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FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE

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Message  KOTA 10/7/2014, 10:47 pm

Affaire Chebeya & Bazana : Tentative d’enlèvement de l’épouse Mwilambwe
par FreeDiomi le 10 juillet 2014
Communiqué de presse N°031/RDC/VSV/CE/2014
Affaire Chebeya & Bazana : Tentative d’enlèvement de l’épouse Mwilambwe
FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE - Page 18 Chebeya-Numbi
Photomontage. A gauche, le "général" John Numbi Banza Tambo, le suspect n°1 à l’assassinat du défenseur des droits humains Flobert Chebeya Bahizire (à droite).
Quatre années après l’assassinat du défenseur des droits humains Floribert Chebeya et de son bras droit Fidèle Bazana, "Joseph Kabila" et ses sicaires restent résolus à étouffer la vérité sur les circonstances exactes de ce double crime d’Etat survenu le 1er juin 2010 au "QG" de la police nationale. Dans un communiqué daté du 9 juillet 2014, l’association de défense des droits humains "La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme" (VSV), livre de plus amples détails sur la tentative d’enlèvement, à Lubumbashi, dont a été victime la dame Dadi Bumba Mayalale, épouse du major Paul Mwilambwe, responsable du protocole et de sécurité au QG de la police au moment des faits. On le sait, Mwilambwe est un des témoin-clés de la mise à mort, par étouffement, de Chebeya et Bazana. Selon la "VSV", le 18 juin dernier, Dadi Bumba Mayalale recevait l’appel téléphonique d’un certain Thierry Mande. L’homme serait le secrétaire particulier du "général" John Numbi Banza Tambo. Le message transmis se résume comme suit : "il faut convaincre votre mari à rentrer au pays. Il n’a rien à craindre pour sa sécurité". Le samedi 5 juillet, Madame Mwilambwe reçoit la "visite insolite" de la femme du fameux major Christian Ngoy Kenga Kenga. Commandant du très redouté "bataillon Simba", ce dernier serait le véritable "bourreau" des deux militants des droits humains. Le message est le même : "Il peut rentrer. Rien ne lui arrivera". A preuve, "son époux et son collaborateur Jacques Mugabo se trouvent déjà à Lubumbashi". Le même samedi 5, de retour du marché, l’épouse Mwilambwe est ceinturé par un homme armé non autrement identifié descendu d’une voiture taxi à bord de laquelle se trouvait comme par hasard Thierry Mande. "La victime n’a eu la vie sauve que grâce à sa résistance et à l’intervention des gens du quartier alertés par les cris de détresse", note le communiqué de la VSV. Cet acte digne du "terrorisme d’Etat" montre clairement que le "clan kabiliste" a peur. Il a peur de la vérité qui pourrait sortir du procès de Paul Mwilambwe devant la justice sénégalaise. Cet acte n’est pas unique en son genre. Dans la nuit du 29 au 30 mai 2013, les sbires du régime kabiliste avaient cambriolé le cabinet de maître Jean-Marie Kabengela Ilunga, conseil des parties civiles. Ces «visiteurs» avaient emporté un sac contenant le dossier relatif à l’affaire Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Aucune information judiciaire n’a été ouverte. Preuve si besoin en était de l’inféodation de l’appareil judiciaire au pouvoir politique. La vérité sur ce double assassinat ne sera connu qu’après le changement à la tête du pays. Il ne fait plus l’ombre d’un doute que "Joseph Kabila" protège le suspect n°1 qu’est John Numbi. Sans oublier Christian Kenga Kenga. Interviewé par le cinéaste belge Thierry Michel en 2013, le policier Paul Mwilabwe assurait avoir vu – à partir de son écran de surveillance -, le policier Christian Ngoy couvrir la tête de Chebeya avec un sac en plastique. «L’ordre vient de la haute hiérarchie», lui dira Christian Ngoy en soulignant qu’il s’agissait d’«un ordre militaire» qui requiert de la discrétion absolue. Le sang de "Floribert" et de "Fidèle" continue à crier justice au ciel. "Joseph Kabila" sera tenu responsable de tout ce qui pourrait arriver à l’épouse Mwilambwe née Dadi Bumba mayalale. B.A.W
Ci-après le texte intégral du communiqué de la "VSV" :

Assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana : L’épouse du major Paul Mwilambwe en danger de mort
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) est vivement choquée et exprime son indignation consécutive à la tentative d’enlèvement, samedi 05 juillet 2014, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, de madame Dadi Bumba Mayalale, épouse du major Paul Mwilambwe, ancien directeur du protocole et de sécurité à l’ex Inspection générale de la police nationale Congolaise (IG/PNC), condamné par contumace dans le procès sur l’assassinat de deux défenseurs des droits humains Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi, respectivement ancien directeur exécutif et chauffeur, chargé de dispatching de la VSV.
Il sied de noter que bien avant cette tentative d’enlèvement, madame Dadi Bumba Mayalale avait reçu une visite insolite de l’épouse du major Christian Ngoy Kenga Kenga. L’échange a tourné autour des souhaits du retour du major Paul Mwilambwe en RDCongo tout en rassurant qu’il n’y aura rien de mal contre lui car Christian Ngoy Kenga Kenga et son ami Jacques Mugabo étaient déjà sur place à Lubumbashi. Aussi, convient-il de signaler que ces deux derniers tous policiers fugitifs, étaient cités, impliqués et condamnés dans l’assassinat de deux défenseurs des droits humains.
Le 18 juin 2014, madame Dadi Bumba Mayalale a également reçu un coup de téléphone de la part de monsieur Thierry Mande qui serait le secrétaire particulier du général John Numbi Banza Tambo. M. Thierry Mande a exprimé auprès de madame Paul Mwilambwe les mêmes vœux de convaincre son mari à rentrer en RDCongo «sans crainte pour sa sécurité».
Samedi 05 juillet 2014, de retour d’une course au marché, madame Dadi Bumba Mayalale est interceptée au passage et happée par un homme armé non autrement identifié descendu d’une voiture taxi à bord de laquelle se trouvait M. Thierry Mande.
La victime n’a eu la vie sauve que grâce à sa résistance et à l’intervention des gens du quartier alertés par les cris de détresse.
Pour la VSV, la présence de Christian Ngoy Kenga Kenga et Jacques Mugabo à Lubumbashi où séjourne souvent le général John Numbi fait une fois de plus tomber le masque et corrobore la thèse selon laquelle l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana est bel et bien un crime d’Etat dont les auteurs dits intouchables ne peuvent être inquiétés par personne moins encore par la justice congolaise assujettie, privée de son indépendance et par conséquent incapable de mettre en prison les deux condamnés.
De même, la VSV invite l’opinion publique à ne pas banaliser la tentative d’enlèvement de madame Dadi Bumba Mayalale dès lors qu’elle relève des stratégies savamment mises en place par des personnes impliquées dans l’assassinat de deux défenseurs des droits humains en vue d’exercer de fortes pressions visant à dissuader son mari Paul Mwilambwe déterminé à dire la vérité sur les circonstances réelles du crime.
En rappel, major Paul Mwilambwe, témoin oculaire actuellement en exil à l’extérieur du pays pour raisons de sécurité se révèle gênant et dangereux en raison de ses révélations accablantes sur la torture, l’exécution sommaire et extrajudiciaire de Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana Edadi à l’ex IG/PNC.
Tout en rappelant aux autorités rdcongolaises de mettre fin au régime des intouchables, la VSV exige aux autorités gouvernementales et judiciaires rdcongolaises de :
- garantir effectivement la sécurité de madame Dadi Bumba Mayalale et toute sa famille ;
- diligenter une enquête et interpeller M. Thierry Mande pour faire la lumière sur la tentative d’enlèvement de madame Dadi Bumba Mayalale, en établir les responsabilités et sanctionner les coupables et commanditaires ;
- Procéder à l’arrestation immédiate de Christian Ngoy Kenga Kenga et Jacques Mugabo actuellement à Lubumbashi, province du Katanga.
Fait à Kinshasa, le 09 juillet 2014.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)
© Congoindépendant 2003-2014

http://democratiechretienne.org/2014/07/10/affaire-chebeya-bazana-tentative-denlevement-de-lepouse-mwilambwe/


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Message  KOTA 27/8/2014, 6:10 pm

RDC : Paul Mwilambwe bientôt entendu au Sénégal
par FreeDiomi le 27 août 2014
FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE - Page 18 Diomi_et_chebeya_15052010_001-235x3181
 
RDC : Paul Mwilambwe bientôt entendu au Sénégal
 
27 août 2014
 
par Christophe RIGAUD
 
Une information judiciaire a été ouverte par la justice sénégalaise contre le major congolais Paul Mwilambwe, principal témoin de l’affaire Chebeya.
[img(446.79999999999995px,247.8px)]http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/08/mwilambwe-seul.jpg[/img]
La justice sénégalaise a confirmé mardi 26 août 2014 la plainte à l’encontre de Paul Mwilambwe, un témoin clé dans le double assassinat de Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana. Une décision du juge d’instruction de Dakar qui intervient après l’audition des parties civiles. La convocation et l’audition de Paul Mwilambwe par la justice sénégalaise semblent désormais acquises pour la Fédération des ligues des droits de l’homme (FIDH) qui estiment que « cette première audition de parties civiles (…) marque le début de la procédure judiciaire au Sénégal« .
Pour une enquête « impartiale et indépendante« 
La justice sénégalaise avait été saisie en juin dernier par les familles des victimes et la FIDH. Devant la paralysie de la justice congolaise à entendre tous les protagonistes de l’affaire Chebeya, et notamment l’ancien chef de la police congolaise, John Numbi, la FIDH a décidé de porter l’affaire devant la justice sénégalaise. Objectif : faire entendre Paul Mwilambwe, un acteur-clé et témoin oculaire de l’affaire, qui avait pris la fuite avant de se réfugier au Sénégal. Ce pays s’est récemment doté d’une compétence universelle d’extra-territorialité qui lui a notamment permis d’intervenir sur le cas de l’ancien président tchadien Hissène Habré. Marie-Josée Bazana, l’épouse de Fidèle Bazana dont le corps n’a toujours pas été retrouvé, estime qu’en confirmant cette plainte,  » la justice sénégalaise nous permet de croire qu’une enquête impartiale et indépendante peut finalement être menée, faire toute la lumière sur les assassinats de nos époux« . A noter que le principal intéressé, Paul Mwilambwe, souhaite également être entendu par la justice pour pouvoir enfin s’expliquer sur l’affaire.
John Numbi dans la ligne de mire ?
Le major de la police congolaise est un témoin capital de l’affaire Chebeya. En juin 2010, le célèbre défenseur des droits de l’homme de la Voix dans sans voix (VSV), Floribert Chebeya, était découvert mort dans sa voiture et le corps de son chauffeur, Fidèle Bazana avait disparu. Le jour du double meurtre, Paul Mwilambwe était en charge de la sécurité du bureau du Général John Numbi, le chef de la police congolaise. Après les faits, il avait pris la fuite dans un pays d’Afrique où il avait dénoncé devant le cinéaste Thierry Michel, puis sur France 24, l’implication de John Numbi dans l’assassinat et la disparition de Chebeya et Bazana. Devant l’émotion  provoquée par l’affaire Chebeya, John Numbi avait été suspendu et 8 policiers (dont Paul Mwilambwe) inculpés. Après un procès émaillé de plusieurs incidents, 5 policiers sont finalement condamnés, dont 4 à la peine de mort et 1 à la perpétuité. Trois des condamnés à mort sont en fuite, dont Paul Mwilambwe, réfugié au Sénégal. A ce jour, aucune procédure judiciaire n’a jamais été engagée par les autorités congolaises sur le rôle joué par le général John Numbi, un proche du président Joseph Kabila. Un futur procès à Dakar pourrait enfin permettre à Paul Mwilambwe de délivrer sa vérité.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia.com
http://democratiechretienne.org/2014/08/27/rdc-paul-mwilambwe-bientot-entendu-au-senegal/
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Message  KOTA 9/1/2015, 6:35 pm

Affaire Chebeya-Bazana : Inculpation de Paul Mwilambwe au Sénégal, en vertu de la compétence extraterritoriale /FIDH

par FreeDiomi le 9 janvier 2015

FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE - Page 18 Diomi-et-chebeya-mai-2010
 
9 janvier 2015

Affaire Chebeya-Bazana : Inculpation de Paul Mwilambwe au Sénégal, en vertu de la compétence extraterritoriale

A la suite de la plainte déposée à Dakar par la FIDH sur le fondement de la compétence extraterritoriale, Paul Mwilambwe a été inculpé par la justice sénégalaise et placé sous contrôle judiciaire, relançant ainsi l’affaire des défenseurs assassinés en RDC en juin 2010.

Paul Mwilambwe, suspect important dans l’affaire Chebeya-Bazana, a été inculpé par la justice sénégalaise, et placé sous contrôle judiciaire à Dakar, hier, jeudi 8 janvier 2014. Cette inculpation survient à la suite de la plainte en compétence extraterritoriale pour actes de torture déposée le 2 juin 2014, par les avocats du Groupe d’action judiciaire (GAJ) de la FIDH et des familles de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, les deux défenseurs des droits humains congolais assassinés en juin 2010. Nos organisations [1] et les familles des victimes se félicitent de l’action de la justice sénégalaise et attendent de cette procédure judiciaire qu’elle contribue à faire la lumière sur les responsabilités dans l’assassinat et la disparition de ces deux éminents défenseurs des droits humains.

« L’inculpation de Paul Mwilanbwe et son audition par un juge d’instruction indépendant constituent une étape fondamentale vers la vérité et, nous l’espérons vers la justice, qui sont refusées aux familles des victimes en RDC », a déclaré Patrick Baudouin, président d’Honneur de la FIDH. « Depuis l’affaire Hissène Habré, c’est la première fois qu’une procédure en compétence extraterritoriale est initiée au Sénégal et cette étape constitue un signal fort et positif que la justice sénégalaise entend contribuer de façon substantielle à la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves perpétrés sur le continent africain » a-t-il ajouté.

Le 10 janvier 2014, les avocats du GAJ et des familles Chebeya et Bazana avaient déjà déposé une plainte simple contre Paul Mwilambwe et tous autres pour crime de torture, sur la base de la loi sénégalaise de compétence extra territoriale du 12 février 2007, qui intègre en droit sénégalais la Convention des Nations unies contre la torture.


Selon cette disposition du Code pénal sénégalais, les tribunaux sénégalais peuvent juger toute personne suspectée de torture, si elle se trouve au Sénégal, même si la victime ou l’auteur du crime ne sont pas sénégalais et que le crime n’a pas été perpétré au Sénégal.

Cette plainte étant demeurée sans réponse, la FIDH et les familles avaient déposé une nouvelle plainte, avec constitution de partie civile, le 2 juin 2014, ce qui, en vertu du droit sénégalais, enclenche quasi automatiquement la mise en mouvement de l’action publique. La justice sénégalaise donnait suite à cette nouvelle plainte dès août 2014 en auditionnant les parties civiles, ouvrant formellement la procédure judiciaire.

« En l’absence de procédure équitable en République démocratique du Congo, nous avons initié cette procédure au Sénégal afin qu’une enquête impartiale et indépendante puisse être ouverte et que toute la lumière soit faite sur l’assassinat et la disparition forcée dont ont été victimes Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Elle avait notamment pour but de faire entendre Paul Mwilambe, un acteur de cette tragédie, par un juge indépendant, ce qui a été fait aujourd’hui » a déclaré Me Assane Dioma Ndiaye, avocat du GAJ de la FIDH et des familles Chebeya et Bazana.

Major de la Police nationale congolaise à l’époque de l’enlèvement de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, Paul Mwilambwe était en charge de la sécurité du bureau du Général John Numbi, le chef de la Police nationale au moment des faits, dans les locaux duquel ont été assassinés les deux défenseurs des droits humains.

Peu après les faits, Paul Mwilambwe avait pris la fuite vers un pays d’Afrique avant de se rendre au Sénégal. Au cours de sa fuite, il avait témoigné devant la caméra de France 24 et dénoncé, outre sa participation, le rôle et l’implication de hauts gradés de la police congolaise, dont le général John Numbi, dans l’assassinat et la disparition forcée des deux défenseurs.


« Cette inculpation constitue, pour nous, un grand espoir de vérité et de justice qui nous sont refusés au Congo où la justice est enlisée. Je veux savoir où mon mari est enterré, je veux que l’on me dise où il est et je veux pouvoir l’enterrer dignement » a déclaré Marie-José Bazana, l’épouse de Fidèle Bazana dont le corps n’a toujours pas été retrouvé.

Rappel des faits : 
Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, directeur exécutif de l’ONG la Voix des sans voix (VSV) est retrouvé mort dans sa voiture dans un faubourg de Kinshasa et Fidèle Bazana, son proche collaborateur est porté disparu. La veille, les deux défenseurs des droits humains s’étaient présentés à la Direction de la PNC pour y rencontrer son directeur, l’Inspecteur-général et général John Numbi, et n’en sont pas sortis vivants. Face à l’émoi provoqué par le meurtre de Floribert Chebeya et la disparition de Fidèle Bazana, le pouvoir congolais est obligé d’ouvrir une enquête qui abouti à la suspension à titre conservatoire du général John Numbi et à l’inculpation, pour assassinats, de 8 policiers dont Paul Mwilambwe qui est en fuite.

A l’issue d’un procès marqué par de nombreux incidents (voir le rapport de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme), la Cour militaire de Kinshasa reconnaît le 23 juin 2011 la responsabilité civile de l’État congolais dans l’assassinat de M. Chebeya, ainsi que dans l’enlèvement et la détention illégale de M. Bazana par plusieurs de ses agents et condamne 5 des 8 policiers accusés, dont 4 à la peine capitale et un à la prison à perpétuité. Trois des condamnés à mort sont toujours en fuite, et trois policiers dont l’instruction avait pourtant révélé le rôle dans la disparition de Fidèle Bazana, ont été acquittés. Le 7 mai 2013, la Haute cour militaire, saisie en tant que juridiction d’appel, se déclare incompétente pour instruire des questions procédurales et décide de saisir la Cour suprême de justice, qui fait office de Cour constitutionnelle, ce qui suspend de fait la procédure judiciaire d’appel qui reste à ce jour en RDC dans l’impasse. En outre, aucune procédure judiciaire n’a jamais été engagée par les autorités congolaises pour instruire le rôle joué par le général John Numbi, qui a depuis été remplacé à la tête de la police nationale, malgré l’existence de preuves et le dépôt de plaintes nominatives par les familles des deux défenseurs.


http://democratiechretienne.org/2015/01/09/affaire-chebeya-bazana-inculpation-de-paul-mwilambwe-au-senegal-en-vertu-de-la-competence-extraterritoriale-fidh/
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Message  KOTA 2/6/2015, 8:12 pm

IL A 5 ANS, LE DEFENSEUR DES DROITS DE L HOMME FLORIBERT CHEBEYA ETAIT LACHEMENT ASSASSINE DANS LES LOCAUX DE LA POLICE NATIONALE CONGOLAISE OU IL S ETAIT RENDU SUR RENDEZ-VOUS DU GENERAL NUMBI.

5 ANS APRES, LA JUSTICE N EST PAS RENDUE: UNE PREUVE DE PLUS QUE LA JUSTICE EST MORTE EN RDC
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Message  djino 10/7/2015, 11:17 am

Procès Chebeya: les révélations de l'ancien chauffeur de Mukalay :  Il y aurait notamment eu trois morts au lieu de deux lors de ces tristes événements.


Kalala Kalao a affirmé avoir vu Floribert Chebeya le 1 Juin 2010 vers 17h dans l’enceinte de l’Inspection générale de la police nationale. Ce jour-là, c’est lui qui conduisait le Colonel Daniel Mukalayi.


Kalala Kalao a dit avoir aussi constaté la présence des membres de l’unité Simba dans la concession de l’Inspection générale.


Congédié, il sera appelé tard dans la nuit à la résidence de Daniel Mukalay. Celui-ci est alors au salon avec Christian Ngoy Kenga Kenga et Jacques Mugabo.



Des policiers dont Kalala Kalao a égrainé les noms étaient dans le jardin. Selon Kalao ces policiers lui auraient raconté les exploits du soir : trois personnes tuées Shocked , une enterrée dans une ferme vers Kinshasa vers le Bas-Congo, un cadavre déposé à Mitendi et un autre peut-être jeté dans le fleuve Congo à Kinsuka.


Le lendemain matin c’est encore Kalala Kalao qui a nettoyé les traces de sang la jeep blanche de Daniel Mukalay avant d’emmener les enfants du colonel à l’école.  Crying or Very sad Pour les avocats de la défense, ce n’est qu’un montage. Mais les parties civiles estiment que le récit est cohérent. C’est selon elles un témoignage qui fait la lumière sur l’assassinat de Floribert Chebeya. What a Face



http://www.rfi.fr/afrique/20150710-rdc-revelations-proces-chebeya-temoignage-chauffeur-daniel-mukalay/?aef_campaign_date=2015-07-10&aef_campaign_ref=partage_user&ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_linkname=editorial&ns_mchannel=social&ns_source=FB

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Message  KOTA 28/8/2015, 3:08 pm

LE REGIME KABILA TOUJOURS SCANDALEUSEMENT DANS LE DENI POUR L ASSASSINAT DE FLORIBERT CHEBEYA


Procès sur l’assassinat de Chebeya : la RDC demande l’acquittement des prévenus
17 hours ago



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Floribert Chebeya Bahizire
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Voir les commentaires

L’acquittement a été demandé par les avocats de la République démocratique du Congo qui ont déclaré lors de leurs plaidoiries qu'il n’y a aucune preuve que le défenseur congolais des droits de l'Homme Floribert Chebeya a bien été assassiné.


"Il n'y a pas d'infractions et donc, il n'y a pas lieu de condamner aux dommages et intérêts",a déclaré devant la barre Me John Omehata, avocat de la République, civilement responsable, au dernier jour des plaidoiries.
"La RDC demande à [la] Haute Cour [militaire] d'acquitter" tous les prévenus poursuivis dans ce "prétendu assassinat", a-t-il insisté.
"Il n'y a pas d'infractions et donc, il n'y a pas lieu de condamner aux dommages et intérêts", a-t-il ajouté.
Ces déclarations ont provoqué l'indignation du ministère public et de la défense des parties civiles qui, lors de leur plaidoirie, avaient requis la prison à perpétuité pour les cinq prévenus.
La semaine dernière, la défense de deux prévenus condamnés - l'un à mort et l'autre à la prison à vie - en première instance, ont demandé aux juges de "libérer purement et simplement" leurs clients.
Les avocats des trois autres policiers, qui avaient été acquittés en première instance, ont, de leur côté, insisté pour que le juge d'appel reconduise "la décision du premier juge".
Fondateur de l'ONG la Voix des sans-voix (VSV), militant connu et respecté, Chebeya était devenu très critique vis-à-vis du pouvoir du président Joseph Kabila, à la tête de la RDC depuis 2001. Il a été retrouvé mort le 2 juin 2010, après avoir été convoqué au siège de l'inspection générale de la police pour y rencontrer le général John Numbi, qui était alors chef de la police.
Suspendu de ses fonctions peu après l'assassinat, le général Numbi a toujours nié avoir donné ce rendez-vous, mais les parties civiles le considèrent comme le suspect "numéro un" dans ce "crime d'État".
Quant au chauffeur de Chebeya, Fidèle Bazana, il a disparu après l'avoir déposé à ce rendez-vous, et la justice a conclu qu'il avait lui aussi été assassiné. Son corps n'a jamais été retrouvé.
En 2011, au terme d'une enquête - dénoncée comme bâclée par les parties civiles, des organisations de défense des droits de l'Homme et plusieurs chancelleries occidentales - quatre policiers avaient été condamnés à mort (dont trois par contumace) en première instance. Un autre avait été condamné à perpétuité et trois agents acquittés.
Le procès en appel s'est ouvert en juin 2012. "Pour gagner du temps", la Cour a suspendu les poursuites contre les trois prévenus en fuite, dont le major Paul Mwilambwe, qui a mis en cause le général Numbi dans la mort du militant.
Réfugié au Sénégal, ce dernier est aujourd'hui la cible dans ce pays d'une procédure ouverte dans le cadre de l'affaire Chebeya.
Le procès en appel doit se poursuivre lundi avec les répliques et les contre-répliques de toutes les parties.
Avec AFP
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Message  KOTA 24/9/2015, 12:56 pm

RDC: Verdict en appel dans l’affaire Chebeya : « une banalisation du crime d’Etat »/OMCT
par FreeDiomi le 24 septembre 2015
FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE - Page 18 Diomi_et_chebeya_15052010_001-235x318

FLORIBERT EST MORT EN MARTYR ET SES ASSASSINS DOIVENT ETRE IDENTIFIES AU NOM DE CETTE VALEUR DE JUSTICE POUR LAQUELLE IL A LUTTE ET DONNE SA VIE - Page 18 Omct
Congo, Rép. Dém.: Verdict en appel dans l’affaire Chebeya : « une banalisation du crime d’Etat »
Paris-Genève, le 24 septembre 2015 – Le 17 septembre 2015, la justice congolaise a acquitté en appel quatre policiers accusés d’implication dans le double assassinat des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, et allégé la condamnation du cinquième, dans une parodie de justice, véritable affront pour les familles des victimes.
Initialement condamné à la peine capitale au premier degré en 2011, le colonel Daniel Mukalay a vu sa peine réduite à 15 ans de prison. La Haute cour militaire a estimé qu’il bénéficiait de circonstances atténuantes étant donné qu’il était « délinquant primaire », en d’autres termes, auteur d’un crime pour la première fois. Le capitaine Michel Mwila, qui avait été condamné à une peine de prison à perpétuité en première instance[1], a quant à lui été acquitté, tout comme les trois autres policiers accusés[2]. Le ministère public avait requis la prison à vie pour les cinq policiers jugés, rejoignant la demande des parties civiles, opposées à la peine de mort.
« La clémence de la Haute cour militaire est scandaleuse et révoltante. Le jugement est truffé d’inexactitudes et reflète un manque d’examen des preuves présentées. Il est tout autant incompréhensible que le Général John Numbi, principal suspect, n’ait pas comparu devant la Haute cour militaire, pourtant habilitée à juger celui qui au moment des faits occupait la fonction d’Inspecteur général de la Police nationale congolaise » a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH.
« Cette procédure en appel est une parodie de justice. Aucun procès ne peut être équitable lorsqu’il est accompagné de menaces de mort visant les avocats des parties civiles. Cinq ans après l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, justice doit enfin être rendue et toute la lumière faite dans cette affaire. Il est par ailleurs de la responsabilité de l’État de protéger tous les défenseurs, y compris les avocats impliqués dans la lutte contre l’impunité » a rappelé Gerald Staberock, secrétaire général de l’OMCT.
Dans les jours précédant la prononciation du verdict en appel, plusieurs avocats des parties civiles avaient en effet reçu des menaces de mort…
Suite au verdict de la Haute cour militaire, les parties civiles ont immédiatement annoncé leur intention de se pourvoir en cassation, dénonçant « une banalisation du crime d’état ». Cette nouvelle décision démontre, encore une fois, que les tentatives de faire la lumière sur le double assassinat en juin 2010 de Floribert Chebeya, directeur exécutif de la Voix des sans-voix pour les droits de l’Homme (VSV) et membre de l’Assemblée générale de l’OMCT, et de Fidèle Bazana, également membre de la VSV et chauffeur de Floribert Chebeya, semblent bel et bien bloquées en RDC en raison d’une volonté manifeste des autorités congolaises de protéger les plus hauts responsables. La FIDH et l’OMCT, notamment à travers l’action de l’Observatoire, continueront à soutenir les familles des victimes afin que justice leur soit enfin rendue.
À cet effet, nos organisations rappellent que la justice sénégalaise est également saisie de l’affaire de ce double assassinat. Face à l’inaction de la justice congolaise, la FIDH et les familles des victimes ont en effet décidé de déposer plainte avec constitution de partie civile devant la justice sénégalaise sur la base de la loi sénégalaise dite de compétence extra territoriale du 12 février 2007. Cette plainte vise Paul Mwilambwe, l’un des responsables présumés dans cette affaire, qui avait trouvé refuge au Sénégal[4]. Nos organisations appellent aujourd’hui les autorités judiciaires sénégalaises à poursuivre leur enquête dans cette affaire hautement symbolique.
L’Observatoire demande aux autorités congolaises de garantir en toutes circonstances la protection des défenseurs des droits de l’Homme, conformément à la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’Homme et aux autres instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la RDC. L’Observatoire appelle en outre à un procès équitable en cassation devant un tribunal indépendant, compétent et impartial, permettant de traduire tous les responsables et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives adéquates prévues par la loi.
[1] Pour plus d’informations sur le procès en première instance devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, cf. Rapport d’observation judiciaire de l’Observatoire
[2] Outre les cinq policiers condamnés en appel, trois autres policiers condamnés à mort en première instance avaient commencé à être jugés par contumace par la Haute cour militaire en 2012, jusqu’à ce que la Cour décide, en avril 2012, de suspendre les poursuites à leur encontre afin de « gagner du temps ».
[3] Cf. appel urgent de l’Observatoire COD 003 / 0915 / OBS 075 du 14 septembre 2015.
[4] Le 8 janvier 2015, Paul Mwilambwe a été entendu par un juge d’instruction sénégalais avant d’être inculpé et placé sous contrôle judiciaire à Dakar. Le 1er juin 2015, le fils de Fidèle Bazana a été entendu par le juge d’instruction, lors d’une deuxième audition des parties civiles.


http://democratiechretienne.org/2015/09/24/rdc-verdict-en-appel-dans-laffaire-chebeya-une-banalisation-du-crime-detat-omct/
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Message  El-Shaman 24/9/2015, 1:00 pm

KOTA a écrit:RDC: Verdict en appel dans l’affaire Chebeya : « une banalisation du crime d’Etat »/OMCT
par FreeDiomi le 24 septembre 2015
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Paris-Genève, le 24 septembre 2015 – Le 17 septembre 2015, la justice congolaise a acquitté en appel quatre policiers accusés d’implication dans le double assassinat des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, et allégé la condamnation du cinquième, dans une parodie de justice, véritable affront pour les familles des victimes.
Initialement condamné à la peine capitale au premier degré en 2011, le colonel Daniel Mukalay a vu sa peine réduite à 15 ans de prison. La Haute cour militaire a estimé qu’il bénéficiait de circonstances atténuantes étant donné qu’il était « délinquant primaire », en d’autres termes, auteur d’un crime pour la première fois. Le capitaine Michel Mwila, qui avait été condamné à une peine de prison à perpétuité en première instance[1], a quant à lui été acquitté, tout comme les trois autres policiers accusés[2]. Le ministère public avait requis la prison à vie pour les cinq policiers jugés, rejoignant la demande des parties civiles, opposées à la peine de mort.
« La clémence de la Haute cour militaire est scandaleuse et révoltante. Le jugement est truffé d’inexactitudes et reflète un manque d’examen des preuves présentées. Il est tout autant incompréhensible que le Général John Numbi, principal suspect, n’ait pas comparu devant la Haute cour militaire, pourtant habilitée à juger celui qui au moment des faits occupait la fonction d’Inspecteur général de la Police nationale congolaise » a déclaré Karim Lahidji, président de la FIDH.
« Cette procédure en appel est une parodie de justice. Aucun procès ne peut être équitable lorsqu’il est accompagné de menaces de mort visant les avocats des parties civiles. Cinq ans après l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana, justice doit enfin être rendue et toute la lumière faite dans cette affaire. Il est par ailleurs de la responsabilité de l’État de protéger tous les défenseurs, y compris les avocats impliqués dans la lutte contre l’impunité » a rappelé Gerald Staberock, secrétaire général de l’OMCT.
Dans les jours précédant la prononciation du verdict en appel, plusieurs avocats des parties civiles avaient en effet reçu des menaces de mort…
Suite au verdict de la Haute cour militaire, les parties civiles ont immédiatement annoncé leur intention de se pourvoir en cassation, dénonçant « une banalisation du crime d’état ». Cette nouvelle décision démontre, encore une fois, que les tentatives de faire la lumière sur le double assassinat en juin 2010 de Floribert Chebeya, directeur exécutif de la Voix des sans-voix pour les droits de l’Homme (VSV) et membre de l’Assemblée générale de l’OMCT, et de Fidèle Bazana, également membre de la VSV et chauffeur de Floribert Chebeya, semblent bel et bien bloquées en RDC en raison d’une volonté manifeste des autorités congolaises de protéger les plus hauts responsables. La FIDH et l’OMCT, notamment à travers l’action de l’Observatoire, continueront à soutenir les familles des victimes afin que justice leur soit enfin rendue.
À cet effet, nos organisations rappellent que la justice sénégalaise est également saisie de l’affaire de ce double assassinat. Face à l’inaction de la justice congolaise, la FIDH et les familles des victimes ont en effet décidé de déposer plainte avec constitution de partie civile devant la justice sénégalaise sur la base de la loi sénégalaise dite de compétence extra territoriale du 12 février 2007. Cette plainte vise Paul Mwilambwe, l’un des responsables présumés dans cette affaire, qui avait trouvé refuge au Sénégal[4]. Nos organisations appellent aujourd’hui les autorités judiciaires sénégalaises à poursuivre leur enquête dans cette affaire hautement symbolique.
L’Observatoire demande aux autorités congolaises de garantir en toutes circonstances la protection des défenseurs des droits de l’Homme, conformément à la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’Homme et aux autres instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la RDC. L’Observatoire appelle en outre à un procès équitable en cassation devant un tribunal indépendant, compétent et impartial, permettant de traduire tous les responsables et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives adéquates prévues par la loi.
[1] Pour plus d’informations sur le procès en première instance devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, cf. Rapport d’observation judiciaire de l’Observatoire
[2] Outre les cinq policiers condamnés en appel, trois autres policiers condamnés à mort en première instance avaient commencé à être jugés par contumace par la Haute cour militaire en 2012, jusqu’à ce que la Cour décide, en avril 2012, de suspendre les poursuites à leur encontre afin de « gagner du temps ».
[3] Cf. appel urgent de l’Observatoire COD 003 / 0915 / OBS 075 du 14 septembre 2015.
[4] Le 8 janvier 2015, Paul Mwilambwe a été entendu par un juge d’instruction sénégalais avant d’être inculpé et placé sous contrôle judiciaire à Dakar. Le 1er juin 2015, le fils de Fidèle Bazana a été entendu par le juge d’instruction, lors d’une deuxième audition des parties civiles.

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Il faut que justice soit fait pour Chebeya.
El-Shaman
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