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LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ?

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LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ? Empty LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ?

Message  ndonzwau 3/4/2023, 3:06 pm

LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC !QUI EN SONT LES AUTEURS ?

On n'en parke pas assez mais on dirait que ça ne touurne pas rond du côté du Katanga.
Une dernière livraison revoit le nombre de victimes à  la baisse : 7 morts par noyade et 1 par balles ; mais qu'en est-il exactement ???

Simple bavure policière ou plutôt commando planifié sur fond de course aux carrés miniers du pouvoir et apparentés et sur fond de conflits internes pour le leadership katangais ? Assurément il y'a de tout cela dans l'imbroglio katangais où  en plus un notable de la trempe de Katumbi trône à coté en grande place.
Banza, Kyabula, Masuka... sont dans la mêlée. Les autorités et les Katangais connus pour remuants  ne peuvent laisser sans rien faire ce carnage même s'il a lieu dans un Katanga en plein retournement.
Mais encore qui de Banza, Masuka alliés de Tshisekedi et de Katumbi tirent, tireront les ficelles du désordre meurtrier du Katanga ? Attendons les suites...



"Lubumbashi : la Société civile dénonce le massacre de plus de 25 jeunes d'un parti politique - 30/03/2023
= https://7sur7.cd/2023/03/30/lubumbashi-la-societe-civile-denonce-le-massacre-de-plus-de-25-jeunes-dun-parti
Le cadre de concertation de la société civile à travers sa thématique Gouvernance sécuritaire et paix du Haut-Katanga dénonce « le massacre » de plus de 25 jeunes qui seraient identifiés comme membres du parti politique Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), le jeudi 23 mars dernier au quartier Kilobelobe dans la commune de Kampemba à Lubumbashi.

Dans un communiqué, le cadre de concertation de la société civile accuse « les militaires » d'être à la base de ce drame qui a conduit à la mort par balles et par noyade.
« La gouvernance sécuritaire et paix du cadre de concertation provincial de la société civile du Haut-Katanga dénonce les massacres qui ont été perpétrés par certains commandos du poste avancé au quartier Kilobelobe, lesquels massacres ont fait perdre la vie à plus de 25 personnes par balles et d'autres par noyade », lit-on dans ce document dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mercredi 29 mars 2023.

Selon la même source, ce drame s'est passé au niveau de l'arrêt de bus Ciné, sur l'avenue Pangula dans la commune de Kampemba lorsque les militants de l'UNAFEC se sont vus attaqués par les commandos. Des centaines de jeunes qui étaient en réunion ce jour-là ont été attaqués par les militaires avec des coups de feu.
« Après nos enquêtes, le bilan provisoire est un jeune abattu sur place (...) 8 corps ramassés par les membres de famille et déposés à la morgue de Taba-Congo, 2 à la morgue de la Kenya, 1 aux cliniques Universitaires, 2 corps enterrés nuitamment par les militaires au cimetière de Taba-Congo, 4 au cimetière Mukwapa et 5 autres ont été récupérés forcément par les commandos des mains de la population », explique cette correspondance.

Dans un autre communiqué publié ce mercredi, Jean Ladislas Umba Lungange, président national de l'UNAFEC a confirmé cette triste nouvelle. Il a indiqué que son parti « n'a jamais eu des contentieux particuliers, ni avec les hommes en uniforme, ni même avec les personnes d'autres formations politiques ».
« C'est pourquoi, elle demande au président de la République d'instruire fermement le gouvernement tant national que provincial à prendre des dispositions idoines pour sécuriser la population de la ville de Lubumbashi dont fait partie certains membres de sa formation politique ; A la justice civile et militaire d'appréhender les présumés auteurs de ces ignobles actes afin qu'ils soient punis conformément à la loi », écrit le président de l'UNAFEC dans une déclaration politique.
Du côté de l'armée congolaise, le général Gihanga Smith de la 22e région militaire a souligné qu'une mise au point sera faite ce mercredi après-midi au terme d'une réunion avec le gouverneur Jacques Kyabula Katwe du Haut-Katanga.
Le dimanche 26 mars dernier, 5 corps sans vie ont été repêchés dans le canal des eaux Naviundu situé au quartier Kilobelobe dans la commune de Kampemba en présence du maire de la ville de Lubumbashi.


"RDC: une vingtaine de jeunes tués et plusieurs portés disparus - 30 mars 2023
= https://afrique.lalibre.be/76548/rdc-une-vingtaine-de-jeunes-tues-et-plusieurs-portes-disparus-a-lubumbashi/
Une vingtaine de corps sans vie de jeunes gens ont été retrouvés dans une rivière de Lubumbashi, la deuxième ville de République démocratique du Congo, et plusieurs autres sont portés disparus, apparemment victimes de l’action des forces de sécurité congolaises, a rapporté mercredi le site d’information Actualité.cd, en citant un parti politique et la société civile locale. « La gouvernance sécuritaire et paix du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga dénonce ces massacres perpétrés par certains commandos du poste avancé au quartier Kilobelobe, lesquels massacres ont fait perdre la vie à plus de 25 personnes par balles et d’autres par noyade », a indiqué mercredi la société civile du Haut-Katanga – dont Lubumbashi est le chef-lieu – dans un communiqué. 

Le parti politique Unafec (Union des nationalistes démocrates et fédéralistes) a pour sa part affirmé que ses 21 jeunes membres ont été tués par l’armée congolaise et d’autres sont introuvables à ce jour.
« Nous sommes en deuil. Nous avons vécu dans cette ville une situation grave. Des personnes qui portaient la tenue des militaires guidées par un civil, un défenseur judiciaire, ont trouvé nos jeunes à l’endroit où ils font régulièrement leurs réunions et ils ont commencé à tirer. Certains ont reçu des balles et d’autres en fuyant se sont noyés dans la rivière Naviundu », a déclaré le président national de l’Unafec, Jean Umba Lungange.
« Nous nous retrouvons pour le moment avec 21 corps, et il y a encore des personnes disparues qui ne sont pas encore retrouvées. Il y a des parents qui cherchent des enfants qu’ils n’ont pas encore retrouvés », a-t-il ajouté.
Selon la société civile, les corps sont répartis dans les différentes morgues de la ville notamment dans les communes de Sendwe, Kenya et Taba Congo.
En début de semaine, le maire de Lubumbashi, Martin Kazembe, avait fait état de cinq corps repêchés dans la rivière Naviundu, dans la commune de Kampemba. Il avait annoncé des enquêtes pour déterminer les circonstances de cette découverte macabre.
Les tensions sont fréquentes entre les jeunes de l’Unafec (fédéraliste) et ceux du parti du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS). Ces deux partis appartiennent à l’Union sacrée de la Nation (USN), la plateforme rassemblée par M. Tshisekedi, mais l’Unafec est minée par des divisions internes depuis le décès en août 2021 de son fondateur, Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
En décembre dernier, deux jeunes avaient trouvé la mort lors d’affrontements entre militants des deux partis – la base de l’Unafec est katangaise, alors que celle de l’UDPS est kasaïenne – dans la commune lushoise de la Kenya pour une question de perception de taxes sur certains transports.


"Meurtre des jeunes de l’UNAFEC à Lubumbashi: le ministre provincial de l’Intérieur attendu à l'assemblée provinciale - 01/04/2023 -
= https://www.radiookapi.net/2023/04/01/actualite/securite/meurtre-des-jeunes-de-lunafec-lubumbashi-le-ministre-provincial-de
Quelques députés provinciaux du Haut-Katanga ont demandé vendredi 31 mars à Lubumbashi l'interpellation du ministre provincial de l’intérieur. Ce dernier devrait s'expliquer au sujet du meurtre des jeunes de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC), le 25 mars.
L'un des initiateurs de cette interpolation, Dieudonné Pablo Ngwej, explique :
« En plein jour, on a assisté à un massacre perpétré par des militaires qui sont censés nous protéger. On a tué des enfants sans que, jusqu’à ce jour, on entende une réaction du gouvernement provincial. Nous, nous sommes dit que ça, c’est un mépris vis-à-vis de la population. Ou alors on est en train de protéger cette population ou alors on l’a fait sciemment, parce qu’on ne peut pas comprendre qu’il n’y ait aucun communiqué officiel. On attendait l’ouverture de la session parlementaire pour que de façon diligente, qu’on invite le ministre provincial de l’intérieur qu’il vienne nous expliquer ou est-ce qu’on en est, qu’est ce qui s’est passé et que l’on comprenne ce que le gouvernement provincial a fait ».


Les députés déplorent que les familles de victimes aient été empêchées de pleurer leurs enfants.
« Quand on a été sur le terrain, on a trouvé que même dans certaines familles, on leur a demandé de ne pas pleurer de ne pas organiser de deuil. Et ça c’est inadmissible. Qu’est-ce qu’on voudrait cacher ? On apprend qu’on a enterré certains corps sans que les familles ne soient mises au courant et les gens continuent à chercher leurs enfants », a poursuivi Dieudonné Pablo Ngwej.
Selon lui, « S'il a quelque chose qui ne tourne pas rond, que nous devrons comprendre ».


"Dany Banza et Jacques Kyabula pointés dans le massacre de 50 jeunes gens à Lubumbashi - 06/03/2023
= https://www.lecongoquonaime.com/post/vdany-banza-et-jacques-kyabula-point%C3%A9s-dans-le-massacre-de-50-jeunes-gens-%C3%A0-lubumbashi
Cette affaire n’est pas sans rappeler les incidents entre étudiants survenus à l’université de Lubumbashi dans la nuit du 11 au 12 mai 1990, appelé le massacre des étudiants. Quelques années plus tard, on se rendra compte de la manipulation. Mais aujourd’hui, la situation est de loin différente à celle qui remonte à ce massacre sans morts ni veillées mortuaires ! Nous ne sommes pas dans un montage. Les victimes sont connues. Les familles endeuillées également. Et les assaillants ont été vus en plein jour. Les responsables et les commanditaires se cachent. Pour les Lushois, il n’y a plus aucun doute. C’est du côté du pouvoir kasaïen et de ses collaborateurs katangais qu’il faut chercher les responsables. Lubumbashi est un volcan au bord de l’explosion.

LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ? 365f65_519be81e4fbf4ed5a15e98df7390ab2d~mv2

Jeudi 23 mars, des hommes en tenue militaire de la GR, la garde présidentielle, font leur entrée dans le quartier Kilobenobe et Bongonga dans la commune de Kapemba. Ils sont venus "remettre de l’ordre" dans le quartier où règne un groupe de jeunes de l’UNAFEC, le parti de feu Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Quelques heures après le passage de ce commando de la mort, on dénombre une cinquantaine de victimes, certaines tuées par balles et d’autres noyées. Pour tous les Katangais, le crime est signé. La garde présidentielle est commandée par les Kasaïens qui veulent régler leur compte et bâillonner les Katangais en colère. La preuve la plus ostensible de ces allégations tient au silence de mort que gardent le pouvoir de Kinshasa et le Premier ministre Sama Lukonde. Depuis le 23 mars, seule la société civile et les parlementaires katangais à Lubumbashi dans le Haut Katanga ainsi que ceux qui siègent à Kinshasa élèvent la voix. Ils exigent la mise en place d’une commission d’enquête indépendante, la tenue de funérailles dignes pour les victimes et la condamnation des tueurs et de leurs commanditaires
"Le gouverneur Kyabula a quelque chose à cacher. Il fait tout pour effacer les traces qui pourraient faire remonter aux commanditaires", affirme un Lushois qui accuse Jacques Kyabula Katwe d’être le complice des assassins. En instruisant Eric Muta, son ministre UNAFEC de l’intérieur, sécurité, décentralisation, affaires coutumières, droits de l’homme et relations avec la société civile – excusez du peu - , de remettre à chaque famille des victimes une enveloppe pour enterrer les morts, le gouverneur du Haut Katanga cherche manifestement à éviter la collecte des preuves. Faute d’autopsies sur les cadavres, aucune enquête ne pourra disposer des preuves attestant de la nature des morts, l’origine des balles et des armes qui ont provoqué le carnage. "Une cinquantaine d’enterrements en catimini n’est pas chose facile !", dit un conseiller du ministre Muta.

Dans les milieux avertis, il se dit que les jeunes de l’UNAFEC avaient adressé une mise en garde aux responsables de leur parti qu’ils accusaient de vouloir se vendre à Félix Tshisekedi. Depuis la disparition de l’emblématique sentinelle du Katanga, Kyungu wa Kumwanza, l’UNAFEC est terriblement affaiblie. Rien ne va plus au sein de la première formation politique katangaise. Au sein de la famille biologique de Baba Kyungu, aucune figure n’est en mesure de reprendre le flambeau. Entre la veuve ambitieuse, Mireille Masangu, le fils militant Lolo Kyungu, la prudente fille Angélique Kyungu et les autres membres de la fratrie, chacun veut prendre sa part de la formidable machine politique mise en place par le patriarche disparu et revendiquer l’héritage politique.
Dans cet environnement délétère, un Katangais tire son épingle du jeu. Il s’agit de Dany Banza, l’ancien ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat. En perte de vitesse et reconverti en conseiller depuis la récente purge présidentielle qui a écarté l’ancien conseiller privé Fortunat Biselele, Banza Maloba achète tout ce qui compte dans la constellation des Kyungu. "C’est un secret de polichinelle au Katanga que Dany Banza veut prendre le contrôle l’UNAFEC. Pour cela il emploie tous les moyens. Il n’hésite pas à sortir beaucoup d’argent. Il a fait nommer Lolo Kyungu au conseil d’administation de la Gécamines et la veuve Mireille Masangu au gouvernement à Kinshasa", dit un haut cadre de l’UNAFEC. "A quelques mois des prochaines élections, il ne veut pas rater l’occasion de constituer une large plate-forme avec son parti ACO et l’UNAFEC", poursuit notre interlocuteur.

A 46 ans, Dany Banza rêve grand.
Après avoir longtemps rêvé d’avoir la fortune de Moïse Katumbi - aujourd’hui que c’est chose faite – l’ambitieux conseiller ne cache plus sa volonté de succéder en 2028 à Félix Tshisekedi. Ni plus, ni moins ! Depuis plusieurs mois, l’ancien ambassadeur itinérant recrute à tours de bras parmi les cadres de l’UNAFEC, les figures politiques du grand Katanga et les jeunes Balubakat afin de constituer sa plate-forme politique.
En sa qualité de mentor de Jacques Kyabula et de Fifi Masuka, respectivement gouverneurs des provinces du Haut Katanga et du Lualaba, Dany Banza gère les deux provinces minières. Chinois, Indiens et Libanais sont à ses pieds. Toutefois à ce jour, les deux gouverneurs traînent encore les pieds à s’afficher publiquement avec Dany Banza. Leur prudence est d’autant plus grande que le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Guislain Nyembo s’est lui aussi lancé dans la course au contrôle du Katanga. La guerre entre Nyembo et Banza est déclarée et les hostilités déclenchées. Nul ne sait qui en sortira gagnant. Du côté de l’UDPS, cela ne va pas mieux. Augustin Kabuya, le président du parti présidentiel, veille lui aussi au grain. Pour l’UDPS, pas question de laisser prospérer un conseiller dont l’insolente fortune rend la trajectoire de plus en plus incontrôlable.
Dans le même temps, les langues se délient. La cinquantaine de jeunes gens qui ont trouvé la mort sous les balles de la soldatesque doit sa tragique destinée au seul crime d’avoir exigé des comptes aux responsables de son parti. Il fallait lui administrer une leçon et la faire taire. L’opération a mal tourné

Aujourd’hui, si les responsables de l’UNAFEC font preuve de lâcheté en essayant eux aussi d’étouffer le crime, du côté de l’armée des Zulu, le nom donné aux jeunes miliciens du parti, la colère grandit. Ils n’hésitent pas à pointer Dany Banza et Jacques Kyabula qu’ils accusent d’avoir vendu le Katanga aux Kasaïens.
On peut douter que le carnage de Kilobenobe demeure sans suite. Le pouvoir de Kinshasa doit rapidement trouver un coupable idéal. Il ne pourra pas garder silence longtemps. Il doit dans l’urgence trouver un lampiste à qui faire porter le chapeau… Louis Alphonse Koyagialo Ngbase te Gerengbo pourrait expliquer comment sacrifier un gouverneur pour se sortir des problèmes. Il a malheureusement emporter ses secrets dans la tombe. Mais pour sacrifier ses collaborateurs, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a pas de leçon à recevoir de personne ! Vital Kamerhe, François Beya, Jean-Marc Kabund et Fortunat Biselele peuvent en témoigner !


RDC :"le parti Unafec dénonce le meurtre de ses militants par des militaires à Lubumbashi
- 30/03/2023

= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230330-rdc-le-parti-unafec-d%C3%A9nonce-le-meurtre-de-ses-militants-par-des-militaires-%C3%A0-lubumbashi
À Lubumbashi, le parti Unafec dénonce des meurtres jeudi dernier parmi ses partisans et accuse les militaires. La formation qui soutient le président Felix Tshisekedi a déposé ce mercredi une plainte contre X à l’auditorat militaire. Mais des sources proches de l’armée indiquent que les militaires auraient été attaqués par des membres de l’Unafec alors qu’ils allaient à la rescousse d’un homme dépouillé par ces militants. Le bilan officiel fait état de 12 décès, mais l’Unafec parle de 21 morts et des disparus.

LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ? Unafec_rdc_0
[size=11]Le parti Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec) accuse les forces armées de la RDC d'avoir tué ses militants. Ici, les bureaux du parti à Lubumbashi. © Junior Kannah / AFP[/size]

À Lubumbashi, le parti Unafec dénonce des meurtres jeudi dernier parmi ses partisans et accuse les militaires. La formation qui soutient le président Felix Tshisekedi a déposé ce mercredi une plainte contre X à l’auditorat militaire. Mais des sources proches de l’armée indiquent que les militaires auraient été attaqués par des membres de l’Unafec alors qu’ils allaient à la rescousse d’un homme dépouillé par ces militants. Le bilan officiel fait état de 12 décès, mais l’Unafec parle de 21 morts et des disparus.
Avec notre correspondante à Lubumbashi, Denise Maheho

Ce père de famille est en deuil. Son fils Kabala a été tué. Il accuse l’armée : « Jeudi dernier en rentrant à la maison, on m’a dit que mon fils s'est noyé. Il venait de participer à une réunion de l'Unafec [Union nationale des fédéralistes du Congo - ndlr], il été tué par des militaires. Samedi matin, son corps a été repêché de la rivière Naviundu."
Selon une source proche de l’armée, l’incident se serait produit au moment où des militaires exigeaient de jeunes de l’Unafec de restituer le téléphone qu’ils auraient ravi à un passant. Les militants auraient alors répondu par une pluie des projectiles. En réaction, les FARDC auraient tiré en guise de légitime défense. Pris de panique, certains jeunes se seraient jetés dans la rivière.

Mais du côté de l’Unafec, son président Umba Longange affirme le contraire : « Ce sont ces messieurs guidés par un civil, un défenseur judiciaire, qui ont trouvé nos jeunes à l'endroit où ils font habituellement les réunions, et ils ont commencé à tirer. Et nous nous trouvons pour le moment avec 21 corps et des disparus. »
De son côté, la société civile du Haut Katanga déclaré avoir recensé provisoirement 11 corps. Par contre le bilan officiel fait état de 12 décès dont 3 par balle et 9 par noyade.


"RDC: Qui a tué 21 militants de l'Unafec à Lubumbashi ? -30 mars 2023 -
= https://www.voaafrique.com/amp/rdc-mort-d-au-moins-21-militants-politiques-%C3%A0-lubumbashi-(sud-est)/7027470.html


"Massacre des jeunes UNAFEC et exclusion de Katumbi : les députés katangais haussent le ton - 30/03/2023
= https://ouragan.cd/2023/03/massacre-des-jeunes-unafec-et-exclusion-de-katumbi-les-deputes-katangais-haussent-le-ton
Massacre des jeunes UNAFEC et exclusion de Katumbi : les députés katangais haussent le ton
Trop d’événements malheureux frappent la communauté katangaise ces derniers jours. Le Rassemblement des députés katangais fustige l’assassinat de 25 jeunes de la Junafec, autant qu’ils dénoncent un coup monté contre le candidat Moïse Katumbi Chapwe.


LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ? 1680211089412
Les députés membres du RDK dénonçant les massacres des jeunes de l’UNAFEC et l’exclusion de Katumbi par cette proposition de loi raciste dite loi Tshiani @Photo Droits tiers

Les députés katangais pointent du doigt les Fardc et réclament une enquête en vue de punir les auteurs de ces atrocités. Ces élus des provinces du Haut-Katanga, du Haut-Lomani, du Lualaba et Tanganyika dénoncent en même temps, l’inscription au calendrier de la session de mars de la Loi Tshiani, « qui met en péril l’unité nationale ». “Nous, députés nationaux et représentants légitimes du peuple congolais en général, et plus particulièrement des populations des provinces de Haut-Katanga, Haut-Lomani, Lualaba et Tanganyika, fustigeons le massacre des jeunes katangais perpétré à Lubumbashi en date du 23 mars 2023, au quartier Kilobelobe, dans la partie est de la ville. Massacre confirmé par les ONG des droits de l’homme, par la société civile, ainsi que les médias tant nationaux et internationaux”, peut-on lire dans cette déclaration parvenue à Ouragan.cd
Au sujet de ce massacre des jeunes et selon les témoins sur place à Lubumbashi, les membres du Rassemblement des députés katangais (RDK) affirment qu’il est “l’œuvre des militaires commando FARDC qui ont tiré à bout portant sur les paisibles jeunes non armés occasionnant la perte en vies humaines à plus de 25 jeunes par balle et par noyade, sans compter les blessés graves et les disparus”. Les jeunes victimes de ce massacre ignoble ont été amenés dans les différentes morgues, dont celle du Kenya, de Taba-Congo et des cliniques universitaires, tandis que les blessés ont été acheminés à l’hôpital du camp vangu et à l’hôpital Jason Sendwe, précise la communication du Rassemblement.

Non à l’exclusion de Katumbi
L’inscription au calendrier de la présente session ordinaire de mars 2023 de la loi dite Tshiani en violation de la Constitution, ne cesse d’inquiéter les élus katangais. Les membres du Rassemblement des Députés katangais (RDK) estiment que cette proposition de loi “met en péril l’unité nationale au sein de la République démocratique du Congo”. Ils déplorent la détermination avec laquelle l’on voudrait sacrifier l’unité nationale acquise au profit des intérêts politiciens. Ainsi, les élus dénoncent et condamnent-ils ce énième massacre des populations katangaises dans la province du Katanga et l’insécurité généralisée que vit la population de Lubumbashi car il ne se passe pas un jour sans que des corps emballés dans des sacs en gîte ne soient ramassés dans les marécages ou dans certains coins de la ville. Ils demandent au bureau de l’Assemblée nationale la constitution d’une commission d’enquête pour faire éclater la vérité sur ce sombre événement et que les responsables répondent de leurs actes.


"Tueries de plusieurs jeunes à Lubumbashi: le gouvernement provincial rabaisse le bilan à 8 morts dont un seul par balle -  3 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/03/tueries-de-plusieurs-jeunes-lubumbashi-le-gouvernement-provincial-rabaisse-le-bilan-8
Alors que la société civile du Haut-Katanga dit avoir répertorié 25 morts à la suite des incidents survenus le 23 mars dernier à Lubumbashi au pont jeté sur la rivière Naviundu, ensuite 21 selon le bilan du parti politique Union nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC), le conseil provincial de sécurité parle de 8 morts dont un seul par balle. Dans sa mise au point ce dimanche, Éric Muta Ndala, ministre provincial de l'intérieur du Haut-Katanga, explique que 7 jeunes parmi les 8 décédés sont morts par noyade.
"En rapport avec les évènements du 23 mars dernier, le conseil provincial de sécurité a institué une commission ad hoc pour enquêter sur les incidents malheureux survenus au niveau du pont jeté sur la rivière Naviundu. La commission, après avoir enquêté, a déploré 8 morts parmi lesquels un blessé par balle perdue et 7 par noyade ainsi qu'un blessé par qui est en soins intensifs et pris en charge par le gouvernement provincial ", dit-il dans sa mise au point de ce dimanche.
Les présumés responsables de cet incident non cités, font déjà l'objet des poursuites judiciaires, précise t-il dans sa communication.
"Les enquêtes judiciaires sont menées pour déterminer les responsabilités des uns et des autres, et les présumés auteurs font déjà l'objet des poursuites judiciaires " a-t-il poursuivi.

Contexte
Le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga a dénoncé le meurtre de 25 jeunes présentés comme membres du parti politique UNAFEC du feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza au niveau du pont jeté sur la rivière Naviundu reliant les communes Kampemba et annexe. La société civile locale à accusé des éléments de l'armée qui ont ouvert le feu sur ces jeunes. Pour sa part, Jean Umba Lungange, président national de l'UNAFEC a parlé de 21 décès parmi les jeunes de la brigade zulu, une membre des jeunes de son parti politique tués par des commandos arborant les tenues militaires.
En début de semaine, le maire de la ville de Lubumbashi avait évoqué 5 corps inertes repêchés dans la même rivière Naviundu. Depuis, plusieurs voix se sont levées pour condamner cette série de décès des jeunes dans la ville de Lubumbashi.



"RDC : Au Katanga, les proches de Tshisekedi rivalisent d’imagination pour tenter d’écarter Katumbi de la présidentielle - 18 mars 2022
= https://congolibere.com/rdc-au-katanga-les-proches-de-tshisekedi-rivalisent-dimagination-pour-tenter-decarter-katumbi-de-la-presidentielle/amp/
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]Jacques Kyabula (à gauche) et Dany Banza inquiets pour la suite de leur carrière :copyright: DR

Jacques Kyabula, le gouverneur du Haut-Katanga, membre de l’Union sacrée, et Dany Banza Maloba, ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, deux relais de Félix Tshisekedi dans la province cuprifère, tentent – eux aussi – de trouver la parade face à Moïse Katumbi, perçu par le clan présidentiel comme le principal obstacle dans la quête d’un second mandat par l’actuel chef de l’Etat. Leur dernière idée : imputer à l’ex-gouverneur du Katanga la responsabilité d’une rébellion dans la province. Une ficelle certes grosse qui, surtout, n’a rien d’original.
Jacques Kyabula et Dany Banza sont deux acteurs de second, voire de troisième plan, de la vie politique en RDC. Leur carrière, ils le savent, ne tient qu’à un fil, ou plutôt qu’à un homme : Félix Tshisekedi. Du destin politique de ce dernier, dépend le reste de leur carrière.
C’est donc avec un zèle tout particulier que ces deux Katangais, pas franchement prophètes en leur pays, ont entrepris de trouver le « graal ». Autrement dit, la solution qui permettra de lever le principal obstacle sur le chemin qui doit mener Félix Tshisekedi à un second mandat. Cet obstacle porte un nom : Moïse Katumbi.
La popularité de l’ex-gouverneur du Katanga, qui a quitté ses fonctions en 2013, est intacte dans la province. « Katumbi et Kyabula ne jouent pas dans la même catégorie. Le premier est un super poids lourd, le second un poids mouche », raille un influent député provincial.
Cette popularité ne se borne d’ailleurs pas à la province. Elle est très forte partout à l’est et à Kinshasa où vivent bon nombre de swahilophones. Mais le « chairman » comme l’appellent ses proches, jouit également, chose rare pour un homme de l’est, d’une forte estime à l’ouest du pays et au centre. Le fait que Katumbi soit le président du Tout Puissant Mazembe, l’un des clubs les plus emblématiques d’Afrique, n’y est pas étranger. Politiquement, tout ceci n’est pas sans conséquence. Comme l’affirme, au moyen d’une métaphore footballistique, un ancien président du Sénat qui maîtrise sur le bout des doigts la carte électorale du pays, « si les élections demain se jouaient à la régulière, Katumbi tuerait le match ».
Le camp présidentiel le sait. Pour remplier à son poste de président, Félix Tshiseseki, qui n’a pas été élu en 2019 mais nommé par son prédécesseur Joseph Kabila au terme d’un deal qu’il a dénoncé depuis, ne peut ni compter sur son bilan (quasi-inexistant comme il l’a reconnu lui-même dans une interview cette semaine au Soir de Bruxelles) ni sur la carte électorale (Tshisekedi, qui est Tshiluba, pèse entre 18 et 22 % des voix).
Sa seule chance de parvenir à ses fins : organiser un scrutin électoral à sa main. Or, « afin de sauver les apparences le jour J, mieux vaut avoir dégagé le terrain avant. C’est-à-dire avoir écarté plusieurs mois avant le scrutin ses rivaux les plus dangereux. Cela permet d’éviter une trop forte pression tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », explique avec un détachement stupéfiant un ancien ministre croisé dans la capitale belge.

A la recherche de la martingale
Le stratagème a beau être éculé (il a été éprouvé ces dernières années au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Rwanda, mais aussi en RDC en 2018, etc.), certains lui trouvent toujours de l’attrait. En particulier dans l’entourage de Félix Tshisekedi. Après avoir tenté de pousser en sous-main la loi Tshiani avant d’y renoncer sous la pression des Etats-Unis, les proches du président sont à la recherche de la martingale.
Kyabula et Banza, deux relais de Félix Tshisekedi dans le Katanga, pensent l’avoir trouvée. Leur idée : mettre sur le dos de Moïse Katumbi la responsabilité d’une rébellion. Rébellion qu’il aurait fomentée avec, histoire d’aggraver plus encore son cas, John Numbi ! Deux hauts gradés de l’armée dans la province ont déjà été approchés. En contrepartie d’une somme d’argent conséquente et d’une garantie d’impunité, ces deux militaires doivent attester avoir été approchés par des proches de Moïse Katumbi afin, à sa demande supposée, fomenter une rébellion à mi-année. Et pour aggraver un peu plus le cas de l’ex-gouverneur du Katanga, celui-ci est supposé avoir agi avec la complicité de… John Numbi ! Des faits qui vaudraient à M. Katumbi une condamnation et surtout le priverait de la possibilité de se présenter à une élection.
Pour le coup, Kyabula et Banza, peut-être en mal d’inspiration, ne réinventent pas la roue. En 2015 déjà, Joseph Kabila avait tenté d’attribuer à l’ex-gouverneur du Katanga la rébellion des Bakata Katanga (littéralement « couper le Katanga », sous-entendu du reste du Congo). Face à la fragilité des accusations, l’ex-chef de l’Etat y avait renoncé, préférant user d’un autre subterfuge.
Sept ans plus tard, certains veulent à nouveau tenter leurs chances…

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LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ? Empty Re: LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ?

Message  ndonzwau 20/4/2023, 2:05 pm

UNE VIOLENCE QUI NE DIT PAS TOUJOURS SON MOT CIRCULE AU KATANGA, FIEF NATUREL DE DEUX GRANDS LEADERS, 'JK & KATUMBI DISPUTÉ PAR LE POUVOIR. ON NE SAURAIT ÉCARTER QUE SES DIFFÉRENTS PROTAGONISTES NE SOIENT PAS AU COEUR DU PROBLÈME. A QUI PROFITE LE CRIME A TERME ???

On n'en parle pas assez mais c'est un nombre impressionnant pas complètement vérifié mais estimé à 45 morts par l'Eglise Catholique de militants de l'Unafec tués.
Le hic justemeñt est que le status des protagonistes et l'ampleur des enjeux auraient dû en faire une priorité locale et nationale mais on semble assister à une dégradation de la situation sécuritaire bien visible qui n'attire aucune attention comme on se serait attendu. A qui profite cette indifférence, qui a intérêt à ce que la violence au Katanga perdure sans chercher les coupables et qui sont les coupables ?



" À Lubumbashi, fief de Kabila et Katumbi, la violence est-elle manipulée ? - 19 avril 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1437432/politique/a-lubumbashi-fief-de-kabila-et-katumbi-la-violence-est-elle-manipulee/
À huit mois des élections générales en RDC, la dégradation de la situation sécuritaire dans le chef-lieu du Haut-Katanga inquiète autant qu’elle interroge.


"RDC: le nombre des militants politiques tués fin mars à Lubumbashi passe à 45 - 17 avril 2023
= https://afrique.lalibre.be/76904/rdc-le-nombre-des-militants-politiques-tues-fin-mars-a-lubumbashi-passe-a-45/
Quarante-cinq jeunes militants d’un parti politique katangais ont été massacrés par des militaires le 29 mars dernier dans un quartier de Lubumbashi (sud-est de la République démocratique du Congo), a affirmé l’archevêque de cette ville, Mgr Fulgence Muteba Mugalu, cité samedi par la presse locale. Un précédent bilan, provenant de la société civile locale, faisait état de 25 morts parmi ces militants de l’Union des nationalistes démocrates et fédéralistes (Unafec).

L’archevêque de la deuxième ville de RDC a dénoncé vendredi, lors d’une messe en mémoire des jeunes militants politiques tués le 29 mars, la violence qui y règne. Mgr Muteba a à cette occasion revu à la hausse le nombre des victimes, parlant de 45. Il a cité le nom de 43 d’entre elles, tout en soulignant que deux victimes féminines n’avaient pas été identifiées selon le texte de son homélie.
« Je condamne avec la dernière énergie le massacre de Kilobelobe. La vie humaine, faut-il le répéter, est sacrée », a ajouté le prélat.
Il a dénoncé la persistance l’insécurité qui d’après lui a « défiguré le visage de Lubumbashi »., le chef-lieu de la province minière du Haut-Katanga, selon le site d’informations Actualité.cd.
« A cause de l’insécurité et des tueries aveugles, notre ville tend à devenir l’épicentre de la violence, une cité de sang, une société de la mort, où les habitants font l’amère expérience d’être abandonnés à eux-mêmes », a-t-il dit dans son homélie à la paroisse Saints Pierre et Paul de Lubumbashi.
« On tue sauvagement, on cambriole, on attaque sans vergogne, on arrache de l’argent et les biens, on viole impitoyablement, ainsi de suite », a ajouté Mgr Muteba.
En mars, des jeunes identifiés comme membres du parti UNAFEC ont été fusillés par les forces de sécurité, d’après la société civile. Les faits se sont passés sur le pont Naviundu reliant les communes de Kampemba et Annexei. Plusieurs jeunes étaient morts aussi par noyade dans la rivière Naviundu fuyant les tirs.
Un procès s’est ouvert le 7 avril à Lubumbashi. Deux auteurs présumés, des militaires, sont jugés par le tribunal militaire pour la mort le 29 mars, par balles ou par noyade, de ces jeunes militants. La justice voudrait comprendre ce qui s’est réellement passé ce jour-là. Des auditions vont se poursuivre mercredi prochain dans la salle des conférences de la Société nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC), où se déroule le procès.
Locomotive de la croissance économique du pays grâce à ses abondants gisements de cuivre et de cobalt, le « grand Katanga » – l’ancienne province a été scindée en quatre, dont le Haut-Katanga, en 2015 dans le cadre d’une réforme qui a fait passer le nombre de provinces de onze à 26 – avait fait sécession dans les premiers jours de l’indépendance octroyée par la Belgique en 1960 avant d’être ramenée de force dans le giron congolais en 1963 après une intervention militaire de l’ONU.
Aujourd’hui encore, beaucoup y rêvent d’indépendance ou d’une autonomie accrue.


"Lubumbashi : 45 morts, bilan effrayant révélé par l’archevêque Muteba - 15.04.2023
= https://ouragan.cd/2023/04/lubumbashi-45-morts-bilan-effrayant-revele-par-larcheveque-muteba
Ce qui s’est passé le 23 mars 2023 à Kilobelobe, quartier populaire de la ville de Lubumbashi n’est pas à minimiser, encore moins à masquer, dénonce l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu. Dans une homélie à la messe des morts célébrée vendredi 14 avril à Lubumbashi, le prélat catholique a estimé qu’on ne doit pas banaliser ces tueries méchantes, comme si la vie des jeunes trépassés ne comptait pas.

LA SOCIETE CIVILE DE LUBUMBASHI DENONCE LE MASSACRE DE PLUS DE 25 JEUNES DU PARTI UNAFEC ! QUI EN SONT LES AUTEURS ? 1681584155186
Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi @Photo Droits tiers

Des vies humaines ont été fauchées, pour une raison qu’on ignore. C’est une alerte malheureuse qu’a lancée l’archevêque métropolitain de Lubumbashi qui pense que ce cas de massacre peut conduire à un désastre dont personne ne peut avoir le contrôle. « Il faut arrêter l’insécurité, les tueries et la haine », alerte-t-il. Face à cette tragédie, qui plonge la province du Haut Katanga dans la tristesse, Mgr Fulgence Muteba Mugalu invite le peuple à se tourner vers le mystère de l’espérance. “Un jour, explique-t-il, nous nous retrouverons avec ces jeunes dans un autre monde, celui de l’éternité, monde où Jésus trône dans sa gloire à la droite du Père céleste”. Pour l’homme de Dieu, quand frappe la mort, il est difficile de s’enfermer dans l’indifférence. Réalité tragique, « la mort sème la désolation et brise l’harmonie sociale », insiste-t-il. « Nos jeunes frères ou enfants de la JUNAFEC nous ont quittés dans des conditions tragiques que nous connaissons tous, mais qui restent néanmoins encore à élucider », a interpellé Monseigneur l’archevêque.

45 tués et disparus, énumère l’archevêque
Pleurer ceux qu’on aime est naturel. C’est un devoir incontestable. C’est une manière de leur rendre hommage et d’affirmer la beauté des liens d’amour qui nous unissaient à eux. « Ce qui s’est passé il y a très longtemps n’a rien de différent de ce qui s’est passé à Kilobelobe en mars dernier », a fait observer l’évêque Fulgence Muteba. Massacre odieux, d’une violence inouïe. Le chagrin des mères, des pères et des familles de ces jeunes à fleur d’âge, de cette tragédie barbare, ce chagrin, donc, est tout aussi profond que le cri de pleur, rappelle le prélat. Naturellement, l’émotion des lamentations, surtout de ces femmes, qui ont vu disparaître leurs enfants, touche toute personne ayant un cœur humain. « Face à l’ampleur de cette tragédie inqualifiable, de nombreuses questions se bousculent dans nos têtes », se demande l’archevêque de Lubumbashi sur le « pourquoi d’un tel massacre ? ». Quel est le message qu’il recèle et qu’est-ce que ces auteurs veulent transmettre à notre peuple, spécialement celui de Lubumbashi ? Il n’est un secret pour personne : le visage de la ville de Lubumbashi est de plus en plus défiguré. A cause de l’insécurité et des tueries aveugles : « notre ville tend à devenir l’épicentre de la violence, une cité de sang, une société de la mort, où les habitants font l’amère expérience d’être abandonnés à eux-mêmes. On tue sauvagement, on cambriole, on attaque sans vergogne, on arrache de l’argent et des biens, on viole impitoyablement, ainsi de suite », gronde Monseigneur Muteba. L’ampleur de la tragédie noie tous les efforts des autorités, qui, reconnaît-il, font ce qu’elles peuvent.
Lire aussi :
Territorialité : les leçons de Tshibangu Kalala à Kagame

L’archevêque souligne que chaque fois que le soleil se couche, les habitants de Lubumbashi, toutes tendances confondues, s’interrogent : à qui le prochain tour ? D’autres villes de la province ne sont pas épargnées par le drame. Sur ce fond, Fulgence Muteba condamne avec la dernière énergie le massacre de Kilobelobe. La vie humaine, répète-t-il, est sacrée. « On ne l’achète pas en pharmacie, ni nulle part ailleurs. La vie est un don, que seul Dieu sait faire, gratuitement et en toute générosité », prêche-t-il. La vie n’a pas de prix ou plutôt son prix est inestimable. « Tu ne tueras pas » (Ex 20, 13), dit un commandement de Dieu. De même, la dignité humaine est inaliénable.
Aux commanditaires et aux exécutants de ce meurtre collectif, le prélat rappelle que personne au monde n’a le droit de décider de la vie ou de la mort d’un être humain. « Ce pouvoir revient au seul Dieu qui, comme dit le livre de Job, peut donner et peut reprendre (Cfr Jb 1, 21)_ ». Et d’ajouter « le sang des innocents a toujours crié vengeance ». Pour lui, il faut arrêter l’insécurité et les tueries aveugles car elles ne sont dans l’intérêt de personne ; ni de ceux qui ont la charge de diriger la population, ni dans celui des dirigés. Sans s’engager dans la guerre des chiffres, Fulgence Muteba Mugalu a communiqué une liste de 45 victimes tuées ou portées disparues pour les jeunes dont les corps sans vie ont été ramassés ou annoncés disparus.

Lubumbashi, ville martyre
À l’occasion de la messe dédiée aux morts, Monseigneur Muteba a rappelé que Lubumbashi, a une histoire faite des hauts et des bas. Le Katanga aussi. En effet, il y a trente ans, dans cette ville, a eu lieu le massacre des étudiants de l’UNILU, qui a suscité une grave controverse et une crise politique qui a largement affaibli le régime en place (Mobutu). Elle avait entraîné une crise diplomatique avec certaines puissances mondiales, dont on se souvient encore avec amertume. « Du sang et des larmes ont coulé. Abondamment », rappelle le prélat. L’histoire étant chargée de leçons, il faut arrêter les tueries et les massacres. Il serait téméraire de répéter les moments tragiques de cette histoire mouvementée qui ne fait que repousser le bonheur de la population congolaise. Le chemin de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation est le plus sûr pour asseoir une réelle démocratie et un type de développement durable.
Muteba estime que les habitants de Lubumbashi ou vivant au Katanga aspirent profondément à la paix. Il faut les encourager sur cette voie, pleine de sagesse et de noblesse. Pareille voie exclut toute forme d’exclusion, de stigmatisation et de manipulation enrobée dans une prétendue promotion de la souveraineté de notre pays qui empoisonne son avenir radieux. « Arrêtons de jouer au jeu dangereux qui frustre des pans entiers de notre population et employons-nous à bâtir un Congo où chacun a sa place et peut apporter de quoi il est capable pour son édification, pour l’intérêt non pas d’une élite privilégiée, mais pour l’intérêt de la majorité, sinon de tous », a-t-il martelé. Il a rendu un vibrant hommage aux jeunes décédés dont il a salué la mémoire, en exigeant une enquête indépendante et un procès crédible, jusqu’à ce que la vérité soit entièrement établie. « Les auteurs de cette tragédie méritent une sanction exemplaire », a martelé le prélat catholique de Lubumbashi.

= https://actualite.cd/2023/04/15/rdc-larcheveque-de-lubumbashi-surevalue-45-le-nombre-des-jeunes-militants-politiques

"Procès sur le meurtre des jeunes de l'UNAFEC à Lubumbashi : le débat autour du nombre de décès divise les parties, le tribunal poursuivra l'audition des témoins jeudi -  11 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/11/proces-sur-le-meurtre-des-jeunes-de-lunafec-lubumbashi-le-debat-autour-du-nombre-de
Le tribunal militaire garnison de Lubumbashi a poursuivi ce mardi 11 avril 2023 à Lubumbashi, l'audience dans le cadre du procès autour du meurtre des jeunes présentés comme membres du parti politique union nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC). Le débat a tourné autour des controverses sur le bilan exact des morts. La partie défenderesse dit avoir pris connaissance uniquement de 6 décès par l'entremise des actes de décès présentés à l'occasion.
Des propos qui ont été rejetés par la partie civile.

"Au delà de 6 actes de décès présentés au tribunal, d'autres corps ramassés dans la rivière Naviundu ont été enterrés avec l'autorisation du bourgmestre de la commune qui avait fait une descente sur le terrain" a expliqué la partie civile.

Et de poursuivre :
" La disparition aujourd'hui des jeunes de l'UNAFEC par noyade n'a pas besoin d'acte de décès. Il n'y a aucune voie de droit qui dit le contraire " rétorque la partie civile sur le cas de 6 décès évoqué par les avocats qui défendent les deux présumés auteurs de ce meurtre.
En dehors des familles de victimes, l'UNAFEC s'est présentée ce jour comme partie au procès avec son président national Jean Ladislas Umba Lungange assisté par le même conseil.
A la séance du jeudi 13 avril prochain, le tribunal devrait se baser sur la convocation à la barre des témoins pour avoir d'autres versions autour du bilan exact des morts à l'occasion de cet incident.


"Lubumbashi : L’Eglise Catholique publie une liste de 45 morts pour le « massacre des jeunes l’UNAFEC »
= https://yabisonews.cd/lubumbashi-leglise-catholique-publie-une-liste-de-45-morts-pour-le-massacre-des-jeunes-lunafec/
Monseigneur Fulgence Muteba Mugalu, Archevêque métropolitain de Lubumbashi a, dans un communiqué dont une copie est parvenue à Yabisonews.cd, annoncé la mort de 45 jeunes de l’UNAFEC lors du « massacre » d’il y a quelques semaines à Kilobelobe dans la ville de Lubumbashi.
Fulgence Muteba indique le caractère chaotique de la situation sécuritaire et appelle tout le monde à s’impliquer dans la lutte contre l’insécurité. Il souligne que les chiffres annoncés par le gouvernement provincial et la société civile sont faux.


« Ce qui s’est passé en mars à Kilobelobe n’est pas à minimiser, encore moins à masquer. On aurait tort de le banaliser, comme si la vie des jeunes trépassés ne comptait pas. Des vies humaines ont été fauchées, pour une raison qu’on ignore. C’est une alerte malheureuse qui peut conduire à un désastre dont personne ne peut avoir le contrôle. Il faut arrêter l’insécurité, les tueries et la haine. Sans m’engager dans la guerre des chiffres, nous prions pour les jeunes dont les corps sans vie ont été ramassés ou disparus », peut-on lire dans ce communiqué de Mgr Fulgence Muteba.
Notons que ce communiqué de l’Église catholique qui avance le chiffre de 45 morts, contredit les chiffres du gouvernorat du Haut Katanga de 8 et de la société civile qui parle de 25.


"RDC : Une vingtaine de jeunes tués dans l’indifférence à Lubumbashi - 7 avril 2023
= https://afrique.lalibre.be/76744/rdc-une-vingtaine-de-jeunes-tues-dans-lindifference-a-lubumbashi/
Les faits se sont produits le 23 mars dernier sans engendrer jusqu’ici la moindre enquête des autorités.]
Ce sont des enfants qui ont été assassinés”, lance Enoc*, le frère d’une victime de ce qu’il appelle le “massacre” de Kilobelobe, un quartier populaire de l’est de Lubumbashi, la capitale du Haut-Katanga.
Les faits se sont déroulés le jeudi 23 mars”, poursuit le jeune homme. “Le jeudi, c’est le jour de réunion des jeunesses de l’Unafec (Union nationale des fédéralistes du Congo, parti de feu Gabriel Kyungu wa Kumwanza), ce qui explique que de nombreux jeunes étaient rassemblés dans un même endroit. Un lieu que tout le monde connaît dans la commune”, poursuit le grand frère d’une des victimes.

Selon plusieurs témoignages des coups de feu ont éclaté en pleine journée. Tous incriminent des hommes en uniformes qui “ont ouvert le feu sur les jeunes”, selon les députés nationaux du Grand-Katanga qui se sont exprimés le 30 mars au Palais du Peuple expliquant que “des commandos des FARDC (armée congolaise) ont tiré à bout portant sur des paisibles jeunes non armés, occasionnant la perte en vies humaines à plus de vingt-cinq jeunes par balles et noyade”. Le lendemain, les députés provinciaux du Haut-Katanga ont interpellé leur ministre de l’Intérieur, membre du parti de ces jeunes. “En plein jour, on a assisté à un massacre perpétré par des militaires qui sont censés nous protéger. On a tué des enfants sans que, jusqu’à ce jour, on entende une réaction du gouvernement provincial. C’est du mépris vis-à-vis de la population”, a notamment lancé le député de l’opposition Dieudonné Pablo Ngwej.
Pour un avocat de Lubumbashi, “l’Unafec fait aujourd’hui partie de l’attelage au pouvoir avec l’UDPS de Tshisekedi. Mais les jeunes de ces deux partis se détestent et les affrontements entre leurs mouvements, qui sont de vraies milices, sont fréquents. C’est devenu notre ordinaire”.

« No comment »[/b
Le ministre de l’Intérieur a évoqué un mort suite à une balle perdue. “Ce chiffre est évidemment minoré, explique un ancien avocat installé à Lubumbashi qui pointe du doigt qu’” il n’y a pas eu le moindre début d’enquête sur ces faits et qu’on a enterré les victimes en catimini en violant la loi qui interdit toute inhumation sans constat par un officier de la police judiciaire en cas de mort violente. Tout a été étouffé jusqu’au moment où des corps sont ressortis de l’eau dans les marécages qui se trouvent à proximité de l’endroit de la fusillade. Des corps qui portaient des blessures par balle comme ont pu le constater de visu à la morgue certains médecins
Plusieurs témoins interrogés par La Libre rappellent que l’Unafec a parlé de 19 victimes sans être démenti. “Mais ce parti devait publier la liste de ses militants qui ont disparu. Il devait dénoncer les faits et exiger une enquête”, enchaîne Hervé Diakiese, avocat et militant des droits de l’homme. “Il y a eu mort d’homme. Ce sont des assassinats. Plusieurs témoins parlent de militaires. Il faut donc connaître l’identité des exécutants, des commanditaires mais aussi de la personne qui a le pouvoir d’étouffer une telle affaire”. L’avocat interpelle le président de la République. “Il a un droit d’injonction. Cette affaire est gravissime. Quel État peut laisser massacrer m



"Lubumbashi : 8, 21 ou 50 morts, explications sur la tuerie des jeunes de l’UNAFEC
avril 4, 2023

= https://kongopress.com/2023/04/04/lubumbashi-8-21-ou-50-morts-explications-sur-la-tuerie-des-jeunes-de-lunafec/
Pour un avocat de Lubumbashi, “l’Unafec fait aujourd’hui partie de l’attelage au pouvoir avec l’UDPS de Tshisekedi. Mais les jeunes de ces deux partis se détestent et les affrontements entre leurs mouvements, qui sont de vraies milices, sont fréquents. C’est devenu notre ordinaire”.

« No comment »
Le ministre de l’Intérieur a évoqué un mort suite à une balle perdue. “Ce chiffre est évidemment minoré, explique un ancien avocat installé à Lubumbashi qui pointe du doigt qu’” il n’y a pas eu le moindre début d’enquête sur ces faits et qu’on a enterré les victimes en catimini en violant la loi qui interdit toute inhumation sans constat par un officier de la police judiciaire en cas de mort violente. Tout a été étouffé jusqu’au moment où des corps sont ressortis de l’eau dans les marécages qui se trouvent à proximité de l’endroit de la fusillade. Des corps qui portaient des blessures par balle comme ont pu le constater de visu à la morgue certains médecins et infirmiers”.

Plusieurs témoins interrogés par La Libre rappellent que l’Unafec a parlé de 19 victimes sans être démenti. “Mais ce parti devait publier la liste de ses militants qui ont disparu. Il devait dénoncer les faits et exiger une enquête”, enchaîne Hervé Diakiese, avocat et militant des droits de l’homme. “Il y a eu mort d’homme. Ce sont des assassinats. Plusieurs témoins parlent de militaires. Il faut donc connaître l’identité des exécutants, des commanditaires mais aussi de la personne qui a le pouvoir d’étouffer une telle affaire”. L’avocat interpelle le président de la République. “Il a un droit d’injonction. Cette affaire est gravissime. Quel État peut laisser massacrer ses enfants dans l’indifférence ?”

"Haut-Katanga : Le caucus des élus provinciaux du FCC exige la « vérité » après le « meurtre en masse » des jeunes de l’UNAFEC - 5 avril 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/04/05/haut-katanga-le-caucus-des-elus-provinciaux-du-fcc-exige-la-verite-apres-le-meurtre-en-masse-des-jeunes-de-lunafec.html/131168/

Pour un avocat de Lubumbashi, “l’Unafec fait aujourd’hui partie de l’attelage au pouvoir avec l’UDPS de Tshisekedi. Mais les jeunes de ces deux partis se détestent et les affrontements entre leurs mouvements, qui sont de vraies milices, sont fréquents. C’est devenu notre ordinaire”.

« No comment »
Le ministre de l’Intérieur a évoqué un mort suite à une balle perdue. “Ce chiffre est évidemment minoré, explique un ancien avocat installé à Lubumbashi qui pointe du doigt qu’” il n’y a pas eu le moindre début d’enquête sur ces faits et qu’on a enterré les victimes en catimini en violant la loi qui interdit toute inhumation sans constat par un officier de la police judiciaire en cas de mort violente. Tout a été étouffé jusqu’au moment où des corps sont ressortis de l’eau dans les marécages qui se trouvent à proximité de l’endroit de la fusillade. Des corps qui portaient des blessures par balle comme ont pu le constater de visu à la morgue certains médecins et infirmiers”.

Plusieurs témoins interrogés par La Libre rappellent que l’Unafec a parlé de 19 victimes sans être démenti. “Mais ce parti devait publier la liste de ses militants qui ont disparu. Il devait dénoncer les faits et exiger une enquête”, enchaîne Hervé Diakiese, avocat et militant des droits de l’homme. “Il y a eu mort d’homme. Ce sont des assassinats. Plusieurs témoins parlent de militaires. Il faut donc connaître l’identité des exécutants, des commanditaires mais aussi de la personne qui a le pouvoir d’étouffer une telle affaire”. L’avocat interpelle le président de la République. “Il a un droit d’injonction. Cette affaire est gravissime. Quel État peut laisser massacrer ses enfants dans l’indifférence ?”

"RDC: Qui a tué 21 militants de l'Unafec à Lubumbashi ? - 30.03.2023
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-mort-d-au-moins-21-militants-politiques-%C3%A0-lubumbashi-(sud-est)/7027470.html






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