A tale of two kleptocracies

THE ECONOMIST. (September 2 ND-8 TH 2017) page 30


A tale of two kleptocracies

¤ Why Angola meddles so much in Congo

In the nightclubs of Kinshasa, the raucous capital of the DRCongo, adverts are everywhere for Congolese beer.
From Primus, one of the biggest brands, with its label in the colours och the national flag, to Mützig, a German themed lager, there is a choice that would be enviable in other African countries. The brews are typically served in intimidating 750ml bottles . Yet these days, ask for a beer and you are likely to be given a can of Cuca, a less appealing Angolan fizz. It is not just beer, walk through a Kinois supermarket and every other Product seems to be from Angola.

> For over a year Angolan goods have flooded into Congo- so much so that on August 28th the government announced that it would try to ban the imports.
Congolese businessmen complain that they cannot compete with Angolan traders, because their aim is not to make profit, but to acquire dollars (access to which is restricted in Angola) .

Yet it is just Angolan economic policy that effects Congo, so too do politics . The presidency of Joseph Kabila, in power since 2001 depends in part on Angolan support. But as Angola inaugurates a new president, to replace José Eduardo Dos Santos, it egregious dictator for the past 38 years, relations between the two countries may be tested.

Angola and Congo are intimately linked by geography. First, there is oil-the mainstay of Angola´s economy.
Cabinda, the exclave where much of Angola´s oil is produced, is separated from... the mainland by a strip of Congo. Much of Angola´s off-shore oil production happens in Congolese waters:x

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Of the many countries that have meddled in Congo since the end of the cold war, Angola has arguably wielded the strongest influence*
During the second Congo war in 1998, when Rwanda and Uganda attempted to depose Laurent Kabila, Joseph´s father and president at the time, it was Angolan (and Zimbabwean) troops who stopped the advance.
In 2001, as the war raged on, Laurent Kabila was assassinated. Angola was one of several suspects, and helped engineer the succession of his son

Angola has backed Mr Kabila, but its support is limited. When he refused to give up power at the end of his second term last year, as mandated by the constitution, Angola pressed him to negotiate with the opposition  He did, leading to a power-sharing deal that allows him to stay in office for one more year while elections are organised. But that deal is in tatters. The opposition has split and Mr Kabila still claims that insecurity makes holding elections impossible.

In the past year, a dispute over the succession of a traditional chief in Kasai, a region on the Angolan border, has turned into a bloody insurgency against the government Over 1m people have been displaced, ten thousands of whom have flooded into Angola. A series of prison breaks, including one involving 4,000 detainees in Kinshasa, has put even peaceful parts of the country on edge*

The Southern African Development Community, of which Congo and Angola are members, has accepted Mr Kabila delays in organising elections . But that will not last On August 19th Sindika Dokolo, an art-collecting Congolese businessman who is the son-in-law of Mr Dos Santos, and other Congolese activists published a "manifesto" telling Mr Kabila to step down and calling for civil disobedience if he does not by the end of the year

Mr Dokolo, who surely has the backing of his father-in-law, has also met Moise Katumbi, another wealthy Congolese who aspires to replace Mr Kabila . Mr Dokolo´s activism has clearly unnerved the Congolese. In July, a court sentenced him in absentia to a year in prison for real-estate fraud

Mr Dos Santos, who retains vast influence in Angola, fears the chaos in Congo He also wants to be on the right side of whoever succeeds Mr Kabila ( He has painful memories of a predecessor, Mobutu Sese Seko, who was openly hostile)
Mr Kabila is clinging tightly to his throne, but if he starts to lose control, his southern neighbours may give him an extra shove:yawn:

La grande question ... Quelle estt vraiment la marge de manoeuvre de l'Angola quand d'autres acteurs puissants jouent plutot une autre partition?

Mr l´Admn

The answer ? NEW YORK

Tout se joue á New York en ce moment L´Angola membre de la "SADC" risque de transpirer parce que l´Afrique du Sud (y compris la Zimbabwe et la Tanzanie.. ) vont tout faire pour influencer le Conseil de Sécurité de l´ONU

L´un des facteurs en faveur de Kabila est aussi la Belgique et la France...qui peuvent au nom de la "francophonie" influencer la position de l´UE où la Grande Bretagne s´alligne toujours sur la position des USA (l´UK est toujours membre de l´UE jusqu´á la fin des negociations de son exit )

Vous qui residez aux USA êtes mieux placés pour suivre in live ce qui se passe au siège de l´ONU Bien que REYNDERS aurait affirmé que la Belgique va exiger la publication du calendrier...position partagée par la France Toutes les surprises sont possibles

Mais la carte "FranceAfrique" ou la maffia SADC possede aussi des limites politiques importantes: la mission militaire de l´ONU au Congo est financée en grande partie par les USA Donc, l´Angola dont le nouveau président avait été au Pentagone au début de cette année..possede quand même un peu de "punch" face á Zuma et la SADC

LA DERNIERE FOIS

L´Histoire nous apprend que la France avait tentée de "sauver" Mobutu (lire dans l´ouvrage de Nbganda sur la chute de Mobutu)..mais face á la determination des USA, ..nous connaissons la suite Militairement parlant, l´Angola est plus puissant que le Rwanda et l´Ouganda mise ensemble...
Mais la solution "militaire" est sensible á cause de la présence sur le terrain de Monusco...commandée par un "général" SudAf

WAIT AND SEE

...DEUX INFO..SUBTILES SUR LA TENUE DES ELECTIONS

En attendant les "réactions" du gouvernement et de l´opposition, on trouve deux "messages" sur le site POLTICO.CD


¤ > RESPECT DE LA CONSTITUTION ET CALENDRIER CONSENSUEL

http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/20/onu-salue-lengagement-exprime-autorite-constitution.html

Quelque soit l´interpretation de cette information.. il ya entre les "lignes" l´engagement á publier un calendrier électoral consensuel de la part du "gouvernement" SUSPECT..quand on sait que la CENI n´est pas si pressée d´organiser les élections avant fin decembre et qu´au Parlement, les gens ne sont pas non plus pressés de voter la loi sur les repartitions des sièges ..

Que vaut un "engagement" des gens qui ne respectent ni la constitution ni l´accord de la Cenco

¤ > PUBLICATION DU CALENDRIER PERMETTANT LA TENUE DES ELECTIONS SIMULTANÉES..



http://www.politico.cd/encontinu/2017/09/20/didier-reynders-appelle-a-publication-du-calendrier-permettant-tenue-elections-simultanées-rdc-html

D REYNDERS l´un des "parrains" du Rassemblement..qui n´est pas trop aimé chez du gang de Kabila depuis que la Belgique s´alligne sur les USA en sanctionant les proches de Kabila.. promet de venir á Kin innaugurer la nouvelle ambassade de la Belgique:welcome: ..

Mais son message va faire grincer les dents...cette exigeance des élections "simultanées" signifie en réalité qu´on ne va pas se contenter d´une élection "présidentielle" uniquement...afin de donner du temps au gang de Kabila de preparer une fraude large afin de contrôler le Parlement et le futur gouvernement:dontfeed: *


¤ CALENDRIER ELECTORAL & EXIT

Entre nous, "publier le calendrier électoral" signifie en clair "publier la date de l´EXIT de Kabila" rien de plus et rien de moins

Ce terme est la bombe anatomique (comme chante le griot kinois ).. Au Congo, un calendrier électoral est une sorte de fin du monde où on signifie á Kabila qu´il n´est plus en fonction ..

Rassurez-vous lectrices et lecteurs..Obtenir un calendrier "consensuel" avec des gens qui ne souhaitent pas voir Kabila quitter le pouvoir n´est pas si facile Si l´opposition pense obtenir l´EXIT de Kabila sans transpirer Wait and see*

Mais, il existe aussi un autre "plan" quand l´ONU parle si bien du "respect de la constitution" Il ya une double interpretation, car la constitution "autorise" Kabila á rester pour attendre l´élection du prochain président.... la seconde interpretation de la constitution exige aussi son EXIT car ayant manifesté son refus de laisser le prochain président se faire élire
Nous ne sommes pas encore si loin de la révolution dans la rue..Article 64

Je crois en effet que seul un rapport de force (qui ne peut venir que de la rue), la CI ne se pressera pas à lâcher JK

UN ENVOYÉ SPECIAL DE TRUMP

Á Kin, on parle de "normalisation" comme si ils ont dèjà oubliés Periello et le precedant "envoyé special" si proches tous les deux de l´opposition

En tout cas, la SADC et l´UA se retrouvent subitement remis dans le rang..et doivent se soumettre aux 4 volontés du Conseil de Sécurité ..

Mr l´Admn devrait attendre la "réaction officielle" de Kin..quand Mende va prendre la parole En attendant, le silence de cette journée démontre que le gang de Kabila a eu le souffle coupé

.."ENVOYEE SPECIALE" DES USA

Nous savons tous..ou presque que..quand il s´agit de la RDC, même la lourde machine de l´ONU ne pas suffisante..il faut du "muscle" pour accelerer les choses et vaincre "l´inertie"

Ce processus que nous sommes entrain de vire resulte de la pression des USA avant tout..C´est le seul pays qui possede assez des muscles militaires ou politiques pour faire plier n´importe quel dictateur au Congo

Souvent, Troll (Ghost) est accusé de "pro-USA" sur les sites des congolais..mais il s´agit de la lecture lucide de l´histoire de la RDC

:cyclops: Après Russ Feingold et Thomas Perriello, voici Nikki Halen..ci-devant ambassadrice des USA á l´ONU chargée de la lourde charge de l´envoyée speciale des USA au Congo:pale:  

Avec un peu de memoire, nous devrions nous souvenir de Richardson senateur et ambassadeur des USA á l´ONU qui avait été envoyé par B CLINTON pour signifier á Mobutu qu´il devait faire son EXIT


D TRUMP semble reprendre la même option en se decidant 9 mois après son entré en fonction de secouer le gang de Kabila en envoyant la dame NIKKI..
L´ambassadrice NIKKI n´a pas été "tendre" avec Kabila  Chaque fois qu´elle prend parole sur la RDC, elle est si agressive que Mende avait eu l´imprudence de la traiter  de "simple fonctionaire"

Ainsi, nous sommes de retour..vers la fin de Mobutu..même si cette fois ici, l´option des USA semble être des élections pour garantir un "soft EXIT".. *

:giveheart:http://www.politico.cd/en-off/2017/09/21/sindika-dokolo-personne-ne-veut-monsieur-kabila-finisse-samuel-doe.html

La menace de S DOKOLO est explicite...en on comprend la cause de cette menace quand on fait la lecture d´une information sensible où Jacque DJOLI démontre avec precision comment la CENI a decidée de retarder tout le processus..et pire de faire attendre les élections jusqu´en 2020  



http://www.politico.cd/grand-angle/2017/09/22/jacques-djoli-peuple-congolais-veut-choisir-dirigeants-cest-imperatif.html

Cette information est crédible quand on constate que Kabila n´a toujours pas designé un "dauphin" Sa stratégie lui fait croire qu´il a tout le temps d´attendre..et il peut rester plus longtemps en roulant les gens dans la farine tout le temps

QVO VADIS ? Wait and see