La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
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Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
Jacques Ndjoli explique
Admin- Admin
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
Admin a écrit:Jacques Ndjoli explique
REQIEM DE LA DICTATURE...OU REQIEM DE LA DEMOCRATIE ?
Plus que jamais, le Congo est au bord du gouffre et peut sombrer une fois de plus dans une dictature longue et destructive
Plus que jamais, la nation est en danger..SAUVONS LE CONGO
GHOST
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
Troll a écrit:Admin a écrit:Jacques Ndjoli explique
REQIEM DE LA DICTATURE...OU REQIEM DE LA DEMOCRATIE ?
Plus que jamais, le Congo est au bord du gouffre et peut sombrer une fois de plus dans une dictature longue et destructive
Plus que jamais, la nation est en danger..SAUVONS LE CONGO
Lol! Vous etes sérieux Troll? Pourquoi tant de panique?
Tant que le peuple congolais élira librement ses dirigeants, il n'y aura plus jamais de dictature au Congo. Et comme toute personne qui a un peu de jugeote le sait, ce n'est ni illégal, ni inconstitutionnel de modifier une constitution, ou d'en rédiger une nouvelle. Il faut la soumettre a un débat et ensuite a un référendum ou le pouvoir reviendra a la population de l'adopter ou de la rejeter.
Comme vous vous souvenez tous, en 2005 lorsque la présente constitution fut soumise au référendum, presque tous les opposants de nos jours y étaient contre et demandaient a la population de la rejeter. Et soudainement, ces memes personnes se transforment en ces plus grands défenseurs! Wow!!! Quelle incohérence spectaculaire!
Et aujourd'hui vous parlez de dictature? Non, pardon... L'opposition s'accroche a cette constitution que hier elle vilipendait pour la simple raison qu'elle veut s'en servir uniquement pour se débarasser de Kabila. Et bien a la guerre, comme a la guerre. La MP elle aussi affute ses armes. Ne le lui en voulez pas pour autant.
NgongaEbeti
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
Mr NGONGA
Nous avons grandi dans une dictature et avons été discriminé á cause de nos orgiines provinciale...avant de nous exiler...Nous avons vu le Zaire descendre dans un gouffre après le discours de Nsele et la CNS:)
Nous nous souvenons du discours de Mobutu á Nsele qui avait apporté beaucoup d´espoir..avant de le voir s´accocher au pouvoir:P
Sorry nous vons toutes les raisons de "paniquer" pour l´avenir de nos neveux et nièces...Rien que pour ceux qui résident dans la ville de Kin ..epicentre des futures confrontations armées...
Le ministre Banza le dit expressement...qu´on ne joue pas avec la mort...Vous avez raison de ne pas paniquer car vous defendez cette "valeur Africaine" que serait la dictature
Ceux qui rêvent du progrés social et démocratique au Congo ont toutes les raisons de...paniquer quand le Congo se trouve entrain d´hésiter entre l´évolution que répresente la démocratie et la regression que defendent les partisans de la dictature
Mr Ngonga...vous n´avez pas encore eu le temps de lire attentivement le compte rendu de la rencontre du lundi 25 août Prenez le temps de lire les diffrentes interventions...surtout celles de Kanambe lui même
Nous avons grandi dans une dictature et avons été discriminé á cause de nos orgiines provinciale...avant de nous exiler...Nous avons vu le Zaire descendre dans un gouffre après le discours de Nsele et la CNS:)
Nous nous souvenons du discours de Mobutu á Nsele qui avait apporté beaucoup d´espoir..avant de le voir s´accocher au pouvoir:P
Sorry nous vons toutes les raisons de "paniquer" pour l´avenir de nos neveux et nièces...Rien que pour ceux qui résident dans la ville de Kin ..epicentre des futures confrontations armées...
Le ministre Banza le dit expressement...qu´on ne joue pas avec la mort...Vous avez raison de ne pas paniquer car vous defendez cette "valeur Africaine" que serait la dictature
Ceux qui rêvent du progrés social et démocratique au Congo ont toutes les raisons de...paniquer quand le Congo se trouve entrain d´hésiter entre l´évolution que répresente la démocratie et la regression que defendent les partisans de la dictature
Mr Ngonga...vous n´avez pas encore eu le temps de lire attentivement le compte rendu de la rencontre du lundi 25 août Prenez le temps de lire les diffrentes interventions...surtout celles de Kanambe lui même
GHOST
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
NgongaEbeti a écrit:Troll a écrit:Admin a écrit:Jacques Ndjoli explique
[...]
REQIEM DE LA DICTATURE...OU REQIEM DE LA DEMOCRATIE ?
Plus que jamais, le Congo est au bord du gouffre et peut sombrer une fois de plus dans une dictature longue et destructive
Plus que jamais, la nation est en danger..SAUVONS LE CONGO
Lol! Vous etes sérieux Troll? Pourquoi tant de panique?
Tant que le peuple congolais élira librement ses dirigeants, il n'y aura plus jamais de dictature au Congo. Et comme toute personne qui a un peu de jugeote le sait, ce n'est ni illégal, ni inconstitutionnel de modifier une constitution, ou d'en rédiger une nouvelle. Il faut la soumettre a un débat et ensuite a un référendum ou le pouvoir reviendra a la population de l'adopter ou de la rejeter.
Comme vous vous souvenez tous, en 2005 lorsque la présente constitution fut soumise au référendum, presque tous les opposants de nos jours y étaient contre et demandaient a la population de la rejeter. Et soudainement, ces memes personnes se transforment en ces plus grands défenseurs! Wow!!! Quelle incohérence spectaculaire!
Et aujourd'hui vous parlez de dictature? Non, pardon... L'opposition s'accroche a cette constitution que hier elle vilipendait pour la simple raison qu'elle veut s'en servir uniquement pour se débarasser de Kabila. Et bien a la guerre, comme a la guerre. La MP elle aussi affute ses armes. Ne le lui en voulez pas pour autant.
Ah bon, " le peuple congolais élit désormais librement ses dirigeants, il n'y aura plus jamais de dictature au Congo" ? On croit rêver et on tombe à la renverse à entendre ânonner de telles contre-vérités... Les scrutins de 2006 et de 2011 auraient été libres, transparents, fidèles à la vérité des urnes ?
Qui croit-on manipuler en débitant de telles âneries ?
Les illusionnistes en tête notre Ngonga Ebeta te à leurs tours, à leur méthode Coué et à leur démagogie proclament : ne voyez pas le noir sur blanc devant vous, croyez et voyez le blanc que moi, l'idéologue djaléloliste que je veux que vous voyez ! Y'a-t-il plus génocidaire ?
Et sans la moindre précaution, Mr Ngonga, vous vous proclamez "sérieux", parce que notamment l'opposition arriverait à s'exprimer...
Dans quelles conditions de respect de tous leurs droits sans être entravée par le pouvoir arbitraire dans leur libre et complète expression ?
Interdit de rire à lire votre fuite en avant pathétique et génocidaire !
Plus sérieusement, qui de sensé, d'honnête et de patriote n'a pas compris qu'au Congo (comme ailleurs en Afrique malade) la "démocrature" a emboîté pernicieusement le pas à la dictature : toutes les apparences et les titres d'une démocratie pour mieux la renier de suite dans les faits avec tous les artifices et les non-dits d'une dictature... Faut-il être diplômé des Sciences Po pour l'appréhender ?
Pour certains idéologues et opportunistes la démocratie est un luxe de bourgeois, seul un peuple désincarné et imaginaire corvéable à leur idéologie et à leur dictature (du prolétariat ? ) demeure leur référent; un référent plus rêvé et manipulé comme le prouve leur expérience malheureuse de par le monde, vous comprenez bien...
Stop les manipulateurs : une Constitution digne et efficace pour le Congo ne sortira d'un peuple désincarné qui souflerait la bonne règle; la démocratie représentative alors réellement représentative sera encore longtemps la bonne voie; la dimension plus participative ou quelque nécessité utile (et non pour le besoin d'une clique) de la réviser ou de la changer ne l'invalident pas encore, elles la contiennent...
Dans quel coin de cette Terre des Hommes a-t-on expérimenté le contraire ? Utopies idiotes et criminelles !
Vous l'aurez compris, le reste n'est qu'un attrape-nigaud de nos illusionnistes professionnels pour valider une dictature (idéologique ?), méfiez-vous !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
L´avenir de J. Kabila divise la majorité présidentielle
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/08/31/lavenir-de-kabila-divise-la-majorite-presidentielle/
Voici quelques semaines, inaugurant le complexe agro industriel de Bukanga Lonzo, le président Kabila nous déclarait «le meilleur discours, c’est le silence ». Il illustrait ainsi sa volonté de ne pas dévoiler ses intentions sur le sujet de l’heure : sera-t-il ou non candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de 2016 ?
Lors d’une réunion des partis membres de la majorité présidentielle, qui s’est tenue voici quelques jours dans la ferme que Kabila possède à Kingakati, proche de Kinshasa, le flou a été dissipé. Selon un compte rendu écrit de la rencontre, dont nous avons pu avoir connaissance, plusieurs points se dégagent : il est acquis qu’un nouveau gouvernement sera présenté lors de la prochaine rentrée parlementaire le 15 septembre prochain mais surtout, il apparaît que le projet du PPRD, le parti majoritaire au Parlement, de modifier la Constitution afin de prolonger ou de renouveler le mandat du président sortant, se heurte à de solides résistances émanant des formations alliées du pouvoir.
Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la majorité présidentielle, a été clair dans les « éléments de langage » donnés aux troupes : « la majorité présidentielle dispose du meilleur projet de société et doit rester au pouvoir », « les dispositions de la constitution actuelle doivent être améliorées et pour tout changement, il faudra s’en référer au « souverain primaire » c’est-à-dire organiser un referendum constitutionnel. »
Soutenant cette ligne, le ministre des Communications Kin Kiey Mulumba, qui fut déjà aux affaires du temps de Mobutu et du RCD Goma, a rappelé, fort de son expérience personnelle qu’ « en politique, rien ne résiste, que tout est politique… »
Quant au président Kabila, haranguant ses troupes, il les a d’abord incitées à engranger des résultats : « on a encore trois ans, il faut travailler jour et nuit, éviter les distractions. Au lieu de parler des kilomètres de routes à construire, on préfère trop souvent faire des discours kilométriques… » Mais le « chef de chantier de la nation » a aussi relevé sa visière : « la question de rester au pouvoir ne se pose pas. C’est devenu une question de survie. On a encore besoin de stabilité dans ce pays. » Autrement dit, l’équipe actuelle et son chef de file comptent bien se donner les moyens de « rempiler » après 2016, en modifiant la Constitution et en appelant au verdict populaire sur ce sujet, ce qui pourrait conduire à une 4e république si la Constitution actuelle, rédigée puis ratifiée après les accords de paix de Sun City était jugée obsolète, enter autres parce que l’article 220 verrouille le mandat présidentiel limité à deux termes.
Cette option est loin de faire l’unanimité : sans surprise, l’opposition s’y oppose et compte organiser des manifestations populaires, mais surtout la majorité présidentielle est elle-même partagée. A Kingakati, de sérieux bémols se sont fait entendre, « seul le peuple peut déverrouiller la Constitution, il faut mener des enquêtes pour jauger l’état de l’opinion » a suggéré M. Bahati Luebo, Ministre du Travail tandis que le Katangais Banza Mukalay, Ministre des Sports mettait en garde : « il faut éviter une politique d’affrontement avec les puissances » faisant ainsi allusion aux déclarations musclées de l’émissaire américain Russ Feingold, qui avait désapprouvé toute modification de la Constitution et que le président Kabila dans son discours avait négligemment qualifié de « fonctionnaire de passage ici »….
Les critiques les plus lourdes sont venues du MSR, le Mouvement social pour le renouveau, un parti longtemps considéré comme plus proche encore de Kabila que le PPRD lui-même : il a été fondé avant les élections de 2006 par feu Samba Kaputo, l’ancien conseiller spécial du président et est aujourd’hui encore dirigé par Pierre Lumbi, qui conseille Kabila en matière de sécurité et fut le principal négociateur des contrats chinois. Mais surtout le MSR puise ses élus et ses cadres dans les forces vives de la nation : les membres de la société civile qui, au début des années 90 animèrent la conférence nationale souveraine, les nombreux militants de l’ombre qui, après la chute de Mobutu, refusèrent l’occupation étrangère et animèrent la résistance des provinces de l’Est. Ces hommes là ont souvent représenté les « bataillons secrets » de Kabila lui-même, en première ligne dans la lutte pour la souveraineté, le développement et la démocratisation du pays.
A Kingakati, ce sont des faits précis que le président du groupe parlementaire du MSR M. Bolengetenge a alignés : « le parti », a-t-il expliqué, « a consulté ses 26 fédérations à travers le pays dont 22 avaient organisé des conventions. Il est apparu que trois des fédérations approuvent l’idée d’un changement de la Constitution, que quatre d’entre elles considèrent que « la situation est difficile et que le pays risque de glisser vers les dispositions intangibles» tandis que 19 fédérations appellent au respect de la loi fondamentale actuelle et soulignent que le 23 octobre 2013 le président lui-même avait promis de rester fidèle à la lettre et à l’esprit de la Constitution. »
En conclusion, le député résume ainsi l’opinion de ses collègues : « on veut bien rester au pouvoir, mais il faut rester en phase avec la population et avec ceux qui sont au-delà de nos frontières. » (allusion à une diaspora largement hostile à toute réforme constitutionnelle et pour laquelle Kin Kiey Mulumba veut organiser des charters afin de mieux faire connaître la réalité du pays.)
La majorité présidentielle se trouve ainsi divisée entre deux perceptions différentes de l’opinion congolaise : les uns estiment que le bilan positif déjà engrangé (fin-relative- de la guerre à l’Est, modernisation du pays, développement des grands axes routiers, succès macro économiques etc..) ne peut que susciter la reconnaissance de la population, qui, lors du referendum constitutionnel, devrait soutenir le maintien au pouvoir d’une « équipe qui gagne ».
Les autres par contre mettent en garde contre le caractère explosif et polarisant d’une consultation qui, en définitive, se résumerait à une question essentielle : faut il modifier ou abolir la Constitution actuelle pour préserver le pouvoir d’un seul homme ? Et de rappeler que le texte actuel, certes imparfait et fruit de laborieux compromis, a eu le mérite de mettre fin à la guerre et représente toujours le socle de la paix civile…Le Congo est-il suffisamment solide et pacifié pour se permettre de déjà détruire ou de modifier les fondations actuelles ?
A Kingakati, mais aussi à tous les niveaux de l’opinion, le débat qu’il a lui-même suscité alimente désormais les « discours kilométriques » que dénonce le chef de l’Etat et il paralyse le travail sérieux…
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2014/08/31/lavenir-de-kabila-divise-la-majorite-presidentielle/
Voici quelques semaines, inaugurant le complexe agro industriel de Bukanga Lonzo, le président Kabila nous déclarait «le meilleur discours, c’est le silence ». Il illustrait ainsi sa volonté de ne pas dévoiler ses intentions sur le sujet de l’heure : sera-t-il ou non candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de 2016 ?
Lors d’une réunion des partis membres de la majorité présidentielle, qui s’est tenue voici quelques jours dans la ferme que Kabila possède à Kingakati, proche de Kinshasa, le flou a été dissipé. Selon un compte rendu écrit de la rencontre, dont nous avons pu avoir connaissance, plusieurs points se dégagent : il est acquis qu’un nouveau gouvernement sera présenté lors de la prochaine rentrée parlementaire le 15 septembre prochain mais surtout, il apparaît que le projet du PPRD, le parti majoritaire au Parlement, de modifier la Constitution afin de prolonger ou de renouveler le mandat du président sortant, se heurte à de solides résistances émanant des formations alliées du pouvoir.
Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la majorité présidentielle, a été clair dans les « éléments de langage » donnés aux troupes : « la majorité présidentielle dispose du meilleur projet de société et doit rester au pouvoir », « les dispositions de la constitution actuelle doivent être améliorées et pour tout changement, il faudra s’en référer au « souverain primaire » c’est-à-dire organiser un referendum constitutionnel. »
Soutenant cette ligne, le ministre des Communications Kin Kiey Mulumba, qui fut déjà aux affaires du temps de Mobutu et du RCD Goma, a rappelé, fort de son expérience personnelle qu’ « en politique, rien ne résiste, que tout est politique… »
Quant au président Kabila, haranguant ses troupes, il les a d’abord incitées à engranger des résultats : « on a encore trois ans, il faut travailler jour et nuit, éviter les distractions. Au lieu de parler des kilomètres de routes à construire, on préfère trop souvent faire des discours kilométriques… » Mais le « chef de chantier de la nation » a aussi relevé sa visière : « la question de rester au pouvoir ne se pose pas. C’est devenu une question de survie. On a encore besoin de stabilité dans ce pays. » Autrement dit, l’équipe actuelle et son chef de file comptent bien se donner les moyens de « rempiler » après 2016, en modifiant la Constitution et en appelant au verdict populaire sur ce sujet, ce qui pourrait conduire à une 4e république si la Constitution actuelle, rédigée puis ratifiée après les accords de paix de Sun City était jugée obsolète, enter autres parce que l’article 220 verrouille le mandat présidentiel limité à deux termes.
Cette option est loin de faire l’unanimité : sans surprise, l’opposition s’y oppose et compte organiser des manifestations populaires, mais surtout la majorité présidentielle est elle-même partagée. A Kingakati, de sérieux bémols se sont fait entendre, « seul le peuple peut déverrouiller la Constitution, il faut mener des enquêtes pour jauger l’état de l’opinion » a suggéré M. Bahati Luebo, Ministre du Travail tandis que le Katangais Banza Mukalay, Ministre des Sports mettait en garde : « il faut éviter une politique d’affrontement avec les puissances » faisant ainsi allusion aux déclarations musclées de l’émissaire américain Russ Feingold, qui avait désapprouvé toute modification de la Constitution et que le président Kabila dans son discours avait négligemment qualifié de « fonctionnaire de passage ici »….
Les critiques les plus lourdes sont venues du MSR, le Mouvement social pour le renouveau, un parti longtemps considéré comme plus proche encore de Kabila que le PPRD lui-même : il a été fondé avant les élections de 2006 par feu Samba Kaputo, l’ancien conseiller spécial du président et est aujourd’hui encore dirigé par Pierre Lumbi, qui conseille Kabila en matière de sécurité et fut le principal négociateur des contrats chinois. Mais surtout le MSR puise ses élus et ses cadres dans les forces vives de la nation : les membres de la société civile qui, au début des années 90 animèrent la conférence nationale souveraine, les nombreux militants de l’ombre qui, après la chute de Mobutu, refusèrent l’occupation étrangère et animèrent la résistance des provinces de l’Est. Ces hommes là ont souvent représenté les « bataillons secrets » de Kabila lui-même, en première ligne dans la lutte pour la souveraineté, le développement et la démocratisation du pays.
A Kingakati, ce sont des faits précis que le président du groupe parlementaire du MSR M. Bolengetenge a alignés : « le parti », a-t-il expliqué, « a consulté ses 26 fédérations à travers le pays dont 22 avaient organisé des conventions. Il est apparu que trois des fédérations approuvent l’idée d’un changement de la Constitution, que quatre d’entre elles considèrent que « la situation est difficile et que le pays risque de glisser vers les dispositions intangibles» tandis que 19 fédérations appellent au respect de la loi fondamentale actuelle et soulignent que le 23 octobre 2013 le président lui-même avait promis de rester fidèle à la lettre et à l’esprit de la Constitution. »
En conclusion, le député résume ainsi l’opinion de ses collègues : « on veut bien rester au pouvoir, mais il faut rester en phase avec la population et avec ceux qui sont au-delà de nos frontières. » (allusion à une diaspora largement hostile à toute réforme constitutionnelle et pour laquelle Kin Kiey Mulumba veut organiser des charters afin de mieux faire connaître la réalité du pays.)
La majorité présidentielle se trouve ainsi divisée entre deux perceptions différentes de l’opinion congolaise : les uns estiment que le bilan positif déjà engrangé (fin-relative- de la guerre à l’Est, modernisation du pays, développement des grands axes routiers, succès macro économiques etc..) ne peut que susciter la reconnaissance de la population, qui, lors du referendum constitutionnel, devrait soutenir le maintien au pouvoir d’une « équipe qui gagne ».
Les autres par contre mettent en garde contre le caractère explosif et polarisant d’une consultation qui, en définitive, se résumerait à une question essentielle : faut il modifier ou abolir la Constitution actuelle pour préserver le pouvoir d’un seul homme ? Et de rappeler que le texte actuel, certes imparfait et fruit de laborieux compromis, a eu le mérite de mettre fin à la guerre et représente toujours le socle de la paix civile…Le Congo est-il suffisamment solide et pacifié pour se permettre de déjà détruire ou de modifier les fondations actuelles ?
A Kingakati, mais aussi à tous les niveaux de l’opinion, le débat qu’il a lui-même suscité alimente désormais les « discours kilométriques » que dénonce le chef de l’Etat et il paralyse le travail sérieux…
Jim KK
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
Déclaration des Forces Politiques et Sociales sur la réunion de Kingakati, la mort du Général Bahuma et situation politique de l'heure
Mathilde
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
L’initiative d’une révision de la constitution est une haute trahison, selon la société civile du Katanga
La société civile du Katanga recommande à la Cour suprême de justice d’inculper pour haute trahison tout initiateur d’une proposition de révision de la constitution.
La Société Civile Katangaise recommande de Poursuivre Joseph Kabila pour «haute trahison quiconque proposerait la révision totale ou partielle de la constitution visant les articles 219 et 220», a-t-elle recommandé.
La société civile du Katanga recommande à la Cour suprême de justice d’inculper pour haute trahison tout initiateur d’une proposition de révision de la constitution.
La Société Civile Katangaise recommande de Poursuivre Joseph Kabila pour «haute trahison quiconque proposerait la révision totale ou partielle de la constitution visant les articles 219 et 220», a-t-elle recommandé.
djino
Re: La Messe de KINGAKATI continue ...Le référendum la nouvelle invention !
http://www.vital-kamerhe.com/pdf/gomajuv.pdf
Admin- Admin
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