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LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE.

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LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. Empty LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE.

Message  ndonzwau 18/8/2022, 11:11 am

"LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS, DANS LE CADRE DE LA FORCE RÉGIONALE DÉCIDÉE A NAIROBI, SE DÉFEND-ON ! A NOTER QUE C'EST DEPUIS UN MOMENT QU'ON RAPPORTAIT LA PRÉSENCE DES MILICIENS ET DE L'ARMÉE BURUNDAISE QUI S'AFFRONTAIENT AU SUD KIVU. DANS TOUS LES CAS BEAUCOUP DE CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE PRÉSENCE...

C'est depuis ce 15 août 2022 qu'un contingent des forces de défense du Burundi est entré officiellement en RDC (…) dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d’États de l'EAC, a annoncé à l'AFP le lieutenant Marc Elongo, porte-parole de l'armée au Sud-Kivu. Ce serait pour traquer des groupes armés locaux et étrangers récalcitrants au processus de paix voulu par des chefs d’États de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), mais quels autres groupes armés étrangers au Sud-Kivu sinon d'abord les milices burundaises qui les concernent ; pour quel réel bénéfice pour le Congo alors ? Voilà une sécurisation illusoire du pays confiée bêtement aux étranger et des patriotes comme Dr Mukwege en dénoncer inefficacité et l'humiliation.


"
"Des soldats burundais déployés dans l’est de la RDC pour traquer les groupes armés - 16 août 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/16/des-soldats-burundais-deployes-dans-l-est-de-la-rdc-pour-traquer-les-groupes-armes_6138159_3212.html
Le contingent est le premier à se déployer dans le cadre de la mutualisation des forces armées souhaitée par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est.

Un contingent de l’armée burundaise est déployé dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) pour traquer des groupes armés locaux et étrangers récalcitrants au processus de paix voulu par des chefs d’Etats de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), a annoncé, lundi 15 août, l’armée congolaise.
« Depuis ce lundi 15 août 2022, le contingent des forces de défense du Burundi est entré officiellement en RDC (…) dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d’Etats de l’EAC », a annoncé à l’AFP le lieutenant Marc Elongo, porte-parole de l’armée au Sud-Kivu (est). « Le contingent burundais est le premier qui s’est déployé dans le cadre de la force régionale de l’EAC », a précisé l’officier.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés RDC : un rapport confidentiel de l’ONU apporte des « preuves solides » de l’implication du Rwanda dans l’Est  
Constitué d’« un nombre important des militaires », il est placé sous le commandement des forces armées de la RDC (FARDC) et est cantonné actuellement dans un centre d’instruction de la région d’Uvira en RDC, a expliqué l’officier, frontalière du Burundi : avec leurs homologues congolais, ces soldats ont « pour mission de traquer tous les groupes armés étrangers et locaux afin de restaurer la paix promise ».
Le chef des opérations militaires dans le Sud-Kivu (est), le général Ramazani Fundi, a appelé « la population au calme et à collaborer d’une manière franche avec les forces loyalistes afin de mettre un terme à cet activisme des forces irrégulières ».

Ressources naturelles

En début d’année, des responsables locaux et la société civile avaient dénoncé l’entrée des militaires burundais sur le sol congolais, exigeant des explications aux autorités.
L’armée congolaise a toujours démenti une entrée des militaires burundais en RDC, estimant qu’il s’agissait des combattants de groupes armés habillés de manière semblable à l’armée burundaise dans le but de provoquer la confusion.
En juin, des chefs d’Etats, membres de l’EAC, avaient décidé de mettre sur pied une force régionale, appelée à travailler avec l’armée congolaise en vue de mettre fin aux violences des groupes armés dans l’est de la RDC.
Lire aussi : Exercice d’équilibrisme de la diplomatie américaine à Kinshasa et Kigali  
Les chefs d’Etat ont réparti les forces de la manière suivante : l’armée congolaise en partenariat avec les armées kényane et ougandaise va se déployer dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Les FARDC et l’armée sud-soudanaise se chargeront de la traque des groupes armés dans la province du Haut-Uèle (nord-est).
La RDC, riche en minerais et en ressources naturelles, est en proie à d’une centaine de groupes armés dans l’Est, dont la plupart sont un héritage de deux guerres régionales il y a près de trois décennies.
Le Monde avec AFP


"RDC: un contingent de l'armée burundaise déployé dans le Sud-Kivu - 15/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220815-rdc-un-contingent-de-l-arm%C3%A9e-burundaise-d%C3%A9ploy%C3%A9-dans-le-sud-kivu
Un contingent de l’armée burundaise est entré officiellement sur le sol congolais, lundi 15 août. Selon les Forces armées de la République démocratique du Congo, ces soldats vont se déployer dans la zone opérationnelle Sokola 2 Sud, pour traquer les groupes armés congolais et étrangers présents. L’armée congolaise précise que c’est dans le cadre de la mutualisation des forces, décidée par les chefs d’États de la Communauté de l’Afrique de l’Est. 
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

C’est vers une heure du matin, dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 août, que des militaires burundais sont arrivés au centre d’instruction de Luberezi, à une centaine de kilomètres de Bukavu, le chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Ni la durée de leur présence, ni leur effectif n’ont été communiqués. « Nous ne voulons pas prêter le flanc à l’ennemi en divulguant ces renseignements », a confié à RFI un responsable militaire.
La date du début officiel des opérations n’a pas non plus été révélée. Elle sera communiquée dans les jours qui viennent, rapportent des sources militaires. On sait, à ce stade, que ces soldats seront essentiellement déployés au sud de la province du Sud-Kivu. Dans cette zone, des coalitions de groupes armés Maï-Maï, d’une part, et de groupes armés Twirwaneho et Gumino, d’autre part, se battent et se livrent à des séries de représailles, tuant des civils, pillant du bétail et détruisant plusieurs autres biens. Il y a également des groupes burundais comme le RED-Tabara et FNL.
L'armée congolaise « appelle la population au calme et à collaborer de manière franche avec les forces loyalistes afin de mettre un terme à cet activisme de forces irrégulières », a déclaré son porte-parole dans la région, le lieutenant Marc Elonga.

Selon le groupe d’experts des Nations unies sur la RDC, des membres de la Force de défense nationale du Burundi (FDN) et des Imbonerakure, des jeunes membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir au Burundi, menaient déjà depuis plusieurs mois des incursions dans les territoires de Fizi et d’Uvira, afin d’empêcher le RED-Tabara de mener des opérations sur le territoire Burundais.

"RDC: des soldats et miliciens burundais déployés dans l'est du pays, selon une ONG - 28/07/2022
=https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220728-rdc-des-soldats-et-miliciens-burundais-déployés-dans-l-est-pays-selon-une-ong][/url][/b]
L’organisation Initiative pour les droits humains au Burundi, l'IDHB, a rendu public, ce mercredi 27 juillet 2022, son nouveau rapport intitulé : « Une opération de dissimulation ». Ce document révèle comment le Burundi a déployé secrètement dans l'est de la RDC voisine, depuis décembre dernier, des centaines de militaires et d'Imbonerakure, membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir que l'ONU a qualifiée de milice. Leur objectif, traquer le groupe rebelle burundais RED-Tabara qui y est basé. Ce que le pouvoir burundais, tout comme le gouvernement congolais, continuent de nier.
"Le gouvernement nie depuis le début, et pourtant les preuves sont là, les témoignages sont là, ce n’est pas que des on-dit, ce ne sont pas des rumeurs. Il y a des militaires, des Imbonerakure qui ont combattu là-bas et qui ont témoigné, bien qu’à titre confidentiel bien sûr, parce qu’ils ont reçu des ordres très clairs de ne pas parler de leur mission, et c’est justement cet aspect que nous mettons en exergue, c’est l’aspect secret de cette mission. Par exemple, quand les militaires traversent, le plus souvent la nuit, dans certains cas on leur a dit d’enlever leur tenue militaire et de porter des habits civils et de ne pas emporter avec eux leur téléphone ou d’autres objets, des documents qui pourraient les identifier comme des militaires burundais. Donc officiellement, ils ne sont pas là mais officieusement tout le monde le sait très bien, les témoignages sont là, les personnes sont là et les cadavres sont là aussi parce qu’il y a un nombre important qui ont été tués au Congo.
Carina Tertsakian, chercheuse au sein de l'IDHB
Esdras Ndikumana

"La RDC officialise l’entrée des soldats burundais sur son sol dans le cadre de l’EAC - 15 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/15/la-rdc-officialise-lentree-des-soldats-burundais-sur-son-sol-dans-le-cadre-de-leac

LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. Soldats%20Burundi
Des soldats burundais/AFP

Un contingent de l'armée du Burundi est entré officiellement ce lundi 15 août sur le territoire congolais, dans la province du Sud-Kivu, dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les Chefs d’Etat des pays de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est (EAC). L’armée congolaise, à travers le secteur opérationnel Sokola 2 au Sud-Kivu, confirme l’entrée des burundais et précise que “cette task force est sous son commandement”. 

“Ce contingent burundais actuellement cantonné au centre d'instruction de luberizi est venu dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d'Etats de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC)”, rappelle le lieutenant Marc Elonga porte-parole de l'opération Sokola 2 Sud Sud-Kivu dans un communiqué.
Les soldats burundais rejoignent ainsi les unités de l’armée ougandaise qui traquent les rebelles ADF dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Ce contingent burundais est arrivé “avec tenue, armes, munitions et tous les signes distinctifs", précise le lieutenant Elonga avec pour “mission de traquer tous les groupes armés étrangers et locaux afin de restaurer la paix promis par le commandant suprême des forces armées de la République Démocratique”, ajoute le secteur Sokola 2. 
Cette entrée du contingent des forces de défense burundaise intervient alors que la société civile avait lancé plusieurs alertes sur l'entrée clandestine des soldats burundais depuis plusieurs mois sur le sol congolais, précisément dans dans les hauts plateaux d'Uvira, Fizi et Mwenga plusieurs milices locales et étrangères s’accusent et s'affrontent régulièrement provoquant le déplacement massif des populations et une crise humanitaire sans précédent dans la région.

Burundi: des militaires et miliciens envoyés secrètement en RDC depuis 2021, selon une ONG
= https://actualite.cd/2022/07/27/burundi-des-militaires-et-miliciens-envoyes-secretement-en-rdc-depuis-2021-selon-une-0
Des centaines de militaires et miliciens burundais ont été envoyés clandestinement dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis fin 2021 pour traquer le groupe rebelle RED-Tabara, affirme mercredi dans un rapport l'ONG Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB).

L'armée burundaise a toujours démenti toute opération secrète, affirmant agir uniquement dans le cadre d'interventions connues par la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), l'Union africaine ou l'ONU.
Le Burundi fait notamment partie d'une force militaire régionale décidée en juin par l'EAC afin de lutter contre les groupes armés qui ensanglantent l'Est de la RDC et enveniment les relations avec les pays voisins.
Mais selon l'IDHB, organisation basée à l'étranger qui a recueilli de nombreux témoignages (soldats, familles, membres du parti au pouvoir et de l'opposition...), des militaires et des "Imbonerakure" - membres du mouvement de jeunesse du parti au pouvoir - ont été secrètement déployés dès décembre 2021. 
"Depuis plus de 10 ans, les militaires burundais et les Imbonerakure cherchent périodiquement à traquer les groupes armés d'opposition burundais en RDC. Mais l'opération actuelle est d'une ampleur et d'une durée différentes", écrit l'IDHB.
"Plusieurs centaines de militaires burundais et d'Imbonerakure – plus de 1.000 – se seraient rendus en RDC par vagues successives depuis fin 2021. On estime qu'environ 700 s'y sont rendus à un moment donné, au début du déploiement en décembre 2021", détaille-t-elle, tout en affirmant ne pouvoir confirmer "le nombre exact de militaires et d'Imbonerakure déployés, ni le nombre d'incursions". 

"Le Groupe d'experts de l'ONU a recueilli des informations sur 17 incursions ou opérations de l'armée burundaise et des Imbonerakure dans le territoire d'Uvira, en RDC, entre septembre 2021 et mars 2022", souligne-t-elle. 
Selon les témoignages, cet envoi de troupes s'est fait clandestinement.
"De nombreux militaires ont reçu l'ordre de revêtir des vêtements civils avant de passer en RDC. (...) Des responsables militaires ont également empêché les soldats d'emporter avec eux leurs pièces d'identité et leurs téléphones portables", écrit l'IDHB.
Les autorités burundaises ont très peu communiqué d'informations aux familles des tués en RDC, dont le nombre précis n'est pas connu.
"Certains Imbonerakure étaient en colère contre la façon dont ils ont été traités pendant l'opération militaire en RDC ainsi que contre le manque perçu de reconnaissance de la part des autorités burundaises pour le rôle qu'ils ont joué. Les Imbonerakure ont reçu des ordres stricts de ne pas parler de leur mission", écrit l'IDHB. 
"Certains ont estimé qu'ils avaient été induits en erreur ou trompés. D'autres se sont sentis abandonnés".
Créé en 2011, le RED-Tabara est le plus actif des groupes rebelles burundais. Ce mouvement, considéré comme "terroriste" par les autorités, a revendiqué en septembre une attaque contre l'aéroport international de Bujumbura, la capitale économique, théâtre de plusieurs attaques le même mois. 
En mai, le président Evariste Ndayishimiye s'est dit prêt "à dialoguer" avec les groupes rebelles burundais basés dans l'Est de la RDC.
AFP avec ACTUALITE.CD

"Traque des groupes armés en RDC: des soldats burundais déployés au Sud-Kivu - 16 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/71914/traque-des-groupes-armes-en-rdc-des-soldats-burundais-deployes-au-sud-kivu/
"RDC: un contingent de l'armée burundaise déployé dans le Sud-Kivu -  15/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220815-rdc-un-contingent-de-l-arm%C3%A9e-burundaise-d%C3%A9ploy%C3%A9-dans-le-sud-kivu
"Déploiement de la force régionale dans l’Est : Arrivée du contingent de l’armée burundaise au Sud Kivu - 15 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/15/deploiement-de-la-force-regionale-dans-lest-arrivee-du-contingent-de-larmee-burundaise-au-sud-kivu.html/113624/


"Déploiement des troupes burundaises: preuve de l’échec de la diplomatie congolaise et une humiliation pour la RDC, affirme Denis Mukwege - 17 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/17/deploiement-des-troupes-burundaises-preuve-de-lechec-de-la-diplomatie-congolaise-et-une
Denis Mukwege a une nouvelle fois critiqué la diplomatie congolaise qui, d’après lui, a échoué dans les négociations avec les dirigeants de la région afin de ramener la paix dans l’est du pays. Il a réagi ainsi au lendemain de l’arrivée officielle cette semaine des troupes burundaises au Sud-Kivu dans le cadre de la mutualisation des forces des pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC). 

“Le déploiement du contingent de l’EAC démontre l’échec de la diplomatie. Une humiliation de plus pour notre Nation”, a-t-il réagi mardi à travers un tweet. 
Il y a quelques jours, le gynécologue congolais a affirmé que la diplomatie de Félix Tshisekedi ne fait que “prolonger l’aggravation de l’instabilité” dans l'Est du pays.
Denis Mukwege insiste sur “la réforme de notre armée pour la rendre professionnelle et opérationnelle”. Il rappelle à “mettre fin à l’externalisation de la sécurité par des Etats déstabilisateurs”.
Beaucoup de congolais ne soutiennent pas l’arrivée des forces étrangères au pays car composées des pays cités dans la déstabilisation de la RDC dont le Rwanda accusé de soutenir les rebelles du M23.
Lire : RDC-M23: Denis Mukwege réclame des sanctions contre le Rwanda  
Les pays contributeurs de la force régionale sont la RDC, le Kenya, l’Ouganda, le Burundi et le Soudan du Sud. Le Rwanda, en raison de son soutien aux rebelles du M23 a été écarté. La Tanzanie à son tour ne devrait pas envoyer les troupes pour des raisons non encore élucidées. 
Lire aussi: EAC: le député Claude Misare demande au gouvernement d’établir un chronogramme précis pour l’intervention de la force régionale en RDC
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/16/denis-mukwege-le-deploiement-du-contingent-de-larmee-burundaise-en-rdc-est-une-humiliation-de-plus-pour-notre-nation.html/113654/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109184_deploiement_de_l_armee_burundaise_en_rdc_une_humiliation_de_plus_pour_notre_nation_mukwege.html

"RDC: hostilité ou espoir, la présence de militaires burundais fait débat au Sud-Kivu - 17 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/17/rdc-hostilite-ou-espoir-la-presence-de-militaires-burundais-fait-debat-au-sud-kivu

LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. Soldats%20Burundi
Des soldats burundais/AFP

Certains sont hostiles, d'autres attendent de voir: les habitants du Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, se montraient partagés mercredi face à la présence officielle sur leur sol de militaires burundais chargés de lutter contre les groupes armés.
Le médecin congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, avait déjà manifesté son hostilité au projet de déploiement d'une force régionale dans l'est de son pays, en proie depuis près de 30 ans aux violences de groupes armés, certains locaux, d'autres constitués de miliciens originaires de pays voisins.
Il l'a confirmée dans un tweet au lendemain de l'annonce lundi par l'armée congolaise du déploiement en RDC d'un contingent burundais, le premier dans le cadre de la force de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC). Ce déploiement "démontre l’échec de la diplomatie", c'est "une humiliation de plus pour notre Nation", a estimé le célèbre gynécologue.
"Mettons fin à l’externalisation de la sécurité par des Etats déstabilisateurs et oeuvrons à la réforme de notre armée pour la rendre professionnelle et opérationnelle", a-t-il plutôt demandé.
En juin, l'EAC avait décidé de mettre sur pied cette force régionale, chargeant les armées kényane et ougandaise de se déployer aux côtés des militaires congolais dans le Nord-Kivu et l'Ituri, l'armée sud-soudanaise dans le Haut-Uélé et les Burundais dans le Sud-Kivu. Kinshasa, accusant le Rwanda de soutenir activement une rébellion (le M23) dans le Nord-Kivu, a refusé que Kigali participe à cette force.
Ces "entrées dites officielles de troupes étrangères ne viennent qu’accentuer le problème au lieu de le résoudre", a également regretté une organisation de la société civile du Sud-Kivu, la "Nouvelle dynamique de la société civile", en accusant "la plupart de ces armées" de se trouver sur le sol congolais depuis plusieurs années. 

Certains pays de la région appuient des groupes armés dans l'est de la RDC "afin d'y maintenir le chaos" et de "tirer les bénéfices du pillage de nos ressources minières", affirme cette organisation.
Face à la persistance des violences que ni l'armée congolaise ni l'ONU ne parviennent à stopper, d'autres associations locales de la société civile saluent en revanche la venue du contingent burundais, cantonné dans un centre d'instruction dans la région d'Uvira, au sud de Bukavu, avant son déploiement sur le terrain.
Saint-Cadet Kibibi par exemple, président de la société civile de Minembwe interrogé par l'AFP depuis Bukavu, la juge "bienvenue", tout en s'interrogeant sur la capacité de ces militaires à ramener la paix. "Nous voulons voir cette force faire correctement son travail, dans le respect du droit international humanitaire", demande-t-il. Kelvin Bwija, pour la "Société civile des compatriotes/Uvira-Fizi", souhaite de son côté que les autorités fixent "la durée précise de ces opérations".
Aux violences entre communautés dans la région s'ajoutent des troubles liés à la présence de groupes rebelles burundais tels que RED-Tabara et FNL (Forces nationales de libération). 
AFP avec ACTUALITE.CD


"Opérations de l'armée burundaise en RDC: "pas un scoop", selon Jean-Jacques Wondo -16 aout 2022
= https://www.voaafrique.com/a/burundi-rdc-op%C3%A9rations-de-l-arm%C3%A9e-burundaise-en-rdc-pas-un-scoop-selon-jean-jacques-wondo/6702752.html


" Des centaines de militaires burundais signalés dans l’est de la RDC - 05.01.2022
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/des-centaines-de-militaires-burundais-signal%C3%A9s-dans-l-est-de-la-rdc/2466425
-Selon plusieurs sources concordantes en l'absence de confirmation officielle de la part des autorités congolaises


"Soldats burundais et rebelles s’affrontent en RDC - 6 janvier 2022
= https://afrimag.net/soldats-burundais-et-rebelles-saffrontent-en-rdc/


"Défense burundaise: le forum Armée-2022 renforce « l’espoir de vivre dans un monde sécurisé » - 18/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/defense-burundaise-le-forum-armee-2022-renforce-lespoir-de-vivre-dans-un-monde-securise/
Le ministre burundais de la Défense a parlé à Sputnik des perspectives des relations entre Gitega et Moscou, et expliqué en quoi le forum international Armée-2022, qui se déroule en Russie était utile.
Les pays qui participent au forum militaire et technique Armée-2022, dans la région de Moscou, resserrent ainsi leurs liens, ce qui rend le monde plus sûr, a déclaré ce mercredi 17 août à Sputnik Alain Tribert Mutabazi, ministre de la Défense nationale du Burundi.
Le forum renforce « les liens de coopération et l’espoir de vivre dans un monde paisible et sécurisé », a indiqué le ministre.


Relations Burundi-Russie
M.Mutabazi s’est rendu en Russie pour participer à la 10e Conférence pour la sécurité internationale, qui se tient cette année en même temps que le forum Armée-2022. Il a hautement apprécié l’organisation du forum et les équipements exposés.
Évoquant l’avenir des relations entre le Burundi et la Russie, le ministre a assuré: elles « s’améliorent et se renforcent ».
Il a exprimé sa reconnaissance à Moscou pour avoir soutenu son pays durant la crise burundaise de 2015 lorsque les pays de l’UE et les États-Unis avaient adopté des sanctions contre plusieurs responsables burundais.
Le 16 août, M.Mutabazi s’est entretenu avec le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, en marge de la conférence sur la sécurité internationale. Leur discussion a porté sur les questions sécuritaires d’actualité en Afrique. Le ministère russe de la Défense a déclaré que la rencontre avait confirmé l’intention des deux pays d’intensifier leur collaboration.
fr.sputniknews.com/20220817/defense-burundaise-le-forum-armee-2022-renforce-lespoir-de-vivre-dans-un-monde-securise-1055884170.html


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"L'armée burundaise autorisée en RDC par Tshisekedi selon ICG - 31 mai 2022"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 20/8/2022, 5:12 am, édité 1 fois

ndonzwau


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LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. Empty Re: LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE.

Message  ndonzwau 18/8/2022, 11:56 pm

L'entrée de l'armée burundaise comme la force régionale en général posent la double impasse qui consiste à sous-traiter sa sécurité souveraine aux tiers sans espoir de voir ces derniers s'en occuper de façon décisive à sa place mais aussi le défaut que beaucoup de ces étrangers commis dans cette force régionale sont déjà sur notre sol soit de façon officielle soit frauduleuse dans la guerre que nous livrent les groupes armés à l'Est. Il faut dire que cette entrée de l'armée burundaise a suscité dans la population et auprès des politiques comme de la société civiles des avis mitigés et surtout beaucoup d'interrogations quant à son utilité, son temps de séjour et son savoir-faire. Avions-nous tant besoin d'un Burundi qui depuis un moment s'était infiltré quasi clandestinement pour traquer ses rebelles au risque d'un mélange de fonction préjudiciable ?


"RDC: L’arrivée de troupes d’Afrique de l’Est au Sud-Kivu divise la population - 18/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220818-rdc-l-arriv%C3%A9e-de-troupes-d-afrique-de-l-est-au-sud-kivu-divise-la-population
En République Démocratique du Congo, la société civile du Sud-Kivu est partagée entre inquiétudes et interrogations à propos des opérations envisagées par la force régionale de la communauté des États d’Afrique de l’Est, en collaboration avec l’armée congolaise. Pour combattre les groupes armés actifs dans la région, l’armée burundaise est arrivée lundi 15 août à Luberizi dans le territoire d’Uvira, ce qui inquiète à Bukavu.
Avec notre correspondant à Bukavu, William Basimike

Sur la table de son bureau, le président de la Nouvelle dynamique de la société civile Jean-Chrysostome Kijana vient de sortir un communiqué de presse suite à l’arrivée de ces troupes : « Ces entrées “officielles” des troupes étrangères ne viennent qu’accentuer le problème au lieu de le résoudre, étant donné que la plupart de ces armées annoncées et attendues dans le cadre de cette force se trouvent déjà sur le sol congolais depuis plusieurs années, soit directement ou indirectement en appui aux différents groupes armés crées, nourris et entretenus par ces mêmes pays. ».

« On ne comprend pas »
Dans le territoire d’Uvira, où le contingent burundais a été accueilli, un autre responsable de la société civile, André Byadunia se dit favorable, mais lui aussi se pose des questions : « Jusque-là, on ne comprend pas. En tout cas, on ne sait pas s'ils sont venus à combien, ils vont rentrer quand ? Les opérations vont prendre combien de temps et elles vont pourchasser quelles catégories de groupes armés ? Ils sont les bienvenus, nous sommes très d’accord avec leur venue, mais on devrait nous dire clairement combien sont-ils. »
Sur son compte Twitter, le prix Nobel de la paix 2018 le docteur Denis Mukwege a estimé que le déploiement du contingent burundais « démontre l’échec de la diplomatie congolaise », soit « une humiliation de plus pour notre nation ». Il appelle à mettre fin à « l’externalisation de la sécurité », et propose une « réforme de l’armée pour la rendre professionnelle et opérationnelle »
Denis Mukwege
@DenisMukwege
Le déploiement du contingent LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. 1f1e7-1f1ee de #EAC démontre l’échec de la diplomatie LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. 1f1e8-1f1e9. Une humiliation de + pr notre Nation. Mettons fin à l’externalisation de la sécurité par des Etats déstabilisateurs & oeuvrons à la réforme de notre armée pr la rendre professionnelle & opérationnelle.
10:01 PM · 16 août 2022


"Est de la RDC : l'armée burundaise rejoint les militaires congolais - 15/08/2022
= https://fr.africanews.com/amp/2022/08/15/est-de-la-rdc-larmee-burundaise-rejoint-les-militaires-congolais/

LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. 400x225_cmsv2_2c409be7-a9eb-537e-8cc3-b1c620d1cf86-6944920

Un contingent de l'armée burundaise est déployé dans l'est de la République démocratique du Congo pour traquer des groupes armés locaux et étrangers récalcitrants au processus de paix voulu par des chefs d’États de la Communauté des États d'Afrique de l'est (EAC), a annoncé dimanche l'armée congolaise.

" Depuis ce lundi 15 août 2022, le contingent des forces de défense du Burundi est entré officiellement en RDC (...) dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d’États de l'EAC ", a annoncé à l'AFP le lieutenant Marc Elongo , porte-parole de l'armée au Sud-Kivu (est) .
Le contingent constitué d'" un nombre important des militaires " est placé sous le commandement des FARDC (Forces armées de la RDC) et cantonné à actuellement dans un centre d'instruction de la région d' Uvira en RDC, a expliqué l'officier. La région d'Uvia est frontalière du Burundi.
Avec leurs homologues congolais, ces soldats ont " pour mission de traquer tous les groupes armées étrangers et locaux afin de restaurer la paix promise " dans l'est congolais, a ajouté l'officier.
Le chef des opérations militaires dans le Sud-Kivu (est), le général Ramazani Fundi , a appelé " la population au calme et à collaborer d'une manière franche avec les forces loyalistes afin de mettre un terme à cet activisme des forces irrégulières ", a encore dit l'officier.
En juin, des chefs d’États membres de l'EAC avaient décidé de mettre sur pieds une force régionale, appelée à travailler avec l'armée congolaise en vue de mettre fin aux violences des groupes armés dans l'est de la RDC.

La RDC, riche en minerais et en ressources naturelles, est en proie à d'une centaine de groupes armés dans l'Est, dont la plupart sont un héritage de deux guerres régionales il y a près de trois décennies.
L'armée congolaise tue dix membres du groupe armé ADF
L'armée congolaise a annoncé lundi avoir tué dix membres du groupe armé Forces démocratiques alliées (ADF) et capturé six autres, dont deux enfants, lors d'offensives en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, selon un communiqué.
" Nos hommes ont mené des opérations dimanche dans la région de Boga et Mitego contre les ADF dans le territoire d**'Irumu**. Il y a eu contact avec l'ennemi. Nous avons neutralisé (tué) dix éléments ADF et leurs supplétifs ", a déclaré le lieutenant Jules Ngongo , porte-parole de l'armée en Ituri .
Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont aussi capturé six ADF, dont deux enfants de moins de dix ans de nationalité ougandaise et congolaise, a expliqué l'officier, précisant que cette opération a été menée exclusivement par l'armée congolaise .
Depuis fin novembre, les armées congolaise et ougandaise mènent des opérations conjointes contre les ADF dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, sans mettre fin aux massacres des civils dans ces deux provinces.
" Dimanche, nous avons découvert cinq corps de civils tués par les ADF près de la rivière Mutuweyi ", a déclaré à l'AFP Vincent Telamboli , président de la jeunesse du territoire de Mambasa , qui a supervisé l'opération de recherche des corps. Généralement, les massacres des ADF sont enregistrés plutôt dans le territoire d' Irumu .
Le groupe armé ADF est présenté par l'organisation État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale (ISCAP en anglais). L'EI revendique certaines attaques de ce groupe.
Les ADF sont accusés d'être responsables de massacres de milliers de civils dans l'est congolais et d'avoir commis des attentats en Ouganda.


"Entrée de l’armée burundaise en RDC : «En voulant résoudre le problème sécuritaire, on risque d’en arriver au pire» (Amos Bisimwa) - 18.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109221_entree_de_l_armee_burundaise_en_rdc_en_voulant_resoudre_le_probleme_securitaire_on_risque_d_en_arriver_au_pire_amos_bisimwa.html
Un contingent de l’armée burundaise est entré officiellement en RDC via le Sud-Kivu, depuis ce lundi 15 août 2022. Selon l’armée congolaise, ce contingent qui est venu dans le cadre de la mutualisation des forces dans le cadre de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC), a pour mission de traquer tous les groupes armés tant étrangers que locaux aux côtés des FARDC, afin de restaurer la paix dans la partie Est de la RDC.
Ce déploiement soulève déjà des réactions et inquiétudes dans le chef des acteurs socio-politiques du Sud-Kivu. C’est par exemple Amos Bisimwa, militant prodémocratie, qui dit exprimer son regret de voir que la RDC accepte une nouvelle force militaire internationale sur son sol, pendant que la mission de l’ONU qui y est présente depuis plus de 22 ans, n’est pas arrivée à ramener la paix.


«C’est une indignation et un regret total. C’est une honte pour le pays que la situation arrive à ce niveau. Il est vrai que depuis des années la RDC dans sa partie Est, connait une insécurité qui ne dit pas son nom. Et cela émane du manque d’un leadership responsable à la tête du pays. Nous avons eu à combattre le régime sortant et nous avons cru qu’avec l’avènement du nouveau régime, selon tous les discours notamment, état de droit, le peuple d’abord, il y aura un changement dans tous les domaines, en l’occurrence sur le plan sécuritaire. Mais au fur et à mesure qu’on évolue, on remarque que la situation s’empire. Nous sommes entrain de suivre religieusement la situation sécuritaire dans notre pays et il faut ne pas être congolais pour comprendre que la Monusco depuis qu’elle est au Congo, elle a échoué à sa mission. 22 ans ce n’est pas 22 mois, moins encore 22 jours. Notre Gouvernement qui a la tache de sécuriser l’intégrité territoriale a également failli. En même temps on demande que la Monusco parte, ce même Gouvernement est allé signer d’autres accords à Nairobi pour qu’il y ait une nouvelle force soi-disant régionale pour le retour de la paix. Les gens qui ont représenté la RDC à Nairobi devaient d’abord comprendre qu’on ne veut pas d’une force régionale alors qu’on a encore la Monusco. Parce que la présence de cette force régionale prouve à suffisance que la Monusco a échoué et elle devait partir,» regrette Amos Bisimwa.
Cet acteur social trouve « humiliant et très risquant » pour la RDC d’accueillir une armée étrangère qui pourtant est « protagoniste » dans les conflits avec des groupes armés sur son territoire.

Amos Bisimwa craint qu’en voulant résoudre le problème sécuritaire, la RDC n’en arrive au pire.
«La honte pour mon pays, c’est de voir que c’est lui qui part chercher la solution sécuritaire au Burundi, et pourtant si la RDC était mieux gouvernée, c’est elle qui devait être la solution sécuritaire pour la région. Tout le monde maitrise bien les différents conflits dans les hauts plateaux de Fizi-Uvira, et quand on parle des groupes armés actifs dans cette partie, il y a des groupes armés burundais. Moi je ne sais pas quel sera le comportement de ces groupes armés vis-à-vis de cette armée burundaise déployée là, et qui combattent depuis longtemps cette armée burundaise. Notre Gouvernement, tellement il est naïf, a accepté que ces groupes viennent se battre sur le sol congolais. Je ne suis pas prophète de malheur, mais je suis en train de penser qu’on risque gros. Car en voulant résoudre le problème sécuritaire, on risque d’en arriver au pire,» alerte ce militant.
Comme solution à l’activisme des groupes armés, Amos Bisimwa pense que la RDC devrait tout d’abord organiser son armée, pour qu’elle mène seule les combats contre les groupes armés qui endeuillent sa population.
Ceci, selon lui, passerait par un bon encadrement des militaires engagés dans des combats, pour qu’ils soient à même d’en découdre avec les ennemis de la paix dans la région.

«Nous ne cessons de dire entant qu’acteurs sociaux que la solution pour la situation de l’Est serait d’organiser notre armée. Qu’on ait une armée républicaine, bien armée, bien commandée et bien encadrée pour qu’elle parvienne elle-même à mettre fin à tous les problèmes au pays. Dans le cas contraire, ça sera de la distraction et rien ne sera fait,» suggère-t-il.
Il faut rappeler que le déploiement de la force régionale en RDC avait été décidé à l’issue du 3ème Conclave des Chefs d’État des 7 pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) tenu le 20 juin dernier à Nairobi, et consacré à la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.
Celle-ci devra travailler pour le rétablissement de la sécurité, en coopération avec l’armée et les autorités congolaises, ainsi que le retour de la paix. La force régionale devra également coopérer dans la mise en œuvre du processus de désarmement et de démobilisation.

Quelques jours seulement après l’annonce de ce déploiement, plusieurs organisations et personnalités ont exprimé leur désaccord, affirmant que les troupes de la Force Régionale « ne sont pas les bienvenues » sur le sol congolais.
C’est le cas des organisations de la Société Civile du Sud-Kivu, qui ont estimé que ces armées déjà accusées de multiples atrocités dans l’Est du pays, ne sauraient y rétablir la sécurité par quelque moyen que ce soit.
Ces dernières se sont opposé « avec force » au déploiement de cette force, affirmant que plusieurs armées opèrent déjà sous la Monusco, qui a pourtant prouvé ses « limites » à ramener la paix et la sécurité.


"Entrée des troupes de l’EAC en RDC : le Miss fustige une surmilitarisation inutile et désordonnée dans la région - 20 Août 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/entree-des-troupes-de-leac-en-rdc-le-miss-fustige-une-surmilitarisation-inutile-et
Le Mouvement des indignés profite de cette occasion pour déplorer, une fois de plus, l’insuccès de la diplomatie congolaise, sermone les autorités congolaises et les appelle à privilégier l’option militaire défensive et offensive pour le rétablissement d’une paix durable dans la région.

LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. 20220819-ldm_1

Le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (Miss/RDC) a manifesté son profond regret face à l’acceptation, par les autorités congolaises, de l’entrée réfutée des troupes de l’East african Community (EAC), dont le contingent de l’armée burundaise depuis le 15 août sur le territoire congolais, spécifiquement au Sud-Kivu. Cet acte relève, selon ce mouvement citoyen, d’une surmilitarisation inutile et désordonnée dans la région pour des velléités expansionnistes, de pillage et d’exploitation illicite des richesses minières du pays. « Ces démarches contre-productives entament dangereusement la paix et la sécurité sur le territoire national congolais, d’autant plus que de ces forces dites de l’EAC font partie nos bourreaux bien connus, le Rwanda et l’Ouganda », a souligné ce mouvement dans une réaction signée le 19 août 2022 par sa coordonnatrice, Nicole Kavira.


Pour le Miss/RDC, à l’instar d’autres forces sur place depuis des décennies telles la Monusco, le RDF, l’UPDF et d’autres mutualisation ou état de siège qui ont montré leurs limites pour éradiquer les multiples groupes armés étrangers et nationaux, « cette énième entrée des troupes bourreaux ne vient que pour mettre du feu sur l’huile si bien l’affliction du peuple congolais risque de durer encore plus longtemps ». Et de faire remarquer que cette situation décriée coïncide, malheureusement, avec le moment où la population, fatiguée, exige le départ immédiat de la Mission onusienne en RDC et de toutes les autres forces afin que les dirigeants congolais s’occupent à renforcer, motiver et équiper l’armée nationale nettoyée ainsi que ses services de sécurité, considéré comme seule gage pour la solution durable pour l’imposition de la paix et de la sécurité à l’est de la RDC.

L’insuccès de la diplomatie
Le Mouvement des indignés profite de cette occasion pour déplorer, une fois de plus, l’insuccès de la diplomatie congolaise, « qui accentue l’humiliation de toute une nation dès lors qu’aucune condamnation de nos agresseurs, plus particulièrement le Rwanda et l’Ouganda, n’est prononcée même par la plus petite instance de décision dans le monde ». Ce mouvement recommande, par conséquent, aux autorités congolaises de « cesser avec cette diplomatie tentaculaire, d’hypocrisie et de flatterie qui ne fait que ridiculiser la RDC » ; de stopper cette surmilitarisation de la région dont visiblement les forces qui les composent (dont nos bourreaux) qui ont d’autres visées complotistes que sécuritaires ; et d’ordonner et accélérer le départ de la Monusco et le retrait des autres forces bourreaux. Le Miss/RDC appelle également les autorités du pays à privilégier l’option militaire défensive et offensive pour le rétablissement d’une paix durable dans la région et le respect de l’intégrité et la souveraineté du pays ; de procéder à la purge au sein de l’armée, sa réforme profonde et son équipement ainsi que les services de sécurité.
Aux instances régionales, continentales et internationales, ce mouvement demande de condamner sans ambages les pays agresseurs de la RDC, le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Alors qu’à la population, le Miss/RDC dit attendre de s’approprier les mécanismes de sécurisation populaire pour soutenir les forces armées et de sécurité.

= https://africa24sur24.net/deploiement-des-militaires-burundais-a-lest-de-la-rdc-denis-mukwege-decrie-lechec-de-la-diplomatie-sous-tshisekedi-et-une-humiliation-du-peuple-congolais/
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/06/17/attaques-du-m23-dans-l-est-de-la-rdc-la-racine-du-probleme-c-est-la-faiblesse-de-l-etat-congolais-et-de-son-armee-structurellement-defaillante_6130873_3212.html


"Sécurité : « L’armée burundaise a envoyé des centaines de militaires pour une opération de dissimulation en RDC » (Rapport) - 27 juillet 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/07/27/securite-larmee-burundaise-a-envoye-des-centaines-de-militaires-pour-une-operation-de-dissimulation-en-rdc-rapport.html/112761/?amp=1
Un rapport publié ce mercredi 27 juillet par une Organisation non gouvernementale burundaise dénommée « Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB) » révèle que le Burundi a lancé depuis près d’une année, une mission (militaire ) secrète en République Démocratique du Congo.
Selon ce rapport consulté par la rédaction de POLITICO.CD, cette structure renseigne que depuis décembre 2021, l’armée burundaise a envoyé des centaines de militaires dans la République Démocratique du Congo (RDC). Des vagues successives de soldats, renforcés par des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, ont été envoyés en mission pour combattre les groupes d’opposition armés burundais de l’autre côté de la frontière.


Cette structure indique que leur principale cible est le groupe armé RED-Tabara (Mouvement de la résistance pour un État de droit-Tabara), qui a lancé des attaques sporadiques au Burundi ces dernières années. Opérant principalement depuis la RDC, RED-Tabara s’oppose au gouvernement burundais, mais sa force a fluctué au fil des ans.
« Un silence officiel entoure l’opération militaire. La présence d’un grand nombre de militaires burundais et d’Imbonerakure en RDC est un secret de polichinelle, mais plusieurs mois plus tard, le gouvernement n’a toujours pas reconnu publiquement l’envoi de troupes sur place », fait remarquer cette ONG dans son rapport.
D’après l’IDHB, les militaires et les Imbonerakure traversent la frontière de manière clandestine, généralement la nuit ; certains soldats reçoivent l’ordre d’échanger leurs uniformes militaires contre des vêtements civils et de laisser derrière eux des objets susceptibles de les identifier. « Les militaires et les Imbonerakure de retour de la RDC ont été avertis de ne pas parler de leur mission », révèle l’IDHB qui précise que « Peu ou pas d’explications sont données aux familles de ceux qui meurent sur le champ de bataille ».
Présence burundaise en RDC, un secret de Polichinelle

Les opérations transfrontalières de l’armée burundaise en RDC ne sont pas un phénomène nouveau. Depuis plus de 10 ans, les militaires burundais et les Imbonerakure cherchent périodiquement à traquer les groupes armés d’opposition burundais en RDC. Néanmoins, d’après cette structure, l’opération actuelle est d’une ampleur et d’une durée différentes : des effectifs plus nombreux, envoyés en plusieurs déploiements, combattent en RDC depuis sept mois.
« L’opération a attiré des groupes armés congolais, dont certains ont formé des alliances avec l’armée burundaise ou avec RED-Tabara. Ces collaborations ont déstabilisé davantage une région de la province du Sud-Kivu en RDC déjà déchirée par des conflits armés. Avec des lignes de front souvent changeantes, les civils congolais se sont retrouvés pris dans les combats », note ce rapport.
De plus, l’opération militaire burundaise survient à un moment où le groupe armé M23 a refait surface au Nord-Kivu, avec le soutien rwandais, ce qui a encore aggravé les tensions locales et régionales.
L’Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB) dit avoir a décidé de documenter certains aspects de cette opération militaire en raison du peu d’informations publiques disponibles, en particulier au Burundi, et du manque d’attention internationale qui l’entoure.

En effet, l’IDHB affirme que la nature secrète du renforcement de l’armée burundaise en RDC, ainsi que la militarisation des Imbonerakure et la rhétorique ouvertement intransigeante de hauts responsables du parti au pouvoir au Burundi, devraient inquiéter les acteurs internationaux. A l’en croire, la dérive vers une approche plus autoritaire et militariste pourrait signaler un retour en arrière vers une forme de gouvernance encore plus répressive.
Le rapport analyse également la justification de l’opération militaire burundaise en RDC, en la plaçant dans le contexte de développements politiques récents au Burundi. Parallèlement à cette opération, les dirigeants du parti au pouvoir au Burundi, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD), ont intensifié leurs efforts pour endoctriner et militariser davantage les Imbonerakure, les préparant à assumer un rôle de plus en plus important dans les missions de sécurité nationale.
L’incursion transfrontalière, le président Tshisekedi aurait donné le feu vert à l’armée burundaise
Selon ce rapport, le président de la RDC, Félix Tshisekedi aurait donné son accord à son homologue burundais afin que son armée traque les rebelles RED-Tabara sur le territoire congolais.

« Lorsque le président Évariste Ndayishimiye a quitté Kinshasa, la capitale congolaise, après une visite d’État de trois jours en juillet 2021, il avait une bonne nouvelle à annoncer à son gouvernement : il avait discuté avec son homologue congolais, le président Félix Tshisekedi, de la façon d’« éradiquer » les groupes armés dans l’est de la RDC. Plus important encore, les présidents avaient signé trois accords, dont l’un faisait référence à la coopération en matière de sécurité. Il semble également qu’ils aient tacitement accepté que les forces armées burundaises puissent entrer en RDC pour attaquer RED-Tabara », rapporte ce rapport.
« Ndayishimiye a eu une autre occasion de plaider sa cause lors d’un sommet régional à Nairobi le 21 avril 2022 et lors d’une visite très médiatisée du président Tshisekedi au Burundi en mai 2022. Une déclaration conjointe publiée à la fin de la visite de Tshisekedi a souligné « la nécessité de renforcer des patrouilles et opérations mixtes entre les forces de défense et de sécurité des deux pays », ajoute la même source.
Lors du sommet d’avril, les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est ont également convenu de créer une force régionale pour faire face aux menaces sécuritaires posées par les groupes armés en RDC, à laquelle les troupes burundaises pourraient participer aux côtés de celles d’autres pays d’Afrique de l’Est, excepté le Rwanda exclu par Kinshasa.

En juin 2022, le Burundi a accepté de faire partie de cette force régionale, ce qui pourrait officialiser et prolonger sa présence en RDC.
« Le feu vert officieux pour l’opération militaire du Burundi en RDC est survenu à un moment politiquement fortuit pour Ndayishimiye ; il avait besoin d’apaiser les tenants de la ligne dure au sein de son gouvernement qui étaient de plus en plus frustrés par son langage conciliant et le percevaient comme faible. Mais l’allégresse diplomatique a occulté le fait que l’armée burundaise avait déjà envoyé unilatéralement des centaines de militaires et d’Imbonerakure en RDC », prévient cette structure qui milite pour les droits de l’Homme.
Ce groupe de défense des droits humains soutient qu’Il ne s’agissait pas d’une opération conjointe avec les forces armées congolaises ni d’un effort régional plus large. Au contraire, martèle t’il, « l’armée burundaise avait noué des alliances avec des groupes armés congolais dont certains s’opposent à l’armée congolaise ».
Pour appuyer cette assertion, cette ONG cite un burundais impliqué dans la planification de l’opération depuis le début était l’agent de renseignement Joseph Mathias Niyonzima alias Kazungu, qui a joué un rôle important dans le ciblage des groupes armés en RDC depuis plusieurs années. Membre du Service national de renseignement (SNR) et ancien membre des Forces nationales de libération (FNL), Niyonzima avait déjà été envoyé en RDC en 2014 pour traquer les membres d’une faction armée dissidente des FNL. Pendant cette période, il a amené des Imbonerakure à Kiliba Ondes, près de la rivière Ruzizi dans l’est de la RDC, pour être entraînés par des militaires burundais dans le but d’attaquer les groupes d’opposition armés burundais. Des révélations sur cette formation ont fait polémique au Burundi à l’époque, contrastant avec le silence entourant l’opération en cours. Niyonzima a été impliqué dans de nombreux cas d’exécutions extrajudiciaires, de torture et d’autres violations des droits humains au Burundi et il a été sanctionné par l’Union européenne et les États-Unis en 2015.

« Peu de temps après la visite de Ndayishimiye à Kinshasa en juillet 2021, Niyonzima, ainsi que des responsables du renseignement militaire burundais, dont l’adjudant-major Onesphore Ndayishimiye alias Braddock, l’adjudant Jean Bosco Ahishakiye et le lieutenant-colonel Libère Niyonkuru, sont arrivés en RDC pour préparer l’arrivée de l’armée burundaise et des Imbonerakure », fait observer le rapport.
Sur le territoire congolais, l’armée burundaise a tissé des alliances avec au moins deux groupes armés congolais – Maï-Maï Kijangala et Gumino, essentiels à ses plans.
Pour la petite histoire, les Maï-Maï Kijangala sont dirigés par un homme connu sous le nom de Kijangala, ancien membre de plusieurs groupes Maï-Maï disparus, dont la plupart ont été créés pour défendre leurs communautés contre les attaques d’éléments armés d’autres groupes ethniques ou d’acteurs armés étrangers. Dans le passé, Kijangala avait collaboré avec RED-Tabara, dont il s’est ensuite séparé pour créer son propre groupe armé, apparemment afin de protéger son groupe ethnique Bafuliro des attaques ; comme d’autres groupes Maï-Maï, les Maï-Maï Kijangala se sont rapidement fait connaître pour le vol à main armée et le pillage de bétail.

« Son ancienne collaboration avec RED-Tabara, son contrôle sur une zone stratégique proche de la plaine de la Rusizi et ses contacts avec d’autres groupes Maï-Maï en ont fait un collaborateur attractif pour l’armée burundaise. Ses relations avec les autorités burundaises sont si étroites qu’il disposerait d’une maison à Bujumbura et se déplacerait à travers la frontière dans des véhicules appartenant au SNR ou au renseignement militaire burundais », indique cette ONG.
En outre, l’armée burundaise a également ravivé des liens avec Shaka Nyamusaraba, un commandant de l’ethnie Banyamulenge, qui dirigerait Gumino, un groupe armé majoritairement Banyamulenge ; l’armée burundaise a des liens de longue date avec Gumino, remontant à 2018. Dans le passé, Nyamusaraba était membre d’autres groupes armés et il a également servi dans les forces armées congolaises, mais il a déserté après des allégations de viol et de pillage. Opposant de longue date au gouvernement rwandais, il était en 2018 un chef de file de la branche armée du Congrès national rwandais (Rwandan National Congress, RNC) dans l’est de la RDC. Nyamusaraba a collaboré avec des membres de RED-Tabara dans le passé, mais il s’est retourné contre eux en faveur de l’armée burundaise, apparemment à cause du soutien rwandais à RED-Tabara en 2015 et 2016.
En avril 2022, le gouvernement burundais a tenté d’élargir encore ses alliances en rencontrant d’autres groupes armés congolais actifs dans la province du Sud-Kivu. Encore une fois, Niyonzima a joué un rôle clé et a rencontré des représentants d’au moins deux groupes Maï-Maï. Ces groupes s’étaient récemment affrontés avec Gumino (un des alliés de l’armée burundaise), ainsi qu’avec l’armée congolaise (avec qui Niyonzima s’était entretenu en janvier), illustrant le caractère apparemment contradictoire et opportuniste de ces alliances.

En dépit de ces allégations documentées notamment par les experts de l’ONU sur la RDC, le gouvernement burundais continue de nier la présence de son armée en RDC.
Début janvier 2022, le porte-parole militaire du Burundi, Floribert Biyereke a catégoriquement nié la présence de militaires burundais en RDC « Ce n’est pas vrai. Il n’y a pas de militaires burundais en RDC. L’armée burundaise n’opère pas en RDC. Elle ne couvre que le territoire national. Aucun militaire ne peut oser aller intervenir dans un autre pays sans qu’il y ait une convention entre les deux pays », a-t-il déclaré. Trois semaines plus tard, c’était au tour du ministre de la Défense, Alain Tribert Mutabazi, accompagné de Prime Niyongabo, chef d’état-major de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB), de nier la présence de l’armée burundaise en RDC. Il a qualifié les allégations de « rumeurs ».
Cependant, ce rapport confirme qu’en privé, le gouvernement burundais a qualifié son opération d’« opération conjointe » avec les forces de sécurité congolaises.

Ci-dessous, le rapport complet https://burundihri.org/french/july_2022.php


"FLASH : L'ENTRÉE PUISSANTE DE L'ARMÉE BURUNDAISE EN RDC, TOUS LES GROUPES ARMÉS EN DÉBANDADE -16 août 2022


"L’armée burundaise en RDC ne fera qu’accentuer les problèmes au lieu de les résoudre - 18 août 2022




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. Empty Re: LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE.

Message  ndonzwau 22/8/2022, 11:58 am

"Force militaire régionale à l'Est de la RDC, risque de surmilitarisation et de cacophonie opérationnelle,  trop d’armées, trop de troupes, trop de problèmes  ! Ailleurs le Kenya qui devra en assurer la conduite venait de changer de président, le nouveau est-il aussi disposé à le faire ?


"Force régionale en RDC : risque de surmilitarisation à l'Est 6 19 aout 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/force-regionale-en-rdc-risque-de-surmilitarisation-a-lest/
L’entrée de troupes burundaises au Sud-Kivu annonce la prochaine mise en place de la force militaire régionale sous mandat la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) pour pacifier le Congo. L'arrivée de cette nouvelle vient se rajouter aux nombreux dispositifs militaires existants présents dans la région, sans succès pour l'instant.

LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. Armée-burundaise-2013-1024x619
L’armée burundaise en 2013 :copyright: DR

Une armée de plus sur le sol congolais. Un contingent burundais s’est officiellement déployé le 15 août dans la plaine de la rivière Ruzizi, dans sa province du Sud-Kivu. Le Burundi est le premier pays contributeur à fournir des troupes dans le cadre de la force régionale décidée par les chefs d’États de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) pour « traquer tous les groupes armés étrangers et locaux ». Les soldats burundais seront placés sous commandement congolais et devront être rejoint par les troupes kényanes, ougandaises et tanzaniennes. Pour le moment, on ne connait pas encore le nombre exact de soldats déployés par Bujumbura, mais ce que l’on sait, c’est qu’ils devront coopérer au sein d’opérations conjointes avec les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC).

Une superposition d’opérations militaires
La décision de l’envoi de troupes régionales était intervenue en juin denier, en pleine crise sécuritaire, alors que la rébellion du M23 venait de s’emparer de la ville frontière de Bunagana. Devant l’impuissance de l’armée congolaise et des casques bleus de la Monusco à éradiquer la rébellion, le président Tshisekedi n’avait d’autres solutions que de se tourner vers ses voisins. Le problème est que l’arrivée de la force régionale vient se superposer avec un certain nombre d’autres dispositifs militaires déjà engagés sur le sol congolais.
Il y a tout d’abord l’opération de maintien de la paix de l’ONU, la Monusco, actuellement composée de 14.000 soldats indiens, pakistanais, indonésiens ou sud-africains… mais aussi de troupes tanzaniennes avec plus de 1.000 hommes, que l’on retrouvera au sein de la force régionale. Le territoire congolais accueille aussi, de manière officielle, des soldats ougandais depuis novembre 2021 pour lutter contre les ADF. Des troupes ougandaises qui devraient également faire partie du contingent de l’EAC.

Une force pour soutenir les FARDC
Si les soldats burundais n’ont jamais été formellement invités par Kinshasa avant cet été, de nombreuses sources locales avaient dénoncé fin 2021 l’envoi clandestin de forces spéciales burundaises pour traquer les rebelles RED-Tabara au Sud-Kivu. Des opérations toujours démenties par Bujumbura et Kinshasa. Enfin, reste l’épineuse question de l’armée rwandaise, membre de l’EAC, mais que la RDC et l’ONU accusent de soutenir en hommes et en armes les rebelles M23 au Nord-Kivu. Leur présence dans le contingent de la force régionale a été exclue, mais Kinshasa continue de dénoncer l’aide de Kigali à la rébellion. Au final, l’Est du Congo accueille déjà une vingtaine d’armées étrangères et d’opérations militaires diverses… sans avoir réussi à réduire la violence dans la région.
La question est donc de savoir si la nouvelle force régionale de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est pourra venir à bout du complexe imbroglio sécuritaire congolais ? Le gouvernement de Kinshasa espère que ce nouveau dispositif viendra renforcer son armée pour venir à bout de l’insécurité, et principalement du M23. Une position qui laisse dubitatives les organisations de la société civile quant au résultat escompté. Il faut dire que les multiples interventions extérieures n’ont jamais réussi à mettre fin durablement à l’insécurité au Congo.

« Surmilitarisation et cacophonie opérationnelle »
Au final, ce qui est présenté comme « une solution » par le gouvernement congolais semble faire partie du problème. Comme le dénonce le mouvement citoyen Lucha, au moins trois sur sept pays membres de l’EAC « sont impliqués depuis plus de deux décennies dans l’agression et la déstabilisation de la RDC », en citant notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Ensuite, toutes les armées de la communauté des États d’Afrique de l’Est sont déjà présentes sur le sol congolais, sous une forme ou une autre (Monusco ou opérations spéciales). Enfin, les pays contributeurs risquent de se focaliser uniquement sur les groupes armés qui menacent leur pouvoir, en plus de défendre leurs intérêts au Congo. C’est notamment le cas de l’armée ougandaise, censée combattre les ADF, mais sans résultat, et qui en ont profité pour consolider fortement leurs routes commerciales d’approvisionnement en bois et matières précieuses. Idem pour le Burundi concernant la lutte contre les RED-Tabara. Quid de la centaine d’autres groupes armés ?
Le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, fustige lui aussi ce recours aux armées extérieures et suggère de mettre fin à l’externalisation de la sécurité par des Etats « déstabilisateurs ». « Quelles seront les règles d’engagement de la nouvelle force régionale ? Quel est son mandat, ses objectifs et la durée de sa mission ? » s’interroge le célèbre gynécologue. Le Pôle Institut, un think tank congolais installé à Goma, dénonce lui aussi l’envoi de cette force qui risque « d’accentuer une surmilitarisation de l’Est de la RDC qui, depuis des décennies, n’a jamais produit les effets escomptés ». Cette nouvelle opération militaire risque d’aboutir « à une cacophonie opérationnelle », selon Joël Baraka Akilimali, l’auteur du rapport – à lire ici.

Une clarification indispensable
Le Pôle Institut s’interroge enfin sur la nécessité de clarifier les relations entre la force régionale et les opérations militaires en cours comme « Sokola 1 et 2 » ou « Ushujaa » ou avec la Monusco. Sans compter que cette nouvelle force sera dirigée par un commandement kényan. Quel sera le rôle pour l’armée congolaise dont les rapports du Bureau conjoint des droits de l’homme de l’ONU démontre qu’elle est aussi responsable de la violence contre les civils ? Autant de questions, pour l’instant, sans réponse, qui méritent une importante clarification de la part des autorités congolaises « pour éviter à la RDC et à ses populations de nouveaux abus autour d’une opération militaire de trop » conclut le rapport du Pôle Institut.


"Est : trop d’armées, trop de troupes, trop de problèmes
= https://ouragan.cd/2022/08/est-trop-darmees-trop-de-troupes-trop-de-problemes/
Personne ne connaît le nombre exact des militaires déployés jusqu’à présent en République démocratique du Congo par l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi. Ces armées responsables, pour la plupart, de crimes et massacres dans les provinces de l’Est du Congo-Kinshasa, promettent aujourd’hui d’aider à résoudre le problème d’insécurité dont elles sont généralement en partie auteures. Ce qui suscite diverses réactions des forces vives de la nation congolaise avec en première ligne, le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en RDC.

LA RDC AUTORISE L’ENTRÉE DE l'ARMÉE BURUNDAISE DANS SON PAYS DANS LE CADRE DES ACCORDS DE NAIROBI, SE DÉFEND-ON MEME SI UNE PRESENCE BURUNDAISE (ARMÉE&MILICIENS) ÉTAIT SIGNALÉE DEPUIS UN MOMENT. DES CONGOLAIS DÉNONCENT CETTE ENTRÉE. IMG-20220821-WA0009
Des militaires congolais sont à la trousse des groupes armés locaux et étrangers au Nord-Kivu @Photo Droits tiers

Nicole Kavira Kinyoma, coordonnatrice nationale du Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en RDC, (MISS/RDC), manifeste son profond regret de voir les autorités congolaises accepter l’entrée réfutée des troupes de l’EAC (East African Community), dont le contingent de l’armée burundaise a été déployé depuis le 15 août 2022 sur le territoire congolais, spécifiquement au Sud-Kivu. “Cet acte relève d’une surmilitarisation inutile et désordonnée dans la région pour des velléités expansionnistes, de pillage et d’exploitation illicite de nos richesses minières”, indique-t-elle. Kavira estime que ces démarches contre-productives entament dangereusement la paix et la sécurité sur le territoire national congolais d’autant plus que de “ces forces dites de l’EAC (East African Community), font partie nos bourreaux bien connus, le Rwanda et l’Ouganda”, condamne-t-elle vigoureusement.
Le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en RDC note qu’à l’instar des autres forces sur place depuis des décennies telles la MONUSCO, la RDF (Armée rwandaise), l’UPDF (Armée ougandaise) et d’autres forces en mutualisation ou en état de siège, ont montré leurs limites pour éradiquer les multiples groupes armés étrangers et nationaux. “Cette énième entrée des troupes bourreaux ne vient que pour mettre du feu sur l’huile si bien que l’affliction du peuple congolais risque de durer encore plus longtemps”, déplorent-ils.

La paix viendra de la guerre par les FARDC

David Menge, kinésithérapeute et technicien d’études et projets n’a pas manqué d’exprimer sa douleur de constater que des pays ennemis s’offrent en faiseurs de paix sur un territoire qu’ils ont longtemps violé, dévasté et troublé. “Je me permets de vous écrire ces deux mots parce que je suis triste pour mon pays mais, je n’ai aucun pouvoir, même surhumain, pour le sortir de là où il est et offrir à mes compatriotes le bonheur qu’ils cherchent désespérément !”, s’écrie-t-il. Un cri de coeur qui s’adresse au peuple congolais de la part d’un citoyen blessé par cette option croit-il, suicidaire. “Qu’on ne nous trompe pas, le pays ne retrouvera jamais la paix avec l’intervention des militaires étrangers”, s’inquiète-t-il. Pour David Menge, seule l’armée congolaise défendra valablement l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République démocratique du Congo. “Nous avons les moyens, formons nos garçons et équipons notre armée. La paix ne viendra ni de la négociation diplomatique, ni de la solidarité militaire de nos voisins pyromanes. La paix viendra de la guerre que nous devons, sans trahison, livrer ensemble contre nos ennemis identifiés. Pas de complaisance”, écrit-il dans son appel à une prise de conscience générale des congolais.

Corneille Mulumba appelle à barrer la route à la force de l’EAC

Dans un message daté du mercredi 17 août, Corneille Mulumba, membre fondateur de l’Udps invite lui-aussi le peuple congolais à l’unisson à se mobiliser contre le déploiement des troupes de l’EAC (East African Community) dans notre pays. “Nous allons le regretter amèrement très bientôt“, prévient-il avant de rappeler : “Souvenez-vous du cheval de troie. C’est ça exactement, les troupes de l’EAC. Nous ne connaîtrons jamais leur effectif exact. Elles vont disposer de toute la logistique, de l’armement, et de la technologie militaire de la Monusco, des États-Unis, et de l’Europe (France). Notre armée ne pourra pas seule faire face à une telle coalition de forces“, alerte l’ancien leader Udps. Corneille Mulumba invite la nation congolaise à l’action face à la menace et à ne pas prendre le moindre risque dans ce dossier. “Partis politiques, société civile, étudiants, élus du peuple, syndicats, organisations religieuses, policiers, et militaires, tous unis comme un seul homme, refusons catégoriquement ce déploiement de malheur. Ouvrons les yeux, et mobilisons-nous pendant qu’il est encore temps. L’Est de notre pays est en train de nous être arraché”, s’alarme-t-il. L’heure est grave, conclut ce cadre du Front commun pour le Congo.


"Tensions RDC-Rwanda - Le Kenya appelle au déploiement d'une force régionale en RDC - 15 juin 2022
= https://www.rtl.be/info/monde/international/tensions-rdc-rwanda-le-kenya-appelle-au-deploiement-d-une-force-regionale-en-rdc-1383541.aspx


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= https://www.dw.com/fr/rdc-eac-rwanda-arm%C3%A9e-congolaise-fardc-m23/a-62071633



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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