En RDC, chance eloko pamba

« Chance eloko pamba » : c’est l’image du Congolais sans formation et
sans moyens, mais à qui la chance peut sourir pour une ascension
sociale fulgurante. Elle renvoie à l’Universitaire n’ayant jamais
réussi une seule classe tout au long de son cursus scolaire et
académique. Comme à l’enfant de la rue que le vol d’une importante
cagnotte et d’une pierre précieuse peut transformer en homme
d’affaires prospère, au détourneur des deniers publics capable de se
construire un empire immobilier.

Diplômé en droit, économie, journalisme, architecture, mécanique,
électricité, chimie, physique, médecine, mathématiques, hôtellerie,
ponts et chaussée, géologie, agronomie… il ou elle n’a de magistrat,
d’économiste, de journaliste, d’architecte, de chimiste, de médecin,
de géologue, de mathématicien, d’agronome … que le nom. Il suffit d’un
parrainage politique ou familial, pour que s’ouvrent à cet
universitaire « sans profil les portes d’un ministère, de la
députation nationale, d’une entreprise publique, en vue de l’exercice
de très « hautes fonctions ».

Résultat : on a affaire à un ministre, un parlementaire ou un
mandataire public qui fait toujours « sous-traiter » les dossiers
auprès des « mercenaires » dignes de sa confiance. Jamais il ne lui
arrivera de traiter les « dossiers » en urgence. Son exercice préféré
? Signer aveuglement des documents, sur conseil de ses hommes de
paille. Dès qu’il lui manque une petite béquille intellectuelle sur
laquelle s’appuyer, c’est le blocage.

Osekisi nga rien à rajouter mais ça se fait partout dans le monde n'est ce pas à la différence ils bossent eux bayibaka mpe mais basalaka misala na bango.