceptable avec le gouvernement, eh bien on pourra essayer de se retirer petit à petit et puis voir quelles sont les dernières actions conjointes qu’on peut mener. Sinon, on fera un plan de retrait plus rapide, conforme à la volonté de l’ancien gouvernement de voir le retrait s’accélérer. »

Une des missions de l'ONU parmi les plus coûteuses

Les Nations unies sont présentes en RDC depuis une vingtaine d'années et la Monusco représente l'une de ses missions actuelles les plus importantes et les plus coûteuses. Son budget annuel est d'environ 1,11 milliard de dollars.


"Vers une action concertée en RDC"
° https://www.crisisgroup.org/fr/africa/central-africa/democratic-republic-congo/257-time-concerted-action-dr-congo

"Le pétrole du parc Virunga : potentiel de conflits et enjeux géopolitiques pour la RDC"
° http://www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-1053_fr.html

° https://www.persee.fr/doc/rqdi_0828-9999_2015_num_28_1_2169
° https://mambo.hypotheses.org/578
° https://ungreatlakes.unmissions.org/sites/default/files/premier_rapport_detape_sur_laccord-cadre_pour_la_paix_la_securite_et_la_cooperation_pour_la_rdc_et_la_region.pdf
° http://www.iiac.cnrs.fr/IMG/pdf/livre_definitif_sc_sociales.pdf
° http://www.rfi.fr/afrique/20190626-info-rfi-rdc-chef-guerre-guidon-mandat-arret
° https://desc-wondo.org/qui-est-lex-rebelle-upc-et-general-jacques-itshalingoza-nduru-le-nouveau-commandant-de-sokola-1-a-beni-jj-wondo/


"RDC: Insécurité dans l’Est du pays, un État major intégré RDC, Rwanda, Burundi, l’Ouganda et la Monusco installé !"
° https://election-net.com/drc/rdc-insecurite-dans-lest-du-pays-un-etat-major-integre-rdc-rwanda-burundi-louganda-et-la-monusco-installe/
° https://www.voaafrique.com/a/des-experts-pr%C3%A9conisent-la-cogestion-int%C3%A9gr%C3%A9e-des-fronti%C3%A8res-africaines-en-rdc/4492342.html


"T'LA DU 15.10 - OFFENSIVE CONTRE LES ADF AVEC LES VOISINS AGRESSEURS : OPERATION CREDIBLE?"



"Analyse du 16/10/2019:Le Congo risque d'être re-envahi par des armées étrangères + l'affaire Antonov"




"Qui est l’ex-rebelle UPC et général Jacques Itshalingoza Nduru, le nouveau commandant de Sokola 1 à Béni ? – JJ Wondo
° https://desc-wondo.org/qui-est-lex-rebelle-upc-et-general-jacques-itshalingoza-nduru-le-nouveau-commandant-de-sokola-1-a-beni-jj-wondo/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Gen-Jacques-Nduru
[...]
Notre crainte est que le retour du général Nduru dans cette partie du territoire amplifie les conflits interethniques en cours entre les Hema et les Lendu en étant à la fois juge et partie, au vu de son passé rebelle. Par ailleurs, les affinités passées du général Nduru avec le Rwanda qui lorgne sur le Kivu et dont il est indiqué qu’il pourrait être derrière les massacres dans la région de Beni via des unités FARDC ex-rebelles pro-rwandaises incorporées dans l’armée, puisse avoir plutôt une réponse contraire à ce qu’attendent les populations du Nord-Kivu. C’est-à-dire, intensifier les massacres dans cette région.
Comme le dit notre source, « l’insécurité à l’Est de la RDC a persisté à cause du double jeu de nos hautes autorités politiques et militaires et de l’hypocrisie des dirigeants des Etats voisins du Congo et de la sous-région) envers nous. Maintenant qu’ils commencent à imposer au président Tshisekedi leurs pions, il y a crainte d’un embrasement de la situation sécuritaire, déjà très volatile dans les deux Kivu ».

Par ailleurs, alors que les autorités congolaises semblent attribuer les récentes attaques à Beni aux ADF ayant fait allégeance à l’Etat islamique, notre source militaire reste formelle : « la thèse de l’État islamique à Beni est un montage de Kabila pour désorienter l’opinion congolaise et la communauté internationale. Ces groupes islamisés sont recrutés par des officiers qui dépendent directement de Joseph Kabila pour faire diversion sur les vrais commanditaires de ces attaques. Parmi ces assaillants, il y a beaucoup de rwandophones qui maîtrisent bien le dialecte Nande. Ils portent même des noms kinande pour tromper la vigilance des populations locales. Même s’il semble prématuré de juger l’action du général Nduru, rien ne changera sur le terrain. Attendons-nous probablement au pire dans les prochains mois. »

Au-delà des aspects purement militaires, il y a lieu surtout de se questionner sur les mobiles politiques internes et géopolitiques latents qui sous-tendent la persistance de l’insécurité à Beni.
Cette nouvelle nomination d’un général au passé très peu flatteur est un indice de plus qui laisse transparaître le contrôle du dispositif militaire congolais par l’ancien président Kabila qui fut très proche de Bosco Ntaganda qu’il a refusé de livrer à la CPI. Cela démontre également la méconnaissance dont fait preuve le président Tshisekedi de ce secteur stratégique pour la réussite de son mandat. Pourtant, il aurait dû, avec un peu plus d’intelligence stratégique, consulter habilement des experts indépendants, non inféodés à Kabila, pour se renseigner davantage avant de donner son aval sur des nominations aussi sensibles que celle du commandant du secteur opérationnel Sukola 1 (Nord-Kivu, Grand Nord), à Beni, où plus de 2.000 civils ont été tués."


"ACTU EXPLIQUEE DU 16.10 - TRAQUE DES ADF AVEC LES VOISINS AGRESSEURS : LA MONUSCO SE DISTANCIE"




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 4/11/2019, 4:53 am, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 17/10/2019, 3:34 pm


"RDC : l’armée renforce ses positions à Beni
° https://www.radiookapi.net/2019/10/17/actualite/securite/rdc-larmee-renforce-ses-positions-beni

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Les FARDC en patrouille dans l'Est de la RDC. Photo MONUC/Marie Frechon

Une forte présence militaire est observée depuis quelques jours dans la région de Beni. Le général Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) parle d’unités déployées en prévision des offensives de l’armée contre les rebelles des ADF :
« Le commandant suprême a décidé de mettre fin à l’activisme des ADF et il a décidé que l’armée puisse mettre le paquet nécessaire. Et c’est pourquoi vous voyez cet afflux des militaires que Beni n’a jamais connu auparavant », a indiqué le général Ekenge.
 
Selon lui, le chef de l’Etat et le gouvernement ont rendu disponibles les moyens nécessaires pour une bonne prise en charge des militaires.
« Le commandant suprême et le gouvernement ont mis des moyens colossaux pour que les militaires mangent bien, soient soignés, pour que les blessés militaires soient évacués et même pour que les actions civilo-militaires soient organisées », a-t-il reconnu.
Cependant, la date du début des opérations contre ces rebelles des ADF n’est pas encore connue. « On a déployé les unités, on a mis en place tout le monde, mais quant au jour J que ces opérations vont commencer, il n’y a que Dieu seul qui le sait », a déclaré l’officier. 
Selon des sources militaires, plusieurs troupes supplémentaires sont attendus à Beni dans les prochains jours.""


"Rapprochement militaire RDC, Rwanda, Burundi et Ouganda : Une alliance qui effraie
° https://lepotentielonline.net/2019/10/17/rapprochement-militaire-rdc-rwanda-burundi-et-ouganda-une-alliance-qui-effraie/
Pour venir à bout de différents groupes armés qui écument sa partie Est, la RDC a décidé de se rapprocher des armées de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi. Fini le discours de l’invasion. C’est le plus officiellement du monde que les armées de ces trois pays vont traverser prochainement les frontières de la RDC pour prêter main forte aux Forces armées de la RDC. Kinshasa ferait-il fausse route ? Compte tenu du passé mouvementé de ce coin de la République, l’initiative fait peur. Le scepticisme gagne du terrain.
Le Potentiel

Au commencement de la déstabilisation de la partie Est était l’afflux massif des réfugiés rwandais fuyant le génocide et tout ce qui s’en est suivi en 1994.
Cette année-là, des civils et militaires, évoluant autrefois sous l’armée de feu le président Habyarimana, ont traversé la frontière de la RDC. Certains réfugiés rwandais, hantés par le spectre de la vengeance envers le nouveau pouvoir en place à Kigali se sont regroupés en forces de défense, sous la dénomination de FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda).
Vu de Kigali, la réorganisation des réfugiés rwandais en bandes armées de l’autre côté de la frontière était vue d’un mauvais œil. En 1996, une coalition militaire présentée sous forme de l’Alliance des forces démocratiques de libération (AFDL) est créée avec la bénédiction du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi. Moins d’une année plus tard, soit en mai 1997, les troupes de l’AFDL réalisent leur entrée triomphale à Kinshasa. Fin de règne de Mobutu.

Depuis cette traversée massive des réfugiés, la partie Est de la RDC est plongée dans une spirale infernale où l’insécurité rime avec une paix fragile. Le grand soutien dont les troupes de l’AFDL ont bénéficié de la coalition formée entre le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi n’a pas non plus résolu le problème. 25 ans après l’arrivée de premiers réfugiés rwandais, la paix et la stabilité sont désormais une denrée rare dans l’Est de la RDC. Ventre mou du pays, cette partie de la RDC a vu naître plusieurs groupes et milices armées, alimentant davantage le spectre de l’insécurité. Depuis 1996, plusieurs rébellions se sont multipliées dans l’Est, sans compter des groupes, dits d’autodéfense, qui forment un vrai cocktail Molotov. Il ne faut pas non plus oublier les rebelles rwandais des FDLR qui restent toujours actifs dans les coins isolés de l’Est.

La recette qui dérange

Au pouvoir depuis janvier 2019, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi veut remettre de l’ordre à l’Est, cette partie névralgique de la RDC. Il est arrivé à la conclusion selon laquelle l’instabilité et la paix fragile dans l’Est de la RDC est un frein à tout effort de développement. De ce point de vue, le président de la RDC part du postulat selon lequel la paix dans la partie Est de la RDC passe avant la mise en place d’une stratégie nationale de développement.
Dans sa détermination à ramener la paix dans l’Est, le président de la République entend impliquer toute la sous-région, notamment les pays tels que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, victimes collatérales de la paix fragile dans l’Est de la RDC. Mais, dans l’opinion, la stratégie choisie par le chef de l’Etat passe difficilement, compte tenu du passé troublé qu’a connu la RDC par le fait de la forte mainmise du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi dans la situation d’instabilité permanente de l’Est. Qu’est-ce qui peut bien motiver le chef de l’Etat à se retourner vers le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi pour pacifier l’Est de la RDC ?
En tout cas, 25 ans depuis la vague des réfugiés venus essentiellement du Rwanda, la RDC n’a jamais oublié tout le mal qu’il continue encore à subir du fait juste de son hospitalité. Le peuple congolais n’est pas non plus prêt à oublier les millions de ses compatriotes tués de manière souvent atroce depuis le déclenchement de la guerre, dite de libération menée par les troupes de l’AFDL, avec le soutien logistique du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi.

Décryptage

Curieusement, c’est auprès de ces mêmes bourreaux que s’est tourné le chef de l’Etat pour panser les plaies qu’ils ont créées il y a plus de 20 ans. A l’instar de Jean-Claude Katende, l’opinion se pose bien des questions. « Par cette coalition, le gouvernement congolais voudrait-i l nous dire que les F ARDC et la Monusco sont incapables de mettre fin aux activités des groupes armés actifs à l’Est du Congo ? Si oui, pourquoi gardons-nous encore la Monusco ? Est-ce que le gouvernement congolais a tenu compte du passé de ces troupes rwandaises, burundaises et ougandaises en République démocratique du Congo ? Pourquoi le gouvernement congolais n’a-t-il pas sollicité les troupes angolaises ou tchadiennes ? Est-ce que le gouvernement congolais a tenu compte de l’opinion des Congolais, particulièrement ceux de l’Est, sur le retour des troupes des pays voisins qui ont causé des morts et pillé les ressources naturelles de la RD Congo pendant plusieurs années ? Est-ce que l’Assemblée nationale et le Sénat sont-ils informés de l’accord sur la mise en place de la coalition avec les Etats voisins dont les armées viendront aider le Congo à mettre fin aux groupes armés ? » Difficile à répondre.

Tout compte fait, cette décision de faire appel aux troupes rwandaises, ougandaises et burundaises pour un retour rapide de la paix dans l’Est,  ferait douter, mieux, ferait peur. Le président de l’Asadho justifie cette peur de la plus belle des manières. Il écrit à ce propos que « le retour des troupes, en République démocratique du Congo, des pays qui ont toujours l’ambition d’avoir la mainmise sur les ressources naturelles de notre pays n’est pas une bonne chose ». Kinshasa ferait mieux de reconsidérer sa position. Avant qu’il ne soit trop tard."



"Quelle place pour la Monusco lors d’actions conjointes dans l’est de la RDC?
° http://www.rfi.fr/afrique/20191017-quelle-place-monusco-lors-actions-conjointes-est-rdc  

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? LA-PHOTO-DU-LUNDI-15-JUIN-2015_0  
District de l’Ituri, en R.D. Congo. Les opérations terrestres menées par les FARDC, soutenues par la MONUSCO, contre les combattants FRPI, ont démontré que les efforts conjugués sont plus efficaces. :copyright: MONUSCO/Force

En République démocratique du Congo, alors que les états-majors de la région envisagent des opérations conjointes contre les groupes armés congolais et étrangers dans l’est du pays, quel rôle pourrait jouer la Monusco, la Mission des Nations unies ? Plusieurs options sont levées par l’état-major congolais et ses partenaires, mais pour la mission onusienne, cela ne semble pas aussi simple à envisager.

Je crois que là, on va loin parce que je ne sais même pas si nous aurons ce rôle d’observateur.
Florence Marchal, porte-parole de la Monusco
17-10-2019 - Par Sonia Rolley

     
"APPELS SUR L'ACTUALITE
Vos réactions] RDC: comment sécuriser l'Est

° http://www.rfi.fr/emission/20191015-clone-of-vos-reactions-guinee-vers-nouvelles-manifestations

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 2019-09-17t094658z_745473186_rc1b3d881480_rtrmadp_3_belgium-congo-tshisekedi_0
Visite de Félix Tshisekedi en Belgique.REUTERS/Francois Lenoir

Pacifier l'est de la RDC était l'une des promesses de campagne de Félix Tshisekedi. Jeudi 10 octobre 2019, devant la population de Béni, le chef de l'État a promis une opération militaire imminente pour neutraliser les rebelles de l'ADF. Comment sécuriser l'est du pays ? Vos réactions nous intéressent."

"Elections en RDC: entre Kinshasa et ses voisins, défiance et convoitise - 17/12/2018
° https://www.lavoixdunord.fr/508212/article/2018-12-17/elections-en-rdc-entre-kinshasa-et-ses-voisins-defiance-et-convoitise
Si le temps des interventions armées sur le sol congolais semble relégué aux années 90, les voisins de la République démocratique du Congo veillent toujours jalousement à leurs intérêts de l'autre côté de la frontière.
Le régime actuel en RDC, où des élections générales doivent se tenir le 23 décembre, est le produit direct de l'interventionnisme de ses voisins au cours des deux guerres régionales (1996-1997 et 1998-2003) qui ont impliqué jusqu'à sept pays africains sur son sol et fait plusieurs millions de morts.[...]"


'Couverture des réunions
CS/13897
24 Juillet 2019
Conseil de sécurité
8584e séance – matin  
"RDC: espoirs et inquiétudes exprimés au Conseil de sécurité après l’exposé de la Représentante spéciale et le train de réforme du Président Tshisekedi
° https://www.un.org/press/fr/2019/cs13897.doc.htm
« Satisfaction » et « préoccupation » ont été les maîtres mots de l’exposé fait, ce matin, par la Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme Leïla Zerrougui, qui s’adressait au Conseil de sécurité par visioconférence depuis Kinshasa, alors que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), dont elle est à la tête, a commencé à fermer ses bureaux dans certaines parties du pays dans la perspective de la fin de son mandat.  Plus de six mois après la tenue des élections de décembre 2018, une analyse juste du contexte politique actuel « oblige à exprimer à la fois satisfaction et préoccupation », selon elle. 

De l’avis de la Représentante spéciale, les « réformes audacieuses » que le Président Félix Tshisekedi compte initier peuvent conduire au renforcement des institutions congolaises et à l’amélioration des conditions de vie de la population.  Elle a également mis en avant les efforts du Président tendant à « transformer la région des Grands Lacs en un havre de paix », et l’engagement de celui-ci et des dirigeants de la région pour la paix et l’intégration économique.
La MONUSCO a fermé ses bureaux dans des régions où il n’y a plus d’événements graves, a-t-elle indiqué en expliquant que la Mission continue à protéger la population civile là où elle est en danger.  Mme Zerrougui a en effet signalé que, dans la province de l’Ituri, certains profitent des tensions ethniques pour attiser la violence intercommunautaire.  Des attaques des Forces démocratiques alliées (ADF) continuent de faire des victimes parmi les civils, a-t-elle déploré.  Il en résulte que la RDC est confrontée à toute une « série de situations d’urgence simultanées », y compris des déplacements de masse.

En ce qui concerne la lutte contre l’Ebola, la Représentante spéciale a salué les efforts concertés du Gouvernement, de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de la MONUSCO et d’autres partenaires, tout en se disant inquiète devant l’aggravation de la situation en matière de sécurité dans les régions touchées par l’épidémie ainsi que par les attaques dont les équipes d’intervention contre l’Ebola font l’objet.  Les membres du Conseil ont d’ailleurs condamné, d’une même voix, les attaques contre le personnel de santé luttant contre l’épidémie. 
Inquiet lui aussi de ces violences contre le personnel médical, le Représentant du Koweït, en sa qualité de Président du Comité 1533 (2004), M. Mansour Ayyad Sh. A. Alotaibi, a fait part de ses constatations lors d’un déplacement sur le terrain en avril: il a souligné les points positifs décrits par la Représentante spéciale tout en pointant du doigt « les violences, les conflits armés, l’escalade des tensions, les assassinats et les enlèvements ».  Il a appelé toutes les parties à « servir l’intérêt public, à soutenir le Gouvernement et à se lancer dans la reconstruction. 

Au chapitre des difficultés, à l’instar de Mme Zerrougui, plusieurs membres du Conseil de sécurité ont regretté le retard pris dans la formation d’un nouveau gouvernement, d’aucuns l’attribuant à des blocages intentionnels.  « On comprend que l’ancien Président Kabila s’accroche au pouvoir mais il faut lui dire que cela suffit et qu’il faut aller de l’avant », a ainsi déclaré l’Allemagne.  Des « négociations laborieuses » se poursuivent entre les deux plateformes de la coalition au pouvoir -Cap pour le changement, CACH, du Président Tshisekedi; et le Front commun pour le Congo, de l’ex-Président Joseph Kabila-, a pourtant indiqué Mme Zerrougui en appelant chacun à « dépasser ses divergences ».
Parmi les événements positifs enregistrés depuis les élections de décembre 2018, les intervenants ont cité la nomination d’un Premier Ministre en la personne de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, la mise en place progressive du Parlement et des gouvernements provinciaux, le retour de plusieurs chefs de file de l’opposition en exil, la libération de 700 prisonniers politiques comme M. Firmin Yangambi et le chef de l’opposition Franck Diongo, la volonté d’ouverture du Président, ou encore le nouvel élan insufflé au Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. 

Dès son accession à la magistrature suprême, le Président congolais a pris des mesures importantes pour la décrispation de l’environnement politique, la préservation des droits de la personne et l’ouverture de l’espace démocratique, a confirmé le représentant de la République démocratique du Congo. 
Revenant sur les flambées de violence dans les parties orientales du pays, qui s’accompagnent de violences sexuelles, le Pérou a loué la conduite de missions conjointes entre la MONUSCO et les autorités provinciales congolaises, afin de neutraliser les groupes armés dans cette région, ainsi que la conclusion d’accords pour mettre fin au recrutement d’enfants.  Cette violence, a indiqué la Guinée équatoriale, fait que 12,8 millions de personnes ont toujours besoin d’aide humanitaire, tandis que 4,8 millions sont déplacées à l’intérieur du pays et 540 000 réfugiés se trouvent toujours en RDC: la communauté internationale doit financer le plan humanitaire sur trois ans, a demandé la délégation. 

Reconnaissant la présence continue des groupes armés étrangers et nationaux dans l’est du pays, la RDC s’est demandé comment ces groupes parviennent à se doter d’armes aussi lourdes, sophistiquées et en aussi grande quantité, alors que le pays vit sous un régime d’embargo sur les armes depuis plus de 10 ans.  Il a invité le Groupe d’experts des Nations Unies à établir la responsabilité des pays qui violent l’embargo et à examiner de plus près le lien entre le trafic d’armes et celui des ressources naturelles. 
La RDC a également jugé « impérieux » de renforcer l’efficacité opérationnelle de la MONUSCO en privilégiant la qualité de la formation des troupes, celles-ci devant être plus spécialisées dans la traque des groupes armés et davantage en mesure de faire face aux menaces asymétriques.
La Côte d’Ivoire a appelé les autorités congolaises à renforcer le processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des ex-combattants des groupes armés opérant dans la province du Tanganyika, tandis que les États-Unis ont suggéré de fournir aux anciens combattants la possibilité de retourner à une vie civile « pacifique et productive », plutôt que de simplement les absorber au sein des forces armées du pays et de risquer ainsi de perpétuer des violations des droits de l’homme et des abus.

LA SITUATION CONCERNANT LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO – (S/2019/575)
Déclarations[...]"

"RDC : la Monusco soutient les FARDC pour la reddition des groupes armés à l’Est
° https://laprosperite.online/index.php/nation/3218-rdc-la-monusco-soutient-les-fardc-pour-la-reddition-des-groupes-armes-a-l-est
La Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo a tenu sa conférence de presse hier, mercredi 16 octobre 2019, dans son quartier général de la Gombe. Au menu, principalement, la situation sécuritaire à l’Est et le crash de l’Antonov 72 survenu jeudi 10 octobre dernier.

Au vu de cette tragédie, entendez le crash de l’Antonov 72, la Porte-parole de la Monusco, Florence Marshal, a présenté les condoléances, au nom de la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, du leadership ainsi que des personnels de la Monusco à l’endroit des familles frappées par la perte de leurs proches. Et a affirmé que la mission a répondu favorablement aux demandes de soutien du Gouvernement congolais pour la conduite de cette opération de secours depuis samedi dernier, quant à l’appui logistique qui consiste en l’organisation de vols vers le lieu du crash, dans le Sankuru où les débris de ce Cargo ont été retrouvés. Reste les facilitations des autorités congolaises pour le rapatriement des dépouilles. Par ailleurs, M. Florence Marshal a précisé que la Monusco ne mène aucune investigation car, précise-t-elle, il revient à l’Etat congolais d’assurer les enquêtes.

En ce qui concerne la question sécuritaire, la détérioration de la situation dans le Nord-Kivu, et la persistance de l’insécurité dans les provinces du Sud-Kivu et Ituri inquiète le Conseil de sécurité, indique Florence Marshal. Partant, le Conseil de Sécurité condamne les groupes armés, auteurs de violation des droits humains et du droit humanitaire international et leur demande la cessation immédiate des hostilités. Bien plus, le Conseil de Sécurité invite les FARDC et la Monusco à travailler ensemble afin de neutraliser ces groupes armés.
Par ailleurs, le Conseil encourage la volonté de réforme des forces de défense et de sécurité congolaises afin d’en renforcer le professionnalisme et l’intégrité.


Il encourage les efforts des autorités en vue de la stabilité politique et sécuritaire, et la présence renforcée de l’Etat dans les zones de conflit. Mais, aussi, il invite le Gouvernement à poursuivre le processus de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants dans la vie civile en leur proposant des alternatives et opportunités économiques durables.
Selon Florence Marshal, la Monusco est en train de se déployer afin d’éviter autant que possible les attaques des groupes armés contre les populations civiles, en intensifiant sa coordination avec les FARDC."


"RDC : Tshisekedi renforce la sécurité dans l'est - 16.04.2019
° https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-tshisekedi-renforce-la-s%C3%A9curit%C3%A9-dans-lest-/1453530
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la mobilisation de moyens supplémentaires en faveur des forces militaires, pour en finir avec les groupes armés qui sévissent dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), déchiré par plus de 20 ans de conflits armés.

Lors d'une réunion du Conseil provincial de sécurité dans la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, lundi, le Président "a promis d’y apporter une solution rapide en termes des moyens humains, matériels et financiers", a déclaré le ministre congolais de l'Intérieur, Basile Olongo, présentant le compte rendu à la télévision publique.
Le Président a également décidé le "relèvement des troupes qui ont fait longtemps dans cette zone" a-t-il ajouté.
Evoquant l'entretien des groupes armés par les acteurs politiques, le ministre a annoncé qu'une "disposition a été prise au niveau national visant à interpeller toute personne qui se compromettrait dans cette sale besogne quel qu'en soit le statut".[...]"

"RDC : Félix Tshisekedi ordonne de grandes actions militaires pour sécuriser l’Est du pays - 01/07/2019
° https://www.radiookapi.net/2019/07/02/emissions/dialogue-entre-congolais/rdc-felix-tshisekedi-ordonne-de-grandes-actions
Le président de la République Felix Tshisekedi a annoncé avoir ordonné aux Forces armées de la RDC (FARDC) de mener des opérations de grande envergure dans le territoire de Djugu et Mahagi en Ituri et  à Minembwe au Sud-Kivu pour restaurer l’autorité de l’État et mettre définitivement fin aux aventures de tous les hors-la-loi qui endeuillent la population congolaise.
Il a fait cette annonce à l’occasion de la commémoration du 59eme anniversaire de l’indépendance de la RDC.
Le chef l’État promet également de faire du rétablissement de la paix sur l’ensemble du pays sa priorité.
-Quelle lecture faire de cette déclaration ?[...]"


"Analyse du conflit à l’Est de la RDC par une approche dite issue de la diplomatie onusienne des droits de l’homme"- RDC, March 2015
° http://www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-1075_en.html
° https://www.unhcr.org/fr/urgence-republique-democratique-du-congo.html
° https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/reflexions_sur_17_ans_de_presence_de_lonu_en_republique_democratique_du_congo_0.pdf


"Dans l’est de la RDC, « une vie de guerres pour rien »
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/02/10/dans-l-est-de-la-rdc-une-vie-de-guerres-pour-rien_5077468_3212.html
Dans son village reculé du Nord-Kivu, Lewis raconte ses années de combat au sein de groupes armés multiples et parfois ennemis. Seul son fils de 7 ans le retient encore de retourner se battre.[...]"

° https://www.hrw.org/fr/world-report/2019/country-chapters/325564
° https://www.lepoint.fr/afrique/rd-congo-comprendre-la-guerre-a-beni-22-08-2016-2063005_3826.php
° https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-les-jeunes-manifestent-contre-lins%C3%A9curit%C3%A9-%C3%A0-bunia-est/1536525
° https://www.lavoixdunord.fr/508212/article/2018-12-17/elections-en-rdc-entre-kinshasa-et-ses-voisins-defiance-et-convoitise
° https://www.hrw.org/fr/news/2017/12/07/rd-congo-le-nouveau-barometre-securitaire-du-kivu-cartographie-les-violences-dans


"RDC : massacres en toute impunité à Beni #Reporters"




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Empty Re: BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ?

Message  ndonzwau 19/10/2019, 12:16 am

Le papier de Adrien Seyes sur 'Le Congo libéré' est encore plus explicite et davantage exhaustif sur les interrogations et inquiétudes autour de la possible intervention conjointe  des FARDC, du Burundi, de l’Ouganda et du Rwanda pour « pacifier » l’est de la RDC !

Il détaille très précisément le passé conflictuel et meurtrier entre ces voisins et notre pays mais aussi entre eux qui risque de perturber la collaboration attendue dans ce genre d'entreprise.
"Si un large consensus se dégage sur la nécessité de lutter contre les groupes armées dans l’est de la RDC, beaucoup s’interrogent sur les motivations des pays de la sous-région à participer à une telle opération, alors que ceux-ci sont régulièrement accusés de mener des incursions dans le Nord comme dans le Sud-Kivué ", s'interroge-t-il à juste titre au préalable ?

Il poursuit : "Ces pays ont-ils pour motivation de pacifier l’est du territoire de leur voisin ou bien ne chercheront-ils pas d’abord à repousser un peu plus loin de leurs frontières les groupes armés rebelles présents sur le sol RD congolais (Cnared pour les Burundais, ADF-Nalu pour les Ougandais, FDLR pour les Rwandais) ? Les choses seront alors plus compliquées car chacun y a ses protégés... 'Qui va décider qui sera attaqué ?'. Des 'pompiers-pyromanes' en somme : 'on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés'', selon un haut-gradé des FARDC.

"Pour lui, la solution résiderait dans les moyens qu’il faudrait apporter à l’armée congolaise et qui sont aujourd’hui, en grande partie, détournés. 'Même la nourriture manque, sans parler de la solde qui n’est pas toujours payée, ce qui incite les militaires à se nourrir sur le dos de la population'".

"Autre question : comment ces pays, qui s’opposent ouvertement, pourront-ils s’entendre dans le cadre d’un état-major intégré ? Les tensions sont vives entre le Burundi et le Rwanda (depuis le coup d’État manqué à Bujumbura en mai 2015), mais aussi entre le Rwanda et l’Ouganda. Les sujets de dissension entre eux sont légions".
Il va jusqu'à "rappeler le triste épisode de Kisangani il y a 19 ans où les armées rwandaise et ougandaise s’étaient violemment affrontées à l’arme lourde jusque dans des quartiers densément peuplés lors de la guerre des six jours
avec un bilan particulièrement lourd : 1 200 morts et 3 000 blessés parmi les civils".

Est-ce Tshisekedi et son staff ont mesuré tous ces risques, sans compter les ressentiments présents dans la population pour donner le feu vert de cette opération ?
De plus, répétons-le, ce n'est pas la première opération conjointe du Congo et le Rwanda et le Burundi : toutes ont connu des échecs relatifs ou secs !
Pour finir, lisez quand même l'explication de Kamerhe lorsqu'en son temps il refusa l'entrée de l'armée rwandaise sans débat parlementaire préalable !



"Interrogations et inquiétudes autour de la possible intervention conjointe des FARDC, du Burundi, de l’Ouganda et du Rwanda pour « pacifier » l’est de la RDC
° https://congolibere.com/interrogations-et-inquietudes-autour-de-la-possible-intervention-conjointe-des-fardc-du-burundi-de-louganda-et-du-rwanda-pour-pacifier-lest-de-la-rdc/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Rrrr-696x392Félix Tshisekedi et Pierre Nkurunziza le 15 juin 2019 à Bujumbura :copyright: DR

D’après un document signé par le chef d’état major des FARDC, une coopération se prépare avec les pays voisins (Burundi, Ouganda, Rwanda) pour mener des opérations de pacification dans l’est de la RDC, gangréné depuis plusieurs décennies par des groupes armées. Un état major inter-armé devrait être mis en place. Une initiative qui soulève questions et inquiétudes et ravive le douloureux souvenir de Kisangani en juin 2000. 

Lors de son passage la semaine dernière à Beni dans le Nord-Kivu, le président RD congolais Félix Tshisekedi avait promis le lancement rapide d’une opération militaire contre les groupes armés, très nombreux dans l’est du pays.
C’est une réponse multinationale qui se dessine. Un document signé par le chef des FARDC, Célestin Mbala, qui a été éventé, indique qu’une coopération poussée entre plusieurs pays (RDC, Burundi, Ouganda, Rwanda) est en passe d’être mise sur pied qui se traduira par un état-major intégré basé à Goma, la capitale du Nord-Kivu, ainsi que des opérations conjointes.
Une réunion entre les chefs d’état-major des pays concernés doit se tenir à Goma les 24 et 25 octobre prochain, après celle qui a eu lieu les 13 et 14 septembre dernier.
Si un large consensus se dégage sur la nécessité de lutter contre les groupes armées dans l’est de la RDC, beaucoup s’interrogent sur les motivations des pays de la sous-région à participer à une telle opération, alors que ceux-ci sont régulièrement accusés de mener des incursions dans le Nord comme dans le Sud-Kivu.

De la guerre par procuration à l’affrontement direct ?

Ces pays ont-ils pour motivation de pacifier l’est du territoire de leur voisin ou bien ne chercheront-ils pas d’abord à repousser un peu plus loin de leurs frontières les groupes armés rebelles présents sur le sol RD congolais (Cnared pour les Burundais, ADF-Nalu pour les Ougandais, FDLR pour les Rwandais) ?
Dans ce second cas, les choses seront d’autant plus compliquée sur le terrain que chacun y a ses protégés. Ces pays se livrent en effet, depuis deux décennies, une guerre par procuration sur le sol congolais en stipendiant des groupes armés hostiles à leurs adversaires. Et y voir clair n’est pas toujours évident. « Qui va décider qui sera attaqué ? Par exemple, le M23 qui est soutenu pour partie par l’Ouganda contre le Rwanda, et pour une autre partie par le Rwanda, sera-t-il attaqué ? Et si oui, par qui ? Ce sera un imbroglio terrible », s’inquiète un haut-gradé des FARDC qui voit d’un mauvais œil la possible arrivée de ces « pompiers-pyromanes ». « On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés », s’égosille-t-il.
Pour lui, la solution résiderait dans les moyens qu’il faudrait apporter à l’armée congolaise et qui sont aujourd’hui, en grande partie, détournés. « Même la nourriture manque, sans parler de la solde qui n’est pas toujours payée, ce qui incite les militaires à se nourrir sur le dos de la population », explique-t-il.

Souvenir traumatique de Kisangani en 2000

Autre question : comment ces pays, qui s’opposent ouvertement, pourront-ils s’entendre dans le cadre d’un état-major intégré ? Les tensions sont vives entre le Burundi et le Rwanda (depuis le coup d’Etat manqué à Bujumbura en mai 2015), mais aussi entre le Rwanda et l’Ouganda. Les sujets de dissension entre eux sont légions.

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Paul-Kagame-et-Félix-Tshisekedi-le-25-mars-2019-à-la-résidence-présidentielle-de-Kigali-au-RwandaPaul Kagame et Félix Tshisekedi le 25 mars 2019 à la résidence présidentielle de Kigali au Rwanda :copyright: DR

Plus grave, d’autres s’inquiètent, à l’instar de la société civile dans les Kivu, de la possibilité que ces puissances rivales ne soient tentées de régler leurs comptes sur le sol congolais afin d’épargner leurs propres populations. Une hypothèse qui rappelle le triste épisode de Kisangani il y a 19 ans. Du 5 au 10 juin 2000, dans ce qui était alors le chef-lieu de la province orientale, les armées rwandaise et ougandaise s’étaient violemment affrontées à l’armes lourdes jusque dans des quartiers densément peuplés lors de la guerre des six jours.
Le bilan avait été particulièrement lourd : 1 200 morts et 3 000 blessés parmi les civils, selon l’ONG Amnesty International. Un traumatisme qui n’est pas prêt de s’effacer de la mémoire des Congolais.

Plus grave, d’autres s’inquiètent, à l’instar de la société civile dans les Kivu, de la possibilité que ces puissances rivales ne soient tentées de régler leurs comptes sur le sol congolais afin d’épargner leurs propres populations. Une hypothèse qui rappelle le triste épisode de Kisangani il y a 19 ans. Du 5 au 10 juin 2000, dans ce qui était alors le chef-lieu de la province orientale, les armées rwandaise et ougandaise s’étaient violemment affrontées à l’armes lourdes jusque dans des quartiers densément peuplés lors de la guerre des six jours.
Le bilan avait été particulièrement lourd : 1 200 morts et 3 000 blessés parmi les civils, selon l’ONG Amnesty International. Un traumatisme qui n’est pas prêt de s’effacer de la mémoire des Congolais.



"RDC: discussions autour du rapatriement du Rwanda d’ex-combattants du M23
° http://www.rfi.fr/afrique/20191018-rdc-discussions-autour-rapatriement-rwanda-ex-combattants-m23

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 000_Par7390673_0
Un soldat du M23 au poste-frontière dit de la 'Grande barrière', à la frontière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, le 20 novembre 2012. :copyright: AFP PHOTO/PHIL MOORE

La RDC se prépare à lancer des opérations contre les rebelles ougandais des ADF. D’autres opérations sont en cours de planification, peut-être avec la participation des armées des voisins de l’Est. À la demande du Rwanda, le gouvernement congolais a entamé des discussions en vue du retour des ex-combattants du M23. Depuis leur défaite en 2013, ils demandent à être amnistiés et à rentrer, en vain.

Du côté de l’ex-rébellion du M23, on espérait que le processus irait plus vite. À la mi-juillet, sur demande du Rwanda, le gouvernement congolais avait accepté d’envoyer une délégation à Kigali pour négocier le rapatriement de ses membres.
Selon le rapport conjoint de cette mission d’évaluation, sous la facilitation rwandaise, la délégation de la RDC et les leaders de l’ex-M23 ont discuté de l’amnistie de ses membres, leur intégration au sein de l’armée et le rapatriement volontaire des réfugiés congolais vivant au Rwanda. Si trois mois plus tard, côté M23, on redoute des blocages, plusieurs sources sécuritaires congolaises assurent que les discussions se poursuivent.

Liste noire des « professionnels de la rébellion »

Des échanges avec l’aile du M23 basée au Rwanda, mais aussi avec les hommes de Sultani Makenga qui avaient choisi de se réfugier en Ouganda, après leur défaite face aux FARDC et à la Monusco. Le chef militaire du M23 ne serait plus cantonné dans un camp militaire en Ouganda, il aurait pris position quelque part à la frontière entre l’Ouganda, le Rwanda et le Congo.
Une source sécuritaire congolaise assure que le principe d’une intégration collective de ces ex-rebelles au sein de l’armée « n’est pas consacré » et qu’il y aura « beaucoup de démobilisés ». Mais il n’est plus question de liste noire des « professionnels de la rébellion », comme les appellent leurs détracteurs dans l’armée. « S’ils rentrent, on saura les gérer », assure un responsable des services."


."Il y a 10 ans, Vital Kamerhe s’opposait à l’entrée des troupes rwandaises en RDC
° https://lepotentielonline.net/2019/10/17/il-y-a-10-ans-vital-kamerhe-sopposait-a-lentree-des-troupes-rwandaises-en-rdc/
En République démocratique du Congo, l’histoire est un éternel recommencement. Alors que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi négocie avec les pays des Grands Lacs une opération militaire conjointe contre des forces négatives qui pullulent dans la région, en 2009, soit il y a 10 ans, Vital Kamerhe, alors président de l’Assemblée nationale, s’était farouchement opposé à l’entrée des troupes rwandaises en RDC. Ce qui lui a d’ailleurs valu un divorce avec Joseph Kabila. En 2019, c’est le même Kamerhe, directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, qui ferme les yeux sur une opération similaire à celle qu’il a condamnée en 2009. Par devoir de mémoire, voici en intégralité le discours de démission de Vital Kamerhe, prononcé du haut de la tribune de l’Assemblée nationale.

« Honorables députés et chers collègues, lors de mon intervention sur Radio Okapi le 21 janvier 2009 en rapport avec le début des opérations militaires conjointes entre nos forces armées et celles de la République du Rwanda dans la province du Nord-Kivu, j’avais déclaré que je n’avais pas été informé. Et que si cela était vrai, ce serait grave parce que j’avais estimé que compte tenu des dégâts collatéraux importants occasionnés en Province Orientale par une opération similaire avec l’armée ougandaise et celle du Sud du Soudan pour neutraliser les rebelles de la LRA, le gouvernement devait prendre des précautions pour éviter que la même situation ne se produise au Nord-Kivu. Cette déclaration a été mal appréciée par ma famille politique qui estimait que j’avais commis un crime de lèse-majesté, car je venais là, semble-t-il, de contredire le chef de l’Etat, chef de ma famille politique. J’ai été astreint donc à la démission, avec en prime, une forte campagne de diabolisation et des injures gratuites sur ma personne à travers toute la presse écrite et audiovisuelle, tant privée que publique. Et ce, sans ménagement ni le moindre égard à mes fonctions à l’Assemblée nationale. C’est le lieu de déplorer ici la culture de l’injure facile et publique, de la délation et de l’immoralité dans la sphère politique congolaise. Car, nous, hommes politiques, avons l’obligation de servir de modèle aux jeunes générations et à la société congolaise tout entière.

Mon parti politique, par notre secrétaire général Evariste Boshab, m’a écrit pour m’inviter à démissionner sans délai. Cependant, toutes ces demandes insistantes de ma famille politique m’étaient présentées pendant les vacances parlementaires, donc, en l’absence de vous tous qui m’avez élu. C’est pourquoi je n’avais pas voulu démissionner pendant les vacances parlementaires.
Ainsi que je l’avais dit dans mon discours d’ouverture de la présente session, j’avais entendu ce que mon parti politique, le PPRD et la hiérarchie de ma famille politique m’avaient demandé. Mais en même temps, j’étais aussi à l’écoute de notre peuple, qui, à travers les églises, les organisations de défende des droits de l’homme, la diaspora congolaise, la jeunesse congolaise, et toutes les forces vives, exprimer dans une belle harmonie, la soif et le désir ardent de voir les hommes politiques que nous sommes, préserver les acquis démocratiques et se conformer à la légalité constitutionnelle pour briser définitivement la spirale de l’éternel recommencement caractéristique de la marche de nos institutions depuis 1960, à cause des querelles politiciennes.

Le grand combat que chacun de nous doit mener, comme le disait Ghandi, je le répète, c’est contre soi-même, pour repousser cette nature qui nous habite et nous pousse à détruire ce que nous avons construit, même au prix des sacrifices suprêmes. C’est pourquoi je n’avais pas démissionné pendant les vacances parlementaires comme mes collègues membres du bureau qui avaient reçu la même instruction pour je ne sais quelle faute qu’ils auraient commise collectivement. J’ai la pleine conscience qu’ils ont payé le prix de ce qui m’a été reproché, alors qu’en réalité, les pauvres collègues ici présents n’ont rien fait. Nous sommes dans un pays de justice, cependant, je n’ai pas le sentiment d’être responsable de ce qui leur est arrivé. Car la faute, si faute il y a, doit être individuelle et directe. Je voudrais tout simplement leur dire que ce sont là, chers collègues, les aléas de la politique dans notre pays dont je suis moi-même victime.
Sans chercher à me justifier outre mesure, laissez- moi dire quand même un mot au sujet de la faute qui m’est imputée. En effet, l’article 213 de la Constitution dispose ce qui suit, je cite : « Le président de la République négocie et ratifie les traités et accords internationaux, le gouvernement conclut les accords internationaux non soumis à la ratification, après délibération en conseil des ministres, il en informe l’Assemblée nationale et le Sénat. L’Assemblée nationale est informée par son président que je suis. Je ne me souviens pas à ce jour avoir reçu l’information du gouvernement sur l’accord signé avec le Rwanda pour les opérations militaires conjointes dans le Nord-Kivu.

C’est une obligation constitutionnelle du gouvernement et non du président de la République. Voilà pourquoi j’avais dit que je n’étais pas été informé. Cela était et reste vrai. La gravité de cette opération tenait à mes yeux, non seulement au fait que, le gouvernement avait officiellement annoncé, par la bouche de son porte-parole, l’invitation de quelques officiers observateurs de renseignements militaires de l’armée du Rwanda pour assister à la traque des Interhamwe par l’armée congolaise, mais aussi et surtout parce qu’il y avait manifestement violation, dans le chef du gouvernement, des dispositions précitées de notre Constitution.
En fait, si jamais il y avait un problème, il s’agirait d’un problème entre l’Assemblée nationale et le gouvernement. Je n’ai donc jamais compris comment on est arrivé à y mêler le président de la République, chef de ma famille politique, et à créer artificiellement un problème entre lui et moi. Le président de la République, je le répète, ne doit pas servir de bouclier au gouvernement ni à ses membres, qui, eux, ont l’obligation de rendre compte de leur gestion à l’Assemblée nationale. Nous devons ramener le chef de l’Etat à son rôle d’arbitre neutre pour qu’il veuille au bon fonctionnement de l’ensemble des institutions, et ce, conformément à l’article 69 de notre Constitution. Mais le vin est tiré, amer ou aigre, il faut le boire.

Honorable députés et chers collègues, nous voilà aujourd’hui à la croisée des chemins. Je dois opérer avec vous un choix, et le bon. Notre seul fil conducteur doit être la lutte pour la préservation et la sauvegarde de la démocratie et de la légalité dans notre pays, ainsi que l’indépendance du député national, lequel ne doit pas être astreint à un mandat impératif, en vertu de l’article 101 de la Constitution, alinéa 7. Le mandat dont nous sommes investis nous lie directement par un contrat social et politique avec le peuple congolais. Nous devons, donc, à tout moment, rechercher son intérêt et nous mettre à son écoute pour connaître ses attentes et ses intérêts pour mieux le défendre dans cet hémicycle. C’est donc à lui, et à lui seul que nous rendons compte de notre mandat.
Honorables députés et chers collègues, nous avons le choix entre deux voies constitutionnelles valables. La première possibilité qui s’offre à nous est celle de poursuivre le processus enclenché jusqu’au vote à bulletin secret, afin que les urnes parlent. Au-delà du résultat arithmétique auquel ce vote pourrait conduire, personne alors personne dans cette salle ne peut nous dire avec exactitude de quoi demain sera fait. Personne ne peut parier que la démocratie et la paix sociale chèrement acquises en sortiront intactes. Personne non plus ne peut parier que l’Assemblée nationale qui a su démontrer à la face du monde son engagement clair et net en faveur de la défense de la démocratie ne sera pas déstabilisée, ou tout au moins, ne connaîtra pas de fonctionnement tumultueux. La deuxième possibilité qui est tout aussi constitutionnelle est celle de privilégier et de sauver la démocratie, qui peut continuer et se renforcer sans nécessairement un homme, qui qu’il soit, même pas Vital Kamerhe, reste absolument au perchoir comme président de l’Assemblée nationale. Puisant dans la sagesse du roi Salomon, appelé à trancher le conflit entre deux femmes qui se disputaient un enfant, tous les chrétiens connaissent l’histoire, j’ai opté pour la voie la moins périlleuse et la moins coûteuse pour le peuple congolais qui a démontré, à travers les années, son attachement à la démocratie.

Je pense notamment, aux martyrs de l’indépendance, aux martyrs de la pentecôte et aux autres martyrs tombés lors de la marche pacifique des chrétiens du 16 février 1992 lorsqu’ils réclamaient la réouverture de la conférence nationale souveraine. Je pense aussi à tous ces hommes de Dieu, pour ne pas les citer tous, les archevêques de Bukavu, Muzirwa, Kataliko et Charles Mboga. Je pense enfin à tous les martyrs anonymes qui sont tombés sur le champ de bataille lors de différentes rébellions et guerres d’agression. Je ne voudrais pas lever l’option qui risque de nous conduire dans des situations incontrôlées et incontrôlables, dans des situations qui peuvent encore alourdir le bilan macabre de morts au sein de notre population. Le sens de notre combat doit demeurer la consolidation de la démocratie dans notre pays. Je suis d’avis que nous devons nous prévenir du syndrome de déstabilisation des institutions démocratiquement établies, par des putschs observés ces deniers temps ça et là en Afrique. Ce serait pour notre pays dommage et un grand retour en arrière.
C’est pourquoi je lance un appel à l’apaisement et au calme en direction de toute la population de l’intérieur comme de l’extérieur du pays. Nous devons bannir à jamais la violence et les rébellions. Nous devons continuer ensemble le combat de la démocratie par des voies pacifiques. Nous devons, honorables et chers collègues, majorité comme opposition, faire le choix d’aller de l’avant et défendre sans relâche la démocratie et les valeurs républicaines pour le renouveau de la classe politique congolaise qui doit prendre l’engagement de reconstruire un Congo où il fera beau vivre.

Honorables députés et chers collègues, je sais que beaucoup parmi vous, chacun devant sa conscience, aujourd’hui, ou peut-être demain, vous n’êtes pas convaincus des vraies raisons de ma démission. Mais c’est comme qui dirait, la politique a ses raisons que la raison ignore. Je ne voudrais pas inscrire mon nom dans l’histoire de blocage des institutions acquises chèrement par notre peuple au prix de son sang. Je ne voudrais pas non plus trahir la mémoire de nos pères de l’indépendance, des artisans de l’unité nationale et de la libération, encore moins ceux qui ont sacrifié leur vie et jeunesse pour l’avènement de l’émergence de la démocratie dans notre pays.
Mes pensées vont notamment à papa Simon Kimbangu, à Joseph Kasa-Vubu, à Patrice Emery Lumumba, à Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko, à Mzee Laurent-Désiré Kabila, pour les morts ; et à Joseph Kabila, à Etienne Tshisekedi, à Antoine Gisenga Fundji, à Mgr Laurent Monsengwo Pasinya et autres pour les vivants. Les mêmes pensées vont aussi en direction de ceux qui ont permis la réconciliation nationale qui nous a conduits aux élections démocratiques en 2006. Il s’agit particulièrement des animateurs de la transition sous la formule 1+4. J’ai nommé, en plus du président de la République Joseph Kabila Kabange, déjà cité ci-haut, les anciens vice-présidents de la République, Jean-Pierre Bemba Gombo, Arthur Z’Ahidi Ngoma, Azarias Ruberwa et Yerodia Abdoulaye Ndombasi.

Honorables députés et chers collègues, mon vœu le plus ardent est que nous ne transigions jamais sous quelque pression que ce soit sur les missions constitutionnelles dévolues à l’Assemblée nationale. A savoir, l’élaboration des lois et le contrôle parlementaire, ainsi que le cas échéant, la sanction positive ou négative des membres du gouvernement et des dirigeants des entreprises publiques et des établissements publics de l’Etat. Nous veillerons à la liberté d’expression, au respect et à la tolérance des opinions de tout un chacun. Un Parlement démocratique est celui dans lequel la majorité n’étouffe pas l’opposition. En même temps, que l’opposition s’incline sportivement devant la loi de la majorité. Il est aussi dans lequel les questions d’intérêt national mettent tout le monde d’accord. Je suis heureux que cela soit le cas au sein de notre hémicycle jusqu’à ce jour.
C’est pourquoi je vous remercie, honorables députés et chers collègues, pour votre amour et pour m’avoir facilité la tâche à la direction de notre chère institution. Merci de tout cœur. Que les collègues du Sénat trouvent ici l’expression de ma reconnaissance pour le travail de production législative que nous avons réalisé ensemble dans un esprit de famille parlementaire. Je pense particulièrement à son président, l’honorable Léon Kengo wa Dondo. Je ne peux oublier les amis de la communauté internationale pour leurs collaboration et sages conseils, lesquels ont contribué à la bonne marche de nos travaux. Mes remerciements s’adressent aussi à tout le personnel politique et agents de l’administration de l’Assemblée nationale, ces héros dans l’ombre sans lesquels nous n’aurions pu brandir le modeste bilan qui est le nôtre aujourd’hui où nous sommes à mi-chemin de notre mandat. J’exprime ma gratitude aux amis de la presse qui nous ont accompagnés dans notre délicate mission.

Je remercie enfin, et de manière particulière, l’ensemble de la population congolaise qui, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, a apprécié nos débats et nous a toujours accompagné par des prières, surtout pendant les moments les plus difficiles de nos travaux. Je lui en sais gré et lui promets de demeurer toujours à son écoute et à son service.
Honorables députés et chers collègues, ainsi que je l’avais promis dans mon discours du 16 mars 2009, à la demande de ma famille politique, j’ai soumis la question de ma démission à la conférence des présidents que j’ai réunie en date du 19 mars 2009, laquelle l’a retenue à l’ordre du jour de la présente plénière. Un homme d’Etat est celui qui, non seulement observe scrupuleusement la Constitution et les lois de son pays, mais aussi et surtout, celui qui est esclave de sa propre parole. C’est pourquoi, tout en vous remerciant pour avoir cru en l’action que nous avons menée ensemble ici dans notre institution, je vous prie de bien vouloir accepter ma démission sans débat ni vote. En attendant l’élection du nouveau bureau et la remise et reprise avec celui-ci, le bureau que je préside expédie les affaires courantes conformément aux principes généraux du droit administratif. […] Dieu aime le Congo et je crois en l’avenir de mon pays.

Que vive la République Démocratique du Congo, que vive l’Assemblée nationale, que vive la démocratie.
Je vous remercie
Vital Kamerhe"



"Sud-Kivu : l’armée déloge les Maï-Maï de certaines localités de Minembwe"
° https://www.radiookapi.net/2019/10/17/actualite/securite/sud-kivu-larmee-deloge-les-mai-mai-de-certaines-localites-de-minembwe?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+radiookapi%2Factu+%28Radiookapi.net+-+Actualit%C3%A9%29


"Le Conseil de sécurité encourage les autorités à placer les besoins des Congolais au-dessus des intérêts partisans"
° https://congosynthese.com/le-conseil-de-securite-encourage-les-autorites-a-placer-les-besoins-des-congolais-au-dessus-des-interets-partisans/

Au terme d’une réunion du Conseil de Sécurité à New-York : La RDC rappelée au respect de ses engagements"

° http://www.latempete.info/40100-2/
° https://24hcongo.net/rdc-fmi-salue-les-priorites-detat-axees-sur-leducation-de-base-et-la-sante-universelle/

RDC : les miliciens Maï-Maï exigent des rançons pour libérer les pêcheurs arrêtés sur le lac Édouard"

° https://actualite.cd/2019/10/17/rdc-les-miliciens-mai-mai-exigent-des-rancons-pour-liberer-les-pecheurs-arretes-sur-le

"RDC : 11 organisations humanitaires alertent sur la situation humanitaire en Ituri"

° https://www.radiookapi.net/2019/10/18/actualite/societe/rdc-11-organisations-humanitaires-alertent-sur-la-situation-humanitaire?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+radiookapi%2Factu+%28Radiookapi.net+-+Actualit%C3%A9%29

.

"Est de la RDC: opération militaire conjointe contre les rebelles ougandais des ADF - 15 novembre 2018
° https://afrique.lalibre.be/27365/est-de-la-rdc-operation-militaire-conjointe-contre-les-rebelles-ougandais-des-adf/
[bL’armée congolaise et la force des Nations unies au Congo mènent depuis deux jours une opération militaire conjointe, avec des frappes aériennes, contre les rebelles ougandais du groupe armé ougandais ADF qui sème la terreur dans l’est de la République démocratique du Congo à l’approche des élections du 23 décembre. « Nous avons engagé des hélicoptères d’attaque dans la zone de Mayangose (au nord-est de Beni) où nos troupes étaient menacées par les ADF », a indiqué vendredi le numéro 2 de la force onusienne, le général français Bernard Commins, à un correspondant de l’AFP.[/b]

« Nous avons repéré un bastion de rebelles que nous attaquons avec nos partenaires militaires des Fardc (l’armée congolaise). C’est la FIB (brigade d’intervention) qui est engagée dans ce combat où les frappes aériennes appuient les troupes au sol », a poursuivi l’officier français.
« Nous interdisons l’accès des civils dans la zone car les combats sont en cours », a déclaré le porte-parole de l’armée congolaise dans la région, le capitaine Make Hazukai.
« Ca fait deux jours que j’entends les armes lourdes des Fardc et les hélicoptères d’attaque de la Monusco », a témoigné Richard, enseignant à Beni.
« C’est une bonne chose si et seulement si les ADF sont éliminés une fois pour toutes. Rien ne va en ville. Nous sommes tués comme des animaux par ces ADF », a-t-il ajouté.

Les Allied democratic forces (ADF, également appelés ADF-Nalu) sont historiquement un groupe de rebelles musulmans de l’Ouganda voisin qui s’est replié à la fin des années 90 dans l’est de l’actuelle RDC pour poursuivre son combat contre le président Yoweri Museveni.
Depuis octobre 2014, les ADF sont tenus responsables du massacres de plusieurs centaines de civils et de 15 Casques bleus tanzaniens début décembre dans la région de Beni (Nord Kivu).
Sans rien revendiquer ni afficher de leader, les ADF repliés dans la jungle ont resserré depuis septembre l’étau sur Beni avec plusieurs tueries dans les faubourgs de la ville.

La cheffe de la Monusco, l’Algérienne Leïla Zerrougui s’est déclarée « de plus en plus alarmée » par la situation à Beni, également frappée par une épidémie d’Ebola, lundi lors d’une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur la RDC.
Mme Zerrougui estime que les violences des groupes armés « pourraient affecter le déploiement en toute sécurité du matériel électoral et pourraient même empêcher certaines parties de la population de voter le jour des élections » à Beni et ailleurs dans l’est de la RDC."
° https://umoya.org/2009/02/27/rdc-kivu-loption-conjointe-fardc-rdf/
° https://www.dw.com/fr/d%C3%A9but-dune-op%C3%A9ration-militaire-conjointe-contre-les-adf/a-46318627

"RDC: appel à une «action régionale coordonnée» contre des groupes armés - 7 juin 2019

° https://www.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-appel-a-une-action-regionale-coordonnee-contre-des-groupes-armes-20190607
Les chefs des renseignements de quatre États de la région des grands lacs africains ont annoncé «une action régionale coordonnée et concertée» contre des groupes armés actifs dans l'est de la République démocratique du Congo, selon un communiqué parvenu vendredi à l'AFP.

Les chefs des services de renseignement et de sécurité du Rwanda, de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la RDC «ont convenu de l'urgence d'une action régionale coordonnée et concertée pour faire face à la menace posée par les forces négatives», lit-on dans le communiqué rendu public après deux jours de travaux à Kinshasa. L'action consiste à assurer «un échange continu de renseignements, une analyse approfondie et consensuelle ainsi qu'une planification conjointe entre les services de renseignement et de sécurité des États concernés», indique le communiqué qui a sanctionné une rencontre à Kinshasa les 5 et 6 juin.
Les quatre pays ont institué «un Groupe de travail technique» pour un état des lieux des groupes armés et des stratégies mises en oeuvre pour les neutraliser. Par ailleurs, les quatre chefs des services de renseignement ont invité la communauté internationale «à assurer un soutien continu et approprié» à ce processus. Dans un rapport conjoint fin 2017, l'ONG américaine Human Rights Watch (HRW) et le Groupe d'Études sur le Congo (GEC) de l'université de New-York avaient répertorié 120 groupes armés et rébellions nationaux et étrangers opérant dans l'est de la RDC.

Le groupe ougandais musulman Forces démocratiques alliées (ADF) et la rébellion rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont considérés comme les plus redoutables dans la région. Toutes les initiatives pour éradiquer ces groupes armés, par l'armée congolaise, les Casques bleus de l'ONU ou dans le cadre des opérations conjointes avec les armées des pays voisins n'ont jamais abouti."


RDC : Insécurité à l’Est, Bientôt une Action Régionale Contre les Groupes Armés  -  11 juin 2019

° https://www.rwanda-podium.org/index.php/actualites/politique/5148-rdc-insecurite-a-l-est-bientot-une-action-regionale-contre-les-groupes-armes
° https://www.lephareonline.net/operations-militaires-conjointes-a-lest-rdc-rwanda-ouganda-lechec/

Tentatives croisées de déstabilisation dans l'Afrique des Grands Lacs. Le contentieux rwando-ougandais - 2004

° https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2004-4-page-119.htm

° https://www.politico.cd/actualite/nationale/2019/10/18/insecurite-dans-le-haut-katanga-le-chef-detat-major-general-des-fardc-depeche-en-tournee-devaluation.html
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-57533_rwanda_19_terroristes_tues_pres_de_la_frontiere_congolaise.html

° https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/reflexions_sur_17_ans_de_presence_de_lonu_en_republique_democratique_du_congo_0.pdf


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 4/11/2019, 5:01 am, édité 2 fois

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 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Empty Re: BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ?

Message  ndonzwau 20/10/2019, 9:39 pm


"Nord-Kivu : La société civile de Nyiragongo s'oppose à l'entrée des armées étrangères en RDC
° https://actualite.cd/2019/10/19/nord-kivu-la-societe-civile-de-nyiragongo-soppose-lentree-des-armees-etrangeres-en-rdc

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 2014-01-13T220047Z_1_APAEA0C1P5F00_RTROPTP_3_OFRWR-RDC-REBELLES-20140113.JPG.cf_

La société civile du territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) dit s'opposer à toute initiative visant à autoriser l'entrée en République Démocratique du Congo (RDC), des armées Ougandaise, Rwandaise et Burundaise dans le cadre d'une présumée opération régionale conjointe de traque des forces négatives dans l'est du Congo - Kinshasa.  

Dans un communiqué de presse publié ce samedi 19 octobre à Kibumba (chef-lieu de Nyiragongo), la société civile déclare que ces armées étrangères ne sont pas les bienvenues au Congo, car indexées dans plusieurs rapports des organisations internationales et experts des Nations Unies comme "parrains de certains groupes armés auteurs des génocides et massacres de plus de 8 millions de civils innocents et plusieurs autres violations des droits humains dans l'est du territoire congolais".  
Pour les forces vives de Nyiragongo, autoriser leur entrée, c'est faire courir le pays de plusieurs risques.
"A travers ces opérations, la RD Congo court plusieurs risques et nous craignons le blocage du processus du retrait volontaire des groupes armés ayant la bonne intention de répondre positivement à l'appel du chef de l'État de déposer les armes pour donner la place à la paix. Autant que notre pays est convoité pour ses potentiels géopolitiques, les armées précitées une fois au pays, procederaient au pillage systématique de nos ressources comme cela fut le cas dans le passé, elles auraient dû mal à rentrer dans leurs pays respectifs. Nous craignons aussi l'attisement des conflits tribalo-ethniques, ce qui pourrait attiser les tensions entre les communautés, même après le retrait de ces forces du territoire congolais, avec le risque d'une probable reconstitution de (nouveaux) groupes armés (pour la prétendue autodéfense des communautés)", s'inquiète, dans son communiqué, la société civile de Nyiragongo.  
 
Cette déclaration intervient alors que le sujet fait débat au sein de l'opinion, après qu'un document de cinq pages signé par le chef d'Etat major de l'armée congolaise, annonçant une grande offensive conjointe des armées de la région des Grands Lacs contre les rébellions dans l'est de la RDC, a fuité dans la presse.
La société civile de Nyiragongo demande à Kinshasa d'abandonner cette option et de faire plutôt recours aux forces venant de la SADC, la communauté pour le développement de l'Afrique australe.
Cette structure recommande aussi le renforcement des effectifs de la brigade d'intervention des Nations Unies, déployée en RDC, brigade qui avait, d'après elle, "manifesté (son) souci conjointement avec les FARDC (Forces armées de la RDC), d'en finir avec les différents groupes armés à l'instar du M23".


"Offensives contre les groupes armés à l’est du Congo : l’expert congolais Jean-Jacques Wondo accusé d’être « un informateur » de ces milices
° https://4pouvoir.cd/2019/10/offensives-contre-les-groupes-armes-a-lest-du-congo-lexpert-congolais-jean-jacques-wondo-accuse-detre-un-informateur-de-ces-milices/
Dans une série de tweets accusateurs ces deux derniers jours, l’expert congolais en matière de sécurité Jean-Jacques Wondo livre une bataille atroce contre les opérations militaires de « grande envergure » annoncées jeudi 10 octobre par le Président congolais Félix Tshisekedi, lors de sa tournée a l’est du pays, contre les groupes armés. L’expert a même posté sur twitter un document apparemment « confidentiel » qu’il attribue à l’organisation de ces opérations.

Un post qui a provoqué l’ire de la toile congolaise. Certains y voyant un acte de « sabotage » de ces prochaines opérations de l’armée congolaise. Bien que certaines sources proches de l’armée le juge « non authentique », il a été repris plus tôt par certains médias.
En effet, ledit document rapporte que les opérations se feront conjointement avec les armées rwandaises, ougandaises et burundaises; ce que désapprouve monsieur Wondo. Mais aussi il y aura, s’il faut l’en croire, la participation de la mission onusienne Monusco et de l’Africom – le Commandement des États-Unis qui coordonne toutes ses activités militaires et sécuritaires sur le continent africain.

Et le début des opérations, selon la même copie, est prévu pour le 15 novembre 2019. De détails que la toile congolaise ne voudrait voir relayer. « Un document qui doit être secret, vous le mettez sur la place publique, même les rebelles vont le lire », reproche un des pourfendeurs.
Et plus loin, Wondo de se justifier : « j’ai relayé des documents annonçant les opérations militaires conjointes en RDC avec les armées des pays voisins. Des opérations que je trouve très nocives pour la RDC qui en a connu des similaires aux résultats infructueux ».

Sauf que lundi 7 octobre à Bukavu, le président congolais Félix Tshisekedi a livré son ambition : « notre combat sera celui de vous apporter la paix. Une paix définitive, une paix nécessaire pour la stabilité de notre pays. Et pour cette paix, croyez-moi, je suis prêt à mourir ».
La tendance actuelle de l’opinion tourne en sa faveur, renforcée par l’annonce de l’armée en début septembre de l’année en cours, de la mort du général Sylvestre Mudacumura, commandant du mouvement rebelle rwandais opérant à l’est du Congo, les FDLR."
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[*]JPWondo] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  18 oct.
Les Congolais ne peuvent pas rentrer tranquillement dans leur pays pour y vivre tranquillement alors que les militaires sans frontières burundais et rwandais y seront bientôt les bienvenus pour cajoler les congolais.
[*]
 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  17 oct.
Entre-temps, ils vont se retrouver amicalement en RDC, sur invitation présidentielle congolaise ⁦@fatshi13⁩, pour pacifier le pays. Préparez-vous à Kisangani 2. A un certain moment, pensons aux victimes de ces pays barbares, cessons d’être amnésiques

[*] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  17 oct.
On enlève la vidéo et on m’attribue ces propos et on écrit des brouillons d’articles sans pertinence de fond pour me dénigrer. Voilà le travail des sous-traitants des services de propagande de la présidence incapables de moindre professionnalisme. Exemple de leur médiocrité  BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 1f447-1f3fe.
 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? EHGvRvuX0AEK1D9  
[*] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  17 oct.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu a retweeté Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Une capture d’écran de ce tweet, détachée de la vidéo de M. Wakantcha qui appelait ses frères Luba à venir à BXL soutenir leur fils, circule sur les réseaux sociaux, m’attribuant les propos tribalistes de ce forcené dont mon tweet traduisait en français son appel barbare. Kindoki
Jean-Jacques Wondo Omanyundu ajouté,

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Jean-Jacques Wondo Omanyundu @JJPWondo
Tous les Lubas sont publiquement invités à Bruxelles pour aller accueillir leur digne fils, le président @fatshi13. J’apprends aussi qu’on distribue gratuitement es pagnes à « Matonge » de BXL à toutes les femmes lubas qui  
[*] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  17 oct.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu a retweeté RWANDA DEMOCRATIE
Les futurs pacificateurs de l’est du Congo en pleine confiance mutuelle, n’est-ce pas?
Jean-Jacques Wondo Omanyundu ajouté,

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? EG_UIQFWsAA7srG
RWANDA DEMOCRATIE @RwandaDemocrati
L'Ouganda s'inquiète de la présence massive d'éléments rwandais portant uniformes congolaises à sa frontière avec la RDC selon http://rugali.com ! @KagutaMuseveni @fatshi13 @USAmbRwanda @UKinRwanda @EmmanuelMacron
[*] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  16 oct.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu a retweeté Sonia Rolley
Voilà qui confirme nos propos contre cette coalition militaire régionale négative contre les populations congolaises. Je l’ai aussi rappelé au micro de Télé Tshangu. Le Congo est un patrimoine commun qu’il faut éviter de livrer en pâture aux agresseurs qui y sèment l’apocalypse.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu ajouté,
Sonia RolleyCompte certifié @soniarolley
#RDC #Kivus : @MONUSCO rappelle que son mandat prévoit un soutien à l’armée congolaise, pas à une coalition régionale. Pr un soutien à une coalition régionale, il faudrait une décision du conseil de sécurité. Dans ce cadre, la Monusco plaide surtout pr la protection des civils
[*] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  16 oct.
Les baves des crapauds n'atteignent pas la blanche colombe. Mon éclairage sur les futures opérations en RDC, qui feront de Kagame le pacificateur de l’est de la RDC. T'LA DU 15.10 - OFFENSIVE CONTRE LES ADF AVEC LES VOISINS AGRESSEURS : O... https://youtu.be/pNJD7U4fJHM via @YouTube
[*] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  15 oct.
Un article qui reste d’actualité - RDC : Félix Tshisekedi en terrain miné au milieu des chefs militaires nommés par Joseph Kabila – http://JeuneAfrique.com
[*] BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AfWZRwjc_biggerJean-Jacques Wondo Omanyundu‏ @JJPWondo  14 oct.
Un peuple qui oublie son histoire Dossier - RD Congo : Conférences de paix, accords et opérations à répétition : A la recherche désespérée d’une solution improbable – Les cas de Umoja Wetu, Kimia II et Amani Leo - Défense & Sécurité du Congo - Wondo
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Qui est l’ex-rebelle UPC et général Jacques Itshalingoza Nduru, le nouveau commandant de Sokola 1 à Béni ? – JJ Wondo https://desc-wondo.org/qui-est-lex-rebelle-upc-et-general-jacques-itshalingoza-nduru-le-nouveau-commandant-de-sokola-1-a-beni-jj-wondo/ …
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Cet article est online depuis ce matin, bien avant mon tweet qui confirme ces infos de nature très dangereuse pour les populations de l’Est qui ont vécu des opérations similaires par le passé sans leur apporter la paix ni la sécurité pérennes.  
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Amnésie collective quand tu tiens les fous de dieu. Un peuple qui oublie son histoire est voué à sa disparition. En lingala on dit : « tala sima zonga moto ». L’Assemblée nationale veut la tête de Vital Kamerhe – http://JeuneAfrique.com
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Mon peuple périt en se ignorance. Voici le fameux compte Twitter NON OFFICIEL FARDC auquel les talibans se réfèrent pour démentir mon tweet sur les opérations conjointes. Je ne pouvais pas imaginer que l’idiotie était jusqu’à ce point. Des moutons manipulés sans esprit critique!
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J’ai relayé des documents annonçant les opérations militaires conjointes en RDC avec les armées des pays voisins. Des opérations que je trouve très nocives pour la RDC qui en a connu des similaires aux résultats infructueux. J’ai écrit des ouvrages à ce sujet. Lisez et débattons.
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Quelle logique d’inviter les armées rwandaise, ougandaise & burundaise opérer en RDC pdt que le Rwanda & l’Ouganda sont au bord d’1 guerre; le Burundi & le Rw sont en guerre larvée? On a connu Umoja wetu qui a versé le surplus des RDF en RDC. Patriotisme c’est dénoncer le complot  
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Docs de planification des opérations milit conjointes interarmées (RDC, Rw, Oug, Bur, MONUSCO) pour éradiquer tous les groupes armés congolais & étrangers qui sévissent à l’est de la RDC. Opérations planifiées en 3 phases: 15 Nov-15 Dec ‘19 17 Dec ´19 15 Mar ´20 17 Mar-15 Mai ‘20
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"RDC: Le seigneur de guerre Cisayura abattu à Kalehe
° https://actualite.cd/2019/10/20/rdc-le-seigneur-de-guerre-cisayura-abattu-kalehe
Cishayura, seigneur de guerre de Raïa Mutomboki portant le même nom, a été abattu la nuit du 18 à ce 19 octobre 2019 à Kasheke, dans le territoire de Kalehe au Sud-kivu.
« Le seigneur de guerre qui répondait au nom de Cisayura venait d'être tué par balle par l'un de ses propres gens à Kasheke dans le territoire de Kalehe », a rapporté le député provincial élu du territoire de Kalehe Koko Cirimwami.
Impliqué dans plusieurs attaques dans le Parc national de Kahuzi Biega, Cisayura est un déserteur de l'armée congolaise. Il a formé sa milice à la limite du PNKB où il a commis beaucoup de crimes, selon la société civile et l’armée, dont les attaques du PNKB, des humanitaires et autres.[...]"


"Identités, ressources naturelles  et conflits en RDC
Défis méthodologiques et voies de sortie ? - 2013"

° http://www.iiac.cnrs.fr/IMG/pdf/livre_definitif_sc_sociales.pdf


"1998-2003 : sept pays en guerre sur le sol de la République démocratique du Congo (RDC) - 2004"
° https://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/conflit-grands-lacs/sept-pays-guerre-congo.shtml


"La Cour internationale de Justice face aux tiraillements du droit international : les arrêts dans les affaires des Activités armées sur le territoire du Congo
(RDC c OUGANDA, 19 décembre 2005
RDC c RWANDA, 3 fevrier 2006) - 2005"

° https://www.persee.fr/doc/afdi_0066-3085_2005_num_51_1_3880



Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 21/10/2019, 1:28 am

PS

Un rappel pour que nous n'oubliions pas trop vite notre histoire douloureuse au risque de la revivre !?!



"RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, 1993-2003
Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la République démocratique du Congo2010"

° http://cec.rwanda.free.fr/documents/doc/rapportONU/DRAFT-2010-08-UN-Mapping-Report-on-Congo-1993-2003-French.pdf

"RD Congo: Questions et réponses sur le rapport de mapping des Nations Unies sur les droits humains"
° https://www.hrw.org/fr/news/2010/10/01/rd-congo-questions-et-reponses-sur-le-rapport-de-mapping-des-nations-unies-sur-les




"CONGO : UN MASSACRE DE MASSE SE DÉROULE EN CE MOMENT DANS L’INDIFFÉRENCE GÉNÉRALE - SEPTEMBRE 2013"
° https://jeunecitoyen.wordpress.com/2013/09/14/congo-un-massacre-de-masse-se-deroule-en-ce-moment-dans-lindifference-generale/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Silence

Le Congo subit en ce moment un des génocides les plus meurtriers que l’humanité ait connut, et tout ça, dans la plus grande indifférence générale. En effet, depuis plus de 13 ans, on dénombre plus de 6 millions de victimes.
Un conflit oublié par les médias mainstream… Un scandale humanitaire se déroule là-bas, ignoré de tous et ceux qui savent ferme volontiers les yeux… Une honte !
Nous vous demanderons de partager massivement cet article, car ce qui se passe là-bas doit être connu de tous ! Nous sommes tous des êtres humains et nous ne devons pas être indifférents"



"CRISIS IN THE CONGO : UNCOVERING THE TRUTH
Le Conflit au Congo : la Vérité dévoilée"




"L'Afrique en Morceaux, la Tragédie des Grands Lacs (1/2)"





"L'Afrique en Morceaux, la Tragédie des Grands Lacs (2/2)"






"L’Histoire inédite du Rwanda
Rwanda’s Untold Story (BBC)"

https://vimeo.com/112879025


"Colloque " Le drame rwandais : la vérité des acteurs " Sénat, Paris, le 1er Avril 2014"
https://www.youtube.com/channel/UCWNv3PjaW9YtT1bpSVaCRCw/videos



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Message  ndonzwau 22/10/2019, 3:23 am

Où en est-on avec la fameuse coalition militaire régionale devant éradiquer rebelles et terroristes à l'Est du pays ?

Le Président Tshisekedi nous a promis ces opérations conjointes - RDC, Rwanda, Ouganda, Burundi - pour avant les fêtes de fin d'année, ce calendrier sera-t-il respecté ? On peut en douter car à moins que tout se passe très secrètement, on ne voit nulle part que l'engagement se précise...
D'ici qu'on note déjà des aveux de non-recevoir un peu partout des populations de l'Est concernées et de beaucoup de Congolais, on se dit qu'au moins les dates avancées subiront quelque retard...



"Les armées des pays voisins sont depuis longtemps au Congo-Kinshasa - Par Jean-Pierre Mbelu
° http://www.ingeta.com/les-armees-des-pays-voisins-sont-depuis-longtemps-au-congo/
Habitués à réfléchir sur le temps court, plusieurs compatriotes estiment que la énième coalition entre « l’armée congolaise infiltrée » et « celles » des pays voisins pour lutter contre « les terroristes » à l’Est de notre pays est une nouveauté. Non.

Les processus des « élections-pièges-à-cons », ceux des « dialogues » initiés depuis le début de guerre de prédation et de basse intensité menée contre le Congo-Kinshasa par « les mondialistes » ayant « les armées » des pays voisins comme sous-traitants, ceux des mixages et des brassages ont facilité l’infiltration du pays et de ce qui restait de ses institutions par plusieurs éléments venus de l’extérieur pour le fragiliser. Dorénavant, le processus de balkanisation et de l’implosion du pays se poursuit (aussi) de l’intérieur. La guerre perpétuelle des « mondialistes » se poursuit. Le pays est toujours sous la tutelle de l’ONU. Nous avons des yeux et nous ne voyons pas…Grave !

Penser sur le temps long

Habitués à réfléchir sur le temps court, plusieurs compatriotes estiment que la énième coalition entre « l’armée congolaise infiltrée » et « celles » des pays voisins pour lutter contre « les terroristes » à l’Est de notre pays est une nouveauté. Non. Penser sur le temps long nous aurait permis de comprendre que la guerre pour dépeupler les terres congolaises, pour dépayser nos populations, pour les désorienter et les décerveler connaît de petits moments de répit dans sa forme  »hard », mais se poursuit son cours sous d’autres : les « soft » et « smart ».

"Penser sur le temps long aurait pu nous aider à comprendre que « le terrorisme » est une créature des « mondialistes » décidés à détruire les États afin de transformer le monde en un vaste marché non-régulé."
Penser sur le temps long aurait pu nous aider à comprendre que « le terrorisme » est une créature des « mondialistes » décidés à détruire les États afin de transformer le monde en un vaste marché non-régulé. Traqués à travers plusieurs pays du monde par « les peuples souverains » et « les pouvoirs souverainistes » (et même « populistes »), « ces mondialistes » ont l’Afrique dans leur ligne de mire. Ils disent à qui veulent les entendre que « l’Afrique est leur avenir ».
Et des Africains refusant de se départir de la mentalité magique, coloniale et néocoloniale s’enfoncent dans la brèche de « la lutte contre le terrorisme ». Les exemples de la Libye, de certains pays de l’Afrique de l’Ouest, de la Syrie, du Yemen, etc. les laissent indifférents. Le marionnettisme a depuis longtemps mangé leurs cœurs et leurs esprits. Ils se liguent ensemble pour briser certaines poches de la résistance africaine contre l’indignité et le fondamentalisme du marché en prétendant qu’ils luttent contre « le terrorisme ».

Politicards africains, sous-fifres du fondamentalisme de marché

Ce faisant, ils coalisent avec « les armées privées » des « mondialistes » installées de plus en plus en Afrique pour entretenir « la politique du diviser pour régner », contrôler et coloniser les cerveaux, piller le sol et le sous-sol africain.

"les populations africaines n’ont d’autre choix que de lutter contre « les agents de la fausse guerre contre le terrorisme » en s’auto-organisant en marge des partis politiques corrompus. Elles ont besoin d’un autre souffle."
Dans ce contexte, « les politicards africains » jouent, pour la plupart, le rôle des sous-fifres du fondamentalisme du marché pendant que Trump ne cesse de marteler le « America first », de taxer les produits chinois et européens ; et que les Britanniques veulent sortir de l’Union Européenne afin de (re)devenir « souverains ».
Dans ce contexte, les populations africaines n’ont d’autre choix que de lutter contre « les agents de la fausse guerre contre le terrorisme » en s’auto-organisant en marge des partis politiques corrompus. Elles ont besoin d’un autre souffle. Elles ont le devoir patriotique de se prendre en charge autour d’un leadership collectif (résistant) ayant de la voyance pour une émancipation politique de la mentalité magique, coloniale et néocoloniale. Ceci n’est pas possible sans une lecture permanente de l’histoire de nos pays sur le temps long. Le « buka lelo, lamba lelo » est décervelant. Il conduit à la défaite de la raison."



"« Les forces armées étrangères ne sont pas les bienvenues sur le territoire de la RDC » (Société civile du territoire de Nyiragongo) 
° https://congolibere.com/les-forces-armees-etrangeres-ne-sont-pas-les-bienvenues-sur-le-territoire-de-la-rdc-societe-civile-du-territoire-de-nyiragongo/
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Défilé d'un bataillon des FARDC dans les rues de Goma au Nord-Kivu :copyright: DR

La perspective de l’entrée des forces armées de pays de la sous-région (Ouganda, Rwanda et Burundi) sur le sol congolais pour combattre conjointement avec l’armée de la RDC les groupes armés dans la partie est de la RDC fait l’objet de vives inquiétudes.
Par Pacheco Kavundama, notre correspondant à l’est de la RDC

Le communiqué signé à Kibumba, chef-lieu du territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, le 19 octobre dernier par le président de la société civile de ce territoire est résolument alarmiste, Jean Claude Mambo Kawaya.
Comme beaucoup dans cette partie du pays, celle-ci se dit opposée à toute entrée d’une force étrangère sur le sol congolais au regard des précédents historiques, ainsi que des tensions sociopolitiques et sécuritaires récurrentes et toujours préoccupantes entre la RDC et l’Ouganda,le Rwanda et le Burundi.
Une telle opération comporte de nombreux risques, souligne la société civile de Nyiragongo qui dit craindre en particulier « le blocage du processus du retrait volontaire des groupes armés ayant la bonne intention de répondre positivement à l’appel du chef de l’état de déposer les armes pour donner place à la paix ».

Dans son communiqué, la société civile de Nyiragongo soutient que la RDC serait convoitée par les puissances voisines « en raison de pour son potentiel géologique. Les armées précitées, une fois dans le pays, procéderaient au pillage systématique de nos ressources comme cela fut le cas dans le passé », craint-elle.
La société civile de Nyiragongo propose au gouvernement congolais « d’abandonner l’option de la participation des forces étrangères des pays de la région des Grands Lacs dans les opérations militaires contre les groupes armés à l’est de la RDC ». Elle recommande à l’inverse de recourir « aux forces de la SADEC et de renforcer au double ou au triple les effectifs de la brigade d’intervention de la Monusco qui, de bonne mémoire, avait manifesté son souci conjointement avec les FARDC d’en finir avec différents groupes armés, à l’instar du M23 dont le réseau avait été sérieusement démantelé, avant de s’enfuir pour les pays voisins et agresseurs, l’Ouganda et le Rwanda ».

Le point de vue de la société civile de Nyiragongo est partagé par le député national UNC Juvénal Munubo. Sur son compte Twitter, ce proche de Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, a dit avoir déposé ce lundi une question orale avec débat adressée au ministre de la Défense et des Anciens combattants pour qu’il confirme ou non l’existence d’une planification d’opérations militaires conjointes des armées congolaises, rwandaises et burundaises pour combattre les groupes armés dans l’est du pays."
° http://www.france-rwanda.info/2019/10/nord-kivu-la-societe-civile-de-nyiragongo-s-oppose-a-l-entree-des-armees-etrangeres-en-rdc.html



"Vers le démantèlement des forces négatives de la RDC ?
° https://www.rpa.bi/index.php/component/k2/item/6986-vers-le-demantelement-des-forces-negatives-de-la-rdc
Le projet de l’armée congolaise, les FARDC, de former un état-major intégré, constitué par les armées de 4 différents pays afin de mener des opérations conjointes visant à éradiquer les forces négatives se trouvant à l’Est de la RDC comporte beaucoup de zones d’ombre et risque de ne pas aboutir. Que ce soit au sein des FARDC, que ce soit du côté de l’armée onusienne en mission en RDC, Monusco, personne ne veut affirmer ce projet.

Ces derniers jours circulent sur les réseaux sociaux, des documents signés par le chef d’Etat-major de la RDC, le Général Célestin Mbala Munsense, des documents parlant d’un projet d’organisation des opérations conjointes entre armées de la RDC, du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda pour éradiquer les groupes armés se trouvant à l’Est de la RDC. Un projet qui inquiète plus d’un surtout les congolais de l’Est, en plus d’être difficile à réaliser suite au climat actuellement tendu entre certains des pays concernés par le projet, estime une autre opinion.
Voulant en savoir plus, la RPA a approché des responsables de l’armée congolaise sur différents échelons. Au sein des responsables de l’armée à l’Est de la RDC, l’on nous a répondu que c’est une affaire diplomatique à demander aux responsables de l’armée au niveau national.
 
Contacté, le porte-parole national des FARDC, le Général Léon-Richard Kasonga nous a renvoyés chez les responsables de l’armée burundaise. ‘’Je ne sais pas de quoi vous me parlez. Demandez ça à l’armée de votre pays, le Burundi !’’
Avançant vers l’armée onusienne en mission en RDC, la Monusco, Florence Marchal la porte-parole, nous a répondu qu’elle ne peut pas s’exprimer sur ce projet qui est une initiative de l’armée congolaise. Et qu’en cas de concrétisation du projet, la Monusco n’est pas jusqu’ici autorisée à y participer. ‘’Comme vous, j’ai vu que ça circule sur les médias sociaux, mais c’est une initiative de la RDC. Donc ce n’est pas à  moi de confirmer ou non cette information. C’est vraiment une initiative des forces de sécurité congolaises, je vous invite alors à voir avec elles pour qu’elles vous confirment cette information. La Monusco a une mission nationale de protéger les civils congolais. Même si on nous le demandait, notre mission ne nous l’autorise pas. S’il devrait en être autrement, c’est au conseil de sécurité de l’ONU de revoir notre mandat !’’
 
La RPA a essayé donc de joindre le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Floribert Biyereke mais sans succès.
Mais des sources indépendantes confirment l’existence de ce projet de formation d’un Etat-major intégré, mais un projet sur lequel tous les pays concernés ne se sont pas encore convenus, précise les mêmes sources."


Vu aussi sur mon mobile UNE LETTRE A GUTTERES, SG ONU, DU MOUVEMENT RWANDAIS POUR LE CHANGEMENT DÉMOCRATIQUE, PARTI OU PLATEFORME POLITIQUE D'OPPOSITION AU RÉGIME DE KAGAME qui donne ses raisons pour s'opposer à la fameuse opération conjointe des plusieurs armées et/ou pour expliquer son efficacité d'avance. A RECHERCHER...


"La présence massive de militaires burundais sur le sol congolais inquiète les populations des deux côtés de la frontière burundo-congolaise
° https://www.rpa.bi/index.php/component/k2/item/6985-la-presence-massive-de-militaires-burundais-sur-le-sol-congolais-inquiete-les-populations-des-deux-cotes-de-la-frontiere-burundo-congolaise
Plusieurs groupes de militaires burundais sont en train de s’installer sur le sol congolais, en passant par la réserve naturelle de la Rukoko et d’autres zones frontalières avec la République Démocratique du Congo. Ces militaires seraient à la poursuite des rebelles burundais qui seraient sur ce territoire. Une opération qui fait peur aux populations riveraines des deux côtés de la frontière burundo-congolaise.

Ces militaires burundais qui entrent sur le territoire congolais sont signalés depuis un certain temps. Ils seraient à la poursuite des groupes rebelles basés en République Démocratique du Congo.
Selon les informations en possession de la RPA, mardi et mercredi de cette semaine, des véhicules militaires ont débarqué au moins 700 militaires du 111ème bataillon d’infanterie de Gatumba, tous lourdement armés. 
Leurs musettes ont été également emmenés par des camions de l’armée burundaise. Ces troupes, selon les mêmes sources, sont entrées sur le sol congolais jeudi soir, et le premier groupe est passé par la frontière de Vugizo en zone Gatumba de la province Mutimbuzi en direction de la localité de Kiliba en République démocratique du Congo.
 
Selon nos sources au sein de la population proche du camp Gatumba, le deuxième groupe est passé tout près d’une plantation de palmerais appartenant au député du Cndd-Fdd Gabriel Ntisezerana, natif de la commune Musigati en province Bubanza. Le troisième groupe, selon les mêmes sources, a emprunté le long de la rivière Rusizi vers la commune Gihanga, accompagné du lieutenant-colonel prénommé Aaron, chef de la position située sur la 10ème transversale de la Société régionale de l’Imbo, ‘’SRDI’’. C’est ce gradé de l’armée burundaise qui sert de guide aux militaires qui entrent sur le sol congolais en passant par la réserve naturelle de la Rukoko. Issu du FNL alors au maquis, ce dernier a beaucoup opéré sur le territoire congolais, ce qui aurait motivé ce choix. Les habitants proches de la Rukoko disent être inquiétés par les va –et-viens de ces troupes.
 
« Il y a des rumeurs comme quoi les combattants du Red-Tabara et ceux de la Forebu se sont coalisés pour attaquer le Burundi. C’est pour cela que l’armée burundaise a déployé ses soldats dans l’objectif de contrecarrer une éventuelle invasion. Les soldats continuent à aller en RDC comme s’ils étaient en patrouille. » Indique un habitant de la place.
 
Le roi de la communauté burundaise vivant dans la chefferie de la plaine de la Rusizi confirme les faits. Richard III Ndabagoye fait savoir que la population frontalière du Burundi commence déjà à fuir vers les plateaux de la RDC. « Au niveau de la plaine de la Ruzizi, les gens ont très peur et craignent que la situation ne dégénère. Souvent, il y a des affrontements. La situation qui prévaut dans les moyens et hauts plateaux risque de s’aggraver, ce qui va causer le déplacement de la population vers les grands centres comme Bukavu et Uvira. » 
Contacté à propos, le colonel Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée burundaise, s’est réservé de tout commentaire."


"Conseil de sécurité
8638e séance – matin
Conseil de sécurité: face aux violences persistantes dans l’est de la RDC, la MONUSCO est appelée à renforcer sa coopération avec l’armée congolaise - 9 octobre 2019"

° https://www.un.org/press/fr/2019/cs13979.doc.htm


"L’ancrage social des rébellions congolaises
Approche historique de la mobilisation des groupes armés en République démocratique du Congo - 2018"

° https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2018-1-page-11.html


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Message  ndonzwau 24/10/2019, 11:59 pm

Notre population y compris celle de l'Est la première concernée ici, nos forces politiques et sociales ne semblent pas déborder d'enthousiasme face à ce fameux projet des coopérations conjointes au Congo avec les États voisins. Ces derniers n'ont pas fait non plus preuve d'un empressement clair et unanime à venir opérer dans notre pays. Quelles chances alors que ces voisins pas toujours amis avec nous et non plus entre eux viennent mettre consciencieusement de l'ordre chez nous ? Et nos autorités politiques et notre état-major ont-ils planifié en toute intelligence cette opération ? Enfin pour quand son début et avec quelle issue raisonnablement prévisible ?  


Opérations conjointes en RDC: un projet qui ne fait pas l’unanimité
° http://www.rfi.fr/afrique/20191024-operations-conjointes-rdc-projet-fait-pas-unanimite

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 2018-12-15t154437z_1768218433_rc192884a530_rtrmadp_3_congo-violence_0
Les FARDC déployées à Beni dans l'est de la RDC. :copyright: REUTERS/Goran Tomasevic

Ce jeudi débutait une importante réunion à Goma entre les états-majors des pays la région. Mi-septembre déjà, la RDC, le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie avaient discuté des moyens de lutter ensemble contre les groupes armés congolais et étrangers qui pullulent dans l’est de la RDC. Une réunion qui suscite la polémique.

D’Uvira au Rutshuru, en passant par le Palais du peuple à Kinshasa, partout des voix se sont élevées pour protester contre la perspective d’une arrivée prochaine d’armées étrangères dans l’est de la RDC. C’est la diffusion sur les réseaux sociaux d’un document de travail de l’armée congolaise qui a attiré l’attention du public sur cette réunion.
Quand il écrit à son homologue du Burundi pour l’inviter à la réunion qui s’ouvre aujourd’hui, le chef d’état-major de la RDC, le général Célestin Mbala, associe au courrier un plan opérationnel. L’état-major intégré devrait être basé à Goma et avoir en son sein des représentants des armées rwandaise, burundaise, ougandaise, tanzanienne. Kinshasa souhaiterait aussi des délégués de la Monusco ou d’Africom.

Dans ce document, il est également prévu que les voisins de l’Est envoient des unités de forces spéciales. Et c’est bien ce qui hérisse la société civile, encore traumatisée par les crimes commis par ces armées lors des deux guerres du Congo et ces longues années d’occupation. À un an du dixième anniversaire du rapport de l’ONU qui avait recensé 617 crimes, cette perspective est perçue par beaucoup d’organisations comme un nouvel affront à la mémoire des victimes. D’autres dénoncent une forme d’hypocrisie et accusent les FARDC de déjà laisser ces armées mener des opérations sur son territoire."


"Goma : nouvelle réunion des Etats-majors des armées de Grands lacs
° https://www.radiookapi.net/2019/10/24/actualite/securite/goma-nouvelle-reunion-des-etats-majors-des-armees-de-grands-lacs
Les chefs d’Etat-major des armées de la RDC, du Burundi, de l’Ouganda et du Rwanda sont de nouveau en réunion jeudi 24 octobre à Goma. Les commandements des Forces de la MONUSCO et celui de l’Armée américaine pour l’Afrique (AFRICOM) sont aussi conviés à cette réunion, visant à discuter sur les solutions à l’insécurité qui affecte l’est de la RDC et les pays voisins. Mais, ce projet est diversement accueilli par les acteurs de la société civile.

Selon des sources militaires à Goma, cette rencontre fait suite à celle de septembre dernier. Sur invitation de l’Etat-major général des FARDC, la réflexion se poursuit, dans cette rencontre, sur la solution au problème de la sécurité collective de la sous-région.
Mais se basant sur l’expérience du passé, le premier vice-président de la société civile de la RDC, Thomas d’Aquin Muiti, dit ne pas encourager cette initiative :
« Il y a eu (l’opération) Umoja wetu, qu’est-ce que cela a donné ? Nous, à la société civile, nous demandons qu’il soit mis fin à cette initiative de traque des groupes armés avec l’appui du Rwanda de l’Ouganda et du Burundi. »

Mais, Me Omar Kavota, président du Centre d'étude pour la promotion de la Paix, la démocratie et les droits de l'homme (CEPADHO), basé à Beni, lui, exprime un avis favorable.
« Aujourd’hui que l’on fait face à des mouvements comme les ADF, FDLR, FNL, et autres, qui ont un caractère transfrontalier, il importe que les Etat, d’où viennent ces rebelles, soient mis en contribution pour qu’on arrive à bout de ces mouvements », a-t-il estimé.

Des documents attribués au chef d’Etat-major général des FARDC, qui circulent déjà sur internet et qui avaient déjà annoncé cette deuxième rencontre du 24 au 25 octobre, font état de l’ouverture, d’ici quelques semaines, à Goma, d’un Etat-major intégré, que formerons les armées de ces quatre pays avec l’objectif de traquer la dizaine de groupes armés locaux et étrangers actifs dans la partie de l’Est de la RDC."

"Les Etats-majors des armées des Grands lacs en réunion à Goma - Dialogue Entre Congolais -24/10/2019
° https://www.radiookapi.net/2019/10/24/emissions/dialogue-entre-congolais/les-etats-majors-des-armees-des-grands-lacs-en-reunion
Les chefs d’Etat-major des armées de la RDC, du Burundi, de l’Ouganda et du Rwanda se réunissent depuis ce jeudi 24 octobre à Goma au Nord-Kivu pour discuter des solutions à l’insécurité, qui affecte l’est de la RDC et les pays voisins.
Les commandements des Forces de la MONUSCO et celui de l’Armée américaine pour l’Afrique (AFRICOM) sont aussi conviés à cette réunion. Mais, ce projet est diversement accueilli par les acteurs de la société civile.
Pour les uns, cette initiative n’est pas à encourager compte tenu de l’expérience du passé. Pour d’autres, par contre, il importe que les Etat, d’où viennent ces rebelles, soient mis en contribution pour mettre fin à cette insécurité.

Comment analyser cette nouvelle initiative pour combattre les groupes armés ?

Invités :
-Paul Tshilumbu
, Porte-parole de l’UDPS, parti politique membre de la coalition au pouvoir CACH-FCC.
-Me Juvénal Munubo Mubi, Député national élu de Walikale au Nord-Kivu et cadre de l’UNC. Il est membre de la Commission défense et sécurité à l’Assemblée nationale.
-Timothée Tshaombo Shutsha, Chercheur en coopération, prévention et résolution des conflits à l’Université de Louvain en Belgique.

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° https://www.radiookapi.net/2019/09/13/actualite/securite/rdc-les-chefs-detat-major-des-armees-des-grands-lacs-goma-pour-trouver
° https://www.radiookapi.net/2018/05/05/actualite/securite/rdc-la-monusco-et-la-sadc-peaufinent-une-strategie-contre-la-guerre
° https://www.radiookapi.net/2018/04/30/actualite/en-bref/reunion-des-chefs-detats-majors-de-la-sadc-goma


"Le Sénat va se pencher sur la question de l’éventuelle intervention des armées rwandaise, burundaise et ougandaise dans l’Est de la RDC
° https://actualite.cd/2019/10/23/le-senat-va-se-pencher-sur-la-question-de-leventuelle-intervention-des-armees-rwandaise
Alexis Thambwe Mwamba, président du Sénat, a annoncé, mardi 22 octobre, que la chambre haute du parlement se penchera sur la question de l’éventuelle organisation des opérations militaires conjointes à travers un état-major intégré entre la RDC, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi pour s'attaquer aux groupes armés dans l'Est du pays

Au cours de la plénière de ce mardi, le sénateur Mabaya Gizi a posé la question au président du bureau du Sénat : « Depuis un certain temps, certains médias et même les réseaux sociaux font état d’un projet et même d’un deal qui autoriserait certains pays frontaliers à envoyer leurs troupes armées sur notre territoire. Je me permets de poser cette question parce que vous sentez-bien que c’est une question importante pour la sécurité de notre pays. Si vous avez des précisions à donner à notre Assemblée plénière, ce sera avec plaisir que nous vous écouterons ».
Sans entrer dans les détails, Alexis Thambwe a juste confirmé l’intérêt de son institution sur cette question : « Merci, nous reviendrons sur cette question à la prochaine séance », a-t-il laconiquement répondu.
La veille, le député Juvénal Munubo Mubi avait transmis au bureau de l’Assemblée nationale sa question orale avec débat adressée au ministre de la Défense et des Anciens combattants, sur ce dossier."

° https://actualite.cd/2019/10/22/le-depute-munubo-adresse-une-question-orale-au-ministre-de-la-defense-sur-leventualite
° https://actualite.cd/2019/10/19/nord-kivu-la-societe-civile-de-nyiragongo-soppose-lentree-des-armees-etrangeres-en-rdc
° https://actualite.cd/2019/10/16/rdc-le-mandat-de-la-monusco-permet-le-soutien-aux-fardc-et-non-une-coalition-armee

"RDC: les parlementaires réagissent au projet d’opérations militaires conjointes
° http://www.rfi.fr/afrique/20191023-rdc-parlementaires-reagissent-projet-operations-militaires-conjointes-est
 
 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Rsz_000_par7419223_0
L'Assemblée nationale congolaise, le 19 août 2019 au Palais du Peuple à Kinshasa. :copyright: JUNIOR D.KANNAH / AFP

En RDC, depuis quelques semaines, des documents attribués au chef d’état-major congolais circulent et laissent entrevoir l’organisation d’un vaste programme interarmées. Lundi 21 octobre, le député Juvénal Munubo a saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour avoir l’explication du ministre de la Défense.

Le député Juvenal Munubo veut d’abord savoir si les documents sont authentiques. Et au cas où ces opérations seraient réellement planifiées, il veut que le ministre élucide les motivations, les objectifs, les approches et les finalités de cette initiative.
Mais se basant sur des programmes antérieurs de même nature, Juvenal Munubo ne souhaite pas que le pays s’engage sur cette voie : « Il y a eu déjà eu des opérations similaires. D’aucuns pensaient que ces opérations allaient conduire à la neutralisation du groupe FDLR. Mais ce qui s’est passé, c’est que les FDLR qui ont été dispersés, des suites de ces opérations, tous se sont rabattus sur des populations civiles. »

« L’histoire devrait nous assagir »

Le député préconise plutôt le renforcement des Forces armées de la RDC : « Placer des commandants soucieux de restaurer l’autorité de l’État à la tête des unités. Il faut une bonne collaboration aussi entre les forces de sécurité, c’est-à-dire l’armée congolaise, la police, les populations civiles, dans les zones d’opération. Il faut aussi une bonne collaboration avec la Monusco. »
La question intéresse aussi l’autre chambre du Parlement. À la plénière de mardi, le sénateur Mabaya Gizi a demandé plus d’explications à Alexis Thambwe, président du Sénat : « Je pense que l’histoire que nous avons tous vécue dans le pays devrait nous assagir et ne pas autoriser n’importe quoi. » Alexis Thambwe a annoncé que la question sera traitée dès la prochaine séance."
° https://www.actualite.cd/2019/10/23/eventuelle-intervention-des-armees-rwandaise-et-ougandaise-lhistoire-devrait-nous

"RDC : casse-tête autour d’une offensive militaire conjointe contre les groupes armés à l’Est
° https://www.jeuneafrique.com/844158/politique/rdc-casse-tete-autour-dune-offensive-conjointe-contre-les-groupes-armes-a-lest/

La perspective d'opérations militaires conjointes entre la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi et la Tanzanie contre les multiples groupes armés qui continuent d'agir dans l'Est du Congo soulève de fortes réticences à Kinshasa. Si l'information n'a pas été officiellement confirmée, les différents acteurs planchent de fait sur l'organisation d'une offensive régionale en territoire congolais depuis plusieurs semaines.

S’achemine-t-on vers une offensive conjointe de la RDC et de ses voisins rwandais, ougandais burundais et tanzanien contre les groupes armés dans l’Est ? C’est ce que laisse penser des documents signés de l’état-major congolais qui ont circulé sur les réseaux sociaux, la semaine dernière. Mais la mise en place d’une telle initiative soulève questions et réticences, au regard de l’histoire de la présence d’armées étrangères dans la région.
Tout a commencé avec la fuite, le 13 octobre, de documents signés de Célestin Mbala, chef d’état-major des FARDC, les forces armées congolaises. Les cinq pages publiées sur le compte de l’analyste des questions militaires Jean-Jacques Wondo présentent les contours d’un état-major intégré, réunissant les armées congolaises, burundaises, rwandaises, ougandaises – qui pourraient, selon le document, fournir des forces spéciales – avec une collaboration de la Monusco et de l’Africom sur certains aspects. L’objectif, selon le document, mener une grande offensive conjointe contre les groupes armés présents dans l’Est de la RDC entre novembre et mai prochains.
Ces documents avaient-ils vocation à circuler ? Tout porte à croire que non, si l’on en juge par la crispation que génère le sujet.

« Dans les tuyaux depuis plusieurs semaines »

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 9311331417_e5516fb011_b
Notre mandat ne fait nulle part mention d’un soutien, dans quelque rôle que ce soit, à une coalition régionale
Si cette feuille de route n’a pas été officiellement confirmée, un haut responsable militaire congolais proche du dossier confirme[...]"


"RDC : Les opérations militaires dans l’est avec les armées voisines divisent
° https://afrique.lalibre.be/42597/rdc-les-operations-militaires-dans-lest-avec-les-armees-voisines-divisent/
La perspective de possibles opérations militaires conjointes impliquant la République démocratique du Congo(RDC), le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et la Tanzanie contre les nombreux groupes armés actifs dans l’est congolais suscite de vives inquiétudes parmi les parlementaires congolais siégeant à Kinshasa.

« Le Sénat congolais se penchera sur la question d’une éventuelle intervention des armées rwandaise, burundaise et ougandaise dans l’est de la RDC », a indiqué mardi son président, Alexis Thambwe Mwamba, en réponse à la question d’un sénateur, selon la presse kinoise.
Lundi, le député Juvénal Munubo Mubi avait transmis au bureau de l’Assemblée nationale sa question orale avec débat adressée au ministre de la Défense et des Anciens combattants, Aimé Ngoy Mukena, sur ce dossier.
« Une bêtise qu’il faudra absolument éviter est celle d’autoriser l’entrée des troupes rwandaises, ougandaises et burundaises en RDC. L’apport de nos voisins doit se limiter à l’échange des renseignements pour combattre les rebelles FDLR, ADF et FNL. Et pas des opérations conjointes« , avait affirmé dès dimanche ce député, élu de la province troublée du Nord-Kivu.

Le lancement d’éventuelles opérations conjointes menées en territoire congolais par les Forces armées de la RDC (FARDC, l’armée gouvernementale) avec la coopération de quatre pays voisins est évoquée depuis une dizaine de jours à la suite de la publication sur des réseaux sociaux de documents attribués au chef d’état-major des FARDC, le général Célestin Mbala Munsense.
Un document de cinq pages a été relayé par un analyste des questions militaires Jean-Jacques Wondo Omanyundu – un ex-officier des Forces armées zaïroises (FAZ) diplômé de l’Ecole royale militaire (ERM) à Bruxelles – présentant les contours d’un état-major intégré, réunissant les armées congolaises, burundaises, rwandaises, ougandaises. Ces armées pourraient, selon le document, fournir des forces spéciales – avec une collaboration de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) et de l’Africom (le commandement de l’armée américaine pour l’Afrique) sur certains aspects.

L’objectif, selon le document, serait de mener une grande offensive conjointe contre les groupes armés présents dans les deux Kivu entre novembre – en trois phases, dont la première débuterait dès le 15, a précisé M. Wondo à l’agence Belga – et mai 2020.
Cet expert a ajouté ne pas douter de l’authenticité de ce document.
Mais la mise en place d’une telle initiative soulève questions et réticences, en raison de l’histoire de la présence d’armées étrangères dans la région.
La RDC a en effet connu deux guerres au cours des dernières décennies à la suite d’ingérences de ses voisins.
La première (1996-1997) avait conduit au départ du président zaïrois Mobutu Sese Seko, chassé du pouvoir par des rebelles soutenus par le Rwanda, l’Angola et l’Ouganda, et à l’arrivée au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila.

Ce dernier s’était ensuite brouillé avec ses parrains, qui avaient en riposte soutenu des groupes rebelles, plongeant le pays dans un conflit qui a impliqué, entre août 1998 et la fin 2002, neuf pays africains, parfois qualifié de « première guerre mondiale africaine« .
En 2009, du 20 janvier à fin février, les FARDC avaient mené une opération conjointe sans précédent avec les militaires rwandais, baptisée « Umoja Wetu » (« Notre unité », en swahili), pour pourchasser au Nord-Kivu les rebelles hutus des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), dont certains avaient été impliqués dans le génocide de 1994 au Rwanda."

"Force interarmées RDC-Rwanda-Ouganda-Burundi : divergence des vues à l’Assemblée nationale
° https://lepotentielonline.net/2019/10/23/force-interarmees-rdc-rwanda-ouganda-burundi-divergence-des-vues-a-lassemblee-nationale/
Des documents attribués à l’État-major des FARDC et qui auraient fuité laissent entrevoir l’organisation des opérations militaires conjointes entre la RDC, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi contre les groupes armés qui écument l’Est de la RDC. La question suscite moult réactions dans l’opinion. La surprise, c’est que le député MS-G7 (Opposition) Christian Mwando soutient une telle initiative moyennant quelques cadrages alors que le député CACH (pouvoir) Juvénal Munubo s’y oppose. Il a même déjà amorcé une initiative de contrôle parlementaire sur la question.
Pitshou Mulumba[...]"

"RDC: les FARDC mettent en garde les groupes armés présents au Sud-Kivu
° http://www.rfi.fr/afrique/20191024-rdc-fardc-mettent-garde-groupes-armes-presents-sud-kivu
Accusée parfois par les communautés en conflit de ne rien faire, l'armée rejette ces allégations et promet de changer de stratégie afin d’imposer la paix, notamment dans la zone de Minembwe.[...]"


"RDC: Pourquoi vaut-il la peine de négocier avec les ADF avant « la dernière attaque »
° https://actualite.cd/2019/10/23/rdc-pourquoi-vaut-il-la-peine-de-negocier-avec-les-adf-avant-la-derniere-attaque
Ma réflexion sur « En vertu de la Realtpolitiik, négociez avec les ADF avant "la dernière attaque"» a suscité diverses réactions qui concourent à nourrir le débat démocratique dans notre pays. Ce dont je remercie vivement Actualite.cd qui nous en offre le cadre et l’heureuse opportunité. Je tiens à poursuivre cette réflexion, que j’inscris essentiellement dans l’ordre patriotique, en explicitant ma pensée.  

Les ADF ne sont plus une organisation ougandaise

En effet, contrairement à l'idée répandue dans l'opinion congolaise, les ADF relèvent, depuis quelques années, d'une organisation multinationale au sein de laquelle l'on trouve des Ougandais, Rwandais, Burundais, Tanzaniens, Sud Africains, RD Congolais, etc. Le commandement de cette organisation n’est plus à ce jour essentiellement ougandais. Il est donc capital de prendre assez en charge, dans l’analyse, cette mutation fonctionnelle des ADF qui ne sont plus, à vrai dire, une rébellion ougandaise. Des Congolais, qui y opèrent, leur offrent des services tactiques notamment de relais.

C'est ainsi que d'aucuns à Béni disent reconnaître leurs bourreaux opérant sous le label des ADF, vivant dans ce territoire ou dans la périphérie. Au fond, c'est l'image de la RDC qui en pâtit car l'objectif poursuivi semble consister, dans la guerre de communication, à maintenir le pays dans la conception répandue de « trou noir » pour y favoriser l'ingouvernabilité à l’effet de l'obtention des intérêts périphériques.  Dès lors, les opérations militaires pourraient participer à renforcer la stratégie des ADF, voire à les conforter, si la marge du succès est encore moindre. Le plus difficile est de s’assurer que, dans la tactique envisagée, le résultat escompté sera atteint. La dernière attaque n'exclut donc pas les négociations. Car, « la fin justifie les moyens ».

La nouvelle dynamique géopolitique régionale[...]"


"RDC: «dès aujourd'hui, Joseph Kabila crée les conditions de son retour au pouvoir» 11/01/2019
° https://fr.sputniknews.com/international/201901111039604726-congo-Joseph-kabila-cree-conditions-de-son-retour-au-pouvoir/

"Générer le respect du droit - International Committee of the ...
https://www.icrc.org › download › file › livre_inter_cicr_96_34

"Les opérations de maintien de la paix par procuration ...
https://www.icrc.org › download › file › sf_operations_multinationales_et_...
° https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=https%3A%2F%2Fwww.icrc.org+%E2%80%BA+download+%E2%80%BA+file+%E2%80%BA+sf_operations_multinationales_et_...

° https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/reflexions_sur_17_ans_de_presence_de_lonu_en_republique_democratique_du_congo_0.pdf
° https://www.penseemiliterre.fr/ressources/30085/57/cahiermai2016.pdf


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Empty Re: BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ?

Message  ndonzwau 26/10/2019, 3:47 am


"Les notes de Jean-Pierre Mbelu: Que viendrait faire AFRICOM à l’Est du Congo-Kinshasa ? - Par Jean-Pierre Mbelu
° http://www.ingeta.com/que-viendrait-faire-africom-a-lest-du-congo-kinshasa/
Hier jeudi, 24 octobre 2019, Politico.cd publiait un article intitulé : « Réunion de chefs d’armées des Grands-Lacs et de l’Africom en prélude des opérations militaires conjointes à l’est de la RDC »

Que viendrait faire AFRICOM à l’Est du Congo-Kinshasa ? « Tshikuipata ka ntshiye, tshidi tshiasa musumba dishiya », comme on dirait dans ma langue maternelle. A plusieurs reprises, nous avons tiré la sonnette d’alarme sur cette question. Nous ne dirons pas que nous n’étions pas avertis. Ce texte Moon of Alabama est clair et limpide là-dessus :
« Il y a onze ans, b real est arrivé à la conclusion suivante :

Nouveau bras armé de l’empire le plus puissant que la planète ait jamais connu, Africom se verra confier la mission de parvenir à une domination totale de l’Afrique mère pour le pétrole. Fonctionnant à la fois comme service de protection de l’énergie et comme front stratégique de la guerre froide, le commandement unifié disposera de toutes les forces militaires nécessaires pour maintenir les feux de l’Empire allumés. La question de savoir si AFRICOM réussira sa mission n’est pas importante, car si la fin peut justifier les moyens pour l’élite au pouvoir qui sert ses propres intérêts sous couvert d’intérêt national, ce sont toujours et en tout temps les gens ordinaires qui paient le prix fort. Et il n’est pas nécessaire d’avoir une boule de cristal ou une grande imagination pour deviner ce que la militarisation accrue du continent par le biais d’Africom apportera aux peuples d’Afrique.Les missions secrètes d’opérations spéciales ne sont que le début des efforts des États-Unis pour soumettre toute l’Afrique à leur volonté et contrôler ses ressources. Il faut que les peuples et les gouvernements d’Afrique s’y opposent de toutes leurs forces. »

La guerre perpétuelle pourrait bientôt s’intensifier à l’Est de notre pays et s’étendre un peu partout. Car, qui domine le Congo-Kinshasa domine l’Afrique. Ce continent, disait Frantz Fanon, a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo-Kinshasa.
L’unification de l’Afrique, la création de ses liens avec l’Eurasie et l’Amérique Latine, son indépendance et sa souveraineté sont combattues par les mondialistes et autres soutiens d’un monde unipolaire. (Lire M. COLLON, Libye et médiamensonges. Manuel de contre propagande, 2011). Les élections-pièges-à-cons organisées au Congo-Kinshasa, « le pouvoir-os » auquel elles donnent accès et le culte de la personnalité qu’elles engendrent nous détournent des échanges sérieux et fructueux sur ces questions de vie et de mort.

La guerre perpétuelle pourrait bientôt s’intensifier à l’Est de notre pays et s’étendre un peu partout. Car, qui domine le Congo-Kinshasa domine l’Afrique. Ce continent, disait Frantz Fanon, a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo-Kinshasa. Une mise sur pied d’un grand mouvement populaire et panafricain contre la domination, la balkanisation et l’implosion du Congo-Kinshasa demeure une urgence."


"Coalition régionale contre les groupes armés à l’Est de la RDC: les raisons de s’inquiéter
° https://www.laprunellerdc.info/2019/10/25/coalition-regionale-contre-les-groupes-armes-a-lest-de-la-rdc-les-raisons-de-sinquieter/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Ingabo
des militaires Rwandais. Ph.Tiers

Les délégations de haut niveau des armées de Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda et de la Tanzanie sont en réunion à Goma au tour du haut commandement des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) depuis le mercredi 24 octobre, informe une source militaire à l’AFP. Y sont associés la Tanzanie, la Monusco et les forces américaines en Afrique (Africom).

Cette réunion de deux jours devra déboucher sur la création d’un Etat-major intégré regroupant les armées de pays cité ci-haut dans les opérations de six mois pour neutraliser les groupes armés étrangers et congolais qui insécurisent l’Est de la République.
Cette coalition des armées sous régionales inquiète la population du Nord et Sud-Kivu qui se pose des questions sur l’opportunité de faire appel aux armées du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi sur le territoire.

Pourquoi s’inquiéter ?

Plusieurs rapports dont celui de l’ONU, de Human Rights Watch et d’autres, mettent en cause le soutient des armées de ces pays aux groupes armés qui écument la région.
La situation actuelle à Minembwe dans les hauts plateaux du Sud-Kivu en est une preuve.
En effet, plusieurs groupes armés se battent avec le soutien des groupes armés étrangers dont rwandais et burundais. Ce qui amène certains analystes à parler d’une guerre par rébellions « interposées entre le Rwanda et le Burundi ».
En effet, dans les hauts plateaux, les groupes maïmaï (Bembe) sont associés aux rebelles burundais, FNL et Red-Tabara hostiles au président burundais Nkurunzinza, tandis que les Gumino (Banyamulenge) ont le soutien du RNC du général Kayumba Nyamwasa hostile au président Rwandais Paul Kagame, rapporte RFI.

Il faut rappeler qu’il y a plusieurs mois le Rwanda était attaqué par le RNC de Nyamwasa et ce pays avait mis en cause le pouvoir Burundais dans le soutient de celui-ci. De même les Red-Tabara qui selon certaines sources sont soutenus par le Rwanda venaient d’attaquer le Burundi.
Si les relations ne sont pas au beau fixe entre le Rwanda et le Burundi, elles ne sont non plus normales entre l’Ouganda et le Rwanda qui s’entraccusent de déstabilisation.
Faire appel à ces armées en conflits dans une coalition, fait dire à certains analystes qu’il s’agit d’un risque pris par l’Etat congolaise car tout porte à croire que les risques d’affrontements sont élevés.

Ça ne sera pas une première car en 1999, l’Ouganda et l’Ouganda en conflit, leurs armées s’étaient affrontées à Kisangani causant la perte de plusieurs citoyens congolais et la destruction des plusieurs biens.
Les congolais en général et les Kivuciens en particulier ont des raisons de s’inquiéter, mais il revient au gouvernement congolais de les rassurés."

"Précisions de la MONUSCO concernant les opérations contre les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo - February 2, 2016"
° https://m.reliefweb.int/report/1384726

"Congo-Kinshasa: Professeur Biyoya - " La RDC devrait considérer l'offre américaine d'Africom avec beaucoup de réserve et de prudence - 23 Août 2010"
° https://fr.allafrica.com/stories/201008230426.html
Kinshasa — La main tendue du Commandement américain unifié destiné à coordonner toutes les activités militaires et sécuritaires des Etats-Unis en Afrique (Africom) à la République démocratique du Congo (RDC) a fait l'objet de l'interview que le professeur Philippe Biyoya Makutu a accordée au groupe de presse Le Potentiel pour donner son point de vue sur cette question touchant à la souveraineté nationale.
Les Américains tendent la main à la RDC pour essayer de réorganiser l'armée congolaise. L'Africom ne vient pas s'imposer en Afrique, mais demandent l'avis des pays qui voudraient être assistés. Quel est votre point de vue là-dessus ?[...]"


"Coopération militaire : Africom en RDC- 20 Aug 2009
° https://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/coop%C3%A9ration-militaire-africom-en-rdc
Le Commandement militaire des Etats-Unis en Afrique (Africom) basé à Stuttgart (Allemagne) est en train de chercher un pays disposé à abriter son siège sur le continent. Si jamais la RDC serait pressentie pour ce faire, cela pourrait susciter un débat intéressant sur la mission dévolue aux FARDC. Aujourd'hui que l'on enregistre des échos encourageants à partir de l' Est du pays, il y a lieu de bien examiner cette question pour renforcer le processus de la réforme des FARDC.

Le Centre américain pour les relations civils-militaires organise, du 21 au 25 septembre 2009 à Kinshasa, une « conférence sur les relations entre les médias et l'armée dans une société démocratique » avec 3 instructeurs venus des Etats-Unis d'Amérique. Vont y participer, 36 journalistes, 10 membres des FARDC et de la Police nationale congolaise ainsi que 4 parlementaires (députés et sénateurs). La conférence vise, selon l'organisateur, à « améliorer la cohabitation entre les forces armées et les médias, améliorer le soutien entre le parlement, le média et l'armée, renforcer la collaboration entre les institutions civiles et militaires de la RD Congo, envisager un avenir meilleur ».
Elle intervient 60 jours après la signature d'un accord de coopération militaire RDC-USA au mois de juin et 4 mois après le passage du général américain William Ward à Kinshasa, le 24 avril 2009. Commandant de l'Africom créé en 2007 par George Bush alors président des Etats-Unis, il a annoncé que la coopération de son pays avec la RDC serait opérationnelle à partir de l'exercice 2010, à travers deux programmes de partenariat avec les FARDC.

En leur qualité de « premier contributeur financier de la Monuc», les Etats-Unis, dont Africom est le « responsable administratif de l'armée américaine en appui de la diplomatie du gouvernement des Etats-Unis en Afrique, y compris les relations intra-militaires avec 53 pays africains », ne feront pas la moue s'ils peuvent utiliser certaines bases stratégiques, Kamina (Katanga) et Kitona (Bas-Congo) pour y installer leurs bases.
« La RDC est un pays important en Afrique, nous voulons l'aider à gagner davantage de stabilité, c'est aussi l'intérêt de la région tout entière. Mais, nous n'avons pas de projet pour établir des forces en permanence sur le sol congolais », a indiqué le général Ward à l'issue de son entretien avec le président Joseph Kabila. Il a indiqué qu'un programme d'« assistance médicale militaire », Medflag, va contribuer à la formation d'officiers et l'amélioration des communications au sein des FARDC.
C'est à cette « stabilité » et à la restauration de l'autorité de l'Etat que s'attellent présentement les FARDC, soutenues par la Force de la Monuc, dans les provinces du Kivu et en Ituri (province Orientale).

DES FARDC PUISSANTES, SANS LA MONUC


Si une base américaine en RDC « signifierait, selon certains analystes, que des aventuriers de tous bords ne viendraient pas tuer et voler au Congo », il n'en reste pas moins vrai que la défense et l'intégrité du territoire congolais doivent être assurées par les FARDC. Leurs récentes victoires retentissantes sur les groupes armés et les rebelles étrangers dans l'Est du pays doivent inciter le gouvernement à accélérer la mise en place d'une armée républicaine puissante et dissuasive.
Et, quoique comptant sur le soutien de la Monuc et l'expertise des pays amis (France, Belgique, Etats-Unis, Chine, Afrique du Sud, Angola, etc.), il importe que les FARDC forment un corps uni, républicain, constitué d'officiers compétents et de soldats aguerris dotés d'une logistique conséquente.

Dans quelques mois, peut-être fin 2009, la Monuc va entamer le retrait de ses troupes, estimées à 17.000 hommes, et son matériel militaire dont l'apport s'est révélé capital dans les opérations militaires en cours contre les rebelles rwandais au Nord et au Sud-Kivu.
Députés et sénateurs feraient œuvre utile en prenant en compte, dans le budget de l'exécutif 2010, l'ensemble des exigences liées à la restructuration des FARDC, de la Police nationale congolaise et des services de sécurité. Car, aucune structure militaire, fût-elle Africom, ne peut remplacer les FARDC dans la mission de défendre l'intégrité du territoire national et les frontières.

Aussi, est-il important, dans le cadre de cette coopération militaire entre les Etats-Unis et la République démocratique du Congo, d'impliquer les institutions nationales pour plus de crédibilité et plus d'engagement politique. Au moment où l'on observe des signes évidents d'un retour certain de la RDC sur le devant de la scène régionale, pourquoi pas internationale, de par sa position géostratégique, le moment est venu de solidifier les socles des institutions de la République. Notamment, les FARDC, en ayant toujours à l'esprit l' installation des institutions fortes, comme le disait si bien à Accra, le président Barack Obama, dans son discours à l' Afrique, l' invitant à se prendre en charge.
Que l'AFRICOIM ait choisi la RDC pour donner un coup d'envoi d'un partenariat positif, dans le cadre de la coopération militaire, cette opportunité ne peut être négligée. Pour une RDC forte, avec une armée professionnelle et performante.



"Offensive contre ADF: Les FARDC se renforcent à Beni avec beaucoup de moyens mis à leur disposition par le commandant Suprême"
° https://www.actionfatshi.org/offensive-contre-adf-les-fardc-se-renforcent-a-beni-avec-beaucoup-de-moyens-mis-a-leur-disposition-par-le-commandant-supreme/felix_tshisekedi_fatshi


"Rebelles en RDC : les armées des pays voisins vont appuyer Kinshasa
° https://lanouvelletribune.info/2019/10/rebelles-en-rdc-les-armees-des-pays-voisins-vont-appuyer-kinshasa/

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Les pays de la région des Grands-Lacs, au centre de l’Afrique viennent appuyer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo dans la traque des groupes rebelles qui sévissent dans l’Est du pays. Ce jeudi 24 octobre 2019, les chefs d’Etats-majors de l’armée du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda, de la Tanzanie et de la RDC se sont réunis à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans le but de « discuter sur la mutualisation des leurs efforts militaires dans afin de traquer conjointement les forces négatives ».

« Toutes ces armées représentées ici viennent réfléchir comment mutualiser les efforts afin de produire la paix à l’Est du pays et dans la sous-région. Nous allons mettre un terme à nos réflexions stratégiques pour que la paix devienne une réalité. Les affaires concernant des opérations militaires ne peuvent pas être divulguées, ça serait comme contacter l’ennemie par E-mail et lui dire ce que nous allons faire », a déclaré le général Richard Kasonga porte-parole des Forces Armées de la RDC.


"RDC-Vers une opération militaire conjointe contre les groupes armés? : Un député LAMUKA craint de nouveaux dommages collatéraux
° https://7sur7.cd/2019/10/25/rdc-vers-une-operation-militaire-conjointe-contre-les-groupes-armes-un-depute-lamuka
L'éventuelle entrée des troupes militaires étrangères dans l'Est de la RDC pour mener conjointement avec l'armée nationale des opérations de traque des rebelles ne fait pas l'unanimité au sein de la classe sociopolitique de la RDC.
Jean-Baptiste Kasekwa, député national de la coalition LAMUKA élu de Goma (Nord-Kivu), a transmis une correspondance à la présidente de l'assemblée nationale Jeanine Mabunda, dans laquelle il dénonce ce qu'il qualifie de "silence coupable du gouvernement Ilunga Ilunkamba à l'égard des dégâts collatéraux importants d'opérations militaires antérieures du même genre dans les même zones".
"Compte tenu des dégâts collatéraux importants occasionnés par des opérations similaires avec l'armée Ougandaise et celle du Sud-Soudan contre les rebelles LRA dans l'ancienne Province Orientale ainsi qu'avec l'armée Rwandaise contre les rebelles FDLR au Nord-Kivu (Opération Umoja Wetu en 2009 ndlr), je vous prie de bien vouloir nous préciser dès l'assemblée plénière prochaine si le gouvernement s'est acquitté de cette obligation constitutionnelle de vous informer ainsi que les raisons de votre silence au cas où vous n'en étiez pas informée", a écrit le député Muhindo Kasekwa Jean-Baptiste.

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En effet, ce député rappelle des dommages collatéraux de ces précédentes opérations avec les armées voisines, qui n'ont jamais été réparés jusqu'à ce jour, parmi lesquels, des mouvements rebelles comme le CNDP, le Mouvement du 23 mars (M23), ainsi que la guerre de 6 jours dans le Kisangani qui ont existé suite à ces alliances militaires.
"J'espère que d'ici la prochaine séance plénière de l'Assemblée Nationale, nous aurons des réponses claires pour que nous puissions nous rassurer qu'avant que ces opérations ne soient lancées, des mesures concrètes soient données pour nous rassurer que nos populations de l'Est ne vont plus subir ces mêmes conséquences", a-t-il déclaré au micro de 7SUR7.CD.
Il sied de rappeler que les chefs d'États-majors des armées du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda et de la Tanzanie sont réunis depuis jeudi 24 octobre dernier à Goma pour une séance de deux jours qui se clôture ce vendredi, dans la but de discuter sur "la mutualisation des efforts pour produire la paix dans l'Est de la RDC".


° https://lepotentielonline.net/2019/09/02/beni-les-elus-du-nord-kivu-apportent-leur-soutien-aux-fardc-dans-la-traque-contre-les-adf/
° https://www.aa.com.tr/fr/afrique/kinshasa-dispos%C3%A9-%C3%A0-relancer-les-op%C3%A9rations-militaires-avec-l-onu-contre-les-rebelles-ougandais-de-ladf/495790


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 28/10/2019, 12:43 am

Qu'est ce donc que cette pitoyable pirouette du Porte-parole de notre armée, le général Kasonga qui récuse de faire appel aux forces étrangères actives au Congo dans ces fameuses opérations conjointes ? Le président Tshisekedi n'a-t-il pas sollicité haut et fort une coalition militaire régionale anti-terroriste ? Les nombreuses réticences des Congolais poussent sans doute notre état-major à un langage moins va-t-en-guerre mais comment concevoir une grande offensive contre les groupes armés avec les armées voisines selon simplement une mutualisation de ressources et de moyens qui se limiterait aux renseignements sans leur presence effective sur le terrain ?

Quel plus en attendre alors si travailler ensemble ne signifiait pas aussi leur traque à côté de notre armée sur le terrain où les rebelles se trouvent et pas simplement aux frontières ?

Dans le fond il s'avere de plus en plus que le plan initial concocté renferme beaucoup de risques avec des armées voisines pas toujours amies avec nous ni entre elles-mêmes. La parade se trouve donc d'abord moins dans  la solidarite combattante qu'elles nous apporteraient que par un renforcement sourcilleux de capacités de notre armee qui beneficierait alors en complément de l'aide externe !

Si aujourd'hui les seules FARDC n'ont pu être concluantes sur le terrain c'est d'abord en raison de leur faiblesse structurelle : complicité des autorités politiques et militaires, démotivation conséquente des troupes, peu de moyens à leur crédit... au point que le bricolage en cours risque de ne suffire à éradiquer les rebelles.
Notre pouvoir politique et militaire a l'impérieux devoir de tirer les leçons des échecs passés de ce genre d'opérations et de se méfier de la bonne volonté déclarée de nos voisins tortueux.



"Avant une éventuelle constitution d'une force interarmées, il faut consulter la population (Société civile de Beni)
= https://actualite.cd/2019/10/27/rdc-avant-une-eventuelle-constitution-dune-force-interarmees-il-faut-consulter-la

"RDC: la création d'un état-major intégré avec des pays frontaliers à l'étude
= https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20191026-rdc-creation-etat-major-integre-pays-frontaliers-etude?usqp=mq331AQOKAGYAdLzmIadkOXL-gE%3D&_js_v=a2&_gsa=1#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&ampshare=https%3A%2F%2Famp.rfi.fr%2Ffr%2Fafrique%2F20191026-rdc-creation-etat-major-integre-pays-frontaliers-etude%23referrer%3Dhttps%3A%2F%2Fwww.google.com

"Des Congolais mettent en garde le pouvoir contre une nouvelle intervention militaire régionale en RDC
= https://mobile-francetvinfo-fr.cdn.ampproject.org/v/s/mobile.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/des-congolais-mettent-en-garde-le-pouvoir-contre-une-nouvelle-intervention-militaire-regionale-en-rdc_3674997.amp?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCKAE%3D#aoh=15721883110835&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s

"Opération conjointe en RDC : la réunion des Etats-majors des Grands Lacs se termine en queue de poisson à Goma
= https://www-politico-cd.cdn.ampproject.org/v/s/www.politico.cd/actualite/la-une/2019/10/27/operation-conjointe-en-rdc-la-reunion-des-etats-majors-des-grands-lacs-se-termine-en-quais-de-poisson-a-goma.html/amp?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCKAE%3D#aoh=15721883110835&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s

"Fayulu contre l'entrée des troupes étrangères en RDC mais favorable aux échanges des renseignements
= https://actualite.cd/2019/10/27/fayulu-contre-lentree-des-troupes-etrangeres-en-rdc-mais-favorable-aux-echanges-des

"Caricature : une coalition difficilement envisageable"
= https://actualite.cd/2019/10/26/caricature-une-coalition-difficilement-envisageable

= https://actualite.cd/2019/10/27/rdc-la-milice-ndc-renovee-se-dit-prete-desarmer-mais-sinterroge-encore-sur-le-sort-des

= https://actualite.cd/2019/10/26/rdc-pour-katumbi-leradication-de-linsecurite-dans-lest-du-pays-requiert-lamelioration

= https://www.7sur7.cd/2019/10/26/insecurite-dans-lest-katumbi-si-jetais-au-pouvoir-jaurais-deja-eradique-ca-mon-quartier

= https://www.7sur7.cd/2019/10/25/rdc-vers-une-operation-militaire-conjointe-contre-les-groupes-armes-un-depute-lamuka

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-58553_forces_conjointes_contre_les_groupes_armees_en_rdc_les_casques_bleus_ne_sont_pas_mandates_pour_soutenir_des_armees_etrangeres_leila_zerrougui.html

"Nord Kivu : Il n'y aura pas d'opérations conjointes avec les armées étrangères en RDC (Gouverneur Kasivita)
= https://www.7sur7.cd/2019/10/27/nord-kivu-il-ny-aura-pas-doperations-conjointes-avec-les-armees-etrangeres-en-rdc

= http://www.rfi.fr/afrique/20191025-rdc-raisons-violences-minembwe-kivu
 

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Message  ndonzwau 29/10/2019, 1:32 am

PS

S'agissant de la fameuse 'opération conjointe', un "revirement certain" se confirme de plus en plus et en dehors de la désapprobation populaire, on cite parmi les autres causes la méfiance des Ougandais et Burundais envers le Rwanda qui pourtant devraient tous se joindre à notre armée pour traquer ensemble les groupes armés chez-nous. Quelques raisons avance aujourd'hui notre état-major, il y-a bel et bien des gros cailloux dans nos chaussures. A quoi va alors ressembler en définitive la grande offensive promue si le soutien des armées voisines sera de loin ?

C'est mal parti parce c'était mal pensé : Tshisekedi avait vu trop beau et trop grand dans sa coalition régionale, les craintes des Congolais se confirment. Il faut revenir à plus de réalisme, moins de bons sentiments vite prêtés à tout le monde. La base logique ne pouvait être et n'est que notre propre armée renforcée sur tous les plans pour s'attaquer enfin aux groupes armées. C'est seulement alors que les voisins désireux de nous aider peuvent le faire...



"Opération militaire conjointe dans le Kivu: Les raisons d’un revirement - Par Patrick Mbeko
° http://www.ingeta.com/operation-militaire-conjointe-dans-le-kivu-les-raisons-dun-revirement/
L’état-major des Forces armées RD Congolaises (FARDC) a écarté l’éventualité d’une opération militaire conjointe entre les armées de la RDC, du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi et de la Tanzanie contre les multiples groupes armés qui sévissent à l’Est de la RD Congo.
« Nous n’avons pas besoin que des armées traversent et viennent combattre chez nous », a déclaré le général Léon Kasonga, porte-parole des FARDC, au cours d’un point de presse à Goma.


Il faut dire que la perspective d’une opération militaire conjointe avec les armées des pays voisins a suscité de vives réactions à Kinshasa. Pour le général Léon Kasonga, la population n’a pas à s’inquiéter. Les opérations seront menées seulement par l’armée congolaise. « Il n’a jamais été question d’amener une expertise extérieure sur le territoire congolais pour éradiquer la menace », a ajouté le général Kasonga.
Selon des informations en notre possession, les affirmations du général Kasonga devraient être relativisées. En fait, l’idée d’une intervention conjointe était bel et bien dans les tiroirs, mais elle s’est heurtée à la méfiance des Ougandais et des Burundais, deux pays en froid avec le Rwanda depuis quelque temps. N’eussent été les réticences de ces deux pays, surtout celle de Kampala, l’opération militaire conjointe aurait certainement eu lieu. Et c’est sans compter que des éléments rwandais opèrent déjà à l’est de la RDC avec l’uniforme des FARDC.

D’après les informations en notre possession, le Rwanda entendait se servir de cette opération pour déstabiliser ses deux voisins. Kigali, nous a-t-on rapporté, aurait remis des uniformes des forces de défense ougandaises et burundaises à des éléments rebelles hostiles aux régimes de Kampala et de Bujumbura. Dans le cadre de l’opération conjointe, certains de ses éléments devraient se mêler aux armées déployées sur le terrain, tandis que d’autres auraient gagné l’Ouganda et le Burundi pour déstabiliser les régimes en place. Selon une source rwandaise, le régime de Kigali entendait également utiliser sa position au sein l’état-major intégré réunissant les différentes armées pour « avoir accès aux informations sensibles et surveiller les armées ennemies » de l’Ouganda et du Burundi.
« Pour Kagame, le Congo devrait être le point de départ de la conquête de la sous-région », nous a confié notre source, selon qui, Kigali aurait, dans sa stratégie, également mis à contribution d’anciens éléments du M23. Certains de ces éléments auraient été aperçus à Kisoro, une ville de l’ouest ougandais, en train de déambuler. « Ils ont déclaré qu’ils faisaient du magasinage », alors qu’« ils ont laissé des agents derrière eux », nous a-t-on confirmé. Tout ceci devrait s’accompagner d’une déstabilisation totale d’une partie de l’est congolais, déstabilisation qui devrait mener aux massacres des populations rwandophones installées dans la région par les « techniciens » de l’armée rwandaise.
« Pour Kagame, le Congo devrait être le point de départ de la conquête de la sous-région », nous a confié notre source, selon qui, Kigali aurait, dans sa stratégie, également mis à contribution d’anciens éléments du M23.

C’est entre autres pour les raisons susmentionnées que l’Ouganda aurait décliné toute participation aux opérations militaires conjointes à venir, mettant à mal le projet du Rwanda; ce qui a poussé l’état-major des FARDC à déclarer que les opérations seront menées seulement par l’armée congolaise, et ce, même s’il est connu que des éléments rwandais sont présents sur le territoire congolais.
À la décharge de Félix Tshisekedi, que nous avons souvent fustigé pour sa complaisance envers le Rwanda dans cette affaire, il appert, à la lumière des informations en notre possession, qu’il aurait cautionné l’opération conjointe à son corps défendant. Selon une source de la région, « il n’a pas vraiment le choix ». On nous expliqué que sa vie serait sérieusement menacée. « Il y a des gens dans votre pays qui le surveillent de près. Un faux pas de sa part pourrait lui être fatal », a affirmé notre source qui a ajouté : « Certains officiers congolais sont aussi surveillés. Ceux qui vont refuser d’adhérer à la stratégie de Kagame dans votre pays seront éliminés… par empoisonnement. »
Affaire à suivre…"

"Lutte contre les groupes armés : la société civile du Nord-Kivu soulagée par les précisions apportées par l’armée
° https://www.radiookapi.net/2019/10/28/actualite/securite/lutte-contre-les-groupes-armes-la-societe-civile-du-nord-kivu-soulagee
La société civile force vive du Nord-Kivu salue les assurances données par les autorités militaires et politiques en rapport avec la force intégrée, qui a pour mission de traquer les groupes armés opérant dans les pays des Grands Lacs.
Dans une déclaration ce lundi 28 octobre matin à Goma, son vice-président, Thomas d’Aquin Mwiti dit encourager cette idée de mutualisation des forces, mais les FARDC étant les seules à mener ces opérations.

 
« Je soutiens l’idée de faire confiance à l’armée congolaise. J’encourage le langage du gouverneur du Nord-Kivu (qui a demandé à la population de faire confiance à l’armée) et je demande à la population de faire confiance à l’armée congolaise. Mais je voudrais également remercier le porte-parole des FARDC qui a démontré que nous n’avons pas besoin des forces étrangères sur le sol congolais pour combattre les groupes armés », a expliqué Thomas d’Aquin Mwiti.
Pour lui, cette collaboration militaire devrait aussi se concrétiser par l’extradition de tous les chefs rebelles qui sont à la base des tueries et de l’insécurité à l’Est de la RDC, notamment Jamil Mukulu, le chef des ADF, ainsi que d’autres qui se cachent au Rwanda et en Ouganda.
  
M. Mwiti estime aussi que la réévaluation du processus DDR est très importante pour la réussite de ces opérations visant l’éradication des groupes armés.
Il pense aussi que si l’armée congolaise mène correctement ces opérations, y compris le processus DDR ainsi que cette collaboration avec les états voisins, c’est possible d’arriver réellement à mettre fin au phénomène des groupes armés.
Le samedi 26 octobre, le porte-parole des FARDC, le général Léon Kasonga avait affirmé qu’aucune armée étrangère n’entrera sur le sol congolais dans le cadre de la force intégrée.
Selon lui, la mutualisation des ressources c’est le partage des renseignements, d’informations, c’est la décision d’agir simultanément, chaque armée sur son territoire, en train d’éradiquer, mener des opérations pour combattre les groupes armés étrangers qui écument la partie Est de la RDC."

"Général Kasonga : « Nous n’avons pas besoin que des armées traversent et viennent combattre chez nous »"
° https://www.radiookapi.net/2019/10/27/actualite/securite/general-kasonga-nous-navons-pas-besoin-que-des-armees-traversent-et
° https://www.radiookapi.net/2019/10/27/actualite/securite/nord-kivu-le-gouverneur-appelle-la-population-faire-confiance-et


"Une opération militaire régionale suscite la méfiance à l’Est[
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2019/10/27/une-operation-militaire-regionale-suscite-la-mefiance-a-lest/
Vive émotion à l’Est du Congo : selon des documents provenant de l’état major les chefs d’état major des pays de la région (RDC, Burundi, Rwanda et Ouganda) devraient, fin octobre, mettre au point une offensive commune contre les groupes armés étrangers qui dévastent le Nord et le Sud Kivu. Un état major intégré serait mis sur pied et il travaillerait en coordination avec la Monusco et la force africaine Africom.
Cette offensive serait destinée à réaliser la promesse faite par le président Tshisekedi lors de ses voyages dans l’Ituri et dans les deux Kivu : mettre définitivement hors course les groupes armés, congolais et étrangers, qui dévastent la région depuis plus de vingt ans. Les principales cibles de l’offensive sont les ADF Nalu, (Allieddefense forces). Ce groupe, d’origine ougandaise, opère dans l’Ituri mais possède des bases dans le parc des Virunga. Présenté comme « islamiste », il compterait dans ses rangs des « shebabs » somaliens et kenyans. Sont également visés les FDLR rwandais (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) : ces descendants des réfugiés hutus arrivés au Congo en 1994 au lendemain du génocide se sont depuis longtemps « enkystés » dans la forêt congolaise. Ils s’y livrent au trafic de charbon de bois, (vendu au Rwanda…)contrôlent des mines de colombo tantalite et sont accusés des pires exactions à l’encontre des populations civiles, viol des femmes et recrutement d’enfants soldats. D’autres groupes d’origine congolaise sont aussi visés : lesRedTabara, les Nyatura et le NDC rénové, sans oublier des factions burundaises.

Si les préparations d’opérations militaires qui seraient menées sur le sol congolais par des armées des pays voisins inquiètent vivement les populations de l’Est, c’est parce que la méfiance est généralisée : tous ces groupes armés, qui vivent de l’exploitation des ressources et de la terreur exercée sur les civils, ont aussi multiplié entre eux des alliances autant opportunistes qu’équivoques. Un seul exemple : il est régulièrement question d’infiltrations au Rwanda, via l’Est du Congo et le Burundi, d’hommes armés appartenant au RNC, le mouvement d’opposition rwandais dirigé depuis l’Afrique du Sud par le général KayumbaNyamwasa. Ces opposants au régime du président Kagame sont des Tutsis, mais sur le terrain, ils auraient noué des alliances avec les Hutus des FDLR, tout en bénéficiant de certains soutiens au sein de l’armée ougandaise, qui est cependant alliée de Kigali…
A ces équivoques régionales s’ajoutent des complicités au sein de l’armée congolaise elle-même qui demeure infiltrée par d’anciens rebelles. En effet, depuis les accords de paix de 2002, des groupes armés, bénéficiant de mesures d’amnistie, ont été réintégrés au sein des forces régulières et certains de leurs chefs, non seulement occupent des postes de commandement mais bénéficient d’une impunité totale, soutenus qu’ils étaient par l’ex président Joseph Kabila.

Le député Juvénal Munobo, élu dans la zone minière de Walikale sur les listes du parti UNC (Union pour la nation congolaise) s’est déjà opposé très explicitement à cette opération militaire conjointe et plus particulièrement à la pénétration de troupes étrangères (ougandaises et rwandaises) en territoire congolais.
Le député assure qu’en réalité, des militaires rwandais seraient déjà rentrés en territoire congolais, dont deux bataillons des forces spéciales.Selon des sources locales, des militaires rwandais portant uniforme congolais seraient déjà déployés dans le Ruwenzori, près de la frontière ougandaise, chargés de combattre les hommes du RNC du général Kayumba.
Le mouvement citoyen Lucha critique lui aussi ce projet de force armée interrégionale et rappelle les échecs cuisants des opérations précédentes, UmojaWetu et Amani Leo, menées avec les pays voisins et, comme le député Munobo, Lucha considère que l’apport des armées étrangères doit se limiter à l’échange de renseignements. Lucha rappelle aussi que la brigade d’intervention régionale de la Monusco dispose de moyens importants et pourrait suppléer à l’apport contesté des pays voisins. Une autre couac de mauvais augure vient de surgir, l’Ouganda refusant de participer aux opérations aux côtés de son voisin rwandais…"


ndonzwau a écrit:Qu'est ce donc que cette pitoyable pirouette du Porte-parole de notre armée, le général Kasonga qui récuse de faire appel aux forces étrangères actives au Congo dans ces fameuses opérations conjointes ? Le président Tshisekedi n'a-t-il pas sollicité haut et fort une coalition militaire régionale anti-terroriste ? Les nombreuses réticences des Congolais poussent sans doute notre état-major à un langage moins va-t-en-guerre mais comment concevoir une grande offensive contre les groupes armés avec les armées voisines selon simplement une mutualisation de ressources et de moyens qui se limiterait aux renseignements sans leur présence effective sur le terrain ?

Quel plus en attendre alors si travailler ensemble ne signifiait pas aussi leur traque à côté de notre armée sur le terrain où les rebelles se trouvent et pas simplement aux frontières ?

Dans le fond il s’avère de plus en plus que le plan initial concocté renferme beaucoup de risques avec des armées voisines pas toujours amies avec nous ni entre elles-mêmes. La parade se trouve donc d'abord moins dans  la solidarité combattante qu'elles nous apporteraient que par un renforcement sourcilleux de capacités de notre armée qui bénéficierait alors en complément de l'aide externe !

Si aujourd'hui les seules FARDC n'ont pu être concluantes sur le terrain c'est d'abord en raison de leur faiblesse structurelle : complicité des autorités politiques et militaires, démotivation conséquente des troupes, peu de moyens à leur crédit... au point que le bricolage en cours risque de ne suffire à éradiquer les rebelles.
Notre pouvoir politique et militaire a l'impérieux devoir de tirer les leçons des échecs passés de ce genre d'opérations et de se méfier de la bonne volonté déclarée de nos voisins tortueux.



"Avant une éventuelle constitution d'une force interarmées, il faut consulter la population (Société civile de Beni)
= https://actualite.cd/2019/10/27/rdc-avant-une-eventuelle-constitution-dune-force-interarmees-il-faut-consulter-la
"RDC: la création d'un état-major intégré avec des pays frontaliers à l'étude
= https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20191026-rdc-creation-etat-major-integre-pays-frontaliers-etude?usqp=mq331AQOKAGYAdLzmIadkOXL-gE%3D&_js_v=a2&_gsa=1#referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&ampshare=https%3A%2F%2Famp.rfi.fr%2Ffr%2Fafrique%2F20191026-rdc-creation-etat-major-integre-pays-frontaliers-etude%23referrer%3Dhttps%3A%2F%2Fwww.google.com
"Des Congolais mettent en garde le pouvoir contre une nouvelle intervention militaire régionale en RDC
= https://mobile-francetvinfo-fr.cdn.ampproject.org/v/s/mobile.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/des-congolais-mettent-en-garde-le-pouvoir-contre-une-nouvelle-intervention-militaire-regionale-en-rdc_3674997.amp?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCKAE%3D#aoh=15721883110835&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
"Opération conjointe en RDC : la réunion des Etats-majors des Grands Lacs se termine en queue de poisson à Goma
= https://www-politico-cd.cdn.ampproject.org/v/s/www.politico.cd/actualite/la-une/2019/10/27/operation-conjointe-en-rdc-la-reunion-des-etats-majors-des-grands-lacs-se-termine-en-quais-de-poisson-a-goma.html/amp?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCKAE%3D#aoh=15721883110835&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
"Fayulu contre l'entrée des troupes étrangères en RDC mais favorable aux échanges des renseignements
= https://actualite.cd/2019/10/27/fayulu-contre-lentree-des-troupes-etrangeres-en-rdc-mais-favorable-aux-echanges-des
"Nord Kivu : Il n'y aura pas d'opérations conjointes avec les armées étrangères en RDC (Gouverneur Kasivita)
= https://www.7sur7.cd/2019/10/27/nord-kivu-il-ny-aura-pas-doperations-conjointes-avec-les-armees-etrangeres-en-rdc"Nord Kivu : Il n'y aura pas d'opérations conjointes avec les armées étrangères en RDC (Gouverneur Kasivita)
= https://www.7sur7.cd/2019/10/27/nord-kivu-il-ny-aura-pas-doperations-conjointes-avec-les-armees-etrangeres-en-rdc

= https://actualite.cd/2019/10/27/rdc-la-milice-ndc-renovee-se-dit-prete-desarmer-mais-sinterroge-encore-sur-le-sort-des
= https://actualite.cd/2019/10/26/rdc-pour-katumbi-leradication-de-linsecurite-dans-lest-du-pays-requiert-lamelioration
= https://www.7sur7.cd/2019/10/26/insecurite-dans-lest-katumbi-si-jetais-au-pouvoir-jaurais-deja-eradique-ca-mon-quartier
= https://www.7sur7.cd/2019/10/25/rdc-vers-une-operation-militaire-conjointe-contre-les-groupes-armes-un-depute-lamuka
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-58553_forces_conjointes_contre_les_groupes_armees_en_rdc_les_casques_bleus_ne_sont_pas_mandates_pour_soutenir_des_armees_etrangeres_leila_zerrougui.html
= http://www.rfi.fr/afrique/20191025-rdc-raisons-violences-minembwe-kivu

"Caricature : une coalition difficilement envisageable"
= https://actualite.cd/2019/10/26/caricature-une-coalition-difficilement-envisageable

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Compatriotiquement!



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Message  ndonzwau 2/11/2019, 9:04 pm


Ainsi donc la grande offensive contre les groupes armés à l'Est promise par notre PR a commencé, "notre armée a lancé, dans la soirée de mercredi 30 octobre 2019, des opérations militaires dites de grande envergure contre les groupes armés qui endeuillent la région de Beni au Nord-Kivu. Cette annonce a été faite à la presse ce jeudi 31 octobre 2019 en ville de Beni par le porte-parole des FARDC, le Général Major Léon Kasonga. Cet officier général rassure que les forces loyalistes sont déterminées à mettre fin à tous les groupes qui écument la partie Est de la RDC, principalement les rebelles ougandais des Allied Democratic Forces (ADF)".

Où en est notre armée qui "est venue, déterminée et disposée à pacifier quoiqu’il en coûte parce que c’est cette paix-là qui va faire décoller le développement de notre pays", comme l'a déclaré le Général Major Kasonga ? Où en est l'opération ?
Des fortes détonations ont été entendues dans le fin fond de Mayangose, la partie Nord-Est de la ville de Beni, en plein parc national des Virunga. Il y'a peu le Président Tshisekedi a annoncé cette opération décisive à Beni même devant une population de Beni conquise et à qui il a même promis de passer les festivités de fin d'année dans la paix et la sécurité". Apparemment il n'ya là que 'nos boys' - 21 000 contre 11 000 précédemment -  pas d'étrangers mais bientôt finie l'insécurité à Beni. Tant mieux ! Nous attendons les résultats !



"RDC: l'armée annonce des opérations de «grande envergure» à Beni
° http://www.rfi.fr/afrique/20191102-rdc-operations-grande-envergure-beni-fardc

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 2018-12-15t154437z_1768218433_rc192884a530_rtrmadp_3_congo-violence_0 Des membres des FARDC à Beni en décembre 2018 (image d'illustration). :copyright: REUTERS/Goran Tomasevic

Les Forces armées de la RDC ont annoncé qu’elles ont lancé depuis mercredi les opérations dites de « grande envergure » contre les groupes armés locaux et étrangers actifs dans l’est du pays. À travers cette initiative, elles espèrent mettre fin définitivement à l’insécurité dans cette région fragilisée par des années de conflits armés.

Le gouvernement annonce avoir quasiment doublé l’effectif de l’armée dans la région. On compterait aujourd’hui environ 21 000 soldats à Beni contre près de 11 000 précédemment, soit un dixième de l’effectif des FARDC.
Selon une source militaire, les troupes ayant passé plus de temps dans cette partie du pays seront progressivement relevées. C’était l’un des problèmes soulevés par la société civile, le maintien de contingents fatigués après des mois, voire des années d’opérations ou d’attente dans les forêts du territoire de Beni.
L’armée parle également d’une plus grande implication de son état-major général. Le président Félix Tshisekedi avait promis de transférer là-bas l’état-major. Son chef, le général d’armée Célestin Mbala, se retrouve actuellement dans la région, tout comme le commandant de la 3e zone de défense des FARDC, le général Fall Sikabwe, affecté à Kisangani. Reste à savoir combien de temps ils vont rester, s’interroge un député.

L’un des problèmes récurrents de l’armée à Beni, c’était la logistique, avec des militaires qui signalaient parfois des ruptures d’approvisionnement. Les FARDC soutiennent avoir renforcé leurs capacités dans ce domaine. Une source militaire parle même d’un renfort dans le domaine aérien.
La société civile de Beni dit attendre pour se prononcer, elle dit attendre des actes concrets, échaudés par de précédents effets d’annonce. Il faut dire que, plus d’une fois, l’armée congolaise a réussi à prendre les positions attribuées à de présumés rebelles ougandais ADF avant de les perdre.
Ces opérations sont une initiative unilatérale de l’armée congolaise, la Monusco n’a pas été sollicitée ou associée. Toutefois, la mission onusienne promet son appui si elle est sollicitée et plaide pour le respect des droits de l‘homme et la protection des populations civiles au cours de ces opérations"
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Forces Armées de la RDCongo  BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 1f1e8-1f1e9  @FARDC_
#RDC: Le Gal Léon Kasonga, pp des FARDC, annonce ce jour le lancement d'une série d'opérations de grande envergure contre les miliciens ADF en territoire de Beni ainsi que les groupes armées satellites. Ces opérations seront menées par notre armée sans aucun soutien étranger.


"A Beni, l’armée congolaise lance une « opération de grande envergure » contre un groupe armé
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/11/01/a-beni-l-armee-congolaise-lance-une-operation-de-grande-envergure-contre-un-groupe-arme_6017693_3212.html
Depuis cinq ans, un mouvement ayant fait allégeance à l’Etat islamique multiplie les exactions dans l’est de la République démocratique du Congo.

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Des soldats congolais se reposent après avoir pris le contrôle d’un camp des Forces démocratiques alliées (ADF) près de Kimbau, en RDC, le 19 février 2018. Goran Tomasevic / REUTERS

A Beni, ville du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), détonations et tirs à l’arme automatique se font de nouveau entendre. Des bruits de guerre pour faire taire le son des lames qui tranchent la gorge de paysans depuis cinq ans. Mercredi 30 octobre, dans la soirée, l’armée congolaise a lancé une « opération de grande envergure ». Un important dispositif militaire se déploie dans la forêt équatoriale qui entoure cette bourgade pour « éradiquer complètement » les groupes armés responsables de massacres dans ces territoires reculés de la province du Nord-Kivu. Le soutien de la Mission des Nations unies pour la RDC (Monusco), qui dispose d’une base à Beni, n’a pour l’instant pas été sollicité.

Des incursions meurtrières

L’objectif prioritaire vise les éléments des Forces démocratiques alliées (ADF), un mystérieux groupe islamiste ougandais présent sur le territoire congolais depuis les années 1990. La plupart des tueries survenues depuis octobre 2014 sont attribuées par les autorités congolaises et les Nations unies à ce mouvement secret et endogène jusqu’à l’annonce de son ralliement à l’Etat islamique (EI), quelques jours après avoir abattu deux casques bleus, en octobre 2017. Quinze autres soldats de l’ONU ont été tués un an plus tard et, le 18 avril 2019, l’EI a revendiqué sa première attaque en Afrique centrale, contre une caserne de l’armée congolaise établie dans un village reculé.
Depuis, les ADF opèrent sous le nom de Madinat Tawhid wa-l-Muwahidin (MTM, « la ville du monothéisme et des monothéistes »), ont intégré quelques djihadistes de la sous-région et poursuivent leurs incursions meurtrières sur ce territoire de Beni. La dernière date du 14 octobre et a causé la mort de quatre civils, ravivant la colère d’une population qui s’estime abandonnée, voire sacrifiée, par le pouvoir politique de Kinshasa. A la violence s’ajoutent les plus de 2 000 morts et les traumatismes causés par la dixième épidémie d’Ebola, officiellement déclarée le 1er août 2018.

Un « test » pour le président Tshisekedi

L’ancien président, Joseph Kabila (janvier 2001-janvier 2019), n’avait cessé d’agiter l’existence d’une « menace terroriste », puisant dans la rhétorique de la « guerre contre le djihadisme » dans cette région qui lui est hostile, pour sensibiliser la communauté internationale. Son successeur et allié de circonstance, Félix Tshisekedi, avait promis, durant sa campagne, de déplacer l’état-major des armées dans cette ville devenue le symbole des tragédies de l’est de la RDC, une région où demeurent une centaine de groupes armés.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  En République démocratique du Congo, le partage risqué du pouvoir
« Pour le président Tshisekedi, cette opération est un test, car l’armée congolaise a démontré, notamment lors de précédentes opérations, sa capacité à combattre les ADF. Mais les moyens financiers et la volonté politique n’ont pas vraiment suivi », note Jason Stearns, chercheur et spécialiste de la RDC à la New York University : « Tshisekedi doit démontrer sa capacité à mobiliser des ressources pour mener à bien cette opération, dans un contexte économique défavorable. » Le nouveau chef de l’Etat a effectué quelques changements au sein du commandement militaire de la zone, pour tenter d’écarter des généraux et des soldats soupçonnés de collusions avec les ADF. Il s’est rendu à Beni le 10 octobre pour annoncer à la population « la dernière attaque contre les combattants ADF ».

Projet de coalition régionale

Entre-temps, une polémique a éclaté après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un document de travail de cinq pages signé par le chef d’état-major des armées congolaises. Il s’agit d’un plan d’intervention dans l’est de la RDC, impliquant des éléments des armées des pays voisins – et de la Tanzanie – coalisés au sein d’un état-major établi à Goma, la capitale du Nord-Kivu. Ce document, qualifié de « faux » par la communication de l’armée congolaise, n’est toutefois pas contesté par certains responsables militaires et politiques. Il confirme le dessein de coalition régionale voulue par le président Tshisekedi.
Les pays frontaliers de l’est de la RDC ont chacun intérêt à combattre ou à instrumentaliser des mouvements rebelles établis depuis plus de deux décennies dans les plateaux et collines des Kivu, pour certains étroitement liés aux réseaux de trafic de ressources naturelles. Comme les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), constituées de génocidaires hutu, les Red Tabara, dont le dessein est de renverser le pouvoir burundais, et les ADF, toujours dirigées par des islamistes ougandais qui ne constituent pas vraiment une menace pour Kampala.

Des souvenirs traumatisants

Toutefois, les vives tensions entre le président rwandais, Paul Kagame, et l’ougandais, Yoweri Museveni, mettent à mal ce projet d’opérations conjointes fortement contestées et difficilement justifiables auprès de la population des Kivu. Plusieurs organisations de la société civile et des députés de l’est de la RDC ont exprimé leur vive opposition à un tel scénario. La Monusco, elle, a rappelé ne pas avoir de « mandat pour soutenir les armées étrangères ».
La simple éventualité de l’entrée de ces armées étrangères convoque des souvenirs traumatisants de violences à l’encontre de la population congolaise et d’affrontements meurtriers, au cours de la deuxième guerre du Congo (1998-2003), entre les militaires rwandais et ougandais, qui ont continué d’agir en RDC en parrainant des groupes armés. Cette opération militaire lancée à Beni a été discrètement discutée avec les autorités ougandaises. Elle est menée « sans aucun soutien étranger », précise l’armée congolaise."
Mathématique macabre à l’est du Congo


RDC : l’armée lance une offensive « d’envergure » contre les rebelles
° https://www.jeuneafrique.com/850670/politique/rdc-larmee-lance-une-offensive-denvergure-contre-les-rebelles/

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L'armée congolaise a annoncé le lancement "d'opérations d'envergure" jeudi à Beni, dans le Nord-Kivu, contre les groupes rebelles opérant à l'est de la RDC.

« Les forces armées de la RDC (FARDC) ont lancé depuis la nuit de mercredi à jeudi des opérations d’envergure pour éradiquer tous les groupes armés locaux et étrangers qui écument l’est du pays et déstabilisent la région des Grands Lacs« , a déclaré le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée.
« Les opérations ont été lancées à partir de Nyaleke (région de Beni) où l’artillerie a pilonné les positions rebelles dans les profondeurs. Les troupes au sol sont engagées depuis ce (jeudi) matin », a expliqué un porte-parole de l’armée dans la région.
La région de Beni est la cible des nombreuses attaques des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) depuis 5 ans. Des centaines, voire un millier de civils ont été tués depuis.

L’armée congolaise a envoyé aux médias une vidéo qui montre des chars tirant des obus vers la brousse et des militaires habillés en tenue des FARDC en train de prendre position sur une route en terre dans un village quasi désert, alors que des coups de feu sont entendus.

Force militaire conjointe

Il y a une semaine, l’armée congolaise et des troupes du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda et de la Tanzanie avaient décidé de « mutualiser » leurs efforts pour neutraliser plusieurs dizaines de groupes armés opérant dans l’Est congolais depuis plus de 25 ans.
Les Forces armées de la RDC, appuyées par les Casques bleus de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), mènent depuis des opérations militaires contre ces groupes, sans pouvoir les neutraliser.
Les milices ougandaises des ADF, les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL) sont considérés comme les plus actifs dans cette région des Grands Lacs africains.
RDC : casse-tête autour d’une offensive militaire conjointe contre les groupes armés à l’Est

"RDC : L’armée a lancé les opérations militaires de « grande envergure » à Beni
° https://www.actualite.cd/2019/10/31/rdc-larmee-lance-les-operations-militaires-de-grande-envergure-beni

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Les Forces armées de la RDC ont annoncé, ce jeudi 31 octobre 2019, qu’elles ont lancé, mercredi, les opérations dites de « grande envergure » contre les groupes armés, principalement la rébellion d’Allied democratic forces (ADF), accusée des massacres des civils depuis cinq ans dans la région de Beni.

« J’ai le bonheur de vous annoncer que les forces armées de la République Démocratique du Congo, par le truchement du chef d’état-major général [le lieutenant-général Célestin Mbala], ont lancé hier (mercredi) les opérations de grande envergure destinées à éradiquer complètement et totalement les groupes armés qui écument dans cette partie de la République », a déclaré à la presse à Beni, le général Richard Léon Kasonga Tshibangu, porte-parole des FARDC.
Des fortes détonations d’armes lourdes étaient entendues de loin dans la ville de Beni, mercredi soir.
Le go pour ces nouvelles opérations aura été donné par le président de la République, Félix Tshisekedi. « Le président de la République prendra sa décision du déclenchement de l’offensive militaire dans les jours qui viennent », a indiqué le compte rendu du Conseil des ministres, tenu le 11 octobre dernier à Kinshasa.
M. Tshisekedi a séjourné à Beni au cours du mois d’octobre finissant. Il avait, à cette occasion, annoncé une « dernière attaque » contre la rébellion présente sur le sol congolais depuis 1995.

« Je reviendrai encore ici quand la région sera libérée complètement, parce que nous nous apprêtons à lancer la dernière attaque contre les combattants ADF dans les jours à venir afin de les exterminer définitivement. Que Dieu vous protège ! », avait-il déclaré.
Ce n'est pas la première opération "d'envergure" annoncée par les FARDC contre notamment ADF dans la région de Beni."


"RDC : l’armée lance une « dernière » offensive contre les groupes armés dans l'Est

° https://www.radiookapi.net/2019/10/31/actualite/securite/rdc-larmee-lance-une-derniere-offensive-contre-les-groupes-armes-dans

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Les FARDC en zone opérationnelle de Beni. Photo FARDC.


Au cours d’une conférence de presse jeudi 31 octobre à Beni, le porte-parole des FARDC, général-major Léon Kasonga, a annoncé le lancement depuis la veille des « opérations offensives de grande envergure » contre tous les groupes armés actifs dans l'Est de la RDC, notamment les ADF. 
« Je confirme qu’à dater de ce 29 octobre 2019, les FARDC viennent de lancer des opérations offensives pour éradiquer tous les groupes armés. Il y a les ADF, tous les groupes Maï-Maï qui opèrent dans le grand Nord à Beni, Butembo et Lubero, mais il y a également tous les groupes armés qui sont à l’Est de la RDC ; aussi bien au Nord-Kivu qu’au Sud-Kivu », a affirmé le porte-parole de l’armée.
Toutes les ressources sont disponibles pour permettre aux FARDC de mener ces opérations dans les bonnes conditions, a indiqué le général-major Kasonga, soulignant que cette offensive était la dernière pour apporter la paix à la population :
« Ces opérations déclenchées ont pour objectif d’obtenir que ces groupes-là soient éradiqués à terme, de manière définitive. Et je vous dis que cette fois-ci, c’est la dernière par ce que les hommes, les matériels et la détermination sont tels que quiconque - groupe armés ou autres mouvements auteurs de l’insécurité dans l’Est de la RDC - seront éradiqué. »
Selon le général-major Léon Kasonga, les opérations se feront sur terrain avec l’appui de la Mission onusienne. « La MONUSCO est un partenaire essentiel privilégié. Non seulement qu’elle continuera de protéger les agglomérations et la population congolaise, mais, également à la demande des forces armées congolaises, la MONUSCO pourra apporter des appuis de différentes sortes », a-t-il précisé.


"RDC : L'armée a lancé "une ultime opération militaire" destinée à éradiquer "complètement" les groupes armés"
° https://www.7sur7.cd/2019/10/31/rdc-larmee-lance-une-ultime-operation-militaire-destinee-eradiquer-completement-les
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont lancé le mercredi 30 octobre 2019 en ville de Beni au Nord-Kivu, des opérations militaires "de grande envergure" contre les groupes armés encore actifs dans cette partie de la RDC.
Selon le Général Léon Kasonga, porte parole de l'armée régulière qui a annoncé la nouvelle lors d'une conférence de presse tenue ce jeudi 31 octobre à Beni, ces opérations ont pour objectif "d'éradiquer complètement les groupes armés qui sont à la base de l'insécurité" dans l'Est du pays.
Elles seront menées exclusivement par les éléments des FARDC (Sans l'intervention d'une armée étrangère).
"Nous sommes capables par nous-mêmes de mener des opérations chez nous sur le sol congolais et nous le faisons depuis toujours", a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : "Il n'a jamais été question dans ce que nous faisons d'inviter sur le sol congolais, une armée étrangère. Ce qui va se passer c'est la mutualisation de nos forces".
Il sied de noter que ces opérations militaires ont été lancées par le chef d'état-major général des FARDC, le général Célestin Mbala."

"RDC-Insécurité dans l'Est : "Les opérations seront menées par les FARDC, pas besoin que des armées étrangères traversent" (général Kasonga)"
° https://www.7sur7.cd/2019/10/27/rdc-insecurite-dans-lest-les-operations-seront-menees-par-les-fardc-pas-besoin-que-des

"Dans l'Est de la RDC, l'armée débute des opérations contre les groupes armés"
° https://www.bbc.com/afrique/region-50250325

"RDC : L’armée lance « des offensive de grande envergure »"
° https://lanouvelletribune.info/2019/10/rdc-larmee-lance-des-offensive-de-grande-envergure/

"L’armée confirme l’effectivité des opérations de neutralisation des ADF
° http://topcongofm.net/larmee-confirme-leffectivite-des-operations-de-neutralisation-des-adf/

"Début d'une offensive majeure des FARDC contre les ADF à Beni
° https://www.politico.cd/actualite/nationale/2019/10/31/debut-dune-offensive-majeure-des-fardc-contre-les-adf-a-beni.html

"« L’armée est prête à produire la paix quoiqu’il en coûte  » (Gén. Léon Kasonga)
° https://lepotentielonline.net/2019/11/01/larmee-est-prete-a-produire-la-paix-quoiquil-en-coute-gen-kasonga/
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé, jeudi 31 octobre 2019, avoir lancé une opération de traque d’envergure de tous les mouvements armés locaux et étrangers opérant sur le sol congolais dont les ADF, les FDLR et les Mai-Mai en tête. Cette offensive, pas la moindre, parce qu’il s’agit d’une dernière selon le souhait de l’armée, a été lancée depuis le mercredi 30 octobre à Beni par le chef d’État-major général des FARDC, le général Mbala Musese.

L’objectif de cette offensive est de débarrasser la zone de toutes les poches résiduelles des rebellions meurtrières qui ne se sont pas désistés en dépit de nombreux appels leur lancés. C’est donc à une étape décisive que les FARDC viennent de passer depuis que le président congolais et les autorités militaires ont promis cette imminente expédition.
« J’ai l’honneur de vous annoncer que les Forces armées de la RDC, par le truchement du chef d’État major, ont lancé à partir de mercredi, de grandes opérations d’envergure destinées à éradiquer totalement les groupes armés qui écument la paix dans cette partie« , a annoncé le porte-parole des FARDC, le général Léon Kasonga.
Devant la presse jeudi, il a ainsi expliqué que les soldats congolais ont mobilisé des ressources conséquentes afin que la page de l’insécurité de près de deux décennies dans ce coin, soit définitivement tournée. A ce sujet, Léon Kasonga indique que les militaires loyalistes ont décidé de payer de leur sang pour que la paix longtemps négociée devienne enfin un gage de développement à l’Est de la RDC.

« Les FARDC ont des ressources humaines, matérielles et logistiques que la RDC a mis à leur disposition. Nous allons nous sacrifier pour que cette fois soit la dernière. L’armée est prête à produire la paix quoiqu’il en coûte », promet l’officier militaire.
Par ailleurs, Léon Kasonga demande aux populations visées par cette opération d’avoir confiance aux FARDC et de poser des actes qui aident l’armée à faire la paix. Cela consiste à localiser la cachette, l’itinéraire de l’ennemi et, au besoin, à déterminer son effectif et ses moyens de guerre. C’est à ce seul prix, dit-il, qu’on peut arriver à éradiquer définitivement tous les auteurs de l’instabilité dans la zone.
Aucune armée étrangère ne traversera les frontières congolaises
C’est par un ton rassurant que le général Léon Kasonga a répondu aux inquiétudes de nombreux citoyens qui redoutaient l’entrée massive des forces armées étrangères sur le territoire congolais pour venir combattre au côté des militaires de la RDC avec des conséquences imprévisibles. Ces Congolais, en majorité victimes des affres de la guerre au Nord-Kivu, s’appuient sur le postulat selon lequel l’instabilité de l’Est remonte à la fin des années 90 lors de la guerre de l’AFDL, au cours de laquelle les armées rwandaise, ougandaise et burundaises ont accompagné Laurent Désiré Kabila quand le pouvoir de Mobutu vacillait. Mais contre toute attente, nombreux sont ceux qui se sont dissimulés dans les forêts du Nord-Kivu où ils ont tué, violé et pillé.

Mais, le porte-parole des Forces armées garantit qu’aucune démarche dans ce sens n’est sur la table du gouvernement de Kinshasa mais réitère par ailleurs que la coopération sous-régionale se limitera à la seule mutualisation des renseignements et d’informations au sujet des mouvements de l’ennemi qui essaierait de se retrancher de la puissance de feu que les FARDC vont engager contre les groupes rebelles.
« L’armée fait ses opérations de manière souveraine. Il n’a jamais été question dans ce que nous faisons d’inviter sur le sol congolais des troupes étrangères qui viendraient opérer. Ce qui se passe, c’est la mutualisation en terme d’échanges d’informations et de renseignements. Demain, il ne faut pas que quelqu’un en doute ou interprète autrement », prévient-il.
Il faut indiquer que consécutivement à cette campagne lancée par les FARDC, de fortes détonations se font entendre depuis la soirée de mercredi 30 octobre, dans les fins fonds de Mayangose, en partie rurale de la commune de Rwenzori au Nord-est de la ville de Beni."

° https://cas-info.ca/2019/11/assaut-final-contre-les-groupes-rebelles-a-beni-l-acaj-demande-aux-fardc-de-ne-pas-se-livrer-aux-violations-des-droits-de-lhomme/
° http://www.africain.info/news=3922254
° https://linterview.cd/nord-kivu-les-fardc-lance-une-serie-doperations-de-grande-envergure-contre-les-adf-a-beni/
° https://www.aa.com.tr/fr/afrique/-rdc-larm%C3%A9e-lance-des-op%C3%A9rations-denvergure-contre-les-groupes-arm%C3%A9s-/1632283


Compatriotiquement!



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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 10/11/2019, 5:13 am


"Beni : plusieurs positions des ADF récupérées par l’armée
° https://www.radiookapi.net/2019/11/08/actualite/securite/beni-plusieurs-positions-des-adf-recuperees-par-larmee

"Offensives contre les groupes armés : les FARDC se réjouissent du premier bilan (25 rebelles tués, 7 militaires tombés)  - 9 novembre 2019
° https://4pouvoir.cd/2019/11/offensives-contre-les-groupes-armes-les-fardc-se-rejouissent-du-premier-bilan-25-rebelles-tues-7-militaires-tombes/

"RDC : L'armée annonce déjà la conquête de plusieurs campements ADF à Beni après le début des opérations d'envergure - 7 novembre 2019
° https://actualite.cd/2019/11/07/rdc-larmee-annonce-deja-la-conquete-de-plusieurs-campements-adf-beni-apres-le-debut-des

"RDC : l'armée à l'assaut de Mwalika, l'un des principaux bastions des combattants ADF à Beni
° https://actualite.cd/2019/11/09/rdc-larmee-lassaut-de-mwalika-lun-des-principaux-bastions-des-combattants-adf-beni


"RDC: des milliers de personnes fuient les combats à Beni - 7 novembre 2019
° https://afrique.lalibre.be/43021/rdc-des-milliers-de-personnes-fuient-les-combats-a-beni/

"Des milliers de familles affluent vers l’Ituri en partance de Beni
° https://www.digitalcongo.net/article/5dc536f5fa5431000429790e/
° https://www.radiookapi.net/2019/11/07/actualite/securite/rdc-des-centaines-de-familles-affluent-en-ituri-la-suite-des-combats
° https://www.radiookapi.net/2019/11/08/actualite/securite/ituri-nouveaux-deplacements-des-habitants-de-lwemba-vers-biakato-par
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-59236_ituri_1530_familles_fuyant_des_affrontements_entre_fardc_et_adf_vivent_sans_assistance.html
° https://afrique.lalibre.be/42949/rdcongo-nouvelle-attaque-attribuee-aux-adf/


"Beni: Deux militaires FARDC désarmés par les miliciens Maï-Maï ce mardi à Mbau (Société civile)
° https://linterview.cd/beni-deux-militaires-fardc-desarmes-par-les-miliciens-mai-mai-ce-mardi-a-mbau-societe-civile/

"RDC: dix civils tués dans une attaque de milice à Beni - 6 novembre 2019
° https://www.lefigaro.fr/flash-actu/rdc-dix-civils-tues-dans-une-attaque-de-milice-a-beni-20191106
° https://www.voaafrique.com/a/est-rdc-dix-civils-tues-par-es-miliciens-malgre-des-operations-en-cours/5154561.html

"Beni: Le sang coule, la psychose règne à Kokola, après les massacres de 10 civils par les ADF - 6 novembre 2019
° https://linterview.cd/beni-le-sang-coule-la-psychose-regne-a-kokola-apres-les-massacres-de-10-civils-par-les-adf/

"Beni: Malgré le renforcement des effectifs militaires, la région reste menacée par l’insécurité grandissante (notabilité)
° https://linterview.cd/beni-malgre-le-renforcement-des-effectifs-militaires-la-region-reste-menacee-par-linsecurite-grandissante-notabilite/

"RDC : 32 morts lors des combats « corps à corps » entre soldats et rebelles ADF à Beni, la MONUSCO absente sur le théâtre - 8 novembre 2019
° https://afriqueactudaily.com/index.php/2019/11/08/rdc-32-morts-lors-des-combats-corps-a-corps-entre-soldats-et-rebelles-adf-a-beni-la-monusco-absente-sur-le-theatre/
° https://www.radiookapi.net/2019/11/05/actualite/securite/beni-les-deputes-provinciaux-soutiennent-les-operations-des-fardc


"Beni: La remise des vivres et non-vivres aux FARDC par les militants de la LUCHA
° https://election-net.com/drc/benila-remise-des-vivres-et-non-vivres-aux-fardc-par-les-militants-de-la-lucha/

"Beni : «le nouveau commandant des opérations Sokola 1 doit travailler en collaboration avec la population pour mettre fin au phénomène insécurité dans la région » (Société Civile)
° https://www.laprunellerdc.info/2019/08/24/beni-le-nouveau-commandant-des-operations-sokola-1-doit-travailler-en-collaboration-avec-la-population-pour-mettre-fin-au-phenomene-insecurite-dans-la-region-societe-civile/


"Ouganda: Tshisekedi à Kampala pour évoquer la pacification de l'est de la RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20191109-ouganda-felix-tshisekedi-visite-officielle-Kampala-pacification-est-RDC
° https://7sur7.cd/2019/11/09/rdc-le-chef-de-letat-est-arrive-en-ouganda-pour-une-visite-officielle-de-2-jours
° https://actualite.cd/2019/11/09/felix-tshisekedi-sejourne-en-ouganda

"Tshisekedi et Museveni conviennent de réhabiliter dans un délai de 24 mois trois axes routiers reliant la RDC à l’Ouganda
° https://actualite.cd/2019/11/09/tshisekedi-et-museveni-conviennent-de-rehabiliter-dans-un-delai-de-24-mois-trois-axes

"Coopération régionale : Félix Tshisekedi est arrivé samedi en Ouganda
° https://cas-info.ca/2019/11/cooperation-regionale-felix-tshisekedi-est-arrive-samedi-en-ouganda/

"Sommet Ouganda-RDC : Kampala encourage Kinshasa dans la traque des groupes armés
° https://www.radiookapi.net/2019/11/09/actualite/politique/sommet-ouganda-rdc-kampala-encourage-kinshasa-dans-la-traque-des

"La Une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: un nouveau déplacement du président Félix.-A. Tshisekedi en Ouganda

° http://www.rfi.fr/emission/20191109-une-nouveau-deplacement-president-felix-tshisekedi-ouganda

"Le sommet RDC-Ouganda s’ouvre ce samedi à Kampala
° https://www.radiookapi.net/2019/11/09/actualite/politique/le-sommet-rdc-ouganda-souvre-ce-samedi-kampala
° https://ouraganfm.com/?Diplomatie-Tete-a-tete-Felix-Tshisekedi-et-Yoweri-Museveni-ce-samedi-a-Kampala
° https://buniaactualite.com/le-president-felix-tshisekedi-attendu-a-kampala-lituri-est-fortement-representee/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-59243_felix_tshisekedi_a_kampala_pour_participer_au_forum_rdc_ouganda.html


"Beni : les habitants de Rwenzori interdits de se rendre au-delà des lignes de fronts (bourgmestre)° https://www.radiookapi.net/2019/11/08/actualite/securite/beni-les-habitants-de-rwenzori-interdits-de-se-rendre-au-dela-des


"RDC : La Monusco disposée à apporter son soutien aux FARDC dans les opérations « d’envergure » à Beni « si la demande est faite »
° https://actualite.cd/2019/11/08/rdc-la-monusco-disposee-apporter-son-soutien-aux-fardc-dans-les-operations-denvergure
° https://www.radiookapi.net/2019/11/08/actualite/securite/beni-la-protection-des-civiles-au-menu-des-echanges-entre-la-monusco

"RDC : un rapport de l’ONU propose un retrait des Casques bleus sur trois ans
° https://www.jeuneafrique.com/852338/politique/rdc-un-rapport-de-lonu-propose-un-retrait-des-casques-bleus-sur-trois-ans/

"RDC : Les USA souhaitent la poursuite de la coopération sécuritaire notamment par la professionnalisation de l'armée (P. Pham)
° https://7sur7.cd/2019/11/09/rdc-les-usa-souhaitent-la-poursuite-de-la-cooperation-securitaire-notamment-par-la

° http://www.radiomoto.net/2019/11/01/beni-lancement-des-operations-militaires-la-societe-civile-compte-sur-la-collaboration-de-la-population/
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/11/01/a-beni-l-armee-congolaise-lance-une-operation-de-grande-envergure-contre-un-groupe-arme_6017693_3212.html
° https://www.jeuneafrique.com/850670/politique/rdc-larmee-lance-une-offensive-denvergure-contre-les-rebelles/
° https://www.depeche.cd/beni-arrestation-de-plusieurs-personnes-avec-des-effets-militaires/
° https://www.humanitarianresponse.info/en/operations/democratic-republic-congo/document/rdc-nord-kivu-rapport-mensuel-du-monitoring-de


"RDC – Traque des ADF : le groupe « Je suis Beni » dans la rue ce vendredi pour soutenir les FARDC
° http://afriqueinfomagazine.net/rdc-traque-adf-groupe-suis-beni-rue-vendredi-soutenir-fardc/

"Nord-Kivu : les autorités confrontées à l’afflux des étrangers en situation irrégulière - 9 novembre, 2019
° https://cas-info.ca/2019/11/nord-kivu-les-autorites-confrontees-a-lafflux-des-etrangers-en-situation-irreguliere/


"Qui sont les tueurs de Beni? - Mars 2016
° http://congoresearchgroup.org/wp-content/uploads/2016/03/Rapport-Beni-GEC-21-mars.pdf
° http://www.rfi.fr/afrique/20170919-rdc-tueries-beni-rapport-gec-tente-determiner-auteurs


"Présidentielle en RDC : qui arrêtera les massacres dans la région de Beni ? - publié 18 déc 2018
Mis à jour 29.04.2019

°  https://information.tv5monde.com/afrique/presidentielle-en-rdc-qui-arretera-les-massacres-dans-la-region-de-beni-276392


"Attaques de Beni : L’ennemi se cache dans l’armée –  30 octobre 2017
° http://desc-wondo.org/beni-lennemi-se-cache-larmee-b-musavuli/



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Message  ndonzwau 2/12/2019, 2:36 pm


"ALERTE-Félix Tshisekedi installe à Beni un QG/avancé des généraux rwandais  et pro-rwandais : Danger imminent pour les militaires et les populations congolaises à l‘Est de la RDC !
° https://www.info-apareco.com/2019/11/29/alerte-felix-tshisekedi-installe-a-beni-un-qg-avance-des-generaux-rwandais-et-pro-rwandais-danger-imminent-pour-les-militaires-et-les-populations-congolaises-a-lest-de-la-rd/

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Consécutivement à la décision du Conseil National de Sécurité présidé par Félix Tshisekedi de déplacer à Beni le QG des FARDC, décision que monsieur Honoré Ngbanda-Nzambo a fortement critiquée dans son adresse aux congolais posté via la Newsletter de l’APARECO le même jour, le président nommé par «Joseph Kabila» vient justement de désigner quatre généraux  rwandais et/ou pro-rwandais avérés, pour diriger ce QG avancé ! Il s’agit des généraux ci-après :

1. Lt-Général Gabriel AMISI alias TANGO FORT : le boucher de Mushake

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Tango-fort-boucher-de-Mushake


  • Il est  Chef d’Etat-major adjoint chargé des Opérations et des Renseignements. C’est donc lui qui est dorénavant le vrai Commandant des Opérations de toutes les unités combattantes des FARDC sur le champ de bataille à l’Est de la RDC.
  • Or cet officier est un agent avéré de Paul Kagamé ; et il est de notoriété publique qu’il a toujours travaillé sous les ordres du général rwandais James Kabarebe aujourd’hui en disgrâce auprès de Kagame.
  • Il a été impliqué en 2000 dans les massacres des civils congolais à Kisangani aux côtés du général rwandais Laurent Nkundabatware.
  • En décembre 2007 il a été l’un des artisans de la débâcle de l’armée congolaise à Mushake , où des milliers de militaires congolais ont trouvé la mort après avoir été piégés et livrés à l’ennemi
  • Les Congolais, particulièrement les gomatraciens,  ont encore fraiche dans leur mémoire son implication avérée dans la chute de la ville de Goma en faveur du M23 en novembre 2012.
  • Félix Tshisekedi qui a promis à ses mentors occidentaux de débarrasser la RDC de la pègre autour de «Joseph Kabila» a peut-être oublié que ce général est sous la sanction de l’Union Européenne et des États-Unis d’Amérique ! 

2. Général-major Delphin KAHIMBI KASAGWE Un des bras droit de “Joseph Kabila” , formé au Rwanda

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 2.-Général-major-Delphin-KAHIMBI-KASAGWE-

  • Il est Chef d’État-major adjoint des Forces terrestres chargé des Opérations et de Renseignements. C’est donc lui qui commande et guide les troupes combattantes sur le terrain des opérations, parce que c’est lui qui centralise les renseignements sur l’ennemi pour guider les fantassins au front !
  • Or c’est un officier qui a été formé au Rwanda !
  • Il est proche de Kigali et particulièrement des éléments du M23 basés en Ouganda et avec lesquels il entretient des étroites relations.
  • Il fait partie du cercle des officiers très proches et très fidèles à… «Joseph Kabila» ! Il est donc évident qu’il exécutera sur le terrain les ordres venant de son «raïs» et non de Félix Tshisekedi ! 

3. Général-major OBED RWIBASIRA RUYUMBU : un rwandais ami personnel de « Joseph Kabila » impliqué depuis des années dans le massacre des congolais à l’Est du pays

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  • Il est Chef d’Etat-major adjoint des Forces Terrestres chargés des Opérations et Renseignements. Il est donc le chef des Opérations !
  • Or, il est d’origine tutsi-rwandaise ! Et ses parents sont actuellement au Rwanda !
  • Il a fait partie de l’Etat-major du RCD/Goma et du CNDP de Laurent Kundabatware.
  • Il a participé à l’attaque de Bukavu en 2004 aux côtés de Jules MUTEBWISI.
  • Il est impliqué aussi dans le massacre de 702 congolais principalement de l’ethnie des Babembe à Makobola le 30 décembre 1998. Sa fiche est longue !  


4. Général NDURU TCHALINGONZA
 
: l’ancien bras droit de …Bosco Ntanganda !


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  • Il est actuellement au sein de l’Etat-major des FARDC à Beni. Et c’est lui qui a été Commandant de la fameuse Opération «SUKOLA 1»  de triste mémoire !
  • Il fut l’adjoint du Général Bosco NTAGANDA qui vient d’être condamné par la CPI où il s’était défendu dans sa langue maternelle : le kinyarwanda !

Nous nous demandons donc si Félix Tshisekedi a pris au moins la peine d’exiger que l’ANR et la DEMIAP lui présentent les fiches de ces quatre généraux avant de les désigner pour diriger le QG avancé des FARDC à Beni ! Car tous ces quatre généraux qu’il vient d’envoyer à Beni sont tous des personnes impliquées dans les massacres des congolais, et ils sont tous reconnus comme étant officiellement au service du Rwanda depuis plusieurs années !   
Dans sa réaction diffusée via la Newsletter de l’APARECO ce mardi 26 novembre, Honoré Ngbanda-Nzambo stigmatisait justement cette décision du Conseil National de Sécurité présidé par Félix Tshisekedi. Il lui reprochait de se contenter seulement de déplacer le Quartier général des FARDC à Beni pour endiguer la montée de l’insécurité dans cette partie du pays.  Le leader de l’APARECO précisait justement ceci : 
 «Dans le monde d’aujourd’hui, le problème n’est pas la distance ou la position physique du QG, le problème de l’efficacité du commandement d’une armée réside dans la qualité des officiers généraux de l’Etat-major et surtout, de leur loyauté ! 
Le déplacement du QG des FARDC à Beni, ou à Goma ne résoudra rien en soi-même ! Car le problème réside plutôt dans le profil des généraux qui composent cet état-major des FARDC. En effet, tant qu’il y aura des rwandais et des généraux congolais traitres parmi les chefs des états-majors des forces terrestres, aériennes et navales, et tant qu’il y aura des taupes du Rwanda et de l’Ouganda au sein des administrations de ces états-majors des corps d’armée, les FARDC ne sauront jamais apporter un début de solution sur le terrain des opérations nulle part sur le territoire national. » 

Eh bien voilà, Félix Tshisekedi vient de commettre exactement l’erreur que redoutait le leader de l’APARECO. Il vient de nommer des occupants rwandais et leurs complices congolais pour diriger le front à Beni. Et avec ce QG avancé, composé d’un état-major totalement aux couleurs du Rwanda, le peuple congolais ne devra rien attendre de lui !
De plus l’acte posé par Félix Tshisekedi ne met pas seulement les populations civiles congolaises en grave danger, mais aussi nos militaires engagés au front.  En effet, ils doivent d’urgence prendre la mesure de cette inquiétante décision car celle-ci les expose particulièrement et ne présage absolument rien de bon pour leur sécurité.  En se référant au passé comme décrit dans l’extrait de l’article de Colette Braeckman que nous reproduisons ci-dessous , la décision prise par Félix Tshisekedi présente plusieurs risques. Non seulement , il faut  s’attendre à ce que les massacres contre les populations congolaises de l’est de la RDC se poursuivent et même s’amplifient , mais il y a lieu de craindre que les militaires congolais patriotes soient en premier les cibles des militaires rwandais déjà infiltrés en masse au sein des FARDC. Que chacun d’eux se souviennent de l’hécatombe qu’ils ont vécue à Mushake en 2007 (cf article de C.Braeckman ci-dessous) dans laquelle Tango Fort a été l’un des maitres d’œuvre d’une boucherie dont plusieurs milliers de militaires congolais ont été livrés par lui à l’ennemi. Lisez : 
Article de Colette Braeckman publié le 27 Décembre 2007
L’armée congolaise est rongée
par le soupçon de trahison
 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Colette-Braekman-J.Kabila
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2007/12/27/larmee-congolaise-est-rongee-par-le-soupcon-de-trahison/
« En novembre, les mises en garde se succédèrent et la reprise des hostilités (dont le déclenchement fut attribué à Nkunda lui-même) fut marquée par un impressionnant déploiement militaire congolais, où plus de 20.000 hommes, payés et dotés de matériel neuf encerclèrent les 4000 rebelles de Nkunda.
Cependant, comme pour donner raison aux objurgations diplomatiques, les premiers succès furent rapidement enrayés : d’après des observateurs militaires, l’armée congolaise s’avéra incapable de consolider des positions conquises trop rapidement, elle n’obtint pas le soutien de la MONUC sur lequel elle comptait pour assurer ses arrières (les hélicoptères indiens refusèrent de prendre l’air et de fournir des compléments de munitions), les Casques bleus se contentèrent d’empêcher la chute de Sake et de Goma.
Mais surtout, il se confirme aujourd’hui que les FARDC furent victimes de trahison au plus haut niveau : à Mushake où avait été dépêché le commandant en chef des forces terrestres, le général Gabriel Amisi dit Tango Fort, des ordres contradictoires furent donnés, qui entraînèrent le repli des meilleurs éléments. On devait comprendre plus tard que les commandants de la plupart des brigades censées assiéger Nkunda étaient des officiers qui, comme Amisi, avaient naguère combattu à ses côtés dans les rangs de la rébellion et avaient été brassés ensuite, mais sans réellement rompre avec leur ancien compagnon d’armes !

Une Cour militaire qui vient d’être instituée au Nord Kivu devrait pouvoir circonscrire ces trahisons mais déjà le général Amisi a regagné Kinshasa en état d’arrestation et a été placé en résidence surveillée en attendant le résultat des enquêtes. Un autre officier de haut rang, le général katangais John Numbi, actuellement en charge de la police de Kinshasa, serait « en disgrâce ». Ces mesures suffiront-elles à apaiser la grogne au sein de l’armée ?
 Le bilan des pertes qui commence à être connu, est en effet catastrophique. Sur les 6000 éléments des FARDC engagés dans la bataille de Mushake, la moitié ont été mis hors combat : 2500 militaires ont été tués dont 2000 policiers en tenue militaire et 600 éléments de la garde républicaine. S’y ajoutent 600 blessés pour lesquels une compagnie médicale a été dépêchée d’urgence à Goma. En plus des pertes en vies humaines, un important matériel militaire a été saisi par les hommes de Nkunda, qui leur permettra de guerroyer pendant des années encore : 6 tonnes de munitions, y compris des munitions d’hélicoptères, 45 blindés, 20 lance-roquettes, 15.000 caisses de grenades, 6000 caisses d’armes type Fall. Le bilan fait même état de 15 missiles sol air, mais on se demande pourquoi de telles armes auraient été envoyées au Kivu contre un adversaire qui pratique la guérilla et ne dispose ni d’armement lourd ni de moyens aériens…
L’ampleur de la débâcle et la saisie par l’adversaire d’un lot important de matériel neuf fait penser à une autre catastrophe militaire qui, en son temps, avait marqué le début de la fin pour Laurent Désiré Kabila, assassiné quelques semaines plus tard : la bataille de Pweto au Katanga, en novembre 2000. Joseph Kabila et le général Numbi avaient alors dû fuir en hélicoptère…(…)
XXX
Comment des telles humiliations peuvent-elles laisser toute une élite d’un grand pays indifférente ? Quelle preuve faudra-t-il aux élites politiques congolaises pour comprendre que la source de la crise qui endeuille notre pays et menace l’existence de l’État congolais est la présence rwandaise au sein de toutes nos institutions ? Jusqu’à quand fermerons-nous les yeux à ce fléau pour nous réfugier lâchement derrière des pseudo-solutions de «dialogue» et de «transition stratégique» avec les occupants pour les attraper du dedans, comme s’ils étaient, eux, des aveugles et des sourds idiots ?

Le danger qui plane sur les militaires et la population congolaise  à l’Est du pays est de plus en plus grave.  Tous les observateurs avertis savent que Kagame s’active et accélère depuis des semaines ses préparatifs pour un assaut final en vue d’occuper définitivement l’Est de la RDC.  Plutôt que d’observer simplement nos compatriotes à Beni , Butembo et ailleurs qui tentent de s’organiser pour assurer seuls leur protection et préserver la terre de nos ancêtres , l’heure est venue où les vrais patriotes congolais de l’Est à l’Ouest du pays
doivent comprendre qu’il n’y a plus qu’une seule solution : sortir d’abord de toutes ces institutions scélérates de la RDC afin qu’elles perdent toutes, l’apparente légitimité dont elles jouissent indument aujourd’hui, et rejoindre ensuite le peuple congolais pour le mobiliser et le conduire dans un mouvement national et citoyen qui mettra définitivement fin à tout le système d’occupation de la République démocratique du Congo !
Peuple congolais , tango ekoki : TOTELEMA !
Paris, le 29 Novembre 2019
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE

L’armée congolaise est rongée par le soupçon de trahison - 27 décembre 2007
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2007/12/27/larmee-congolaise-est-rongee-par-le-soupcon-de-trahison/
La conférence de paix sur le Kivu, dont l’ouverture officielle a été reportée au 6 janvier, risquent d’être éclipsés par le malaise qui règne au sein des forces armées congolaises (FARDC) à la suite de l’humiliante défaite subie à Mushake.
Rappelons que depuis début septembre, le président Kabila avait choisi l’option militaire pour réduire la rébellion du général Laurent Nkunda, qui avait pris les armes pour défendre les Tutsis congolais qu’il assurait être menacés. Désireux de rétablir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et de mettre en œuvre ses prérogatives constitutionnelles, le président Kabila était alors largement soutenu par son opinion publique, en particulier au Kivu, où il avait été élu à plus de 90% sur sa promesse de rétablir la paix. Cette initiative militaire était cependant désavouée par les Occidentaux : prônant une solution politique qui aurait répondu en partie aux exigences de Nkunda, ils avançaient les risques sur le plan humanitaire et mettaient en doute la probabilité d’une victoire. En septembre, pour conjurer le président de stopper une offensive qui avait enregistré de premiers succès, les ambassadeurs occidentaux et le représentant de l’ONU William Swing se déplacèrent à Goma. En novembre, les mises en garde se succédèrent et la reprise des hostilités (dont le déclenchement fut attribué à Nkunda lui-même) fut marquée par un impressionnant déploiement militaire congolais, où plus de 20.000 hommes, payés et dotés de matériel neuf encerclèrent les 4000 rebelles de Nkunda.


Cependant, comme pour donner raison aux objurgations diplomatiques, les premiers succès furent rapidement enrayés : d’après des observateurs militaires, l’armée congolaise s’avéra incapable de consolider des positions conquises trop rapidement, elle n’obtint pas le soutien de la MONUC sur lequel elle comptait pour assurer ses arrières(les hélicoptères indiens refusèrent de prendre l’air et de fournir des compléments de munitions), les Casques bleus se contentèrent d’empêcher la chute de Sake et de Goma.
Mais surtout, il se confirme aujourd’hui que les FARDC furent victimes de trahison au plus haut niveau : à Mushake où avait été dépêché le commandant en chef des forces terrestres, le général Gabriel Amisi dit Tango Fort, des ordres contradictoires furent donnés, qui entraînèrent le repli des meilleurs éléments. On devait comprendre plus tard que les commandants de la plupart des brigades censées assiéger Nkunda étaient des officiers qui, comme Amisi, avaient naguère combattu à ses côtés dans les rangs de la rébellion et avaient été brassés ensuite, mais sans réellement rompre avec leur ancien compagnon d’armes !

Une Cour militaire qui vient d’être instituée au Nord Kivu devrait pouvoir circonscrire ces trahisons mais déjà le général Amisi a regagné Kinshasa en état d’arrestation et a été placé en résidence surveillée en attendant le résultat des enquêtes. Un autre officier de haut rang, le général katangais John Numbi, actuellement en charge de la police de Kinshasa, serait « en disgrâce ». Ces mesures suffiront elles à apaiser la grogne au sein de l’armée ? Le bilan des pertes qui commence à être connu, est en effet catastrophique. Sur les 6000 éléments des FARDC engagés dans la bataille de Mushake, la moitié ont été mis hors combat : 2500 militaires ont été tués dont 2000 policiers en tenue militaire et 600 éléments de la garde républicaine. S’y ajoutent 600 blessés pour lesquels une compagnie médicale a été dépêchée d’urgence à Goma. En plus des pertes en vies humaines, un important matériel militaire a été saisi par les hommes de Nkunda, qui leur permettra de guerroyer pendant des années encore : 6 tonnes de munitions, y compris des munitions d’hélicoptères, 45 blindés, 20 lance roquettes, 15.000 caisses de grenades, 6000 caisses d’armes type Fall. Le bilan fait même état de 15 missiles sol air, mais on se demande pourquoi de telles armes auraient été envoyées au Kivu contre un adversaire qui pratique la guerilla et ne dispose ni d’armement lourd ni de moyens aériens…L’ampleur de la débâcle et la saisie par l’adversaire d’un lot important de matériel neuf fait penser à une autre catastrophe militaire qui, en son temps, avait marqué le début de la fin pour Laurent Désiré Kabila, assassiné quelques semaines plus tard : la bataille de Pweto au Katanga, en novembre 2000. Joseph Kabila et le général Numbi avaient alors du fuir en hélicoptère…

Le poison du soupçon ronge actuellement la très fragile armée congolaise dont bon nombre d’officiers sont issus des anciens groupes rebelles, les Katangais et les anciens militaires mobutistes déplorent avoir subi le gros des pertes et sur le front, les désertions sont massives tandis que des remous agitent les camps militaires de Kinshasa…
Si la conférence de paix de Goma a été reportée, c’est peut-être aussi parce que la moindre concession accordée à Nkunda et aux siens alimenterait le soupçon de trahison au plus haut niveau et provoquerait des remous au sein d’une population humiliée par la défaite de son armée et privée des dividendes de la démocratie."

"COMMUNIQUE
L’APARECO dénonce et condamne l’implication de la MONUSCO et des FARDC dans le massacre des Congolais à l’Est du pays"

° https://www.info-apareco.com/2019/11/30/urgent-communique-lapareco-denonce-et-condamne-limplication-de-la-monusco-et-des-fardc-dans-le-massacre-des-congolais-a-lest-du-pays/

"Signes prémonitoires d’un soulèvement populaire à Béni !
Félix Tshisekedi patauge avec le CNS réuni en urgence!

Par Honoré Ngbanda-Nzambo Ko Atumba"

° https://www.info-apareco.com/2019/11/27/urgent-apareco-newsletter-signes-premonitoires-dun-soulevement-populaire-a-beni-f-tshisekedi-patauge-avec-le-cns-reuni-en-urgence/


"FLASH-VIDEO: Honoré Ngbanda fait le point sur la situation politique de la RDC (MONUSCO, FCC/CACH, Soulèvement populaire, Insécurité , Fayulu, etc …)"
° https://www.info-apareco.com/2019/11/25/flash-video-honore-ngbanda-fait-le-point-sur-la-situation-politique-de-la-rdc-monusco-fcc-cach-soulevement-populaire-insecurite-fayulu-etc/






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ndonzwau


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 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Empty Re: BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ?

Message  ndonzwau 3/12/2019, 2:58 pm

Tentons un rapide commentaire d'une analyse pas inintéressante de Ngbanda ou ses supputations tant ses propos sont vite binaires, ce dont lui est convaincu face aux avis des autres qui n'adhéreraient pas à son diagnostic irréductible d'une "occupation"(d'abord rwandaise forcément) et sa logique conséquente du refus autant catégorique de participer au système en place. Pour lui le salut du pays passe en dehors, pas de demi-mesure, pas de juste milieu, une juste et efficace politique pour le pays ne peut être celle que tentent de faire ceux qui vont aux élections dans le système d'occupation. Pas de vie politique sous l'occupation comme si on devrait castrer séance tenante les ambitions, les intelligences de toute l'élite politique et intellectuelle pendant ce temps.

Mais combien de temps durera la fermeture, quand notre héros nous libérera-t-il de l'occupation voilà 20 ans qu'il y travaille ?
Pas d'élections sous l'occupation, nous libérer d'abord mais qui dit que les luttes politiques au sein du système ne peuvent nous donner justement les moyens de nous libérer ? Voilà ma nuance avec la thèse proclamée à foison par Ngbanda. Non pas que je ne reconnaisse une large part "d'occupation" dans nos malheurs mais je suis certain qu'intelligence et courage peuvent la bousculer même de l'intérieur du système. Passons...

Passons pour tenter d'expliciter le constat de Ngbanda selon lequel 'JK' a planifié une transition pour maintenir son pouvoir sur le pays d'une façon ou d'une autre et cela grâce à Tshisekedi et Fayulu.
Tshisekedi parce que fort du deal qu'il a conclu avec lui et d'immenses gains législatifs à la suite, 'JK' est aujourd'hui à même d'enclencher sa dynamique de retour. Fayulu dont la récente proposition de sortie de crise avec une transition rejoint le dessein de 'JK'.

Un réel plan d'une transition de la part de 'JK' pourquoi pas sauf que c'est déjà lui donner une toute-puissance qu'il n'a peut-être pas car elle suppose une adversité sur le chemin qui ne peut le laisser indifférent, qui lui permettrait de faire que ce qu'il veut. En réalité il n'a pas besoin plus d'un Tshisekedi ou d'un Fayulu, c'est un coup de force qu'il tenterait ainsi d'opérer en avouant dangereusement ses propres tricheries et ainsi s'attendre des sanctions. On ne partirait pas tout à fait en écartant de la scène politique les forces et hommes politiques aujourd'hui présents mais il n'est pas acquis que ceux qui sont en force aujourd'hui le resteront encore demain.

Voilà pourquoi la thèse de Ngbanda d'une transition planifiée par 'JK' est peut-être osée partant d'une vision manichéenne qui accorde la toute puissance à un pouvoir occupant et ne tient pas assez compte des adversités prévisibles et imprévues sur le chemin, elle ne peut n'être alors un ballon d'essai. Dans tous les cas le seul bon enseignement que personnellement j'en retiens est son invitation au décours à la jeunesse et à tous les Congolais de se prendre en charge, de quitter la peur et de revendiquer jusqu'au succès pour un Congo meilleur, différent de celui des médiocres d'aujourd'hui...



"URGENT/ Va-t-on vers une nouvelle transition en RDC ?
Quand «Joseph Kabila» jongle avec CACH et LAMUKA !

Par Honoré Ngbanda-Nzambo Ko Atumba / 1er Décembre 2019

Twisted Evil  Embarassed  Evil or Very Mad  Crying or Very sad  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes  Question  Question  Question
° https://www.info-apareco.com/2019/12/02/urgent-va-t-on-vers-une-nouvelle-transition-en-rdc/



Devant son rejet massif par la grande majorité du peuple congolais, et pour assurer son maintien aux commandes du pouvoir en RDC après les élections de décembre 2018, «Joseph KABILA» n’a pas hésité de dégommer le candidat de LAMUKA, Martin FAYULU, sorti premier de la liste électorale, ainsi que son propre «dauphin» désigné, Emmanuel SHADARY, sorti 2e de la liste. Il a préféré jeté son dévolu en dernière minute sur le candidat de CACH, Félix TSHISEKEDI, sorti 3e sur la même liste électorale.
En choisissant Félix TSHISEKEDI, le maillon le plus faible de la chaîne, « Joseph Kabila » entendait s’assurer à la fois, non seulement de sa totale dépendance et soumission à sa personne, mais aussi de l’appui populaire des fanatiques de son parti politique (UDPS) qui, sous l’effet de l’effervescence, ont accepté d’avaler les couleuvres et d’applaudir à tout casser, le hold-up électoral sous l’étiquette d’une «alternance pacifique» ! Ainsi, le monde entier consterné a vu les fanatiques de l’UDPS applaudir frénétiquement Félix Tshisekedi quand il leur annonça solennellement que dorénavant « Joseph Kabila » n’était plus leur ennemi ni adversaire politique, mais bien leur «allié»!

Ce faisant, ce que Félix Tshisekedi et ses fanatiques de l’UDPS ignoraient certainement, c’est qu’ils ont servi de bouclier à «Kabila» pour couvrir, non seulement le hold-up des élections présidentielles, mais aussi les vastes tricheries tout aussi plus graves des élections législatives et provinciales. Car grâce à elles, « Joseph Kabila » qui a été copieusement sanctionné aux présidentielles a pu frauduleusement s’accaparer du contrôle de toutes les institutions politiques du pays : le Parlement et partant le Sénat et le Gouvernement central, les Assemblées provinciales et par conséquent les Gouvernements provinciaux. Par leur complicité et leur trahison, Félix et son UDPS ont rendu « Joseph Kabila » plus fort qu’avant les élections de Décembre 2018 !      
Et maintenant que « Kabila » a repris le poil de la bête en s’assurant du contrôle effectif de toutes les institutions du pays, il vient maintenant de déclencher la dynamique de son retour effectif sur l’avant-scène de la politique active de la RDC. Le titre renflant de «l’Autorité morale» ne lui suffit plus. Par ailleurs, la présence symbolique de Félix Tshisekedi à la présidence de la République devient de plus en plus encombrante et gênante pour lui. Bien plus grave, les pressions qu’exercent les militants de base de l’UDPS ainsi que certaines capitales occidentales sur Félix Tshisekedi pour le contraindre à se débarrasser de la «tutelle» de «Kabila», ces pressions-là disais-je, commencent à peser sur la tête de « Kabila » comme l’épée de Damoclès ! Car il ne sait pas jusqu’à quand Félix Tshisekedi continuera à se soumettre à ses ordres.

Devant ce dilemme énigmatique donc, «Kabila » et Tshisekedi se regardent en chiens de faïence comme deux cowboys. C’est  celui qui dégainera le premier qui sera vainqueur et survivant d’un duel mortel ! Mais jusqu’ici, aucun des deux antagonistes-alliés ne semble être décidé de prendre l’initiative de tirer le premier. Publiquement, ils tiennent tous les deux un discours pacifiste tout en gardant chacun le doigt sur la gâchette.
Et c’est dans cette atmosphère ubuesque de ni guerre ni paix que la proposition de sortie de crise de Martin FAYULU est arrivée comme marée en carêmes pour «Joseph Kabila». S’agit-il là d’une simple coïncidence ? Mais toujours est-il que cette proposition du leader de l’Ecidé et candidat de LAMUKA d’instaurer une transition de 18 mois avec « Joseph Kabila » et Félix Tshisekedi au pouvoir et LAMUKA à la tête du fameux Haut Conseil pour la Réforme des Institutions (HCRI), cette proposition disais-je, apparait sans conteste comme une aubaine pour «Joseph Kabila» et le Tutsi-power qui occupent aujourd’hui toutes nos institutions. En effet, cette solution de sortie de crise offre sans conteste l’opportunité du retour tant rêvé de «Joseph Kabila» au-devant de la scène politique en RDC ! Et la réaction des kabilistes constituent à cet effet une preuve cinglante.

En effet, au moment où le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya, s’est enfermé en «retraite politique» avec le staff du FCC  du 25 au 28 Novembre à Mbuela Lodge à Kisantu, les faucons du PPRD dont notamment Emmanuel Shadary, Dunia Kilanga et Henri Mova, réunis eux aussi dans une autre « retraite politique » à Lubumbashi, se sont déclarés très favorables à la mise en place d’un gouvernement de transition pour pallier, tenez-vous bien, aux résultats des élections présidentielles de novembre 2018 qui ont été truquées !
Tiens donc ! Ce message subliminal du parti de « Joseph Kabila », fer de lance du FCC, mérite un décryptage : si le PPRD autrement dit le FCC reconnait enfin publiquement que les résultats des élections de décembre 2018 étaient truqués, c’est que les hommes de “Kabila” avouent officiellement que le pouvoir de Félix Tshisekedi en tant que Président de la République est illégal ! Par conséquent, celui-ci doit, en guise de «réparation et de réconciliation nationale», partager les prérogatives constitutionnelles de ce poste au sein d’une nouvelle structure de la transition ! Mais avec qui Félix devra-t-il partager ce pouvoir ? Suivez mon regard !     

Dans l’entre-temps, à Mbuela Lodge à Kisantu, la tension était à son comble, le ton des résolutions finales était plutôt belliqueux. Les participants estimaient qu’il fallait plutôt en découdre une fois pour toutes avec les «ingrats» de l’UDPS. Alerté, «Joseph Kabila» a fait une descente en urgence pour ordonner à ses ouailles de mettre de l’eau dans leur vin, par stratégie, pour ne pas provoquer un affrontement avec CACH, ce qui compromettrait la dynamique de son retour au pouvoir à travers une mise en place des nouvelles structures de la transition. 
Comme on peut clairement le voir, « Kabila » jongle tantôt avec CACH, tantôt avec LAMUKA qu’il manipule à son gré. En Décembre 2018, il s’est servi de CACH pour se maintenir au pouvoir sans apparaître sur la scène. Il s’est servi de lui pour contrôler toutes les institutions politiques du pays. Une fois cet objectif atteint, « Kabila » s’apprête maintenant à se servir de la proposition de sortie de crise de LAMUKA, faite par Martin Fayulu, pour remonter sur la scène politique et reprendre les arènes du pouvoir exécutif.

Il est évident que le débat pour instaurer cette énième transition en RDC prendra plusieurs mois. Et pendant cette longue période, l’attention des médias et du peuple congolais sera focalisée sur les disputes des hommes politiques pour le partage du gâteau, abandonnant ainsi le drame humanitaire et sécuritaire qui se déroule actuellement à l’Est de la République. Les projecteurs de l’actualité seront braqués sur Kinshasa, et le peuple congolais du Kivu sera ainsi abandonné à lui-même, totalement à la merci des vautours et des barbares qui font tout pour nous arracher définitivement nos terres dans cette partie de la République.
Une fois de plus, le régime d’occupation rwandais se sert de la cupidité et de l’avidité des politiciens congolais pour sauver et renforcer leur système d’occupation, de prédation et de balkanisation du Congo. Une fois de plus, au lieu de sortir de ces institutions iniques pour les vider de leur efficacité et de leur crédibilité à travers le monde, nos politiciens congolais s’offrent de nouveau à « Kabila » comme des marchepieds pour son retour sur la scène politique !
Devant ce constat malheureux et pitoyable, nous invitons tout le peuple congolais à imiter l’exemple du courage que viennent de nous donner les jeunes de Beni et de Goma. Ces jeunes auxquels nous adressons toutes nos félicitations et nos encouragements. Ils viennent de montrer à toute la jeunesse congolaise que devant la menace de la disparition d’un peuple, ils n’ont eu besoin ni de mot d’ordre, ni de permission, ni de soutien de qui que ce soit ! Ils sont spontanément montés à l’assaut pour crier leur colère et exprimer leur ras-le-bol !

Chers compatriotes congolais,
Chère jeunesse congolaise,
L’heure a sonné ! N’acceptez plus que les politiciens vous mènent en bateau ! Détournez-vous de tous ceux qui voudront encore vous entrainer dans la galère des négociations et des transitions pour leur propre accès à la mangeoire ! Levez-vous pour joindre vos cris à ceux de vos frères de Beni et de Goma ! Unissez vos voix à partir des quatre coins de la République ! Joignez vos forces à ceux des militaires patriotes congolais partout où ils sont et préparez-vous à l’assaut final partout où vous vous trouvez, afin que le monde sache que le peuple congolais n’abandonnera pas un centimètre carré de la terre de ses ancêtres !
Que Dieu vous bénisse et bénisse la RDC !
Ingeta !"


"Les vérités-chocs d’Honoré NGBANDA sur CKTV (Canal Kin TV)
Une émission édifiante du Président nationalde l’APARECO diffusée à Kinshasa

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° https://www.info-apareco.com/2019/12/03/urgent-les-verites-chocs-ngbanda-sur-cktv-canal-kin-tv/

  • Au Cardinal Ambongo : “Il faut dire  la vérité au peuple congolais”
  • Le véritable rôle de la MONUSCO en RDC
  • Aveuglés par leur propre supercherie, les banyarwanda s’emmêlent entre  FIZI et UVIRA
  • Honoré Ngbanda lance un défi à Moise NYARUGABO
  • Etc …





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Message  ndonzwau 5/12/2019, 8:32 pm


Qu'avons-nous vu, quels enseignements glaner dans le regain des violences observées à Beni depuis un mois sur fond d'une insécurité qui s'est aggravée au fil des jours depuis 5 ans où l'on compte déja un millier de civils innocents fauchés au par des fameux ADF ? L'Est du Congo est en insécurité depuis plus de deux décennies du Nord au Sud, de l'Ituri aux hauts-plateaux du Sud Kivu et meme dans le Tanganyika, quel est l'élément commun à cette localisation des conflits, à Beni comme à Minembwe ?

1° La manifestation d'une colère intense et déterminée de la population contre la MONUSCO appelée à défendre les populations civiles, à installer et à stabiliser la paix aux cotés de l"armée nationale les FARDC. La population accuse leur impuissance qu'elle qualifie d'organisée, complice lorsqu'à 800 mètres de leur base avec notamment une Brigade Spéciale d'Intervention leurs frères et soeurs sont tués en représailles de leur présence sans qu'ils ne reçoivent l'ordre d'intervenir. Ce n'est donc pas un bouc émissaire tout trouvé ni une manipulation extérieure (de qui d'ailleurs?) mais enfin une prise de conscience et de responsabilité de cette jeunesse de se prendre personnellement en charge face à la plus nombreuse et la plus coûteuse des missions de l'Onu qui depuis 20 ans peine à remplir son mandat ! Que le SGA de l'ONU convoque des manipulations externes, que les FARDC insistent sur les ADF qui sont les vrais ennemis ou encore que Dr Mukwege trouve le ciblage de la Monusco déplacé ou excessif, l'acquis est bel et bien cette prise de conscience active de la population qui la débarrasse des scrupules à désigner et agir sur les coupables.

2°          
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"Les attaques anti-ONU en RDC "préméditées, organisées et financées", selon l'ONU - 02 décembre 2019
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° https://information.tv5monde.com/afrique/les-attaques-anti-onu-en-rdc-premeditees-organisees-et-financees-selon-l-onu-335041

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Des militants du mouvement citoyen Lucha manifestent devant la mission de l'ONU à Goma, le 30 novembre 2019.
afp.com - PATRICK MEINHARDT

Les attaques anti-ONU ou contre des agents de la réponse à l'épidémie d'Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo ont été "préméditées, organisées et financées", a déclaré lundi le chef des opérations de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix.
"Ca a été organisé et planifié", a déclaré M. Lacroix qui termine lundi à Kinshasa une visite de trois jours en RDC.
"Quand je dis cela ce n'est pas pour minimiser la frustration de la population qui souffre. Nous comprenons tous cette frustration. En même temps il y a clairement des actes qui ont été prémédités, organisés et financés", a-t-il poursuivi sur Radio France internationale (RFI).

"Il ne faut pas qu'il y ait d'impunité. Il faut que les responsables à tous les niveaux soient démasqués et qu'ils puissent répondre leurs actes", a-t-il conclu, sans autre précision.
M. Lacroix doit parler devant la presse à Kinshasa à 14H00 (13H00 GMT).
"Les propos de @Lacroix_UN sur la planification et le financement supposés des manifestations contre la léthargie de la @MONUSCO à #Beni sont un déni de responsabilité et une façon méprisante de méconnaître les frustrations de la population", a réagi sur Twitter le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).

M. Lacroix s'es brièvement entretenu avec des membres de Lucha samedi à Beni, où il a visité une base civile onusienne saccagée par des manifestants lundi dernier.
Il s'est ensuite rendu à Biakato à quelques dizaines de km, où trois agents de la réponse à l'épidémie d'Ebola ont été tués dans une attaque armée jeudi dernier.
A Beni depuis dix jours, des manifestants accusent les Casques bleus et les autorités d'inaction face aux massacres de civils. Au moins sept manifestants ont été tués.
Les forces de sécurité procédaient lundi à des tirs de sommation pour tenter de disperser des manifestants lundi à Beni."

"Les attaques anti-ONU en RDC « planifiées, organisées et financées », selon les Nations unies
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° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/02/les-attaques-anti-onu-en-rdc-planifiees-organisees-et-financees-selon-les-nations-unies_6021385_3212.html

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 8457b6e_4B9N3KuJMOxOWwR-lqirKofuUne base des Nations unies en partie détruite à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, le 26 novembre 2019. ALBERT KAMBALE / AFP

Les populations du Nord-Kivu accusent les casques bleus et les autorités d’inaction face aux massacres de civils dans la région.

Un manifestant a été tué par balle et cinq autres ont été blessés lundi 2 septembre à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’une nouvelle journée de protestation contre la présence des Nations unies, a rapporté un journaliste de l’AFP sur place. En visite en RDC, le chef des opérations de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, a estimé que les attaques anti-ONU de ces derniers jours avaient été « planifiées, organisées et financées ». Il a ajouté qu’il fallait « renforcer » le partenariat entre l’ONU et la RDC face aux groupes armés.

Le corps d’un jeune homme a été conduit par des dizaines de manifestants vers l’hôpital de Beni, où sa mort par balle a été confirmée par un responsable de la morgue. Il a été tué « à bout portant par un policier », a affirmé l’un des organisateurs de la manifestation, Germain Ndaliko. « Le bilan n’est pas encore disponible », a pour sa part déclaré à l’AFP le chef de la police de Beni, Jean-Félix Kazingufu. Au moins huit manifestants ont été tués depuis le 23 novembre dans des rassemblements contre l’ONU à Beni et la ville voisine de Butembo.
Toute la matinée, la police et l’armée ont procédé à des tirs de sommation à balles réelles pour tenter de disperser des dizaines de jeunes qui scandaient des slogans hostiles à la Mission des Nations unies au Congo (Monusco). « Il y a eu des tirs nourris parce qu’il n’y avait pas que des manifestants à disperser. Il y avait des personnes mal intentionnées qu’il fallait absolument empêcher de nuire », selon le chef de la police.

Pas d’impunité

Les jeunes marchaient pieds nus, tenant des bâtons, a rapporté le journaliste de l’AFP. A l’appel des organisations de la société civile, une grève générale était respectée lundi à Beni. Une journée « ville morte » était également organisée dans d’autres villes du Nord-Kivu, Butembo et Goma principalement. Manifestants et organisateurs accusent les casques bleus et les autorités d’inaction face aux massacres de civils dans la région.
Plus cent civils ont été tués en un mois dans des tueries attribuées au groupe armé d’origine ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF, pour Allied Democratic Forces). Une base onusienne a été saccagée à Beni lundi 25 novembre par des manifestants. A quelques dizaines de kilomètres de Beni, quatre agents anti-Ebola ont par ailleurs été tués jeudi dans une double attaque armée qui n’a pas été revendiquée.
   
Toutes ces attaques « ont été préméditées, organisées et financées », a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, sur Radio France Internationale (RFI). « Il ne faut pas qu’il y ait d’impunité. Il faut que les responsables à tous les niveaux soient démasqués et qu’ils puissent répondre leurs actes », a-t-il conclu.
En conférence de presse à Kinshasa, M. Lacroix a plaidé pour « renforcer » le « partenariat » entre la Monusco et les autorités congolaises, après une rencontre avec le premier ministre, Sylvestre Ilunga, et le ministre de la défense. « Il y a déjà un travail de planification détaillé qui a été engagé avec l’armée congolaise », a-t-il dit. Les autorités congolaises ont annoncé il y a une semaine des opérations militaires « conjointes » avec la Monusco dans la région de Beni. « Il y a un travail sécuritaire qui est à faire, mais aussi de stabilisation au bénéfice de la population », a-t-il ajouté, évoquant des « contacts avec des partenaires du développement ». En RDC, M. Lacroix a aussi rencontré le chef d’état-major de l’armée samedi à Beni"

"RDC: émeutes anti-ONU après un nouveau massacre de civils -  25.11.2019
° https://www.courrierinternational.com/depeche/rdc-emeutes-anti-onu-apres-un-nouveau-massacre-de-civils.afp.com.20191125.doc.1mk20j.xml

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? A4e2405cae6b422f80a7f6ca1ab25913fd995ab0
Des émeutiers dans dans l'enceinte d'un camp de l'ONU à Beni dans l'est de la RDCongo, le 25 novembre 2019 - AFP

Les autorités congolaises ont annoncé lundi des opérations conjointes avec l'ONU à Béni, dans l'est de la République démocratique du Congo, où des émeutiers s'en sont pris à un camp des Nations unies pour dénoncer leur "inaction" après des massacres de civils attribués à un groupe armé.
Un couvre-feu a été décrété jusqu'à nouvel ordre par les autorités provinciales du Nord-Kivu entre 18h00 et 06H00 à Beni et ses environs, lundi soir à l'issue de ces manifestations violentes.
Un bureau de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) a été envahi et partiellement incendiée à Beni, où la tension des derniers jours a interrompu la lutte contre l'épidémie d'Ebola qui a tué près de 2.200 personnes.
"Des maisons du personnel des Nations unies ont été attaquées et vandalisées", a indiqué une porte-parole de la Monusco jointe par l'AFP.
Face aux centaines de manifestants, des tirs nourris ont été entendus toute la journée par un correspondant de l'AFP à proximité des installations de la Monusco.

- "Tirs de sommation" -

Des Casques bleus ont procédé à des "tirs de sommation en l'air", mais "aucun n'a été dirigé vers les manifestants", selon la Monusco.
Les forces de sécurité congolaises (armée et police) ont également procédé à des tirs, d'après le correspondant de l'AFP sur place.
"Nous avons deux morts du côté des manifestants de Boikene, sept blessés civils et deux blessés militaires", a affirmé le directeur de l'hôpital général de Beni Franck Mohindo, médecin.
Des hélicoptères de l'ONU ont survolé les lieux et les personnels de la Monusco ont été "relocalisés" vers la grande base militaire de l'ONU près de l'aéroport de Mavivi proche.

A Kinshasa, la présidence de la République a annoncé la reprise d'opérations militaires "conjointes" avec la Monusco, à l'issue d'un "conseil de sécurité" national présidé par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi, en présence de la cheffe de la Monusco Leïla Zerrougui. La présidence a également annoncé "l'installation d'un quartier général avancé des forces armées à Beni".
"La Mission va renforcer la coopération avec ses partenaires", a simplement annoncé la Monusco à l'issue de la rencontre.
En visite à Paris, la présidente de l'Assemblée nationale congolaise, Jeanine Mabunda, s'est publiquement interrogée sur le rôle de l'ONU dans son pays, jugeant "légitime que les populations se demandent pourquoi cette force persiste en RDC".
Avant de s'attaquer à l'ONU à Beni,des manifestants avaient incendié la mairie dans cette ville, qui a été partiellement détruite, selon le correspondant de l'AFP.

- Lutte anti-Ebola menacée -

Les émeutes à Beni ont éclaté après le massacre dans la nuit de huit civils dans une nouvelle attaque attribuée au groupe des Forces démocratiques alliées (ADF), ont indiqué plusieurs sources.
Au total 77 civils ont été tués depuis le 5 novembre à Beni et ses environs, dans le Nord-Kivu, selon le décompte du Groupe d?Etude du Congo (GEC) de l'Université de New York.
Dans un communiqué, Amnesty international a jugé "scandaleux que des civils meurent chaque jour, alors que la police locale et les soldats du maintien de la paix de l'ONU restent dans leur base".
Les massacres des ADF sont selon les experts des représailles aux opérations militaires annoncées contre leurs bases le 30 octobre par l'armée congolaise.
Les manifestants accusent les Nations unies d'"inaction" face aux massacres des ADF.

La Monusco se défendait en soulignant que l'armée congolaise a lancé ses opérations de manière unilatérale.
Les volontaires des ONG présents à Beni ont été invitées à rester confinés chez eux ce lundi, "à l?abri des angles de tirs et loin de fenêtres et des portes", a-t-on appris de source humanitaire.
La lutte contre l'épidémie d'Ebola, qui sévit dans la région de Beni, est interrompue depuis vendredi.
"Il y a un risque" de reprise des cas de contamination "en ce sens que les malades ne sont pas suivis", a déclaré à l'AFP le coordonnateur de la riposte, le docteur Jean-Jacques Muyembe.
L'épidémie a tué près de 2.200 personnes, principalement entre Beni et Butembo plus au sud.
Les ADF sont accusés d'avoir tué des centaines voire plus d'un millier de civils dans la région de Beni depuis octobre 2014.
A l'origine, les ADF sont des rebelles ougandais musulmans hostiles au président Yoweri Museveni, qui se sont repliés dans l'est de l'actuelle RDC en 1995.
Ils vivent aujourd'hui repliés en autarcie et en famille dans la forêt et la jungle autour de Beni, terrorisent les populations et pillant les magasins et le bétail."
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/11/25/republique-democratique-du-congo-nouveau-massacre-de-civils-dans-l-est_6020422_3212.html


"Beni : « L’ennemi de la population, ce sont les ADF », affirme le général Kasonga - 03/12/2019
° https://www.radiookapi.net/2019/12/03/actualite/securite/beni-lennemi-de-la-population-ce-sont-les-adf-affirme-le-general


[color=#ff0000]"RDC : Dr Denis Mukwege se dit contre le départ de la Monusco « même si elle n’a pas su enrayer la crise » - 1 décembre 2019[color]
° https://4pouvoir.cd/2019/12/rdc-dr-denis-mukwege-se-dit-contre-le-depart-de-la-monusco-meme-si-elle-na-pas-su-enrayer-la-crise/
Les manifestations de la population du Nord-Kivu contre l’inaction de la Monusco face aux tueries dans la partie est de la RDC suscitent beaucoup des réactions. Le gynécologue congolais Dr Denis Mukwege invite la population au calme et à éviter les violences.
Au cours d’un entretien accordé au média Allemagne, “Deutsche Welle” ce dimanche 01 décembre 2019, celui que l’on surnomme le réparateur des femmes s’est opposé au départ de la Monusco
.

Pour le Nobel de la paix, ce départ risque de plonger la province du Nord-Kivu dans le chaos après son départ « Je crois que l’absence de la Monusco serait plutôt dramatique, même si elle n’a pas su enrayer la crise. Et ça vraiment, il faut le reconnaître. Le message que je peux donner à la population, c’est qu’on puisse réfléchir à d’autres solutions, surtout dans le cadre du chapitre 7 des Nations unies ».
Et d’ajouter « je ne pense pas que s’attaquer à la Monusco, c’est une solution. Je pense qu’il faut plutôt négocier, dialoguer pour trouver des bonnes solutions. La violence ne peut engendrer que la violence »."


"Beni : la MONUSCO accuse les manifestants d'être manipulés - 05/12/2019
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° https://www.radiookapi.net/2019/12/05/actualite/securite/beni-la-monusco-accuse-les-manifestants-detre-manipules
Le porte-parole militaire de la MONUSCO, le lieutenant-colonel Claude-Raoul Djehoungo, accuse certains manifestants de Beni de continuer à faire le jeu des ADF. Il l’a déclaré dans une interview accordée a Radio Okapi jeudi 5 décembre à Beni (Nord-Kivu)[...]"

"RDC : à Beni, le chef des opérations de paix de l’ONU appelle à ne pas se tromper d’ennemi - 30 novembre 2019
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° https://news.un.org/fr/story/2019/11/1057231
Paix et sécurité
En visite à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le chef des opérations de paix de l’ONU a réaffirmé la solidarité des Nations Unies avec la population congolaise et le personnel onusien après les violences qui ont secoué la région.
Des tentes noircies et endommagées. Du matériel saccagé et incendié. La base de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) situé dans le quartier Boikene de la ville de Beni, porte encore les traces de l’attaque et incendie qu’elle a subie lundi 25 novembre.
« Vous voyez ces destructions, ça n’a pas été improvisé », a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, venu constater sur place les dégâts cinq jours après l’attaque de la base de la MONUSCO.
Beni a été le théâtre de violentes manifestations à la suite des meurtres des civils attribués au groupe armé ADF. La population de cette ville de l’est de la RDC a accusé les Forces armées congolaises (FARDC) et la MONUSCO d’inaction. Plusieurs personnes s’en sont pris à l’une des bases de la mission onusienne qui a été pillée et incendiée.[...]"


"RDCongo: le Nord-Kivu demande le retrait de la Monusco - 2 décembre 2019
° https://afrique.lalibre.be/43992/rdcongo-ke-nord-kivu-demande-le-retrait-de-la-monusco/
Nouvelles violences, lundi à Beni, où un manifestant contre l’Onu a été tué par balles et cinq autres blessés. Les Congolais au Nord-Kivu et à Kinshasa dénoncent l’ »inertie » des casques bleus au Kivu, chargés pourtant de protéger la population civile.
 
Selon un des organisateurs de la manifestation (voir video), le manifestant tué à Beni (nord du Nord-Kivu) lundi l’a été par la police congolaise – ce qui fait grimper à 8, selon l’AFP, le nombre de manifestants contre l’Onu tués depuis une dizaine de jours que des rassemblements ont lieu contre l’immobilisme des casques bleus. La police et l’armée congolaise ont tiré des balles réelles de sommation pour empêcher des dizaines de jeunes Congolais de s’en prendre aux installations de la Monusco comme cela s’était produit la semaine dernière.
 
Elle a mandat de protéger les civils
 
Les protestations – marches, routes bloquées, sit in, etc… – ne cessent pas dans les deux Kivu, ulcéré du manque de protection accordée à la population civile contre des gens qui ont tué, souvent à l’arme blanche, une centaine de personnes depuis le début du mois. Il s’agirait de représailles contre l’opération lancée au début du mois par l’armée congolaise contre les présumés ADF, groupe armé ougandais dont une partie serait passée à l’islamisme et serait formée d’internationalistes djihadistes.
A Kinshasa, l’Association culturelle Nande (ethnie majoritaire au nord du Nord-Kivu), a écrit une lettre au secrétaire général de l’Onu, vendredi dernier 29 novembre, pour protester contre « l’inertie » des casques bleus. Alors que la Monusco assure ne pouvoir rien faire si elle n’est pas invitée par l’armée congolaise, cette lettre rappelle que la résolution de l’Onu 2098 du 28 mars 2013 autorise la Monusco à intervenir de son propre chef lorsque la sécurité de la population civile est menacée. Les auteurs de la lettre voient donc dans l’argumentation de la Monusco « un prétexte » pour ne pas intervenir, ce qui rend « inutile la présence de la Monusco ». Les signataires adhèrent « totalement à la demande de la population du Nord-Kivu » de voir les casques bleus quitter la province.

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Capture-d’écran-63-367x524  BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Capture-d’écran-64-375x524  BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Capture-d’écran-65-402x524
 
Escortes et affairisme
 
Selon cette lettre , les militaires de la Monusco mettent leurs moyens « financiers et militaires » au service des ONG auxquelles ils servent d' »escorte », et à celui  de « l’affairisme, surtout dans les zones minières ». Et de soupçonner la Monusco d’être même liée aux ADF, en raison de la proposition faite par son chef, l’Algérienne Leïla Zerrougui, de dialoguer avec ce groupe armé, alors même que « l’identité des ennemis qui tuent à Beni  n’est pas connue avec exactitude ».
La lettre se conclut par une demande de « retirer la Monusco de la province du Nord-Kivu ».
Lundi, le chef des opérations de paix de l’Onu, le Français Jean-Pierre Lacroix – arrivé en urgence au Congo samedi et qui s’est rendu brièvement à Beni – a déclaré que les attaques contre les installations de l’Onu dans cette ville, la semaine dernière, ont été « préméditées, organisées et financées ». Des pick ups de l’armée congolaise auraient été vus amenant des manifestants près du bureau de la Monusco qui a été incendié un peu plus tard jeudi dernier."


"RDC : GOMA VERS UN SOULÈVEMENT POPULAIRE - 29 septembre 2019
° https://lepotentielonline.net/2019/11/29/rdc-goma-vers-un-soulevement-populaire/
Ce sont des signes qui ne trompent pas. Depuis près d’une semaine, les  manifestations  aux allures inquiétantes ne cessent de s’accentuer dans les rues de Goma. On assiste à des accrochages farouches entre les éléments de la police et les manifestants, faisant des blessés, des morts et autres interpellations du côté de ces derniers.

Selon les manifestants, leurs actions consistent à compatir avec la population de Beni, victime des tueries à répétition causées par les présumés rebelles ougandais ADF-NALU.
Ce vendredi 29 novembre, suite à l’appel de la société civile de Goma (Nord-Kivu), une ville morte a été observée à Goma où toutes les activités ont été paralysées dans les 18 quartiers que compte le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Pour la société civile de Goma, ce qui se passe à Beni ne devrait pas laisser indifférents les Gomatraciens qui s’allient à la cause, en interpellant les autorités politico-militaires à intervenir d’en finir avec cette situation qui perdure depuis plus de deux décennies dans cette partie du pays.
Dans le quartier Majengo, un des quartiers populaires de la ville de Goma, l’on assiste quotidiennement à des barricades des voies publiques par la population. Ce même vendredi, des manifestations ont été observées dans plusieurs coins de la ville. Les habitants du quartier Katindo ont barricadé la route Goma-Sake avec des grosses pierres, affirmant se joindre à la cause de ceux de Majengo. De l’avis de certains analystes, ceci porte à croire que tout Goma sera dans la rue les jours avenirs et la ville risque de s’embraser.

La Monusco dans le viseur

Les militants du Mouvement citoyen « Lutte pour le changement (LUCHA) » ont également manifesté ce vendredi dans les rues de Goma, dans le périmètre de la base de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco). Ils appellent les casques bleus de la Monusco à quitter le sol du Nord-Kivu qui, d’après eux, ne jouent aucun rôle dans la traque des rebelles.
Les étudiants des Universités et Instituts supérieurs de Goma se sont joints aussi aux manifestants en suspendant les cours, avant de manifester à travers une marche qui a été dispersée par la police. Selon les informations de la cellule de communication de la Lucha, trois de ces militants ont été interpellés par la police.
Pour rappel, le mardi 26 novembre, le parlement des jeunes de la province du Nord-Kivu s’était prononcé au cours d’un point de presse, appelant à une journée sans circulation des véhicules de la Monusco dans les rues de Goma, le lundi 2 décembre prochain.

Les sources concordantes affirment qu’il y aurait un groupe de jeunes rebelles locaux appelés « Mai-mai » qui seraient en préparation d’un soulèvement, le même lundi 2 novembre, pour en découdre définitivement avec les forces onusiennes.
Adrien Syasemba, député provincial de Goma, appelle cependant le Gouvernement provincial à suivre de près cette situation qui risque de dégénérer. « Déjà l’insécurité est récurrente à Goma et cette situation risque de s’empirer. J’appelle aussi la population à manifester sans casse, car le droit de manifester est reconnu par la constitution », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, aucune déclaration officielle n’a été entendue jusque-là du côté de l’exécutif provincial sur toutes ces manifestations. A noter que, plusieurs écoles de la ville de Goma ont fait retourner ce vendredi les élèves à leur domicile en attendant que la tension se calme.
La psychose reste manifeste dans le quotidien des Gomatraciens qui appellent les autorités à tenir compte de la volonté du peuple.
Melis BOASI, Correspondant à Goma"


"RECRUDESCENCE DES ATTAQUES ANTI-ONU EN RDC - 3 décembre 2019
° https://afriqueconfidentielle.com/politique/recrudescence-des-attaques-anti-onu-en-rdc/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 000_qs65i_0
Le secrétaire général adjoint des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, s’est rendu à Beni.

Les attaques anti-ONU ou contre des agents de la réponse à l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont été « préméditées, organisées et financées », selon le chef des opérations de la paix des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix.
« Quand je dis cela ce n’est pas pour minimiser la frustration de la population qui souffre. Nous comprenons tous cette frustration. En même temps il y a clairement des actes qui ont été prémédités, organisés et financés », a poursuivi Jean-Pierre Lacroix sur Radio France internationale (RFI). Le chef des opérations de la paix des Nations unies était en visite de trois jours en RDC

« Il ne faut pas qu’il y ait d’impunité. Il faut que les responsables à tous les niveaux soient démasqués et qu’ils puissent répondre leurs actes », a-t-il conclu, sans autre précision.
« Les propos de @Lacroix_UN sur la planification et le financement supposés des manifestations contre la léthargie de la @MONUSCO à #Beni sont un déni de responsabilité et une façon méprisante de méconnaître les frustrations de la population », a réagi sur Twitter le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
Le chef des opérations de la paix des Nations unies, s’est brièvement entretenu avec des membres de Lucha samedi à Beni, où il a visité une base civile onusienne saccagée par des manifestants lundi dernier.
Il s’est ensuite rendu à Biakato à quelques dizaines de km, où trois agents de la réponse à l’épidémie d’Ebola ont été tués dans une attaque armée jeudi dernier.
À Beni depuis dix jours, des manifestants accusent les Casques bleus et les autorités d’inaction face aux massacres de civils. Au moins sept manifestants ont été tués. Les forces de sécurité procédaient lundi à des tirs de sommation pour tenter de disperser des manifestants lundi à Beni."

"RDC: Beni s'enfonce dans la violence, "actions conjointes" des Casques bleus et de l'armée
° https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-beni-s-enfonce-dans-la-violence-actions-conjointes-des-casques-bleus-et-de-l-armee

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Des manifestants affrontent des Casques bleus près de Beni en RDC, le 25 novembre 2019.
afp.com - Ushindi Mwendapeke Eliezaire

02 déc 2019

Manifestant tué, policier tué en retour par des civils: des habitants de Beni ont de nouveau dénoncé les massacres de civils lundi dans l'est de la République démocratique du Congo.
Sous le feu des critiques, accusée par les manifestants d'inaction face à ces massacres, la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) a affirmé photos à l'appui qu'elle avait repris des "actions conjointes" avec l'armée congolaise contre les groupes armés dans la région.
Des habitants de Beni et de sa région dénoncent depuis le 23 novembre les massacres de plus de 100 civils en un mois. Ces massacres sont attribués au groupe armé d'origine ougandaise Forces démocratiques alliées (ADF), accusés d'avoir tué un millier de personnes depuis 2014.
Lundi, au moins un jeune homme a été tué par balles. Il a été conduit à la morgue par des manifestants pieds nus, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

- A bout portant -


Le jeune homme a été tué "à bout portant par un policier", a affirmé un des organisateurs de la journée de grève générale à Beni, Germain Ndaliko.
"Un policier semble-t-il a donné la mort à un manifestant, et les manifestants ont tué le policier", a déclaré l'auditeur (procureur) militaire Kumbu Ngoma à un correspondant de l'AFP.
Dans un communiqué, la Police nationale congolaise (PNC) a affirmé qu'un policier avait été "lynché" par les manifestants qui ont "incinéré" son corps.
Cependant, ce policier était "de repos" et il "a été surpris à son domicile", selon la version de la police.
La PNC ajoute que les manifestants ont également lynché une femme parce qu'elle refusait de se déchausser.
"Deux personnes ont été tuées par balles perdues", ajoute la PNC.

- 9 manifestants tués depuis le 23/11 -


Au moins neuf manifestants ont été tués depuis le 23 novembres dans des rassemblements à Beni et la ville voisine de Butembo.
Dans la région, les Casques bleus ont repris leurs opérations conjointes avec l'armée congolaise, a affirmé l'ONU lundi.
"Il y a déjà un travail de planification détaillée qui a été engagé avec l'armée congolaise", a déclaré le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Pierre Lacroix, au dernier jour de sa visite en RDC.
Ces opérations conjointes avaient été annoncé lundi dernier par Kinshasa, qui mène des opérations militaires unilatérales contre les "terroristes" des ADF depuis le 30 octobre.
Un porte-parole de l'armée congolaise a donné un bilan de ses opérations: 80 ADF neutralisés, dont quatre de ses six commandants.

"Dans le cadre de leurs actions conjointes", les Casques bleus et l'armée congolaise "ont procédé dimanche à l’arrestation d’hommes armés, identifiés comme des membres de groupes armés, dans la zone de Mayi-Moya, à 31 Km au nord-est de Beni", a indiqué le compte Twitter de la Monusco, photos à l'appui.
Il n'est pas précisé si les hommes arrêtés sont des membres présumés des ADF.
Un autre message montre des officiers congolais et de la "brigade d’intervention" de l'ONU dans une "localité reprise aux ADF à quelques 10 km à l'est de Beni".
Une base onusienne a été saccagée à Beni lundi dernier par des manifestants en colère. A quelques dizaines de km de Beni, quatre agents anti-Ebola ont par ailleurs été tués jeudi dans une double attaque armée qui n'a pas été revendiquée.
Toutes ces attaques "ont été préméditées, organisées et financées", a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations unies, Jean-Pierre Lacroix, sur Radio France Internationale (RFI).

Le procureur militaire a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire contre les organisateurs des manifestations, dont un groupe appelé "Je suis Beni".
Il leur est reproché d'avoir recours "aux groupes armés Maï Maï (rebelles ou groupe d'auto-défense congolais, NDLR) dans les différentes manifestations depuis le (lundi) 25 novembre".
L'information judiciaire va aussi porter sur "l'incendie de la mairie" et l'attaque contre "les installations de la Monusco" le lundi 25 novembre, ainsi que "le meurtre du policier".
Huit militaires ont été lynchés en trois jours par les habitants qui les ont confondus avec des membres des ADF, a indiqué l'armée.
Des jeunes gens ont dressé au moins deux barrages dans Beni pour fouiller les voitures, a constaté un journaliste de l'AFP à Beni.
La situation dans l'est de la RDC a été évoqué dimanche par le pape François : "Aujourd’hui, nous prions pour la paix en RDC, où font rage des conflits, nourris également de l’extérieur, dans le silence complice de beaucoup", a-t-il déclaré."


"Sud-Kivu: une marche des étudiants ce mercredi en solidarité avec la population de Beni et du Congo - 04.12.2019
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-60578_sud_kivu_une_marche_des_etudiants_ce_mercredi_en_solidarite_avec_la_population_de_beni_et_du_congo.html

La communauté estudiantine projette une marche de solidarité aux victimes des tueries des civils à Beni, dans la région de Fizi-Itombwe et Kalehe.
Dans un communiqué signé par le porte parole provincial a.i Akilimali Zaramba Michel est dont copie est parvenu à la rédaction de Laprunelkerdc.info, les signataires indiquent qu’en solidarité avec leurs collègues qui sont entrain de perdre les leurs dans les territoires de Fizi, Uvura et Kalehe dans le Sud-Kivu, et Béni au Nord-Kivu, une marche sera organisée ce mercredi 04 décembre pour amener les autorités à prendre des décisions idoines pour sécuriser les populations civiles lâchement assassinés dans les territoires ci-haut cités.[...]"


"Traque des ADF : inspecteur général de l’armée, John Numbi à Beni - 05/12/2019
° https://www.radiookapi.net/2019/12/05/actualite/securite/traque-des-adf-inspecteur-general-de-larmee-john-numbi-beni
L’inspecteur général des FARDC, général d'armées John Numbi, est arrivé mercredi 4 décembre dans l’après-midi à Beni dans le Nord-Kivu. Selon le général Léon Kasonga, porte-parole de l’armée, John Numbi rejoint le chef d’Etat-major général des FARDC, qui séjourne depuis une semaine dans la zone. Il vient appuyer les unités engagées dans les opérations de traque des ADF.
« Le général d’armées John Numbi est arrivé à Beni, en provenance de Kinshasa. Sa mission, c’est en exécution des instructions du Président de la République. Tous les responsables militaires devraient venir ici appuyer les unités engagées, les forces armées, de manière à magnifier les opérations et aboutir rapidement à la victoire finale », a expliqué le général Kasonga.


Il a également annoncé la neutralisation, par les FARDC, de quatre des six hauts responsables militaires des ADF, depuis le début des opérations le 30 octobre dernier.
« Il avait été inventorié six chefs des ADF les plus recherchés, donc des criminels, des tueurs, des terroristes. Quatre ont été neutralisés par les forces armées. Il s’agit du général Nasser Abdou Hamid, général Tanka Tanka, général Ibrahim, général Muhamed Mukubwa Islam et puis une dame combattante, qui s’est ajoutée à cette liste qui s’appelait Maman Sarah », a affirmé le général Kasonga.
Selon lui, toutes ces personnes jouaient le rôle essentiel dans le commandement, la planification des massacres et de la mort des Congolais.
« Ils ont été neutralises, c’est une très bonne nouvelle, une grande victoire sur les ADF, mais il reste encore deux », a indiqué le général Léon Kasonga.


"Massacres de Beni : les ministres de l'intérieur et celui de la défense rassurent les députés nationaux - 05/12/2019
° https://www.radiookapi.net/2019/12/05/actualite/securite/massacres-de-beni-les-ministres-de-linterieur-et-celui-de-la-defense
Au cours de leurs auditions hier mercredi 4 décembre à l'Assemblée nationale, les ministres de l'intérieur et celui de la défense ont apaisé la représentation nationale.
Ils ont confirmé le lancement des opérations offensives depuis octobre dernier contre les groupes armés dont les ADF.  Le ministre de la défense, Aimé Ngoy Mukena a souligné la détermination des FARDC à mettre fin à cette situation qui dure depuis 20 ans. 
« Face à la guerre asymétrique, l’armée congolaise a renforcé ses méthodes et effectifs pour mettre fin à cette insécurité, » a-t-il déclaré.  
Devant les députés, il a sollicité l'augmentation du budget alloué aux forces de sécurité, et le soutien sincère du Parlement aux FARDC, ainsi que la sensibilisation de la population, en vue d'une « victoire certaine. »


"Beni : Il est vital d’évaluer des exactions commises en violation des droits de l’Homme et du DIH, selon le CICR - 30 novembre 2019
° https://lepotentielonline.net/2019/11/30/beni-il-est-vital-devaluer-des-exactions-commises-en-violation-des-droits-de-lhomme-et-du-dih-selon-le-cicr/
Dans une interview exclusive accordée à Le Potentiel sur la situation humanitaire qui prévaut dans la région de Beni (Nord-Kivu), Rosine Kam Belinga, Déléguée Communication du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord et Sud-Kivu, pense qu’« il est vital pour le CICR d’accéder aux populations affectées et faire une évaluation des exactions commises en violation du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire (DIH) ». Le CICR se dit profondément préoccupé par ce qui se passe à Beni du fait de l’inaccessibilité des humanitaires aux victimes de ces exactions.

Ci-après, l’intégralité de l’interview
Quelle lecture faites-vous de la situation humanitaire qui prévaut actuellement à Beni?
Ce qui se passe à Beni est extrêmement préoccupant. Le CICR et la Croix-Rouge n’ont pas la possibilité de circuler en ville. Les blessés sont évacués vers les hôpitaux et les structures médicales soutenues par le CICR.[...]"

"Opération de charme - 01 décembre2019
° https://lepotentielonline.net/2019/12/01/operation-de-charme/
Le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de paix a été contraint par les tueries des populations civiles et autres saccages des installations de la Monusco d’improviser une visite à Beni, dans la province du Nord-Kivu. Pendant son séjour dans la zone, ce haut fonctionnaire de l’ONU a rencontré les autorités tant militaires que civiles.

A cet effet, l’envoyé de l’ONU, tirant les leçons de ces derniers événements notamment le saccage des installations de la Monusco, a reconnu qu’il y a lieu de regarder ce qui ne marche pas et de voir dans quelle mesure « améliorer » et mieux « coordonner » les opérations militaires sans doute pour protéger les populations.
L’adjoint à Gutteres n’a pas manqué cette opportunité pour exprimer sa solidarité envers les victimes civiles des dernières tueries autour de Beni dont le comptage macabre fait plus de 100 morts en un mois. Une situation qui envenime la colère des habitants de la zone qui ne comprennent pas comment ils sont à la merci des forces négatives malgré la présence nombreuse des FARDC et des casques bleus de l’ONU.[...]"


"Nord-Kivu : la police déplore les actes de vandalisme posés lors des manifestations anti-Monusco - 02.12.2019
° https://lepotentielonline.net/2019/12/01/nord-kivu-la-police-deplore-les-actes-de-vandalisme-poses-lors-des-manifestations-anti-monusco/
Dans son adresse à la population ce week-end, la Police nationale congolaise (PNC), commissariat du Nord-Kivu, est revenue sur les récentes manifestations sanglantes contre l’insécurité en région de Beni. Des manifestations qui se sont transformées peu à peu en une furie généralisée contre les casques bleus de l’ONU dans la région.

A ce sujet, le bilan que les services de l’ordre dressent retrace essentiellement les attaques qui ont visé la police, les symboles de l’État ainsi que ceux des Nations Unies dans les villes de Beni, Butembo et Goma.
Le commissariat provincial de la police regrette que les protestataires se soient écartés des revendications purement démocratiques et constitutionnelles jusqu’à en faire des actes de destruction très hostiles.
« C’est avec bcp de souci que nous déplorons le comportement de certaines couches qui, au lieu de manifester par des voies démocratiques et pacifiques, s’adonnent à la destruction des infrastructures et à l’attaque contre la Police. Depuis le début, ces manifestants violents sont en train de poser des actes de vandalisme et de violence à Beni ville, Beni territoire, ville de Butembo et ville de Goma« , déplore-t-elle.
Bien plus, la police note qu’au cours de ces manifestations violentes, 2 policiers ont été abattus et d’autres blessés, des commissariats saccagés, la mairie de Beni ainsi que les installations et les engins de la Monusco visés.

« La mairie de Beni, le sous-commissariat de Mandumbi dans le territoire de Beni, le poste de police de Ma Campagne à Beni ville et le poste de police de Kibinda à Goma, ont été incendiés. 2 policiers ont été tués par les inciviques, 2 policiers rescapés en moitié égorgés et d’autres blessés par les manifestants qui étaient très hostiles et qui avaient même ravi des armes au poste de la police. Les véhicules de la Monusco ne circulent plus normalement de peur d’être caillassés, d’autres ont été endommagés et incendiés à Beni ville comme à Goma« .
En ce qui concerne la ville de Goma, la police accuse un ancien candidat aux élections de 2018, qu’elle considère comme élément moteur du soulèvement populaire dans le chef-lieu du Nord-Kivu. Des révélations accablantes de ce service de l’ordre indiquent même que des inconnus viseraient l’hôtel de ville de Goma ainsi que le gouvernorat de province.
« D’autres personnes mal intentionnées et instrumentalisées, s’apprêteraient d’attaquer le gouvernorat de province, la mairie de Goma, les édifices publics, les symboles de l’Etat et d’autres postes de police sous la conduite d’un certain Bwanapuwa, candidat malheureux aux législatives 2018« .
Cependant, la police dit demeurer aux augets pour parer à toute éventualité et promet de tout faire pour réduire le regain des tensions au Nord-Kivu.

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Il sied de noter que depuis que les tueries des civils se sont intensifiées en région de Beni, les populations autochtones sont devenues très hostiles à tout ce qu’ils croient rouler pour « les mangeurs d’hommes » dans cette partie.
La récente triste histoire est celle au cours de laquelle les habitants de la ville de Beni ont déchaîné samedi 30 novembre, leur colère sur un soldat FARDC et sa compagne.
L’après-midi du samedi, le servent Bahati Sisimbume, sa femme ainsi que leur fille de 12 ans, en direction de l’Ituri, débarquent au parking d’Oicha à Beni ville. Soupçonnés d’être des ADF par les « Beniciens », les 2 victimes seront sur-le-champ assommées par des projectiles, à l’exception de leur fille, sauvée de justesse.
« On n’a pas compris. Des gens en tenue civile mais avec des outils de guerre et des tenues militaires dans leur sac, pourquoi ? Pourquoi n’a-t-il pas mis sa tenue et son arme pour se faire identifier comme FARDC », s’est demandé un jeune homme rencontré sur le lieu du drame.

Cependant, le député provincial Jean-Paul Ngahangondi regrette que ces habitants s’en soient pris sur ces personnes avant qu’elles ne brandissent leur innocence.
« Le couple qui vient d’être abattu par la population au parking Nyavhya, il s’agit plutôt d’un élément FARDC du 3101 régiment qui était basé à Nziapanda et qui rejoignait son unité à Irumu, province de l’Ituri. Il était avec son épouse et son enfant. Sergent Bahati Sisimbume et sa femme viennent d’être tués innocemment par une masse folle sans conscience. Sa fille âgé de 12 ans nommée Celya Esther qui est à l’Etat-major de la PNC, reste orpheline. La justice populaire a toujours emporté les innocents en lieu et place des criminels », regrette-t-il.
D’ailleurs, dans la démarche des jeunes de trouver les mécréants, de nouveaux accrochages les opposent depuis le matin de ce dimanche 1 décembre à Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. Des sources sur place renseignent que ceux-ci soupçonnent un hôtel local qu’ils pensent cacher l’ennemi. Au cours de tirs, un jeune manifestant, coiffeur de profession, a été atteint par balle avant de succomber à ses blessures à l’hôpital où il a été dépêché.

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Lors de son séjour en ville de Beni, samedi 30 novembre, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, a exhorté la population de Beni à ne pas se tromper de vue au sujet de l’auteur des massacres. Il fait allusion aux attaques qui visent les casques bleus de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix a insisté que la Monusco est plutôt dans la région pour protéger la population. Par ailleurs, il émet le vœu de voir la conjugaison des efforts entre forces armées, Monusco et civils pour mettre fin à la nébuleuse.
« Le message est qu’il ne faut pas se tromper d’ennemis. Nous, nous sommes du côté du peuple de cette région, du peuple congolais. L’ennemi, c’est ceux qui attaquent et tuent la population. Ce sont ceux aussi qui attaquent ceux qui aident les habitants de cette région à lutter contre Ebola. Il faut que les partenaires avec lesquels nous travaillons tous les jours réfléchissent aussi sur la manière de travailler avec nous encore plus étroitement », a laissé entendre le numéro 2 de l’ONU.
Charles M. Bin Kisatiro, correspondant à Beni"

° https://lepotentielonline.net/2019/12/02/des-nouveaux-accrochages-entre-manifestants-et-la-police-font-1-mort-a-beni/

"RD Congo : après les manifestations anti-ONU à Beni, les rumeurs et fausses images se propagent - 27/11/2019
° https://observers.france24.com/fr/20191127-intox-rd-congo-beni-manifestations-monusco-rumeurs-fausses-images

"Des manifestations de colère violemment réprimées à Beni - 22 novembre 2019
° https://www.voaafrique.com/a/rdc-des-manifestations-de-col%C3%A8re-violemment-r%C3%A9prim%C3%A9es-%C3%A0-beni/5177129.html

Des manifestants ont visé un camp des Nations unies vendredi à Beni dans l'est de la République démocratique du Congo où la police a violemment dispersé leur mouvement de colère face aux massacres attribués aux miliciens ADF.
Plusieurs dizaines de manifestants ont arraché des fils barbelés protégeant un camp de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) à l'entrée de Beni-ville, a constaté un correspondant de l'AFP.
Ils dénoncent l'impuissance de l'ONU et de l'armée congolaise contre les massacres des miliciens ADF, qui ont tué plus de 60 civils dans la région depuis début novembre, dont au moins sept à Beni mercredi.[...]"

° https://www.dw.com/fr/manifestation-%C3%A0-beni-contre-la-monusco/av-51408043


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 6/12/2019, 10:16 pm

PS


"L’offensive militaire bâclée, menée par les FARDC à l’est de la RDC, tourne au désastre – JJ Wondo -2décembre 2019
° https://desc-wondo.org/loffensive-militaire-baclee-menee-par-les-fardc-a-lest-de-la-rdc-tourne-au-desastre-jj-wondo/
"Les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) mènent des offensives militaires d’envergure au Nord-Kivu depuis le 31 octobre 2019 pour combattre tous les groupes armés qui écument l’est du pays et déstabilisent la région des Grands Lacs ", a déclaré à l’AFP le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée. « Les opérations ont été lancées à partir de Nyaleke (région de Beni) où l’artillerie a pilonné les positions rebelles dans les profondeurs… », avait expliqué le porte-parole de l’armée aux médias. Selon les sources officielles des FARDC, le début des opérations a été couronné de quelques succès. L’armée congolaise a repris certaines localités aux groupes armés locaux. C’est notamment le cas du campement Chochota, l’un des grands bastions des rebelles ADF (Allied Democratic Forces (ADF), dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), situé à environ 12 kilomètres au nord de la cité d’Oicha, dans le « triangle de la mort » (les localités d’Eringeti, Kamango et Mbau), selon une annonce de l’armée du 17 novembre 2019.

Cependant, cinq jours après le lancement de ces opérations, la situation sécuritaire dans la zone opérationnelle a rapidement dégénéré. Les informations reçues par DESC de plusieurs sources militaires au Nord-Kivu font état d’un enlisement des opérations. Les tueries des civils par des « présumés rebelles ADF » dans la zone d’opération des FARDC reprennent avec acuité. On dénombre déjà plus 109 victimes civiles en moins d’un mois du lancement des opérations.
On parle d’une grande confusion dans le déroulement de ces opérations qui mettent en lumière la désorganisation du commandement et l’inefficacité des actions menées sur le terrain. On note aussi un flou sur l’origine de certaines forces qui combattent sur le terrain. Il s’agit notamment de la présence des unités spéciales de l’armée rwandaise dans ces opérations.

La présente analyse va tenter de décrypter la situation opérationnelle sur cette offensive annoncée d’envergure par les hautes autorités politiques et militaires congolaises.


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Le Président Félix Tshisekedi annonce le lancement des opérations d’envergure à Beni, le 10 octobre 2019

L’annonce présidentielle d’une offensive d’envergure à l’est du Congo pour éradiquer tous groupes armés

Le 10 octobre 2019, après un séjour de trois jours à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, le président de la République démocratique du Congo, Felix-Antoine Tshisekedi a fait une déclaration devant la population de Beni, ville meurtrie par plusieurs années d’attaques du mouvement terroriste ADF, annonçant une nouvelle opération d’envergure contre les terroristes. « Nous nous apprêtons à lancer la dernière attaque contre les combattants ADF dans les jours à venir afin de les exterminer définitivement », a-t-il dit, avant d’ajouter : « Je vous promets que nos frères de l’armée sont en train de faire un bon travail et si Dieu le permet nous passeront les festivités de fin d’année dans la paix et sécurité à Beni. »[1]
Mais le président congolais omettra d’informer la foule que c’était avec les armées étrangères, celles-là qui ont semé des décennies de désolation à l’Est de la RDC qu’il promettait rétablir la paix dans la région.


Le même jour, l’avion-cargo Antonov 72 qui transportait la logistique présidentielle a crashé après avoir décollé de Goma. Ses débris seront retrouvés quelques jours plus tard dans le territoire de Kole, dans la province du Sankuru[2]. A ce jour, le mystère reste entier sur cet accident dont les autorités ne fournissent aucune information crédible sur l’analyse des boîtes noires.

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Le plan des opérations conjointes avec les armées régionales, récusé par l’opinion publique

Quelques jours plus tard, c’est un document de cinq pages émanant d’un certain « Etat-major intégré » qui souleva un tollé sur les réseaux sociaux. Ce document signé par le chef d’état-major général des FARDC, le général d’armée Célestin Mbala, authentifié par plusieurs sources militaires et des experts militaires, mentionnait la conception d’une planification des opérations militaires conjointes impliquant la RDC, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et la Tanzanie contre les nombreux groupes armés actifs dans l’est de la RDC. Ces armées pourraient, selon le document, fournir des forces spéciales en territoire de la RDC, des unités d’appui-feux aux troupes combattantes – avec une collaboration de la Mission des Nations unies en RDC (MONUSCO) et de l’AFRICOM (le commandement de l’armée américaine pour l’Afrique) sur certains aspects. L’objectif, selon le document, serait de mener une grande offensive conjointe contre les groupes armés présents dans les deux Kivu entre novembre – en trois phases, dont la première débuterait dès le 15 et mai 2020.[3]

Mais les vives réactions suscitées contre ce document vont amener certains pays, dont l’Ouganda, et la MONUSCO à se désolidariser de ce projet. « D’Uvira à Rutshuru, en passant par le Palais du peuple à Kinshasa, partout des voix se sont élevées pour protester contre la perspective d’une arrivée prochaine d’armées étrangères dans l’est de la RDC. » (…) Dans ce document, il est également prévu que les voisins de l’Est envoient des unités de forces spéciales. Et c’est bien ce qui hérisse la société civile, encore traumatisée par les crimes commis par ces armées lors des deux guerres du Congo et ces longues années d’occupation, écrira RFI[4].

En effet, au terme de deux jours de table ronde[5], les 24 et 25 octobre 2019, à Goma, censée acter la création d’un « état-major intégré » des armées de la région (Burundi, RDC, Rwanda, Ouganda, Tanzanie) en vue de permettre aux troupes de ces pays de prendre part aux opérations militaires contre les groupes armés dans l’Est de la RDC, l’Ouganda va se désister en refusant de signer la déclaration finale[6]. Un refus qui suscita la furie du gouvernement rwandais[7], mettant en lumière les tensions persistantes entre les deux pays au bord d’une escalade armée sur fond de déstabilisation de l’ensemble de la région des Grands-Lacs[8], malgré la signature en août 2019 d’un mémorandum d’entente à Luanda, censé mettre fin à la crise[9].

Les réticences de plusieurs militaires congolais, hostiles à la présence militaire étrangère en RDC, certains craignant leur élimination physique, selon une source des renseignements militaires congolais, a également joué dans la volte-face des autorités congolaises. Le Rwanda s’était insurgé contre le retrait ougandais. De sources proches du dossier, le refus de l’UPDF – ordonné par Yoweri Museveni – est motivé par le fait que cela autoriserait la Rwanda Defence Force (RDF) à opérer en dehors des périmètres qui lui sont attribués[10].
Le 25 octobre 2019, la MONUSCO, de façon prudente, prendra ses distances vis-à-vis de l’initiative congolaise, tout en se montrant disponible à soutenir uniquement les FARDC.
La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Leila Zerrougui, dira à cette effet : « Le mandat de la MONUSCO, c’est de soutenir les FARDC et non des forces étrangères qui viennent en RDC »[11]. Elle dira plus tard, le 16 novembre 2019 que la MONUSCO n’est pas directement associée aux opérations menées par les FARDC. « Nous travaillons avec les FARDC. Le gouvernement congolais a décidé de mener une décision offensive. C’est une décision souveraine. Ce n’est pas une opération conjointe que nous menons là-bas. Les opérations conjointes sont menées après une préparation et un plan conjoint mais la MONUSCO n’a pas été associée, on ne peut pas y aller à l’aveuglette ».

Elle précisera en outre : « Nous travaillons aussi avec le gouvernement dans cette zone, nous, on apporte un appui à ce qui concerne la sécurisation des zones qui restent derrière pour ne pas permettre les infiltrations et des vengeances sur la population. Nous apportons de l’appui médical aux blessés. Nous avons un mandat de la protection des civils, d’appui aux FARDC et nous devons nous en rassurer »[12].
Ces désistements vont finalement pousser les autorités congolaises à mener pratiquement seules les opérations militaires, avec l’appui des unités spéciales rwandaises, dissimulées en tenues des FARDC, selon plusieurs sources militaires participant à ces opérations. Nous y reviendrons dans une prochaine analyse.

Des unités ex-CNDP redéployées dans les zones d’opérations

Selon des informations recueillies des sources militaires, peu avant le début des opérations, sous la supervision du général Gabriel Amisi Tango Four, le chef d’état-major adjoint des FARDC chargé des Opérations et Renseignements, les régiments rwandophones ex-CNDP, le 2103ème venu de Tshikapa ainsi que les 2101ème et 2102ème régiments venus de Mbuji-Mayi, ont été déployés au Nord-Kivu où ils opèrent sous les commandements des généraux Bob Ngoy Kilubi et Bonane soupçonnés de connivence avec le Rwanda. Or ces unités se sont négativement distinguées dans les massacres commis au Kasaï entre 2016 et 2018, en réprimant de manière disproportionnée des miliciens de Kamwina Nsapu. Ils ont également été déplacés au centre du pays lors de la guerre contre le M23 pour leurs soutiens à ce groupe rebelle créé par le Rwanda et soutenu par l’Ouganda.
Il sied de rappeler aussi qu’avant le lancement des opérations militaires, le président Félix Tshisekedi avait nommé le général de brigade Jacques CHALINGOZA NDURU, ancien chef rebelle de l’UPC de Bosco Ntaganda, au poste de Commandant des Opérations militaires Sokola 1 qui traquent les rebelles « ADF » depuis le début de 2014 à Béni. Dans un article de DESC qui brossait le portrait du général Nduru, nous émettions l’hypothèse du risque d’augmentation de l’escalade des massacres à Beni[13].

Selon un officier supérieur des renseignements militaires : « Le jour où on a changé le commandement du secteur opérationnel Sokola 1, je t’avais dit que c’est une façon de mettre à sa tête celui qui va continuer à obéir à la mission de trahir sa nation.
Chalingiza Nduru est d’abord le fruit de l’UPDF, l’armée ougandaise à partir de la rébellion de Thomas Lubanga avant de se rapprocher du Rwanda via Bosco Ntaganda. En plus, c’est un nilotique, une chose est que JKK ne peut jamais se hasarder de placer n’importe quel officier dans cette zone. Pourtant, nous avons beaucoup d’officiers capables à qui on peut donner la tâche d’aider leurs compatriotes, malgré nous avons dépassé le taux des officiers traîtres qui ont accepté d’obéir à un individu à cause de l’argent et de promotion en grade au lieu d’appliquer le serment militaire de servir la Nation fidèlement avec loyauté. »

Avant le lancement des opérations, dès décembre 2018, le général Gabriel Amisi Tango Four avait sillonné l’Est du pays pour mettre en place le dispositif militaire actuel et décider des lieux de déploiement des troupes rwandaises. Quelques semaines avant le lancement de ces opérations, le général Gaston Ilunga Kampete, Commandant de la Garde républicaine (GR), avait également séjourné à l’Est du pays pour superviser le déploiement des troupes blindées en provenance de Kinshasa via Kisangani par la voie fluviale et d’autres unités blindés acheminées depuis Lubumbashi et Kimbembe via Kindu. Ces différentes unités blindées sont chargées d’appuyer les différents secteurs opérationnels planifiés pour l’offensive généralisée contre les groupes armées nationaux et étrangers. Il y a lieu de rappeler qu’avant sa nomination à la tête des FARDC, le général Gaston Ilunga Kampete avait été le commandant de la task-force intégrée de la Garde républicaine pendant plusieurs années. Ses unités, avec la Brigade d’intervention de la MONUSCO, avaient joué un rôle important dans la défaite du M23. Sa présence sur le secteur des opérations, compte tenu de sa maîtrise du terrain, consiste à apporter un coaching au nouveau commandant de la task-force, le général de brigade Mike Mikombe. Malheureusement, il faut aussi reconnaitre que les moyens utilisés par ces unités se montrent inappropriés et inefficaces face à un adversaire dissimulé entre les lignes offensives de l’armée et qui recourt aux méthodes de combat asymétriques.

La désorganisation du commandement et des mobiles pécuniaires derrière ces opérations


C’est le constat qui est relevé par plusieurs sources militaires congolaises. Elles notent la désorganisation des unités par le commandement militaire des FARDC qui aurait gonflé les effectifs des militaires afin de détourner l’argent des fictifs et les carburants. Les chefs militaires profitent de ces opérations pour se faire une santé financière. Selon une source de l’état-major général des FARDC, les opérations militaires actuelles auraient un coût évalué entre 6 et 10 Millions de dollars américains.
En effet, les effectifs déployés au Nord-Kivu seraient de 22.000 hommes, selon une source des renseignements militaires. C’est le chiffre communiqué au président Tshisekedi par l’état-major opérationnel. En réalité, il y a plusieurs milliers de fictifs dans ces chiffres. Je l’avais déjà mentionné dans un article de François Misser sur La Libre Belgique : « la stratégie des officiers supérieurs des FARDC consiste à maintenir un certain niveau de conflictualité leur permettant de mettre la main sur les primes des soldats qu’ils gèrent ainsi que sur des budgets opérationnels additionnels et de se livrer à du trafic de carburant »[14].
Cette cannibalisation des moyens militaires opérationnels rend les opérations inefficaces. C’est ce que nous explique un commandant de compagnie engagé sur le front : « concernant ces opérations, moi aussi j’y suis engagé entant que commandant de compagnie.

Nous avons opéré à X[15]. Les moyens qui sont mis en jeu ne suffisent pas quant aux méthodes de combat asymétrique de l’ennemi. L’appui feu et l’appui logistique sont inefficaces, l’armement des troupes au sol est insuffisant et non conforme au TD
[16] ».
A ma question de savoir si l’ennemi est clairement identifié par les unités de renseignement et le commandement des opérations, mon interlocuteur répond : « Négatif, car s’il était bien identifié nous l’aurions éradiqué en peu de temps. Jusque-là, on ne fait que se référer aux anciennes positions de l’ennemi que l’on connaissait du temps des opérations menées par le feu général Lucien BahumaEt certaines de ses positions ont été trouvées désertées lors des offensives. Le niveau de nos services de renseignement est faible : nous ne parvenons pas à connaitre les mouvements migratoires de l’ennemi, et la population en paie le prix. Sauf qu’il faut reconnaitre que l’ennemi a perdu plusieurs de ces positions avancées mais sa localisation exacte pose problème pour l’instant. »

Un autre commandant d’unité me dira que : « sur terrain nous sentons que les opérations ne sont pas menées pour éradiquer les ADF, mais plutôt pour semer la confusion pour afin de légitimer la fausse thèse de ‘terrorisme islamique. »
La Radio Okapi a indiqué la présence d’au-moins dix généraux FARDC déployés à Beni dans le cadre des opérations contre les ADF. Deux de la 3ème zone de défense, deux à la tête des opérations Sokola 1, deux autres à la tête de la 32ème brigade des unités de réaction rapide pendant qu’un dirige la 31ème brigade des unités commandos. Trois généraux, respectivement de la base logistique, du corps de génie militaire et de la force navale sont également dans la région[17]. Et un officier militaire d’ajouter : « Quand on désigne un général de brigade [Ndlr. Jacques Chalingoza Nduru] comme commandant des opérations et on le fait entourer par au moins neuf autres généraux de brigade et un général major plus gradé que lui, c’est l’imbroglio que l’on veut créer sur le terrain des opérations. C’est ce qui se passe actuellement sur les différents fronts ».

La MONUSCO a quant à elle fait le constat suivant : « L’armée congolaise a des faiblesses structurelles qui rendent improbable un succès sans nouvelles ressources », assure ainsi un ancien cadre de la force de la Monusco. « Elle manque de forces spéciales bien formées et de renseignements. Son déficit est encore plus criant en ce qui concerne l’aviation. Elle a perdu deux de ses trois hélicoptères d’attaques Mi24 dans les montagnes des Virunga en 2017 et n’a donc plus de capacité en la matière. Quant à l’appui aérien de la MONUSCO, il est insuffisant. »[18]

Un enlisement militaire annoncé, faute de tirer les leçons du passé

Si le début des opérations d’envergure a été couronné de succès relatif, force est de constater qu’une semaine après, la situation sur le plan sécuritaire semble se détériorer considérablement. Plusieurs observateurs et experts militaires étrangers notent une absence de préparation de l’armée. On note à ce jour plus de 90 civils tués dans la région.
Sur le plan opératique, le déploiement des unités s’effectue de manière étrange. La société civile (qui compte les morts) fait remarquer que les opérations se concentrent seulement autour de Beni ville et ne couvrent pas les secteurs où se commettent les attaques contre les civils. Les assaillants peuvent ainsi continuer de tuer la population pendant que l’armée et les autorités parlent d’une offensive destinée à éradiquer un ennemi qui en même temps opère librement dans le fameux triangle de la mort[19] situé entre Mbau, Kamango et Eringeti. Dans un document intitulé « la population de l’axe Mavivi-Kaima sacrifiée » et adressé au commandant des opérations Sokola 1, cette structure citoyenne affirme que la population est exposée même dans les endroits où se trouvent les positions des FARDC. Elle plaide pour la sécurisation de l’axe routier Mavivi-Kainama et recommande la traque de tous les groupes Maï-Maï encore actifs à Beni. La société civile demande aussi des enquêtes sur la qualité des interventions militaires pendant les attaques ADF[20].

Ce n’est pas la première fois que les autorités militaires congolaises lancent en pompes des opérations militaires à l’est de la RDC. Depuis l’opération militaire conjointe avec l’armée rwandaise, Umoja wetu, en janvier 2009 en passant par d’autres opérations militaires – Kimia 2 en mai 2009 et Amani Leo, janvier 2010 – les résultats de toutes ces opérations restent inefficaces et l’insécurité persiste dans cette partie du Congo. Les opérations en cours et les massacres des populations civiles par les rebellent entraînent des déplacements des populations. Ce qui aggrave la situation humanitaire dans une région encore confrontée à l’épidémie du virus Ebola.


 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Monusco-incendié-à-Beni
La population incendie une base de la MONUSCO à Beni lundi 25 novembre 2019

Une MONUSCO indolente et inefficace, à la limite de la complicité

Le constat que l’on peut tirer de la présence continue de la MONUC puis la MONUSCO en RDC, depuis 20 ans, est que son action reste globalement en deçà des résultats attendus. La RDC, notamment dans sa partie orientale, est loin d’être stabilisée et continue à faire face à une insécurité constante causée à la fois par les hommes en armes des FARDC et PNC et environ 130 groupes armés. A la suite des tueries qui ont eu lieu dans la nuit du 24 au 25 novembre 2019, la population de Beni, en colère, est allée incendier des lieux de casernement de la MONUSCO dans le secteur opérationnel. Les habitants de Beni dénoncent « l’inaction » de l’armée congolaise et des Casques bleus face aux tueries à répétition attribuées aux ADF dans la région. L’ONU joue toute sa crédibilité dans la crise sécuritaire actuelle en RDC.

Conclusion et recommandations : changer de paradigme stratégique

L’insécurité dans l’est du pays ne peut trouver la solution avec une vision militaire minimaliste centrée uniquement sur la RDC, mais il faut aussi des volets politique, diplomatique et judiciaire. En effet, l’action militaire doit faire partie d’une stratégie globale qui intègre une série de mesures non militaires visant notamment à couper les sources d’approvisionnement, de soutien et de financement des groupes armés. Il faut également un travail de maillage des services de renseignements pour bien identifier la menace et les chefs de ces groupes. Il faudrait isoler la direction de ces groupes de leurs bases par des actions ciblées contre leurs chefs et en mettant en place des incitations visant à favoriser des défections et des redditions volontaires.
Sur le plan géopolitique régional, l’Accord-cadre d’Addis-Abeba reste à ce jour un cadre et une base d’amorce globale et multilatérale de solution à la crise régionale qui nécessite que des solutions soient prises dans un cadre systémique géopolitique régionale, notamment mais au Rwanda, en Ouganda et au Burundi principalement. En signant cet Accord, les pays de la région s’engageaient entre autres à :

  • Ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres Etats voisins ;
  • Ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés ;
  • Respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins.


Par ailleurs, comment envisager le succès militaire lorsque la hiérarchie militaire congolaise reste aux mains des mêmes officiers généraux qui y trônent depuis plusieurs décennies sans être en mesure de rendre performantes les FARDC ? Avec l’alternance politique, le président de la République pourrait faire prévaloir certaines de ses prérogatives constitutionnelles en tant que commandant suprême des armées pour amorcer un début de professionnalisation de l’armée et de renouvellement de sa hiérarchie, comptable du délabrement actuel.
Ce ne sont pas avec des généraux comme John Numbi, Gabriel Amisi Tango Four et Delphin Kahimbi, du reste sous des sanctions internationales, que l’armée congolaise va retrouver son efficacité. Leurs présences quasi permanentes à la tête de l’armée dessert largement la performance des FARDC, selon plusieurs sources militaires. Leur maintien dans les hauts postes de commandements de l’armée et de la Défense nationale dessert l’efficacité de l’armée. Plusieurs unités qui évoluent à l’est de la RDC échappent également au contrôle des commandants des opérations. Plusieurs unités déployées à l’est doivent être mutées ailleurs.

Ces contreperformances de l’armée constituent une opportunité de changer de paradigme doctrinal, si le président Tshisekedi veut réellement se démarquer de la gouvernance sécuritaire défaillante de son prédécesseur. Des pistes réalistes et crédibles existent, mais tout est question de sa réelle volonté politique et de sa capacité d’assurer réellement ses fonctions de commandant suprême des forces armées. Il en sera d’ailleurs, politiquement, le premier bénéficiaire à moyen terme. Par contre, continuer de poursuivre la même stratégie que Joseph Kabila risque d’impacter négativement son avenir politique alors qu’il est déjà handicapé par la légitimité de son pouvoir acquise à la suite des élections entachées de graves irrégularités et en violation de la loi électorale.
Une bonne préparation des opérations et une sensibilisation des populations avant et pendant des opérations, les actions judiciaires et une tactique appropriée faisant recours aux techniques antiguérillas et non aux techniques de guerre conventionnelle, peuvent aider les FARDC à éradiquer progressivement l’insécurité dans la région.

Il faudrait aussi que la communauté internationale s’implique activement comme en 2013 après la chute de Goma. Au moment où le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à renouveler le mandat de la MONUSCO, la nouvelle revue stratégique doit pouvoir renforcer le mandat de la MONUSCO en prévoyant la création des unités supplémentaires pour mettre en place une deuxième brigade d’intervention avec les pays de la SADC dont l’Angola qui n’a pas encore participé aux opérations à l’Est du pays. Cette nouvelle brigade devrait bénéficier d’un mandat particulier lui permettant de mener des opérations coercitives robustes et ciblées contre tous les groupes armés de l’est du Congo, unilatéralement et non conjointement avec les FARDC."

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC

Références

[1] https://www.politico.cd/actualite/la-une/2019/10/10/a-beni-felix-tshisekedi-annonce-une-operation-militaire-denvergure-pour-mettre-en-deroute-les-terroristes.html.
[2] https://desc-wondo.org/le-crash-de-lantonov-72-affrete-par-la-presidence-de-la-rdc-les-questionnements-de-desc/.
[3] https://afrique.lalibre.be/42597/rdc-les-operations-militaires-dans-lest-avec-les-armees-voisines-divisent/.
[4] http://www.rfi.fr/afrique/20191024-operations-conjointes-rdc-projet-fait-pas-unanimite.
[5] Cette table ronde réunissait le chef d’Etat-major de l’armée congolaise Célestin Mbala, le chef des forces terrestres ougandaises Peter Elwelu, le chef des renseignements militaires rwandais Vincent Nyakarundi et les observateurs de la Monusco (conduits par le général français Thierry Lion, commandant adjoint de la force) ainsi que le commandement de l’armée américaine en Afrique (Africom).
[6] https://blog.kivusecurity.org/fr/entree-des-troupes-etrangeres-en-rdc-pourquoi-la-reunion-de-goma-a-echoue/.
[7] https://www.softpower.ug/rwanda-furious-as-uganda-declines-to-sign-mou-on-joint-military-operations-in-dr-congo/.
[8] La Lettre de l’Océan Indien, N°1508, 1er Novembre 2019.
[9] http://www.rfi.fr/afrique/20191102-tensions-rwanda-ouganda-frontiere/.


[10] [10] La Lettre de l’Océan Indien, N°1508, 1er Novembre 2019.
[11] https://www.radiookapi.net/2019/10/25/actualite/securite/leila-zerrougui-le-mandat-de-la-monusco-cest-de-soutenir-les-fardc-et.
[12] https://www.politico.cd/encontinu/2019/11/16/derniere-offensive-des-fardc-contre-les-adf-la-monusco-na-pas-ete-associee-parce-quelle-ne-peut-pas-y-aller-a-laveuglette.html.
[13] https://desc-wondo.org/qui-est-lex-rebelle-upc-et-general-jacques-itshalingoza-nduru-le-nouveau-commandant-de-sokola-1-a-beni-jj-wondo/.
[14] https://afrique.lalibre.be/41799/rdc-qui-arme-les-rebelles/.
[15] Nous ne mentionnons pas le lieu exact pour préserver l’identité de la source.
[16] Tableau de dotation des unités en armement et munitions.
[17] https://www.radiookapi.net/2019/11/17/actualite/securite/nord-kivu-48-civils-tues-en-7-jours-dans-les-attaques-des-adf-beni.
[18]   https://blog.kivusecurity.org/fr/entree-des-troupes-etrangeres-en-rdc-pourquoi-la-reunion-de-goma-a-echoue/.
[19] http://desc-wondo.org/crise-de-beni-comprendre-les-raisons-profondes-du-fiasco-militaire-et-des-promesses-mensongeres-b-musavuli/.
[20] https://www.radiookapi.net/2019/11/17/actualite/securite/nord-kivu-48-civils-tues-en-7-jours-dans-les-attaques-des-adf-beni.

"Les tueries à Beni : Le général Marcel Mbangu connaîtra-t-il le même sort que Mamadou Ndala et Lucien Bahuma ? - 11 octobre 2019"
° https://desc-wondo.org/les-tueries-a-beni-le-general-marcel-mbangu-connaitra-t-il-le-meme-sort-que-mamadou-ndala-lucien-bahuma/?relatedposts_hit=1&relatedposts_origin=25962&relatedposts_position=2&relatedposts_hit=1&relatedposts_origin=25962&relatedposts_position=2
 


"La MONUCSO est-elle utile à la RDC? - 29.11.2019
° https://www.dw.com/fr/la-monucso-est-elle-utile-%C3%A0-la-rdc/av-51476362
En République démocratique du Congo, le bilan du dernier massacre de civils par les rebelles ougandais ADF à Oicha, dans la province du Nord-Kivu, s'est alourdi pour atteindre le chiffre de 27 morts. À ceci s'est ajoutée jeudi le 28 novembre une attaque des Maï-Maï contre un centre de traitements d'Ebola qui a fait aussi cinq victimes.
Écouter l'audio  38:20

Après les émeutes de Beni survenue lundi dernier, la présidence a annoncé la reprise d'opérations militaires "conjointes" avec la mission de l’ONU en RDC. La décision a été prise à l'issue d'un "conseil de sécurité" national présidé par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi, en présence de la cheffe de la Monusco, Leïla Zerrougui.
Par ailleurs, un couvre-feu a été décrété jusqu'à nouvel ordre par les autorités provinciales du Nord-Kivu entre 18 heures et 6 heures à Beni et ses environs.
Aussi,  la présidence a-t-elle annoncé "l'installation d'un quartier général avancé des forces armées à Beni".
"Le seul point à l’ordre du jour (de la réunion du conseil de sécurité) la paix immédiate à Beni, dans les environs et partout. Nous installons dès maintenant et demain (ce mardi 26 novembre) ce sera effectif sur le terrain. Avec l’Etat-major général avancé et le chef d’Etat-major lui-même, nous voulons mettre tous les ingrédients en place afin que la paix s’installe très rapidement", a déclaré à la presse Aimé Ngoy Mukena, le ministre congolais de la Défense.

"Actions légitimes" et appel au calme

En visite à Paris, la présidente de l'Assemblée nationale congolaise, Jeanine Mabunda, s'est interrogée sur le rôle de l'ONU dans son pays. Elle a jugé "légitime que les populations se demandent pourquoi cette force persiste en RDC".
"Je dis à la population de Beni que je comprends leur colère.je compatis par ce que c’est une population qui a beaucoup souffert, qui a subi beaucoup de pertes, qui est déstabilisée mais on ne veut pas qu’on soit la cible, on veut qu’on soit ensemble pour réduire la menace jusqu'à la finir", a tenté de rassurer la cheffe de la Monusco, Leïla Zerrougui.
Les émeutes à Beni ont éclaté après le nouveau massacre survenu dans la nuit de dimanche à lundi de huit civils dans une attaque attribuée au groupe Forces démocratiques alliées (ADF).
Selon le comptage du Groupe d'Etude du Congo (GEC) de l'Université de New York 77 civils ont été tués depuis le 5 novembre à Beni et ses environs, dans le Nord-Kivu.

Utilité


Les casques bleus de l'ONU sont accusés par les populations de rester passifs face aux attaques des mouvements armés dans l'est du du pays.  Question : la Monusco est-elle utile en RDC ? C’est la question posée cette semaine par Eric Topona à ses invités sous l’Arbre à palabre. Il s’agit de :
-Trésor Kibangula, chercheur au Groupe d'étude sur le Congo (GEC).
-Léonie Kandolo, militante pro-démocratie.
-Et Juvénal Munubo Mubi, élu de Walikale dans le Nord-Kivu pour le compte de l'Union pour la nation congolaise, de Vital Kamerhe. 
Cliquez sur la photo (ci-dessus) pour écouter l'intégralité du débat.

"La dure bataille contre les ADF dans l'est de la RDC - 02.12.2019
° https://www.dw.com/fr/la-dure-bataille-contre-les-adf-dans-lest-de-la-rdc/a-51495282
En 2003 et 2013, une brigade d'intervention rapide a aidé en RDC pour combattre des violences. Actuellement, des voix s'élèvent pour recourir au même genre d'intervention pour vaincre les milices ADF.
       
Retour en arrière: le 20 novembre 2012, soit 13 ans après la création de la force de l’ONU, Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays, tombe entre les mains du groupe rebelle M23.
La communauté internationale se mobilise et le Conseil de sécurité créé la Brigade d’intervention rapide, une force militaire intégrée à la Monusco.
En quelques semaines, celle-ci parvient à neutraliser les rebelles du M23 et à reprendre le contrôle de Goma.
Depuis, cette Brigade, pourtant autorisée à utiliser la force, n’a pas réussi à contenir les actions des rebelles ADF (Forces alliées démocratiques) qui sévissent dans l’est de la RDC.

Mais selon Jean-Jacques Wondo, spécialiste en matière de défense et sécurité au Congo, cette mission n’incombe pas seule à la Monusco.
"Le travail de la Brigade n'est pas qu'elle agisse seule. Elle doit agir en collaboration avec les forces armées de la RDC. On se rend compte que depuis pratiquement 2014, les autorités congolaises sont réticentes de mener des actions conjointes avec la Monusco", révèle le chercheur  associé au GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité.
Écouter l'audio  15:46
Jean-Jacques Wondo : "La Brigade d’intervention ne doit pas agir seule"

Le chercheur consultant auprès de l’ISS Africa en Afrique du Sud, et diplômé de l’Ecole royale militaire et des Hautes études de sécurité et de défense en Belgique, ajoute : "On sent aussi qu'il y a des interférences qui font que les unités qui sont déployées là-bas, outre la Brigade internationale, ne sont pas suffisamment outillées pour mener les actions. Ne pensez pas que ce qui s’est fait en 2013 s'est fait uniquement grâce à la Monusco. C'était des actions conjointes avec les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo, ndlr) avec l'état-major conjoint, où ils partagent les informations."

Forces insaisissables

Mathias Gillmann, le porte-parole par intérim de la Monusco, explique pour sa part que la Brigade d’intervention rapide n’a pas réussi à vaincre les rebelles ADF car ils sont insaisissables, contrairement aux rebelles du M23.
Écouter l'audio  08:43
"Les rebelles ADF sont incrustés au sein des communautés" (Mathias Gillmann)
"Les groupes armés sont très différents. Le M23 avait une présence militaire plus claire que les ADF. Les ADF sont un groupe particulier parce qu’ils sont infiltrés au sein des communautés. Quand on dit groupe armé, il faut bien réaliser que les ADF ne sont pas des contingents d'hommes clairement identifiables qu'il suffirait d'aller chasser dans la forêt. Donc il y a un travail militaire différent qu'il faut faire contre eux", indique-t-il.

Chapitre VII

Toutefois, l’usage de la force, conformément au chapitre VII de la Charte de l’ONU, est la seule solution pour arrêter les cycles de violences causées par les groupes rebelles dans l’est de la RDC, a rappelé la semaine dernière le gynécologue congolais, Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018.
"Je crois que la Monusco, même si elle n'a pas su enrayer la crise, son absence serait dramatique. Le message que je peux donner à la population est qu'on puisse réfléchir comment trouver d'autres solutions, surtout dans le cadre du chapitre VII des Nations unies", a en substance déclaré  le gynécologue congolais à la DW.

Précisons que le chapitre VII de la Charte des Nations unies concerne les actions à mener "en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression".
Dans ce cas de figure, "tous les Membres des Nations unies " sont invités à mettre à la disposition du Conseil de sécurité, "les forces armées, l'assistance et les facilités, y compris le droit de passage, nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationale".
Le chapitre VII de la Charte des Nations unies autorise justement l’usage de la force en cas de menace pour la paix.
Enfin, bien qu’annoncée il y a une semaine par le président Félix Tshisekedi, la reprise des opérations militaires conjointes entre la Monusco et les forces armées congolaises n’a pas encore débuté.

Visite de Jean-Pierre Lacroix

Le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix était à Beni, samedi dernier dans un contexte très tendu marqué par la défiance des populations contre les casques bleus de l’ONU.
Deux personnes ont été tuées le jour même de cette  visite marathon.

Le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix
Après un briefing avec l’équipe locale de la MONUSCO, Jean-Pierre Lacroix est allé visiter la base de la mission onusienne, qui a été attaquée, pillée et détruite par des manifestants en colère le 25 novembre dernier.
À Goma, à l’issue d’une réunion avec le gouverneur provincial, Jean-Pierre Lacroix a déclaré que l’attaque des installations de la MONUSCO à Beni et Biakato a été planifiée et financées.
Les ressortissants de Béni qui avaient organisé vendredi une marche contre l’inaction des casques bleus de la MONUSCO dans leur pays seront reçus par le Secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix.
Dans leur mémorandum, les ressortissants de Béni exigent le départ de la MONUSCO de la province du Nord-Kivu à cause des tueries à répétition."


"Existe-t-il une complicité entre l'armée congolaise et les rebelles ADF ? - 04.12.2019
° https://www.dw.com/fr/existe-t-il-une-complicit%C3%A9-entre-larm%C3%A9e-congolaise-et-les-rebelles-adf/a-51535104
Le spécialiste des questions de sécurité Boniface Musavuli estime que les ADF actuels, accusés du massacre de centaines de civils, agiraient grâce à la complicité de certaines unités des FARDC.
       
Écouter l'audio  05:40
"Les présumés ADF ne sont pas des Congolais" (Boniface Musavuli)

Depuis le 23 novembre dernier, une partie des habitants de Beni et ses environs protestent contre la passivité des soldats de la MONUSCO (mission de l’Onu en RDC) face aux exactions imputées au groupe armé d'origine ougandaise Forces démocratiques alliées (ADF), accusés d'avoir tué un millier de personnes depuis 2014.
Au moins neuf manifestants ont été tués depuis le  début des manifestations à Beni et la ville voisine de Butembo. Ce climat d’insécurité causée par les ADF a été à l’origine de l’annonce de la reprise des opérations militaires conjointes entre la Monusco et les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo).

Six commandants ADF tués

Par ailleurs, un porte-parole de l'armée congolaise a indiqué que 80 ADF ont été neutralisés, dont quatre de ses six commandants à la suite d'une opération militaire conduite par les FARDC.
Mais le spécialiste des questions de sécurité Boniface Musavuli estime que les ADF actuels n'ont rien à voir avec les rebelles ougandais originels. Ceux-ci agiraient même grâce à la complicité de certaines unités des FARDC.
Cliquez sur la photo principale de l'article pour écouter l’interview.
Boniface Musavuli  est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont "Les massacres de Beni – Kabila, le Rwanda et les faux islamistes" publié en 2017."


"RDC : l’armée nie être complice des ADF - 06.12.2019
° https://www.dw.com/fr/rdc-larm%C3%A9e-nie-%C3%AAtre-complice-des-adf/a-51552917
Le porte-parole de l'armée congolaise considère l'hypothèse d'une complicité "impossible". Un rapport de mai 2015 des Nations unies évoquait pourtant une " ample collusion » entre les FARDC et les ADF. 
       
Écouter l'audio  01:57
"Les ADF doivent certainement bénéficier de complicité" (Le général Léon-Richard Kasonga)

En RDC, l’armée congolaise a déclaré jeudi (05.12) avoir retrouvé à Beni, dans l’est du pays, le corps d'un Casque bleu de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).
Le décès est survenu lors d’opérations conjointes entre les forces armées congolaises et la Monusco pour neutraliser les rebelles ADF. 
Mais la question qui demeure est celle du manque de succès des FARDC, l’armée congolaise, face aux rebelles ougandais ADF.
Or, sur ce point, un rapport de mai 2015 des Nations unies évoque très clairement une « ample collusion » entre les FARDC et ADF. 
Interrogé sur ce point, le porte-parole de l’armée congolaise a toutefois qualifié l'hypothèse d’une complicité de "inimaginable et impossible"."
Cliquez sur l'image principale pour écouter le général Léon-Richard Kasonga.



"TSHANGU 7 AVEC J.J. WONDO : COMPRENDRE LES ENJEUX DES OPERATIONS MILITAIRES A L'EST DE LA RDC - 6 décembre 2019"





Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Empty Re: BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ?

Message  ndonzwau 13/1/2020, 3:23 am

Où en est l'offensive d'envergure contre les groupes armés à l'Est ?

L'Armée nous annonce mi-triomphante des bilans satisfaisants mais presque chaque jour il continue d'y avoir des morts du coté de Beni, en Ituri... La dernière bonne nouvelle c'est la reprise de Madina un bastion-clé des ADF par les FARDC... En même temps on nous signale un lourd bilan des pertes dans les rangs de notre Armée contre un nombre peu décisif du côté des rebelles.
N'empêche avec cette prise importante sommes-nous enfin sur la voie d'éradication des ADF, la paix et la sécurité au Nord Kivu et en Ituri endeuillés si longtemps ; ou rien n'indique encore un succès assuré durablement ?



"RDC: l'armée régulière annonce la reprise de Medina aux rebelles ADF - 11-01-2020
° http://www.rfi.fr/afrique/20200111-rdc-armee-reguliere-annonce-reprise-medina-rebelles-adf
Medina est désormais sous contrôle des FARDC. L’armée gouvernementale a annoncé avoir investi jeudi 9 janvier au soir ce qui est considéré comme le grand bastion des rebelles ADF qui créent le désarroi dans la région de Beni, au Nord-Kivu.

Medina est le grand bastion des ADF, leur base arrière et leur lieu de retranchement. Mak Hazukayi, le porte-parole de l’armée régulière du Congo, parle d’un grand pas, une victoire pour la population.
L’officier chargé de la communication dans la région de Beni, appelle la population à soutenir les forces armées. Selon lui, c’est le résultat des opérations de l’offensive lancée depuis novembre 2019 contre ces rebelles auteurs de plusieurs centaines de morts parmi les populations civiles et militaires.
Il aura fallu 10 jours de combats intenses pour déloger les ADF de Medina que ces derniers occupaient depuis plus de 20 ans. C’est à partir de cette base arrière que des attaques étaient planifiées, a expliqué le commandant de l’opération Sukola 1, le général Nkuba Cirimwami qui s’est rendu sur le lieu.
 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? NqIi23EI_normal

Forces Armées RDC  BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 1f1e8-1f1e9  @FARDC_


#RDC #Beni: Communication des FARDC sur le succès obtenu à Medina le jeudi 9 janvier 2020. Le général Cirimwami s'adresse ici aux unités engagées dans l'opération victorieuse.(via Habari MotoMoto)

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? KA3oBnb0qlzgSThB?format=jpg&name=small

La société civile est cependant hésitante. Le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme ne veut pas croire qu’il s’agit là d’un indicateur de l’éradication du mouvement présenté comme islamiste jihadiste.
Les autorités militaires veillent sur leurs arrières tout en voulant protéger les villages, agglomérations et quartiers périphériques afin d’éviter toute attaque. Ce n’est pas la première fois que Medina est investi par l’armée régulière, reste à savoir si cette fois elle va garder le contrôle des lieux."


"RDC : l'armée annonce la reprise d'un bastion des rebelles ADF-Ougandais - 12-01-2020
° http://french.china.org.cn/foreign/txt/2020-01/12/content_75603861.htm
Les forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) ont annoncé samedi la reprise, dans la soirée de vendredi, de Médina, considéré comme le grand bastion des rebelles ADF-Ougandais, actif dans la région de Beni, dans le nord-est du pays depuis des décennies.

Selon Mak Hazukayi, porte-parole de l'armée dans la région de Beni, Médina, situé en pleine forêt, est le grand bastion de ces rebelles mais aussi la base arrière et le lieu de retranchement. Il a affirmé que la reprise de Médina était un grand pas et une victoire pour la population.
Selon M. Hazukayi, la reprise de ce lieu est le résultat des opérations de l'offensive lancée depuis novembre 2019 contre ces rebelles. Le combat qui a duré au moins 10 jours pour récupérer ce bastion a coûté la vie à plus de 30 militaires de l'armée régulière et blessé 70 autre au combat.

Dans un bilan rendu public ce samedi, les forces armées ont également indiqué que 40 rebelles des combattants d'ADF ont trouvé la mort dans le combat et des armes ont été récupérées.
Ces rebelles occupaient la forêt de Médina depuis plus de 20 ans, selon les sources de l'armée.
Ce n'est pas la première fois que la position de Médina soit reprise par l'armée. Elle avait déjà été conquise en 2018 par les forces armées de la RDC avec l'aide des éléments militaires de la mission de l'ONU pour la stabilisation (MONUSCO), et reprise par la suite par les ADF il y a environ un an"

"Beni : le grand bastion Adf de Madina sous contrôle des FARDC - 10 janvier 2020
° https://ouraganfm.com/?Beni-le-grand-bastion-Adf-de-Madina-sous-controle-des-FARDC
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC ) ont annoncé, vendredi 10 janvier 2020 avoir récupéré le grand bastion des rebelles Adf dans la région de Beni au Nord-Kivu.

Il s’agit du camp de Madina, situé dans le territoire de Beni. Le bastion était presenté par certains observateurs, comme le grand verrou des rebelles ougandais.
D’après le lieutenant Colonel, Joseph T2 au sein des opérations Sokola 1, le camp de Madina est passé sous contrôle de l’armée loyaliste, jeudi 9 janvier 2020 après des violents combats avec les assaillants.
" Madina était le grand bastion des rebelles Adf. Ce camp leur servait de base arrière et d’un lieu de retranchement. C’est grand pas pour nous. C’est votre Victoire vous population. Je vous appelle à nous accompagner", a-t-il dit.
Le porte-parole des opérations sokola 1, major Mak Hazukay a promis à la presse de donner d’autres détails dans les heures qui suivent.

Il sied de rappeler l’armée a lancé depuis le mois de novembre 2019, des grandes offensives visant la neutralisation complète des rebelles Adf, auteurs des centaines morts parmi les populations civiles et d’une vingtaine des soldats de la paix, depuis 2014, selon la societé civile locale.
Depuis le début des opérations grande envergure, les FARDC ont déjà capturé une centaine des rebelles et tué plusieurs. D’autres grands bastions des terroristes Adf dont Kipeyayo, lahe, Mapobu carrière, Kididiwe sont déjà passés sous contrôle de l’armée congolaise."


"Beni : Madina, le redoutable bastion ADF conquis par les FARDC - 10 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/10/beni-madina-le-redoutable-bastion-adf-conquis-par-les-fardc/
Les jours des rebelles ougandais ADF semblent de plus en plus comptés du bout des doigts dans les forêts de Beni. Après avoir perdu Mayangose, Mapobu, Chochota, Kididiwe, La Haye et Mwalika, etc., les djihadistes ont enfin été délogés de la plus importante de leur base qui est passée sous le contrôle des forces armées congolaises.

La nouvelle a été relayée en début de soirée du jeudi 9 janvier. A la suite d’intenses combats menés depuis plus de 2 mois maintenant par les soldats congolais, c’est autour de 15 heures que les FARDC, sous le commandement du général Shiko Tshitambwe, ont courageusement récupéré ce sanctuaire situé sur l’axe Nord dans la zone des combats.
En effet, au cours de récentes interventions devant la presse, les FARDC exprimaient toujours leur envie de conquérir ce verrou des ADF, qu’elles considéraient toujours comme le quartier général et la capitale de la planification de tout le malheur qui s’abat sur la ville et le territoire de Beni depuis plus de 5 ans.

Repris par l’armée avant d’être reconquis par l’ADF à l’époque des généraux Lucien Bahuma et Mbangu Mashita, Madina était considéré par les FARDC comme la base dure qu’il fallait impérativement prendre pour la suite des opérations en cours. C’est d’ailleurs ce qu’a réitéré ce vendredi 10 janvier, le lieutenant colonel Joseph, T2 du secteur opérationnel Sokola 1, devant la population d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. Ce dernier insiste sur l’apport des civils dans la guerre menée contre l’ADF dans la région.
« Madina constituait un grand obstacle pour la réussite de ces opérations militaires parce que c’est considérer comme principale base de l’ennemi. L’armée ne pouvait réussir ces opérations sans le contrôle de Madina. Ceci n’a été possible que grâce à l’accompagnement de l’armée congolaise. C’est pourquoi, nous ne cessons toujours de solliciter l’accompagnement de la population pour mettre fin à cette guerre« ,

Sonne-t-on la fin de l’aventure ?

Depuis le lancement des opérations le 30 octobre dernier, le succès éclatant de l’armée loyaliste contre l’ennemi à Beni est passé notamment par la conquête de principales bases ADF, la neutralisation de ses chefs, la destruction de son arsenal militaire ainsi que le démantèlement de ses activités
Ainsi en perdant l’un des plus extraordinaires de ses bastions où se planifiaient des opérations contre les agglomérations, d’une part, et où se formaient puis se radicalisaient les nouvelles recrues, d’autre part, l’ennemi semble bien pris en étau par la pression exercée sur lui sur tous les axes.

Comme le pense nombre d’analystes, en ciblant les populations non armées, des éléments réunis démontrent que l’ennemi est sensiblement affaibli, coincé par des combats que lui impose l’armée congolaise. Par ses actes lâches et cruels qui cachent mal son tourment, il tente de donner l’impression de demeurer tactiquement nocif et puissant alors qu’il n’en est plus question. D’ailleurs, alors qu’il s’est récemment illustré par des tueries atroces des civils toutes les 24heures il y a quelques jours, ces dernières semaines, une légère trêve dans ses actions semble se lire actuellement à Beni. Quitte à penser qu’une lueur d’espoir se profile à l’horizon si l’on s’en tient à la pression militaire exercée sur lui.
Charles M. Bin Kisatiro, correspondant à Beni"


"Beni : 40 ADF tués dans les opérations militaires initiées par les FARDC  - 12/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/12/actualite/securite/beni-40-adf-tues-dans-les-operations-militaires-initiees-par-les-fardc
Quarante ADF ont été tués, parmi lesquels 5 de leurs leaders, lors de derniers affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles ADF dans la partie Nord-Est de la ville de Beni, notamment dans la zone de Mapobu et Madina sur l’axe Mbau-Kamabgo. Ce bilan a été donné samedi 11 janvier à la presse de Beni à Mapobu par le porte-parole des opérations militaires Sokola 1 dans la partie Grand Nord de la province du Nord-Kivu, major Mack Hazukayi.
Des armes et munitions ont aussi été récupérées notamment 5 PKM, 21 armes à feu, 5 bombes artisanales et des armes blanches, indique le major Hazukayi qui renseigne que 70 éléments FARDC ont été blessés.

« Cette victoire sur le mal c’est le fruit de travail de tout le monde. Après la conquête de Mapobu, après la conquête de Madina, vous êtes en train de comprendre que nous sommes en train d’aller petit à petit vers Kamango. Il faut retenir le message le plus essentiel : l’union fait la force. La victoire, on la partage, c’est la victoire de tout le monde », a déclaré le major Mack Hazukayi.
L’armée dénonce le comportement des Maï-Maï, groupes armés locaux d’autodéfense qui servent « des béquilles » aux ADF.
« L’ennemi commun que nous devons à tout prix éradiquer, ce sont les ADF. Quelques compatriotes qui se disent Maï-Maï, avaient joué un faux jeu du côté de l’ouest et ça permis à l’ennemi de traverser et cela nous a un peu compliqué. C’est ainsi que nous saisissons cette occasion pour lancer encore un appel à tous ces compatriotes égarés de revenir à la raison de venir soutenir l’armée de la République pour le travail qu’elle est en train de faire. Malheureusement, 9 Maï-Maï qui jouaient le jeu de l’ennemi dans la partie ouest ont été neutralisés, et trois capturés », a ajouté le major Mack Hazukayi."
"RDC-Beni : la lutte pour la reconquête de Madina a permis la neutralisation de 40 combattants ADF, d’après l’armée - 11/01/2020
° https://actualite.cd/2020/01/11/rdc-beni-la-lutte-pour-la-reconquete-de-madina-permis-la-neutralisation-de-40

"Nord-Kivu : l’armée dit avoir neutralisé plus de 1 300 miliciens en 2019 - 09/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/09/actualite/securite/nord-kivu-larmee-dit-avoir-neutralise-plus-de-1-300-miliciens-en-2019
"RDC: près de 1.400 combattants « neutralisés » par l’opération Sokola 2 en 2019 - 10 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/45391/rdc-pres-de-1-400-combattants-neutralises-par-loperation-sokola-2-en-2019/


"RDC : lourdes pertes dans les rangs des FARDC pour la reconquête de Madina , 30 soldats tués et 70 blessés (officiel) - 11/01/2020
° https://actualite.cd/2020/01/11/rdc-lourdes-pertes-dans-les-rangs-des-fardc-pour-la-reconquete-de-madina-30-soldats-tues
L'armée congolaise a annoncé, ce samedi 11 janvier, le nombre des militaires qui ont péri avant la reconquête jeudi dernier de Medina, considéré comme le quartier général des rebelles d'allied Democratic Forces (ADF) dans le territoire de Beni.
30 soldats ont été tués,70 autres sont grièvement blessés, selon le porte parole des opérations sokola1, le Major Mak Hazukay qui précise que les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont aussi perdu  plusieurs armes individuelles.

Ce bilan a mi-parcours des opérations dites d'envergure concerne uniquement l'axe Nord du territoire de Beni et date du 30 octobre.
Par contre 40 combattants ADF ont été tués sur cet axe, dont le bras droit du leader de cette rébellion, détenu en Ouganda, une vingtaine d'armes ont été récupérées.
Ce bilan pourrait s'alourdir car les combats violents sont encours autour de Medina.
Ce même samedi 11 janvier, l'armée a lancé les travaux de réhabilitation de l'axe routier Mbau-kamango,dont la circulation est interdite aux civils depuis 3 ans maintenant.
La réhabilitation de cette route va faciliter la "projection rapide des militaires" sur différentes lignes de front dans le triangle de la mort(les localités d'eringeti, Kamango et Mbau) et permettre la circulation libre de la population explique le porte parole des opérations sokola1."


"RDC : 60 soldats tués dans des offensives contre des ADF à Béni - 05 janvier 2020
° https://www.jeuneafrique.com/877627/politique/rdc-60-soldats-tues-dans-des-offensives-contre-des-adf-a-beni/
° https://afrique.lalibre.be/45161/rdc-60-soldats-tues-dans-des-offensives-contre-des-adf-a-beni/


"Nord-Kivu : la 34ème région militaire dresse le bilan des opérations Sokola 2 durant l’année 2019
° https://www.congoforum.be/fr/2020/01/nord-kivu-la-34eme-region-militaire-dresse-le-bilan-des-operations-sokola-2-durant-lannee-2019-congoforum/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Sokola-2
GOMA – La 34ème région militaire a dressé son bilan des opérations Sokola 2 durant l’année 2019 en province du Nord-Kivu. Son porte-parole, le major Guillaume Ndjike Kaiko, s’est exprimé devant la presse ce jeudi 9 janvier 2020.
Selon le porte-parole 1.300 combattants des différents groupes armés locaux, nationaux et étrangers se sont rendus aux forces armées de la République Démocratique du Congo. Plus de 667 armes de guerre de différentes catégories ont été récupérées de leurs mains.
Les opérations Sokola 2 visent depuis 2015 à traquer les combattants FDLR actifs dans le petit Nord-Kivu. A travers Sokola 2 les FARDC focalisent leurs opérations dans les territoires où sont concentrés actuellement 90% des groupes armés qui insécurisent totalement les populations ; il s’agit des territoires de Masisi et de Walikale."


° https://www.radiookapi.net/2020/01/10/actualite/securite/ituri-au-moins-701-personnes-tuees-dans-les-conflits-communautaires
° https://www.radiookapi.net/2020/01/10/actualite/securite/la-laureate-du-prix-de-la-policiere-des-nations-unies-appelle-les
° https://www.radiookapi.net/2020/01/07/actualite/securite/goma-le-gouverneur-nzanzu-denonce-la-presence-des-criminels-burundais
° https://www.radiookapi.net/2020/01/06/actualite/securite/nord-kivu-leglise-ceca-appelle-la-population-soutenir-loffensive-des
° https://www.radiookapi.net/2020/01/03/actualite/securite/la-rdc-est-en-danger-alerte-le-cardinal-ambongo
° https://www.radiookapi.net/2020/01/03/actualite/securite/rdc-le-sang-de-mamadou-ndala-doit-se-venger-pour-que-beni-retrouve-la


"RDC-Beni: Après la reprise de Madina par les FARDC, Félix Tshisekedi réitère sa décision de poursuivre les offensives -11/01/2020"
° https://actualite.cd/2020/01/11/rdc-beni-apres-la-reprise-de-madina-par-les-fardc-felix-tshisekedi-reitere-sa-decision

"Beni-ADF : après l'annonce de la reconquête de Madina, l'armée appelée à  éviter le "triomphalisme" - 10/01/2020"
° https://actualite.cd/2020/01/10/beni-adf-apres-lannonce-de-la-reconquete-de-madina-larmee-appelee-eviter-le

"Le Président de la République rassure que la Balkanisation n’aura pas lieu - 11 janvier 2020"
° https://www.politico.cd/la-une/2020/01/11/le-president-de-la-republique-rassure-que-la-balkanisation-naura-pas-lieu.html

"Insécurité à l’Est : le collectif Amka Congo condamne le silence du gouvernement dans le projet de balkanisation'
° https://www.radiomaendeleo.net/2020/01/07/insecurite-a-lest-le-collectif-amka-congo-condamne-le-silence-du-gouvernement-dans-le-projet-de-balkanisation/

° http://www.rfi.fr/afrique/20200104-rdc-beni-cardinal-ambongo-risque-balkanisation-massacres-nord-kivu


"Ituri : la population s’inquiète de la libre circulation des miliciens de CODECO dans plusieurs localités de Djugu - 10/01/2020"
https://www.radiookapi.net/2020/01/10/actualite/securite/ituri-la-population-sinquiete-de-la-libre-circulation-des-miliciens-de


"RDC: l'armée dénonce une campagne de discrédit à son encontre - 06-01-2020
° http://www.rfi.fr/afrique/20200106-rdc-armee-denonce-campagne-discredit-encontre-infiltrations

"RDC: la presse de Beni rejette les accusations de l’armée - 10-01-2020
° http://www.rfi.fr/afrique/20200110-rdc-presse-beni-rejette-accusations-armee


"RDC : le projet d’accord entre le gouvernement et la FRPI adopté en conseil des ministres
11/01/2020

° https://actualite.cd/2020/01/11/rdc-le-projet-daccord-entre-le-gouvernement-et-la-frpi-adopte-en-conseil-des-ministres


"RDC: Le gouvernement rapporte la défection de quelques officiers FARDC partis rejoindre la Milice NGOMINO à Minembwe - 11 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/11/rdc-le-gouvernement-rapporte-la-defection-de-quelques-officiers-fardc-partis-rejoindre

° https://news.un.org/fr/story/2019/11/1056741
° https://ethuin.files.wordpress.com/2019/05/swp-elie-kwiravusa-final.pdf


"Beni : la collaboration entre FARDC et civils, une nécessité pour restaurer l’autorité de l’État - 9 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/09/beni-la-collaboration-entre-fardc-et-civils-une-necessite-pour-restaurer-lautorite-de-letat/

"Insécurité à l’Est : complicités internes confirmées - 10 janvier 2020
° https://www.lephareonline.net/insecurite-a-lest-complicites-internes-confirmees/


" « La républiquette de l'Ituri » en République démocratique du Congo : un Far West ougandais
Alphonse Maindo Monga Ngonga - 2003

° https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2003-1-page-181.htm


° https://www.lephareonline.net/apprenti-sorcierisme-ou-inintelligence-politique-chez-les-politiciens-et-politico-religieux-congolais-quels-horizons-pour-2020-%ef%bb%bf/


" RDC / Rwanda : Depuis les forêts congolaises , les FDLR dénoncent un "accord" conclu entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi - 12 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/12/rdc-rwanda-depuis-les-forets-congolaises-les-fdlr-denoncent-un-accord-conclu-entre-paul
° https://benilubero.com/le-president-felix-tshisekedi-consacre-lest-de-la-rdc-en-champ-de-bataille-aux-pays-voisins/


"Butembo : une journaliste violemment agressée et laissée pour morte par des hommes armés - 10 janvier 2020
° https://zoom-eco.net/a-la-une/butembo-une-journaliste-violemment-agressee-et-laissee-pour-morte-par-des-hommes-armes/


"RDC : la CIME appelle la population à appuyer l’armée et la MONUSCO pour mettre fin à la guerre dans la partie Est - 12/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/12/actualite/securite/rdc-la-cime-appelle-la-population-appuyer-larmee-et-la-monusco-pour

° http://desc-wondo.org/apres-mundos-le-general-delphin-kahimbi-devient-il-le-nouveau-patron-des-presumes-adf-mtm-jj-wondo/
° http://desc-wondo.org/larmee-rwandaise-en-cours-de-reoccupation-de-lest-de-la-rdc-jean-jacques-wondo/
° http://desc-wondo.org/quelles-motivations-strategiques-derriere-lenvoi-du-general-john-numbi-a-beni-jean-jacques-wondo/?relatedposts_hit=1&relatedposts_origin=26069&relatedposts_position=2
° https://afrique.lalibre.be/45184/rdcongo-une-mission-judiciaire-va-recueillir-les-plaintes-a-minembwe/


Compatriotiquement!



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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 15/1/2020, 11:37 pm


"Beni: les FARDC mettent en place des mécanismes solides pour consolider leurs victoires sur les ADF  - 14/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/14/actualite/securite/rdc-les-fardc-mettent-en-place-des-mecanismes-solides-pour-consolider

"FARDC, le feuilleton des revers des ADF à Madina et ‘’La Haye’’- Le Phare"
° https://www.congoforum.be/fr/2020/01/15-01-20-revue-de-la-presse-congolaise-de-ce-mercredi-dialoguee-2/

° https://www.mediacongo.net/article-actualite-62248_beni_la_prise_de_madina_par_les_fardc_amorce_le_debut_du_demantelement_des_adf_conseil_des_ministres.html


"Opérations militaires dans l’Est: « il ne reste plus qu’un seul leader des ADF », assure l’armée - 15 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/operations-militaires-dans-lest-il-ne-reste-plus-quun-seul-leader-des-adf-assure-larmee/

"Nord-Kivu : l’armée annonce une reddition massive de miliciens Nyatura - 14 janvier, 2020
° https://cas-info.ca/2020/01/nord-kivu-larme-annonce-une-reddition-massive-de-miliciens-nyatura/

"RDC : les bastions des ADF récupérés par les FARDC, foyers de transit et de formation
- 14/01/2020

° https://www.radiookapi.net/2020/01/14/actualite/securite/rdc-les-bastions-des-adf-recuperes-par-les-fardc-foyers-de-transit-et


"Les Etats-Unis se préoccupent de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC - 15 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/15/les-etats-unis-se-preoccupent-de-la-situation-securitaire-dans-lest-de-la-rdc/
La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, a reçu mardi 14 janvier en son cabinet de travail, au Palais du peuple, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, Mike Hammer.
Pitshou Mulumba[...]"


"Beni : Une dizaine de civils interpellés dans des manifestations contre les tueries libérés - 15/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/15/beni-une-dizaine-de-civils-interpelles-dans-des-manifestations-contre-les-tueries

"RDC : Cinq policiers et un civil tués dans une attaque armée contre un sous commissariat de la police en Ituri - 15 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/15/rdc-cinq-policiers-et-un-civil-tues-dans-une-attaque-armee-contre-un-sous-commissariat

"Nord-Kivu : Au moins 7 personnes tuées par les FDLR à Rutshuru  - 15/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/15/nord-kivu-au-moins-7-personnes-tuees-par-les-fdlr-rutshuru
° https://actualite.cd/2020/01/15/rdc-au-moins-sept-civils-tues-dans-une-attaque-des-rebelles-fdlr-kinyandoni-rutshuru
° https://www.radiookapi.net/2020/01/15/actualite/securite/nord-kivu-8-personnes-tuees-dans-une-attaque-des-presumes-fdlr

"Beni : rebelles ADF, bandits armés et miliciens infiltrent la population, le maire appelle à la vigilance - 15/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/15/actualite/securite/beni-rebelles-adf-bandits-armes-et-miliciens-infiltrent-la-population


"RDC: 18 morts dans des combats autour d’une mine d’or dans l’est du pays - 15 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/45532/rdc-18-morts-dans-des-combats-autour-dune-mine-dor-dans-lest-du-pays/

° https://actualite.cd/2020/01/14/sud-kivu-au-moins-3-morts-et-plus-de-40-blesses-dans-un-accident-de-route-nyabibwe

° https://www.radiookapi.net/2020/01/14/actualite/securite/sud-kivu-le-general-gaby-boswane-appelle-la-presse-soutenir-les-fardc


"Dans l’Est de la RDC, la Monusco infiltrée par des Islamistes? 14 janvier 2020
° https://www.politico.cd/grand-angle/2020/01/14/dans-lest-de-la-rdc-la-monusco-infiltree-par-des-islamistes.html



"RDC : Le chef de l'État est déterminé à trouver une solution à la souffrance de nos frères et sœurs de l'Est (Cardinal Ambongo) - 14/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/14/rdc-le-chef-de-letat-est-determine-trouver-une-solution-la-souffrance-de-nos-freres-et


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Message  ndonzwau 31/1/2020, 10:53 pm

Après la glissade en eau de boudin d'un projet d'opérations conjointes avec les voisins contre les groupes armés de l'Est - une vague coalition militaire régionale devant regrouper autour des FARDC les unités du du Rwanda, de l'Ouganda, du Burundi et pourquoi pas de la Tanzanie auxquelles il était prévu de joindre la Monusco et l'Africom - nos autorités civiles et notre État-major, de guerre lasse, se sont rabattus et lancé dans la soirée de mercredi 30 octobre 2019 , des "opérations militaires dites de GRANDE ENVERGURE" devant être menées par notre armée '(mais pour lesquelles, le Congo aura très vite besoin du soutien de la Monusco).

Depuis, après une entrée poussive, nos troupes ont connu quelques succès et ont même revendiqué des exploits, la neutralisation d'un bon nombre des chefs ADF, des commandants FDLR et CNRD avec expatriation de leurs troupes et familles au Rwanda, et pour finir la prise de Madina, leur quartier général principal.

Une relative accalmie de moins de 3 semaines pour revivre une nouvelle escalade des massacres : 62 morts en 3 jours cette semaine ! Le temps que les rebelles retrouvent leurs repères nous voilà aussi vulnérables qu'avant ? Notons que nous comptabilisons 200 civils en une année à Mahagi en Ituri et un pic de violences dans l’Est avec 197 civils tués en décembre.
Question : notre armée a-t-elle seulement crié la victoire trop top ou le problème est bien plus compliqué, en finirons-nous un jour avec cette tragédie, que nous manque-t-il, que nous faut-il faire de plus pour éradiquer ce cancer de groupes armés qui continuent de semer le deuil dans l'Est de notre pays ?

En attendant, merci de lire la dénégation ferme d'un Nande célèbre Mbusa Nyamuisi des aveugles qui ne voient que des "chimères de la balkanisation" dans l'insécurité pourtant planifiée à l'Est qui pour lui au contraire n'a comme "objectif principal justement que la balkanisation".
Lisez aussi pour tout de suite les rejeter, les élucubrations de Kagame qui veut nous faire gober qu'il n'a jamais lorgné sur les terres et richesses des voisins alors que depuis 25 ans il a dressé son pays pour ne vivre que de ça...



"Beni : encore 21 civils tués par les ADF (société civile) - 31/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/31/actualite/securite/beni-encore-21-civils-tues-par-les-adf-societe-civile
Vingt et un civils ont été tués jeudi 30 janvier dans plusieurs attaques des ADF dans quelques villages et localités du territoire de Beni (Nord-Kivu), selon la société civile locale.
Les ADF ont d’abord tué trois civils à Mulolya, village situé à plus ou moins 8 Km à l’ouest de la commune rurale d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
Les victimes, précise la société civile, se rendaient le matin dans leurs champs quand ils ont été surpris par ces rebelles.

Un autre groupe d’ADF a attaqué le village Mantumbi dans le secteur de Beni-Mbau.
Le bilan fait état d’au moins onze civils tués par balles et à l’arme blanche. Non loin de là dans le village voisin de Aveyi, un civil a été aussi tué, précise la société civile. Les ADF ont poursuivi leur œuvre meurtrière dans l’après-midi à Mamove en massacrant six civils, parmi lesquels trois femmes et un enfant. Ensuite, ils ont incendié trois maisons. 

La société civile dit avoir documenté 62 personnes tuées mercredi et jeudi 30 janvier dans différentes attaques des ADF dans le territoire de Beni.
Les sources militaires et sécuritaires reconnaissent toutes ces attaques, mais ne confirment pas ce bilan. 
Pour sa part, l’ONG Centre d’études pour la promotion de la paix, des droits de l’homme et de la démocratie (CEPADHO), basée à Beni, a appelé les FARDC à sécuriser les grandes agglomérations de la région pour limiter ces attaques contre les civils."


"RDC: une vingtaine de morts dans de nouvelles tueries attribuées au groupe armé ADF - 31 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/46154/rdc-une-vingtaine-de-morts-dans-de-nouvelles-tueries-attribuees-au-groupe-arme-adf/
ne vingtaine de personnes ont été massacrées jeudi dans de nouvelles tueries attribuées au groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont annoncé des sources locales et des experts, portant à plus de 60 le nombre de civils tués en deux jours. Au total 24 corps ont été retrouvés en quatre endroits près d’Oicha, a indiqué à l’AFP l’administrateur du territoire (responsable politico-administratif), Donat Kibwana. Dix-neuf morts ont été comptés dans la même zone par les équipes du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST: chercheurs liés à l’Université de New York).

Dans la cité de « Mantumbi, 11 corps ont été retrouvés et identifiés. A Mamove, l’ennemi a tué six personnes alors que dans deux villages voisins quatre personnes ont été égorgées et trois autres l’ont été alors qu’elles se rendaient aux champs », a précisé à l’AFP M. Kibwana. En deux jours, les attaques attribuées aux membres du groupe armé d’origine ougandaise ADF ont fait au total 60 morts.
Les tueries de jeudi ont eu lieu à l’ouest de la route nationale numéro 4. L’armée congolaise qui a engagé des opérations contre le groupe armé ADF depuis le 30 octobre dans la partie est, a affirmé les avoir chassés de leurs principaux fiefs et tué cinq de leurs six chefs.

Les massacres à l’arme blanche de jeudi se sont déroulés pendant la journée, contrairement aux précédents qui ont eu lieu dans le silence de la nuit, comme dans la nuit de mardi à mercredi dans cette même zone de la cité d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu, est), où au moins 36 civils ont été tués à la machette par des ADF, après plus de trois semaines d’accalmie.
A l’origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont installés dans l’est de la RDC en 1995. Ils ne lancent cependant plus d’attaques contre les frontières de l’Ouganda voisin depuis des années.
Les ADF « possèdent les caractéristiques à la fois d’un groupe armé et d’une organisation criminelle, et semble suivre une idéologie islamiste extrême », selon un rapport remis la semaine dernière au Conseil de sécurité des Nations unies. Il n’y a pas assez d’éléments de renseignements pour prouver « des liens avec des groupes extrémistes islamiques internationaux », ajoute le rapport. DDM/​."


"Beni : Les morts s’entassent - 31 janvier 2020
° https://lepotentielonline.net/2020/01/31/beni-les-morts-sentassent/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 51F1A6DA-1586-4DE7-8304-1CD11883A0E8

Dans toute la contrée de Beni, c’est encore la pitié et la consternation. Le sang et les larmes continuent de couler à foison à la suite des atrocités imposées aux populations civiles en dépit des efforts mis en œuvre pour y restaurer la paix. Les habitants voient mal leur espoir de revivre la paix s’éloigner de plus en plus.
En 48 heures seulement, au moins 62 autres Congolais viennent d’accroitre le nombre des milliers des victimes de l’insécurité qui a duré plus de 5 ans dans la région. Ces derniers ont péri au cours d’au moins 5 attaques successives lancées contre les paisibles citoyens agriculteurs sans défense. Pour les populations de Beni, il s’agit ni plus ni moins d’une hécatombe que la Communauté internationale feint de ne pas voir.

Un tableau sombre

Le territoire de Beni a été confronté à une série des massacres des ADF dans les 48 dernières heures. En effet, depuis la nuit de mardi 28 à l’après-midi de ce jeudi 30 janvier, c’est au moins 62 civils qui viennent de périr par la main des djihadistes qui les ont massacrés au cours de leurs incursions.
La nuit du mardi au mercredi 29 janvier, entre 20h et 5h30, ces islamistes ont investi les villages de Manzengi/ Mebundu et Mayabalo en groupement des Batangi-Mbau dans le secteur de Beni-Mbau, entre 16 et 18 km à l’Ouest d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni. Là, ils y ont massacré au moins 38 civils et blessé 6 autres. Le matin du mercredi 29 janvier, un autre groupe d’ADF a effectué un raid à Bunake, à 3 km à l’Est du village d’Eringeti. C’était entre 6h30 et 7h20 qu’ils ont opéré. Puis, ils ont tenté d’attaquer une position FARDC, avant d’être repoussés. Dans leur fuite, ces inciviques ont tué par balle le pasteur Yese Ngulongo, responsable de l’Eglise anglicane de la place. Les terroristes ont également donné la mort à deux femmes qui ont été retrouvées dans leurs champs.

Le matin du jeudi 30 janvier 2020, les ADF ont massacré 3 civils à Mulolya, à 8 km à l’Ouest d’Oicha. Il s’agissait de paysans qui se rendaient dans leurs champs pour y presser les noix de palmes en vue de se faire de l’huile de cuisine. Dans l’après-midi du même jeudi 30 janvier, vers 13h, les mêmes terroristes ont pris d’assaut le village de Mantumbi à 18km de Mbau. Ils y ont massacré au moins 11 civils. Non loin, à Aveyi, ils ont tué un autre civil.
Vers 15h du même jeudi, les rebelles ont fait une autre incursion à Mamove où ils ont massacré au moins 6 personnes dont 3 femmes et un enfant. Et entre autres dégâts, les assaillants y ont incendié 3 habitations avant de se retrancher dans la brousse.
Une autre attaque a visé, la nuit du jeudi à ce vendredi 31 janvier, la localité de Mbau. Mais l’armée a repoussé l’ennemi pour limiter les dégâts. Aucun mort n’est jusque-là à déplorer, selon les forces qui indiquent cependant que la fouille est en cours.

Selon l’ONGDH Centre d’étude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme, (CEPADHO), qui dresse ces statistiques, ces nouveaux massacres portent à au moins 318, le nombre des civils tués par les islamistes ADF en représailles aux offensives de grande envergure lancées contre eux par les FARDC depuis le 30 octobre 2019. Ce qui représente, selon elle, une moyenne de 106 civils massacrés par mois, soit 3 chaque jour.
Tout en soutenant l’armée dans ses efforts de rétablir la paix, l’ONGDH demande au commandant du secteur opérationnel Sukola1 à considérer la sécurisation des villages et agglomérations comme un axe à part entière sur lequel il faut veiller pour limiter les exactions des terroristes. Il appelle en outre les FARDC à se déployer et à nettoyer de fond à comble la partie ouest de la route nationale no 4 où les rebelles ont accentué leurs actes de représailles.
Charles M. Bin Kisatiro, correspondant à Beni"


"RDC: l’armée tente de rassurer la population après de nouveaux massacres à Beni - 31/01/2020
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200131-rdc-larm%C3%A9e-tente-rassurer-population-apr%C3%A8s-nouveaux-massacres-beni
En RDC, un nouveau massacre attribué aux présumés ADF a fait jeudi en pleine journée une vingtaine de morts attribués dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Des violences survenues après un autre massacre dans le même secteur qui a fait une quarantaine de morts dans la nuit de mardi à mercredi. De quoi susciter la colère de la population qui se dit abandonnée.

Au moins 60 personnes tuées en moins de quatre jours dans le territoire de Beni, la plupart à coups de machette ou de hache selon la société civile locale. Les habitants de la région se disent terrorisés par cette nouvelle flambée qui est attribuée aux présumés rebelles ougandais des ADF, après une courte accalmie.
Ils accusent une nouvelle fois la communauté internationale et le gouvernement congolais de les avoir « abandonnés » à leur triste sort, selon le président de la société civile de Beni-ville, Kizito Bin Hangi.

L'administration locale a confirmé ces deux attaques qui ont ciblé les localités de Mamove et Mandunbi jeudi en plein milieu d'après-midi, elle parle d'un bilan provisoire d'au moins 16 morts.
L'armée congolaise, elle, a préféré botter en touche hier soir. « Je ne confirme pas ces attaques, ça serait prématuré de donner un bilan », a réagi le porte-parole de l'Opération Sukula 2, le lieutenant Anthony Mwalwishay.
Quant à la population qui se dit abandonnée, le porte-parole des FARDC dans la province du Nord-Kivu se veut rassurant. « Ce sont des éléments en civils d'un groupe en débandade qui commettent de petites attaques ici ou là », explique-t-il. Et de promettre à la population que « les opérations militaires en cours vont permettre d'anéantir totalement l'ennemi d'ici peu »."


"RDC: reprise des massacres à Beni, au moins 36 civils tués à la machette - 30 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/46120/rdc-reprise-des-massacres-a-beni-au-moins-36-civils-tues-a-la-machette/
Au moins 36 civils ont été tués à la machette dans la nuit de mardi à mercredi près de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, nouveau massacre après quelques semaines d’accalmie.

Paysans achevés à l’arme blanche, le soir en brousse de retour des champs ou au village à la nuit tombée: le mode opératoire porte la signature du redoutable groupe armé des ADF, d’après les autorités et les survivants.
La tuerie a commencé mardi soir à Manzingi, au nord-ouest de la cité d’Oicha. « Les ennemis sont entrés à 19H00. Ils ont trouvé les gens en train de manger et ils les ont bloqués. Certains ont pu s’échapper et les autres ont été décapités », témoigne Kambale Kapisi, 32 ans, auprès de l’AFP.
Blessé à la tête, son frère est l’un des deux survivants opérés à l’hôpital d’Oicha.
« Le malade a plusieurs plaies par machette. Il y a des plaies qui atteignent même l’os », témoigne le Dr Andre Makasani.
« Ce sont des types de blessures que nous avons déjà eues plusieurs fois ici, à chaque fois qu’il y a carnage aux alentours de la cité d’Oicha », ajoute le médecin.

– Massacres toute la nuit –


Les massacres ont duré toute la nuit, d’après l’ONG des droits de l’homme Cepadho.
« Parmi ces victimes, certaines femmes auraient été violées par les bourreaux avant d’être tuées », dénonce dans un communiqué le député provincial Jean-Paul Paluku. « Les bourreaux ont introduit des sticks (ndlr: bâtons) d’arbres dans leurs organes génitaux », s’indigne-t-il.
« Du jamais vu », conclut l’élu local pour qui « cette nouvelle méthode d’opérer » marque une volonté « d’humiliation de la communauté ».
Le bilan de 36 morts est établi par la société civile, qui ramasse et enterre les corps, et l’administrateur du territoire, qui supervise la police.

« Il y a au moins 30 morts dans le village de Manzingi Mabundu. Attaque attribuée aux ADF », indique également une source de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).
Au total, les Forces démocratiques alliées (ADF) sont accusées d’avoir tué près de 300 personnes depuis début novembre, et plus d’un millier depuis octobre 2014 dans la région de Beni.
D’après les experts, les ADF se vengent depuis novembre sur les civils de l’offensive lancée par l’armée congolaise contre leurs bases dans la forêt et la jungle autour de Beni.
L’armée s’est félicitée d’avoir repris le QG des ADF et d’avoir tué cinq de leurs six chefs.
Rassurante, l’armée avait invité la population à reprendre des travaux dans les champs repris aux ADF. Le génie militaire s’est engagé à réhabiliter une route qui conduit vers la frontière ougandaise.
Une seule attaque attribuée aux ADF avait été enregistrée en janvier. Elle avait fait six morts.

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? 8a292d1d5ef02f96c571cf6b9cd8899134458cbb-524x349

– Laissée pour morte –

« Je suis tombée par terre et j’ai senti un coup de machette dans le cou. Ils m’ont abandonnée en croyant que j’étais morte », témoigne une survivante de cette attaque, survenue la semaine dernière, Adèle Kavira Kighoma, 21 ans, à l’hôpital d’Oicha.
L’attaque de mardi soir a eu lieu à l’ouest de la Route nationale 4 Beni-Oicha-Eringeti. Or les ADF opèrent généralement à l’est de cet axe, vers la frontière ougandaise.
« La présence de l’ennemi à l’ouest (ndlr: de la RN4) est bien documentée mais curieusement il n’y a pas d’opérations militaires qui soient organisées dans cette zone-là », analyse un responsable de la société civile, Janvier Kasereka.
« L’ennemi en errance (…) se reconstitue à l’ouest », ajoute-t-il, cité par le site d’information actualité.cd.
Un pasteur a été tué dans la nuit de mardi à mercredi à Eringeti dans une autre attaque, selon des sources locales.
A l’origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont installés dans l’est de l’actuelle RDC en 1995. Ils ne lancent cependant plus d’attaques contre les frontières de l’Ouganda voisin depuis des années.
Les ADF « possèdent les caractéristiques à la fois d’un groupe armé et d’une organisation criminelle, et semblent suivre une idéologie islamiste extrême », selon un rapport remis la semaine dernière au Conseil de sécurité des Nations unies.
Il n’y a pas assez d’éléments de renseignements pour prouver « des liens avec des groupes extrémistes islamiques internationaux », ajoute le rapport.
Il souligne que « les ADF entretiennent des liens étroits avec la population locale et font partie intégrante de l’économie illicite dans la région de Beni ».​"

"RDC: plusieurs dizaines de morts à Beni dans une nouvelle attaque des ADF - 30/01/2020"
° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200129-dizaines-morts-%C3%A0-beni-attaque-adf

"RDC : 36 civils tués par les ADF à Beni (ONG CEPADHO) - 30/01/2020"
° https://www.radiookapi.net/2020/01/30/actualite/securite/rdc-36-civils-tues-par-les-adf-beni-ong-cepadho
° https://afrique.lalibre.be/46099/rdc-au-moins-15-civils-tues-pres-de-beni-ainsi-que-deux-mai-mai-et-un-militaire/

"RDC: nouveau massacre à Beni, au moins 15 morts - 29 janvier 2020"
° https://actualite.cd/2020/01/29/rdc-nouveau-massacre-beni-au-moins-15-morts

° https://www.congoforum.be/fr/2020/01/beni-14-nouveaux-corps-decouverts-ce-mercredi-29-janvier-2020-a-manzingi-congoforum/
° https://www.radiookapi.net/2020/01/30/actualite/securite/beni-une-cooperation-renforcee-entre-la-monusco-les-fardc-et-la-pnc
° https://www.radiookapi.net/2020/01/29/actualite/securite/nord-kivu-un-civil-et-deux-militaires-tues-eringeti-par-les-adf
° https://www.radiookapi.net/2020/01/29/actualite/securite/nord-kivu-14-civils-tues-et-6-autres-blesses-dans-une-nouvelle-attaque

Nord-Kivu : un civil et deux militaires tués à Eringeti par les ADF (société civile) -  29/01/2020"
° https://www.radiookapi.net/2020/01/29/actualite/securite/nord-kivu-un-civil-et-deux-militaires-tues-eringeti-par-les-adf
° https://afrique.lalibre.be/45916/rdc-les-droits-de-lhomme-mis-en-peril-par-linsecurite-et-limpunite/
° https://afrique.lalibre.be/45910/rdc-7-morts-en-ituri-en-presence-de-la-responsable-des-droits-de-lhomme-a-lonu/
° https://afrique.lalibre.be/45874/est-de-la-rdc-six-morts-dans-une-attaque-a-beni-apres-un-mois-daccalmie/


"Ituri : les miliciens ont tué près de 200 civils en une année à Mahagi, la société civile fait rapport à Félix Tshisekedi - 31 janvier 2020"
° https://actualite.cd/2020/01/31/ituri-les-miliciens-ont-tue-pres-de-200-civils-en-une-annee-mahagi-la-societe-civi
=#ff0000]"RDC: pic de violences dans l’Est avec 197 civils tués en décembre - 27 janvier 2020"[/size]
° https://afrique.lalibre.be/46020/rdc-pic-de-violences-dans-lest-avec-197-civils-tues-en-decembre/

° http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200116-rdc-soulagement-beni-apres-victoire-annoncee-fardc-adf

"Nord-Kivu : l’armée interdit aux soldats de se fier aux nouvelles distillées sur les réseaux sociaux qui « détruisent le pays - 31 janvier 2020"
° https://actualite.cd/2020/01/31/nord-kivu-larmee-interdit-aux-soldats-de-se-fier-aux-nouvelles-distillees-sur-les


"[Tribune] Les massacres commis dans l’est de la RDC visent un seul objectif : la balkanisation - 30 janvier 2020 Par Antipas Mbusa Nyamwisi président du RCD/K-ML, ancien ministre congolais des Affaires étrangères (RDC)
° https://www.jeuneafrique.com/888596/politique/tribune-les-massacres-commis-dans-lest-de-la-rdc-visent-un-seul-objectif-la-balkanisation/
Mbusa Nyamwisi, ancien membre de la coalition Lamuka, critique avec force une tribune publiée par JA et dénonçant les accusations de « balkanisation » brandies par une partie de l’opposition congolaise.
Après avoir lu sur JA.com la tribune de M. Gatete Nyiringabo intitulée « RDC-Rwanda : Les chimères de la balkanisation », j’ai été désagréablement surpris de constater que ce dernier a cité mon nom, me mêlant ainsi à la question des ADF-NALU.
En affirmant que « l’ADF-Nalu s’est avérée être un groupe autochtone nande financé par un politicien, Mbusa Nyamwisi », l’auteur de cette tribune ne fait que reprendre à son compte les propos cyniques auxquels a eu droit la communauté nande à chaque fois que l’ex-Président de la RDC, Joseph Kabila, prenait la parole au sujet des massacres perpétrés au Nord-Kivu.
à lire [Tribune] RDC-Rwanda : les chimères de la « balkanisation »


Ces accusations sont d’autant plus regrettables qu’aucun début de preuve n’est apporté. Je tiens à récuser avec fermeté cette accusation grotesque, qui n’a aucun fondement et dont le seul but consiste à désinformer et à propager l’idéologie mensongère de ceux qui voudraient chercher des boucs émissaires du côté des victimes. Que cela vienne d’un « spécialiste » des droits de l’homme originaire du Rwanda, qui, en principe, devrait travailler pour qu’il ne puisse se produire un nouveau génocide où que ce soit au monde, me laisse perplexe et remet en cause la qualité du travail réalisé par celui-ci dans son domaine.

Faire passer les victimes pour des bourreaux

J’ai toujours considéré, pour ma part, qu’un défenseur des droits de l’homme se doit d’être humaniste et universaliste dans son approche. Les Congolais de l’ethnie nande qui sont massacrés au Nord-Kivu doivent, eux aussi, faire l’objet de considération. Les pays des Grands Lacs, dont mon pays, la RDC, attendent de ceux qui se sont relevés du cauchemar du génocide au Rwanda les échos d’une paix durable pour tous.

Ces massacres poursuivent un seul objectif : la balkanisation
Cette déclaration est par ailleurs démentie par les événements sur le terrain. Elle l’est aussi par les conclusions des premières missions parlementaires et des enquêtes de la société civile du Nord-Kivu, sans oublier les nombreux rapports des Nations unies.

La « balkanisation » comme objectif

L’auteur de cette tribune aurait mieux fait de lire ces enquêtes et rapports avant de propager des mensonges dont le but consiste à brouiller les pistes et à désinformer les Congolais, tout en désorientant les enquêteurs qui seront sollicités lors des inévitables procédures judiciaires que le peuple de RDC appelle de ses vœux.
M. Gatete Nyiringabo acceptera-t-il de témoigner lorsque les massacres perpétrés dans l’est du Congo donneront lieu à des procès ? Donnera-t-il d’avantage d’informations sur Jamil Mukulu (ancien chef de l’ADF actuellement en prison en Ouganda) et ses complices, qu’il s’évertue à disculper dans sa tribune, en jetant les victimes en pâture à l’opinion ?
En définitive, il est fort étonnant que cet avocat puisse parler de « chimères », quand la conscience nationale congolaise s’éveille pour mettre en garde ceux qui tentent d’exposer le pays à la balkanisation.
Je considère que la persistance des massacres et l’occupation de larges espaces dans l’est du pays, par des groupes armés étrangers, contribuent à l’affaiblissement de l’État congolais dans cette partie de la République. Ces massacres poursuivent un seul objectif : la balkanisation. N’en déplaise à M. Gatete Nyiringabo !"


"Tshisekedi, Kagame, Museveni et Lourenço en sommet quadripartite à Luanda ce dimanche 02 février -
31 janvier 2020

° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/31/tshisekedi-kagame-museveni-et-lourenco-en-sommet-quadripartite-a-luanda-ce-dimanche-02-fevrier.html/53592/


"Paul Kagame sur la RDC: “nous ne jouons pas à ces jeux consistant à mettre le feu aux maisons des autres”30 janvier 2020
° https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/01/30/paul-kagame-sur-la-rdc-nous-ne-jouons-pas-a-ces-jeux-consistant-a-mettre-le-feu-aux-maisons-des-autres.html/53554/
Le président rwandais, Paul Kagame, a fixé l’opinion quant à son présumé rôle dans la balkanisation d'une partie de la RDC où il est accusé de soutenir les élans sécessionnistes des peuples rwandophones, dit Banyamulenge.

Dans une cérémonie annuelle d’adresse d’échanges des vœux avec le corps diplomatique accrédité au Rwanda, mercredi 29 janvier 2020, Paul Kagame dit que son pays n’a pas l’intention d’envahir la RDC ni de la balkaniser.
« Nous ne jouons pas à ces jeux consistant à mettre le feu aux maisons des autres. Mais nous nous investissons nous-mêmes et tout ce que nous avons pour essayer de nous assurer que nos maisons et nos maisons sont bien protégées, qu’elles ne prennent pas facilement feu » , a dit Paul Kagame aux ambassadeurs.
Il y peu plusieurs personnalités congolaises dont le cardinal Fridolin Ambongo, le candidat présidentiel de l’élection de 2018 Martin Fayulu et le coordonnateur actuel de la coalition Lamuka, Adolphe Muzito sont montés au créneau pour dénoncer les intentions machiavéliques de certains États à balkaniser la RDC.
Adolphe Muzito est même allé plus loin en demandant à la RDC d’envahir carrément le Rwanda.

Un ex Premier ministre rwandais avait de son côté, dénoncé le rapprochement entre l‘actuel chef de congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.
« La lune de miel aujourd’hui entre vous monsieur le président Félix Tshisekedi et Kagame ça pourrait vous causer beaucoup de difficultés dans l’avenir », a averti Faustin Twagiramungu.
Et d’ajouter : « là je pense que si vous continuez à donner un boulevard de passage pour Kagame de continuer de faire ce qu’il veut dans votre pays en prenant vos matières premières en les vendant aux multinationales et en faisant plaisir évidemment à ceux qui les soutiennent notamment dans le monde occidental ».

Déjà lors d’une conférence de presse le 8 janvier, Vincent Biruta, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Porte-parole du Gouvernement rwandais avait qualifié d’irresponsables et d’infondés les propos tenus par certaines personnalités congolaises sur un prétendu « plan de balkanisation du Congo».
« Les déclarations des politiciens et de certains hommes d’église congolais sur un plan de balkanisation du Congo sont des propos irresponsables et infondés. C’est une obsession dangereuse pour créer un certain malaise entre les deux pays,” avait il dit.
Et d’ajouter:”C’est une attitude de certains politiciens, et maintenant des hommes d’église, qui pensent que pour être populaire, il faut diaboliser le Rwanda et dire aux congolais qu’il y a un complot du Rwanda contre la RDC. Mais je ne crois pas que ces déclarations soient de nature à compromettre les bonnes relations entre la RDC et le Rwanda, parce que ce sont des relations d’Etat à Etat.“.
Et de conclure: “Nous apprécions ce que la RDC a fait ces derniers mois à travers les opérations contre les groupes armés qui sévissent à l’est de la RDC. C’est bon pour le Congo, c’est bon pour la région et c’est bon spécialement pour le Rwanda.


"RDC: l’appel de Bachelet (ONU) à l’Etat pour le respect des droits humains - 28 janvier 2020"
° https://afrique.lalibre.be/46024/rdc-lappel-de-bachelet-onu-a-letat-pour-le-respect-des-droits-humains/


Compatriotiquement!



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Message  ndonzwau 2/2/2020, 9:13 pm


"RDC: pourquoi les violences continuent à Beni[
https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20200201-rdc-violences-beni-nord-kivu-adf-fardc-felix-tchisekedi?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCKAE%3D#aoh=15806568336380&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
En République démocratique du Congo, l'heure est à nouveau la colère et à la frustration dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, après de nouveaux massacres attribués aux présumés rebelles des Forces alliées démocratiques (ADF). Ils ont tué quelques 70 civils, en deux jours, de mardi soir au jeudi 30 janvier.

La colère est d'autant plus grande que les Forces armées de RDC (FARDC) claironnaient d'avoir pratiquement anéanti ce groupe depuis le lancement d'une offensive d'envergure sur les ordres du président Félix Tshisekedi. La société civile pointe une stratégie qui n'est pas appropriée, selon elle.
Les FARDC avaient multiplié, depuis trois mois et le début de leur grande offensive, les communiqués victorieux. Cinq des six chefs militaires et une centaine de présumés rebelles des ADF tués, la reconquête de leurs principaux fiefs et, il y a trois semaines, l'annonce en grande pompe de la reprise de Madina, « le dernier bastion des ADF dans la région », selon les termes du porte-parole de l'armée congolaise.

Depuis, une certaine accalmie était observée et la confiance commençait à renaître. Mais « tout cela a volé en éclats, après des massacres de dizaines de personnes en moins de trois jours », explique le président de la société civile de Beni-ville, Kizito Bin Hangi.

Stratégie remise en cause

La société civile met aujourd’hui en cause la stratégie des FARDC. Depuis le lancement de son offensive, fin octobre dernier, l'armée congolaise a concentré toutes ses forces à l'est de la route nationale n°4 qui relie Beni à l'Ituri, un peu plus au Nord. La société civile de Beni assure que le gros des présumés rebelles des ADF se sont alors repliés à l'ouest de ce grand axe routier, en même temps que la population. « Ils auraient mis à profit les dernières semaines pour se réorganiser », confirme un spécialiste de la région.
La société civile se demande « pourquoi les FARDC concentrent leurs efforts à l'Est, alors que l'ennemi massacre des populations sans défense à l'ouest de la RN4 ». Le porte-parole de l'armée ne pouvait être joint vendredi.

Il y a deux jours, le lieutenant Anthony Mwalwishay a appelé la population à la patience, en promettant que « les opérations en cours vont permettre d'anéantir totalement ce qui reste de l'ennemi, d'ici peu ».


"RDC: attaque meurtrière à Mamové, dans le territoire de Ben]
https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20200202-rdc-attaque-mamove-nord-kivu-beni-maimai?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQCKAE%3D#aoh=15806568336380&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
Dans l'est de la RDC, des hommes armés ont attaqué un poste de police dans la nuit de vendredi à samedi, la localité de Mamové, dans le territoire de Beni, dans le Nord-Kivu. D'après la société civile sur place, il y aurait au moins neuf morts et sept blessés.[..

Vers 19h, des combattants Maï-Maï ont attaqué le poste de police de la ville. Les échanges de tirs ont duré près de quatre heures. « On a entendu beaucoup de bruit, explique Kinos Katuho, président de la société civile de Mamové. On s&apos;est demandé ce que c’était. On a été obligé de fuir et de se cacher dans des maisons. Le matin, des forces de sécurité nous ont dit : &quot;nous étions attaqués par des éléments des Maï-Maï.&quot; »<br>
<br>
Kinos Katuho explique que cinq personnes ont été retrouvées mortes dans une maison et estime que les circonstances de leurs décès pose question, la maison se trouvant « à 150 mètres environ des positions de la police ». Quatre autres corps ont également été découverts. Il s’agirait de trois civils et d’un Maï-Maï, selon lui.<br>
« Pour le moment, le village est vide. Toute la population a fui dans différentes directions. La situation est très compliquée à Mamové », déplore le président de la société civile de la localité.<br>
Le récit de Kinos Katuho président de la société civile de Mamové"


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 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Empty Re: BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ?

Message  ndonzwau 13/3/2020, 12:28 am

Un rapport du" Baromètre sécuritaire du Kivu (K ST)" pour janvier 2020, publié par le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC), basé à l’Université de New York, et Human Rights Watch fait le constat accablant de l"échec de l'Armée Congolaise au Kivu. Malgré un QG avancé sur place et surtout les "opérations de 'grande envergure''" lancées ans la soirée de mercredi 30 octobre 2019 à Beni contre les groupes armés locaux et étrangers actifs dans l’est du pays, le nombre de civils tués « a encore augmenté » en janvier 2020, « après deux mois extraordinairement meurtriers ».

Nos autorités civiles et militaires au haut niveau ont-elles le courage et l'intelligence de faire ce constat d'échec, l'impuissance de nos FARDC à éradiquer les groupes armés à l'Est et le Congo de pouvoir enfin retrouver la paix et chemin du développement ? Se sont-elles résolues à changer le fusil d'épaule pour sauver le pays ?



"L’armée congolaise dépassée – Kivu Security Tracker
RAPPORT MENSUEL – JANVIER 2020

° https://desc-wondo.org/larmee-congolaise-depasse-kivu-security-tracker/

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Kst_jan20_lg

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Kst_jan20_1.jpg-300x82Après deux mois extraordinairement meurtriers dans les Kivus, le nombre de civils tués par les acteurs armés a encore augmenté en janvier 2020 avec 210 décès violents enregistrés.
Cela fait de ce mois le plus meurtrier depuis les débuts des relevés du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) en juin 2017.

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? Kst_jan20_2-300x171

Trois foyers de tensions sont restés particulièrement actifs : le territoire de Beni, où des
massacres à grande échelle ont à nouveau été commis, essentiellement par les combattants
islamistes ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) ; celui de Walungu, où la traque
des rebelles hutu rwandais du Conseil national pour la renaissance et la démocratie (CNRD) a à
nouveau provoqué la mort de civils ; et les affrontements entre milices communautaires sur les
hauts plateaux de Fizi et Uvira.
À cela s’est ajouté une nette aggravation des conflits en territoire de Rutshuru entre le NDC-R
et l’armée congolaise (FARDC) d’une part et les milices Nyatura et les Forces démocratiques
de libération du Rwanda (FDLR) de l’autre.
L’armée congolaise ne paraît en mesure de faire cesser les exactions contre les civils dans
aucun de ces quatre foyers. Elle est confrontée à de graves problèmes logistiques. Ses grandes
offensives semblent terminées dans le territoire de Beni, elle s’interpose peu sur les hauts
plateaux de Fizi et Uvira ou dans le petit nord, et fait partie des belligérants ayant commis les
principales exactions lors de l’opération contre le CNRD.
Du fait de cette insécurité persistante, un regain de mobilisation des milices, et l’échec de
démobilisations volontaires, faute de structure d’accueil notamment, a été observée,
notamment dans les territoires de Lubero, Kalehe et Shabunda.

Beni : insaisissables ADF

Après deux mois extrêmement meurtriers dans le territoire de Beni, le nombre de civils tués a
connu une baisse relative avec 94 victimes. Ce niveau reste toutefois très élevé : la moyenne
enregistrée par KST était de 24 morts par mois avant novembre dernier. Les insurgés islamistes
des Forces démocratiques alliées (ADF) sont à nouveau incriminés dans l’immense majorité des
meurtres de civils (91 morts sur 94).
L’armée congolaise avait fait, début janvier, des annonces encourageantes en assurant avoir
conquis « Madina », le quartier général des ADF, et tué cinq de ses six chefs. Mais aucune de
ces « neutralisations » n’a pu être vérifiée. Les rares noms avancés par les FARDC n’étaient
connu ni du KST ni de ses interlocuteurs, et aucune photo ou preuve de leur mort n’ont été
avancés.
La tendance paraît en réalité peu encourageante. Après quatre semaines de calme relatif (15
meurtres ont été enregistrés entre le 1er et le 27 janvier) les massacres ont en effet repris à un
rythme effréné. Le territoire de Beni a même connu, le 28 janvier, sa journée la plus meurtrière
depuis le début de la récente série de massacre avec 38 victimes dans les villages de Manzingi
et Mebundu. D’autres massacres d’ampleur ont ensuite été commis les 29, 30 et 31 janvier.
La localisation de ces incidents les plus meurtriers à l’ouest de l’axe Beni – Eringeti suggère
qu’une partie au moins des ADF ont échappé aux opérations des FARDC, qui se sont
déroulées à l’Est de cet axe, et ont réussi à se regrouper dans de nouveaux sanctuaires. Selon
un ancien membre de ce groupe armé capturé interrogé par le KST, des groupes d’ADF
opéreraient désormais depuis le territoire de Mangina, dans la province de l’Ituri. Mais ces
attaques pourraient également constituer une diversion des ADF pour obliger les FARDC à
changer de zone d’opérations.

Pour couvrir la partie ouest du territoire de Beni, les FARDC auraient noué une alliance avec les
mai-mai Uhuru, présent dans cette zone, selon une source interne à ce groupe armé.
Ils semblent, en effet, ne pas avoir une organisation et des effectifs suffisants pour tenir
l’ensemble du territoire. Alors qu’un régiment ou un bataillon contient théoriquement au moins
750 hommes, certains de ceux déployés dans la région de Beni ne compteraient qu’une
centaine d’hommes, et au mieux 600 pour les meilleurs d’entre eux, comme la 32 e brigade,
selon plusieurs sources militaires congolaises. Les soldats de la Mission de l’ONU en RD Congo
(Monusco) ont contribué à repousser une attaque des ADF présumés contre une position des
FARDC à Mayi-Moya, le 29 janvier. Mais ils ne semblent pas non plus en mesure de sécuriser
les civils sur l’ensemble du territoire.

Butembo – Lubero : les Mai-Mai Kabido recrutent

Le nombre d’affrontements a connu une augmentation significative en janvier, avec 8 incidents
(contre 3 le mois précédent). Ils ont principalement opposé les FARDC au groupe Mai-Mai
Kabido, aussi connu sous le nom de Front des patriotes pour la paix (FPP), un groupe dissident
des Mai-Mai Mazembe. Ce dernier semble en train de se renforcer, recrutant de nouvelles
personnes. Selon certaines d’entre-elles, que le KST a pu interroger, cette mobilisation, qui se
déroule principalement dans la communauté Nande, vise à empêcher toute extension des
tueries constatées sur le territoire de Beni, à celui de Lubero et à la ville de Butembo.
Walikale – Masisi – Rutshuru : la suprématie contestée du NDC-R
Le « petit Nord » a enregistré une augmentation très nette du nombre de civils tués avec 74
victimes en janvier dans les territoires de Walikale, Masisi et Rutshuru. C’est plus du double de
décembre.
Cela s’explique en partie par une résistance farouche à la progression du Nduma defense of
Congo-Rénové (NDC-R), lequel cherche à déraciner les FDLR du territoire de Rutshuru et à
étendre son influence.
Dans la chefferie de Bwito (ouest du Rutshuru) cette résistance est surtout incarnée par les
milices Nyatura, en particulier Domi, alliés des FDLR.
Cette lutte est particulièrement meurtrière pour les civils, qu’ils soient victimes collatérales des
combats ou tués car soupçonnés de complicités avec l’ennemi. Le NDC-R a ainsi tué 18 civils à
Katsiru le 22 janvier lors d’une attaque contre les Nyatura et les FDLR, ce qui a provoqué une
manifestation des habitants contre ces exactions et contre la collaboration d’officiers de
l’armée congolaise avec ce groupe. Un poste de police a notamment été brûlé lors de ces
troubles.
Suite à ces événements, le Réseau des patriotes résistants congolais (RPRC, une coalition
formée autour du NDC-R) a publié un communiqué demandant à « la population de Bwito » de
« se désolidariser des FDLR » pour éviter les « pleurs chez vous » car leurs « balles » ne «
sauront jamais distinguer un Nyatura [d’un] FDLR ».
Les attaques des Nyatura contre le NDC-R et l’armée congolaise ont aussi provoqué la mort de
civils, comme à Kabumba et Mutwangano le 6 janvier (9 tués). Par ailleurs, malgré la mort de
Jean-Michel Africa en novembre dernier, son groupe, le Rassemblement pour l’unité et la
démocratie (FDLR-RUD), a intensifié ses exactions dans la chefferie de Bwisha, avec 17
incidents provoquant la mort de 14 civils, dont 6 à Kinyandonyi le 15 janvier.
Les FDLR-RUD ont notamment affronté à trois reprises les FARDC, dont le moral semble très
bas. Son 3407 e régiment basé à Nyanzale, a ainsi fait « grève » pendant plusieurs jours à partir
du 27 janvier pour protester contre le « détournement » de leurs rations alimentaires. Ils ont
même refusé de poursuivre les auteurs d’un kidnapping, ce qui a provoqué une journée ville
morte et, indirectement, le lynchage de quatre présumés kidnappeurs.
Les territoires de Walikale et, dans une moindre mesure Masisi, semblent plus fermement sous
le contrôle du NDC-R.

Seuls neuf affrontements ont ainsi été recensés sur ces deux territoires en janvier,
essentiellement avec l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), qui
sont le dernier groupe armé à contester leur suprématie.
Plusieurs redditions ont par ailleurs eu lieu sur le territoire de Masisi, comme celle du général
autoproclamé Machaano Tabangeshe (qui n’était plus actif depuis plus d’un an selon les
relevés du KST) et des Nyatura Delta, dont le chef s’était déjà rendu en décembre.

Goma – Nyiragongo : l’insécurité continue d’augmenter

Six civils ont été tués en janvier à Goma et sur le territoire Nyiragongo, ce qui représente le
point le plus haut depuis six mois. Plusieurs de ces incidents meurtriers sont liés à la présence
de bandes organisées de voleurs. Un agent de sécurité a ainsi été lui-même tué alors qu’il
tentait d’empêcher une intrusion dans le quartier de Himbi. Et un étudiant a été tué par la
police lors d’une course poursuite avec d’autres voleurs.
Kabare – Kalehe – Idjwi : fin de cavale pour Ngubito
Alphonse Kabishula, dit Ngubito, le chef d’une milice Raia Mutomboki, a été capturé le 25
janvier par un groupe rival, les mai-mai Kirikicho, qui l’ont remis aux FARDC. Il est désormais
poursuivi pour organisation d’un mouvement insurrectionnel.
Son groupe, les Raia Mutomboki Kabishula avaient été impliqués dans sept incidents, et ses
membres avaient tué deux civils, selon les données du KST. Mais il s’était rendu avec ses
troupes début 2019 et avait été cantonné à Kamina, jusqu’à ce qu’il s’échappe en novembre
dernier.
Par ailleurs, une centaine de Nyatura Kalume, qui étaient cantonnés au village de Numbi, en
territoire de Kalehe, sont retournés au maquis au cours de ce mois, faute de prise en charge.
Mwenga – Shabunda : nouveaux combats meurtriers contre le CNRD
[url=https://kivusecurity.nyc3.digitaloceanspaces.com/reports/30/rapport KST decembre 2019 FR.pdf]L’offensive déclenchée par l’armée congolaise contre les rebelles hutus rwandais du CNRD en[/url]
novembre dernier dans le Kalehe s’est poursuivie du 5 au 11 janvier dans la chefferie de

Lwindi, en territoire de Mwenga.
Selon plusieurs sources des autorités locales ainsi qu’un officier congolais, des militaires
rwandais (RDF) ont participé à ces affrontements aux côtés des FARDC. Certains de ces mêmes
observateurs ont décrit ces combats comme un conflit « entre frères rwandais ».
Selon plusieurs sources des autorités locales, plusieurs femmes et enfants de combattants du
CNRD ont été tués dans les combats. Une source policière congolaise a notamment affirmé au
KST avoir vu « des cadavres » de « femmes et d’enfants » en « décomposition » après les
combats et donné un bilan provisoire de 27 civils tués, ce qui n’a pas pu être vérifié.
Selon un officier congolais et une source des autorités locales, les membres des RDF se sont
retirés de la zone mi-janvier, ce qui a correspondu à la fin des combats. Selon cette dernière
source, plus de 500 membres du CNRD restent dispersés sur le territoire de Mwenga.
Cette présence résiduelle est toujours ressentie comme une menace, notamment dans le
territoire voisin de Shabunda. La crainte de leur arrivée, ainsi que le manque de prise en
charge des autorités congolaises ont poussé plusieurs groupes Raia Mutomboki (Ndarumanga,
Donat, Habikuanagaliye, Mabala et Kazimoto) à quitter le village de Kasheyi, où ils étaient
cantonnés en attendant une reddition, pour reprendre les armes.

Fizi – Uvira – Walungu : menaces sur la communauté banyamulenge

Seize affrontements ont été enregistrés par le KST en janvier, soit trois de plus qu’en
décembre.
Ceux-ci ont encore principalement opposé des milices issues de la communauté
banyamulenge (Ngumino et Twiganeho) à des milices issues des autres communautés
présentes sur le territoire et ont plutôt tourné à l’avantage des secondes.
Six Ngumino ont ainsi été tués le 3 janvier à Ibumba (Fizi) dans des combats avec les Coalition
nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (CNSPC) . Cinq membres de la
communauté banyamulenge ont également été tués à Kahololo (Uvira) le 25 janvier par des
mai-mai. D’autres attaques ont abouti à des destructions de villages et à des vols de bétail. Les
discours de haine à l’égard de cette communauté se sont aussi développés en janvier dans ces
territoires.
La période a également été marquée par la défection du colonel de l’armée congolaise Michel
Rukunda, alias Makanika, ce qu’il a justifié par un souci de défense la communauté
banyamulenge. Mais n’a pas eu, à ce stade, de répercussions visibles sur le terrain : les autres
militaires Banyamulenge, très surveillés par leurs collègues, sont rares à l’avoir rejoint et aucun
incident impliquant son groupe n’a été enregistré par le KST.

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Le KST est un projet mené conjointement par le Groupe d’Étude sur le Congo (GEC), basé au Centre sur
la coopération internationale de l’Université de New York, et par Human Rights Watch. Human Rights
Watch assure la formation et toute autre assistance aux chercheurs du KST, mais ne vérifie pas de façon
indépendante tous les incidents recensés et ne soutient pas nécessairement tous les arguments avancés
par le KST.
Télécharger le rapport au format pdf


"RDCongo: « L’armée congolaise dépassée » au Kivu - 11 mars 2020
° https://afrique.lalibre.be/47685/rdcongo-larmee-congolaise-depassee-au-kivu/

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C’est le constat que dresse la dernière livraison du mensuel « Baromètre sécuritaire du Kivu » pour janvier 2020, publié par le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC), basé à l’Université de New York, et Human Rights Watch: l’armée congolaise semble « dépassée » au Kivu, où le nombre de civils tués « a encore augmenté » en janvier 2020, « après deux mois extraordinairement meurtriers ».
Le décompte de ce baromètre note une augmentation de 7% des meurtres par rapport à novembre 2019; une augmentation de 261% des kidnappings mais, en revanche, une baisse de 5% des affrontements armés.

Le rapport note que « l’armée congolaise ne paraît pas en mesure de faire cesser les exactions contre les civils » dans quatre foyers de violence particulièrement actifs (Beni et Rutshuru, au Nord-Kivu; Walungu et les hauts plateaux de Fizi et Uvira, au Sud-Kivu). Elle est en effet « confrontée à de graves problèmes logistiques. Ses grandes offensives semblent terminées dans le territoire de Beni, elle s’interpose peu sur les hauts plateaux de Fizi et Uvira ou dans le « Petit Nord » (NDLR: Walikale, Masisi, Rutshuru, au Nord-Kivu) et fait partie des belligérants ayant commis les principales exactions lors de l’opération contre le CNRD » (dissidence des rebelles hutus rwandais FDLR, issus des génocidaires) dans le Sud-Kivu.

Pas de preuves des succès de l’armée à Beni

A Beni, le nombre de tués a baissé mais atteint quand même 94 meurtres de civils (contre 24/mois « avant novembre dernier »), dont 91 attribués aux rebelles ougandais ADF. Le rapport note que les annonces « encourageantes » faites par l’armée congolaise début janvier (conquête du quartier général des ADF, « Madina », et élimination de 5 des 6 chefs du mouvement) n’ont pas été confirmées: « aucune de ces « neutralisations » n’a pu être vérifiée », soulignent les auteurs. Ceux-ci estiment que la localisation des incidents les plus meurtriers « suggère qu’une partie au moins des ADF ont échappé aux opérations des FARDC (…) et ont réussi à se regrouper dans de nouveaux sanctuaires ». Certains opéreraient désormais depuis Mangina (Ituri, au nord du Nord-Kivu).
Le rapport estime que les militaires congolais semblent « ne pas avoir une organisation et des effectifs suffisants.

Moral très bas

Dans le « Petit Nord », le nombre de civils tués a plus que doublé depuis décembre, notamment en raison de « la résistance farouche » des FDLR et leurs alliés congolais Nyatura à la progression de la milice Nduma Defense of Congo – Rénové, formée à l’origine, en 2009, pour défendre les interêts des non-rwandophones dans les mines de Walikale. Dans cette lutte, les civils sont soit des victimes collatérales d’affrontements, soit d’assassinats sur soupçon de complicité avec l’ennemi.

Le Nduma Defense collabore ave l’armée congolaise, « dont le moral semble très bas », note le rapport, qui précise que le 3407ème régiment, basé à Nyanzale, a fait grève pendant plusieurs jours à partir du 27 janvier, pour protester contre le « détournement » de ses rations alimentaires.

L’armée rwandaise s’est retirée

 Enfin, au Sud-Kivu, l’offensive de l’armée congolaise déclenchée contre le CNRD (dissidents des FDLR hutus rwandais) en novembre dans le territoire de Kalehe, s’est poursuivie du 5 au 11 janvier dans la chefferie de Lwindi (Mwenga). Le rapport indique que, selon plusieurs sources locales et militaire, l’armée rwandaise a participé à ces affrontement aux côté des FARDC; les militaires rwandais « se sont retirés de la zone à la mi-janvier, ce qui a correspondu à la fin des combats ».
Plus de 500 CNRD demeurent à Mwenga, ce qui est ressenti comme « une menace » par la population locale. Additionné à l’absence de prise en charge par les autorités congolaises, cela a entraîné la reprise des armes par des miliciens congolais qui avaient accepté de les déposer.

Dans la région de Fizi – Uvira – Walungu, 16 affrontements ont été enregistrés, soit trois de plus qu’en décembre. Ils opposent principalement deux milices des Banyamulenge à des milices d’ethnies rivales et « ont plutôt tourné à l’avantage des secondes ».

- RDCongo/Rwanda: la grande offensive contre les FDLR au Kivu
- RDCongo: appel à l’aide de l’hôpital de Minembwe



"RDC : l'armée congolaise à la peine dans les Kivu - 12 Mar 2020
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-larmee-congolaise-a-la-peine-dans-les-kivu/
Les meutres ont augmenté de 7% depuis novembre dans l'Est du pays, où l'armée lutte contre les groupes armés. Selon le Baromètre sécuritaire du Kivu du Groupe d'Etude sur le Congo, "l'armée congolaise est dépassée (...) et ne parait pas être en mesure de faire cesser les exactions contre les civils".

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? FARDC-2015-1024x627L’armée congolaise au Nord-Kivu en 2015 :copyright: Monusco

Avec 210 décès violents enregistrés en janvier dans les provinces du Kivu, le premier mois de l’année 2020 devient le plus meurtrier depuis le début des relevés du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) en juin 2017. [url=https://kivusecurity.nyc3.digitaloceanspaces.com/reports/31/Rapport mensuel KST Janvier 2020.pdf]Le décompte du Groupe d’Étude sur le Congo[/url] (GEC) relève plusieurs foyers de tensions, où les groupes armés restent particulièrement actifs. Beni, Walungu, Fizi, Uvira, Butembo, Rutshuru… Dans ces territoires, les conclusions du GEC sont sévères sur le rôle d’une armée congolaise « dépassée » qui « ne paraît en mesure de faire cesser les exactions contre les civils. Elle est confrontée à de graves problèmes logistiques. Ses grandes offensives semblent terminées dans le territoire de Beni, elle s’interpose peu sur les hauts plateaux de Fizi et Uvira ou dans le petit nord, et fait partie des belligérants ayant commis les principales exactions lors de l’opération contre le CNRD. »

 Aucune preuve de la défaite des ADF

Dans la région de Beni, en proie aux attaques féroces des groupes armés, attribués principalement aux Forces démocratiques alliées (ADF), « le nombre de civils tués a connu une baisse relative avec 94 victimes » note le Baromètre. Mais si l’armée congolaise a fait des déclarations tonitruantes début janvier, en annonçant la chute du quartier général des ADF et la mort de 5 chefs du groupe armé, « aucune de ces « neutralisations » n’a pu être vérifiée » précise le GEC. « Aucune photo ou preuve de leur mort n’ont été avancés. »
Selon ces experts, « une partie au moins des ADF ont échappé aux opérations des FARDC, qui se sont déroulées à l’Est de cet axe, et ont réussi à se regrouper dans de nouveaux sanctuaires. » Des ADF seraient désormais présents dans le territoire de Mangina, en Ituri. Fait inquiétant et symptomatique de la collusion entre l’armée congolaise et certains groupes armés, qui servent de supplétifs, « les FARDC auraient noué une alliance avec les mai-mai Uhuru » dans l’Ouest de la région de Beni.

Moral en berne

Dans le « petit Nord », le nombre de civils tués a doublé en janvier 2020. Les rebelles FDLR-RUD ont notamment affronté à trois reprises les FARDC, « dont le moral semble très bas. » Le 3407e régiment basé à Nyanzale, a fait « grève » pendant plusieurs jours pour protester contre le « détournement » de leurs rations alimentaires. Au Sud-Kivu, l’armée congolaise traque les rebelles Hutus rwandais du CNRD. Selon le rapport du GEC, « plusieurs sources des autorités locales ainsi qu’un officier congolais, affirme que des militaires rwandais (RDF) ont participé à ces affrontements aux côtés des FARDC. Certains de ces mêmes observateurs ont décrit ces combats comme un conflit entre frères rwandais.»
Dernière source d’inquiétude, la zone de Fizi, Uvira, où des milices issues de la communauté banyamulenge (Ngumino et Twiganeho) s’opposent à des milices des autres communautés présentes sur le territoire. Mais là encore, « du fait de cette insécurité persistante, un regain de mobilisation des milices a été observée » précise le GEC, avant de dénoncer l’échec des démobilisations volontaires, faute de structure d’accueil, notamment dans les territoires de Lubero, Kalehe et Shabunda. »"



"RDC : 210 civils tués en janvier, l'armée peine à arrêter les exactions, selon un rapport - - 12 mars 2020  
° https://www.voaafrique.com/a/rdc-210-civils-tu%C3%A9s-en-janvier-l-arm%C3%A9e-peine-%C3%A0-arr%C3%AAter-les-exactions-selon-un-rapport/5325653.html

 BIENTÔT DES ARMÉES ÉTRANGÈRES SUR NOTRE SOL POUR DES OPÉRATIONS CONJOINTES CONTRE LES GROUPES ARMÉS ! EST-CE SANS RISQUE POUR NOUS ? AC7C1ACD-9BF9-4492-B762-E57293DCF88D_w1023_r1_s
Des soldats congolais patrouillent pour empêcher des civils de protester contre l'incapacité du gouvernement à mettre fin aux tueries et aux tensions interethniques dans la ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, le 25 août 2016.  
Le mois de janvier a été le plus meurtrier dans l'Est de la République démocratique du Congo depuis juin 2017, avec 210 morts parmi les civils, selon un rapport du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) qui met en cause mercredi la capacité de l'armée régulière face aux groupes armés.
En janvier, "210 décès violents" ont été enregistrés dans la région du Kivu (Nord-Kivu et Sud-Kivu) où quatre foyers de tension sont restés particulièrement actifs dont celui de Beni, selon ce rapport.


Le KST est un projet mené conjointement par le Groupe d'études sur le Congo (GEC) de l'Université de New York et par l'ONG de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW).
"L'armée congolaise ne paraît pas en mesure de faire cesser les exactions contre les civils dans aucun des quatre foyers de tension. Elle est confrontée à de graves problèmes logistiques", a estimé le KST.

"Du fait de cette insécurité persistante, un regain de mobilisation des milices, et l'échec de démobilisations volontaires, faute de structure d'accueil notamment, a été observé", indique le rapport.
Situé dans l'extrême nord de la province du Nord-Kivu, le territoire de Beni a été la cible de "massacres à grande échelle" commis essentiellement par Forces démocratiques alliées (ADF, un groupe armé d'origine ougandaise), selon le texte.
Des civils ont par ailleurs été tués par des hommes armés dans les territoire Walungu où la traque des rebelles hutu rwandais du Conseil national pour la renaissance et la démocratie (CNRD) se déroulait, tout comme dans les hauts plateaux de Fizi (province du Sud-Kivu) où les affrontements entre milices communautaires ont été rapportés.

"À cela s'est ajoutée une nette aggravation des conflits en territoire de Rutshuru entre le (groupe armé) NDC-R et l'armée congolaise d'une part, et les milices Nyatura et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) de l'autre", d'après les experts du KST.
Des dizaines de groupes armés sont actifs dans la région des Kivu, en proie à des violences depuis 25 ans.
L'armée régulière mène des opérations militaires sur plusieurs fronts."

Pic de violences dans l'Est avec 197 civils tués en décembre


"L’optimisme de l’armée congolaise contredit par de nouveaux massacres des ADF – KST - 4 mars 2020
° https://desc-wondo.org/loptimisme-de-larmee-congolaise-contredit-par-de-nouveaux-massacres-des-adf-kst/

"La RDC est-elle réellement la 8ème puissance militaire d’Afrique ? – Jean-Jacques Wondo - 10 mars 2020
° https://desc-wondo.org/la-rdc-est-elle-reellement-la-9e-puissance-militaire-dafrique-jean-jacques-wondo/



"Felix Tshisekedi, sur le fil du rasoir - 25 février 2020
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2020/02/25/felix-tshisekedi-sur-le-fil-du-rasoir/
Face au « principe de réalité » et aux pesanteurs congolaises, les bonnes intentions du président marquent le pas
Les bonnes intentions ne suffisent pas… Un an après son accession au pouvoir dans des circonstances controversées, Félix Tshisekedi fait l’amère expérience des pesanteurs congolaises et des limites de la classe politique de son pays.
Après les espoirs suscités par sa volonté déclarée de lutte contre la corruption, renforcée par la nomination de nouveaux magistrats, supposés plus intègres que leurs prédécesseurs, les désillusions se succèdent. La dernière en date est celle des saute mouton, ces viaducs qui étaient censés désengorger les grandes artères de Kinshasa. Un an après le début de travaux qui ont paralysé la capitale, il apparaît non seulement que la tâche est loin d’être terminée mais que des sommes importantes auraient été détournées par divers intervenants, ce qui a mené à la détention momentanée du directeur de la société Safricas. Erwin Blattner. Cette homme influent, personnalité en vue à Kinshasa. a cependant quitté sa cellule sans autre forme de procès et il est douteux que l’enquête remonte jusqu’à Vital Kamerhe, le puissant directeur de cabinet du chef de l’Etat, présenté comme un ami de l’homme d’affaires. Auparavant, d’autres grands projets décidés dans la foulée de la « politique des cent jours » de Félix Tshisekedi se sont heurtés au principe de réalité : à Beni, les militaires engagés dans des combats meurtriers contre les milices islamistes n’ont pas touché leur prime de fin d’année, qui aurait été détournée par le général Sikabwe Fall, depuis longtemps mis en cause par l’ONU ; la promesse de mettre en place, sur plusieurs années, une assurance maladie universelle se heurte à la fermeté du Fonds monétaire international, qui a « retoqué » le budget de 11 milliards de dollars présenté par le Premier Ministe Ilunga Ilunkamba et le nouveau plan de trésorerie prévoir désormais deux fois moins de recettes et deux fois moins de dépenses. En outre, le principe de la gratuité de l’enseignement primaire, accueilli avec enthousiasme par toutes les familles du Congo, a été battu en brèche par les grèves des enseignants du réseau catholique (80% des écoles) tandis que dans les faits, bien des parents s’acquittent encore de frais scolaires ou participent à la rémunération des enseignants.

Sur le plan politique également, le chef de l’Etat se rend compte qu’additionner les voyages, conquérir sa légitimité au delà des frontières ne suffit pas et qu’au pays aussi, il faut consolider ses alliances, assurer ses arrières. On en est loin : le parti de M. Tshisekedi, l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) qui fut durant quarante ans un vivier de personnalités politiques ayant essaimé dans diverses formations n’a pas encore acquis l’expérience du pouvoir.
L’entourage du président, parmi lesquels de nombreux nouveaux venus recrutés dans la diaspora, est soupçonné d’enrichissement rapide ; des piliers du parti ne font pas confiance au directeur de cabinet Vital Kamerhe, qui a l’expérience de la chose publique mais demeure un rival potentiel du chef de l’Etat… Mais surtout, le « mariage de raison » conclu, à la surprise générale, entre Félix Tshisekedi et le président sortant Joseph Kabila à l’issue d’un scrutin controversé et qui n’ont pas encore été suivies par des élections locales, connaît de nombreuses déchirures dans le contrat. Tout d’abord parce que le président Tshisekedi, à chacune de ses sorties à l’étranger, égratigne son prédécesseur sous la pression de ses interlocuteurs occidentaux qui, sans mesurer les risques, le somment de se démarquer de son partenaire et allié de circonstance. Lorsqu’il rentre au pays, le président, à chaque fois, se retrouve confronté à la réalité du rapport de forces, sachant bien que Kabila contrôle toujours le Sénat, l’Assemblée, qu’il garde son ascendant sur l’armée et dispose de « cartes cachées » comme ces armes de guerre qui arrivent nuitamment depuis la Tanzanie jusqu’au port de Tanganyika, sur les bords du lac du même nom, par l’entremise du gouverneur de la province qui n’est autre que Zoe Kabila, frère de l’ex chef de l’Etat….

Lors de son dernier séjour à Kinshasa, l’envoyé spécial américain Peter Pham n’a pas mâché ses mots : au nom de la lutte contre la corruption, il a sommé Tshisekedi de sévir contre le « clan Kabila », c’est-à-dire de détricoter l’ alliance qui avait cependant permis la transition pacifique.
C’est peut-être pour cela qu’en lieu et place de mesures de fond, les coups d’épingle se succèdent, frappant d’anciens caciques : interpellation de Kalev Mutomb, l’ancien chef de l’ANR (Agence nationale de renseignements), humiliation de l’ancien Ministre de l’Intérieur et « dauphin » de Kabila Emmanuel Shadary empêché de se rentre au Burundi en compagnie de Marcellin Cishambo ex- gouverneur du Sud Kivu, interpellation de Jaynet Kabila, la sœur jumelle…
Jusqu’à présent, à part des protestations de circonstance, le « clan Kabila » s’est gardé de toute réaction précipitée et il assure que l’accord de coalition est toujours valable. Mais si Félix Tshisekedi se montre jusqu’à présent prudent, avançant à pas feutrés sur le fil du rasoir, sans doute n’oublie –t-il jamais que son partenaire demeure un grand fauve qui prépare ses coups avec plusieurs longueurs d’avance…"


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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