LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
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LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
Les partis de Katumbi, Fayulu, Matata, le PPRD et d'autres partis comme personnalités de l'opposition et des mouvements citoyens s'en sont plus d'une fois l'écho et Ensemble pour la République est allé jusqu'à accuser Tshisekedi auprès du Conseil de Tshisekedi dont les représentants ont séjourné en RDC, exigeant des sanctions contre lui. Le régime Tshisekedi s'est offert « une CENI et une Cour constitutionnelle soumises à sa volonté de fraude électorale et des résultats arrangés d’avance », tranche le SG d'Ensemble pour la République auprès des représentants du CS....
Il leur a aussi fait remarquer le projet d'un glissement qu'il récuse et dont des négociations entre la présidence de la République de la RDC et le M23 auraient déjà traité eu en cachette à Nairobi, à l’insu du Parlement, et étaient assorties des promesses. Par conséquent, dit-il, le non-respect des engagements débouchant sur les regrettables dérapages actuels ne devrait pas servir d’alibi au report des élections et à la poursuite d’une gestion irresponsable de la RDC.
Ces membres du CS n'ont pas manqué de leur côté d'encourager un processus électoral crédible, transparent.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les partis de Katumbi, Fayulu, Matata, le PPRD et d'autres partis comme personnalités de l'opposition et des mouvements citoyens s'en sont plus d'une fois l'écho et Ensemble pour la République est allé jusqu'à accuser Tshisekedi auprès du Conseil de Tshisekedi dont les représentants ont séjourné en RDC, exigeant des sanctions contre lui. Le régime Tshisekedi s'est offert « une CENI et une Cour constitutionnelle soumises à sa volonté de fraude électorale et des résultats arrangés d’avance », tranche le SG d'Ensemble pour la République auprès des représentants du CS....
Il leur a aussi fait remarquer le projet d'un glissement qu'il récuse et dont des négociations entre la présidence de la République de la RDC et le M23 auraient déjà traité eu en cachette à Nairobi, à l’insu du Parlement, et étaient assorties des promesses. Par conséquent, dit-il, le non-respect des engagements débouchant sur les regrettables dérapages actuels ne devrait pas servir d’alibi au report des élections et à la poursuite d’une gestion irresponsable de la RDC.
Ces membres du CS n'ont pas manqué de leur côté d'encourager un processus électoral crédible, transparent.
"Planification de la fraude électorale : à l’ONU, le parti de Katumbi charge Tshisekedi et exige des sanctions - 13.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118935_planification_de_la_fraude_electorale_a_l_onu_le_parti_de_katumbi_charge_tshisekedi_et_exige_des_sanctions.html
« Quel qu’en soit le prix, la durée constitutionnelle des mandats électifs n’est pas une question négociable », tranche Ensemble pour la République, qui accuse, auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, le régime Tshisekedi de s’être offert « une CENI et une Cour constitutionnelle soumises à sa volonté de fraude électorale et des résultats arrangés d’avance »
Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a été parmi les personnalités de l’opposition reçues par la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU à Kinshasa. Dans son intervention, le proche collaborateur du présidentiable Moïse Katumbi, a fait observer aux diplomates onusiens « que la planification de la fraude électorale par le président Tshisekedi et sa famille politique est en cours ».
« Cette planification a commencé bien en amont de ce que nous voyons présentement. La culpabilisation de la Monusco par des propos de certaines autorités institutionnelles telles que le président du Sénat, honorable Modeste Bahati Lukwebo et certains ministres de la République qui ont incité la population à méconnaitre le travail des Nations unies en RDC et exiger le retrait de la Monusco pour éviter tout témoin gênant de la communauté internationale sur ces élections qu’ils veulent frauduleuses et chaotiques. Faudrait-il y ajouter que ces responsables n’ont pas été interpellés, ni blâmés ou sanctionnés au pays », a-t-il expliqué.
Pas de glissement du calendrier électoral
Ensemble pour la République a insisté sur la tenue des élections dans les délais constitutionnels. Pour cette formation politique, il est hors de question que le régime Tshisekedi se serve de la crise sécuritaire pour reporter les scrutins prévus en décembre 2023.
« Quant au fantôme de glissement du calendrier électoral qui plane de nouveau sur le ciel congolais, eu égard aux déclarations du Président de la République et du président de la CENI, Ensemble pour la République ne soutient pas ce schéma et n’envisage pas d’accorder une minute de plus à ceux qui étaient hier des fervents défenseurs du strict respect de la Constitution et s’évertuent aujourd’hui de manière tacite à reproduire au peuple congolais, le triste schéma de la dernière partie du mandat du régime Kabila », prévient Bolengetenge.
Dans la foulée, il a fait remarquer aux membres du Conseil de sécurité que des négociations entre la présidence de la République de la RDC et le M23 avaient déjà eu lieu en cachette à Nairobi, à l’insu du Parlement, et étaient assorties des promesses. Par conséquent, dit-il, le non-respect des engagements débouchant sur les regrettables dérapages actuels ne devrait pas servir d’alibi au report des élections et à la poursuite d’une gestion irresponsable de la RDC.
Il faut un consensus sous la houlette de l’ONU
Le parti de Katumbi a rappelé que de « mauvaises élections produisent de mauvais dirigeants ; les mauvais dirigeants poursuivent ou aggravent la mauvaise gouvernance qui conforte la misère de la population ; cette misère et le désespoir qui l’accompagnent motivent des situations de violences urbaines et intercommunautaires et, fertilisent des terreaux de recrutement des groupes armés qui sèment massacres et désolation ».
Pour éviter le chaos, Ensemble pour la République a soulevé l’obligation d’organiser un processus électoral libre, inclusif et crédible, et de respecter la volonté du peuple congolais à travers les urnes.
« Devant la mauvaise foi du pouvoir en place qui s’est offert une CENI et une Cour constitutionnelle soumises à sa volonté de fraude électorale et des résultats arrangés d’avance, Ensemble pour la République recommande comme voie de sortie de crise une évaluation sans complaisance du processus en cours, sous la houlette des Nations unies, pour un consensus sur des questions essentielles de toutes les parties prenantes à ces élections », a-t-il proposé.
Aussi, a-t-il souhaité que le registre des sanctions fortes et dissuasives de la Communauté internationale soit ouverte pour s’abattre sur tous les protagonistes qui veulent faire dérailler la compétition électorale vers l’aggravation des situations d’instabilité et de violences en RDC et dans la sous-région africaine.
Les Katumbistes muselés
Selon Dieudonné Bolengetenge, il y a des faits avérés confirmant le mauvais climat politique entretenu, susceptibles de compromettre la tenue des élections dans des conditions apaisées.
« Les attaques à répétition de nos militants et des installations des sièges de notre organisation politique, tant en province qu’ici dans la capitale ; le refus, en date du 07 février 2023, d’autoriser le survol et l’atterrissage de l’avion du président Moise Katumbi en partance pour Moba ; le 17 février 2023, des brigands munis d’armes blanches ont attaqué les militants et cadres de notre organisation politique lors de l’enrôlement à Kindu de Monsieur Salomon Idi Kalonda Della, Haut-cadre de notre parti, causant mort d’homme et une centaine de blessés graves ; et cette situation s’est répétée hier 09 mars 2023 à Kananga au Kasaï-Central ; la confiscation injustifiée par les services de sécurité (ANR) à l’aéroport de N’djili depuis le 16 février dernier des matériels de visibilité de Ensemble pour la République déjà dédouanés », a-t-il déploré.
Le parti de Moïse Katumbi s’est aussi inquiété de l’aveu tacite de proximité et de complicité de la CENI avec des personnes proches du pouvoir détenant, par devers elles, du matériel, des bulletins d’enregistrement et des cartes d’électeurs vierges, des cas flagrants et scandaleux confirmés par la CENI et qui défraient la chronique.
"Lubumbashi : Christian Mwando appelle la population à la vigilance sur le processus électoral - 14/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/14/actualite/politique/lubumbashi-christian-mwando-appelle-la-population-la-vigilance-sur-le
Christian Mwando, haut représentant de Moise Katumbi, président du parti politique Ensemble, a appelé, lundi 13 mars, la population à la vigilance jusqu’à la fin du processus électoral.
Au cours d’une conférence de presse à Lubumbashi, Christian Mwando a estimé que « le processus électoral en cours est biaisé ».
Pour lui, le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs tel qu’il est mené n’augure rien de bon.
Christian Mwando a cité en exemple, le fait qu’on aurait retrouvé des kits d’enrôlements dans un véhicule privé accidenté
« Il a fallu un accident de circulation routière pour qu’on se rende compte qu’il y a des gens qui ont des kits d’enrôlements dans leurs véhicules privés. Kadima peut nous dire combien des kits il a avait ? Combien ont été distribués ? qui fait l’enrôlement et qui ne le fait pas » ?
Il ajoute un deuxième exemple, celui de la corruption au niveau des centres d’enrôlements.
« Nos populations se plaignent, il était avant question de payer 5 000 franc congolais pour se faire enrôler ; avec les 10 jours qui restent, on arrive à 20 000 francs congolais pour se faire enrôler. Nous avons des doutes très sérieux sur le processus électoral », a-t-il noté.
Malgré cela, « il est hors de question que son parti puisse se désengager de ce processus ». Raison pour laquelle, il demande à la population « d’être vigilante jusqu’à la fin pour éviter toute tricherie », a précisé le haut représentant de Moise Katumbi.
Christian Mwando a aussi abordé la situation socioéconomique de la province du Haut-Katanga.
« Le prix de la principale denrée alimentaire qu’est la farine de maïs n’est plus à la portée de toutes les bourses. Un sac de 25 kg se négocie jusqu’à 75.000 francs congolais », a indiqué cet acteur politique.
Il attribue cette hausse de prix « au manque de vision des dirigeants de la province ».
"RDC: "Notre message sera d'encourager un processus électoral crédible, transparent", Xavier Biang, ambassadeur du Gabon au Conseil de sécurité - 10 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/10/rdc-notre-message-sera-dencourager-un-processus-electoral-credible-transparent-xavier
Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies sont à Kinshasa pour évaluer avec les autorités congolaises la situation sécuritaire et la mise en œuvre du mandat de la Monusco conformément à la résolution 2666 (2022) du Conseil de Sécurité de l'ONU. Xavier Biang, représentant permanent du Gabon au Conseil de sécurité dit que des questions relatives aux élections attendues cette année seront également à l’ordre du jour.Selon le calendrier électoral de la CENI, la présidentielle, les législatives nationales et provinciales, ainsi que l’élection des conseillers communaux sont fixées le 20 décembre 2023. Actuellement, la CENI recense les électeurs au pays et dans cinq pays étrangers (USA, Canada, Belgique, Afrique du Sud et France). Près de 50 millions d'électeurs sont attendus."Nous arrivons dans une année qui sera une année électorale. Notre message sera d'encourager les acteurs politiques de s'engager dans un processus d'élection transparente, crédible conformément à la constitution congolaise et à la loi électorale", a indiqué le diplomate gabonais.
"RDC: des mouvements citoyens s'inquiètent du processus électoral - 25 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/25/rdc-des-mouvements-citoyens-sinquietent-du-processus-electoral
Des mouvements citoyens congolais ont estimé mardi à Kinshasa que le processus électoral en vue de la présidentielle du 20 décembre était "très mal engagé", en disant craindre des fraudes et un "déni de démocratie".
Les opérations d'identification et d'"enrôlement" des électeurs ont commencé le 24 décembre dernier, dans dix des 26 provinces congolaises.
Depuis, seulement 37% des personnes attendues ont pu se faire enregistrer, selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qui a prolongé de 25 jours l'opération qui était censée s'achever lundi dans ces régions.
Ces opérations doivent avoir lieu d'ici la mi-mars dans l'ensemble du pays, ainsi que pour les Congolais de la diaspora.
Le processus électoral "est très mal engagé", ont estimé des organisations réunies au sein d'une plateforme dénommée "Vigilance citoyenne électorale" (Vigiciel)."Tout se passe comme si on voulait imposer à notre peuple un chantage inadmissible : soit des élections désastreuses dans les délais constitutionnels, ou des élections crédibles mais aux calendes grecques", a-t-il ajouté."La Ceni a délibérément hypothéqué la qualité de l’enrôlement des électeurs (...), le décor d’un chaos électoral est en train d’être mis en place", s'est inquiété devant la presse Hervé Diakese, coordonnateur de la plateforme.
Pour limiter le risque de fraude, selon elle, la plateforme Vigiciel a appelé cinq pays (France, Belgique, Afrique du Sud, Etats-Unis et Canada) à rendre public le nombre des ressortissants de la RDC résidant sur leurs territoires et devant être inscrits sur les listes électorales.
Cela permettra "d’éviter des disparités entre le nombre exact des Congolais résidents et des enrôlements aux chiffres faramineux susceptibles d’être présentés", a déclaré M. Diakese.En RDC, la présidentielle est une élection à un seul tour, couplée aux législatives ainsi qu'aux élections des députés provinciaux et des conseillers communaux. Le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, a l'intention de se représenter."Ne pas le faire, c’est se rendre complice d’une fraude des listes électorales et de déni de démocratie", a-t-il ajouté.
AFP avec ACTUALITE.CD
"Elections 2023 en RDC: " empêcher Katumbi d'être candidat, c'est une entreprise que nous ne conseillons pas à ceux qui sont tentés de le faire " (Dieudonné Bolengetenge) - 13 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/13/elections-2023-en-rdc-empecher-katumbi-detre-candidat-cest-une-entreprise-que-nous-ne
"RDC : l’Assemblée nationale prépare une fraude électorale « à grande échelle », dénonce Delly Sessanga - 22/05/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/05/22/actualite/politique/rdc-lassemblee-nationale-prepare-une-fraude-electorale-grande-echelle
" RDC : « La loi électorale consacre le tripatouillage et la fraude » - 18 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1347109/politique/rdc-la-loi-electorale-consacre-le-tripatouillage-et-la-fraude/
Les députés congolais ont examiné la proposition de loi électorale, et le texte qu’ils ont retenu est bien loin de celui qu’avait proposé le G13, qui espérait des garanties en matière de transparence. Résultat, explique l’un de ses membres, le député Claudel André Lubaya, le groupe ne reconnaît aucune de ses dispositions et se dit très préoccupé par la suite du processus....
"RDC : Élection ou pas, Félix Tshisekedi doit faire ses valises le 23 janvier 2024 (Martin Fayulu) - 6 mars 2023
= https://linterview.cd/rdc-election-ou-pas-felix-tshisekedi-doit-faire-ses-valises-le-23-janvier-2024-martin-fayulu/
"Rentrée parlementaire de mars : une session de tous les enjeux - mars 13, 2023
= https://acpcongo.com/index.php/2023/03/13/rentree-parlementaire-de-mars-une-session-de-tous-les-enjeux/
"La Prospérité : « Elections 2023 : Fayulu, Matata et Mukwege plantent le décor de la contestation ! » - 27/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/27/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-elections-2023-fayulu-matata-et-mukwege-plantent
"Présidentielle 2023 en RDC: Denis Mukwege n’exclut pas sa candidature - 14.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114888_presidentielle_2023_en_rdc_denis_mukwege_n_exclut_pas_sa_candidature.html
"RDC: en cas de la non tenue des élections dans le délai, Fayulu préconise une transition gérée par la société civile sans les politiques y compris Félix Tshisekedi - 11 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/11/rdc-en-cas-de-la-non-tenue-des-elections-dans-le-delai-fayulu-preconise-une-transition
"Matata au Conseil de sécurité de l’ONU: " l'actuel processus électoral est catastrophique, monstrueux et il faut s’attendre à rien" - 11 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/11/matata-au-conseil-de-securite-de-lonu-lactuel-processus-electoral-est-catastrophique
"RDC: auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, Fayulu a évoqué la vérité des urnes et demandé le retrait du M23 et l’ADF par le Rwanda et l’Ouganda ainsi que le renforcement du mandat de la Monusco - 11 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/11/rdc-aupres-du-conseil-de-securite-de-lonu-fayulu-evoque-la-verite-des-urnes-et-demande
"Enrôlement des électeurs : engouement à 4 jours de la fin de l’opération dans l’Est de la RDC - 13/03/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/03/13/actualite/politique/enrolement-des-electeurs-engouement-4-jours-de-la-fin-de-loperation
= https://afrique.lalibre.be/75956/rdc-scrutin-la-cenco-et-lecc-tirent-la-sonnette-dalarme/
"Elections 2023 en RDC : le peuple congolais n’acceptera aucun glissement ni fraude (LAMUKA) - 25:08:2021
= https://www.infosgrandslacs.info/productions/elections-2023-en-rdc-le-peuple-congolais-nacceptera-aucun-glissement-ni-fraude-lamuka
"Élections en RDC 2023 : un bilan de la situation - 16/08/2022
= https://www.alternatives.ca/stages-blogue/elections-en-rdc-2023-un-bilan-de-la-situation/
"ECONEWS: « Elections en 2023 : forte pression sur Denis Kadima » - 29/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/29/actualite/revue-de-presse/econews-elections-en-2023-forte-pression-sur-denis-kadima
"Présidentielle de 2023 en RD Congo : "il faut que dès à présent tout le monde soit mobilisé pour ces élections" - 20:07:2021
= https://information.tv5monde.com/video/presidentielle-de-2023-en-rd-congo-il-faut-que-des-present-tout-le-monde-soit-mobilise-pour
= https://www.congoindependant.com/presidentielle-2023-moise-nargue-fatshi/
= https://www.adiac-congo.com/content/elections-2023-moise-katumbi-insiste-sur-le-respect-du-delai-constitutionnel-141719
= https://www.digitalcongo.net/article/620b69894527460015c7a0c8/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230107-rdc-incertitudes-sur-la-participation-du-pprd-aux-%C3%A9lections-de-d%C3%A9cembre-2023
= https://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-parcours-seme-dembuches-vers-les-elections-de-2023/
= https://www.radiookapi.net/2021/10/17/actualite/politique/rdc-lamuka-denonce-le-debauchage-et-le-clientelisme-dans
= https://www.agenceafrique.com/36274-rdc-presidentielle-2023-un-sondage-americain-donne-felix-tshisekedi-favori-pour-un-second-mandat.html
= https://africacenter.org/fr/spotlight/les-elections-de-2023-en-afrique-face-aux-epreuves-la-resilience-democratique/
= https://afrikarabia.com/wordpress/rdc-une-annee-2023-electorale-sur-fond-de-crise-securitaire/
"RDC: un report des élections en 2024? L'opposant Martin Fayulu ne dit pas non, mais… -27:10:2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
Dans une interview à Top Congo (infra) le traître Nangaa ancien patron de la Ceni devenu politiciens qui en sait donc quelque chose sur la tricherie à la Ceni répond que les chiffres des enrôlés donnés par Kadima sont faux ; qu'il nous donne les chiffres de tel bureau, de telle région, de telle aire et son 'lukuta' apparaitra tout cru. Il faut helas croire les paroles de Nanga...
Le regrettable ici est que devant cette tricherie planifiée par le pouvoir les Congolais patriotes, politiques, société civile et population n'ont pas sous le coude des moyens disponibles pour la contrer, l’État de droit étant aux abonnés absents, la Cour constitutionnelle, la Ceni, la Banque centrale sont sous les ordres des faussaires, la loi électorale est unilatérale non consensuelle, la loi sur la répartition des sièges sera d'autant bricolée..., peuvent-ils user de la force pour se faire entendre ? Les tentatives d'accommodements et dispositifs présentés comme rassurants par la Ceni et le pouvoir derrière elle ne résistent pas à l’œil avisé du bon observateur. Les prétendus 70% d'enrôlés sont donc une fabrication de Kadima pour imposer des résultats tous préparés...
Plus cocasse, c'est le vice- président de la Ceni qui défie Nangaa en le comparant à un Kadima qui aurait fait ses preuves ailleurs. Mais où donc et quelles sont ces preuves ? Nous avons bien des faits et sa mauvaise foi à reprocher à Nanga mais on ne va pas enfumer si gratuitement les Congolais ; ceux qui connaissent Kadima savent ses liens familiaux et politiques (membre de l'Udps) avec Tshisekedi et le creux de ses actions...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le regrettable ici est que devant cette tricherie planifiée par le pouvoir les Congolais patriotes, politiques, société civile et population n'ont pas sous le coude des moyens disponibles pour la contrer, l’État de droit étant aux abonnés absents, la Cour constitutionnelle, la Ceni, la Banque centrale sont sous les ordres des faussaires, la loi électorale est unilatérale non consensuelle, la loi sur la répartition des sièges sera d'autant bricolée..., peuvent-ils user de la force pour se faire entendre ? Les tentatives d'accommodements et dispositifs présentés comme rassurants par la Ceni et le pouvoir derrière elle ne résistent pas à l’œil avisé du bon observateur. Les prétendus 70% d'enrôlés sont donc une fabrication de Kadima pour imposer des résultats tous préparés...
Plus cocasse, c'est le vice- président de la Ceni qui défie Nangaa en le comparant à un Kadima qui aurait fait ses preuves ailleurs. Mais où donc et quelles sont ces preuves ? Nous avons bien des faits et sa mauvaise foi à reprocher à Nanga mais on ne va pas enfumer si gratuitement les Congolais ; ceux qui connaissent Kadima savent ses liens familiaux et politiques (membre de l'Udps) avec Tshisekedi et le creux de ses actions...
"CENI: 34. 444.251 électeurs déjà enrôlés, soit 70 % d’électeurs attendus -
14.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118992_ceni_34_444_251_electeurs_deja_enroles_soit_70_d_electeurs_attendus.html
Lors de sa conférence de presse de ce mardi 14 mars, Didi Manara ,deuxième vice-président de la CENI, a indiqué que 34. 444. 251 électeurs se sont déjà fait enrôler, soit 70 % des 49. 382.552 électeurs attendus dans le trois aires opérationnelles. Il a également fait savoir que 30 jours au plus tard avant la campagne électorale, la CENI publiera la liste définitive des électeurs par centre de vote, avec indication du bureau de vote. En outre, a-t-il fait ajouté, la liste sera affichée, pour consultation,au bureau de l’antenne de la CENi, au plus tard quinze jours avant le scrutin.
" Dans ces conditions, comment peut-on, à ce stade, qualifier ces chiffres de faux, si ce n'est par mauvaise foi et dans une intention de discréditer le processus électoral en cours et qui, au regard de nombreux observateurs , enregistre des performances inégalables, en termes de délais et de nombre d'électeurs enrôlés, en comparaison avec tous les 3 derniers cycles électoraux ", a déclaré Didi Manara.
Par ailleurs, le deuxième vice-président de la CENI a déclaré que les statistiques diffèrent des données des électeurs. Les statistiques,a-t-il expliqué, découlent des indications tirées du monitoring des opérations, alors que les données découlent de la consolidation et du traitement de celles - ci.
"RDC- Enrôlement : sur 49 millions 382 mille 552 d'électeurs attendus, la CENI dit avoir déjà enrôlé 34 millions 445 mille 251 soit 70 %, des données brutes non encore consolidées - 15 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/15/rdc-enrolement-sur-49-millions-382-mille-552-delecteurs-attendus-la-ceni-dit-avoir-deja
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) dit avoir déjà enrôlé 70% d’électeurs sur 49 millions 382 mille 552 d'électeurs attendus, soit 34 millions 445 mille 251 déjà enrôlés, sans compter les congolais de la diaspora. Dans ce lot, il y a 17 millions 672 mille 618 hommes enrôlés et 16 millions 772 mille 633 des femmes enrôlées. La CENI a communiqué ces chiffres ce mardi 14 mars. D'après Didi Manara, deuxième vice-président de cette institution, ces statistiques provisoires tiennent du début des opérations d'identification et d'enrôlement jusqu'au lundi 13 mars 2023."Dans l'AO1: Nombre d'électeurs attendus :18 millions 694 mille 542 ; Nombre d'enrôlés à ce jour :18 millions 969 mille 826 soit 101% ; Hommes : 9 millions 745 mille 629, Femmes : 9 millions 224 mille 200. Dans l'AO2: Nombre d'électeurs attendus :15 millions 381 mille 709 ; Nombre d'enrolés : 10 millions 996 mille 980 soit 71%. Hommes : 5 millions 578 mille 153, femmes : 5 millions 418 mille 827. Dans l'AO3: Nombre d'électeurs attendus : 15 millions 214 mille 539, Nombre d’enrôlés : 4 millions 478 mille 445 soit 29%. Hommes : 2 millions 348 mille 839 , Femmes : 2 millions 129 mille 606", a détaillé devant la presse Didi Manara.
Évoquant les critiques sur les chiffres avancés par son institution, Didi Manara a rappelé que ces statistiques constituent les données brutes et il faille attendre la fin de l'enrôlement afin de procéder au dédoublonnage et à la consolidation des données pour avoir le nombre exact dans le fichier électoral en répondant au principe un électeur, une voix.Conformément à son calendrier électoral, c'est au cours de la session parlementaire de mars qui s’ouvre ce mercredi que les deux chambres du parlement doivent voter la loi sur la répartition des sièges. C'est le 20 décembre prochain que les congolais sont attendus aux urnes pour se choisir ses dirigeants pour les 5 prochaines années."C'est seulement après cette consolidation, qu'au regard de l'article 6 de la loi électorale que la CENI publie la liste provisoire des électeurs, par centre de vote, avec une indication du bureau de vote. Trente jours, au plus tard avant la campagne électorale, la CENI publiera la liste définitive des électeurs par centre de vote avec aussi indication du bureau de vote. Et au plus tard, quinze jours, avant le scrutin, sera affichée, pour consultation au bureau de l'Antenne de la CENI, la liste électorale pour l'ensemble du territoire, de la ville ou du regroupement des communes pour la ville de Kinshasa", a-t-il rassuré dans sa communication
"RDC: en dépit notamment des contraintes sécuritaires, la CENI dit travailler pour le respect du délai constitutionnel et espère avoir à temps la loi sur la répartition des sièges - 15 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/15/rdc-en-depit-notamment-des-contraintes-securitaires-la-ceni-dit-travailler-pour-le
Bien que les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs ne soient pas effectives dans certains coins du pays suite à l'activisme des groupes armés locaux et étrangers dans l'Est de la RDC et à Kwamouth (Mai-Ndombe), la Commission électorale nationale indépendante dit vouloir organiser les élections dans le délai constitutionnel. Au cours d'une conférence de presse tenue mardi 14 mars 2023, la CENI révèle qu'elle n'envisage pas interrompre les opérations en cours et compte sur les différentes initiatives lancées par le gouvernement pour rétablir la paix dans les zones d’insécurité.Par ailleurs, la CENI espère que le Parlement votera à temps la loi sur la répartition des sièges. La fin de l'enrôlement est un préalable pour que cette loi soit votée."Par rapport à la sécurité, est-ce que nous envisageons la suspension des opérations ? Non, pas du tout. Je crois qu'en matière électorale chaque institution doit faire sa part des responsabilités. Au gouvernement de doter les fonds, au gouvernement de sécuriser le processus électoral, à la CENI d'organiser les élections, c'est ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes prêts à organiser ces élections dans le délai", a déclaré Didi Manara, 2e vice-président de la CENI."La répartition des sièges, nous serons au rendez-vous parce que la session parlementaire de mars s'ouvre demain (mercredi 15 mars) et prendra trois mois. Nous ne pensons pas que jusqu'à la fin du mois de juin nous n'aurons pas terminé l'enrôlement des électeurs, nous ne pensons pas. Nous pensons que nous serons à date et nous allons soumettre cet avant projet de loi sur la répartition des sièges au niveau du parlement et nous aurons cette loi et après la phase qui va suivre, ça sera l'appel à candidature", a espéré M. Manara.
Le processus électoral en cours fait l’objet de controverses dans l’opinion. Certains estiment qu’il connaît des difficultés notamment d’ordre technique et opérationnel. Le député Juvénal Munubo plaide pour un débat autour du processus électoral.Actuellement le plus grand défi reste la sécurité. L’opération d'identification et d'enrôlement des électeurs lancée dans la troisième aire opérationnelle n’est pas effective dans certains coins de la province du Nord-Kivu. Il s'agit des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Certains élus de ce coin avaient appelé à la suspension de ces opérations suite à la détérioration de la situation sécuritaire. Dans le territoire de Kwamouth (Mai-Ndombe) aussi cette opération n’est pas encore lancée“Il faut un débat autour des préparatifs des élections. La Loi sur la répartition des sièges, c'est au mois de juin, c'est le 1er juin qui est le deadline, on doit travailler d'ici au 1er juin pour adopter cette loi mais l'évaluation peut commencer à se faire parce qu'il y a beaucoup de difficultés d'ordre logistique liées à l'enrôlement et ça vaut la peine que le parlement évalue un peu avec le président de la CENI comment ça se déroule. Si on arrive au mois de juin sans cette loi de répartition des sièges évidemment ça va accroître les risques de glissement. Donc on doit travailler que d'ici au 1er juin qu'on ait cette loi de répartition des sièges", a indiqué Juvénal Munubo.
= https://actualite.cd/2023/03/15/rdcparlement-ouverture-de-la-session-ordinaire-de-mars-dans-un-contexte-socio
= https://actualite.cd/2023/03/15/rdc-parmi-les-priorites-de-lassemblee-nationale-au-cours-de-la-session-de-mars-2023-il-y
"RDC : La MOE CENCO-ECC recommande l’organisation des procès publics des individus arrêtés pour détention des matériels électoraux de la CENI - 24/03/2023
= https://7sur7.cd/2023/02/24/rdc-la-moe-cenco-ecc-recommande-lorganisation-des-proces-publics-des-individus-arretes![]()
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 24 février 2023 et dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD, la Mission d'Observation Electorale de la CENCO-ECC (MOE CENCO-ECC) a exprimé son indignation face aux informations faisant état de la détention des matériels électoraux sensibles de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) par des individus, qui n'en ont pas la qualité.
La MOE CENCO-ECC dit avoir été alertée en date du 10 février dernier par une correspondance du parti politique « Le Parti pour l'Action » (P.A), adressée au président de la CENI dans laquelle il dénonçait, entre autre, la détention des cartes d'électeurs vierges par certains individus dans le territoire de Masimanimba, au Kwilu.
Pendant que les observateurs de la MOE CENCO-ECC documentaient l'incident, indique le communiqué, « la CENI a publié son communiqué de presse N°007/CENI/2023 portant la signature de son rapporteur, faisant état de l'arrestation d'un individu en possession d'un lot de 300 cartes d'électeurs en provenance de Masimanimba ».
La Mission d'Observation Electorale de la CENCO-ECC ajoute qu'elle a été saisie le 21 février dernier, de la présence d'un Kit d'enrôlement des électeurs, des cartes d'électeurs, des FO1 et autres matériels électoraux dans l'un des véhicules, en provenance de Kinshasa, victime d'un accident de la circulation sur la route Kinshasa-Tshikapa, dans la province du Kasaï.
Alors que ses observateurs, dit-elle, dépêchés sur place, venaient de soumettre leurs rapports portant sur cet incident, un autre communiqué de presse de la CENI N°010/CENI/2023, signé cette fois-ci par son président, confirme les faits et demande à la Justice d'en sanctionner les auteurs.En outre, elle demande qu'une clarification soit faite pour ne pas compromettre la crédibilité du processus électoral.« La MOE CENCO-ECC constate que les deux communiqués de presse de la CENI précités attestent que les MATERIELS SENSIBLES, destinés à l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs, se trouvent en circulation entre les mains des individus n'en ayant pas qualité. En d'autres termes, ces individus disposeraient ainsi de leurs propres Centres d'inscription et, in fine, de leurs propres centres et bureaux de vote aux fins de possibles bourrages des urnes lors de différents scrutins prochains », lit-on dans le communiqué.« La MOE CENCO-ECC attire, à cet effet, l'attention de la CENI et des autres parties prenantes sur le fait que les faits observés posent un sérieux problème quant à la sécurisation du processus électoral en général et du matériel électoral sensible en particulier et sont susceptibles d'entamer sensiblement la confiance du public en ce processus électoral et d'en compromettre ainsi la crédibilité, y compris celle des résultats qui en résulteront. En effet, si les choses ne sont pas clarifiées à ce stade, ce serait irresponsable de la part de tous d'avancer dans un processus électoral où la crédibilité est sérieusement mise en cause », estime-t-elle.
À cet effet, elle recommande la tenue des procès publics pour les individus interpellés, et invite la CENI à organiser l'inventaire des matériels électoraux sensibles commis dans le processus d'enrôlement.Et d'ajouter : « A la CENI, d'organiser en toute urgence et à tous les niveaux (SEN, SEP, Antennes et CI) des inventaires des matériaux électoraux sensibles commis à l'opération d'identification et enrôlement des électeurs.« C'est pourquoi la MOE CENCO-ECC formule les recommandations ci-après : Aux Cours et Tribunaux
D'organiser des procės publics, voire des audiences foraines afin que les citoyens et les partenaires internationaux soient éclairés sur les conditions dans lesquelles ces MATERIELS ELECTORAUX SENSIBLES se sont retrouvés entre les mains de ces individus et pour quelles fins. De sanctionner sévèrement tous les délinquants, à tous les niveaux, qui se retrouveraient impliqués dans la commission de ces crimes », recommande-t-elle.
Pour la MOE CENCO-ECC, la CENI devrait publier la liste des kits reçus, avec les numéros de séries.
« Ensuite, la CENI devrait publier son plan de déploiement desdits matériels, en indiquant clairement leurs destinations, avec la mention du nombre et des numéros de série. Enfin, organiser des équipes mixtes (CENI, Partis politiques, Journalistes, Observateurs, Police, etc.) de vérification. Instruire les SEP et les Antennes afin que les Observateurs, les Témoins des Partis politiques et les journalistes aient accès aux informations et aux entrepôts des matériels électro
"RDC : Scrutin, la Cenco et l’ECC tirent la sonnette d’alarme - 24 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75956/rdc-scrutin-la-cenco-et-lecc-tirent-la-sonnette-dalarme/
"La Ceni a-t-elle eu raison de saisir la Cour constitutionnelle ? -13 mars 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/03/13/la-ceni-a-t-elle-eu-raison-de-saisir-la-cour-constitutionnelle/
Une Analyse de Ebuteli
Fin décembre 2022, la Cour constitutionnelle a autorisé la Ceni à procéder à l’enrôlement des Congolais de l’étranger uniquement en Afrique du Sud, en Belgique, au Canada, aux États-Unis d’Amérique et en France. Pourquoi cette décision est-elle controversée ?
Pour la Cour constitutionnelle, la sélection des cinq pays pilotes pour l’enrôlement des Congolais vivant à l’étranger n’est pas discriminatoire. C’est ce qui est ressorti de son arrêt du 20 décembre 2022. Si cette décision demeure critiquable sur le fond, c’est plus sa forme qui pose problème. Pourquoi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a-t-elle préféré saisir la Cour constitutionnelle ? N’y avait-il pas d’autres voies à explorer ?
En principe, la Ceni ne peut saisir la Cour constitutionnelle que lorsqu’elle lui sollicite l’examen de la conformité à la Constitution de son règlement intérieur. Comme toute autre personne physique ou morale, elle peut également le faire « pour inconstitutionnalité de tout acte législatif ou réglementaire », selon la Constitution. En revanche, aucun texte législatif ou réglementaire ne donne la possibilité à la Ceni de saisir la Cour constitutionnelle en interprétation de la Constitution. Seuls le président de la République, le gouvernement, le président du Sénat, le président de l’Assemblée nationale, un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, les gouverneurs de province et les présidents des assemblées provinciales sont habilités à introduire auprès de la Cour constitutionnelle des requêtes en interprétation de la Constitution.
Le controversé « rôle régulateur » de la Cour constitutionnelle
Pourtant, la Ceni a bien demandé à la Cour constitutionnelle d’interpréter l’article 5 alinéa 5 de la Constitution. Cette disposition stipule : « (…) Sont électeurs et éligibles, dans les conditions déterminées par la loi, tous les Congolais de deux sexes, âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques. » Et la haute juridiction n’a pas rejeté cette requête. Elle a estimé certes que la Ceni n’avait pas qualité pour la saisir dans ce dossier, mais qu’elle acceptait tout de même d’examiner sa demande en vertu de son « rôle
régulateur des pouvoirs ». La Cour constitutionnelle s’est ainsi appuyée sur sa « jurisprudence constante en la matière en vue d’assurer la régularité du processus électoral et le bon fonctionnement des institutions de la République ».
La première saisine
En 2015, elle avait déjà pris cette même posture. À l’époque, la Ceni l’avait saisie pour interpréter les articles de la loi de programmation d’installation des nouvelles provinces et de la loi électorale. Une année plus tard, la commission électorale l’avait saisie de nouveau au sujet des délais constitutionnels d’organisation des élections. Dans ces deux cas, la Cour constitutionnelle avait toujours déclaré recevables les requêtes de la Ceni. Cette posture de la Cour constitutionnelle est problématique. En RDC, aucun texte n’accorde expressément à cette haute juridiction du pays ce « rôle régulateur » de la vie publique, comme c’est le cas par exemple au Bénin. Mais la Cour constitutionnelle
congolaise continue pourtant à brandir ce pouvoir pour créer de nouvelles règles. C’est pourtant au président de la République que la Constitution congolaise attribue cette
responsabilité d’« [assurer], par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’État ».
Revenons à l’objet de la question : l’enrôlement des Congolais de l’étranger. C’est une matière reprise dans la Constitution, mais détaillée et mieux organisée dans la loi portant identification et enrôlement des électeurs ainsi que dans les mesures d’application de cette dernière. N’aurait-il pas été judicieux pour la Ceni de solliciter plutôt au Conseil d’État l’interprétation de ces textes que de saisir, sans fondement juridique clair, la Cour constitutionnelle ? D’autant que le Conseil d’État est compétent pour interpréter les lois et
les actes réglementaires.
La Cour constitutionnelle et la Ceni sont-elles complices ?
Le choix de la Ceni de se tourner toujours vers la Cour constitutionnelle paraît être politique. Chaque fois que la seconde est saisie par la première, c’est un feu vert qui est toujours accordé. Parfois, au détriment des droits fondamentaux des citoyens. En occurrence, pour le droit d’être électeur lorsqu’un Congolais vit à l’étranger, la Cour constitutionnelle précise désormais que « tous les Congolais ont le droit d’être électeur et
de bénéficier, sauf cas de force majeure, de services de la Ceni pour se faire identifier et enrôler ». Autrement dit, comme la Ceni dit ne pas être à mesure d’organiser l’enrôlement des Congolais dans toutes les 66 missions diplomatiques de la RDC dans le monde, la Cour constitutionnelle l’autorise à le faire dans cinq pays pilotes qu’elle-même, la commission électorale, a choisis. Cette décision de la Cour constitutionnelle offre à la Ceni une large marge de manœuvre pour déterminer qui peut être électeur et qui ne peut pas l’être, en s’appuyant sur la « force majeure ».
« S’arroger les prérogatives de choisir les Congolais de cinq pays et discriminer les autres compatriotes vivant à l’étranger sans aucune loi y relative est une violation manifeste de l’article 5 alinéa 5 de la Constitution », selon le Panel des experts de la société civile, une organisation de la société civile congolaise, qui avait saisi, le 15 décembre 2022, la Cour constitutionnelle contre la décision de la commission électorale portant publication du
calendrier électoral. Mais la haute juridiction est restée muette sur la question. Elle n’en a, au moment où nous écrivons ces lignes, réservé aucune suite. Elle aurait pu joindre les deux requêtes – celle de la Ceni et celle de cette organisation de la société civile -, les deux
portant sur un même objet.
Qu’en est-il de l’inclusivité du processus électoral ?
En 2016, la même Cour constitutionnelle avait autorisé le report des élections sine die pour notamment garantir l’inclusivité des Congolais de l’étranger, le temps de pouvoir les identifier et de les inscrire sur les listes électorales. Cette option sera finalement abandonnée deux ans plus tard. Or, en limitant l’identification et l’enrôlement des électeurs aux seuls Congolais résidant dans ces cinq pays étrangers, la Cour constitutionnelle pèche contre l’inclusivité du processus électoral qu’elle disait, hier, vouloir garantir.
Aujourd’hui, la Cour constitutionnelle opte donc pour une inclusivité partielle et progressive. Un pas dans la bonne direction ou un précédent dangereux ? En tout cas, cette décision d’exclure une partie des Congolais de l’étranger du processus électoral parce qu’ils ne vivent pas dans les cinq pays pilotes risque de servir de base juridique. Ainsi l’on pourra ne pas non plus inscrire sur les listes électorales certains citoyens . C’est le cas de ceux se trouvant dans des zones en proie à la violence armée.
Une Analyse de Ebuteli
À propos Groupe d’étude sur le Congo (GEC) est un centre de recherche
indépendant basé au Center on International Coop
"Fin du processus d’enrôlement, la procédure sera-t-elle respectée? - 9 mars 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/03/09/fin-du-processus-denrolement-la-procedure-sera-t-elle-respectee/
A la fin de la prolongation de la période du processus d’identification et enrôlement des électeurs dans le deuxième aire opérationnelle, l’engouement est toujours visible. Malgré les 15 jours ajoutés par le président de la CENI le 23 février dernier, Il s’y observe des très longues files de personnes avec jetons à la main, d’autres sans jetons, attendant se faire enrôler. Une situation qui se vit au sein de la plupart des centres d’enrôlement de Lubumbashi.
Comme les 15 jours de prolongation de la période d’enrôlement prennent fin ce vendredi 10 mars, Certains requérants décident de passer la nuit au centre, en vue d’obtenir la carte. D’autres gardent encore l’espoir que la CENI pourra encore prolonger une fois de plus, pourvue que tout le monde puisse se faire inscrire.
« Ça termine demain ! C’est vous qui le dites » s’exclame la secrétaire provinciale de la CENI antenne du Haut Katanga, Mymy Fabienne Mukulu Moya qui rassure que tout le monde sera enrôlé. Car dit-elle, << La procédure a toujours été, à 17h on donne les jetons aux personnes qui seront présentes sur les files d’attente. Et on les enrôle les jours suivants».Lire aussi,https://magazinelaguardia.info/2023/03/06/enrolement-des-electeurs-strategie-dun-couple/
Peut-on espérer une autre prolongation?
Entre-temps, l’information circule qu’il y aura un autre délai de prolongation. La secrétaire provinciale n’a pas confirmée cette information. Selon elle, la personne qui a la compétence de prolonger, c’est le numéro Un de la CENI.
« Quand on ajoute les jours , vous l’apprenez à travers le médias. Et celui qui a la compétence c’est le président de la CENI. Il n’ y a que lui qui peut dire, on ajoute, ou on clôture. Pour ma part, je ne sais pas vous dire, c’est vrai ou c’est faux cette information. En outre, je ne sais pas où est ce que la population a tiré ça. Tous nous attendons ».
Toujours dans le cadre du processus d’enrôlement, une autre information fait de la carence des fiches d’inscription dans les centres d’enrôlement de Kipushi. Celle ci circule dans plusieurs groupes WhatsApp. Mymy Fabienne Mukulu Moya dément cette information.
« C’est très faux, par ce que les fiches d’inscriptions sont là ».
En attendant l’annonce de la CENI, certains requérants espèrent encore la carte d’électeur. D’autres se sont découragés et ont tout simplement abandonné.
"Didi Manara à Corneille Nangaa : " vous ne pouvez pas vous comparer à Dénis Kadima qui a compéti face à d'autres challenger " - 14.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118985_didi_manara_a_corneille_nangaa_vous_ne_pouvez_pas_vous_comparer_a_denis_kadima_qui_a_competi_face_a_d_autres_challenger.html
Au cours d'une conférence de presse ce mardi 14 mars dans la salle Abbé Malulu, le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Didi Manara, a répondu à l'ancien président de la centrale électorale Corneille Nangaa qui a sévèrement critiqué l'actuel bureau de l'institution. Pour Didi Manara, Corneille Nangaa ne peut pas se comparer à Dénis Kadima.
" Corneille Nangaa ne peut pas se comparer à l'actuel président de la Ceni qui a competi avec d'autres challengers alors que Nangaa a été désigné à son époque sans compétition", a déclaré Didi Manara devant la presse.
Le vice-président de la Ceni a estimé que Nangaa ne peut pas être considéré comme un modèle de gestion. De ce fait, a-t-il dit, il ne devrait pas se faire passer pour un donneur de leçons et critiquer la gestion de l'actuel bureau de la centrale électorale sachant qu'il a laissé derrière lui , l'immeuble de la Ceni dans un état de délabrement avancé et plusieurs arriérés de loyer dans les maisons occupées par l'institution à travers le pays.
" Il est étonnant que Corneille Nangaa qui a publié les résultats des élections dernières de manière globale exige aujourd'hui à l'actuel bureau de publier les statistiques d'enrôlement bureau de vote par bureau de vote. C'est juste la mauvaise foi de la part de Corneille Nangaa" a déclaré Didi Manara.
Le vice-président de la Ceni a, par ailleurs, annoncé qu'au-delà de la publication quotidienne de la liste album des personnes enrolees, la centrale électorale s'engage à publier les résultats du scrutin bureau de vote par bureau de vote, conformément la loi .
Pour Didi Manara, l'ancien président de la Ceni a juste violé le devoir de droit de réserve en critiquant dans les médias l'actuel bureau de la centrale électorale.
"Élections 2023: La CENI accuse Nangaa de « mauvaise foi » et dénonce son « intention de nuire au déroulement du processus électoral » - 15 mars 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/03/15/elections-2023-la-ceni-accuse-nangaa-de-mauvaise-foi-et-denonce-son-intention-de-nuire-au-deroulement-du-processus-electoral.html/130043/
"Mukwege, Ponyo, Fayulu: un attelage surréaliste - 13 Mars 2023
= https://www.congoindependant.com/17618-2/
"Des dénonciations de la campagne électorale précoce - 07-03-2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/03/07/des-denonciations-de-la-campagne-electorale-precoce/
"RDC: Des kits électoraux saisis à Banga (Ilebo) au Kasaï - 10 mars 2023
= https://ouragan.cd/2023/03/des-kits-electoraux-saisis-a-banga-ilebo-au-kasai
"RDC: Ensemble pour la République, de Moïse Katumbi, dénonce un climat politique délétère - 26/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230226-rdc-ensemble-pour-la-r%C3%A9publique-de-mo%C3%AFse-katumbi-d%C3%A9nonce-un-climat-politique-d%C3%A9l%C3%A9t%C3%A8re
"Lubumbashi: l’archevêque Fulgence Muteba échappe à une « tentative d’enlèvement » des hommes armés présumés GR - 25 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/25/lubumbashi-larcheveque-fulgence-muteba-echappe-a-une-tentative-denlevement-des-hommes-armes-presumes-gr.html/128985/
"RDC: à Lubumbashi, vraie tentative d'enlèvement ou exercice de sécurité, sur la personne de l'archevêque métropolitain? - 26/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230226-rdc-%C3%A0-lubumbashi-vraie-tentative-d-enl%C3%A8vement-ou-exercice-de-s%C3%A9curit%C3%A9-sur-la-personne-de-l-archev%C3%AAque-m%C3%A9tropolitain
"Sanctions et excuses publiques exigées par Mgr Fulgence Muteba - 10:03:2023
= https://ouragan.cd/2023/03/sanctions-et-excuses-publiques-exigees-par-mgr-fulgence-muteba
"Archevêché de Lubumbashi : Mgr Fulgence Muteba dénonce une « invasion militaire » et exige des éclaircissements
09.03.2023
= https://actu30.cd/2023/03/archeveche-de-lubumbashi-mgr-fulgence-muteba-denonce-une-invasion-militaire-et-exige-des-eclaircissements/
"TOP 7 CORNEILLE NANGAA - 11/03/2023
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"Élections 2023 : le Sénat recommande au Gouvernement de déposer le projet de loi relatif à la répartition des sièges - 15.03.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-119027_elections_2023_le_senat_recommande_au_gouvernement_de_deposer_le_projet_de_loi_relatif_a_la_repartition_des_sieges.html
La session ordinaire de mars s’est ouverte ce mercredi 15 mars 2023 au sénat. Dans ce contexte, le Président de cette haute chambre du parlement a recommandé au Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) de faire diligence pour déposer le projet de loi sur la répartition des sièges.
« Le Sénat recommande au Gouvernement de faire diligence pour déposer au Parlement le projet de loi relatif à la répartition des sièges, avant la fin de la session, afin de permettre son examen et son adoption par les deux chambres en temps utiles », a déclaré Bahati Lukwebo.
Devant ses collègues sénateurs et plusieurs autres personnalités venues pour cette cérémonie, Modeste Bahati a indiqué qu’il tient au respect du calendrier électoral que la Centrale électorale a publié en décembre dernier.
Il sied de signaler que ce projet de loi vise à définir les nombres de sièges, selon les circonscriptions électorales, pour les élections législatives, nationales et provinciales et même les sénatoriales. Ceci pourra aussi impliquer les élections municipales et urbaines.
"Enrôlement des électeurs en RDC: «Les Églises n’accompagneront pas un processus biaisé» - 16/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230316-enr%C3%B4lement-des-%C3%A9lecteurs-en-rdc-les-%C3%A9glises-n-accompagneront-pas-un-processus-biais%C3%A9
Des résidents enregistrant leurs données dans un centre d'inscription le premier jour de l'opération à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 16 février 2023. [Image d’illustration] AFP - GUERCHOM NDEBO
En République démocratique du Congo (RDC), la mission d’observation électorale des églises catholiques et protestantes a répertorié plusieurs incidents durant la vaste opération d’enrôlement des électeurs effectuée en vue des scrutins prévus fin-2023. Éric Senga, porte-parole de l’ECC, la bannière de l’église protestante congolaise, prévient : « Églises protestante et catholique n’accompagneront pas un processus électoral biaisé. »
En RDC, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est sous pression des Églises catholique et protestante, à neuf mois des élections générales.
Alors que l’opération d’enrôlement des électeurs est dans sa phase terminale, la Ceni assure avoir déjà recensé quelque 34 millions des 49 millions attendus, soit un taux de 70%. Mais la mission d’observation électorale des deux Églises recommande à la Ceni de d’abord clarifier la question des centres d’inscription non-retrouvés sur terrain, le cas des matériaux électoraux sensibles aux mains des particuliers et de publier les statistiques des enrôlés par centre d’inscription.
« Ces incidents touchent à l’intégrité des opérations de la Commission électorale nationale »
« On a constaté plusieurs machines qui tombaient en panne, curieusement, à plusieurs endroits et presque de la même manière, ce qui questionne la qualité de ces machines, souligne le pasteur Éric Senga, porte-parole de l’ECC, la bannière de l’église protestante congolaise, au micro de notre correspondant Pascal Mulegwa. La deuxième catégorie d’incidents se rapporte à la non-existence de centres d’inscriptions, ou alors, la non-opérationnalité, pour ne pas déjà tomber dans la qualification des centres effectifs. À cela s’ajoute l’incident sur la circulation de matériel entre les mains des individus. Nous avons aussi enregistré des cas où les enrôlements se sont passés en des lieux qui n’étaient ni centres identifiés, ni lieux convenables. »
► À lire aussi RDC: à Goma, les déplacés s’inscrivent pour obtenir leur carte d’électeur
Celui qui est également co-responsable de la mission d’observation des deux confessions religieuses les plus importantes de RDC conclut : « Ces incidents, pour nous, touchent à l’intégrité des opérations de la Ceni. Au niveau des recommandations, nous avons demandé à la Ceni, par exemple, d’identifier le cas des pertes de machines. Il faut même des procès publics pour des cas mieux identifiés par la Ceni elle-même, parce que nous avons posé cela comme des conditions préalables pour que nous poursuivions le processus. Il faut que tout ce qui vient d’être énuméré soit vidé de manière rationnelle. Les Églises protestante et catholique n’accompagneront pas un processus qui est biaisé. »Les élections générales en RD Congo, dont celle du président, sont prévues le 20 décembre 2023.
► À lire aussi RDC: l’opposition s’indigne des propos de Félix Tshisekedi sur un éventuel report des élections
"Processus électoral en RDC: le parti de Nangaa redoute un déséquilibre dans la répartition des sièges si l'enrôlement des électeurs ne se déroule pas dans toutes les entités - 16 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/16/processus-electoral-en-rdc-le-parti-de-nangaa-redoute-un-desequilibre-dans-la
Le parti politique, Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADCP) de l'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, s'interroge quant à l’aboutissement heureux de l’opération d’identification et d'enrôlement des électeurs en cours au pays. En effet, en raison notamment de l’insécurité grandissante dans l’Est du pays, l’opération n’est pas encore lancée dans plusieurs zones. C’est le cas des territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi où les rebelles du M23, à la suite de leurs offensives déclenchées depuis plus d’une année, occupent de vastes zones.
Ainsi, l’ADCP redoute que l’identification et l'enrôlement des électeurs ne s’atteignent pas certaines entités et circonscriptions. Ce qui poserait de sérieux problèmes au moment de la répartition des sièges qui risque de connaître un déséquilibre.Avant de s’interroger: “Quels que soient les défis auxquels la CENI fait face, comment compte-t-elle préserver les équilibres sur la répartition des sièges si elle ne garantit pas l'exhaustivité de l'identification et l'enrôlement des électeurs ?”."La répartition des sièges en République Démocratique du Congo se fait par nombre d'enrôlés par circonscription. C'est donc une saine compétition entre entités/circonscriptions électorales. A ce sujet, les acteurs politiques de tous bords, et ce dans chaque circonscription, sont forts intéressés par cet enjeu. C'est dire chacun voudrait savoir si le nombre de sièges alloués à leur circonscription connaîtra ou non des variations à l'issue du processus”, fait remarquer le parti de Corneille Nangaa dans un communiqué.
L’ADCP souligne que les provinces du Nord Kivu et de l'Ituri “où l'exhaustivité de l'enrôlement des électeurs est mise à rude épreuve n'entendent pas voir le nombre des sièges de leurs circonscriptions respectives revu à la baisse".
Cette question se pose alors que la session de mars 2023 est ouverte dans les deux chambres du Parlement depuis ce mercredi. Et c’est au cours de cette session que la loi sur la répartition des sièges doit être examinée.L'enrôlement des électeurs se déroule dans des conditions difficiles, reconnaît d’ailleurs la CENI qui est butée à plusieurs défis notamment opérationnels, techniques et logistiques. D’où, Juvénal Munubo propose une évaluation des opérations d'enrôlement des électeurs. “L'évaluation peut commencer à se faire parce qu'il y a beaucoup de difficultés d'ordre logistique liées à l'enrôlement et ça vaut la peine que le parlement évalue un peu avec le président de la CENI comment ça se déroule”, a-t-il proposé.“La Loi sur la répartition des sièges, c'est au mois de juin, c'est le 1er juin qui est le deadline. Si on arrive au mois de juin sans cette loi de répartition des sièges évidemment ça va accroître les risques de glissement. Donc on doit travailler que d'ici au 1er juin qu'on ait cette loi de répartition des sièges”, a indiqué à ACTUALITE.CD le député Juvénal Munubo.
"Emission spéciale RDC : où en est le processus électoral ? - 20/02/2023
= https://amp.dw.com/fr/rdc-o%C3%B9-en-le-processus-%C3%A9lectoral-pr%C3%A9sidentielle-2023/a-64722622
Le 20 décembre 2023, les Congolais vont se rendre aux urnes. Contexte sécuritaire, jeux d’alliances politiques, respect du calendrier électoral, zoom sur l’état d’avancement des préparatifs des élections.
Le 24 décembre 2022, les opérations d’enrôlement des électeurs ont débuté dans la première aire opérationnelle de RDC. Alors que celle-ci devait s’achever le 23 janvier dernier, elle a été prolongée de 25 jours.
Notre première destination est la ville-province de Kinshasa.
La #RDCs’achemine vers une abstention historique. Seulement 46,31 % des Congolais sondés affirment qu’ils iront voter, le 20 décembre, leur futur président de la République.
Pour plus de détails
→ https://bit.ly/presidentielle-2023-abstention-rdcLa capitale de la République démocratique du Congo est située dans la première aire opérationnelle d’enrôlement des électeurs. Ici, malgré la prolongation de 25 jours du délai accordé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), beaucoup de Congolais risquent de ne pas obtenir leur carte d'électeur.
Pour plus de détails
→ https://[bit.ly/presidentielle-2023-abstention-rdc…[/size]
12:18 PM · Feb 16, 2023
Plusieurs raisons expliquent cette situation : le nombre réduit des centres d'enrôlement, l'insuffisance du matériel d'inscription et les pannes fréquentes des machines. Avec, Jean Noël Ba-Mweze, notre correspondant à Kinshasa, nous avons suivi pendant une journée des citoyens qui essaient de s’enrôler.
A environ, 1600 kilomètres de Kinshasa, à Béni, la population est confrontée à d’autres défis et questionnements. La ville est située sur le territoire de la province du Nord-Kivu.
RDC: certains observateurs se disent préoccupés par le respect du calendrier électoral. (Photo d'illustration)
Image : Dai Kurokawa/dpa/picture alliance]
En raison de l’insécurité, le gouvernement congolais a placé les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri sous un état de siège. Les habitants redoutent de vivre le même scénario qu’en 2018, quand les Congolais de Beni et Yumbi n’ont pas pu se rendre aux urnes. John Kanyunyu notre correspondant à Béni, est allé à la rencontre des habitants de sa province.
Le défis sécuritaire
La question des déplacés internes reste importante en République Démocratique du Congo. Sur l’ensemble du territoire, selon les dernières estimations du bureau de la coordination des affaires humanitaires en RDC (OCHA), on compte environ 5millions de personnes déplacées.
De Béni dans le Nord-Kivu, àl’Ituri, les préoccupations des habitants sont quasiment les mêmes..Radio GO FM
@gofm20222
L'[urlrl=https://twitter.com/hashtag/enr%C3%B4lement?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1626094072946458625|twgr^f24149d901f6c384be8e3753fda423815fad2a63|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fd-36548672913965650363.ampproject.net%2F2302271541000%2Fframe.html&src=hashtag_click]#enrôlement[/url] des électeurs commence ce 16février 2023 au Nord #Kivu en prélude des #elections en #RDC.
Quid des congolais dans les zones occupées par les rebelles du [/size]#M23 et ceux en déplacement loin de leurs circonscriptions? suivez la réponse de la #CENI sur #Gofm
6:40 AM · Feb 16, 2023
Dieudonné Lossa Dekhana, le coordinateur de la société civile de l’Ituri s’inquiète pour les personnes déplacées. Aussi, la sécurisation du processus électoral dans la province de l’Ituri est pour lui une source d’inquiétudes.
Dans les provinces sous état de siège, la société civile se dit préoccupée par l'enrôlement des personnes déplacées (Photo d'illustration)Image : Alexis Huguet/AFP/Getty Images
Glissement en vue ?
Le processus électoral est confronté à divers défis. Les acteurs politiques, eux, se préparent malgré tout déjà pour la bataille électorale. En RDC, difficile pour un seul parti politique de conquérir le pouvoir. D’où les jeux d’alliances qui ont déjà commencé par exemple au sein de l’opposition congolaise.
Pourtant, Bob Kabamba, politologue et professeur à l’université de Liège en Belgique pense qu’il y a très peu de chances, que le vote puisse avoir lieu le 20 décembre prochain.
Du côté de la CENI, on se veut rassurant. Patricia Nseya Mulela, rapporteure de la CENI assure qu’il y aura bien élection cette année et que le calendrier électoral sera respecté.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour écouter notre émission spéciale
Emission spéciale élections RDC
"RDC: La CENI ne supporte pas de critiquer le processus électoral en cours, “c’est tellement sensible qu'on ne s'attaque pas à son intégrité” - 16 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/16/rdc-la-ceni-ne-supporte-pas-de-critiquer-le-processus-electoral-en-cours-cest-tellement
"[RDC – Denis Kadima : « J’ai hâte d’en finir avec ces élections » - 15/03/2903
= https://www.jeuneafrique.com/1427360/politique/rdc-denis-kadima-jai-hate-den-finir-avec-ces-elections/
"Elections en RDC: près de 12.000 Congolais de la diaspora déjà enrôlés en vue des élections
-16 mars 2023
= https://afrique.lalibre.be/76258/elections-en-rdc-pres-de-12-000-congolais-de-la-diaspora-deja-enroles-en-vue-des-elections/
"Élections en RDC : "nous attendons les fonds parce qu'il y a beaucoup d'impératifs, de choses que nous devons vraiment réaliser" (Didi Manara) - 16 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/16/elections-en-rdc-nous-attendons-les-fonds-parce-quil-y-beaucoup-dimperatifs-de-choses
= https://actualite.cd/2023/03/16/elections-2023-lassemblee-nationale-encourage-la-ceni-prendre-toutes-les-mesures
"Elections 2023 : l’Union européenne satisfaite de l’évolution du processus - MARS 10, 2023
= https://acpcongo.com/index.php/2023/03/10/elections-2023-lunion-europeenne-satisfaite-de-levolution-du-processus/
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 1/7/2023, 9:30 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"RDC-Élections 2023 : défi aux potentiels candidats à la présidentielle (Tribune de Jo Sekimonyo) - 16 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/16/rdc-elections-2023-defi-aux-potentiels-candidats-la-presidentielle-tribune-de-jo
Jusque-là, la liste des êtres et des créatures annonçant qu'ils se présenteront aux élections en 2023 pour la plus haute fonction de la nation est en partie assez honteuse et en partie un point d'interrogation, pour tout esprit sain et informé, pourquoi ils le feraient.
Les retombées d'un cycle électoral après l'autre pousse certains esprits se demander si la démocratie est la voie à suivre pour sortir du cauchemar social et économique dans lequel se succèdent des générations de Congolais vivant dans le pays depuis l'indépendance.[/b]
On craint que lors du cycle électoral de 2023, une fois de plus, les Congolais ne prennent des décisions fondées sur les identités ethniques, et non sur un examen honnête de leur réalité et des problèmes auxquels la nation est confrontée. Elle est exacerbée par le fait que notre démocratie est devenue si défigurée (seuil, liste, vote indirect, etc…) qu'il est douteux qu'il s'agisse encore d'une démocratie, d'un mode de gouvernement qui dépend de la volonté du peuple.
Essentielle à une démocratie saine, l'amélioration de la qualité du dialogue public pré-électoral a jusqu'à présent été négligée. Et pourtant, c'est sa médiocrité en RDC qui garantit pratiquement que nous nous retrouverons toujours avec des représentants grossièrement inaptes ou terriblement égoïstes, ou tout au plus une permutation des mêmes.
Dupont Dupont
J'ai du mal à saisir la différence, idéologiquement, entre Moise Katumbi, Matata Mpoyo, Martin Fayulu, ou encore Denis Mukwege et le président Félix Tshisekedi ou son prédécesseur Joseph Kabila. Eux, comme leurs fans, ne semblent pas s'en soucier.Pire encore, il y a des noms mis en avant comme l'ancien leader de la CENI Corneille Nangaa pour des représentations purement ethniques ou provinciales sur la scène nationale, et rien de plus.
Armés du même esprit, ou pour le statu quo idéologique sur ce que c'est qu'être Congolais, ce que vaut un Congolais, qu'est-ce que le pacte national congolais, quel est le rôle et le pouvoir de l'Etat, et quels sont les piliers de l'économie politique nationale, leurs menus ne peuvent qu'être similaires, agrémentés de lamentations contre l'actuel président pour enflammer les naïfs.
Franchement, au lieu de chercher à être sur le bulletin de vote aux élections présidentielles, ils devraient plutôt convoquer d'abord des élections primaires et des caucus au sein de ce bloc conservateur congolais, y compris le président Tshisekedi, pour que le vainqueur affronte un candidat dont le menu et l'idéologie sont différents d'eux, un libéral comme moi, en décembre 2023.
Eh bien, je mets au défi ces potentiels candidats à la présidence de présenter leur menu au lieu des poèmes pour prouver que j'ai tort, ou belle est bien raison !Roulette russeEn 2019, les Congolais, dont moi, avaient espéré que Félix Tshisekedi serait le remède au niveau de vie misérable des Congolais en RDC.
Quatre ans plus tard, nous sommes amèrement déçus qu'il n'ait pas seulement échoué à placer la nation sur des rails appropriés, mais qu'il semble avoir aggravé les problèmes de sécurité et économiques.
Sur ce, il est essentiel de se demander pourquoi le président Féli Tshisekedi voudrait un second mandat et plutôt des excuses si cette fois il y a un menu à nous présenter en amont, puisqu'il n'en avait pas avant son premier mandat, clairement.
A noter qu'en 2018, comme Martin Fayulu et les autres candidats qui s'étaient alignés, il n'avait pas dit grand-chose de plus que "Kabila a échoué, il doit dégager, et je ferai mieux".
À ce stade, il est vraiment difficile de voir quel genre de torsion peut le sauver. Allons-nous droit vers un scénario Donald Trump avec des partisans prenant d'assaut le bureau de la CENI, ou un François Hollande jetant l'éponge ? Tout indique qu'il semble déterminé à prendre la très malsaine chance 1 sur 2 que la vraie balle atterrisse en position de tir, autrement dit un échec cuisant à l'élection, pour faire plaisir à son ego et à ses supporters zélés.
Cependant, lorsqu'il s'agit de son prédécesseur, aujourd'hui sénateur à vie, Joseph Kabila, cela lui convient de se contenter de jouer le rôle du Congolais Jerry John Rawlings au lieu de tenter sa chance à la roulette russe.Mon menuPlus que je ne le crois fermement, la RDC a trop longtemps eu besoin de changements globaux et radicaux, voire de révolutions, dans tous les sens.
Dans un article publié mi-février 2023 « Pourquoi je serais candidat à la présidence » j'ai présenté mon menu que je vais encore une fois énoncer ici, mais cette-fois ci de manière synthétique. Il contient cinq révolutions qui englobent plusieurs redéfinitions ou réorientations de nous et de notre monde.
1 Révolution sociale
Qu'est-ce qu'être congolais ?
La nationalité congolaise devrait être par naissance, jus soli.
Que vaut un Congolais ?
Soutenabilité – Fixer le salaire minimum à 1 $/h.
Prospérité - Accès à l'éducation qui veut dire matériels pédagogiques.
Dignité – Garantir une pension minimum à la retraite pour tous.
Quel est notre pacte national ?
La coexistence en tant qu'individus au lieu de la cohésion tribale et culturelle. Eliminer les chefferies de la nomenclature de l'état. Retracer les territoires et les provinces et de déplacer leurs centres pour créer une zone économique durable.
2 Révolution politique
Quel est le rôle de l'État ? Instaurer le système présidentiel pour fermer la porte tournante entre l'exécutif et le législatif.Dépouiller le pouvoir central de ces revenus du secteur tant de secteur tel que minier.
Réduction de la fonction publique et l'élimination du rôle et de l'influence de l'Église dans les affaires de l'État.
3 Révolution de politique économique
Quelle est l'orientation de l'économie politique nationale ? Discrimination positive au profit des citoyens congolais. Politique budgétaire expansionniste/budgétaire déficitaire pour soutenir l'économie.« Échelle » - Revitaliser la poste nationale. « Toile d'araignée » - Construction du chemin de fer.
4 Révolution financière
Enseigner aux Congolais à s'endetter au lieu d'épargner, de créer un écosystème dans lequel ils peuvent s'endetter, puis de leur apprendre à utiliser judicieusement la dette pour s'endetter davantage comme dans le monde moderne.Collecte de ce que l'on pourrait estimer à des centaines de milliards de dollars que la Belgique et les USA doivent à la RDC.
Faire chanter les économies avancées qui se trouvent être aussi les pollueurs sur le « changement climatique global » Initiative d'allégement de la dette HIC (pays très endettés comme les États-Unis, la Chine, la France) qui pourrait nous rapporter près d'un billion de dollars.
Les grandes économies sont aussi les nations les plus endettées. Donc, nous devrions tricher comme eux.
5 Révolution de la politique étrangère
Coloniser économiquement le monde.
Coloniser économiquement, socialement et culturellement l'Afrique centrale car tous nos voisins sont tous primitifs et continuent d'entraîner la RDC dans leur politique économique médiévale qui contribue largement à freiner notre développement social et notre modernisation économique.
Le quatrième pouvoir
Pour que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors du choix de leurs représentants, ils doivent être bien informés de l'actualité. C'est pourquoi le défi incombe à la presse et aux médias, qui doivent assumer pleinement leur rôle de garde-fous et de diffuseurs d'informations et d'analyses fiables pour enrichir le dialogue national et clarifier la ligne de démarcation lorsqu'elle existe ou signaler qu'elle n'existe pas entre les candidats.
Ils doivent défier les candidats potentiels, au-delà des présidentielles, avec des questions pertinentes et difficiles, notamment comment ils financeraient la transformation sociale de la nation, le développ ement économique et briseraient le cauchemar congolais quotidien. Leur solution, s'ils en ont une, qu'ils proposeraient devrait définir dans quel réservoir idéologique les placer.
Smash ou passe
« L'exceptionnalisme » congolais est un fait du poids démographique, de la taille géographique, et de toutes les ressources stratégiques dont regorge la RDC. Mais il appartient aux Congolais de l'intérieur et de l'extérieur du pays de saisir cette opportunité la phase avant les élections de 2023 pour utiliser l'outil le plus efficace de transformation sociale et de développement économique, un dialogue national franc et sain s'alignant derrière des idées ou des idéologies et non des individus ou des tribus.
Après tout, la démocratie est un marché d'idées pour améliorer le niveau de vie dans une société, pas un concours de beauté ou ethnique.C'est vrai que je suis toujours tenté d'éclater de rire à chaque fois que quelqu'un s'approche de moi et me dit ou m'écrit que j'ai un bon menu et la motivation pour gagner la présidence, mais que je devrais abandonner car soi-disant le président Tshisekedi va gagner par fraude censée être déjà synchronisée.
Après que cela continue de se produire, je le prends d'abord comme un terrible affront pour lui et pour toute la nation, puis comme une échappatoire à nos responsabilités d'électeurs, souverains primaires et pierre angulaire de la nation.
Si longtemps ignoré le fait qu'il ne tient qu'à nous congolais de défaire ce qu'il a fallu plus d'un demi-siècle pour créer et entretenir, puis après l'indépendance jusqu'à aujourd'hui pour maintenir, tout le processus de pensée coloniale sur c'est qu'être Congolais, ce que vaut un Congolais, qu'est-ce que le pacte national congolais, quel est le rôle et le pouvoir de l'Etat, et quels sont les piliers de l'économie politique nationale.
Jo M. Sekimonyo
Auteur, théoricien, militant des droits de l’homme et économiste politique
"RDC: déjà 34 millions de personnes enrôlées sur les 49 millions attendues, la CENI optimiste - 19 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/19/rdc-deja-34-millions-de-personnes-enrolees-sur-les-49-millions-attendues-la-ceni
"RDC: ne pas enrôler maintenant et réserver les sièges des entités touchées par l’offensive du M23, l’option envisagée par la CENI - 19 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/19/rdc-ne-pas-enroler-maintenant-et-reserver-les-sieges-des-entites-touchees-par-loffensive
"RDC: c’est encore possible de respecter le délai constitutionnel malgré les prolongations des périodes d’enrôlement des électeurs (Denis Kadima) - 19 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/19/rdc-cest-encore-possible-de-respecter-le-delai-constitutionnel-malgre-les-prolongations
"[/Elections en RDC: l’opposant Franck Diongo appelle à un «front» anti-Tshisekedi - 19/03/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230319-elections-en-rdc-l-opposant-franck-diongo-appelle-%C3%A0-un-front-anti-tshisekedi
"Katumbi et Fayulu en baisse dans les sondages ( Berci,GEC)
-17 février 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/02/17/katumbi-et-fayulu-en-baisse-dans-les-sondages-bercigec/
"La CENI en zone de turbulences ! - 19 Mars 2023
= https://www.congoindependant.com/la-commission-electorale-nationale-independante-traverse-une-zone-de-turbulences/
"Elections 2023 : l’IRDH alerte sur le danger des discours d’exclusions -
17.03.2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/03/17/lirdh-alerte-sur-le-danger-des-discours-dexclusion/
= https://magazinelaguardia.info/2023/03/15/ceni-71-delecteurs-deja-inscrits-dans-laire-operationnelle-2/
= https://actualite.cd/2023/03/19/rdc-cette-annee-la-ceni-attend-474-millions-usd-de-la-part-du-gouvernement-part-les
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 31/5/2023, 3:13 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
TANDIS QUE CERTAINES ONG VOULAIENT UNE DATE PLUS RÉALISTE, KADIMA CLÔTURE L’ENRÔLEMENT DES ÉLECTEURS ET PUBLIE DES CHIFFRES JUBILATOIRES, LES BONS ?
46 857 697 électeurs enrôlés sur les 49 273 109 attendus voilà un beau succès de près de 90% avec les apparences bien affichées pour Kadima et pendant ce temps certains observateurs plutôt avisés comme l'ODEP reprochent à Kadima et sa Ceni un business et une opacité (pas de débat public) qui souillent le processus électoral : des violations de la loi et des procédures en vigueur et même de la loi relative aux marchés publics, des détournement sur des surfacturations, pas de plan de décaissement, ni de budget stable ; ce qui occasionne un coût très exagéré de ces élections. Le gouvernement garantit le financement mais l'ODEP lui demande un audit en bonne et due forme de l'IGF et de la Cour des comptes pour éviter les dérives en cours...
En définitive les prochaines élections nous coûteront très très cher mais si au moins elles sont en même temps transparentes, apaisées et inclusives, le Congo aura gagné ; ce qui pour l'heure n"est hélas pas encore acquis...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
46 857 697 électeurs enrôlés sur les 49 273 109 attendus voilà un beau succès de près de 90% avec les apparences bien affichées pour Kadima et pendant ce temps certains observateurs plutôt avisés comme l'ODEP reprochent à Kadima et sa Ceni un business et une opacité (pas de débat public) qui souillent le processus électoral : des violations de la loi et des procédures en vigueur et même de la loi relative aux marchés publics, des détournement sur des surfacturations, pas de plan de décaissement, ni de budget stable ; ce qui occasionne un coût très exagéré de ces élections. Le gouvernement garantit le financement mais l'ODEP lui demande un audit en bonne et due forme de l'IGF et de la Cour des comptes pour éviter les dérives en cours...
En définitive les prochaines élections nous coûteront très très cher mais si au moins elles sont en même temps transparentes, apaisées et inclusives, le Congo aura gagné ; ce qui pour l'heure n"est hélas pas encore acquis...
"RDC : la CENI annonce la clôture définitive des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs - 25 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/25/rdc-la-ceni-annonce-la-cloture-definitive-des-operations-didentification-et-denrolement
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) annonce la fermeture définitive des Centres d'inscription des électeurs dans les 7 provinces de l'Aire opérationnelle 3 (AO3), qui marque ainsi la clôture définitive des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue du territoire national ainsi que dans les 5 pays sélectionnés pour la phase pilote à savoir les USA, Canada, France, Belgique et l'Afrique du Sud.
Dans un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD ce mardi 25 avril 2023, l'institution organisatrice des élections en République Démocratique du Congo exprime sa reconnaissance au Gouvernement de la République, aux partenaires tant nationaux qu'internationaux, pour leur accompagnement durant le processus d'identification et d'enrôlement des électeurs.Tout en déplorant, à nouveau, les incidents malheureux décriés durant les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs dans quelques Centres d'inscription, la Commission Électorale Nationale Indépendante remercie vivement les congolaises et les congolais pour leur participation massive à ces opérations lancées le 24 decembre 2022."S'agissant des Territoires de Kwamouth dans la Province du Maï Ndombe, de Masisi, Nyirangongo (une partie) et Rutshuru dans la Province du Nord Kivu ainsi qu'une partie de la Commune de Maluku dans la Ville de Kinshasa, l'organisation des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs est tributaire de l'amélioration des conditions sécuritaires" précise la Commission Électorale Nationale Indépendante.
Les statistiques au 17 avril 2023 se présentent comme suit: "Les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes au 17 avril 2023, (soit 95,09%) réparties en 23 696 424 femmes (50,57%) et 23 161 273 hommes (49,43%) sur les 49 273 109 attendues. Et la France au nombre des pays concernés par cette phase pilote arrive en tête avec 5 787 enrôlés (3 474 hommes et 2 310 femmes)", avait révélé Dénis Kadima Kadima lors de sa rencontre avec les diplomates accrédités en RDC.
"RDC/Elections: jusqu'au 17 avril, la CENI a pu enregistrer 46 857 697 électeurs sur les 49 273 109 attendus (Denis Kadima) - 25 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/25/rdcelections-jusquau-17-avril-la-ceni-pu-enregistrer-46-857-697-electeurs-sur-les-49-273
Le président de la Commission électorale nationale indépendante, Dénis Kadima Kazadi, a présenté ce lundi 24 avril aux chefs de missions diplomatiques et représentants des organismes, partenaires de la CENI accrédités à Kinshasa, l'état de lieu des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs.
À l’initiative du Programme des Nations-Unis pour le développement (PNUD), Denis Kadima a de détails sur ce processus qui s’est clôturé dans les aires opérationnelles 1 et 2 incluant trois pays étrangers où vivent les Congolais (Afrique du Sud, Belgique et France).
La troisième et dernière (avec le Canada et les Etats-Unis d’Amérique) étant en cours d’achèvement, celle-ci englobe notamment la partie Est en proie aux violences suite à l'activisme des groupes armés locaux et étrangers dont le M23 soutenu par Kigali."Dans tous les processus précédents, la RFE s’est généralement étendue sur des périodes dépassant largement une année ou plus de 12 mois. La CENI a initialement prévu, pour le présent processus, 30 jours pour chaque aire opérationnelle comme une stratégie de mobilisation de l’électorat. Toutes les prolongations étaient tacitement planifiées et prévues dans le calendrier électoral", a indiqué Denis Kadima dans des propos rapportés par la cellule de communication de la CENI.
Les statistiques au 17 avril 2023 se présentent comme suit:Il a indiqué qu’actuellement la CENI procède au nettoyage du fichier électoral pour consolider la confiance avec les parties prenantes au processus électoral. Selon le calendrier de la commission électorale nationale indépendante, les élections générales sont prévues le 20 décembre 2023."Les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes au 17 avril 2023, (soit 95,09%) réparties en 23 696 424 femmes (50,57%) et 23 161 273 hommes (49,43%) sur les 49 273 109 attendues. Et la France au nombre des pays concernés par cette phase pilote arrive en tête avec 5 787 enrôlés (3 474 hommes et 2 310 femmes)", a révélé M. Kadima.
Lire aussi: Processus électoral en RDC: à la demande de la CENI, l'OIF diligente une mission à Kinshasa
"RDC: après l’annonce de la clôture définitive de l'enrôlement des électeurs, la CENI s’en remet au gouvernement pour les zones sous occupation du M23 - 26 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/26/rdc-apres-lannonce-de-la-cloture-definitive-de-lenrolement-des-electeurs-la-ceni-sen
En marge du lancement du lancement officiel des journées portes ouvertes, la Commission électorale nationale indépendante dit compter sur les autorités compétentes afin de trouver de solution pour l'enrôlement dans les zones sous contrôle des rebelles du M23, à savoir les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi (Nord-Kivu)."Cette question d'enrôlement dans ces espaces là ne sera pas résolu par uniquement la Commission électorale nationale indépendante, c'est une question transversale qui touche aussi bien la question de société, la question sécuritaire parce que la CENI n'a pas pu déployer ni personnel, ni son matériel dans ces zones là mais nous avons déjà commencé à parler, avec les ressortissants de ces zones là de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo avec même les élus du Nord-Kivu, nous avons parlé plusieurs fois et nous pensons vraiment qu'il y aura une solution concertée qui sera prise mais cela dépendra également de la solution qui sera trouvée au niveau de l'inter institutionnelle", a déclaré à la presse Didi Manara, deuxième vice-président de la CENI.
Et de poursuivre : "Sur les 145 territoires, nous avons pu enrôler dans plus au moins 143 territoires, donc il n'y a que deux territoires qui ont réellement posé problème, alors à l'inter Institutionnelle avec les politiques on doit lever les options claires".
En termes des chiffres, la CENI dit avoir inscrit plus de 46 millions d’électeurs.La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) annonce la fermeture définitive des Centres d'inscription des électeurs dans les 7 provinces de l'Aire opérationnelle 3 (AO3), qui marque ainsi la clôture définitive des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue du territoire national ainsi que dans les 5 pays sélectionnés pour la phase pilote à savoir les USA, Canada, France, Belgique et l'Afrique du Sud."Nous avons dépassé les 95% d'électeurs attendus, nous avons terminé complètement l'enrôlement, nous avons clôturé partout en République Démocratique du Congo, vous avez remarqué aussi que la stratégie que nous avions prise était la bonne parce que dans toutes les fois précédentes, on a enrôlé pendant plus au moins 12 mois, il y en a ceux qui ont pris 16 mois d'ailleurs, mais l'équipe Denis Kadima l'a fait dans en 4 mois. Nous venons d'enrôler plus de 46 millions d'électeurs et même le chiffre lui-même c'est un record", s'est réjoui Didi Manara.
Les statistiques au 17 avril 2023 se présentent comme suit: "Les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes au 17 avril 2023, (soit 95,09%) réparties en 23 696 424 femmes (50,57%) et 23 161 273 hommes (49,43%) sur les 49 273 109 attendues. Et la France au nombre des pays concernés par cette phase pilote arrive en tête avec 5 787 enrôlés (3 474 hommes et 2 310 femmes)", avait révélé Dénis Kadima Kadima lors de sa rencontre avec les diplomates accrédités en RDC.
"Processus électoral en RDC: à la demande de la CENI, l'OIF diligente une mission à Kinshasa - 25 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/25/processus-electoral-en-rdc-la-demande-de-la-ceni-loif-diligente-une-mission-kinshasa
Séance de travail entre la CENI et une délégation de l'OIF
Une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), conduite par son représentant pour l'Afrique centrale, Alphonse Wéguena, a été reçue ce lundi 24 avril par le président de la Commission électorale nationale indépendante Dénis Kadima. La mission séjourne à Kinshasa à la demande de la CENI.“Nous sommes une mission exploratoire qui a été dépêchée par l'Organisation internationale de la Francophonie en réponse à la demande de la Commission électorale nationale indépendante de la République Démocratique du Congo et en concertation avec les autorités conformément aux dispositions de la déclaration de Bamako. Le mandat de cette mission exploratoire est d'abord d'échanger avec les parties prenantes nationales, les partenaires internationaux impliqués dans ce processus en cours et également de pouvoir identifier les partenaires et les domaines dans lesquels il pourra avoir un éventuel accompagnement de notre organisation au processus en cours”, a indiqué Alphonse Wéguena.
La délégation va “rédiger un rapport qui sera soumis à l'appréciation de notre organisation c'est-à-dire l'organisation internationale de la Francophonie”, a-t-il ajouté.
La CENI et l'OIF ont toujours collaboré dans le cadre électoral. L’OIF avait, du 6 au 25 mai 2018, audité le fichier électoral de la CENI par une analyse qualitative et quantitative des données en vue d’identifier ses forces et faiblesses.
Pour ce cycle électoral, la CENI n’a pas encore officiellement sollicité l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral. Ce contact en cours devrait aboutir à cette fin. Actuellement, la CENI est en phase de nettoyage du fichier électoral et la consolidation des données. Le calendrier électoral prévoit un audit externe du fichier du 15 au 20 mai, soit cinq jours.
"Elections en RDC: le gouvernement dit travailler pour que “les moyens financiers” ne constituent pas un prétexte pour le non respect du délai constitutionnel - 25 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/25/elections-en-rdc-le-gouvernement-dit-travailler-pour-que-les-moyens-financiers-ne
Doter les moyens financiers nécessaires pour tenir les élections dans le délai constitutionnel figure parmi les priorités du gouvernement de la République Démocratique du Congo, a déclaré le ministre des Finances, Nicolas Kazadi lundi 24 avril lors d'un briefing avec la presse.Dans son intervention lors de la 93e réunion du conseil des ministres, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a présenté la situation des dépenses publiques exécutées au cours du mois de mars de l'année en cours. Outre les rémunérations, le gouvernement a doté la Commission Électorale Nationale Indépendante d'un montant à hauteur de 30 millions USD au titre de sa dotation pour l'année en 2023. Le même montant a été à nouveau ordonnancé pour le mois d'avril en cours."Nous accordons les moyens financiers à la Commission électorale nationale indépendante sur base des moyens que nous avions. Notre objectif est que les moyens financiers ne doivent pas être un prétexte pour la non tenue des élections dans le délai constitutionnel. Les élections doivent s'organiser dans le délai. Il n'y aura pas de retard", a indiqué M. Kazadi qui fait voir tout de même que le pays est en guerre.
Denis Kadima disait attendre toujours la réaction du gouvernement pour le financement des opérations électorales en cours en RDC. À l'en croire, en 2022, il a été prévu 640 millions de dollars et la CENI avait reçu à peu près 480 millions. Il y a également la partie réservée à l’année 2023, année électorale.
Pour 2023, la CENI attend du gouvernement 474 millions USD.
Malgré le retard observé dans le financement du processus électoral par le gouvernement, la CENI tient jusqu’ici à l'organisation des élections dans le délai constitutionnel et dans le respect de son calendrier, c'est-à-dire le 20 décembre 2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/03/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-securite-social-et-elections-missions-du
"RD Congo : Les défis du président aux termes des élections à venir -11.04.2023
= https://afridesk.org/rd-congo-les-defis-du-president-aux-termes-des-elections-a-venir/
"ODEP : CENI-Kadima, business et opacité qui souillent le processus électoral -24.03.2023
= https://ouragan.cd/2023/03/odep-ceni-kadima-business-et-opacite-qui-souillent-le-processus-electoral
Des actes de détournement en cascade à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont dénoncés par l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) sous Denis Kadima Kazadi. Depuis l’entrée en fonction du nouveau bureau de la CENI, les élections sont gérées en totale violation de la loi et des procédures en vigueur. L’ODEP ne s’explique pas que la CENI-Kadima se comporte exactement comme celle de Corneille Nangaa et pourrait coûter plus d’un milliard de dollars au Trésor public.
Dans son communiqué n°001/ODEP/Mars/2023, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) affirme avoir suivi le débat engagé entre le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le ministre des Finances au sujet des fonds décaissés pour les opérations électorales en République démocratique du Congo, entre décembre 2021 et février 2022. Plus récemment le président de la CENI et ses services se sont plaints de n’avoir reçu aucun décaissement depuis octobre 2022, ce qui a conduit cet organe de suivi de la société civile à glaner des informations nécessaires sur la question. Mais qu’en est-il réellement ?
Ni plan de décaissement, ni budget stable pour les élections
La CENI sous Denis Kadima navigue à vue, sans aucune planification budgétaire stable. Les dépenses de plus en plus exorbitantes sont effectuées sur une budgétisation toujours flottante. Selon les évaluations de l’ODEP, “depuis l’entrée en fonction du nouveau bureau de la CENI (fin octobre 2021 en janvier 2022, le Trésor public a décaissé 212 milliards de FC, soit 104,2 millions de dollars, dont 90% couvrant les dépenses de fonctionnement”. Pourtant, révèle le communiqué de l’Observatoire, le ministre des Finances a annoncé le 15 février 2022 une mise à disposition de fonds à hauteur de 37 millions de dollars américains. “Entre le versement annoncé par le ministre des Finances et ceux retracés par le ministère du Budget, l’ODEP avait constaté un écart de 67,2 millions de dollars, dont la destination reste à démontrer par les acteurs du circuit de la dépense”, précise l’organisation.
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Transition sans Denis Kadima et son équipe, la CASE écrit à Tshisekedi
L’ODEP avait alors noté que l’absence d’un plan de décaissement et d’un débat public au Parlement restent un handicap majeur pour une gestion orthodoxe des fonds affectés aux opérations électorales. À titre d’exemple, “sur base de quel chronogramme le ministre des Finances a décaissé 21 millions de dollars le 11 février 2022 ?”, se demandent les experts de l’observatoire.
La gestion financière de Kadima ne rassure pas
L’ODEP dit avoir constaté, dès le départ, que l’achat des véhicules des membres de la CENI violait l’article 6 de la loi relative aux marchés publics. “La surfacturation révélée par le ministre des Finances est une conséquence de l’absence de planification et de contrôle a priori”, explique l’observatoire. Comment le ministre des Finances a-t-il ordonné le paiement sans disponibilité des crédits budgétaires, sans appel d’offre … ?, s’intrigue l’ODEP. Pire encore, la passation dudit marché par “une procédure opaque” a été effectuée par le BCECO. “Ce comportement du ministre des Finances voulant soumettre la CENI sous tutelle du BCECO violait le décret du 28 décembre 2010 portant création, organisation et fonctionnement de la cellule de gestion des projets et des marchés publics au sein de la CENI”, vitupère l’ODEP qui estime que ce recours au BCECO pour effectuer des marchés de la CENI en lieu et place d’une cellule des marchés publics créée au sein de l’organe électoral était un “facteur déclencheur des rétrocommissions, surfacturations, conflit d’intérêts dans le processus d’acquisition du matériel électoral…”. Pour rappel, c’est le BCECO, qui a monté tous les marchés sous “Corneille Nangaa de triste mémoire, aujourd’hui sans honte ni gène, candidat président de la République”, s’indigne l’ODEP.
Des chiffres illégalement gonflés
L’ODEP se dit surpris par certaines demandes de fonds formulées par la CENI de Denis Kadima, jugées irrationnelles, d’autant plus que la RDC est à son quatrième cycle électoral. Il rappelle qu’en 2018, 52%, du budget des opérations électorales couvraient l’acquisition des matériels et la quincaillerie électorale. Ce qui suppose que ce matériel récemment acquis existe, d’après le rapport du processus électoral de 2012 à 2019. L’ODEP juge les prévisions budgétaires des opérations électorales de Kadima peu crédibles. “D’après les éléments recueillis auprès du gouvernement, la CENI avait sollicité un décaissement de 642 millions de dollars pour entamer les activités électorales en 2022 alors que les crédits prévus dans la loi des finances étaient de 250 millions. Soit 392 millions de plus qui ont été intégrés à la loi des finances 2022 par quelle procédure”, détaille l’observatoire. Le tout, en dehors d’un collectif budgétaire. “On est là en pleine violation de la loi des finances 2022 et de la Lofip”, constate l’observatoire.
Coût exagéré des élections aux fins de détournements
L’ODEP estime que le budget actuel ne devrait pas dépasser 600 millions de dollars pour couvrir les élections présidentielles, législatives nationales et provinciales, même si on y ajoutait la révision du fichier électoral, évalué à près de 70 millions de dollars, si on s’en tient au budget présenté en 2015 pour couvrir les mêmes besoins. Selon les données recueillies auprès du cabinet du ministère des Finances il y a une semaine, “sur les 642 millions sollicités en violation des lois, un décaissement d’environ 480 millions a déjà été effectué. Un reliquat de 142 millions reste à effectuer en plus d’environ 400 millions sollicités en 2023. Le processus total va coûter plus d’un milliard de dollars, comme si le pays n’était pas sinistré et n’avait pas une guerre atroce à gérer”, déplore l’observatoire. Le coût exagéré des besoins non vérifiés et approuvés par les institutions supérieures de contrôle vise des objectifs de détournements, des rétrocommissions et autres pratiques d’enrichissements illicites que les besoins, précise l’ODEP. “La procédure de mise à disposition des fonds favorise le manque de transparence préjudiciable à la crédibilité même du processus électoral”, dénonce l’observatoire. Avec un financement opaque, quelle transparence devrons-nous espérer de ce “nouveau hold-up électoral qui se profile à l’horizon” d’organiser un processus électoral transparent, crédible et apaisé, souligne l’observatoire.
Un audit complet et une brigade IGF à la CENI
Face à cette situation, l’ODEP constate que le financement du processus électoral est en danger. La course à l’enrichissement illicite, les mauvaises pratiques décriées sous Corneille Naanga ont refait surface. “Le pays n’est pas sorti de vieux démons des élections business”, s’exclame l’ODEP. Pour éviter le pire, l’observatoire recommande au Premier ministre de prendre des mesures nécessaires pour garantir à la CENI la jouissance effective de l’autonomie financière conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante telle que modifiée à ce jour. Recommandation au chef du gouvernement de présenter au Parlement un collectif budgétaire à chaque fois que des besoins de la CENI non évalués apparaissent. L’ODEP demande au ministre des Finances d’exiger “un plan de décaissement avec chronogramme d’activité avant tout décaissement” en faveur de la CENI.
L’observatoire recommande enfin “à la CENI de publier un budget détaillé des opérations électorales assorties d’un plan de décaissement et d’utilisation des fonds reçus pour faciliter le gouvernement à financer le processus électoral”. À cet effet, il invite les organes de contrôle que sont l’Inspection générale des finances (IGF) et la Cour des comptes d’initier “un audit complet de la CENI depuis les premiers décaissements jusqu’à fin octobre 2022”, à la CENI. La présence pertinente des brigades financières de l’IGF à la CENI s’impose, soutient l’observatoire qui appelle la société civile à doubler de vigilance, à continuer sans relâche le contrôle, à poursuivre inlassablement l’éducation et la sensibilisation de la population sur le suivi du processus électoral. Enfin, l’ODEP convie la population à s’organiser et à se prendre en charge pour “faire barrage à une réédition d’un nouveau hold-up électoral”.
" Journées portes ouvertes pour l'audit du fichier électoral: la MOE CENCO-ECC invite la CENI à mettre à la disposition de toutes les parties prenantes les termes de référence - 25 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/25/journees-portes-ouvertes-pour-laudit-du-fichier-electoral-la-moe-cenco-ecc-invite-la
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé ce mardi 25 avril 2023 à son siège de Kinshasa, les journées portes ouvertes. L’objectif est d’informer les parties prenantes de l’évolution du processus électoral en RDC. Elles visent aussi “la transparence et l’inclusion” pendant cette période consacrée à la finalisation de la consolidation du traitement des données collectées lors des opérations d’actualisation du fichier électoral.
Attendue également à ces assises dans la catégorie des confessions religieuses, la mission d'observation ECC-CENCO invite la CENI à mettre à la disposition des parties prenantes les termes de référence de ces assises afin de savoir à quoi elle va s'engager.Et de poursuivre :"La MOE CENCO-ECC constate malheureusement que cette invitation lancée aux parties prenantes, par voie de Communiqué, ne trace pas de grandes lignes qui indiquent clairement les objectifs et les résultats relatifs à l'activité, éléments devant leur permettre de se préparer davantage et au besoin de savoir comment orienter leur participation", dit la mission d'observation dans un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD ce mardi 25 avril 2023.Parmi les invités attendus à ces journées portes ouvertes du 25 avril au 4 mai 2023, il y a notamment les médias, les missions d’observation électorale, les organisations de la société civile, les partis politiques, les confessions religieuses, et les organisations du système des Nations unies."La MOE CENCO-ECC invite, à cet effet, la CENI à mettre à la disposition de toutes les parties prenantes les Termes de référence de cette activité afin qu'elles sachent à quoi elles s'engagent".
D'après la CENI, les ambassadeurs et les organisations non gouvernementales internationales, les membres du gouvernement, du Conseil supérieur de la magistrature, du Sénat, et de l’Assemblée nationale sont également conviés à ces assises que la CENI considère comme exercice de redevabilité qui s’étendront sur 8 jours.
= https://actualite.cd/2023/04/25/processus-electoral-la-ceni-organise-des-journees-portes-ouvertes-pour-eviter-des
"RDC : "Nous ne pouvons pas aller aux élections avec une CENI de l'UDPS", (PPRD Nzekuye) -07-04-2023
= https://7sur7.cd/2022/04/07/rdc-nous-ne-pouvons-pas-aller-aux-elections-avec-une-ceni-de-ludps-pprd-nzekuye
L'actuelle équipe dirigeante de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) chapeautée par Denis Kadima et récemment investie par le président Félix Tshisekedi, ne fait pas l'unanimité dans la classe politique congolaise, encore plus du côté du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila.
Ce jeudi 07 avril 2022 à Goma, le député national François Nzekuye a vigoureusement critiqué cette équipe qui, d'après lui, est acquise à la cause du parti au pouvoir, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS).Ce haut cadre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et président du groupe parlementaire PPRD à l'Assemblée nationale, s'en est également pris à la Cour constitutionnelle dont il conteste sa composition actuelle qui d'après lui, est illégitime.« Nous ne pouvons pas aller aux élections avec la CENI de l'UDPS, parce que nous considérons aujourd'hui que tous les membres de la CENI sont de l'UDPS ou alliés et on ne peut pas aller dans un match où l'arbitre est lui-même joueur de l'équipe adverse », a déclaré le député national François Nzekuye, dans une interview accordée à la presse locale à son arrivée dans la ville volcanique.« Nous avons une Cour constitutionnelle constituée en violation de la Constitution et nous estimons que cette Cour ne peut pas proclamer définitivement des résultats équitables. Nous tenons à ce que cette Cour soit refaite et nous allons en ce moment-là discuter des questions électorales. En attendant, il n'y a pas de discussion sur la loi électorale à l'assemblée nationale, à laquelle le FCC pourrait participer », a ajouté celui qui est également le secrétaire national du PPRD en charge de la communication.
François Nzekuye annonce dans la foulée, la tenue d'un congrès du PPRD au mois de mai prochain en vue de tabler sur tous les enjeux politiques de l'heure et affûter les armes pour « reconquérir le pouvoir à tous les niveaux ».
Pour rappel, la plénière de la CENI affiche au complet avec à sa tête, Denis Kadima, réputé proche du président Félix Tshisekedi. Trois postes sur 15 dans cette plénière reviennent à l'opposition et sont déjà pourvus notamment par Didier Manara du PPRD et Âgée Mutombo, un des fondateurs du FCC de Joseph Kabila, ainsi que Jean Ilongo. Tous les 15 membres sont donc déjà connus et investis par le président Tshisekedi par le biais d'une ordonnance, en dépit des contestations.
"Appel à la révision urgente de la Loi électorale injuste, RDC : Gaston Dyndo interpelle Félix Tshisekedi ! - avril 25, 2023
= https://laprosperiteonline.net/appel-a-la-revision-urgente-de-la-loi-electorale-injuste-rdc-gaston-dyndo-interpelle-felix-tshisekedi/
*‘’La question du seuil soulevée dans la loi électorale établit une autre injustice qui empêche les élections d’être réellement démocratique. Le seuil ne devrait pas disqualifier les listes des candidats, ni faire de sorte que les personnes élues majoritairement par les électeurs (la population) soient disqualifiée. Comment expliquera-t-on aux électeurs d’une circonscription que leur candidat champion ayant obtenu 10.000 voix est éliminé au profit d’un autre ayant obtenu 1.000 voix parce que le parti ou le regroupement politique de ce dernier a atteint le seuil requis sur le plan national et le parti ou le regroupement politique du premier ne l’a pas atteint. Ne voit-on pas cela risque de provoquer des troubles post-électoraux à travers les pays et qui peuvent dégénérer en guerre civile ? C’est pour cette raison, Monsieur le Président de la République, que je viens lancer un appel solennel à votre endroit, en tant garant de la paix nationale et de la démocratie, ainsi qu’à l’endroit de la majorité parlementaire que vous dirigez afin que l’on procède à la révision de la loi électorale. Le pays a besoin des élections libres, justes, transparentes, et apaisées. Cela doit commencer par la loi qui organise les élections. Cette loi doit garantir la liberté des électeurs et des candidats, la juste participation de toutes les personnes éligibles sans restriction, la transparence des scrutins et c’est suite à tout ce qui précède que les élections seront apaisées’’, écrit, dans une lettre ouverte, Gaston Dyndo Zabondo, Professeur de son état, à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en tant que Président de la République, Chef de l’Etat, Autorité Morale de la Nouvelle Majorité Parlementaire et, en même temps, Garant de la paix sociale et de la stabilité institutionnelle en RD. Congo. Puis, dans la même lettre, il saisit également les Présidents de deux Chambres du Parlement, le Président de la CENI, les Présidents de la CENCO, de l’ECC ainsi que les Autorités Morales des Partis et Regroupements Politiques et les Députés et Sénateurs sur le danger qui guette le processus électoral, si jamais, contre toute attente, l’on maintenait l’actuelle Loi électorale qu’il considère, du reste, comme étant injuste, en l’état. Il y fustige, de manière précise, deux éléments écueils. D’abord, la problématique de la caution de 100.000 USD imposée aux candidats à la Présidentielle 2023. Et, ensuite, l’épineuse question du seuil d’éligibilité. A son avis, il en appelle à la responsabilité de tous pour la révision urgente de cette Loi électorale, avant même de s’appesantir sur la Loi portant répartition des sièges, avec son corolaire, le fichier électoral dont la fiabilité et la cartographie doivent être absolument stabilisées et géo-spatialisées.
Lettre ouverte pour la révision de la loi électorale
A son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo
Copie pour information :
A L’HONORABLE MBOSO NKODIA :
PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ;
A L’HONORABLE BAHATI LUKWEBO ;
A MONSIEUR DENIS KADIMA ;
A SON EXCELLENCE MONSEIGNEUR MARCEL UTEMBI, PRESIDENT DE LA CENCO ;
A SON EXCELLENCE MONSEIGNEUR BOKUNDOA BOLIKABE
AUX AUTORITES MORALES ET PRÉSIDENTS DES PARTIS ET REGROUPEMENTS POLITIQUES ;
AUX HONORABLES DEPUTES ET SENATEURS ;
Objet : A propos de la loi électorale injuste qui mérite d’être modifiée
Monsieur le Président de la République,
Je viens par la présente vous faire part de l’inquiétude de plusieurs congolais dont moi-même par rapport aux prochaines élections qui risquent d’aboutir à des conséquences fâcheuses à cause d’une mauvaise loi électorale.
En effet, tout le monde dit que nous voulons libres, justes, transparentes et apaisées. Cela semble devenir un vain slogan, car la loi qui organise ces élections est porteuse des germes de conflits susceptibles de mettre la paix et la cohésion nationale en péril.
La loi électorale qui devrait garantir les élections justes est en fait elle-même une loi injuste. Elle consacre la fracture sociale, la division entre ceux qui se sont enrichis sur le dos de l’Etat et peuvent payer des cautions faramineuses pour leurs dépôts des candidatures et les autres citoyens qui reçoivent des rémunérations dérisoires et ne peuvent pas payés leurs dépôts des candidatures et dès lors sont exclus d’être éligibles même s’ils remplissent les critères objectifs établis par la CENI. La démocratie congolaise est prise en otage par les riches. On semble devenir dans une sorte l’oligarchie qui exclut toute une frange de la population d’accéder à la gestion de la chose commune, de l’Etat.
Monsieur le Président de la République, dans l’entendement générale, les élections justes sont celles auxquelles la majorité des personnes pouvant voter participent pour élire parmi les candidats éligibles les personnes qui vont assumer au sein de la communauté les responsabilités pour lesquelles ils sont élus, dans le but toujours de répondre aux attentes de tous et donc de réaliser l’intérêt général. Il y a ici deux enjeux : la participation libre du maximum d’électeurs et la participation sans contraintes (matérielles, financières) des personnes éligibles, selon des critères justes, c’est-à-dire, non-fondées sur des situations d’injustice (comme l’argent pour payer la caution et toute sorte de discrimination sociale ou politique).
La loi électorale doit garantir le double principe de la participation libre des électeurs aux scrutins, en même temps la participation de toute personne éligible, sans restriction autre que les critères objectifs et justes. On se demande comment le parlement a pu faire passer la caution électorale de 50.000 $, en 2006, à 100.000 $, depuis 2011, pour la candidature à la présidence de la République et de 250$ par liste de toute une circonscription à environ 1.000 $ par personne. Pourtant, le pouvoir d’achat de la population a énormément baissé.
Une élection n’est plus démocratique si la loi qui l’organise est taillée sur mesure et consacre les injustices telles que la caution élevée pour éliminer les adversaires n’ayant pas autant des moyens ou ayant des faibles revenus (la classe moyenne : professeurs d’université, médecins, magistrats, enseignants et d’autres agents de l’Etat). En écartant toutes ces catégories des personnes de participer à la vie démocratique nationale, on le pousse à la révolte, à la rébellion.
Par ailleurs, la question du seuil soulevée dans la loi électorale établit une autre injustice qui empêche les élections d’être réellement démocratique. Le seuil ne devrait pas disqualifier les listes des candidats, ni faire de sorte que les personnes élues majoritairement par les électeurs (la population) soient disqualifiée.
Comment expliquera-t-on aux électeurs d’une circonscription que leur candidat champion ayant obtenu 10.000 voix est éliminé au profit d’un autre ayant obtenu 1.000 voix parce que le parti ou le regroupement politique de ce dernier a atteint le seuil requis sur le plan national et le parti ou le regroupement politique du premier ne l’a pas atteint. Ne voit-on pas cela risque de provoquer des troubles post-électoraux à travers les pays et qui peuvent dégénérer en guerre civile ?
C’est pour cette raison, Monsieur le Président de la République, que je viens lancer un appel solennel à votre endroit, en tant garant de la paix nationale et de la démocratie, ainsi qu’à l’endroit de la majorité parlementaire que vous dirigez afin que l’on procède à la révision de la loi électorale.
Le pays a besoin des élections libres, justes, transparentes, et apaisées. Cela doit commencer par la loi qui organise les élections.
Cette loi doit garantir la liberté des électeurs et des candidats, la juste participation de toutes les personnes éligibles sans restriction, la transparence des scrutins et c’est suite à tout ce qui précède que les élections seront apaisées.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes sentiments patriotiques.
Professeur Gaston Dyndo Zabondo
"Enrôlement des électeurs en RDC: des organisations de la société civile s’opposent à sa fin - 11/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230411-enr%C3%B4lement-des-%C3%A9lecteurs-en-rdc-des-organisations-de-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-s-opposent-%C3%A0-sa-fin
[Image d'illustration] Des résidents enregistrant leurs données dans un centre d'enrôlement, le premier jour de l'opération à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, le 16 février 2023. AFP - GUERCHOM NDEBO
En République démocratique du Congo, l’enrôlement des électeurs qui a débuté le 24 décembre 2022 en vue des prochains scrutins, prévus fin 2023 et en 2024, doit s’achever ce 11 avril. Des organisations de la société civile s’opposent toutefois à la fin de ce processus dans certaines parties de l’Est du pays où les opérations ont été compliquées, notamment à cause du climat sécuritaire.
La Commission électorale congolaise (Ceni) s’était donnée trois mois pour enrôler les électeurs en vue des différents scrutins prévus en RDC à la fin de l’année 2023 et en 2024, notamment la présidentielle du 20 décembre prochain. Trois mois pour enrôler les 49 millions de votants estimés en République démocratique du Congo.
Finalement, c’est avec tout juste 15 jours de retard que la Ceni va terminer cet enrôlement puisque le processus dans la dernière zone, qui concerne l’est du pays, doit s’achever ce 11 avril au soir. C'est la fin des opérations commencées le 24 décembre dernier.
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En attendant, la Commission électorale invite tous les électeurs qui veulent s’enrôler à se rendre avant 17h dans les différents centres de la troisième zone opérationnelle.
Une fin d’enrôlement à laquelle s’oppose plusieurs organisations de la société civile en RDC. Notamment au Nord-Kivu et en Ituri, où les opérations ont été compliquées à cause du climat sécuritaire avec les rebellions du M23 et des ADF.
Ces organisations mettent aussi les nombreux problèmes techniques qui ont empêché de nombreux électeurs de s’enregistrer.
► À lire aussi : RDC: l'opposition dénonce des manquements graves dans les opérations d'enrôlement
Une partie de l’opposition, de son côté, s’était inquiétée d’enrôlement des mineurs, d’étrangers. Elle avait aussi dénoncé l’existence de centres fictifs et la détention de kits d’enrôlement par des groupes armés ou encore des particuliers. Même critique du côté des églises catholique et protestante qui ont prévenu qu’elles n’accompagneront pas un processus « électoral biaisé ».
L’enjeu – pouvoir voter aux prochaines élections – est évidemment important, mais ce n’est pas tout. En effet, les répartitions des sièges au Parlement vont se faire sous la base de ce nouveau fichier électoral. Et ça inquiète les zones où peu d’électeurs ont été enrôlés.
Les chiffres définitifs ne sont pas encore connus. Mais il y a environ trois semaines, seuls 29% des électeurs de la troisième zone avaient pu s’inscrire, 22% de ceux du Nord-Kivu, 24% en Ituri et pour certains territoires, comme le Masisi et le Rutshuru, même pas 10% du corps électoral avait été enrôlé selon les chiffres du 17 mars.
"Processus électoral : Denis Kadima a déposé le rapport annuel de la CENI à l’Assemblée nationale - 27.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121153_processus_electoral_denis_kadima_a_depose_le_rapport_annuel_de_la_ceni_a_l_assemblee_nationale.html
= https://www.radiookapi.net/2023/03/30/actualite/securite/elections-bintou-keita-salue-lengagement-des-autorites-congolaises-et
= https://ouragan.cd/2023/03/des-kits-electoraux-dans-la-rue-catholiques-et-protestants-exigent-des-proces-publics
= https://ouragan.cd/2023/04/transition-sans-denis-kadima-et-son-equipe-la-case-ecrit-a-tshisekedi
= https://afrique.lalibre.be/75935/rdc-parfum-de-chaos-sur-les-elections-a-venir/
= https://www.forumdesas.net/2023/04/elections-vivement-un-processus-inclusif/
= https://www.jeuneafrique.com/1428277/politique/denis-kadima-le-maitre-du-temps-en-rdc/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chronique-de-jean-baptiste-placca/20230415-rdc-l-%C3%A9piscopat-au-secours-de-l-int%C3%A9r%C3%AAt-g%C3%A9n%C3%A9ral
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
LA CENI SE MORD LA QUEUE ET DÉVOILE SA PLANIFICATION DE LA FRAUDE !
Le pouvoir de Kinshasa et sa Ceni croyaient en effet avoir dégoté une institution de renom l'OIF pour crédibiliser ses élections en lui sollicitant un audit. Mais voilà le pot au rose : celle-ci découvre son fichier électoral truffé de près de 7 millions de faux électeurs. Du coup, retour à sa case départ, plus besoin d'OIF arguant cette fois la souveraineté nationale, même Sama s'y est mis ; on cherche maintenant un organe de secours Congolais, quitte à convoquer la nécessité de protéger des sources stratégiques qui risquent de tomber dans les mains rwandaises - vous avez compris, référence à la Patronne rwandaise de l'OIF -. Crédible ??? Ah aa
En somme rien de plus qu'une autoroute toute tracée pour la réélection de Tshisekedi ! Quoi donc sinon qu'un pouvoir incapable de parer à la précarité sociale ambiante, a l'impunité a la gabegie endémique et aux violences de l'Est dans son pays se trouve des ressources inavouées pour frauder aux elections !!!
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le pouvoir de Kinshasa et sa Ceni croyaient en effet avoir dégoté une institution de renom l'OIF pour crédibiliser ses élections en lui sollicitant un audit. Mais voilà le pot au rose : celle-ci découvre son fichier électoral truffé de près de 7 millions de faux électeurs. Du coup, retour à sa case départ, plus besoin d'OIF arguant cette fois la souveraineté nationale, même Sama s'y est mis ; on cherche maintenant un organe de secours Congolais, quitte à convoquer la nécessité de protéger des sources stratégiques qui risquent de tomber dans les mains rwandaises - vous avez compris, référence à la Patronne rwandaise de l'OIF -. Crédible ??? Ah aa
En somme rien de plus qu'une autoroute toute tracée pour la réélection de Tshisekedi ! Quoi donc sinon qu'un pouvoir incapable de parer à la précarité sociale ambiante, a l'impunité a la gabegie endémique et aux violences de l'Est dans son pays se trouve des ressources inavouées pour frauder aux elections !!!
"RDC : La présidentielle, une autoroute réservée pour Félix Tshisekedi ? - 28 avril 2023
= https://afrique.lalibre.be/77169/rdc-la-presidentielle-une-autoroute-reservee-pour-felix-tshisekedi/[/url]
L’audit international du fichier électoral largement remis en cause.
Depuis le lundi 24 avril, une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) emmenée par son représentant pour l’Afrique centrale, Alphonse Wéguena, est présente à Kinshasa à l’invitation du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima.
Au centre de cette mission exploratoire de l’OIF, l’audit du fichier électoral dans la perspective des élections présidentielles et législatives du 20 décembre prochain. L’OIF dispose d’une expertise reconnue mondialement dans ce domaine. En 2018, notamment, ces experts s’étaient penchés sur le fichier électoral dont se prévalait la Ceni, présidée alors par le très kabiliste Corneille Nangaa. Il avait fallu trois semaines, du 6 au 25 mai 2018, à ces experts pour “nettoyer” un fichier électoral brut de plus de 46 millions d’électeurs inscrits.RDC : Dans un an jour pour jour, les Congolais doivent choisir leur nouveau président
Près de 7 millions de “faux électeurs”
“Les auditeurs de l’OIF ont eu accès au fichier brut […] Sur un total de 46 862 423 électeurs initialement enrôlés, 6 837 526 ont été radiés du fichier national par la Ceni”, peut-on lire dans le Rapport final de l’OIF publié en 2018.
Dans ce fichier brut, les experts ont détecté de nombreux “soucis” comme l’inscription de mineurs, l’enregistrement d’électeurs sans prise d’empreintes digitales… “Pour déceler tous les doublons possibles, il faut entrer dans le fichier ligne par ligne”, explique un expert contacté par La Libre. “Un travail de bénédictin”, enchaîne un autre, “et cela nécessite du temps”. Ce que n’a pas prévu Denis Kadima dans son calendrier “très serré” qui octroie 5 jours aux experts pour nettoyer l’actuel fichier brut. “Infaisable. On l’avait dit dès que le calendrier a été publié. Mais la Ceni n’a rien voulu entendre”. Aujourd’hui, “évidemment, ça coince”, constate un de nos spécialistes.
“La faute au Rwanda”
Depuis le début de semaine, le torchon brûle à Kinshasa entre les représentants de l’OIF et la Ceni. Le dernier argument susurré par les Congolais : la personnalité de la présidente de l’OIF, Louise Mushikiwabo, ancienne ministre des Affaires étrangères… du Rwanda. “Kinshasa espérait que pour éviter toute tension autour de sa présidente, l’OIF accepterait de se plier au calendrier congolais, quitte à être moins regardant sur le contenu d’un fichier qui pose questions”. Les membres de l’OIF ont fait comprendre qu’il n’en serait rien.
Début d’un bras de fer qui a vu naître, mardi 26 avril, une structure baptisée Front des congolais pour la Sauvegarde de l’Intégrité Territoriale. Une organisation qui prévoit de lutter pacifiquement pour le respect du territoire congolais mais qui annonce aussi le lancement ce mardi 2 mai d’une “campagne nationale en faveur d’une pétition contre l’audit du fichier électoral par l’OIF, institution internationale dirigée par une ressortissante rwandaise, pays agresseur de la RDC et spécialiste en matière d’infiltration. Les données stratégiques des citoyens congolais ne peuvent être livrées à une pareille organisation…”RDC : L’enregistrement des électeurs est chaotique, peut-on encore éviter un glissement ?
Le pouvoir congolais espérait pourtant pouvoir mettre en avant cet audit international pour crédibiliser sa démarche et les résultats à venir de ces élections. “Certaines voix annoncent déjà un audit mené par une structure congolaise, inexistante aujourd’hui, ce serait complètement loufoque et personne n’y croirait”, poursuit un de nos spécialistes qui s’attend à ce que l’audit “passe à la trappe purement et simplement. L’argument de la protection des données stratégiques qui pourraient tomber entre les mains rwandaises n’est pas crédible mais dans le climat actuel, cet argument pourrait passer dans une opinion publique congolaise chauffée à blanc”.
Une argumentation confirmée par la sortie ce vendredi de Jérôme Bonso, président de la Ligue Nationale pour des Élections Libres et Transparentes (LINELIT) et coordonnateur de la plateforme Agir pour des Élections Libres et Transparentes (AETA). Originaire du Grand Kasaï, comme Félix Tshisekedi, M. Bonso explique que “la Ceni n’est plus obligée de recourir aux cabinets d’audit externe international de son fichier électoral dans le contexte de l’agression de la RDC avec la complicité de certains pays étrangers”.
Denis Kadima, lors de son passage à Bruxelles fin 2022, avait expliqué qu’avec le temps qui lui était imparti, il ne fallait pas s’attendre à un scrutin sans tache, une prédiction qui prend tout son sens aujourd’hui.
"Audit du fichier électoral : Sama Lukonde s'est dit convaincu que la CENI tiendra compte de la question de la souveraineté nationale - 29 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/29/audit-du-fichier-electoral-sama-lukonde-sest-dit-convaincu-que-la-ceni-tiendra-compte-de
Interrogé sur ce qu'il pense de l'audit externe du fichier électoral par une organisation telle que l'organisation internationale de la Francophonie, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge estime que le pouvoir de l'éligibilité de l'organisation qui doit se faire ce travail revient à la Commission Électorale Nationale Indépendante, institution organisatrice des élections en RDC.
Toutefois, Sama Lukonde Kyenge estime que lors du choix, la Commission Électorale Nationale Indépendante tiendra compte de la notion de la souveraineté de la République Démocratique du Congo."Vous demandez si par souveraineté, nous allons accepter que ce fichier soit audité par l'OIF ou pas ? Rappelez vous d'abord qu'au moment où le processus commence, la CENI fait appel à tous les témoins, elle veut que tout le monde puisse voir le travail qu'elle fait, que ça soit les acteurs pro pouvoir, que ça soit les acteurs de l'opposition, que ça soit la société civile, que ça soit les organismes internationaux, ils ont le droit de venir et nous accompagner mais à la fin selon la demande qui est faite par ses différents acteurs parce-que rappelez vous justement même pour les élections passées toute la demande qui avait été faite sur l'audit du fichier, il n'y avait pas que l'OIF, il y avait plusieurs organismes qui étaient là et la CENI décide de l'éligibilité de l'organisme qui peut venir auditer son fichier", a indiqué Sama Lukonde Kyenge mercredi 26 Avril 2023 lors d'une émission consacrée à l'an 2 de son gouvernement.
Et de poursuivre :Une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), conduite par son représentant pour l'Afrique centrale, Alphonse Wéguena, a été reçue lundi 24 avril par le président de la Commission électorale nationale indépendante Dénis Kadima. La mission séjourne à Kinshasa à la demande de la CENI."Ici, nous avons deux organes séparés (NDLR : Gouvernement - CENI), moi je pense que tout ce qui sera mis en avant au moment de cette question sera notre souveraineté parce que nous sommes souverains et nous déciderons quel est l'acteur qui peut venir auditer où pas. La CENI qui a toute la responsabilité de donner une réponse en toute indépendance à cette question qui lui sera posée, tiendra compte de cette souveraineté, j'en suis convaincu".
La CENI et l'OIF ont toujours collaboré dans le cadre électoral. L’OIF avait, du 6 au 25 mai 2018, audité le fichier électoral de la CENI par une analyse qualitative et quantitative des données en vue d’identifier ses forces et faiblesses.
Pour ce cycle électoral, la CENI n’a pas encore officiellement sollicité l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral. Ce contact en cours devrait aboutir à cette fin. Actuellement, la CENI est en phase de nettoyage du fichier électoral et la consolidation des données. Le calendrier électoral prévoit un audit externe du fichier du 15 au 20 mai, soit cinq jours.
"Processus électoral en RDC: plus de 530 millions USD déjà affectés à la CENI (Sama Lukonde) - 28 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/28/processus-electoral-en-rdc-plus-de-530-millions-usd-deja-affectes-la-ceni-sama-lukonde
À ce jour, déjà plus de 530 millions USD ont été donnés à la Commission Électorale Nationale Indépendante en vue de l'organisation des élections générales prévues au mois de décembre de l'année en cours. L'annonce a été faite par le premier ministre Sama Lukonde lors d'une émission bilan de l'an 2 de son gouvernement ce mercredi 26 avril 2023.
Selon le Premier ministre, malgré la situation sécuritaire tendue à l'Est du pays, des efforts sont fournis pour respecter les engagements du gouvernement en ce qui concerne la tenue de ces élections.Parmi les défis, la CENI avait notamment évoqué les problèmes financiers. Sama a évoqué la nécessité de rationaliser les dépenses relatives à l'organisation des élections car il estime que c'est possible d'avoir des bonnes élections à moindre coûts."En ce qui concerne les élections, notre mission en tant que gouvernement était de garantir l'accompagnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante d'abord du point de vue financier et puis à côté de cela la sécurisation du processus. De ce point de vue, nous nous sommes engagés avec la CENI à ce que nous puissions avoir des décaissements réguliers à son endroit pour lui permettre de mener son action. Certes cela arrive aussi dans un contexte où nous avons une situation sécuritaire difficile à l'Est qui nous demande d'être le plus rationnel possible dans notre manière de travailler mais indépendamment de cette difficulté, aujourd'hui nous avons assuré ce qui pouvait être fait en 2021 lorsque nous sommes arrivés, en 2022 pour atteindre à peu plus de 530 millions USD", a indiqué Sama Lukonde.La CENI élabore le budget pour chaque année. Pour 2023, elle attend du gouvernement 480 millions USD."Nous demandons à ce qu'avec la CENI nous puissions travailler sur la rationalisation de ce budget, il faut rappeler qu'ici chaque fois on a toujours mentionné le budget de la CENI comme étant celui qui est à 1 ou 1,2 milliard USD. C'est resté un peu comme une rhétorique mais ici nous devons chaque fois essayer de nous adapter à nos moyens et garantir des élections de qualité", a suggéré le Premier ministre.
Concernant les opérations, la CENI a annoncé la fermeture définitive des Centres d'inscription des électeurs dans les 7 provinces de l'Aire opérationnelle 3 (AO3), qui marque ainsi la clôture définitive d'identification et d'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue du territoire national ainsi que dans les 5 pays sélectionnés pour la phase pilote à savoir les USA, Canada, France, Belgique et l'Afrique du Sud.
Les statistiques au 17 avril 2023 se présentent comme suit: "Les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes au 17 avril 2023, (soit 95,09%) réparties en 23 696 424 femmes (50,57%) et 23 161 273 hommes (49,43%) sur les 49 273 109 attendues. Et la France au nombre des pays concernés par cette phase pilote arrive en tête avec 5 787 enrôlés (3 474 hommes et 2 310 femmes)", avait révélé Denis Kadima lors de sa rencontre avec les diplomates accrédités en RDC.
"RDC : ce message de Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga à la Ceni - 28.04.2023
= https://www.election-net.com/article/rdc-ce-message-de-katumbi-fayulu-matata-et-sesanga-a-la-ceni
"Elections-2023 : L’opposition politique dit non aux journées portes ouvertes organisées à la CENI (Déclaration) - 29-04-2023
= https://foxtimes.cd/publications/7365-elections-2023-l-opposition-politique-dit-non-aux-journees-portes-ouvertes-organisees-a-la-ceni-declaration-
"Élections 2023: La société civile forces vives menace de boycotter les journées portes ouvertes de la CENI - avril 29, 2023
= https://depeche.cd/2023/04/29/elections-2023-la-societe-civile-forces-vives-menace-de-boycotter-les-journees-portes-ouvertes-de-la-ceni/
Goma, 29 avril 2023- Le bureau de la coordination de la société forces vives (SCFV) et de la surveillance citoyenne pour l’intégrité du processus électoral 2023 (SCIE) menace de boycotter les journées portes ouvertes lancées depuis mardi 25 Avril par la commission électorale nationale indépendante (CENI) à son siège.
Dans un communiqué daté du 26 avril et signé par son premier vice président de cette structure Jean Bosco Lalo, (SCFV) indique que cette option fait suite à plusieurs inquiétudes soulevées lors de la présentation partielle et à chaud de leur monitoring sur l’enrôlement des électeurs mercredi 19 avril dernier. Impliquée dans le processus électoral depuis plusieurs mois, cette structure citoyenne s’oppose à toute tentative de blanchissement à travers les activités portes ouvertes lancées par la CENI.
Celle-ci exige des explications claires sur le contenu de ladite active, cela pour éviter selon elle, des récupérations politiques. La société civile se réserve tout de même le droit de ne pas participer à ces travaux en dépit de l’enregistrement effectué par la centrale électorale.
“Étant donné que nous nous nous sommes activement impliqués dans le processus électoral à travers la surveillance citoyenne dont le rapport partiel a été rendu public le mercredi dernier 19 Avril 2023 , dans la salle père Boka du CEPAS. En effet, des inquiétudes ont été soulevées et que nous sommes dans des contacts sérieux auprès des acteurs politiques et sociaux importants du pays pour écouter leurs avis et considération sur ce processus déjà en cours. Ce qui nous permettra de comprendre l’évolution de l’ensemble de ce processus avec l’avais de tous”, précise Me Jean-Bosco Lalo.
Et de poursuivre : “Cependant, la société civile forces de la RDC s’oppose à toute tentative de blanchissement à travers cette activité du reste appuyer par certains partenaires et exige des explications claires sur le contenu de la dite activité a travers des termes clairs pour éviter toutes récupérations policières , si non nous nous réservons le droit de ne pas participer à folklore en dépit de l’enregistrement effectué gomme prévu par le communiqué de la CENI”, renchéri-t-il.
Selon la CENI, les journée portes ouvertes lancées depuis mardi concernent les parties prenantes au processus électoral dont les médias, les missions d’observation électorale, les organisations de la société civile, les parties politiques, les confessions religieuses, les acteurs politiques et les organisations du système des Nations-Unies.
D’après la CENI, ces journées portes ouvertes vont prendre 8 jours soit du 25 Avril au 3 mai 2023.
"Processus électoral en RDC: le sort des trois territoires du Nord-Kivu non enrôlés fixé -26.04.2023
= https://lesvolcansnews.net/2023/04/26/processus-electoral-en-rdc-le-sort-des-trois-territoires-du-nord-kivu-non-enroles-fixe/
"Élections 2023: la France s’engage à appuyer la RDC pour dégager un consensus des parties prenantes au processus électoral -27 avril 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/04/27/elections-2023-la-france-sengage-a-appuyer-la-rdc-pour-degager-un-consensus-des-parties-prenantes-au-processus-electoral.html/132271/[/url]
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Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima a reçu, le mardi 25 avril en audience, le Sous-directeur pour l’Afrique centrale au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français, Quentin Teisseire dans le cadre de la consolidation de la coopération existant entre la RDC et de la France après la visite du Chef de l’État français, Emmanuel Macron à Kinshasa.
Les deux parties ont échangé sur la question liée au processus électoral qui est en cours en RDC dont l’aboutissement est le scrutin de 2023 auquel se consacre activement la CENI.
Au sortir de cette audience, Quentin Teisseire a laissé entendre qu’il a été nourri de la façon dont la CENI a procédé à l’identification et l’enrôlement des électeurs et comment elle se prépare sur le plan technique à conduire à bon port les élections.
« Je suis venu en RDC dans le cadre du suivi de la visite du Président de la République qui est arrivé début mars. Nous avons une série d’échanges à ce propos surtout que pour la RDC c’est une année importante car électorale. Notre entretien avec le Président Denis Kadima a été marqué par l’état des préparatifs électoraux et maintenant parvenus à la fin de la phase d’enrôlement. Il m’a présenté la façon dont la CENI a procédé à l’identification et d’enrôlement des électeurs et comment elle se prépare sur le plan technique à conduire à bon port les élections », a souligné Quentin Teisseire.
Et en même temps, il a mis en avant l’accompagnement de la France vis-à-vis de ce processus électoral pour que tout se déroule comme souhaité.
Pour ce faire, il a laissé entendre que la France appuie la RDC pour qu’il y ait un consensus de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral pour que ces élections se déroulent de manière apaisée.
« Le Président Kadima s’est montré très réceptif et a donné des réponses claires aux différentes questions que nous avons soulevées sur la manière dont tout cela se déroule jusqu’à présent. Une des attentes qui est exprimée, c’est d’avoir un soutien plus large du processus électoral d’une manière générale notamment les encouragements pour qu’on puisse avoir des observations plus largement. C’est quelque chose que nous soutenons et appuyons pour qu’il y ait un consensus de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral en RDC pour que ces élections se déroulent de façon apaisée », a fait observer le Sous-Directeur Afrique centrale au sein du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français.
"RDC – élections : une mission du gouvernement français pour un consensus des parties prenantes -27.04.2023
= https://acpcongo.com/index.php/2023/04/27/rdc-elections-une-mission-du-gouvernement-francais-pour-un-consensus-des-parties-prenantes/
Kinshasa, 26 avril 2023 (ACP).- La France compte appuyer et accompagner la Commission nationale électorale indépendante (CENI), pour un consensus dégagé impliquant toutes les parties prenantes du processus électoral de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP jeudi de la centrale électorale.
«Nous soutenons et appuyons pour qu’il y ait un consensus de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral en cours en RDC afin que les élections se déroulent de façon apaisée», a déclaré le sous-directeur du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français pour l’Afrique centrale, Quentin Teisseire, qui a conduit mercredi une délégation de son ministère auprès du président de la CENI, Denis Kadima.
«(…) le président Denis Kadima s’est montré très réceptif et a donné des réponses claires aux différentes préoccupations que nous avons soulevées sur la manière dont tout cela se déroule jusqu’à présent. Une des attentes qui est exprimée, c’est d’avoir un soutien plus large du processus électoral d’une manière générale (…), qu’on puisse avoir des observations plus largement», a-t-il fait savoir.
Pour Quentin Teisseire, 2023 est une année assez importante pour la République démocratique du Congo qui s’est engagée sur la voie démocratique en organisant des élections libres, transparentes et apaisées.
Quentin Teisseire s’est dit satisfait de l’état des préparatifs électoraux, lui présenté par Denis Kadima, parvenus à la fin de la phase d’enrôlement des électeurs.
« Nous sommes satisfaits de la façon dont la CENI a procédé à l’identification et l’enrôlement des électeurs et comment elle se prépare sur le plan technique à conduire à bon port les élections », a affirmé le Français. ACP/
"Sécurisation du processus électoral en RDC : le Japon et le Fonds de Consolidation de la Paix de l'ONU vont apporter un appui financier de plus de 3 millions USD - 23 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/23/securisation-du-processus-electoral-en-rdc-le-japon-et-le-fonds-de-consolidation-de-la
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-le-japon-accorde-2-millions-usd-en-appui-au-processus-electoral/
"RDC : « La Nation est en danger », alerte Corneille Nangaa
= https://yabisonews.cd/rdc-la-nation-est-en-danger-alerte-corneille-nangaa/
= https://vraies-infos.net/2023/04/28/rdc-corneille-nangaa-accuse-tshisekedi-de-caporaliser-les-institutions-pour-des-fins-electoralistes/
= https://b-onetv.cd/rdc-ou-en-est-le-processus-electoral/
= https://acpcongo.com/index.php/2023/03/10/elections-2023-lunion-europeenne-satisfaite-de-levolution-du-processus/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121153_processus_electoral_denis_kadima_a_depose_le_rapport_annuel_de_la_ceni_a_l_assemblee_nationale.html
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Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
RAPPEL : LA CENI AVAIT BESOIN D'UN AUDIT EXTERNE INTERNATIONAL POUR CRÉDIBILISER LA TRANSPARENCE DE SON TRAVAIL ET AVAIT CHOISI L'OIF. CELUI-CI NE PEUT LE FAIRE, LE DÉLAI LUI RECOMMANDE EST TROP COURT : 5 JOURS LA OU IL AVAIT BESOIN DE 2 A 3 SEMAINES. ET VOILA LA CENI A LA RECHERCHE D'UN AUTRE AUDITEUR EXTERNE POUR SON FICHIER.
Passons sur les raisons de l'OIF de décliner l'offre de la Ceni parce qu'ils répondent d'abord aux faux fuyants contenus dans Les conditions de la Ceni jusqu'à provoquer chez certains Congolais une très embarrassante campagne basée sur une imaginaire protection des données statistiques en danger chez l'OIF en raison de la nationalité rwandaise de sa Patronne.
Après des ratés visibles dans l'opération d'identification et enrôlement des électeurs, Kadima et sa Ceni ne sont pas loin avec ces derniers évènements de s'être définitivement privés de la capacité de tenir de bonnes élections plutôt que ses prétentions à défendre la souveraineté nationale. Mgr Nshole de la Cenco répond de belle manière à la Cenco : en lui reprochant d'abord mêler la question de l’intégrité territoriale aux questions techniques comme les élections et en lui rappelant que question souveraineté non seulement ils viennent d'avoir une mission conjointe avec l'ECC aux États-Unis sur la situation à l'Est pour parler intégrité nationale mais aussi en lui signifiant que la logique et le bon sens sont pour une alternative autre à l'international à l'OIF.
En définitive, la CENI serait mieux avisée à réduire la méfiance ambiante aujourd'hui autour d'elle.
Compatriotiquement!
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Passons sur les raisons de l'OIF de décliner l'offre de la Ceni parce qu'ils répondent d'abord aux faux fuyants contenus dans Les conditions de la Ceni jusqu'à provoquer chez certains Congolais une très embarrassante campagne basée sur une imaginaire protection des données statistiques en danger chez l'OIF en raison de la nationalité rwandaise de sa Patronne.
Après des ratés visibles dans l'opération d'identification et enrôlement des électeurs, Kadima et sa Ceni ne sont pas loin avec ces derniers évènements de s'être définitivement privés de la capacité de tenir de bonnes élections plutôt que ses prétentions à défendre la souveraineté nationale. Mgr Nshole de la Cenco répond de belle manière à la Cenco : en lui reprochant d'abord mêler la question de l’intégrité territoriale aux questions techniques comme les élections et en lui rappelant que question souveraineté non seulement ils viennent d'avoir une mission conjointe avec l'ECC aux États-Unis sur la situation à l'Est pour parler intégrité nationale mais aussi en lui signifiant que la logique et le bon sens sont pour une alternative autre à l'international à l'OIF.
En définitive, la CENI serait mieux avisée à réduire la méfiance ambiante aujourd'hui autour d'elle.
"En RDC, la Ceni recherche le futur auditeur de son fichier électoral - 05.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1442616/politique/en-rdc-la-ceni-recherche-le-futur-auditeur-de-son-fichier-electoral/
Après le désistement de l’OIF, la Commission électorale nationale indépendante s’active pour trouver des partenaires étrangers capables de la remplacer.
Commission électorale nationale indépendante à Goma, dans le Nord-Kivu, en 2018. :copyright: PATRICK MEINHARDT/AFP
Pour la première fois depuis les premières élections pluralistes du pays, en 2006, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ne va pas auditer le fichier électoral en RDC. Sollicitée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise, l’organisation francophone a décliné l’offre.
"RDC-audit externe du fichier électoral: "Si ce n'est pas l'OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l'objectivité et de l'efficacité" (Donatien N'shole) - 3 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/03/rdc-audit-externe-d u-fichier-electoral-si-ce-nest-pas-loif-pour-des-raisons-politiques
La participation ou non de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à l'audit externe du fichier électoral est d'actualité en République Démocratique du Congo. Cette question était au centre des échanges ce mercredi 3 mai 2023 entre le président de la Commission électorale nationale indépendante Denis Kadima et Monseigneur Donatien N'shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
La mission d'observation CENCO-ECC dit suivre de près le processus électoral et tient surtout à sa qualité qui passe notamment par la transparence dans les opérations de consolidation du fichier électoral, a fait savoir Mgr Donatien Nshole."Chaque fois que nous sommes préoccupés ou en face de quelque chose qui peut entamer sa crédibilité, nous nous empressons de rencontrer les responsables de la CENI pour échanger avec eux. Je dois avouer que jusque-là, on a toujours eu une oreille attentive. Ce qui nous a amenés aujourd'hui à rencontrer le président Denis Kadima, c'est le débat qui est en train de naître, un certain narratif par rapport à la nécessité de l'audit international qui devrait être mené par l'OIF invitée d'ailleurs par la CENI. Mais on entend depuis un certain moment des réactions selon lesquelles ce n'est pas bon par rapport à la souveraineté et l'intégrité du pays, surtout que la directrice de l'OIF est une Rwandaise", a indiqué le secrétaire général de la CENCO.
Et de poursuivre :Pour la MOE CENCO-ECC, "si ce n'est pas l'OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l'objectivité et de l'efficacité”."Il y en a qui vont jusqu'à dire qu'il faut que ça soit un audit national. Et nous, ça nous préoccupe d'abord les arguments sont politiques. Cela peut se comprendre politiquement. Soit on dit en passant, parmi les institutions qui défendent l'intégrité et la souveraineté nationales, il y a la CENCO qui a dénoncé l'attitude et l'indifférence de la communauté internationale en rapport avec ce qui se passe avec le Rwanda. Je vous informe que nous venons d'avoir une mission conjointe avec l'ECC aux États-Unis sur la situation à l'Est. C'est pour dire que nous tenons à l'intégrité, mais qu'on n'amène pas ça dans les questions techniques comme les élections".“Le Président Denis Kadima sait ce qu'on peut trouver dans le pays et il est sincère sur ce point qu'il serait difficile de trouver une organisation qui ait toutes les compétences et aussi pour des raisons psychologiques. Nous sommes venus donc l'alerter… il faudrait l'encourager là-dessus qu'on évolue en ayant comme préoccupation de réduire la méfiance qui est née depuis un certain temps autour de la CENI”, a conclu Mgr Nshole.
Une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), conduite par son représentant pour l'Afrique centrale, Alphonse Wéguena, a été reçue lundi 24 avril par le président de la Commission électorale nationale indépendante Dénis Kadima. La mission séjourne à Kinshasa à la demande de la CENI.
La CENI et l'OIF ont toujours collaboré dans le cadre électoral. L’OIF avait, du 6 au 25 mai 2018, audité le fichier électoral de la CENI par une analyse qualitative et quantitative des données en vue d’identifier ses forces et faiblesses.
Pour ce cycle électoral, la CENI n’a pas encore officiellement sollicité l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral. Ce contact en cours devrait aboutir à cette fin. Actuellement, la CENI est en phase de nettoyage du fichier électoral et la consolidation des données. Le calendrier électoral prévoit un audit externe du fichier du 15 au 20 mai, soit cinq jours.
"RDC : l’OIF n'est plus en mesure d’assurer l’audit du fichier électoral - 04/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/04/actualite/politique/rdc-loif-nest-plus-en-mesure-dassurer-laudit-du-fichier-electoral
L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a dit, mercredi 3 mai, ne plus être en mesure d’assurer l’audit externe du fichier électoral en RDC, comme le souhaite la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Dans une lettre adressée à la CENI le 3 mai et consultée par plusieurs médias, cette organisation, dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo, justifie sa décision par le fait que le délai proposé par la centrale électorale est tellement court qu’il ne facilitera pas un meilleur accompagnement.
L'OIF avait déployé la semaine dernière une mission pour évaluer la situation sur terrain et examiner la demande que lui avait adressée le président de la CENI, Denis Kadima afin de faire l'audit externe du fichier électoral comme en 2006, 2011 et 2018.
Apres cette demande de la CENI, des voix s’étaient levées pour s'opposer à l'audit externe du fichier électoral par l'OIF pour des raisons de souveraineté.
Pour certains acteurs politiques et de la société civile, « comme la RDC est en froid avec le Rwanda, elle ne peut pas céder son fichier électoral à une institution dirigée par une Rwandaise ».
Mais pour la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), « il ne faut pas qu’on amène la question de l’intégrité territoriale dans les questions techniques comme les élections ».
Son secrétaire général, Monseigneur Donatien Nshole l’a dit, mercredi à la presse, à l’issue de son entretien avec le président de la CENI :
« On entend depuis un certain moment des réactions selon lesquelles ce n'est pas bon par rapport à la souveraineté et l'intégrité du pays, surtout que la directrice de l'OIF est une Rwandaise. Il y en a qui vont jusqu'à dire qu'il faut que ça soit un audit national. Et nous, ça nous préoccupe d'abord les arguments sont politiques. Cela peut se comprendre politiquement. Soit dit en passant, parmi les institutions qui défendent l'intégrité et la souveraineté nationales, il y a la CENCO qui a dénoncé l'attitude et l'indifférence de la communauté internationale en rapport avec ce qui se passe avec le Rwanda. Je vous informe que nous venons d'avoir une mission conjointe avec l'ECC aux États-Unis sur la situation à l'Est. C'est pour dire que nous tenons à l'intégrité, mais qu'on n'amène pas ça dans les questions techniques comme les élections ».
Pour le secrétaire général de la CENCO, puisque l’OIF a décliné l’offre, il faut que la CENI trouve une autre alternative au niveau international.
« Notre peur était que la CENI puisse être influencée par un certain discours pour être fermée à l'audit qui aurait une dimension internationale. Nous avons échangé avec le Président de la CENI qui est bien conscient d'ailleurs et nous a répété que c'est lui qui avait invité l'OIF et n'a rien à cacher par rapport à un audit qui aurait une dimension internationale. Pour dire vrai, nous regardons dans la même direction. Pour nous, si ce n'est pas l'OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l'objectivité et de l'efficacité », a-t-il souligné.
Mgr Donatien Nshole a encouragé la CENI à évoluer en ayant à l'esprit la réduction de la méfiance née depuis un certain temps autour de la CENI.
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230505-%C3%A9lections-en-rdc-l-organisation-de-la-francophonie-se-retire-de-l-audit-du-fichier-%C3%A9lectoral
"Audits : les faux-fuyants de la CENI - 05.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/audits-les-faux-fuyants-de-la-ceni
Empêcher coûte que coûte à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de se prévaloir d’un fichier électoral malade est le but ultime de la mobilisation générale contre les données statistiques biaisées constituées à l’issue d’une opération d’identification et enrôlement des électeurs traficotée. La CENCO, le Panel des experts de la société civile, la CASE et bien d’autres organisations spécialisées en matière électorale demandent à Denis Kadima de soumettre les listes électorales à un audit externe conformément à son calendrier. Outre l’audit externe du fichier électoral, la CENI est aussi visée par des audits sur sa gestion administrative et financière.
Le quartier général de la CENI sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa- Gombe @Photo Droits tiers.
Dans son communiqué de presse du mercredi 3 mai 2023, le Panel des experts de la société civile a prévenu qu’un audit du fichier électoral est la voie obligée pour la transparence dans la suite du processus électoral. Animé par le souci de réussite du processus électoral en cours, l’organisation qui affirme suivre avec grand étonnement “les agitations infondées autour de l’audit externe du fichier électoral, trouve que le contrôle recommandé est la voie obligée pour la certification de la transparence de tout fichier électoral voulu crédible, professionnel et stable”. D’après Dieudonné Mushagalusha, son coordonnateur, le fichier électoral demeure le maillon fort du triangle électoral composé des électeurs, des compétiteurs et du pouvoir organisateur des élections.
Kadima, le fautif
Pour le Panel des experts de la société civile, cette situation qui apparaît comme du camouflage, après tous les ratés de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs, ne peut laisser indifférent aucun acteur lucide et intéressé par le processus électoral en République démocratique du Congo. Cette attitude va, à coup sûr, jeter définitivement de l’opprobre sur la tenue de bonnes élections dans notre pays. Pourtant, relève le Panel, dans son calendrier rendu public le 26 novembre 2022, la CENI elle-même avait prévu comme 35e activité, l’audit externe du fichier électoral du 15 au 20 mai 2023 pour une durée de 6 jours. “Pourquoi un rétropédalage à seulement 12 jours de cette activité obligatoire du calendrier électoral ?”, se demande Mushagalusha. L’expert électoral souligne “qu’ignorer une seule activité pertinente du calendrier est susceptible de consacrer la remise en question du processus dans sa globalité”. Parlant de l’audit externe du fichier électoral, il se dégage une évidence que la CENI ne pouvait recourir qu’à une expertise extérieure à la République démocratique du Congo. Sur ce, “la centrale électorale était préalablement consciente des impératifs de souveraineté de notre pays”, fait savoir Mushagalusha.
Complot de la CENI ?
Les débats frivoles autour de l’audit du fichier électoral ne sont qu’un complot de la CENI-Kadima, décrit la CASE qui pense que cette campagne orchestrée par la CENI est “destinée à s’esbigner du contrôle de sa gestion chaotique de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs afin de se soustraire de tout audit professionnel et indépendant du fichier électoral”. Pour Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE), si l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), organisme formellement invité en République démocratique du Congo par Denis Kadima lui-même n’inspire plus confiance, pourquoi chercher à se dérober du contrôle de qualité de cet outil central de la machine électorale congolaise suspectement équivoque, douteuse et louche alors qu’il existe bien plus d’institutions spécialisées en audit du fichier électoral en Afrique et dans le reste du monde. Même avis avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui estime que si ce n’est pas l’OIF qui diligentera l’audit pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l’objectivité et de l’efficacité. À l’issue d’un entretien mercredi 3 mai 2023 avec le président de la CENI, Denis Kadima, Monseigneur Donatien N’shole, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qu’accompagnait le père Clément Makiobo pour échanger au sujet de la controverse autour de l’implication de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans l’audit du fichier électoral, a été beaucoup plus clair : “Comme mission d’observation, la CENCO et l’ECC sont dans la dynamique d’accompagner davantage le processus électoral. Notre peur était que la CENI puisse être influencée par un certain discours pour être fermée à l’audit qui aurait une dimension internationale. Nous avons échangé avec le président de la CENI qui est bien conscient d’ailleurs et nous a répété que c’est lui qui avait invité l’OIF et n’a rien à cacher par rapport à un audit qui aurait une dimension internationale. Pour dire vrai, nous regardons dans la même direction. Pour nous, si ce n’est pas l’OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l’objectivité et de l’efficacité. Le président Denis Kadima sait ce qu’on peut trouver dans le pays et il est sincère sur ce point qu’il serait difficile de trouver une organisation qui ait toutes les compétences et aussi pour des raisons psychologiques. Nous sommes venus donc l’alerter et nous avons discuté avec lui, évidemment il y a son bureau et il y a également l’assemblée plénière. Ce qui est plus important et il faudrait l’encourager là-dessus qu’on évolue en ayant comme préoccupation de réduire la méfiance qui est née depuis un certain temps autour de la CENI”, a-t-il conclu.
Confusion chez certains experts
Dans une tribune du 28 avril 2023, l’expert électoral Jérôme Bonso reconnaît parfaitement que la CENI (Commission électorale nationale indépendante) est appelée à recourir aux deux outils de transparence, de fiabilisation, de nettoyage, de consolidation et de stabilisation des données des électeurs enrôlés. Il évoque deux audits, l’un interne et l’autre externe du fichier électoral. Quant à l’audit externe, Bonso soutient qu’il est mené par un cabinet d’audit externe. Or, en cette matière d’audit externe, aucune disposition ni légale ni réglementaire, encore moins des normes ne régissent les OGE (Organismes de gestion des élections) dans les pays de la SADC dont la RDC est membre. Il va plus loin en soutenant que dans le cas précis, la CENI n’est plus obligée de recourir aux cabinets d’audit externe international pour faire inspecter le fichier électoral dans le contexte de l’agression de la RDC avec la complicité de certains pays étrangers. “Les données récoltées des électeurs enrôlés contenues dans les cartographies géostratégiques du fichier électoral relèvent de la souveraineté d’un État et on ne peut pas se permettre d’y faire accéder les cabinets d’audit externes des pays étrangers qui pourraient se permettre de gérer les résultats de nos élections à travers la technologie numérique”. Un argument qui tient la route, mais qui ne peut fermer la porte à la CENI de recourir à d’autres compétences internationales en la matière.
Lire aussi :
Denis Kadima, pourquoi avez-vous peur de l’audit du fichier électoral ? (CASE)
C’est ici que cet argumentaire est battu en brèche par le professeur Carlos Mupili, lui aussi un chevronné du domaine. Pour cet autre expert électoral, ses collègues de la société civile doivent éviter de salir l’intelligence de toute la corporation en publiant de fausses analyses sur une matière connue par les étudiants qui ont suivi le cours des organisations internationales. Il renseigne que la mission d’audit externe est composée de plusieurs membres parmi lesquels des experts congolais. Cette mission d’audit de l’OIF fait le rapport à la CENI et non au secrétaire général de l’OIF. En plus de cela, l’informaticien de la mission d’audit externe n’a la liberté ni de transférer ni de copier le fichier électoral dans une clé USB ou dans un support électronique quelconque. Donc, une polémique inutile. Carlos Mupili rappelle que le travail d’audit externe sur le fichier électoral par la mission OIF se fait avec la participation des informaticiens de la CENI et sous le regard des observateurs des partis politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition. “Ce sont des réflexions techniques pour nous amener à conclure et non à commettre l’infraction des faux bruits (créer la psychose dans le chef de la population par des rumeurs sans fondement technique) pour faire accepter aux citoyens un cabinet d’audit interne constitué des frappeurs en intelligence avec des autorités connues”, craint ainsi Mupili.
Diabolisée, l’OIF jette l’éponge
Sur demande de la centrale électorale, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait, dans le cadre de l’audit du fichier, déployé du 23 au 28 avril 2023 dernier, une mission exploratoire, à Kinshasa, aux fins d’évaluer le contexte global de préparation et de déroulement du processus électoral et d’identifier les domaines où elle pourrait apporter un appui.
Au regard de la durée impartie par la CENI pour l’opération d’audit externe du fichier électoral (du 15 au 20 mai), l’OIF a, à travers une correspondance adressée au président de la CENI, fait part de son indisponibilité à répondre favorablement à sa demande visant à accompagner la CENI dans l’audit du fichier électoral. En réalité, c’est un refus poli. Le climat tendu avec la guerre d’agression et la méfiance affichée à l’égard de la Rwandaise Mushikiwabo, patrone de l’OIF, ont fait reculer l’organisation.
Kadima quadrillé par des audits
L’observatoire de la Dépense publique (ODEP) s’était déjà prononcé sur l’urgence pour l’IGF (Inspection générale des Finances), la Cour des comptes et même l’Assemblée nationale de mener l’audit à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur la gestion administrative et financière de cette institution électorale. L’IGF ne s’est toujours pas prononcée tout comme la Cour des comptes. L’Assemblée nationale qui vient de recevoir le premier rapport de gestion de la CENI-Kadima devrait très prochainement s’attaquer à la question pour tenter de se racheter et de rassurer les Congolais.
"Élections en RDC: la CENCO et l’ECC sollicitent de la CENI l'organisation d'un cadre de concertation avant l'audit externe du fichier électoral - 5 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/05/elections-en-rdc-la-cenco-et-lecc-sollicitent-de-la-ceni-lorganisation-dun-cadre-de
"Marie-Ange Mushobekwa (opposition en RDC): «Nous n’irons pas aux élections sans la refondation du fichier de la Céni» - 05/05/2023
= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20230505-marie-ange-mushobekwa-opposition-en-rdc-nous-n-irons-pas-aux-%C3%A9lections-sans-la-refondation-du-fichier-de-la-ceni
"L’OIF décline l’offre de la CENI, les cinq jours impartis pour l’audit externe - 05/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/loif-decline-loffre-de-la-ceni-les-cinq-jours-impartis-pour-laudit-externe/
"Audit du fichier électoral: la RDC peut recourir à un cabinet privé - 4 mai 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/05/04/audit-du-fichier-electoral-la-rdc-peut-recourir-a-un-cabinet-prive/
La commission électorale Nationale et indépendante CENI en sigle vient de voir sa demande d’audit du fichier électoral rejeté. L’Organisation internationale de la Francophonie OIF n’est pas en mesure de le faire. Car selon cette organisation, le temps imparti pour cette opération est trop court. Pour certains membres de la Société civile , rien n’est perdu. Parce que , la RDC peut recourir à un cabinet d’audit international .
En effet, la CENI a prévu l’audit de son fichier électoral du 15 au 20 mai prochain. Pour l’OIF , cinq jours ne suffiront pas pour ce travail. À presque 10 jours du début de cette opération , la CENI doit rapidement trouver une solution de rechange. Dans le cas contraire, cela nuirait au processus en cours . Car , cela peut aussi entamer la confiance des parties prenantes dans ce processus. Ce que pense Duc Mbuyi . Il est membre du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (La Lucha).
« Le problème, ce que si le fichier n’est pas audité, il y aura un manque de confiance dans le processus en cours, dit-il. « Toutefois, cela n’empêchera pas les élections d’avoir lieu. Car l’organisation des élections , est une question de souveraineté d’un pays« , explique cet activiste .
Lire aussi : Sondage Berci-Gec : 54 % sondés n’ont pas confiance en la CENI
Il faut dire que le refus de l’OIF d’auditer le fichier électoral n’est pas une fin en soi. Parce qu’il existe des structures indépendantes en mesure de la faire. C’est ce que pense Jean-Claude Katende. Il est président de l’Association Africaine des Droits de l’Homme ASADHO. » L’audit pourra avoir lieu. La Société Civile ainsi que certains acteurs politiques souhaitent qu’un cabinet d’audit international le fasse. Il pourra même s’agir d’un cabinet d’audit congolais « , explique Jean-Claude Katende. « Nous avons déjà fait des propositions dans ce sens à la CENI. Et cette dernière pourra en discuter avec les parties prenantes pour trouver une solution acceptable pour tous », a encore expliqué le président de l’ASADHO.
Il faut dire que l’audit du fichier électoral par l’OIF n’enchantait guère. Nombre des acteurs craignaient de mettre des données sensibles à la portée de l’OIF , parce que celle qui la dirige a été un membre influent du gouvernement rwandais. Alors que le conflit entre la RDC et le Rwanda perdure.
Rappelons qu’en 2011 et 2018, l’OIF avait audité le fichier électoral , et dans les deux cas , cette organisation l’avait jugé suffisamment fiable.
"Denis Kadima, pourquoi avez-vous peur de l’audit du fichier électoral ? (CASE) - 0205-2023
= https://ouragan.cd/2023/05/denis-kadima-pourquoi-avez-vous-peur-de-laudit-du-fichier-electoral-case
"RDC : L’opposition boycottera-t-elle la présidentielle ? - 5 mai 2023
= https://dworaczek-bendome.org/v2/rdc-lopposition-boycottera-t-elle-la-presidentielle
"Marie-Ange Mushobekwa : «Nous n’irons pas aux élections sans la refondation du fichier de la Céni» - 05.05.2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20230505-marie-ange-mushobekwa-opposition-en-rdc-nous-n-irons-pas-aux-%C3%A9lections-sans-la-refondation-du-fichier-de-la-ceni
"RDC: venu pour sécuriser, parti sous prétexte d’insécurité
= https://actualite.cd/2023/04/29/rdc-venu-pour-securiser-parti-sous-pretexte-dinsecurite
"RDC-Caricature : opération blanchisserie pour des politicaméléons
= https://actualite.cd/2023/05/01/rdc-caricature-operation-blanchisserie-pour-des-politicameleons
"[/Des élections sans propagande pour choisir nos leaders de manière paisible, - mai 3, 2023
= https://laprosperiteonline.net/des-elections-sans-propagande-pour-choisir-nos-leaders-de-maniere-paisible/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 31/5/2023, 3:17 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"CENI: du scepticisme sur le profil des auditeurs du fichier électoral - 10 mai 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/05/10/ceni-du-scepticisme-sur-le-profil-des-auditeurs-du-fichier-electoral/
Après le refus de l’Organisation internationale de la francophonie OIF d’auditer le fichier électoral, la Commission électorale Nationale indépendante Ceni lance un appel à candidatures. Cet appel concerne une mission d’audit externe du Fichier électoral. Selon cet appel des candidatures lancé le 8 mai dernier, les candidatures peuvent être des nationaux ou encore des internationaux. Toutefois, pour les experts en question électorale,le profil recherché des auditeurs du fichier électoral ne rassure pas.
En effet , selon les termes de référence de cette opération , l’audit doit durer six jours. La Ceni précise également que l’appel à candidatures est lancé aux personnes physiques. Ces dernières rejoindront une équipe pluridisciplinaire en vue de mener l’audit en question. Pour ce qui concerne le profil des Auditeurs du fichier électoral , ils doivent être détenteurs d’une licence ou master dans différentes disciplines. C’est notamment sciences politiques , relations internationales , Droit, Sciences sociales , démographies statistiques , sciences informatiques ou ingénierie. De plus , ces personnes doivent avoir au minimum 10 ans d’expérience. Mais surtout ne doivent ni être membre de la CENI ni dirigeants d’un parti politique, moins encore des observateurs accrédités.
Lire aussi :Audit du fichier électoral : la RDC peut recourir à un cabinet privé
Le profil des auditeurs du fichier électoral n’inspire pas confiance
Pour certains experts en question électorale, ces critères de sélection ne garantissent pas une impartialité de la part de ces auditeurs. Car le profil des auditeurs du fichier électoral n’inspire pas confiance. Christian Buendwa expert en question électorale, pense que la CENI peut mieux faire. « La question d’audit du Fichier électoral est une question d’impartialité. Si ce sont des personnes privées qui l’effectuent , il y aura toujours des soupçons sur la fiabilité et l’intégrité du fichier électorale« , explique-t-il.
La Ceni a fait recours tant aux nationaux qu’aux étrangers. Ce qui ne rassure pas également . Grégoire Mulamba expert en question électorale et membre de la Société Civile de Lubumbashi, émet des doutes sur cette équipe d’auditeurs, notamment s’ils sont congolais. « Nous savons tous que chaque personne a ses penchants politiques. Qu’est-ce qui rassure que le travaille qu’elles feront ne sera pas le fruit de leurs sentiments et penchants ? s’est interrogée pour sa part Grégoire Mulamba.
Pour ces deux experts , la meilleure solution se de recourir à des cabinets internationaux. » C’est mieux pour la CENI de trouver des organismes à réputation mondiale pour effectuer ce travail. Ainsi , ils pourront de manière impartiale faire cet audit-là« , explique encore Christian Buendwa. Car pour ces experts , cela risque de créer beaucoup de problèmes dans l’avenir.
"RDC – CENI : « Le fichier électoral magouillé par Kadima est préparé comme support de fraude en faveur du candidat de la majorité présidentielle » (Commission Africaine pour la supervision des élections) - 11.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121773_rdc_ceni_le_fichier_electoral_magouille_par_kadima_est_prepare_comme_support_de_fraude_en_faveur_du_candidat_de_la_majorite_presidentielle_commission_africaine_pour_la_supervision_des_elections.html
L’audit du fichier électoral en république démocratique du Congo souhaité par la commission électorale nationale indépendante (CENI) pour la fiabilité du processus électoral semble ne pas recevoir l’approbation des organisations de la société civile spécialisées en matières électorales.
C’est le cas de la commission Africaine pour la supervision des élections (CASE), qui accuse l’actuel bureau de la centrale électorale de manigancer un audit trompe-l'œil pour faire endosser une liste électorale fictive, imaginaire et orientée pour la victoire d’un candidat.
Dans un communiqué signé par son Président Simaro Ngongo Mbayo, exploité ce jeudi 11 mai 2023 par Infosdirect.net, la Commission Africaine pour la Supervision des Élections rejette toute mascarade d’audit du fichier électoral.
D’après elle, « le fichier électoral magouillé par Monsieur Denis Kadima est préparé comme support de fraude en faveur du candidat de la majorité présidentielle. »
À ce sujet, la CASE invite les forces vives de la Nation à s’opposer farouchement à toute fraude électorale savamment orchestrée par la CENI et à chasser les membres de la Centrale électorale par tous les moyens légaux.
Selon ce même communiqué, Simaro Ngongo Mbayo attire l’attention du Peuple Congolais et de l’opinion internationale sur des arrangements souterrains entrepris depuis peu par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en vue de recruter un cabinet secourable et obéissant d’audit du fichier électoral pour justifier le maintien de l’équipe Kadima.
« La CASE est informée des visées blâmables de la CENI consistant à distraire l’opinion nationale et internationale par un simulacre d’audit du fichier électoral congolais dont on sait que les données sont issues d’adultérations opérationnelles. La CENI – Kadima qui ne consacre l’essentiel de son action qu’à l’enrichissement individuel de ses membres et de leurs proches sur l’autel d’opérations électorales capotées et imméritées, se bat comme un diable dans l’eau bénite pour imposer des élections arbitraires à tout un peuple. », écrit Ngongo Mbayo.
À cette occasion, la CASE sollicite l’attention de toute organisation du domaine qui aurait reçu les propositions alléchantes de la CENI dans ce sens de s’entourer de meilleures précautions afin de ne pas porter la responsabilité du chaos électoral planifié par l’équipe Kadima.
"Audit du fichier électoral 2022-2023: «la CENI ne sera pas indépendante et son rapport pourrait être orienté ou manipulé» (CENCO-ECC) - 11.05.2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/11/audit-du-fichier-electoral-2022-2023-la-ceni-ne-sera-pas-independante-et-son-rapport-pourrait-etre-oriente-ou-manipule-cenco-ecc.html/132848/
La Mission d’Observation Électorale CENCO-ECC (MOE) s’invite au débat sur l’annonce de l’Avis d’appel à candidatures concernant la Mission d’audit externe du fichier électoral 2022-2023 de la République Démocratique du Congo par la CENI faisant à son communiqué du 5 mai dernier.
Après avoir passé en revue cet Avis de l’appel à candidatures, la MOE CENCO-ECC note, dans un communiqué publié ce mercredi 10 mai, que des dispositions 17 et 14 sont en contradiction avec une autre du point 17 qui voudrait qu’aucune partie prenante ne soit en situation de conflit d’intérêt.
Aussi, dit-elle, la durée de 6 jours semble insuffisante pour analyser le cadre juridique et réglementaire dont toutes les procédures y afférentes, évaluer l’unicité de chaque électeur de l’échantillon (quelle qu’en soit la taille), évaluer l’inclusivité, l’exactitude et l’exhaustivité du fichier, et rédiger les différents rapports.
À cet effet, la MOE CENCO-ECC estime que la CENI ne sera pas indépendante et son rapport pourrait être orienté ou manipulé.
En conséquence, cette Mission d’observation électorale voit un risque élevé de ne pas trouver un consensus sur le fichier électoral, la méfiance entre les acteurs politiques va, selon elle, être renforcée et la confiance du public au processus électoral va de plus en plus se détériorer.
«La MOE CENCO-ECC prévient la CENI et l’ensemble des parties prenantes que si le processus d’audit externe du fichier est mené comme tel, il y a lieu de craindre la radicalisation du doute sur la sincérité du processus électoral et créer ainsi les conditions de contestations des résultats des scrutins attendus. La CENI aura ainsi manqué une de bonnes occasions pour crédibiliser ce processus. Il est donc de l’intérêt de la CENI et du processus électoral lui-même qu’un Organisme indépendant expérimenté sur la matière soit identifié et invité pour réaliser, en impliquant quelques experts nationaux, ce travail dans les délais convenables, respectant les conditions qui préservent la souveraineté nationale, sans offenser l’indépendance dudit organisme», ont fait savoir Mgr Donatien Nshole et le Révérend Éric Nsenga dans ce communiqué.
Dans ce registre, ils rappellent que la constitution d’un fichier électoral fait souvent l’objet de moult controverses dans la plupart d’Etats d’Afrique. En RD Congo, les opérations d’identification et enrôlement des électeurs n’ont pas échappé à cette réalité, au regard des conditions dans lesquelles elles se sont déroulées et les prises des positions de certains acteurs politiques et ceux de la société civile.
La MOE CENCO-ECC annonce, par ailleurs, la publication de son rapport final sur l’inscription des électeurs pour le lundi 15 mai 2023 prochain.
À en croire la CENI, l’objectif global de l’audit externe du fichier électoral est, d’une part, d’évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en identifier les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives, et d’autre part, de formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.
Les objectifs spécifiques de l’audit externe du fichier électoral sont : Analyser le cadre juridique et réglementaire de la RFE, et d’en évaluer sa pertinence; procéder aux examens nécessaires du fichier électoral en termes d’inclusivité, d’exhaustivité et d’exactitude; de faire des recommandations en rapport avec le fichier électoral de la CENI
"Élections en RDC: la CENCO et l’ECC sollicitent de la CENI l'organisation d'un cadre de concertation avant l'audit externe du fichier électoral - 5 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/05/elections-en-rdc-la-cenco-et-lecc-sollicitent-de-la-ceni-lorganisation-dun-cadre-de
La mission d'observation électorale CENCO-ECC sollicite de la CENI l'organisation d'un cadre de concertation avant l'audit externe du fichier électoral et la publication des statistiques pour se convenir sur les TDR de l'audit externe du fichier électoral et apporter des éclairages concernant la situation des matériels électoraux sensibles qui se sont retrouvés entre les mains des individus ainsi que sur d'autres faits soulevés par elle (la MOE) dans ses différents rapports.
Pour ces deux confessions religieuses, ce cadre de concertation devra réunir les représentants de la majorité au pouvoir, ceux de l'Opposition, la CENI et les missions d'observation électorale accréditées ayant publié au moins un rapport sur l'opération de l'enregistrement des électeurs.La MOE CENCO-ECC rappelle à toutes les parties prenantes que l'audit externe crédible du fichier électoral de la République Démocratique du Congo en chantier reste un élément central qui va participer à la construction d'un consensus sur les listes électorales."La MOE CENCO-ECC est profondément préoccupée par la controverse constatée ces derniers jours autour de l'audit externe du fichier électoral. D'un côté, certaines organisations de la société civile de la RD Congo récusent l'OIF, non pas sur base d'éléments techniques, mais plutôt sur fond des considérations visiblement politiques; ainsi, elles en appellent même à un audit interne; de l'autre, l'OIF renonce à l'offre de la CENI en évoquant un délai étriqué imparti à cette activité", lit-on dans le communiqué publié ce vendredi 5 mai par la CENCO et l’ECC."Cet audit externe reste l'une des conditions sine qua non pour amplifier la confiance du public à l'Organisme de Gestion des Elections (OGE) de la RD Congo et au processus électoral lui-même. Ainsi, la MOE CENCO-ECC recommande à la CENI de s'en tenir au principe de l'audit externe du fichier électoral dans les délais convenables, en opérant des réaménagements à l'intérieur du calendrier électoral, comme il a été question avec les différentes périodes de rattrapage accordées aux candidats électeurs", souligne les deux confessions religieuses.
Et de poursuivre :L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dit ne plus être en mesure d’assurer l’audit externe du fichier électoral en République Démocratique du Congo, comme le souhaite la CENI. Cette organisation dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo justifie sa décision par le fait que le délai proposé par la Commission électorale nationale indépendante est tellement court qu’il ne facilitera pas un meilleur accompagnement."Les réponses aux questions du formulaire soumis à la CENI lors des journées portes ouvertes et les clarifications à apporter lors du cadre de concertation sollicité sus évoqué pourraient améliorer le rapport final sur les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs que la MOE CENCO-ECC entend publier dans les tout prochains jours afin de contribuer ainsi à la transparence du processus électoral et, par ricochet, à la mobilisation de la confiance du public audit processus".
La CENI a annoncé qu’elle va se réunir en plénière afin de désigner l'organisation censée procéder à l'audit externe du fichier électoral. Paul Muhindo, rapporteur adjoint de la CENI l’a dit ce jeudi 4 mai devant la presse à l'occasion de la clôture des journées portes ouvertes consacrées à l’audit du fichier.
La CENI et l'OIF ont toujours collaboré dans le cadre électoral. L’OIF avait, du 6 au 25 mai 2018, audité le fichier électoral de la CENI par une analyse qualitative et quantitative des données en vue d’identifier ses forces et faiblesses.
Pour ce cycle électoral, la CENI avait déjà entrepris des démarches pour solliciter l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral. Actuellement, la CENI est en phase de nettoyage du fichier électoral et la consolidation des données. Le calendrier électoral prévoit un audit externe du fichier du 15 au 20 mai, soit cinq jours.
"RDC – CENI : « Le fichier électoral magouillé par Kadima est préparé comme support de fraude en faveur du candidat de la majorité présidentielle » (Commission Africaine pour la supervision des élections) -
11.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121773_rdc_ceni_le_fichier_electoral_magouille_par_kadima_est_prepare_comme_support_de_fraude_en_faveur_du_candidat_de_la_majorite_presidentielle_commission_africaine_pour_la_supervision_des_elections.html
"Processus électoral en RDC : HRW alerte sur les pratiques discriminatoires - MAY 10, 2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/10/actualite/politique/processus-electoral-en-rdc-hrw-alerte-sur-les-pratiques
Human Rights Watch (HWR) a alerté, mardi 9 mai, les autorités congolaises sur des pratiques discriminatoires en garantissant la tenue d'élections inclusives.
Dans un communiqué publié mardi en rapport avec l’opération d’enrôlement des électeurs dans la partie Est de la RDC, cette ONG internationale dit craindre « la discrimination et l'intimidation fondées sur l'appartenance ethnique, comme c'était le cas dans l’Est avec l'enrôlement des électeurs Banyamulenge ».
Pour désamorcer ce risque d’élections non inclusives, la directrice Afrique de Human Rights Watch, Kaneza Carine estime « qu’Il faut donc organiser une campagne globale de sensibilisation des électeurs visant à prévenir cette discrimination à l'approche des élections et du recensement de la population ».
A Goma, Uvira, Nyangezi, Bukavu, dans l’Est du Congo, « des groupes de jeunes ont menacé, tabassé les banyamulenge qui sont des tutsi congolais de la province du Sud-Kivu et leur ont refusé temporairement l’accès aux centres d’enrôlement en raison de leur ethnicité », rapporte le communiqué de HWR.
Sa directrice Afrique précise que dans les cas répertoriés par HWR, les victimes ont plus été enrôlés après que la police est intervenue, soit immédiatement ou après quelques jours.
"Le consensus, une denrée aussi rare que le …maïs! - 12.05.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/le-consensus-une-denree-aussi-rare-que-le-mais/
Denrée de première nécessité pour la démocratie, le consensus se fait rare. Voire introuvable. Comme le maïs l’est dans les espaces Katanga et Kasai.
Deux alertes importantes quant à ce. Le dialogue de sourds entre le quartet de l’opposition et l’Hôtel de ville sur la date de la marche des opposants. Les deux parties réussissant même à ne pas se mettre d’accord sur leur désaccord ! C’est dire combien c’est dur.
Résultat, Kinshasa va renouer très vraisemblablement avec le cycle de manifs populaires officieuses de l’opposition parce qu’officiellement interdites. On devine la suite. Pas bon signe à la lisière de la campagne électorale.
L’horizon d’un processus apaisé semble aussi s’assombrir faute -une fois de plus – de consensus autour de l’audit du fichier électoral. Confessions religieuses ayant dans les manches de leurs soutanes l’expertise électorale, hiérarques catholiques et protestants ne voient pas l’once d’indépendance dans l’alternative à l’OIF concoctée par la CENI. Au fond, les » convergences parallèles » chères à l’exégète XXL Cardinal Monsengwo qui tenaient lieu de cache-misère du consensus viennent de montrer leur limite.
Plus de doute possible. Longtemps mise sous le tapis ou escamotée- c’est selon -, la panne du consensus apparait de plus en plus au grand jour. Vivement un ou plusieurs mécanos pour réparer le » moteur » de la machine… démocratique. Avant qu’il ne soit trop tard. La jurisprudence locale et…africaine ayant achevé de nous édifier sur les « limites » du passage en force. Le « gouverner par défi » finit toujours par révéler sa véritable nature : un mirage qui précède l’orage ; un leurre qui charrie malheur.
Faudrait-il, alors comme pour le maïs, effectuer une autre virée en Afrique australe dans l’espoir d’en importer cette denrée essentielle pour une société apaisée qu’est le consensus ? Alors que même pour la farine de maïs, la solution n’est pas en dehors des frontières. Pas plus que pour la guerre dans l’Est où la clé réside dans un sursaut patriotique.
"Election présidentielle 2023 : Moïse Katumbi est un candidat de Kigali (Nicolas Kazadi) - 09.05.2023
= https://scooprdc.net/2023/05/09/election-presidentielle-2023-moise-katumbi-est-un-candidat-de-kigali-nicolas-kazadi/
"L’opposition exige l’audit du fichier électoral par un « cabinet international réputé » - 15.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121895_l_opposition_exige_l_audit_du_fichier_electoral_par_un_cabinet_international_repute.html
"Corneille Nangaa: « auditer un fichier électoral en 6 jours est une chimère, le comble de la farce » - 12 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/12/corneille-nangaa-auditer-un-fichier-electoral-en-6-jours-est-une-chimere-le-comble-de-la
"RDC-Caricature: l'audit du fichier électoral, la CENI et les églises!
= https://actualite.cd/2023/05/14/rdc-caricature-laudit-du-fichier-electoral-la-ceni-et-les-eglises
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
On en est encore à encourager la CENI de réaliser l'audit externe de son fichier électoral pour assurer la transparence de ses opérations mais aussi de sa part évaluer son système. Qu'importe, la Ceni est devenue le centre de toutes les réactions, souvent critiques parfois approbatrices et le fichier électoral au coeur de tout. Où en est-on avec ça ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Processus électoral: la CENCO et l’ECC appellent le gouvernement à tout mettre en œuvre pour l'enrôlement électeurs dans des zones en conflit - 15 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/15/processus-electoral-la-cenco-et-lecc-appellent-le-gouvernement-tout-mettre-en-oeuvre
"Élections en RDC: la CENCO et l’ECC sollicitent de la CENI l'organisation d'un cadre de concertation avant l'audit externe du fichier électoral - 5 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/05/elections-en-rdc-la-cenco-et-lecc-sollicitent-de-la-ceni-lorganisation-dun-cadre-de
"RDC: Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga exigent la publication des listes provisoires dans les différents centres ainsi que sur le site de la CENI - 15 mai 2023
"Élections en RDC: 3 congolais et 2 étrangers retenus par la CENI forment l’équipe d’experts pour l’audit externe du fichier électoral - 15 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/15/elections-en-rdc-3-congolais-et-2-etrangers-retenus-par-la-ceni-forment-lequipe-dexperts
"Audit du fichier électoral : la CIME encourage la CENI d’avoir lancé un appel à candidatures dans le souci d’assurer la transparence dans l’opération de la RFE - 12 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/12/audit-du-fichier-electoral-la-cime-encourage-la-ceni-davoir-lance-un-appel-candidatures
"Élections 2023 : la CENI appelée à expliquer la procédure de réalisation de l’actuel fichier électoral - 15 mai 2023 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/15/elections-2023-la-ceni-appelee-a-expliquer-la-procedure-de-realisation-de-lactuel-fichier-electoral.html/132985/
"Tshisekedi appelé à déboulonner Denis Kadima (CASE) - 16.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/tshisekedi-appele-a-deboulonner-denis-kadima-case
"Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga encouragés à exiger le départ de l’équipe Kadima - 15.05.2023
= https://ouragan.cd/2023/05/katumbi-fayulu-matata-et-sesanga-encourages-a-exiger-le-depart-de-lequipe-kadima
"Audit-Kadima : de la farce, du poker menteur indigne de la République (Nangaa) - 13.05.20236
= https://ouragan.cd/2023/05/audit-kadima-de-la-farce-du-poker-menteur-indigne-de-la-republique-nangaa
"Fichier électoral en RDC: "L’audit externe ne signifie pas forcément international", réagit le SEN de la CENI - 16 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/16/fichier-electoral-en-rdc-laudit-externe-ne-signifie-pas-forcement-international-reagit
"Enrôlement des électeurs : dans son rapport, la MOE CENCO-ECC note que la CENI n’a pas publié les statistiques des enrôlés dans toutes les aires opérationnelles - 16 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/16/enrolement-des-electeurs-dans-son-rapport-la-moe-cenco-ecc-note-que-la-ceni-na-pas
"Nord-Kivu : Écartés pour des raisons sécuritaires, les élus réclament l’enrôlement des électeurs à Masisi et Rutsuru - 16 mai 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/05/16/nord-kivu-ecartes-pour-des-raisons-securitaires-les-elus-reclament-lenrolement-des-electeurs-a-masisi-et-rutsuru.html/133022/
"Élections 2023 : la CENI appelée à expliquer la procédure de réalisation d[/b
= https://ouragan.cd/2023/05/katumbi-tshisekedi-le-corps-a-corps
= https://ouragan.cd/2023/05/audit-du-fichier-electoral-le-doute-des-catholiques-et-protestants
"
"
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
UNE CHOSE EST ÉVIDENTE : L'AUDIT EXTERNE DU FICHIER ELECTORAL TEL QUE CONCOCTÉ PAR LA CENI DIVISE LES CONGOLAIS SURTOUT APRÈS LE REFUS DE L'OIF DE L'OFFRE QUI LUI AVAIT ÉTÉ FAITE.
Les noms des experts nationaux et internationaux sélectionnés par la Ceni ne convainquent pas, beaucoup de Congolais à part les djalelolistes de cours sous des dehors d'une défense de la souveraineté craignent un simulacre d'audit externe et perçoivent le gros risque à venir des scrutins encore une fois contestés.
Il nous reste donc plus qu'à faire bon cœur contre mauvaise fortune nous contentant de ce qu'on a, tout en espérant un sursaut de dignité de la part de la Ceni qui vienne sauver d'une façon ou d'une autre son travail.
Fallait-il alors ce semblant de changement pour qu'on en arrive aux mêmes résultats suspects ?
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Les noms des experts nationaux et internationaux sélectionnés par la Ceni ne convainquent pas, beaucoup de Congolais à part les djalelolistes de cours sous des dehors d'une défense de la souveraineté craignent un simulacre d'audit externe et perçoivent le gros risque à venir des scrutins encore une fois contestés.
Il nous reste donc plus qu'à faire bon cœur contre mauvaise fortune nous contentant de ce qu'on a, tout en espérant un sursaut de dignité de la part de la Ceni qui vienne sauver d'une façon ou d'une autre son travail.
Fallait-il alors ce semblant de changement pour qu'on en arrive aux mêmes résultats suspects ?
"RDC: le Comité laïc de coordination critique le processus électoral en cours - 19.05.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230519-rdc-le-comit%C3%A9-la%C3%AFc-de-coordination-critique-le-processus-%C3%A9lectoral-en-cours
Des supporters du Comité de laïc de coordination (CLC) lors d'une manifestation à Kinshasa en novembre 2021. AFP - ARSENE MPIANA
L’organisation des laïcs catholiques qui était en première ligne dans les manifestations politiques de 2018, revient à la charge cette année encore et promet de nouvelles manifestations afin, dit-elle « de faire entendre l’exigence du peuple souverain lors de la tenue des élections ». Au cours d’une conférence de presse jeudi à Kinshasa, le CLC a énuméré ce qu’il considère comme anomalies à corriger rapidement.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Le CLC accuse par exemple le gouvernement de s’être transformé en plateforme électorale au profit de Félix Tshisekedi. Il fait allusion au regroupement politique Union sacrée qui est dirigé par les animateurs de principales institutions du pays.
« Ils sont à la fois au gouvernement et présidents de leurs partis, voire secrétaires généraux. Tout ça démontre la désinvolture avec laquelle certains membres de cette institution traitent les questions de neutralité de l’État », souligne Hervé Diakiese, le porte-parole du CLC.
Aussi, le CLC critique la durée et le procédé choisis par la Céni pour organiser l’audit externe du fichier électoral. La mission a été confiée à cinq experts recrutés par la centrale électorale.
« Le format de 2018 avec l’OIF, en 21 jours, on était parvenu à extirper six millions de faux électeurs. Comment voulez-vous qu’en cinq jours, un travail sérieux puisse être fait si ce n’est un désir de s’auto-certifier. Il s’agira d’un fichier totalement contestable et dont personne n’aura la possibilité de s’assurer le contrôle », affirme Hervé Diakiese.
Craignant, dit-il, le pire, il demande à la Céni de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes pour la désignation d’une instance internationale crédible d’audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018.
= https://infosdirect.net/2023/05/18/processus-electoral-le-clc-invite-la-ceni-a-proceder-laudit-du-fichier-electoral-electoral-au-format-2018/
"Audit externe du fichier électoral : "la Ceni a recruté les amis et copains des membres de son bureau comme des experts" (regroupement politique AAB). - 19.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122068_audit_externe_du_fichier_electoral_la_ceni_a_recrute_les_amis_et_copains_des_membres_de_son_bureau_comme_des_experts_regroupement_politique_aab.html
La question relative à l'audit externe du fichier électoral continue de faire couler beaucoup d'encres et de salives.
Selon les révélations du regroupement politique Action alternative pour le bien-être et le changement, (AAB), la Commission électorale nationale Indépendante a recruté ses supposés experts pour auditer le fichier électoral, parmi les amis et connaissances de certains membres de son bureau.
Vent debout contre un audit du fichier électoral confié à des "copains" ou "proches" des membres du Bureau de la Ceni, le regroupement politique AAB fait savoir que la sud-africaine Janet Love et le Congolais Joseph Topangu ont été recrutés pour le compte du quota de Dénis Kadima ; Kabata Kabamba fait partie du quota du Rapporteur Patricia Nseya tandis que Vianney Nzanzu fait partie du quota du Rapporteur adjoint Paul Mohindo
Dans le même communiqué, le regroupement politique Alliance alternative pour le bien-être et le changement révèle l'absence de la neutralité qui anime les cinq experts recrutés par la Ceni compte tenu de leurs affinités avec ceux qui ont monté des stratégies pour qu'ils soient hissés à ce poste.
Il sied de rappeler qu'après le refus de l'Organisation Internationale de la Francophonie d'auditer le fichier électoral compte tenu du temps insuffisant préconisé par la Ceni, Denis Kadima et son équipe s'étaient résolus de lancer un appel à candidatures qui a abouti au recrutement de cinq experts internationaux et nationaux parmi lesquels la sud-africaine Janet Love le malawite Muhabi Lufu ainsi que les Congolais Joseph Topangu, Kabata Kabata Kabamba et Vianney Nzanzu.
"Audit externe du fichier électoral: « La CENI recrute, organise, détermine la méthodologie, approuve le rapport, qu’est-ce qu’il y a d’externe là dedans? », s’interroge Donatien N’Shole - 15 Mai 2023
= https://www.congoindependant.com/audit-externe-du-fichier-electoral-la-ceni-recrute-organise-determine-la-methodologie-approuve-le-rapport-quest-ce-quil-y-a-dexterne-la-dedans-sinterroge-donatien-nshole/
La mission d’observation électorale CENCO-ECC a une nouvelle fois attiré l’attention de la Commission électorale nationale indépendante sur la nécessité de confier l’audit externe du fichier électoral à un organisme capable d’assurer les différentes parties prenantes au processus électoral en cours. Les deux confessions religieuses estiment que la CENI peut également rallonger le délai prévu pour l’audit comme c’était le cas avec les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les différentes aires opérationnelles.Pour l’un des porte-parole de la mission d’observation, Monseigneur Donatien N’Shole, ce qui est fait jusque-là par la CENI ne ressemble pas à un audit externe mais plutôt comme un travail d’une sous-commission de cette institution électorale.« Nous recommandons à la CENI de s’en tenir au principe de l’audit externe du fichier électoral par un organisme international indépendant, avec obligation que ce dernier associe quelques experts nationaux, dans les délais convenables, en opérant des réaménagements à l’intérieur du calendrier électoral, comme il a été question avec les différentes périodes de rattrapage accordées aux candidats électeurs. Ceci pour favoriser le consensus autour dudit fichier électoral », disent les deux confessions dans leur rapport de mission d’observation sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs rendu public ce lundi 15 mai 2023.« La MOE ECC-CENCO espère que la CENI s’en tiendra à la nécessité d’un audit réellement externe conduit par un organisme indépendant et expérimenté afin de rassurer toutes les parties prenantes et favoriser un consensus autour du fichier électoral. Ça aussi, c’est une recommandation sur laquelle nous insistons parce que ce qui est fait maintenant ça peut avoir tous les qualificatifs sauf celui d’un audit externe parce que là la CENI invite, recrute les individus, c’est la CENI qui les organise, c’est la CENI qui va déterminer la méthodologie et c’est la CENI qui va approuver le rapport, qu’est-ce qu’il y a d’externe là dedans ? C’est comme si c’était une commission de la CENI », a fait remarquer Donatien N’Shole, secrétaire général de la CENCO.
Aussi, il a évoqué la nécessité de tenir un cadre de concertation où il faudra discuter avec les différentes parties prenantes sur des questions qui fâchentLa CENI a annoncé le début des travaux relatifs à l’audit externe du fichier électoral conformément à son calendrier électoral. Elle a rendu public les noms des experts nationaux et internationaux sélectionnés en vue de constituer une mission mixte d’audit externe du fichier électoral. Dans cette équipe composée de 5 personnes, il y a Madame Janet Love de l’Afrique du Sud, Monsieur Muhabi Lufu Chisi du Malawi, Monsieur Joseph Topangu de la RDC, Monsieur Kabata Kabata Kabamba de RDC et Monsieur Vianney Nzanzu Tawite de la RDC.« Il y a les défis par rapport au calendrier électoral, voilà la nécessité de cadre de concertation parce que la CENI est effectivement tenue à respecter la loi, à respecter la constitution, un tel cadre pourrait être le lieu d’échanger sur cette difficulté de taille. Il est donc vrai que si ces conditions sont remplies, il y aura un consensus sur le fichier électoral et la confiance du public, lui-même témoin de certains faits soulignés ici sera de plus en plus restauré. Ainsi la CENI aura évité que ce processus électoral soit mal engagé », a dit Donatien N’Shole tout en affirmant que « ce n’est pas le moment d’être pessimiste »
Dans une correspondance adressée au président de la Commission Électorale Nationale Indépendante Dénis Kadima Kazadi, l’OIF dit ne pas être en mesure d’assurer l’audit externe du fichier électoral en République démocratique du Congo, comme souhaité par la CENI. L’OIF a justifié sa décision par le fait que le délai proposé par la Commission électorale nationale indépendante est tellement court qu’il ne facilitera pas un meilleur accompagnement.
Pour ce cycle électoral, la CENI avait déjà entrepris des démarches pour solliciter l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral. Actuellement, la CENI est en phase de nettoyage du fichier électoral et la consolidation des données. Le calendrier électoral prévoit un audit externe du fichier du 15 au 20 mai, soit cinq jours.
"RDC : Soumise à Félix Tshisekedi, la CENI organise un simulacre d’audit du fichier électoral - 16 mai 2023
= https://congolibere.com/rdc-soumise-a-felix-tshisekedi-la-ceni-organise-un-simulacre-daudit-du-fichier-electoral/
"Fayulu, Matata, Katumbi, Sesanga appellent à un audit des décaissements effectués en 3 ans pour la RDC - 16/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/fayulu-matata-katumbi-sesanga-appellent-a-un-audit-des-decaissements-effectues-en-3-ans-pour-la-rdc/
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Il faut un audit sur l’utilisation de plus de 2 milliards de dollars alloués dans le cadre de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit et de tous les décaissements effectués en faveur de la RDC. Tel est l’esprit de la correspondance que Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sessanga viennent d’adresser à trois institutions financières qui appuient la RDC.
Au total, 2,143,87 milliards de dollars américains (Deux milliards cent quarante-trois millions quatre-vingt-sept USD) ont été décaissés de 2019 à 2022 par le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD) en faveur de la République démocratique du Congo. C’est le chiffre que brandissent Martin Fayulu, Matata Ponyo, Moïse Katumbi et Delly Sesanga, à travers une correspondance adressée le 10 mai courant au FMI.
« Mais, en dépit de cette mobilisation massive de ressources en faveur de la RDC, aucun changement perceptible n’est visible dans la vie quotidienne de la population congolaise qui assiste à une érosion progressive de son pouvoir d’achat, à la détérioration accélérée des infrastructures de base et à la baisse en nombre en qualité des prestations des services sociaux attendues« , déplore le quattor de l’Opposition.
» Depuis plusieurs années, révèlent-ils, la mégestion des fonds publics et des détournements massifs des ressources financières sont régulièrement dénoncés par la Société civile. Et pourtant, ces déclarations sont connues du FMI et des autres bailleurs de fonds. «
Les quatre signataires de la coorespondance parlent également des deux rapports d’audit dont le second de la Cour des comptes ayant trait à l’utilisation scandaleuse des fonds de la Banque mondiale dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 par le Gouvernement. Malgré tous ces détournements massifs du reste bien connus des institutions internationales, plusieurs décaissements ont été réalisés par ces mêmes institutions financières internationales.
Ces quatre leaders politiques ont fourni des montants décaissés par chacune des trois institutions financières.
D’après eux, le Fonds monétaire international a décaissé, au total 1.566,87 milliard de dollars américains, de décembre 2019 à décembre 2022 ; la Banque mondiale, 435 millions de dollars américains au titre d’appui budgétaire, à la gratuité d’enseignement, de juin à novembre 2022 ; tandis que la Banque africaine de développement a fait un seul décaissement en 2020 au titre d’appui budgétaire
"Élections dans le délai : un piège à large spectre… - 18.05.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/elections-dans-le-delai-un-piege-a-large-spectre/
Pour quelqu’un de vacciné contre tous les variants de l’épidémie politique rd congolaise, rien de nouveau sur le front du processus électoral. Le bureau de la CEI mué en CENI ? Il a toujours été contesté. Et, par ricochet, le processus électoral lui- même.
Avant hier, hier et aujourd’hui, les oppositions et une partie non négligeable de la société civile ont de tout temps le don d’instruire un procès en illégitimité – uniquement à charge- contre l’équipe dirigeante de la centrale électorale.
Autre constante, la ritournelle reprise par cœur et en chœur sur » la tenue d’élections dans le délai ». Ne s’embarrassant d’aucune caricature et prenant des libertés avec la notion de nuance, les pourfendeurs du pouvoir recourent même au temps chrono en précisant que tout s’arrête le dernier jour du mandat présidentiel à minuit. Pas une minute de plus aux affaires si l’on n’a pas fait organiser les scrutins dans le temps imparti par la loi suprême.
Sur la brèche depuis les années Mobutu, l’UDPS- aujourd’hui aux responsabilités- récite cette leçon depuis…décembre 1991. Échéance calendaire qui coïncidait, à l’époque, avec la fin du septennat du Maréchal- président.
Depuis, il y a eu juin 2005 avec le crépuscule de la transition post- Sun City. Alors vice,- président en charge de l’économie et surtout, chef de la composante politico-militaire MLC, Jean-Pierre Bemba menaçait carrément de tirer sur les » manifestants tshisekedistes qui s’apprêtaient à investir la rue pour siffler la fin du cycle transitoire.
Rebelote en 2016 où le soupçon de glissement donnera lieu à quantité d’actions de rue contre le Pouvoir Kabila.
Le régime Fatshi serait- il déterminé à tordre le cou à ce qui a tout l’air d’un perpétuel recommencement? A en juger par les augures, tout semble mis en œuvre pour que les élections se tiennent effectivement en décembre 2023. Calendrier électoral en bandoulière, la CENI entend respecter toutes les étapes cruciales du processus devant conduire aux scrutins. (lire communiqué de la centrale électorale en page…).
Reste que tenir les élections dans le délai ne rime pas forcément avec l’organisation des scrutins crédibles. La crédibilité des élections, surtout de l’épreuve reine qu’est la présidentielle, tient d’abord à la qualité des compétiteurs. En particulier, quel ou combien d’opposants de taille seront dans le starting-blocks pour challenger le Président sortant? A ce stade, aucun. Les ténors des oppositions continuant à en appeler à un processus électoral consensuel. A ce jour, seule l »‘opposition gentille » collabore avec la CENI. Or, celle- ci ne faisant pas partie du problème sinon à la marge, ne saurait donc être une partie de la solution.
En somme, pour légal et même légitime qu’il soit, le pari d’élections dans le délai a tout d’un piège à très large spectre. Pire, il est susceptible de se refermer sur tout le monde. Sur les parties prenantes actives et passives.
D’abord sur le Pouvoir qui peut croire prendre de vitesse ses oppositions et une frange de la société civile en ce compris la CENCO et l’ECC. Le risque pour ceux qui s’auto prévalent d’être du bon côté de l’histoire est de se retrouver en proie à une contestation aux conséquences insoupçonnées étant donné le climat délétère dans lequel sombre le pays réel avec autant de points chauds à l’Est comme même l’Ouest de la RDC. La persistance voire l’aggravation de l’abysse social sonnant comme une circonstance aggravante. Sans jouer le prophète de malheurs, le scénario selon lequel le remède ferait plus de mal que le mal qu’il est censé guérir ne serait guère une vue de l’esprit.
Ensuite côté oppositions, la tenue d’élections dans le délai semble plus chantée que voulue réellement. Les opposants congolais ont l’art d’utiliser « la revendication scrutins dans le délai » comme épouvantail et arme de négociation dans la perspective du glissement. Dans ce pays où l’écrasante majorité de la classe politique vit du degré de connexion à l’appareil d’Etat, on prépare rarement les élections en étant loin des ors et dorures des palais de la République et des cabines douillets du Pouvoir central ou de certains exécutifs provinciaux juteux.
Or, des élections en décembre sans passer par la case » partage du pouvoir » prendrait nombre d’opposants de court. Eux qui sont sevrés de » munitions« .
Enfin, mutatis mutandis, la société civile non soluble dans la fatshisphere serait aussi contrariée par le cas de figure d’élections dans l’échéance constitutionnelle. Cela la mettrait en porte à faux par rapport à sa vocation qui est différente de celle des hommes politiques. Dès lors qu’il y aura un président réélu – peu importe la manière – ce sera difficile de faire comme s’il ne s’était rien passé.
En un mot comme en mille, organiser les élections dans le délai est un piège à très large spectre. Reste à savoir pour qui sonnera le glas.
"Céni : l'audit externe du fichier électoral divise - 16 Mai 2023
= https://www.adiac-congo.com/content/ceni-laudit-externe-du-fichier-electoral-divise-148354
"Kasaï oriental : audit du fichier électoral, Abbé Pierre Kabamba propose à la CENI de mettre en place un cadre de concertation - 19 mai 2023
= https://coulisses.net/kasai-oriental-audit-du-fichier-electoral-abbe-pierre-kabamba-propose-a-la-ceni-de-mettre-en-place-un-cadre-de-concertation/
"RDC: l’audit du fichier électoral doit se terminer ce samedi - 19 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77391/rdc-laudit-du-fichier-electoral-doit-se-terminer-ce-samedi/
Cinq experts désignés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) chargée d’organiser les élections générales prévues en décembre prochain en République démocratique du Congo (RDC) ont entamé lundi un audit externe du fichier électoral qu’ils devront boucler samedi, a rapporté la presse congolaise. Cette équipe d’experts comprend trois ressortissants congolais – Joseph Topangu, Kabata Kabata Kabamba et Vianney Nzanzu Tawite -, une experte sud-africaine, Janet Love, qui est vice-présidente de la Commission électorale dans son pays, et un Malawite, Muhabi Lufu Chisi. Ils ont été sélectionnés à l’issue d’un appel à candidature lancé le 9 mai par la Céni.
Ils sont d’une part chargés d’évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d’en identifier les forces et les faiblesses et d’en dégager éventuellement des mesures correctives. Cette démarche vise aussi d’autre part à formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.
Ils ne disposent que de cinq jours – jusqu’à samedi – pour auditer un fichier de plus de 47 millions d’électeurs enrôlés au terme d’un processus marqué par de nombreux dysfonctionnements (nombre insuffisant de machines, mauvaise qualité des photos sur les cartes délivrées, ouverture tardive des bureaux, voire inexistence de certains centres, …)
L’enrôlement des électeurs, lancé en décembre dernier, s’est terminé dans le courant du mois d’avril dans les 26 provinces et dans cinq pays (Afrique du Sud, Belgique, France, Canada et Etats-Unis). Mais des parties des territoires du Rutshuru et du Masisi, dans la province du Nord-Kivu (est), puis de Maluku et de Kwamouth à l’ouest n’ont pas pu mener les opérations d’enregistrement pour des raisons sécuritaires.
Après un nettoyage du fichier, la Céni souhaitait confier l’audit à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui a décliné, jugeant le délai trop court qui lui était imparti (du 15 au 20 mai). Elle a donc recruté d’urgence cinq experts pour mener à bien l’audit au plus vite.
Selon la Céni, son souci majeur est de respecter son calendrier publié depuis novembre 2022 dans lequel toutes les opérations et activités relatives au processus électoral en cours sont déclinées en détail aux fins d’organiser les scrutins de fin 2023 dans les délais constitutionnels.
La RDC doit organiser le 20 décembre une élection présidentielle, qui sera couplée aux législatives ainsi qu’aux élections des députés provinciaux et des conseillers communaux. Mais les délais commencent à être très serrés. Au point que certains observateurs, dont le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, tous deux liés à l’Université de New York (NYU) craignent un « glissement » (report) du processus électoral au-delà de 2023.
"“RDC : la crédibilité des élections en question avec les débats autour de la désignation d’une instance internationale pour auditer le fichier électoral” - 19.05.2023
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/05/19/rdc-la-credibilite-des-elections-en-question-avec-les-debats-autour-de-la-designation-dune-instance-internationale-pour-auditer-le-fichier-electoral/
= https://actualite.cd/2023/05/18/audit-du-fichier-electoral-pour-le-clc-la-ceni-contourne-la-question-travers-la
= https://congo-actu.net/index.php/2023/05/15/rdc-5-experts-dont-3-congolais-retenus-pour-laudit-du-fichier-electoral-communique/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230518-rdc-l-audit-externe-du-fichier-%C3%A9lectoral-se-poursuit
= https://actualite.cd/2023/05/16/fichier-electoral-en-rdc-laudit-externe-ne-signifie-pas-forcement-international-reagit
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/05/12/audit-du-fichier-electoral--la-ceni-ferme-la-porte-a-un-consortium-compose-de-quatre-organisations-internationales,109953628-art
= https://geopolismagazine.net/audit-du-fichier-electoral-la-dypro-exhorte-la-ceni-a-recourir-a-lexpertise-nationale/
= https://objectif-infos.cd/processus-electoral-la-ceni-fixe-au-25-juin-prochain-la-convocation-de-lelectorat-pour-la-deputation-nationale/
"RDC-Caricature: l'audit du fichier électoral, la CENI et les églises!
= https://actualite.cd/2023/05/14/rdc-caricature-laudit-du-fichier-electoral-la-ceni-et-les-eglises
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"RDC: le fichier électoral audité recense près de 44 millions d’électeurs - 23 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77451/rdc-le-fichier-electoral-audite-recense-pres-de-44-millions-delecteurs/
Cinq experts désignés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) chargée d’organiser les élections générales prévues en décembre en République démocratique du Congo (RDC) ont jugé lundi « fiable » le fichier électoral de la Céni, ont rapporté des médias congolais. Ces experts ont toutefois « élagué » plus de 3,3 millions d’électeurs de ce fichier, expliquant au cours d’une conférence de presse à Kinshasa, y avoir découvert la présence de 2.235.798 « doublons » (des électeurs potentiels inscrits au moins à deux reprises) et de 976.506 mineurs qui n’ont pas le droit de vote.
De plus, 140.239 personnes ont été écartées en raison de la photo figurant sur leur carte d’électeur, a précisé le média en ligne Actualité.cd.
Les auditeurs externes ont, au final, déclaré le fichier électoral de la Céni « fiable ». Il contient désormais les données validées, estimées à 43.955.181 électeurs. Il s’agit là des chiffres définitifs qui découlent de l’exclusion d’une partie des 47.299.364 enrôlés.
La mission d’audit externe a également émis quelques recommandations à destination de la Céni. Elle l’invite notamment à renforcer sa communication, la confiance du public et surtout à procéder à la formation de son personnel et à intégrer un dispositif de géolocalisation sur les kits électoraux – après la disparition de certains kits d’enrôlement.
L’enregistrement des électeurs, lancé en décembre dernier, s’est terminé dans le courant du mois d’avril dans les 26 provinces de la RDC et dans cinq autres pays (Afrique du Sud, Belgique, France, Canada et États-Unis). Il a toutefois été marqué par de nombreux dysfonctionnements (nombre insuffisant de machines, mauvaise qualité des photos sur les cartes délivrées, ouverture tardive des bureaux, voire inexistence de certains centres…).
Et des parties des territoires du Rutshuru et du Masisi, dans la province du Nord-Kivu (est), puis de Maluku et de Kwamouth à l’ouest n’ont pas pu mener les opérations d’enregistrement pour des raisons sécuritaires.
Après un nettoyage du fichier, la Céni souhaitait confier l’audit à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui a décliné, jugeant le délai qui lui était imparti (du 15 au 20 mai) trop court. Elle a donc recruté d’urgence cinq experts – trois Congolais, une Sud-Africaine et un Malawite – pour mener à bien l’audit au plus vite.
La RDC doit organiser le 20 décembre une élection présidentielle qui sera tenue en même temps que les législatives nationales ainsi que les élections des députés provinciaux et des conseillers communaux.
Mais les délais commencent à être très serrés. Au point que certains observateurs, dont le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, tous deux liés à l’Université de New York (NYU) craignent un « glissement » (report) du processus électoral au-delà de 2023.
"RDC : le parti Ensemble pour la République rejette le rapport d’audit externe du fichier électoral - 28/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/28/actualite/politique/rdc-le-parti-ensemble-pour-la-republique-rejette-le-rapport-daudit
Le secrétaire général du parti Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, affirme que l'opposition maintient ses marches chaque jeudi pour dénoncer le processus électoral chaotique. Au cours d'un point ce samedi 27 mai au siège du parti à Kinshasa, il a fustigé une justice à double vitesse et les propos tribalistes de certains hommes politiques.[/size]
Le député national Bolengetenge estime que l'audit du fichier électoral est une vaste blague. Il est important que les acteurs politiques trouvent un consensus pour des bonnes élections :« Ils sont venus se promener. Ils ont empoché leur cagnotte. Ils ont signé un rapport produit par la CENI. Ils appellent ça ‘audit’ ».
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Le rapport d’audit externe du fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a été publié lundi 22 mai à Kinshasa. Les cinq experts nationaux et internationaux, recrutés par la CENI, ont présenté les conclusions de leur travail d’audit.
Il ressort de ce rapport que sur plus de 47 millions d’enrôlés bruts, plus de 3 300 000 électeurs ont été élagués du fichier. Ce qui ramène désormais le nombre d’enrôlés à 43 955 181. Au nombre de ces personnes élaguées, il y a plus de 2 235 798 doublons et 976 506 mineurs.
"Martin Fayulu à Denis Kadima: “Nous n’acceptons pas ce fichier électoral falsifié pour faire passer Félix Tshisekedi » - 25 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/25/martin-fayulu-denis-kadima-nous-nacceptons-pas-ce-fichier-electoral-falsifie-pour-faire
]Manifestation de l'opposition
Martin Fayulu est très en colère ce jeudi. Avec ses compères de l'opposition, il a pris ses quartiers à quelques encablures du siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).Pour lui, le message est le même: « Nous sommes là pour dire à la CENI que nous n’accepterons pas une nouvelle fraude électorale. Nous n’acceptons pas ce fichier électoral falsifié pour faire passer Félix Tshisekedi ».« Nous avons décidé de faire un sit-in devant le bureau de la CENI. Nous sommes en sit-in. Je crois qu’ils ont compris le message. Nos militants sont là, mais ils sont empêchés, mais ils sont là », a t-il dit au micro de ACTUALITE.CD
L’opposition n’entend pas désarmer et promet d'intensifier la pression:« Nous continuons à résister. S’il pense qu’il va passer par la force, s’il pense qu’il va consommer l’argent du contribuable congolais comme il l’entend et qu’il va encore faire garder à Félix Tshisekedi le poste qu’il a usurpé, nous lui disons non. C’est la vérité des urnes qui va prévaloir. ».
Contexte
Augustin Matata Ponyo, Martin Fayulu Madidi, Moise Katumbi Chapwe et Delly Sesanga Hipungu Dja Kaseng Kapitu, sont en sit-in à quelques mètres du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ils avaient prévu de manifester devant le quartier général de la centrale électorale, mais ils en ont été empêchés par la Police nationale congolaise (PNC) qui a érigé un périmètre de sécurité impressionnant dans cette zone.
La veille, Peter Kazadi Kankonde, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières, avait affirmé que son gouvernement ne reculera pas devant « le chantage » de l’opposition. Déjà l’hôtel de ville de Kinshasa avait interdit cette manifestation précisant que le boulevard du 30 juin est considéré comme une zone neutre, c’est-à-dire interdite aux manifestations politiques.
= https://actualite.cd/2023/05/25/delly-sesanga-une-ceni-totalement-corrompue-qui-nous-pondu-un-fichier-dans-les
"« Le fichier électoral de la CENI est un torchon » (Fayulu) - 25.05.2023
= https://topcongo.live/articles/le-fichier-electoral-de-la-ceni-est-un-torchon-fayulu
"Le Gouvernement adopte le projet de loi sur la répartition des sièges -
27.05.2023
= https://actu7.cd/2023/05/27/rdc-le-gouvernement-adopte-le-projet-de-loi-sur-la-repartition-des-sieges/
Le projet de loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciale, municipales et locales, a été adopté le jeudi 25 mai par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC). C’est ce qui ressort du compte-rendu de la réunion du Conseil des Ministres exceptionnellement présidée jeudi par le Chef du Gouvernement congolais Sama Lukonde.
« Élaboré par la Commission Électorale Nationale Indépendant (CENI), ce projet de loi répartit les sièges à la lumière des résultats de la révision du fichier électoral dont l’identification et l’enrôlement préalables des électeurs se sont déroulés dans trois aires opérationnelles », révèle ce document.
Et d’ajouter : « En ce qui concerne les territoires situés dans les aires opérationnelles frappées par l’insécurité consécutive à la violence armée, faute d’avoir procédé à l’identification et à l’enrôlement des électeurs dans ces parties du territoire national, la CENI a reconduit les sièges tels que fixés dans la loi numéro 18/05 du 08 mai 2018 (…) après débats et délibérations, ce projet de loi a été adopté ».
Lire aussi[/size] RDC : La reconduction de Muhindo Nzangi au ministère de l'ESU « dénote son sens élevé du travail » (Tshiam's Tshiambamba)
Il sied de signaler qu’après l’adoption de ce projet de loi par le Conseil des Ministres, le gouvernement congolais va déposer ce texte à l’Assemblée Nationale pour son examen et adoption
= https://topcongo.live/articles/la-repartition-des-sieges-des-deputes-par-province-est-connue-exclu
[size=16]"Ceni- haut Katanga: 31 sièges pour la députation nationale - 25 mai 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/05/25/ceni-haut-katanga-31-sieges-pour-la-deputation-nationale/
= https://actualite.cd/2023/05/28/rdc-sama-lukonde-rappelle-au-gouvernement-lurgence-du-depot-du-projet-de-loi-sur-la
"En RDC, et si les élections n’étaient pas reportées ?
- 23.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1447346/politique/en-rdc-et-si-les-elections-netaient-pas-reportees/
"RDC: le Comité laïc de coordination critique le processus électoral en cours - 19.05.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230519-rdc-le-comit%C3%A9-la%C3%AFc-de-coordination-critique-le-processus-%C3%A9lectoral-en-cours
"Emission spéciale RDC : où en est le processus électoral ? -
20/02/2023
= https://amp.dw.com/fr/rdc-o%C3%B9-en-le-processus-%C3%A9lectoral-pr%C3%A9sidentielle-2023/a-64722622
"DOSSIER
RDC : Election présidentielle 2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-election-presidentielle-2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/03/09/dans-l-est-de-la-rdc-en-guerre-le-difficile-enrolement-des-electeurs_6164851_3212.html
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/les-dessous-de-l-infox/20230526-rdc-manipulations-politiques-et-informationnelles-en-amont-des-%C3%A9lections
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 31/5/2023, 3:20 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
[LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI FAIT SEMBLANT DE NE PAS COMPRENDRE CE QUE VEULENT SES OPPOSANTS. C'EST POURTANT CLAIR COMME L'EAU DE ROCHE POUR TOUTE OERSONNE SENSÉE ET DE BONNE FOI : LES OPPOSANTS VEULENT DES ÉLECTIONS LEGALES ET JUSTES, C'EST DIRE RESPECTUEUSES DES RÈGLES EN VIGUEUR ET LIBRES, TRANSPARENTES ET INCLUSIVES - CONSENSUELLES EN PLACE DE LA FRAUDE EN VUE RESPONSABLE DES CONTESTATIONS A VENIR...
Je disais ailleurs que la panique de ne pas gagner à la loyale du prochain scrutin qu'ils entendent gagner à tout prix, a réveiller tous leurs demons, déchaînés à réprimer toute contestation démocratique ; malheur aux opposants qui n'ont peut-être pas fini de subir leurs foudres mais en même temps courage à ces derniers de ne pas abandonné leurs revendications légitimes. Déjà ils abondent en multiples démonstrations de leur bonne foi, ce n'est pas sans doute ce qu'y entend le pouvoir ; alors 'vivement un minimum de consensus' comme le souhaite l'éditorialiste...
Ailleurs il se murmure que l'entrée de nouveaux venus dans sa bergerie notamment Bemba et Kamerhe provoquerait déjà quelques accros : les caciques établis du secteur défense reprocheraient au premier de bousculer des équilibres anciens ; n'est-ce pas un peu pour cela qu'il a été choisi ?
Attendons de voir les suites de ce maelstrom bien opportuniste...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Je disais ailleurs que la panique de ne pas gagner à la loyale du prochain scrutin qu'ils entendent gagner à tout prix, a réveiller tous leurs demons, déchaînés à réprimer toute contestation démocratique ; malheur aux opposants qui n'ont peut-être pas fini de subir leurs foudres mais en même temps courage à ces derniers de ne pas abandonné leurs revendications légitimes. Déjà ils abondent en multiples démonstrations de leur bonne foi, ce n'est pas sans doute ce qu'y entend le pouvoir ; alors 'vivement un minimum de consensus' comme le souhaite l'éditorialiste...
Ailleurs il se murmure que l'entrée de nouveaux venus dans sa bergerie notamment Bemba et Kamerhe provoquerait déjà quelques accros : les caciques établis du secteur défense reprocheraient au premier de bousculer des équilibres anciens ; n'est-ce pas un peu pour cela qu'il a été choisi ?
Attendons de voir les suites de ce maelstrom bien opportuniste...
"Delly Sesanga sur le projet de loi portant répartition des sièges : « cette loi se base sur des faux chiffres confectionnés par la CENI pour accréditer un processus frauduleux » - 29 mai 2023
= https://actualite.cd/2023/05/29/delly-sesanga-sur-le-projet-de-loi-portant-repartition-des-sieges-cette-loi-se-base-sur
Le député national Delly Sesanga, un des quatre leaders de l'opposition, a refusé de prendre part à la plénière de ce lundi 29 mai consacrée à l'examen du projet de loi sur la répartition des sièges en vue des élections législatives, provinciales, municipales et locales à venir.
Il dit considérer que ce texte élaboré par la Commission électorale nationale indépendante(CENI) et adopté par le gouvernement contient des faux chiffres et destinés à amener des Congolais aux élections frauduleuses et chaotiques.« Cette loi se base sur des faux chiffres qui ont été confectionnés par la CENI en vue d'accréditer un processus frauduleux. Pour la première fois un recensement électoral a été fait et n'a pas subi un audit en bonne et due forme comme les processus précédents. Chose plus grave, nos compatriotes des territoires de Rutshuru, Masisi et de Nyiragongo, qui sont aujourd'hui sous contrôle de l'autorité du M23, n'ont pas participé à cet enrôlement. On se pose la question si ce pouvoir n'est pas en train d'œuvrer en secret pour la partition du pays et la balkanisation », a dénoncé l'élu de Luiza (Kasaï Central) devant la presse à sa sortie de l’hémicycle.
Et d’ajouter :Il a confirmé la poursuite des manifestations de terrain de la part de quatre leaders de l’opposition afin de faire pression selon lui sur le régime de Félix Tshisekedi « qui tend à travers ce processus électoral à consacrer la balkanisation de la RDC ». La prochaine activité, c’est le meeting prévu à la place sainte Thérèse dans la commune de N’djili, à Kinshasa.« Nous sommes là pour affirmer d'avoir un processus électoral qui soit transparent, inclusif et que nous allons rejeter tout ce qui sera fait et qui ne sera ni transparent ni libre ni démocratique ».Le gouvernement a adopté lors de la dernière réunion du Conseil des ministres le projet de loi sur la répartition des sièges. Ce texte a reconduit les sièges des territoires de Masisi et Rutshuru tels que prévus dans les élections passées. Ce fichier électoral a été déclaré fiable par les experts recrutés par la centrale électorale après le refus de l'OIF. La démarche de la CENI a été contestée par les acteurs de la société civile et d'autres acteurs politiques.« Tous les leaders seront présents. Nous invitons la population congolaise à venir massivement pour entendre le message de la liberté, de la démocratie dans notre pays et s'approprier ce processus électoral que le pouvoir veut nous donner par des manigances qui sont aujourd'hui évidentes pour tout le monde », a-t-il souligné.
"Assemblée nationale : 4 leaders de l’opposition contre l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges - 29.05.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/29/actualite/politique/rdc-4-leaders-de-lopposition-contre-lexamen-du-projet-de-loi-sur-la
Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont désapprouvé, lundi 29 mai, la programmation, à l’Assemblée nationale, de l’examen et l’adoption de la loi sur la répartition des sièges.
Selon les quatre leaders de l’opposition, cette loi va matérialiser la fraude électorale qu’ils ont cessé de crier.
« L’obstination du régime Tshisekedi de présenter la loi sur la répartition des sièges sur la base de ce fichier corrompu sans audit par un tiers de confiance est escalade dans la voie de la mise en œuvre du plan de fraude », ont-t-ils déploré.
Pour ces opposants, la CENI a ainsi démontré à la face du monde qu’elle à la mission d’organiser la fraude électorale en faveur de Félix Tshisekedi.
Restructuration de la CENI
C’est dans ce cadre que Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont appelé à la restructuration de la CENI.
Ces quatre opposants congolais ont lancé cet appel dans un communiqué dont une copie est parvenue ce lundi à Radio Okapi.
Ils ont également plaidé pour la recomposition de la Cour constitutionnelle, en lui assurant toute son indépendance.
Fichier électoral fiable
Les présidents de l’ECIDE, d’Ensemble pour la République, de LGD et de l’Envol ont préconisé la confection d’un fichier électoral fiable audité par un cabinet international dont l’expertise et l’indépendance en la matière sont avérées.
« Avec la volonté politique d’éviter le chaos au pays, ces correctifs peuvent être apportés au processus électoral sans aucun incident sur le calendrier des élections. Sans ces correctifs, il est difficile d’avoir des élections crédibles », ont laissé entendre les signataires de ce communiqué.
Ces derniers ont averti que le peuple congolais n’acceptera aucun résultat « fabriqué par la CENI » pour substituer aux observations et aux résultats issus des urnes à la fin des élections d décembre 2023.
Ils ont affirmé poursuivre la sensibilisation de la population contre la fraude électorale.
Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont par ailleurs encouragé la société civile à s’engager pour l’évènement d’un Etat de droit en RDC et ont demandé à la communauté internationale de soutenir les Congolais dans leur marche vers la démocratie.
"RDC : pour les 4 leaders de l’opposition, l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges rentre dans la voie de la mise en œuvre « d’une fraude électorale »
mai 29, 2023
= https://actu30.cd/2023/05/rdc-pour-les-4-leaders-de-lopposition-lexamen-du-projet-de-loi-sur-la-repartition-des-sieges-rentre-dans-la-voie-de-la-mise-en-oeuvre-dune-fraude-electorale
Les opposants Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga ont signé un nouveau communiqué ce lundi 29 mai à travers lequel ils fustigent l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi sur la répartition des sièges.
Ces acteurs politiques accusent l’actuel régime d’user de forcing, sans tenir compte des revendications de l’opposition, afin d’orchestrer la fraude électorale.
« L’obstination du régime Tshisekedi de présenter la loi sur la répartition des sièges sur la base de ce fichier corrompu sans audit par un tiers de confiance est une escalade dans la voie de la mise en œuvre du plan de fraude. Cette entreprise funeste vide le pacte républicain de Sun-City de toute sa substance« , déclarent-ils.
Et de poursuivre : « la CENI a ainsi démontré à la face du monde qu’elle n’a qu’une seule mission, à savoir organiser la fraude électorale en faveur M. Félix Tshisekedi et lui donner, tout aussi frauduleusement une majorité parlementaire en décembre 2023« .
Ils réclament la prise en compte de certains préalables pour que le processus électoral soit plus inclusif. Il s’agit de :
- Procéder à la confection d’un fichier électoral fiable audité par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées. Ce cabinet doit être recruté au terme d’une procédure claire, régulière et sans aucun privilège et conflit d’intérét,
- Restructurer la CENI, en respectant le droit des parties prenantes à désigne librement leurs représentants:
- Recomposer la Cour constitutionnelle dans le respect de la loi, en lui assurant toute son indépendance.
« Avec la volonté politique d’éviter le chaos au pays, ces correctifs peuvent être apportés au processus électoral sans aucun incident sur le calendrier des élections. Sans ces correctifs, il est difficile d’avoir des élections crédibles », notent-ils.
Augustin Matata, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Delly Sesanga exhortent également les pères des Églises, en tant que leaders de la conscience nationale, à ne pas accompagner la CENI ce processus.
"Examen de la loi sur la répartition des sièges : les députés nationaux du FCC claquent la porte de la plénière - 29.05.2023
= https://actu30.cd/2023/05/examen-de-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges-les-deputes-nationaux-du-fcc-claquent-la-porte-de-la-pleniere/
Les députés nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC) ont claqué la porte de de la plénière convoquée ce lundi 29 mai pour l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges pour les élections prévues en décembre de cette année.
Dans leur déclaration, ces élus dénoncent l’attitude du Président Félix Tshisekedi qui, disent-ils, « ne tient pas compte de leurs revendications depuis le début du processus électoral et cherche à organiser des élections monocolores ».
Ils réaffirment leur position de participer aux élections, mais posent certaines conditions notamment d’avoir une CENI consensuelle, comportant en son sein des députés dûment désignés par leurs composantes.
Les députés nationaux du FCC réclament également une « Cour constitutionnelle non inféodée et une loi électorale inclusive garantissant la transparence et l’égalité des chances à tous les compétiteurs »
"CENI: le fichier électorale est-il biaisé ? - 29.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122500_ceni_le_fichier_electorale_est_il_biaise.html
Avec environ 44 millions d’enrôlés sur les 500 sièges, c’est 88.000 électeurs par siège. Mais les résultats des premières analyses quantitatives des experts indépendants après la publication du projet de Loi font état d’une répartition des sièges arbitraire et fantaisiste.
A en croire les premiers résultats mis en circulation, la CENI attribue 32 sièges au Haut-Katanga au lieu de 33, 15 sièges au Haut-Lomami au lieu de 16 et 11 sièges au Haut-Uele au lieu de 12.
L’Ituri est également victime de l’arbitraire de la CENI avec 28 sièges contre 29 tout comme le Kasai avec 19 sièges contre 20. C’est aussi le cas pour Kinshasa qui aurait dû avoir 58 sièges au lieu 56. Le Kwango a 13 sièges au lieu de 14 alors que le Nord-Kivu en reçoit 47 plutôt que 34. Le Kwilu doit se contenter de 28 sièges au lieu de 29 tout comme le Lualaba limité à 13 sièges au lieu de 14. Maindombe 12, Maniema 12, Mongala 11, Sud-Kivu 32 et Tanganyika 14 auraient pu avoir chacun un siège supplémentaire si la CENI avait bien fait ses calculs.
Affirmant que cette liste est longue, les mêmes experts jugent qu’il est aussi difficile de savoir par quelle magie ou formule la CENI a attribué 8 sièges au territoire de Masisi avec 18.676 enrôlés à égalité avec Beni qui a 719.313 enrôlés.
Impensables aussi les 7 sièges offerts au territoire de Rutshuru avec 79.905 enrôlés à égalité avec Djugu avec 612.870 enrôlés. Pourtant perturbé par les conflits communautaires Teke-Yaka, Kwamouth a tout de même 1 siège avec 6 électeurs. Simplement scandaleux.
Il est désormais évident, qu’ayant un fichier électoral déjà infecté par le chaos qui a accompagné les opérations d’enrôlement et d’identification des électeurs, la CENI ne pouvait ni se fier à un audit externe sérieux, ni produire un avant-projet de loi portant répartition des sièges sur base d’un fichier corrompu. La CENI/Kadima a donc recouru au fichier de la CENI/Nangaa audité par la Francophonie, qu’elle a malheureusement mal dupliqué, mal copié et naïvement mal gonflé les chiffres pour tenter d’apaiser l’opinion nationale et internationale déjà hostile à son encontre.
« L'analyse est tout à fait fondée. La CENI/Kadima a menti en escamotant procédures et méthodologies idoines dans sa campagne accélérée de livraison des statistiques des électeurs au législateur. L’analyse des chiffres étale des insuffisances incontestables, d’autant plus que la centrale électorale tient tout en tapinois. À cette allure, le fichier sera source de conflit électoral », commente un ancien membre de l’administration électorale.
"Elections : Vivement un minimum de consensus ! - 29/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/elections-vivement-un-minimum-de-consensus/
Inutile de nous cacher derrière nos petits doigts. A sept mois des élections quasi générales, le consensus -même à minima- demeure une denrée aussi rare que le maïs dans le Katanga et le Kasaï. Pouvoir et Oppositions se regardent en chiens de faïence. Pas très nouveau, il est vrai. Mais, lorsque tous les opposants -réels- refusent de collaborer avec la CENI, cela devient inquiétant.
Imaginer une de deux équipes de football bouder l’arbitre à la lisière du match. Une vraie hypothèque sur la rencontre.
Comment jouer sans adversaire ? Quel serait l’enjeu d’un jeu pareil ? Un jeu sans enjeu. Ou un enjeu sans jeu. Sur la forme, un parfait chiasma de nullité. Or, la forme, c’est le fond qui remonte à la surface, dixit Victor Hugo.
Résultat, on ne semble pas sorti de l’auberge qu’est le sempiternel scénario de jeu à somme nulle. Même au pays de la rumba, pour danser le tango, il faut être deux.
Alors, vivement un minimum de consensus ? Plus qu’un vœu. Davantage qu’un credo. Mieux qu’une option. Un impératif existentiel.
Le pays ne pouvant pas se permettre le luxe d’aller de contestation en contestation. Au risque de prêter le flanc aux sirènes des professionnels de la déstabilisation qui continuent à tisser leur toile d’araignée. Pas seulement dans l’Est.
Au risque de voir aussi cette majorité silencieuse – gavée de promesses non tenues-depuis des décennies- rompre le silence. Elle qui est lasse d’être spectatrice des bisbilles politiciennes à n’en point finir.
Voilà plus de trois décennies que politique rime avec blocage. Dans un pays où la politique devait prioritairement servir à améliorer l’ordinaire du plus grand nombre. A en juger par les prémices d’une énième crise post-électorale, pas sûr qu’on en prenne le chemin.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
Alors que l'Assemblée nationale a jugé recevable la répartition des sièges, il y'a parmi les Congolais, politiques, société civile et citoyen lambda beaucoup qui jugent cette répartition bancale tant elle repose sur un fichier électoral imparfait et en fait provisoire et son audit corrompus. Certains comme Muzitu et son équipe se sont appliqués à le démontrer quasi scientifiquement...
Y'a-t-il encore possibilité aujourd'hui de reprendre tout ? Sans doute pas mais que peut-on faire pour tempérer la méfiance envers la Ceni qui reste forte telle qu'elle fonctionne.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Y'a-t-il encore possibilité aujourd'hui de reprendre tout ? Sans doute pas mais que peut-on faire pour tempérer la méfiance envers la Ceni qui reste forte telle qu'elle fonctionne.
"TRICHERIE PLANIFIEE DE KADIMA DÉMASQUÉE PAR MUZITO. AUDIT FIASCO ET FICHIER CORROMPU
"Loi de répartition de sièges : le piège se referme sur l’Union sacrée - 02.06.2023 -
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122705_loi_de_repartition_de_sieges_le_piege_se_referme_sur_l_union_sacree.html
Je rédige cette tribune à l’intention de la Communauté nationale et internationale ainsi qu’à celle des dirigeants du pays. Elle concerne mes observations sur le projet de loi relatif à la répartition de sièges actuellement en discussion au Parlement, pour les prochaines élections.
Deux hypothèses se présentent à nous.
I. Adoption de la loi avec option d’enrôlement ultérieur des électeurs dans les trois territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth.
Cette hypothèse présente clairement le fichier électoral de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, comme partiel, voire incomplet, par le fait qu’un enrôlement ultérieur est prévu pour nos compatriotes résidant dans ces trois territoires concernés. Cela signifie
qu’après ledit enrôlement, il y aura accroissement
d’enrôlés dans le Nord-Kivu, dans le Mai-ndombe et par conséquent à l’échelle nationale. Et au total actuel de 43.941.891 vont s’ajouter les nouveaux enrôlés.
En conséquence, il y aura un nouveau fichier, avec comme effet logique un nouveau quotient du siège et une nouvelle répartition de sièges par circonscription électorale.
D’où, il serait irrationnel et illogique de convoquer le corps électoral pour ce 25 juin 2023 prochain, du fait que ni le fichier électoral et moins encore la répartition de sièges ne seront, à cette date, définitifs.
En outre, il sera donc nécessaire de réunir les conditions de sécurité pouvant rendre possible cet enrôlement programmé, de manière à avoir enfin un fichier national définitif, y compris la nouvelle répartition de sièges.
II. Adoption de la loi avec l’option de non-enrôlement des électeurs dans les trois territoires précités
L’hypothèse que voici présente le fichier électoral comme devant être corrigé. De ce fait, il faudra une nouvelle répartition de sièges basée sur le nombre de 484 seulement, à pourvoir au lieu de 500 sièges. Cette option consacre la partition du pays.
Donc, pour matérialiser cette dernière, il faut obtenir l’adhésion populaire de l’ensemble de la République (la classe politique, les communautés concernées par l’exclusion et tous les autres Congolais) via une consultation par voie référendaire.
D’où la balkanisation du pays, même si elle était consacrée par voie référendaire.
Avant de l’officialiser, cette deuxième option nécessitera avant tout :
– D’abord une consultation référendaire.
– Ensuite une révision de la loi électorale éventuelle, notamment pour changer officiellement le nombre des sièges de députés nationaux, en le faisant passer de 500 à 484.
– Enfin, une nouvelle répartition de sièges, basée sur 484 sièges.
En conclusion, au 25 juin prochain, la CENI ne pourra pas et ne devra pas convoquer le corps électoral, parce que quelle que soit l’hypothèse ou l’option qui sera prochainement retenue par le Parlement, chacune d’elle impliquera des préalables :
1) La première hypothèse a pour préalable, faire un enrôlement et aboutir à un fichier complet et définitif. Et par conséquent, le projet actuel de loi sur la répartition de sièges, s’il est adopté par l’Assemblée et la loi promulguée par le Président de la République avec 500 sièges et le nombre actuel d’enrôlés qui est de 43.941.891, aura un caractère provisoire.
2) La deuxième hypothèse a pour préalable d’organiser une consultation populaire sur la question
Par conséquent, le résultat de celle-ci, en cas de « Oui », amènerait à une nouvelle Constitution dont dépendrait la nouvelle loi sur la répartition de sièges.
Cette situation met l’Union Sacrée dans une nasse d’où elle tente de sortir par un forcing en faisant de la casse.[/size]
Je lui propose une voie de sortie légale et républicaine, en remplissant les conditions ci-haut énumérées, sans oublier toutes les autres qui sont nécessaires à un processus électoral transparent, inclusif pour des élections libres et apaisées.
Fait à Kinshasa, le 01 juin 2023.
Adolphe MUZITO
"Muzito déconseille la convocation de l’électorat sur base d’un fichier provisoire - 31/05/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/05/muzito-deconseille-la-convocation-de-lelectorat-sur-base-dun-fichier-provisoire/
= https://www.forumdesas.net/2023/05/le-fichier-de-43-941-891-electeurs-est-faux-estime-nouvel-elan/
"
"“la programmation d'un autre enrôlement appelle à un nouveau fichier électoral, une autre répartition des sièges...” (Adolphe Muzito) - 31.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122589_la_programmation_d_un_autre_enrolement_appelle_a_un_nouveau_fichier_electoral_une_autre_repartition_des_sieges_adolphe_muzito.html
"Élections 2023 : le CLC va mobiliser les congolais pour sanctionner ceux qui veulent truquer les résultats en faveur d’un camp politique - 30.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122571_elections_2023_le_clc_va_mobiliser_les_congolais_pour_sanctionner_ceux_qui_veulent_truquer_les_resultats_en_faveur_d_un_camp_politique.html
Le comité laïc de coordination de l’église Catholique (CLC) vent debout contre toute tentative de fraude électorale envisagée par ceux ayant le pouvoir au sein de commission électorale nationale indépendante (CENI), afin de plébisciter un camp politique.
Dans une déclaration faite lundi 29 mai à Kinshasa, en République démocratique du Congo, cette structure attachée à l’église catholique estime qu’il est temps pour sanctionner ceux profitant de leur position pour imposer les résultats truqués des élections contre la souveraineté du peuple.
« Le moment est venu de se mobiliser pour faire Sanctionner ceux qui profitent de leur position dans la chaîne électorale pour confisquer cette souveraineté de tout un peuple afin de lui imposer des résultats truqués tronqués qui leur soient favorable », lit-on dans ce communiqué.
Par ailleurs, le CLC rappelle que les élections ne sont pas la propriété privée ni du Président de la CENI, encore moins celle du Président de la République et de son camp politique, mais bel et bien l’expression de la souveraineté du peuple.
« Le CLC rappelle à nouveau que les élections ne sont la propriété privée ni du Président de la CENI, encore moins celle du Président de la République et de son camp politique, mais bel et bien l’expression de la souveraineté du peuple. Ce peuple doit être respecté dans ses droits, car ayant payé au prix du sang son droit constitutionnel de désigner librement ses dirigeants. », ajoute le communiqué.
Pour terminer, le comité laïc de coordination promet de se mobiliser auprès de tous les partenaires au développement et au processus électoral, pour des actions tendant à sanctionner ceux qui entravent à la bonne marche de la démocratie et du processus électoral en République démocratique du Congo.
"RDC: Le CLC refait surface et tente de fomenter une fronde anti-Tshisekedi - 30 mai 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/05/30/rdc-le-clc-refait-surface-et-tente-de-fomenter-une-fronde-anti-tshisekedi.html/133533/
"« le fichier de 43.941.891 électeurs est faux », Nouvel Elan demande à l’Assemblée nationale de rejeter le projet de loi portant répartition des sièges - 30.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122546_le_fichier_de_43_941_891_electeurs_est_faux_nouvel_elan_demande_a_l_assemblee_nationale_de_rejeter_le_projet_de_loi_portant_repartition_des_sieges.html
Le travail réalisé par la CENI « contestée » ne rassure pas la classe politique à quelques mois des élections générales. L’opposition rejette le fichier électoral dont s’est servi l’équipe Kadima pour élaborer le projet de loi portant répartition des sièges. Ce texte qui est en examen à l’Assemblée nationale consacre la fraude électorale.
Pour Nouvel Élan, un parti de l’opposition initié par l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, le fichier de 43.941.891 électeurs validé par la centrale électorale « est faux parce qu’il ne comprend pas les électeurs des territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru ».[
Dans ses observations transmises à l’Assemblée nationale, ce parti a fait remarquer que si la CENI, dans son calcul, maintenait l’hypothèse de 500 sièges, le quotient électoral serait minoré à 87.879. De l’avis du parti de Muzito, ce quotient serait faux parce qu’il découlerait d’un total d’électeurs de 43.941.891 qui éludait les électeurs de Rutshuru, Masisi et Kwamouth représentant un total de 1.220.314 enrôlés. « Ce quotient induirait une répartition erronée des sièges », a-t-il prévenu.
Et même si, précise-t-il, on considère le nombre d’électeurs de 43.941.891 et que la CENI calculait le quotient du siège sur 484 sièges, excluant les 3 territoires, qui n’ont pas connu d’enrôlement, le quotient de 90.415,41 électeurs qui va se dégager, serait aussi erroné parce qu’il découlerait d’une division du nombre d’électeurs de 43.941.891 par un nombre des sièges (484) qui aura éludé les 16 sièges de Rutshuru, Masisi et Kwamouth, alors que ces sièges sont programmés aux élections du 20 décembre 2023.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, sur un total de 45.162.205 d’électeurs (si tous les sièges sont programmés/500), le quotient d’électeurs serait de 90.324 (45.162.205 électeurs divisés par 500 sièges). Ainsi, la répartition des sièges serait rationnelle, bien que théorique, a expliqué le président national de Nouvel Élan, Paulin Mboma.
Au regard de ces observations pertinentes, le parti de Muzito demande à la Chambre basse du Parlement de ne pas recevoir le projet de loi en cause.
L’intégralité de la correspondance de Nouvel Élan
Nous avons l’honneur de vous présenter comme ci-après nos observations concernant le projet de loi relatif à la répartition des sièges, bientôt sous discussion au Parlement.
Il est à noter qu’à travers ce projet, la CENI a levé les options ci-après : elle a retenu, pour les prochaines élections, 43.941.891 électeurs ; elle a préconisé d’organiser les élections sur toute l’étendue du territoire national en dépit du fait que l’identification et l’enrôlement des électeurs n’ont pas eu lieu dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Kwamouth (16 sièges en manque, soit 1.220.314 d’électeurs ou 2,78 % du scrutin présidentiel en-moins) ; Pourvoir tous les 500 sièges de députés nationaux.
Cependant, dans les provinces du nord Kivu et du Maï-Ndombe, la CENI a décidé d’une chose et de son contraire.
Premièrement, elle a imputé à ces deux provinces respectivement 47 sièges pour le nord Kivu et 12 sièges pour le Maï-Ndombe, sans leur allouer le nombre d’électeurs correspondants, dans le total d’électeurs enrôlés ou à enrôler sur l’étendue du territoire, l’enrôlement n’ayant pas eu lieu dans ces trois territoires.
Ainsi, par exemple, le nord Kivu a eu 3.026.907 au lieu de 4.246.969 électeurs.
Deuxièmement, il découle de cette situation trois hypothèses possibles qui représentent pour la CENI et pour le pays, une quadrature de cercle :
1ʳᵉ Hypothèse
Bien que le nombre d’électeurs est de 43.941.891 pour l’ensemble du territoire national, ne comprenant pas ceux de 3 territoires, si la CENI dans son calcul maintenait l’hypothèse de 500 sièges pour l’Assemblée nationale, le quotient électoral serait minoré à 87.879. Pour nous, ce quotient serait faux parce qu’il découlerait d’un total d’électeurs de 43.941.891 qui éludait les électeurs de Rutshuru, Masisi et Kwamouth représentant un total de 1.220.314 enrôlés. Ce quotient induirait une répartition erronée des sièges. Car pour le nord Kivu, avec 47 sièges, le nombre des électeurs retenus devrait être non 3.026.907 mais plutôt 4.245.969.
2ᵉ Hypothèse
Considérant le nombre d’électeurs de 43.941.891, si la CENI calculait le quotient du siège sur 484 sièges, excluant les territoires de Rutshuru, de Masisi et Kwamouth qui n’ont pas connu d’enrôlement, le quotient de 90.415,41 électeurs qui va se dégager, serait aussi erroné parce qu’il découlerait d’une division du nombre d’électeurs de 43.941.891 par un nombre des sièges (484) qui aura éludé les 16 sièges de Rutshuru, Masisi et Kwamouth, alors que ces sièges sont programmés aux élections du 20 décembre 2023.
3ᵉ Hypothèse
Ici, tous les sièges (500) dont ceux de 3 territoires (16 sièges) sont programmés ainsi que leurs électeurs respectifs. Ainsi, sur un total de 45.162.205 d’électeurs, le quotient d’électeurs serait de 90.324 (45.162.205 électeurs divisés par 500 sièges). Ainsi la répartition des sièges serait rationnelle, bien que théorique.
Conclusion :
Le fichier de 43.941.891 électeurs est faux parce qu’il ne comprend pas les électeurs de trois territoires. Celui de 45.162.205 aurait été rationnel, s’il n’était pas fictif du fait que le total additionnel de 1.220.314 d’enrôlés qui en fait partie n’est que théorique, l’enrôlement dans ces trois territoires n’ayant jamais eu lieu. D’où la quadrature de cercle.
Honorable Président, dans les cas où nos observations seraient pertinentes et exactes, nous vous demandons d’en tirer les conséquences et de ne pas recevoir le projet de loi en cause.
Paulin Mboma, président national du Nouvel Élan[/size]
"RDC: polémique autour de la loi sur la répartition des sièges au Parlement - 31.05.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230531-rdc-pol%C3%A9mique-autour-de-la-loi-sur-la-r%C3%A9partition-des-si%C3%A8ges-au-parlement
Après la fin de l’opération d’enrôlement des électeurs, l’Assemblée nationale examine la loi sur la répartition des sièges au Parlement. Les travaux parlementaires ont été mouvementés. Les élus du Front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila ont boycotté la séance. Des opposants comme Martin Fayulu, Delly Sesanga ou encore Matata Ponyo et Moise Katumbi critiquent sévèrement ce texte qui doit être promulgué au plus tard le 15 juin, selon le calendrier de la Céni.
L'Assemblée nationale congolaise au Palais du Peuple à Kinshasa. (image d'illustration) JUNIOR D.KANNAH / AFP
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
La famille politique de Joseph Kabila refuse, dit-elle, d’accompagner « un hold-up électoral qui serait déjà planifié ». Selon le FCC, l’enrôlement des électeurs, qui a abouti au projet de loi sur la répartition des sièges s’est déroulé dans un contexte de fraude et d’amateurisme et surtout d’absence d’un audit crédible du fichier électoral. Lequel audit a été effectué par cinq experts recrutés par la Céni.
Les quatre candidats déclarés à la présidentielle, Augustin Matata, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Martin Fayulu reviennent également sur la nécessité, selon eux, de refaire le contrôle de ces listes électorales. Dans une déclaration commune, ils parlent d’un « chaos programmé » et exigent un audit par un cabinet international dont l'expertise en la matière et l'indépendance sont avérées.
De son côté, la Céni se réjouit du travail réalisé et ne compte pas reculer. Elle prévoit d'ailleurs de convoquer l'électorat pour la députation nationale dès ce mois de juin avec le lancement de l’opération de dépôt et de traitement des dossiers de candidatures.
À six mois des élections, la tension monte et les différentes parties prenantes se braquent.
C’est dans ce contexte qu’une mission exploratoire chargée d’évaluer la faisabilité d’un projet d'Observation Électorale de l'Union européenne est attendue à Kinshasa du 4 au 14 juin.[/size]
"Projet de loi sur la répartition des sièges déclaré recevable : « nous nous sommes acquittés de notre devoir » (VPM Peter Kazadi) - 01.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122695_projet_de_loi_sur_la_repartition_des_sieges_declare_recevable_nous_nous_sommes_acquittes_de_notre_devoir_vpm_peter_kazadi.html
Corneille Nangaa sur le fichier électoral : « Ces statistiques de la CENI sont fausses » - 30.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122553_corneille_nangaa_sur_le_fichier_e
"Présidentielle 2023 : la « base » électorale des candidats, enjeu majeur des élections ? (Tribune de Léon Engulu III)
- 02.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-122713_presidentielle_2023_la_base_electorale_des_candidats_enjeu_majeur_des_elections_tribune_de_leon_engulu_iii.html
Le 25 mai dernier, je publiais une tribune intitulée « RDC Présidentielle 2023 : l’assiette de départ des candidats, enjeu majeur ? ».
Je démontrais que sur un scrutin uninominal majoritaire à un tour dans lequel le candidat qui recueille le plus de voix remporte les élections, le vote est toujours de proximité, ethnique ou régional. Dans ce type de scrutin où l’élection se joue à un tour, l’assiette de départ des candidats est d’une importance cruciale. Les candidats en lice doivent être assurés de recueillir le maximum de voix de terroirs avant d’espérer convaincre les électeurs exogènes, qui porteront d’abord leurs choix sur leur candidat de proximité.
Les données électorales de la CENI
Les statistiques électorales publiées par la CENI à l’approche du scrutin présidentiel de 2023 indiquent que les plus fortes assiettes électorales de départ se situent premièrement dans l’aire kongophone avec Kinshasa, où sur les 5.062.991 enrôlés la moitié au moins, 2.500.000 électeurs, en sont originaires, le Kongo Central (2.148.989), le Kwango (1.226.433) et le Kwilu (2.511.418) soit 8.386.860 électeurs potentiels pour un ou des candidats issus de cette aire culturellement homogène.[
Deuxièmement, le Grand Kivu propose une assiette de départ de 5.902.525 électeurs à laquelle pourraient éventuellement s’ajouter les électeurs du Maniema qui en propose 1.121.851, ce qui porterait à 7.024.376 le potentiel électoral de cette région pour un ou des candidats.
Ensuite, l’espace culturel Grand Kasaï offre une assiette de départ de 4.842.904 à son ou ses candidats, répartie entre les trois Kasaï, très homogènes. Il faut y ajouter la dispersion kasaienne de Kinshasa et du Katanga, ce qui pourrait porter le potentiel électoral de l’assiette de cet espace aux environs de 6.000.000 d’enrôlé
Enfin, le Grand Katanga dispose d’une assiette de départ de 2.804.173 électeurs pour le Haut-Katanga, 1. 372.269 pour le Haut Lomami, 1.421.498 pour le Lomami, 1.233.817 pour le Lualaba et 1.294.874 pour le Tanganyka, ce qui porte à 8.127.171 électeurs le total de cet ensemble caractérisé par son absence d’homogénéité, son réservoir étant éclaté autour d’éthnies disparates dont certaines sont susceptibles de rapprochements avec l’espace Grand Kas
Ces principales assiettes électorales fournissent de précieuses indications sur les perspectives de victoire des candidats, et il est notable de constater que l’aire swahiliphone propose les 15.151.547 électeurs des Kivus et du Grand Katanga et du Maniema auquel s’ajoutent les parties swahiliphones de l’ancienne Province Orientale. Toutefois, cet espace linguistque n’est pas suffisamment homogène pour faire bloc autour d’un seul candidat, le swahili étant une langue véhiculaire comme le lingala.
Les candidats en lice
Les principaux candidats en lice sont respectivement Félix-Antoine Tshisekedi, président en exercice, à la tête de l’appareil d’État, avec l’assiette de départ du Grand Kasaï et de la dispersion kasaienne ; Martin Fayulu, classé deuxième aux élections présidentielles de 2018 ; Adolphe Muzito s’il se déclare, ancien Premier ministre, disposant tous deux de l’importante assiette de l’aire kongophone et Moïse Katumbi, ancien Gouverneur du Katanga où il demeure populaire.
Avec de tels candidats, la prochaine élection présidentielle s’annonce difficile pour chacun compte tenu de la nature du scrutin à un tour dans un environnement où le choix des électeurs s’effectue essentiellement sur une base ethnique ou régionale. Ainsi, on observe que le Grand Kivu, qui propose une assiette électorale de départ substantielle, ne semble pas décidé à aligner un candidat à la présidentielle. Ni Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, ni Modeste Bahati Lukwebo, actuel président du Sénat, tous deux proches du Président Félix-Antoine Tshisekedi, ne semblent partants. S’ils appellent à voter pour un second mandat du locataire du Palais de la Nation, ce dernier peut compter sur leur réserve électorale très importante et remporter le scrutin si… le Grand Équateur piloté par Jean-Pierre Bemba ne présente pas de candidats, les ténors de cet ensemble régional, dont les ministres Guy Loando, Jean-Pierre Lihau et Jean-Lucien Bussa battant campagne pour sa réélection, et si les petits réservoirs d’enrôlement des provinces faiblement peuplées comme le Sankuru et d’autres lui apportent leurs suffrages.
L’ombre de Joseph Kabila[/size]
Mais… le récent rapprochement de l’opposition entre Moise Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sessanga vise les importantes assiettes électorales de l’aire kongophone et de l’espace katangais avec d’éventuels apports de l’espace linguistique swahiliphone. En l’absence d’un candidat du Grand Kivu, Vital Kamerhe et Modeste Bahati Lukwebo sauront-ils contenir les appels de Katumbi et de Matata ?
Dans cette configuration, l’une des inconnues sera la réaction de l’aire kongophone à l’alliance inédite entre Moïse Katumbi et Martin Fayulu. Ce dernier pourrait ainsi être sanctionné par son électorat d’assiette au bénéfice d’Adolphe Muzito, très populaire à Kinshasa et dans le Grand Bandundu.
Les élections de 2018 ont en effet montré que la plus forte cohésion électorale se situe dans l’aire kongophone qui vote sans défaillance le candidat qu’elle se choisit. Entre Katumbi et Fayulu, l’un devra se mettre au service de l’autre, à défaut cette alliance contre-nature pourrait être défavorable à leurs candidatures respectives. En outre, le rapprochement entre Martin Fayulu et Matata Ponyo révèle la main de Joseph Kabila tapis dans l’ombre.
Félix-Antoine Tshisekedi favori ?
La posture souverainiste qui caractérise un président Tshisekedi déterminé à régler définitivement le conflit entretenu par le Rwanda de Paul Kagame dans l’est de la RDC peut convaincre un électorat lassé palette longue peine nationale de lui accorder un dernier mandat, pour en finir définitivement avec les tentatives de balkanisation de la RDC.
Sa victoire à la présidentielle de 2023 est probable, mais le talon d’Achille de sa position de candidat se situe essentiellement dans le comportement de l’assiette électorale du Grand-Kivu. Il est évident que si Vital Kamerhe ou Modeste Bahati Lukwebo annoncent leurs candidatures, ce réservoir électoral est perdu pour un second mandat. La difficulté s’accroit si l’espace swahiliphone parvient à s’aligner derrière Moise Katumbi. La conquête du Grand Katanga sera un grand défi pour Félix-Antoine Tshisekedi, seul le Lualaba étant susceptible de rapprochements de proximité avec le Grand Kasaï.
Ces perspectives impliquent la mise en place de stratégies capables de mobiliser les électeurs exogènes susceptibles d’apporter leurs suffrages aux candidats disposant d’assiettes de départ exploitables dans leurs propres terroirs. Ces stratégies dépendent du nombre de candidats alignés par province et de leur dimension électorale, mais aussi, dans une moindre mesure sur un scrutin à un tour, de la capacité de la majorité et de l’opposition à mener des campagnes convaincantes avec les élus locaux.
En fin de compte, il est certain que le scrutin présidentiel à un tour favorise le tribalisme et le séparatisme. La démocratie suppose des alliances politiques basées sur la mise en œuvre de véritables projets de société, et non l’élection d’un Président de la République faiblement représentatif.
Le prochain président de la République devra militer pour un retour au scrutin à deux tours pour la présidentielle, afin de favoriser le dialogue national et de réduire le sentiment d’appartenance tribale dans l’expression des scrutins.
Tribune de Léon Engulu III Agrégé de philosophie Ingénieur agronome Ancien Coordonnateur a.i du Mécanisme National de Suivi
31.Mai 2023
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 6/6/2023, 11:30 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"Elections: le oui, mais…des chancelleries occidentales - 05/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/elections-le-oui-maisdes-chancelleries-occidentales/
Dans les communiqués à forte teneur diplomatique, si le diable n’est pas dans les détails, il est à chercher entre les lignes. Ainsi, en est-il de la déclaration conjointe des ambassades occidentales sur le processus électoral et l’exercice des libertés fondamentales en RDC.
Si les chancelleries des pays communément « partenaires traditionnels de Kinshasa » se félicitent des efforts déployés par la CENI, c’est vite pour nuancer -c’est un euphémisme- ce satisfecit par quelques bémols. « Nous recommandons vivement à la CENI de s’engager avec un maximum de transparence et de réactivité, en dialogue avec toutes les parties prenantes, afin de renforcer la confiance de la population congolaise dans les résultats de ces efforts« .
Le oui, mais…concerne aussi le nettoyage interne du ficher électoral et de l’audit qui s’en est suivi. « Cependant nous constatons les préoccupations que la mise en œuvre de l’audit n’a pas favorisé la perception par le public d’un contrôle indépendant et transparent, manquant ainsi une occasion importante de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes« .
Une analyse quantitative de contenu permet de relever la récurrence -loin d’être une occurrence -de « renforcer la confiance de la population congolaise et de toutes les parties prenantes« . Pas besoin d’exégèse particulière pour inférer que cette insistance sur le « renforcement de la confiance de toutes les parties prenantes » est, du point de vue des chancelleries occidentales, -pas seulement du reste- la condition sine qua non d’un processus électoral inclusif.
Or, à en juger par les faits, on est encore loin d’en prendre le chemin. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, l’opposition réelle dans toute sa diversité ne prend pas part au pré-marathon électoral. Dans son rôle de faire- valoir et/ou de variable d’ajustement, « l’opposition gentille » peine à conférer de l’inclusion au processus électoral en cours.
Moralité, si les choses restent en l’état, difficile de parier un kopeck sur des élections à base socio-politique élargie. Avec tous les risques de conflits de légitimité que des Congolais normalement constitués peuvent craindre. Et même redouter.
D’autant que les prémices en matière des réponses aux tentatives de manifestations publiques de l’opposition ne sont pas frappées au coin des délices. Bien au contraire. Là aussi, de chancelleries feutrées des capitales occidentales sortent la petite musique bien connue de Congolais.
«Nous réitérons nos préoccupations concernant l’usage excessif de la force en réponse aux récentes manifestations, les restrictions imposées à la liberté de mouvement ainsi que les arrestations arbitraires« . Tocsin ? Ça y ressemble.
"RDC : Les partis et regroupements politiques de l’UNion Sacrée n’ont ni idéologie ni programme en dehors de la volonté proclamée de faire élire à nouveau Fatshi (Tribune) ! - 4 juin 2023
= https://okapinews.net/politique/rdc-les-partis-et-regroupements-politiques-de-lunion-sacree-nont-ni-ideologie-ni-programme-en-dehors-de-la-volonte-proclamee-de-faire-elire-a-nouveau-fatshi-tribune/
Samedi, 4 juin 2023-Le nombre de partis politiques et de plates – formes naissent et sortent tous les jours. Nous avons plus de 500 dans l’Union sacrée , et de sous- plates – formes y pillulent comme des champignons. Là n’est pas le problème car la démocratie actuelle, au sens représentatif, repose sur les partis politiques.
Le problème est que ceux de l’UNion Sacrée n’ont ni idéologie ni programme en dehors de la volonté proclamée de faire élire à nouveau Fatshi. Tout se passe comme si leur programme se limite à la réélection de Fatshi.
Les préoccupations populaires que sont la récupération du territoire congolais occupé par le Rwanda sous Prétexte du M23, la crise alimentaire (symbolisée par la pénurie de maïs qui pousse en herbe), le cancer de corruption et la théâtralisation de la justice, l’absence de l’eau à boire et l’électricité pour transformer et éclairer, l’augmentation du prix sur le marché et le retour de la dictature etc. ne leur disent rien.
Seulement organiser les élections pour que Félix soit maintenu au pouvoir pour le pouvoir. Ce phénomène donne raison aux auteurs qui pensent que la politique étant devenue une profession, ses acteurs dominants constituent un champ politique dont leurs préoccupations sont corporatives et n ‘ont rien à voir avec la demande populaire (Schumpeter, Bourdieu, Miches, etc).
Et que le caractère représentatif (Rousseau, Marx etc ) n’a rien à voir avec la vérité. Car les politiciens congolais en témoignent, par l’entremise de la corruption, le népotisme et le néo- patrimonialisme et le clientélisme (Médard , Bayart, Lohata, Leca, Mesheriakoff etc) ne savent pas que le peuple existe.
Ni l’idéologie ni le programme n’existe sauf des stratégies machiavéliques de conquête du pouvoir pour d’en servir.
Si on était dans une société sérieuse et normale, le peuple interdirait aux leaders de la majorité, en commençant par Fatshi de devini candidats aux élections prochaines.
Les anciens membres de la majorité mobutistes et kabilistes devraient aussi être empêchés de faire campagne. Ayant longtemps géré le pays de manière stérile et prédatrice, les uns et les autres devraient céder la place à ceux qui n’ont jamais géré, ce qui permettrait au monde entier de savoir si la RDC est maudite.
Non, de bons éléments existent et sont capables de montrer le contraire. Denis Mukwege, Franck Diongo , Muleka et autres Mubake sont capables d’offrir aux congolais des politiques publiques progressistes.
Il est dommage que l’article 64 de notre constitution avait donné le pouvoir au peuple d’interompre toute tentative de déviation de la démocratie mais il ne s’en sert pas.
C’est la faute de l’opposition qui, au lieu de mettre l’accent sur un changement radical ou révolutionnaire, perd le temps à vouloir donner à l’actuelle majorité, la légitimité en l’accompagnant aux élections dont on sait que le système proclamatoire des résultats se prépare en grande échelle. Elle n’aura plus la possibilité de récuser les résultats dont elle a pris part aux élections.
Professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul-René
"Luanda : le 10ème sommet de la SADC livre ses secrets ! - 3 juin 2023
= https://okapinews.net/politique/luanda-le-10eme-sommet-de-la-sadc-livre-ses-secrets/
Luanda, samedi 3 juin-À l’issue de leurs travaux à huis clos, les Chefs d’Etat et les chefs de délégation des 12 pays membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs ont pris un certain nombre de résolutions et recommandations favorables à la République démocratique du Congo.
Selon le VPM des affaires étrangères de la RDC Christophe Lutundula, le sommet a réaffirmé la nécessité d’exécuter la feuille de route conjointe de Luanda adoptée en novembre 2023 , ajustée à Addis-abeba en février 2023.
Le sommet extraordinaire de la CIRGL a pris acte de la décision de la sadc de déployer ses troupes combattantes dans l’Est de la RDC; elle a aussi salué le déploiement des troupes angolaises pour sécuriser le precantonnement et le cantonnement des troupes du M23.
Le sommet de Luanda est également revenu sur l’obligation faite au M23 de faire réellement le retrait des zones occupées pour un pré cantonnement à Rumangabo puis le cantonnement au Maniema avant leur intégration au PDDRCS.
Les Chefs d’Etat et chefs de délégation ont fixé la date du 23 juin pour la tenue à Luanda de la réunion quadripartite de coordination avec la participation de l’EAC, de la CIRGL , de la SADC et de la CEEAC sous l’égide de l’Union Africaine.
Outre les pays de la CIRGL, le sommet de Luanda a aconnu la participation du président de la commission de l’Union africaine, de l’Envoyé Spécial du secrétaire général de l’ONU pour les Grands lacs ainsi que la cheffe de la Monusco Bintu Keita.
Le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été accompagné des VPM de la défense et Affaires étrangères, du ministre d’Etat à l’intégration régionale et d’autres experts de son cabinet.
"Guerre dans l’Est : un document fuité de la CIA évoque la « complicité » de l’EAC pour la balkanisation de la RDC - 04.06.2023
= https://infos.cd/actualite/securite/guerre-dans-lest-un-document-fuite-de-la-cia-evoque-la-complicite-de-leac-pour-la-balkanisation-de-la-rdc/25842/
Un document de la CIA, service d’intelligence américain, sur la guerre en Ukraine et les États-Unis évoque également la « complicité » de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) pour la balkanisation de la RDC.
C’est le directeur provincial adjoint du Sud-Kivu de l’Agence nationale des renseignements (ANR), Kwalezitome Lilungi, qui livre cette information à la CIA. Il met en avant, pour appuyer cette complicité de l’EAC, l’inaction des contingents kényans de la Force régionale.Christophe RIGAUD
@afrikarabia
#RDC #Pentagonleaks 1/ Au milieu des documents fuités de la #CIA sur la guerre en #Ukraine et les #USA, il y a ce document traitant du conflit au Congo. On y apprend que la CIA s’informe auprès de l’#ANR.
6:52 PM · 3 juin 2023
Lire la conversation complète sur Twitter
En effet, invité dans le cadre d’un mandat offensif contre les groupes armés dans l’Est dont le M23, la Force régionale a au contraire sympathisé avec la rébellion soutenue par le Rwanda, au point de frustrer le gouvernement congolais.
Le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi ne s’est pas empêché de déplorer cette situation, indiquant que seul le contingent burundais répondait aux attentes. Le chef de l’État s’est, du coup, tourné vers la SADC qui a promis le déploiement prochain de ses troupes dans l’Est de la RDC.
Dans ce même document, Lilungi soutient non seulement l’expulsion des troupes kényanes et ougandaises du territoire congolais, mais également le recours aux milices d’auto-défense Maï-Maï et d’autres groupes armés congolais pour combattre le M23.
"Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma : « l’état de siège n’a pas répondu à sa mission de ramener la paix » - JUIN 3, 2023
= https://infos.cd/actualite/securite/mgr-willy-ngumbi-eveque-de-goma-letat-de-siege-na-pas-repondu-a-sa-mission-de-ramener-la-paix/25802/
Lors d’une conférence de presse vendredi à Goma, l’évêque du diocèse éponyme, Mgr. Willy Ngumbi, a déploré la persistance de l’insécurité dans la région du Kivu malgré l’état de siege.
Cette mesure exceptionnelle, instaurée depuis mai 2021 par le président de la République, « n’a pas répondu à sa mission, celle de ramener la paix ».
Il a de ce fait appelé les autorités congolaises à évaluer cette mesure.
« Nous avons espéré beaucoup sur l’état de siège pour amener la paix et la sécurité mais la situation aujourd’hui est vraiment le contraire de notre espérance et c’est un peu une déception », a déploré Mgr. Ngumbi
Et d’enchaîner :L’évêque de Goma a en outre signifié que « la position de l’église catholique est de toujours interpeller les autorités pour dire quand est-ce que vous allez mettre fin à l’état de siège ».« Nous restons vraiment sur notre faim et c’est une déception de voir que c’est pendant l’état de siège que nous avons tous les problèmes de guerre dans notre province ».
L’état de siège a été décrété en mai 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour réinstaurer la paix et la sécurité dans cette partie de la RDC.
"RDC: Fayulu appelle l’Assemblée nationale à s’abstenir de voter la loi sur la répartition des sièges ce lundi - 5 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/05/rdc-fayulu-appelle-lassemblee-nationale-sabstenir-de-voter-la-loi-sur-la-repartition-des
Assemblée nationale de la RDC. Ph. Droits tiers.
Martin Fayulu a appelé une fois de plus l’Assemblée nationale à ne pas voter la loi sur la répartition des sièges. Le texte avait été déclaré, mercredi 31 mai 2023 recevable et a été envoyé à la commission politique, administrative et juridique (PAJ) de la chambre basse pour un examen approfondi.La commission PAJ disposait de 48 heures pour ce travail. Les élus sont invités à une nouvelle plénière ce lundi pour terminer le processus, c’est-à-dire qu’ils vont procéder à l’examen et à l’adoption du rapport de ladite commission.« J’exhorte l’Assemblée nationale de la RDC à s’abstenir de voter la loi sur la répartition des sièges, basée sur un fichier fabriqué par Monsieur Kadima. Les élections doivent se faire sur base d’un fichier fiable. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Il ne faut pas jouer avec le feu ».
Le calendrier de la CENI prévoit que la promulgation de la loi sur la répartition des sièges se fasse dans la période du 1er au 15 juin 2023. Il s’en suivra la convocation de l'électorat pour la députation nationale avant la fin du même mois.
" RDC: les députés pro-Kabila déplorent la « dictature » de Tshisekedi et le forcing à organiser les élections avec « sa CENI monocolore » - 3 juin 2023 -
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/06/03/rdc-les-deputes-pro-kabila-deplorent-la-dictature-de-tshisekedi-et-le-forcing-a-organiser-les-elections-avec-sa-ceni-monocolore.html/133775/
A six (6) mois de la convocation des élections générales en RDC, le clan politique de Joseph Kabila, le Front Commun pour le Congo ne désarme pas.
Dans une communication parvenue à POLITICO.CD, ce groupe parlementaire de l’opposition a réitéré sa position de ne pas participer aux élections prévues en décembre 2023 sans une commission électorale nationale indépendante (CENI) consensuelle, comportant en son sein des délégués dûment désignés par leurs composantes.
Dans la série de critiques à l’encontre du processus électoral, le FCC indique qu’il ne participera pas à ces scrutins avec une Cour constitutionnelle qualifiée de « non inféodée » dont les membres sont désignés conformément à la constitution et aux lois en la matière. De plus, cette plateforme politique conteste le caractère inclusif de la loi électorale, censée garantir la transparence et l’égalité de chances à tous les compétiteurs.
« Il est constaté malheureusement qu’à ce jour, rien de tout cela n’est fait, et que Monsieur Tshisekedi s’entête à organiser avec sa CENI monocolore », ont déclaré les députés nationaux du FCC qui notent que l’enrôlement des électeurs, qui aboutit à un projet de loi sur la répartition des sièges que l’assemblée nationale s’est déroulé dans un contexte de fraude, d’amateurisme et l’absence criante d’un audit externe crédible le rendant non fiable .
« En effet, la cartographie électorale, la distribution des kits d’enrôlement, se sont réalisés sans tenir compte de la démographie et de la superficie des circonscriptions électorales de sorte que les circonscriptions sous peuplées se sont vu augmenter de kits et par conséquent, du nombre des sièges; des mineurs ont été illégalement enrôlés et plusieurs personnes disposent à ce jour de plusieurs cartes d’électeurs ; des matériels d’enrôlement ont été retrouvés plusieurs fois entre les mains des particuliers », ont-ils expliqué dans cette communication.
Ils critiquent en outre, la qualité des cartes d’électeurs qui selon eux, s’effacent au bout d’un temps et deviennent inutilisables. « Comment reconnaîtrons-t-ils les électeurs le jour du scrutin ? », se sont-ils interrogés tout en martelant que « tout ceci démontre le caractère peu fiable du processus électoral qui présage des élections chaotiques et frauduleuses dans le pays ».
Les violons ne s’accordent pas entre les parties prenantes au processus électoral. L’opposition, la société civile, la majorité au pouvoir ne parlent pas le même langage à la veille des élections. Pendant que la CENI rassure sur le respect du délai constitutionnel, l’opposition craint des élections chaotiques à cause du manque de consensus.
"Entre glissement et le forcing électoral - 06.06.2023![]()
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= https://ouragan.cd/2023/06/entre-glissement-et-le-forcing-electoral
Faut-il négocier une petite transition politique de stabilisation du processus électoral ou foncer dans la direction de l’organisation d’élections contestées dans le délai constitutionnel ? Félix Tshisekedi se trouve à la croisée des chemins, lui dont le mandat quinquennal arrive à terme dans les six prochains mois.
À l’Union sacrée, le credo semble fixé sur l’option d’une tenue effective des scrutins le 20 décembre, quoi qu’il en coûte. Mais, la société civile, l’opposition politique et la communauté internationale ne se rassurent pas de la qualité des élections attendues.
Félix Tshisekedi est appelé à user de sa sagesse pour une traversée en douceur de la saison électorale 2023-2024. Tout indique que l’Union sacrée est préparée à travailler pour arracher un nouveau mandat constitutionnel en faveur de son champion. Le président, lui, est placé face à ses responsabilités politiques et historiques qui l’obligent à prendre en compte à la fois le pour et le contre. Car, outre la majorité présidentielle qui le soutient, il est le président de la République, chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions et père de la nation. Va-t-il obéir au seul son de cloche de sa famille politique ou tenir compte des avis contradictoires qui appellent à un consensus politique avant la tenue des élections.
Campagne électorale anticipée
La République démocratique du Congo vit au jour le jour une montée en puissance des activités politiques de campagne. Acteurs politiques, gestionnaires des institutions et entreprises publiques ainsi que les militants des partis politiques occupent décidément tout espace. Les effigies du président de la République, candidat annoncé à sa propre succession, sont omniprésentes dans les villes et cités de la République. Les médias congolais ont été mobilisés à accompagner le candidat “Béton”. Du côté de l’opposition, les candidats annoncés ne sont pas en reste. La dernière marche pacifique de l’opposition organisée le 20 mai dernier a été couverte d’une publicité appuyée et d’une campagne de porte-à-porte. Drapeaux des partis politiques, affiches et insignes des partis amplement visibles ont donné tout l’air d’une présidentielle anticipée. Les mois de juin, juillet, août et septembre s’annoncent bouillants.
Tshisekedi peut-il décider ?
Le président est avant tout un candidat ambitieux et soucieux d’accomplir ses grandes promesses de campagne. Félix Tshisekedi s’estime encore apte et capable de réaliser le rêve congolais de bâtir au cœur de l’Afrique une grande démocratie de développement. La question reste celle de savoir, qu’est-ce qui va advenir si l’optait pour le glissement ? Étant donné que l’opposition semble lui tendre un double piège : aller aux élections dans le délai constitutionnel le 20 décembre 2023 pour critiquer la qualité des élections et les contester immédiatement après la tenue des scrutins ou alors aller dans la logique du glissement de mandat avec possibilité d’un large consensus pour déclarer Tshisekedi illégitime au terme de son premier mandat. Il s’agit d’un choix cornélien qui risque de conduire Félix Tshisekedi à opter pour le rendez-vous électoral de décembre 2023. Car, l’option du glissement, si elle n’est pas encadrée par des garanties internationales sérieuses, pourrait ouvrir la voie à une vague de contestation ingérable.
Cependant un processus électoral non crédible est d’autant plus suicidaire qu’il est susceptible d’enfanter une immense zone d’incertitude et faire reculer la démocratie congolaise. Tshisekedi navigue entre le marteau et l’enclume.
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Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"Vérité des urnes : Jean Mbuyu gâche tout ! - 09.06.2023
= https://ouragan.cd/2023/06/verite-des-urnes-jean-mbuyu-gache-tout
"Cap sur les élections! - 2 Juin 2023
= https://www.congoindependant.com/cap-sur-les-elections/
"Des caches d’armes pour prétexter écarter Katumbi de la présidentielle -09.06.3023
= https://ouragan.cd/2023/06/des-caches-darmes-pour-pretexter-ecarter-katumbi-de-la-presidentielle-2
"En RD Congo, le ciblage ethnique perturbe le processus électoral - 09.05.2023
= https://www.hrw.org/fr/news/2023/05/09/en-rd-congo-le-ciblage-ethnique-perturbe-le-processus-electoral
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Dernière édition par ndonzwau le 16/6/2023, 2:25 pm, édité 3 fois
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"Elections : Parties partantes versus parties restantes - 16/06/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/06/elections-parties-partantes-versus-parties-restantes
Le processus électoral ? Une affaire de parties prenantes. Toutes les parties prenantes alors. Une trivialité voire une lapalissade que de souligner cela ? Assurément. Mais, cela l’est moins dans le contexte du processus électoral en cours. Du moins, jusqu’à ce jour. Car, quelles que soient les lunettes que l’on emprunte, on ne voit pas la composante » oppositions » dans ce processus électoral.
Aucun regroupement de l’opposition ayant pignon sur rue ne s’implique dans les préliminaires des élections. Ni le FCC de Joseph Kabila, ni le quartet Katumbi-Fayulu-Matata-Sesanga, ni Nouvel Elan de Muzito, personne n’embouche la trompette électorale.
Certes, le Pouvoir et ses affidés n’ont pas tort lorsque, jurisprudence de l’UDPS 2006 en bandoulière, ils répondent que le boycott est aussi une expression de la démocratie. Le parti d’Etienne Tshisekedi avait zappé les élections et le ciel n’est pas tombé sur la tête des Congolais.
Un bémol, lorsqu’en 2006 l’Udps boycotte les élections, d’autres partis de l’opposition comme le Palu et le MLC sont partants. Ce qui fait qu’au premier tour Joseph Kabila avait en face de lui au moins deux adversaires de taille : Antoine Gizenga et Jean-Pierre Bemba.
Or, à l’allure où va le train électoral version 2023 sans la frange oppositionnelle des parties prenantes, la présidentielle risque de se jouer entre Félix-Antoine et Tshisekedi Tshilombo. Pas besoin de parier un seul kopeck ou un seul franc congolais pour le nom du vainqueur. Pas la peine non plus de faire des projections encore moins d’effectuer des enquêtes d’opinions pour connaître par avance la couleur de la future chambre des députés
A quoi ressemblerait la campagne électorale pour une élection forcément bancale du fait de l’absence de l’une des parties prenantes ? Quel intérêt à suivre un scrutin sans véritable débat contradictoire sur des projets de société des candidats au top job ? A quoi bon investir des millions de dollars pour des élections qui tourneraient au mieux au plébiscite et au pire à une victoire par défaut, faute justement de challengers réels ? Si ce ne sont des candidats de témoignage, ces adversaires-alibi qui, à chaque cycle électoral, sont » lancés » pour jouer au faire valoir ou variable d’ajustement.
Bémol dans le bémol. Trêve de pessimisme. Abonnés au » nzombo le soir » (réveil dans les ultimes minutes de la partie), il n’est pas exclu que les acteurs politiques congolais, toutes tendances confondues, ne se surpassent avant le » jour J » pour finalement danser le tango ou la rumba à deux : Pouvoir et opposition. Même si à en juger par les postures des uns et des autres, on n’en prend pas le chemin.
" RDC met sur pied une cellule chargée de l'Accréditation des observateurs électoraux internationaux pour le processus électoral de 2023- 16 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/16/la-rdc-met-sur-pied-une-cellule-chargee-de-laccreditation-des-observateurs-electoraux
La RDC a créé la Cellule chargée de l'Accréditation des observateurs électoraux internationaux pour le processus électoral de 2023. Elle est placée sous l'autorité du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et de la Francophonie.
La structure est chargée d'examiner les demandes d'accréditation soumises au Gouvernement par les Organismes ou les personnalités indépendantes étrangères désirant observer les élections. C’est elle qui décide de l'accréditation des observateurs et transmet ses décisions à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour mise en application.
La cellule d'accréditation est constituée des délégués du ministère des Affaires Etrangères et Francophonie, du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Justice et Garde des Sceaux, de la Direction Générale de Migration (DGM), Agence Nationale de Renseignement (ANR), de la CENI, de l'État-Major du Renseignement Militaire
Direction des Renseignements Généraux de la Police Nationale Congolaise (PNC).
Parmi les partenaires intéressés, il y a l’Union européenne qui a dépêché d’ailleurs du 4 au 14 juin une mission exploratoire chargée d’évaluer la faisabilité de la Mission d'Observation Électorale de l'UE (MOEUE).
De son côté, la CENI a annoncé que l’opération de réception et de traitement des candidatures pour la députation nationale sera lancée le 26 juin.
"Processus électoral en RDC: Evaluation à mi-parcours - 13/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/13/emissions/dialogue-entre-congolais/processus-electoral-en-rdc-evaluation-mi-parcours
Processus électoral en RDC : La Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce le début des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth, province du mai-Ndombe le 26 juin prochain sur l’ensemble dudit territoire. Cette annonce a été faite hier lundi 12 juin à travers un communique de presse de la CENI.
Pendant ce temps, la loi portant répartition des sièges pour les élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales a été adoptée lundi 5 juin dernier par l’Assemblée nationale.
Cette adoption est intervenue, malgré l’absence de plusieurs députés de l’Opposition. Ces derniers ont boycotté cette plénière, dénonçant disent-ils, “la planification par le régime Tshisekedi d’une fraude électorale à grande échelle”.
La CENI a également annoncé la convocation de l’électorat pour la députation nationale le 25 juin prochain.
Question :
-Que pensez-vous du processus électoral en cours en RDC ?
Invités :
-Joseph Senda, directeur des opérations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
-Franklin Tshiamala, secrétaire général du parti politique de l’opposition dénommé Leadership et Gouvernance pour le développement (LGD), parti dont l’autorite morale est Augustin Matata Mponyo.
-Dieudonné Mushagalusa, président du Panel des experts de la société civile.
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"Élections en RDC : l’AETA avec d'autres organisations de la société civile en atelier sur " des stratégies de mobilisation des masses " - 14 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/14/elections-en-rdc-laeta-avec-dautres-organisations-de-la-societe-civile-en-atelier-sur
La plateforme de la société civile électorale, Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA) a ouvert, ce mardi 13 juin, un atelier sur la mobilisation et les revendications citoyennes pour une gouvernance démocratique à l'intention des organisations de la société civile notamment les mouvements syndicaux, les confessions religieuses et les mouvements citoyens.
Selon Jérôme Bonso, secrétaire permanent de l’AETA, " la société civile s'est rendu compte à travers l'AETA de faire appel aux troupes pendant cette période cruciale des enjeux électoraux. Nous avons voulu que les organisations de la société civile, telles que le mouvement syndical, les confessions religieuses, les mouvements citoyens soient outillées avec des stratégies de mobilisation citoyenne. Pendant cette période, nous devrions mobiliser la population pour répondre au rendez-vous de décembre 2023 », a déclaré Jérôme Bonso.
Et de poursuivre :L'AETA réitère son souhait pour la constitution d'un fichier électoral fiable et non corrompu pour les listes électorales, avoir une réparation des sièges respectueuse des spécificités légales et sociologiques de chaque scrutin, la mobilisation du corps électoral au prorata de chaque circonscription selon le type de scrutin et assurer la mise en place de l'arsenal juridique requis par la promulgation des lois essentielles en rapport avec les élections.« Nos revendications doivent porter sur le processus électoral, le financement des élections, sur ce que le parlement a prévu sur le financement des élections. C'est pourquoi nous voulons doter les collègues des mouvements associatifs des stratégies de mobilisation de masse pour que demain nous puissions revendiquer certaines choses pour le bien de tous. La stratégie réside au niveau de planification des actions à mener sur le terrain. Comment devrions-nous nous comporter vis-à-vis des partis politiques, vis-a-vis du pouvoir organisateur des élections ».
Cet atelier va se clôturer ce mercredi 14 Juin.
"RDC : La mission " exploratoire " électorale de l'union européenne a échangé avec Peter Kazadi sur la sécurisation du processus électoral - 7 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/07/rdc-la-mission-exploratoire-electorale-de-lunion-europeenne-echange-avec-peter-kazadi
Le vice Premier ministre et ministre en charge de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi a reçu ce mercredi 07 Juin la délégation de l'Union européenne (UE). Cette mission est venue s'imprégner de l'état d'avancement du processus électoral avant le déploiement de sa mission d'observation électorale pour les élections prévues en décembre 2023.
Selon le chef de la délégation et membre du service européen pour l'action extérieure de l'UE, Vincent Ringenbert, l'objectif de cette mission est notamment d'avoir une "perception sur la situation sécuritaire et les principaux défis du pays, en termes d'élections "." Nous répondons à une invitation du Gouvernement de la République démocratique du Congo. Nous avons reçu une lettre officielle, nous invitant à venir observer les élections au mois de décembre prochain. Il était important de rencontrer le vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, parce que nous avons parlé de la sécurisation des élections. Il était important d'entendre son avis, sa perception sur la situation sécuritaire et les principaux défis du pays, en termes d'élections ", a déclaré Vincent Ringenbert.
Et de poursuivre :Les élections présidentielle, législatives nationales et provinciales sont prévues en décembre 2023 conformément au calendrier de la Centrale électorale. Après l'enrôlement des électeurs, l'assemblée nationale a déjà adopté le projet de loi sur la répartition des sièges. La convocation de l'électorat est prévue pour le 25 Juin pour les législatives nationales." Quand nous recevons ce type d'invitation, la première chose que nous faisons avant d'accepter, c'est de déployer une mission exploratoire, qui vient sur le terrain pendant deux semaines, pour rencontrer le maximum d'acteurs possibles, bien-sûr les institutions, mais également la société civile, les partis politiques, la presse, afin de voir si, en effet, il serait viable d'envoyer une mission d'observation électorale lors des élections prochaines. Donc, il y a des conditions politiques, de sécurité et logistiques qu'il faut pour que nous menions la mission ".
"Processus électoral en RDC : les acteurs politiques exposent leurs divergences à Jean-Pierre Lacroix - 07/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/07/actualite/politique/processus-electoral-en-rdc-les-acteurs-politiques-exposent-leurs
Le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge du Département de maintien de le paix, Jean-Pierre Lacroix a échangé mercredi 7 juin à Kinshasa avec les représentants de la majorité et de l’opposition sur le processus électoral en RDC. Ces acteurs politiques ont émis des points de vue divergents concernant l’évolution de ce processus.
A cette occasion, le député national Roger Mwamba Magbenza secrétaire général de l’Avenir du Congo (ACO), parti politique membre de l’Union sacrée de la République, a assuré que les élections seront organisées dans de bonnes conditions :« Nous avons abordé le processus électoral en cours. Nous lui avons rassuré que les élections seront inclusives, transparentes et ça va se passer dans de bonnes conditions ; nonobstant le défi logistique qui est énorme pour l’organisation des élections en République démocratique du Congo ».
Restructuration de la CENI
Pour l’opposition politique, le processus électoral en cours ne rassure pas. Raymond Tshibanda, cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), a soutenu qu’on ne peut pas avoir dans un processus une des parties en compétition qui contrôle de la Commission électorale indépendante (CENI) à la Cour constitutionnelle :Il a également dénoncé « le degré inacceptable de corruption de ce processus électoral ».« Il faut qu’il ait un minimum de sécurité qui soit rétablie dans l’Est. Il faut que la CENI soit restructurée pour refléter la diversité du champ politique congolais et se conformer à la loi. Il faut que la Cour constitutionnelle mais aussi les cours d’appels qui sont censés connaitre des contentieux électoraux puissent être structurés conformément à la loi pertinente ».
Communiqué de presse | Elections de 2023 en RDC : l'Union européenne et ses États membres doivent adopter un positionnement clair et une stratégie commune
30/05/2022
= https://www.eurac-network.org/fr/press-releases/communique-presse-elections-2023-rdc-lunion-europeenne-ses-etats-membres-doivent
Au regard du processus électoral prévu pour 2023 en République Démocratique du Congo (RDC), le Réseau européen pour l'Afrique centrale (EurAc) publie un rapport qui dresse l’état des lieux du contexte électoral du pays et de ces enjeux. EurAc appelle l'Union européenne (UE) et ses États membres à s’accorder d’une seule voix pour accompagner les autorités congolaises dans l’organisation d’un processus électoral inclusif, transparent et crédible qui respecte la volonté souveraine du peuple congolais.
Un peu plus d’une année avant les élections générales prévues en RDC, la préparation du cycle électoral suscite déjà de nombreuses inquiétudes. Après la nomination controversée du nouveau Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) M. Denis Kadima en octobre 2021, la société civile s’inquiète du retard pris dans la mise en place de son équipe, à qui incombera la lourde tâche d’organiser le scrutin dans un pays comptant une population de plus de 81 millions d'habitants, et de l’annonce du calendrier électoral fixant les étapes de l’organisation de celles-ci. Au-delà des défis logistiques que représente l’organisation des élections, le contexte politique et social dans lequel elles s’insèrent est également préoccupant et caractérisé par l'absence de consensus entre les parties prenantes, la fragilité du système partisan à la suite de la réorganisation de la majorité parlementaire, de nombreuses incertitudes concernant la réforme électorale en cours et enfin, une certaine lassitude des citoyens vis-à-vis du processus électoral.
Dans son rapport « Elections de 2023 en RDC : rectifier les erreurs du passé pour consolider la démocratie », EurAc dresse un état des lieux détaillé des différents enjeux qui attendent les responsables congolais dans la préparation de ce nouveau cycle électoral. Le réseau adresse également une série de recommandations à l’UE et ses Etats membres pour que ceux-ci se préparent au mieux, dès à présent, pour cette échéance cruciale pour l’avenir de la démocratie congolaise et de la pacification de la région des Grands Lacs.
« L’UE et ses États membres doivent se coordonner dès à présent et adopter une position commune face aux différents scénarios possibles de l’évolution de la situation électorale. Ils devront également se tenir prêts à donner une réponse ferme et unanime en cas d'irrégularités graves portant atteinte à la crédibilité du processus » souligne Teodora Nguen, chargée de plaidoyer pour les droits humains au sein d’EurAc. « L’UE a joué un rôle important lors du précédent cycle électoral congolais et doit poursuivre son engagement dans la région en soutenant la société civile, les militants et les mouvements citoyens dans leur rôle d'éducation civique, de suivi et d'observation en amont du processus électoral » poursuit-elle.
La RDC verra s’ouvrir fin 2023 son 4ème cycle électoral depuis son accès à l’indépendance en 1960. Les précédentes élections en 2018 avaient suscité de vives tensions sur la scène politique congolaise en raison de la volonté du Président sortant J. Kabila de briguer un 3ème mandat, du « glissement électoral » conduisant à près de deux années de retard dans la tenue du scrutin et enfin du fort contexte de restriction des libertés civiles et politiques et de violence à l’égard des opposants et de la population lors de diverses manifestations. Les résultats de ces élections ont été vivement contestés.
Le rapport a été présenté à Kinshasa le 20 mai dernier lors d’une conférence avec les décideurs politiques européens, des représentants des organisations internationales et des acteurs de la société civile européenne et congolaise.
► Rapport : « Elections de 2023 en RDC: rectifier les erreurs du passé pour consolider la démocratie »
► Déclaration de la conférence : Conférence Kinshasa, Mai 2022 : Déclaration d’EurAc sur le processus électoral en RD Congo
"RDC : À son tour, le Sénat vote la loi sur la répartition des sièges - 14 juin 2023
= https://7sur7.cd/2023/06/14/rdc-son-tour-le-senat-vote-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges
Le texte relatif au projet de Loi sur la répartition des sièges, transmis par l’Assemblée nationale au Sénat pour une seconde lecture, a été votée par les sénateurs, ce mercredi 14 juin 2023, au cours d'une plénière présidée par le speaker de cette chambre, Modeste Bahati Lukwebo.
C'était à la suite des réponses apportées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde.
Dans ses réponses, ce membre du Gouvernement Sama II a notamment rassuré les élus des élus quant aux dispositions prises par le gouvernement pour que tous les électeurs des zones en conflit votent dans leurs entités tel que repris dans cette loi.A cet effet, le vice-premier ministre a également annoncé la mise en place d'un comité de pilotage sous sa direction pour la sécurisation des élections.« Le gouvernement de la République s'attelle à résoudre ce problème (de sécurité, ndlr) tout en rassurant que les populations concernées vont voter sous le statut de leurs entités tel que retenu dans le présent projet de loi. Le gouvernement prend toutes les dispositions pour que les congolais et congolaises puissent voter dans des conditions de sécurité viables », a-t-il dit.Notons qu'au cours de cette même plénière, le Sénat a aussi voté in globo la proposition de loi déterminant les Principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire et la proposition de loi relative à la Protection et à la responsabilité du défenseur des droits de l’homme en République Démocratique du Congo.« Pour ce faire, un comité de pilotage pour la sécurisation des élections a été mis en place sous ma présidence et d'autres stratégies sécuritaires sont sous pied d'œuvre avec le concours du ministère de la Défense nationale et Anciens combattants », a-t-il renchéri.
= https://7sur7.cd/2023/06/12/examen-de-la-loi-sur-la-repartition-des-sieges-apres-les-deputes-les-senateurs-du-fcc
"Elections-RDC : la CENI en concertation dès vendredi avec les parties prenantes - 15.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123266_elections_rdc_la_ceni_en_concertation_des_vendredi_avec_les_parties_prenantes.html
Des cadres de concertation avec la classe politique et société civile de la République démocratique du Congo (RDC) ont été annoncés, mercredi, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en prélude aux candidatures pour les échéances de décembre 2023, a appris l’ACP de cette institution.
« Conformément aux bonnes pratiques usuelles, la CENI organise deux cadres de concertation avec, respectivement, les partis et regroupements politiques pour ce vendredi 16 juin 2023, et les organisations de la société civile, le samedi 17 juin 2023 », a fait savoir le deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara, annonçant la tenue desdits travaux au Palais du peuple.
« Les deux plateformes de consultation et de formation entre la CENI et parties prenantes au processus électoral (…) traiteront notamment des modalités et conditions à remplir par les candidats, les partis et regroupement politique ainsi que de l’implication des femmes et des jeunes », a-t-il précisé.
Voie ouverte pour l’opération de réception et de traitement des candidatures
Cette annonce signale, par ailleurs, que l’opération de réception et de traitement des candidatures aux législatives nationales débute le 26 juin prochain sur l’ensemble du pays.
Pour Didi Manara, l’opération de réception et traitement des candidatures est donc prête, « avec un fichier électoral dont la fiabilité a été confirmée, par les audits internes et externes, et qui a servi de base pour la répartition des sièges, aussi bien au niveau national, provincial que communal, actuellement adoptée par les deux chambres du parlement, avant la promulgation de la loi y afférente par le président de la République ».
Après l’Assemblée nationale, le projet de loi portant répartition des sièges par circonscription, pour les élections législatives provinciales, municipales et locales en RDC, a été voté mercredi au Sénat.
Il ne reste que la promulgation de cette loi par le président de la République.
"Election 2023: le dernier virage entamé ! - 15.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123252_election_2023_le_dernier_virage_entame.html
La session parlementaire de mars s’achève aujourd’hui jeudi 15 mars. Le projet de loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, se trouve, depuis lundi 12 juin dernier, sous examen au Sénat pour la seconde lecture. Ce, après son adoption à l’Assemblée nationale. Le décor a été le même à l’instar de la Chambre basse du Parlement.
L’opposition a également claqué la porte au Sénat. Tandis que le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité s’est évertué à présenter les innovations contenues dans ledit projet de loi. En réalité, c’est la première fois qu’il est programmé des élections municipales et locales qui n’étaient pas organisées jusque-là, lors des cycles électoraux précédents.
Le vote de ce projet de loi à la Chambre haute du Parlement va doter la CENI d’un instrument juridique important pour poursuivre le processus électoral en République démocratique du Congo. Le spectre du glissement, ou encore du report qui hantait les élections, s’est dissipé. Après cette phase, les bureaux de la Centrale électorale vont ouvrir pour accueillir les candidats pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales.
Clairement, l’opposition risque d’appeler au boycott du processus après avoir marqué sa désapprobation. Il faudra cependant craindre ce qui est arrivé au FCC dont la plupart de membres ont préféré rejoindre l’Union sacrée après que le directoire de cette plateforme de l’opposition a interdit à ses membres de s’enrôler.
La RDC n’est pas encore parvenue à surmonter la politique des tripes. La peur du lendemain, de se trouver du mauvais côté de l’histoire, est dans tous les esprits. Il faudrait craindre qu’un appel au boycott, divise à nouveau l’opposition dans son format actuel.
Seuls quelques irréductibles pourront respecter cet hypothétique appel au boycott. Mais, les opposants, à la moralité branlante, vont s’arranger pour adhérer au processus sans crier gare. Le décor ainsi planté sur la configuration du bureau de CENI, risque d’être calqué, les circonstances étant les mêmes. L’opposition radicale sera à nouveau confrontée à l’opposition républicaine. Les individualités considérées comme des modérés par rapport à la ligne dure, vont trouver l’opportunité pour se démarquer et prendre part au processus.
Le meeting du samedi 17 juin aura un bel et bien lieu à Sainte-Thérèse de Ndjili. Martin Fayulu a regagné la capitale depuis 48 heures. Moise Katumbi va rejoindre les autres dans la capitale dans les prochaines heures. Ce sont des instants déterminants pour l’avenir de l’opposition de lever les options de participer ou non au processus électoral qui semble avoir atteint sa vitesse de croisière.
Au-delà de la dénonciation, l’opposition doit éviter les extrêmes de peur de perdre quelques-uns de ces leaders. La vérité des urnes a fait son temps, mais au finish, Tshisekedi est en train d’achever son premier mandat. Doit-on appeler au boycott et laisser libre cours à la majorité actuelle ou compétir pour jouer au contrepoids au parlement.
"Election 2023 : l'amalgame rwandais -15.06.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123251_election_2023_l_amalgame_rwandais.html
Kinshasa a fait des tensions avec le Rwanda le centre de sa communication avec un certain succès sur la scène intérieure, nettement moins à l’internationale…
Deux semaines que Salomon Kalonda, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, a été interpellé de façon très violente sur le tarmac de l’aéroport international de N’djili, le 30 mai dernier.
”Un vrai rapt”, pour ses avocats qui ont dû attendre plus de dix jours pour pouvoir rencontrer leur client lors de son audition à l’auditorat militaire samedi 10 juin après-midi. “Et encore, c’est grâce aux réseaux sociaux que nous avons pris nos toges et sauté dans nos voitures pour venir à l’auditorat. Nous n’avons jamais été avertis officiellement”, poursuit l’avocat.
Salomon Kalonda est accusé entre autres par les services des renseignements militaires de collusion avec le Rwanda et la rébellion du M23 “pour renverser le président Félix Tshisekedi au profit d’un ressortissant de la région du Katanga”.[/b]
En RDC, avec les élections législatives et présidentielles qui se dessinent, il n’est guère compliqué d’imaginer que ce “ressortissant du Katannga” s’appelle Moïse Katumbi, ancien gouverneur de cette province érigé en bête noire du régime.
Depuis de longs mois, Félix Tshisekedi et son équipe de communication ont élaboré une approche des scrutins à venir qui consiste à fédérer l’opinion publique congolaise autour d’un sentiment d’unité contre le Rwanda, présenté comme le responsable de tous les maux du pays. Depuis de longs mois, le président et a sa suite font le siège des principales chancelleries pour tenter de les sensibiliser sur la question et bâtir un front anti-rwandais.
Où sont les sanctions ?
Sur le plan intérieur, cette politique marque des points. Félix Tshisekedi apparaît pour beaucoup comme “le premier président à oser tenir tête à Kagame”, comme l’explique Patrick, un Kinois originaire de la province du Kwilu. De nombreux Congolais espèrent aujourd’hui en découdre militairement avec le régime rwandais. Dans le premier cercle de la présidence, ce message belliqueux revient comme une antienne. “Le président sait qu’il tient un élément de langage qui parle à de nombreux Congolais”, explique un politologue qui ajoute : “le discours de son ministre de la Communication est bien rodé. Depuis plus d’un an et demi, il frappe sur le même clou anti-rwandais. Le souci, c’est que le scrutin est en décembre, soit dans plus de six mois. C’est encore long. Le pouvoir aura passé la moitié de son quinquennat à dénoncer le Rwanda. Il a obtenu des condamnations mais aucune sanction n’est tombée sur Kigali malgré les appels répétés du président de la République à tous ses interlocuteurs”.
Les parlementaires belges qui ont rencontré le président Tshisekedi à Kinshasa à la toute fin du mois de mai le confirment. “Lors de notre entretien de deux heures, le président Tshisekedi a appelé à ce que la Belgique et l’Union européenne sanctionnent le Rwanda pour son rôle dans la déstabilisation de l’est”. Mais rien ne se dessine. Pire, pour Kinshasa, Kigali a été officiellement désigné ce lundi comme siège de l’Agence africaine du médicament. “Ce n’est pas vraiment un régime de sanction de la part des autres pays africains contre le pouvoir de Kagame”, sourit notre politologue qui craint un raidissement de Kinshasa sur ce front de l’est. “Le statu quo actuel est un échec pour le pouvoir congolais qui ne peut se prévaloir d’un quelconque bilan économique ou social.” Dans ce contexte, la mobilisation de plus en plus visible à Goma (Nord-Kivu) de centaines d’hommes blancs armés jusqu’aux dents renforce le sentiment que Félix Tshisekedi pourrait être tenté d’engager une vraie confrontation avec son voisin rwandais avant le scrutin.
"Présidentielle: pourquoi le candidat Katumbi fait-il peur ? 6.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123243_presidentielle_pourquoi_le_candidat_katumbi_fait_il_peur.html
Pourquoi le candidat Katumbi fait-il peur ? Autour de cette question qui anime les débats politiques sur des plateaux de télévision et dans des salons huppés, le journaliste Jean-Marie Kasamba avait construit une réflexion alors qu’il était l’invité de « Face-à-face », un programme télévisé animé par celui qui est aujourd’hui président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication -CSAC-, Christian Bosembe. Dans sa réflexion, le patron de « Télé 50 » n’a pas fait dans la dentelle pour reconnaitre la force de frappe de Moïse Katumbi, investi candidat à la présidentielle de décembre 2023 par son parti, Ensemble pour la République.
«Katumbi est un candidat dangereux. Il peut tout perturber sans vouloir aller jusqu’au bout parce qu’il a une fierté. À chaque fois qu’il est gratté dans sa fierté, il peut faire mal. En termes de réseau, d’influence au niveau des Juifs, des businessmen », avait avancé Kasamba, insistant que le leader d’Ensemble « peut faire mal en termes de diabolisation du système ».
« Les Kabila ont minimisé ce côté-là et Katumbi avait la stature d’opposant alors qu’il n’avait pas encore proposé d’offre politique », avait-il rappelé, question d’alerter ou de faire prendre conscience sur les atouts de l’ancien gouv’ de l’ex-Katanga qui le rendent quasi imbattable à la présidentielle. Face à Katumbi, « l'arme fatale » du Président Tshisekedi, candidat à sa propre succession pour un second mandat, est la « réconciliation nationale ».
Kasamba, tel un prophète, avait déconseillé au régime d’instrumentaliser la justice ou de faire usage disproportionné de la force, afin d’obtenir la mise à l’écart de Moïse Katumbi. « S'il travaille sûr, c'est le tour des Kasaïens, il faut que l’armée frappe, les services doivent arrêter à chaque fois, il va se discréditer au fur et à mesure », avait prévenu Kasamba, recommandant fortement à Tshisekedi « la réconciliation nationale ».
« Si Fatshi travaille sur la réconciliation et sur les valeurs, les gens vont revenir à la raison », avait estimé le patron de « Télé 50 ». Sauf que l’histoire, en RD-Congo, étant toujours répétitif, voici que les chantiers de la réconciliation et de la promotion des valeurs semblent avoir du plomb dans l’aile avec des arrestations des opposants, l’usage de la force pour réprimer les manifestations de l’Opposition, la restriction de la liberté des mouvements pour les adversaires du Président Tshisekedi.
"RDC: le Parlement adopte la loi sur la répartition des sièges mais l'opposition la rejette - 16.06.2O23
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230616-en-rdc-la-loi-sur-la-r%C3%A9partition-des-si%C3%A8ges-adopt%C3%A9e-mais-rejet%C3%A9e-par-l-opposition
L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 15 juin, la loi sur la répartition des sièges pour la prochaine législature en République démocratique du Congo (RDC). Ce texte fixe les circonscriptions électorales et assure la répartition des sièges par province et par circonscription à l'intérieur des provinces.
De notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Il s’agissait de la dernière étape pour ce texte indispensable pour organiser le scrutin en temps et en heure. La loi sur la répartition des sièges pour la prochaine législature en RDC a été adopté. Basé sur les chiffres des électeurs enrôlés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ce texte a été rejeté par l’opposition qui réclame un autre audit du fichier électoral. Pour ce cycle électoral, les calculs de la répartition des sièges ont été influencés, dans certains cas, par le climat d'insécurité. Après les difficultés à enrôler des électeurs comme dans le Masisi et Rutshuru, par exemple, le nombre de sièges retenu lors du dernier cycle a été reconduit pour ces zones.
Un vote dans un climat tendu
Sur le plan politique, le texte a été voté dans un climat tendu. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de l’ancien président Joseph Kabila avait déjà boycotté l’enrôlement des électeurs, exigeant au préalable des réformes consensuelles. Les opposants Delly Sesanga, Augustin Matata, Moise Katumbi et Martin Fayulu, trouvent quant à eux que le fichier électoral n’a pas été audité dans les meilleures conditions.
Les quatre candidats déclarés à la présidentielle ont rejeté le texte voté par les deux chambres du parlement et exigent un autre audit de la liste des électeurs. De son côté, la Céni ne compte pas revenir sur cette étape. Elle insiste sur le respect du calendrier électoral. Elle est même déjà passée à la phase suivante. La Commission électorale a annoncé que l’opération de réception et de traitement des candidatures pour la députation nationale sera lancée dans dix jours, soit le 26 juin 2023, sur l’ensemble du pays. Les formulaires de candidature sont d’ailleurs disponibles sur son site.
La Céni prévoit cependant une réunion ce vendredi 16 juin avec les partis politiques et le lendemain avec les acteurs de la société civile.
"LES REVELATIONS D'ALAIN BOLODJUA SUR L'AFFAIRE MOBONDO,HYPOCRISIE OPPOSITION ET LA GUERRE DE L'EST - 16.06.2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
ÇA SE MURMURE ENCORE MAIS ÇA SE PRÉCISE DE PLUS EN PLUS : NOUS SERIONS EN PLEIN DÉFICIT BUDGÉTAIRE DEPUIS LE DEBUT DE L'ANNÉE AU POINT LE FINANCEMENT DES ÉLECTIONS EST EN SOUFFRANCE, IL VA NOUS FALLOIR USER D'EXPEDIENTS INAVOUABLES POUR RÉGLER L'AFFAIRE...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"[RDC – Déficit budgétaire: impact sur le processus électoral ? - 22 juin 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/06/22/rdc-deficit-budgetaire-impact-sur-le-processus-electoral/
Valery Madianga, directeur du CREFDL
A deux jours du lancement du dépôt des candidatures pour les législatives nationales, le centre de recherche en finances publiques, CREFDL se dit inquiet. Depuis le début de l’année 2023, la RDC connait un déficit budgétaire. Ce qui pourrait impacter négativement le financement des élections prévues à la fin de l’année , indique le communiqué de CREFDL . Cette structure citoyenne craint que le gouvernement qui tient à la tenue des élections dans le délai, ne recourt à des moyens illicites de financement
Le déficit budgétaire est réel, indique CREFDL dans son communiqué. En effet, à la fin du mois de mai par exemple , les recettes étaient inférieures aux prévisions. De ce fait les régies financières ont mobilisé 4 milliards $ alors que les prévisions
linéaires étaient de 6,25 milliards $. Soit un déficit de plus de 35 %. Valery Madianga, directeur du CREFDL estime qu’il y a lieu de craindre pour la suite du processus électoral.
« Notre inquiétude est fondée par la faiblesse des recettes intérieures. Car ce sont elles qui sont censées financer les priorités du gouvernement, dont les élections et les opérations militaires. Nous sommes à quelques jours de l’ouverture des BTRC, la CENI n’a reçu que moins de 10% de son enveloppe. Or , elle attend plus de 400 millions USD prévus dans le budget 2023. »
Dette intérieure
Le CREFDL relève également que durant le premier semestre de cette année, le gouvernement n’a pas pu couvrir le gros de ses dépenses. Ainsi , l’argent mobilisé a été essentiellement affecté au fonctionnement des institutions et à la rémunération. Par conséquent, la dette intérieure est toujours croissante. Elle est de 3,8 milliards USD. Quant à la dette publique, elle a augmenté de plus de 80% entre 2019 et 2023. Ce que déplore Valery Madianga, responsable du centre de recherche en finances publiques. » De janvier à Mai, les besoins de l’Etat évalués à plus de 2 milliards USD n’ont pas connus un moindre paiement, faute des recettes. La CENI pourrait subir le même sort. «
Et d’ajouter » Nous avons des craintes que le gouvernement ne recourt à des opérateurs miniers pour financer les élections . Il l’avait déjà fait lors des scrutins de 2011 et 2018. Le taux de remboursement pourrait être très élevé . Soit , il pourrait se servir des carrés miniers ou les royalties en compensation de la dette . »
Lire aussi : https://magazinelaguardia.info/2023/06/05/rdc-cnpav-appelle-a-la-transparence-du-flux-financier/
Au début du mois, la coalition Le Congo n’est pas à vendre , une autre structure de la société civile a aussi exprimé son inquiétude sur le financement des élections. CNPAV a appelé le gouvernement à la transparence au vue des négociations engagées sur certains contrats miniers. Elle a peur que le flux financier qui découlera de ces négociations ne servent à financer le scrutin de décembre 2023. Pourtant, selon CNPAV, ces fonds pouvaient être affectés aux projets de développement.
Enfin, le CREFDL recommande à l’Etat Congolais de réadapter le budget 2023 aux réalités actuelles. Le gouvernement pourrait alors revoir à la baisse ses ambitions afin de réorienter le peu des recettes vers des priorités telle que les élections.
""POUR DES ELECTIONS CREDIBLES EN RDC : LA CENCO APPELLE LE PEUPLE CONGOLAIS A SE REVEILLER DE SON SOMMEIL - 23/06/2023
= htttp://www.forumdesas.net/2023/06/pour-des-elections-credibles-en-rdc-la-cenco-appelle-le-peuple-congolais-a-se-reveiller-de-son-sommeil/
(cf. Rm 13, 11)
Message de la 60ème Assemblée Plénière de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)
Préambule
Nous, Cardinal, Archevêques et Evêques, membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), avec les autres fidèles de l’Eglise-Famille de Dieu en RD Congo, avons célébré dans la joie et l’enthousiasme, à Lubumbashi du 4 au 11 juin 2023, le 3ème Congrès Eucharistique National autour du thème « Eucharistie et Famille». A l’issue de ce grand événement de la foi, nous nous sommes réunis en Assemblée Plénière Ordinaire du 19 au 22 juin 2023. Mus par la sollicitude à l’égard du Peuple congolais dont nous avons la charge pastorale, nous nous sommes penchés, entre autres, sur la situation socio-pastorale qui prévaut dans notre pays.
Il sied de rappeler que « Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo est confrontée à des crises politiques récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des Institutions et de leurs animateurs » (Constitution, Exposé des motifs, §1). Ayant trop souffert et étant victime de tant de guerres à lui imposées, le Peuple congolais veut la paix, la justice et ainsi travailler au progrès de son pays.
Nous sommes convaincus que la stabilité de notre pays et le bien-être de sa population passent notamment par des élections libres, inclusives, transparentes, apaisées. Et ce, à tous les niveaux.
CONSTATS
Situation sécuritaire
Nous apprécions à leur juste valeur les initiatives diplomatiques, politiques et militaires du Gouvernement congolais pour ramener la paix sur toute l’étendue de notre pays. Nous saluons particulièrement la bravoure et le patriotisme de nos Forces Armées, malgré les conditions de travail difficiles.
Cependant, la persistance et l’aggravation de l’insécurité, surtout dans la partie Est de notre pays, ainsi que la multiplication des groupes armés nous préoccupent au plus haut point. Avec la résurgence du M23, soutenu par le Rwanda, une partie du Territoire national échappe au contrôle de nos forces armées depuis plus d’une année.
Dans le même registre, nous assistons, dans la partie Ouest de notre Pays, à l’apparition et à l’extension de la milice Mobondo qui sème la terreur jusqu’aux portes de Kinshasa, la Capitale. A cela s’ajoute, en milieux urbains, l’activisme de la «Brigade Spéciale de l’UDPS, Force du Progrès » (BSU), opérant comme une milice, visiblement entretenue, qui collabore parfois avec la police pour traquer les adversaires politiques et d’autres paisibles citoyens portant un regard critique sur la gouvernance actuelle du pays.
Fort malheureusement, nos recommandations relatives à la reconsidération de l’état de siège, la réduction du train de vie des Institutions pour donner plus de moyens à nos Forces armées, et au renforcement de la cohésion nationale, n’ont pas été prises en compte cf. L’heure est grave. Notre Pays est en danger ! [cf. Néh 2,17). Déclaration de l’Assemblée Plénière extraordinaire de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sur la situation sécuritaire du pays, du 09 novembre 2022, n°8-9].
Le processus électoral
A propos du processus électoral, la CENCO reconnaît les efforts du Gouvernement et de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), tant dans la publication du calendrier électoral que dans la constitution du fichier électoral, dans les délais plus brefs que les cycles électoraux passés.
Toutefois, ces avancées ne suffisent pas pour l’organisation des élections réellement crédibles, étant donné les inquiétudes suivantes:
– l’inexistence d’un cadre de concertation tripartite (Majorité, Opposition, Société Civile), idéal pour clarifier la problématique des Centres d’Inscriptions (CI) qui n’ont pas été retrouvés sur terrain, la question des matériels électoraux sensibles détenus par des personnes non qualifiées, la situation de l’exhaustivité des données des Centre d’Inscription ayant connu des dysfonctionnements.
– l’absence d’une contre-expertise crédible par un organisme international spécialisé pour auditer le fichier électoral.
Le refus par la CENI de répondre favorablement à ces deux pertinentes demandes prouve à suffisance que le processus électoral est mal engagé.
Climat politique tendu
Les premiers gestes du Président de la République en 2019 étaient porteurs d’espoir pour un Etat de droit, notamment l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques et le retour au pays des exilés. Malheureusement, nous observons aujourd’hui un recul déplorable caractérisé par la répression violente des manifestations de l’Opposition, la restriction de la liberté de mouvement des opposants, des tentatives des projets de lois discriminatoires, l’instrumentalisation de la justice et les arrestations arbitraires.
L’intolérance politique s’observe aussi dans la sphère des fanatiques violents qui s’attaquent au grand jour aux adversaires politiques et à ceux qu’ils accusent d’être proches d’eux. En témoignent les actes de violence et d’intimidation contre nous, Evêques membres de la CENCO lors de notre visite pastorale à Kasumbalesa, le dimanche 18 juin 2023.
Nous condamnons toutes ces pratiques inacceptables et rappelons que nous tenons aux élections inclusives. A ce propos, le Peuple n’acceptera pas un empêchement purement politique de qui que ce soit de se présenter comme candidat aux élections. Il faut lui laisser la liberté de faire le choix de ses dirigeants, conformément à la Constitution.
RECOMMANDATIONS
Au Peuple congolais
Les élections nous donnent le pouvoir de renouveler la confiance aux animateurs des Institutions qui ont bien servi le pays, mais aussi de sanctionner tous ceux qui ont mal géré en servant leurs propres intérêts. Face aux nouveaux candidats, privilégions les critères objectifs de compétence et de probité morale.
Prenons donc conscience de notre responsabilité en tant que souverain primaire en disant :
– Non aux opportunistes qui changent de camps à la recherche des intérêts personnels !
– Non à ceux qui prennent comme suppléants les membres de leurs familles !
– Non à ceux qui postulent à tous les niveaux !
– Non aux tribalistes et aux népotistes !
– Non à l’achat de consciences !
Sachons que l’acte que nous allons poser le jour des scrutins est décisif pour l’avenir de notre pays. Compte tenu des expériences malheureuses des cycles passés, ne quittons pas les Bureaux de vote tant qu’on n’aura pas affiché les résultats.
Avec l’affichage des résultats au niveau des bureaux de vote, nous aurons déjà une idée claire des gagnants. La CENI n’aura d’autres choix que de les confirmer. Au cas contraire, ce serait une haute trahison et n’attendons pas une autre instance pour nous remettre dans nos droits. Nous avons le pouvoir constitutionnel (cf. Article 64) nous permettant d’imposer pacifiquement la vérité des urnes.
A ce niveau, la contribution de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) est d’accompagner ce processus avec une mission d’observation électorale conjointe avec l’Eglise du Christ au Congo (ECC). Bien entendu, cet accompagnement n’aura de sens que si la CENI donnait un minimum de garantie de transparence. Autrement, nous n’allons pas nous aligner.
Au Gouvernement
Nous demandons de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens ; de protéger les frontières nationales, de veiller au respect des droits et libertés de toutes les parties engagées au processus électoral, conformément aux textes légaux.
A la CENI
De garantir la transparence des opérations de vote et de dépouillement par le respect des dispositions légales concernant la cartographie des Centres et Bureaux de vote, l’accréditation des observateurs électoraux, des témoins des partis politiques et des journalistes, la publication des listes électorales définitives, la publication des résultats provisoires des scrutins par Bureau de vote.
Aux Cours et Tribunaux
Nous exigeons le respect de l’innovation introduite dans la Loi électorale qui dispose que les juges recourent aux procès-verbaux (PV) et fiches des résultats des Bureaux de vote et de dépouillement (BVD), mis à leur disposition par la CENI pour départager les candidats lors d’éventuels contentieux électoraux.
Aux Partis et regroupements politiques
Il incombe de préparer correctement leurs témoins et de les déployer dans les BVD afin de ne pas se présenter aux contentieux électoraux avec des résultats sans soubassements.
Conclusion
Pour des élections crédibles, Peuple congolais réveille-toi de ton sommeil ! Car il est temps que nous choisissions nous-mêmes nos dirigeants. Que personne n’achète ni ne corrompe notre conscience. A six mois des échéances électorales, nous nous invitons tous à la vigilance sur le processus électoral. Ayant été abusés aux élections de 2018, nous devons en tirer des enseignements et nous comporter de façon conséquente pour que désormais, les Institutions à mandats électifs de notre pays soient dirigées par des personnes réellement élues.
Puisse Dieu bénir, par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame du Congo, et de nos Bienheureux Marie Clémentine Anuarite et Isidore Bakanja, la RD Congo et son Peuple.
Fait à Lubumbashi, le 22 juin 2023
"Confusion ! - juin
= https://laprosperiteonline.net/confusion/
La confusion s’installe à petit feu du côté de l’Opposition en prévision de la convocation, ce 25 juin 2023, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du corps électoral et de l’ouverture, le 26 juin courant, des Bureaux de réception et de traitement des candidatures sur l’ensemble de trois aires opérationnelles du pays. Martin Fayulu et Moïse Katumbi développent désormais des ambitions croisées. Ils ne parlent plus le même langage. Et, pourtant, il y a quelques semaines, ils ont battu le pavé, aux côtés de leurs compagnons de lutte du Bloc de Lubumbashi, pour ne pas les citer, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga, pour exiger notamment, la restauration de la paix dans la partie orientale du pays encore en proie aux massacres des groupes rebelles, l’amélioration des conditions de vie des congolais, le départ de l’équipe Kadima à la tête de la Centrale électorale ainsi que la requalification de la Cour constitutionnelle que chapeaute Dieudonné Kamuleta, gage, selon eux, de la tenue des élections transparentes, crédibles, apaisées, aux résultats acceptés par tous, en décembre de l’année en cours, conformément à l’esprit des délais constitutionnels. Tout est parti de la sortie médiatique de Martin Fayulu, Président du parti Engagement Citoyen pour le Développement, qui a pris la résolution de se retirer du processus électoral et de ne pas aller aux élections qui, à l’en croire, seraient préparées au goût du régime Tshisekedi. Une thèse que le parti de Katumbi a catégoriquement refusé d’épouser. Ensemble pour la République va aller aux élections, peu importe le contexte, a rétorqué Olivier Kamitatu, un des cadres du parti, coupant ainsi l’herbe sous les pieds du ‘’Président élu’’. Et c’est le début de la confusion au sein de l’opinion. Pendant ce temps, le FCC n’a toujours pas déverrouillé sa participation à la course électorale. Le temps que Matata et Sesanga se prononcent sur leurs positions respectives, il y a de quoi s’interroger sur le sort du meeting du 25 juin à Sainte Thérèse. Ce meeting sera-t-il finalement reporté par les organisateurs eux-mêmes ? Si non, quel sera le message du jour ? Boycott ? Elections ? Retenons un peu le souffle.
""Élections-RDC: le respect du délai constitutionnel à tout prix? - 23 juin 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/06/23/elections-rdc-le-respect-du-delai-constitutionnel-a-tout-prix/
À six mois de l’organisation des élections générales , certains continuent à croire à un probable report des élections. Certains par contre tiennent mordicus à l’organisation dans le délai constitutionnel . Pourtant, les élections mal organisées peuvent être à la base des protestations. La question est soulevée par Ebuteli dans sa note d’analyse du mois de juin.
Dans cette note, Ebuteli reconnait , que la tenue des élections dans les délais constitutionnels a toujours été un problème en RDC. Depuis les premières élections de 2006, préalablement prévues pour 2005 jusqu’aux dernières élections organisées en 2018, la tradition se perpétue. Exception faite pour les élections de 2011. Pour ces élections , bien qu’organiser dans le délai constitutionnel, Ebuteli estime qu’elles avaient été bâclées. Par exemple, près de 1,6 million de votes avaient été perdus dans les bastions de l’opposition.
Le processus entamé depuis 2019 suscite également autant d’incertitudes. Car , depuis le début , à question du financement des élections se pose. » Entre 2019 et 2021, les budgets successifs n’ont pas suffisamment accordé de crédits à la commission électorale pour les préparatifs des élections de 2023. Leur taux d’exécution est demeuré très faible. C’est seulement en 2022 que les fonds alloués aux opérations électorales ont connu une augmentation exponentielle ». explique Ebuteli dans cette note.
Lire aussi: Élections apaisées en 2023, plusieurs Congolais sont sceptiques
Respect des délais constitutionnel à tout prix ?
La Ceni tient à organiser les élections dans le délai. Cette position est aussi partagée par certains acteurs au pouvoir. C’est notamment le cas du premier Ministre Sama Lukonde à expliquer que son gouvernement s’est engagé à « assurer et [à] pérenniser le processus de l’alternance démocratique au sommet de l’État par le respect des échéances constitutionnelles ». Et, le président Félix Tshisekedi n’a pas manqué de rappeler, lors de son discours sur l’état de la nation du 13 décembre 2022, qu’« il est fondamental de pouvoir se mobiliser pour que le prochain scrutin soit organisé dans le délai.
Comme en 2011, les dirigeants actuels s’en tiennent aussi au respect des délais. « Ce qui peut sembler suggérer qu’on ne « glisse » pas au premier mandat », souligne Ebuteli. L’enjeu est peut-être d’aller chercher le renouvellement de leur mandat plutôt que de risquer de tomber dans une
illégitimité.
Ce souci du respect de la constitution est noble. « Mais, elle ne doit pas être une fin en soi pour un processus électoral. Au risque de s’engager dans une précipitation dans la conduite des opérations électorales, nuisible à la crédibilité des élections ». Insiste Ebuteli. Car , pour ce partenaire de recherches du groupe d’Études pour le Congo, la légitimation des animateurs ne passe pas nécessairement par le respect du délai constitutionnel. Elle passe par « la tenue régulière d’élections transparentes, libres et justes, conduites par des organes électoraux nationaux, indépendants, compétents et impartiaux », rappelle même la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Autrement, les élections seraient certes régulièrement organisées, mais sans jamais résoudre la crise de légitimité et de redevabilité.
Audit du fichier électoral : « Si la CENI n’a rien à cacher, elle doit accepter une contre expertise » (CENCO) - 23.06.2023"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123633_audit_du_fichier_electoral_si_la_ceni_n_a_rien_a_cacher_elle_doit_accepter_une_contre_expertise_cenco.html
Processus électorales 2023 : pour les prochaines élections, la Cenco veut jouer un rôle d'observateur électoral24.06.2023"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-123658_processus_electorales_2023_pour_les_prochaines_elections_la_cenco_veut_jouer_un_role_d_observateur_electoral.html
"RDC : Dénis Kadima évoque des risques sécuritaires et financiers pouvant empêcher la tenue des élections dans les délais constitutionnels - 25 juin 2023
= https://actualite.cd/2023/06/25/rdc-denis-kadima-evoque-des-risques-securitaires-et-financiers-pouvant-empecher-la-tenue
"RDC-CENCO: Profil des candidats non éligibles - 23 juin 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/06/23/rdc-cenco-profil-des-candidats-non-eligibles/
"En RDC, l’opposition et l’Église vent debout contre la commission électorale - 26 juin 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1457152/politique/en-rdc-lopposition-et-leglise-vent-debout-contre-la-commission-electorale/
À six mois des élections générales, les opposants dénoncent des fraudes et le manque de transparence d’une Ceni qu’ils estiment être aux mains de Félix Tshisekedi. La Conférence des évêques catholiques a d’ores et déjà jugé le processus électoral « mal engagé ».
Les passes d’armes entre opposition, commission électorale, pouvoir et Église catholique se sont multipliées le dimanche 25 juin, alors qu’approche l’élection présidentielle, prévue le 20 décembre et couplée à l’élection des députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux. Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à un second mandat de cinq ans.
« Nous ne boycottons pas les élections… mais je ne peux pas aller à une élection entachée de fraude », a lancé, lors d’un meeting à Kinshasa, l’opposant Martin Fayulu. Tout en étant parmi les candidats déclarés à la présidentielle, après avoir échoué précédemment en 2018, il a menacé de ne pas être sur les rangs si le fichier électoral, « corrompu » selon lui, n’était pas « refait dans la transparence ».
A LIREEn RDC, et si les élections n’étaient pas reportées ?
Trois autres leaders d’opposition (Moïse Katumbi, Matata Ponyo Mapon et Delly Sesanga) étaient annoncés à ce meeting, qui s’est tenu sans incident dans un quartier populaire de la capitale. Mais si leurs partis étaient représentés, ils ne sont pas venus en personne, a constaté un journaliste.
Rencontres avec les leaders politiques
Par ailleurs, Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), a assuré que celle-ci agissait « en toute indépendance pour assurer le déroulement d’élections transparentes et dignes de confiance de l’opinion publique ». « J’annonce la tenue, dans les tout prochains jours, de rencontres avec des leaders politiques, particulièrement ceux de l’opposition », a-t-il déclaré lors du lancement officiel des opérations d’enregistrement des candidatures pour les législatives.
À LIREEn RDC, vers un boycott général des élections par l’opposition ?
« Nous encourageons toutes les parties prenantes à ne pas faire un procès d’intention à la Ceni », a-t-il demandé, alors que la composition de la commission, de même que celle de la Cour constitutionnelle, font partie des points de friction avec l’opposition, qui accuse ces institutions d’être à la solde de Félix Tshisekedi.
« L’État et l’Église ont l’obligation de collaborer »
En milieu de semaine, la Conférence des évêques catholiques (Cenco), traditionnellement critique à l’égard du pouvoir, avait également jugé le processus électoral « mal engagé ». Elle avait aussi déploré « un recul déplorable » des libertés publiques : « répression violente des manifestations de l’opposition », « restriction de la liberté de mouvement des opposants », « instrumentalisation de la justice », « arrestations arbitraires ».
À LIRELa présidentielle en RDC se joue-t-elle à Washington ?[/size]
« L’État et l’Église ont l’obligation de collaborer », a répliqué dimanche Félix Tshisekedi, lors d’une allocution dans un stade de Mbuji-Mayi (sud-est) à l’occasion du jubilé d’argent de l’évêque du diocèse de cette ville, chef-lieu du Kasaï oriental.
« Parmi vous, certains ont pris une tendance dangereuse qui pourrait nous diviser ; je n’accepterai pas une telle dérive », a-t-il ajouté, selon le texte de son intervention diffusé par la présidence.
(avec AFP)
"RDC: les élections générales sont sur les rails malgré les critiques de l'opposition - 26.06.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230626-rdc-les-%C3%A9lections-g%C3%A9n%C3%A9rales-sont-sur-les-rails-malgr%C3%A9-les-critiques-de-l-opposition
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
"Un processus électoral déjà contesté en vue de l'échéance de décembre 2023 - 26.06.2023
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-un-processus-electoral-deja-conteste-en-vue-de-lecheance-de-decembre-2023-2649925
Le 20 décembre prochain, dans six mois, la République Démocratique du Congo devrait élire un président, des députés nationaux et provinciaux, ainsi que des conseillers municipaux. Depuis plusieurs mois, la CENI, la Commission électorale nationale indépendante, prépare ces échéances. Mais certains dirigeants de l'opposition, tout comme une partie de la société civile et de l’Eglise, critiquent le fichier électoral et l’ensemble du processus en cours. Pourquoi une telle contestation ? Éléments de réponse.
]En décembre 2023, la République Démocratique du Congo va vivre un cycle électoral regroupant plusieurs scrutins : la présidentielle, les législatives nationales et provinciales, et les élections communales. Arrivé au pouvoir en janvier 2019, le président Félix Antoine Tshisekedi est candidat à sa succession. Mais dans l'opposition comme dans la société civile, les doutes et critiques s'accumulent. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue à Kinshasa, ce lundi 19 juin, Martin Fayulu, arrivé deuxième lors de la dernière présidentielle et aujourd’hui chef de file du parti politique EciDé, Engagement pour la citoyenneté et le développement, a indiqué que le processus électoral en cours dans le pays est mal engagé.
Les critiques d’une partie de l’opposition
« Nous annonçons à l’opinion nationale et internationale que nous avons décidé de ne pas déposer les candidatures de nos membres à tous les niveaux des élections, tant que le fichier électoral, c’est-à-dire la liste des électeurs ne sera pas refaite dans la transparence et auditée par un cabinet extérieur compétent en la matière », a ainsi déclaré Martin Fayulu.Martin Fayulu
@MartinFayulu
Si le ridicule pouvait tuer ! M. Kadima doit simplement admettre que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs était chaotique. Continuer de faire la même chose et s’attendre à un résultat différent, c’est de la folie. Et, persévérer dans le mal est diabolique.
9:22 AM · Jun 20, 2023
Afin de corriger les erreurs du passé, il faut, selon lui, un minimum de consensus sur les principes et les règles du jeu susceptibles de conduire tous les acteurs concernés vers les élections "générales" (présidentielle, législatives nationales et provinciales, communales) prévues le 20 décembre prochain. D’après le chef de file du parti EciDé, « l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs s’est déroulée dans l’opacité la plus totale ». La preuve, à ses yeux, de la planification et de la probable mise en exécution d’une vaste opération de fraude.
Des soupçons de fraude massive relayés également par Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi, leader du parti « Ensemble pour la République », aujourd’hui candidat déclaré à la prochaine présidentielle, et qui, en fin d’année dernière a quitté l’Union sacrée, la coalition au pouvoir actuellement en RDC.« Il y a beaucoup de choses qui posent problème, nous a confié Olivier Kamitatu lors d’une interview téléphonique. Dès le départ, la CENI, au sein de laquelle nous ne sommes pas représentés du tout, a donné une cartographie des centres d’inscription qui était totalement déséquilibrée. Le plus grave c’est que finalement, l’audit du fichier électoral, qui aurait dû être réalisé par un organisme indépendant, l’a été par une poignée de personnalités choisies par la CENI. Nous avons considéré que là c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. C’était impossible de donner crédit à un audit qui n’était en fait que la validation du travail de la CENI, par la CENI. C’est une parodie d’audit qui a été réalisée. »
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6:19 PM · Jun 19, 2023
- (Re)lire RD Congo : l'opposition inquiète du nouveau fichier électoral
Comme le rapportent nos confrères de l'AFP, en mai dernier déjà, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et deux autres leaders de l’opposition, l’ancien premier ministre (2012-2016) Augustin Matata Ponyo, fondateur du LGD, Leadership et gouvernance pour le développement, ainsi que le député Delly Sessanga, chef de file du parti ENVOL, Ensemble des volontaires pour le redressement de la RDC, étaient descendus dans la rue, à Kinshasa, pour dénoncer l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges à l’Assemblée nationale.
- (Re)lire
L'opposition congolaise dans la rue, un test pour la présidentielle ?
[*]« L’obstination du régime Tshisekedi de présenter la loi sur la répartition des sièges, sur la base de ce fichier corrompu, sans audit par un tiers de confiance, est une escalade dans la voie de la mise en œuvre du plan de fraude »,affirmaient déjà les quatre opposants.
Les réponses de la CENI
Face à cette avalanche de critiques, Denis Kadima Kazadi, le président de la CENI, la Commission électorale nationale indépendante, que nous avons pu joindre au téléphone, affirme pour sa part que le fichier électoral issu du processus actuellement en cours dans le pays est « très crédible ».
Les responsables de la Commission électorale indépendante congolaise (CENI) comptent les bulletins de vote, lors de la présidentielle de 2018, pour plus de 900 bureaux de vote, dans un centre local de compilation des résultats, à Kinshasa, au Congo, le vendredi 4 janvier 2019. :copyright: AP Photo/Jérôme Delay
« Il y a une certaine opposition qui s’est radicalisée autour du fichier électoral, en le qualifiant de chaotique, de corrompu, , a souligné Denis Kadima Kazadi. Et d’après eux, le processus d’enrôlement lui-même était chaotique. Mais ils se contentent d’avancer ces qualificatifs. Il n’y a rien de solide dans leur argumentaire. Aucun élément sérieux ne vient confirmer ce qu’ils disent. Le processus d’enrôlement a connu des difficultés d’ordre technique et logistique. Mais tout au long du chemin, nous nous sommes rattrapés, nous avons développé la capacité de corriger toutes ces difficultés. »
- (Re)voir RDC début des procédures d'enrôlement des électeurs
Le président de la CENI en veut pour preuve les soupçons de fraude fondés notamment sur le projet de loi sur la répartition des sièges à l’Assemblée nationale : « Depuis que cette répartition a été publiée, ils n’en parlent plus, mais ils continuent à qualifier le fichier électoral de corrompu, sans apporter ne serait-ce qu’un début de preuve. »
Alors qu’une partie de l’opposition estime que la CENI ne leur inspire aucune confiance, son président, Denis Kadima Kazadi, soutient que l’institution a fait « un travail sérieux », malgré les difficultés, et qu’elle mérite « les éloges de l’opposition, de toute la classe politique et même de la société ». D’après le président de la CENI, l’opposition a fait le choix d’une contestation de principe. Ce qui, à ses yeux, ressort sans doute d’une stratégie délibérée.Ceni-RDC
@cenirdc
COMMUNIQUÉ DE PRESSE | N°025/CENI/2023
Relatif au lancement le lundi 26 juin 2023, des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs dans le Territoire de Kwamouth dans la province du Mai-ndombe.
Aujourd’hui allié du président de la République Félix Antoine Tshisekedi et membre de la coalition au pouvoir, l’ancien ministre de la Communication deJospeh Kabila, Lambert Mende (2014-2019), considère également que la CENI a fait son travail. Selon lui, il ne s’agissait du reste que d’une « mise à jour du fichier duquel il fallait extirper les personnes décédées, et intégrer celles parvenues à l’âge adulte ».
« C’est un fichier qui a concerné des millions de personnes, dans un pays qui est perturbé par diverses poches d’insécurité, aussi bien près de la capitale qu’aux confins de l’Est du pays, aux frontières avec le Rwanda, où ont lieu des agressions récurrentes contre notre territoire, nous a-t-il confié. Au regard de toutes ces situations, la CENI a fait de son mieux pour enrôler entre 44 et 45 millions d’électeurs. Nous pensons qu’elle a fait de son mieux et que nous ne pouvons pas nous permettre de considérer que ceci peut remettre en cause la crédibilité du processus d’enrôlement des électeurs. »
Les critiques de l’Eglise et d’une partie de la société civile
Commencé en décembre de l’année dernière, le processus d’enrôlement des électeurs s’est achevé cette année courant avril. Et comme lors des précédents scrutins (2006, 2011 et 2018), au terme d’un premier nettoyage, la CENI souhaitait confier l’audit du fichier électoral à l’OIF, l’Organisation internationale de la francophonie. Cette dernière a malheureusement décliné l’offre, obligeant la CENI a recruté d’urgence cinq experts pour réaliser cet audit en cinq ou six jours.
Les populations fuyant les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles du M-23 se dirigent vers Goma, en République démocratique du Congo, le mardi 15 novembre 2022:copyright: AP Photo/Moses Sawasawa
C’est ce délai extrêmement court pour un fichier de plus de 47 millions d’électeurs enrôlés, que les leaders de l’opposition dénoncent, tout en exigeant que l’audit soit réalisé par un « cabinet internationalement réputé ». Une demande reprise par la Conférence épiscopale et l’Eglise du Christ au Congo, dans une synthèse de leur rapport d’observation des opérations électorales.
Pour Floribert Anzuluni, membre cofondateur du mouvement citoyen Filimbi, « le processus d'enrôlement a connu beaucoup de défis logistiques, et cela a renforcé la contestation. » Mais surtout, Floribert Anzuluni précise que les critiques à l’encontre du fichier électoral doivent être analysées dans le contexte plus large de la contestation du processus électoral dans son ensemble, par une partie de l’opposition, une partie de la société civile portée par l’église catholique (CENCO – Conférence épiscopale nationale du Congo), et l’église protestante. Une analyse que partage Bob Kabamba, professeur congolais de sciences politiques à l’université de Liège, en Belgique.]
« Il faut regarder comment se sont faits l’identification et l’enrôlement des électeurs, nous a confié Bob Kabamba. Il y a plusieurs endroits où l’on n’a pas identifié les électeurs, et d’autres lieux où, du fait de l’insécurité, la CENI a été incapable d’y emmener des agents enrôleurs […] Quand on sait que les enrôlements n’ont pas été effectués partout, et qu’on procède quand même à la répartition des sièges sur la base de ce travail incomplet, eh bien la répartition des sièges est illégale. »"Tout au long de ce processus, à toutes les étapes, les gens ont contesté ce que la CENI a fait."
Trésor Kibangula, analyste politique à l’Institut de recherches Ebuteli, à Kinshasa, en RDC
S’il reconnaît qu’ils n’ont pas pu effectuer les opérations d’enrôlement dans les territoires du Rutshuru et du Masisi, dans l’Est du pays, mais aussi Maluku et Kwamouth dans l’Ouest, le président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, précise qu’ils ont enrôlé dans les sites de personnes déplacées. Il précise cependant que des sièges seront réservés pour ces régions. Et des équipes de la CENI y seront déployées lorsque la situation sécuritaire le permettra.
Mais comme nous la rappelle Trésor Kibangula, analyste politique à l’Institut de recherches Ebuteli, à Kinshasa, en RDC, dès la nomination en 2020 de son président Denis Kadima Kazadi, jugé trop proche du président Félix Tshisekedi, la CENI restructurée n’a pas réussi à inspirer confiance. « Tout au long de ce processus, souligne Trésor Kibangula, à toutes les étapes, les gens ont contesté ce que la CENI a fait ; l’Église a même contesté le cadre de concertation que la CENI avait mis en place. Donc ce n’est pas une surprise que le fichier électoral soit contesté. »
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
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"Processus électoral en RDC : « l’insuffisance dans le traitement des aspects sécuritaires a un seul et même résultat, le K.O » - 6 juillet 202[
= https://actualite.cd/2023/07/06/processus-electoral-en-rdc-linsuffisance-dans-le-traitement-des-aspects-securitaires-un
Photo/ Actualité.cd
Le forum national des parties prenantes au processus électoral s’est poursuivi ce mercredi 5 juillet au chapiteau du Pullman hôtel de Kinshasa. Pour cette deuxième journée d’échanges, trois autres panels ont été organisés, mais introduits par une communication d’Emmanuel Kabengele, coordonnateur du Réseau pour la réforme du secteur de sécurité et de justice (RRSSJ). Son exposé a porté sur « l’incidence de l’insécurité sur le processus électoral ».
Dans son exposé, cet expert des questions sécuritaires a indiqué que « la grande incidence de l’insécurité sur le processus électoral en cours reste le caractère non apaisé des élections ». Pour Emmanuel Kabengele, « le défi le plus important de tout le processus est la sécurité car l’insuffisance dans le traitement des aspects sécuritaires a un seul et même résultat, le K.O ». Il a, pour ce faire, plaidé en faveur de la prise en compte des aspects sécuritaires des élections dans la budgétisation du processus. Son constat est que les aspects sécuritaires constituent le cadet de souci du budget des élections alors que, souligne-t-il, il est possible de prévenir les risques d’insécurité au lieu de les subir.
Panel 4
« Elections et sécurité en RDC » était le thème du premier panel modéré par Fred Bauma, directeur exécutif d’Ebuteli. Trois (3) intervenants ont pris la parole. Il s’agit du Général Dieudonné Kithumaini, coordonnateur du groupe technique pour la sécurisation du processus électoral, de Julienne Lusenge, coordonnatrice de Solidarité féminine pour la paix et le développement Intégral (SOFEPADI) ainsi que le député national Juvénal Munobo, membre de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale.
Ce dernier a, entre autres, insisté sur la nécessité de mettre sur pied un plan de sécurisation des élections que doit présenter le gouvernement, à travers le ministère de l’intérieur, afin de minimiser certains risques. Il a aussi proposé la mise en place d’un système d’alerte précoce de tous les cas d’incidents au niveau de bureau de vote, lequel mettrait en branle les agents électoraux, les médias, la société civile pour un partage rapide des informations.
Le général Dieudonné Kithumaini, de son côté, est revenu sur ce qui est fait pour garantir la sécurité du processus électoral dans un contexte actuel marqué par la violence. Il indique qu’une série de sont organisées autour du ministre de l’intérieur.
Madame Julienne Lusenge s’est beaucoup plus appesantie sur les conséquences de l’insécurité dans la participation massive et correcte des populations dans l’est du pays notamment des femmes ou des personnes vivant avec handicap.
Panel 5
Cet autre panel a eu pour thème « désinformation et discours de haine dans le contexte des élections ». La question principale de ce panel consistait à savoir comment lutter contre les discours de haine et la désinformation durant le processus électoral en cours. Le panel a eu trois intervenants qui se sont étalés sur la question : Ange Kasongo, journaliste et responsable du site Balobaki check qui lutte contre les Fake news ; Jacques Matand, journaliste et responsable du site Sahuti Africa ainsi que Francesca Bomboko, directrice de BERCI, un bureau d’études spécialisé dans le sondage d’opinion et dans les études liées au développement. La modération a été assurée par Jeannot Matwaki.
Les intervenants ont notamment sensibilisé sur les techniques pour traquer les désinformations. Ils ont également appelé les journalistes à plus de responsabilité durant cette période où « ils sont entendus et attendus ».
Panel 6
Le sixième et dernier panel, facilité par Germain Kuna, a été consacré au ministère de l’intérieur. Il a tourné autour de la gestion des partis politiques dans le cadre des élections. Parmi les intervenants, il y avait Gilbert Mbuyamba, conseiller auprès du ministre de l’intérieur, chargé des partis politiques.
appelons que le forum des parties prenantes au processus électoral a pour objectif de renforcer la confiance entre les acteurs impliqués dans le processus électoral en cours en RDC. Les principaux acteurs du processus électoral qui prennent part à ce forum sont notamment la CENI, représentée par le directeur de cabinet du président de cette institution, Dieudonné Tshiyoyo, les principaux partis politiques dont le PPRD, le Nouvel Elan, l’ECiDé, l’AFDC, le PALU, etc., les ministères clés impliqués, les juridictions à compétences électorales, la société civile dans toute sa diversité notamment électorale, les organismes internationaux ou encore les confessions religieuses engagées dans les élections.
Il est organisé par l’Institut Républicain International (IRI) ainsi que plusieurs autres organismes internationaux dont l’Institut national Démocratique (NDI), Internews, Open Society Africa, le Centre Carter et le PNUD. Débuté mardi, sa clôture intervient ce jeudi 6 juillet avec notamment au menu une communication de la CENI qui sera suivie d’un débat sous le thème « Elections du 20 décembre 2023 : état d’avancement et prochaines étapes vers des consultations électorales libres, équitables et transparentes ».
Retour en vidéo sur la 2e journée du Forum
= https://actualite.cd/2023/07/07/rdc-elections-dernier-jour-du-forum-des-parties-prenantes-denis-kadima-confronte-aux
"RDC : le gouvernement invitéà mettre « les moyens conséquents » pour assurer la sécurité des élections - 6 juillet 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/07/06/rdc-le-gouvernement-invite-a-mettre-les-moyens-consequents-pour-assurer-la-securite-des-elections.html/135028/
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ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
ELECTIONS OU DIALOGUE !?
Isidore Ndaywel et Justin Okana, deux eminents universitaires de notre pays ont commis ensemble une tribune pour moi plutôt lréductrice qui fustige l'appel au dialogue du CLC qui selon eux solderait ainsi le processus démocratique déjà engrangé.
Une première remarque : c'est vrai que dans notre pays le "dialogue" n'a jamais eté une panacée à nos problèmes à commencer par le plus célèbre celui de Sun City qui a introduit des éléments nouveaux au puzzle des institutions qui n'ont réglé ni l'insécurité ni la gouvernance mais quel est exactement l'état démocratiques satisfaisant qu'on vante ici qu'un éventuel glissement viendrait troubler, fétichisme des dates oblige ? Pour une bonne majorité de Congolais et ils n'ont pas que tort, beaucoup est encore à refairel. Tenez, le processus electoral tel qu'il avance ne recèle-t-il pas davantage de motifs de contestation de sa légitimité que s'il etait révisé ?
Bref mon avis est que les accusations de nos professeurs sont insuffisantes et surtout reductrices , peut-être même quelque peu partisanes. Ceux qui prônent le dialogue demandent en fait plus que cela au processus électoral et ceux qui prônent les élections tout de suite ont dans leur logiciel plus que cela aussi : voilà l'origine de beaucoup de désagréments dans notre gouvernance. Une nouvelle illustration d'une démocratie encore inexistante à préserver contre le glissement, c'est la prise en otage du processus électoral par le pouvoir en place avec ce calvaire de Sesanga empêché de faire paisiblement sa tournée dans le Kasai. Un dialogue bien orienté et bien mené avant les élections n'est donc pas une infamie ; au contraire...
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Isidore Ndaywel et Justin Okana, deux eminents universitaires de notre pays ont commis ensemble une tribune pour moi plutôt lréductrice qui fustige l'appel au dialogue du CLC qui selon eux solderait ainsi le processus démocratique déjà engrangé.
Une première remarque : c'est vrai que dans notre pays le "dialogue" n'a jamais eté une panacée à nos problèmes à commencer par le plus célèbre celui de Sun City qui a introduit des éléments nouveaux au puzzle des institutions qui n'ont réglé ni l'insécurité ni la gouvernance mais quel est exactement l'état démocratiques satisfaisant qu'on vante ici qu'un éventuel glissement viendrait troubler, fétichisme des dates oblige ? Pour une bonne majorité de Congolais et ils n'ont pas que tort, beaucoup est encore à refairel. Tenez, le processus electoral tel qu'il avance ne recèle-t-il pas davantage de motifs de contestation de sa légitimité que s'il etait révisé ?
Bref mon avis est que les accusations de nos professeurs sont insuffisantes et surtout reductrices , peut-être même quelque peu partisanes. Ceux qui prônent le dialogue demandent en fait plus que cela au processus électoral et ceux qui prônent les élections tout de suite ont dans leur logiciel plus que cela aussi : voilà l'origine de beaucoup de désagréments dans notre gouvernance. Une nouvelle illustration d'une démocratie encore inexistante à préserver contre le glissement, c'est la prise en otage du processus électoral par le pouvoir en place avec ce calvaire de Sesanga empêché de faire paisiblement sa tournée dans le Kasai. Un dialogue bien orienté et bien mené avant les élections n'est donc pas une infamie ; au contraire...
"ILS VEULENT UN ENIEME DIALOGUE : Solder le processus démocratique ? - 27.07.2023
= https://lemaximum.cd/2023/07/27/a-la-une/ils-veulent-un-enieme-dialogue-solder-le-processus-democratique/
Isidore Ndaywel et Justin Okana
A cinq mois du quatrième cycle électoral depuis le dialogue intercongolais de Sun City en 2003 qui décida le règlement de la question de la légitimité du pouvoir politique en RDC par le recours ultime au souverain primaire (Accord global et inclusif), des voix s’élèvent au sein de la classe politique qui en appellent au report des scrutins de décembre prochain. Et, aussi surprenant que puissent paraître ces appels qui énervent la constitution (adoptée par référendum populaire) en vigueur dans notre pays en ce qu’elle prescrit l’organisation de scrutins électoraux au terme de chaque cycle de cinq années, la préoccupation, pourtant légitime relative au dépassement de ces délais constitutionnels communément surnommée «glissement de mandat» semble subitement et opportunément reléguée aux oubliettes. Quand bien même beaucoup parmi les Congolais demeurent encore marqués par les troubles populaires qu’elle occasionna dans certaines grandes agglomérations du pays, et des morts qu’ils provoquèrent.
Plus surprenant encore est le dernier appel à mettre en veilleuse les élections législatives et présidentielle de décembre prochain, lancé par le Comité Laïc de Coordination (CLC), cette organisation proche de certains évêques catholiques qui, il y a seulement quelques années, se révéla comme le fer de lance et porte-étendard de la lutte contre le phénomène de «glissement de mandat».
Bis repetita
On rappelle à cet effet que pour la seule période de décembre 2017 à février 2018, le même CLC avait organisé trois marches dites pacifiques sans itinéraires dans la ville de Kinshasa, qui connurent des fortunes diverses mais pas toujours heureuses pour tout le monde. A en juger par la tournure que prirent les événements politiques par la suite.
C’est encore le CLC qui, cinq ans plus tard, revient à la charge. «Peuple congolais, il n’est pas trop tard pour se ressaisir» est le titre de l’appel publié le 19 juillet 2023 et signé par Isidore Ndaywel et Justin Okana. Il se fonde sur l’aggravation de la crise sécuritaire qui secoue la RDC et marquée notamment par l’assassinat, le 13 juillet 2023 du député national et ancien ministre, Chérubin Okende Senga, pour avancer une curieuse piste de solution à ces différents problèmes. «L’enjeu, pour nous tous, est d’éviter que les élections aboutissent à un désordre général ou qu’elles conduisent à une solution de force qui ne puisse garantir la légitimité du pouvoir qui en serait issu», avance le CLC pour qui «il n’y a pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue entre le Chef de l’Etat et les principaux leaders politique et sociaux du pays (…) pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment».
Le CLC conclut son appel à mettre entre parenthèses le processus électoral, voire, la démocratisation en cours en RDC elle-même, par une menace : «sans une solution consensuelle à cette crise, il (le CLC donc) se situera en première ligne pour défendre l’intérêt fondamental de la population», préviennent Ndaywel et Okana.
Argumentaire éculé
L’argumentaire développé par les animateurs du CLC ne résiste pas à l’analyse, même la plus superficielle, selon plusieurs observateurs peu enthousiasmés par la perspective de revivre les spectacles qu’offrent généralement les acteurs politiques du pays. Qui s’interrogent sur les motivations réelles de ce qui se révèle pour eux comme un appel à faire table rase des avancées sur la difficile mais héroïque voie de la démocratisation enclenchée depuis le défunt maréchal Mobutu en 1990.
Emmanuel Langa, finaliste en droit à l’Université Catholique du Congo (UCC), fait observer à cet effet que le CLC fonde son appel à substituer, même momentanément, les élections à un dialogue entre acteurs politiques et sociaux de la RDC sur un principe erroné. Car, s’il faut «éviter que les élections aboutissent à un désordre général ou qu’elles conduisent à une solution de force qui ne puisse garantir la légitimité du pouvoir qui en serait issu», ainsi que le soutiennent Isidore Ndaywel et Justin Okana, celasuppose que la non tenue des élections en décembre 2023 aboutirait à un ‘ordre général’ ou conduirait à ‘une solution pacifique’ susceptible de garantir la légitimité du pouvoir qui serait issu du dialogue proposé. «Rien n’est plus faux», estime-t-il.
L’histoire politique, ancienne et récente de la RD Congo est riche de faits de désordres socio-politiques dont la cause avancée fut la dénonciation des pouvoirs acquis par des voies non-démocratiques depuis 1960. De même que toutes les solutions prétendument pacifiques autour de l’exercice du pouvoir ont montré leurs limites intrinsèquement dramatiques : non seulement les consensus issus de dialogues politiques se sont généralement avérés éphémères, sans jamais réussir le pari de l’inclusivité. Rien n’indique qu’un énième dialogue politique en RDC aura plus de succès que les précédents ou qu’il fera l’unanimité, et sera une solution définitive aux problèmes du pays.
Certitudes contre incertitudes
Dans ces conditions, substituer les quatrièmes élections législatives et présidentielle rd congolaises à un dialogue politique aux résultats hypothétiques équivaudrait à substituer des certitudes et des acquis, même imparfaits, à de nouvelles incertitudes peu rassurantes. Le CLC, qui n’en est pas à son premier coup d’essai, engage les Congolais dans un jeu de hasard politique dans lequel «la seule certitude réside précisément dans ce que l’on met en veilleuse. Et nullement dans les promesses mirifiques d’un dialogue politicien de plus», explique pour sa part, ce professeur de philosophie politique dans la même université catholique, qui a requis l’anonymat.
Il y a donc lieu de s’interroger si le jeu en vaut la chandelle.
Ceux qui s’opposent à cet appel au dialogue du CLC soutiennent, par ailleurs, que la relation entre le consensus à obtenir du dialogue envisagé et l’amélioration de la situation sécuritaire paraît illusoire. Car à lui seul, le dialogue et le consensus hypothétique qui en découleraient ne sont pas de nature à faire taire les armes qui crépitent et endeuillent la RD Congo depuis près de 30 ans.
«L’Accord global et inclusif qui avait sanctionné le dialogue intercongolais de Sun City n’était-il pas supposé instaurer un nouvel ordre politique consensuel qui mette fin à la guerre en RD Congo ?», s’interroge encore Emmanuel Langa, qui tranche, péremptoire, qu’«il n’en a rien été. Sauf à considérer que les compatriotes qui subissent quotidiennement les affres des affrontements armés récurrents dans la partie Est du pays ne sont pas des Congolais».
L’autre solution à la crise
Dans cette dernière hypothèse, sans minimiser les proportions prises par l’insécurité récurrente dans nombre d’agglomérations de la RDC, moins encore la énième agression rwandaise et la menace qu’elle représente pour le processus de démocratisation, il ne faut pas perdre de vue qu’une solution sur le terrain reste possible. «Vaincre l’ennemi sur le terrain militaire et résoudre la question de la criminalité qui sévit dans le pays mérite autant de soutien que le dialogue proposé par les uns et les autres», estiment des analystes interrogés par Le Maximum qui reprochent au CLC et aux acteurs politiques qui en appellent à l’arrêt du processus électoral en cours de profiter de l’émotion ambiante pour «suggérer des solutions qui n’ont de solution que l’apparence». En effet, si les résultats d’un nouveau dialogue restent incertains, «l’appel à un nouveau saut vers l’inconnu ne vaut pas mieux que la poursuite du processus électoral en cours, même imparfait», selon Jacques Mutombo, spécialiste de géopolitique à l’Université de Kinshasa.
Il est rappelé à cet effet qu’en RDC, la démocratisation est un processus de restitution progressive mais déterminée du pouvoir au Souverain primaire afin de régler définitivement la question de la légitimité du pouvoir. En tant que tel, «c’est un chemin jalonné d’obstacles à surmonter», explique ce professeur de droit à l’université de Kinshasa. Qui estime que l’insécurité actuelle est entretenue à dessein pour «empêcher les Congolais de prendre en main leur destinée en se choisissant les dirigeants politiques de leur choix reste le principal obstacle à surmonter», et ne devrait donc pas être «une occasion pour renoncer aux sacrifices consentis depuis 2006».
De ce point de vue, arrêter ou mettre en veilleuse les progrès enregistrés sur la voie de la démocratisation en RDC, c’est faire le jeu des ennemis du peuple congolais qui apprend, petit à petit, à se prendre en charge en votant ses représentants à divers niveaux.
"Législatives nationales : 20 000 candidatures enregistrées (CENI) - 26.07.2023
= https://www.radiookapi.net/2023/07/26/emissions/linvite-du-jour/legislatives-nationales-20-000-candidatures-enregistrees-ceni
"« Nous allons publier la liste de chaque député avec les membres de sa famille biologique pour ne pas donner le pouvoir aux membres d’une même famille », Jean-Claude Katende - 25.07.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-124901_nous_allons_publier_la_liste_de_chaque_depute_avec_les_membres_de_sa_famille_biologique_pour_ne_pas_donner_le_pouvoir_aux_membres_d_une_meme_famille_jean_claude_katende.html
"Législatives nationales : Nouvel élan de Muzito aligne des candidats dans toutes les circonscriptions - 25.07.2023
= https://infos.cd/actualite/politique/legislatives-nationales-nouvel-elan-de-muzito-aligne-des-candidats-dans-toutes-les-circonscriptions/28220/
"Caricature : suivre le train électoral par la marche, pas chose aisée - 26.07.2023
= https://actualite.cd/2023/07/26/caricature-suivre-le-train-electoral-par-la-marche-pas-chose-aisee
"La secrétaire d’État adjointe Victoria Nuland attendue à Kinshasa : Les États-Unis réitèrent leur soutien à des élections libres et équitables en RDC - 30 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/30/la-secretaire-detat-adjointe-victoria-nuland-attendue-kinshasa-les-etats-unis-reiterent
"« Les préalables de certains leaders de l'Opposition ne relèvent pas de mes compétences » (Denis Kadima) - 30.07.2023
= https://topcongo.live/articles/les-prealables-de-certains-leaders-de-lopposition-ne-relevent-pas-de-mes-competences-denis-kadima
"Kasaï Central : le calvaire de Delly Sesanga à Kananga - 30 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/30/kasai-central-le-calvaire-de-delly-sesanga-kananga
[bDes incidents d'une rare violence ont émaillé l'arrivée à Kananga ce samedi 29 juillet 2023 du député national Delly Sesanga, candidat déclaré à la présidentielle de 2023, qui a également renouvelé sa candidature à la députation nationale dans sa circonscription électorale de Luiza (Kasaï Central).[/b]
Dès son arrivée à l'aéroport, tout a été mis en œuvre pour empêcher Delly Sesanga et son cortège de gagner le centre-ville où ses partisans l'attendaient avec ferveur. Finalement, la police est intervenue et a permis à l'élu de Luiza de se frayer un chemin avec son cortège, non sans difficultés. Des pneus ont été brûlés et des cailloux jetés sur son cortège. Son meeting a même été interdit dans le lieu qu'il avait choisi
Juché sur une jeep à découvert, le député Sesanga a été touché à la tête en plein centre-ville par un projectile lancé avec force, visiblement par une personne placée à un endroit stratégique pour cette agression.
Ce dimanche, l'entourage de Sesanga rassure :Le parti politique Envol de Delly Sesanga a condamné les incidents de ce samedi, qu'il attribue aux partisans de l'UDPS/Tshisekedi, dans un communiqué parvenu à ACTUALITE.CD. Envol affirme ne pas être intimidé ni découragé par ces actes et appelle la population à rester debout pour pousser le régime de Félix Tshisekedi à rendre des comptes."Plus de peur que de mal, le président Delly Sesanga se porte bien. Il a même prié à la paroisse Saint Laurent, non loin de sa résidence dans le quartier Snel", explique Norbert Dibelayi, un des irréductibles partisans de Sesanga.
Dans le camp des associations de la société civile à Kananga, c'est une véritable levée de boucliers contre ces actes d'intolérance qui sont enregistrés depuis un certain temps. Le gouvernement provincial a, par la voix du vice-gouverneur Martin Makita, condamné les incidents de ce samedi à Kananga et annoncé une enquête à laquelle les partisans de Sesanga ne croient plus :"Les auteurs de ces actes ont été bien identifiés et se recrutent parmi les combattants de l'UDPS, dont certains se sont constitués en une milice pour défendre le gouverneur John Kabeya", indique un proche de Sesanga.
Pour l'heure, la situation autour de la résidence de Sesanga et de toutes ses propriétés dans la ville est relativement calme. Les proches de Sesanga précisent que ce dernier organisera une conférence de presse dans les prochaines heures, suivie d'une conférence scientifique.
Ce n'est pas la première fois que le député Sesanga éprouve des difficultés à circuler dans la ville de Kananga. Il y a quelques mois, des jeunes arborant des t-shirts aux couleurs de l'UDPS avaient caillassé le cortège de Sesanga, qui se rendait dans une école pour faire don de bancs. Le député Sesanga avait alors accusé ouvertement le gouverneur John Kabeya d'être à l'origine de ces incidents.
"Acte de violence contre Delly Sesanga et son cortège à Kananga - 30 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/30/acte-de-violence-contre-delly-sesanga-et-son-cortege-kananga
Delly Sesanga
Delly Sesanga, opposant et candidat déclaré à la présidence, a été victime d’un acte de violence samedi 29 juillet 2023 alors que son cortège traversait les rues de Kananga (Kasai-central). L'homme politique a été touché à la tête par un projectile lancé par un agresseur non identifié.
Delly Sesanga, qui est président du parti politique Envol, se trouve dans cette partie du pays dans le cadre de sa tournée dite de la réformation du Congo. L’initiative politique pacifique a été troublée par cet acte de violence injustifiable.
Sur une courte vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, on peut voir la pierre atteindre la tête de Delly Sesanga. Malgré cette agression, le candidat a poursuivi sa procession jusqu'à sa résidence.En route pour Kananga...#RefondationRDC pic.twitter.com/nyYTzq9RLH
— SESANGA FOR PRESIDENT (@FORSESANGA) July 29, 2023L’ACAJ condamne l’attaque du cortège de M. Delly Sesanga, Président du parti politique Envol, à Kananga et demande à la Police d’enquêter pour identifier et arrêter les auteurs de cet acte ignoble. Cultivons la tolérance. @comgenpnc @KapiambaGeorges
pic.twitter.com/xjlOyzo9Ho
— ACAJ (@acajasbl) July 29, 2023
Cet acte de violence a suscité une réaction immédiate de la part de certaines personnalités politiques, des défenseurs des droits de l'homme. L’ambassadeur de l’Union européenne Jean-Marc Chataigner a exprimé sa solidarité envers Delly Sesanga ainsi qu'envers les journalistes également ciblés dans le convoi. Il a fermement condamné ces violences, soulignant qu'elles sont inacceptables dans un débat démocratique.
L'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice (ACAJ) a également réagi. Elle a condamné l'attaque du cortège et a appelé les autorités à mener une enquête approfondie pour identifier et arrêter les auteurs de cette agression.
L'ACAJ a souligné l'importance de cultiver la tolérance dans la société pour éviter de tels incidents à l'avenir.
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
AU CONTRAIRE DE FAYULU ET DÉJÀ DU FCC, LES TROIS AUTRES CANDIDATS DE L'OPPOSITION AVAIENT DÉCIDÉ DE PARTICIPER AUX ÉLECTIONS MAIS SESANGA VIENT DE DÉCOUVRIR QUE LEUR CAMPAGNE NE SERA PAS FACILE.
Il a été en effet empêché d'accimplir sans heurts sa tournée dans le Kasai, son fief électoral. Il accuse le pouvoir en place d'être l'auteur de ses désagréments ; alors pense-t-il un peu plus maintenant qu'un boycottage en bloc aurait été un choix plus décisif ?
N'importe comment il est évident que les Congolais attendent des élections transparentes, inclusives et apaisées et si on ne peut parler aujourd'hui de crise politique franche elle s'en rapproche et peut éclater dans la mesure où les parties prenantes au processus présentent entre elles des divergences qui risquent de rendre l'après-élections conflictuel si ces différends qui sont parfois négligés aujourd'hui par lassitude ne sont pas pris en compte. Alors un glissement négocié qui serait le prix à payer pour les régler est admissible, dans tous les cas un dialogue bien orienté et bien mené est possible assez rapidement même pendant ce temps, il vaut mille fois mieux que je ne sais quelles entraves aux prétendus acquis démocratiques. Voilà mon avis...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Il a été en effet empêché d'accimplir sans heurts sa tournée dans le Kasai, son fief électoral. Il accuse le pouvoir en place d'être l'auteur de ses désagréments ; alors pense-t-il un peu plus maintenant qu'un boycottage en bloc aurait été un choix plus décisif ?
N'importe comment il est évident que les Congolais attendent des élections transparentes, inclusives et apaisées et si on ne peut parler aujourd'hui de crise politique franche elle s'en rapproche et peut éclater dans la mesure où les parties prenantes au processus présentent entre elles des divergences qui risquent de rendre l'après-élections conflictuel si ces différends qui sont parfois négligés aujourd'hui par lassitude ne sont pas pris en compte. Alors un glissement négocié qui serait le prix à payer pour les régler est admissible, dans tous les cas un dialogue bien orienté et bien mené est possible assez rapidement même pendant ce temps, il vaut mille fois mieux que je ne sais quelles entraves aux prétendus acquis démocratiques. Voilà mon avis...
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" Attaque du convoi de Sesanga à Kananga : Delly Sesanga accuse le pouvoir en place d’avoir entretenu son agression à Kananga - 31.07.2023
= https://yabisonews.cd/rdc-delly-sesanga-accuse-le-pouvoir-en-place-davoir-entretenu-son-agression-a-kananga/
Delly Sesanga accuse le pouvoir en place d’avoir entretenu son agression à Kananga, au sortir de l’aéroport après son atterrissage au chef-lieu de la province du Kasaï Central.
Dans une conférence de presse ce dimanche 30 juillet 2023 à Kananga, le président de Envol et candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, est revenu sur les événements malheureux dont il a été victime le samedi 29 juillet dernier.
Delly Sesanga a lors de cette conférence de presse remercié la population du Kasaï central en général et celle de Kananga en particulier, d’avoir braver la peur en lui réservant un accueil chaleureux malgré l’agression dont il a été victime, lui, et don convoi dont les journalistes.
«Je voudrais dire mes remerciements à la population du Kasaï central et de la ville de Kananga en particulier qui a fait preuve de courage, de détermination et d’engagement pour faire face à la barbarie entretenue par monsieur Tshilombo, un pouvoir décadent, sectaire, incompétent, dont on a plus rien à dire et à demontrer», a-t-il déclaré.
Pour lui, la population du Kasaï central s’est rangé derrière lui, en comprenant son discours de ses actions et de ses engagements et également, a besoin du changement pour son développement. Et il a jugé négatif, le bilan du président de la République partout où il est passé, en particulier au Kasaï Central où il y séjourne.
«Nous pouvons constater ici dans cette province parce que nous y sommes, que 5 ans après l’exercice du pouvoir de monsieur Tshilombo, son pouvoir pris par une rare impuissance pour répondre aux attentes des congolais partout et en particulier ici au Kasaï où ni Katende, ni la Miba, ni la route Kananga-Mbuji-mayi, rien de tout cela qui fait partie des espérances de la population n’a été entrepris, n’a été fait», a-t-il ajouté.
Rappelons que dans le cadre de sa tournée dite de refondation du Congo, l’opposant Delly Sesanga a été agressé à la sortie de l’aéroport de Kananga, après son atterrissage au chef-lieu de la province du Kasaï Central.
= https://yabisonews.cd/rdc-delly-sessanga-qualifie-le-regime-tshisekedi-dun-pouvoir-de-la-regression-pour-le-kasai-central-5-ans-apres/
"RDC-Elections : « combien de dialogues aurons-nous autour des enjeux politiques ? » Carine Kanku - 25 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/25/rdc-elections-combien-de-dialogues-aurons-nous-autour-des-enjeux-politiques-carine-kanku
Le Comité Laïc de Coordination (CLC) propose le dialogue comme seule voie de sortie, face au contexte sécuritaire et à l’instabilité politique à l’approche des élections. Le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege avait également lancé un appel aux forces vives de la Nation pour une concertation urgente. Faut-il dialoguer à moins de 6 mois des scrutins ? Carine Kanku, femme politique et coordinatrice d’une plateforme des candidates a donné son point de vue à Actualite.cd.
« Combien de dialogues avons-nous eu dans ce pays ? Combien en aurons-nous autour des enjeux politiques ? Pourquoi n’organise-t-on pas de dialogue autour de l’amélioration de la situation socio-économique du pays ? Ou plutôt un dialogue autour de la situation d’insécurité qui prévaut dans ce pays ? Pour quelle raison nos dialogues sont-ils toujours orientés vers la politique ? Nous avons la possibilité de résoudre nos divergences dans d’autres formats que le dialogue », souligne-t-elle.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a clôturé le 23 juillet dernier, les dépôts des candidatures pour les législatives nationales. Le dernier jour, les Bureaux de Réception et de Traitement de Candidatures (BRTC) ont reçu un nombre record de dossiers. Cependant, dans les rangs de l’opposition , les absents sont l'ECiDé, le parti de Martin Fayulu et le groupement Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila. Si Martin Fayulu et son parti ont pris part à toutes les étapes qui ont précédé l’ouverture des BRTC, le FCC par contre s’est totalement écarté du processus.
C’est du déjà-vu », réagit Mme Kanku, coordonnatrice de la Dynamique des femmes candidates de la RDC (DYNAFEC), une structure créée à l’issue des élections de 2018.
Elle renchérit en rappelant la position de l’opposition politique au cours des premières échéances électorales organisées en RDC sous le régime de Joseph Kabila, avant d’encourager les acteurs qui sont prêts à poursuivre le cours du processus. « A chaque cycle électoral, nous nous retrouvons face au même scénario. En 2006, moi-même, j’avais suivi le mot d’ordre de l’Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) sous Etienne Tshisekedi, nous n’avons pas voté. C’est tout à fait normal qu’en démocratie, chaque personne soit libre d’exprimer son opinion, de s’engager ou pas (au processus électoral, ndlr). Évoluons avec ceux qui sont disponibles », a-t-elle soutenu.
"RDC : faut-il dialoguer avant les élections ? (réponses des kinoises) - 24 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/24/rdc-faut-il-dialoguer-avant-les-elections-reponses-des-kinoises
Face au contexte sécuritaire, à l’instabilité politique ou aux violations des droits de l’Homme à l’approche des élections, le Comité Laïc de Coordination (CLC) propose comme seule voie de sortie, le dialogue. Le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, appelle également les forces vives à une concertation urgente. Est-ce une proposition pertinente ? Faut-il dialoguer à moins de 6 mois des scrutins ? Le Desk Femme d’Actualité.cd a recueilli quelques avis ce 24 juillet à Kinshasa.
« Ce n'est pas une bonne proposition! », s'exclame Marguerite Batwanga, quadragénaire, vendeuse de perruques pour dames. Et d’ajouter, « je crois que cette idée va retarder les élections. Nous voulons que les élections soient organisées dans le délai constitutionnel. Il faut des élections cette année. Et je pense que ces points de vue sont personnels et ne concernent pas tout le pays ».
C'est une position soutenue également par Esther Landu, étudiante en deuxième Licence Droit à l'Université Protestante au Congo (UPC).
« Je suis sûr d'une chose, les politiciens ont du profit à tirer quand ils font des réclamations. On dit qu'en politique, il n'y a rien pour rien. Le fait que les quatre opposants s'accordent pour premièrement, rejeter en bloc tous les efforts qui sont en train d'être mis en place par la CENI pour parvenir à tenir les élections cette année, deuxièmement, que le CLC ou le Dr. Mukwege commencent à parler d'un dialogue, sont des signaux d'un potentiel objectif. Ils veulent être associés dans la gouvernance du pays et cela se traduit par leurs réclamations. Je ne soutiens pas l'idée de tenir un dialogue à ce stade. Avançons vers les élections avec ceux qui sont prêts et disponibles", dit-elle.
Lire : Caricature-M23 : il faut un dialogue politique… cette recommandation de l’UE qui passe mal
Envisager une médiation extérieure
Si les deux premières kinoises s'opposent à l'hypothèse d'un dialogue, celles qui suivent sont plutôt pour des tables rondes. Elles en définissent également les objectifs et conditions. [/size]
« Nous ne connaissons pas les objectifs de ce dialogue réclamés par les acteurs sociaux à moins de 6 mois des élections. Mais, je pense que le Chef de l'Etat devrait leur accorder l'opportunité de se mettre autour d'une table et discuter avant le rendez-vous des élections. C'est très important pour favoriser un climat de paix »,précise Déborah Matumweni, vendeuse des accessoires pour femmes.
Dans le même ordre d’idée, Tshibanda Francine, sexagénaire et agent à la Fonction publique, évoque même la possibilité d’une médiation de l’Union Africaine pour parvenir au dialogue.
« La prise en compte de toutes les voix est nécessaire pour parvenir à des élections libres, crédibles et transparentes, mais surtout apaisées. Comment pourrait-on parler d' élections crédibles si le Chef de l'Etat et toutes les autres parties prenantes ne s'accordent pas autour du déroulement de ce processus ? Si c'est très nécessaire, il faut que tous se mettent autour d'une table. Il faut des médiateurs pour que tout cela devienne possible. L'Union Africaine, les pays voisins peuvent y être associés », suggère-t-elle.
À la question de savoir si les démarches vers les médiateurs ne vont pas ralentir la tenue des élections dans le délai constitutionnel, elle répond, « non, je n'en suis pas sûre. Et même si les élections étaient retardées, au moins on sera sûrs d'avoir des élections apaisées et inclusives dans un délai convenu par toutes les parties prenantes ».
Lire aussi : [url=https://actualite.cd/2023/07/20/rdc-dialoguons-dabord-les-elections-apres#:~:text=Avec le contexte s%C3%A9curitaire%2C social,tenant compte de certaines recommandations.]RDC: dialoguons d’abord, les élections après![/url]
[url=https://actualite.cd/2023/07/20/rdc-face-au-contexte-sociopolitique-et-securitaire-actuel-le-clc-recommande-le-dialogue#:~:text=%E2%80%9CPlus que jamais%2C le CLC,int%C3%A9r%C3%AAt fondamental de la population%E2%80%9D.]RDC: face au contexte sociopolitique et sécuritaire actuel, le CLC recommande le dialogue[/url]
"Caricature-M23 : il faut un dialogue politique… cette recommandation de l’UE qui passe mal - 29.07.2023
= https://actualite.cd/2023/07/20/caricature-m23-il-faut-un-dialogue-politique-cette-recommandation-de-lue-qui-passe-mal
" RDC: dialoguons d’abord, les élections après! - 20.07.2023
= https://actualite.cd/2023/07/20/rdc-dialoguons-dabord-les-elections-apres#:~:text=Avec%20le%20contexte%20s%C3%A9curitaire%2C%20social,tenant%20compte%20de%20certaines%20recommandations.
"RDC- élections : « le nombre des listes paritaires au niveau des BRTC ne pourra pas atteindre 50% » - 27 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/27/rdc-elections-le-nombre-des-listes-paritaires-au-niveau-des-brtc-ne-pourra-pas-atteindre
"Incendie de l'entrepôt de la CENI au Sud-Kivu : le gouvernement provincial exige une enquête - 31.07.2023
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2023/07/31/incendie-de-lentrepot-de-la-ceni-au-sud-kivu-le-gouvernement-provincial-exige
"
"
= https://sahutiafrica.net/elections-en-rdc-le-president-tshisekedi-invite-a-privilegier-le-dialogue/
= https://africa24sur24.net/rdc-elections-2023-la-communaute-internationale-appelle-la-ceni-au-dialogue-avec-toutes-les-parties-prenantes/
"URGENT : APRÈS OKENDE, SESANGA ÉCHAPPE A UNE TENTATIVE D'ASS@SSINAT, NANI ASALI BONGO, BA VÉRITÉS EBIMI - 31.07.2023"
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 7/8/2023, 11:22 am, édité 4 fois
ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
L'0IF AYANT REFUSÉ SON OFFRE POUR DÉLAI TROP COURT, LA CENI A RECOURU À UN AUDIT EXTERNE DU FICHIER ÉLECTORAL DE SON CHOIX JUGÉ FIABLE PAR ELLE. CELUI-CI SERA NÉANMOINS RÉCUSÉ PAR NOMBRE D'OBSERVATEURS ET AUJOURD'HUI, LES EGLISE CATHOLIQUE ET PROTESTANTE PROPOSENT UN AUDIT DE RECHANGE DE LEUR CRU, "UN AUDIT CITOYEN", DISENT-ILS. SAURONT-ELLES LE REALISER DANS L'ESPACE DE TEMPS QUI RESTE ET SURTOUT CELUI-CI SERA-T-IL ACCEPTÉ ? LA SUITE...
L'enjeu en cours, nous le savons tous, c'est de disposer d'un audit du fichier qui contrairement à l'existant rassure lui, toutes les parties prenantes vers des élections honnêtes et pacifiques, un fichier qui restaure la confiance perdue de tous les acteurs et les Congolais en général en une centrale électorale vraiment indépendante avec un processus électoral
jugé enfin fiable, transparent, libre, inclusif et apaisé...
Problème, soupçon de forcer la main à Kadima de la part des cathos et protestants qui sont passés chez la sous-secrétaire américaine sans montrer â l'avance leur memo à la Ceni tandis que leur mémo ne semble pas avoir suscité l'assentiment enthousiaste de l'Américaine...
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L'enjeu en cours, nous le savons tous, c'est de disposer d'un audit du fichier qui contrairement à l'existant rassure lui, toutes les parties prenantes vers des élections honnêtes et pacifiques, un fichier qui restaure la confiance perdue de tous les acteurs et les Congolais en général en une centrale électorale vraiment indépendante avec un processus électoral
jugé enfin fiable, transparent, libre, inclusif et apaisé...
Problème, soupçon de forcer la main à Kadima de la part des cathos et protestants qui sont passés chez la sous-secrétaire américaine sans montrer â l'avance leur memo à la Ceni tandis que leur mémo ne semble pas avoir suscité l'assentiment enthousiaste de l'Américaine...
"RDC : la CENCO et l’ECC veulent mener « un audit citoyen » du fichier électoral - 05/08/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/08/05/actualite/politique/rdc-la-cenco-et-lecc-veulent-mener-un-audit-citoyen-du-fichier
Dans un communiqué parvenu samedi 5 août a Radio Okapi, la Mission d’observation électorale de la CENCO et de l’ECC (MOE CENCO-ECC) exprime son souhait de mener « un audit citoyen » du fichier électoral, en vue « de rassurer toutes les parties prenantes afin d’avoir des élections honnêtes et pacifiques dans le délai constitutionnel ».
Le communiqué insiste sur la nécessité de restaurer la confiance de tous les acteurs dans le processus électoral et favoriser l’acceptation des résultats. Pour avoir des élections honnêtes et pacifiques, la MOE CENCO-ECC propose donc de réaliser, en collaboration avec la CENI, notamment un audit citoyen du fichier électoral.[/size]
« Actuellement, le fichier électoral divise certains acteurs politiques et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En effet, pour n’avoir pas invité un organisme international indépendant pour l’audit externe du fichier électoral, la CENI n’a pas favorisé la perception par le public d’une vérification indépendante et transparent. Ainsi, en vue de décrisper cette crise autour du fichier électoral, la MOE CENCO-ECC entend mener un audit citoyen dudit fichier », explique le document.
La controverse
Les cinq experts nationaux et internationaux, recrutés par la CENI, avaient présenté les conclusions de leur travail d’audit du fichier électoral, lundi 22 mai à Kinshasa : sur plus de 47 millions d’enrôlés bruts, plus de 3 300 000 électeurs avaient été élagués du fichier. Ce qui ramène désormais le nombre d’enrôlés à 43 955 181.
Mais, certains opposants ont toujours rejeté ces résultats, exigeant l’expertise d’un organisme international indépendant.
Vendredi 7 juillet dernier, la plénière de la CENI avait à son tour débouté cette demande. Elle avait trouvé « illogique d'entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide ».
"RDC : catholiques et protestants se proposent d’auditer le fichier électoral - AOÛT 4, 2023
= https://infos.cd/actualite/elections/rdc-catholiques-et-protestants-se-proposent-dauditer-le-fichier-electoral/28904/
La Mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo et de l’Eglise du Christ au Congo (MOE CENCO-ECC) se propose d’auditer le fichier électoral.
Dans un mémorandum intitulé » la transparence et l’inclusion constitue un levier pour la paix et la stabilité en RDC avant, pendant et après les élections prochaines », catholiques et protestants proposent une méthode par échantillonnage nommée Sample Based Observation (SBO) à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« L’échantillon qui servira à cette activité devra être disponibilisé par les IT de la CENI en collaboration avec ceux de la MOE. Cet échantillon servira ainsi, dans une première phase, de vérification de terrain afin de se rassurer que les personnes se trouvant dans la base des données de la CENI sont celles retrouvées sur le terrain », peut-on lire dans le mémo.Ce travail, souligne cette mission d’observation, se fait en « collaboration très étroite » avec la CENI.[/size]« Dans une deuxième
phase, la MOE ramènera du terrain un autre échantillon, cette fois, des personnes non reprises dans le premier échantillon pour une vérification dans la base des données de la CENI. ».
Le mois dernier, la CENI avait rejeté la demande de l’opposition d’une organisation d’un nouvel audit du fichier électoral. Ce qui a poussé notamment Martin Fayulu à boycotter pour l’instant le processus. Le président de l’ECiDé n’a pas aligné les candidats de son parti pour les législatives nationales.
Pour la CENI, non seulement elle se base sur aucune base « logique », la demande de la CENI risquerait de remettre en question la tenue des élections dans le délai constitutionnel, le 20 décembre.
Mais la MOE CENCO-ECC estime qu’avec sa méthode d’échantillonnage, il est possible de respecter le délai, tout en garantissant des élections « honnêtes », pacifiques et inclusives.
"Élections 2023 : La CENCO et l’ECC s’apprêtent à confronter les résultats de la CENI au moment de leur publication - 5 août 2023 à
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/08/05/elections-2023-la-cenco-et-lecc-sappretent-a-confronter-les-resultats-de-la-ceni-au-moment-de-leur-publication.html/136912/amp/
"Fichier électoral non fiable : La CENCO et l’ECC veulent mener un audit de manière claire pour décrisper la crise - 5 août 2023
= https://infosdirect.net/2023/08/05/fichier-electoral-non-fiable-la-cenco-et-lecc-veulent-mener-un-audit-de-maniere-claire-pour-decrisper-la-crise/
"Audit du fichier électoral : devant la sous-secrétaire d’Etat américaine, catholiques et protestants ont-ils voulu forcer la main à Denis Kadima ? - AOÛT 5, 2023
= https://infos.cd/actualite/elections/audit-du-fichier-electoral-devant-la-sous-secretaire-detat-americaine-catholiques-et-protestants-ont-ils-voulu-forcer-la-main-a-denis-kadima/28924/
En séjour à Kinshasa, la sous-secrétaire d’Etat américaine par intérim, Victoria Nuland, a échangé jeudi avec le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les délégués de la Mission d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo et de l’Eglise du Christ au Congo (MOE CENCO-ECC). Coulisses.
D’abord, la présence des délégués de la MOE CENCO-ECC à cette rencontre a été quelque peu forcée, à en croire notre source présente à cette réunion.
Représentée par Mgr Donatien Nshole, Eric Nsenga et Cyrille Ebotoko, la délégation de la mission d’observation de ces deux confessions religieuses a présenté, séance tenante, son mémorandum pour l’organisation d’un nouvel audit du fichier électoral.
Dans ce mémo, publié à la presse le vendredi 4 août, cette mission d’observation se propose de conduire un nouvel audit grâce à une méthode par échantillonnage nommée Sample Based Observation (SBO)..
« L’échantillon qui servira à cette activité devra être disponibilisée par les IT de la CENI en collaboration avec ceux de la MOE. Cet échantillon servira ainsi, dans une première phase, de vérification de terrain afin de se rassurer que les personnes se trouvant dans la base des données de la CENI sont celles retrouvées sur le terrain », peut-on lire dans le mémo.
« Dans une deuxième phase, la MOE ramènera du terrain un autre échantillon, cette fois, des personnes non reprises dans le premier échantillon pour une vérification dans la base des données de la CENI. ».
Problème : avant la rencontre de jeudi avec Victoria Nuland, la mission d’observation n’avait pas soumis ce mémo à la CENI. Le présenter pour la première fois devant la diplomate américaine n’a forcément pas plu à Denis Kadima qui y a vu une façon pour les catholiques et protestants de lui forcer la main.
De son côté, Victoria Nuland, à en croire notre source, n’a pas forcément été emballé par l’idée. « Elle a remis en question cette méthodologie et a semblé faire confiance au rapport de l’organisation américaine IFES [ Fondation internationale pour les systèmes électoraux, qui accompagne techniquement la CENI] plutôt favorable au dernier audit du fichier électoral », rapporte notre témoin.
Depuis 2006 et les premières élections pluralistes de la Troisième République, c’est l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui assure l’audit fichier électoral. Mais cette année, l’OIF s’est désisté évoquant un « délai court » proposé par la CENI. Et pourtant, selon un courrier consulté par INFOS.CD, c’est depuis le 9 février que Denis Kadima avait formulé la demande. Ce n’est que deux mois après qu’il a reçu la réponse de la directrice ai. de l’OIF, Léonie Guerlay, annonçant le déploiement d’une mission exploratoire du 24 au 28 avril. C’est se basant sur le rapport de cette mission exploratoire que Louise Mushikiwabo, dans un contexte de méfiance entre Kinshasa et Kigali, va décliner l’offre d’auditer le fichier.
Ensuite, la CENI a alors recruté cinq experts, après un appel à candidatures public, pour l’audit du fichier électoral réalisé en mai dernier.
Mais l’opposition n’a jamais été favorable à cet audit « des amis de Kadima « , demandant un autre. Ce qu’a été rejeté par la CENI, expliquant que les raisons avancées par les quatre opposants candidats déclarés à la présidentielle lors de leur rencontre le 30 juin à Fleuve Congo Hôtel avec Denis Kadima ne se basaient pas sur des éléments « logiques ».
Martin Fayulu, qui insiste sur la « transparence du fichier « , a quitté le processus, refusant de présenter de candidats de son parti aux prochaines élections.
La MOE CENCO-ECC qui motive sa proposition d’un nouvel audit par le souci de garantir des élections inclusives et « honnêtes », n’a décidément pas convaincu la diplomate américaine, encore moins Denis Kadima.
"Analyse du rapport de l’audit externe du fichier électoral de la CENI - 23/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/24/emissions/dialogue-entre-congolais/analyse-du-rapport-de-laudit-externe-du-fichier
"La Prospérité : « CENI : le Fichier électoral déclaré ‘’fiable’’, cap vers les élections en décembre 2023 ! » - 23/05/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/05/23/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-ceni-le-fichier-electoral-declare-fiable-cap-vers
"RD-Congo : L’Église a-t-elle demandé de faire l’audit du fichier électoral ?
= https://africa.la-croix.com/rd-congo-leglise-a-t-elle-demande-de-faire-laudit-du-fichier-electoral/amp/
"Présidentielle 2023 : Martin Fayulu présage une fraude électorale préparée en 7 épisodes par le tandem Félix Tshisekedi-Dénis Kadima - 04.08.2023
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2023/08/04/presidentielle-2023-martin-fayulu-presage-une-fraude-electorale-preparee-en-7
"Élections 2023 : "Il est impossible de faire un autre audit du fichier électoral..." ( Denis Kadima) - 06.08.2023
= https://www.opinion-info.cd/scrutin/2023/08/06/elections-2023-il-est-impossible-de-faire-un-autre-audit-du-fichier-electoral
"Législatives en RDC: seuls cinq partis et une trentaine de regroupements pourront y participer
- 08.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230808-l%C3%A9gislatives-en-rdc-seuls-cinq-partis-et-une-trentaine-de-regroupements-pourront-y-participer
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ndonzwau
Re: LA PLANIFICATION DE LA FRAUDE ÉLECTORALE !!! ON N'EN PARLE PAS ENCORE ASSEZ, C'EST POURTANT UN SUJET PRIORITAIRE DU PAYS !
SUR LA FOULTITUDE DE PARTIS POLITIQUES QUE COMPTE LE PAYS, CURIEUSEMENT SEULS CINQ PARTIS ET UNE TRENTAINE DE REGROUPEMENTS ONT ETE RETENUS ET AVEC ÇA ON NOUS RECENSE 24802 CANDIDATS A LA DEPUTATION NATIONALE. IL Y'A SANS DOUTE UN NOMBRE TRES LIMITÉ DE PARTIS QUI N'AVAIENT HELAS PAS LES MOYENS FINANCIERS ET LOGISTIQUES A Y ACCEDER. MAIS N'Y A-T-IL PAS MALDONNE ?!?
La coaptation des candidats à la deputation devenue malgré elle une mafia bigarrée où le pouvoir en place impose ses principes, ses gros moyens et ses hommes, où des candidats se précipitent pour la manne que représente ce poste et où les moins démunis se démènent comme ils peuvent ou abandonnent vaincus par leur manque des moyens ???
Écartées par la Ceni plusieurs listes qui n’ont pas atteint le seuil de 60%, c’est-à-dire qui n'ont pas présenté au moins 300 candidats sur l’ensemble du territoire national. Le MLC de Bemba, l'ALDEC d'Adèle Kahinda, l'UDPS Tshisekedi, Ensemble pour la République de Katumbi et le LGD) de Matata sont les partis retenus mais aussi 36 regroupements politiques dont l'Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés, la Dynamique progressiste de l’opposition, l’AAC/Palu, l’A/A, l'UNC et quelques autres. Parmi les grands absents il y'a bien sûr le PPRD de 'JK' et l'ECIDE de Fayulu, qui ont boycotté le processus en cours, entaché selon eux de nombreuses irrégularités.
La Ceni délibère en ce moment sur les différentes listes mais une certitude : un engouement quasi inedit pour le Parlement aussi national que provincial qui marque les ntérêts égoïstes purement financiers derrière ; presque tous les Congolais rêvent d'une vie politique ; les limites imposées par la loi électorale ne sont donc pas si vaines pour accéder à des postes qui ne sont pas élastiques à l'infini. Mais encore ?!
PS J'ai aimé le style et le contenu de Kalelle le coordinateur d'Ecide lui qui a un parler si lent.
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
La coaptation des candidats à la deputation devenue malgré elle une mafia bigarrée où le pouvoir en place impose ses principes, ses gros moyens et ses hommes, où des candidats se précipitent pour la manne que représente ce poste et où les moins démunis se démènent comme ils peuvent ou abandonnent vaincus par leur manque des moyens ???
Écartées par la Ceni plusieurs listes qui n’ont pas atteint le seuil de 60%, c’est-à-dire qui n'ont pas présenté au moins 300 candidats sur l’ensemble du territoire national. Le MLC de Bemba, l'ALDEC d'Adèle Kahinda, l'UDPS Tshisekedi, Ensemble pour la République de Katumbi et le LGD) de Matata sont les partis retenus mais aussi 36 regroupements politiques dont l'Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés, la Dynamique progressiste de l’opposition, l’AAC/Palu, l’A/A, l'UNC et quelques autres. Parmi les grands absents il y'a bien sûr le PPRD de 'JK' et l'ECIDE de Fayulu, qui ont boycotté le processus en cours, entaché selon eux de nombreuses irrégularités.
La Ceni délibère en ce moment sur les différentes listes mais une certitude : un engouement quasi inedit pour le Parlement aussi national que provincial qui marque les ntérêts égoïstes purement financiers derrière ; presque tous les Congolais rêvent d'une vie politique ; les limites imposées par la loi électorale ne sont donc pas si vaines pour accéder à des postes qui ne sont pas élastiques à l'infini. Mais encore ?!
PS J'ai aimé le style et le contenu de Kalelle le coordinateur d'Ecide lui qui a un parler si lent.
"Législatives en RDC: seuls cinq partis et une trentaine de regroupements pourront y participer - 08.08.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230808-l%C3%A9gislatives-en-rdc-seuls-cinq-partis-et-une-trentaine-de-regroupements-pourront-y-participer
En RDC, le pouvoir est formel : les élections générales prévues en décembre 2023 auront bien lieu à la date prévue. À la députation nationale, on compte 24 802 candidats, dont plus de 5 500 femmes. La CENI conseille aux partis et autres regroupements politiques de s’assurer qu’ils figurent sur la liste de ceux qui ont été retenus.
Vue de l'Assemblée nationale congolaise, le 19 août 2019. (image d'illustration) JUNIOR D.KANNAH / AFP
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda Muzembe
En attendant la publication des listes définitives, la CENI écarte provisoirement du prochain scrutin législatif plusieurs partis et regroupements politiques qui n’ont pas atteint le seuil de recevabilité de 60%, c’est-à-dire avoir au moins 300 candidats sur l’ensemble du territoire national.
Cinq partis politiques seulement remplissent cette condition : le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, l'Alliance des démocrates chrétiens du Congo (ALDEC) de Princesse Adèle Kahinda, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS-Tshisekedi), Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Il y a aussi 36 regroupements politiques dont l'Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés, la Dynamique progressiste de l’opposition, l’AAC/Palu, l’A/A UNC et d’autres.
La CENI appelle à la prudence les candidats à la députation nationale. Avant tout déploiement sur terrain pour des actions politiques liées à sa candidature, chaque candidat doit vérifier si son parti ou son regroupement figure bien sur la liste de ceux qui ont été retenus par la commission électorale.
Les grands absents de ce processus jusqu’ici sont le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de l’ancien président Joseph Kabila et Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé) de Martin Fayulu, qui ont boycotté le processus électoral en cours, entaché selon eux de nombreuses irrégularités.
À lire aussiLégislatives en RDC: polémique autour des candidats qui ont choisi un membre de leur famille comme suppléant
"Élections législatives : début de transmission et réception au Bureau de la CENI des dossiers physiques des candidats députés nationaux - 06.08.2023
= https://objectif-infos.cd/elections-legislatives-debut-de-transmission-et-reception-au-bureau-de-la-ceni-des-dossiers-physiques-des-candidats-deputes-nationaux/
bompengo
La Bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par le biais de la Direction des Archives, a commencé à réceptionner au siège de l’institution, les dossiers physiques des candidats pour la députation nationale, lui transmise par les Secrétaires Exécutifs Provinciaux.
Au terme des opérations d’ajout, retrait ou substitution des candidatures pour la députation nationale intervenues vendredi 28 juillet 2023, la plus haute hiérarchie de la CENI avait instruit les 26 Secrétaires Exécutifs Provinciaux de l’institution, à convoyer singulièrement la transmission des dossiers physiques des candidats, pour en assurer la réception effective à la Direction des Archives de la Centrale électorale.
Le premier à se soumettre à cet exercice, est le Secrétaire Exécutif Provincial de la Tshuapa, Héritier WETETO IMPATE, qui en a fait la restitution.
» Comme vous le savez, nous avons clôturé la réception et le traitement des dossiers des candidatures à la députation nationale et nous sommes venus individuellement les déposer ici à Kinshasa, au niveau des archives pour permettre à la hiérarchie d’entamer l’examen de chaque dossier. La province de la Tshuapa a enregistré au total 225 dossiers dont 53 pour le compte des partis politiques et 171 pour les regroupements politiques ainsi que un candidat indépendant. Nous avons reçu 40 candidatures des femmes et plus ou moins 230 des hommes pour 9 sièges que compte la province à la députation nationale », a-t-il expliqué.
Le second Secrétaire Exécutif Provincial est celui du Kwilu, Jean Robert MUYANSI, qui a, pour sa part, félicité les membres des Bureaux de Réception et Traitement de Candidatures de sa juridiction pour la qualité du travail abattu, avant de mettre en lumière ce qui se fera par la suite.
« Nous venons de déposer les dossiers en bonne et due forme, c’est ici l’occasion pour nous, de féliciter nos agents qui ont abattu un travail de qualité. A ce niveau, il faut relever que c’est le contrôle et la vérification des dossiers qui s’effectueront à l’aide du B6, qui est un bordereau de transmission et réception des dossiers physiques par rapport aux deux destinataires notamment la Cour constitutionnelle ainsi que le Bureau de la CENI », a-t-il dit.
"Délibération en cours à la CENI pour les candidatures à la députation nationale - 09.08.2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/08/09/deliberation-en-cours-la-ceni-pour-les-candidatures-aux-deputes-nationaux
L'Assemblée plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a entamé ses délibérations lundi 7 août concernant les candidatures reçues pour l'élection des députés nationaux.
Présidée par Denis Kadima, cette session a été consacrée à l'examen des dossiers déposés. La décision finale, incluant la liste provisoire des candidatures acceptées et rejetées, sera publiée conformément au calendrier établi. Le verdict de la plénière de la CENI est attendu pour le mercredi 9 août 2023.
Depuis l'ouverture du dépôt des candidatures pour les élections législatives le 25 juin 2023, la CENI a été confrontée à une affluence considérable de dossiers, totalisant plus de 25 000 candidatures. Cette forte participation, avec une moyenne de 50 candidats par siège, marque un taux inédit depuis les premières élections démocratiques de 2006.
"RDC: que cache l’engouement des candidatures aux élections? -9 août 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/08/09/rdc-que-cache-lengouement-des-candidatures-aux-elections/
À chaque législature , le nombre des candidats au parlement tout comme aux assemblées provinciales augmente. Cette année par exemple, la Commission électorale nationale et indépendante a enregistré plus de 20 000 candidatures pour 500 sièges à pourvoir. Pour certains, cet engouement à la politique cache souvent des intérêts égoïstes.
En effet, pour les prochaines élections législatives , chaque candidat a une chance sur 40 de gagner les élections. Ce chiffre comparé à celui de la législature de 2018 affiche une augmentation de 15 %. Le Chef des travaux Ken Dibwe de l’Université de Lubumbashi pense que si beaucoup choisissent de postuler , c’est parce qu’ils pensent qu’ils seront mieux payés. »
Depuis un certain temps, c’est la politique qui paie mieux . Le pays génère des recettes , mais ces recettes ne sont pas bien redistribuées. Et quand on regarde ceux qui se sont engagés dans la politique , on a l’impression qu’ils s’en sortent mieux. Ainsi, au lieu de trouver un emploi ailleurs, on préfère la politique, car on s’enrichit vite », explique-t-il. Pour certains , devenir un député est une protection. » Non seulement ça paie mieux, mais on est aussi couvert par les immunités et même par l’autorité. Et même quand vous faites des dégâts, vous êtes protégés », explique encore le Chef des travaux Ken Dibwe.
Lire aussi: Lubumbashi, CENI: Publication des listes provisoires des candidats
D’autres motifs
Tous ne briguent pas la députation pour des motifs inavouables. Scolastique Mutoke Équipe leader de la Thématique élection au cadre de concertation du Haut Katanga en est convaincu. Mais elle précise que le nombre gigantesque des candidatures va de pair avec le nombre des partis politiques. « On a créé des partis politiques satellites. Auparavant, on était à 700 partis politiques et maintenant, on est plus de 900 partis politiques. Et donc tous ces partis ont également déposé leurs Candidatures « , dit-elle. Elle explique encore, ce nombre doit correspondre à l’exigence de la Ceni . « La loi électorale exige un seuil de recevabilité des candidatures. Ainsi, tous les partis se sont efforcés de déposer au moins 300 candidatures, soit 60 % du nombre des sièges sur ‘ensemble du pays ».
Mais il faut dire qu’en RDC , jeunes et vieux , tous rêvent d’une vie en politique.
"RDC: fin du dépôt des candidatures pour les législatives du 20 décembre - 24.07.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230724-rdc-fin-du-d%C3%A9p%C3%B4t-des-candidatures-pour-les-l%C3%A9gislatives-du-20-d%C3%A9cembre
"Législatives nationales en RDC: Sur 28.791 candidatures réceptionnées, 4.496 déclarées non conformes, 24.295 conformes dont 23.653 recevables et 642 irrecevables (CENI) - 11.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/11/legislatives-nationales-en-rdc-sur-28791-candidatures-receptionnees-4496-declarees-non
"RDC: seules 66 formations politiques ont atteint le seuil de recevabilité fixé à 60% pour les élections législatives - 11.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/11/rdc-seules-66-formations-politiques-ont-atteint-le-seuil-de-recevabilite-fixe-60-pour
"RDC-CENI : l’AFDC-A est le premier regroupement politique avec 479 candidats aux législatives nationales, l’UDPS est troisième avec 459 - 11.08.2023
= https://actualite.cd/2023/08/11/rdc-ceni-lafdc-est-le-premier-regroupement-politique-avec-479-candidats-aux-legislatives
"Législatives 2023 : 24.295 candidatures retenus, 4.496 candidatures non conformes et 642 candidatures irrecevables (Document) ! - 11.08.2023
= https://okapinews.net/politique/legislatives-2023-24-295-retenus-4-496-non-conformes-et-642-irrecevables-document/
Dans une cérémonie ce vendredi, 11 août en son siège, la Commission Électorale Nationale Indépendante a rendu public les premiers résultats après les dépôts de candidature à la députation nationale.
Sur un total de 28.791 candidatures reçues, 4.496 ont été déclarées non conformes, 24.295 déclarées conformes dont 23.653 recevables et 642 irrecevables.
Pour les candidatures recevables, il y a au moins 19.698 hommes, soit 83% et 3.955 femmes, soit 17%.
De ces candidatures, il faut compter 15 candidats indépendants, 3.785 candidats présentés par les partis politiques et 19.713 candidats présentés par les regroupements politiques.
Notons que les candidatures sont déclarées irrecevables en raison de candidatures multiples et/ou non-conformes aux conditions d’éligibilité, en application des dispositions de l’article 102 de la Constitution ains.
Ci-dessous, le communiqué de presse de la CENI !
"Députation nationale : avec 716 candidats retenus, Muzito favori pour rafler la majorité des sièges - 12.08.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-125623_deputation_nationale_avec_716_candidats_retenus_muzito_favori_pour_rafler_la_majorite_des_sieges.html
"Elections 2023 : le camp Fayulu réaffirme avoir ses listes prêtes mais attend l’annonce de l’audit indépendant du fichier électoral pour les déposer - 12.08.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-125611_elections_2023_le_camp_fayulu_reaffirme_avoir_ses_listes_pretes_mais_attend_l_annonce_de_l_audit_independant_du_fichier_electoral_pour_les_deposer.html
Quelques heures après la publication par la CENI, de la liste provisoire des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection des députés nationaux, le camp Fayulu qui a refusé de déposer les dossiers de ses membres, conditionnant sa participation aux élections à l’audit indépendant du fichier électoral, a réagi.
Le coordonnateur de la coalition Lamuka-Fayulu, professeur Matthieu Kalele a, dans une déclaration faite vendredi 11 août 2023, rassuré les Congolais du bien-fondé de la décision de sa famille politique de ne pas déposer les candidatures de ses membres.
Cependant, il a précisé que cette décision ne doit pas être interprétée comme un boycott des élections. « Lamuka réaffirme avoir ses listes prêtes, mais attend l’annonce de l’audit indépendant pour les déposer », a-t-il dit.
Selon ce regroupement politique, le rapport d’audit produit par les experts mandatés par la CENI est « superficiel et ne rassure pas les parties prenantes, sauf évidemment la famille politique de M. Tshisekedi ».
Dans la foulée, Lamuka a dénoncé avec la dernière énergie « l’entêtement de la CENI à s’enfermer dans un manque de transparence criant du processus électoral en cours, et ce, depuis l’appel d’offres pour la passation des marchés jusqu’à la production de ce qu’elle appelle fichier électoral ».
Déterminé à obtenir des élections transparentes pour doter le pays des institutions légitimes, Lamuka a mis en garde les animateurs de la CENI contre toute tentative de coup de force à travers « ce processus et annonce qu’elle les tiendra pour responsables, solidairement avec le pouvoir en place, de tout ce qui pourrait résulter à la suite d’une crise politique dont ils sont les seuls géniteurs ».
Lamuka « demande au peuple congolais de ne jamais accepter une parodie d’élections destinée à légitimer des personnes choisies d’avance, à travers une tricherie bien orchestrée, encourage la communauté internationale à accompagner le peuple congolais dans sa quête légitime de démocratie en refusant de soutenir un tel processus, appelle la population congolaise à ne pas céder à la peur, aux chantages, aux intimidations divers et aux promesses fallacieuses du régime en place », a indiqué Matthieu Kalele, soulignant qu’il est temps que les Congolais se battent pour leur souveraineté en vue de construire un Congo libre, fort, digne et prospère.
"
= https://magazinelaguardia.info/2023/08/03/elections-quid-des-partis-politiques-nayant-pas-atteint-le-seuil/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau

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