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DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE MÉDIANE ?

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DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE  MÉDIANE ? Empty DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE MÉDIANE ?

Message  ndonzwau 21/7/2022, 1:01 pm

DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE SUIVRE, Y'A-T-IL UNE OPTION MÉDIANE ?

L'Afrique revendique le droit d'utiliser son pétrole et son gaz pour se développer malgré les impacts des énergies fossiles sur le climat. Le continent n'est responsable que de 4% des émissions de gaz à effet de serre, plaide régulièrement Macky Sall président en exercice de l'Union africaine.



"Greenpeace dénonce la mise aux enchères de blocs pétroliers et gaziers en RDC - 20 juillet 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/07/20/greenpeace-denonce-la-mise-aux-encheres-de-blocs-petroliers-et-gaziers-en-rdc

DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE  MÉDIANE ? P%C3%A9troliers

L'organisation environnementale Greenpeace a invité mardi les majors du pétrole et du gaz à s'abstenir d'acheter des droits sur 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers mis aux enchères par les autorités de la République démocratique du Congo afin de protéger la biodiversité, selon un communiqué.
Les appels d'offre pour l'attribution des droits sur ces blocs seront lancés le 28 juillet, a annoncé lundi le ministre congolais des Hydrocarbures, Didier Budimbu.


Les blocs pétroliers concernés sont repartis dans plusieurs régions du pays: trois dans le bassin côtier, neuf dans la Cuvette centrale, onze dans le Graben du Tanganyika et quatre dans le Graben Albertine. Les trois blocs gaziers sont situés dans le lac Kivu.
"Dans des lettres envoyées aux compagnies pétrolières de part et d'autre dans le monde, Greenpeace met l’alerte au rouge contre cette vente aux enchères de mauvaise augure, qui pourrait avoir lieu au détriment de la biodiversité et du climat mondial", a écrit l'organisation.
"Cette vente aux enchères ne se contente pas de tourner en dérision l'image de la RDC en tant que solution à la crise climatique, elle expose les Congolais à la corruption, à la violence et à la pauvreté qui accompagnent inévitablement la malédiction du pétrole", a indiqué Irène Wabiwa, responsable de Greenpeace en RDC.
"Cette vente aux enchères massive - à laquelle les communautés locales s'opposent farouchement - chevauche des tourbières et plusieurs zones protégées", a dénoncé Greenpeace qui déclare ne pas connaître l'identité des potentiels acquéreurs.
Dans une déclaration commune à l'issue d'une réunion, les ministres Ève Bazaïba de l'Environnement et Didier Budimbu des Hydrocarbures ont affirmé que les blocs pétroliers concernés par cette mise en vente étaient situés hors des zones protégées.

"Les cartes officielles montrent que neuf d'entre eux" sont situés dans des zones protégées, a réagi Greenpeace, indiquant que "le nombre actualisé de blocs chevauchant des zones protégées pourrait s'élever à 12".
Cette décision intervient cinq mois après la signature d'un accord de financement de protection des forêts congolaises à hauteur de 500 millions de dollars lors de la COP26, a déploré Greenpeace.
En avril, le gouvernement congolais a levé l'option de la mise aux enchères des blocs pétroliers. La mesure concerne "une zone de plus de 240 000 km² - une zone environ 300 fois plus grande que Nairobi", la capitale du Kenya, a noté l'organisation environnementale.
AFP avec ACTUALITE.CD

"La RDC vend des blocs pétroliers, malgré les craintes sur les risques environnementaux - 19/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220719-la-rdc-vend-des-blocs-p%C3%A9troliers-malgr%C3%A9-les-craintes-sur-les-risques-environnementaux
Le gouvernement congolais ouvre 27 de ses blocs pétroliers aux investisseurs malgré la mise en garde des ONG locales et internationales. Celles-ci assurent que pas moins de neuf blocs pétroliers à être mis aux enchères, à la fin de ce mois, chevauchent des aires protégées.

Kinshasa ne nie pas les chevauchements, mais veut rassurer les activistes et les futurs investisseurs.  Au départ, ce sont 16 blocs qui devraient être mis aux enchères, mais le gouvernement en a ajouté 11 autres.
Didier Budimbu, le ministre congolais des hydrocarbures, était lundi face à la presse pour annoncer l’appel d’offres, au micro de notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa. Il se veut rassurant : « On peut dire qu’il y a sur certains blocs, parmi ceux que l'on a rajoutés, c’est vrai que ça chevauche un tout petit peu dans certains parcs. Mais ça n’empêche qu’il y a des techniques pour pouvoir forer sans pour autant que l’écosystème puisse connaître des problèmes. »

Une opportunité économique pour le gouvernement

Didier Budimbu a voulu rappeler l'intérêt économique pour le pays, surtout en pleine crise ukrainienne : « Avec tous ces 27 de blocs, on avoisine 2000 milliards [de dollars américains] en termes de revenus, donc c’est énorme pour notre pays et grâce au pétrole, ce pays peut réellement se développer, on n’a pas ça pour qu’on s’en serve comme ornement, on a ça pour que nous puissions nous en servir et c’est ça que nous allons faire. Actuellement, avec la crise ukrainienne, le Congo a aussi le droit de bénéficier de ses ressources, et le gouvernement a levé l’option. Donc, ces 27 blocs pétroliers et trois gaziers seront mis en appel d’offres. Tant que ceux qu’ils vont se missionner seront là pour réellement développer le secteur avec nous, on a une certaine attractivité du point de vue fiscal, de sécurité juridique, de façon que ceux à qui on va attribuer ces blocs puissent vraiment évoluer en paix, et que chacun puisse tirer quelque chose et se retrouver. »

« Les peuples autochtones pourraient affecter leurs vies de manière irrévocable »
De leur côté, les défenseurs de l'environnement dénoncent l'absence de concertation avec les communautés congolaises. Et ils alertent sur les conséquences de cette exploitation pour le climat mondial, un tiers des blocs étant situé dans des réservoirs de carbone. Irène Wabiwa Betoko est chef de campagne forêts à Greenpeace pour le bassin du Congo :
« Si ce projet n’est pas arrêté, cela va avoir des conséquences farouches contre le climat, mais aussi sur les communautés locales. Les peuples autochtones, qui d’ailleurs ne sont même pas informés de ce plan, pourraient affecter leurs vies de manière irrévocable. Il ne s’agit pas ici de regarder seulement les intérêts financiers ou économiques, mais il y a la vie de millions de communautés congolaise, de millions de personnes à travers le monde qui serait en jeu, et donc il n’y a aucun chiffre en termes de dollars qui pourrait compenser cela. Et donc notre objectif, c'est de mettre tous nos efforts ensemble pour stopper ce projet et demander à toutes les entreprises pétrolières qui auraient la tentation de soumissionner aux appels d’offres qui seront lancés du 28 au 29 juillet de ne pas le faire, parce qu’ils vont trouver les Congolais sur leur chemin y compris Greenpeace et ses partenaires. »
"La cuvette centrale, c'est une zone couverte par les forêts primaires, mais aussi les tourbières. Et nous savons très bien le rôle que joue les forêts dans la lutte pour le changement climatique, mais aussi pour la vie des communautés locales.
Irène Wabiwa Betoko (Greenpeace): «Les tourbières constituent une bombe à carbone»
Claire Fages
La mobilisation des militants de l'environnement devrait grandir d'ici au 28 juillet, date annoncée pour la mise aux enchères des blocs pétroliers congolais.
Certains blocs pétroliers que l'État congolais veut vendre chevauchent des aires protégées REUTERS/Lucy Nicholson/Files  

" Afrique économie
L'Afrique revendique le droit d'exploiter sans contraintes ses énergies fossiles - 11/07/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/afrique-%C3%A9conomie/20220710-l-afrique-revendique-le-droit-d-exploiter-sans-contraintes-ses-%C3%A9nergies-fossiles
Comment concilier changement climatique et énergies fossiles ? Les dirigeants africains sont conscients des enjeux climatiques qui secouent la planète, pour autant, ils réclament le droit d'utiliser leurs ressources en pétrole et en gaz pour développer leur pays. La solution passe peut-être par un engagement croissant dans le développement des énergies propres.

Le continent n’est responsable que de 4% des émissions de gaz à effet de serre, plaide régulièrement Macky Sall président en exercice de l’Union africaine. Un grand nombre d’États revendiquent donc le droit à exploiter leurs énergies fossiles pour leur développement, explique Maixent Raoul Ominga, le directeur de la société nationale des pétroles du Congo. 
Nous devons développer nos États et ca doit être une dynamique et non une rupture. On ne peut pas arrêter le pétrole, c’est la première ressource du pays.  Mais la tendance aujourd’hui est de faire en sorte que le gaz devienne à moyen long terme l’alternative. Et il y a déjà des grands projets là-dessus. Je pense que l’accord que le Congo a signé avec l’Italie à travers ENI Congo le démontre. Et nous avons aussi signé avec la RDC un grand accord pour faire en sorte qu’on puisse mettre en place les infrastructures pour transporter l’électricité dans toute la sous-région. Et ça concourt à cela. Donc on ne peut pas du jour au lendemain rompre avec le pétrole brut, mais la dynamique est que nous devons désormais utiliser le gaz dans la plupart des projets pour produire l’électricité.
Le Cameroun, pays producteur de pétrole à l’économie plus diversifiée, se dit prêt à développer dans la transition énergétique, « en développant aussi bien l’hydro-électricité que les énergies renouvelables qui sont bien entendu des énergies de transition pour réduire l’impact de la pollution dans l’environnement. », explique Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Économie du Cameroun. Puis, il ajoute : « Le Cameroun s’est engagé et continue de le faire. Il voudrait donc dans cet esprit-là participer au développement économique et social à l’intérieur du pays, dans la sous-région Afrique centrale, sur le continent de manière générale. » 

Quand l'économie dépend de la rente pétrolière

Mais sortir du tout pétrole n’est pas simple pour les pays qui tirent l’essentiel de leurs revenus de l’or noir comme l’Algérie, le Tchad ou le Congo. D’autant que la rente pétrolière finance parfois des pans entiers de l’économie – politiques de subventions, programmes sociaux ou de logements.
« La capacité et la volonté de sortir de ces économies de rente n’est pas nécessairement évidente puisqu’il faut s’en sortir, s’en sevrer peu à peu », prévient Benoit Chervalier, enseignant à Sciences Po et à l’Essec, spécialiste des questions de financement des économies africaines. « Donc, à la fois en ayant une vision de long terme, et là ça passe très souvent par ce que l’on va qualifier de manière un petit peu générique, c’est-à-dire investir dans l’avenir à travers des fonds générationnels, à travers des fonds de stabilisations. Il existe plusieurs catégories de fonds souverains. Et en parallèle d’investir dans l'avenir, d’investir justement dans cette diversification de l’économie et de ne pas utiliser ces mannes-là au tout venant, c'est-à-dire dans une gestion au jour le jour des problématiques budgétaires. »
Aujourd’hui, la hausse des cours du pétrole permet à ces États, qui ont souffert du dernier choc pétrolier de 2014, de rattraper ces dernières années difficiles.


"L'Afrique revendique le droit d'utiliser son pétrole et son gaz pour se développer malgré les impacts des énergies fossiles sur le climat - 18 juil 2022
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/malgr%C3%A9-les-impacts-des-%C3%A9nergies-fossiles-sur-le-climat-lafrique-revendique-le-droit-dutiliser-son-p%C3%A9trole-et-son-gaz-pour-se-d%C3%A9velopper/
"L'Afrique revendique le droit d'exploiter sans contraintes ses énergies fossiles", 11 juillet 2022
Le continent n’est responsable que de 4% des émissions de gaz à effet de serre, plaide régulièrement Macky Sall président en exercice de l’Union africaine. Un grand nombre d’États revendiquent donc le droit à exploiter leurs énergies fossiles pour leur développement, explique Maixent Raoul Ominga, le directeur de la société nationale des pétroles du Congo...

" Nous devons développer nos États et ca doit être une dynamique et non une rupture. On ne peut pas arrêter le pétrole, c’est la première ressource du pays.  Mais la tendance aujourd’hui est de faire en sorte que le gaz devienne à moyen long terme l’alternative. Et il y a déjà des grands projets là-dessus. Je pense que l’accord que le Congo a signé avec l’Italie à travers ENI Congo le démontre. Et nous avons aussi signé avec la RDC un grand accord pour faire en sorte qu’on puisse mettre en place les infrastructures pour transporter l’électricité dans toute la sous-région. Et ça concourt à cela. Donc on ne peut pas du jour au lendemain rompre avec le pétrole brut, mais la dynamique est que nous devons désormais utiliser le gaz dans la plupart des projets pour produire l’électricité. "
Le Cameroun, pays producteur de pétrole à l’économie plus diversifiée, se dit prêt à développer dans la transition énergétique, « en développant aussi bien l’hydro-électricité que les énergies renouvelables qui sont bien entendu des énergies de transition pour réduire l’impact de la pollution dans l’environnement. », explique Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Économie du Cameroun. Puis, il ajoute : « Le Cameroun s’est engagé et continue de le faire. Il voudrait donc dans cet esprit-là participer au développement économique et social à l’intérieur du pays, dans la sous-région Afrique centrale, sur le continent de manière générale. »

Mais sortir du tout pétrole n’est pas simple pour les pays qui tirent l’essentiel de leurs revenus de l’or noir comme l’Algérie, le Tchad ou le Congo. D’autant que la rente pétrolière finance parfois des pans entiers de l’économie – politiques de subventions, programmes sociaux ou de logements.
« La capacité et la volonté de sortir de ces économies de rente n’est pas nécessairement évidente puisqu’il faut s’en sortir, s’en sevrer peu à peu », prévient Benoit Chervalier, enseignant à Sciences Po et à l’Essec, spécialiste des questions de financement des économies africaines. « Donc, à la fois en ayant une vision de long terme, et là ça passe très souvent par ce que l’on va qualifier de manière un petit peu générique, c’est-à-dire investir dans l’avenir à travers des fonds générationnels, à travers des fonds de stabilisations. Il existe plusieurs catégories de fonds souverains. Et en parallèle d’investir dans l'avenir, d’investir justement dans cette diversification de l’économie et de ne pas utiliser ces mannes-là au tout venant, c'est-à-dire dans une gestion au jour le jour des problématiques budgétaires. »


"Dites non aux énergies fossiles
= https://www.greenpeace.fr/petition-projets-petroliers-gaziers/
"Je dis NON à la production d’énergies fossiles qui attise les conflits !
"Je dis NON au dérèglement du climat !
Je dis NON à la destruction des écosystèmes et de la biodiversité !
Je dis NON aux droits humains bafoués !
Je dis STOP à tous les nouveaux projets pétroliers et gaziers !"

Dénoncez la responsabilité des énergies fossiles dans le conflit en Ukraine

La dépendance de l’Europe aux énergies fossiles attise le conflit en Ukraine, comme c’est le cas depuis des années dans d’autres régions du monde.
L’Europe doit interdire l’importation d’énergies fossiles en provenance de la Russie pour entraver les plans belliqueux de Vladimir Poutine et sauver des vies. La sortie des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables sont des conditions certes, non suffisantes, mais absolument nécessaires au maintien de la paix.
Alors que les responsables politiques européens, dont le gouvernement français, condamnent l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, les importations de gaz et de pétrole russes n’ont toujours pas cessé : un positionnement hypocrite qui met en danger des milliers de vies, notamment en ce qui concerne TotalEnergies qui refuse de mettre fin à ses activités en Russie.

Vous pouvez élever votre voix à nos côtés pour exiger l’arrêt des projets destructeurs !
"Pas un euro d’argent public pour les énergies fossiles !
= https://www.amisdelaterre.org/campagne/pas-un-euro-dargent-public-pour-les-energies-fossiles/

Face à la crise climatique et aux désastres sociaux associés à l’exploitation des énergies fossiles, il est urgent de stopper tout financement public au charbon, gaz et pétrole. La France continue de soutenir des projets destructeurs à travers le rôle qu’elle exerce dans certaines banques publiques internationales.

Contexte
Dans le monde, les énergies fossiles continuent d’être deux fois plus subventionnées que les énergies renouvelables. Pourtant le charbon, le pétrole et le gaz sont responsables de 80% des émissions de CO2 dans le monde. Alors que la puissance publique est censée montrer la voie en investissant prioritairement dans les solutions à la crise écologique, les institutions financières publiques continuent de soutenir massivement le secteur des énergies fossiles. Ces investissements permettent à des projets du passé, qui ne devraient jamais voir le jour, de se réaliser, au péril des populations et écosystèmes directement impactés.
Si la plupart des institutions financières publiques ont mis fin à leur soutien au secteur du charbon sous la pression des organisations non-gouvernementales, elles soutiennent toujours le pétrole et le gaz. Pourtant les scientifiques sont unanimes : il n’y a pas de place pour explorer de nouvelles réserves de pétrole et de gaz dans le budget carbone mondial nous permettant de maintenir l’augmentation globale de la température en dessous de 1,5°C. Le Programme des Nations Unies pour le Développement a démontré que les prévisions de production de gaz et de pétrole en 2040 dépassent déjà respectivement de 47 % et 43% les niveaux compatibles avec un réchauffement de 2°C. 1
La France ne fait pas défaut : à travers ses exonérations fiscales, financements à l’export et au développement, fonds souverains, entreprises dont elle est actionnaire, elle soutient ce secteur destructeur pour le climat, l’environnement et les droits humains.

Problèmes
La France continue de subventionner la consommation d’énergies fossiles en France

En 2019, les exonérations fiscales en faveur des énergies fossiles ont atteint près de 18 milliards d’euros en France. La France s’est engagée à ne plus subventionner les énergies fossiles d’ici 2025 mais à ce jour aucun calendrier de suppression de ces aides néfastes n’a été publié. Le secteur de l’aérien et du transport routier continue de bénéficier massivement de ces aides.

La France subventionne aussi les énergies fossiles à l’international
Depuis 2009, plus de 9 milliards d’euros ont permis de financer l’industrie du pétrole et du gaz française via les garanties publiques au commerce extérieur et faciliter la réalisation de projets d’énergies fossiles à l’étranger. C’est par exemple le cas des projets gaziers qui sèment le chaos au Mozambique ou ceux de Total dans l’Arctique russe, ou encore au Yémen où les exactions se multiplient. Ces projets sont aussi responsables de dégâts humains et environnementaux irréversibles, privant des communautés entières de leurs moyens de subsistance. Le tout au bénéfice des multinationales françaises. Le Parlement, qui est censé contrôler l’utilisation de l’argent public, est très mal informé des risques pris par Bpifrance au nom de l’Etat. Concrètement, il n’a aucun droit de regard et la transparence sur ces aides est presque inexistante.
Par ailleurs, la France détient des parts dans différentes banques publiques comme la banque mondial ou la banque européenne d’investissement. Ces institutions financières publiques continuent elles aussi de financer les énergies fossiles à travers le monde.

Demandes

01 Mettre fin aux subventions aux énergies fossiles
Lors des discussions sur le prochain budget et dans le cadre du plan de relance, le gouvernement et les députés doivent acter la fin de toutes les aides à l’exportation dans le secteur des énergies fossiles. Les exclusions votées lors du budget 2020 sont anecdotiques face à l’ampleur du problème. En parallèle, un calendrier de suppression d’ici 2025 des aides fiscales néfastes pour le climat et l’environnement doit être adopté.
02 Conditionner les aides publiques versées aux entreprises
Dans le cadre du plan de sauvetage post Covid-19, le Gouvernement a accordé des milliards d’euros aux entreprises, dont les activités sont parmi les plus polluantes, sans contreparties écologiques fixées. Etre responsable face à la crise écologique et sociale, c'est rebâtir un monde plus égalitaire et plus soutenable, dans lequel l'Etat conditionne les aides versées aux grandes entreprises polluantes à des mesures visant à changer en profondeur leur modèle économique et à protéger les plus vulnérables.
03Ne plus opposer climat et emplois
Les pouvoirs publics devraient aujourd’hui s’atteler à construire une stratégie de transition juste pour les salariés des secteurs impactés par la suppression des subventions aux énergies fossiles et anticiper leur reconversion, au lieu de soutenir à bout de bras des entreprises à la viabilité économique chancelante comme c’est particulièrement le cas dans le secteur des hydrocarbures.
04Rendre les banques publiques dont la France est actionnaire, 100% compatibles avec l’Accord de Paris
Les activités des banques publiques doivent être 100% compatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris. Au delà d’augmenter les financements aux solutions à la crise écologique et sociale, elles doivent exclure tout financement direct et indirect aux secteurs les plus polluants. La France en tant qu’actionnaire de ces institutions financières internationales doit exiger ces transformations....



"Assurer le développement ou préserver le climat, tel est le dilemme de l’Afrique à propos de ses réserves d’énergies fossiles - 14 Juil 2022
= https://www.goodplanet.info/vdj/assurer-le-developpement-ou-preserver-le-climat-tel-est-le-dilemme-de-lafrique-a-propos-de-ses-reserves-denergies-fossiles/



L’Afrique fait face à un dilemme cornélien : exploiter ses réserves d’énergies fossiles pour assurer son développement économique au risque d’accroître le réchauffement climatique ou bien voir sa croissance ralentir ou stagner en choisissant de ne pas exploiter ses gisements énergétiques ? Ce débat complexe existe depuis longtemps, mais demeure plus que jamais actuel. Les dirigeants africains sont conscients des enjeux environnementaux, mais revendiquent le droit d’exploiter leurs propres ressources en charbon, en pétrole et en gaz pour développer leurs pays. Le continent n’est responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre alors que près de 17 % de la population mondiale y vit, encore en grande partie dans la pauvreté. En revanche, le continent et ses habitants sont directement menacés par les conséquences du changement climatique. La solution est surement dans le développement des énergies renouvelables. RFI revient sur ce sujet complexe.


"Pétrole : « Laissez-nous profiter un peu de nos ressources », l’appel de leaders et officiels africains aux Occidentaux - 07 mars 2022
= https://afrique.latribune.fr/finances/commodities/2022-03-07/petrole-laissez-nous-profiter-un-peu-de-nos-ressources-l-appel-de-leaders-et-officiels-africains-aux-occidentaux-905620.html
Face au projet d’arrêt du financement des énergies fossiles en Afrique par une vingtaine d’institutions et gouvernements occidentaux, des ministres et leaders africains réclament la prise en compte des besoins de développement de l’Afrique dans cette course mondiale vers la décarbonisation…
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DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE  MÉDIANE ? Photo-signature-ristel-tchounand
Ristel Tchounand

A Abuja, lors du Nigeria International Petroleum Summit clôturé le 3 mars -rassemblant 5 000 participants venant de 45 pays dans le monde et placé sous le thème « Revitaliser l'industrie; carburants du futur et transition énergétique »- les officiels et leaders africains ont exprimé leur regret quant à l'orientation mondiale au sujet des énergies fossiles africaines.

Oui à la transition énergétique, mais ...

« L'Afrique ne nie pas la nécessité de transiter vers des carburants renouvelables, vers des énergies plus propres, mais nous disons seulement à ce stade, juste au moment où nous nous mobilisons, s'il vous plaît, laissez-nous profiter un peu de nos ressources », a déclaré Timipre Sylva, ministre du pétrole du Nigéria, premier producteur de pétrole en Afrique avec plus 1,8 million de barils de pétrole produits par jour et environ 36 milliards de barils de réserves prouvées.
William Owuraku Aidoo, vice-ministre ghanéen de l'Energie a abondé dans le sens évoquant spécifiquement le cas de son pays qui est dans une démarche de création d'opérateurs pétroliers nationaux, faisant appel à sa diaspora pour explorer les ressources pétrolières sur l'étendue du territoire national. « Comme l'a dit le président du Ghana [Nana Akufo-Addo, NDLR], ceux qui étaient à Glasgow l'ont probablement entendu, le Ghana devrait vraiment avoir l'espace nécessaire pour explorer pleinement les hydrocarbures. Nous ne pouvons pas laisser nos ressources s'échouer. Nous devons les explorer et en tirer pleinement profit, mais nous avons pris des mesures. Nous ne sommes pas contre la transition énergétique », a-t-il défendu, citant les différentes initiatives et engagements de son pays en matière de production d'énergie solaire, éolienne...
Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale -dont le pays est l'un des principaux producteurs de pétrole d'Afrique- estime que dans la course vers la décarbonisation de la planète, le continent devrait suivre un ordre prioritaire qui lui soit propre. « L'Afrique doit se concentrer sur la sécurité énergétique et ensuite sur la transition », a-t-il déclaré.

Le timing, le problème

Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l'Organisation des pays producteurs de pétrole africains (Appo) a, quant à lui, pointé le timing de l'appel généralisé à l'abandon en Afrique du financement des énergies fossiles. « Le timing des énergies renouvelables peut pas être uniforme » pour toutes les régions du monde, a-t-il martelé. « Une fois de plus l'Appo n'est pas contre la transition énergétique [...], mais le moment ne devrait pas être le même pour nos économies [africaines] et pour les économies qui l'ont fait [ont favorisé les dérèglements climatiques] et dont la vie aujourd'hui ne dépend pas de la consommation ou de l'utilisation importante d'énergie », a-t-il expliqué, ajoutant : « nous ne pouvons pas être contraints d'accepter les idéologies qui nous sont imposées, [...] une idéologie qui n'est pas dans notre intérêt ».
Ces responsables réagissent ainsi à l'annonce faite à Glasgow lors de la COP26 par une vingtaine de pays et d'institutions de diminuer ou cesser le financement d'énergies fossiles en Afrique à partir de fin 2022. Parmi les signataires : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Agence française de développement (AFD)...

Eviter « une tragédie »

Pour Mohamed Barkindo, secrétaire général de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) qui intervenait en visio, le continent devrait avoir l'occasion de capitaliser sur les investissements déjà encours. « Ce serait une tragédie aux proportions inimaginables si, malgré les milliards de dollars investis dans ces ressources, celles-ci allaient vers l'ouest en tant qu'actifs bloqués », a déclaré le leader nigérian.
Le continent africain n'est, en effet, responsable que de 3,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon les instances onusiennes. Parallèlement, environ 600 millions de personnes à travers l'Afrique n'ont pas accès à l'électricité, selon le dernier rapport de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique sur le sujet. 24 pays sur 54 ont même un taux d'accès inférieur à 50%, d'après la même source.
Au regard des réalités auxquelles les Africains doivent encore faire face pour parvenir au développement, le patron de l'Appo a par ailleurs souligné la divergence dans les priorités de l'Afrique et celles de l'Occident qu'en matière d'énergie. « En Afrique, nos priorités sont : une énergie abordable, fiable et propre. Mais les priorités du monde développé sont : une énergie propre, fiable et abordable », a relevé Omar Farouk Ibrahim, ajoutant :
« Sans énergie, vous ne pouvez pas avancer. Sans énergie, vous ne pouvez pas être en bonne santé, vous ne pouvez pas avoir une bonne nourriture, vous ne pouvez pas avoir une bonne éducation, vous ne pouvez rien obtenir de bon... »
Depuis la COP26, les Africains ne cessent de défendre l'idée de poursuivre l'exploration et l'exploitation du pétrole et du gaz, tout en mettant l'accent sur des technologies durables. Dans un récent entretien avec LTA, Bruno Itoua, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo et président en exercice de l'Opep, défendait le mix-énergétique. « La demande ne pourra trouver satisfaction qu'avec un mix énergétique dans lequel les énergies fossiles auront encore de la place pendant longtemps », soutenait-il, tout en questionnant le raisonnement actuel au sujet de la transition énergétique. « Nous ne sommes pas responsables des changements climatiques et des émissions de gaz à effet de serre. [...] Pourquoi devrions-nous être les seuls à en payer le prix ? Que les responsables payent. [...] Devons-nous laisser les 600 millions d'Africains qui n'ont pas accès à l'électricité sur le bord de la route du développement pendant qu'en Europe -ceux qui sont responsables des dérèglements climatiques- ont un taux d'accès qui dépasse les 100% pour certains pays ? ».
Ces derniers mois, les cours du pétrole connaissaient déjà une tendance haussière, donnant des espoirs pour de bonnes affaires aux pays pétroliers du continent durement frappés par la crise ces dernières années. Alors que sur fond de guerre Ukraine-Russie, les cours de l'or noir flambent -le baril Brent frôlait les 124 dollars ce lundi- le spectre de l'embargo pèse sur le pétrole russe, les pays africains (aussi) voudront probablement renforcer leurs capacités de réponse à la demande internationale.


"L’Afrique : une chance pour le climat - 07 novembre 2016
= https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/l-afrique-une-chance-pour-le-climat-144142.html
L’accès à l’électricité conditionne le recul de la pauvreté en Afrique. Le potentiel du continent en énergies renouvelables est considérable, tout comme ses réserves en énergies fossiles. Les gouvernements africains réclament un appui financier massif des pays industrialisés pour leur permettre d’emprunter la meilleure voie pour la protection de la planète.
Il y a quelques semaines, le Sénégal annonçait la mise en service de sa première centrale solaire, "la plus grande de l’Afrique de l’Ouest" : une unité de 20 mégawatts construite à Bokhol, à 400 km au nord de Dakar, qui permettra de fournir 160 000 personnes en électricité. Une communication bienvenue alors que se tient à Marrakech, du 7 au 18 novembre, la conférence annuelle des Nations Unies sur le climat. Une COP22 qui se veut résolument africaine. 
En décembre 2015 à Paris, en marge de la signature du premier accord mondial de lutte contre le changement climatique, une Initiative africaine pour les énergies renouvelables avait été adoptée. Son objectif ? Engager le continent sur la voie d’un développement sobre en carbone, tout en apportant un début de réponse à l’injustice qui veut que plus de 600 millions d’Africains, soit 70% de la population, n’ont toujours pas accès à l’électricité. À Marrakech, cette initiative devrait prendre corps et une première liste de projets parmi les 240 identifiés par les États et les agences de développement pourrait être arrêtée.
 
Des énergies renouvelables sous exploitées 
La pauvreté énergétique de l’Afrique (sa production totale d’électricité équivaut à celle de l’Allemagne et ses émissions de CO2 représentent 3% du total mondial) peut-elle être une "chance" pour la planète dans la lutte contre le dérèglement climatique ? L’ancien secrétaire général des Nations Unies, le Ghanéen Kofi Annan est un de ceux qui défendent cette idée. Le rapport publié en 2015 par Africa Progress Panel, le groupe de réflexion qu’il dirige, plaide dans ce sens.
Les arguments avancés sont solides : "Les systèmes énergétiques en Afrique sont à un carrefour. Les deux tiers des infrastructures nécessaires pour satisfaire la demande en électricité en 2030 n’ont pas encore été construites. Cette demande augmente au rythme de la croissance démographique, économique et de l’urbanisation. (…) Dans le même temps, aucune région ne possède un potentiel d’énergies renouvelables aussi peu exploité."

Pour autant, l’histoire ne s’écrit pas sur une page blanche. Kofi Annan reconnaît que le scénario idéal, qui verrait l’accès à l’énergie en Afrique couplé à un développement propre, "n’est pas garanti". La moitié des besoins en énergie est actuellement satisfaite par l’utilisation de charbon de bois ; il s’agit de la première cause de déforestation. Et près de l’autre moitié, par des combustibles fossiles. La part des énergies renouvelables demeure marginale.
Le Sénégal, qui s’enorgueillit de sa première centrale solaire, construit à Bargny, au sud de Dakar, une centrale à charbon vingt fois plus grande et rêve du pétrole et du gaz qu’il pourra produire après les récentes découvertes faites le long de sa côte atlantique.
 
La fièvre des hydrocarbures 
Ce pays n’est pas le seul à être gagné par la fièvre des hydrocarbures. Les grandes campagnes d’exploration menées en Afrique de l’Ouest au cours des dernières années ont permis de découvrir des gisements qui font dire aux experts du Nord que la région est appelée à devenir l’un des grands centres de production mondiale.
À côté du Nigeria ( 11ème producteur mondial), de l’Angola, du Gabon, du Congo, de nouveaux pays bien décidés à ne pas se priver de cette nouvelle richesse sont ainsi apparus : Ghana, Mauritanie, Niger, Côte d’Ivoire, Bénin… Et le Mozambique disposerait de réserves de gaz aussi importantes que celles du Qatar. 
L’Afrique est une des régions les plus exposées au changement climatique, mais son urgence immédiate reste de faire face au défi de la pauvreté. Une gageure alors que sa population doublera au cours des trente prochaines années.
Sans énergie, pas de développement. Il existe une étroite corrélation entre le revenu par habitant, l’indicateur de développement humain des Nations Unies et le niveau de consommation d’électricité par foyer. La grande majorité des pays africains occupe le bas de ce classement international. Avec un niveau d’émission de gaz à effet de serre de moins de une tonne par habitant, contre 5 pour la moyenne mondiale, les États africains estiment qu’ils disposent encore d’un "droit à polluer".
S’ils ont souscrit à l’Accord de Paris, ils n’oublient pas la responsabilité historique des nations industrialisées dans le réchauffement et conditionnent leur conversion à un modèle sobre en carbone à un large appui financier. Cette condition est rappelée dans les contributions nationales déposées dans le cadre de l’Accord de Paris. Et parfois de façon très précise.
Le Rwanda, qui met en œuvre un des plans de développement "décarboné" parmi les plus ambitieux, attend ainsi un soutien de 24,5 milliards de dollars d’ici à 2030 de la part des bailleurs occidentaux. L’Ouganda demande que 70% de ses besoins soient couverts. 
 
Solutions alternatives
À côté de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables, il existe d’autres programmes d’appui aux pays africains. Certains ne visent pas le financement de grandes infrastructures comme le plus ancien d’entre eux, Lighting Africa. Lancé par la Banque mondiale en 2007, il revendique d’avoir apporté la lumière à 35 millions de familles, essentiellement grâce à de petits kits solaires. 
La Banque africaine de développement avance avec un agenda plus ambitieux : son "New Deal" pour l’énergie en Afrique dévoilé l’an dernier promet une électrification du continent d’ici à 2025 grâce à un "partenariat révolutionnaire entre les institutions internationales, les gouvernements et le secteur privé".
L’ancien ministre français de l’Environnement Jean-Louis Borloo continue lui de défendre son plan Marshall pour l’Afrique. Dans ce paysage confus où les gouvernements africains eux-mêmes peinent à voir clair, une chose est sûre : le niveau d’investissements nécessaires à la transformation de l’Afrique requiert des efforts qui ne sont pour l'instant pas réunis. Au rythme actuel, il faudrait 2080 ans pour donner accès à l’électricité à tous les Africains, selon Africa Progress Panel.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) et l’agence pour les énergies renouvelables Irena ont fait les comptes : il faudrait investir en moyenne 70 milliards de dollars par an au cours des 15 prochaines années pour réellement changer la donne. En 2014, un peu plus de 20 milliards seulement avaient été mobilisés.
 
Un vaste laboratoire 
Les innovations technologiques apportent des solutions nouvelles qui permettraient d’améliorer la vie des populations les plus défavorisées, en particulier dans les zones rurales. Dans les régions vastes et peu peuplées, où il est impossible, pour des questions de coûts, de construire des infrastructures reliées à un grand réseau national, des projets d’électrification décentralisée se multiplient. L’Afrique est en est d’ores et déjà devenue le laboratoire privilégié. 
Une récente évaluation de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi) relève que sur les quelque 600 programmes développés à travers le monde, plus de la moitié sont en Afrique : mini-réseaux alimentés par de petites centrales solaires ou hydrauliques, kiosques énergétiques pour les communautés, pompes à eau solaires pour l’agriculture, lampes solaires dans les maisons… Pour que l’Afrique devienne le premier continent à découpler son décollage économique d’une consommation croissante d’énergies fossiles, l’enjeu est donc de changer rapidement d’échelle dans le déploiement des énergies renouvelables.
C’est un impératif pour contenir l’élévation moyenne de la température mondiale. À la fin du siècle, le continent pourrait compter 4 milliards d’habitants. C’est aussi à cet horizon que les experts du Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) recommandent d’atteindre une neutralité carbone au niveau planétaire, pour parer aux conséquences les plus graves du changement climatique. Un objectif inatteignable si un quart de l’humanité est laissé sur le bord de la route.


" Le bois, énergie de première nécessité en Afrique
Une ressource trop souvent négligée - 2017

= https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2017-1-page-201.htm


"Le rôle des combustibles fossiles dans un système énergétique
= https://www.un.org/fr/chronicle/article/le-role-des-combustibles-fossiles-dans-un-systeme-energetique
Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre temps. Il est, toutefois, tout aussi important d’assurer l’accès à l’énergie pour promouvoir la qualité de vie et le développement économique. Il est donc essentiel de traiter cette question dans le cadre du programme de développement durable. Les progrès actuels dans le développement de nouvelles technologies ont donné l’assurance et l’espoir que les objectifs seront atteints dans le domaine de l’énergie. Les réductions drastiques des coûts et les avancées technologiques des éoliennes et des systèmes photovoltaïques solaires ont montré que les ressources en énergies renouvelables peuvent jouer un rôle important dans les systèmes d’électricité mondiaux et que les percées longtemps attendues que connaissent les technologies de stockage devraient changer le bouquet énergétique de manière considérable...


"Qu’est-ce qu’une énergie fossile ?
= https://www.orygeen.eu/docs-actus/glossaire/energie-fossile/
Naturellement présente dans le sous-sol de la terre, les énergies fossiles sont le type d’énergie le plus utilisé par l’être humain (à des fins de production, chauffage, transport, électricité…). Leur production représente encore 85% de la production totale de l’énergie primaire mondiale selon l’Agence Internationale de l’Énergie et BP.

Qu’est-ce qu’une énergie fossile ?

C’est une énergie produite à partir d’un combustible fossile, lequel est un composé chimique riche en carbone.
L’adjectif “fossile” fait référence à la lente décomposition sédimentaire dans le sol d’éléments vivants il y a plusieurs millions d’années. Ce processus a permis la constitution de réserves d’énergies à l’échelle de temps géologiques.
En faisant basculer des sociétés à dominante agraire et artisanale vers des sociétés industrielles et commerciales, la révolution industrielle sonne l’entrée dans l’ère des énergies fossiles reines. Le spectaculaire développement des usines et des transports au XIXe siècle repose sur leur utilisation, en remplacement de la force de l’homme et de l’animal.

Quelles sont les différentes sources d’énergie fossile ?

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Si la tourbe fut la première à être utilisée par les hommes bien avant l’ère industrielle, le pétrole, le gaz naturel, le charbon (et son cousin le lignite) sont aujourd’hui les trois grandes sources d’énergie fossile dans le monde. Toute matière première issue du sous-sol et d’origine organique qui serait utilisée pour produire de l’énergie doit être considérée comme une énergie fossile.

Avantages et inconvénients

Les sources d’énergie fossile sont intéressantes dès lors que leur densité d’énergie (la quantité d‘énergie disponible par unité de masse) est élevée, ce qui est bien le cas du pétrole, du gaz naturel, du charbon. Les énergies fossiles offrent d’autres indéniables avantages : leur technologie bien maîtrisée, leur disponibilité toute l’année, le fait qu’elles soient facilement stockables et déplaçables.
Mais quoique chaque source d’énergie fossile présente ses propres avantages et inconvénients, les énergies fossiles ont l’inconvénient commun d’être présentes en quantité limitée sur terre, non renouvelables (à l’échelle humaine) et d’être émettrices de gaz à effet de serre.
Dans un contexte mondial d’augmentation de la consommation liée en particulier à la forte croissance de la population, les réserves se raréfient. Au rythme de la consommation actuelle, selon Global Footprint Network, le pétrole devrait être épuisé d’ici 50 à 100 ans, le gaz d’ici 60 à 70 ans et le charbon d’ici environ 200 ans.

Pourquoi considère-t-on que les énergies fossiles sont polluantes ?

L’extraction, la transformation et le transport (dans certains cas) des énergies fossiles entraînent l’émission de grandes quantités de gaz à effet de serre (GES), incluant le très polluant CO₂, qui participent au phénomène du changement climatique. L’utilisation des énergies fossiles est même la source principale des GES. Selon l’Agence International de l’Énergie (AIE), les émissions mondiales de CO₂ liées à ce secteur ont été de l’ordre de 33 milliards de tonnes en 2019, soit une stagnation par rapport à 2018. Cette stabilisation des émissions peut s’expliquer par le développement des énergies renouvelables pour remplacer l’électricité carbonée et la substitution du charbon par le gaz naturel, moins émetteur de gaz à effet de serre.
Lors de la signature de l’Accord de Paris sur le climat en 2015, 195 pays sur 197 pays reconnus par l’ONU se sont fixés comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100, notamment en remplaçant l’usage des énergies fossiles par celui des énergies renouvelables.


"Communiqué
INSTITUT DE RECHERCHE EN DROITS HUMAINS (IRDH) - 20 juillet 2022

= https://www.congoindependant.com/institut-de-recherche-en-droits-humains-irdh/comment-page-1/?unapproved=23651&moderation-hash=8f5a7e2df817d6b3ff6cf16dd37b23b2#comment-23651
Dans le cadre de la défense de l’environnement, Maître Tshiswaka est constitué avocat conseil de Maître Timothée Mbuya, président de JUSTICIA ASBL, poursuivi par la Ferme Espoir, pour dénonciation des faits liés à l’exploitation du Parc Kundelungu.
Soucieux du développement durable et de l’environnement, IRDH produit la présente opinion juridique, afin de prévenir les ONG d’abus médiatiques et permettre aux barrages de Busanga et Sombwe de contribuer à diminuer la pauvreté en RDC, améliorer leur travail de terrain, méthodes de consultation des communautés locales, ainsi que la mise en œuvre des normes environnementales et sociales.
...


V. CONCLUSION: RECOMMANDATION AU PROFESSIONNALISME

Afin de ne pas sacrifier l’idéal commun de l’environnement, au bénéfice des intérêts commerciaux des Etats ou des entreprises en compétition, l’IRDH recommande aux ONG et médias de revenir à leur rôle classique de WATCH DOG (surveillant) et fournir suffisamment d’efforts de professionnalisme.
Les ONG et médias devraient plaider pour que toutes les entreprises et tous les Etats, sans discrimination aucune, respectent les instruments juridiques internationaux, les lois du pays et les standards internationaux, en matière environnementale. Ce qui n’est pas le cas des campagnes médiatiques dirigées sélectivement contre des projets entrepris par des développeurs congolais.
Dans le cadre des projets Busanga et Sombwe, le rôle des ONG et médias devrait se traduire en actions stratégiques visant à:
  • Veiller au respect des conventions internationales, lois de la République, règlements, procédures, politiques en vigueur au sein des administrations de l’Etat congolais concernées par les projets;
  • Examiner et répondre aux directives gouvernementales concernant les orientations fixées par les rapports d’Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES) ainsi que le Plan de Gestion Environnemental et social (PGES) des projets Busanga, Sombwe ainsi que des entreprises et Etats en compétition;
  • Publier ses propres évaluations environnementales, en cas de plaintes des communautés locales et proposer des pistes de solutions adéquates;
  • Permettre aux opérateurs privés Sicohydro et Kipay de réagir aux défaillances d’atténuation prévues ou toute autre circonstance imprévue;
  • Recommander à l’Etat congolais des sanctions et pénalités telles que prévues par différentes lois, normes ou contrats établis entre lui et les entreprises Sicohydro et Kipay.

Lubumbashi, Juillet 2022
L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) basé à Lubumbashi est dirigé par
Maître Hubert Tshiswaka Masoka, directeur général
ancien directeur RDC de Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA/RDC), Johannesburg/RSA.
Il a une maîtrise en droit international, LLM Wits University (South Africa)
International Law, Business and Human Rights




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 21/7/2022, 3:17 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE  MÉDIANE ? Empty Re: DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE MÉDIANE ?

Message  ndonzwau 21/7/2022, 3:15 pm

Dans une lettre envoyée aux compagnies pétrolières et gazières d'Afrique, d'Europe et des États-Unis, Greenpeace met en garde contre les blocs pétroliers qui chevauchent les tourbières riches en carbone.


"RDC : Patrick Muyaya justifie la démarche des appels d'offres des blocs pétroliers et gaziers par des impératifs sécuritaires et sociaux - 21 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/21/rdc-patrick-muyaya-justifie-la-demarche-des-appels-doffres-des-blocs-petroliers-et

DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE  MÉDIANE ? Patrick%20Muyaya%20et%20Modero%20Nsimba
Patrick Muyaya et Modero Nsimba

Le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, a justifié la démarche du gouvernement en rapport avec les appels d'offres des blocs pétroliers et gaziers récemment lancés. Complétant son collègue du tourisme sur cette question, Il a indiqué que le gouvernement fait face à plusieurs impératives qui nécessitent des gros moyens financiers afin d'apporter des solutions aux problèmes des Congolais.
" Le premier impératif qui nous concerne aujourd'hui et c'est la même chose depuis 25 ans, c'est la sécurité. Vous savez qu'aujourd'hui ici, nous voulions assurer la montée en puissance de nos forces armées, nous devons être en mesure de mobiliser des ressources alors pourquoi on va se délaisser des possibilités des ressources pour nous donner la puissance qu'il faut pour faire respecter notre souveraineté, notre intégrité territoriale pourquoi doit-on éviter à utiliser ce que nous avons simplement parce qu’il y a des ONG qui vont se mouvoir pour dire ceci ou cela. Nous nous sommes dans une option où nous voulons trouver des solutions aux problèmes de nos populations ", a-t-il fait savoir mercredi 20 juillet lors d'un briefing conjoint avec son collègue du tourisme.

Il a rappelé que le gouvernement congolais a toujours été respectueux de ses engagements au niveau international en matière de protection de l'environnement. Pour lui, ceux qui ne veulent pas de cette démarche, doivent avoir la contrepartie à offrir à la République Démocratique du Congo.
" Nous sommes respectueux de nos engagements souscrits à l'international alors on ne doit pas nous faire peur pour nous dire gardez votre potentiel pétrolier en l'état, ne le touchez pas parce que ça risque d'avoir des incidences sur la protection de l'humanité mais en attendant quelle est la contrepartie que nous avons ? Y compris pour assurer la sécurité de nos territoires et donc je crois qu'aujourd'hui nous sommes face à ce choix et ceux qui sont nos partenaires doivent venir avec nous rediscuter du sujet pour voir comment on fait pour assurer à la fois la protection de l'environnement et nous permettre à la fois d'assurer notre devoir d'État vis-à-vis de notre population en termes de sécurité mais aussi en terme des résolutions des problèmes de construction des écoles, des routes donc c'est un choix qui a été fait et le moment venu, le vendredi, la collègue de l'environnement vous fera la démonstration que tout ce qui se dit n'est pas toujours ce qui est en réalité sur le terrain ", a-t-il ajouté.

Le gouvernement de la RDC, à travers le ministère des Hydrocarbures, va procéder au lancement des appels d'offres pour plusieurs blocs pétroliers du 28 au 29 juillet prochain à Kinshasa. Initialement prévue pour 16 blocs pétroliers et gaziers, l’opération de lancement des appels d’offres pour l’acquisition et l’exploitation des produits pétroliers et gaziers va, dorénavant, concerner 30 blocs dont 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Ces précisions ont été données par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, lundi 18 juillet 2022, au cours d’un point de presse.
Pour ce faire, des données techniques des bassins sédimentaires de la cuvette centrale et graben du Tanganyika ont été remises samedi 14 mai dernier au Premier ministre Sama Lukonde et ensuite au ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu.
" Le premier impératif qui nous concerne aujourd'hui et c'est la même chose depuis 25 ans, c'est la sécurité. Vous savez qu'aujourd'hui ici, nous voulions assurer la montée en puissance de nos forces armées, nous devons être en mesure de mobiliser des ressources alors pourquoi on va se délaisser des possibilités des ressources pour nous donner la puissance qu'il faut pour faire respecter notre souveraineté, notre intégrité territoriale pourquoi doit-on éviter à utiliser ce que nous avons simplement parce qu’il y a des ONG qui vont se mouvoir pour dire ceci ou cela. Nous nous sommes dans une option où nous voulons trouver des solutions aux problèmes de nos populations ", a-t-il fait savoir mercredi 20 juillet lors d'un briefing conjoint avec son collègue du tourisme.

Il a rappelé que le gouvernement congolais a toujours été respectueux de ses engagements au niveau international en matière de protection de l'environnement. Pour lui, ceux qui ne veulent pas de cette démarche, doivent avoir la contrepartie à offrir à la République Démocratique du Congo.
" Nous sommes respectueux de nos engagements souscrits à l'international alors on ne doit pas nous faire peur pour nous dire gardez votre potentiel pétrolier en l'état, ne le touchez pas parce que ça risque d'avoir des incidences sur la protection de l'humanité mais en attendant quelle est la contrepartie que nous avons ? Y compris pour assurer la sécurité de nos territoires et donc je crois qu'aujourd'hui nous sommes face à ce choix et ceux qui sont nos partenaires doivent venir avec nous rediscuter du sujet pour voir comment on fait pour assurer à la fois la protection de l'environnement et nous permettre à la fois d'assurer notre devoir d'État vis-à-vis de notre population en termes de sécurité mais aussi en terme des résolutions des problèmes de construction des écoles, des routes donc c'est un choix qui a été fait et le moment venu, le vendredi, la collègue de l'environnement vous fera la démonstration que tout ce qui se dit n'est pas toujours ce qui est en réalité sur le terrain ", a-t-il ajouté.
Le gouvernement de la RDC, à travers le ministère des Hydrocarbures, va procéder au lancement des appels d'offres pour plusieurs blocs pétroliers du 28 au 29 juillet prochain à Kinshasa. Initialement prévue pour 16 blocs pétroliers et gaziers, l’opération de lancement des appels d’offres pour l’acquisition et l’exploitation des produits pétroliers et gaziers va, dorénavant, concerner 30 blocs dont 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Ces précisions ont été données par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, lundi 18 juillet 2022, au cours d’un point de presse.
Pour ce faire, des données techniques des bassins sédimentaires de la cuvette centrale et graben du Tanganyika ont été remises samedi 14 mai dernier au Premier ministre Sama Lukonde et ensuite au ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu.


"RDC: voici les 30 blocs pétroliers et gaziers concernés par les appels d'offres - 19 juillet 2022 -
= https://actualite.cd/2022/07/19/rdc-voici-les-30-blocs-petroliers-et-gaziers-concernes-par-les-appels-doffres

DES AFRICAINS (COMME NOTRE FEC) REVENDIQUENT LE DROIT D'EXPLOITER SANS CONTRAINTES LEURS ÉNERGIES FOSSILES TANDIS QUE DES ONG ENVIRONNEMENTALES COMME GREENPEACE DÉNONCENT LA MISE AUX ENCHÈRES DE NOS BLOCS PÉTROLIERS ET GAZEUX. QUELLE VOIE  MÉDIANE ? Petrole-perenco

Le ministre des hydrocarbures, Didier budimbu a annoncé ce lundi 18 juillet l'organisation a la fin du mois, des appels d'offres pour 30 blocs dont 27 pétroliers et 3 gaziers en vue des droits d'hydrocarbures. 
Voici les blocs pétroliers et gaziers concernés par la première phase ces appels d'offres


A. 27 blocs Pétroliers

I. Pour le Bassin côtier (3 Blocs)
1. Bloc Yema II : Est situé dans le Territoire de Muanda, district de Bas-fleuve, province du Kongo-Central ;
2. Bloc Nganzi : S'étend dans les territoires de Lukula et de Tshela, district de Bas-fleuve, province du Kongo Central, à l'ouest de la RDC ;
3. Bloc Matamba-Makanzi II : est situé dans le Territoire de Muanda, district de Bas fleuve, province du Kongo Central.
Pour la Cuvette centrale (9 Blocs)
1. Bloc 4: s'étend sur les territoires de Bolomba et Basankusu la Province de l'Equateur et sur les territoires de Boende et Befale dans la Province de la Tshuapa.
2. Bloc 4B : s'étend dans les territoires de Befale, Boende, Djolu dans la Province de la Tshuapa ; Bongandanga, Bokungu, Ikela dans la Province de la Mongala; Yahuma dans la Province de la Tshopo.
3. Bloc 6 : s'étend sur les territoires de Banalia, Bafwasende, Isangi, Ubundu, Opala dans la Province de la Tshopo.
4. Bloc 18: s'étend dans les territoires de Kole, Lodja, Lusambo, Lomela (Province de Sankuru); Mweka, Dekese (Province du Kasaï) Demba et Dimbelenge (Province du Kasaï-Central).
5. Bloc 21: s'étend dans les territoires de Kasongo, Kibombo, Kabambare (Province du Maniema), Katako-Kombe et Lubefu (Province du Sankuru).
6. Bloc 22: situé dans les territoires de Lukolela (Province de l'Equateur), Yumbi, Bolobo et Mushie (Province de Mai-Ndombe).
7. Bloc 25: situé dans la ville Province de Kinshasa et à la banlieue de la ville de Kinshasa.
8. Bloc Moero: s'étend sur les territoires de Kasenga, Pweto (Province de Haut Katanga), Moba et Manono (Province de Tanganyika). 
9. Bloc Upemba: situé à cheval entre les Provinces de Haut-Lomami, Haut-Katanga, Lualaba et Tanganyika.

Pour le Graben Tanganyika (11 Blocs)
1. Bloc Kibanga Kisoshi: est situé dans le territoire de Fizi dans la Province 
2. Bloc Kalemie: est situé dans le territoire de Kalemie, province de du Sud-Kivu ;
3. Bloc Kituku Moliro: est situé au sud du territoire de Moba, province de Tanganyika: Tanganyika :
4. Bloc Mulula Lubanga: est situé dans le territoire de Kalemie, Province de Tanganyika ;
5. Bloc Uvira: est situé entre les territoires d'Uvira et Fizi dans la Province du Sud Kivu;
6. Bloc Baraka: est situé dans le territoire de Fizi dans la province du Sud-Kivu;
7. Bloc Kakelwa-Kabobo: est situé entre les territoires de Fizi et de Kalemie dans la Province du Tanganyika;
8. Bloc Kabimba: est situé dans le territoire de Kalemie dans la province du Tanganyika;
9. Bloc Kibi-Fatuma: est situé entre les territoires de Moba et de Kalemie dans la province du Tanganyika;
10. Bloc Mpala: est situé dans le territoire de Moba dans la province du Tanganyika;
11. Bloc Moba: est situé dans le territoire de Moba dans la province du Tanganyika.
IV. Pour le Graben Albertine (4 Blocs)
1. Bloc 1: est situé dans les territoires de Mahagi et de Djugu dans la province d'Ituri.
2. Bloc II: est situé dans les territoires d'Irumu et de Djugu dans la Province du Ituri.
3. Bloc IV: est situé dans les territoires de Beni, Oicha, Butembo et Lubero dans la Province du Nord-Kivu.
4. Bloc V: est situé dans les territoires de Lubero et Rutshuru dans la Province du Nord-Kivu.

B. Blocs Gaziers (3 Blocs)

3 Blocs Gaziers sont sur le lac Kivu:
1. Bloc Makelele
2. Bloc Idjwi 
3. Bloc Lwandjofu 
D'après le ministre des hydrocarbures, l'exploitation est nécessaire pour permettre l'amélioration des recettes dans le budget de l'État, car à ce jour le pays n'a exploité que 4,5 % de son potentiel en hydrocarbures.
= https://afrique.lalibre.be/71312/la-rdc-met-aux-encheres-27-blocs-petroliers-et-3-blocs-gaziers/


"RDC: Greenpeace invite les grandes compagnies pétrolières à éviter les blocs pétroliers chevauchant les tourbières - 19 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/19/rdc-greenpeace-invite-les-grandes-compagnies-petrolieres-eviter-les-blocs-petroliers
Communiqué
Kinshasa, 19 juillet 2022 - Greenpeace met en garde les plus grandes compagnies pétrolières et gazières du monde quant à leur participation à une importante vente aux enchères de pétrole et de gaz en République démocratique du Congo (RDC) prévue à la fin du mois de juillet. Dans des lettres envoyées aux compagnies pétrolières de part et d'autre dans le monde, Greenpeace met l’alerte au rouge contre cette vente aux enchères de mauvaise augure, qui pourrait avoir lieu, au détriment de la biodiversité et du climat mondial. Cette vente aux enchères massive - à laquelle les communautés locales s'opposent farouchement - chevauche des tourbières et plusieurs zones protégées.
Hier, le ministre du pétrole de la RDC, Didier Budimbu, a annoncé que la vente aux enchères portait sur 27 champs pétroliers et trois champs gaziers, dépassant ainsi la décision prise par le gouvernement en avril, potentiellement sans mandat légal. Le plan d'avril englobait une zone de plus de 240 000 km² - une zone environ 300 fois plus grande que Nairobi. Cette décision est intervenue cinq mois seulement après la signature d'un accord de 500 millions de dollars lors de la COP26 pour aider à protéger les forêts de la RDC avec l'Initiative pour les forêts d'Afrique centrale (CAFI).

"Cette vente aux enchères ne se contente pas de tourner en dérision l'image de la RDC en tant que solution à la crise climatique, elle expose les Congolais à la corruption, à la violence et à la pauvreté qui accompagnent inévitablement la malédiction du pétrole, ainsi qu'à davantage de vagues de chaleur et à moins de pluie pour tous les Africains,”  déclare Irène Wabiwa, chef de projet international pour la campagne sur les forêts du Bassin du Congo à Greenpeace Afrique. 
Lors d'une visite sur le terrain la semaine dernière dans quatre des blocs pétroliers désignés, les responsables de la campagne forestière de Greenpeace Afrique ont recueilli les témoignages des communautés locales qui étaient toutes choquées par la  possible vente aux enchères de leurs terres aux compagnies pétrolières. Certaines communautés, telles que celles vivant autour du parc national d'Upemba, considèrent l'exploration pétrolière à venir  comme une menace directe pour le lac dont elles dépendent depuis des générations et prévoient d'y résister.
Dans une lettre envoyée aux compagnies pétrolières et gazières d'Afrique, d'Europe et des États-Unis, Greenpeace met en garde contre les blocs pétroliers qui chevauchent les tourbières riches en carbone. Dans un article récent, le professeur Simon Lewis de l'université de Leeds relevait que quatre blocs chevauchant des tourbières stockent 5,8 milliards de tonnes de carbone, soit l'équivalent de plus de 15 % des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie en 2021. Selon l'Agence internationale de l'énergie, tout nouveau projet de combustible fossile aujourd'hui compromettrait l'atteinte d'émissions nettes nulles d'ici à 2050 et cette vente aux enchères serait particulièrement toxique.

"La communauté internationale et le gouvernement congolais doivent mettre fin à la ruée néocoloniale vers les combustibles fossiles africains en limitant l'accès des compagnies pétrolières à la RDC, et s'atteler plutôt à mettre fin à la pauvreté énergétique en soutenant le développement des énergies renouvelables propres et décentralisées", a ajouté Irène Wabiwa.
Contrairement aux affirmations répétées du ministre Budimbu selon lesquelles aucun des blocs pétroliers et gaziers à mettre aux enchères ne se trouve dans des zones protégées, les cartes officielles montrent que neuf d'entre eux le sont. Le ministre a reconnu son erreur de communication le 13 juin dernier. Suite à l'augmentation des enchères, le nombre actualisé de blocs chevauchant des zones protégées pourrait s'élever à 12.
On ne sait toujours pas quelles compagnies pétrolières ont l'intention de participer à la vente aux enchères. Grâce à une pétition lancée par Greenpeace avec des partenaires locaux et internationaux, près de 100 000 personnes appellent le président congolais Félix Tshisekedi à ne pas sacrifier la forêt tropicale à l'industrie pétrolière.
Cette vente aux enchères a lieu au milieu d'une nouvelle ruée mondiale vers les réserves africaines de combustibles fossiles, du gaz d'Afrique de l'Ouest au pétrole d'Afrique de l'Est, en passant par l'importation de charbon sud-africain. 
Greenpeace Afrique appelle les gouvernements du continent à faire passer l'intérêt de leur population avant la cupidité des nations riches et de leurs multinationales en accélérant les investissements dans les énergies renouvelables, propres et décentralisées. Elle exhorte également toutes les compagnies pétrolières et gazières à s'abstenir de participer à la ruée néocoloniale vers les combustibles fossiles africains.


"Assemblée nationale : le député Célestin Engelemba adresse une question écrite au ministre des Hydrocarbures au sujet de la mise en vente de 30 blocs pétroliers et gaziers -  19 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/19/assemblee-nationale-le-depute-celestin-engelemba-adresse-une-question-ecrite-au-ministre
Le gouvernement va lancer fin juillet des appels d'offres pour 30 blocs pétroliers et gaziers en vue d'accroître sa production et espérer des retombées économico-financières, a annoncé lundi le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu. Cette démarche du gouvernement ne cesse de susciter des réactions dans l'environnement sociopolitique congolais. C'est le cas du député national Célestin Engelemba Bokuwe qui a décidé d'adresser une question écrite au ministre des Hydrocarbures.
L'élu de la circonscription électorale de Monkoto (Tshuapa) salue la volonté du gouvernement qui tient à l'accroissement des recettes publiques mais voudrait voir clair dans cette démarche qui pourrait mettre en mal les intérêts des congolais comme c'est le cas avec le secteur minier.

"Durant plusieurs années, la RDC a vendu les carrés miniers aux sociétés étrangères, il y a eu comme résultat la marginalisation de la société nationale "Gécamines" qui n'a pas pu se développer comme par le passé, pourtant à ce jour, il y a une augmentation de la production du cuivre et du cobalt qui, parfois, cette exploitation minière, en termes de développement général, ne représente pas grand chose. En plus, le pays est confronté à plusieurs problèmes dont le taux élevé de chômage, le problème d'infrastructures de base, les routes, bâtiments d'enseignement général, les hôpitaux, le pouvoir d'achat faible du Congolais", a-t-il indiqué. 

Cet élu se montre pessimiste quant à l'aboutissement heureux de la démarche du gouvernement surtout en ce qui concerne les sociétés congolaises. Pour lui donc, la démarche du gouvernement paraît à ses yeux comme une manne au profit des multinationales. Face à cette situation, il dit attendre des éclaircissements sur des préoccupations suivantes:
• Selon la vision du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, les projets gagnant- gagnant sont privilégiés et donnent les avantages multiples, car la gestion serait commune, les deux partenaires se contrôlent, en plus on peut créer plusieurs emplois pour les nationaux. Alors pourquoi voulez-vous laisser à la merci des autres nos carrés pétroliers et quels sont les mécanismes de contrôle de l'exploitation durable aux gens que vous n'allez pas contrôler ?
• Avant de conclure cette démarche, vous avez tous les éléments d'expertise sur le sous-sol de ces carrés en démontrant clairement qu'on ne trouve pas d'autres ressources telles que les produits miniers qu'on peut exploiter sans que le gouvernement congolais soit au courant ?
• En vendant ces carrés pétroliers en blocs, ça ne serait pas une façon d'hypothéquer notre avenir où tout va appartenir aux étrangers ? 
• Sans être contre l'exploitation du pétrole, car ça nous donnera des moyens pour faire face au développement du pays, mais pourquoi ne pas chercher des pays ou entreprises qu'on peut travailler en partenariat gagnant-gagnant ?
• Pourquoi ne pas prendre 2 à 5 carrés pétroliers pilotes ou la partie congolaise travaille avec des experts étrangers en la matière et qu'après quelques années de collaboration technique, la RDC va assumer sa production à l'interne ?
• Quelle est la stratégie technique mise sur pied par le gouvernement congolais afin d'éviter une exploitation irrationnelle dans ces carrés pétroliers ?
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le ministère des Hydrocarbures, va procéder au lancement des appels d'offres pour plusieurs blocs pétroliers du 28 au 29 juillet prochain à Kinshasa. Initialement prévue pour 16 blocs pétroliers et gaziers, l’opération de lancement des appels d’offres pour l’acquisition et l’exploitation des produits pétroliers et gaziers va, dorénavant, concerner 30 blocs dont 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Ces précisions ont été données par le Ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, lundi 18 juillet 2022, au cours d’un point de presse. 
Pour ce faire, des données techniques des bassins sédimentaires de la cuvette centrale et graben du Tanganyika ont été remises samedi 14 mai dernier au Premier ministre Sama Lukonde et ensuite au ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu.



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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