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MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU !

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MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Empty MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU !

Message  ndonzwau 1/1/2020, 2:27 am


Les voeux des dirigeants politiques à l'occasion du Nouvel An se ressemblent de par le monde sauf s'ils se doublent davantage comme souvent d'un "état de la Nation", un bilan de l'année écoule et des perspesctives  pour l'Année nouvelle qui peuvent être spécicifiques à chacun. C"est le cas particulièrement chez Fayulu dans la mesure où il n'est pas un leader au pouvoir mais se voulant dehors sur fond de revendication d'une légitimité dont il se croit soustrait illégalement.
Fayulu a fait largement son discours sur l'état de la Nation, a fait son diagnostic et proposé son traitement sur les pathologies qu'il relève dans le pays.
Qu'en dire, nous y reviendrons sans doute mais voici en attendant quelques dépêches à ce sujet :



"SUIVEZ LE MESSAGE DU PRESIDENT MARTIN FAYULU A LA NATION"



"Analyse du 31 décembre 2019:2020 année de la libération selon M.FAYULU dans son discours à la nation



"RDC: un an après l'élection présidentielle, Martin Fayulu ne veut rien lâcher
° http://www.rfi.fr/afrique/20191231-rdc-an-election-presidentielle-martin-fayulu-beni

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! 000_1ef1py_0
Martin Fayulu, à Bruxelles, le 9 mars 2019. :copyright: NICOLAS MAETERLINCK / BELGA / AFP  

Un an après l’élection présidentielle dont il revendique toujours la victoire, Martin Fayulu passait grand oral. C’est à travers un « message à la nation » de 32 minutes filmées depuis son hôtel que l’opposant s’est exprimé. Il campe sur ses positions.

Martin Fayulu reste convaincu qu’il existe bien un deal entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. En plus d’exiger la publication du contenu de l'entente, il prône la rupture entre les deux hommes : « Je demande à monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo de dire la vérité et toute la vérité sur le deal qu’il a signé avec monsieur Joseph Kabila. Je l’encourage à demander pardon au peuple congolais et à renoncer au deal. »
Un deal qui l'aurait privé de sa victoire, martèle-t-il dans son long message. Il refuse de tourner la page des élections : « Je presse monsieur Corneille Nangaa de la Céni de publier les résultats des élections présidentielles, législatives nationales et provinciales. Je prie le président de la Cour constitutionnelle de dire la vérité, rien que la vérité sur la proclamation des résultats définitifs. »

L’opposant malheureux parle désormais des affaires de corruption, que ce soit sous les règnes de Kabila ou de Tshisekedi : « Au nom du peuple, j’exige que toute la lumière soit faite sur toutes les affaires ténébreuses de corruption, notamment le projet Bukanga Lonzo qui semble être la plus grande escroquerie du temps depuis la zaïrianisation. L’affaire de 15 millions de dollars de décote sur la créance des sociétés pétrolières. »
Rien n’a en tout cas évolué dans ses prises de positions : il réclame des élections anticipées, précédées d’une série de réformes.

L’opposant s’est par ailleurs montré très attaché aux massacres de populations à Beni au Nord-Kivu, tout en dénonçant, à l’instar du cardinal Fridolin Ambongo, un plan de « balkanisation ». Plus de 3000 morts en cinq ans à Beni, selon la société civile. Fayulu a appelé à une marche, le 17 janvier prochain, pour pleurer ces victimes."
→ Lire aussi : Martin Fayulu (RDC): «Lamuka ne peut pas être vidée de son sens»


"RDC : Voici les 4 objectifs du système mis en place par Kabila selon Fayulu
° https://7sur7.cd/2019/12/31/rdc-voici-les-4-objectifs-du-systeme-mis-en-place-par-kabila-selon-fayulu
Le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, (ECIDE), Martin Fayulu Madidi a, dans son adresse à la Nation le lundi 30 décembre 2019, accusé l'ancien président Kabila d'avoir mis en place un système qui a notamment pour but d'affamer les Congolais.
Martin Fayulu, un des leaders de la coalition politique LAMUKA, persiste et signe que "ce système mis en place par l'autorité morale du Front Commun pour le Congo, (FCC), avec ses maîtres n’est ni inconscient ni innocent".

Pour celui qui se considère comme le président élu, ce système a notamment 4 objectifs, à savoir :
- Affamer les Congolais, y compris l’élite, pour priver le Congo de toute force et tout moyen de résistance ou d’insurrection ;
- Piller l’argent du trésor public et livrer le sol, la forêt et le sous-sol du Congo aux convoitises des affairistes de tout bord afin de priver la nation des ressources nécessaires à son redressement et à son développement ;
- Enfermer la jeunesse congolaise dans la débauche, l’alcool, la drogue, les antivaleurs, sans système d’éducation efficace pour la rendre totalement dépendante des autres ;
- Entretenir le désordre au sein du pouvoir coutumier et affaiblir les entités territoriales de la RDC pour pousser les congolais à détester leur pays, à ne plus jamais croire qu’un quelconque meilleur avenir est possible et donc exposer le pays à la balkanisation économique d’abord et physique ensuite.

Dans son adresse à la Nation, Martin Fayulu Madidi a insisté sur son plan de sortie crise qui consiste notamment en l'organisation des élections anticipées, précédées par des réformes urgentes et nécessaires "pour donner à la République Démocratique du Congo des institutions fortes, fruits de la volonté du peuple"

""L'année qui s'achève a été pour nous congolais, une année tragique", Martin Fayulu
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-61717_fayulu_decrete_2020_annee_de_la_liberation_du_peuple_congolais.html
Le candidat malheureux de la présidentielle de 2018 a, dans son discours à la nation prononcé le 30 décembre 2019, à Kinshasa, déploré les évènements malheureux sur le plan sécuritaire et sanitaire qui ont caractérisé l'année 2019.
"Des massacres systématiques à Beni et d'autres parties de l'Est de la RDC, des cas de décès dus à la maladie à virus Ebola, les éboulements des terres, aux innondations, aux crashes d'avions, au chavirement des navires, aux accidents de train et véhicule sans compter certains de nos compatriotes qui ont rendu l'âme du fait de la pauvreté", s'est exprimé Martin Fayulu.

Pour le président du parti politique Ecidé, la date du 30 décembre est une date historique qui a vu les congolais exprimés leur soif de la démocratie en donnant à la RDC des dirigeants légitimes, légaux et dignes de confiance.
Martin Fayulu se réclame toujours comme le gagnant de l'élection présidentielle du 18 décembre 2018.
"Je mesure, chers compatriotes, votre déception et je partage votre peine et votre frustration devant ce hold-up électoral choquant, qui non seulement déshonore notre pays mais aussi l'expose à toutes malédictions".
Notons que c'est dans la soirée que Martin Fayulu s'est adressé à la nation."

"Martin Fayulu décrète 2020, année de la libération et appelle le peuple à la vigilance
° https://cas-info.ca/2019/12/martin-fayulu-decrete-2020-annee-de-la-liberation-et-appelle-le-peuple-a-la-vigilance/

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Img-20191216-wa0114
Martin Fayulu lors de son retour à Kinshasa le dimanche 15 décembre 2019 après un séjour à l'étranger.

Dans un discours prononcé dans la nuit de lundi à ce mardi 31 décembre,  l’opposant Martin Fayulu a exprimé le vœu de voir l’année prochaine servir de  libération de la RDC.
« Je décrète l’année 2020, l’année de libération de la République Démocratique du Congo », a déclaré l’ancien candidat président.
Le leader de l’Ecide qui conteste toujours la victoire électorale de Félix Tshisekedi appelle le peuple à la vigilance.


« Nous ne serons jamais, alors jamais esclave de qui que ce soit. Réveillons nous ».
Dans son allocution, l’opposant qui espère que 2020 soit une année paisible pour le pays a par ailleurs appelé Félix Tshisekedi à dire la vérité sur le « deal » conclu avec l’ancien président, Joseph Kabila.
Ce discours de Martin Fayulu intervient après celui prononcé le 15 décembre dernier par le président de la République devant les deux chambres parlementaires réunies en congrès. Félix Tshisekedi qui avait vanté son action à la tête du pays avait décrété 2020, année de l’action."

"RDC : M. Fayulu salue l’Engagement d’Etienne Tshisekedi et du CLC dans la lutte pour le changement"
° https://ouraganfm.com/?RDC-M-Fayulu-salue-l-Engagement-d-Etienne-Tshisekedi-et-du-CLC-dans-la-lutte

"RDC : Fayulu appelle Félix Tshisekedi à renoncer au deal avec Kabila"
° https://ouraganfm.com/?RDC-Fayulu-appelle-Felix-Tshisekedi-a-renoncer-au-deal-avec-Kabila

"60 ans RDC : Fayulu appelle le peuple congolais à se départir des distractions"
° https://ouraganfm.com/?60-ans-RDC-Fayulu-appelle-le-peuple-congolais-a-se-departir-des-distractions

"RDC : Fayulu annonce une marche de "deuil et d'indignation" le 17 janvier pour "désapprouver le plan de balkanisation du pays"
° https://7sur7.cd/2019/12/31/rdc-fayulu-annonce-une-marche-de-deuil-et-dindignation-le-17-janvier-pour-desapprouver
° https://www.politico.cd/encontinu/2019/12/31/martin-fayulu-appelle-les-congolais-a-une-marche-de-deuil-et-dindignation-le-jour-des-martyrs.html
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article23408
° https://cas-info.ca/2019/12/insecurite-a-beni-fayulu-appelle-a-une-marche-de-deuil-et-d-indignation-le-17-janvier/
° https://ouraganfm.com/?Balkanisation-de-la-RDC-M-Fayulu-appelle-a-une-marche-le-17-janvier-2020-au

"RDC : Fayulu pour la reconnaissance du « Génocide » du peuple Nande-Yira » à Beni
° https://actualite.cd/2019/12/31/rdc-fayulu-pour-la-reconnaissance-du-genocide-du-peuple-nande-yira-beni


""Adresse à la Nation" : "À F. Tshisekedi, je l'encourage à demander pardon au peuple congolais et à renoncer au deal qu'il a signé avec J. Kabila", (Fayulu)
° https://7sur7.cd/2019/12/31/adresse-la-nation-f-tshisekedi-je-lencourage-demander-pardon-au-peuple-congolais-et

"Adresse à la Nation : "Le mensonge de la gratuité de l'enseignement est un crime contre l'avenir du Congo", (Fayulu)
° https://7sur7.cd/2019/12/31/adresse-la-nation-le-mensonge-de-la-gratuite-de-lenseignement-est-un-crime-contre
° https://cas-info.ca/2019/12/gratuite-de-leducation-de-base-martin-fayulu-sen-prend-violemment-a-la-mesure-phare-de-felix-tshisekedi/

"Fayulu condamne « la précipitation » avec laquelle le découpage territorial a été opéré et qui n’aurait que comme but faciliter la balkanisation
° https://actualite.cd/2019/12/31/fayulu-condamne-la-precipitation-avec-laquelle-le-decoupage-territorial-ete-opere-et-qui

"Martin Fayulu : « Il y a un plan bien ficelé d’occupation de Beni »
° https://www.radiookapi.net/2019/12/31/actualite/politique/martin-fayulu-il-y-un-plan-bien-ficele-doccupation-de-beni

"RDC : « Notre pays est livré aux méchants » , Martin Fayulu appelle à mettre fin au règne de « l’incompétence »
° https://actualite.cd/2019/12/31/rdc-notre-pays-est-livre-aux-mechants-martin-fayulu-appelle-mettre-fin-au-regne-de


"Martin Fayulu : " il n’y a pas eu alternance puisque les massacres contre des civils restent impunis""
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-61739_martin_fayulu_il_n_y_a_pas_eu_alternance_puisque_les_massacres_contre_des_civils_restent_impunis.html


"2020 : Martin Fayulu promet de frapper fort !
° https://laprosperiteonline.net/2019/12/31/2020-martin-fayulu-promet-de-frapper-fort/


"RDC : que retenir du message à la nation de Martin Fayulu ?
° https://www.afrik.com/rdc-que-retenir-du-message-a-la-nation-de-martin-fayulu
Un an après la tenue de l’élection présidentielle dans son pays, la République démocratique du Congo, Martin Fayulu récemment rentré d’Europe, continue toujours de se considérer comme le Président élu. C’est à ce titre qu’il a adressé hier un message à la nation congolaise. La position de Martin Fayulu n’a pas varié d’un centimètre. C’est […]


"RDC: Message de Fayulu à la Nation, du déjà entendu !"
° https://www.objectif-infos.cd/rdc-message-de-fayulu-a-la-nation-du-deja-entendu/


"Martin Fayulu : "l'incompétence de Tshisekedi va nous aider""
° http://afrikarabia.com/wordpress/martin-fayulu-lincompetence-de-tshisekedi-va-nous-aider/

A Beni, Fayulu reste populaire, malgré le passage de Katumbi -26 décembre 2019"
° https://www.politico.cd/en-clair/2019/12/26/a-beni-fayulu-reste-populaire-malgre-le-passage-de-katumbi.html
A Beni depuis le 24 décembre, Martin Fayulu attire toujours les foules. Alors qu'il était censé en perdre, à la suite du retour d'autre leaders de la coalition Lamuka, dont Moïse Katumbi. S'agit-il d'un tournant?[...]"


"La longue et douce mort de Lamuka - 30/12/2019"
° https://www.politico.cd/magazine/2019/12/30/la-longue-et-douce-mort-de-lamuka.html


"L’année de Martin Fayulu, l’homme en colère -28 décembre 2019"
° https://www.politico.cd/grand-angle/2019/12/28/lannee-de-martin-fayulu-lhomme-en-colere.html


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 1/1/2020, 6:22 pm


VŒUX DE NOUVEL AN DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI !



"VŒUX DE NOUVEL AN 2020 A LA NATION DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI"



"1er Janvier 2020, Premier discours du Président Félix Tshisekedi pour le nouvel an
° http://www.cheikfitanews.net/2020/01/1er-janvier-2020-premier-discours-du-president-felix-tshisekedi-pour-le-nouvel-an.html
Félix Tshisekedi, Président de la RD Congo s'est adressé pour la première fois à la nation à l'occasion du nouvel an, le nouvel an 2020
Le Président s'est exprimé durant 16 minutes dans un discours très positif et très volontariste, le Président congolais voudrait que 2020 soit une année d'action comme il l'avait dit lors de son discours devant le congrès. Il a explicité le concept en demandant à chaque Congolais d'user de recourir à son talent selon sa sphère de compétence pour transformer le pays.

Par rapport au gouvernement et aux mandataires de l'Etat, le Président Tshisekedi a également fait allusion aux sanctions positives et négatives, demandant au parlement et à la justice de jouer leur rôle.
Le Président a terminé son discours par un appel aux médias dont il a félicité le travail et à qui il a demandé de promouvoir les valeurs du travail, du patriotisme, de l'amour, de la générosité et de de bannir par contre les anti-valeurs comme le tribalisme, la haine, le népotisme."

"Message de vœux du président Tshisekedi à la Nation
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/01/message-de-voeux-du-president-tshisekedi-a-la-nation.html
Dans un discours très spectaculaire, le président Félix Tshisekedi a présenté ses vœux à la nation pour l’année 2020 qui commence. POLITICO.CD revient sur cette intervention.
D’un ton très solennelle, avec une mise en scène calibrée, le premier message de vœux du président Félix Tshisekedi à la Nation a été un exercice plutôt réussie. Le Chef de l’État a commencé son message par rendre hommages à tous les Congolais pour la toute première alternance vécue à la tête du pays au début de l’année 2019.

2019 a été l’année de la première alternance pacifique au sommet de L’État de puis notre indépendance. Nous avons, à travers les dernières élections, contredit tous les prophètes de malheur et prouvé au monde entier, notre capacité à faire triompher l’intérêt général et ce, grâce au patriotisme de notre peuple“, a salué Félix Tshisekedi.
Nous avons ainsi brisé cette spirale, où le gagnant gagne tout et le perdant perd tout. Nous appris à gagner ensemble. Je tiens ici, à féliciter les uns et les autres pour l’amour de la patrie éprouvé et pour avoir fait grandir notre démocratie” a ajoute le président congolais dans ce discours qui a durée une dizaine de minutes.
Restez sur POLITICO.CD pour suivre la suive. Une vidéo sera postée toute à l’heure."


"RDC : les 1001 défis de Félix Tshisekedi pour 2020
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-les-1001-defis-de-felix-tshisekedi-pour-2020/]
Après un an de présidence, Félix Tshisekedi tente de passer des paroles aux actes pour imposer son programme d’alternance et de changement. Mais les embûches sont nombreuses et Joseph Kabila jamais très loin.

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Tshisekedi-2019

Une année décisive attend le président congolais, arrivé à la tête de la République démocratique du Congo il y a tout juste un an. L’élection contestée de Félix Tshisekedi en décembre 2018 a placé le nouveau chef de l’Etat sur un fauteuil des plus inconfortables et dans une drôle d’alternance politique. Si beaucoup doute encore de la réalité de la victoire de Félix Tshisekedi, dont les résultats intégraux n’ont jamais été publiés par la Commission électorale, le président ne détient pas toutes les rennes du pouvoir… loin de là. La coalition FCC de l’ancien président Joseph Kabila a raflé des majorités confortables à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les Assemblées provinciales. Autant dire que le pouvoir réel : institutionnel, judiciaire, militaire et économique, n’a pas encore changé de main. Félix Tshisekedi, qui affirme être en coalition avec le FCC, doit en fait cohabiter avec un gouvernement, dont le premier ministre et de nombreux ministres sont issus de la plateforme pro-Kabila.

Décrispation politique et gratuite de l’enseignement

Après une année passée à la présidence congolaise, Félix Tshisekedi n’a pas ménagé ses efforts pour donner l’image d’un « Congo nouveau ». Rapidement, le chef de l’Etat a réussi à imposer une décrispation politique très attendue : libération de prisonniers, retour d’opposants, mais aussi liberté de manifestation et accès pluraliste aux médias d’État, même si des efforts restent encore à faire notamment avec des forces de sécurité encore trop répressives. Sur le plan social, Félix Tshisekedi a également mis en place la gratuité de l’enseignement de base. Une mesure très populaire, mais qui cherche toujours son financement.
Au cours de ses multiples voyages à l’étranger, le président a cherché un peu d’aide financière des principaux bailleurs de fonds, en Europe ou aux États unis, mais aussi dans la sous-région. Un tour du monde très controversé, qui tendait aussi à légitimer un président mal élu. A Paris, Félix Tshisekedi a tenu à justifier ses nombreux déplacements par la nécessité de récolter des marges de manœuvres financières supplémentaire pour appliquer son programme d’urgence : 1,5 milliard de dollar aurait été récolté selon le président.
Mais les partenaires économiques et bailleurs de fonds ne se bousculent pas au Congo et attendent de voir si le nouveau président va pouvoir s’émanciper de la tutelle de Joseph Kabila, dont les hommes sont encore aux commandes de l’appareil d’État.
Comme la communauté internationale, les Congolais veulent maintenant voir passer Félix Tshisekedi des paroles aux actes. Ses principaux opposants l’accusent de n’être qu’un « distributeur automatique de promesses » qui tarde pour le moment à se réaliser. Au début de son mandat, le président congolais a pu faire illusion en piochant dans le budget de la présidence pour construire quelques infrastructures visibles : des routes, des ponts et les fameux « sauts de moutons », ces contournements qui doivent permettre de fluidifier le trafic automobile à Kinshasa. Mais après une année de pouvoir, Félix Tshisekedi est désormais entré « dans le dur », avec un gouvernement qui traîne des pieds et qui n’a finalement pas vraiment intérêt à la réussite de son quinquennat.

Lutte contre la corruption

Sur le bureau de la présidence, les dossiers, tous prioritaires, s’accumulent… et les ennuis aussi. A son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi a promis de s’attaquer au mal congolais numéro un : la corruption. Le président veut créer une agence spéciale chargée de combattre ce fléau qui frappe l’ensemble de la société congolaise. Mais pour l’instant, cette institution n’a pas encore vu le jour et des soupçons de blanchiment et de corruption continuent de faire la une de la presse congolaise : achats de voix et corruption des grands électeurs, affaire des 15 millions de $ « disparus » du trésor public, marchés publics passés de gré à gré, affaire des 200 millions € du prêt de la Gécamines… mais pour l’instant un voile d’impunité plane sur ces affaires restées lettre morte par la justice congolaise.
La lutte contre la corruption, encore à l’état de simple déclaration d’intention, pourrait permettre au président Tshisekedi de se donner les marges de manœuvre financières nécessaires pour entamer les grands travaux nécessaires de son programme électoral. Dans un pays largement sous-développé et dont les infrastructures de bases sont largement absente : voies de communication, accès à l’eau potable à l’électricité ou à la santé… les chantiers à mettre en route sont titanesques. Et ce n’est pas avec le maigre budget de 10 milliards de dollars, récemment revu à la hausse, que Félix Tshisekedi pourra rendre concret son programme de changement pour tous les Congolais. La lutte contre la corruption devrait faire rentrer dans les caisses de l’État entre 15 et 20 milliards de dollars selon les estimations des principaux experts.
Le très sulfureux et très pro-Kabila patron de la Gécamines, Albert Yuma, soupçonné de détournement de fonds, n’a toujours pas été écarté par Félix Tshisekedi. Le nouveau pouvoir commet également des « sorties de route » qui ne plaident pas vraiment pour une meilleure gouvernance. L’annonce par un ministre auprès de la présidence du coût des festivités commémorant la première année d’alternance estimé à 6 millions de dollars a créé une levée de bouclier jusque dans l’entourage du président Tshisekedi. Le gouvernement a rétropédalé en assurant que le montant serait revu à la baisse… mais sans plus précisions.

Une meilleure traçabilité des recettes de l’État

Pour augmenter son budget, Félix Tshisekedi doit également faire rentrer d’avantage d’argent dans les caisses du Trésor public. Une grande partie des recettes de l’Etat s’évaporent avant d’arriver à destination. Le nouveau président promet d’ici juin 2020 de mieux « tracer » les impôts et taxes de toutes sorte en créant une nouvelle « chaîne des recettes ». Avec un double enjeu : éviter le détournements des fonds, mais aussi rassurer les bailleurs internationaux qui demande davantage de transparence. Les récents soupçons de corruption sont tous marqués par une « disparition » mystérieuses des fonds et un manque de traçabilité financière. Félix Tshisekedi le sait : l’aide internationale sera conditionnée à une profonde réforme anti-corruption.

Lutte contre l'insécurité à l'Est

Autre dossier sur le haut de la pile pour le président Tshisekedi : le retour de la sécurité à l’Est. Depuis 2014, les attaques des rebelles ougandais des ADF ont fait plus de 1.000 morts dans la région de Beni au Nord-Kivu. En novembre, le président Tshisekedi a décidé de lancer plusieurs offensives contre les ADF et le « fourre-tout » de rébellions qui pullulent à l’Est du pays. Mais avec une armée encore à reconstruire et victime des nombreuses intégrations de rebelles, l’efficacité des actions militaires restent limitée. Pire, les coups de boutoirs de l’armée congolaise ont intensifié les ripostes rebelles : plus de 200 morts en deux mois !
Pour retrouver une armée régulière efficiente, Félix Tshisekedi doit se séparer de nombreux officiers de hauts rangs, tous pro-Kabila et tous sanctionnés par les Nations unis pour des violations des droits de l’homme. Certains de ces officiers, comme John Numbi, Gabriel Amisi « Tango Four », Delphin Kahimbi ou Muhindo Akili Mundos sont également accusés d’entretenir une collusion malsaine entre les groupes rebelles et l’armée régulière sur fond de trafics de matières premières. Mais pour l’instant, les « permutations d’officiers » se font à dose homéopathique et la chaîne de commandement reste largement aux mains de militaires peu recommandables. Otage des généraux proches de l’ancien président, Félix Tshisekedi n’a d’autre choix que de jouer la carte de la Monusco, peu populaire, mais encore indispensable alors que la violence connait une nouvelle poussée de fièvre à l’Est.

Un président toujours sous influence

Sur tous les fronts : lutte anti-corruption, marges de manoeuvres financières, retour de la paix à l’Est… Félix Tshisekedi semble toujours prisonnier de son « partenaire » du FCC qui veille à ce qu’aucune ligne rouge ne soit franchie. Une fois le budget de la présidence intégralement dépensé dans les 5 premiers mois de son mandat, Félix Tshisekedi se retrouve maintenant à la merci du gouvernement de Sylvestre Ilunga, qui se très hâte lentement pour mettre en oeuvre les mesures présidentielles. Au bout d’un an à la présidence congolaise, Félix Tshisekedi n’a toujours pas touché aux institutions clés de la République, réputée toujours aux ordres de Joseph Kabila. La justice, les juges de la Cour constitutionnelle, la Commission électorale, l’armée, la police, la garde républicaine, et les principaux patrons de grandes entreprises para-étatiques n’ont pas été remaniés.
Tout au long de cette première année de présidence, le FCC s’est appliqué à un triple objectif : mettre des bâtons dans les roues de Félix Tshisekedi, se refaire une virginité en faisant porter le chapeau de tous les maux du pays au nouveau président, comme s’ils n’avaient pas été au pouvoir pendant 18 ans, et enfin, préparer les prochaines échéances électorales de 2023 … et récupérer la présidence. Dans cette ambiance délétère, où rares sont les documents de la présidence qui ne se retrouvent pas sur les réseaux sociaux pour torpiller son « coalisé », les armes de Félix Tshisekedi sont minces pour s’émanciper de la kabilie. Ses voyages à l’étranger ont sans doute permis au président Tshisekedi de s’attirer les bonnes grâces de ses homologues… notamment angolais.

Un statu quo pour briguer un second mandat

Reste l’arme ultime d’émancipation massive : la dissolution de l’Assemblée nationale, et retourner aux urnes pour espérer obtenir une majorité confortable et un gouvernement à ses couleurs. Mais dans le contexte d’une alternance de façade, où les institutions pro-Kabila, notamment la Commission électorale et la Cour constitutionnelle, sont toujours en place, la plateforme présidentielle préfère s’abstenir de se lancer dans un scrutin dont le résultat semble connu d’avance. Le président Tshisekedi a donc tout intérêt au statu quo, et jouer la montre, en espérant pouvoir sauver son bilan et solliciter un second mandat.
Le message est d’ailleurs martelé depuis plusieurs semaines par l’entourage présidentiel : il faut donner du temps au chargement. « Pour déboulonner le système Kabila, il faudra sans doute plus de 5 ans » nous confie-t-on à l’UDPS. Un élément de langage largement diffusé lors des grands meetings entre le président Tshisekedi et sa diaspora. « Un second mandat pour Fatshi Béton ! » scandaient les Congolais en novembre à Paris.

Les institutions au coeur de la bataille

Seul hic : les Congolais à Kinshasa, Lubumbashi, Beni ou Kananga, auront-ils la patience d’attendre 5 ans et de faire confiance à la politique des petits pas de Félix Tshisekedi ? Pas si sûr. Même si la population sait parfaitement que le pays ne se transformera pas en un clin d’oeil et qu’il faudra du temps pour rattraper les retards abyssaux du Congo, le début de mandat de Félix Tshisekedi ressemble davantage à un énième partage du gâteau entre une élite politique versatile et corrompue qui se jouent des semblants d’élections pour se repartir les richesses du pays au dépend d’une population dont plus de 70% vit encore en dessous du seuil de pauvreté.
Avec le temps, les Congolais peuvent donc se lasser, et c’est d’ailleurs ce qu’espèrent le FCC de Joseph Kabila, mais aussi Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba ou Martin Fayulu, qui comptent bien jouer les recours lors de la prochaine présidentielle. Reste à savoir dans quelles conditions sera organisé le scrutin de 2023 et qui pilotera en sous-main la Commission électorale et la Cour constitutionnelle chargées d’arbitrer les élections ? Les prochaines batailles décisives entre FCC, CACH et Lamuka concerneront la gouvernance de ces institutions clés. Pour l’heure, tout est sous contrôle de Joseph Kabila."



"Le rétablissement de la paix en RDC, priorité de Félix Tshisekedi pour 2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/01/actualite/politique/le-retablissement-de-la-paix-en-rdc-priorite-de-felix-tshisekedi-pour
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, place le rétablissement de la paix en RDC en tête de ses priorités pour l’année 2020. Il l’a affirmé dans un message de vœux adressé à la nation à l’occasion du nouvel an.
« La conquête de la paix sur l’ensemble du territoire national, par l’éradication de l’insécurité va constituer ma première priorité jusqu’au rétablissement effectif de la paix totale dans notre pays. Car, sans la paix et la sécurité, notre population ne pourra pas pleinement contribuer au Développement de notre pays, ce don de Dieu, ce pays magnifique grand comme l’Europe occidentale », a souligné le chef de l’Etat.
Il a clairement cité Beni, Butembo au Nord-Kivu, le moyen plateau de Minembwe au Sud-Kivu et quelques contrées du pays où sévissent les groupes armés.

Le chef de l’État a aussi appelé tous les Congolais à cultiver les valeurs d’amour, de solidarité et de générosité ; à bannir le tribalisme, la haine, l’égoïsme, le népotisme et surtout à œuvrer pour la justice sociale.
Felix Tshisekedi s’est une nouvelle fois félicité de l’alternance survenue l’an dernier au sommet de l’Etat : « Nous avons contredit les prophètes des malheurs (…). Nous avons brisé cette spirale où le gagnant gagne tout et le perdant perde tout. Nous avons appris à gagner ensemble », a-t-il dit.
Concernant les conditions de vie des populations congolaises, le président congolais dit attendre du gouvernement des « mesures d’application pour la mise en œuvre des actions qu’il a abordées dans son discours sur l’état de la nation le 14 décembre ».

60 ans d’indépendance


La RDC va célébrer le 30 juin 2020 ses 60 ans de l’accession à la souveraineté nationale et internationale. A cette occasion, Félix Tshisekedi pense qu’il est approprié de « revisiter le chemin parcouru et envisager des perspectives meilleures. »
« Au regard de l’état de lieu actuel, il me parait urgent de nous remettre en question sur le modèle de la nation que nous voulons construire. Nos pères de l’indépendance ont toujours rêvé de construire une puissance économique au cœur de l’Afrique, assise sur des valeurs d’amour, de tolérance et de partage », a déclaré le Président congolais.
Il invite tous les Congolais à réfléchir et « à apporter sa réponse dans la concrétisation de ce rêve. »
« C’est ainsi que j’ai décrété 2020, l’année de l’action. Le mot action définit au mieux le leadership que j’imprime depuis mon arrivée à la tête de notre pays », a expliqué le Chef de l’Etat congolais.
Il a aussi promis de poursuivre le défi de la gratuité, l’amélioration de la qualité du programme des enseignements, et la prise en charge des enseignants. Il compte aussi s’investir dans la formation dans les universités pour créer une adéquation entre les enseignements et le marché de l’emploi.
Vous pouvez retrouver l’intégralité du discours de Félix Tshisekedi en cliquant sur cette icône (15’50’’).

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Par ailleurs, le Président Felix Tshisekedi a promulgué mardi 31 décembre dans la soirée la loi des finances 2020. Le budget national de la RDC se chiffre à 18 milliards de francs congolais, soit environ 11 milliards USD.
Le chef de l’État a signé deux autres ordonnances dont celle autorisant la ratification de l’accord de crédit conclu entre la RDC et la Banque mondiale au titre des projets multisectoriels de nutrition et de santé pour un financement de l’ordre de 250 millions USD."


"RDC : Félix Tshisekedi déclare qu’ en l’an 2019, la RDC a “appris à gagner ensemble”
1 janvier 2020

° https://linterview.cd/rdc-felix-tshisekedi-declare-qu-en-lan-2019-la-rdc-a-appris-a-gagner-ensemble/

"Tshisekedi: « En tant que votre capitaine, je vais m’assurer de créer des conditions pour que chacun joue activement son rôle »
° https://actualite.cd/2020/01/01/tshisekedi-en-tant-que-votre-capitaine-je-vais-massurer-de-creer-des-conditions-pour-que

"Tshisekedi: « La paix sera restaurée dans l’Est, la stratégie mise en place conduira sans conteste à ce résultat »
° https://actualite.cd/2020/01/01/tshisekedi-la-paix-sera-restauree-dans-lest-la-strategie-mise-en-place-conduira-sans

"Tshisekedi: « le moment est venu de cesser les hommages aux potentialités et convoquer l’action transformatrice »
° https://actualite.cd/2020/01/01/tshisekedi-le-moment-est-venu-de-cesser-les-hommages-aux-potentialites-et-convoquer

"Message de vœux du président Tshisekedi à la Nation - 1 janvier 2020
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/01/message-de-voeux-du-president-tshisekedi-a-la-nation.html

"RDC : "Au regard de l'état des lieux actuel, il me paraît urgent de nous remettre en question sur le modèle de la Nation que nous voulons construire", (Tshisekedi) - 01/01/2020
° https://7sur7.cd/2020/01/01/rdc-au-regard-de-letat-des-lieux-actuel-il-me-parait-urgent-de-nous-remettre-en-question

"RDC : F. Tshisekedi rend hommage aux enseignants et professeurs d'université "qui préparent l'armée du futur du pays, la jeunesse congolaise" - 01/01/2020
° https://7sur7.cd/2020/01/01/rdc-f-tshisekedi-rend-hommage-aux-enseignants-et-professeurs-duniversite-qui-preparent


"Kongo-Central : Felix Tshisekedi appelé à faire respecter la déchéance du gouverneur Matubuana"
° https://www.radiookapi.net/2020/01/01/actualite/politique/kongo-central-felix-tshisekedi-appele-faire-respecter-la-decheance-du



"2020: les messages de vœux de chefs d'État africains à leurs concitoyens
° http://www.rfi.fr/afrique/20200101-2020-messages-voeux-chefs-etat-africains-leurs-concitoyens

  MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Boubacar-keita-m  Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a rendu hommage à tous les soldats morts dans la lutte contre le terrorisme (image d'illustration).
© Issouf Sanogo/AFP


Mardi 31 décembre au soir, la plupart des chefs d'État africains ont envoyé un message de vœux à leurs concitoyens pour la nouvelle année. Retour sur leurs déclarations, marquées par les événements de la fin d'année.
Ibrahim Boubacar Keita (Mali) évoque la lutte contre le terrorisme
Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a rendu hommage à tous les soldats morts dans la lutte contre le terrorisme.
Le Mali reste serein et sain, dans sa majorité. Le Mali garde encore ses valeurs de bienséance et sa force morale...
Ibrahim Boubacar Keïta
01-01-2020 - Par Serge Daniel


Le Tchadien Idriss Déby a lui aussi évoqué la lutte contre le terrorisme, mais pour regretter l'inaction de la communauté internationale, qui « tarde à être à la hauteur des enjeux ».

Ali Bongo (Gabon) et la lutte contre la corruption

Au Gabon, c'est la lutte contre la corruption qui a marqué les vœux d'Ali Bongo. Presque un mois après l'arrestation de son ancien directeur de cabinet de la présidence, le chef de l'État l'affirme : « Celles et ceux qui s'adonnent à des pratiques répréhensibles seront tous sanctionnés sans exception ».
Je laisse la justice, en qui j'ai toute confiance, faire son travail...
Ali Bongo Ondimba
01-01-2020 - Par Yves-Laurent Goma

Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire) vante son bilan
En Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a, lui, vanté son bilan social en pointant du doigt le recul de la pauvreté. Durant près de 18 minutes, le chef de l’État ivoirien a enchaîné une longue litanie de chiffres. Investissements, infrastructures, électrification, santé, éducation, emploi. Tout y est passé. Alassane Ouattara a particulièrement insisté sur le social, et notamment sur le programme de 1 000 milliards de francs CFA, lancé il y a un an, destiné aux plus fragiles.
Les vœux d'Alassane Ouattara
01-01-2020 - Par Pierre Pinto

Alassane Ouattara est également revenu sur les accusations contre son opposant Guillaume Soro : « Aucune tentative de déstabilisation ne pourra prospérer », a-t-il déclaré. Et il promet une année électorale paisible en 2020.
Alpha Condé (Guinée) revient sur les manifestations

En Guinée, Alpha Condé s'est ému des manifestations violentes qui ont marqué la fin de 2019. Il est par ailleurs revenu sur son projet de réforme de la Constitution annonçant vouloir le soumettre à la volonté populaire.
J'invite chacun d'entre vous à prendre part au vote, à assumer son droit et son devoir...
Alpha Condé
01-01-2020 - Par Moktar Bah

Félix Tshisekedi (RDC) décrète « 2020, année de l'action »
En RDC, 2020 sera l'année de l'action, pour Félix Tshisekedi. Dans son discours, le président a déclaré vouloir instaurer un nouveau système de gouvernance pour répondre aux priorités du pays.
Au regard de l'état des lieux actuel, il me paraît urgent de nous remettre en question sur le modèle de la nation que nous voulons construire...
Félix Tshisekedi
01-01-2020 - Par Kamanda Wa Kamanda

À Madagascar, Andry Rajoelina dresse le bilan de sa première année de pouvoir ainsi que ses perspectives pour l’année 2020
Le président de la République Andry Rajoelina a décidé de supprimer cette année la traditionnelle cérémonie des vœux au palais d’Etat, jugée trop dispendieuse pour ces temps d’austérité budgétaire. Dans un discours diffusé sur la radio et la télévision nationale malgache hier soir, Andry Rajoelina a dressé le bilan de sa première année de pouvoir ainsi que ses perspectives pour l’année 2020.
Pour sa première année à la tête de Madagascar, Andry Rajoelina a annoncé « 2 722 projets présidentiels déjà financés », pour un budget total de 19 milliards d’ariary, selon les chiffres de la présidence. Le chef de l’État est revenu sur ses voyages à l’étranger, la visite de Paul Kagamé, la suppression des subventions aux pétroliers, l’instauration du SMIC à 200 000 ariary (50 euros).
2020 est une année symbolique pour Madagascar puisqu’il s’agira du 60e anniversaire de son indépendance : les projets deviendront concrets, a-t-il affirmé. Car il reste encore beaucoup à faire. Tana Masoandro, le chantier titanesque de ville nouvelle lancée début septembre, et promesse de campagne d’Andry Rajoelina, est toujours retardé suite aux protestations des habitants.
Après le bilan, les annonces. La principale concerne la hausse des salaires des fonctionnaires de 13 %, applicable dès le mois de janvier. Une augmentation inscrite dans la loi finance adoptée par voie d’ordonnance mi-décembre.
Les défis s’annoncent nombreux cette année pour le gouvernement Rajoelina : le conflit diplomatique autour des Éparses qui a pour date butoir la fête de l’indépendance, les problèmes récurrents d’eau et d’électricité avec la gestion de la Jirama.
Des sénatoriales anticipées et un référendum sont aussi inscrits dans la loi finance 2020, sans que l’exécutif n’ait confirmé."



"Ce qu’il faut retenir de 2019 en Afrique
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/31/ce-qu-il-faut-retenir-de-2019-en-afrique_6024497_3212.html
De l’élection de Félix Tshisekedi en RDC à la mort de treize soldats français au Mali, « Le Monde Afrique » a sélectionné dix dates qui ont marqué l’année sur le continent.


19 janvier
Alternance pacifique à Kinshasa

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Passation de pouvoirs entre Joseph Kabila (à gauche) et Félix Tshisekedi, à Kinshasa, le 24 janvier 2019. TONY KARUMBA / AFP

En début d’année, la République démocratique du Congo (RDC) a connu sa première alternance pacifique depuis l’indépendance du pays en 1960. Joseph Kabila, président depuis 2001, a fini par céder le pouvoir, pactisant avec son ancien ennemi politique devenu son allié : Félix Tshisekedi, fils du mythique opposant à l’ancien maréchal-président Mobotu Sese Seko puis à Laurent-Désiré Kabila et son fils. Malgré les accusations de fraude et les recours de son rival de l’opposition, Martin Fayulu, la victoire de Félix Tshisekedi au scrutin de décembre 2018 a été validée par la Cour constitutionnelle congolaise le 19 janvier.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  En RDC, la victoire contestée de Tshisekedi
Le plus grand pays d’Afrique subsaharienne n’en reste pas moins le théâtre de conflits permanents. Dans le nord-est, les violences n’ont pas faibli, avec des massacres opérés par une myriade de groupes armés locaux et étrangers, dont le plus mystérieux et meurtrier reste les Forces démocratiques alliées (ADF), dans la province du Nord-Kivu. La deuxième plus grave épidémie de l’histoire, le virus Ebola, s’est aussi poursuivie dans les provinces orientales de l’Ituri et du Nord-Kivu. La fièvre hémorragique a tué près de 2 200 personnes en RDC depuis sa déclaration, le 1er août 2018.


22 février
Naissance du Hirak en Algérie
 
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Des manifestants décrochent un portrait d’Abdelaziz Bouteflika, à Alger, le 22 février 2019. RYAD KRAMDI / AFP

C’est la possibilité d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika qui a mis le feu aux poudres. Depuis le 22 février, chaque vendredi, les grandes villes d’Algérie sont le théâtre de manifestations pour réclamer un renouvellement de la classe politique. Le 2 avril, le Hirak (« mouvement ») a obtenu la démission du chef de l’Etat, âgé de 82 ans et diminué par un accident vasculaire cérébral en 2013. Sous l’égide du chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, le régime multiplie alors les arrestations parmi les manifestants et les figures de la contestation.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  En Algérie, une révolte inédite contre le cinquième mandat de Bouteflika
Malgré la rupture de la confiance avec une partie des Algériens, le pouvoir organise une élection présidentielle le 12 décembre. La victoire d’Abdelmadjid Tebboune, ancien premier ministre de M. Bouteflika et représentant de la vieille bureaucratie d’Etat, lors d’un scrutin marqué par une forte abstention, n’a pas mis un terme aux mobilisations. Et un nouveau coup de théâtre s’est produit le 23 décembre avec la mort d’Ahmed Gaïd Salah, victime d’une crise cardiaque ; il a aussitôt été remplacé par le général-major Saïd Chengriha.


4 avril
Début de la bataille de Tripoli

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Des miliciens libyens opposés à Khalifa Haftar, à Zawiya, près de Tripoli, le 5 avril 2019. MAHMUD TURKIA / AFP

La Libye est minée par la guerre civile. Le 4 avril, le maréchal Khalifa Haftar et son Armée nationale libyenne (ANL) ont lancé une offensive sur la capitale, Tripoli, où se trouve le gouvernement d’union nationale de Faïez Sarraj, reconnu par la communauté internationale et soutenu par la Turquie. Les forces de Haftar sont quant à elles soutenues par l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite et, au sol, par des mercenaires russes liés au Kremlin.
Lire aussi  En Libye, un échec européen
Fin 2019, la « bataille de Tripoli » n’est toujours pas terminée. Selon les chiffres de l’ONU, les combats ont fait près de 300 morts parmi les civils et contraint plus de 140 000 Libyens à se déplacer. Dans un entretien au Monde Afrique publié le 30 décembre, le chef de la médiation onusienne pour la Libye, Ghassan Salamé, a pointé les dangers de cette « nette escalade » des « ingérences étrangères » dans la région.



11 avril
Révolution et coup d’Etat au Soudan

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Des soldats et civils soudanais fêtent la chute d’Omar al-Bachir, à Khartoum, le 11 avril 2019. AHMED MUSTAFA / AFP

Après quatre mois de manifestations populaires déclenchées par le triplement du prix du pain au Soudan, un coup d’Etat mené par l’armée a destitué Omar al-Bachir le 11 avril. Le militaire était lui-même arrivé au pouvoir à la suite d’un putsch en 1989. Son régime a été démantelé dans la foulée, laissant la place à des autorités de transition. Mis en cause par la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis dans la région du Darfour, Omar al-Bachir demeure pour l’heure emprisonné à Khartoum. Mi-décembre, la justice soudanaise l’a condamné à deux ans de réclusion dans une première affaire.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Au Soudan, la justice commence à solder l’ère Bachir


24 et 25 juin
La Chine confirme son emprise

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Des agents ferroviaires à la gare d’Ongata Rongai, au Kenya, le 16 octobre 2019, sur une ligne construite par la China Road and Bridge Corporation et financée par la Chine. Thomas Mukoya / REUTERS

Premier partenaire commercial du continent africain, Pékin a continué d’asseoir son influence. Huit mois après le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) de septembre 2018, la Chine a organisé à Pékin une réunion de suivi, en présence de représentants des 54 pays du continent, au cours de laquelle ont été négociés ou signés plus de 200 accords de coopération. Plus tôt, en avril, 40 chefs d’Etat africains avaient participé au deuxième sommet des « routes de la soie », ce chantier pharaonique de construction de ports, de routes et de voies ferrées visant à connecter l’Extrême-Orient à l’Europe de l’Ouest.
Lire aussi  La Chine cherche un second souffle pour ses « routes de la soie » en Afrique
Si les dirigeants africains accueillent à bras ouverts les investissements chinois, les partenaires occidentaux ont commencé à tirer la sonnette d’alarme sur le risque d’un asservissement par la dette pour les Etats les plus vulnérables. Car les entreprises du géant asiatique ont construit à tout-va, à grand renfort de prêts chinois, au point d’entraîner certains pays dans des dérives insoutenables. Comme Djibouti, qui a massivement emprunté auprès de Pékin et vu sa dette doubler en cinq ans.



7 juillet
Lancement d’une zone de libre-échange

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Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa (à gauche), et le ministre rwandais des affaires étrangères, Richard Sezibera, lancent la Zone de libre-échange continentale, à Niamey, le 7 juillet 2019. ISSOUF SANOGO / AFP

L’acte de naissance de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) est signé à l’occasion d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine, début juillet à Niamey. A l’exception, à ce jour, de l’Erythrée, tous les pays du continent ont signalé leur adhésion à ce vaste marché commun. Celui-ci vise à dynamiser le commerce de l’Afrique avec le reste du monde, qui représente seulement 3 % des échanges mondiaux, mais surtout les échanges intracontinentaux, aujourd’hui évalués à 16 % du commerce des pays africains. Le cadre est aujourd’hui posé, il reste maintenant à clarifier le contenu de la ZLEC, ce qui augure de débats longs et complexes avant la suppression effective des barrières tarifaires.
Lire aussi  « La zone de libre-échange africaine ne doit pas être une simple arène pour multinationales »


11 octobre
Abiy Ahmed, Prix Nobel de la paix
 
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Le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lors de la cérémonie de remise du prix Nobel de la paix, à Oslo, le 10 décembre 2019. Norsk Telegrambyra AS / via REUTERS

Le prix Nobel de la paix a été attribué le 11 octobre au premier ministre éthiopien Abiy Ahmed pour saluer ses efforts dans l’instauration d’un dialogue pacifique avec l’Erythrée voisine. Pourtant, malgré l’accord de paix signé entre les deux pays en juillet 2018, l’élan est quelque peu retombé et la question épineuse du tracé d’une partie de la frontière reste en suspens. Surtout, Abiy le réformateur peine à répondre aux espérances suscitées lors de son arrivée au pouvoir, en avril 2018. L’Ethiopie est confronté à une hausse des violences intercommunautaires, alors que des élections générales sont censées se tenir en 2020.
Lire aussi  Un prix Nobel pour Abiy Ahmed, le faiseur de paix éthiopien


13 octobre
Un nouveau président en Tunisie
 
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Kaïs Saïed (au centre) célèbre sa victoire à l’élection présidentielle en Tunisie, à Tunis, le 13 octobre 2019. FETHI BELAID / AFP

Le juriste conservateur Kaïs Saïed, 61 ans, a remporté une victoire écrasante lors de l’élection présidentielle organisée après la mort, le 25 juillet, de Béji Caïd Essebsi. Elu au second tour, le 13 octobre, avec plus de 72 % des suffrages exprimés, ce personnage atypique, longtemps resté hors des radars de la politique tunisienne, l’a emporté face au magnat des médias Nabil Karoui – lequel, accusé d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, a passé l’essentiel de la campagne en détention. Le parti islamo-conservateur Ennahda s’est rattrapé lors des élections législatives, qui l’ont placé en tête. Huit ans après la révolution de 2011, la Tunisie confirme sa transition démocratique. Les nouveaux dirigeants auront malgré tout fort à faire pour redresser une situation économique et sociale morose.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Election présidentielle en Tunisie : Kaïs Saïed, ou le nouveau paradigme tunisien


23 et 24 octobre
Premier sommet Russie-Afrique
 
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Le président russe, Vladimir Poutine, entouré de dirigeants africains, à Sotchi, le 24 octobre 2019. SERGEI CHIRIKOV / AFP

Les représentants de 43 pays africains ont fait le déplacement sur la mer Noire, à Sotchi, sur invitation du président Vladimir Poutine, pour le premier sommet russo-africain de l’histoire. Au plan des échanges commerciaux, la réalité de la présence russe sur le continent est limitée, comparé à celle de la Chine ou de la France. Moscou a davantage conforté son influence militaire, notamment par le biais des ventes d’armements ou en dispensant des formations militaires. Et dans l’ombre, les mercenaires de sociétés privées jouent un rôle de plus en plus important. Le groupe Wagner, ­contrôlé par l’homme d’affaires Evgueni Prigojine, est le plus célèbre. Actif en Centrafrique, il serait également présent dans au moins quatre autres pays : Libye, Madagascar, Soudan et Mozambique.
Lire aussi  A Sotchi, la Russie se pose en défenseure des souverainetés africaines


25 novembre
« Barkhane » endeuillée au Sahel

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Hommage aux soldats français morts dans une collision d’hélicoptères au Mali, devant la mairie de Pau, le 26 novembre 2019. GAIZKA IROZ / AFP

Dans la nuit du 25 novembre, au Mali, treize militaires français de l’opération « Barkhane » ont perdu la vie dans la collision de deux hélicoptères au cours d’une opération de combat contre des groupes armés terroristes. Il s’agit de l’événement le plus meurtrier pour la mission française au Sahel depuis son déploiement au Mali en 2013, puis dans l’ensemble de la région en 2014, avec 4 500 hommes.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Au cœur de la guerre antiterroriste avec les soldats de la force « Barkhane »
Malgré le dispositif sécuritaire dressé par les Français et les pays du G5 Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad), la région, et en particulier la zone dite des « trois frontières » entre les territoires du Mali, du Burkina Faso et du Niger, est le théâtre d’attaques répétées qui font de nombreuses victimes parmi les civils et les armées locales. Le 10 décembre, 71 soldats nigériens ont ainsi été tués dans l’assaut d’une base par des centaines de djihadistes.


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Empty Re: MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU !

Message  ndonzwau 2/1/2020, 4:37 pm


Revenons à Fayulu en face de Tshisekedi (et à coté de Muzitu), son message ses propositions et les réactions à ceux-ci...
Avec ou avant cela, notons utilement cette vague de préoccupations sur la tentative de balkanisation dont nous sommes victimes. Fayulu, le Cardinal Ambongo, la société civile de l'Est du pays et d'autres leaders évoquent de plus en plus la question. Quelle qu'en soit toute la réalité, le moins qu'on puisse en dire est que c'est loin d'être qu'une fable.
Un défi capital qui nous attend et devrait se trouver en bonne place comme prioritaire au programme du nouveau régime. Osons donc espérer que notre nouveau PR malgré ses naïves accointances avec les voisins rwandais et ougandais pourtant jusque-là ennemis et fossoyeurs reconnus de notre pays, pourra en prendre conscience...  

L'incontinent intellectuel et politique de l'Udps Kabuya a vite fait son service minimal, le seul dont il soit vraiment capable, dirait-on : renvoyer Muzitu à ses rêves càd dans sa bouche à sa fiction de l'avenir. Mais quel dirigeant peut fonctionner sans rêves, lesquels sont ceux du Président qu'il idolâtrie et de son gouvernement, comment gèrent-ils le pays avec cette coalition conflictuelle ?
Pas de problème, circulez il n'y a rien à voir, tout va sur les rails, nous chante Kabuya. Tout ne va pas si bien parce qu'il y'a crise de légitimité et au pouvoir en fait un duo en bisbilles perpétuelles, dit Fayulu. Il y'a assurément matière à en discuter, ni Fayulu ni Kabuya n'ont toute la vérité de la situation, il y'a bel et bien des défis dont il faut encore débattre et qu'il faut attaquer ; le Congo ne va pas si bien ...



"RDC: A Kikwit, Fayulu s’attaque à Kabila qu’il accuse d’être artisan de la balkanisation du pays
° https://actualite.cd/2020/01/01/rdc-kikwit-fayulu-sattaque-kabila-quil-accuse-detre-artisan-de-la-balkanisation-du-pays

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Mafa1

Martin Fayulu est resté dans un même récit. Pour son dernier meeting de 2019, il a choisi Kikwit. Devant des milliers de personnes, il a évoqué les violences dans l’Est de la RDC et s’en est pris à l’ancien président de la République Joseph Kabila.
« Nous congolais nous ne serons pas esclaves d’un pays étranger. Que personne ne vous corrompe. Kabila est arrivé au pouvoir avec une mission, celle d’affaiblir, de diviser le pays afin de parvenir à la balkanisation. C’est pour cela qu’ils ont précipité le découpage territorial. Il a donné la province du Tanganyika à son frère. L’exécution du plan de balkanisation est très avancée », a t-il déclaré.

Selon lui, Félix Tshisekedi, qui est actuellement au pouvoir, poursuit ce qu’il appelle l’oeuvre de Kabila. Ainsi, il en appelle également à la communauté internationale.
« J’ai demandé à l’ONU qu’on organise une conférence internationale pour ce qui est de l’Est de la RDC », a t-il dit.
Il a également appelé la population à manifester le 17 janvier.
« L’année 2020 est l’année de libération du pays. C’est le mot d’ordre. Nous allons commencer par une marche le 17 janvier. Tous nous serons des Lumumba. Nous ne casserons rien et nous allons marché dans la paix pour pleurer nos morts, tous nos frères tués à Yumbi, au Kongo central, dans le Kasai, au Kivu, etc. », a t-il ajouté.

Trois jours plus tôt, Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila et coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC) avait fustigé une précédente sortie médiatique de Martin Fayulu.
« Non seulement que nous ne sommes pas d'accord avec ces déclarations, que nous estimons être légères, inacceptables et dangereuses dans une zone opérationnelle, nous voulons dénoncer en même temps l'irresponsabilité de ce leader (…). Le Président Joseph Kabila était le premier à relever la particularité de cette guerre. C'est depuis longtemps que, devant toutes les tribunes de la communauté internationale, il n'a de cesse de rappeler que ce qui se passait à Beni est du terrorisme, qu'il était temps que le monde entier ouvre les yeux et qu'il puisse avoir une solidarité autour de ça », avait-il déclaré."


"Fayulu à Kikwit : "Le plan de balkanisation du Congo est déjà à 70% pour sa mise en oeuvre" - 01/01/2020
° https://7sur7.cd/2020/01/01/fayulu-kikwit-le-plan-de-balkanisation-du-congo-est-deja-70-pour-sa-mise-en-oeuvre
Dans son meeting devant la population de Kikwit mardi 31 décembre 2019, l'opposant Martin Fayulu a affirmé que "le plan de la balkanisation du Congo est déjà à 70% de sa mise en oeuvre".
Pour lui, Kabila est un missionnaire au Congo, pour faciliter la réussite de ce plan.
"Kabila est venu pour nous diviser et balkaniser le pays, raison du démembrement précipité avec conséquence, manque d'infrastructures dans de nouveaux chef-lieux", dit-il.


À lui de préciser que, " nous avons un ennemi parmi nous avec mission de nous décourager mais il n'y arrivera jamais. Ensemble avec vous, nous vaincrons dans cette lutte. Il est temps de défendre notre terre", a déclaré Fayulu.
"ces ennemis ont tué à Kikwit mais veulent indexer vous, population. Nous venons de la partie Est, franchement la situation est désastreuse. Il est temps de défendre notre terre", a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs salué les mérites du Dr. Denis Mukwegue, prix Nobel de la paix, bien que selon lui, l'État n'a rien  fait pour l'honorer. Fayulu a aussi salué les mérites du professeur Jean Jacques Muyembe pour sa lutte contre Ebola."


"Massacres et insécurité persistants à l’Est : Fridolin Ambongo alerte sur le risque de balkanisation
° https://laprosperiteonline.net/2019/12/31/massacres-et-insecurite-persistants-a-lest-fridolin-ambongo-alerte-sur-le-risque-de-balkanisation/

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Image031-1-3a11etlfyc4fc8e9iygpoq

Depuis Butembo où il séjourne dans le cadre de sa visite aux populations de l’Est du pays, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu a déclaré, ce lundi 30 décembre au sortir d’un échange avec les élus de ce coin, que le risque de la balkanisation de la République démocratique du Congo est bien réel. Ce, au regard des atrocités, tueries et toutes sortes de violences qui ne cessent de se perpétrer dans cette partie du territoire national. Il a, à cet effet, dénoncé une certaine nonchalance des autorités congolaises qui baignent dans des discours politiciens, en lieu et place, de prendre les choses à bras-le-corps et de libérer le Congo-Kinshasa de cette insécurité criante pour que règne désormais la paix.

Mgr Ambongo a déploré l’acuité de cette insécurité, à tel point, a-t-il soulevé, que des meurtres se commettent près des bases des forces armées congolaises ou encore de la Monusco. C’est dans ce sens qu’il s’est d’ailleurs entretenu avec les élus de cette partie. «Les élus reflètent le sentiment du peuple. Naturellement, le peuple ne sait plus vers quel Saint se tourner. La façon dont les atrocités se commettent parfois à côté d’une base de l’armée, parfois à côté d’une base de la Monusco…Nous avons déjà dénoncé dans un de nos messages, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la RDC. Nous avions fait une déclaration sur le risque de balkanisation de notre pays. Depuis mon arrivée ici, j’ai écouté la population et malheureusement je dois dire que ce risque est bien réel», a-t-il déclaré, tout en dénonçant cette léthargie de la part des acteurs politiques du pays. Dans cette foulée, il a tout de même souligné que l’Eglise ne se détournera pas d’une de ses missions qui est d’éveiller la conscience de tout un chacun. « L’Eglise joue son rôle de la sentinelle. L’Eglise est là pour sonner l’alarme, réveiller la population qui dort, pour dire que le danger de la balkanisation est là.

Pas seulement la population mais aussi ceux qui nous gouvernent, ceux qui sont au pouvoir. On a parfois l’impression que les gens passent leur temps à faire des fêtes, à se quereller autour des futilités à Kinshasa, alors que le risque de balkanisation de notre pays est en marche», a signalé le successeur du Cardinal Monsengwo. D’après lui, le fait qu’il y ait plusieurs poches d’insécurité dans le pays et principalement dans cette partie Est serait preuve de la mise en œuvre de ce plan du morcellement du Grand- Congo. « Je suis convaincu qu’il y a un lien intrinsèque entre ce qui se  passe à Beni, ce qui se passe en Ituri, Rutshuru, dans le territoire de Fizi autour de Minembwe. Il y a une connexion qui se fait quelque part. Et je crains que cette connexion aille dans la direction de ce qui nous craignons, la mise en application du plan de Balkanisation de notre pays », a-t-il renchéri, avant de convier la communauté internationale et dûment les autorités congolaises à prendre des dispositions adéquates afin de mettre fin à l’insécurité."


"Fayulu à Kikwit : "Dès le 17 janvier, les actions populaires s'intensifieront pour libérer le Congo sous l'emprise des ennemis" - 01/01/2020"
° https://7sur7.cd/2020/01/01/fayulu-kikwit-des-le-17-janvier-les-actions-populaires-sintensifieront-pour-liberer-le

"Martin Fayulu : " il n’y a pas eu alternance puisque les massacres contre des civils restent impunis" - 31.12.2019"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-61739_martin_fayulu_il_n_y_a_pas_eu_alternance_puisque_les_massacres_contre_des_civils_restent_impunis.html



"Augustin Kabuya : "Martin Fayulu peut continuer à rêver" - 31.12.2019
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-61740_augustin_kabuya_martin_fayulu_peut_continuer_a_rever.html
Martin Fayulu "peut continuer toujours à rêver. C'est comme quelqu'un qui est dans un profond sommeil et rêve d'être déjà aux États-Unis assis avec le président Donald Trump, mais il se réveille il ne voit absolument rien. Il se rend compte que ce n'était qu'un rêve", affirme, Augustin Kabuya.

Alors que le candidat de Lamuka à l'élection présidentielle de 2018 continue à revendiquer sa victoire, estimant même que, dans son adresse à la nation, "le pays n'est pas géré", le secrétaire général de l'UDPS estime que la nation "est dirigée par une seule personne", Félix Tshisekedi.
Augustin Kabuya considère que si Martin Fayulu "pense qu'il peut engager le Congo, qu'il signe des ordonnances nommant des ambassadeurs. Et nous saurons que c'est lui qui gère le pays. Il peut aussi avoir son Premier ministre".

Le secrétaire général de l'UDPS constate que le président de l'Ecidé "est incapable de gérer son petit parti politique".
"Vous pensez qu'il peut gérer la RDC?", s'interroge Augustin Kabuya.

Fayulu, conflictuel et traître

"Nous étions avec lui au sein du Rassemblement. Il était toujours en conflit avec tout le monde, voire même contre les grandes personnalités connues dans notre pays", se souvient le secrétaire général a.i du parti présidentiel.
Augustin Kabuya note que les sorties médiatiques de Martin Fayulu, "c'est juste une distraction pour donner l'impression qu'il existe. Il est conscient que c'est une page déjà tournée".
Parce qu'il a appelé à l'unité du Congo et à la lutte contre le tribalisme, Augustin Kabuya exhorte Martin Fayulu à "revenir à la raison. Tout ce qu'il évoque aujourd'hui dont le tribalisme, c'est lui-même qui en est l'auteur".

En ce qui concerne l'accord que Félix Tshisekedi aurait signé avec Joseph Kabila, Augustin Kabuya attend que "les disciples de Fayulu, qui crient sur les réseaux sociaux détenir cet accord, le brandissent publiquement".
Qu'à cela ne tienne, Martin Fayulu "est conscient que pour exister politiquement, il était obligé de passer par Limete. On l'a purifié. On l'a fait accepter à l'opinion. Après, il se retourne contre nous. Il n'est pas différent de Ben Laden. C'est vraiment une honte pour une personne qui est incapable de réunir même 1000 personnes à son siège. Comme nous sommes à la fin de l'année, je ne peux que lui pardonner", tranche Augustin Kabuya."

"Le 30 décembre 2018, le peuple n'avait que Félix Tshisekedi à élire comme Président de la République (Kabuya)"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-61686_le_30_decembre_2018_le_peuple_n_avait_que_felix_tshisekedi_a_elire_comme_president_de_la_republique_kabuya.html
"Jacquemin Shabani à Martin Fayulu : « L’accord entre le FCC et le CACH a été fait au grand jour »
° https://www.radiookapi.net/2019/12/31/actualite/politique/jacquemin-shabani-martin-fayulu-laccord-entre-le-fcc-et-le-cach-ete



"RDC: Bemba se souvient des élections chaotiques, plaide pour un vrai plan de développement des réformes essentielles
° https://actualite.cd/2020/01/01/rdc-bemba-se-souvient-des-elections-chaotiques-plaide-pour-un-vrai-plan-de-developpement
° https://www.politico.cd/encontinu/2020/01/01/jean-pierre-bemba-nous-continuerons-a-lutter-pour-la-restauration-de-lautorite-de-letat-afin-deviter-les-derives.html


"RDC: dissensions au sein de Lamuka sur la stratégie à suivre pour 2020
° http://www.rfi.fr/afrique/20200101-rdc-dissensions-sein-lamuka-strategie-suivre-2020-fayulu-muzit


"RDC : L’opposition juge Félix Tshisekedi très mal placé pour dire que tout va aller mieux en 2020 (Porte-parole Lamuka) - 02/01/2020
° https://www.radiookapi.net/2020/01/02/actualite/politique/rdc-lopposition-juge-felix-tshisekedi-tres-mal-place-pour-dire-que



"Samy Badibanga : “Au-delà de la crise humanitaire et de l’insécurité, ce sont des réformes profondes que nous devons engager en 2020” - 1 janvier 2020
° https://www.politico.cd/en-off/2020/01/01/samy-badibanga-au-dela-de-la-crise-humanitaire-et-de-linsecurite-ce-sont-des-reformes-profondes-que-nous-devons-engager-en-2020.html


"Franck Diongo sur Félix Tshisekedi : " Il risquerait de subir le même sort que le régime de l’AFDL" - 31.12.2019"
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-61708_franck_diongo_sur_felix_tshisekedi_il_risquerait_de_subir_le_meme_sort_que_le_regime_de_l_afdl.html



"Nord-Kivu : la population s’inquiète de la présence des ressortissants burundais à Goma
° https://www.radiookapi.net/2019/12/31/actualite/securite/nord-kivu-la-population-sinquiete-de-la-presence-des-ressortissants


"Après l’alternance…
° https://laprosperiteonline.net/2019/12/31/apres-lalternance/
Du 30 décembre 2018 au 30 décembre 2019, une année s’est déjà écoulée depuis que les congolaises et congolais sont allés aux urnes, sous une pluie battante, pour élire leur cinquième Président ainsi que les députés nationaux. Ce scrutin, et donc cette date, aura été important car, il a ouvert la voie à l’alternance longtemps attendue et réclamée par la population. D’ailleurs, Martin Fayulu Madidi, un des candidats, avait déclaré ce jour-là après son vote : « c’est fait, le départ de Monsieur Kabila ».
Après 17 ans et 363 jours de règne, Joseph Kabila Kabange  a, aux termes des joutes électorales teintées de contestations et d’irrégularités, laissé les arcanes du pouvoir, au profit non pas de son dauphin Emmanuel Shadary, ni de Martin Fayulu mais du fils adoré de la fille aînée de l’Opposition : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Aujourd’hui, après la passation pacifique et salvatrice du pouvoir le 24 janvier 2019, le nouveau Chef de l’Etat aura d’un côté gagné plus de popularité tant à l’interne qu’à l’externe et ce, de par sa vision, ses annonces, ses lobbies ou encore sa politique d’ouverture. Mais, d’un autre côté, il tarde vraisemblablement à bénéficier de plus de crédibilité, au regard d’une certaine léthargie dans la réalisation de ses promesses ainsi que de soubresauts au sein de la coalition FCC-CACH. Sur ce dernier point d’ailleurs, des quidams ne cessent de s’entre-tirer au sein du marigot politique congolais.
Il y a notamment, Martin Fayulu qui, au-delà de ce qu’il considère comme parodie électorale, voit toujours d’un mauvais œil ce pacte d’entre ‘’Fatshi’’ et ‘’le Raïs’’. Une année après, ce candidat malheureux tape toujours du poing sur la table en déclarant que ‘’Tshisekedi Tshilombo n’est rien d’autre qu’une marionnette de Kabila Kabange’’.

Par ailleurs, l’opinion nationale et internationale demeure perplexe sur la couleur politique de l’actuel régime. Est-il pour le Changement ou pour la continuité ? En tout cas, difficile à savoir étant donné que certaines de ses actions augurent la rupture avec les anciennes réalités, alors que d’autres, par ailleurs, semblent entériner les mêmes modus operandi. Allusion faite, par exemple, au fait qu’il y ait, jusqu’à ce jour, la liberté d’expression, d’une part et des scandales financiers, d’autre part.
Il va sans dire qu’au Congo-Kinshasa, l’après alternance n’est pas forcement égale à un changement réel et moins encore à l’entérinement d’une continuité. Le climat est sans doute mi-figue, mi-raisin. Félix Tshisekedi vautrait-il dans les mélimélos ? Ce n’est qu’une question.

Il reste toutefois à vivre l’atmosphère de 2020 que le Président de la République a promis comme année de grandes actions et de la renaissance du Grand Congo. En attendant,…Bonne année !"


"Une année et six défis pour Félix Tshisekedi - 28 décembre2019
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2019/12/28/une-annee-et-six-defis-pour-felix-tshisekedi/

"RDC: le président Tshisekedi fait du rétablissement de la paix une de ses priorités - 2 janvier 2020
° https://afrique.lalibre.be/45042/rdc-le-president-tshisekedi-fait-du-retablissement-de-la-paix-une-de-ses-priorites/



"Moïse Katumbi, l’opposant Officiel, en attendant 2023
° https://www.politico.cd/grand-angle/2019/12/28/moise-katumbi-lopposant-officiel-en-attendant-2023.html


"Vital Kamerhe, le coupable idéal - 29 décembre 2019
° https://www.politico.cd/grand-angle/2019/12/29/vital-kamerhe-le-coupable-ideal.html


° https://www.radiookapi.net/2020/01/01/actualite/societe/kinshasa-les-eglises-ont-attire-du-monde-au-reveillon-de-la-saint



"En RDC, dix-huit morts dans une nouvelle attaque des ADF à Beni - 30 décembre 2019
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/30/en-rdc-dix-huit-morts-dans-une-nouvelle-attaque-des-adf-a-beni_6024413_3212.html
° https://afrique.lalibre.be/45025/rdc-18-morts-dans-une-nouvelle-attaque-des-adf-a-beni/


"[Tribune] Félix Tshisekedi ne doit pas ouvrir la boîte de Pandore de la révision constitutionnelle
° https://www.jeuneafrique.com/875690/politique/tribune-felix-tshisekedi-ne-doit-pas-ouvrir-la-boite-de-pandore-de-la-revision-constitutionnelle/

° https://lepotentielonline.net/2019/12/30/insecurite-au-nord-kivu-la-piste-terroriste-se-confirme/
° https://lepotentielonline.net/2019/12/31/f-diongo-appelle-f-tshisekedi-a-se-demarquer-de-son-predecesseur/

° https://desc-wondo.org/larmee-rwandaise-en-cours-de-reoccupation-de-lest-de-la-rdc-jean-jacques-wondo/
° https://desc-wondo.org/apres-mundos-le-general-delphin-kahimbi-devient-il-le-nouveau-patron-des-presumes-adf-mtm-jj-wondo/
° https://desc-wondo.org/quelles-motivations-strategiques-derriere-lenvoi-du-general-john-numbi-a-beni-jean-jacques-wondo/



Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Empty Re: MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU !

Message  ndonzwau 15/1/2020, 10:17 pm

Dans son message à la Nation du 30décembre dernier, Fayulu a appelé la population à une "marche d’indignation et de deuil à travers toute l’étendue du pays et à dans la diaspora pour notamment dénoncer l’insécurité à l’Est, particulièrement à Beni. Cela quelques jours après une tournée à Beni accompagné de Muzito compassion et en soutien en cette période des fêtes de fin d'années à cette population endeuillée. Au fil des jours il a ajouté à ces premières intentions celle de la dénonciation de la "balkanisation" en cours comme il venait de l'expliquer dans une conférence de presse ce 13 janvier.

Voilà donc le "président élu" dont le combat s'étend au delà de la "vérité des urnes" tant qu'il s'agit de parler des attentes du peuple mais ce n'est pas cela qui semble poser problème mais une interdiction de sa marche qui perturberait l'ordre public ce jour de 'commémoration de martyrs'...
Comment maintenant résoudre cet impair car Fayulu avait déjà prévenu qu'il n'accepterait aucune interdiction de sa marche ?

Notons au passage que malgré les  intimidations et menaces de l'EMG des FARDC envers les familles des militaires sommées à ne pas participer à une marche de revendications sociales pour les militaires, non seulement la marche a eu lieu avec un certain succès mais aussi les représentants des soldats et animateurs de l'Association ont été reçus par le PR. Une leçon pour Ngobila ; pourquoi pas ?
Attendons la suite... 



"2020 : Martin Fayulu 17 janvier il invite les congolais à une « Marche de deuil et d’indignation »
° https://www.rcongonews.com/2019/12/31/2020-martin-fayulu-17-janvier-il-invite-les-congolais-a-une-marche-de-deuil-et-dindignation/

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Fayulu_martin_19_005_jpg_640_350_1

Une année, jour pour jour, après la tenue des élections en République Démocratique du Congo, Martin Fayulu s’est exprimé sur tous les enjeux du pays. Se considérant jusqu’à ce jour comme le «président de la République élu», la tête d’affiche de le Coalition Lamuka a lancé plusieurs messages à l’endroit du peuple congolais dans la soirée du lundi 30 décembre 2019, depuis son Quartier Général à Faden House. Particulièrement aux congolaises et congolais à qui il a demandé de se départir des distractions et de la légèreté dans la façon dont ils appréhendent les questions du pays. «Refusons d’être instrumentalisés. L’année 2020 marquera le 60ème anniversaire de l’avènement de notre pays comme nation indépendante et souveraine», a-t-il martelé.

Aussi, en commémoration de la mort du héros national Patrice-Emery Lumumba, le 17 janvier 2020, il invite les congolais à une «Marche de deuil et d’indignation» sur toute l’étendue du pays et dans la diaspora. Deuil, dit-il, pour pleurer nos frères et sœurs tués à Beni et ailleurs. Indignation, renchérit-il, pour exprimer notre désapprobation au plan de balkanisation de notre pays. ‘’Ce jour-là, soyons tous des Lumumba. Bandeau blanc autour de la tête, nous marcherons pour dire au monde entier que nous sommes désormais réveillés, débout, déterminés et en marche pour sauver notre patrie en danger. Ceux qui ne pourront pas marcher, qu’ils portent seulement le bandeau blanc du deuil et d’indignation partout où ils se trouveront‘’, souligne Martin Fayulu avant d’annoncer la tenue d’un Forum sur le thème : l’intégrité de la RDC, les 12 et 13 février 2020.

Pour ce qui est de la situation sécuritaire toujours aussi préoccupante à l’Est de la République, le président de l’Ecidé qui revient de Beni au Nord-Kivu avec l’actuel Coordonateur de Lamuka, Adolphe Muzito, affirme «selon des témoignages que j’ai recueillis sur place, qu’il y a un plan, bien ficelé, d’occupation de Beni jusqu’au Haut-Uele en passant par l’Ituri, par des populations qui seront amenées des pays voisins. Ainsi, on a tenté d’occuper le Sud Lubero, mais cela n’a pas réussi grâce à la détermination farouche des congolais».

Pour lui, il y a un travail en profondeur qui se fait pour saper l’unité de la RDC. « On crée des petits groupes armés dans les différentes provinces afin de les fédérer à un moment donné. On monte les communautés les unes contre les autres pour créer des zones de tension partout», dit-il.
Ainsi, sollicite-t-il des pays épris de paix et de justice, de reconnaitre le «Génocide du peuple Nande-Yira». Dans cet ordre d’idée, Martin Fayulu préconise la tenue, sous l’égide des Nations-Unies, d’une conférence internationale pour faire toute la lumière sur la situation de l’Est du Congo.
Il formule, à cet effet, le vœu que «l’année 2020 soit, pour chacun de nous, une année de paix et de sécurité, une année de bonne santé, de grande espérance, de joie et de réussite à la fois dans nos projets personnels et au service de notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo»."

ADRESSE A LA NATION – 30 DECEMBRE 2019
2020, ANNEE DE LA LIBERATION DE LA RDC


Mes très chers / chères compatriotes,
L’année 2019 qui s’achève a été pour nous, Congolaises et Congolais, une année de tragédies diverses.
Des massacres systématiques à Beni et dans d’autres parties de l’Est de la République, des cas de décès dus à la maladie à virus EBOLA, aux éboulements des terres, aux inondations, aux crashes d’avions, aux chavirements des navires/pirogues, aux accidents de train et de véhicules, sans compter certains de nos compatriotes qui ont rendu l’âme du fait de la pauvreté.[...]"


"Marche de Lamuka non autorisée (Ngobila) - 15/01/2020
° http://mobile.topcongo.fm/article/marche-de-lamuka-non-autorisee-ngobila-5544
"Je ne saurai prendre acte de votre organisation qui, au regard du contexte politique actuel, est susceptible de perturber l'ordre public", répond le gouverneur de la ville de Kinshasa au secrétaire général de Nouvel élan, parti politique de l'actuel coordonnateur de la coalition Lamuka qui projette une marche "de deuil et d'indignation" le 17 janvier dans la capitale.
Dans son accusé de réception, Gentiny Ngobila instruit également "le commissaire provincial de la Police nationale congolaise/ville de Kinshasa et les bourgmestres des communes concernées de prendre des dispositions conséquentes".

Marche maintenue 

Comme par prémonition, Martin Fayulu avait déjà affirmé, lors de sa dernière conférence de presse à Kinshasa, que "le gouverneur de la ville peut aller se faire voir".
Le candidat président de la République à l'élection de décembre 2019 invitait plutôt Gentiny Ngobila au "travail. Il a lancé le salongo mais la ville est extrêmement sale. Qu'il s'occupe d'abord de la propreté de la ville", avait-il dit.
Lundi dernier, Martin Fayulu prévenait également que cette marche, au-delà d'être un "signe de deuil", a aussi pour but d'"exprimer l'indignation contre le complot de la balkanisation" du pays."


"RDC : la marche « d’indignation » prévue le 17 janvier par Lamuka interdite à Kinshasa
° https://actualite.cd/index.php/2020/01/15/rdc-la-marche-dindignation-prevue-le-17-janvier-par-lamuka-interdite-kinshasa

"Kinshasa : Pour Ngobila, la marche du 17 janvier de LAMUKA est "susceptible de perturber l'ordre public"  615/01/2020
° https://www.7sur7.cd/index.php/2020/01/15/kinshasa-pour-ngobila-la-marche-du-17-janvier-de-lamuka-est-susceptible-de-perturber
La marche "d'indignation" contre les tueries à l'Est et le projet de Balkanisation de la RDC,  de la coalition LAMUKA prévue le 17 janvier 2020, a été interdite par le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka.
D'après le 1er citoyen de la ville, cette marche est susceptible de perturber l'ordre public.
"Tout en louant votre démarche patriotique et considérant également que tous les Congolais commémoreront en date du 17 janvier 2020, le sacrifice consenti par notre héros national, Patrice Emery Lumumba, je ne saurai prendre acte de votre organisation, qui au regard du contexte politique actuel, est susceptible de perturber l’ordre public", a indiqué G. Ngobila dans sa correspondance du 14 janvier dernier.


Lors d'une conférence de presse tenue lundi 13 janvier 2020 à Kinshasa, Martin Fayulu, président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le Développement, (ECIDE), avait invité G.Ngobila à s'occuper de l'opération Kinshasa-Bopeto en lieu et place de ladite commémoration.
D'après les organisateurs qui maintiennent la tenue de leur marche, celle-ci partira de la place Pascal dans la commune de Masina à 8 heures et aura comme point de chute l'échangeur de Limeté."



"Bras de fer autour du 17 janvier : Ngobila refuse d’autoriser une marche de l’opposition - 15 janvier, 2020

° https://cas-info.ca/2020/01/bras-de-fer-autour-du-17-janvier-ngobila-refuse-dautoriser-une-marche-de-lopposition/
L’hôtel de ville de Kinshasa interdit la marche de l’opposition prévue le vendredi 17 janvier. Dans une correspondance adressée aux organisateurs, le gouverneur de la capitale qui salue l’initiative des opposants justifie sa décision d’interdiction par des raisons de sécurité.
« Tout en louant votre démarche patriotique et considérant également que tous les Congolais commémoreront en date du 17 janvier 2020, le sacrifice consenti par notre héros national, Patrice Emery Lumumba, je ne saurai prendre acte de votre organisation, qui au regard du contexte politique actuel, est susceptible de perturber l’ordre public.»


Dans la même correspondance, Gentiny Ngobila demande à la police et aux autorités communales ne se rassurer de l’exécution de sa mesure.
Pour rappel, la coalition Lamuka a appelé à une marche pacifique pour condamner les tueries de Beni et dénoncer le plan de balkanisation du pays, qui serait selon Martin Fayulu à 70 % d’exécution. Au cours d’une conférence de presse lundi à Kinshasa, le leader de l’Ecide avait affirmé que la marche aura lieu avec ou sans l’autorisation de l’hôtel de ville."


"RDC : la marche « d’indignation » prévue le 17 janvier par Lamuka interdite à Kinshasa - 15 janvier 2020
° https://actualite.cd/2020/01/15/rdc-la-marche-dindignation-prevue-le-17-janvier-par-lamuka-interdite-kinshasa

La marche "d'indignation" contre les tueries à l'Est et le projet de Balkanisation de la RDC,  de la coalition LAMUKA prévue le 17 janvier 2020, a été interdite par le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka.

D'après le 1er citoyen de la ville, cette marche est susceptible de perturber l'ordre public.

"Tout en louant votre démarche patriotique et considérant également que tous les Congolais commémoreront en date du 17 janvier 2020, le sacrifice consenti par notre héros national, Patrice Emery Lumumba, je ne saurai prendre acte de votre organisation, qui au regard du contexte politique actuel, est susceptible de perturber l’ordre public", a indiqué G. Ngobila dans sa correspondance du 14 janvier dernier.
Lors d'une conférence de presse tenue lundi 13 janvier 2020 à Kinshasa, Martin Fayulu, président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le Développement, (ECIDE), avait invité G.Ngobila à s'occuper de l'opération Kinshasa-Bopeto en lieu et place de ladite commémoration.
D'après les organisateurs qui maintiennent la tenue de leur marche, celle-ci partira de la place Pascal dans la commune de Masina à 8 heures et aura comme point de chute l'échangeur de Limeté."



"Marche du 17 janvier : Fayulu prévient Ngobila sur le risque d’un « affrontement » en cas d’un refus 6 14 janvier 2020
° https://4pouvoir.cd/2020/01/marche-du-17-janvier-fayulu-previent-ngobila-sur-le-risque-dun-affrontement-en-cas-dun-refus/

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Fayulu-de-retour-à-Kin-690x450

Martin Fayulu, président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le Développement, (ECIDE) tient à la tenue de sa marche de « deuil et d’indignation » prévue ce  jeudi 17 janvier à Kinshasa, alors que le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, qui a été informé par le parti politique Nouvel Élan d’Adolphe Muzito n’a pas encore répondu à cette lettre d’information.

L’ancien candidat à la présidentielle de 2018, a au cours d’une conférence de presse tenue lundi 13 janvier à Kinshasa, invité Gentiny Ngobila à s’occuper de la propreté de la ville et l’opération Kin-Bopeto.
« On ne demande pas au gouverneur de la ville de s’occuper de la commémoration, il a lancé le salongo ici, mais la ville est extrêmement sale, qu’il nous dise d’abord s’il est gouverneur ! Nous nous allons marcher, c’est un jour de notre héros national et nous allons marcher pour dire d’abord, nous sommes contre les tueries de nos frères et sœurs de Beni et partout y compris Yumbi et nous disons aussi notre indignation contre ce projet de balkanisation de la RDC» a-t-il indiqué
Cette marche, d’après les organisateurs,  a pour objectif de  compatir avec les populations meurtries de la région de Beni et  de dénoncer le plan de balkanisation de la RDC.
Elle partira de la place Pascal dans la commune de Masina à 8 heures et aura comme point de chute l’Échangeur de Limete où une gerbe de fleurs sera déposée sur les pieds du statut de Patrice-Emery Lumumba."


"Bras de fer Lamuka – Hôtel de Ville de Kinshasa : Malgré l’interdiction, Fayulu martèle qu’il y aura bel et bien marche ce 17 janvier- 14 janvier 2020
° https://laprosperiteonline.net/2020/01/14/bras-de-fer-lamuka-hotel-de-ville-de-kinshasa-malgre-linterdiction-fayulu-martele-quil-y-aura-bel-et-bien-marche-ce-17-janvier/

«Que Gentiny Ngobila aille travailler au lieu de s’occuper de la commémoration. Qu’il s’occupe d’abord de la propreté de la ville et de l’opération Kin-Bopeto qui souffre de l’exécution dans la plupart des communes. Il a lancé le Salongo ici, la ville est extrêmement sale […] le 17 janvier, nous allons marcher, quoiqu’il arrive». C’est en ces termes virulents que Martin Fayulu Madidi, figure de proue de la coalition Lamuka, a rétorqué au Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, concernant la non-autorisation de la marche annoncée par cette aile dure de l’opposition pour ce jour commémorant le Héros national, Patrice Lumumba.
Que dit alors la Constitution en ce genre de circonstance ? Voici ce qu’elle dispose en son article 26 : «La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente. Nul ne peut être contraint à prendre part à une manifestation. La loi en fixe les mesures d’application. »

Pourtant, au regard de la correspondance adressée à l’autorité urbaine en date du 10 janvier 2020, les cadres de cette plateforme politique semblent s’être bien conformés à cette obligation constitutionnelle. «Monsieur le Gouverneur, Conformément à l’article 26 de la Constitution, nous vous informons qu’à la suite de l’appel lancé le 30 décembre par le Président Martin Fayulu, nous organisons, avec d’autres structures politiques et mouvements de la société civile, une marche pacifique de deuil et d’indignation le vendredi 17 janvier 2020, pour témoigner de notre solidarité à l’égard de nos compatriotes de Beni et protester contre la menace de balkanisation qui pèse sur notre pays… ». C’est l’extrait tiré de la missive signée par Steve Kivwata, Secrétaire Général de Nouvel Elan.

Ce vendredi, les autorités compétentes vont, sans nul doute, déployer un nombre impression d’éléments de la Police, voire de l’Armée le long du Boulevard Lumumba que devront emprunter les manifestants, selon le programme établi. Partir de la place Pascal dans la commune de Masina, dès 8 heures du matin, le tandem Fayulu – Muzito et leurs partisans ont choisi comme point de chute l’Echangeur de Limete où une cérémonie officielle est également prévue. Le Gouverneur Ngobila redoute-t-il ce chevauchement ? Côté Lamuka, l’on annonce que les dispositions sont prises pour atteindre ce lieu, point de chute, en milieu d’après-midi quand tous les officiels auront déjà quitté l’Echangeur de Limete.
Maints observateurs pensent que ce refus de l’autorité urbaine ne fait que vivifier l’opposition. Et que ce bras de fer risque de déboucher éventuellement sur des rixes, violentes émeutes, morts d’hommes inutiles. Ngobila n’est-il pas tombé dans le piège tendu par Lamuka ? Mieux vaut laisser Lamuka marcher pacifiquement, sans heurts, avec un bon encadrement des Forces de l’ordre. Avec pareille interdiction, il y aura inévitablement affrontement entre éléments de la police et manifestants portant chacun un bandeau blanc autour de la tête. Comme aime bien le dire Martin Fayulu, «c’est le régime répressif de Kabila qui continue, Tshisekedi ne servant que de masque. »
Calmez le jeu démocratique !"

° https://www.actu-30.info/tshopo-lecide-de-fayulu-confirme-sa-marche-de-deuil-et-dindignation-ce-17-janvier-a-kisangani/
° https://congomikili.com/martin-fayulu-a-kebisi-gouverneur-ngobila/


"RDC : Ce 17 janvier, l'ECIDÉ compte aussi lancer un message aux pays voisins "qui veulent déstabiliser le Congo" (Député Kasekwa) - 14/01/2020
° https://www.7sur7.cd/2020/01/14/rdc-ce-17-janvier-lecide-compte-aussi-lancer-un-message-aux-pays-voisins-qui-veulent
Le parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDÉ), de Martin Fayulu, mobilise pour la marche pacifique dite "de deuil et d'indignation" annoncée pour ce vendredi 17 janvier 2020 en RDC. La marche vise aussi à dénoncer le plan de balkanisation de la RDC qui serait mis en place par des pays voisins à partir de l'Est du pays.

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 14 janvier à Goma (Nord-Kivu), le député national Muhindo Kasekwa Jean-Baptiste qui mobilise les habitants du Nord-Kivu pour cette marche, a affirmé que cette marche va dans un premier temps compatir avec les populations de Beni et en deuxième lieu, "désapprouver le plan de balkanisation qui serait orchestré par des pays voisins financés par des multinationales".
"Nous allons exprimer notre désapprobation de tout plan de balkanisation pour appeler nos pays voisins, personne ne nous séparera d'eux, nous sommes condamnés à vivre ensemble. Mais ce que nous dénonçons est que ces pays voisins acceptent de servir des porteurs du plan de balkanisation, financé par des multinationales... Nous allons donc dénoncer la politique des dirigeants de certains pays qui se sont mis au service des multinationales pour déstabiliser le Kivu, pour déstabiliser le Congo et qui mettent des populations dans des conflits", a tonné le député Jean-Baptiste Kasekwa.

D'après ce proche de Martin Fayulu, le cardinal Fridolin Ambongo en alertant en premier lieu sur la balkanisation du pays, a permis aux congolais de comprendre "la racine du génocide en cours contre les populations de Beni, de Djugu, et Minembwe", d'où cette marche qui dénonce ce plan de balkanisation car ici, les populations étrangères ont déjà tendance à occuper les milieux ruraux.
Le maire de Goma est déjà saisi pour information sur l'itinéraire de la marche. Cette dernière aura deux points de rassemblement dont l'axe Terminus Katindo ainsi que le Terminus Station Mutinga. La fusion s'effectuera au rond-point Instigo et la foule prendra la direction du centre ville avant d'aller déposer des gerbes de fleurs au rond-point de la paix en mémoire des martyrs de l'indépendance et de la démocratie. La manifestation se terminera à l'esplanade du stade de l'unité où des discours seront prononcés."


"COMMEMORATION DE NOS HEROS NATIONAUX
Et si l’on optait pour une journée unique pour célébrer Mzee Kabila et Lumumba ? -  15 janvier 2020"

° http://www.forumdesas.org/spip.php?article23584


"RDC: les familles des militaires et policiers manifestent haut et fort - 15-01-2020"
° http://www.rfi.fr/afrique/20200115-rdc-familles-militaires-policiers-manifestent-conditions-vie


Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Empty Re: MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU !

Message  ndonzwau 16/1/2020, 3:51 pm

PS


"RDC: Lettre de Patrick Mbeko à Martin Fayulu, Président du peuple congolais ! - 14 janv. 2019
Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing  Laughing   Question  Question  Question Rolling Eyes  Rolling Eyes  Rolling Eyes
° https://blogs.mediapart.fr/freddy-mulongo/blog/140119/lettre-de-patrick-mbeko-martin-fayulu-president-du-peuple-congolais-0
Alias Kabila veut voler la victoire de Martin Fayulu, Président du peuple. La lettre de Patrick Mbeko à Notre Président est touchant. Choisi et nommé, Félix Tshilombo n'a pas de bol. Il va défendre les frontières de la RDC avec ses dents, des lance-pierres et caillasses ! L'armée congolaise n'est même pas sous sa responsabilité. Pauvre fils prodigue qui a sali la mémoire de son père Tshisekedi!

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Freddy-mulongo-fayulusoldatdupeuple-5
Martin Fayulu, le Président du peuple !


Droit dans ses bottes avec son intelligence éclectique et ses convictions bien trempées, notre compatriote Patrick Mbeko est écrivain et essayiste, spécialiste de géopolitique. Politologue aguerri sur la RDC et spécialiste des enjeux géopolitiques de la région des Grands Lacs Africains, il est auteur de plusieurs ouvrages dont "Le Canada dans les guerres en Afrique centrale" en 2012 et "Stratégie du chaos et du mensonge : Poker menteur dans l’Afrique des Grands Lacs" en 2014 (co-écrit avec Honoré Ngbanda Nzambo). Son dernier livre "Objectif Kadhafi" est, publié en 2016, aux éditions Libre-Pensée. La victoire qu'Alias Kabila veut voler n’est pas celle de Martin Fayulu, mais plutôt de chaque Congolais qui a exprimé son choix le 30 décembre 2018! Corneille Nangaa de la CENI est le briseur de rêve, tandis que qu'Alias Kabila après 18 ans d'imposture, d'occupation, d'usurpation et de prédation sur le trône du Congo, est le voleur du rêve du peuple congolais qui espère un pays plus beau qu'avant chanté dans le Debout Congolais, l'hymne national. Félix Tshilombo, le petit président choisi et nommé, pour avoir négocié d'être nommé, est un traître qui a trahi et poignardé la jeune démocratie fragile en République démocratique du Congo ! La lettre à Martin Fayulu et suivi de l'article de Patrick Mbelo: Les Tshisekedi et la trahison de la RDC : une histoire ancienne

MESSAGE A LA NATION DE MARTIN FAYULU ! Freddy-mulongo-patrickmbeko-1
Patrick Mbelo

Les extrémistes Bena Mpuka, Talibans, Nazis, Fachos, Ethno-Tribalistes de l'Udps ont la mauvaise habitude de s'enflammer sur les articles sans concession de Patrick Mbelo sur sa page Facebook. Stoïque, Mbelo termine ses articles avec son verre de lait Nsambarisé !

Cher Martin Fayulu Madidi,

Je n’ai jamais été un partisan des élections dans un pays occupé et sous-tutelle. Je n’ai jamais cru en la nécessité d’organiser des élections dans un État failli. Vous savez aussi bien que moi que la République à démocratiser du Congo (RDC) ne réunit pas les conditions requises pour pouvoir organiser des élections crédibles et transparentes. Vous savez aussi bien que moi et tant d’autres compatriotes que les élections auxquelles vous venez de prendre part sont des élections piège-à-con. Nous vous avons pourtant prévenu, mais vous n’avez pas voulu nous écouter. Vous avez refusé d’entendre raison malgré les expériences passées de 2006 et 2011.
Vous avez cru que vous pouvez mettre fin à la Kabilie en jouant selon les règles de la Kabilie dans un système totalement contrôlé par Kabila. Vous avez cru à tort que vous pouvez répéter les mêmes erreurs du passé en arrivant à des résultats différents. C’est ce qu’Albert Einstein a qualifié de « folie ».

Vous avez joué et vous avez perdu. Mais heureusement pour vous, le peuple congolais, qui a cru en vous, lui, refuse de s’avouer vaincu. Il est allé à votre rencontre durant la campagne électorale; vous, qui disait-on alors, n’avez aucune «base»; il a crié votre nom à tue-tête alors que vous étiez jusqu’au début de la campagne peu connu de la scène politique nationale ; il a rejeté les opposants de la compromission et de la traitrise et au final il vous a choisi.
Oui, nous savons tous que c’est vous qui avez été plébiscité par les mères de Lubumbashi, les pères de l’Équateur, les jeunes du Kongo central et j’en passe. Vous êtes le choix des Congolais. Le choix de ces millions d’hommes, de femmes et de jeunes gens qui ont bravé la pluie, attendu des heures devant les bureaux de vote pour sortir d’une machine venue d’on ne sait où un bulletin avec votre visage. Ne l’oubliez pas. Même si je n’ai pas voté comme le reste de la diaspora, même si je ne suis pas toujours d’accord avec vous sur un certain nombre de sujets, sachez que vous êtes désormais notre président. À moins que vous décidiez d’accepter l’inacceptable. Ce qui ne semble pas être une option pour vous.

Car voyez-vous, M. le Président, votre patron, le peuple congolais, attend de vous une action forte afin de lui redonner cette dignité qui lui a été retirée et confisquée par qui vous savez. Le peuple congolais a désormais le regard braqué vers vous. Vous lui avez présenté un programme politique durant la campagne électorale. Aujourd’hui, il vous demande de lancer un mot d’ordre. De dire juste un, deux ou trois mots…
Des mots qui sortiront, certes, d’une bouche humaine, mais qui résonneront sur les collines du Nord et du Sud-Kivu, qui ont vu défiler la douleur, l’horreur et la mort, avec une telle puissance que, je crois, ils redonneront le sourire et la joie à des millions de Congolais, après avoir bien entendu balayé définitivement les forces du statu quo et leurs alliés longtemps CACHés dans l’opposition.
Je suis conscient que la tâche qui vous attend est énorme. Vous avez en face de vous une monstrueuse tyrannie, sans égale dans les sombres et désolantes annales du crime. Mais sachez que vous n’êtes pas seul. Les Congolais sont à vos côtés et le seront. Pour paraphraser une célèbre phrase de l’ancien premier ministre britannique Winston Churchill, vous n’avez rien d’autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur.

Vous n’avez qu’un seul choix : engager le combat à tous les niveaux contre les forces du mal qui ont pris en otage le peuple congolais depuis maintenant 20 ans et qui s’apprêtent à prolonger ses souffrances à cause de certains de nos compatriotes avides de pouvoir. C’est une épreuve qui sera certainement douloureuse. Mais les Congolais conduits par vous en sortiront victorieux.
« Le peuple gagne toujours », dixit feu Rossy Mukendi.
Le peuple. Celui-là même, je répète, qui vous a choisi malgré les manigances de la CENI pour le conduire à la victoire. « La victoire à tout prix, disait Churchill, alors que les Panzers allemands commençaient à envahir la Belgique et la France. La victoire en dépit de la terreur, la victoire aussi long et dur que soit le chemin qui nous y mènera ; car sans victoire, il n’y a pas de survie ».
Que le Dieu que vous priez vous protège et que les ancêtres veillent sur cette terre que ce Très Haut leur a donnée et que eux nous ont léguée…

Patrick MBEKO
Journaliste d’enquête et auteur
Un amoureux du Congo et de son peuple."



"Caricature: vérité des urnes, balkanisation, génocide...Fayulu n’abdique pas - 15 janvier 2020"


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"Past. David Ekofo de l'E.C.C sur l'Etat de la nation le 17.01. 2018"





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