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Message  El-Shaman 11/11/2021, 10:42 pm

CE JOUR-LA... 11 novembre, comme aujourd'hui...
Le 11 novembre 2018, l’opposition congolaise choisit Martin Fayulu comme candidat unique.
Ce jour-là, après 2 jours de longues tractations à Genève (en Suisse) sous la facilitation de la Fondation Kofi Annan, les sept principaux leaders de l’opposition congolaise (Félix Tshisekedi, Freddy Matungulu, Vital Kamerhe, Adolphe Muzito, Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Martin Fuyulu) parviennent finalement à se mettre d’accord sur une candidature commune à la présidentielle du 23 décembre 2018 : Martin Fayulu.  
Ils adoptèrent un "accord de coalition" (qui n'avait pas été rendu public) qui prévoyait notamment que le candidat commun de l’opposition, s’il était élu à la présidence de la République le 23 décembre, s’engageait à ne faire qu’un "court mandat", une sorte de transition de deux ans, destinée à remettre de l’ordre dans le pays et à mettre en œuvre certaines réformes institutionnelles pour assurer de futures élections libres, crédibles et transparentes.
Mais l’euphorie suscitée par la désignation de Martin Fayulu ne sera que de courte durée. A Kinshasa et dans le reste du pays, ce choix inattendu ne passe pas dans les états-majors de certains partis de l’opposition. Les partisans de l’UDPS, mais aussi ceux de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, descendirent dans la rue pour demander à leurs leaders de se retirer de cet "accord de coalition".
Dès le lendemain, Félix Tshisekedi, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), se rétracta et retira sa signature de l'accord signé. Vital Kamerhe fit de même. Ils annonceront également leur décision de ne plus soutenir le candidat commun, et finirent par créer, au cours de la même semaine, leur propre coalition, CACH (Cap vers le Changement).
A retrouver également sur mon blog : www.babunga.alobi.cd
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Message  El-Shaman 17/11/2021, 2:16 pm

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LE 17 NOVEMBRE : FÊTE DES FORCES ARMEES ZAÏROISES (FAZ)
========================================
Le 17 novembre était considéré comme la date anniversaire de la constitution de l'Armée Nationale Congolaise et, depuis l'année 1961 jusqu'à la chute de Mobutu en mai 1997, cette journée était célébrée avec faste au Zaïre. C'était même un jour férié.
Les Forces Armées Zaïroises (FAZ) ont marqué leur histoire du temps du Maréchal Mobutu. Elles ont participé avec brio à plusieurs batailles au Soudan, au Tchad, au Rwanda... faisant d'elles l'une des meilleures armées des décennies 70-80 en Afrique.
Les Forces Armées Zaïroises (FAZ) avaient leur Etat-Major Général à Kinshasa et comprenaient la Force Terrestre, la Force Aérienne et la Force Navale, ainsi que la Gendarmerie Nationale (avec rôle de police territoriale et mobile), un Corps logistique et des services et organismes communs et d'appui.
Les unités qui composaient les Forces Armées Zaïroises (FAZ) étaient les suivantes :
(a) La Gendarmerie Nationale : calquée sur le modèle belge, elle comprenait 25.000 à 30.000 hommes. C'est elle qui avait remplacé, en 1972, l'ancienne Police Nationale dissoute par le Président Mobutu.
(b) La Division Kamanyola : forte de 12.000 hommes (soit 3 brigades), elle était considérée par Mobutu comme la meilleure unité de l'armée zaïroise tant sur le plan de la formation que sur le plan du matériel mis à sa disposition. Elle était affectée/basée en permanence au Shaba/Katanga (très probablement pour préserver les gisements miniers zaïrois, garantie de pouvoir du feu Maréchal Mobutu) mais avait aussi des éléments à Kinshasa, répartis sur 2 camps : une moitié dans le domaine présidentiel de Kibomango, et l'autre moitié au camp Tshatshi.
(c) La 31e Brigade Parachutiste : avec ses 3 bataillons de parachutistes (et un bataillon de soutien), cette brigade aéroportée disposait d'un des meilleurs taux de disponibilité de la Force Terrestre. Ses éléments, formés par les français, étaient stationnée à l'aéroport de N'Djili (Kinshasa), au Centre d’Entraînement des Troupes Aéroportées (CETA).
(d) La 41e Brigade Commando : elle comptait 3 bataillons spécialisés dans la contre-insurrection et opérait uniquement à l'Est du pays. Elle était stationnée à Kisangani, avec des détachements à Luberizi (Uvira) et à Rumangabo (Rutshuru). Ses unités avaient été formées par des instructeurs chinois.
(e) La 1ère Brigade Blindée : idem à la précédente, elle a bénéficié de la coopération militaire et de l'instruction chinoise. Elle disposait principalement de milliers de chars chinois Type-62, équipés d'un canon de 85 mm et d'un poids de 21 tonnes. Elle était casernée à Mbanza-Ngungu (à 120 kilomètres au sud-ouest de Kinshasa dans le Bas-Congo).
(f) La 21e Brigade d'Infanterie "Léopard" : très peu d'informations filtraient sur cette unité d'élite dont les éléments étaient appelés "Les Voltigeurs".
(g) La Garde Civile (GACI) : elle a été mise sur pied en 1984 avec pour mission essentielle l'anti-terrorisme et la protection des frontières nationales. Elle était une force de police paramilitaire, forte de 10.000 hommes bien équipés, entraînés et entretenus. Elle possédait, en son sein, 2 unités d'élite, particulièrement spécialisées dans les répressions de manifestants : les Forces d'Interventions Rapides (FIR) et les Forces d'Interventions Spéciales (FIS).
(h) La Division Spéciale Présidentielle (DSP) : chargée de la sécurité personnelle du Président Mobutu, elle était créditée de 15.000 hommes et parfois considérée comme une armée dans l'armée (car bras droit fidèle au Maréchal Mobutu). Ses éléments étaient formés par des instructeurs israéliens

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Message  El-Shaman 20/11/2021, 7:31 pm

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20 novembre, comme aujourd'hui...
Le 20 novembre 2010, Monseigneur Monsengwo de la RD Congo est créé Cardinal.
Ce jour-là, à l'issue de l’audience générale tenue par le Pape Benoît XVI, Monseigneur Laurent Monsengwo Mpasinya est élevé à la dignité cardinalice au cours du Consistoire tenue à la Basilique Saint Pierre du Vatican. Vingt-trois autres nouveaux Cardinaux avaient été créés le même jour, dont 10 italiens, 2 allemands, 1 polonais, 1 suisse, 1 espagnol, 4 africains, 2 américains, 1 brésilien, 1 équatorien et 1 sri-lankais.
Laurent Monsengwo Pasinya est né en octobre 1939 à Mongobelé (Bandundu). Après ses études de philosophie à l'Université pontificale urbanienne de Rome, il rentre au pays et est ordonné prêtre en décembre 1963 pour le diocèse d'Inongo. Par la suite, il rentrera poursuivre ses études à Rome et en 1970, il est le premier Africain à obtenir un doctorat en Écritures Saintes à l'Institut Biblique Pontifical de Rome (avec une thèse préparée sous la direction du célèbre docteur Ignace de La Potterie, ayant pour sujet : La notion du 'Nomos' dans le Pentateuque grec). De retour au Congo (devenu depuis lors Zaïre), il occupera différents postes de professeur de théologie aux Facultés catholiques de Kinshasa et dans plusieurs séminaires.
En 1976, il est nommé secrétaire général de la Conférence épiscopale du Zaïre, poste qu'il occupa pendant 3 ans, avant de se voir nommer évêque auxiliaire d'Inongo en février 1980. Une année après, il est transféré à Kisangani, toujours comme évêque auxiliaire. En 1984, il est élu président de la Conférence épiscopale du Zaïre (CEZ), poste qu'il conservera jusqu'en 1992. En 1987, il est également élu membre du Conseil du secrétariat général du synode des évêques. L'année suivante (septembre 1988), il est promu archevêque de Kisangani.
En 1997, il avait été élu président du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM), poste qu'il avait conservé jusqu'en 2003. Enfin, en décembre 2007, Benoît XVI le transfère au siège métropolitain de Kinshasa, avant de le créer cardinal en novembre 2010.
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Message  El-Shaman 28/11/2021, 11:58 pm

CE JOUR-LÀ...
28 novembre, comme aujourd'hui...
Le 28 novembre 1998, décès de Pépé Kallé (de son vrai nom Jean-Baptiste Kabasele Yampanya wa ba Mulanga), emporté par une crise cardiaque. Il était alors âgé de 47 ans.
Pépé Kalle est considéré comme l’un des piliers de la 3ème génération de la musique congolaise moderne. Ce géant de la scène surnommé "éléphant de la musique congolaise" à cause de sa taille (2 mètres pour 150 kilos) est né à Kin en 1951. Il avait commencé par pousser sa voix chaude et angélique dans des chorales des églises, avant de rejoindre le groupe Bamboula en 1969.
En 1972, il rejoint l'orchestre Bella Bella, qu'il quitte vite pour fonder son propre orchestre "Empire Bakuba", dont les membres les plus connus étaient Elvis, Papi Tex, Emoro (nain espiègle, décédé lors d'une tournée au Botswana en 1994), Doris, Boeing 737, Jolie Bébé.
Son succès commence avec l'année 1973, lorsqu'il sort son tube continental "Nazoki". A partir de 1980, les tournées planétaires se succèdent, le menant du Japon aux Etats-Unis, en passant par les Caraïbes, où le chanteur était une star.
Roucoulant sur les fameuses guitares tournoyantes caractéristiques de la rumba congolaise, Pépé Kallé fera beaucoup de tubes avec des histoires d'amour ruisselantes et des textes inspirés de la débrouille africaine quotidienne comme "Article 15, Débrouillez-vous pour vivre".
Pépé Kallé a côtoyé des grands noms de la musique congolaise et africaine tels que Manou Lima, Boncana Maiga, Canta Nyboma, Papa Wemba, Lutumba Simaro, Mbilia bel, etc.
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Message  El-Shaman 23/12/2021, 1:59 pm

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23 décembre, comme aujourd'hui...
Le 23 décembre 2011, Etienne Tshisekedi prête serment chez lui.
Ce jour-là, l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba prêtait serment dans sa résidence de Limeté (à Kinshasa), devant des dizaines de partisans et des responsables de l’opposition. Prévue initialement au stade des Martyrs de Kinshasa, la prestation de serment d’Étienne Tshisekedi n’avait pu s’y dérouler car l’armée avait bloqué tous les accès.
Trois jours auparavant, Joseph Kabila avait déjà prêté serment en tant que Président élu de la RD Congo et donc vainqueur de la présidentielle de novembre 2011 (l'opposant Etienne Tshisekedi avait rejeté la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle, s'autoproclamant président "élu").
Introduisant cette prestation de serment, son directeur de cabinet (Albert Moleka) fera savoir aux invités à la cérémonie qu'à l’issue des travaux de dépouillements du scrutin présidentiel, au moyen des procès-verbaux affichés devant les bureaux de vote dont les résultats avaient été récoltés tant par des témoins que les observateurs internationaux, c'est Monsieur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba qui avait recueilli plus de voix que les autres candidats, totalisant 52,6% des suffrages.
Par la suite, il accusa les animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de la Cour suprême de justice (faisant office de Cour constitutionnelle) de n’avoir pas jugé bon, pour des raisons qui leur sont propres. Il fit alors savoir que, "devant ce vide d’animateurs d’une institution pouvant recevoir le serment du président de la République, le recours à l’ordonnance du 14 mai 1886 et à la coutume constitutionnelle s’avère suffisant pour motiver la prestation de serment de Son Excellence Monsieur le Président de la République devant le Peuple Congolais".
Il termina son intervention par "ce jour du 23 décembre 2011 marque d’une empreinte indélébile l’histoire de notre pays par le passage d’un régime dictatorial bafouant les droits de l’homme à celui réellement démocratique que le peuple congolais s’est choisi". Enfin, il invita Etienne Tshisekedi à prêter serment.
Ce dernier le fit en ces termes :
"Moi, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, élu Président de la République Démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la Nation :
- D’observer et défendre la Constitution et les lois de la République;
- De maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire;
- De sauvegarder l’unité nationale;
- De ne me guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine;
- De consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix;
- De remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes fonctions qui me sont confiées".
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Message  El-Shaman 25/12/2021, 11:36 am

CE JOUR-LÀ... 25 décembre, comme aujourd'hui...
Le 25 décembre 1979, démonétisation des billets de 5 zaïres et 10 zaïres.
C'était au petit matin que Mobutu fit l'annonce lui-même, à partir de Gbadolite où il séjournait. Il annonça que suite à l'inflation galopante que le Zaïre connaissait (toute l’économie zaïroise, depuis le grandes entreprises jusqu'aux ménages était concernée), les billets de 5Z et 10 zaïres n’avaient plus cours sur le marché et étaient désormais remplacés par de nouvelles coupures ayant moins de valeur que les premières.
En fait, cette opération n’était qu’une vaste dévaluation maquillée politiquement en "démonétisation". C'est à dater de ce jour-là que plusieurs personnes firent faillites au Zaïre car, du jour au lendemain, ils ne pouvaient plus utiliser les billets de 5Z et 10Z en leur possession. L'on assistait à de longues files devant des guichets des banques pour la simple raison que Mobutu avait limité l’échange :
- Pour les particuliers à 3000 zaïres par personne âgée de 18 ans;
- à 5000 zaïres (dont 50% à verser en compte bancaire) pour les petites et moyennes entreprises;
- à 20.000 zaïres (dont 50% à verser en compte en banque) pour les autres entreprises de grande dimension.
Enfin, Mobutu annonça qu'il avait été décidé, dans le cadre de l’exécution de cette mesure, la fermeture des frontières zaïroises à tout trafic et l’interdiction du survol de l’espace aérien zaïrois sans autorisation préalable durant l'opération d’échange qui devait s'étaler sur 7 jours; du 25 au 31 décembre 1979.
C'est de cette manière que l'économie zaïroise/congolaise s'était "dollarisée". Dans ce contexte de dévaluation permanente, la confiance dans la monnaie nationale (le zaïre) s’était totalement effritée. Désormais, tant le système bancaire désorganisé que les opérateurs économiques devenus méfiants, ainsi que les petits épargnants qui venaient de perdre leurs économies placées dans les banques et les structures coopératives d’épargne et de crédit, tous préféraient recourir à la valeur-refuge qu’était le dollar américain.
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Message  El-Shaman 28/12/2021, 1:20 pm

CE JOUR-LÀ... 28 décembre, comme aujourd'hui...
Le 28 décembre 1958, Lumumba prononce la fameuse phrase : "L’indépendance que nous réclamons au nom de la paix ne doit pas être considérée par la Belgique comme un cadeau".
Tout commence en fin novembre 1958 lorsque certains révolutionnaires africains organisent la première Conférence des peuples africains prévue de se tenir à Accra (Ghana) du 5 au 13 décembre 1958.
Deux leaders est-africains (Mohamed Babu de Zanzibar et Tom Mboya du Kenya) sont inquiets du fait qu’un grand pays comme le Congo risque de rater ce grand rendez-vous africain. C'est alors qu'ils entrent en contact avec Patrice Lumumba, alors directeur commercial de la Brasserie du Bas-Congo (Bracongo). Babu et Mboya furent tellement impressionnés par Lumumba qu’ils envoyèrent un télégramme à la direction du Mouvement de libération panafricain de l’Afrique de l’Est et centrale (Pan African Freedom Movement for East and Central Africa, PAFMECA) demandant de l’argent pour amener une délégation congolaise à Accra.
C’est ainsi que Patrice Lumumba, Gaston Diomi et Joseph Ngalula accompagnèrent Babu et Mboya à Accra, où Lumumba se fit remarquer par les délégués à cette conférence qui réunissait les représentants des huit pays indépendants (Egypte, Ethiopie, Ghana, Guinée, Liberia, Libye, Maroc, Tunisie) et ceux des partis politiques, syndicats et d’autres organisations de la société civile du monde panafricain. C'est là que Lumumba noua des relations fort utiles avec de grands leaders africains tels que Kwame Nkrumah, Gamal Abdel Nasser, Modibo Keita et Ahmed Sékou Touré.
De retour à Kinshasa, Lumumba organisa un grand rassemblement populaire Ce 28 décembre (c'était un dimanche) à Kalamu (Léopoldville) pour rendre compte à la population congolaise des résolutions de la Conférence d’Accra et leurs implications pour le mouvement d’indépendance au Congo.
C’est au cours de ce meeting que la masse congolaise était entrée en contact avec les idées de Lumumba, alors révolutionnaires. Elle entendit dire sans ambages pour la première fois par un "kalaka" que d’une part les congolais devraient cesser de s'endormir et d'attendre l’indépendance et la liberté, et d’autre part que les belges devraient cesser de considérer la liberté comme une aumône à offrir aux congolais. Evidemment, les esprits s’enflammèrent. Une semaine plus tard, Léopoldville (Kinshasa) se soulevait, par les émeutes du 4 janvier 1959.
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Message  El-Shaman 30/12/2021, 1:40 pm

CE JOUR-LA... 30 décembre, comme aujourd'hui...
Le 30 décembre 1998, des populations civiles sont sauvagement massacrées à Makobola, dans le Sud-Kivu.
A ce moment-là, la partie est du pays est occupée par la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD). Le 25 décembre, jour de Noël, les militaires rebelles du RCD décident de déplacer leur position de Makobola I (qui se trouve en territoire d'Uvira) vers Makobola II (de l'autre côté de la rivière, en territoire de Fizi). Pour les Maï-Maï, ceci constitue une provocation de plus : l'occupation des terres de leurs ancêtres par les "étrangers".
C'est ainsi que le mardi 29 décembre 1998, à 17h, ils envoient un message à la population, annonçant une attaque dans le village, en vue de déloger les militaires du RCD (essentiellement constitués de rwandais). Et exactement à 17h30, ils attaquent et mettent en déroute les troupes du RCD, qui finissent par quitter Makobola, après y avoir perdu certains de leurs éléments.
Jusqu'au matin du mercredi 30 décembre, les Maï-Maï sont maîtres du village. Mais vers 10h, la nouvelle selon laquelle des renforts de troupes rwandaises en provenance d'Uvira seraient en route vers Makobola va pousser les Maï-Maï à se retirer de Makobola, regagnant les montagnes qui surplombent cette localité.
C'est alors que les éléments du RCD entrèrent dans Makobola sans y rencontrer une quelconque résistance. Ils se livrèrent à des représailles contre la population civile accusée d’avoir collaboré avec l’ennemi. Ils mirent feu au village entier, tuant environ 612 personnes (dont une grande partie constituée de femmes et enfants), la plupart calcinées dans leurs maisons.
Le gouverneur de la province du Sud-Kivu à cette époque (Norbert Basengezi Katintima) minimisera les tueries, s'attaquant sur la voie des ondes à l'église catholique qui avait rapporté ce massacre. Il sera soutenu dans sa version par le président du RCD, le professeur Wamba Dia Wamba qui déclaré ".... dans la nuit du 30 décembre, il y a eu 4 petits bateaux qui portaient des éléments des FDD Burundais qui traversaient du Burundi en direction de Makobola, un petit village qui, selon les données en ma disposition, ne compte même pas 500 personnes. C'est alors qu'ils se sont engagés dans les combats avec nos forces. Beaucoup d'éléments FDD ont été tués et d'autres se sont enfuis."

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Message  El-Shaman 4/1/2022, 12:08 pm

CE JOUR-LÀ... 4 janvier, comme aujourd'hui...
Le 4 janvier 1959, émeutes à Léopoldville (Kinshasa) dont les morts seront considérés comme "martyrs de l'indépendance".
L’annulation ce jour-là par l’autorité coloniale d’un meeting de l’ABAKO (Alliance des Bakongo, parti de Kasa-Vubu) programmé dans les installations de la Young Men's Christian Association (YMCA) à Léopoldville, provoque la colère et la frustration de ses partisans.
Ceux-ci sont vite rejoints par une foule nombreuse des supporters furieux de l’équipe de football Vita Club sortant du grand stade Roi Baudouin proche, où leur équipe venait de perdre son match contre l’équipe Mikado.
A partir de ce jour-là et pendant 4 jours (du 4 au 7 janvier), Léopoldville (qui comptait 400.000 habitants à ce moment-là) est le théâtre d’actes de violence contre les européens : leurs magasins et résidences sont saccagés et pillés, les symboles de l’Etat colonial sont détruits.
La réaction du pouvoir colonial est brutale car la force publique réprime dans le sang ces manifestations de colère aux allures d’une véritable insurrection populaire. Les sources officielles font état de 49 personnes tuées, pendant que d’autres sources affirment que l’action répressive aurait fait des centaines de victimes. Les autorités coloniales arrêtent 300 congolais, dont Kasa-Vubu, et les accusent d'incitation à l'émeute.
Pour la première fois, les congolais répandent comme un "leitmotiv" le mot magique "Dipanda" (indépendance), le criant à la face des belges par défi et pour exprimer l’inéluctabilité de l’indépendance.
Ces émeutes conduiront le roi Baudouin 1er à se prononcer le 13 janvier à travers un discours dans lequel il annonçait l’engagement de la Belgique à "conduire sans atermoiements funestes mais sans précipitation inconsidérée les populations congolaises vers l’indépendance, et l’organisation à la fin de l’année d’une conférence devant discuter des modalités d’accession du Congo à l’indépendance". Pour la première fois, les Belges, par la bouche de leur roi, venaient de reconnaître le droit des congolais à l’indépendance, ce qui leur sera accordé dix-huit mois plus tard.
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Message  El-Shaman 7/1/2022, 3:17 pm

CE JOUR-LA... 7 janvier, comme aujourd'hui...
Le 7 janvier 2003, la Cour d'ordre militaire de Kinshasa condamne 30 personnes à la peine de mort dans le dossier de l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila.
Ce jour-là, soit près de 2 ans après la mort tragique de l’ancien chef de l’Etat congolais (Laurent-Désiré Kabila), la Cour d'Ordre Militaire de Kinshasa (COM, siégeant en Cour martiale) rend son verdict à l'issue d'un procès fleuve : 30 des 135 accusés sont condamnés à la peine de mort, dont le colonel Eddy Kapend, le principal accusé.
Les organisations internationales de défense des droits de l'homme avaient quant à elles estimé que la procédure suivie devant la Cour d’ordre militaire s’était déroulée sur fond d’intimidation; les avocats des accusés n’ayant pas eu accès à toutes les pièces de la procédure.
Pour elles, ce procès n’avait été ni équitable ni transparent et la culpabilité des accusés n’avait pas été démontrée de manière irréfutable. Enfin, elles avaient estimé qu'il demeurait des faits surprenants que la Cour n'avait pas pu étayer :
(a) Les conclusions de l’expert en balistique et des médecins légistes étaient surprenantes. Pour l’expert en balistique, il lui paraissait scientifiquement impossible d’imaginer qu’une balle tirée à bout portant sur une tempe du Président avec un pistolet parabellum 9 mm reste incrustée dans le crâne. Quant aux médecins légistes, les blessures faites par balles n’avaient dû intervenir qu’après le décès, étant donné l’absence de saignement constaté sur place.
(b) Pourquoi l’arme du crime n’a-t-elle jamais été retrouvée?
(c) Les témoins avaient entendu trois détonations et pourtant quatre traces de balles avaient été trouvées sur le corps de LD Kabila.
Autant de questions qui sont restées sans réponse jusqu'à ce jour. Aujourd'hui, 20 ans après, bien des interrogations demeurent. Le sujet reste même tabou parmi la classe politique congolaise. Des gouvernements successifs se sont bien gardés, ou ont tout au moins évité, de réactualiser un dossier qui pouvait devenir explosif.
Eddy Kapend, ancien aide de camp de l'ex-président Laurent Désiré Kabila et qui était le principal condamné et le personnage central du procès, a été libéré le 6 janvier 2021, après avoir été gracié par le Président Félix Tshisekedi le 31 décembre 2020.
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Message  El-Shaman 13/1/2022, 4:52 pm

CE JOUR-LA...13 janvier, comme aujourd'hui...
Le 13 janvier 1959, après les émeutes ayant endeuillé Léopoldville (qui avaient duré du 4 au 7 janvier 1959), le roi Baudouin s'adresse aux Congolais et reconnaît pour la première fois le principe d’une indépendance que la Belgique accorderait "sans atermoiements funestes ni précipitation inconsidérée".
C'est aussi ce jour-là qu'il convia les partis politiques congolais à une table ronde le 20 janvier. Bien que d’inspirations très diverses (radicaux ou modérés, fédéralistes ou unitaires), ces partis réalisèrent un front commun et obtiennent que l’indépendance soit fixée au 30 juin.
Après avoir organisé 2 Tables rondes (politique et économique), un traité d’amitié belgo-congolais fut signé le 29 juin et l’indépendance du Congo belge, devenu République du Congo, fut proclamée le 30 juin, au terme d’une brève négociation.

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