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EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

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EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Empty EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

Message  ndonzwau 20/8/2022, 12:56 pm

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LES DISPOSITIFS EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

Le Chef d'État actuel avait lui-même pris la tete du pays début 2019 après un scutin suspect mais aussi au terme d'un interminable processus électoral maintes fois reporté ; va-t-il à son tour respecter les delais. Il est aujourd'hui candidat à sa propre succession ; est-il que devant son bilan mitigé voire mauvais, beaucoup de prétendants se bousculent au portillon. Ces derniers ont-ils pour autant une chance de l'emporter devant un système électoral quasiment verrouillé, décidé à se maintenir à tout prix ? En effet : une loi électorale non-consensuelle contestée, un président de la Ceni proche du PR acquis à son obédience, une Cour Constitutionnelle rabibochee à dessein par le pouvoir en place, la Banque centrale à sa solde, une identification de l'électorat couplée  avec l'Onip susceptible de manipulation, un dispositif technique confié â la même société qu'hier qui n'avait pas fait ses preuves, etc, etc... autant des préparatifs qui ressemblent à des stratagèmes établis pour gagner contre tous.

Bref si les delais seront tenus, il n'est pas acquis  que ces élections seront transparentes, équitables...crédibles malgré les tentatives de l'opposition et de la Société civile à remettre tous ces préparatifs en question.



"RDC : le point sur les préparatifs des élections de 2023 - 13/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220713-rdc-le-point-sur-les-pr%C3%A9paratifs-des-%C3%A9lections-de-2023
En RDC, la préparation des élections prévues en 2023 avance. Place à l’acquisition du matériel électoral : kits d’enrôlement des électeurs et cartes d’électeurs. Cette étape est cruciale pour la Commission électorale (Céni) dans le cadre de la constitution du fichier révisé devant servir de base à la production des listes et éventuellement à la répartition des sièges pour les législatives.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Un appel d'offres international a été lancé. Six sociétés ont été présélectionnées et sont en lice pour remporter cet important marché dans un pays où la population électorale est estimée à environ 50 millions d’électeurs. La réputation de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est en jeu de même que la crédibilité du processus au regard des accusations sur des supposés détournements de fond lors des précédentes élections.
Denis Kadima, président de la Commission électorale, en est conscient et veut, par exemple, lutter contre les électeurs fictifs. La société qui va remporter le marché doit être particulièrement efficace dans ce domaine : « Étant donné les difficultés que nous avons eues dans le passé, il y a des gens dont les mains sont tellement abimées que les empreintes peuvent disparaître. Et l’iris des yeux va compléter l’authentification des personnes. »

Enrôlement prévu pour l'automne
Dans deux semaines, le nom de la société retenue doit être dévoilé. L’enrôlement des électeurs est prévu lui pour octobre. Entre-temps, il faut aussi de l’argent pour les prochaines étapes. « Nous avons approché la communauté internationale à travers les Nations unies, jusque-là, rien n’est arrivé. Je pense que nous allons nous rabattre plus sur le gouvernement. Là au moins c’est leur responsabilité directe, mais ça évolue. Je suis persuadé qu’au moment où le processus prendra de l’ampleur, nous aurons déjà l’argent qu’il nous faut », ajoute Denis Kadima.
Pour cette année 2022, le processus électoral a besoin de 624 millions de dollars. Le décaissement se fait mensuellement et jusque-là, la Céni n’a reçu que l’équivalent de trois mensualités, soit les fonds pour février, mars et avril.


"Quel est le rôle des parties prenantes au processus électoral - 10/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/10/emissions/okapi-service/quel-est-le-role-des-parties-prenantes-au-processus-electoral

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Quelques policiers placés devant le siège de la CENI dans la commune de la Gombe. Kinshasa, le 22 novembre 2021.
Radio Okapi.Ph/Jonathan Fuanani


La Commission électorale est le pouvoir organisateur des élections en République Démocratique du Congo. Cependant, la CENI ne réalise pas cette mission seule. Elle s’appuie parfois sur des parties prenantes au processus électoral.
Quelles sont ces parties prenantes ?
Quel rôle jouent les parties prenantes dans le processus électoral.

Les éléments de réponse dans cet entretien que Jody Nkashama a eu avec Désiré MOLEKELA EBENE, Directeur de l’éducation civique, électorale et sensibilisation à la CENI.
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"L'Avenir : Denis Kadima  projette l’enrôlement des électeurs pour décembre 2022  » 18/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/18/actualite/revue-de-presse/lavenir-denis-kadima-projette-lenrolement-des-electeurs-pour

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Dénis Kadima, président de la CENI, lors de son passage à la Radio Okapi dans l'émission Okapi service. Kinshasa, le 13 mai 2022.
Radio Okapi/Ph. Jonathan Fuanani


Revue de presse kinoise du 18 aout 2022.
Les journaux parus ce jeudi matin dans la capitale congolaise ont planché sur le processus électoral en cours et les préparatifs des partis et plateformes politiques aux élections pour 2023. L’Avenir titre en sa manchette : « Denis Kadima projette l’enrôlement des électeurs pour décembre 2022 ». Dans cet article, ce quotidien rapporte que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a fait cette annonce dans un échange, avec la députée nationale, Solange Masumbuko. A l’issue de cette entrevue, signale ce journal, le président de la centrale électorale a confirmé l’opération de l’enregistrement des électeurs au mois de décembre 2022. Dans les colonnes de ce journal, cette élue de la circonscription de Lukunga a déclaré : « Le président Kadima m’a assuré que le travail est en cours et d’ici décembre, je crois que l’enrôlement des électeurs va commencer ». Selon le journal l’Avenir, Solange Masumbuko a également affirmé avoir rencontré le président de la CENI pour annoncer le lancement d’une sensibilisation participative des jeunes et des femmes sur le processus électoral.
La Tempête des tropiques reste sur la même voie et titre : « Des Congolais de l'étranger informés de leur inclusion dans la présidentielle de 2023 ». Ce journal cite le 2ème vice-président de la CENI, Didi Manara qui s'est entretenu avec une délégation de l'Organisation internationale des Congolais de l'étranger, conduite par son coordonnateur général, Justin Jean-Baptiste Kindanji. Au centre de l'entretien, fait savoir ce tabloïd, ce cadre de la CENI a exprimé la volonté de son institution d'inclure des Congolais de l'étranger dans la présidentielle de 2023, comme recommandent les dispositions légales contenues dans la loi électorale. Ce quotidien signale que c’est une phase pilote prenant au préalable en compte cinq pays : deux d'Europe (France et Belgique), deux autres pour l’Amérique : États-Unis et Canada, et un du continent : l'Afrique du Sud, comme précise le 2ème Vice-président de la centrale électorale. A l’issue de l’échange avec les Congolais de l’étranger, précise La tempête des tropiques, le 2è vice-président de la CENI a exprimé la volonté de l’équipe Kadima d’accomplir sa mission dans le respect du délai imparti par la loi malgré le retard qu’ils ont acquis pour entamer leur travail.

Africa News
annonce un imminent tête-à-tête entre Muzito et Fayulu en perspectives des joutes électorales de 2023. Selon cet hebdomadaire, la plate-forme politique LAMUKA née à l’aube des dernières élections générales en 2018, vidée en l’espace d’une demi-législature de l’essentiel de ses leaders, veut mettre les points sur les "i" au sujet de son avenir. A ce sujet, souligne ce tabloïd, la rencontre entre ces deux ténors de LAMUKA est de plus en plus évoquée dans les locaux de cette organisation politique. Initialement prévue entre mai et juin 2022, cet entretien, indique Africa News, une initiative de Muzito, a été renvoyée sine die en raison de l’agenda chargé des deux personnalités. «Le présidium sera convoqué dans pas longtemps. Il y a urgence au regard des enjeux qui entourent l’avenir de Lamuka», a confié une source digne de foi dans les colonnes de ce tabloïd. A l’heure actuelle, pense ce journal, Martin Fayulu semble ne pas accorder assez d’importance au programme et tendre la main à qui peut l’aider à conquérir le pouvoir. Ce que Muzito ne digère ni ne tolère, craignant des alliances contre-nature du genre Lamuka-FCC, rapporte Africa News qui s’interroge déjà sur l’avenir de Lamuka.
La Prospérité, de son coté, revient sur la matinée du Mouvement de réveil de la jeunesse congolaise, (MRJCO) qui, selon son président, s’est s'inscrit dans le contexte des préparatifs de prochaines élections. Quant à la présidentielle de 2023, signale ce journal, le MRJCO réitère son choix à la candidature de Félix Tshisekedi. Devant un parterre d’invités, renseigne La Prospérité, le président de cette structure a dit vouloir que Félix Tshisekedi brigue un second mandat afin qu'il puisse achever son programme de gouvernance en faveur du social de notre peuple. Pour rappel, poursuit ce tabloïd, le Mouvement de Réveil de la Jeunesse Congolaise, MRJCO est un parti politique qui soutient les actions du Président de la République et membre de l'union Sacrée de la Nation. Ce parti promet ainsi de présenter les candidats à tous les niveaux, ajoute ce quotidien.


"Élections de 2023: « CENI-ONIP, une alliance destinée à intensifier la planification de la tricherie » (Martin Fayulu) - 19 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/19/elections-de-2023-ceni-onip-une-alliance-destinee-a-intensifier-la-planification-de-la-tricherie-martin-fayulu.html/113771/
Les échanges entre le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima et le Directeur général de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), Richard Ilunga pour l’organisation des opérations d’enrôlement et identification en perspective des élections générales de 2023 en République Démocratique du Congo auraient été vus, du côté de l’opposition radicale de Martin Fayulu, comme une plaisanterie de mauvais goût.

Pour le Président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), C’est la Commission Électorale Nationale Indépendante qui organise les opérations d’enrôlement en toute indépendance; pas donc de mutualisation possible avec l’ONIP.
Face à cette rencontre entre Denis Kadima et Richard Ilunga Ntumba, le Coordinateur de Lamuka, Martin Fayulu n’est pas resté bouche bée. Il est monté au créneau pour remettre en cause, à travers son compte Twitter, cette alliance qui aurait une mission conjointe d’organiser les opérations d’enrôlement des électeurs.
D’où, Martin Fayulu évoque l’article 211 de la constitution de la République qui donne l’entière responsabilité à la Commission Électorale Nationale Indépendante d’organiser les opérations d’enrôlement des électeurs en toute indépendance. De ce fait, il prévient que ce plan ne passera pas.

«CENI-ONIP, une alliance destinée à intensifier la planification de la tricherie. L’article 211 de la Constitution est clair : c’est la CENI qui organise les opérations d’enrôlement en toute indépendance. Pas donc de mutualisation possible avec l’ONIP. Votre plan ne passera pas», a déclaré Martin Fayulu Madidi.
Pas plus loin que le mercredi 17 août, le Président de la Centrale électorale, Denis Kadima avait échangé avec le DG de l’ONIP, Richard Ilunga Ntumba pour baliser le cadre de collaboration qui sera permanent dans le but d’atteindre deux objectifs à savoir : l’identification de toute la population congolaise et les élections générales de 2023.
À l’issue de cette rencontre, le Directeur général de l’ONIP avait laissé entendre qu’ils ont mis en place les stratégies qui vont permettre à la CENI librement et de façon indépendante de réaliser sa mission, et entre-temps, à l’ONIP de passer par la CENI pour réaliser notamment, l’identification de la population.
«Nous serons ensemble main dans la main pour ces deux missions importantes soient réalisées. Les deux structures qui sont complémentaires, doivent se parler en permanence», avait déclaré le directeur général de l’ONIP, Richard Ilunga Ntumba au sortir de l’audience avec le Président de la CENI, Denis Kadima.


"Élections de 2023 : après la machine à voter, MIRU SYSTEMES se charge des kits d'enrolements des électeurs - 19 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/19/kits-denrolement-miru-system-confirme-contrat-signe-avec-la-ceni

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. IMG-20220819-WA0038
Denis Kadima et le DG de Miru system

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Denis Kadima Kazadi et le directeur général de Miru System Jin-Bok Chung ont signé, ce vendredi 19 août le contrat d'acquisition des kits d'enrôlement des électeurs et des services connexes en prélude de la révision du fichier

Ce, après la validation de l'offre par l’autorité de régulation des marchés publics en date du 15 août 2022. Le recours de Smartmatic International, une des 6 entreprises soumissionnaires à la suite de l'attribution du marché provisoire le 25 juillet n'a pas abouti.
Cette société sud-coréenne va désormais se mettre au travail pour produire les intrants détaillés dans le contrat selon le calendrier établi. Toutefois, elle devra obtenir les données de la cartographie électorale pour finaliser son travail. L'opération de la validation desdites données est en cours à la CENI.
Le budget de ce marché est de 92 millions USD.


"RDC: selon un sondage de Target, les Congolais ne font pas confiance en la CENI pour des élections crédibles, sauf au Kasaï Central, Maniema et Kasaï Oriental -:19 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/19/rdc-selon-un-sondage-de-target-les-congolais-ne-font-pas-confiance-en-la-ceni-pour-des
Conformément à la constitution, les congolais sont attendus aux urnes l'année prochaine. C'est dans cette optique que le cabinet d'étude Target a mené une enquête sur le degré de confiance de la population à l'endroit de la commission électorale nationale indépendante (CENI).

Globalement, il ressort de cette étude rendue publique vendredi 19 août 2022 que les congolais ne font pas confiance en la CENI pour organiser des élections crédibles et indépendantes exceptées les provinces de Kasaï Central, Maniema et Kasaï Oriental avec respectivement 71%, 56% et 51% d'opinions favorables. Les opinions sur la commission électorale nationale indépendante sont très partagées et varient selon les provinces : favorables au Kasaï Central (74%) et Kasai-Oriental (56%) mais défavorables dans les provinces de l'Equateur (72%), Tshopo (69%) et Kwilu (69%).
Comment expliquer ce manque ou cette faible de confiance en la commission électorale nationale indépendante dans une grande partie du pays ? Serge Mumbu, Directeur Général de Target explique:
"Les Congolais ont déjà une mauvaise image de la CENI au regard des élections passées et la polémique autour de la désignation des dirigeants actuels donne l'impression qu'elle sera partiale (proche du pouvoir actuel) et moins transparente (publication des résultats par bureau de vote)", a-t-il répondu à la question de ACTUALITÉ.CD.

La CENI est bien consciente de ce manque de confiance en elle et tente de rassurer l’opinion.
“Nous à la CENI on s’est dit qu’on a pas la confiance totale en nous. Nous ne pouvons pas nous permettre d’organiser de vote om vous n’avez pas de papier, vous venez voter seulement, et vous partez et on vous dit c’est tel qui a gagné. Chaque bureau de vote va afficher les résultats par bureau de vote. Et puis au centre local de compilation on va aussi afficher après avoir fait la centralisation. Nous-mêmes à la CENI nous allons prendre tous les résultats du pays, nous allons les rendre disponible sur notre site web”, a dit Denis Kadima la semaine dernière à l’occasion du lancement de l’atelier sur la méthodologie de validation des données cartographiques. 
S'agissant de l'engouement de confiance au niveau des provinces du centre de la République, le DG de Target souligne qu’il s’agit des entités majoritairement acquises au pouvoir actuel et le processus de désignation des dirigeants actuels a été entériné par le pouvoir.
Pour ce qui est de la tenue des élections dans le délai constitutionnel, M. Mbungu affirme que les Congolais manifestent un engouement pour les élections de 2023 et souhaitent des élections libres, transparentes et objectives.
Ce Sondage du Cabinet Target a été réalisé du 28 Juin au 6 Juillet 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 1 200 personnes dans les 11 villes au format de l’ancienne configuration des 11 provinces de la RDC et selon la méthode des quotas par âge, sexe et commune de résidence.
Lire aussi: RDC : 78% de Congolais sondés entre avril et mai 2022 souhaitent voter à la prochaine présidentielle (GEC)


"RDC : Les États-Unis débloquent près  de 24 millions pour les elections de 2023-    a1oût 2022
= https://afrique.lalibre.be/71837/rdc-les-etats-unis-debloquent-pres-de-24-millions-de-dollars-pour-les-elections-de-2023/
Les États-Unis ont débloqué une somme de 23,75 millions de dollars (près de 23 millions d’euros) pour soutenir le cycle électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé le département d’État en marge de la visite à Kinshasa du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Ce montant vise à « soutenir les élections en RDC, dans le but de renforcer la transparence et le bon fonctionnement de l’organisme électoral, améliorer la connaissance des citoyens sur le droit civique et électoral, permettre la population (y compris les femmes et les jeunes) de largement prendre part aux élections, aussi aider les communautés marginalisées à comprendre et participer aux démarches politiques », a précisé la diplomatie américaine dans un communiqué publié mardi, alors que M. Blinken se posait dans la capitale congolaise.

En juillet déjà, l’Agence américaine pour le développement (Usaid) et le département d’État avaient annoncé avoir débloqué des montants de respectivement un et deux millions de dollars pour financer l’observation internationale et nationale des élections.
« Cet engagement démontre notre volonté de voir des élections libres et équitables en 2023 avec des processus électoraux transparents et inclusifs », ont souligné les deux instances gouvernementales.
En août, l’Usaid a octroyé dix millions de dollars supplémentaires pour promouvoir la participation politique pacifique et la transparence des élections de 2023.
« Ce nouveau financement permettra d’étendre la programmation actuelle à des zones plus difficiles à atteindre où le risque d’aliéner ou de priver la population de son droit de vote et de provoquer ou d’exacerber un conflit violent est le plus élevé pendant le cycle électoral de 2023 », ajoute le communiqué.
Des élections générales – présidentielle, législatives et provinciales – sont censées se tenir fin 2023 en RDC.
Le gouvernement congolais assure garantir un décaissement mensuel de fonds afin d’accompagner le processus électoral.
Le budget global pour les élections n’est pas encore connu. Mais pour cette année, le budget de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est estimé à 624 millions de dollars, selon son président, Denis Kadima Kazadi, cité par le média en ligne Actualite.cd.


"RDC Élection de 2023: les six préalables sacro-saints pour la tenue des élections crédibles, transparentes et apaisées proposés par Jonas Kasimba, mais la guerre à l’Est peut constituer le 7 ème - 09/07/2022
= https://lesvolcansnews.net/2022/07/09/rdc-election-de-2023-les-six-prealables-sacro-saints-pour-la-tenue-des-elections-credibles-transparentes-et-apaisees-proposes-par-jonas-kasimba-mais-la-guerre-a-lest-peut-constituer-le-7-eme/

"RDC : comment Corneille Nangaa plaide sa cause auprès de Washington - 6 aout 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1367880/politique/rdc-comment-corneille-nangaa-plaide-sa-cause-aupres-de-washington/
= https://congokin.blog/?p=9588
= https://www.forumdesas.net/2022/08/herman-cohen-sollicite-la-levee-des-sanctions-contre-corneille-nangaa/


" RDC : comment Joseph Kabila envisage la présidentielle de 2023 - 15 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1362427/politique/rdc-comment-joseph-kabila-envisage-la-presidentielle-de-2023/
Retranché depuis plusieurs semaines à Lubumbashi, l’ancien président tente d’organiser son camp politique en vue des élections générales prévues en 2023. Et trace une ligne rouge vis-à-vis de son successeur, Félix Tshisekedi.

Installé dans la province du Haut-Katanga, Joseph Kabila a vécu ces derniers mois entre ses différentes fermes. D’abord dans celle de Kashamata, où il a déjà séjourné plusieurs mois en 2021. Puis dans deux grands domaines agricoles, situés sur les routes Kasumbalesa et Likasi, où il a célébré son anniversaire le 4 juin 2022. Et enfin, dans le parc de Kundelungu, qui s’apparente à une autre de ses propriétés, située cette fois dans la vallée de N’sele, à Kinshasa. L’ex-chef de l’État n’en scrute pas moins de près la situation politique, économique et sécuritaire du pays.À LIRERDC : Joseph Kabila, le gentleman-farmer

« Déclaration de guerre »

À moins de 18 mois des prochaines élections générales, les ambitions se dévoilent progressivement. Dernier candidat déclaré en date, Martin Fayulu a rejoint deux autres prétendants : l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, et le président sortant, Félix Tshisekedi. De son côté, Joseph Kabila entretient pour l’heure le suspense concernant ses propres intentions et tente, pour le moment, d’organiser ses troupes.
Fin juin, les membres de son parti, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), se sont montrés très durs à l’égard du régime actuel lors d’une session extraordinaire du bureau politique. Kabila lui-même campe sur une position claire.

Aux diplomates, sécurocrates ou politiques qu’il reçoit dans ses différentes fermes, ou encore lors de ses déplacements dans les pays de la SADC comme l’Afrique du Sud, l’ancien président tient le même discours. Comme le PPRD, et les membres de sa famille politique, le Front Commun pour le Congo (FCC), il considère qu’il n’est pas possible d’organiser le scrutin dans le contexte actuel : la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la Cour constitutionnelle et la loi électorale sont en effet contestés aussi bien par l’opposition que par certains membre de la majorité, comme Moïse Katumbi.À LIRERDC : Joseph Kabila et Moïse Katumbi se sont-ils vraiment réconciliés ?
Selon Joseph Kabila, tenir des élections dans ces conditions permettrait à Félix Tshisekedi de légitimer ce que l’ancien président qualifie, auprès de ses différents interlocuteurs, de « dictature. » Selon plusieurs sources, cela constituerait pour lui « une déclaration de guerre. » Tout comme le fait de ne pas respecter le délai prévu par la Constitution, en reportant les élections, ou d’exclure certains des candidats à la présidentielle. Donc, selon lui, une réforme est indispensable et non-négociable.
À l’issue de son second mandat, Joseph Kabila n’avait lui-même pas respecté les délais, puisque les élections prévues en 2016 s’étaient finalement déroulées en décembre 2018.


"Elections en RDC : voici les 5 pays pilotes retenus pour le vote des congolais de l’étranger - 12 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/12/elections-en-rdc-voici-les-5-pays-pilotes-retenus-pour-le-vote-des-congolais-de


= http://alternance.cd/2022/05/26/rdc-felix-tshisekedi-face-a-ces-9-fronts-pour-les-elections-de-2023-tribune-de-jean-pierre-alumba/
= https://ouragan.cd/2022/08/pas-delections-en-2023-avec-lobscurite-dans-les-preparatifs-de-la-ceni-panel-des-experts/
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/07/18/elections-2023-en-rdc-felix-tshisekedi-prepare-le-glissement-jm-kabund.html/112305/


"Elections crédibles en 2023: le doute s’installe, l’église se prépare - 9 août 2022


"RD Congo : "Nous assurerons bien la tenue d'élections en 2023", promet Sama Lukonde Kyenge - 26 avr. 2022"


"RDC Élections 2023: voici les RÉFORMES proposées par Fayulu et Muzito? - 14 mars 2021"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Empty Re: EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

Message  ndonzwau 22/8/2022, 2:23 pm


"« En 2023, il y aura bel et bien élections. Avec nous, il n’y a pas de glissement », rassure Kabuya - 22.08.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109419_en_2023_il_y_aura_bel_et_bien_elections_avec_nous_il_n_y_a_pas_de_glissement_rassure_kabuya.html

"Identification de la population en RDC : « C’est une stratégie pour combattre l’occupation des étrangers usurpateurs tels les rwandais de Kagame » ( Auditeur Luc Kabunangu) - 20.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109336_identification_de_la_population_en_rdc_c_est_une_strategie_pour_combattre_l_occupation_des_etrangers_usurpateurs_tels_les_rwandais_de_kagame_auditeur_luc_kabunangu.html

RDC: selon un sondage de Target, les Congolais ne font pas confiance en la CENI pour des élections crédibles, sauf au Kasaï Central, Maniema et Kasaï Oriental - 19 août 2022
= https://actualite.c

"RDC : Kinshasa News Lab, Internews, IRI et IFES organisent un panel autour de la question “comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale” - 20 août 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/08/20/rdc-kinshasa-news-lab-internews-iri-et-ifes-organisent-un-panel-autour-de-la-question


= https://actualite.cd/index.php/2022/08/16/rdc-e n-perspective-daccompagnement-du-processus-electoral-la-ligue-des-electeurs-en
= https://7sur7.cd/2022/08/18/equateur-bansakusu-ludps-enregistre-de-nouvelles-adhesions-pour-la-reelection-de-felix
= https://www.jeuneafrique.com/1358482/politique/rdc-joseph-kabila-et-le-pprd-peuvent-ils-reconquerir-le-pouvoir/


" RDC : Félix Tshisekedi, seul contre tous en 2023 ? - 23 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1360474/politique/rdc-felix-tshisekedi-seul-contre-tous-en-2023/
À un an et demi de la prochaine présidentielle, les candidatures d’opposants se multiplient face à celle du chef de l’État. Élu en 2018 à la surprise générale et assis sur une majorité friable, a-t-il de quoi s’inquiéter ?

De grands sourires, une embrassade, et les traits des visages qui ont à peine vieilli. Deux années ont passé mais seul le bouc grisé encadrant le visage de Vital Kamerhe rappelle le temps et les épreuves qu’il a traversées depuis sa dernière rencontre avec Félix Tshisekedi.
Ce mardi 28 juin, dans la nuit kinoise, les deux hommes se sont retrouvés à la Cité de l’Union africaine pour afficher leur proximité devant les objectifs, comme si elle n’avait jamais manqué de chavirer. Pendant plus de deux heures, ils ont discuté des grands défis actuels et de « la manière de les relever ». On aurait presque pu s’y méprendre, et croire que, face au président, c’était son directeur de cabinet qui se tenait là.
À Lire   RDC : Félix Tshisekedi ou la solitude du pouvoir
Pourtant, cinq jours plus tôt, avant que la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe ne prononce son acquittement, Vital Kamerhe n’était encore qu’un prévenu. Condamné en 2020 à dix années d’inéligibilité et vingt ans de prison – une peine ramenée en appel à treize années de détention – pour corruption et détournements de fonds, le patron de l’Union pour la nation congolaise (UNC) n’a vu son avenir s’éclaircir qu’en décembre 2021. Il est alors libéré pour raisons médicales mais des signes laissent déjà entrevoir la possibilité d’une clémence de la justice.

Renvoi d’ascenseur

Un acquittement fort utile pour le président, à un an et demi de la date prévue de l’élection présidentielle – un report de quelque mois est évoqué de façon de plus en plus pressante. Alors que Félix Tshisekedi a annoncé publiquement son intention de briguer un second mandat, Vital Kamerhe lui devenait indispensable.
« Nous n’avons pas encore reçu de consigne formelle mais tous les signaux vont dans ce sens : sous l’impulsion de Vital, notre parti soutiendra Félix en 2023, confie un élu de l’UNC. Nous n’avons pas d’autre choix. Nous savons qu’en échange de l’acquittement de notre leader, il faut un renvoi d’ascenseur. » Le nom de l’ancien prisonnier est désormais évoqué pour prendre la tête du gouvernement en cas de remaniement ou pour diriger la campagne du président-candidat.
En retour, le service, c’est une partie des voix de l’est de la RDC que peut assurer le natif de Bukavu à son allié lors de la prochaine présidentielle. Dans cette région, sous état de siège depuis plus d’un an et marquée par la résurgence récente de la rébellion du M23, le bilan du président Tshisekedi est particulièrement critiqué. « En dehors de Vital, seul Modeste Bahati Lukwebo [le président du Sénat] aurait pu lui assurer des votes dans cette partie du pays. Mais Bahati est trop imprévisible et pas assez fiable. Une fois encore, Vital Kamerhe est chargé d’être le faiseur de rois », poursuit l’élu UNC.
À LIRERDC : chez les Tshisekedi, la politique en famille
Assis sur l’Union sacrée, une majorité friable constituée en partie par d’anciens du camp Kabila, mal élu en 2018, et à la tête d’un bilan critiqué, le président congolais a besoin d’assurer ses alliances. Car face à lui, de plus en plus de personnalités politiques font acte de candidature.

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Jad20220712-gfrdc-ouverture-tshisekedi-2
Le président Tshisekedi a reçu Vital Kamerhe, son ancien directeur de cabinet, le 28 juin 2022, dans son bureau de la cité de l’UA, à Kinshasa. :copyright: Présidence RDC

Afflux de candidats
En mai, fort de la décision de la Cour constitutionnelle s’étant déclarée incompétente pour le juger dans de lourdes affaires de détournements de fonds, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, Augustin Matata Ponyo, s’est officiellement lancé dans la course. Martin Fayulu, qui continue de revendiquer la victoire à la présidentielle de 2018, n’a jamais caché son intention de se présenter à nouveau en 2023 et a été investi pour son parti. Adolphe Muzito, son allié au sein de la coalition Lamuka, a également fait connaître ses ambitions.
La liste ne s’arrête pas là. Le 18 juillet, Jean-Marc Kabund a Kabund s’est lui aussi déclaré. Fâché de sa disgrâce, l’ancien tout-puissant président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel, a crée son propre parti, l’Alliance pour le changement, et fait – déjà – les frais de cette ambition nouvellement affichée : accusé d’avoir tenu des propos offensants à l’égard du chef de l’État, il est poursuivi pour outrage.
À LIRERDC : « Le jour où on m’a volé la victoire », par Martin Fayulu
Il y a aussi les candidatures qui ne sont pas encore déclarées mais dont tous se doutent qu’elles vont se manifester, à commencer par celle de Moïse Katumbi. « Il a pris sa décision, il y va », assure l’un de ses visiteurs réguliers. « Avec Moïse, ça ne sent pas bon », lâche un cadre du parti présidentiel. Si son parti, Ensemble pour la République, est toujours membre de la coalition présidentielle, l’ancien gouverneur du Katanga est désormais considéré comme un opposant par le président. « Moïse est persuadé qu’il peut l’emporter. Il souligne régulièrement le manque de popularité de Félix Tshiseksedi, et la possibilité d’un vote ‘tout sauf Tshisekedi’ », renchérit notre interlocuteur.
Quant au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de Joseph Kabila, il n’a pas encore désigné de candidat, mais promet d’être présent dans la bataille.

« Sérénité » dans le camp présidentiel

Une affluence de prétendants en somme, alors que les « grands candidats » n’étaient que trois en 2018 – les autres s’étaient publiquement désistés ou étaient à la tête de formations plus modestes. « Nous sommes sereins », assure néanmoins l’un des dirigeants de l’UDPS qui souligne que la multiplication des candidatures bénéficie plutôt à l’ancien président. « Plus ils sont nombreux face à nous, plus les voix de l’opposition s’éparpillent, et plus nous avons de chance d’être loin en tête », calcule-t-il. Alors que le président a renoncé à sa promesse de réformer le mode de scrutin en instaurant une présidentielle à deux tours, recueillir seulement 30 % à 35 % des voix pourrait permettre de remporter le scrutin.À LIRERDC : ni allié ni opposant, Moïse Katumbi a du mal à choisir son camp
Au jeu des hypothèses, certains vont ainsi jusqu’à évoquer une candidature « tactique » de Jean-Pierre Bemba. « Félix pourrait encourager son allié à se présenter. D’une part, celui-ci prendrait encore quelques voix à l’opposition. D’autre part, s’il faisait un score correct, il assiérait sa légitimité pour être Premier ministre », estime un diplomate.

Dans la bataille, Félix Tshisekedi pourra compter sur la bienveillance de plusieurs puissances étrangères, qui voient d’un bon œil la stabilité ainsi qu’une certaine maîtrise des institutions qu’assurerait un second mandat du président.
En mai 2022, la mise à l’écart de Dieudonné Kaluba Dibwa, le président de la Cour constitutionnelle, au profit de Dieudonné Kamuleta Badibanga réputé proche du chef de l’État, a suscité la polémique. Beaucoup y ont vu la volonté du président de renforcer son emprise sur cette instance-clé du processus électoral : c’est elle qui valide les candidatures et les résultats, avant de les proclamer de façon définitive. Selon certaines sources, la décision d’incompétence de la Cour dans le dossier Matata Ponyo avait agacé en haut lieu.À LIRERDC : Kabila, Fayulu, Muzito, Katumbi… Un front « anti-Tshisekedi » est-il possible ?
Quelques mois auparavant, en octobre 2021, c’est la nomination de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui avait provoqué de vives tensions et poussé les voix critiques à s’unir. Partisans de Martin Fayulu, soutiens de Joseph Kabila, ainsi que catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et protestants de l’Église du Christ au Congo (ECC) s’étaient unis pour dénoncer les « pressions et les menaces » qui avaient conduit à ce choix et réclamer une Ceni plus indépendante.

Un front anti-Tshisekedi ?

Alors rassemblés au sein d’un Bloc patriotique, ils ont néanmoins évité de s’afficher ensemble dans ce combat, faisant cortège à part lors des manifestations. « Il y a encore beaucoup de rancœurs entre les différents camps. Martin Fayulu n’a pas digéré sa défaite de 2018, Matata Ponyo en veut encore à Kabila de ne pas l’avoir désigné candidat, certains proches de Kabila rappellent toujours la ‘traîtrise’ de Moïse, Fayulu et Muzito sont fâchés… C’est pourtant en s’unissant, qu’ils ont une chance de l’emporter », souligne le diplomate précité.
Un nouveau « Genève » – cet accord qui avait conduit à la désignation de Martin Fayulu comme candidat commun de l’opposition (avant que Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ne s’en défassent) – semble peu probable. Cependant, la poignée de main entre Moïse Katumbi et Joseph Kabila lors du Forum de réconciliation katangaise, en mai dernier, n’a échappé à personne. Huit ans après leur rupture, les meilleurs ennemis pourraient-ils se réconcilier ?
« Aucune alliance n’a été nouée pour l’instant, mais si l’ancien président nous le demande, nous pourrions accepter de travailler avec Katumbi », lâche l’un des membres du comité de crise du Front commun pour le Congo (FCC). « Je ne suis pas sûr que pareille alliance nous fasse de l’ombre », balaie le cadre de l’UDPS, qui estime que « Moïse y perdrait beaucoup de crédibilité ». Et de poursuivre : « À l’heure qu’il est, aucun concurrent ni aucune alliance ne nous effraie outre-mesure. La présidentielle devrait bien se passer, nous sommes surtout concentrés sur les élections législatives et provinciales, qui s’annonceront plus périlleuses. » Une assurance que, à quelques mois de l’échéance prévue, il prend soin de relativiser immédiatement : « Nous sommes en politique et, d’ici au scrutin, il peut encore se passer mille choses !


" RDC : Joseph Kabila et le PPRD peuvent-ils reconquérir le pouvoir ? -16 août 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1358482/politique/rdc-joseph-kabila-et-le-pprd-peuvent-ils-reconquerir-le-pouvoir/
Luttes d’influence, incertitude sur l’attitude à adopter pour la présidentielle de 2023 et sur une éventuelle candidature du raïs… La famille politique de Joseph Kabila se cherche un second souffle.


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= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220818-rdc-l-arriv%C3%A9e-de-troupes-d-afrique-de-l-est-au-sud-kivu-divise-la-population


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EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Empty Re: EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

Message  ndonzwau 26/8/2022, 11:14 pm

A propos des élections des experts de l’Onu dépêchés à la demande de la Ceni viennent de pondre un curieux rapport où ils doutent de leur organisation en 2023 en raison des défis sérieux sécuritaires principalement liés à l’insécurité et l’état de siège à l’Est et d’un défi financier pour un processus couteux dont la Ceni n’a même pas encore l’argent nécessaire pour l’achat du matériel électoral.

Ils en déduisent ainsi des scenarios d’affrontements politiciens mais comme s’ils ne tenaient pas compte de ce qui s’est déroulé dans le passé où les conditions étaient presque les mêmes. Leur premier scénario est celui d’une alliance entre l’Union sacrée avec le FCC, le second est celui d’une alliance entre le FCC avec un autre partenaire de l’opposition et enfin un scénario plus sombre d’un boycott du FCC provoquant une grave crise politique. Mon problème est qu’au lieu de se baser dans leurs prévisions des obstacles réels sur le chemin pour justifier leur glissement, ils se lancent dans des prévisions d’affrontements que tous les pouvoirs ont endigues dans le passé. Allez lire l’info sur Radio Okapi mais moi ce rapport ne m’éclaire pas davantage.



"RDC : des experts de l’ONU doutent de l’organisation des élections en 2023 - 25/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/25/actualite/politique/rdc-des-experts-de-lonu-doutent-de-lorganisation-des-elections-en

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. 20220516134958238270_WhatsApp_Image_2022-05-16_at_11.39.01
Le nouveau logo de la CENI, présenté lundi 16 mai 2022 à Kinshasa par le président de cette institution, Denis Kadima.  Radio Okapi/Ph. Etienne Rougerie.

Des experts des Nations-Unies doutent de l’organisation des élections présidentielles et législatives prévues en 2023 en République Démocratique du Congo(RDC).
Selon un article d’Africa Intelligence, publié mercredi 24 aout, citant un rapport d’experts de l’ONU, plusieurs défis expliquent cette crainte et des scenarios sombres sont prévisibles.

A la demande de la Commission Electorale Indépendante (CENI), la mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU a été déployée en début d’année et a finalisé son rapport.  Deux experts électoraux mandatés par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont cartographié les risques de conflits avant, pendant et après les élections de 2023.

Les défis 

Le premier défi, selon ce rapport est d’ordre sécuritaire à l’Est du pays où opèrent toujours une centaine de groupes armés dont le M23 et l’ADF.  
Le déploiement d’une force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a commencé le 15 aout avec l’arrivée d’un premier contingent burundais dans le Sud-Kivu.
L’état de siège, toujours en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où toute activité politique reste théoriquement suspendue, laisse craindre des obstacles majeurs pour l’organisation et la tenue du scrutin, note ce rapport. Ainsi, les experts du PNUD constatent qu’un glissement du calendrier est désormais possible.

Le déficit financier

Le cout pour les élections est estimé à 900 millions de dollars américains. La CENI est encore loin de récupérer les 640 millions de dollars sollicités pour l’année 2022. Pourtant, cet argent est indispensable à l’achat du matériel électoral.
Les informations recueillies par Africa Intelligence font savoir que le président de la CENI, Denis Kadima ne pourra pas non plus compter sur l’appui des occidentaux et plus particulièrement des Etats Unis et de l’Union Européenne. Ces experts mandatés par le PNUD mettent aussi en exergue l’inquiétude autour de « la volonté du régime en place de contrôler les instituions en charge du pouvoir, à savoir la CENI et la Cour constitutionnelle ».  

Trois scénarios dégagés par les experts de l’ONU

Le premier « verrait le Front Commun pour le Congo, (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila s’entendre avec la majorité actuelle pour garantir sa présence au sein des deux chambres du parlement ainsi qu’une sorte de protection juridique pour sa famille et ses collaborateurs politiques ».
Le deuxième scénario « verrait, pour sa part, la formation politique de Joseph Kabila s’entendre avec un autre partenaire de l’opposition pour mener le combat dans les urnes contre Felix Tshisekedi ».
Le troisième scénario est «  celui de tous les dangers pour le pouvoir actuel. Il prévoit un boycott du scrutin par le FCC et son clan cherchant, à travers leur influence sur les forces de sécurité, à pourrir le processus électoral. Avec pour conséquence, une interruption des opérations électorales et le début d’une crise politique majeure ouvrant sur une période de transition et de nouvelles élections ».


"Dangereuses élections en 2023 : l’ONU et le PNUD voient venir le glissement - 26.08.2022
= https://www.africanewsrdc.net/featured/dangereuses-elections-en-2023-lonu-et-le-pnud-voient-venir-le-glissement/

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. WhatsApp-Image-2022-02-27-at-20.59.29-780x405

Deux rapports concomitants d’une mission d’évaluation des besoins du processus électoral des Nations unies et des experts du Programme des Nations unies pour le développement -PNUD- convergent dans leurs conclusions. La RD-Congo évolue vers une période de crise électorale extrême, a révélé mercredi le «Magazine Africa Intelligence».

Les Nations unies s’inquiètent de la capacité de la RD-Congo à organiser des élections présidentielle et législatives prévues en décembre 2023, selon les deux rapports confidentiels consultés par «Africa Intelligence». A la demande de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, la Mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU a été déployée en début d’année et a finalisé son rapport en mai 2022.
Pendant ce temps, deux experts électoraux mandatés par le Programme des Nations unies pour le développement -PNUD- ont cartographié «les risques de conflits avant, pendant, et après les élections de 2023». Dans ce document de 88 pages daté de juin s’égrène un inventaire des menaces pesant sur le scrutin de décembre 2023 avec notamment un énorme risque de glissement de calendrier. Les deux missions épinglent entre autres la situation sécuritaire ‘’préoccupante’’ dans l’Est du pays, où opèrent toujours une centaine de groupes armés, dont le M23 et les Allied Democratic Forces -ADF.
Les troupes des Forces armées de la République démocratique du Congo -FARDC-, les Casques bleus de la Mission des Nations unies en RD-Congo -MONUSCO- et les Uganda People’s Defence Forces -UPDF- poursuivent leurs opérations dans l’Ituri et le Nord-Kivu. Imbroglio auquel il convient d’ajouter le déploiement d’une force régionale de l’East African Community -EAC- dont l’effectivité part du 15 août avec l’arrivée d’un premier contingent burundais dans le Sud-Kivu. L’état de siège, toujours en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, où toute activité politique reste théoriquement suspendue, laisse craindre des obstacles majeurs pour l’organisation et la tenue du scrutin, avertissent les deux rapports.

Le glissement électoral se chuchote
Les consultants du PNUD font le constat qu’un glissement du calendrier est «un scénario désormais probable». Pour cause: en séquençant les différentes opérations nécessaires à la tenue du scrutin, «les experts estiment qu’il faudra environ 640 jours à compter de la promulgation de la nouvelle loi électorale pour une tenue régulière des élections». Ainsi, de fin 2023, l’élection pourrait «glisser» au premier semestre 2024, «et ce, à condition que tout se passe sans difficulté d’ici là». Cette perspective est d’ores et déjà murmurée dans les coulisses du pouvoir à Kinshasa, certains misant sur un report de deux à trois mois, les moins optimistes -notamment les diplomates occidentaux- évoquant même un an.

900 millions de dollars pour les élections de 2023
Il s’observe un grand déficit de confiance dans certaines institutions impliquées dans le processus électoral, notamment la CENI et la Cour constitutionnelle, relève l’équipe d’évaluation des Nations unies. Celle-ci souligne dans son rapport que «de nombreuses inquiétudes subsistent quant à la capacité de la CENI à respecter le calendrier électoral au regard des défis et des contraintes techniques et financières». Le financement des élections dont le coût est estimé à 900 millions de dollars, alimente également les tensions. Ce qui a donné lieu, en début d’année, à de virulentes passes d’armes entre Denis Kadima, le président de la CENI et le ministre des Finances Nicolas Kazadi.
Au nom d’une certaine orthodoxie budgétaire, le grand argentier congolais a choisi de séquencer les décaissements au risque, selon le PNUD, «d’affecter directement l’autonomie administrative et financière de la CENI ainsi que sa capacité à avancer selon son propre calendrier d’activités».
Si les tensions entre les deux hommes sont virtuellement apaisées, la CENI est encore loin d’avoir récupéré les 640 millions de dollars sollicités pour l’année 2022. Or, ceux-ci sont indispensables à l’achat des matériels électoraux, notamment les kits d’enregistrement et les machines à voter, ainsi que le lancement de l’opération d’inscription des électeurs sur les listes électorales. Selon les informations d’Africa Intelligence, Denis Kadima ne pourra pas non plus compter sur l’appui des Occidentaux et plus particulièrement celui des États-Unis de Joe Biden et de l’Union européenne -UE. Un temps espéré par le patron de la centrale électorale, «ce soutien devrait rester fortement limité, de l’ordre d’ailleurs de quelques milliers de dollars et ne concernera pas directement les opérations menées par la CENI».
Ainsi, les Nations unies prévoient de plaider auprès des partenaires financiers pour mobiliser les ressources en vue d’appuyer la CENI «de manière ciblée et ponctuelle» et ainsi «combler d’éventuels déficits budgétaires de la part du gouvernement».


"Elections de 2023 en RDC: un rapport fait état du doute de l'ONU - 25/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/25/emissions/dialogue-entre-congolais/elections-de-2023-en-rdc-un-rapport-fait-etat-du-doute

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. 20211122133939323735_IMG_0249
Présence policière pour empêcher les manifestants de faire un sit-in prévu par le CALCC-MILAPRO et certains partis politiques de l'opposition devant le siège de la CENI. Kinshasa le 22 novembre 2021 Radio Okapi.Ph/Jonathan Fuanani

D’après un rapport d’experts des Nations unies consulté par certains médias, dont Africa intelligence, l'ONU doute de l’organisation des élections présidentielle et législatives prévues en 2023 en République démocratique du Congo. Selon un article de l’Africa Intelligence publié mercredi 24 août, plusieurs défis expliquent cette crainte et des scenarios sombres sont prévisibles.
Le premier défi, selon ce rapport, est d’ordre sécuritaire dans l’Est du pays, où opèrent toujours une centaine de groupes armés, dont le M23 et les ADF.
A cela s’ajoute le déficit financier pour les élections, dont le coùt est estimé à 900 millions de dollars.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est encore loin de récupérer les 640 millions de dollars sollicités pour l’année 2022. Pourtant, cet argent est indispensable à l’achat du matériel électoral, indique ce rapport.
Ces experts mandatés par le PNUD mettent aussi en exergue l’inquiétude autour de la volonté du pouvoir en place de contrôler les instituions en charge des élections; à savoir: la CENI et la Cour constitutionnelle.
-Quelle analyse faire des conclusions contenues dans ce rapport ?

Invités
-Me Jacquemin Shabani, président de la Commission électorale permanente de l’UDPS, parti membre de l’Union sacrée de la nation. Il est aussi avocat au barreau de Kinshasa / Matete. 
-Me Ferdinand Kambere, Avocat. Il est Secrétaire permanent adjoint du PPRD, parti membre du Front commun pour le Congo (FCC). 
-Alain Lomandja, Analyste des questions électorales.
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"RDC : Kinshasa News Lab, Internews, IRI et IFES organisent un panel autour de la question “comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale” - 20 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/20/rdc-kinshasa-news-lab-internews-iri-et-ifes-organisent-un-panel-autour-de-la-question

"RDC : « comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale ? » - 24 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/24/rdc-comment-garantir-la-transparence-du-processus-electoral-avec-les-innovations-de-la








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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Empty Re: EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

Message  ndonzwau 27/8/2022, 3:28 pm

Dans la presse, chez les politiques et au sein de la population, sont entendues et lues informations, analyses et opinions sur les prochaines élections de 2023. Permettez-moi d'abord de répéter ma question de "savoir si le dispositif placé par le pouvoir en place pourra permettre dés élections transparentes et équitables" ? Cela d'autant que notre histoire électorale du Congo nous rapporte qu’en 2006, 2011, 2018 les élections générales n’ont pas été exemptes de manipulations politiciennes au crédit de ceux que la CI voulait voir gagner ou celui du pouvoir en place. Qu’en sera-t-il en 2023 lorsque l’on sait que le plus souvent en Afrique on n’organise pas les élections pour les perdre ?

Une fois de plus le paysage actuel est celui d’un président qui se représente mais son bilan est mitigé voire mauvais (une guerre incessante à l’Est, un quotidien toujours précaire de la population, des promesses et des projets peu réalisés, un État manifestement ‘flambeur’ grevé des dépassements budgétaires automatiques à la Présidence et des détournements continus au sein des institutions et des entreprises publiques…) et en face plusieurs candidats. Le président actuel arrive en tête des intentions de vote face à ses opposants et je me demandais si une meilleure organisation de l cette opposition avec par exemple un regroupement de ses candidats ne pourrait-il pas le bousculer davantage, ne pouvait-il pas poussait en plus le système à être moins verrouillé (une loi électorale non consensuelle contestée, un président de la Ceni proche acquis à son obédience, une Cour Constitutionnelle rabibochée à dessein par le pouvoir en place, la Banque centrale à sa solde, une identification de l’électorat couplée avec l’Onip susceptible de manipulation, un dispositif technique confié à la même société qu’hier qui n’avait pas fait ses preuves, etc, etc…) ?

Je ne ferais pas de la politique fiction d'un Fayulu, d'un Katumbi, d'un Matata, d'un  Mukwege et du côté de ‘JK’… qui seraient prêts à se désister chacun de son côté pour un autre n'empêche que cela n'est pas impossible et cela  bousculerait davantage la candidature du président actuel et pousserait peut-être le processus vers plus de transparence car après tout le président Tshisekedi tarde trop à apporter le changement dont le pays a tant besoin. ?
En attendant un ‘glissement’ n’est pas impossible en raison des défis financiers, sécuritaires et politiques sur le chemin et il n’est pas impossible que les forces politiques d’un côté comme de l’autre bloquent de gré ou de force le processus pourquoi pas jusqu’à embraser la situation vers une crise sociale et politique grave. Attendons la suite…



"Élections en RDC : les candidats et les ambitions se dévoilent
= http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-les-candidats-et-les-ambitions-se-devoilent/
A un peu plus de 500 jours des élections générales de décembre 2023, les grandes manœuvres politiques ont commencé en République démocratique du Congo (RDC). Les candidatures à la présidentielle se multiplient  gré d'alliances politiques à géométrie variable. Revue d’effectifS avec Afrikarabia.

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Drapeau-congolais-1024x602

Le paysage politique congolais est en perpétuel mouvement, mais l’approche de la présidentielle, théoriquement fixée dans 18 petits mois, aiguise les appétits et oblige les différents acteurs politiques à se positionner en choisissant leur camp. Signe que les échéances se rapprochent : la grande bousculade des annonces de candidatures. Le premier à avoir annoncé sa volonté de se présenter, ou plutôt de se représenter, c’est le président Félix Tshisekedi lui-même. Dès juillet 2021, dans une interview accordée à la télévision nationale, le chef de l’État a déclaré « vouloir continuer ». « J’ai une vision pour ce pays. Je veux voir ce pays se transformer ». Briguer un second mandat apparaît donc comme une évidence pour le président Tshisekedi, tout comme ses principaux soutiens. Pourtant, le bilan de sa première mandature apparaît plutôt faible, notamment avec la reprise de la guerre à l’Est et un quotidien qui ne s’est toujours pas amélioré pour les Congolais, dont plus de 78% vivent avec moins de deux dollars par jour. Les grandes promesses du « programme des 100 jours », de la gratuité de l’enseignement, ou du retour de la sécurité à l’Est du pays restent toujours très virtuelle pour la majorité de la population. Après plus de 3 ans de pouvoir, Félix Tshisekedi est aujourd’hui au plus bas de sa popularité selon un sondage du Groupe d’études pour le Congo (GEC), même si le président arrive toujours en tête des intentions de vote (31%) pour les élections de 2023.

Quand Tshisekedi verrouille des institutions
Pourtant, la sérénité règne dans le camp présidentiel. Une confiance renforcée par le mode de scrutin à seul tour qui peut faire élire le nouveau président avec seulement 25% ou 30% des voix. Le chef de l’État peut aussi compter sur la machine d’État et les principales institutions. Le confortable budget de la présidence, au regard du microscopique budget de l’État, permettra au candidat Tshisekedi de battre campagne avec d’importants moyens financiers. La Commission électorale (CENI) et la Cour constitutionnelle sont désormais dirigées par des proches du camp présidentiel. L’opposition dénonce déjà une « caporalisation » des institutions par le pouvoir et le risque de « tripatouillage électoral » pour faire gagner le candidat-président. La CENI centralise en effet les bulletins de vote et annonce les résultats provisoires, la Cour constitutionnelle les valide et gère les contentieux.

Les soutiens présidentiels s’affichent
Félix Tshisekedi a également engrangé de nombreux soutiens. L’AFDC du président du Sénat, Modeste Bahati, a annoncé qu’il soutiendrait la candidature présidentielle. Même si la sortie du patron de la chambre haute sur le départ des casques bleus, provoquant une flambée de violence anti-Monusco, a fortement déplu dans les chancelleries, Modeste Bahati et ses élus pèseront dans le futur dispositif du candidat Tshisekedi, notamment pour les législatives. Le président bénéficiera aussi du soutien du président de l’Assemblée, Christophe Mboso, très implanté à l’Ouest, mais aussi de deux ministres proches de Moïse Katumbi. Il s’agit du ministre de l’enseignement supérieur Muhindo Nzangi, qui quitte le parti katumbiste avec 8 députés nationaux, 13 députés provinciaux et 1 sénateur ; ainsi que du ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula. Les autres ministres du parti de Moïse Katumbi sont fortement courtisés pour rejoindre la candidature présidentielle.

Vital Kamerhe passe son tour
Un allié poids lourd devrait également faire partie du dispositif de campagne pour soutenir Félix Tshisekedi : Vital Kamerhe. Le très puissant patron de l’UNC est revenu en force sur la scène politique congolaise après son récent acquittement. Condamné à 20 ans de prison, ramenés à 13 en appel, pour détournement de fonds publics, l’ancien président de l’Assemblée nationale a été blanchi par la justice congolaise. Un acquittement très politique à 18 mois d’une campagne présidentielle dans laquelle Vital Kamerhe risque de jouer un rôle central. Le président de l’UNC ne sera donc pas candidat, mais devrait rouler pour Tshisekedi, notamment pour faire campagne à l’Est du pays, où le président a beaucoup perdu de sa popularité. Kamerhe est notamment très fort à Bukavu, sa ville natale.

Quel rôle pour Kamerhe ?
Éprouvé par sa détention, le patron de l’UNC devrait se faire discret et rester en coulisse. Kamerhe tirera donc un trait sur l’accord de Nairobi qui stipulait, dans son alliance avec Tshisekedi, qu’il serait candidat en 2023. Vital Kamerhe devra donc patienter pour s’asseoir dans le fauteuil présidentiel, mais la Primature pourrait bien lui tendre les bras. Selon toute vraisemblance, le poste de Premier ministre pourrait lui échoir après 2023, en cas de victoire de Félix Tshisekedi. Le prochain remaniement en préparation devrait conforter Sama Lukonde faute d’une autre personnalité katangaise de poids compatible pour la fonction. Jusqu’aux élections, Vital Kamerhe va donc s’appliquer à se rendre indispensable dans le dispositif présidentiel. Devant l’échec de l’état de siège et le retour du M23, « le pacificateur » va notamment s’impliquer dans la lutte contre l’insécurité à l’Est du pays. Il pourrait également prendre part à la campagne électorale et servir de facilitateur au sein de la très hétéroclite Union sacrée.

Business first pour Jean-Pierre Bemba
Le MLC de Jean-Pierre Bemba devrait également se ranger aux côtés des soutiens du président Tshisekedi. Le chairman se montre très régulièrement bienveillant au sujet du chef de l’Etat. Il faut dire que Jean-Pierre Bemba a su négocier son soutien présidentiel pour régler ses nombreux contentieux financiers avec l’Etat congolais. Un soutien très lucratif à plusieurs millions de dollars. En retour, le camp Tshisekedi espère s’assurer les voix des électeurs de l’Equateur, le fief du MLC. Une candidature Bemba n’est tout de fois pas à exclure, dans le cas où elle permettait un émiettement des voix qui serait favorable à Félix Tshisekedi.

Katumbi, le discret
L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, ne se trouve pas dans la position des plus confortables avant le scrutin de 2023. Officiellement allié au président Tshisekedi au sein de l’Union sacrée, l’homme d’affaires prépare sa pourtant candidature. Mais avec un pied dans l’Union sacrée et un autre dehors, il peine à afficher une ligne politique cohérente vis à vis du président Tshisekedi. Après avoir lancé tambour battant son parti, Ensemble pour la République, et annoncé une grande tournée aux quatre coins du pays, Katumbi se fait aujourd’hui très discret (trop discret selon certains de ses soutiens). Privé de candidature en 2018 par Joseph Kabila, l’ex-gouverneur veut pouvoir enfin se présenter face aux électeurs et reste prudent face à Tshisekedi en évitant les critiques trop frontales. L’épée de Damoclès du projet de loi Tshiani qui pèse toujours au-dessus de sa tête pourrait une nouvelle fois l’empêcher de concourir en 2023. Noël Tshiani propose que les prochains candidats soient tous Congolais « de père et de mère », ce qui n’est pas le cas de Katumbi. Le patron d’Ensemble doit aussi faire face aux tentatives de siphonnage de ses cadres et de ses élus par le camp Tshisekedi. Avec des réussites, comme le départ de Muhindo Nzangi.

Fayulu, populaire mais en quête de moyens financiers
L’opposant numéro un à Félix Tshisekedi reste sans conteste Martin Fayulu. Le candidat malheureux de 2018 revendique toujours sa victoire, victime d’un arrangement politique entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. Un « hold-up » électoral que le patron de l’Ecidé compte bien faire oublier en 2023. La dégradation de la situation sécuritaire à l’Est et l’implication du Rwanda dans l’aide au M23 donnent également raison aux positions défendues par Martin Fayulu et confortent sa popularité. Pour remporter les élections, il devra toutefois se battre pour que le scrutin soit crédible et transparent, ce qui est loin d’être garanti pour l’instant. En 2023, Martin Fayulu risque toutefois de manquer de moyens financiers, ne bénéficiant plus de l’aide de Katumbi et Bemba, qui l’avaient désigné candidat unique de l’opposition. L’opposant est également perçu comme « dur et intransigeant » dans les chancelleries occidentales, notamment vis-à-vis du Rwanda. Une position qui fait sa popularité auprès des Congolais, mais qui est en train d’évoluer dans les ambassades après le rapport de l’ONU accusant le Rwanda de soutenir le M23.

Kabund écarté pour 2023 ?
De nombreuses autres candidatures sont apparues récemment. L’ex-allié de Fayulu, Adolphe Muzito, a annoncé sa candidature en solo. L’ancien Premier ministre souhaite désormais faire cavalier seul, mais son poids politique reste marginal. On peut penser qu’il pourrait se rallier avant le scrutin à un autre candidat. C’est également le cas de Franck Diongo, un déçu du tshisekedisme, mais dont la candidature reste tout aussi symbolique. Félix Tshisekedi pourrait se méfier de l’ancien patron de son propre parti (UDPS), Jean-Marc Kabund, qui a quitté le navire avec fracas. Après s’être brouillé avec le président et (surtout) avec son entourage, le turbulent député avait dénoncé lors d’une conférence de presse qui a fait grand bruit, la corruption, l’incompétence et l’échec du régime Tshisekedi. Une sortie médiatique qui lui a voulu son interpellation et sa détention pour « injures au chef de l’Etat ». Jean-Marc Kabund avait bien annoncé sa candidature à la présidentielle pendant sa conférence de presse, mais ses ennuis politico-judiciaires pourraient bien se prolonger jusqu’aux élections, empêchant ainsi sa candidature. Une mise à l’écart qui bénéficierait au candidat Tshisekedi.

Le plan B de Kabila
La grande inconnue de ces élections de 2023 se trouve dans le camp de l’ex-président Kabila. Après avoir renoncé à briguer un troisième mandat sous la pression populaire et internationale, le « raïs » se montre de plus en plus actif à l’approche des élections. L’ancien président « ne tient plus en place » selon un proche. Sa récente poignée de main avec son ex-allié Moïse Katumbi, qui l’avait quitté pour briguer la magistrature suprême, a beaucoup fait jaser. Une nouvelle alliance est-elle possible entre les deux frères ennemis ? L’option paraît peu probable, mais cette rencontre est un signal envoyé à Félix Tshisekedi qu’une possible alliance katangaise pourrait changer la donne électorale. Normalement, un verrou légal empêche Joseph Kabila de se présenter en 2023, et l’entourage du raïs n’a pas encore trouvé la formule qui signerait son grand retour en politique. Mais le plan B du camp Kabila pourrait s’appeler Olive, la femme de l’ancien président. Très active dans l’action caritative, elle pourrait porter la voix du PPRD en 2023.

Matata, une candidature menacée
Un ancien membre éminent du parti kabiliste a également fait son retour dans l’arène politique congolaise, il s’agit de l’ex-Premier ministre Matata Ponyo. Ses ennuis judiciaires dans l’affaire du détournements de fonds de la ferme Bukanga-Lonzo font tout de même planer des doutes sur la possibilité à se présenter à la prochaine présidentielle. Matata Ponyo a créé son propre parti, qui l’a immédiatement investi pour le représenter dans la course à la présidence. L’ex-PPRD espère pouvoir attirer les déçus du kabilisme, et pense aussi que l’annonce de sa candidature peut le « protéger » des foudres de la justice. Car si la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour le juger en novembre 2021, le nouveau président de la Cour, placé par Félix Tshisekedi, pourrait en avoir une tout autre lecture.

Mukwege très courtisé
La surprise du scrutin de 2023 pourrait venir d’une personnalité de la société civile. C’est du moins le voeu formulé par un collectif d’intellectuels congolais qui souhaitent voir le docteur Denis Mukwege se présenter à la présidentielle. Le prix Nobel de la paix coche en effet toutes les cases du candidat idéal : intègre, multi-récompensé, reconnu internationalement, et sans compromission avec les différents pouvoirs. La question est maintenant de savoir si Denis Mukwege en a envie, et s’il est prêt à se lancer dans le marigot politique congolais, quitte à écorner son image ? Pour l’instant, le célèbre gynécologue n’a pas donné suite à cet appel, fortement relayé par la diaspora en Europe. Mais depuis quelques mois, notamment depuis le retour de la guerre ouverte à l’Est, le prix Nobel de la paix exprime régulièrement ses positions sur la situation sécuritaire, n’hésitant pas à critiquer la diplomatie congolaise. Un signe positif pour ses soutiens. Le 11 août dernier, Denis Mukwege a rencontré Martin Fayulu dans son hôtel de Kinshasa. Une échange de quatre heures au lendemain du passage du chef de la diplomatie américaine au Congo. Les deux hommes sont sur la même longueur d’onde à propos du conflit congolais et souhaitent exhumer le Rapport Mapping qui documente les crimes commis au Congo entre 1998 et 2003. Une rencontre qui fait dire à certains observateurs qu’un ticket Fayulu-Mukwege serait en gestation.

« Glissement » du calendrier électoral ?
A 18 mois de l’échéance électorale, les alliances politiques ont encore le temps de se faire et de se défaire. D’autant que le scrutin n’est pas certain de se tenir dans les délais. Les contraintes financières, la loi électorale, le recensement des électeurs et surtout l’insécurité à l’Est pourraient retarder la tenue des élections. A Kinshasa, dans les coulisses du pouvoir, le « glissement » du calendrier apparaît inévitable. « 6 mois minimum » nous confie un membre de l’Union sacrée, notamment « à cause de la guerre à l’Est ». Le risque est un retour à la crise pré-électorale de 2016, avec son lot de manifestations et de répressions violentes. En 2016, c’est l’Eglise catholique qui avait joué la médiatrice et amené les protagonistes autour de la table pour signer les accords de la Saint-Sylvestre et repousser les élections. Aujourd’hui, l’Eglise catholique ne fait plus l’unanimité et a perdu de son influence politique. Si une crise électorale éclate en 2023, on ne voit pas qui pourrait jouer les médiateurs. Les partenaires internationaux du Congo l’ont bien compris en exigeant de Félix Tshisekedi la tenue du scrutin dans les délais. Tout report plongerait le pays dans une dangereuse instabilité politique, alors que les bruits de bottes se font toujours entendre à l’Est.



"RDC : l'AETA demande au gouvernement de respecter le plan de décaissement régulier des fonds pour permettre à la CENI de mieux exécuter sa planification - 24 août 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/08/24/rdc-laeta-demande-au-gouvernement-de-respecter-le-plan-de-decaissement-regulier-des


"Polémique sur l’opération de cartographie de la Céni - 25.08.2022,
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220825-rdc-pol%C3%A9mique-sur-l-op%C3%A9ration-de-cartographie-de-la-c%C3%A9ni




"RDC : le parti politique "FSP" demande à Félix Tshisekedi de convoquer un cadre d'échange sur le processus électoral dénommé "Dialogue électoral constructif" - 24 aout 2022
= https://actualite.cd/2022/08/24/rdc-le-parti-politique-fsp-demande-felix-tshisekedi-de-convoquer-un-cadre-dechange-sur


"Élections 2023: Une dynamique des forces politiques et de la société civile de l’opposition invite le peuple à faire échec au régime actuel -26 août 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/26/elections-2023-une-dynamique-des-forces-politiques-et-de-la-societe-civile-de-lopposition-invite-le-peuple-a-faire-echec-au-regime-actuel.html/113989/


"Présidentielle 2023 : un sondage américain donne Félix Tshisekedi favori - 26 août 202
= https://www.forumdesas.net/2022/08/presidentielle-2023-un-sondage-americain-donne-felix-antoine-tshisekedi-favori/
= https://www.agenceafrique.com/36274-rdc-presidentielle-2023-un-sondage-americain-donne-felix-tshisekedi-favori-pour-un-second-mandat.html
= https://www.kt.cd/elections-2023-un-sondage-de-lagence-americaine-geopoll-positionne-tshisekedi-comme-favori/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109694_felix_tshisekedi_favori_pour_un_second_mandat_revele_un_sondage_realise_par_une_agence_americaine.html


"RDC : Félix Tshisekedi, seul contre tous en 2023 ? - 23 aout 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1360474/politique/rdc-felix-tshisekedi-seul-contre-tous-en-2023/
= https://www.magazineduchangement.com/post/rdc-politique-2023-tshisekedi-seul-contre-tous

"Présidentielle 2023 au FCC: Kabila ou… personne ? -  Août 27, 2022
= https://acturdc.com/presidentielle-2023-au-fcc-kabila-ou-personne/


"RDC : l'AETA demande au gouvernement de respecter le plan de décaissement régulier des fonds pour permettre à la CENI de mieux exécuter sa planification - 24 aout 2022
= https://actualite.cd/2022/08/24/rdc-laeta-demande-au-gouvernement-de-respecter-le-plan-de-decaissement-regulier-des
"RDC : la CENI entame l’actualisation des mesures d'application de la loi portant identification et enrôlement des électeurs - 23 aout 2022
= https://actualite.cd/2022/08/23/rdc-la-ceni-entame-lactualisation-des-mesures-dapplication-de-la-loi-portant

= https://lepotentiel.cd/2022/08/25/processus-electorale-la-ceni-en-atelier-didentification-et-enrolement-des-congolais-de-letranger

"
"


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Empty Re: EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

Message  ndonzwau 7/9/2022, 1:11 am

Des interrogations surgissent de plus en sur les élections de 2023 au fur et à mesure on s'en approche, sur leur crédibillité ou sur leur occurrence dans le délai. Même l'ONU et le PNUD n'écartent pas un glissement jusqu'à prévoir une possible crise électorale s'illustrant par  une crise socio-politique extrême. Qu'en dire de plus ?

Les Usa sans doute décidés à voir la  RDC faire ses élections dans les delais viennent d'accorder quelques maigres 13 millions symboliques pour la tenue des élections tandis que de son coté Kadima pourtant, semble-t-il, plus impopulaire que Nangaa et sa Ceni s'évertuent à nous rassurer dans toutes les langues que tout se passera selon les règles. L'insécurité dans l'Est n'est-elle pas suspendue comme une épée de Damocles qui peut retarder les elections même si l'on sait que les précédentes elections ont eu lieu dans le même contexte, à l'extrême Nord Est et à Yumbi au Sud Ouest les habitants n'avaient pu alors voter ?

Il reste donc l'organisation des élections elle-même qui est déjà plombée par le système verrouillé en place sauf qu'il y'a encore des forces politiques et la société civle qui n'en ont pas cessé de militer pour la transparence du processus soit en réclamant un cadre de dialogue entre parties prenantes et l'annulation de la cartographie actuelle prompte à la tricherie soit à travers des disussions en vue d'un meilleur environnement qui apeserait les élections, même les fameuses six confessions religieuses sont parties voir Fayulu ; tout ne serait-il pas si bouclé de ce côté ; rêvons encore pour un processus moins verrouillé...



"RDC-Élections 2023 : Les USA ajoutent un soutien financier de 13 millions USD - septembre 6, 202
= https://objectif-infos.cd/2022/09/06/rdc-elections-2023-les-usa-ajoutent-un-soutien-financier-de-13-millions-usd/
Ce mardi 6 septembre, les États-Unis d’Amérique informent de leur soutien financier de 13 millions USD à la République démocratique du Congo, qui s’ajoute à son assistance électorale actuelle de 10,65 millions USD. Objectif, permettre à la RDC d’organiser en bonne et due forme les élections transparentes, crédibles et inclusives.

À en croire l’ambassade des USA à Kinshasa, ce montant comprend 6 millions USD, 2 millions USD provenant du Fonds pour les élections et les processus politiques de l’USAID, 3 millions USD issus du Fonds pour les crises complexes de l’USAID, et 1 million USD de nouveaux fonds émanant du Fonds régional pour la démocratie en Afrique du Département d’État, et soutiendra par ricochet, l’observation internationale et locale des élections présidentielles et législatives de 2023 en RDC par des observateurs « qualifiés et non-partisans ».
Les États-Unis ont également engagé 7 millions USD supplémentaires pour renforcer l’éducation des électeurs, soutenir des processus électoraux inclusifs et pacifiques, lutter contre la désinformation et fournir une assistance technique en vue des élections de 2023 en RDC.
L’occasion faisant le larron, l’Administration Biden-Harris a également salué la volonté de Félix Tshisekedi exprimée lors du sommet sur la Démocratie, à organiser les élections à temps. Elle promet ainsi, de continuer à travailler en partenariat avec le peuple congolais eu égard aux enjeux électoraux qui pointent à l’horizon.
"RSC : l'appui des USA au processus électoral passe de 10 à  13 millions USD - 06/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/06/actualite/politique/rdc-lappui-des-usa-au-processus-electoral-passe-de-10-13-millions-usd
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110157_elections_2023_les_usa_ajoutent_un_soutien_financier_de_13_millions_usd.html

""On va se battre pour avoir les elections en 2023" (Kadima) - 06.09.2022
= https://ouragan.cd/2022/09/ceni-kadima-plus-impopulaire-que-nangaa-sondage-berci
Nous n'allons pas glisser. On va se battre avec vous pour avoir des élections en 2023", rassure le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), lors d'une conférence-débat au Centre d'accueil Kimbaguiste dans la commune de Kasa-vubu à Kinshasa.
"C'est important pour un pays d'avoir des élections périodiques, crédibles et apaisées, mais surtout à temps. Nous sommes acquis au principe d'organiser les élections avant que l'année 2023 ne finisse", insiste Denis Kadima (Photo).


Des contraintes à relever
"Il y a des contraintes. Mais, les contraintes sont faites pour être surmontées. Parmi les contraintes, il y a la situation sécuritaire de notre pays. Il y a aussi des difficultés d'ordre financier. Plus tôt on reçoit de l'argent, mieux ça vaut. Quand on reçoit l'argent en retard, les activités seront aussi retardées", relève-t-il.
"Notre équipe a fait un diagnostic à peine arrivée à la CENI. Et nous avons constaté que par rapport aux 3 derniers cycles électoraux, il y a eu beaucoup de plaintes de la part des parties prenantes", relève Dénis Kadima.
"À tort ou à raison, la CENI a été accusée de beaucoup de choses. Beaucoup de gens ne croient pas que la CENI peut faire un travail de qualité avec impartialité. Sur base de ce diagnostic, nous nous sommes dit que nous devons relever ces défis".
Il estime que ces défis peuvent être relevés "de plusieurs façons. La façon la plus facile, c'est de se plaindre ou d'accuser les autres d'être de mauvaise foi. L'équipe qui est à la CENI a plutôt pensé que nous devons nous faire accepter à travers nos actions".
Et d'exhorter : "nous n'avons pas toutes les idées au niveau de la CENI. Il y a des idées que vous pouvez partager avec nous et les mettre en pratique là où, c'est possible de le faire".


"Situation sécuritaire et processus électoral : les confessions religieuses échangent avec Martin Fayulu - 05.09.2022
= https://yabisonews.cd/2022/09/05/rdc-situation-securitaire-et-processus-electoral-les-confessions-religieuses-echangent-avec-martin-fayulu/

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. 87D47FA7-4D39-47C3-8523-E9FEB173638D

Martin Fayulu a reçu le lundi 05 septembre une délégation de la commission d’intégrité et médiation électorales ( CIME) conduite par le président des églises de réveil au congo.
 » Nous venons de parler de notre organisation, de ce qu’il fait, nous avons parler aussi de l’actualité « , affirme Dodo Kamba
Les 6 prélats représentants les 6 confessions religieuses qui constituent la CIME ont laissé entendre qu’ils étaient dans une démarche sans toute fois en révéler l’objectif poursuivi.
EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. 5C897DCF-7F1C-41DF-9401-3CF51F3502D0
Mais selon certaines indiscrétions d’une source qui a requis l’anonymat, la recherche d’une solution durable à la situation sécuritaire surtout dans la partie Est du pays, mais également le processus électoral  » boiteux » font l’objet de ces consultations initiées par cette structure.
Bien avant, Dodo Kamba lui, avait tenu à rappeler que cette rencontre n’etait pas la première et qu’il avait au nom de la délégation de la CIME apprécié la disponibilité et la promptitude de Martin Fayulu.
= https://objectif-infos.cd/2022/09/06/elections-2023-martin-fayulu-a-echange-avec-la-cime/
= https://africa24sur24.net/rdc-elections-2023-lopposant-fayulu-a-echange-avec-une-delegation-des-religieux/

"CENI : Kadima plus impopulaire que Nangaa (Sondage /BERCI) - 02.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110023_ceni_kadima_plus_impopulaire_que_nangaa_sondage_berci.html
Des chiffres qui traduisent l’état d’esprit général de la population congolaise au sujet de la commission électorale nationale indépendante (CENI). 21 provinces sur 26 n’acceptent pas l’actuelle administration électorale congolaise pilotée par Denis Kadima Kazadi.

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. 1662138842765
Denis Kadima est très impopulaire que son prédécesseur, Corneille Nangaa. Très contestée par la population, l’équipe Kadima risque de produire des élections bâclées. @ Photo Droits tiers

Il s’agit de la deuxième enquête d’opinion nationale menée conjointement entre le Bureau d’études, de recherches, et de consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York. Une première en association avec Ebuteli, partenaire de recherche du GEC en RD-Congo», qui présentent un tableau général des intentions d’appréciation de la gouvernance politique, parlementaire et électorale de la République démocratique du Congo. Les enquêteurs révèlent que “le présent sondage a été réalisé du 25 février au 7 juin 2022 auprès de 5.512 personnes âgées de 18 ans et plus et a concerné 493 sites d’enquêtes répartis dans les 26 provinces du pays”. Pour atteindre les 469 emplacements géographiques différents ciblés, 500 collectivités ou unités d’échantillonnage primaire (UAP) ont été sélectionnées, soit “182 quartiers urbains et 318 collectivités locales ou village, au hasard à l’aide de la méthode PPT”, indique l’enquête. Le taux de réponse a été de 97,5%, disent les enquêteurs. D’après les conclusions dudit sondage, “le fonctionnement actuel des institutions de la République démocratique du Congo ne satisfait pas les Congolais“.

Les Congolais se méfient globalement de la CENI

Comme l’indiquait une note thématique précédant le rapport de sondage et publiée le 10 août, le déficit de confiance à l’égard de la commission électorale (CENI) est alarmant. D’après le Bureau d’études, de recherches, et de consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, “seulement 39 % des Congolais sondés affirment avoir confiance dans la CENI pour organiser des électons de manière crédibe, libre et transparente”.
En 2016, lorsque le gouvernement était fortement contesté et le processus électoral compromis par des irrégularités, le chiffre était plus élevé jusqu’à 46,5 %, décrit le sondage. “Aujourd’hui, 12 provinces sur 26 affichent une opinion défavorable envers la CENI; 6 provinces s’abstiennent de tout commentaire et observent des sérieux doutes quant à la crédibilité de l’institution de gestion des élections et 9 provinces seulement donnent moyennement un avis favorable ou accordent une intention positive à la CENI”, note le rapport final du sondage. Ce qui, après analyse, permet de déduire que 21 provinces sur 26 n’acceptent pas l’actuelle administration électorale congolaise pilotée par Denis Kadima Kazadi. Des chiffres qui devraient inquiéter à la fois le président de la République, les deux Chambres du Parlement, la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les partis politiques, la société civile et même les confessions religieuses en tant qu’entités les plus concernées par la mise en place et la crédibilité de la CENI.

Contestation de la CENI partout au pays

Si les acteurs politiques défilent à la centrale électorale congolaise en signe de soutien, c’est d’abord puisque la plupart pensent dès à présent à une nouvelle entreprise de distribution irrégulière des résultats électoraux. Beaucoup pensent qu’au regard de la machine à forcer observée tout au long du processus de désignation des animateurs de la CENI, il en sera de même pour l’organisation, la tenue des scrutins et la proclamation des résultats des votes. Ce qui est loin de contenir l’état d’esprit globalement contestataire des citoyens. Après analyse des résultats du sondage du Bureau d’études, de recherches, et de consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, “il s’avère que seules deux provinces du Grand Kasaï, le Bas-Uélé, le Haut-Katanga et une partie de l’Équateur, seraient partagées entre le soutien ou l’acceptation de la CENI en tant qu’institution d’appui à la démocratie chargée d’organiser les élections générales en République démocratique du Congo et le recul pour plusieurs évidences”. Le Kasaï central affiche 86,4% d’intentions favorables à la CENI suivi du Bas-Uélé, 84,0%, du Kasaï : 74,0%, du Haut-Katanga: 73,1%, la Tshuapa avec 64,0%, l’Équateur avec 58,1%, la Lomami (46,4%) le Kongo central et Kwango, tous les deux avec 39,0%. Or, “en démocratie électorale, les 10% (pourcent) de voix discordantes contre la centrale électorale sont constitutifs d’une crise électorale susceptible d’entraîner des tensions post-électorale sérieuses”. Ce qui laisse peser de fortes inquiétudes quant à la sérénité qui devrait régner sur l’ensemble du territoire national tout au long du processus électoral.

Le très contesté Corneille Nangaa plus populaire que Denis Kadima

En analysant les résultats du sondage du Bureau d’études, de recherches, et de consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, il y a lieu de s’interroger sur le pourquoi de l’obstination de l’équipe Kadima à vouloir organiser les élections par défi alors que l’opinion générale n’approuve pas sa démarche organisationnelle des élections nationales. Si la province du Haut Lomami présente 68% d’opinion défavorable à la CENI, le Maniema de Matata Ponyo, Ramazani Shadary et Salomon Idi Kalonda vomit cruellement la CENI à hauteur de 66% d’opinion défavorable. Il en est de même du Sankuru avec 60,6%, de la capitale Kinshasa de Martin Fayulu, de Félix Tshisekedi, de Jean-Pierre Bemba – 58,3% des électeurs refusent de coopérer avec l’actuelle CENI, du Kwilu dont 50,3% des personnes se méfient de Kadima et son équipe, du Tanganyika de Zoé Kabila dont 45,9% d’opinion défavorable à la centrale électorale, du Sud-Kivu de Denis Mukwege, Vital Kamerhe et Néhémie Mwilanya qui rejette la CENI à hauteur de 45,4%, du Haut-Uélé de Corneille Nangaa, André Lite et de Geneviève Inagosi présente 42% d’opinion défavorable, le Nord-Ubangi avec 41,5%, l’Ituri avec 38%, le Kwango : 40,6%, Kasaï oriental : 40,5% et la province du Maï-Ndombe : 40,3%. “Un très mauvais signe pour une administration électorale censée corriger les erreurs de 2018 qui collent à la réputation de notre démocratie”, sous le label de la quête de la “vérité des urnes”. Le même sondage évoque des opinions réservées non moins critiques à l’égard de la CENI. “Ce sont des abstentionistes qui se recrutent principalement dans la province de la Tshopo où 78,2% des personnes tournent le dos à la CENI et au processus électoral par manque de clarté organisationnelle”. La Mongala s’abstiendrait à hauteur de 65% d’opinion, le Maï Ndombe : 50%, le Haut-Uélé: 41,4%, l’Ituri : 17% et la province de l’Équateur avec 15,8%. “A une année du délai constitutionnel des élections, rien n’indique que la CENI pourrait remonter la barre des contestations pré-électorales massives qui se présentent à la nation”. D’après le sondage, Denis Kadima, le nouveau président de la CENI, est plus impopulaire avec plus de 42 % d’opinions défavorabes que son prédécesseur Corneille Nangaa (38 %) en 2016.

Un sondage très suivi par les puissances occidentales

À bien observer les organisations qui viennent de réaliser cette précieuse enquête sur les opinions en République démocratique du Congo, il y a lieu de retenir qu’au vu de la crédibilité des données collectées et la pertinence des résultats présentés, cette étude constitue un outil d’évaluation de la période qui précède les grandes échéances électorales de 2023. Le sondage du Bureau d’études, de recherches, et de consulting international (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, mettent clairement la puce à l’oreille des dirigeants congolais quant à l’urgence de réévaluer le processus électoral, ses débuts tumultueux et très polémiques et les possibilités d’en envisager de meilleures perspectives. “La question fondamentale reste celle de savoir comment articuler l’option du glissement de calendrier électoral dans un contexte de totale méfiance entre la CENI et la population, la CENI et les partis politiques, la CENI et la société civile”. Si la majorité présidentielle s’accroche à faire avancer le processus sans consensus, alors nous assisterons à des élections contestées avant la publication du calendrier électoral.


"Élections 2023 : début de l'atelier sur la planification d'archivage de la CENI - 02.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110020_elections_2023_debut_de_l_atelier_sur_la_planification_d_archivage_de_la_ceni.html

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Ceni_debut_de_atelier_sur_archivage_jpg_640_350_1

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé le vendredi 02 septembre, l’atelier sur la planification d’archivage, pour rendre utilisables et exploitables les données d’archives et les adapter aux standards internationaux.

Ces assises dont le go a été donné par Paul Muhindo Mulemberi, rapporteur adjoint de la centrale électorale, a pour objectif général : identifier les enjeux et défis dans la collecte et la prise en charge des documents électoraux.
« toutes ces activités sont génératrices d’une masse exponentielle des documents d’archives, ces archives générées seront exploitées par les personnes physiques et morales de différentes institutions, notamment la CENI, l’Assemblée nationale, les Assemblées provinciales et locales ainsi que les différents cours et tribunaux. Voilà pourquoi la planification d’archivage, la structure d’accueil et de stockage s’avèrent importants », a déclaré Paul Mohindo, rapporteur adjoint de la CENI.

Avant de noter que : « À l’issue de cet atelier, la CENI projette de débuter les travaux de rassemblement de la jurisprudence électorale congolaise de l’indépendance de notre pays à nos jours ».
Ces assises permettront aux participants de produire un plan d’action concret et pratique. Le Secrétaire Exécutif National de la centrale électorale a, à son tour, dégagé le caractère essentiel des données d’archives favorisant la recherche.
« Les archives sont d’une importance capitale pour une administration ou une institution. Sans elles, il serait impossible de retrouver les données historiques encore moins les retracer, en recherchant les informations utiles pour interroger le passé et réorienter le présent. Il est de bon aloi d’avoir ce type de formation pour améliorer notre gestion d’archives internes afin de les moderniser et les adapter selon les standards internationaux », a déclaré Thotho Totokani, Secrétaire Exécutif National de la CENI.
Durant les travaux, les experts en la matière de la CENI vont débattre autour de six thématiques, entre autre, la numérisation des archives, le désherbage et la gestion des entrepôts, le calendrier de conservation des documents électoraux et la création d’une bibliothèque spéciale (en matière des élections).
L’atelier sur la planification d’archivage de la CENI constitue pour les organisateurs, le dernier virage vers l’organisation du quatrième cycle électoral en République démocratique du Congo pour la période de 2021 à 2027.


"ELECTION 2023 : Denis Kadima exclut tout glissement - -02.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110019_election_2023_denis_kadima_exclut_tout_glissement.html
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, réaffirme sa détermination à organiser les prochaines élections dans le délai constitutionnel.
Au cours d’une conférence-débat qu’il a animée, le jeudi 1er août 2022, au Centre d’accueil et des conférences Kimbaguiste à Kasa-Vubu, le numéro un de la Centrale électorale a indiqué que le glissement ne fait pas partie du langage de son institution.


« Nous faisons en sorte que les gens soient au courant de ce que nous entreprenons. On met plus en avant les aspects négatifs concernant l’institution. Lorsque nous évoquons des contraintes d’ordre sécuritaires et financières, une certaine opinion pense que nous mettons en avant les raisons d’une fuite en avant.
D’emblée, j’assure que le glissement ne fait pas partie de notre vocabulaire à la CENI. Nous allons nous battre avec vous pour avoir des élections au moment où on les attend, donc dans le délai imparti.
En définitive, impliquant toutes les couches des Congolais en âge de voter dans le processus en cours, nous nous évertuons à tout faire pour ne pas faillir à notre tâche et remplir la mission qui nous a été assignée, avec une CENI de rang mondial pour consolider la démocratie en République démocratique du Congo », a déclaré le président de la CENI.
Signalons que plusieurs sujets liés essentiellement à l’organisation des élections avant la fin de 2023 ont été au cœur de l’interaction qui a suivi les propos du numéro un de la Centrale électorale.
En définitive, Denis Kadima Kazadi a, devant l’assistance composée des étudiants de l’Université Simon Kimbangu (USK), renouvelé l’engagement qu’il a pris, dès sa prise de fonction, d’organiser les prochaines consultations électorales.


"Élection 2023 : A quand le début d'identification et d'enrôlement ? -01.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109968_election_2023_a_quand_le_debut_d_identification_et_d_enrolement.html
A 15 mois de la tenue des élections générales en République Démocratique du Congo, des hommes et organisations politiques de tout bord ont, d’ores et déjà, commencé à s’activer pour planter le décoren prévision de ce grand évènement de portée nationale.
Dans cette optique, des regroupements sont en train de se confirmer et de déclarer tout haut leurs alliés et candidats, afin de préparer leurs fiefs électoraux à faire un choix judicieux au moment opportun.


Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, a organisé une séance de sensibilisation avec plusieurs hommes de Dieu, responsables de différentes confessions religieuses implantées dans la ville de Kinshasa.
A cette occasion, le chef de la Représentation nationale, en sa qualité d’homme politique et membre de l’Union sacrée, n’a pas mâché les mots.
« Il y a des gens qui ont fait pire dans ce pays. Le moment viendra où on le dira. Les groupes armés, qui les a laissés ? Le mixage des Congolais et des étrangers dans les FARDC, c’est Tshisekedi qui les a faits ? Il les a trouvés. Mais, avec Dieu et l’accompagnement des hommes de Dieu que vous êtes, le Congo gagnera. Soutenons le Chef de l’Etat. Donnons-lui un second mandat », a renchéri le Président de l’Assemblée nationale.
Les observateurs rappellent que, ce n’est pas la première fois que le Président de la Chambre basse du Parlement de la RDC demande aux Congolaises et Congolais de soutenir le Chef de l’Etat. Il a fait la même déclaration lors d’un meeting populaire tenu en 2021 dans le district de la Tshangu, dans la ville province de Kinshasa. Il a réitéré le même message lors d’un autre meeting populaire tenu au stade vélodrome de Kintambo, toujours dans la capitale du Congo Démocratique.

"2023 : Si nous ne prenons pas nos responsabilités, la  situation sécuritaire à l'Est pourra être invoquée pour l'annulation des elections", Jonas Tshiombela (NSSC) - 01.09.2022
= https://www.africanewsrdc.net/actu/2023-jonas-tshiombela-se-leve-contre-les-elections-en-partie/

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Tshiombela_22_02145_jpeg_640_350_1

La RD-Congo se trouve dans une période préélectorale et la Commission électorale nationale indépendante -CENI- se doit d’organiser des élections crédibles, paisibles, transparentes et cela dans le délai constitutionnel. Approché à ce sujet, le coordonnateur de la Nouvelle société civile du Congo -NSCC-, Jonas Tshiombela Kabiena, a démontré sa grande crainte de voir les élections de 2023 ne pas être organisées sur l’ensemble du pays mais en partie. «Les élections ont un caractère inclusif. On ne peut organiser les élections avec une partie du pays en guerre. Nous devons conjuguer des efforts pour que la paix revienne à l’Est du pays sinon nous tomberons dans un cas où l’Ituri et le Nord-Kivu ne participent pas aux élections», a-t-il indiqué. Entretien.

2023 approche, comment à la NSCC, voyez-vous le processus électoral au pays?
Je pense que toutes les parties prenantes doivent se mobiliser pour jouer leur rôle. La CENI, les partis politiques, la Société civile, la Communauté internationale ainsi que le gouvernement. Nous, la Société civile, mettrons en place, dès la semaine prochaine une opération dénommée: les électeurs de qualité pour des élus de qualité, car les électeurs doivent eux aussi prendre leur responsabilité pour donner au Sénat, l’Assemblée nationale et aux autres institutions des animateurs de bonne qualité.
La NSCC n’entrevoit-elle pas un glissement en perspective?
Je ne suis pas Dieu pour prédire ce que nous serons en 2023. Mais, je sais qu’une cartographie est en train d’être mise à jour, celle qui déterminera les bureaux de vote, les centres d’enrôlement et autres. La CENI doit nous remettre un calendrier complet avec des dates précises; ce qui nous permettra d’avoir une bonne opinion sur les élections de 2023 parce qu’au-delà de cette date, les tensions risquent d’être au rendez-vous comme ce fut le cas en 2011.  Nous allons prendre nos responsabilités pour éviter de tomber dans les spéculations. La NSCC va jouer son rôle qui est entre autres celle de la mission d’observation des élections, la sensibilisation et de l’éducation civique de la population ainsi que la surveillance citoyenne, car pour avoir des élus de bonne qualité, il faut les électeurs de bonne qualité.

La CENI a signé un contrat d’acquisition de kits électoraux avec Miru System C.O. Elle a annoncé le début des opérations d’enrôlement des électeurs au mois de décembre prochain. Quel est votre point de vue?

Je pense que l’acquisition des kits n’est pas un problème primordial. A la place, on devrait se borner sur l’insécurité à l’Est. Je prends le cas de Bunagana, comment la population de cette contrée va participer aux élections étant donné qu’elle est en guerre? Comment faire les opérations d’enrôlement sur un terrain où il y a l’insécurité. Et pouvez-vous vous imaginer ce qui arriverait si les agents de la CENI, eux-mêmes, ne sont pas sécurisés? Comment ces kits électoraux vont circuler dans des zones qui ne sont pas contrôlées? Ce sont là les importantes questions qu’il faudrait se poser.
Etant donné que l’insécurité à l’Est du pays persiste. Craignez-vous une possible annulation des élections?
Mais bien évidemment. Pouvez-vous imaginer une partie du pays en train de voter pendant que l’autre est en guerre? C’est impossible. La situation sécuritaire à l’Est sera avancée comme raison si nous ne prenons pas nos responsabilités.



"RDC : le gouvernement rassure sur le bon déroulement des opérations électorales - 04/09/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220904-rdc-le-gouvernement-rassure-sur-le-bon-d%C3%A9roulement-des-op%C3%A9rations-%C3%A9lectorales
En République démocratique du Congo (RDC), face aux craintes d’un report des élections de décembre 2023, le gouvernement rassure : les opérations de recensement et d’enrôlement seront mutualisées.

L’enrôlement des électeurs par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) se fera parallèlement au recensement général de la population fait par l’Office national d’identification de la population (ONIP), tout en donnant la priorité au travail de la Céni, en vue des préparatifs des élections. C’est le ministre congolais du Plan, Christian Mwando, qui l’a annoncé, samedi 3 septembre, au terme d’une réunion autour du chef du gouvernement.
« Nous avons eu la joie d’apprendre, qu’au niveau de la Céni, la cartographie est pratiquement terminée. La cartographie sera mise à disposition de l’Onip et de l’INS [Institut national de la statistique, NDLR] pour que ceux-ci puissent l’intégrer... L’Onip et la Céni vont continuer certaines opérations ensemble mais (conformément au) calendrier de la Céni. Ces opérations, ce sont des opérations d’enrôlement et d’identification...»
À lire aussi: RDC: les églises veulent écarter les options pouvant provoquer un report des élections de 2023


"RDC : polémique sur l'opération de cartographie de la  Ceni - 25/08/2022
=  https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220825-rdc-pol%C3%A9mique-sur-l-op%C3%A9ration-de-cartographie-de-la-c%C3%A9ni
Dans la course contre la montre pour les élections générales censées se tenir en décembre 2023, la commission nationale électorale congolaise est sur le point d’achever la cartographie des bureaux de vote avant même l’opération de recensement des électeurs. L’opposition hausse le ton, dénonçant la violation des textes qui, dit-elle, obligent la Céni à publier la cartographie des bureaux de vote 30 jours avant l’ouverture de la campagne électorale en tenant compte du nombre d’inscrits sur le fichier électoral.

L’opposition émet ses craintes sur une éventuelle fraude électorale en préparation. « La cartographie des bureaux de vote est élaborée en tenant compte des distances qui séparent les électeurs de leur bureau de vote et des obstacles à parcourir. Or au moment où nous parlons, la Céni est en train de valider une cartographie qui ne s’appuie sur aucune base légale, parce que ne disposant d’aucun fichier pour éviter que d’autres acteurs ne disent que la Céni prépare une fraude à grande échelle », affirme John Omombo Tshumba, le président des forces sociales progressistes, au micro de notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa.
« La Céni doit annuler cette cartographie et respecter la loi, parce que nous avons une crainte, que l’on puisse installer des bureaux fictifs à même la forêt. Nous voulons que la Céni attende d’abord l’enrôlement des électeurs pour avoir un fichier électoral crédible, certifié et nettoyé pour élaborer la cartographie », continue-t-il. John Omombo Tshumba estime qu'« au regard de tous les problèmes qui entourent le processus électoral aujourd’hui », il faut un « dialogue électoral constructif, qui va permettre de poser des bases consensuelles d’une élection saine, participative, inclusive et apaisée ».

Mais pour le rapporteur de la Céni, cette opération est un préalable avant le début du recensement des électeurs pour désigner notamment les centres d’enregistrement avant le scrutin. « La cartographie détermine les limites de ces circonscriptions électorales et le repérage des centres d’inscription pour l’enrôlement des électeurs, explique Patricia Nseya Mulela, rapporteur de la Céni. Les adresses physiques qui nous permettent d’identifier les centres d’inscription, de connaître le nombre de kits à déployer dans les centres d’inscription et aussi le nombre de personnels à recruter et à déployer. Toutes ces activités doivent se faire avant l’enrôlement. »
Patricia Nseya Mulela précise : « La Céni a l’obligation de publier la cartographie des bureaux de vote. Mais là, nous sommes en train de parler de la validation de la cartographie des centres d’inscription. Nous sommes conscients que lorsque nous allons nous approcher du scrutin, nous allons publier la cartographie des bureaux de vote, comme l’exige la loi. »


"Quels sont les préalables pour organiser les élections en 2023 ? - 29/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/29/emissions/parole-aux-auditeurs/quels-sont-les-prealables-pour-organiser-les-elections-en
Processus électoral en RDC : Après la clôture de l’opération de cartographie des bureaux d’enregistrement des électeurs et bureaux de vote, la Ceni a annoncé à l’issue d’un entretien avec la députée nationale Solange Masumbuko, le début des opérations d’enrôlement des électeurs au mois de décembre prochain.
La Centrale électorale a aussi annoncé avoir trouvé une entreprise qui lui fournira le kit pour l’enregistrement des électeurs.
Le 9 aout dernier, le gouvernement américain a octroyé la somme de 23,75 millions de dollars pour soutenir le cycle électoral en cours en RDC.
-Quels seraient pour vous les préalables pour la réussite de ce processus électoral à une année ?
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"Congo Nouveau : "2023 : va-t-on vers un glissement ? " - 26/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/26/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-2023-va-t-vers-un-glissement
Revue de presse kinoise du vendredi 26 aout 2022.
La controverse sur la tenue des élections de 2023 dans le délai fait la Une de plusieurs journaux parus ce vendredi dans la capitale congolaise. Le journal Congo Nouveau s'interroge en sa manchette : « 2023 : va-t-on vers un glissement ? ». Dans cet article, cet hebdomadaire signale qu’à moins de quinze mois de la tenue des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, ainsi que locales, les doutes persistent dans certains milieux politiques. Et cela, note ce tabloïd, malgré les assurances du bureau de la Commission Electorale nationale Indépendante (CENI). Que va-t-il arrivé ? Pour réponde à cette question, ce journal cite le parti politique Forces Socialistes et Progressistes (FSP) qui suggère au chef de l’Etat d'user de ses prérogatives constitutionnelles pour convoquer un cadre d'échange sur le processus électoral dénommé Dialogue électoral constructif. Ledit dialogue est proposé comme une médication nécessaire, appropriée et urgente pour tenter de placer le processus électoral sur la voie qui lui éviterait de péricliter dans l'anomalie et dans l'apathie, rapporte Congo Nouveau. Ce serait, à l’avis du président de ce parti, John Omombo, le passage idéal pour réunir les conditions nécessaires, préalables à l'organisation des élections dans le délai constitutionnel, loin des contestations majeures.
Africa News ne change pas de chapitre et voit déjà une dangereuse élections en 2023. Dans ses colonnes, ce quotidien titre : « L’ONU et le PNUD voient venir le glissement ». La RDC évolue vers une période de crise électorale extrême, a révélé mercredi le « Magazine Africa Intelligence » cité par cet hebdomadaire. Ce journal indique que les Nations unies s’inquiètent de la capacité de la RD-Congo à organiser des élections présidentielle et législatives prévues en décembre 2023, selon les deux rapports confidentiels consultés par «Africa Intelligence». A la demande de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, précise ce tabloïd, la Mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU a été déployée en début d’année et a finalisé son rapport en mai 2022. Pendant ce temps, insiste Africa News, deux experts électoraux mandatés par le Programme des Nations unies pour le développement -PNUD- ont cartographié « les risques de conflits avant, pendant, et après les élections de 2023 ». Cet hebdomadaire fait savoir que dans ce document de 88 pages daté de juin dernier s’égrène un inventaire des menaces pesant sur le scrutin de décembre 2023 avec notamment un énorme risque de glissement de calendrier.

Sur le même chapitre, Forum des AS revient sur le sondage de l'Agence américaine de recherche sociale " Geopoll qui donne Félix Tshisekedi favori à la présidentielle de 2023. L'agence a mené du 28 juin au 25 juillet 2022 des sondages d'opinion auprès d'un échantillon de plus de 10.000 personnes réparties dans différentes provinces de la RDC (33 villes et 142 territoires ont été ciblés), signale ce quotidien. Les résultats laissent entrevoir que plus de la moitié des personnes seraient prêtes à voter en faveur de Félix Tshisekedi, poursuit-il.  « Un peu plus de la moitié de personnes interrogées expriment leur volonté d'accorder un deuxième mandat au président Tshisekedi, tandis qu'un tiers déclare ne pas avoir l'intention de voter pour un autre candidat », souligne ce rapport repris dans les colonnes de ce tabloïd. Aucun des concurrents potentiels, notamment Martin Fayulu, Moïse Katumbi et l'ex-président Joseph Kabila, n'aurait atteint le seuil de 20% de popularité, toujours d'après l'enquête de cette gence citée par Forum des AS avant de rappeler que Félix Tshisekedi a déjà confirmé son intention d'être candidat à sa propre succession en 2023.
Pour le journal La République, les signaux sont clairs. C’est ce qui le pousse à signer en sa Une : « 2023, catastrophe en l’air." Ce quotidien est d’avis que le sort semble être scellé et les Congolais ne seront point aux urnes pour renouveler en douceur les mandats du président de la République et des députés nationaux en 2023. La sentence est de deux missions d’experts des Nations-Unies (ONU) et du Programmes des Nations-Unies pour le développement (PNUD), explique ce tabloïd. Les conclusions des deux missions corroborent ainsi les craintes émises, en amont, par maintes personnalités et partis politiques, mais aussi des forces de la société civile, note La République. Régulièrement, poursuit ce portail, d’aucuns avaient attiré l’attention des autorités compétentes sur l’urgence qu’il y avait à mettre en place le bureau de la Centrale électorale. Il en a été de même du réajustement de la Loi électorale, du besoin de décaisser dans les délais les frais nécessaires au lancement des opérations électorales, indique ce journal.
Sur le même sujet, le journal La Prospérité cite le député national honoraire Germain Kambinga qui estime nécessaire de renforcer le bureau de la CENI par les forces politiques absentes, sans remise en cause de son Président Denis Kadima dont l'expertise internationale est reconnue, dans des conditions optimales, d'un processus électoral de qualité. Toujours dans le plan de salut national, rapporte ce quotidien, cet acteur politique invite la CENI à publier un calendrier électoral consensuel aux fins de la tenue des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023.

= https://www.radiookapi.net/2022/08/25/emissions/dialogue-entre-congolais/elections-de-2023-en-rdc-un-rapport-fait-etat-du-doute


 "Elections-2023 : les Forces sociales progressistes proposent la création d'un cadre  de dialogue
= https://www.radiookapi.net/2022/08/25/actualite/politique/elections-2023-les-forces-sociales-progressistes-proposent-la
Le parti politique Forces sociales progressistes (FSP) a proposé, mercredi 24 aout, la création d’un cadre de dialogue vu le retard acquis pour la tenue des élections dans le délai.
Le président de cette formation politique, John Omombo a fait cette proposition, au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa.
« Etant donné que les conditions ne sont pas réunies pour organiser les élections dans un meilleur environnement électoral et parce que pour nous l’organisation des élections dans un délai constitutionnel constitue un impératif catégorique. Il serait sage de créer un cadre pour que les parties prenantes puissent discuter de la question électorale », a-t-il déclaré.
John Omombo croit que ce cadre de discussions va augurer la voie vers la tenue des élections apaisées et crédibles au pays.
A l’occasion, le président des FSP a demandé à la CENI d’annuler l’actuelle cartographie électorale qui, selon lui, risque de consacrer la tricherie à grande échelle :
« Vous allez installer les bureaux de vote sans connaitre où sont les électeurs. Quel nombre, quelle distance à parcourir comme dit la loi. C’est pourquoi notre parti propose à la CENI d’annuler ces données sinon on risque d’accréditer la thèse de certains acteurs qui estiment que ça c’est préparé une fraude à grande échelle ».
Le FSP s’affiche pour des élections inclusives, transparentes et loin des contestations majeures.



"Transparence du processus électoral RDC: voici ce qu'attend la société civile - septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/transparence-du-processus-electoral-rdc-voici-ce-quattend-la-societe-civile

EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. IMG_0076
Panel Kinshasa News Lab sur la transparence électorale

Comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale ?
Objectif 2023, ce mois revient sur le panel organisé par Kinshasa News Lab, initiative de Next Corp, la société éditrice de ACTUALITE.CD.
Ce débat s’est tenu le 23 août 2022, dans la salle Congo du Pullman Grand-Hôtel de Kinshasa grâce à l’appui technique d’Internews, IRI et IFES.
Il était placé sous le thème « Comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale ? »
Pour ce numéro, je vous propose de suivre Merveille Gozo, rapporteuse de la mission d’observation ECC-CENCO et membre du Collectif d’action de la société civile (CASC).
Elle expose sur le thème: “ Attentes de la société civile dans le cadre de la nouvelle loi électorale ”
Suivez ici:


= http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-les-candidats-et-les-ambitions-se-devoilent/= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110007_sondage_51_d_opinion_defavorable_felix_tshisekedi_recueille_son_plus_mauvais_score_de
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109991_barometre_electorale_moise_katumbi_carac
= https://www.digitalcongo.net/article/62d941a784da0bc14e600a3f/


"


"Le président de l’Assemblée nationale en mission officielle à Bruxelles -
07.09.2022

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110226_le_president_de_l_assemblee_nationale_en_mission_officielle_a_bruxelles.html


"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT. Empty Re: EST-IL ENCORE POSSIBLE D'AVOIR DES ÉLECTIONS CRÉDIBLES ET DANS LES DÉLAIS AU CONGO AVEC LE DISPOSITIF EN COURS ? KADIMA EN RASSURE DANS TOUTES LES LANGUES MAIS DES OBSERVATEURS DONT L'OPPOSITION ET UNE SOCIÉTÉ CIVILE EN DOUTENT.

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