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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 17/12/2022, 11:26 am

MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Comme pour devancer et contrer les chausse-trappes placées sur son chemin par le pouvoir en place comme cette stupide interdiction de survol du territoire national, Moïse Katumbi a décidé d'annoncer officiellement sa candidature pour prendre date d'ores et déjà dans la course pour 2023, du coup il a osé quitter la fameuse Union sacrée où il avait un pied.
"Je suis candidat, car la situation du Congo est chaotique et car je dois sauver un peuple en danger", déclare-t-il. 'Il met en avant son bilan de gouverneur et son expertise et affirme avoir « une vision et un programme » pour « reconstruire l’armée et la sécurité du pays » et pour « créer des emplois et refaire les infrastructures ». Il attend que sa candidature soit avalisée par un congrès de son parti « Ensemble pour la République », à partir de ce lundi 19 décembre à Lubumbashi.
Une histoire à construire, quelle histoire ?

Moïse Katumbi a beau disposer de quelques ressources pour faire campagne, il a beau se prévaloir d'une expérience et d'un programme pour changer les choses au Congo, il n'ignore pas les obstacles sur son chemin : un scrutin à un tour, un système relativement verrouillé qui favorise le sortant, une organisation experte surtout qu'il ne peut pas compter sur toutes les troupes dont il disposait jusque-là avec son parti et enfin la nécessité de nouer des alliances avec d'autres leaders politiques qui comptent pour peser dans la bataille... Qu'en sera-t-il demain ; une chose est certaine, sa route ne sera pas un long fleuve tranquille. Attendons la suite...



"Invité Afrique
RDC: Moïse Katumbi candidat à la présidentielle de décembre 2023 - 16/12/2022

= https://amp.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20221216-rdc-mo%C3%AFse-katumbi-candidat-%C3%A0-la-pr%C3%A9sidentielle-de-d%C3%A9cembre-2023


Depuis plus d’un an, l’ancien gouverneur du Katanga restait silencieux… Aujourd’hui, Moïse Katumbi annonce sur RFI et France 24 qu’il est candidat à la présidentielle du 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo. « Je suis candidat, car la situation du Congo est chaotique et car je dois sauver un peuple en danger », déclare-t-il. Le président du parti « Ensemble pour la République », qui met en avant son bilan de gouverneur et son expertise, affirme avoir « une vision et un programme » pour « reconstruire l’armée et la sécurité du pays » et pour « créer des emplois et refaire les infrastructures ». Moïse Katumbi précise sur RFI et France 24 qu’il quitte l’Union sacrée – la coalition présidentielle qui soutient la candidature du président sortant Félix Tshisekedi – et que sa propre candidature sera « avalisée » par un congrès de son parti « Ensemble pour la République », à partir de ce lundi 19 décembre à Lubumbashi.


"RDC : Moïse Katumbi annonce officiellement sa candidature à la présidentielle de 2023 - 16/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/16/actualite/politique/rdc-moise-katumbi-annonce-officiellement-sa-candidature-la


"Élection-2023: Katumbi a annoncé sa candidature - 17 décembre 2022
= https://magazinelaguardia.info/2022/12/17/election-2023-katumbi-a-annonce-sa-candidature/
Moïse Katumbi a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023. Le président de ensemble pour la république l’a fait savoir vendredi 16 décembre 2022 sur la rfi.

Avant même le processus de l’enrôlement des électeurs, le chanlenge à la présidentielle vient d’être relancé. Après Matata Ponyo et avant d’autres annonces, c’est Moïse Katumbi qui s’annonce aussi. Sûrement d’autres candidatures vont se faire entendre au cours du processus électoral.
Selon Moïse Katumbi sa motivation se repose sur le bilan « chaotique » du mandat de son allié, Félix Tshisekedi. Pour le leader de ensemble, rien n’a aussi été changé positivement dans le pays. C’est donc pour lui l’imperative de sauver le peuple contre la souffrance.

Katumbi candidat président 
« comme la situation demeure chaotique je dois sauver un peuple en danger. Je serai candidat président en 2023. Mais je dois avaliser ma candidature au congrès de notre parti à Lubumbashi le 19 décembre. Je serai donc candidat parce que j’ai une vision pour mon pays ». A annoncé Moïse Katumbi.
Il a en même temps ajouter que. » j’ai un bilan de quand j’étais gouverneur et j’ai aussi de l’expertise. Je ne cherche pas le pouvoir pour le pouvoir. Je ne serai pas un président qui sera là pour pleurer, mais pour trouver des solutions pour son pays ». Moïse Katumbi.

Départ officiel de l’union sacrée 
S’agissant de son avenir dans l’union sacrée, Moïse Katumbi à pareillement en même temps son départ.« Quand je suis allé à l’Union sacrée, ce n’était pas une plateforme électorale. Il y a pas une charte à l’union sacrée. Chacun est allé pour donner un coup de main. J’ai décidé de quitter et je dis au revoir à l’union sacrée». a-t-il précisé.
Pendant ce temps, dans son camp, il y a rien de surprenant c’était juste une question de temps. » la vraie bataille vient d’être lancée. Moïse Katumbi va maintenant connaître des attaques les plus difficiles. Nous avons une bonne vision. Que les congolais place la confiance en lui ». A dit Mike Mukabayi, député provinciale de Kinshasa.


"RDC: Moïse Katumbi annonce sa candidature à la présidentielle de décembre 2023 - 26/12/2022
= https://www.lesoir.be/483550/article/2022-12-16/rdc-moise-katumbi-annonce-sa-candidature-la-presidentielle-de-decembre-2023


"Union sacrée : après le départ de Katumbi, les démissions des ministres et mandataires d'Ensemble attendues - 16.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114977_union_sacree_apres_le_depart_de_katumbi_les_demissions_des_ministres_et_mandataires_d_ensemble_attendues.html


"Présidentielle 2023 : « Le bilan du président Tshisekedi est chaotique », déclare Katumbi - 17.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114996_presidentielle_2023_le_bilan_du_president_tshisekedi_est_chaotique_declare_katumbi.html


"Des députés nationaux proches de Moïse Katumbi se disent non concernés par son départ de l'Union sacrée de la nation - 17.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114994_des_deputes_nationaux_proches_de_moise_katumbi_se_disent_non_concernes_par_son_depart_de_l_union_sacree_de_la_nation.html

"RDC: mal planifié, inefficace, Moïse Katumbi considère l’état de siège comme un malheur pour les congolais - 16 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/16/rdc-mal-planifie-inefficace-moise-katumbi-considere-letat-de-siege-comme-un-malheur-pour-les-congolais.html/124117/


"RDC : Après son départ de l’Union sacrée, Katumbi n’écarte pas la possibilité de s’allier à Kabila - 17 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/17/rdc-apres-son-depart-de-lunion-sacree-katumbi-necarte-pas-la-possibilite-de-sallier-a-kabila.html/124132/

"RDC : en froid avec Tshisekedi, Katumbi accuse l’ANR de lui avoir refusé le survol du territoire - 13 décembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1400315/politique/rdc-en-froid-avec-tshisekedi-katumbi-accuse-lanr-de-lui-avoir-refuse-le-survol-du-territoire/

"RDC : Katumbi à la recherche d'une coalition anti-Tshisekedi
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-katumbi-a-la-recherche-dune-coalition-anti-tshisekedi/
L’ancien gouverneur de l'ex-Katanga, Moïse Katumbi, a décidé de se lancer dans la course à la présidentielle et de rompre avec Félix Tshisekedi. Mais pour peser dans une présidentiel à un seul tour, l'homme d'affaires doit nouer des alliances politiques.

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Moïse Katumbi le 17 décembre sur France 24 et RFI :copyright: Youtube F24

Sa position d’équilibriste était de plus en plus intenable. Avec un pied dans l’Union sacrée de Félix Tshisekedi, avec ministres et députés, et un pied en dehors, dans la peau d’un possible concurrent au président sortant, Moïse Katumbi a finalement tranché. L’homme d’affaires a mis fin au suspens sur France 24 et RFI en annonçant son départ de la majorité présidentielle, mais surtout sa candidature à la magistrature suprême, en 2023. Le patron d’Ensemble pour la République a officiellement acté sa rupture avec le président Tshisekedi dont il juge le bilan « très mauvais » et « chaotique ». Sa posture politique est désormais connue depuis 2015, L’homme d’affaires met en avant son expérience, lorsqu’il était à la tête de la riche province minière du Katanga entre 2007 et 2015. Il s’est posé en « sauveur » d’un peuple « en danger » avec « une vision », « un programme » pour créer de l’emploi et reconstruire les infrastructures.

CENI, loi Tshiani, les lignes rouges de Katumbi]
L’ancien gouverneur et président du prestigieux club de football, le Tout Puissant (TP) Mazembe, clarifie un positionnement politique qu’il était de plus en plus difficile à suivre. Moïse Katumbi avait plusieurs désaccords avec la majorité fidèle à Félix Tshisekedi. Il y avait tout d’abord l’absence de consensus autour des membres de la Commission électorale (CENI), jugés trop proches du chef de l’Etat, candidat à sa propre réélection. Le bureau et la plénière de la CENI ne sont plus représentatifs des équilibres politiques selon Moïse Katumbi. Il y a ensuite le projet de loi Tshiani, censé exclure de toute élection les Congolais nés d’un parent étranger, ce qui est le cas de Moïse Katumbi dont le père est italien. Ce projet de loi cousu « sur mesure » pour priver l’homme d’affaires de concourir à la présidentielle, reste tout de même une épée de Damoclès au-dessus de tête.

Opposition frontale
Mais pour justifier son départ de l’Union sacrée, Moïse Katumbi ne s’est pas gêné pour également dénoncer la mise en place de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, en proie aux groupes armés. Il faut dire que depuis mai 2021, cette mesure d’exception n’a pas produit les effets escomptés. Les ADF continuent leurs massacres sans fin et la rébellion du M23 est réapparue fin 2021 et occupe désormais de nombreuses localités du Nord-Kivu, à quelques kilomètres de la ville de Goma. Le positionnement politique de Moïse Katumbi apparaît donc maintenant au grand jour, et se place clairement dans une opposition frontale au président Tshisekedi. Il rejoint maintenant les nombreuses personnalités qui se sont déjà déclarées candidates au fauteuil présidentiel.

Un parti qui perd ses troupes
A un an du scrutin, théoriquement prévu le 20 décembre 2023, Moïse Katumbi arrive en campagne avec des troupes légèrement déplumées. Depuis plusieurs mois, le camp Tshisekedi s’est, en effet, évertué à siphonner consciencieusement les proches de l’ancien gouverneur pour les rallier derrière la bannière présidentielle. Sur les cinq ministres issus d’Ensemble pour la République, trois ont déjà déclaré soutenir la candidature de Félix Tshisekedi à sa réélection. Un groupe de députés katumbistes du « Courant révolutionnaire progressiste », soit une bonne trentaine d’élus, se sont déclarés « non-concernés » par le départ de Moïse Katumbi de la majorité présidentielle. Interrogé sur France 24 et RFI, le chef de file d’Ensemble faisait bonne figure, estimant qu’il continuerait « avec de vrais combattants, qui veulent qu’on change la situation de notre pays ensemble, pour un Congo meilleur ».

Un parti aux portes grandes ouvertes
Avec une présidentielle à un seul tour et des institutions verrouillées par le président congolais, Moïse Katumbi doit trouver la parade pour exister dans un campagne, où il devra affronter, certes, le président sortant, mais aussi d’autres opposants comme Martin Fayulu, les anciens Premiers ministres Matata Ponyo, Adolphe Muzito, ou même, peut-être, le prix Nobel de la paix Denis Mukwege… sans compter le camp de l’ancien président Joseph Kabila, toujours en embuscade ! Pour le congrès de son parti politique, Ensemble, qui s’ouvre ce lundi et qui doit entériner sa candidature à la présidentielle, Moïse Katumbi a décidé d’ouvrir grandes les portes de son mouvement.

Matata, Bemba, Kamerhe…
Dans un étrange grand écart, dont seule la politique congolaise a le secret, Ensemble pourrait se rapprocher du PPRD de Joseph Kabila. La poignée de main entre les deux leaders katangais en mai dernier avait scellé la réconciliation des deux frères ennemis – voir notre article. L’ancien Premier ministre Matata Ponyo, qui malgré ses déboires judiciaires, semble bien décidé à se présenter à la présidentielle, pourrait aussi être approché. Au sein de la plateforme katumbiste, on n’hésite pas à également à évoquer des contacts vers Jean-Pierre Bemba ou Vital Kamerhe. Même si ces deux poids lourds de la politique congolaise ont, pour le moment, fait allégeance au président Tshisekedi, pour des questions financières pour le premier, judiciaires pour le second.

Des alliances decirconstances
On voit bien que pour réussir à créer la surprise dans un scrutin qui semble joué d’avance, Moïse Katumbi tente de créer un front anti-Tshiskedi à large spectre, susceptible de drainer le maximum de voix d’opposition. Les appels du pied vers toutes ces personnalités seront-ils entendus ? Dans un paysage politique ou les alliances se font et se défont en quelques semaines, rien n’est impossible. Mais on voit bien que sans alliances solides avec d’autres leaders politiques, la candidature de Moïse Katumbi risque de se diluer avec les autres candidatures d’opposition. L’inconstance politique étant une pratique très développée à Kinshasa, on ne serait pas surpris de voir se nouer des alliances de circonstances capables de peser face à la candidature « poids lourd » de Félix Tshisekedi. Fayulu, Katumbi et Mukwege sont les trois challengers les plus dangereux pour le président sortant. Avec la déclaration de candidature de Moïse Katumbi, la campagne électorale vient d’être lancée et ne fait que commencer. Une chose est sûre, elle sera tout, sauf un long fleuve tranquille.


"


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 10:13 pm, édité 1 fois

ndonzwau


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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 19/12/2022, 7:54 pm

Que représente réellement la candidature de Katumbi sur la scène nationale, auprès de diverses forces politiques et sociales ainsi que dans la population ???

Lorsque nous écoutons et lisons les réactions à la candidature de Katumbi de la scène nationale, des forces politiques et sociales d'autant que de la population générale, la tendance serait plutôt à relativiser son impact alors que la réalité serait qu'elle risque de bouleverser quelques acquis.
Personnellement la prévision que j'en tire est qu'au-delà des optimismes et des pessimistes des uns et des autres que ça ne sera un long fleuve tranquille pour personne.

Moïse Katumbi a beau disposer de quelques ressources pour faire campagne, il a beau se prévaloir d'une expérience, d'une vision et d'un programme pour changer les choses au Congo, il ne peut ignorer les multiples entraves sur son chemin : un scrutin à un seul tour, un système électoral relativement verrouillé d'où le consensus des parties prenantes est absent et va favoriser le sortant, une organisation experte pour créer une réelle machine de guerre surtout qu'il ne peut compter sur toutes les troupes dont il disposait jusque-là avec son parti, la nécessité de nouer des alliances avec d'autres leaders politiques qui comptent pour peser dans la bataille, et pourquoi pas des débats qui vont surgir sur sa personne comme celle de sa nationalité Congolaise ou son relatif silence complaisant envers les voisins orientaux dont sa femme est originaire, etc, etc...
Qu'en sera-t-il demain ? Attendons la suite...



"Présidentielle en RDC: quelles réactions après l'annonce de la candidature de Moïse Katumbi - 18/12/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20221218-pr%C3%A9sidentielle-en-rdc-quelles-r%C3%A9actions-apr%C3%A8s-l-annonce-de-la-candidature-de-mo%C3%AFse-k

MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! 000_Par8204394_0
Cela fait plusieurs mois qu’il n’y avait plus de contact direct entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi (notre photo). AFP PHOTO / FEDERICO SCOPPA

Après mois de faux suspens, Moïse Katumbi a quitté l’Union sacrée, la coalition pro-Tshisekedi à l'Assemblée, et a annoncé vendredi soir sur RFI et France 24 sa candidature à la prochaine présidentielle. Il compte briguer la magistrature suprême à l'élection prévue fin 2023.
Avec notre correspondant à KinshasaPatient Ligodi

Cela fait plusieurs mois qu’il n’y avait plus de contact direct entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. Les deux camps n’hésitaient d’ailleurs pas à s’envoyer quelques piques par meetings et médias interposés. Maintenant que la rupture est officielle, certains au sein de la famille politique de Félix Tshisekedi relativisent. « Nous savions qu’il n’était plus avec nous. Nous nous sommes préparés en conséquence », note un cadre de l’UDPS.

Premières tracasseries ?
D’autres se montrent plus réservés et disent redouter l’éventualité de nouvelles alliances, étant donné que les rangs de l’opposition se gonflent. Du côté de Moïse Katumbi, ce n’est pas non plus la sérénité totale actuellement. Certains de ses proches n’excluent pas que des tracasseries politiques, judiciaires et fiscales s'abattent sur leur leader. Moïse Katumbi a par exemple accusé cette semaine l’Agence nationale de renseignements d'avoir refusé une autorisation de survol à son avion.

Le départ de certains ministres
De plus, l’ancien gouverneur doit faire face au départ probable de certains ministres et députés de son camp qui ne sont pas prêts à abandonner leurs postes au gouvernement ou leurs sièges au Parlement. Ce que Moïse Katumbi relativise, étant donné que la législature arrive à son terme et les chambres du Parlement vont être renouvelées.
À lire aussi: RDC: les partisans de Félix Tshisekedi s'organisent en prévision de la présidentielle 2023

" Présidentielle en RDC : désormais candidat, Moïse Katumbi va devoir faire des choix - 19 décembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1402108/politique/presidentielle-en-rdc-desormais-candidat-moise-katumbi-va-devoir-faire-des-choix/
Le parti de l’ex-gouverneur du Katanga, Ensemble pour la République, se réunit en congrès à compter de ce lundi. Va-t-il s’allier avec Joseph Kabila ? Quelle sera sa stratégie face à Félix Tshisekedi ? Les questions sont nombreuses et il va falloir leur apporter des réponses.
Cela ne faisait plus beaucoup de doute, mais c’est désormais officiel : Moïse Katumbi a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle, fixée au 20 décembre 2023. « Guidé par la volonté de servir les Congolais, j’ai décidé de quitter l’Union sacrée [la coalition qui s’est formée autour du chef de l’État] et de présenter ma candidature à l’élection présidentielle », a-t-il écrit, le 17 décembre, sur son compte Twitter. Sur les réseaux sociaux, l’ancien gouverneur de Katanga, opposant à Joseph Kabila lorsqu’il était au pouvoir et donc désormais à Félix Tshisekedi, dit rêver de bâtir un « État juste, une République exemplaire, où chacun pourra vivre en sécurité et dans la dignité, par le fruit de son travail ».À LIRERDC : quand Joseph Kabila et Moïse Katumbi hésitent sur la stratégie à adopter

Cette candidature vient allonger la liste de ceux qui ont déjà fait part de leur intention de briguer la magistrature suprême. Elle s’ajoute à celle du président sortant, mais aussi à celles de Jean-Marc Kabund, l’ancien patron du parti présidentiel aujourd’hui en délicatesse avec la justice, de l’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo, ou encore de Martin Fayulu, qui continue de revendiquer la victoire au scrutin de 2018, auquel il est arrivé deuxième selon les résultats proclamés par la commission électorale.
"NOUS AVONS FORMÉ UNE COALITION AVEC FÉLIX TSHISEKEDI AU SEIN DE L’UNION SACRÉE, ET LES CHOSES N’ONT PAS BIEN MARCHÉ
Cette candidature de Moïse Katumbi a surtout été annoncée alors que s’ouvre ce lundi 19 décembre à Lubumbashi le congrès de son parti, Ensemble pour la République, lancé en décembre 2019. Trois années ponctuées de hauts et de bas, concède l’un de ses cadres, en charge de l’organisation du congrès. « Nous allons d’abord évaluer le chemin parcouru depuis 2019, voir ce qui a marché et ce qui n’a pas fonctionné, et mettre à jour notre programme au regard des réalités d’aujourd’hui, explique-t-il. Nous allons aussi voir comment aborder les élections à venir, et notamment avec quels partenaires politiques. »
À sa création, Ensemble pour la République était un bloc uni, abonde l’un de ses responsables, « mais de l’eau a coulé sous les ponts ». « Nous avons formé une coalition avec Félix Tshisekedi au sein de l’Union sacrée, et les choses n’ont pas bien marché », précise notre source.

Que vont devenir les ministres d’Ensemble ?

Moïse Katumbi compte actuellement cinq ministres au sein du gouvernement, dont plusieurs occupent des postes clés. C’est le cas de Christophe Lutundula, aux Affaires étrangères, de Christian Mwando Nsimba à l’Environnement, de Chérubin Okende aux Transports ou encore de Muhindo Nzangi à l’Enseignement supérieur et universitaire. « Le congrès va donc devoir se prononcer sur l’avenir de ses membres au sein de l’exécutif national », poursuit notre interlocuteur.
Christophe Lutundula et Muhindo Nzangi ont déjà déclaré qu’ils soutiendraient la candidature de Félix Tshisekedi à un second mandat. Muhindo Nzangi a même déjà créé son propre parti politique. « Pour le moment, nous avons Christian Mwando Nsimba et Chérubin Okende, qui ont promis de quitter le gouvernement pour suivre Moïse Katumbi. Mais encore faut-il qu’ils tiennent parole », relève une source proche de ce dernier.
Réconcilié avec Joseph Kabila il y a sept mois à Lubumbashi, Moïse Katumbi va-t-il faire le choix d’une alliance avec son ancien ennemi ? L’ex-président avait eu des mots très durs à son égard, allant jusqu’à la traiter de « judas ». C’est l’une des grandes questions que ce congrès devrait trancher, tout comme il devra étudier la possibilité d’une alliance avec Martin Fayulu – le camp Katumbi rêve de décrocher son soutien pour la présidentielle.À LIRERDC : en froid avec Tshisekedi, Katumbi accuse l’ANR de lui avoir refusé le survol du territoire
L’ancien gouverneur du Katanga va aussi devoir resserrer les rangs, alors qu’un grand nombre de ses députés a fait défection ces derniers mois. C’est le cas des élus se réclamant désormais du Courant révolutionnaire progressiste, qui ont dit rallier Félix Tshisekedi. « Ceux qui partent laissent de la place aux autres », a minimisé un responsable proche de Moïse Katumbi.
Ces derniers jours, plusieurs députés de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, le parti présidentiel) ou membres de l’entourage du chef de l’État ont appelé à l’invalidation de la candidature de Katumbi, au motif qu’il détiendrait d’autres nationalités que la nationalité congolaise, qui reste exclusive. « Ce congrès devra nous permettre de mettre en place des stratégies juridiques, diplomatiques, politiques et médiatiques pour faire face aux défis à venir qui ne seront pas différents de ceux vécus sous Kabila », conclut un cadre du parti.


"Congo nouveau : « Moïse Katumbi : la candidature qui secoue les Tshisekedistes » - 19 décembre 2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/19/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-moise-katumbi-la-candidature-qui-secoue-les
Revue de presse de ce lundi 19 décembre 2022.
La candidature annoncée de Moise Katumbi à la présidentielle de 2023 est largement commentée par les journaux parus ce lundi 19 décembre à Kinshasa.
 
Congo Nouveau rapporte que l’allié politique de Félix-Antoine Tshisekedi depuis plus de deux ans au sein de l'Union sacrée pour la nation, Moïse Katumbi a annoncé sa rupture avec l'actuel locataire du Palais de la Nation, au cours d'une interview accordée le vendredi 16 décembre sur Radio France Internationale (RFI) et France24. Dans la foulée, il a annoncé sa candidature pour la présidentielle de décembre 2023.
Ce journal qui titre en sa Une : « Moïse Katumbi : la candidature qui secoue les Tshisekedistes », note qu’aussitôt que l'ancien gouverneur de l'ex-province du Katanga a terminé son intervention que « les partisans du pouvoir ont lâché leurs flèches sur lui. Et pour affaiblir le probable prochain adversaire de leur champion, les Tshisekedistes ont sorti, en premier, le dossier sur les origines du président du TP Mazembe ».
La réaction la plus virulente, jusque-là, est venue de Me Baudouin Mayo, l'ancien ministre de Budget, mais aussi et surtout un proche de Vital Kamerhe (ancien Directeur de cabinet de Félix-Antoine Tshisekedi), commente ce journal. "Tantôt Zambien, tantôt Juif, tantôt Italien...Moïse Katumbi a perdu la nationalité congolaise", rappelle Me Baudouin Mayo, dans une vidéo postée sur la toile.
Et l'ancien ministre de Budget de conclure : "Dire qu’il est candidat à la présidentielle, c’est créer du désordre. Nous devons respecter la Constitution et les lois de la République ». Pour lui, « La fonction du Président de la République est réservée aux seuls Congolais ».
L’Avenir, en revanche, assure que l’annonce de Moïse Katumbi n’est pas une surprise. C’est aussi un non-événement qui n’émeut personne dans les rangs de l’Union sacrée de la Nation (USN), soutient le tabloïd qui ajoute que « c’est d’ailleurs depuis plus d’un an que l’homme avait organisé des consultations pour déterminer si lui et son parti devaient ou non quitter l’USN. Il cherchait, pour des raisons d’intérêt personnel, le prétexte et le moment propice pour quitter l’USN car la loyauté et le respect des engagements n’est pas dans sa nature. Au cours de ses consultations, Moïse Katumbi s’est rendu compte que la grande majorité des Députés nationaux d’ENSEMBLE, soit 45 sur 69, ne voulaient pas quitter l’USN. C’est la raison pour laquelle il n’avait pas osé se prononcer à l’issue des fameuses consultations ».
Pour ce quotidien, l’appartenance de Katumbi à l’USN « visait sa sécurité politique et la récupération du Président Félix Tshisekedi. En outre, il a participé activement au partage des responsabilités dans le Gouvernement, la territoriale, la diplomatie etc. C’est comme pour dire que Katumbi savait qu’il fallait protéger ses biens. Une fois ses biens récupérés, il n’a plus intérêt à continuer dans l’USN ».

« Désormais candidat président de la République : Katumbi rejoue à Tshisekedi le coup de 2015 (= https://econewsrdc.com/desormais-candidat-president-de-la-republique-katumbi-rejoue-a-tshisekedi-le-coup-de-2015/ )», annonce, en sa manchette, EcoNews. Il indique qu’entre le Président de la République, Félix Tshisekedi, et Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République, les rapports n’étaient plus au beau fixe depuis quelque temps. « Les deux hommes ne se côtoyaient presque plus. Le divorce était donc consommé. Mais, de part et d’autre, l’on continuait à s’observer, en attendant que l’un franchisse le Rubicon », affirme ce journal.
Samedi dernier, Katumbi l’a fait. Entre lui et Tshisekedi, la page est définitivement tournée. C’est en adversaire politique que Katumbi se présente désormais face au Président Félix Tshisekedi, souligne ce tri-hebdomadaire.
« Comme en 2015 lorsqu’il a décidé de tourner le dos à Kabila, Katumbi rejoue, sept ans après, le même coup à Tshisekedi. Pour l’instant, le Chef de l’Etat peut encore compter sur Jean-Pierre Bemba du MLC qui lui reste encore fidèle. Mais, Vital Kamerhe, aphone depuis un temps, reste incertain dans le cercle de soutien à Tshisekedi », commente EcoNews.

Mais pour La République, « Moise katumbi a craqué à la suite des nombreuses entraves à sa liberté et autres heurts au processus démocratique dans son pays ». Pour ce journal, Katumbi a réalisé qu’il s’était trompe en répondant favorablement à l’appel par Felix Tshisekedi de mettre en place l’Union sacrée de la Nation, car avec le temps, les objectifs de cette plateforme ont été déformés au profit de la réélection de son initiateur.
Ainsi, « Moïse Katumbi a abattu ses cartes. Sa stratégie d’occupation du terrain médiatique a bien fonctionné. Depuis quatre jours, il est au cœur de l’actualité politique au pays. Il a bien exploité la persécution dont il fait l’objet ces derniers jours, notamment les pressions sur la justice pour lui priver des ressources financières nécessaires à la campagne électorale dénoncées par le juge Laurent Batubenga et le refus de l’ANR de lui accorder l’autorisation de survoler le pays, pour annoncer sa candidature à la présidentielle de 2023. Ses adversaires ont évoqué un non-événement mais ont multiplié commentaires et critiques pendant tout le week-end, trahissant une sorte d’angoisse… », commente, pour sa part, Africa News.
« Je suis candidat, car la situation du Congo est chaotique et car je dois sauver un peuple en danger », a déclaré Moise Katumbi sur RFI et France 24, rapporte Forum des As.  Le président du parti « Ensemble pour la République », qui met en avant son bilan de gouverneur et son expertise, affirme avoir « une vision et un programme » pour « reconstruire l’armée et la sécurité du pays » et pour « créer des emplois et refaire les infrastructures », note ce journal.
Moïse Katumbi précise qu’il quitte l’Union sacrée et que sa propre candidature sera « avalisée » par un congrès de son parti « Ensemble pour la République », à partir de ce lundi 19 décembre.
Katumbi parti, on s’interroge maintenant sur le sort des ministres « Ensemble pour la République », ajoute EcoNews.  Selon lui, si certains, à l’instar de Christophe Lutundula, VPM des Affaires étrangères, Muhindo Nzangi de l’ESU et Modeste Mutinga des Affaires sociales ont déjà tourné le dos à « l’homme de Kashobwe », il y a des indécis tels que Christian Mwando du Plan et Chérubin Okende des Transports qui lui vouent encore une certaine allégeance. Pour combien de temps encore ? C’est tout le problème, s’interroge le tabloïd.

Et La Prospérité de répondre qu’un conclave sous haute tension se tient aujourd’hui, sauf imprévu, à Lubumbashi où Moïse Katumbi devra définir sa position après sa sortie médiatique de vendredi 16 décembre dernier sur RFI et France 24. Il a annoncé officiellement sa candidature à la présidence de la République et surtout, son départ de l’Union sacrée. Difficile d’entrevoir ce qui va se passer à ce conclave où les disparités sont clairement dessinées. Mais, le leader de cette plateforme sait à quoi s’attendre.


"RD Congo : la candidature Katumbi fait réagir - 17/12/2022
= https://information.tv5monde.com/video/rd-congo-la-candidature-katumbi-fait-reagir
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En RD Congo, la déclaration de candidature de Moïse Katumbi pour la présidentielle de 2023 fait grand bruit. À cette occasion, l'ancien gouverneur du Haut-Katanga a aussi jugé le bilan du chef de l'État "chaotique". Réactions à Kinshasa.


"Un candidat président XXL nous est né ! - 19/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/un-candidat-president-xxl-nous-est-ne/
Il est de ces grossesses que l’on cache. Mais, que les anciens, la sagesse aidant et les modernes, la technologie en bandoulière, finissent par soupçonner. De sorte que l’accouchement relève d’une vraie fausse surprise et donc  d’un vrai faux suspense.  La candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle 2023 rentre dans cette catégorie. Quoi qu’il en soit, à quelques encablures de Noël, c’est un prétendant XXL à la magistrature suprême qui nous est né.

Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas  -à tort ou à raison peu importe -, le leader de Ensemble pour la République fait figure de poids lourd de la scène politique rd congolaise. Même délesté de ceux de ses anciens lieutenants  qui ont choisi de battre pavillon  » Fatshi béton  »  pour des raisons qui n’échappent à aucun connaisseur des méandres politiques zairo-congolais, le  » Chairman  » justifie d’une notoriété, fruit de ses multiples casquettes.
 Au commencement était, en effet,  l’homme d’affaires qui engendra le dirigeant sportif qui enfanta, enfin, le leader politique.  Dans ce Congo où l’Etat a été émasculé depuis le crépuscule du Régime Mobutu au profit des détenteurs de l’impérium et de leurs proches, la  » générosité  » de l’homme le fait passer aux yeux de  certains pour un  » Saint Nicolas « , pour d’autres pour un  » Père Noël  » et pour d’autres encore pour un  » Robin des Bois « . Dans tous les cas, la légende d’un bienfaiteur parti de bas quartiers de Lubumbashi a fait le tour du pays. Enfin, à l’international, précédé par sa réputation de patron de l’un des  clubs  de foot le plus titré au niveau du Continent et fort  introduit dans le labyrinthe du monde minier,  Moïse Katumbi avait le profil idéal pour  » enquiquiner  » le pouvoir de Joseph Kabila. Une convergence de luttes -née d’une conjonction d’intérêts entre    milieux libéraux  occidentaux très remontés contre  le  » Raïs  » à cause  du   » contrat chinois  » ainsi qu’à la suite de  la révision du code minier et l’UDPS obsédé par sa stratégie  » Tout sauf Kabila « –  fera entrer le gouverneur démissionnaire du Katanga dans la cour de grands opposants. Même la vraie fausse polémique sur les origines de l’homme-orchestre  de Genval sera  balayée avec maestria par tous les ténors du parti tshisekediste en commençant par un certain Félix-Antoine Tshisekedi  ! Les enregistrements et même le VAR  faisant foi…

Alors, question : ceux qui ont applaudi hier l’auteur de la boutade sur le troisième  » faux penalty « , vont-ils créer un faux « hors- jeu  » pour disqualifier l’allié d’hier avant même le début de la compétition ? Ne vaudrait-il pas mieux donner à chaque compétiteur – Muzito, Fayulu, Matata, Mukwege, Sesanga et… qui sait,  JKK- sa chance?
Quitte à permettre aux Congolais d’avoir une finale aussi disputée que celle de France-Argentine et que le meilleur l’emporte ? Même aux tirs au but.


"RDC : « La candidature de Katumbi est un non-événement. Le président Fatshi va conserver son trophée en 2023 » (Steve Mbikayi) - 17/12/2022
= https://7sur7.cd/2022/12/17/rdc-la-candidature-de-katumbi-est-un-non-evenement-le-president-fatshi-va-conserver-son ce


"Du lourd face à Tshisekedi: Katumbi annonce sa candidature à la présidentielle de 2023
- 17/12/2022

= http://alternance.cd/2022/12/16/du-lourd-face-a-tshisekedi-katumbi-annonce-sa-candidature-a-la-presidentielle-de-2023/
C'est fini entre Moïse Katumbi et l’Union sacrée de la Nation. Le leader de Ensemble pour la République quitte la plateforme présidentielle pour se positionner en adversaire du chef de l’Etat Félix Tshisekedi lors des prochaines élections.
Il a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023. « Je suis candidat, car la situation du Congo est chaotique et car je dois sauver un peuple en danger« , a déclaré Moïse Katumbi au micro de RFI et France 24.


Sa popularité tient au bilan de sa gestion à la tête de l’ex-province du Katanga. C’est d’ailleurs ce qu’il brandit, affirmant avoir une vision et un programme pour reconstruire l’armée et la sécurité de la République démocratique du Congo. Moïse Katumbi veut aussi créer des emplois et refaire les infrastructures presque inexistantes dans beaucoup de parties du pays.
D’après le tri hebdomadaire Africa News, sa candidature sera avalisée lors du congrès de Ensemble pour la République qui s’ouvre le lundi 19 décembre à Lubumbashi.
Lire aussi Candidature annoncée de Félix Tshisekedi en 2023 : Qu’en est-il de ses alliés de l’Union sacrée ?

Avec la candidature de Moïse Katumbi, le chef de l’Etat sortant est maintenant rassuré d’affronter un sérieux adversaire politique qui a non seulement un bilan à présenter, mais aussi une expertise à faire valoir et un encrage social considérable sur l’ensemble du territoire national.
Félix Tshisekedi devra affronter, outre le président du célèbre club de football TP Mazembe, l’ancien premier ministre Matata Ponyo, le candidat malheureux à la dernière présidentielle Martin Fayulu, l’ancien ministre des Relations avec le parlement Lisanga Bonganga et l’ancien gouverneur de l’Equateur Jean-Claude Baende. Ce, en attendant que d’autres potentiels futurs candidats dévoilent leurs ambitions.


"RDC : La candidature de Moise Katumbi provoque la panique au sein de l’UDPS - DÉC 17, 2022
= https://acturdc.com/rdc-la-candidature-de-moise-katumbi-provoque-la-panique-au-sein-de-ludps/
La sortie médiatique de Moise Katumbi, l’opposant congolais et ancien gouverneur de la province du Katanga, a provoqué une véritable panique au sein du parti politique UDPS. En effet, M. Katumbi a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023, suscitant ainsi de fortes réactions de la partie de l’UDPS et de ses partisans.
Sur les réseaux sociaux, les partisans de l’UDPS ont été particulièrement virulents à l’encontre de M. Katumbi, proférant des insultes sur ses origines, ses parents et même son épouse qui n’est pourtant pas une femme politique.


Cette réaction violente de l’UDPS et de ses partisans témoigne de la crainte que suscite M. Katumbi au sein du parti et de sa capacité à représenter une véritable menace pour la candidature de l’UDPS à l’élection présidentielle de 2023.
Il est important de noter que, malgré les insultes et les attaques dont il a été l’objet, M. Katumbi a appelé à la retenue et à la responsabilité, rappelant que la politique doit être un moyen de résoudre les problèmes de la population et non pas un terrain de bataille où se déchaînent les passions personnelles.
La candidature de M. Katumbi à l’élection présidentielle de 2023 promet donc d’être suivie de près et de susciter de nombreux débats et controverses dans les mois à venir.


"Katumbi quitte la coalition au pouvoir sans le gros de ses troupes - décembre 18, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/12/18/katumbi-quitte-la-coalition-au-pouvoir-sans-le-gros-de-ses-troupes-2/amp/
Kinshasa, 18 décembre 2022 (ACP).- Une cinquantaine de députés nationaux membres du « Courant révolutionnaire progressiste d’Ensemble pour le changement » se sont déclarés prêts à « tourner le dos » à Moϊse Katumbi, en réaction à sa décision de quitter la coalition au pouvoir en République démocratique du Congo annoncée samedi sur un média international.
« Notre Courant demeure membre à part entière à l’Union Sacrée (coalition au pouvoir) contrairement aux affirmations, sur des médias étrangers de M. Moϊse Katumbi », a dit samedi dans un entretien exclusif à l’ACP, le député national Simon Mulamba, élu de Tshikapa dans la province du Kasaï.


Le député Mulamba est le Coordonnateur du groupe parlementaire des élus Katumbistes à l’Assemblée nationale.  « Le Courant révolutionnaire progressiste d’Ensemble pour le Changement promet son accompagnement jusqu’à la victoire finale, en 2023, du Président de la République Félix Tshisekedi », a-t-il ajouté, désavouant son chef de file.
Le député a saisi cette occasion pour demander aux personnalités qui occupent les postes de responsabilité dans les institutions, « au nom de Moϊse Katumbi et sous le label de l’Union Sacrée, de tirer toutes les conséquences qui s’imposent ».

Ancien gouverneur de l’ancienne province du Katanga, M. Katumbi était passé à l’opposition en septembre 2015 sous l’ex-président Joseph Kabila. Embourbé dans de nébuleuses affaires judiciaires avec l’ancien régime qui l’avait contraint à l’exil, il était empêché de déposer sa candidature à la présidentielle de 2018. Le 20 mai 2019, le président Tshisekedi l’avait autorisé de rentrer au pays pour y vivre et exercer ses activités politiques et diriger ses affaires.
Fin 2020, il avait rejoint la coalition au pouvoir, Union sacrée de la Nation, répondant à l’appel du Président de la République qui venait de mettre un terme à son alliance avec l’ancien président Kabila.


"Mgr Sikuli : «Katumbi prêche par ses actes et non pas des promesses dénuées de réalisations» - 19/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/mgr-sikuli-katumbi-preche-par-ses-actes-et-non-pas-des-promesses-denuees-de-realisations/


"Tout en lorgnant sur Joseph Kabila, Conclave de Lubumbashi : Moïse Katumbi face aux pro et anti rupture avec Tshisekedi - décembre 19, 2022
= https://laprosperiteonline.net/tout-en-lorgnant-sur-joseph-kabila-conclave-de-lubumbashi-moise-katumbi-face-aux-pro-et-anti-rupture-avec-tshisekedi/
Un conclave sous haute tension se tient aujourd’hui, sauf imprévu,  à Lubumbashi où Moïse Katumbi devra définir sa position après sa sortie médiatique de vendredi 16 décembre dernier sur RFI et France 24. Il a annoncé officiellement sa candidature à la présidence de la République et surtout, son départ de l’Union sacrée. Difficile d’entrevoir ce qui va se passer à ce conclave où les disparités sont clairement dessinées. Mais, le leader de cette plateforme sait à quoi s’attendre.

A propos du cycle électoral, ce leader katangais avoue que le calendrier du processus électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec les élections le 20 décembre 2023 est jugée intenable par la plupart d’observateurs internationaux. Mais, il dit espérer que «la CENI sera à la hauteur», rappelant qu’il « reste une année » pour organiser  de « bonnes élections ».
A près d’une année de prochaines élections, il réédite l’exploit d’annoncer sa candidature à la présidence comme sous Joseph Kabila avec le mythe du « 3ème penalty » pour lui tourner le dos et s’opposer à son troisième mandat. Entretemps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont de deux leaders. Autour d’eux, les Katangais se sont réjouis que leur province désormais en lambeaux, puisse retrouver son unité. Après cette cérémonie de réconciliation, Joseph Kabila a regagné sa ferme et plus rien d’officiel.
C’était le 29 septembre 2015 que Moïse Katumbi alors gouverneur en fonction dans la province du Katanga, décide de claquer la porte du PPRD, parti de Joseph Kabila, l’accusant de subterfuges pour se maintenir au pouvoir au-delà du délai constitutionnel.

Devant les médias français, l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga, Moïse Katumbi a affirmé que son parti politique étudiera dans les prochains jours, tous les paramètres pour voir avec qui, il faudra coaliser, ne fermant ainsi donc pas la porte à une possible coalition avec l’ex-Chef de l’État.
«Vous savez, au congrès nous allons inviter tout le monde, la réconciliation avec Monsieur Kabila, c’est une réconciliation des Katangais donc j’ai serré la main au président Kabila, le plus important pour nous, c’est le pays, c’est le Congo. Je suis un chrétien catholique et j’avais serré ma main et ma main était sincère parce que nous devons voir l’avenir en face. Le plus important pour moi, pour le moment nous n’avons pas un deal politique avec qui que ce soit, mais le parti va voir lors des assises ce que nous devons considérer en tant qu’ami et allié », a-t-il déclaré.
Et d’insister en ce qui concerne un quelconque délai : « Pour le moment nous avons un grand parti politique, nous avons notre propre vision avec le parti politique, pour le moment nous marchons en tant qu’Ensemble pour la République. Il y a eu la main à l’église, mais il y a plusieurs candidats qui se sont déclarés et je respecte tout le monde, mais jusqu’à aujourd’hui, ce n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il ajouté.

Le sort des membres des institutions
C’est l’une des épineuses  questions que doit trancher cette rencontre de Lubumbashi. Mais déjà, l’un de porte-paroles de Ensemble Francis Kalombo soutient que chacun prendra ses responsabilités.
« Chacun va prendre ses responsabilités. C’est des adultes, nous sommes en démocratie, chacun est libre. Ceux qui veulent nous suivre viendront, ceux qui veulent rester, vont rester. Vous savez nous sommes fin mandat, il y a des élections qui s’approchent, chacun peut prendre ses responsabilités », a-t-il déclaré.
Les députés révolutionnaires progressistes de la plateforme Ensemble pour le changement, ont dans une déclaration indiqué  qu’ils ne sont pas concernés par le départ de Moïse de l’Union sacrée.
Le Courant Révolutionnaire Progressiste d’Ensemble pour le Changement  affirme rester, pour sa part, membre à part entière de l’Union sacrée de la nation et fidèle au président de la République avant de lui promettre  son soutien et son accompagnement jusqu’à la victoire finale aux élections en vue.
Et de conclure sur tweet que ce courant qui compte en son sein la majorité de députés, estime que la présente déclaration de l’ancien chef de leur plateforme n’est que la manifestation des stratégies occultes contre lesquelles plus de 50 députés avaient jugé bon de créer le présent courant.


"Présidentielle 2023 en RDC : Moïse Katumbi candidat- 19-12-2022
= https://www.dw.com/fr/moise-katumbi-rdc-presidentielle/a-64147409
Avec cette annonce officielle, l'ancien gouverneur du Katanga a automatiquement signé son départ de l'Union sacrée, la plateforme qui soutient le chef de l'Etat, Félix Tshisekedi. ]
A l'Union sacrée, on se décrit comme une plateforme de soutien à la démocratie et donc on dit ne pas être dérangé par la candidature de Moïse Katumbi, à condition qu'il réponde aux critères prescrits par la loi électorale et par la Constitution en vigueur en République Démocratique du Congp.


Pas dérangé et pas inquiet non plus, Thierry Monsenepo, cadre de l'Union, rappelle en effet que le président Félix Tshisekedi a un bilan. "Il a tenu ses promesses et veut continuer à les tenir pour un second mandat. La population n'aura donc qu'à choisir entre lui et Moïse Katumbi", dit-il. Thierry Monsenepo n'hésite pas à discréditer ce dernier en surfant sur des prétendues origines qu'il estime douteuses : 
"Vous vous souviendrez qu'à un moment Katumbi s'est présenté devant un parterre des citoyens juifs pour dire que dans ce pays, la RDC, on ne veut pas de moi puisque je suis votre enfant. Il s'avère aujourd'hui, selon certaines informations, qu'il serait de père italien d'origine juive et de mère zambienne. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas d'attaches en ce qui concerne la nationalité sur le plan de ce qui est décrit par la Constitution pour prétendre être candidat à la présidence de la République."

Divergences entre Katumbi et Tshisekedi 

Après s'être d'abord opposé au régime Tshisekedi en évoluant dans la coalition de l'opposition Lamuka, Moïse Katumbi a fini par accepter l'invitation du président congolais au sein de l'Union sacrée.
Mais depuis, les divergences entre les deux hommes se sont multipliées en particulier lors de la désignation par le chef de l'État des membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Une équipe avec laquelle Moïse Katumbi était en total désaccord.
MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! 56069950_401
Félix Tshisekedi en compagnie de Jean-Pierre Bemba et de Moise Katumbi, le 26 décembre 2020 à Kinshasa.
Son départ de l'Union sacrée était donc prévisible, estime Anselme Kyungu, enseignant à l'université libre de Kolwezi, dans la province du Lualaba.
"Il n'a jamais cessé de penser qu'un jour il pouvait être président de ce pays. Donc ce n'est pas étonnant. Moïse n'a jamais été allié de Tshisekedi. C'était juste les intérêts. Parmi ses membres il y en a beaucoup qui ont fait du bruit qu'ils ne peuvent pas faire la politique sans conquérir le pouvoir. Donc si beaucoup sont dans l'Union sacrée et au gouvernement, c'est juste pour leurs intérêts personnels. Vous savez combien de fois il y a eu cette tentative de séparation", indique-t-il. 
En parallèle, les préparatifs pour l'année électorale à venir se poursuivent. Car outre la présidentielle, les Congolais sont attendus aux urnes le 20 décembre 2023 pour des législatives nationales et provinciales et des élections communales.
L'enrôlement des électeurs débutera samedi prochain, le 24 décembre. 


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 20/12/2022, 3:57 pm, édité 1 fois

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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 20/12/2022, 3:26 pm

"


"Présidentielle en RDC : désormais candidat, Moïse Katumbi va devoir faire des choix
- 19/12/2022

= https://www.jeuneafrique.com/1402108/politique/presidentielle-en-rdc-desormais-candidat-moise-katumbi-va-devoir-faire-des-choix/
Le parti de l’ex-gouverneur du Katanga, Ensemble pour la République, se réunit en congrès à compter de ce lundi. Va-t-il s’allier avec Joseph Kabila ? Quelle sera sa stratégie face à Félix Tshisekedi ? Les questions sont nombreuses et il va falloir leur apporter des réponses.

Cela ne faisait plus beaucoup de doute, mais c’est désormais officiel : Moïse Katumbi a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle, fixée au 20 décembre 2023. « Guidé par la volonté de servir les Congolais, j’ai décidé de quitter l’Union sacrée [la coalition qui s’est formée autour du chef de l’État] et de présenter ma candidature à l’élection présidentielle », a-t-il écrit, le 17 décembre, sur son compte Twitter. Sur les réseaux sociaux, l’ancien gouverneur de Katanga, opposant à Joseph Kabila lorsqu’il était au pouvoir et donc désormais à Félix Tshisekedi, dit rêver de bâtir un « État juste, une République exemplaire, où chacun pourra vivre en sécurité et dans la dignité, par le fruit de son travail ».À LIRERDC : quand Joseph Kabila et Moïse Katumbi hésitent sur la stratégie à adopter

Cette candidature vient allonger la liste de ceux qui ont déjà fait part de leur intention de briguer la magistrature suprême. Elle s’ajoute à celle du président sortant, mais aussi à celles de Jean-Marc Kabund, l’ancien patron du parti présidentiel aujourd’hui en délicatesse avec la justice, de l’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo, ou encore de Martin Fayulu, qui continue de revendiquer la victoire au scrutin de 2018, auquel il est arrivé deuxième selon les résultats proclamés par la commission électorale.

"NOUS AVONS FORMÉ UNE COALITION AVEC FÉLIX TSHISEKEDI AU SEIN DE L’UNION SACRÉE, ET LES CHOSES N’ONT PAS BIEN MARCHÉ
Cette candidature de Moïse Katumbi a surtout été annoncée alors que s’ouvre ce lundi 19 décembre à Lubumbashi le congrès de son parti, Ensemble pour la République, lancé en décembre 2019. Trois années ponctuées de hauts et de bas, concède l’un de ses cadres, en charge de l’organisation du congrès. « Nous allons d’abord évaluer le chemin parcouru depuis 2019, voir ce qui a marché et ce qui n’a pas fonctionné, et mettre à jour notre programme au regard des réalités d’aujourd’hui, explique-t-il. Nous allons aussi voir comment aborder les élections à venir, et notamment avec quels partenaires politiques. »
À sa création, Ensemble pour la République était un bloc uni, abonde l’un de ses responsables, « mais de l’eau a coulé sous les ponts ». « Nous avons formé une coalition avec Félix Tshisekedi au sein de l’Union sacrée, et les choses n’ont pas bien marché », précise notre source.

Que vont devenir les ministres d’Ensemble ?
Moïse Katumbi compte actuellement cinq ministres au sein du gouvernement, dont plusieurs occupent des postes clés. C’est le cas de Christophe Lutundula, aux Affaires étrangères, de Christian Mwando Nsimba à l’Environnement, de Chérubin Okende aux Transports ou encore de Muhindo Nzangi à l’Enseignement.
Nzangi ont déjà déclaré qu’ils soutiendraient la candidature de Félix Tshisekedi à un second mandat. Muhindo Nzangi a même déjà créé son propre parti politique. « Pour le moment, nous avons Christian Mwando Nsimba et Chérubin Okende, qui ont promis de quitter le gouvernement pour suivre Moïse Katumbi. Mais encore faut-il qu’ils tiennent parole », relève une source proche de ce dernier.
Réconcilié avec Joseph Kabila il y a sept mois à Lubumbashi, Moïse Katumbi va-t-il faire le choix d’une alliance avec son ancien ennemi ? L’ex-président avait eu des mots très durs à son égard, allant jusqu’à la traiter de « judas ». C’est l’une des grandes questions que ce congrès devrait trancher, tout comme il devra étudier la possibilité d’une alliance avec Martin Fayulu – le camp Katumbi rêve de décrocher son soutien pour la présidentielle.À LIRERDC : en froid avec Tshisekedi, Katumbi accuse l’ANR de lui avoir refusé le survol du territoire

L’ancien gouverneur du Katanga va aussi devoir resserrer les rangs, alors qu’un grand nombre de ses députés a fait défection ces derniers mois. C’est le cas des élus se réclamant désormais du Courant révolutionnaire progressiste, qui ont dit rallier Félix Tshisekedi. « Ceux qui partent laissent de la place aux autres », a minimisé un responsable proche de Moïse Katumbi.
Ces derniers jours, plusieurs députés de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, le parti présidentiel) ou membres de l’entourage du chef de l’État ont appelé à l’invalidation de la candidature de Katumbi, au motif qu’il détiendrait d’autres nationalités que la nationalité congolaise, qui reste exclusive. « Ce congrès devra nous permettre de mettre en place des stratégies juridiques, diplomatiques, politiques et médiatiques pour faire face aux défis à venir qui ne seront pas différents de ceux vécus sous Kabila », conclut un cadre du parti.
= https://www.jeuneafrique.com/1400315/politique/rdc-en-froid-avec-tshisekedi-katumbi-accuse-lanr-de-lui-avoir-refuse-le-survol-du-territoire/


"Elections 2023, Moise Katumbi franchi le Rubicon - 20 décembre 2022
= https://magazinelaguardia.info/2022/12/20/elections-2023-moise-katumbi-franchi-le-rubicon/
C’est sur les antennes de Radio France Internationale et de France 24, que Moise Katumbi,s’est déclaré candidat à la prochaine présidentielle . C’était le vendredi 16 décembre dernier. Il a annoncé dans la foulée, son départ de l’Union Sacrée. Si cette décision était attendue depuis longtemps, c’est le timing choisi qui étonne plus d’un observateur.

Un congrès électif

L’autre annonce de Moise Katumbi,est la tenue d’un congrès à partir de ce 19 décembre . Cette première journée ,sera consacrée aux formalités d’usage, tel que l’enregistrement des 1000  congressistes  , a déclaré Olivier Kamitatu Le directeur de cabinet de l’ancien gouverneur du Katanga, indique que les travaux proprement dits, iront du 20 au 21 décembre prochain. Francis Kalombo,un proche de Moise Katumbi,a émis le vœu de voir les membres du parti Ensemble de la république qui sont dans les institutions, de tirer toutes les conséquences qui s’imposent.

Le ballet des chauves
Une cinquantaine de députés nationaux, ont déjà annoncés qu’ils ne suivront pas Moise Katumbi. Ils restent dans l’Union Sacrée. Ils se disent fidèles au président Antoine Felix Tshilombo ,dont ils soutiennent la candidature à la prochaine présidentielle. 2 des ministres de l’équipe « Warriors », avaient déjà déclaré qu’ils ne démissionneraient pas ,si Katumbi quittait le navire Union Sacrée.
Ce congrès qui s’ouvre aujourd hui, sera donc une sorte de ballet de chauves. Il permettra à Katumbi de compter ses fidèles parmi les leaders qui l’accompagnent.
Le fait est que le parti Ensemble est quelque peu hétéroclite . Il est fait de parties souches qui gardent jalousement leurs bases.C’est pour eux un capital politique qu’ils ne sont pas près de lâcher . La plupart d’entre eux, quand ils parlent a des diplomates, évoquent plus leurs anciens politiques plutôt que le parti crée par Moise Katumbi.

L’homme-orchestre
L’ancien gouverneur du Katanga, n’a pas voulu ou su créer un parti de masse tels que l’UNAFEC ,l’UDPS ,le PALU.Du coup,il ne dispose pas d’une grosse machine électorale comme ces formations politiques. La solution qui reste à celui qu’on appelle aussi Chairman ,c’est de compter sur ce qu’il estime être sa popularité . Cela lui déjà servi en certaines circonstances . Ce congrès ne devrait donc pas être le lieu d’une grande action. Ce sera en quelque sorte une formalité. Il a pour unique but,de légitimer la candidature de Moise Katumbi.

Attirés par le beurre et l’argent du beurre.
Le parti, Ensemble, est loin de regrouper des personnes d’une même idéologie .C’est pratiquement un Faure tout. On y trouve des adeptes de fédéralisme ,des férus de l’unitarisme  et d’autres idéologies . Il est ainsi évident ,qu’ils ne sont  pas là pour les beaux yeux de Moise Katumbi. Ils sont certainement attirés par les dividendes qui pourraient provenir d’une probable victoire. Raison pour laquelle, quelques membres de ce parti, pourraient bien jurer fidélité au chef de l’État . Question pour eux, de profiter pour quelques mois encore.de l’État providence qui les soigne aux petits oignons. Le temps venu, ils pourraient toujours changer de casaques .C’est connu, beaucoup de politiciens, se donnent au plus offrant.

L’effet château de cartes
L’autre pari et non de la moindre pour Katumbi,c’est de faire écrouler l’échafaudage du président Felix Tshisekedi comme un château de cartes . C’est bien connu,ce n’est jamais facile de former un gouvernement en RDC. Les tractations prennent souvent des mois. Si donc les ministres proches de Moise Katumbi partent ou sont éjectés du gouvernement ,Felix Tshisekedi aura un casse-tête à résoudre . Il pourrait s’ensuivre une perte de temps ,alors que le processus électoral ,entre bientôt dansa sa phase exécutoire. Il pourrait s’ensuivre un glissement suicidaire.
Dans le Haut Katanga par exemple, c’est un membre du parti Ensemble qui dirige l’assemblée provinciale. Le gouvernement de cette province,compte 3 membres sortis des rangs du parti de Moise Katumbi. Leur départ ,ne manquera pas de bouleverser l’équilibre politique dans cette province stratégique.
les dirigeants du pays. Il les a accusées d’agir « comme si le pays leur appartenait ». Quelques mois auparavant ,son directeur de cabinet, avait déclaré que le gouvernement qui est aux affaires ,se montre incapable de résoudre les problèmes du pays et de la nation. Cela avait déclenché une forte réplique de l’UDPS et de ses alliées. La situation avait même failli dégenrer dans le Haut Katanga. Les partisans du chef de l’état avaient failli s’affronter dans la rue.

Joseph Kabila parmi les faiseurs de rois
Aucun parti politique ne peut gagner seul les élections. Tous les spécialistes de la RDC sont formels là-dessus.  Le jeu d’alliance, est la seule clef qui mène au pouvoir suprême.
C’est celui qui saura tirer le drap de son cote, qui pourra se mettre sur la plus haute marche. L’ancien président ,est parmi les faiseurs de rois. Il a su conserver de solides assises partout dans le pays. Contrairement à ce qui a pu être dit,son parti le PPRD,est loin d’être un bois mort. La dernière réunion de la jeunesse de cette formation politique a Lubumbashi,a donné lieu à une mobilisation qui a étonné plus d’un. ¹ Il en est de même de la dernière sortie politique de Néhémie Mwilnya dans son Sud Kivu natal.
Théoriquement, Joseph Kabila a une sorte d’alliance avec Moise Katumbi. Si du moins on en croit les conclusions de la réunion de réconciliation des katangais. Une reunion organisée en son temps par l’archevêque Fulgence Muteba. Mais dans les faits, Joseph Kabila n’a fermé aucune porte. Il n y a pas longtemps,il avait reçu en sa ferme de Kingakati,Augustin Kabuya ,secrétaire général de l UDPS. Tout reste donc possible dans cette présidentielle tant attendue..
Le congrès de Lubumbashi, ne devrait ainsi pas se prononcer sur ce genre de questions. Mais entre les lignes ,il serait aisé de comprendre que pour Moise Katumbi,Joseph Kabila est presque incontournable . Reste à savoir ,quel sera le prix à payer pour cette éventuelle alliance, qui pourrait bien s’avérer être une épine sous son pied.


"« Encourager Félix Tshisekedi à être candidat en 2023 est anti-patriotique et malhonnête » (Seth Kikuni)
- 19.12.2022

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115093_encourager_felix_tshisekedi_a_etre_candidat_en_2023_est_anti_patriotique_et_malhonnete_seth_kikuni.html

"Course à la présidentielle 2023 : le débat sur la nationalité de Katumbi refait surface - 19.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115087_course_a_la_presidentielle_2023_le_debat_sur_la_nationalite_de_katumbi_refait_surface.html

"Katumbi, le retour triomphal du candidat président dans son fief - 19.12.2022
= https://ouragan.cd/2022/12/katumbi-le-retour-triomphal-du-candidat-president-dans-son-fief
Une semaine après avoir annoncé sa candidature à la présidentielle de 2023 sur France 24 et RFI à Paris en France, le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi a été porté en triomphe lundi 19 décembre 2023 à son retour de Qatar dans son fief à Lubumbashi. Il a atterri à l’aéroport de la Luano côté Monusco.

Moïse Katumbi noyé dans la foule lors de son arrivée lundi 19 décembre 2022 à Lubumbashi @Photo Droits tiers
L’ANR avait refusé à son jet le droit de survol du territoire congolais. En allant vers le Qatar via à Paris, il était sorti par le poste frontière de Makambo pour la Zambie. Mais à son retour, il est rentré par Lubumbashi. Un message qui ne trompe pas sur la force et l’encrage du patron du TPM.
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Salomon Idi Kalonda Della toujours aux côtés du chairman
Aussitôt que le jet s’est posé sur le tarmac de la Luano, Salomon Idi Kalonda Della est parti acceuillir son mentor. Lui qui l’a précédé quelques heures avant pour les dernières dispositions . Après avoir salué quelques cadres présents à l’aéroport, Katumbi a été contraint de faire le pied par la foule. L’ex-Gouv a été noyé dans une marée humaine jusqu’à la sortie de l’aéroport où l’attendaient plusieurs mamans et des milliers de militants de son parti.
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Pressé par l’heure de l’ouverture du congrès, le boss du TPM est monté à bord de sa jeep à la tête d’un long cortège à perte vue. La procession a été longue. Lubumbashi a déroulé le tapis rouge à son leader. Preuve que Katumbi garde toute sa popularité intacte. La communion avec la population va se poursuivre jusqu’à ce que sa candidature sera avalisée par le parti.


"2023 : les six candidats prêts à competir- 20/12/2022
= https://ouragan.cd/2022/12/2023-les-six-candidats-pret-a-competir
= https://ouragan.cd/2022/12/au-qatar-lattrait-des-grands-du-monde-sur-katumbi

"Katumbi appelle les ministres et d’autres mandataires issus d’Ensemble pour la République à tourner le dos à Tshisekedi 19/12/2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115069_katumbi_appelle_les_ministres_et_d_autres_mandataires_i


"Présidentielle 2023 : "Moïse Katumbi est d'origine congolaise et en tant que tel, il a tous les droits" (Kalombo) - 20.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115129_presidentielle_2023_moise_katumbi_est_d_origine_congolaise_et_en_tant_que_tel_il_a_tous_les_droits_kalombo.html



"Congrès d’Ensemble pour la République : Moїse Katumbi confirme sa candidature à la présidentielle et appelle son parti à se pencher sur les « défis majeurs à relever » -  20 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/20/congres-densemble-pour-la-republique-moise-katumbi-confirme-sa-candidature-la

MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Congr%C3%A8s%20Ens2
Moise Katumbi au congrès de Ensemble pour la République

A un an des élections, Ensemble pour la République, le parti de Moise Katumbi tient son premier congrès à Lubumbashi. Les assises vont s’étendre du 20 au 22 décembre pour se pencher notamment sur les « défis majeurs à relever » en République démocratique du Congo.

M. Katumbi a confirmé devant plus d’un millier de participants, sa candidature à la présidentielle de 2023 et a dévoilé en quelques lignes sa vision en tant que candidat déclaré. C’est notamment « l’instauration de la paix sur toute l'étendue du pays ».  
« Avec votre appui, je peux apporter ce souffle qui manque à notre pays. Ma vision est la vôtre et mon ambition est de rendre les congolais fiers de leur pays, d'offrir à la jeunesse de réelles perspectives d'avenir et à nos familles des conditions dignes », a-t-il dit.

M. Katumbi a pris sa distance avec le pouvoir qu’il a rallié fin 2020 après la rupture de la coalition FCC-CACH. Il souhaite briguer la magistrature suprême, dit-il, pour « lutter contre les antivaleurs et privilégier la bonne gouvernance ».
« C'est ainsi que nous pourrions arriver à bouter l'ennemi dehors et mettre fin à la guerre d'agression dont notre pays est victime. Nous avons tous besoin de la paix et de la tranquillité afin de nous consacrer au développement de notre pays et à l'amélioration du vécu quotidien de notre population », a expliqué l’homme d’affaires qui s’érige en opposant au régime de Tshisekedi.
Le congrès devrait, parmi les résolutions attendues, investir Moise Katumbi candidat président de la République. « Je me soumets à votre décision et j'estime que je ne peux que vous demander de m'accompagner dans ma démarche électorale », a-t-il recommandé.

= https://magazinelaguardia.info/2022/12/20/moise-katumbi-soumet-sa-candidature-aux-membres-de-son-parti/

"Présidentielle 2023 : des voix discordantes au sein de l’Union Sacrée sur le cas Moïse Katumbi - 21/12/2022
= https://objectif-infos.cd/2022/12/21/presidentielle-2023-des-voix-discordantes-au-sein-de-lunion-sacree-sur-le-cas-moise-katumbi/
= https://actu7.cd/2022/12/21/rdc-une-quarantaine-de-deputes-pro-katumbi-restes-fideles-a-lunion-sacree-exigent-la-clarification-de-position-des-autres-membres-densemble-pour-le-changement/

"RDC : Dans un an jour pour jour, les Congolais doivent choisir leur nouveau président - 20 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74544/rdc-dans-un-an-jour-pour-jour-les-congolais-doivent-choisir-leur-nouveau-president/



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 22/12/2022, 11:47 pm

FAYULU N'EST PAS OPPOSÉ À UNE ALLIANCE AVEC KATUMBI NI MÊME AVEC KABILA !?

Si au-delà d'un alignement dicté par une quelconque impuissance, cela relevait d'un pragmatisme de bon aloi même si ça n'écarte pas le nécessaire débat sur le contenu de ces différentes alliances. Les convictions et les pratiques des uns et des autres ne manquent pas d'asperites entre elles, elles appellent à des compromis pour réussir. En ont-ils parlé entre eux auparavant ou l'ont-ils effleuré par personnes interposées ?Qu'en pensent leurs différents partisans , certains d'entre eux ne pensent-ils pas à des lâches renocements ? Attendons les suites, ça ne fait en effet que commencer...



"2023, Fayulu n’exclut pas une alliance avec Katumbi et Kabila
- 22.12.2022

= https://ouragan.cd/2022/12/2023-fayulu-nexclut-pas-une-alliance-avec-katumbi-et-kabila
Fayulu-Kabila-Katumbi, c’est le probable trio de 2023 qui risque de bousculer Félix Tshisekedi. Le leader de l’Ecidé s’est montré flexible sur ce schéma jeudi 22 décembre lors d’une conférence-débat à Kinshasa.

Si c’est pour retirer le bail à Félix Tshisekedi au Palais de la Nation en 2023, Martin Fayulu se dit prêt à coaliser avec les leaders du PPRD, Joseph Kabila et d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi. “Si le peuple congolais me dit de m’effacer, je m’efface. C’est au peuple de décider”, a-t-il annoncé sur sa probable collaboration avec Joseph Kabila et Moïse Katumbi pour les prochaines élections.
Lire aussi :
Candidature de Katumbi entérinée, Ensemble quitte l’Union sacrée
D’ailleurs, Fayulu a rassuré à l’opinion publique qu’il n’y a aucun couac entre lui et le boss du TP Mazembe (avec qui ils étaient ensemble à la création de la coalition Lamuka en 2018)“Je n’ai aucun problème avec Moïse Katumbi”, a affirmé le candidat déclaré à la présidentielle de 2023 dont le parti (Ecidé) a été représenté au congrès d’Ensemble pour la République à Lubumbashi.

Transition sans les acteurs politiques
Lorsqu’il s’agit de Félix Tshisekedi, Martin Fayulu durcit toujours le ton. L’ancien candidat à la présidentielle de 2018 a prévenu le régime en place qu’en cas de la non tenue des élections dans le délai constitutionnel, une transition sera organisée mais sans les acteurs politiques.

"Monsieur Félix Tshisekedi (actuel président de la République) doit partir le 23 janvier 2024 à minuit […] En cas de glissement, nous allons demander une transition sans les politiques, a-t-il averti."

Kadima lance la phase 1 de la fraude électorale
Le coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka a réarmé ses partisans et sympathisants de Kinshasa (qui fait partie de la première aire opérationnelle d’enrôlement des électeurs) à se préparer à combattre la fraude électorale qui s’est fignolée au niveau de la centrale électorale.
Ainsi, Martin Fayulu considère le lancement ce samedi 24 décembre 2022 des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, comme la première phase du hold-up électoral.
L’opposant fait déjà porter le chapeau du prochain chaos électoral à Denis Kadima (président de la commission électorale) que d’aucuns qualifient d’ancien haut cadre de l’UDPS, parti politique de l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi.
“Enrôlement des électeurs par la CENI, première étape de l’opérationnalisation de la fraude électorale”, tel est le thème de la conférence-débat qu’a présidée le coordonnateur en exercice de Lamuka jeudi à Kinshasa.
Au même moment, Martin Fayulu a annoncé l’organisation ce samedi 24 décembre 2022 à Kinshasa, de la Conférence des présidents de la coalition Lamuka.


"Présidentielle 2023 : Fayulu prêt à s'effacer au profit d'autres candidatures de l'opposition - 22 décembre 2022[
= https://www.opinion-info.cd/politique/2022/12/22/presidentielle-2023-fayulu-pret-seffacer-au-profit-dautres-candidatures-de
L'opposant Martin Fayulu s'est prononcé , au cours d'une conférence -débat ce jeudi 22 décembre au CEPAS, sur une probable collaboration avec Kabila et Katumbi.
" Si le peuple congolais me dit de m'effacer , je m'efface. C'est au peuple de décider" a dit Martin Fayulu.

L'opposant congolais a, en outre, indiqué qu'il n'y aura pas de boycott du processus électoral.
Il a appelé les congolais à aller s'enrôler massivement." Nous demandons à la population d'aller s'enrôler. Ils nous ont rendu un piège. Nous faisons la campagne , mais nous disons aux d'être vigilants en relevant toutes les anomalies" a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : " Nous avons demandé à l'église catholique , l'ECC et aux partenaires internationaux de commencer à suivre le processus dès ces opérations d'enrôlement".
Dans la même optique, Martin Fayulu a tenu à rappeler la séance que conformément à la constitution, le mandat du président Félix Tshisekedi se termine le 23 janvier 2024 .
" Il faut quelqu'un de la société civile qui ne sera pas candidat à nous conduire aux élections impartiales " a dit Martin Fayulu.
Peu à peu une probable alliance - Kabila, Katumbi et Fayulu- se dessine du côté de l'opposition pour la présidentielle de 2023. Plusieurs observateurs avertis alertent déjà sur une telle recomposition de l'opposition face à Félix Tshisekedi.

"Martin Fayulu : « Je n'ai aucun problème avec Moïse Katumbi » - 22/12/2022
= https://7sur7.cd/2022/12/22/martin-fayulu-je-nai-aucun-probleme-avec-moise-katumbi.
Au cours d'une conférence de presse organisée ce jeudi 22 décembre 2022 à Kinshasa, Martin Fayulu a rassuré qu'il n'a aucun problème avec Moïse Katumbi, président d'Ensemble pour le Changement.
Le coordonnateur de la coalition de l'opposition LAMUKA répondait à une question de la presse. Martin Fayulu a, dans la foulée, indiqué que son parti a aussi pris part au Congrès d'Ensemble pour le Changement qui s'est tenu à Lubumbashi. 

« Je n'ai aucun problème avec Moïse Katumbi. Nous avons été invité au congrès de son parti, Ensemble pour la République. Nous avons dépêché l'honorable Kasekwa et le secrétaire général Devos Kitoko mais Congo Airways a vendu plus de billets que des places...Ils n'ont pas pu aller. Ils ont tout fait pour partir ce matin mais il n'y avait pas de place. Nous avons notre secrétaire exécutif du Haut-Katanga, Franck Banza qui va représenter le parti », a déclaré Martin Fayulu. 
Durant ce face à face avec la presse qui a notamment porté sur l'enrôlement des électeurs prévu ce jeudi à Kinshasa, Martin Fayulu a appelé la population congolaise en général, et celle de Kinshasa en particulier, à s'enroler mais tout en étant vigilant. 

= https://lepotentiel.cd/2022/11/08/apres-fayulu-muzito-matata-mobilisation-generale-katumbi-repond-a-lappel-de-tshisekedi/

"RDC : Kabila, Fayulu, Muzito, Katumbi… Un front « anti-Tshisekedi » est-il possible ? - 1 novembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1258915/politique/rdc-kabila-fayulu-muzito-katumbi-un-front-anti-tshisekedi-est-il-possible/

"Les potentielles alliances de 2023 : Tshisekedi-Bemba-Muzito-Bahati vs Katumbi-Kabila-Fayulu-Matata - mai 20, 2022
= https://econewsrdc.com/les-potentielles-alliances-de-2023-tshisekedi-bemba-muzito-bahati-vs-katumbi-kabila-fayulu-matata/

"Katumbi : vers une nouvelle alliance avec ses ex-alliés ? - 19/12/2022
= https://laplumeinfos.net/politique/katumbi-vers-une-nouvelle-alliance-avec-ses-ex-allies-y-5082.html
Moïse Katumbi est pratiquement sur le grill des siens depuis l'annonce de sa candidature à la présidentielle de 2023 et d'office son départ de l'Union sacrée, le régime actuel.

Un conclave sous haute tension aujourd’hui à Lubumbashi où Moise Katumbi devra définir sa position.


On ne sait pas les réactions des membres de la plateforme de Moise Katumbi. Ce dernier devra se trouver un autre allié politique en vue de coaliser potentiellement pour les prochains scrutins.
Si le comeback vers ses ex-alliés de l’opposition radicale contre le pouvoir de Félix Tshisekedi, tels que Martin Fayulu ou encore Adolphe Muzito, tous de la coalition Lamuka, semble être peu probable, le rapprochement entre le camp de Moïse Katumbi et celui de Joseph Kabila devient de plus en plus possible.
En effet, au sujet de sa récente rencontre avec l’ex-président de la République Joseph Kabila à Lubumbashi, Moïse Katumbi a affirmé que son parti politique étudiera dans les prochains jours, tous les paramètres pour voir avec qui, il faudra coaliser, ne fermant ainsi donc pas la porte à une possible coalition avec l’ex-Chef de l’État.

« Vous savez, au congrès nous allons inviter tout le monde, la réconciliation avec Monsieur Kabila, c’est une réconciliation des Katangais donc j’ai serré la main au président Kabila, le plus important pour nous, c’est le pays, c’est le Congo. Je suis un chrétien catholique et j’avais serré ma main et ma main était sincère parce que nous devons voir l’avenir en face. Le plus important pour moi, pour le moment nous n’avons pas un deal politique avec qui que ce soit, mais le parti va voir lors des assises ce que nous devons considérer en tant qu’ami et allié », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le président d’Ensemble pour la République s’est montré très réservé quant au timing que cela pourrait prendre, en affirmant compter actuellement sur son parti politique et sa vision.
« Pour le moment nous avons un grand parti politique, nous avons notre propre vision avec le parti politique, pour le moment nous marchons en tant qu’Ensemble pour la République. Il y a eu la main à l’église, mais il y a plusieurs candidats qui se sont déclarés et je respecte tout le monde, mais jusqu’à aujourd’hui, ce n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il ajouté.

NOUVEAU DÉPART
Un certain dimanche 22 mai de l’année en cours , à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, Joseph Kabila et Moïse Katumbi, en guerre ouverte depuis sept années, enteraient leur hache de guerre, en s’affichant ensemble main dans la main et tout sourire.
Cette rencontre marquait ainsi, la fin d’une longue période de confrontation entre les deux leaders, alors qu’entre 2003 et 2015, Moïse Katumbi était l’un des principaux soutiens de Joseph Kabila dans l’ex-province du Katanga.
Tout commence le 29 septembre 2015, lorsque Moïse Katumbi alors gouverneur en fonction dans la province du Katanga, décide de claquer la porte du PPRD, parti de Joseph Kabila, l’accusant de « multiplier les tentatives pour se maintenir au pouvoir, au-delà du délai constitutionnel ».
« Au moment où nous, peuple congolais, entrons dans la dernière ligne droite du dernier mandat constitutionnel du Président de la République, les faits indiquent que depuis maintenant un an, tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la Constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins. Après la tentative de changer l’article 220 pourtant verrouillé de notre Constitution, après l’échec des Concertations Nationales à l’ordre du jour figure maintenant un projet de loi portant sur les modalités d’organisation des référendums qui renforce encore la confusion. Est-il opportun d’avoir une telle loi aujourd’hui ? », s’interrogeait-il dans sa lettre de démission adressée au secrétaire général du PPRD.


"Présidentielle 2023 : Une alliance formelle entre Katumbi, Kabila, Matata et Kabund reste ouverte et même envisageable -  17 décembre 2022
= https://iwebrdc.com/presidentielle-2023-une-alliance-formelle-entre-katumbi-kabila-matata-et-kabund-reste-ouverte-et-meme-
Les leaders politiques sont sur le point de se mettre d’accord sur une candidature commune de l’opposition. Les discussions sont en cours.
Ce schéma ne serait pas rejeté ni par l’Ensemble de Moïse Katumbi ni par le PPRD de Joseph Kabila, qui attend revenir au pouvoir en 2023.


En effet, l’un des proches de Moïse Katumbi se dit prêt à soutenir une telle proposition lors du congrès du 19 décembre à Lumbubashi.
«Au Congrès de mon parti Ensemble pour la République ; je vais proposer une alliance avec le PPRD de Joseph Kabila & ses alliés; je souhaite voir Vital Kamerhe et Mapon Matata dans le projet. Je n’exclus pas Jean-Pierre Bemba», a déclaré Abel Augustin Amundala, le Coordonnateur national adjoint chargé des adhésions et implantations de la Jeunesse au sein d’Ensemble-MK.
croit dur comme fer qu’ avec une telle alliance, Moïse Katumbi serait à même d’« enclencher le développement de la RDC»

A ce stade, la plus grosse difficulté va se faire remarquer autour de l’acteur politique qui puisse faire l’unanimité et convaincre d’autres figures de proue à s’y joindre. La candidature unique autour de Katumbi, Kabila, Matata , Fayulu etc ? Difficile de le dire, cependant une chose dont l’on peut être sûr est que le pouvoir en place pourrait leur simplifier la tâche en évoquant les raisons nécessaires pour exclure certains candidats de la course à la présidentielle de 2023.


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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 23/12/2022, 9:02 pm

UN FRONT ANTI-TSHISEKEDI,CE N' EST PAS VRAIMENT NOUVEAU, CETTE HISTOIRE !?

On l'avait déjà évoqué lors du bloc patriotique initié par Fayulu et composé des partis politiques de tous les bords qui criaient à la dérive dictatoriale de Tshisekedi et reclamaient des élections crédibles, libres, transparentes, inclusives et apaisées en 2023. Une  démonstration de force qui avait à l'époque déplu à certains pour un certain mélange de genres. De même on en a parlé lors de la fameuse poignée de main à Lubumbashi entre Katumbi et Kabila qui signait leurs retrouvailles. Plus généralement c'est un filon souvent dans les plots envers un pouvoir quelque peu autoritaire ou simplement envahissant.



"Katumbi, Kabila, Fayulu, Mukwege: le front anti Tshisekedi se met en place - 23.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115232_katumbi_kabila_fayulu_mukwege_le_front_anti_tshisekedi_se_met_en_place.html



"

"Le front anti- Tshisekedi : vers un candidat unique de l’Opposition ? -:22 décembre 2022
= https://iwebrdc.com/le-front-anti-tshisekedi-vers-un-candidat-unique-de-lopposition/amp/

"RDC: Tshisekedi face à la menace Katumbi - 07/10/2022i
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/07/rdc-tshisekedi-face-a-la-menace-katumbi.html/117360/

"Depuis Lubumbashi : Le front katangais anti-Tshisekedi se forme autour de Katumbi - mai 18, 2022
= https://econewsrdc.com/depuis-lubumbashi-le-front-katangais-anti-tshisekedi-se-forme-autour-de-katumbi/

"RDC : Kabila, Fayulu, Muzito, Katumbi… Un front « anti-Tshisekedi » est-il possible ?- 1/11/2021
= https://www.jeuneafrique.com/1258915/politique/rdc-kabila-fayulu-muzito-katumbi-un-front-anti-tshisekedi-est-il-possible/
FCC, Lamuka, Ensemble pour la République… Une première marche est prévue le 6 novembre. Mais s’agit-il pour autant d’une véritable convergence des luttes ?

S’agit-il d’un nouveau revirement dans l’arène politique congolaise ? Pour la première fois, le 26 octobre, des représentants du Front commun pour le Congo (FCC, de Joseph Kabila), de Lamuka (la coalition emmenée par Martin Fayulu et Adolphe Muzito) et des organisations laïques, catholiques et protestantes se sont affichés ensemble, à Kinshasa. C’était à l’occasion d’un point presse au cours duquel ils ont appelé en chœur à une « grande mobilisation » contre « la dérive totalitaire » du président Félix Tshisekedi.
À LIRE
RDC – Fridolin Ambongo : « Pour l’UDPS, l’Église est l’ennemi à abattre »
Le 24 octobre, ils avaient déjà signé une déclaration pour exiger « l’organisation d’élections crédibles, libres, transparentes, inclusives et apaisées en 2023 ». Une déclaration à laquelle un représentant d’Ensemble pour la République, de Moïse Katumbi, avait aussi apposé sa signature. Ils ambitionnent maintenant d’effectuer leur première démonstration de force, le 6 novembre.

Pari risqué
Les organisateurs de cette manifestation évoquent plusieurs questions, dont l’insécurité dans l’Est et la très polémique taxe RAM. Mais cette mobilisation est surtout conçue comme une réponse à Félix Tshisekedi, qui a validé, le 22 octobre, la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
À LIRE
État de siège en RDC : ce que contient l’accablant rapport de la commission défense de l’Assemblée
Le choix des membres de la Ceni est sujet à controverse depuis de nombreux mois. Après plusieurs réunions, les huit confessions religieuses chargées d’en nommer le président ne sont pas parvenues à un consensus. Les catholiques et les protestants accusent Denis Kadima, le candidat choisi par leurs homologues, d’être trop proche du pouvoir. De leur côté, l’opposition et les partis de la majorité, dont celui de Moïse Katumbi, ont dénoncé un processus irrégulier.

"MARTIN FAYULU ET ADOLPHE MUZITO NOURRISSENT UNE RANCŒUR TENACE À L’ÉGARD DE JOSEPH KABILA
Pour le chef de l’État, le pari était – et demeure – risqué. Ne pas valider le nouveau bureau aurait renforcé les craintes d’un glissement du calendrier électoral. À l’inverse, le confirmer exposait le président à une contestation des prochains scrutins et, surtout, à une union de l’opposition autour de cette question. C’est ce scénario qui semble aujourd’hui se concrétiser.

« Il n’y a pas d’ennemis éternels »
Cette « convergence des luttes » a pourtant de quoi étonner. Martin Fayulu et Adolphe Muzito nourrissent en effet une rancœur tenace à l’égard de Joseph Kabila. Ils entretiennent par ailleurs des relations compliquées avec Moïse Katumbi, leur ancien partenaire au sein de Lamuka, dont ils ont critiqué le ralliement à la majorité, fin 2020. L’ex-gouverneur du Katanga, qui fait pour l’instant toujours partie de l’Union sacrée, est lui-même souvent présenté comme l’ennemi juré de Joseph Kabila.
À LIRE
RDC : Moïse Katumbi va-t-il lâcher Félix Tshisekedi ?
« En politique, il n’y a pas d’ennemis ou d’amis éternels, défend Marie-Ange Mushobekwa, députée du FCC. Regardez l’UDPS [l’Union pour la démocratie et le progrès social, au pouvoir]. Pendant des années, ils ont diabolisé Joseph Kabila – avant de former une coalition avec lui. »
« Nous demandons la dépolitisation du bureau de la Ceni, Katumbi et le FCC aussi. L’Église a également posé le problème. Donc c’est une démarche qui mérite d’être tentée », soutient pour sa part Adolphe Muzito.

« Bloc patriotique »
Si les membres de ce « front » assurent partager les mêmes préoccupations, chacun prend néanmoins soin de rappeler que ce sont les organisations laïques, catholiques et protestantes qui sont à l’origine de la mobilisation. Pas question, pour le moment, de se projeter au-delà du 6 novembre ni de se ranger derrière l’un ou l’autre.

"IL S’AGIT D’UNE LUTTE ENTRE LE BIEN ET LE MAL, ASSURE ADOLPHE MUZITO"
Le 19 octobre, Martin Fayulu avait déjà lancé, lors d’un point presse, « un appel solennel à toutes les forces réellement acquises au changement [pour] la constitution d’un grand bloc patriotique » afin de combattre Tshisekedi et d’exiger la tenue d’élections transparentes
« Nous luttons sur les mêmes sujets mais il n’y a pas lieu de parler de leader dans cette mobilisation. Nous avons seulement répondu à l’appel des pères religieux », précise Marie-Ange Mushobekwa. « Martin Fayulu n’est pas en contact avec Joseph Kabila ni avec Moïse Katumbi. Une fois l’objectif atteint chacun rentrera chez soi et ira aux élections de son côté », poursuit Devos Kitoko, secrétaire général de l’Ecidé, le parti de Martin Fayulu.[/quote]
Si chacun prend des précautions de langage, c’est aussi parce qu’en coulisse, cette gymnastique politique reste sujette à polémique. « De quels patriotes parlons-nous dans les cas présents ? Il ne faut pas tout confondre et nous contredire vis-à-vis de gens que nous avons combattus », souligne un cadre de l’opposition.

Katumbi à Kinshasa
L’opposition pourrait néanmoins compter une nouvelle recrue dans les prochains jours. Déjà signataire des différents appels à la mobilisation, Moïse Katumbi est revenu à Kinshasa en fin de semaine dernière. Vent debout contre la désignation des nouveaux membres de la Ceni, il avait fait de la question de la commission électorale une « ligne rouge ».
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Ceni en RDC : Moïse Katumbi prépare le divorce d’avec Félix Tshisekedi
Le patron d’Ensemble pour la République, dont les lieutenants ont multiplié ces derniers jours les rencontres, doit s’entretenir avec les cadres de son parti afin de trancher sur son avenir au sein de la majorité. Son entourage proche assure qu’il est prêt à rompre avec le président, mais l’officialisation de la position de la formation politique tarde.

KABILA L’A TRAITÉ DE JUDAS
La raison est simple : avec 70 députés et sept ministres au gouvernement, Katumbi dispose de la deuxième force politique de la majorité. Mais certains cadres d’Ensemble pourraient, en cas de divorce, choisir de rester dans l’Union sacrée. C’est donc pour faire un état des lieux des forces en présence que Katumbi se rend à Kinshasa.
Dans les rangs de certains alliés de la majorité, la perspective de voir Katumbi rejoindre la mobilisation aux côtés du FCC ou de Lamuka fait en tout cas grincer des dents. « Kabila l’a traité de Judas et désormais il songe à partager une même mobilisation avec lui ? C’est absurde », s’insurge un pilier de l’Union sacrée.[/quote]

Pressions diplomatiques
Ce front ne constitue pas encore une force politique compacte, mais Félix Tshisekedi va être confronté à un nouveau type de mobilisation, alors que seule Lamuka avait ces derniers mois organisé des manifestations contre la « politisation de la Ceni ».
Le président devra aussi composer avec une communauté internationale de plus en plus préoccupée par le respect de la date prévue pour les élections. Dix-huit partenaires de la RDC, parmi lesquels la Belgique, les États-Unis ou encore la France, ont signé une déclaration commune dans laquelle ils regrettent le « manque de consensus » dans le choix des membres de la commission électorale.
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En coulisses, les diplomates s’activent et cherchent le juste milieu entre critique du processus et soutien à l’organisation du prochain scrutin. Car le spectre du glissement du calendrier électoral n’est pas pleinement dissipé et d’autres chantiers d’ampleur, comme la révision du fichier électoral et le financement des élections, devraient prochainement alimenter le débat.

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"Quand Joseph Kabila et Moïse Katumbi hésitent sur la stratégie à adopter - DEC 6, 2022
= https://congokin.blog?p=10841

"Elections 2023: vers un front « anti-Tshisekedi » ? - 2021-08-23
= https://www.africa-press.net/congo-kinshasa/politique/elections-2023-vers-un-front-anti-tshisekedi
La reprise en main du pouvoir institutionnel par le Félix-Tshisekedi a bouleversé le paysage politique congolais. Candidat à sa propre succession, le chef de l’Etat semble avoir toutes les cartes en main pour briguer un second mandat. Mais au Congo, aucun scénario n’est écrit.

Un peu plus de deux ans avant les élections générales de 2023, c’est un nouveau Félix Tshisekedi que l’on découvre à la tête de la République démocratique du Congo (RDC). Un chef de l’Etat habile et fin politique, qui a réussi en quelques mois à rompre avec la coalition FCC et à prendre le contrôle de l’Assemblée nationale et du Sénat en débauchant les élus pro-Kabila.
Beaucoup plus stratège que certains ne le pensaient, le président Tshisekedi a également placé ses hommes à la Cour constitutionnelle et tente de se composer une Commission électorale (CENI) à sa main. L’objectif de toutes ses manoeuvres ne dupe personne. Il s’agit de verrouiller l’ensemble des institutions à l’approche des élections de 2023 pour briguer un second mandat. Au printemps, en tournée dans l’ex-Katanga, une province électorale-clé, Félix Tshisekedi n’avait pas caché ses intentions de vouloir « continuer » sa mission pour « voir ce pays se transformer ».
« Si on regarde la situation aujourd’hui, on voit que le président possède toutes les cartes dans ses mains pour rempiler en 2023 » analyse pour Afrikarabia le politologue Alphonse Maindo. Félix Tshisekedi et son nouveau gouvernement travaillent à présenter un bilan acceptable à la population. Gratuité de l’enseignement, lutte contre les groupes armés avec l’instauration de l’état de siège à l’Est, retour des aides financières du FMI, baisse du prix des billets d’avion…
Le chef de l’Etat sait qu’il a intérêt à bénéficier du soutien de la population et de ses partenaires occidentaux avant les échéances électorales. Si le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ne ménage pas ses efforts pour afficher sa volonté de réforme, pour l’instant, le bilan est bien maigre. L’état de siège n’a pas encore réussi à juguler l’insécurité et les caisses de l’Etat sont encore bien vides, ce qui limite très fortement les marges de manoeuvres du gouvernement pour changer la vie des Congolais.

Vers un front anti-Tshisekedi?
Mais sur le plan politique, la toute-puissance affichée du camp présidentiel, pourrait bien être un handicap à l’approche des élections. « En reprenant le contrôle de plusieurs rouages du pouvoir, Félix Tshisekedi s’est attiré de nombreux ennemis » tempère Alphonse Maindo. « Le président a ouvert plusieurs fronts à la fois et on risque d’assister à la création d’une coalition « Tout sauf Tshisekedi », un peu comme avec Kabila en 2018».
« Contre lui, il va retrouver les membres du FCC qui l’accusent de ne pas avoir tenu ses engagements. Il y a le camp de l’UNC, dont le leader Vital Kamerhe est toujours en prison. Il y a les militants de Martin Fayulu, qui sont très mobilisés contre Tshisekedi. Il y a maintenant les membres d’Ensemble de Moïse Katumbi, qui pourraient voir leur président écarté des élections avec le projet de loi Tshiani. Il y a aussi les attaques de l’UDPS contre Eglise catholique qui pourrait se mobiliser contre Tshisekedi. Et il y a enfin, et surtout, les promesses non-tenues du président qui font également de nombreux mécontents. Le front anti-Tshisekedi pourrait être assez large en 2023 ».
Pour contrer ces oppositions, le président Tshisekedi pourra compter sur certains de ses nouveaux alliés de l’Union sacrée. L’AFDC-A du président du Sénat, Modeste Bahati, a déjà désigné l’actuel chef de l’Etat comme son futur candidat pour 2023. Les députés frondeurs du FCC, qui ont rejoint Tshisekedi, devraient également appuyer la candidature présidentielle, même si personne ne sait si cette coalition avec les ex-kabilistes résistera à l’épreuve du temps. D’autant que les autres membres de l’Union sacrée comme le MLC de Jean-Pierre Bemba ou la « galaxie » Ensemble de Moïse Katumbi risquent de se désolidariser de Félix Tshisekedi à l’approche des élections.

Katumbi de nouveau hors-jeu?
Dans le camp de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, la rupture paraît imminente. Ensemble paie un positionnement des plus flous avec Félix Tshisekedi. Ni opposant déclaré comme Fayulu, ni allié affirmé comme Bemba, Moïse Katumbi n’a pas réussi à faire entendre sa petite musique d’une « opposition républicaine » au président Tshisekedi. Toujours populaire, le riche homme d’affaires peine toutefois à imposer son nouveau parti sur l’échiquier politique congolais.
Mais depuis quelques mois, un projet de loi proposé par Noël Tshiani, pourrait l’empêcher de se présenter en 2023. Porté par un député pro-Tshisekedi, ce projet voudrait limiter les candidatures à l’élection présidentielle aux seuls Congolais nés de père et de mère d’origine congolaise. Une loi qui barrerait la route à Moïse Katumbi, né d’une mère congolaise… mais d’un père grec. Véritable « déclaration de guerre » du camp Tshisekedi, les membres d’Ensemble et des partis alliés menacent de quitter l’Union sacrée dont ils représentent un peu moins de 20% des effectifs à l’Assemblée.
Déjà privé de candidature en 2018, le camp Katumbi compte bien imposer son poulain en 2023 et annonce préparer « une riposte ». Mais pour l’instant, l’épée de Damoclès qui pèse sur l’ancien gouverneur fragilise son positionnement pour 2023. Certains prônent une rupture d’alliance rapide avec la plateforme présidentielle pour afficher une candidature d’alternance claire à Félix Tshisekedi. Mais une fois de plus, l’avenir politique de Moïse Katumbi semble suspendu au bon vouloir du pouvoir en place : Kabila hier, Tshisekedi aujourd’hui.

MLC : un plan B… comme Bazaïba
Du côté du MLC de Jean-Pierre Bemba, on a décidé de joué clairement le jeu de l’Union de Sacrée et du soutien au président Tshisekedi. Il faut dire que le chairman n’a guère le choix que de se tenir au plus près de celui qui détient le pouvoir. Libéré par la Cour pénale internationale (CPI) avant les élections de 2018, Jean-Pierre Bemba reste condamné pour subornation de témoin par la justice et avait été privé de participation à la dernière présidentielle. Une condamnation qui devrait également l’écarter de la course pour 2023. Dans ce contexte, le patron du MLC a deux priorités. Tout d’abord se refaire une santé financière. Il souhaite récupérer ses biens auprès de l’Etat congolais et veut régler au mieux ses problèmes d’héritage avec ses frères.
Mais surtout, Jean-Pierre Bemba a peur d’être rattrapé par la justice pour crimes de guerre, notamment après l’arrestation de l’ex-rebelle Roger Lumbala en France début 2021. Le soutien de Bemba à Tshisekedi est donc « très intéressé ». Pour Alphonse Maindo, « le MLC pourrait se maintenir au sein de l’Union sacrée jusqu’à l’année prochaine, avant de prendre ses dispositions pour 2023 ». La secrétaire générale du parti et actuelle ministre de l’Environnement, Eve Bazaïba, constituerait alors le plan B du MLC pour une possible candidature à la présidentielle… « à condition que le chairman donne son feu vert » précise le politologue.

Kabila enquête de successeur
Difficile de savoir quelle sera la stratégie du FCC pour 2023, et même de savoir si la plateforme sera toujours active pour les prochaines élections. Vidée d’une partie de ses députés venus rejoindre l’Union sacrée, la coalition kabiliste fait pâle figure après la rupture avec le président Tshisekedi. Sans candidat naturel pour 2023 et en l’absence de toute déclaration de l’ancien président Kabila, le kabilisme serait-il mort ? « On aurait tort de tirer un trait sur Joseph Kabila », prévient Alphonse Maindo. Comme pour le mobutisme, certains regrettent aujourd’hui le kabilisme.
Après la déroute de 2018 et l’échec du « dauphin » Emmanuel Ramazani Shadary, dont l’impopularité n’a pas permis à Joseph Kabila de l’imposer, le PRRD, le parti de l’ancien président, s’est retrouvé orphelin. Un vide que certains se voyaient bien combler. A l’image de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Mais très vite, l’homme à la cravate rouge s’est fait rattrapé par la justice. « Ses différents dossiers judiciaires ont été saucissonnés pour mieux l’affaiblir, explique Alphonse Maindo. Cette “technique du salami“ va servir Félix Tshisekedi pour éliminer les candidats du FCC. C’est un message envoyé aux nombreux autres membres de la coalition pro-Kabila, qui sont tous susceptibles d’être inquiétés par la justice ».
Comme au MLC, c’est peut-être une carte féminine qui pourrait sauver ce qui peut l’être du PPRD. L’activisme très médiatique de l’ancienne première dame Olive Lembe, l’épouse de Joseph Kabila, n’est pas passé inaperçu ces derniers mois. A la tête d’une ONG caritative, elle sillonne le Congo profond, distribuant kits sanitaires et s’investissant dans la construction d’écoles ou d’hôpitaux. Le PPRD pourrait jouer la carte Olive Lembe, quitte à faire alliance avec une autre personnalité politique.

Fayulu, l’opposant constant
En tête de pont de l’opposition au président Tshisekedi, c’est Martin Fayulu qui occupe pour l’instant l’espace politique. Candidat malheureux à la présidentielle de 2018, l’opposant revendique toujours la victoire. Mais en 2023, l’équation sera plus complexe pour le leader de l’Ecidé, privé de ses « parrains » Bemba et Katumbi, qui avaient fortement participé à la réussite de la campagne de l’opposant… et notamment financièrement.
Allié avec l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, Martin Fayulu se cherche d’autres alliés. Il s’est notamment rapproché du leader d’Envol, Delly Sessanga, très impliqué dans le débat sur la réforme de la Commission électorale. Une alliance d’autant plus importante que l’Inspection générale des finances (IGF) pourrait se pencher prochainement sur la gestion erratique d’Adolphe Muzito pendant son passage à la Primature sous Joseph Kabila.
Le principal atout de Fayulu reste sa constance dans une opposition radicale à Félix Tshisekedi. Un positionnement dont il pourrait récolter les fruits en cas de fort mécontentement populaire. Dernier point fort de Martin Fayulu : son hostilité au Rwanda et à tout rapprochement avec Paul Kagame qu’il accuse de vouloir « balkaniser le Congo ». Une position anti-rwandaise largement partagée dans l’opinion publique congolaise alors que Félix Tshisekedi vient de signer un accord controversé sur l’exploitation minière avec Kigali.

Glissement, le retour
A deux ans de la présidentielle, Félix Tshisekedi a fait place nette chez ses potentiels concurrents. Vital Kamerhe, avec qui il devait partager le pouvoir, est en prison pour de longues années. Bemba et Katumbi pourraient voir leurs candidatures invalidées. Matata Ponyo et les autres proches de Joseph Kabila sont menacés par de lourds dossiers judiciaires… Reste donc Martin Fayulu qui devra, lui, trouver les moyens financiers pour faire campagne.
Mais attention. En s’accaparant tous les pouvoirs par des méthodes qui rappellent étrangement celles de son prédécesseur, Félix Tshisekedi pourrait vite se retrouver plonger dans une crise pré-électorale inextricable. La bataille pour le contrôle de la Commission électorale (CENI) en est la parfaite illustration. Dans ce contexte, un nouveau glissement du calendrier est-il possible ?
« C’est fort probable, s’inquiète Alphonse Maindo. Personne ne semble se presser pour organiser les élections. L’argent nécessaire n’a pas encore été engagé. Pour la mise en place de la CENI, même les membres de l’UDPS (le parti présidentiel, ndlr) ne se précipitent pas. Si le camp présidentiel voit qu’il y a un risque de ne pas gagner les élections à cause d’une trop forte pression, il jouera les prolongations pour gagner un an ou deux ans après ». Un scénario déjà connu entre 2016 et 2018 avec son lot de manifestations, de répressions et d’instabilité.

= https://actualite.cd/2022/12/23/congres-de-ensemble-lubumbashi-moise-katumbi-denonce-linsecurite-qui-setend-de-lest
= https://actualite.cd/2022/12/22/congres-densemble-pour-la-republique-les-cinq-autres-candidats-declares-la
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/23/rdc-nous-devons-eviter-de-sous-traiter-la-defense-de-lintegralite-territoriale-aux-armees-etrangeres-moise-katumbi.html/124603/

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221223-rdc-le-congr%C3%A8s-d-ensemble-valide-la-candidature-de-mo%C3%AFse-katumbi-%C3%A0-la-pr%C3%A9sidentielle-de-2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-katumbi-a-la-recherche-dune-coalition-anti-tshisekedi/
= https://afroapaixonados.com/rdc-felix-tshisekedi-seul-contre-tous-en-2023/

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ndonzwau


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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 24/12/2022, 1:03 am


"Congo Nouveau : « Plébiscité candidat président de la RDC par son parti, Katumbi donne les raisons de son départ de l'Union sacrée » - 23/12/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/12/23/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-plebiscite-candidat-president-de-la-rdc-par-son

MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! 20221220132448895613_WhatsApp_Image_2022-12-20_at_13.24.12
Le président national du parti politique « Ensemble pour la République », Moise Katumbi a donné ce mardi 20 décembre à Lubumbashi (Haut- Katanga) le coup d’envoi des travaux du congrès ce parti.
Radio Okapi/Ph. Jean Ngandu


Revue de presse kinoise du vendredi 23 décembre 2022.
La majorité des journaux parus ce vendredi dans la capitale congolaise s’intéressent à la clôture du congrès du parti politique Ensemble pour la République ayant plébiscité Moïse Katumbi candidat à la présidentielle de 2023. A ce sujet, Congo Nouveau titre en sa manchette : « Plébiscité candidat président de la RDC par son parti, Katumbi donne les raisons de son départ de l'Union sacrée ». Dans son discours de clôture de ce conclave, rapporte ce trihebdomadaire, Moïse Katumbi a expliqué que les partenaires de l'Union sacrée n'ont pas respecté le cahier des charges déposé par son parti. « Que ce soit sur la gestion de l’insécurité dans l’Est, la lutte contre les inégalités, la moralisation de la vie publique y compris la lutte contre la corruption, l’instrumentalisation de la justice, nos partenaires politiques sont restés sourds à nos exigences pourtant salutaires », décline-t-il dans les colonnes de ce tabloïd. Selon ce portail, le Chairman a déploré l'aggravation de l’insécurité dans l’Est du pays et qui s’étend à l’Ouest. Mais aussi, indique ce journal, « le sentiment d’abandon de notre peuple par l’État ». «La mauvaise gouvernance avec son cortège tant décrié de détournements des deniers publics, de clientélisme, de népotisme, de tribalisme s’est enracinée sur fond d’une arrogante impunité et d’un chapelet de promesses non tenues», enfonce le leader d'Ensemble pour le changement, note Congo Nouveau.
La République enchaine avec les raisons ayant poussé Moïse Katumbi à quitter la barque Union sacrée de la nation. Ce quotidien cite entre autres, le manque d’attente dans la gestion de la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RDC, la lutte contre les inégalités, la corruption, l’instrumentalisation de la justice et autres. Cette sourde oreille à l’appel d’Ensemble pour la République a conduit au constat selon lequel l’insécurité s’est aggravée de l’Est à l’Ouest du pays avec en prime le sentiment dans le chef du peuple congolais d’être abandonné à son triste sort. Selon ce portail, Moïse Katumbi situe à trois niveaux les réponses qu’il faudrait apporter pour en finir avec l’insécurité et l’instabilité qui plombent le pays. D’abord, l’Armée. Le candidat président de la République estime que celle-ci doit être forte, bien équipée, bien payée et bien encadrée, empêchant ainsi le pays d’être à la merci des groupes armés, note ce journal. Le deuxième niveau, souligne La République, le président d’Ensemble pour la République évoque le vivre ensemble de tous les Congolais et termine avec la relance du dialogue intercommunautaire d’autant que « un royaume divisé contre lui-même ne peut subsister.

Investi candidat président de la République, note ECONEWS, Moïse Katumbi se voit déjà porteur d’une mission salvatrice. « Avec moi, un autre Congo est possible », a-t-il déclaré jeudi à Lubumbashi. Pour y arriver, écrit cet hebdomadaire, il pense s’appuyer sur un ambitieux programme « anti-sécurité et anti-pauvreté » pour bâtir, dit-on, un pays plus beau qu’avant. Il est convaincu qu’avec lui aux commandes, la RDC sera un pays « respectable et respecté », poursuit ce tabloïd. Ce portail précise que Katumbi doit cependant composer avec un parti, Ensemble pour la République, fissuré. Les premières, fait savoir ce journal, sont apparues au niveau du Gouvernement où des ministres délégués par Ensemble pour la République ne l'ont pas suivi dans son divorce avec l'Union sacrée pour la nation. Au-delà du Gouvernement, rencherit ECONEWS, des députés nationaux, estampillés Ensemble pour la République, ont préféré lui tourner le dos. Quoi qu'il en soit, signale cet hebdomadaire, Moïse Katumbi ne se laisse pas décourager.

Avec ce plébiscité, pense LaProspérité , Moïse Katumbi-Félix Tshisekedi est le duel confirmé à la présidentielle de 2023. ! Ainsi, le moment venu, projette ce quotidien, Moise Katumbi affrontera Félix Tshisekedi, Adolphe Muzito, Noël Tshiani, Martin Fayulu, Antipas Mbusa Nyamwisi, Lisanga Bonganga, Joseph Kabila ainsi que tant d’autres candidats déclarés dans la course à la Présidentielle. Une réalité que le président d’Ensemble pour la République connait déjà : « Je n’ai aucun doute qu’à l’issue de cette Convention, nous irons tous de l’avant pour rencontrer nos compatriotes et les convaincre de nous confier le mandat de bâtir le Congo de nos rêves. Vous allez affronter des adversaires. Ils grondent déjà en cherchant comment faire obstacle à notre projet. C’est de bonne guerre ! », déclare Moise Katumbi, repris sur les colonnes de ce tabloïd.

Africa News est d’avis que Félix Tshisekedi pourra affronter, lors de la présidentielle de 2023, un candidat issu d’une alliance des personnalités représentatives de l’opinion nationale. Citant des sources sérieuses, ce trihebdomadaire voit un front commun constitué de Katumbi, Kabila, Fayulu et Mukwege se mettre en place pour gagner ensemble les élections de 2023 contre l’adversaire commun, Félix Tshisekedi. Les rapports entre ces quatre grandes figures de la scène politique RD-congolaise semblent bons. Ce journal révèle que Moïse Katumbi et Joseph Kabila semblent mettre leurs différends de côté après 7 ans de brouille à la faveur de la réconciliation entre les fils du Grand Katanga. Au cours d’une conférence qu’il a animée à Kinshasa, rappelle ce portail, Martin Fayulu, candidat déclaré à la présidentielle prochaine, a créé le suspense, affirmant pouvoir se mettre de côté si le peuple le lui demande. Signe de cette évolution, fait savoir Africa News, les hommes de Martin Fayulu, notamment Devos Kitoko, étaient annoncés à Lubumbashi pour prendre part à la Convention d’Ensemble de Katumbi. Mais ils ont été bloqués à l’aéroport, faute de place à bord de l’appareil qui desservait Lubumbashi. L’Ecidé a finalement été représenté par son point focal dans le Katanga. Au regard de la situation sur terrain, indique ce tabloïd, les opposants à Félix Tshisekedi, pourraient être amenés, comme dans le contexte de Genval, à se choisir un candidat commun pour affronter Félix Tshisekedi en 2023.

Pour Ouragan, Katumbi veut un Congo meilleur débarrassé des groupes armés, lesquels ont assez endeuillé la République. A la clôture de la convention nationale de son parti jeudi 22 décembre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, ecrit ce bi-hebdomadaire, le désormais candidat président de la République s’est engagé à lutter contre les deux maux qui, selon lui, rongent la société congolaise à savoir la misère et la pauvreté. A la clôture de la convention, signale ce tabloïd, la diaspora congolaise du parti Ensemble pour la République a annoncé sa décision de payer la caution du candidat Katumbi à la présidentielle de 2023.
Le Potentiel boucle en citant Moise Katumbi qui rappelle devant les congressistes, qu’Ensemble était à l’Union sacrée dans une démarche d’appui. « Nous étions dans une démarche d’appui. Nous sommes partis avec un cahier des charges. Nous leur avons dit ce qu’il faut faire si vous voulez que les choses bougent. Il n’y a jamais eu de suite », a-t-il précisé. En plus, poursuit ce quotidien, le secrétaire général d’Ensemble Dieudonné Bolengetenge assure qu’il n’y a jamais eu un quelconque compromis au sein de l’Union sacrée sur la candidature de quelqu’un d’autant plus que cette plateforme n’a jamais été électorale.

= https://www.radiookapi.net/2022/12/22/actualite/politique/moise-katumbi-justifie-son-retrait-de-lusn-le-cahier-de-charge-na-pas


"Katumbi, aucun chèque en blanc à Kadima - 23.12.2022
= https://ouragan.cd/2022/12/katumbi-aucun-cheque-en-blanc-a-kadima
Katumbi veut un Congo meilleur débarrassé des groupes armés, lesquels ont assez endeuillé la République. A la clôture de la convention nationale de son parti jeudi 22 décembre 2022 à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, le désormais candidat président de la République s’est engagé à lutter contre les deux maux qui, selon lui, rongent la société congolaise à savoir la misère et la pauvreté.


Moïse Katumbi acclamé par les congressistes après son intronisation comme candidat du parti à la présidentielle de 2023 @Photo Ouragan.cd

Il faut en finir avec cette tragédie. La seule guerre qu’il faille livrer est celle contre la pauvreté et la misère. Ces deux maux constituent un terreau fertile sur lequel prospèrent le recrutement des jeunes au sein des milices ainsi que les kulunas, a-t-il déclaré devant les congressistes.

Dans sa stratégie pour vaincre l’insécurité, le leader d’Ensemble n’envisage pas de recourir aux forces étrangères comme c’est le cas aujourd’hui. “Il faut éviter de sous-traiter l’intégrité, la défense et la sécurité de notre pays par des armées étrangères”, a insisté le candidat Katumbi, convaincu qu’une armée forte est le gage d’une bonne diplomatie et d’un rapport basé sur le respect par les voisins. Il a promis de doter la RDC d’une armée forte, bien formée, équipée et disciplinée qui va dissuader les ennemis qui tenteront de toucher à l’intégrité du grand Congo.

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[b[Ça suffit[/b]
Il y a un temps pour tout, ça suffit, a tranché le challenger de Tshisekedi en 2023. Le temps d’un bilan chaotique est passé. Maintenant est venu le temps de l’action et de responsabilité, a assuré le président Ensemble.
Lire aussi :
Katumbi, les atouts de la victoire
A ceux qui déspèrent de voir le Congo debout demain, Katumbi rassure que rien n’est impossible. D’ailleurs, a-t-il réaffirmé, « avec moi, un autre Congo est possible ». Foi du boss du TPM, “le Congo sera ce que nous en ferons ensemble”. Pour cela, il mise d’éradiquer la mauvaise gouvernance avec son cortège tant décrié de clientélisme, de népotisme avec son orragance impunité. “C’est la raison pour laquelle nous quittons l’Union sacrée. Voilà pourquoi nous avons quitté”. Les tares décriées par le passé se sont enracinées.

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Stop à la corruption
La corruption s’érige en menace contre le développement du pays. MK se sait capable de stopper progressivement la corruption et le détournement de deniers publics. Inadmissible à ses yeux qu’un petit groupe s’accapare de toutes les richesses du pays. “Je mettrai fin à l’enrichissement illicite et sans cause d’une petite poignée de compatriotes indignes qui exploitent l’État au moment où la population vit elle dans la misère et le désespoir”.

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Appel à l’unité
Un royaume divisé ne peut subsister, dit la bible. (Marc chapitre 3 verset 24). A haute voix, le “Chairman” appelle à l’unité, socle du fondement de toute nation. A l’extérieur, le candidat Ensemble compte redynamiser la diplomatie en restaurant la confiance et les rapports de bon voisinage. “La RDC doit être un pays respectable et respecté. Inutile de tenir sans cesse un discours victimaire et pleurnichard”, a interdit Katumbi.

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Une candidature pour relever le défi
“Ma candidature, c’est pour rétablir la légitimité. Ma candidature s’inscrit dans l’ambition d’un Congo gagnant pas dans des slogans creux”. Ainsi, il a prévenu Kadima qu’il ne donnera pas un chèque en blanc à la CENI. “Nous ne donnerons pas un chèque en blanc à la CENI et à son président. S’il ose commettre la fraude, il nous trouvera sur son chemin”, a-t-il averti. Voilà pourquoi il a demandé aux Congolais d’aller massivement s’enrôler. Le jour du vote, il faut veiller en passant même la nuit devant les bureaux de vote pour éviter de se faire voler la victoire.

MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! PSX_20221222_212009
A la clôture de la convention, la diaspora congolaise du parti Ensemble pour la République a annoncé sa décision de payer la caution du candidat Katumbi à la présidentielle de 2023. Bien avant, des emblèmes du parti lui ont été remis par le président du comité des sages, José Endundo. Un symbole du pouvoir car ces instruments vont guider le leader d’Ensemble dans la bataille électorale. Les femmes du parti lui ont, elles, donné une bible. Une protection pour leur champion qui sera en première ligne au front.[/size]





POLITIQUE

Salomon Idi Kalonda Della : “l’espoir renaît, un autre Congo est possible”

Au lendemain de la convention nationale d’Ensemble pour la République tenue à Lubumbashi ( 20-22 décembre 2022), le conseiller spécial de Moise Katumbi a exulté. Avec la désignation de son “mentor” comme candidat à la présidentielle de 2023 par les délégués du parti venus de toutes les provinces du pays, Salomon Idi Kalonda Della affiche désormais optimisme hardi. Sur Twitter, il se fend d’un message évocateur. “L’espoir renaît, un autre Congo est possible”. Le bras de MK ne cache pas ce sentiment de gagneur.



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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 24/12/2022, 6:37 pm


"Moïse Katumbi : « Unissons nos forces » - 23/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/moise-katumbi-unissons-nos-forces/
*Le président d’Ensemble pour la République appelle toute l’opposition ainsi que les filles et fils du pays qui croient vraiment au changement à se rassembler pour l’intérêt du peuple congolais.
Du lourd, du très lourd même parmi les futurs locataires annoncés du Palais de la nation. Si la terre ne s’écroule ni ne se dérobe sous les pieds des Congolais, Moise Katumbi Chapwe sera candidat à la présidentielle de décembre 2023. C’est l’une des retombées phares de la première Convention d’Ensemble pour la République qui a officiellement investi son champion comme postulant au » top job « .


Pas besoin spécialement d’une enquête d’opinions pour savoir dans quelle » division » évolue l’homme multidimensionnel qu’est MCK. Son pedigree vaut sondage. Son ancrage sociologique et politique a été validé par le » maillot jaune » qu’il a arboré lors des élections législatives et provinciales auxquelles il a participé. Son aura et sa notoriété ont déjà dépassé les limites de son Katanga natal. Hors frontières nationales, Moise Katumbi n’a nullement besoin d’une tournée pour se faire connaitre. A bon vin point d’enseigne. 
Ensemble pour la République a endossé la candidature de Moïse Katumbi pour l’élection présidentielle en 2023. C’est l’une des résolutions de la convention nationale du parti organisée du 19 au 22 décembre à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga.

L’autre résolution prise lors de ces assises, Ensemble pour la République décide de prendre congé de la plateforme Union sacrée « pour proposer au peuple congolais son projet politique comme une vraie alternative à la débâcle sécuritaire et socio – économique de la RDC« .
Dans cette perspective, les organes compétents de Ensemble pour la République autorise Moïse Katumbi à conclure des alliances électorales « avantageuses pour le peuple congolais ».
Voilà pourquoi le candidat Président de la République investi par Ensemble pour la République a appelé toute l’Opposition ainsi que toutes les filles et tous les fils du pays à se rassembler pour l’intérêt du peuple congolais. « Si nous nous battons tous pour un Congo meilleur, un Congo grand, un Congo prospère, un Congo solidaire, alors, nous gagnerons. Nous gagnerons Ensemble !« , a souligné Moïse Katumbi dans son discours sanctionnant la convention de son parti.
Moïse Katumbi a saisit la même occasion pour donner un mot d’ordre aux militants de son parti au sujet des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs qui démarrent ce week-end sur la première aire choisie par la CENI.

« PAS UN CHEQUE BLANC A LA CENI »
« (…) C’est pourquoi je demande à tous les Congolais de se mobiliser d’abord pour aller s’enrôler et ensuite de voter, faire le bon choix et, le jour des élections, rester maîtres de leurs bulletins de vote. Plus personne ne doit truquer impunément une élection en RDC« , a-t-il fait savoir. « Si certains veulent organiser la fraude, ils nous trouveront sur leur chemin« , a prévenu Moïse Katumbi.
D’ores et déjà, a rappelé le président d’Ensemble pour la République, « nous avons déjà pris l’option de concourir aux élections en exigeant qu’elles soient libres, démocratiques, inclusives et transparentes. Nous avons rappelé l’exigence de respecter le délai fixé par la Constitution. Nous ne donnons pas un chèque en blanc à la CENI et à son Président« .

« PASSER LA NUIT DEVANT LES BUREAUX DE VOTE »
A la tribune de la convention de son parti, Moïse Katumbi a dévoilé une disposition prise par sa formation politique pour empêcher toute fraude lors des élections à venir. « Je demande solennellement à tous ceux qui iront voter en décembre prochain de rester devant les bureaux de vote, d’assister au dépouillement des suffrages et à l’affichage des résultats devant ces bureaux. S’il faut y passer toute la nuit, nous passerons toute la nuit« , a-t-il expliqué.
Pour lui, « ce sacrifice minime est le prix à payer si nous voulons sauver notre pays et notre démocratie« . « Quelques heures de sacrifice pour des années de bénéfice! Nous devons tous y consentir. Pour nous, pour nos enfants, pour le Congo ! A toutes celles et ceux qui croient au vrai changement, je leur dis : Unissons nos forces« , a insisté Moïse Katumbi.

NON-RESPECT DU CAHIER DES CHARGES
Par ailleurs, Moïse Katumbi a justifié la position de son parti vis-à-vis de l’Union sacrée de la Nation. Il a fait un triste constat : « deux ans après leur deal avec Félix Tshisekedi, force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous« .
« Le cahier des charges que nous avions déposé pour guider notre engagement mutuel n’a pas été respecté par nos partenaires (…) », a déclaré le président national d’Ensemble pour la République. Il a estimé que « l’abandon de notre peuple par l’État se confirme jour après jour. La mauvaise gouvernance avec son cortège tant décrié de détournements des deniers publics, de clientélisme, de népotisme, de tribalisme s’est enracinée sur fond d’une arrogante impunité et d’un chapelet de promesses non tenues« 
« Le cahier et d’un chapelet de promesses non tenues« . 

« La RDC doit être un pays respectable et respecté »
Discours du Président Moïse Katumbi à l’occasion de la clôture de la Première Convention de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE, Lubumbashi, le 22 décembre 2022

Mes chères soeurs, Mes chères frères, Distingués invités, Chers compatriotes,
C’est pour moi un immense honneur et un grand plaisir de prendre la parole aujourd’hui à l’occasion de la clôture des assises de la convention nationale de notre cher parti, «Ensemble pour la République».
Je voudrais en premier lieu, glorifier l’Éternel qui a bien voulu que la convention nationale de notre parti se tienne dans le calme, la convivialité et la fraternité.
Il y a deux jours, je vous ai fait part de ma volonté d’être candidat à la magistrature suprême. J’avais sollicité votre soutien. Vous avez dit OUI ! Je vous dis à toutes et à tous, MERCI ! Merci de la confiance que vous me témoignez ! J’en mesure toute la responsabilité.
Aujourd’hui, nous engageons un grand combat. Un combat démocratique, un combat pour arrêter le chaos !
Je ne ménagerai aucun effort pour réussir dans notre mission au bénéfice du peuple congolais et pour un développement durable de notre pays. C’est ensemble que nous le ferons ! C’est ensemble que nous allons gagner !

Mes chers compatriotes,
A l’heure où le doute gagne le pays et que certains misent sur un Congo divisé et fragmenté, je réaffirme mon engagement pour la paix, la dignité et l’unité nationale.
Chers compatriotes, le Congo sera ce que nous en ferons ! Tous ENSEMBLE !
En patriotes, il y a deux ans, répondant à l’appel au secours du Président de la République, sans hésiter, nous avons accepté de lui prêter main forte pour sauver la Nation en danger. Sur base d’un cahier des charges, nous avons pris toute notre part dans la mise en place de l’Union Sacrée pour la Nation.
C’est ainsi que des personnalités issues de notre plate-forme ont été désignées pour participer au Gouvernement. Deux ans après, force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous. Le cahier des charges que nous avions déposé pour guider notre engagement mutuel n’a pas été respecté par nos partenaires.
Que ce soit sur la gestion de l’insécurité dans l’Est, la lutte contre les inégalités, la moralisation de la vie publique y compris la lutte contre la corruption, l’instrumentalisation de la justice, nos partenaires politiques sont restés sourds à nos exigences pourtant salutaires. Au contraire, l’insécurité qui s’est aggravé à l’Est s’étend à l’Ouest du pays ; et le sentiment d’abandon de notre peuple par l’État se confirme jour après jour. La mauvaise gouvernance avec son cortège tant décrié de détournements des deniers publics, de clientélisme, de népotisme, de tribalisme s’est enracinée sur fond d’une arrogante impunité et d’un chapelet de promesses non tenues.
C’est la raison pour laquelle nous quittons l’Union Sacrée pour la Nation ! C’est la seule décision raisonnable. La seule décision responsable.

Mes chers compatriotes,
Pour en finir avec l’insécurité et l’instabilité qui plombent notre pays, nous devons trouver des réponses. Elles sont à trois niveaux.
Le premier est celui de notre armée. Il s’agit tout d’abord de doter la République Démocratique du Congo d’une armée forte, bien équipée, bien payée et bien encadrée. Nous ne devons plus être à la merci des groupes armés. Aujourd’hui nous devons éviter de sous-traiter la défense de l’intégrité territoriale aux armées étrangères. La solution aux problèmes du Congo viendra des Congolais. Et en premier lieu de nos forces armées qui se battent avec courage au front.
Le deuxième niveau est celui de notre Vivre Ensemble. Nos divisions et nos querelles nous rendent faibles. Trop de conflits déchirent nos communautés entre elles. Les discours de haine sont de plus en plus banalisés, y compris par les partisans de l’actuel pouvoir. Nous devons nous dépasser et relancer partout le dialogue intercommunautaire. Un Royaume divisé contre lui-même ne peut subsister dit la Bible (Marc, chapitre 3 verset 24).
Enfin, le troisième niveau de réponse à la crise consiste à imprimer un nouveau cap à notre diplomatie. Forts de la confiance en une armée redynamisée et en l’unité retrouvée, nous sommes en mesure de relancer une véritable diplomatie qui vise à restaurer la confiance et nos rapports de bon voisinage. Les engagements que nous souscrivons doivent être respectés à la lettre. C’est ce qui va restaurer la crédibilité de notre pays.
La République Démocratique du Congo doit être un pays respectable et respecté.
Inutile de tenir sans cesse un discours victimaire et pleurnichard. Nous devons avancer et puiser dans le génie congolais la force d’agir et de restaurer la confiance dans le Congo !

Mes Chers compatriotes,
Après l’insécurité, ma deuxième grande préoccupation, c’est la pauvreté. Toutes nos forces, toutes nos intelligences, toutes nos ressources, nous devons les mobiliser pour chasser la pauvreté de notre pays. Je n’ai pas besoin de vous parler de pauvreté, nous la vivons chaque jour.
– Elle est dans la maman bloquée dans une maternité faute d’avoir payé ses frais d’accouchement.
– Elle est dans l’enfant chassé de l’école faute de moyens.
– Elle est dans le désarroi de notre jeunesse qui malgré tous les sacrifices pour obtenir un diplôme se retrouve sans emploi.
– Elle est dans la confiscation de la toute petite épargne que RAM extorque même aux plus démunis d’entre nous.
– Elle est dans l’impuissance de ces papas impayés qui voient leurs enfants s’endormir sans manger.
– Elle est dans les pleurs des orphelins de ces mamans électrocutées en plein marché.
– Elle est dans la détresse des familles victimes des inondations à répétition.
– Elle est dans l’immense détresse des veuves et des orphelins de nos militaires qui ne sont pas ramenés auprès de leur famille.
– Elle est dans l’impuissance des gens démunis pour enterrer leur mort.
Ça suffit ! Tolembi ! Tunachoka ! Kwajiki ! Yo me lunga ! Il faut en finir avec cette tragédie ! La seule guerre qu’il faille livrer est celle contre la pauvreté et la misère. Ces deux maux constituent un terreau fertile sur lequel prospèrent le recrutement des jeunes au sein des milices ainsi que les kulunas.

Mes chers compatriotes,
Mon expérience en tant que gouverneur du Katanga m’a permis de doter la province d’ infrastructures sociales. Dans le domaine de l’éducation, j’ai remis plus de 800.000 enfants à l’école. Dans le domaine de la santé, de l’eau potable, des routes et de l’électricité ainsi que des infrastructures, le Katanga a progressé. Sur le plan du développement économique, les recettes de la province ont été multipliées par dix. J’ai lutté efficacement contre la corruption et les détournements.
En tant qu’homme d’affaires, j’ai créé des milliers d’emplois. J’ai toujours veillé à la responsabilité sociale de mes entreprises. Dans les activités agricoles, sociales, sportives et culturelles, je peux apporter la preuve qu’une réussite individuelle peut être mise au service de la Nation.
Cette expérience doit être capitalisée. Président de la République, je saurai comment valoriser les partenariats gagnant-gagnant entre l’Etat et le secteur privé à l’avantage du peuple congolais.

Mes chers compatriotes,
Ma candidature comme Président de la République, c’est aussi pour le rétablissement de la légitimité, de la valeur du travail et du respect de la souveraineté du peuple par les urnes.
– Un peuple souverain produit des dirigeants légitimes.
– Des dirigeants légitimes bâtissent un grand État.
– Un Grand État fait la fierté de ses citoyens et inspire le respect de ses voisins.
Ma candidature s’inscrit dans l’ambition tant contrariée de ce Congo gagnant, pas dans les incantations encore moins dans les slogans creux mais dans le travail, dans l’intégrité, dans la justice pour tous.
Je mettrai fin à l’enrichissement illicite et sans cause d’une petite poignée de compatriotes indignes qui exploitent l’État au moment où la population vit elle dans la misère et le désespoir.

Mes chers compatriotes,
Nous avons déjà pris l’option de concourir aux élections en exigeant qu’elles soient libres, démocratiques, inclusives et transparentes. Nous avons rappelé l’exigence de respecter le délai fixé par la Constitution. Nous ne donnons pas un chèque en blanc à la CENI et à son Président. Si certains veulent organiser la fraude, ils nous trouveront sur leur chemin. C’est pourquoi je demande à tous les Congolais de se mobiliser d’abord pour aller s’enrôler et ensuite de voter, faire le bon choix et, le jour des élections, rester maîtres de leurs bulletins de vote.
Plus personne ne doit truquer impunément une élection en République Démocratique du Congo. Je demande solennellement à tous ceux qui iront voter en décembre prochain de rester devant les bureaux de vote, d’assister au dépouillement des suffrages et à l’affichage des résultats devant ces bureaux. S’il faut y passer toute la nuit, nous passerons toute la nuit. Ce sacrifice minime est le prix à payer si nous voulons sauver notre pays et notre démocratie. Quelques heures de sacrifice pour des années de bénéfice ! Nous devons tous y consentir. Pour nous, pour nos enfants, pour le Congo !
A toutes celles et ceux qui croient au vrai changement, je leur dis : « Unissons nos forces ». C’est ici l’occasion d’appeler toute l’Opposition ainsi que toutes les filles et fils du pays à se rassembler pour l’intérêt du peuple congolais. Si nous nous battons tous pour un Congo meilleur, un Congo grand, un Congo prospère, un Congo solidaire, alors, nous gagnerons. Nous gagnerons Ensemble !

Mes chers compatriotes,
Je n’ai aucun doute qu’à l’issue de cette Convention, nous irons tous de l’avant rencontrer nos compatriotes et les convaincre de nous confier le mandat de bâtir le Congo de nos rêves. Vous allez affronter des adversaires. Ils grondent déjà en cherchant comment faire obstacle à notre projet. C’est de bonne guerre!
Souvenez-vous, il y a un temps pour tout. Il y a eu un temps pour pleurnicher, un temps pour analyser un bilan chaotique et un temps pour se rendre à la raison. Maintenant est venu le temps de l’action, de la responsabilité et des résultats concrets pour notre peuple.

Mes Chers compatriotes,
Ne pleurons plus ! Agissons!! Agissons ENSEMBLE !!! Avec moi, Un autre Congo est possible !
Je vous remercie



"Salomon Idi Kalonda Della : “l’espoir renaît, un autre Congo est possible” - 24.12.2022
= https://ouragan.cd/2022/12/salomon-idi-kalonda-della-lespoir-renait-un-autre-congo-est-possible

"Katumbi, les atouts de la victoire- 23/12/2022
= https://ouragan.cd/2022/12/katumbi-les-atouts-de-la-victoire

"Moïse Katumbi : « Je dois sauver un peuple en danger » - 19:12:2022
= https://www.diaspordc.com/moise-katumbi-je-dois-sauver-un-peuple-en-danger/


= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115211_en_l_absence_d_un_debat_democratique_au_congres_de_ensemble_laurent_onyemba_se_declare_candidat_independant_a_la_presidentielle.html
= https://ouragan.cd/2022/12/congres-ensemble-katumbi-homme-dactions-et-non-de-promesses



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 26/12/2022, 7:20 pm

FAYULU ET MUKWEGE VIENNENT DE SIGNER UNE DÉCLARATION COMMUNE DANS LAQUELLE ILS EXIGENT L’ARRÊT DES POURSUITES JUDICIAIRES CONTRE MATATA ; POUR CRÉER, DISENT-ILS DES CONDITIONS OPTIMALES D'UN PROCESSUS ELECTORAL IMPARTIAL, INCLUSIF, CRÉDIBLE ET APAISÉ. UNE DÉCLARATION POUR LE MOINS TONITRUANTE QUI POURRA DEVENIR HISTORIQUE...  

Notons au passage que Katumbi n'est pas (encore ?) de la partie, cela dit, l'initiative de cette déclaration peu paraître quelque peu curieux et pour certains excessif dans la mesure ou le délit plutôt réel de Matata dans l'affaire Bukanga-Lonzo ne nécessite peut-être pas un tel abandon de la justice - n'y a-t-il pas maldonne avec l'Article 168 de la Constitution convoqué par les auteurs qui s'il stipule que les arrêts de la CC ne sont susceptibles d'aucun recours et sont immédiatement exécutoires, ici c'est toujours la CC qui semble s'être dédite et non les personnes extérieures à qui ces arrêts sont opposables ; à voir -. Mais c'est vrai ils voient davantage le contexte national qui exige un processus électoral impeccable pour le pays et son avenir...
A noter surtout que le contenu de la déclaration est particulièrement sévère envers le régime en place, une charge sans concession balayant tous les secteurs de sa gestion dans la vie nationale.
Questions : quelle suite lui sera réservée par le pouvoir en place, entendra-t-il les revendications y contenues et qu'en dira la CI surtout que la déclaration fait la part belle à sa responsabilité d'y répondre, une CI par ailleurs peu encline au jugement radical tel qu'exprimé dans cette déclaration ? 



"Martin Fayulu et Denis Mukwege exigent l’arrêt des poursuites judiciaires contre l’ancien premier ministre Matata Ponyo - 26.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115313_martin_fayulu_et_denis_mukwege_exigent_l_arret_des_poursuites_judiciaires_contre_l_ancien_premier_ministre_matata_ponyo.html
Martin Fayulu et Dénis Mukwege exigent, en vue de créer des conditions optimales d’un processus électoral impartial, inclusif, crédible et apaisé, l’arrêt des poursuites judiciaires contre l’ancien premier ministre Matata Ponyo sur le dossier Bukanga Lonzo. Telle est l’une des recommandations soulignées dans une déclaration politique commune faite par ceux-ci ce lundi 26 décembre.

“(…) c’est pourquoi, en vue de créer, les conditions optimales d’un processus électoral impartial, inclusif, crédible et apaisé sur l’ensemble du territoire, nous exigeons : (…) l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre du sénateur Matata Ponyo Mapon, conformément à l’article 168 de la constitution” ont-ils indiqué
Par ailleurs, ces leaders politiques et de la société civile se disent également préoccupés par la situation actuelle que traverse le pays. De la sécurité à l’Est du pays, au Grand Bandundu à la tenue des élections libres, transparentes et apaisées, les trois personnalités notent que “le pays vit l’un des moment les plus sombres de son existence. Et si, nous ne nous réveillons pas et ne prenons pas nos responsabilités pour agir avec courage, hauteur, sagesse et détermination, l’histoire retiendra que nous aurons été témoins-complices de son émiettement, donc de sa balkanisation.

Ci dessous la déclaration commune dans son intégralité
DECLARATION COMMUNE
MARTIN M. FAYULU – MATATA PONYO MAPON – Dr DENIS MUKWEGE


Peuple Congolais, Chers compatriotes,
Nous, personnalités politiques et de la société civile, signataires de la présente déclaration, fixons l’opinion nationale et internationale sur ce qui suit :
Notre pays, la République Démocratique du Congo, vit l'un des moments les plus sombres de son existence. Et, si nous ne nous réveillons pas et ne prenons pas nos responsabilités pour agir avec courage, hauteur, sagesse et détermination, l'Histoire retiendra que nous aurons été des témoins-complices de son émiettement, donc de sa balkanisation. Cette menace est essentiellement le résultat d'un déficit criant de leadership et de
gouvernance de la part d'un régime irresponsable et répressif. Par ailleurs, ce régime est un partenaire fiable du Rwanda et de l’Ouganda qui agressent notre pays et exploitent illégalement ses ressources naturelles. Le peuple congolais est ainsi devenu à la fois la cible et la victime de ceux à qui il avait gracieusement accordé son hospitalité.
En effet, ce régime viole chaque jour la Constitution et sacrifie ainsi l’intérêt général sur l’autel d’intérêts particuliers, mettant à mal la moralité publique en privilégiant le recours aux antivaleurs telles que la corruption, le détournement des deniers publics, le clientélisme, le tribalisme et le népotisme, au respect des libertés fondamentales et des droits humains, mettant ainsi en péril la souveraineté de la nation congolaise. Il ne respecte pas les droits humains et prend dangereusement et hasardeusement des engagements sur les questions de souveraineté nationale.
Au lieu de doter le pays d’une armée efficace et d’institutions solides pour assurer entre autres l’intégrité du pays et renforcer la démocratie, le gouvernement a privilégié une politique d’externalisation de la sécurité nationale à des forces étrangères et, pire, à des Etats à la base de la déstabilisation du pays, du pillage de ses ressources, et des graves exactions. Ce qui est de nature à prolonger et à aggraver l’instabilité. En outre, le régime en place semble concentrer les moyens de l’État dans la recherche inquiétante de conservation du pouvoir par la fraude dans un contexte caractérisé par le rétrécissement de l’espace démocratique, d’atteinte à la liberté de la presse, de musellement de la société civile, et des tentatives d’exclure les leaders de l’opposition et de la résistance de la course au sommet de l’État.
2
Au moment où la nation est en péril, l’unité et la cohésion nationale devraient s’imposer pour relever nos défis existentiels. C’est pourquoi, nous exprimons notre profonde inquiétude sur le caractère non-inclusif du processus électoral en genèse et condamnons fermement ces violations systématiques des libertés d’opinion, d’expression, de réunion et de manifestation garanties par la constitution. Alors qu’il est impératif de mettre définitivement fin aux crises récurrentes de légitimité à la base de l’instabilité politique et sécuritaire actuelle du pays, le manque d’indépendance de la CENI et de la cour constitutionnelle ainsi que la promulgation d’une loi électorale non-consensuelle et taillée sur mesure ne pourront accompagner des élections générales dignes d’une démocratie en 2023, lorsqu’il apparaît évident que le régime en place a confectionné un dispositif de
fraude massive.
Nous condamnons fermement l’insécurité généralisée qui gagne maintenant tout le pays et le raidissement primaire d’un régime en désespoir qui révèlent sa détermination à organiser des élections au rabais, qui lui seront favorables. Ainsi, tout candidat déclaré ou potentiel candidat Président de la République est menacé et/ou terrorisé. Nous dénonçons, dans le même cadre, la violation dans le chef de la CENI, de
l’article 12 de la Constitution sur l’égalité de tous les Congolais devant la loi. En effet, en sélectionnant arbitrairement cinq pays de résidence où vivent nos compatriotes à l’étranger pour participer aux élections de 2023, la CENI a délibérément pratiqué la discrimination interdite par la loi.
Nous fustigeons le désordre généralisé observé ce 24 décembre 2022 lors du lancement du processus d’enrôlement des électeurs. L’impréparation, le non-équipement de plusieurs centres d’inscription et l’amateurisme constatés dans lechef de plusieurs agents affectés dans ces centres préfigurent le chaos électoral qui nous attend en 2023.
Dans le même contexte, le fait que le nombre de kits d’enrôlement par rapport à la population soit significativement élevé dans l’espace ‘’Grand Kasaï’’ est révélateur de l’intention manifeste de gonfler le nombre d’électeurs et donc de sièges dans cette partie du pays. Pourtant, Il n’est un secret pour personne qu’à cause de l’exode rural et d’autres raisons, cet espace géographique de notre pays se vide de ses habitants au profit d’autres provinces.
Comment expliquer par exemple que la province du Kasaï Central puisse être dotée de 1432 kits d’enrôlement et celle du Nord-Kivu de 1663 kits alors que cette dernière province est deux fois plus peuplée que le Kasaï Central ?
Nous condamnons, par ailleurs, la violation ouverte de la Constitution et des lois du pays spécialement en ce qui concerne les poursuites judiciaires engagées contre certains acteurs politiques majeurs du pays dans le seul but de les éliminer du processus électoral en cours. Le dernier arrêt rendu par la Cour constitutionnelle dans le dossier du Sénateur Matata Ponyo Mapon, en violation de l’article 168 de la Constitution en témoigne à suffisance.
3
Sous notre leadership, nous déclarons solennellement qu’aucune forfaiture électorale ne passera en 2023 et la mobilisation de notre peuple sera totale pour sauver notre pays en danger. C'est pourquoi, en vue de créer les conditions optimales d’un processus électoral impartial, inclusif, crédible et apaisé sur l’ensemble du territoire, nous exigeons :
1. La levée de l’Etat de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri;
2. La sécurisation des élections, notamment au Sud-Kivu, Nord-Kivu, Ituri, Maï-Ndombe et Kwilu;
3. La recomposition immédiate de la CENI;
4. La recomposition urgente de la Cour constitutionnelle;
5. Le consensus autour de la loi électorale, des centres d’inscription d’électeurs et
du calendrier électoral;
6. L’arrêt de l’instrumentalisation de la justice et des services fiscaux contre les
candidats déclarés ou les potentiels candidats Présidents de la République;
7. Le respect de la Constitution sur la liberté d’expression, d’opinion, de réunion et
de manifestations publiques;
8. l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre du Sénateur Matata Ponyo Mapon, conformément à l’article 168 de la constitution.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, dit-on!
Aussi, à cette étape essentielle du processus électoral, nous sollicitons auprès de la Communauté internationale, l'envoi urgent des experts des Nations-Unies, de l'union européenne et de l'union africaine pour procéder au monitoring du processus tel que mené à ce jour.
S’agissant de l’agression de notre pays par le Rwanda au travers de ses supplétifs de M23, nous exigeons:
1. La condamnation ferme du Rwanda par le Conseil de sécurité et par tous les pays épris de paix et de justice pour cet acte d’agression contre la RDC, en violation de la Charte des Nations-unies;
2. Le retrait immédiat des éléments du M23 de toutes les positions qu’ils occupent;
4
3. Le déplacement loin de la RDC des éléments rwandais des FDLR et Ougandais des ADF par l’ONU;
4. Le retour des 6 millions de déplacés internes congolais dans leurs territoires grâce à un programme que l’ONU devra mettre en place;
5. La rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et la fermeture de toutes les frontières avec ce pays;
6. Le changement du mandat de la MONUSCO et de sa Brigade d’intervention pour octroyer aux forces de l’ONU tous les moyens nécessaires pour rétablir la paix en RDC.
En ce qui concerne l’insécurité à Kwamouth, à Wamba (Bagata) et dans les environs de Kinshasa, nous exigeons une enquête internationale neutre pour
connaître les contours et les auteurs des tueries barbares qui s'y déroulent de sorte qu’ils répondent de leurs actes devant les tribunaux. Nous demandons en plus à la police et à l’armée nationales de sécuriser les citoyens, leurs biens et tous les villages affectés par ces massacres.
La stabilité de la RDC et de la région dépend d'un processus électoral impartial, inclusif et crédible ainsi que de la prise en compte effective de nos préoccupations et recommandations sécuritaires ci-dessus.
Ensemble avec le peuple congolais, nous sommes plus que déterminés à défendrenotre démocratie constitutionnelle ainsi que l'intégrité territoriale de notre pays.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son vaillant peuple.
Le 26 décembre 2022
MARTIN M. FAYULU MATATA PONYO MAPON Dr DENIS MUKWEGE


"En RDC, la charge de Mukwege, Fayulu et Matata Ponyo contre Tshisekedi -26 décembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1404117/politique/en-rdc-la-charge-de-mukwege-fayulu-et-matata-ponyo-contre-tshisekedi/
Ces trois personnalités congolaises, dont deux ont déjà déclaré leur candidature à la présidentielle de 2023, accusent le chef de l’État de déficit de « leadership ».

MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Jad20221226-ass-rdc-mukwege-fayulu-ponyo-contre-tshisekedi-1256x628-1672065367
Martin Fayulu, Denis Mukwege, Augustin Matata Ponyo :copyright: MONTAGE JA : Arsene Mpiana pour JA ; Bruno Levy pour JA ; Gwenn Dubourthoumieu pour JA
 
La RDC est menacée d’ »émiettement », de « balkanisation » et cette situation est « le résultat d’un déficit criant de leadership et de gouvernance de la part d’un régime irresponsable et répressif », écrivent dans une déclaration commune rendue publique ce 26 décembre Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, ainsi qu’Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre aujourd’hui sénateur, inquiété par la justice pour une affaire de détournement de fonds présumé et le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix. Les deux premiers ont déjà annoncé leur candidature à la présidentielle de 2023, et il se murmure que le troisième pourrait aussi être un prétendant à la magistrature suprême contre Félix Tshisekedi.

« Externalisation »
« Au lieu de doter le pays d’une armée efficace », notent les trois hommes, « le gouvernement a privilégié une politique d’externalisation de la sécurité nationale à des forces étrangères et pire, à des États à la base de la déstabilisation du pays. »
À Lire   Dans la guerre face au M23, la RDC peut-elle espérer un tournant diplomatique ?
Évoquant « l’agression de notre pays par le Rwanda au travers de ses supplétifs du M23 », ils formulent une série d’exigences, parmi lesquelles : « la condamnation ferme du Rwanda par le Conseil de sécurité des Nations unies » ; « le retrait immédiat des éléments du M23 de toutes les positions qu’ils occupent » ; « le déplacement loin de la RDC des éléments rwandais des FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] et Ougandais des ADF [Allied Democratic Forces] » ainsi que « la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et la fermeture de toutes les frontières » entre le Rwanda et la RDC.
Sous la pression internationale, les rebelles du M23 qui ont conquis au cours des derniers mois de vastes pans du territoire du Nord-Kivu, ont participé le 23 décembre à une cérémonie en vue de remettre la ville stratégique de Kibumba à une force militaire régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). Un évènement que l’armée congolaise a qualifié de « leurre ».

À Lire   RDC : isolé, Augustin Matata Ponyo se voit pourtant succéder à Félix Tshisekedi
Sur la situation politique, Mukwege, Fayulu et Matata Ponyo ont exprimé leur « profonde inquiétude sur le caractère non-inclusif du processus électoral » qui a démarré avec l’enrôlement des électeurs, ainsi que « la violation de la Constitution » notamment en ce qui concerne « les poursuites judiciaires engagées contre certains acteurs politiques » dans le but de les « éliminer du processus électoral ».
« Le dernier arrêt rendu par la Cour constitutionnelle dans le dossier du sénateur Matata Ponyo Mapon, en violation de l’article 168 de la Constitution en témoigne à suffisance », notent les trois signataires dont Matata Ponyo lui-même.
Martin Fayulu
@MartinFayulu
En #RDC, aucune forfaiture électorale ne passera en 2023. Ensemble avec le peuple congolais, nous sommes plus que déterminés à défendre notre démocratie constitutionnelle ainsi que l’intégrité territoriale de notre pays.

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9:02 AM · 26 déc. 2022
(Avec AFP)

"Élections 2023 : Mukwege, Fayulu et Matata exigent la recomposition de la CENI et de la Cour constitutionnelle - 26 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/26/elections-2023-mukwege-fayulu-et-matata-exigent-la-recomposition-de-la-ceni-et-de-la
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/26/loi-electorale-taillee-sur-mesure-desordre-au-processus-denrolement-fayulu-matata-et-mukwege-exigent-la-recomposition-immediate-de-la-ceni.html/124729/
= https://www.radiookapi.net/2022/12/26/actualite/politique/rdc-martin-fayulu-matata-ponyo-et-denis-mukwege-exigent-lahttps://www.radiookapi.net/2022/12/26/actualite/politique/rdc-martin-fayulu-matata-ponyo-et-denis-mukwege-exigent-la
"RDC : l'arrêt de la Cour constitutionnelle se déclarant compétente pour juger Matata Ponyo est une violation de la constitution (déclaration) - 26 décembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/12/26/rdc-larret-de-la-cour-constitutionnelle-se-declarant-competente-pour-juger-matata-ponyo
"RDC : Matata, Mukwege et Fayulu dénoncent "l'externalisation" de la sécurité du pays -  26 décembre 2022 -
= https://actualite.cd/index.php/2022/12/26/rdc-matata-mukwege-et-fayulu-denoncent-lexternalisation-de-la-securite-du-pays

= https://ouragan.cd/2022/12/2023-le-trio-fayulu-matata-mukwege-tance-tshisekedi

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Message  ndonzwau 28/12/2022, 4:06 pm


"Accord et désaccord avec le Prix Nobel de la Paix - 27 Décembre 2022
=  https://www.congoindependant.com/accord-et-desaccord-avec-le-prix-nobel-de-la-paix/

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Hubert Tshiswaka Masoka

Le Prix Nobel de la Paix 2018 et Prix Sakharov 2014, le gynécologue Dr Denis Mukengere Mukwege, a cosigné, le 26 décembre 2022, une déclaration commune avec deux personnalités politiques et candidats à la présidentielle de 2023. Cette prise de position appelle des commentaires sur des points d’accord et de désaccord.
La présente réflexion est justifiée par le fait que le Prix Nobel de la Paix appartient à une sphère réduite de Congolais mis en orbite. Certes! Il est une figure de proue de la société civile. Oui! il est un patrimoine commun dont la voix porte des causes communes aux victimes de toutes les formes de violation des droits humains, y compris, des atrocités du groupe terroriste M23, des crimes économiques, à l’instar des détournements des deniers publics, des abus du pouvoir public des anciens, actuels et futurs dirigeants du pays. Ses opinions, positionnements, faits et gestes, en privé comme en public, lui exigent de scruter profondément, la forme et le fond de son message, le contexte et ses alliés de circonstance.
Pour la raison ci-dessus, le Prix Nobel de la Paix devrait se rassurer de ce qui suit:

  • En rapport avec la menace permanente de balkanisation de la RDC. Elle plane depuis des décennies et elle n’est pas la RESULTANTE d’un avènement actuel. A ce sujet, le rapport Mapping de l’ONU sur des crimes graves perpétrés en RDC, entre 1993 et 2003, exige des enquêtes aux fins des poursuites des présumés auteurs. De ce même motif, la RDC avait saisi la Cour Internationale de Justice contre ses deux voisins.
    Des récents rapports des experts de l’ONU attestent que le groupe terroriste M23 en guerre contre la RDC est appuyé par le Rwanda et l’Ouganda, en violation de l’intégrité territoriale du pays. Le Prix Nobel devrait prendre en compte le résultat de la conjugaison de la diplomatie officielle, du plaidoyer de l’Eglise catholique, de la presse congolaise, des ONG des droits humains et des personnalités de la société civile, comme lui-même. Car, en réponse aux récentes dénonciations, la communauté internationale a endurci le ton, en prenant des positions diplomatiques contre le Gouvernement rwandais.
  • En ce qui concerne l’affaire Bukangalonzo. La demande de cessation immédiate des enquêtes aux fins de jugement est contraire au droit de la défense du sénateur Matata Ponyo Mapon de rencontrer au fond, chaque chef d’accusations portées contre lui dans ce dossier. Par devoir de redevabilité de tout gestionnaire de la chose publique et au droit du peuple d’avoir des éclaircissements, le Prix Nobel devrait continuer à exiger des garanties de Justice et le respect d’un procès équitable.
  • En ce qui concerne la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Le Prix Nobel devrait démontrer le sérieux accordé à la recommandation de lever l’état de siège, en la motivant, avec des arguments détaillés. De même qu’il devrait éclairer l’opinion publique sur les dysfonctionnements de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et de la Cour Constitutionnelle.


Par contre, il semble irréaliste qu’à moins de douze mois de la tenue des élections présidentielle et législatives, d’exiger des reformes immédiates et urgentes (1) de l’appareil judiciaire, (2) des forces armées de la République et (3) de la CENI. En plus de (4) la rupture des relations diplomatiques et (5) la fermeture des frontières avec le Rwanda.
De même, il est absurde qu’en condamnant « une politique d’externalisation de la sécurité nationale à des forces étrangères », la déclaration commune demande à la communauté internationale (1) plus de moyens pour la Brigade d’intervention de la MONUSCO, afin de rétablir la paix en RDC; (2) une enquête à Kwamouth et Wamba, (3) la surveillance du retour de plus de six millions de déplacés internes, et (4) l’expatriation des millions des réfugiés rwandais et ougandais.
En somme, le caractère pédagogique devrait distinguer les prises de positions, avis recommandations du Prix Nobel de la Paix des déclarations ordinaires des partis politiques changeant aux grés d’alliances, des enjeux politiques et des partages du pouvoir.

Maître Tshiswaka Masoka Hubert, Avocat et défenseur des droits humains
Directeur Général de l’Institut de recherche en droits humains (IRDH)



"Guerschom Kahebe recommande la fin des poursuites contre Matata Ponyo - 28.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115375_guerschom_kahebe_recommande_la_fin_des_poursuites_contre_matata_ponyo.html



"Les ministres du parti Ensemble ont démissionné du gouvernement Sama Lukonde -
28.12.2022

= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115389_les_ministres_du_parti_ensemble_ont_demissionne_du_gouvernement_sama_lukonde.html


"Haut-Katanga : membre de Ensemble pour la République, Momat Kabulo démissionne de son poste de ministre provincial de Plan et Budget - 28 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/28/haut-katanga-membre-de-ensemble-pour-la-republique-momat-kabulo-demissionne-de-son-poste


"Gouvernement: Lutundula, Mutinga, Nzangi tournent le dos à Katumbi et se disent “loyaux” envers Tshisekedi  - 28 décembre
= https://actualite.cd/2022/12/28/gouvernement-lutundula-mutinga-nzangi-tournent-le-dos-katumbi-et-se-disent-loyaux-envers

"Katumbi salue les démissions des ministres de son parti politique
29 décembre 2022

= https://magazinelaguardia.info/2022/12/29/katumbi-salue-les-demissions-des-ministres-de-son-parti-politique/

"Alternative au bloc des personnalités contre Tshisekedi : Muzito se porte leader d’un bloc des idées - 30.12.2022

"Présidentielle 2023 : pour Muzito, la meilleure façon de faire bloc à Tshisekedi est de présenter une offre politique crédible et possible - décembre 30, 2022
= https://www.congo-press.com/59014-2/


"2022 : suite et fin des mariages Fatshi-Katumbi et Fayulu-Muzito … - 30/12/202
= https://www.forumdesas.net/2022/12/2022-suite-et-fin-des-mariages-fatshi-katumbi-et-fayulu-muzito/
Etre préposé au mariage dans le landerneau politique rd congolais, un véritable casse-tête…kinois. Tant les délais de péremption de la vie sont courts. Très courts même. On dirait des « mariages à usage unique » ! Entre le jour où on célèbre l’union de deux tourtereaux et celui où on doit constater le …divorce, il ne s’écoule pas généralement beaucoup de temps. 2022 aura enregistré deux séparations de taille.

D’abord, celle entre Félix-Antoine Tshisekedi et Moise Katumbi. En fait, ceux qui écoutent aux portes savaient déjà qu’entre les deux…hommes la flamme s’était déjà éteinte avant même la nuit des noces.
Drôle de mariage, en effet, que cette union où le couple démarre la vie- fin 2020- à deux en faisant  chambre à part pour ne plus, par la suite, habiter sous le même toit ! Et ce qui devait arriver arriva: le divorce. Conclu sous le régime de séparation des biens, le mariage est facile à solder même si certains des enfants de la mère préfèrent rester avec leur père
Un autre divorce qui a fini par être consommé- dans les faits- est celui du duo Fayulu-Muzito. Si les deux ex-amoureux ne se sont pas encore signalés auprès de l’officier de l’état civil pour acter leur séparation, il n’y a plus rien qui ressemble au coup de foudre, à la lune de miel et   aux deux années heureuses du couple que sont 2019 et 2020. Au plus fort de la complicité quasi  osmotique entre les deux « ngwashi » combattant ensemble pour la « vérité des urnes« . Et ce, en  parlant la même langue et le même langage.
Qu’il est déjà loin ce temps idyllique ! A la place, un « je t’aime et moi non plus » s’est installé avant de se muer en méfiance mutuelle jusqu’à ce que mort de Lamuka s’en suive.  
Ainsi vont les histoires d’amour dans le pré politique zaïro-congolais. Une citation qui irait comme un gant aux « histoires de cœur » entre acteurs politiques ? « L’amour c’est comme une cigarette. Ça brûle et ça monte à la tête, ça pique aux yeux, ça fait pleurer, et ça s’envole en fumée« .

 Heureusement que pour la survie de l’espèce, la rupture est rarement définitive. Dans la plupart des cas, il s’agit d’allers et retours mariage-divorce-remariage-redivorce et ainsi de suite. En somme, l’application de la célèbre phrase du chimiste français Lavoisier selon laquelle « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
Alors plus de mariage que de divorce en 2023 ? Vœux pieux ?  Scrutons le trio naissant Fayulu-Matata-Mukwege, le nouveau divorcé et déjà candidat au mariage Katumbi, le vieux « couple » visiblement essoufflé Fatshi-V.K ou encore le jusque-là solitaire et célibataire mais courtisé JKK.   


"À un an des élections, l’opposition se met en place - DEC 27, 2022
= https://congokin.blog?p=11101
Trois poids lourds congolais s’unissent pour fustiger le régime de Tshisekedi. Le docteur Denis Mukwege, qui en fait partie, hésite cependant toujours à se jeter à l’eau.
MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! D-20221226-3ZVAJPMOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! 201006colettebraeckman
Journaliste au service MondePar Colette Braeckman

Alliance de circonstances ? Prélude à une candidature en vue des élections de 2023 ou attaque ponctuelle ? Trois poids lourds de la scène politique congolaise, Martin Fayulu, le « soldat du peuple » qui estime avoir été le véritable vainqueur des précédentes élections en décembre 2018, Matata Ponyo, ex-Premier ministre du président Kabila, et le docteur Denis Mukwege, viennent de publier une déclaration commune appelée à faire du bruit. Il faut relever cependant que le seul à ne pas avoir explicitement fait acte de candidature à la présidence est le Prix Nobel de la paix. Cependant, sans se jeter à l’eau, il publie presque quotidiennement des prises de position politiques et commence déjà à en payer le prix, des critiques dans la presse rwandaise et des tracasseries fomentées par l’administration fiscale.
Sur le fond, la « déclaration commune » est aussi critique que prévisible : le texte, dès son premier paragraphe, dénonce le « risque d’“émiettement” et donc de “balkanisation” » que court le Congo et, ce qui est plus grave, il accuse le régime actuel, celui de Félix Tshisekedi, d’être un « partenaire fiable » du Rwanda et de l’Ouganda, accusés d’agresser le pays et d’en exploiter illégalement les ressources naturelles.
Soulignant le recours aux « anti-valeurs » telles que la corruption, le détournement des deniers publics, le clientélisme, le tribalisme et le népotisme (des reproches souvent formulés), le texte va plus loin encore. En effet, au moment même où le mouvement rebelle M23 s’est retiré de certaines positions au Nord Kivu, restituant une portion de son territoire, non pas à l’armée congolaise mais aux forces kényanes présentes au nom de la Communauté est africaine, les trois opposants dénoncent l’« externalisation » de la sécurité nationale. Selon eux, elle serait remise entre les mains d’Etats accusés de contribuer au pillage et à la déstabilisation du pays. De là à accuser de haute trahison un président qui multiplie les déclarations patriotiques, il n’y a qu’un pas…

La campagne a bien commencé
Du reste, allant beaucoup plus loin que Kinshasa, les signataires exigent aussi la condamnation du Rwanda par le Conseil de sécurité et la rupture des relations diplomatiques avec le voisin des mille collines. Sur le fond, à part sa virulence, la déclaration n’est pas surprenante et elle indique avant tout que, un an avant l’échéance fixée à fin 2023, la campagne électorale a bien commencé, dans un cadre très particulier, celui d’une élection à un tour.
Autrement dit, le vainqueur l’emportera à une majorité simple, conquise une seule fois. Ceci explique pourquoi la prise en mains de la Commission électorale est dénoncée dès aujourd’hui et surtout pourquoi, à un an de l’échéance, l’opposition est obligée de se regrouper : s’ils se présentent en ordre dispersé, les candidats de l’opposition n’auront aucune chance de vaincre Félix-Antoine Tshisekedi. Ce dernier, outre l’avantage automatique accordé au président sortant, pourra toujours compter sur l’appui des ressortissants du Kasaï et d’une partie de l’électorat de Kinshasa.
Obligés de se regrouper sur un « ticket unique », les candidats de l’opposition se dirigent donc vers une négociation globale, sur le modèle des pourparlers qui s’étaient tenus à Genève en 2018 et avaient désigné Martin Fayulu (un accord opportunément trahi par Felix Tshisekedi, qui choisit finalement de faire alliance avec Joseph Kabila, avant de « lâcher » ce dernier…) On s’interroge encore sur la position de certains « hommes forts » comme Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, déjà attaqué préventivement par le régime, Vital Kamerhe, très populaire au Sud Kivu et qui vient d’être libéré, mais sans que l’on sache à quel prix, Delly Sesanga, qui rassemble bon nombre d’intellectuels autour de sa personne.

Quelle attitude des voisins et alliés occidentaux ?
Le Congo étant trop important pour que sa population soit seule à décider, quelle sera l’attitude des voisins et des alliés occidentaux ? Un veto rwandais, sinon régional, pèse déjà sur Fayulu et Mukwege, considérés comme trop radicaux, trop hostiles au pillage des ressources ; on se demande également si les honneurs rendus au Prix Nobel permettront à ce dernier de franchir le Rubicon et de s’imposer à l’échelle du pays (alors que, dans l’attente d’un mouvement de foule, il hésite toujours à se jeter à l’eau). Dernière question enfin : le président sortant, malgré ses carences, ne bénéficiera-t-il pas d’une « rente de situation », incurie et bonhomie faisant finalement l’affaire de beaucoup de « pays amis », parmi lesquels la Belgique elle-même ?


"Affaire Bukangalonzo : les raisons de la signature de Mukwege sur la déclaration commune avec Matata et Fayulu dévoilées - 27.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-115364_affaire_bukangalonzo_les_raisons_de_la_signature_de_mukwege_sur_la_declaration_commune_avec_matata_et_fayulu_devoilees.html
Le Docteur Dénis Mukwege est sorti du silence pour expliquer le pourquoi de sa signature sur leur déclaration commune avec Martin Fayulu et Matata Mponyo sur l’affaire Bukangalonzo, rendue publique ce lundi 26 décembre 2022. Le Prix Nobel de la paix 2018 justifie sa signature par l’opacité qui caractérise cette affaire.

Il pense que la justice congolaise devrait respecter les principes fondamentaux d’un Etat des droits et non répondre aux velléités politiques.
« Tout citoyen qui viole la Constitution, qui viole les lois de la République doit répondre de ses actes. Je dois dire que Matata Mponyo ne fait pas exception. Par contre, dans l’affaire qui est reprochée à Matata Mponyo la procédure n’a pas été claire. Pour nous citoyen, on ne peut pas comprendre qu’une institution de la République, à savoir la Cour constitutionnelle déclare l’irrecevabilité d’une plainte et que cette plainte est envoyée à la Cour de cassation ; et qu’après avoir viré les juges, la même Cour se déclare compétente pour connaitre l’affaire. Je pense que nous avons besoin d’une justice qui est équitable, impartiale et non sélective. Mais si notre justice va répondre aux velléités politiques, moi je m’oppose catégoriquement. Je crois que mon opposition, ce n’est pas par rapport à l’individu mais c’est par rapport au système, au principe. Et je pense que le principe est que la justice doit être rendue pour tout citoyen congolais conformément à nos lois et à notre Constitution et pas en fonction des conflits ou des intérêts politiques. Et ici, c’est le cas d’espèce. S’il y’a des choses que l’on reproche à Matata, je crois que là où, la Cour constitutionnelle s’est déjà déclarée incompétente, one ne peut pas y revenir avec un autre juge. Je pense qu’il faut que notre justice nous garantisse nos libertés fondamentales », a expliqué le Dr Dénis Mukwege.

Dans ladite déclaration, ces personnalités politiques et acteur de la société civile ce qu’elles qualifient de « violation ouverte de la Constitution et des lois de la République » en ce qui concerne les poursuites judiciaires engagées contre certains acteurs politiques majeurs du pays dans le seul but de les éliminer du processus électoral en cours. Les signataires citent, à titre illustratif, le dernier arrêt rendu par la Cour constitutionnelle dans le dossier du Sénateur Matata Mponyo, en violation de l’article 168 de la Constitution.
Les signataires demandent ainsi la recomposition urgente de la Cour constitutionnelle et l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice et services fiscaux contre les candidats Présidents de la République.
Poursuivi (Matata) pour détournement présumé des fonds alloués au parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, le 15 novembre, la Cour constitutionnelle s’était déclarée incompétente de connaitre de cette affaire, sur pied des dispositions de l’article 164.

Appelée de nouveau à interpréter cette disposition « la Cour constitutionnelle est le juge pénal du Président de la République et du Premier ministre pour des infractions politiques de haute trahison, d’outrage au Parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que  pour les délits d’initié et pour les autres infractions de droit commun commises dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Elle est également compétente pour juger leurs co-auteurs et complices ». Elle s’est récemment déclarée compétente pour connaitre de cette affaire dans son dernier arrêt sur l’affaire Bukangalonzo, ce qui ne satisfait pas la défense


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Dernière édition par ndonzwau le 14/1/2023, 4:12 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 3/1/2023, 11:01 pm


"En 2023, la LUCHA va developper un front commun contre Félix Tshisekedi - 2 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/02/en-2023-la-lucha-va-developper-un-front-commun-contre-felix-tshisekedi

"RDC: la LUCHA entrevoit mettre en place un front contre la réélection de Tshisekedi en 2023 - 4 janvier 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/01/04/rdc-la-lucha-entrevoit-mettre-en-place-un-front-contre-la-reelection-de-tshisekedi-en-2023.html/125345/


"RDC : « On ne peut pas laisser Félix Tshisekedi gagner un autre mandat » (LUCHA) - 4 janvier 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/01/04/rdc-on-ne-peut-pas-laisser-felix-tshisekedi-gagner-un-autre-mandat-lucha.html/125349/


"2023: front anti-Tshisekedi, une recette improductive -  3 janvier 2023
= https://afriquactu.net/2023/01/03/2023-front-anti-tshisekedi-une-recette-improductive/

"

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"MOISE KATUMBI CANDIDAT : PETER TIANI TRÈS  FÂCHÉ ET FAIT DES RÉVÉLATIONS..."






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MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Empty Re: MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE !

Message  ndonzwau 15/1/2023, 4:58 pm


"Presidentielles en RDC : les politiques en quête d'alliances
= http://afrikarabia.com/wordpress/presidentielle-en-rdc-les-politiques-en-quete-dalliances/





Tshisekedi, Fayulu, Katumbi, Matata Ponyo…les candidats annoncés à la prochaine présidentielle recherchent leurs futurs alliés, alors que l'incertitude plane toujours sur le positionnement de Joseph Kabila, Vital Kamerhe et ]Denis Mukwege.

MOISE KATUMBI VIENT D'ANNONCER SA CANDIDATURE A LA PRÉSIDENTIELLE ! Sans-titre-1024x576[/size]
Félix Tshisekedi, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege :copyright: DR

Sur le papier, l’année 2023 sera électorale. Des élections générales ont été annoncées pour le 20 décembre prochain avec un scrutin groupé : présidentielle, législatives, provinciales et municipales le même jour. Pourtant, dans la pratique, le spectre d’un possible report des élections est toujours d’actualité. Le calendrier est ultra serré et quasi-intenable pour bons nombre d’observateurs, mais surtout la guerre à l’Est du pays pourrait priver une grande partie des Congolais d’élection et provoquer son report. L’incertitude sur la bonne tenue du scrutin dans les délais n’empêche pas la classe politique congolaise de s’agiter tous azimuts… à la recherche d’alliances et de soutiens. Dans une présidentielle à un seul tour, où le président Félix Tshisekedi, candidat à sa réélection, fait office de super favori, l’opposition tente de s’unir. Comme en 2018, l’idée d’un candidat unique de l’opposition pour battre le candidat du pouvoir refait surface. Une expérience malheureuse puisque Félix Tshisekedi, après s’être rangé derrière Martin Fayulu, à l’instar de Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, a décidé de faire bande à part dans un ticket avec Vital Kamerhe. 


Tshisekedi garde trois ministres katumbistes
Si le rêve d’un candidat unique de l’opposition paraît difficilement réalisable en 2023, les accords, coalition et alliances sont indispensables pour peser sur le scrutin. En ce début d’année, chacun commence à compter ses alliés, à commencer par Félix Tshisekedi lui-même. L’annonce de la candidature de Moïse Katumbi (Ensemble) à la présidentielle et son départ de l’Union sacrée a permis de décanter la situation au sein du gouvernement. Trois ministres du parti katumbiste, Christian Mwando (ministre du Plan), Chérubin Okende (ministre des Transports) et la vice-ministre de la santé, Véronique Kilumba, ont décidé de quitter leurs fonctions pour rejoindre l’homme d’affaires. Un prochain remaniement devrait permettre de faire entrer au gouvernement des personnalités susceptibles de battre campagne pour le président sortant. Félix Tshisekedi garde trois autres ministres issus du parti katumbiste : Christophe Lutundula (ministre des Affaires étrangères), Mohindo Nzangi (ministre de l’Enseignement supérieur) et Modeste Mutinga (ministre des Affaires sociales). Le chef de l’Etat devrait aussi pouvoir compter sur une trentaine de députés d’Ensemble qui ont décidé de tourner le dos au patron du TP Mazembe. Le chef de l’Etat a donc réussi à siphonner une partie des cadres du parti katumbiste.

Une grande coalition présidentielle
Pour justifier une victoire annoncée malgré un maigre bilan, tant sur le niveau de vie des Congolais que sur l’insécurité, Félix Tshisekedi souhaite aller aux élections avec la plus large coalition possible à ses côtés. En plus des prises de guerre dans le camp de Moïse Katumbi, le chef de l’Etat bénéficie du soutien du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, et de celui du Sénat, Modeste Bahati, qui ont tous deux réaffirmé récemment soutenir le candidat Tshisekedi. Deux poids lourds de la politique congolaise sont également chouchoutés par le camp présidentiel. Il y a tout d’abord le patron du MLC, Jean-Pierre Bemba, qui possède aujourd’hui peu de marges de manoeuvre politiques et cherche surtout à se refaire une santé financière. De nombreux litiges, bancaires notamment, sont en cours. Lors d’une tournée dans sa province de l’Equateur, où le MLC pèse encore électoralement très lourd, le chairman a clairement demandé à la population de « donner un second mandat à Félix.

Le cas Kamerhe
Le second soutien de poids pour le président sortant, est son ex-allié de la campagne présidentielle de 2018, Vital Kamerhe. Officiellement, le patron de l’UNC est toujours dans l’Union sacrée et s’affiche comme un soutien de Félix Tshisekedi, mais les lignes pourraient bouger à l’approche du scrutin. Il y a en effet plusieurs contentieux entre les deux hommes. Vital Kamerhe n’a pas été nommé Premier ministre à l’issue de l’élection présidentielle, comme le précisait l’accord passé avec Tshisekedi. Il a certes été nommé directeur de cabinet de la Présidence, mais il s’est fait rattraper par la justice et condamner à 13 ans de prison dans l’affaire de détournement de fonds du « programme des 100 jours
 ». Après 2 ans de prison, Kamerhe est finalement sorti innocenté, mais avec une certaine rancoeur pour le chef de l’Etat. Très discret depuis son blanchiment par la justice, le patron de l’UNC avait pensé se remettre en selle en proposant son propre plan de paix pour l’Est du Congo. Mais là encore, c’est la déception, le « plan Kamerhe » est resté dans les tiroirs. Toujours puissant électoralement au Sud-Kivu, Vital Kamerhe reste tout de même un atout important pour le candidat Tshisekedi. Mais si Kamerhe ne trouve pas sa place dans le dispositif présidentiel (directeur de campagne ?), il pourrait rejoindre un autre bloc politique, et notamment celui d’Augustin Matata Ponyo, un ex-kabiliste comme lui.[/]

Fayulu, populaire et radical
Les deux principaux opposants déclarés à Félix Tshisekedi sont pour l’instant Martin Fayulu et Moïse Katumbi. Le premier a réussi à capitaliser sur sa popularité acquise pendant la campagne de 2018, soutenu par Katumbi, Bemba et Muzito. Il fait désormais cavalier seul et devra battre campagne sans les moyens financiers de ses parrains de la dernière présidentielle. Et sans Muzito, qui semble vouloir également se présenter en solo à la magistrature suprême. Contrairement à Bemba et Katumbi, Fayulu a toujours refusé d’entrer dans l’Union sacrée et encore moins de soutenir Tshisekedi qu’il accuse toujours d’avoir volé son élection. Constant dans son opposition frontale et radicale au camp présidentiel, le président de l’Ecidé a toujours dénoncé l’ingérence rwandaise au Congo. Une position aujourd’hui très soutenue par la population depuis le retour du M23 et le dernier rapport de l’ONU qui accuse Kigali de soutenir les rebelles. Le manque de moyens financiers et la multiplication des candidatures d’opposition sont ses principaux handicaps.

Katumbi et la carte Kabila
Moïse Katumbi a clarifié sa position politique très récemment, en se déclarant candidat et en quittant l’Union sacrée présidentielle. Dès l’élection contestée de Félix Tshisekedi en 2018, Moïse Katumbi avait toujours maintenu une certaine ambiguïté envers le nouveau président. Il y a d’abord eu la période « d’opposition républicaine » lorsque le chef de l’Etat était encore en alliance avec Kabila. Puis, il y a eu son entrée dans l’Union sacrée et au gouvernement… avant la rupture. Moïse Katumbi a toujours été prudent avec l’actuel pouvoir. Il sait qu’une épée de Damoclès pèse sur lui, qui pourrait le rendre inéligible : le projet de loi Tshiani. Dans ce texte, jamais voté pur l’instant, il faut être congolais « de père et mère » pour prétendre à la magistrature suprême, ce qui n’est pas le cas de l’homme d’affaires. Depuis l’annonce de sa candidature, les rumeurs reprennent sur sa prétendue double-nationalité. Pour jouer les premiers rôles dans le scrutin, Moïse Katumbi a décidé de jouer une carte inattendue : celle de Joseph Kabila. Dans son fief katangais, les rivalités politiques se sont exacerbées depuis le découpage du Grand Katanga en 4 provinces. La poignée de main entre les deux hommes en mai 2022 a fait jaser. Réelle réconciliation, ou réconciliation de façade ? Katumbi reste un « traître » pour Joseph Kabila, depuis son départ du clan PPRD en 2015, et sa volonté de se présenter à la présidentielle pour succéder au Raïs. Pourtant, du côté de Lubumbashi on rêve d’un soutien, même tacite, du clan Kabila à Katumbi, qui pourrait également être incarné par un rapprochement avec l’ancien Premier ministre Matata Ponyo.

Kabila veut faire barrage à Tshisekedi
Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’ancien président Kabila est sans doute la personnalité la plus courtisée dans les jeux d’alliances qui sont en train de se nouer. Théoriquement, le sénateur à vie Joseph Kabila n’est plus en mesure de se représenter à la présidentielle, mais le flou est savamment entretenu par ses proches sur son avenir politique. Après l’échec de son poulain Emmanuel Ramazani Shadary en 2018, il n’y a plus de dauphin naturel au sein du PPRD et de sa plateforme, le FCC. Si on parle beaucoup de sa femme, Olive Lembe, comme d’un possible plan B pour le camp Kabila, cette alternative semble un peu prématurée pour 2023 (2028 peut-être ?). Autour du Raïs, on privilégie une stratégie qui consisterait à faire battre coûte que coûte Félix Tshisekedi. « On veut un deuxième sénateur à vie et éviter un second mandat de Tshisekedi » confient des élus kabilistes. Le PPRD pourrait alors se tourner vers Matata Ponyo qui a gardé de bons contact avec Joseph Kabila, mais aussi avec bons nombre de caciques du parti. Pour peser sur le scrutin, sans présenter de candidat, le PPRD pourrait opter pour un « boycott » des élections et soutenir en « sous-marin » un candidat capable de battre Tshisekedi.

Matata, candidat sous surveillance judiciaire
L’ancien Premier ministre Matata Ponyo se retrouve donc lui aussi au cœur de toutes les attentions. Sa bonne implantation dans le  Maniema et la création de l’université qui porte son nom à Kindu en fait un personnage influent dans cette province enclavée. Son profil d’économiste « techno » avait été remarqué à l’international lors de son passage à la Primature. Seulement voilà, son implication dans les détournements de fonds du projet de la ferme agricole de Bukanga Lonzo, constitue toujours un handicap très sérieux à la crédibilité de sa candidature. De plus, Matata Ponyo se trouve dans une situation judiciaire ubuesque. Dans un premier temps, la Cour constitutionnelle s’était déclarée incompétente pour juger l’ex-Premier ministre dans le fiasco Bukanga Lonzo. Mais après un changement de juge au sein de la Cour, celle-ci a opéré un revirement à 180° pour finalement se déclarer compétente pour juger Matata Ponyo. « Une instrumentalisation de la justice » selon l’ex-Premier ministre.

Le nouveau  trio Fayulu-Matata-Mukwege
Preuve de l’intérêt que porte les futurs candidats à Matata Ponyo et aux possibles électeurs kabilistes, la tribune publiée par Martin Fayulu et le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege avec l’ex-Premier ministre. Dans un texte commun, ils dénoncent le chaos à l’Est, le risque de « balkanisation » du Congo et s’inquiètent du « caractère non-inclusif du processus électoral ». Martin Fayulu, Denis Mukwege et Augustin Matata Ponyo demandent également «la fin des poursuites judiciaires contre certains acteurs politiques ». La tribune indique nommément le cas de Matata Ponyo, dont le dernier retournement de situation de la Cour constitutionnelle vise à « l’éliminer du processus électoral ». La défense du cas Matata Ponyo a beaucoup étonné, surtout venant de la part de Martin Fayulu et Denis Mukwege, chantres de la lutte contre l’impunité. Devant les vives réactions provoquées par le texte, notamment sur les réseaux sociaux, le célèbre gynécologue a expliqué ne pas défendre l’impunité, mais l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Dont acte.

La surprise Mukwege ?
La présence de Denis Mukwege aux côtés de Martin Fayulu et Augustin Matata Ponyo, tous deux candidats déclarés en 2023, n’est pas un hasard. Depuis plusieurs mois, un collectif d’intellectuels milite pour une candidature du prix Nobel à la présidentielle. Son aura, son combat contre l’impunité et son intégrité, en font l’une des personnalités les plus respectées en RDC, mais aussi au-delà des frontières. Mais le médecin ne s’est toujours pas encore prononcé sur une possible candidature. Il faut dire qu’il y a de quoi hésiter à venir se jeter dans le marigot politique congolais, au risque d’abîmer son image. L’immense travail auprès des femmes, victimes de violences sexuelles dans l’Est, accapare beaucoup le gynécologue, et se présenter aux élections pourrait le couper de ses activités à l’hôpital de Panzi qu’il dirige. Mais sa participation à cette tribune commune aux côtés de deux candidats n’est pas anodine et pourrait constituer un premier « ballon d’essai[ » pour le docteur.

Une candidature qui changerait la donne
Denis Mukwege a d’ailleurs pris la précaution de bien préciser que cet appel commun n’était ni une alliance politique, et encore moins une plateforme électorale. Le prix Nobel a donc décidé de prendre son temps. De nombreux points d’interrogation planent sur le scrutin. Personne n’est certain que les élections auront bien lieu en décembre, et certains pensent aussi au docteur, en cas de glissement du calendrier, par incarner une possible « transition » dirigée un membre de la société civile. Et si le scrutin se tient dans les temps, Denis Mukwege n’est pas certain qu’il sera complément crédible et transparent. Mais une chose est sûre, une candidature du prix Nobel à la présidentielle rebattrait intégralement les cartes au sein de l’opposition, et une alliance du célèbre gynécologue avec un ou deux leaders de l’opposition pourrait rivaliser avec le rouleau compresseur Tshisekedi. Pour l’heure, il semble peut probable que Martin Fayulu ou Moïse Katumbi se désisteraient en faveur du prix Nobel, mais l’annonce d’une candidature Mukwege ne peut pas laisser les deux poids lourds de l’opposition insensibles.



"Remaniement du gouvernement : panique générale dans le camp des ministres après l’annonce de Tshisekedi ! - 14 janvier 2023
= https://okapinews.net/politique/remaniement-du-gouvernement-panique-generale-dans-le-camps-des-ministres-apres-lannonce-de-tshisekedi/

= https://okapinews.net/politique/auteurs-des-propos-separatistes-et-discours-de-haine-bussa-et-budimbu-recadres-par-tshisekedi-en-conseil-des-ministres/

"Elections 2023 en RDC: " empêcher Katumbi d'être candidat, c'est une entreprise que nous ne conseillons pas à ceux qui sont tentés de le faire " (Dieudonné Bolengetenge)-  13 janvier 2023
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= https://okapinews.net/politique/haut-katanga-un-cadre-de-ludps-demande-a-katumbi-declairer-les-congolais-sur-son-vrai-lieu-de-naissance/


"Campagne électorale et cohésion nationale. Un duo impossible - 5 janvier 2023
= https://www.ingeta.com/campagne-electorale-et-cohesion-nationale-un-duo-impossible/

"Butembo : les jeunes et la cohésion collective - 14 janvier 2023
= https://www.ingeta.com/butembo-les-jeunes-et-la-cohesion-collective/

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27 décembre 2022

= https://www.ingeta.com/le-kongo-kinshasa-et-la-production-de-lintelligence-collective/





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