UN PROJET DE RÉFORME JUDICIAIRE INITIE PAR LE FCC MET LE FEU AUX POUDRES, D'OÙ S'INTERROGER SUR SA PERTINENCE, SON URGENCE, SON OPPORTUNITÉ...
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UN PROJET DE RÉFORME JUDICIAIRE INITIE PAR LE FCC MET LE FEU AUX POUDRES, D'OÙ S'INTERROGER SUR SA PERTINENCE, SON URGENCE, SON OPPORTUNITÉ...
UN PROJET DE RÉFORME JUDICIAIRE INITIE PAR LE FCC MET LE FEU AUX POUDRES, D'OÙ S'INTERROGER SUR SA PERTINENCE, SON URGENCE, SON OPPORTUNITÉ...
Un pataquès inconcevable ce vendredi avec un Conseil des Ministres qui tourne court, le PR en colere obligé de quitter la séance, démontre oh combien la confusion au sommet de l'État s'agissant d'un projet de réforme judiciaire boutique pour caporaliser l'appareil judiciaire au profit d'un: camp, celui de 'JK' le FCC pourtant partie prenante de la coalition au pouvoir avec le PR ignoré et humilié notoirement par le Ministre de la Justice appartenant au FCC.
Il est question de trois lois qui vont faire du Ministre de la Justice un "super Procureur" avec capacité des mesures disciplinaires sur les carrières des magistrats du siège et du parquet en lieu et place du Conseil de la Magistrature. Pourquoi donc ? Pardi pour mettre demain à l'abri les caciques de l'ancien régime qui navigueraient alors librement sans crainte d'être sanctionnés. La période étant celle de verrouiller la lutte pour un retour au pouvoir de l'ex-petit raïs.
Les Congolais ne s'en sont pas laisser contés, ils sont descendus ceux de l'Udps en tête dans la rue pour crier leur colère et le refus de ce nouveau brûlot de loi. Et forcément on n'a pu éviter quelques casses mais curieusement le transparent ministre de l'Intérieur étiqueté de Udps se serait précipité pour clamer que les gens lésés (plutôt du FCC) seront très vite dédommagés. Logique même s'il n' a eu que des dégâts matériels mais n'oublie-t-on pas trop vite morts, blessés, spoliés des dernières manifestations sous l'ère 'JK' qui sont tombés pour réclamer les élections en règle, les ONG des droits de l'Homme venaient justement réclamer qu'on leur fasse justice. Ils doivent penser qu'ils restent les oubliés de la République...
Hélas donc le changement à la tête du pays n'a pas encore empêché l'ancien PR de continuer à prendre en otage le pays !
Voici dessous un florilège suffisant de dépêches et analyses au sujet de cette réforme et ses conséquences
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, l'on est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Un pataquès inconcevable ce vendredi avec un Conseil des Ministres qui tourne court, le PR en colere obligé de quitter la séance, démontre oh combien la confusion au sommet de l'État s'agissant d'un projet de réforme judiciaire boutique pour caporaliser l'appareil judiciaire au profit d'un: camp, celui de 'JK' le FCC pourtant partie prenante de la coalition au pouvoir avec le PR ignoré et humilié notoirement par le Ministre de la Justice appartenant au FCC.
Il est question de trois lois qui vont faire du Ministre de la Justice un "super Procureur" avec capacité des mesures disciplinaires sur les carrières des magistrats du siège et du parquet en lieu et place du Conseil de la Magistrature. Pourquoi donc ? Pardi pour mettre demain à l'abri les caciques de l'ancien régime qui navigueraient alors librement sans crainte d'être sanctionnés. La période étant celle de verrouiller la lutte pour un retour au pouvoir de l'ex-petit raïs.
Les Congolais ne s'en sont pas laisser contés, ils sont descendus ceux de l'Udps en tête dans la rue pour crier leur colère et le refus de ce nouveau brûlot de loi. Et forcément on n'a pu éviter quelques casses mais curieusement le transparent ministre de l'Intérieur étiqueté de Udps se serait précipité pour clamer que les gens lésés (plutôt du FCC) seront très vite dédommagés. Logique même s'il n' a eu que des dégâts matériels mais n'oublie-t-on pas trop vite morts, blessés, spoliés des dernières manifestations sous l'ère 'JK' qui sont tombés pour réclamer les élections en règle, les ONG des droits de l'Homme venaient justement réclamer qu'on leur fasse justice. Ils doivent penser qu'ils restent les oubliés de la République...
Hélas donc le changement à la tête du pays n'a pas encore empêché l'ancien PR de continuer à prendre en otage le pays !
Voici dessous un florilège suffisant de dépêches et analyses au sujet de cette réforme et ses conséquences
"RDC: le Conseil des ministres tourne court
https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20200627-rdc-conseil-ministres-tshisekedi-gouvernement-reforme-justice-celestin-tunda-ya-kas?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15932756374013&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
(L’entourage du chef de l’État confirme que les projets de réformes judiciaires n’ont jamais été débattus en Conseil des ministres.)
En République démocratique du Congo (RDC), le Conseil des ministres a tourné court, hier, vendredi 26 juin, à Kinshasa. En cause notamment, toujours ces trois projets de lois portés par deux ténors sur la réforme de la justice. Projets qui, selon le parti présidentiel, l’opposition et certaines chancelleries, pourraient réduire l’indépendance de la justice dans le pays. Le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, s’est irrité d’apprendre que le ministre de la Justice, issu du camp de son prédécesseur, a déjà transmis des observations sans consulter ni lui, ni lui, ni le gouvernement.
Comme à chaque réunion de Conseil des ministres, c’est Félix Tshisekedi qui a été le premier à prendre la parole. Il a déploré les violences dans les manifestations et aurait aussi fulminé contre le traitement de ces propositions de lois à l’Assemblée en période d’état d’urgence sanitaire. Sa déclaration n’a pas fait l’objet de commentaires, comme de tradition, et le Conseil des ministres suit son cours.
Un peu plus tard, un ministre de la coalition présidentielle fait remarquer au président Tshisekedi que son collègue de la Justice, un proche de Joseph Kabila; a transmis en catimini à l’Assemblée nationale, l’avis favorable du gouvernement; sans son avis ni celui du gouvernement. Célestin Tunda Ya Kasende a bel et bien transmis cette observation par correspondance le 16 juin.
Colère présidentielle
Cette information a provoqué la colère du chef de l’État, qui a exigé ,séance tenante, des explications de la part du ministre, ajoute une source gouvernementale. Depuis son bureau, le président a décidé d’interrompre la communication, laissant ses ministres seuls. les Conseils des ministres se tiennent depuis plusieurs mois par vidéoconférence pour cause de coronavirus.
Avant de se retirer, Félix Tshisekedi a, selon un autre ministre de la coalition pro-Kabila, déploré un « manque de sincérité » des ministres issus de la coalition pro-Kabila. La suite de la réunion a donc été présidée par le Premier ministre, qui, de son côté, a clôturé les débats sans finir tous les points à l’ordre du jour. Officiellement, la présidence ne confirme pas l’esclandre et le l'infirme pas non plus.
Dans un communiqué, elle a indiqué que si Felix Tshisekedi s’est retiré de la réunion, c’était pour participer à un échange virtuel avec ses homologues du bureau de l'Union africaine. Quant aux réformes judiciaires portées par le camp Kabila, l’entourage du chef de l’État confirme qu’elles n’avaient jamais été débattues en Conseil des ministres. Un ministre, membre du FCC, a plutôt assuré que ladite observation du ministre de la Justice avait déjà été adoptée par une « commission des lois du gouvernement ».
« Révoqué » ?
Cet incident a provoqué un tollé dans la sphère politique congolaise. Pour l’opposant Claudel Lubaya, le ministre de la Justice a commis une « faute grave ». La confiance étant rompue, insiste-t-il, le ministre devra « soit démissionner soit être révoqué ».
L’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) a appelé le
procureur général près la Cour de cassation, à ouvrir une « enquête pénale urgente » sur les circonstances troublantes dans lesquelles le vice-premier ministre en charge de la Justice, Célestin Tunda, a envoyé à l’Assemblée nationale les avis du gouvernement, sur les trois textes qui déchirent la classe politique et la société civile."
"RDC : un projet de réforme judiciaire met le feu aux poudres
http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-un-projet-de-reforme-judiciaire-met-le-feu-aux-poudres/
Trois propositions de loi sur le fonctionnement de la justice ont provoqué des manifestations à Kinshasa et en provinces. Ce projet, initié par le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, visé à placer les magistrats sous la coupe du ministre de la Justice. L'opposition dénonce un coup de force pour tenter de contrôler l'appareil judiciaire en plein procès des 100 jours et à trois ans de la prochaine présidentielle.
[iManifestations aux abords du parlement ce mercredi 24 juin 2020 :copyright: Twitter[/i]
On n’avait pas vu ça depuis les manifestations contre la loi électorale de 2015 et la crise pré-électorale. Depuis deux jours, les abords du parlement sont en ébullition à Kinshasa. Des manifestants ce sont regroupés pour la seconde fois ce mercredi pour protester contre le projet de loi visant à modifier le statut des magistrats, ainsi que l’organisation, le fonctionnement et les compétences des juridictions judiciaires . La foule a été dispersée par la police à coup de gaz lacrymogène, les véhicules de certains députés ont été vandalisés, et la résidence d’Aubin Minaku, qui est à l’initiative du projet de loi avec le député Garry Sakata, a été attaquée. Ironie du sort, dans les rues, on retrouve beaucoup de manifestants se revendiquant de l’UDPS, le parti du président Tshisekedi, qui est en coalition avec le FCC, à l’origine du projet de loi décrié.
Vent de fronde contre la réforme judiciaire
L’ancien président de l’Assemblée nationale a pourtant tenu à défendre son projet sur la radio Top Congo : « Il n’est nullement question de combattre les magistrats du Parquet. Le ministre de la Justice n’aura pas le pouvoir de contrer une action judiciaire. Il n’aura pas non plus le pouvoir d’enclencher une instruction ». Et de jurer : « Ce n’est les procès 100 jours qui nous amène à faire ces 3 propositions de lois ». Pourtant, c’est bien ce que pensent, les syndicats de magistrats, la société civile et une grande partie de la classe politique congolaise, tous vent debout contre le projet.
« Le FCC a peur des poursuites judiciaires… »
Pour le défenseur des droits de l’homme, Jean-Claude Katende, les membres du FCC « ont peur d’éventuelles poursuites judiciaires » à la suite du procès retentissant des 100 jours qui a vu condamné à 20 ans de prison Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président Tshisekedi. « Il a aussi peur de perdre les élections de 2023 » explique le président de l’ASADHO. Selon lui, « ces propositions des lois permettent le contrôle des magistrats du Parquet par le ministre de la Justice qui sera toujours membre du FCC jusqu’à la fin de cette mandature ». La nouvelle loi va en effet autoriser le ministre de la Justice .« à nommer les magistrats proches du FCC ou de faire révoquer ou d’envoyer à la retraite tout magistrat hostile au FCC » dénonce Jean-Claude Katende.
« …et peur de perdre les élections de 2023"
Avec le procès des 100 jours, plusieurs membres du FCC ont senti souffler le vent boulet, où la mégestion des années Kabila a éclaté au grand jour. En cas de coup dur, la nouvelle loi pourra permettre au ministre de la Justice de déclencher une action disciplinaire contre un magistrat retors. La réforme judiciaire portera également sur la Cour constitutionnelle, organe de contrôle du processus électoral. On se souvient qu’aux dernières élections chaotiques de 2018, la Cour avait retoqué les candidatures de Jean-Pierre Bemba ou Moïse Katumbi, et avait validé les résultats d’un scrutin notoirement frauduleux.
La Cour constitutionnelle|sous contrôle
La Cour constitutionnelle est composée de 9 membres dont 3 choisis par le Président de la République, 3 par le Parlement et 3 par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Le Parlement est sous contrôle du FCC et grâce à la nouvelle loi Minaku, les 3 juges du Conseil Supérieur de la Magistrature ne pourront être désignés sans l’accord du ministre de la Justice, qui est aussi membre du FCC. La plateforme pilotée par Joseph Kabila contrôlera donc 6 des 9 juges de la Cour constitutionnelle pour les élections de 2023. Un scénario d’autant plus plausible que le loi Minaku a toutes les chances d’être votée au Parlement, puisque le FCC est largement majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Appel « à un sursaut populaire
L’opposant et candidat malheureux à la dernière présidentielle de 2018, Martin Fayulu, fustige ces 3 propositions de loi qui « tentent de pérenniser l’impunité et le pouvoir de Joseph Kabila ».. Même son de cloche pour Moïse Katumbi, qui a lancé dernièrement son propre parti politique. Très offensif, l’opposant dénonce « un retour à la dictature ». Et de prévenir : « Si hier nous avons eu le courage de dire non au changement de Constitution, aujourd’hui nous devons dire non à la caporalisation de la magistrature ! Le banditisme FCC doit cesser ! ».
Martin Fayulu en a également appelé à « un sursaut populaire s’impose pour faire échec à ce plan funeste ». Appel en partie entendu."
"RDC : La proposition de loi de Minaku à mis le feu aux poudres
https://afrique.lalibre.be/51808/rdc-la-proposition-de-loi-de-minaku-a-mis-le-feu-aux-poudres/
"RDCongo: rejet violent de la tentative du FCC de contrôler l’appareil judiciaire
https://afrique.lalibre.be/51775/rdcongo-rejet-violent-de-la-tentative-du-fcc-de-controler-lappareil-judiciaire/
"RDC: les magistrats jugent inconstitutionnelles les propositions de lois sur la justice
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200626-rdc-les-magistrats-jugent-inconstitutionnelles-les-propositions-lois-la-justice
"Assemblée nationale: « Kabila » et sa mouvance « complotent » contre l’appareil judiciaire
https://www.congoindependant.com/assemblee-nationale-kabila-et-sa-mouvance-complotent-contre-la-justice/
"RDC: les propositions de lois « Minaku-Sakata » à l’ordre du jour du Conseil des ministres
https://www.depeche.cd/rdc-les-propositions-de-lois-minaku-sakata-a-lordre-du-jour-du-conseil-des-ministres/
"RDC : Propositions de loi Justice : les kabilistes rappellent qui est le vrai patron
https://afrique.lalibre.be/51830/rdc-propositions-de-loi-justice-les-kabilistes-rappellent-qui-est-le-vrai-patron/
Le directeur de cabinet ad interim du président Félix Tshisekedi a condamné en son nom les violences de mercredi autour du Palais du Peuple, à Kinshasa, lors desquelles des manifestants, largement pro-UDPS, ont attaqué des députés, leurs véhicules et des habitations. Les protestataires reprochent aux députés, qui appartiennent majoritairement à la coalition kabiliste FCC, en vertu de l’accord de partage du pouvoir entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, d’être prêts à adopter des propositions de loi kabilistes visant à accroître le contrôle de ceux-ci sur l’appareil judiciaire
Le porte-parole du chef de l’Etat a condamné les violences « avec véhémence », tout en « respectant le droit constitutionnel de manifester »
Le PPRD, le parti de Joseph Kabila, venait de protester, de son côté, « avec indignation », contre ces violences, tout en appuyant les réformes de la justice proposées par les siens. Dans son communiqué, le parti kabiliste avait toutefois averti, au sujet de la coalition FCC/CACH (UDPS de Tshisekedi et UNC de Vital Kamerhe, qui vient d’être condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics) au pouvoir que « si le partenaire en coalition ne veut plus de celle-ci, en ce qui nous concene et pour la paix, nous allons tirer les conséquences constitutionnelles qui s’imposent, c’est-à-dire aller tout droit et sans hésitation à la cohabitation ».
Derrière cette phrase anodine se cache la participation de l’UDPS au pouvoir. En effet, tant que l’UDPS et l’UNC sont officiellement alliées des kabilistes, ces deux partis ont droit à 40% des postes ministériels et des directions d’entreprises d’Etat, avec les postes de cabinet qui y sont liés. L’UDPS peut en outre, grâce à « son » ministre de l’Intérieur, laisser un peu d’espace d’expression à la population – notamment le droit de manifester, inexistant pour l’opposition dans les dernières années Kabila – et imposer la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire.
En revanche, en cas de « cohabitation », l’UDPS aurait droit au poste de chef de l’Etat et… c’est tout. La menace est donc sérieuse.
Rappelons que cette répartition des pouvoirs ne résulte pas des élections de décembre 2018, dont les résultats détaillés n’ont jamais été publiés, mais d’un accord entre le Président sortant, Joseph Kabila, et celui de ses rivaux qu’il avait choisi pour lui succéder, Félix Tshisekedi, appuyé par Vital Kamerhe."
"Un veto à peine voilé
http://www.lepotentiel.cd/g?post=794<br>
https://afrique.lalibre.be/51804/rdc-deuxieme-jour-de-tensions-autour-du-parlement-et-dans-la-coalition-au-pouvoir/
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200624-rdc-heurts-et-d%C3%A9gats-suite-%C3%A0-une-proposition-r%C3%A9forme-la-justice
https://www.jeuneafrique.com/1005557/politique/tensions-a-kinshasa-pro-tshisekedi-et-pro-kabila-se-dechirent-sur-la-reforme-judiciaire
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200624-rdc-proposition-r%C3%A9forme-justice-braque-opposition
https://laprosperiteonli
ne.net/2020/06/25/politique/minaku-la-tete-visee/
"Conseil d'Etat qui dit que le ministre de la justice n’a aucun pouvoir disciplinaire et hiérarchique sur les magistrats du parquet
https://7sur7.cd/2020/06/25/rdc-voici-en-5-points-lavis-du-conseil-detat-qui-dit-que-le-ministre-de-la-justice-na
https://www.radiookapi.net/2020/06/25/actualite/securite/rdc-le-1er-ministre-donne-des-instructions-pour-que-linviolabilite-du
https://www.congoindependant.com/joseph-kabila-obsede-par-la-presidence-a-vie/
"Manifestations contre les lois judiciaires : Le Chef de l’Etat met en garde la classe politique
https://www.radiookapi.net/2020/06/25/actualite/politique/manifestations-contre-les-lois-judiciaires-le-chef-de-letat-met-en
https://actualite.cd/2020/06/25/rdc-tshisekedi-comprend-la-colere-du-peuple-condamne-la-violence-et-demande-la-police-de
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200623-condamnation-vital-kamerhe-en-rdc-comment-en-est-on-arriv%C3%A9-l%C3%A0
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200622-condamnation-vital-kamerhe-en-rdc-la-consternation-%C3%A0-lunc
http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200622-%C3%A0-la-une-20-ans-prison-vital-kamerhe
"RDC : le PPRD exige des poursuites à l’encontre des auteurs intellectuels des actes de vandalisme du 24 juin
https://www.radiookapi.net/2020/06/25/actualite/politique/rdc-le-pprd-exige-des-poursuites-lencontre-des-auteurs-intellectuels
https://www.radiookapi.net/2020/06/25/actualite/securite/manifestations-du-24-juin-18-blesses-dont-15-policier
"RDC : Le PPRD prêt à aller en cohabitation si CACH le dit ouvertement, (Déclaration)
https://7sur7.cd/2020/06/24/rdc-le-pprd-pret-aller-en-cohabitation-si-cach-le-dit-ouvertement-declaration
https://www.mediacongo.net/article-actualite-71020_condamnation_de_kamerhe_les_4_grandes_irregularites_soulevees_par_l_unc.html
https://cas-info.ca/2020/06/tension-au-palais-du-peuple-le-pprd-se-dit-pret-pour-la-cohabitation-avec-le-cach/
"RÉAGISSANT AUX TROUBLES ASSORTIS DE CASSES HIER A KINSHASA
MWILANYA ACCUSE L’UDPS, KABUYA NIE
http://www.forumdesas.org/spip.php?article26211
I
"Remise en cause de l’indépendance des Parquets : le ministre de l Justice débouté par le Conseil d’Etat
https://www.lephareonline.net/remise-en-cause-de-lindependance-des-parquets-le-ministre-de-la-justice-deboute-par-le-conseil-detat/
https://www.lephareonline.net/il-ny-a-pas-que-ludps/
Si Jeanine Mabunda, planificatrice de l’examen, au sein de la Conférence des présidents d’abord et de la Commission « PAJ » ensuite, de trois propositions de lois visant la soumission aveugle des magistrats au ministre de la Justice, ainsi qu’Aubin Minaku et Garry Sakata, leurs auteurs, tenaient à connaître la réponse de la « rue », ils l’ont eue en live hier mercredi 24 juin 2020, autour du Palais du Peuple comme au-delà. Le Souverain primaire, que des caciques du FCC (Front Commun pour le Congo) ont coutume de réduire à la base de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès), s’est exprimé dans le périmètre immédiat de ce prétendu temple de la démocratie, en brûlant des pneus non seulement aux croisements sur le boulevard Triomphal, les avenues Huileries, Sendwe et ex-24 novembre, mais aussi en s’attaquant aux résidences privées, biens immobiliers et véhicules des « Kabilistes » et assimilés.
La furie populaire était telle qu’en dépit des multiples interventions de la police pour les disperser, les manifestants ne faisaient qu’affluer vers le Palais du peuple, en provenance des quatre coins de Kinshasa. Le mécontentement provoqué par les propositions des lois de Minaku et Sakata, ainsi que les déclarations maladroites de Mabunda, Musawu, Shadari, Mwilanya et autres, en soutien à l’initiative de leurs collègues députés, touché non seulement les cadres et combattants de l’UPDS, mais aussi les acteurs politiques, les intellectuels, les magistrats, les étudiants, les fonctionnaires, les médecins, les mamans maraîchères, les « Chailleurs » (vendeurs à la criée), les chauffeurs de taxi et taxi-bus, les Shégués (enfants de la rue)… qui se demandent à quoi rime la volonté du FCC de faire du pouvoir judiciaire le « wagon » du ministère de la Justice.
Il est à espérer qu’en paralysant le Palais du peuple et ses environs, avec des ramifications vers les résidences et biens des « pyromanes » de la famille politique de l’ancien Chef de l’Etat, la « rue » a fait comprendre à Mabunda, Minaku, Sakata et consorts qu’elle n’a nullement l’intention de laisser le pays sombrer dans un nouvel Etat de non-droit, où des magistrats à la solde des pilleurs des biens et fonds publics, des corrupteurs, des spoliateurs du patrimoine immobilier et foncier de l’Etat, des blanchisseurs d’argent sale…auraient pour mission spécifique de leur garantir l’impunité.
Si le message des manifestants d’hier mercredi a été capté cinq sur cinq par Minaku et Sakata, ils devraient retirer, toutes affaires cessantes, leurs propositions de lois qui énervent la « majorité silencieuse ». La « rue » refuse que soient soumis à la sanction d’une plénière instrumentalisée par le FCC des textes visiblement destinés à violer la Constitution et porter un coup fatal à la justice, la gardienne de l’Etat de droit.
Aubin Minaku, président honoraire de l’Assemblée Nationale, semble n’avoir pas tiré la leçon des événements du 19, 20 et 21 janvier 2015, lorsque le peuple de Kinshasa avait dit non, à sa manière, à la disposition de la loi électorale posant comme préalable à la tenue des élections, l’organisation d’un recensement général de la populaire. Si sa mémoire est encore fidèle, il devrait se souvenir du retrait en catastrophe de « l’œuvre » de sa famille politique, qui s’appelait alors « Majorité Présidentielle », et qui contrôlait l’armée, la police et les services de sécurité. Pourquoi un regroupement politique qui paraissait alors « tout puissant » avait-il fait marche-arrière face à des manifestants aux mains nues, qui avaient contraint Kinshasa à trois « journées villes mortes » ? Une vieille sagesse nous rappelle qu’uni comme un seul homme, le peuple est plus puissant qu’un bombe atomique. Le FCC a intérêt à ne pas attendre qu’il soit trop tard pour faire marcher arrière."
"Tentative du FCC de caporaliser les magistrats : la réponse de la «rue» à Minaku et Sakata
https://www.lephareonline.net/tentative-du-fcc-de-caporaliser-les-magistrats-la-reponse-de-la-rue-a-minaku-et-sakata/
https://www.lephareonline.net/60-ans-dindependance-espoirs-frustrations-et-gachis%ef%bb%bf/
"Alain-Joseph Lomandja : « le FCC est en train de rééditer la même stratégie »
http://desc-wondo.org/alain-joseph-lomandja-le-fcc-est-en-train-de-reediter-la-meme-strategie/
"Et si la tension actuelle servait la cause finale de la guerre au Congo-Kinshasa ?
http://www.ingeta.com/et-si-la-tension-actuelle-servait-la-cause-finale-de-la-guerre-au-congo-kinshasa/
:Manifestations à Kinshasa contre un projet de loi qui pourrait réduire l'indépendance de la justice
https://www-voaafrique-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.voaafrique.com/amp/loi-minaku-heurts-%C3%A0-kinshasa-o%C3%B9-des-manifestants-d%C3%A9noncent-un-projet-de-loi-qui-pourrait-diminuer-l-ind%C3%A9pendance-de-la-justice/5475230.html?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15931791184961&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.voaafrique.com%2Fa%2Floi-minaku-heurts-%25C3%25A0-kinshasa-o%25C3%25B9-des-manifestants-d%25C3%25A9noncent-un-projet-de-loi-qui-pourrait-diminuer-l-ind%25C3%25A9pendance-de-la-justice%2F5475230.html
https://actualite.cd/2020/06/25/reforme-judiciaire-en-rdc-40-manifestants-interpelles-18-blesses-dont-15-policiers
"La réforme judiciaire en RDC inquiète le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni
https://ici-radio--canada-ca.cdn.ampproject.org/v/s/ici.radio-canada.ca/amp/1715066/republique-democratique-congo-justice-independance-ambassadeurs?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15931791184961&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
Ottawa, Washington et Londres sont intervenus jeudi en République démocratique du Congo (RDC) dans deux débats explosifs, dont un projet de réforme judiciaire qui nourrit des tensions au sein de la coalition au pouvoir.
La réforme du statut des magistrats risque d'amoindrir l'indépendance de l'appareil judiciaire, estiment les ambassadeurs des trois pays dans un communiqué commun.
Ce projet est porté par des députés proches de l'ancien président Joseph Kabila, qui a gardé la majorité au Parlement.
Les trois propositions de loi faites par ces députés ont suscité mardi et mercredi des manifestations violentes autour du parlement. Les manifestants sont des proches de l'UDPS, le parti de l'actuel chef de l'État Félix Tshisekedi.
La violence est inacceptable, ont estimé les trois ambassadeurs.
L'ambassadeur américain, Mike Hammer, soutient avec ferveur le président Tshisekedi, qu'il encourage dans sa volonté de lutter contre la corruption.
Les trois diplomates ont aussi demandé que le renouvellement en cours à la tête de la Commission électorale soit crédible et inclusif, pour créer de la confiance dans le processus électoral.
Des mouvements citoyens et les Églises catholiques et protestantes s'opposent à la désignation d'un cadre de l'équipe sortante.
La Commission électorale a proclamé en janvier 2019 la victoire de M. Tshisekedi à la présidentielle, et des fidèles de M. Kabila aux législatives. Des résultats contestés par une partie de l'opposition.
Les prochaines élections en République démocratique du Congo sont prévues en 2023."
"Au RD-Congo, le président Tshisekedi en difficulté
https://www-la--croix-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.la-croix.com/amp/1201101922?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15931791184961&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.la-croix.com%2FMonde%2FAfrique%2FAu-RD-Congo-president-Tshisekedi-diffic
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, l'on est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UN PROJET DE RÉFORME JUDICIAIRE INITIE PAR LE FCC MET LE FEU AUX POUDRES, D'OÙ S'INTERROGER SUR SA PERTINENCE, SON URGENCE, SON OPPORTUNITÉ...
Une journée épique à Léopoldville : le Ministre de la Justice interpellé puis libéré ! Quelle sera la suite ???
Pour le moment, tentons de suivre les étapes (et les explications ?) de cette folle journée, en commençant par la fin heureuse(!) !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Pour le moment, tentons de suivre les étapes (et les explications ?) de cette folle journée, en commençant par la fin heureuse(!) !!!
"RDC : Célestin Tunda libéré, les dessous d’une bataille politico-judiciaire gagnée par le FCC - 22h25
https://www-politico-cd.cdn.ampproject.org/v/s/www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/06/27/rdc-celestin-tunda-libere-les-dessous-dune-bataille-politico-judiciaire-gagnee-par-le-fcc.html/63701/?amp_js_v=a2&_gsa=1&&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15933099265504&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.politico.cd%2Fla-rdc-a-la-une%2F2020%2F06%2F27%2Frdc-celestin-tunda-libere-les-dessous-dune-bataille-politico-judiciaire-gagnee-par-le-fcc.html%2F63701%2F
L'indépendance de la justice congolaise attendra. Arrêté en fin de journée ce samedi 27 juin à Kinshasa, le ministre de la Justice Célestin Tunda ya Kasende s’est retrouvé au cœur d’une bataille politico-judiciaire au cœur du pouvoir en République démocratique. A ce jeu, c’est la coalition de Joseph Kabila qui l’emporte.
14h30 à Kinshasa la capitale. Dans le quartier Météo, à l’Ouest de la ville, un pick-up des forces de police parque devant le domicile de Célestin Tunda ya Kasande. Un homme en civile s’y extirpe et se dirige vers le portail. Il apporte un document. Un mandat d’amener est présenté au ministre congolais de la Justice, également vice-premier ministre. Après une brève lecture, cet avocat chevronné oppose une fin de non-recevoir à la vingtaine d’hommes qui lui demandent alors de les suivre. Le ministre de la justice rentre dans sa maison, sa garde, des policiers, ferment le portail après lui.Ça y est ; les réseaux sociaux s’enflamment en RDC. Arrestation en cours de Célestin Tunda ya Kasende. Rapidement, il est établi que le mandat vient bel et bien du Procureur général près la Cour de cassation. Ce dernier, affirment des sources judiciaires, a ouvert une procédure en flagrance contre le ministre de la Justice. Son immunité tombe alors. Mais la chose n’est pas facile à réaliser à Kinshasa.
Célestin Tunda est le ministre de la justice à qui la coalition de Joseph Kabila, dont il est issu et qui contrôle les deux chambres du Parlement, veut donner tout pouvoir sur les magistrats à travers trois propositions de lois contestées. Et d’ailleurs, l’ouverture de cette procédure en flagrance arrive alors que le président Félix Tshisekedi a constaté, durant le Conseil des ministres du vendredi 26 juin, que son super ministre de la justice a transmis en catimini des recommandations du gouvernement autour de ces lois, sans se référer à sa hiérarchie.
« Faux en écriture et usage de faux », l’accuse-t-on rapidement.
Le Haut cadre du PPRD, le principal parti de Joseph Kabila, voit sa famille politique lever de boucliers. Des coups de fils fusent entre la résidence de Célestin Tunda est des autorités. D’abord en direction de Victor Mumba, le Procureur général près la Cour de cassation. Ce dernier confirme au ministre le mandat d’amener. Ensuite, des interventions pleuvent. Mais rien. Ce PG est déterminé. Quant au président Félix Tshisekedi, il est soudainement injoignable, tout comme son prédécesseur, l’ancien président Josep Kabila. La tension monte alors. Mais le ministre de la Justice ne peut résister, face à la menace des policiers d’enfoncer son portail.
Ilunkamba menace de démissionner, la justice voit ses limites
Célestin Tunda sort finalement de son domicile et s’engouffre dans son 4×4 tout blanc et demande aux policiers de le suivre. Direction, le bureau du Procureur général près la Cour, au centre-ville de Kinshasa. Il arrive peu avant 18h, avant d’être plongée dans audition interminable.
Dehors, une mobilisation impressionnante. Des hauts cadres du FCC sont tous là : en commençant par Jaynet Kabila, la sœur-jumelle de Joseph Kabila ; mais également l’ancien candidat président Emmanuel Shadary ou encore Aubin Minaku, l’initiateur de la loi. Moïse Ekanga arrive également aux côtés des visages puissants de l’ancien régime. Mais tous campent impuissamment devant deux policiers du portail qui refusent de les faire passer. Seul Shadary sera brièvement autorisé.De l’autre côté de la ville, à la Primature, le Premier ministre lui-même, un homme qui parle rarement, hausse le ton. Il convoque rapidement une réunion d’urgence restreinte. Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, issu du parti du président Tshisekedi est de la partie, tout comme tout l’appareil de l’Etat. A ses invités, le Chef du gouvernement, lui-même cadre du PPRD, ne va pas par quatre chemins : « si mon ministre de la Justice est écroué, je rends la démission de mon gouvernement », lance-t-il. « Visiblement, il était déterminé à le faire », confie un Conseiller du Premier ministre à POLITICO.CD.
La réunion de la Primature à sans doute scellé le sort. A l’immeuble de l’ex-INSS où sont situés les bureaux du Procureur général près la Cour de cassation, rien n’aura filtré jusqu’à ce que, vers 20h, un cortège de véhicules de sorte de là à vive allure.
Les jeunes militants du PPRD exultent. « Maintenant vous savez qui détient le pouvoir », lancent quelques-uns. Célestin Tunda ya Kasende est libre. Il n’a même pas été auditionné par le Procureur Mumba, mais par un Avocat général. Il n’y aura de poursuite. Plus donc de faux comme on laissait entendre. Le ministre devrait cependant rester disponible. Vive l’Etat de droit.
Au siège du PPRD, Ramazani Shadary, qui se faisait rare depuis un moment, est réveillé. Le triomphalisme atteint le Rubicon. « Personne ne peut nous faire peur », lance-t-il devant des militants euphoriques et un ministre de la Justice accueilli en héros. « Je ne sais même pas pourquoi j’ai été interpellé aujourd’hui », enfonce Tunda ya Kasende. Des yeux des PPRD et même de l’opinion, c’est la justice de Félix Tshisekedi qui vient de tomber sur un OS ce soir. Aux militants de Vital Kamerhe de rappeler que leur leader a été victime expiatoire d’un jeu politique."
"RDC: Célestin Tunda libéré après audition 20h51
https://www.politico.cd/encontinu/2020/06/27/rdc-celestin-tunda-tunda-libere-apres-audition.html/63697/?amp
"Le ministre de la justice, Célestin Tunda ya Kasende a été libéré après audition de plusieurs heures ce samedi à la Cour de cassation."x
politico.cd
"RDC : Le ministre de la Justice interpellé… quelques heures
https://afrique.lalibre.be/51933/rdc-le-ministre-de-la-justice-interpelle-quelques-heures/
"RDC: le ministre de la Justice interpellé puis libéré - 20h42
https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20200627-rdc-en-pleine-crise-politique-le-ministre-la-justice-interpell%C3%A9?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15933434632182&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
"RDC : le ministre de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende, brièvement interpellé 20h56]/u]
https://www.jeuneafrique.com/1007677/politique/rdc-arrestation-du-ministre-de-la-justice-celestin-tunda-ya-kasende/
"RDC : arrestation du vice-premier ministre de la Justice Célestin Tunda Ya Kasende- 20h07
https://www.radiookapi.net/2020/06/27/actualite/justice/rdc-arrestation-du-vice-premier-ministre-de-la-justice-celestin-tunda
"RDC: Face aux policiers venus l’arrêter, le Ministre Tunda s’est « enfermé » chez lui - 17h02
https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/06/27/rdc-face-aux-policiers-venus-larreter-le-ministre-tunda-sest-enferme-chez-lui.html/63681/
"RDC: Célestin Tunda pourrait être jugé dès ce soir en flagrance, il risque 10 ans de prison pour « faux en écriture et usage de faux » 18h40
https://www-politico-cd.cdn.ampproject.org/v/s/www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/06/27/rdc-celestin-tunda-pourrait-etre-juge-des-ce-soir-en-flagrance-il-risque-10-ans-de-prison-pour-faux-en-ecriture-et-usage-de-faux.html/63693/?amp_js_v=a2&_gsa=1&&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15933469814319&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.politico.cd%2Fla-rdc-a-la-une%2F2020%2F06%2F27%2Frdc-celestin-tunda-pourrait-etre-juge-des-ce-soir-en-flagrance-il-risque-10-ans-de-prison-pour-faux-en-ecriture-et-usage-de-faux.html%2F63693%2F
"RDC: Le ministre de la Justice Célestin Tunda aux arrêts! 17h43
Le vice-Premier ministre congolais et ministre de la Justice, Célestin Tunda ya Kasende, a été arrêté ce samedi 27 juin 2020 à Kinshasa. Il est visé par une « procédure en flagrance » par le Procureur général près la Cour de Cassation, rapportent des sources concordantes à POLITICO.CD.
Célestin Tunda Kasande a été arrêté au bout de près de deux heures de discussions entre lui et des policiers dépêchés à son domicile dans l’ouest de Kinshasa ce samedi. Le ministre congolais de la justice s’est longuement opposé à cette arrestation, rejetant le mandat d’amener qui lui a été présenté, affirmant qu’il jouit d’une immunité qui ne peut être levée que par l’Assemblée nationale. « Il a finalement été arrêté et placé en détention », confirme une source judiciaire.[...]"
"RDC: Réunion en urgence à la Primature après l’arrestation du ministre de la Justice Célestin Tunda -18h00
https://www.politico.cd/encontinu/2020/06/27/rdc-reunion-en-urgence-a-la-primature-apres-larrestation-du-ministre-de-la-justice-celestin-tunda.html/63688/
"RDC : les évêques catholiques contre les trois propositions de lois sur la réforme judiciaire -15h35
https://www.radiookapi.net/2020/06/27/actualite/politique/rdc-les-eveques-catholiques-contre-les-trois-propositions-de-lois-sur
"Projet de loi judicaire en RDC: un forcing provoquerait un chaos, selon la Cenco -17h28
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200627-rdc-projet-loi-judiciaire-ind%C3%A9pendance-justice-forcing-chaos-cenco
"RDC : ARRESTATION DU MINISTRE DE LA JUSTICE"
"ACTUALITÉ EXPLIQUEE 27.06.2020 - TSHIBILIE :TUNDA YA KASENDE, MINISTRE DE LA JUSTICE AUX ARRÊTS POUR FAUX"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 29/6/2020, 12:07 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: UN PROJET DE RÉFORME JUDICIAIRE INITIE PAR LE FCC MET LE FEU AUX POUDRES, D'OÙ S'INTERROGER SUR SA PERTINENCE, SON URGENCE, SON OPPORTUNITÉ...
[color=indigo][i][b]
Les partisans du FCC ont crié victoire après que le ministre Tunda arrêté ce samedi et conduit au parquet général près la Cour de cassation ait été libéré après audition suite à l'incident vendredi avec le PR en conseil des ministres. On l'accuse entre autres de "faux et usage de faux" mais au FCC on célèbre « Viva Joseph Kabila, président hier, aujourd'hui et demain » ! Selon eux, aucune charge n'aurait été retenue contre lui, le dossier est vidé et Tunda est libre n'empêche que selon certaines dépêches, Célestin Tunda serait en residence durveillee et serait entendu dès demain. Bref son statut judiciaire ne semble pas si clair et dans tous les cas la crise entre les deux partenaires de la coalition au pouvoirw, FCC et CACH ou plus exactement UDPS n'est pas à sa fin.
Ailleurs il y'a cette autre bêtise du gouvernement qui sans honte ni autre scrupule revendique une indignation à propos de son membre qui aurait été humilié par cette interpellation. Ilukamba et ses congénères sont ils à ce point bouchés que les premiers à être indignés sont le peuple Congo et son président à avoir en face d'eux un ministre de la Justice si délinquant qui ment et se refuse à être en règle avec ses charges ? Quelle immunité à accorder à un ministre qui au vu de tous fait preuve de tant d'incurie et de tromperie ?
Shadary héritier et complice d'une dictature criminelle a même le culot de refuser une autre dictature alors qu'il devrait la fermer pour le bilan chaotique de 18 ans de leur règne. Il annoncer un plan d'actions pour mettre fin au chaos alors qu'il est premier complice et même auteur du chaos endémique dans ce pays depuis un quart de siècle.
Heureusement il dit une seule chose vraie dans ce qu'il débite mais il l'ignore : en tant que suppôt du satanique 'JK' son associé Tunda est bien pour quel que chose dans le procès de Kamerhe tant je reste convaincu que cest à 'JK' que le crime profite encore dand ce pays : il est le premier par qui le mal arrivé dans ce pays, je ne cesse de le clamer...[/b][/i][/color]
[quote][b][size=16][color=#ff0000]"Celestin Tunda victime de la boulimie du pouvoir[/color][/size][/b]
https://www.congoindependant.com/celestin-tunda-victime-de-la-boulimie-du-pouvoir/
La « boulimie » se définit comme un trouble psychique caractérisé par l’absorption de grandes quantités de nourriture, non provoquée par la faim (Larousse). Dans le dictionnaire Quillet, la boulimie qui est en réalité une maladie se définit comme un besoin incessant et pathologique de manger. La voracité et l’avidité en sont les synonymes.
Dans le cas sous examen, la nourriture doit être remplacée par le pouvoir. Le Fcc/Pprd souffre de l’avidité du pouvoir. Il veut tous les pouvoirs: exécutif, législatif et judiciaire. Sans oublier, le pouvoir au niveau local.
Le vice-Premier ministre en charge du très régalien ministère de la Justice et garde des sceaux, Célestin Tunda Ya Kasende, a été arrêté samedi 27 juin à son domicile. La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le landerneau politique congolais.
Voilà une infamante situation qui aurait pu être évitée si le Fcc/Pprd avait un brin d’humilité et un minimum de sens de l’Etat et du bien commun à ne pas confondre avec les intérêts mafieux d’une minorité d’individus à la mine patibulaire qui a engagé le pari très risqué d’asservir l’Etat.
Au moment où cet édito est écrit, il est 21h00 à Bruxelles soit une heure de moins à Kinshasa. Il se confirme que ce tout-puissant ministre de la Justice – qui jouit encore de la présomption d’innocence – a été interrogé au parquet général près la Cour de cassation qui se trouve à l’immeuble « INSS ». Aux dernières nouvelles, l’homme a été libéré et placé en résidence surveillée. Il devrait passer devant ses juges dès ce lundi 29 juin.
Qui aurait pu imaginer, en septembre 2019 – lors de la publication de la composition du gouvernement dirigé par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, qu’un cacique du Fcc/Pprd allait être « cueilli » à son domicile, un certain 27 juin 2020, comme un vulgaire malfrat?
A l’image de sa famille politique, Célestin Tunda, lui aussi, voudrait avoir tous les pouvoirs au sein du secteur judiciaire.
Ministre de la Justice, il dispose pourtant du fameux [i]« droit d’injonction positive »[/i] qui lui permet d’instruire les magistrats du parquet d’engager des poursuites.
Sans vouloir grossir les traits, Tunda voudrait s’octroyer en plus une sorte de « droit d’injonction négative » qui lui donnerait le pouvoir d’intervenir dans des affaires en cours d’instruction. Ce n’est pas tout. Il voudrait également avoir le pouvoir de nommer des magistrats « à titre provisoire » et à exercer à leur égard un pouvoir disciplinaire.
Juriste de formation et avocat de profession, Tunda ne pouvait ignorer qu’il violait, en toute connaissance de cause, plusieurs articles de la Constitution. Ce qui constitue une circonstance aggravante.
Tunda n’est pas n’importe qui. Depuis 1998, l’homme arpente les allées du clan kabiliste. Il fait partie de la « garde rapprochée politique » de l’ex-président « Joseph Kabila » qui considère le Congo-Kinshasa comme un « bien personnel ».
En plein état d’urgence dû à la pandémie Covid-19, deux députés nationaux ont rédigé trois propositions de lois destinées à « réformer » le statut des magistrats, le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature et les règles portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions d’ordre judiciaire.
Pour faire court, Tunda est accusé de [i]« faux et usage de faux »[/i]. Et ce pour avoir transmis frauduleusement à la Présidente de l’Assemblée nationale les « observations du gouvernement » sur les propositions de lois précitées. Alors que la matière n’a pas encore délibérée en Conseil.
Depuis qu’un vent de renouveau semble souffler sur des magistrats du parquet à travers le « procès 100 jours », on assiste à une vive agitation au sein de la mouvance kabiliste. Après 18 ans d’exercice d’un pouvoir absolu, « Joseph Kabila » et ses partisans dissimulent mal une frilosité à l’égard de l’appareil judiciaire. Ils entendent « se protéger » par tous les moyens.
En avril dernier, Tunda se proposait de visiter les « juridictions, offices et services judiciaires ». Dans une lettre datée du 15 avril 2020 adressée au président du Conseil supérieure de la magistrature (CSM) – qui n’est autre que le Président de la Cour constitutionnelle -, le ministre finit par avouer qu’il entendait saisir cette occasion pour avoir une [i]« franche conversation sur les dossiers en cours »[/i]. Le Président du CSM y opposa un refus poli en rappelant le principe de séparation des pouvoirs.
Sur les réseaux sociaux, on apprend qu’un mandat de comparution a été adressé à Patrice Kitebi, le directeur général du FPI (Fonds de promotion à l’industrie). Plusieurs caciques du Fcc/Pprd ont emprunté des centaines de milliers de dollar en vue de promouvoir des petites et moyennes industries. Le FPI n’a jamais obtenu le moindre remboursement de ces sommes d’argent.
Kitebi est attendu le lundi 29 juin à 11 heures au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe[i] « pour y être entendu sur des faits infractionnels à lui imputées ».[/i] On imagine la panique qui doit régner au sein du Fcc/Pprd lequel fonctionne comme une secte.
On le voit, le ministre Célestin Tunda Ya Kasende dont le procès est fixé au même lundi 29 juin devrait en vouloir à sa famille politique réputée vorace. Tunda est « victime » de la boulimie du pouvoir.
Sauf miracle, le « pronostic vital » de la coalition Cach/Fcc paraît plus que jamais engagé…"
[b][size=16][color=#ff0000]"RDC : le gouvernement s’indigne de « l’humiliation » subie par le ministre Tunda ya Kasende[/color][/size][/b]
https://www.radiookapi.net/2020/06/28/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-sindigne-de-lhumiliation-subie-par-le-ministre
Dans une déclaration faite samedi 27 juin 2020, les membres du gouvernement ont exprimé leur indignation pour « l’humiliation subie par leur collègue, le vice-premier ministre et ministre de la Justice, Célestin Tunda ya Kasende, interpellé à son domicile à Kinshasa par la Police nationale congolaise (PNC).
D’après des sources de la Cour de cassation et celles de la Présidence, la justice lui reproche d’avoir transmis au Parlement des avis non validés par le gouvernement sur la question de la réforme judiciaire.
Réagissant à cette interpellation, les vice-premiers ministre et les ministres d’Etat qui ont pris part à la réunion tenue par le Premier ministre Sylvestre Ilunga, ont estimé que cette « humiliation » a été opérée « en violation des règles élémentaires d’un État de droit. »
Pour les membres du gouvernement, « l’arrestation du ministre de la Justice ne repose pas sur des faits infractionnels, ne rencontrent pas les conditions de la flagrance et viole le secret de délibération du Conseil des ministres. »
« Aucun membre du gouvernement ne peut être poursuivi pour des opinions émises lors des délibérations du Conseil des ministres », insistent Sylvestre Ilunga, dans la déclaration faite au nom des membres du gouvernement.
L’exécutif congolais invite le Président Félix Tshisekedi à « garantir le bon fonctionnement des institutions, d’assurer le respect de l’État de droit (…) ».
Après plusieurs heures d'audition au parquet général près la Cour de Cassation, le vice premier ministre et ministre de la Justice Célestin Tunda a été relaxé dans la soirée de samedi 27 juin 2020. Peu avant de rentrer chez lui, le vice premier ministre a fait escale au siège du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement(PPRD) où il a été applaudi par les membres du parti."
[b][size=16][color=#ff0000]"RDC : Menace de démission et pression sur le président Tshisekedi[/color][/size][/b]
https://afrique.lalibre.be/51942/rdc-menace-de-demission-et-pression-sur-le-president-tshisekedi/
[b]A chaque jour son nouvel épisode dans la saga née du dépôt de la proposition de loi Minaku-Sakata à l’Assemblée nationale. Cette fois, après l’arrestation samedi du ministre de la Justice et vice-Premier ministre Célestin Tunda, c’est au Premier ministre et à toute la famille PPRD de sortir l’artillerie lourde.[/b]
La proposition de loi Minaku-Sakata, déposée dans la foulée de la condamnation du directeur de cabinet du président Tshisekedi, vise à limiter les prérogatives des juges du parquet et à renforcer le pouvoir du ministre de la justice sur ces magistrats.
Dès que cette proposition a été rendue public, l’opposition politique a crié au déni de démocratie, tandis que certains, proches du partenaire du FCC dans la majorité au pouvoir, se lançaient dans un mouvement de contestation tant à l’Assemblée nationale que dans la rue.
Vendredi, nouvel épisode de cette guerre entre FCC et Cach. Le président de la République découvre – ou feint de découvrir – grâce à un des ministres de son obédience que le texte de la proposition de loi Minaku-Sakata que le gouvernement examine en conseil des ministres a en fait déjà été renvoyé avec accord à l’assemblée nationale.
Le ministre de la justice a court-circuité le processus légal, interdisant ainsi au président de la République de pouvoir interférer dans le processus suivi par ce texte de loi. Samedi, la cour de cassation, instance ad hoc pour juger un ministre en exercice, fait interpeller le ministre de la Justice à son domicile. Le ministre est transféré devant la Cour avant d’être remis en liberté.
Ce dimanche, après certaines déclarations tapageuses du PPRD, notamment par l’entremise de son secrétaire général Emmanuel Ramazani Shadary qui a fait la une des réseaux sociaux avec ses cris de victoire et son [i]« personne ne peut nous intimider »[/i], c’est au tour du Premier ministre Sylvestre Ilunga de porter le couteau dans la plaie. (voir son courrier ci-dessous)
Le Premier ministre condamne « l’arrestation arbitraire » de son ministre de la Justice, insiste sur le fait que les vice-Premiers ministres se sont réunis et ont condamné cette action vexatoire de la justice congolaise. Dans la foulée , il laisse entendre que le gouvernement pourrait démissionner. Un peu plus loin, il en appelle au président de la République garant du respect des lois et de la Constitution.
Par ce courrier; le FCC rappelle une fois de plus qui est le vrai patron au sommet de l’Etat et la précarité dans laquelle se trouvent ses alliés. En (re)frappant sur le clou de la démission potentielle, le chef de l’exécutif agite une nouvelle fois le spectre de la fin de la coalition FCC-Cach, pour un régime de cohabitation dans lequel le gouvernement serait entièrement entre les mains de la famille kabiliste, laissant le président Tshisekedi seul sur son île. La déclaration de Sylvestre Ilunga rappelle aussi au président ses obligations, soulignant que même le chef de l’Etat n’est pas à l’abri de la toute puissance du FCC qui détient une majorité absolue au Parlement national.
L’union complexe entre FCC et Cach, née d’un accord – non du résultat de l’élection et de la volonté du peuple – est de plus en plus sous tension. Mais jusqu’ici, les deux partenaires, malgré les grandes gesticulations, les menaces et les invectives, sont restés main dans la main. Les patrons de ce deal ont compris depuis bien longtemps qu’ils avaient plus à perdre qu’à gagner dans un divorce."
https://afrique.lalibre.be/51830/rdc-propositions-de-loi-justice-les-kabilistes-rappellent-qui-est-le-vrai-patron/
https://afrique.lalibre.be/51908/rdc-felix-tshisekedi-dribble-par-son-ministre-de-la-justice/
[b][size=16][color=#ff0000]"Shadary après l’audition du ministre Tunda : “Nous avons l’impression comme si on veut instaurer petit à petit une dictature”[/color][/size][/b]
https://www.actu-30.info/shadary-apres-laudition-du-ministre-tunda-nous-avons-limpression-comme-si-on-veut-instaurer-petit-a-petit-une-dictature/
[b][size=16][color=#ff0000]"RDC: « ce n’est ni un magistrat ni un président de la République, mais c’est Tunda qui a instruit le parquet au sujet des procès de 100 jours » (Shadary)[/color][/size][/b]
https://actualite.cd/2020/06/27/rdc-ce-nest-ni-un-magistrat-ni-un-president-de-la-republique-mais-cest-tunda-qui
Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, le parti de l’ancien président Joseph Kabila, était remonté ce samedi au siège de sa formation politique, suite à l’interpellation de Célestin Tunda Ya Kasende, Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
Pour lui, Tunda ne pouvait pas subir ce traitement étant donné qu’il est en première ligne dans les réquisitions ayant abouti aux procès dits « 100 jours ».
[quote]« Nous sommes pour l’Etat de droit. Ils ont parlé ici du procès de 100 jours. C’est le vice-premier ministre qui a instruit le parquet pour aller enquêter sur ce dossier », a t-il dit au micro tendu par ACTUALITE.CD.[/quote]
Selon lui, tout l’honneur revient au Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
[quote]« Ce n’est ni magistrat, ni un président de la république. C’est le ministre Tunda qui a fait ça pour que l’Etat de droit règne dans ce pays », a t-il ajouté.[/quote]
Pour rappel, ce samedi, Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de travaux forcés, outre des peines accessoires, dont l’interdiction d’accéder à tout mandat public, pendant les 10 années qui suivront la fin de sa peine de privation de liberté.
La justice avait également condamné Benjamin Wanga et Fulgence Lobota Bamaros, Directeur Général de l'Office des Voiries et Drainage (OVD) et du Fonds national d'entretien routier (FONER) à trois des travaux forcés. Ils avaient été reconnus coupables de détournements des deniers publics. Pour sa part, Modeste Makabuza, patron de Société Congolaise de Construction (SOCOC) a écopé d’un an des travaux forcés. Il a été reconnu coupable de complicité de détournement."
[b][size=16][color=#ff0000]"Emmanuel Shadary: « C’est le ministre Tunda qui a fait que l’État de droit règne dans ce pays »[/color][/size][/b]
https://cas-info.ca/2020/06/emmanuel-shadary-cest-le-ministre-tunda-qui-a-fait-que-letat-de-droit-regne-dans-ce-pays/
[youtube]bEqM-dE-W4U[/youtube]
[/quote]
[color=indigo][i][b]
Compatriotiquement! [/b][/i][/color]
[hr]
[color=#999900]0][b][size=10][i]# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/i][/size][/b][/color]
Les partisans du FCC ont crié victoire après que le ministre Tunda arrêté ce samedi et conduit au parquet général près la Cour de cassation ait été libéré après audition suite à l'incident vendredi avec le PR en conseil des ministres. On l'accuse entre autres de "faux et usage de faux" mais au FCC on célèbre « Viva Joseph Kabila, président hier, aujourd'hui et demain » ! Selon eux, aucune charge n'aurait été retenue contre lui, le dossier est vidé et Tunda est libre n'empêche que selon certaines dépêches, Célestin Tunda serait en residence durveillee et serait entendu dès demain. Bref son statut judiciaire ne semble pas si clair et dans tous les cas la crise entre les deux partenaires de la coalition au pouvoirw, FCC et CACH ou plus exactement UDPS n'est pas à sa fin.
Ailleurs il y'a cette autre bêtise du gouvernement qui sans honte ni autre scrupule revendique une indignation à propos de son membre qui aurait été humilié par cette interpellation. Ilukamba et ses congénères sont ils à ce point bouchés que les premiers à être indignés sont le peuple Congo et son président à avoir en face d'eux un ministre de la Justice si délinquant qui ment et se refuse à être en règle avec ses charges ? Quelle immunité à accorder à un ministre qui au vu de tous fait preuve de tant d'incurie et de tromperie ?
Shadary héritier et complice d'une dictature criminelle a même le culot de refuser une autre dictature alors qu'il devrait la fermer pour le bilan chaotique de 18 ans de leur règne. Il annoncer un plan d'actions pour mettre fin au chaos alors qu'il est premier complice et même auteur du chaos endémique dans ce pays depuis un quart de siècle.
Heureusement il dit une seule chose vraie dans ce qu'il débite mais il l'ignore : en tant que suppôt du satanique 'JK' son associé Tunda est bien pour quel que chose dans le procès de Kamerhe tant je reste convaincu que cest à 'JK' que le crime profite encore dand ce pays : il est le premier par qui le mal arrivé dans ce pays, je ne cesse de le clamer...[/b][/i][/color]
[quote][b][size=16][color=#ff0000]"Celestin Tunda victime de la boulimie du pouvoir[/color][/size][/b]
https://www.congoindependant.com/celestin-tunda-victime-de-la-boulimie-du-pouvoir/
La « boulimie » se définit comme un trouble psychique caractérisé par l’absorption de grandes quantités de nourriture, non provoquée par la faim (Larousse). Dans le dictionnaire Quillet, la boulimie qui est en réalité une maladie se définit comme un besoin incessant et pathologique de manger. La voracité et l’avidité en sont les synonymes.
Dans le cas sous examen, la nourriture doit être remplacée par le pouvoir. Le Fcc/Pprd souffre de l’avidité du pouvoir. Il veut tous les pouvoirs: exécutif, législatif et judiciaire. Sans oublier, le pouvoir au niveau local.
Le vice-Premier ministre en charge du très régalien ministère de la Justice et garde des sceaux, Célestin Tunda Ya Kasende, a été arrêté samedi 27 juin à son domicile. La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le landerneau politique congolais.
Voilà une infamante situation qui aurait pu être évitée si le Fcc/Pprd avait un brin d’humilité et un minimum de sens de l’Etat et du bien commun à ne pas confondre avec les intérêts mafieux d’une minorité d’individus à la mine patibulaire qui a engagé le pari très risqué d’asservir l’Etat.
Au moment où cet édito est écrit, il est 21h00 à Bruxelles soit une heure de moins à Kinshasa. Il se confirme que ce tout-puissant ministre de la Justice – qui jouit encore de la présomption d’innocence – a été interrogé au parquet général près la Cour de cassation qui se trouve à l’immeuble « INSS ». Aux dernières nouvelles, l’homme a été libéré et placé en résidence surveillée. Il devrait passer devant ses juges dès ce lundi 29 juin.
Qui aurait pu imaginer, en septembre 2019 – lors de la publication de la composition du gouvernement dirigé par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, qu’un cacique du Fcc/Pprd allait être « cueilli » à son domicile, un certain 27 juin 2020, comme un vulgaire malfrat?
A l’image de sa famille politique, Célestin Tunda, lui aussi, voudrait avoir tous les pouvoirs au sein du secteur judiciaire.
Ministre de la Justice, il dispose pourtant du fameux [i]« droit d’injonction positive »[/i] qui lui permet d’instruire les magistrats du parquet d’engager des poursuites.
Sans vouloir grossir les traits, Tunda voudrait s’octroyer en plus une sorte de « droit d’injonction négative » qui lui donnerait le pouvoir d’intervenir dans des affaires en cours d’instruction. Ce n’est pas tout. Il voudrait également avoir le pouvoir de nommer des magistrats « à titre provisoire » et à exercer à leur égard un pouvoir disciplinaire.
Juriste de formation et avocat de profession, Tunda ne pouvait ignorer qu’il violait, en toute connaissance de cause, plusieurs articles de la Constitution. Ce qui constitue une circonstance aggravante.
Tunda n’est pas n’importe qui. Depuis 1998, l’homme arpente les allées du clan kabiliste. Il fait partie de la « garde rapprochée politique » de l’ex-président « Joseph Kabila » qui considère le Congo-Kinshasa comme un « bien personnel ».
En plein état d’urgence dû à la pandémie Covid-19, deux députés nationaux ont rédigé trois propositions de lois destinées à « réformer » le statut des magistrats, le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature et les règles portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions d’ordre judiciaire.
Pour faire court, Tunda est accusé de [i]« faux et usage de faux »[/i]. Et ce pour avoir transmis frauduleusement à la Présidente de l’Assemblée nationale les « observations du gouvernement » sur les propositions de lois précitées. Alors que la matière n’a pas encore délibérée en Conseil.
Depuis qu’un vent de renouveau semble souffler sur des magistrats du parquet à travers le « procès 100 jours », on assiste à une vive agitation au sein de la mouvance kabiliste. Après 18 ans d’exercice d’un pouvoir absolu, « Joseph Kabila » et ses partisans dissimulent mal une frilosité à l’égard de l’appareil judiciaire. Ils entendent « se protéger » par tous les moyens.
En avril dernier, Tunda se proposait de visiter les « juridictions, offices et services judiciaires ». Dans une lettre datée du 15 avril 2020 adressée au président du Conseil supérieure de la magistrature (CSM) – qui n’est autre que le Président de la Cour constitutionnelle -, le ministre finit par avouer qu’il entendait saisir cette occasion pour avoir une [i]« franche conversation sur les dossiers en cours »[/i]. Le Président du CSM y opposa un refus poli en rappelant le principe de séparation des pouvoirs.
Sur les réseaux sociaux, on apprend qu’un mandat de comparution a été adressé à Patrice Kitebi, le directeur général du FPI (Fonds de promotion à l’industrie). Plusieurs caciques du Fcc/Pprd ont emprunté des centaines de milliers de dollar en vue de promouvoir des petites et moyennes industries. Le FPI n’a jamais obtenu le moindre remboursement de ces sommes d’argent.
Kitebi est attendu le lundi 29 juin à 11 heures au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe[i] « pour y être entendu sur des faits infractionnels à lui imputées ».[/i] On imagine la panique qui doit régner au sein du Fcc/Pprd lequel fonctionne comme une secte.
On le voit, le ministre Célestin Tunda Ya Kasende dont le procès est fixé au même lundi 29 juin devrait en vouloir à sa famille politique réputée vorace. Tunda est « victime » de la boulimie du pouvoir.
Sauf miracle, le « pronostic vital » de la coalition Cach/Fcc paraît plus que jamais engagé…"
[b][size=16][color=#ff0000]"RDC : le gouvernement s’indigne de « l’humiliation » subie par le ministre Tunda ya Kasende[/color][/size][/b]
https://www.radiookapi.net/2020/06/28/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-sindigne-de-lhumiliation-subie-par-le-ministre
Dans une déclaration faite samedi 27 juin 2020, les membres du gouvernement ont exprimé leur indignation pour « l’humiliation subie par leur collègue, le vice-premier ministre et ministre de la Justice, Célestin Tunda ya Kasende, interpellé à son domicile à Kinshasa par la Police nationale congolaise (PNC).
D’après des sources de la Cour de cassation et celles de la Présidence, la justice lui reproche d’avoir transmis au Parlement des avis non validés par le gouvernement sur la question de la réforme judiciaire.
Réagissant à cette interpellation, les vice-premiers ministre et les ministres d’Etat qui ont pris part à la réunion tenue par le Premier ministre Sylvestre Ilunga, ont estimé que cette « humiliation » a été opérée « en violation des règles élémentaires d’un État de droit. »
Pour les membres du gouvernement, « l’arrestation du ministre de la Justice ne repose pas sur des faits infractionnels, ne rencontrent pas les conditions de la flagrance et viole le secret de délibération du Conseil des ministres. »
« Aucun membre du gouvernement ne peut être poursuivi pour des opinions émises lors des délibérations du Conseil des ministres », insistent Sylvestre Ilunga, dans la déclaration faite au nom des membres du gouvernement.
L’exécutif congolais invite le Président Félix Tshisekedi à « garantir le bon fonctionnement des institutions, d’assurer le respect de l’État de droit (…) ».
Après plusieurs heures d'audition au parquet général près la Cour de Cassation, le vice premier ministre et ministre de la Justice Célestin Tunda a été relaxé dans la soirée de samedi 27 juin 2020. Peu avant de rentrer chez lui, le vice premier ministre a fait escale au siège du Parti du peuple pour la reconstruction et le développement(PPRD) où il a été applaudi par les membres du parti."
[b][size=16][color=#ff0000]"RDC : Menace de démission et pression sur le président Tshisekedi[/color][/size][/b]
https://afrique.lalibre.be/51942/rdc-menace-de-demission-et-pression-sur-le-president-tshisekedi/
[b]A chaque jour son nouvel épisode dans la saga née du dépôt de la proposition de loi Minaku-Sakata à l’Assemblée nationale. Cette fois, après l’arrestation samedi du ministre de la Justice et vice-Premier ministre Célestin Tunda, c’est au Premier ministre et à toute la famille PPRD de sortir l’artillerie lourde.[/b]
La proposition de loi Minaku-Sakata, déposée dans la foulée de la condamnation du directeur de cabinet du président Tshisekedi, vise à limiter les prérogatives des juges du parquet et à renforcer le pouvoir du ministre de la justice sur ces magistrats.
Dès que cette proposition a été rendue public, l’opposition politique a crié au déni de démocratie, tandis que certains, proches du partenaire du FCC dans la majorité au pouvoir, se lançaient dans un mouvement de contestation tant à l’Assemblée nationale que dans la rue.
Vendredi, nouvel épisode de cette guerre entre FCC et Cach. Le président de la République découvre – ou feint de découvrir – grâce à un des ministres de son obédience que le texte de la proposition de loi Minaku-Sakata que le gouvernement examine en conseil des ministres a en fait déjà été renvoyé avec accord à l’assemblée nationale.
Le ministre de la justice a court-circuité le processus légal, interdisant ainsi au président de la République de pouvoir interférer dans le processus suivi par ce texte de loi. Samedi, la cour de cassation, instance ad hoc pour juger un ministre en exercice, fait interpeller le ministre de la Justice à son domicile. Le ministre est transféré devant la Cour avant d’être remis en liberté.
Ce dimanche, après certaines déclarations tapageuses du PPRD, notamment par l’entremise de son secrétaire général Emmanuel Ramazani Shadary qui a fait la une des réseaux sociaux avec ses cris de victoire et son [i]« personne ne peut nous intimider »[/i], c’est au tour du Premier ministre Sylvestre Ilunga de porter le couteau dans la plaie. (voir son courrier ci-dessous)
Le Premier ministre condamne « l’arrestation arbitraire » de son ministre de la Justice, insiste sur le fait que les vice-Premiers ministres se sont réunis et ont condamné cette action vexatoire de la justice congolaise. Dans la foulée , il laisse entendre que le gouvernement pourrait démissionner. Un peu plus loin, il en appelle au président de la République garant du respect des lois et de la Constitution.
Par ce courrier; le FCC rappelle une fois de plus qui est le vrai patron au sommet de l’Etat et la précarité dans laquelle se trouvent ses alliés. En (re)frappant sur le clou de la démission potentielle, le chef de l’exécutif agite une nouvelle fois le spectre de la fin de la coalition FCC-Cach, pour un régime de cohabitation dans lequel le gouvernement serait entièrement entre les mains de la famille kabiliste, laissant le président Tshisekedi seul sur son île. La déclaration de Sylvestre Ilunga rappelle aussi au président ses obligations, soulignant que même le chef de l’Etat n’est pas à l’abri de la toute puissance du FCC qui détient une majorité absolue au Parlement national.
L’union complexe entre FCC et Cach, née d’un accord – non du résultat de l’élection et de la volonté du peuple – est de plus en plus sous tension. Mais jusqu’ici, les deux partenaires, malgré les grandes gesticulations, les menaces et les invectives, sont restés main dans la main. Les patrons de ce deal ont compris depuis bien longtemps qu’ils avaient plus à perdre qu’à gagner dans un divorce."
https://afrique.lalibre.be/51830/rdc-propositions-de-loi-justice-les-kabilistes-rappellent-qui-est-le-vrai-patron/
https://afrique.lalibre.be/51908/rdc-felix-tshisekedi-dribble-par-son-ministre-de-la-justice/
[b][size=16][color=#ff0000]"Shadary après l’audition du ministre Tunda : “Nous avons l’impression comme si on veut instaurer petit à petit une dictature”[/color][/size][/b]
https://www.actu-30.info/shadary-apres-laudition-du-ministre-tunda-nous-avons-limpression-comme-si-on-veut-instaurer-petit-a-petit-une-dictature/
[b][size=16][color=#ff0000]"RDC: « ce n’est ni un magistrat ni un président de la République, mais c’est Tunda qui a instruit le parquet au sujet des procès de 100 jours » (Shadary)[/color][/size][/b]
https://actualite.cd/2020/06/27/rdc-ce-nest-ni-un-magistrat-ni-un-president-de-la-republique-mais-cest-tunda-qui
Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, le parti de l’ancien président Joseph Kabila, était remonté ce samedi au siège de sa formation politique, suite à l’interpellation de Célestin Tunda Ya Kasende, Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
Pour lui, Tunda ne pouvait pas subir ce traitement étant donné qu’il est en première ligne dans les réquisitions ayant abouti aux procès dits « 100 jours ».
[quote]« Nous sommes pour l’Etat de droit. Ils ont parlé ici du procès de 100 jours. C’est le vice-premier ministre qui a instruit le parquet pour aller enquêter sur ce dossier », a t-il dit au micro tendu par ACTUALITE.CD.[/quote]
Selon lui, tout l’honneur revient au Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
[quote]« Ce n’est ni magistrat, ni un président de la république. C’est le ministre Tunda qui a fait ça pour que l’Etat de droit règne dans ce pays », a t-il ajouté.[/quote]
Pour rappel, ce samedi, Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de travaux forcés, outre des peines accessoires, dont l’interdiction d’accéder à tout mandat public, pendant les 10 années qui suivront la fin de sa peine de privation de liberté.
La justice avait également condamné Benjamin Wanga et Fulgence Lobota Bamaros, Directeur Général de l'Office des Voiries et Drainage (OVD) et du Fonds national d'entretien routier (FONER) à trois des travaux forcés. Ils avaient été reconnus coupables de détournements des deniers publics. Pour sa part, Modeste Makabuza, patron de Société Congolaise de Construction (SOCOC) a écopé d’un an des travaux forcés. Il a été reconnu coupable de complicité de détournement."
[b][size=16][color=#ff0000]"Emmanuel Shadary: « C’est le ministre Tunda qui a fait que l’État de droit règne dans ce pays »[/color][/size][/b]
https://cas-info.ca/2020/06/emmanuel-shadary-cest-le-ministre-tunda-qui-a-fait-que-letat-de-droit-regne-dans-ce-pays/
[youtube]bEqM-dE-W4U[/youtube]
[/quote]
[color=indigo][i][b]
Compatriotiquement! [/b][/i][/color]
[hr]
[color=#999900]0][b][size=10][i]# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/i][/size][/b][/color]
ndonzwau
Re: UN PROJET DE RÉFORME JUDICIAIRE INITIE PAR LE FCC MET LE FEU AUX POUDRES, D'OÙ S'INTERROGER SUR SA PERTINENCE, SON URGENCE, SON OPPORTUNITÉ...
Le dernier épisode 'intéressant' de ce feuilleton informe est cette insolente (dixit Kitenge Yezu), prétentieuse et ridicule lettre du PM mais aussi cette douloureuse impression qu'on a à lire ici et là des vagues arguments constitutionnels pour justifier la libération de Tunda après son interprétation alors qu'il ne s'agit d'abord que d'une pression (politique) du FCC qui en a encore les moyens, sur la Cour de Cassation.
Et puis il y'a cette vérité que je voudrais tant prêcher aux Congolais : volens nolens, 'JK' reste le mal absolu du pays, dans tous les cas un plus grand mal que les autres fossoyeurs, il est dans tous les cas tordus que subit notre Congo !!! Même là où nous ne le voyons pas à première vue, même dans les morts mystérieuses !!! Ainsi il nous incombe un devoir patriotique de donner à notre peuple des raisons de s’armer contre lui.
Ecoutez ces derniers propos de l’inénarrable Shadary, un coupable aveu dans la defense de Tunda : ce dernier serait à la base du déclenchement et du déroulement du fameux procès de 100 jours. (« Ce n’est ni un magistrat ni un président de la République, mais c’est Tunda qui a instruit le parquet au sujet des procès de 100 jours
= https://actualite.cd/2020/06/27/rdc-ce-nest-ni-un-magistrat-ni-un-president-de-la-republique-mais-cest-tunda-qui ). Qu’est-ce dire ? D’abord qu’il l’aurait fait non en sa qualité de MInistre de la Justice mais en tant missionnaire du FCC à qui le crime devrait profiter à terme.
# Plus exactement c’est nous avouer que le FCC garde la tutelle toujours sur l’appareil judiciaire et qu'au-delà son autorité immorale et sa clique sont derrière tous les deboires du pays qui reste leur butin. J'invite ceux qui ne seraient pas convaincus de l'intérêt de mon 'tocsin' contre 'JK' d'aller lire sur JA l'article "Kabila, chef un jour, chef toujours"(= https://www.jeuneafrique.com/mag/1007021/politique/rdc-kabila-chef-un-jour-chef-toujours/ ), une énième illustration de sa nocivité (=le journaliste y affirme qu'il a personnellement décidé de l'exclusion de Kabund du bureau de l'AN, coupable de lui en avoir voulu directement. Et son partenaire pourtant PR n'a pu rien y faire.
Je viens d’apprendrep la mort soudaine du nouveau premier Président de la Cour de Cassation, Dominique Ntambwe, semble-t-il de Coronavirus. Eh ben moi je ne serais pas étonné d’apprendre demain qu’elle est due à une cause inexpliquée. Je conseille ceux qui doutent du génie maléfique de l’homme venu d’ailleurs d’ailleurs d’aller voir du côté de Marcellin Cisambo, l’une de ses âmes damnées encore en activité.
Courage donc au camp présidentiel et au peuple qui à raison croient à la victoire mais non pas tant parce que ‘le peuple gagne toujours’ comme on le chante parfois mais parce qu’ils auront compris qu’il leur faut encore beaucoup d’intelligence et de détermination pour gagner un adversaire diabolique, pas à prendre légère mais contre lequel il faut donner au peuple des raisons de s’armer.
Sinon l’nterpellation du ministre avec mandat d’amener était bien motivée, ce n’est point ‘une arrestation arbitraire et sauvage comme ose le clamer outrancierement ce PM. Plutôt que de convoquer une humiliation à son endroit, Ilukamba et son gouvernement se seraient grandis de patriotisme et de dignité en regardant pour une fois du côté du peuple : que l’ont-ils humilié et davantage 18 ans durant !!! .Ne fût-ce que pour cela la prétendue République des Juges serait la bienvenue pour sanctionner leurs nombreux crimes…
Voilà mon cri que je veux de discernement !
"RDC : Qui peut intimider le PPRD ?"
https://actualite.cd/2020/06/28/rdc-qui-peut-intimider-le-pprd
"A la Une: tensions au sommet de l’État en RDC
http://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200629-%C3%A0-la-une-tensions-sommet-l%C3%A9tat-en-rdc
Rien ne va plus entre les deux formations au pouvoir : l’attelage FCC (le Front commun pour le Congo), de Joseph Kabila, et Cach (Cap pour le changement) de Félix Tshisekedi n’est pas loin de la sortie de route.
« Le prétexte de cette nouvelle brouille, relate Ledjely en Guinée, se trouve être trois propositions de loi portées par deux députés du FCC, Sakata et Minaku. Des propositions de loi portant sur la réforme de la justice qui ne font pas l’unanimité. En effet, on soupçonne derrière certaines dispositions préconisées par les deux parlementaires, une volonté de subordonner le système judiciaire à l’exécutif en général et au ministre de la Justice en particulier. Mais ce qui a provoqué la crise, pointe Ledjely, c’est la transmission par le ministre de la Justice des observations du gouvernement relatives à ces trois propositions à l’Assemblée nationale, sans en référer ni au président Félix Tshisekedi, ni au gouvernement. Une attitude que le chef de l’État interprète comme un déni de son autorité. Un comportement qui l’a irrité à un tel point qu’il a brusquement interrompu sa participation au Conseil des ministres qu’il présidait vendredi dernier. Puis, poursuit Ledjely, dès le lendemain, les choses se sont accélérées avec l’interpellation de Célestin Tunda Ya Kasende, le vice-premier en charge de la Justice (sous pression, le Parquet a relâché le ministre après une simple audition). Puis, hier dimanche, il y a eu cette sortie sous forme de protestation du premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilukamba. Bref, le tandem au sommet de la RD Congo a connu des jours plus sereins. »
Pour Le Potentiel à Kinshasa, la peur a changé de camp
☆« L’interpellation du vice-Premier ministre en charge de la Justice secoue la classe politique autant qu’elle ravive le feu allumé par les trois propositions de lois initiées par les députés FCC, Minaku et Sakata, sur la réforme de la justice. Pour les caciques du FCC, les juges commencent à pécher par excès de zèle. Mais pour une large opinion, pointe Le Potentiel, c’est la peur qui hante le camp kabiliste, ceux qui ont trempé 18 ans durant, dans le détournement des deniers publics. Entre les deux, un fait se dégage : le Parquet a délivré et exécuté contre son "chef hiérarchique" un mandat d’amener ! Est-ce le premier pas vers l’État de droit ?, s’interroge le quotidien kinois. Sinon, pourquoi la République des juges fait-elle peur aux bonzes du FCC ? »
En tout cas, apeuré ou pas, le camp Kabila s’en tire bien à nouveau, estime Afrikarabia]. « L’interpellation inédite du ministre de la Justice et sa rapide libération, montre que dans le rapport de force permanent entre le président Tshisekedi et Joseph Kabila, c’est bien l’ancien président qui a de nouveau remporté la bataille, affirme le site spécialisé sur la RDC. À chaque bras de fer avec le FCC, l’UDPS et Félix Tshisekedi sont le plus souvent obligés de battre retraite. On se souvient de la rocambolesque destitution du député UDPS Jean-Marc Kabund de son poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale en mai dernier. Et à la question de savoir qui détient réellement le pouvoir en République démocratique du Congo ? La réponse devient de plus en plus claire avec ce nouvel épisode, pointe Afrikarabia. Le FCC détient l’ensemble des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires… ce qui fait dire à certains observateurs que la République démocratique du Congo bascule petit à petit vers un régime parlementaire, affublé d’un président sans réels pouvoirs. »
Pour Le Pays au Burkina, « la brouille entre le FCC et le Cach n’est pas étonnante. Tôt ou tard, cela devait arriver. En effet, le mariage entre Kabila et Tshisekedi n’a jamais été une union d’amour, relève le quotidien ouagalais. C’est un mariage qui n’a été dicté que par les intérêts. Kabila, pour garantir l’impunité à sa personne et à ses partisans, n’avait pas hésité à manipuler les résultats des législatives et de la présidentielle. Pour faire avaler la pilule, il avait concédé la présidentielle à Félix Tshisekedi au détriment de Martin Fayulu. En contrepartie, Tshisekedi avait promis à son bienfaiteur de ne "jamais fouiner dans le passé". C’est de ce deal qu’est née l’alliance des deux personnalités. Depuis lors, les scènes de ménage ne font que se succéder.
"RDC : Kinshasa s'enfonce dans la crise politique
http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kinshasa-senfonce-dans-la-crise-politique/
Une réforme judiciaire contestée dans la rue, un ministre de la Justice brièvement interpellé... rien ne va plus entre le président Tshisekedi et ses alliés du FCC, dont la coalition ne tient plus qu'à un fil.
Ambiance délétère, climat malsain… la tension est montée d’un cran ce week-end au sein de la coalition au pouvoir alors qu’un projet de réforme judiciaire a rallumé les tensions entre Félix Tshisekedi et le FCC de Joseph Kabila. Samedi, le ministre FCC de la Justice, Célestin Tunda a été brièvement interpellé par la police pour être entendu par le Parquet général. Sous pression, le Parquet a relâché le ministre après une simple audition. Célestin Tunda était accusé d’avoir engagé l’avis du gouvernement sans l’avoir consulté sur trois propositions de loi très contestées.
Plusieurs personnalités politiques avaient demandé que le ministre soit inculpé de « faux et usage de faux » pour avoir transmis le fameux avis à l’Assemblée. Au cours du Conseil des ministres, Félix Tshisekedi avait dénoncé cette « initiative personnelle » du ministre.
L’arrestation du ministre de la Justice est une conséquence directe de ce bras de fer permanent entre les partisans du président Tshisekedi et ceux de Joseph Kabila, au sein d’une coalition qui s’est déjà transformée depuis de nombreux mois en guerre de tranchée. La réforme judiciaire proposée par le FCC, visant à placer les magistrats sous le contrôle du ministre de la justice a mis le feu aux poudres.
Pressions politiques
A peine l’arrestation de Célestin Tunda connue, plusieurs caciques du FCC se sont rendus au Parquet général pour soutenir leur ministre. Emmanuel Ramazani Shadary, patron du PPRD de Joseph Kabila a pu accéder au bâtiment, encerclé par des militants du parti, alors qu’Aubin Minaku, à l’origine de la loi contestée, a du patienter à l’extérieur. Plusieurs sources indiquent que l’audition du ministre de la Justice s’est déroulée sous pression de la Primature, mais aussi du président Joseph Kabila.
Le Premier ministre Sylvestre Ilunga, membre du FCC, n’a pas apprécié l’interpellation de son ministre de la Justice. Une arrestation « brutale et arbitraire » qui aurait même pu provoquer la démission de son gouvernement. Dans une lettre adressée à Félix Tshisekedi, le Premier ministre a demandé au chef de l’Etat d’ouvrir « une action disciplinaire à l’encontre des magistrats » qui ont procédé à l’arrestation de Célestin Tunda… ambiance.
Le proces de 100 jours instruit par Tunda ?
Mais le plus remonté de tous dans le camp FCC était sans aucun doute, le patron du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary. Dès la libération de Célestin Tunda, il a tenu aux côtés du ministre de la Justice une conférence de presse très offensive. « On ne peut pas nous intimider, nous constatons le retour d’une dictature plus forte que celle de Mobutu. A partir de ma voix réveillez vous, il ne faut pas vous laisser faire » a lancé Shadary à ses militants. « Viva Joseph Kabila, président hier, aujourd’hui et demain[l ».
En voulant défendre le ministre de la Justice, le secrétaire général du PPRD a lâché une petit bombe concernant le procès de Vital Kamerhe, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, condamné récemment à 20 ans de prison dans le cadre du procès des 100 jours. Volontairement ou non, Emmanuel Ramazani Shadary a déclaré que c’était le ministre de la Justice « qui avait instruit le Parquet pour aller enquêter sur ce dossier. Ce n’est ni un magistrat, ni un Président de la République. C’est le ministre Tunda qui a fait ça pour que l’Etat de droit règne dans ce pays[/size] ». Un aveu à mi-mot qui va sûrement donner du grain à moudre aux opposants du projet de réforme judiciaire qui dénonçaient déjà le parasitage massif des politiques sur la justice congolaise.[/size]
Unnouveau bras defer remporté par le FCC
L’interpellation inédite du ministre de la Justice et sa rapide libération, montre que dans le rapport de force permanent entre le président Tshisekedi et Joseph Kabila, c’est bien l’ancien président qui a de nouveau remporté la bataille. A chaque bras de fer avec le FCC, l’UDPS et Félix Tshisekedi sont le plus souvent obligés de battre retraite. On se souvient de la rocambolesque destitution du député UDPS Jean-Marc Kabund de son poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale en mai dernier.
Et à la question de savoir qui détient réellement le pouvoir en République démocratique du Congo ? La réponse devient de plus en plus claire avec ce nouvel épisode. Le FCC détient l’ensemble des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires… ce qui fait dire à certains observateurs que la République démocratique du Congo bascule petit à petit vers un régime parlementaire, affublé d’un président sans réels pouvoirs."
"RD CONGO : scène de ménage au sommet de l’Etat - 29 Juin 2020
https://ledjely.com/2020/06/29/rd-congo-scene-
de-menage-au-sommet-de-letat/
"9VELLEITES DE CAPORALISATION DE LA JUSTICE PAR LE FCC - 25 juin 2020
http://lepays.bf/velleites-de-caporalisation-de-la-justice-par-le-fcc/
"TENSION RECURRENTE ENTRE LE FCC ET LE CACH
Le bébé de l’inceste survivra-t-il encore longtemps ?
http://lepays.bf/tension-recurrente-entre-le-fcc-et-le-cach/
"RDC: la colère du Premier ministre Sylvestre Ilunkamba
https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20200628-rdc-colere-premier-ministre-interpellation-ministre-justice?amp_js_v=a2&_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15934185513086&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s
"RDC: Le Premier ministre dénonce une « arrestation arbitraire » du ministre de la Justice
https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/06/28/rdc-le-premier-ministre-denonce-une-arrestation-arbitraire-du-ministre-de-la-justice.html/63710/
https://www.radiookapi.net/2020/06/28/actualite/politique/rdc-le-gouvernement-sindigne-de-lh
"Affaire Tunda: Kitenge Yesu dénonce « l’insolence contenue dans la réaction du premier ministre »
https://cas-info.ca/2020/06/affaire-tunda-kitenge-yesu-denonce-linsolence-contenue-dans-la-reaction-du-premier-ministre/
C’est la première réaction d’un membre du cabinet du chef de l’État Félix Tshisekidi après la réaction du premier ministre Sylvstre Ilunga au sujet de l’arrestation du ministre de la justice Tunda ya Kasenda.
Le haut représentant du chef de l’État, Kitenge Yesu, n’a pas maché ses mots pour qualifier, dimanche, la déclaration de Sylvestre Ilunkamba d’ « insulte ».
« Le communiqué du premier ministre, style boiteux, tortueux, contradictoire, hors contexte, irrespectueux, mensonger, d’une insolence poltronne, dénote de l’absence de conscience publique. », a assené le conseiller de Félix Tshisekedi avant d’ajouter, dans ce message posté sur Twitter, « il semble marcher sur la tête. Celui qui t’insulte n’insulte que l’idée qu’il a de toi, c’est-à-dire lui même ».
Dans son communiqué, le premier ministre n’avait pas exclu l’idée de démissionner si Célestin Tunda était placé en détention provisoire. Il a également invité le chef de l’État à saisir le Conseil supérieur de la magistrature pour obtenir des sanctions contre les auteurs de l’arrestation de son ministre provoquant l’indignation dans le camp du président de la république."
"RDC: Pour Kitenge Yezu, Sylvestre Ilunkamba « semble marcher sur la tête »
https://www-politico-cd.cdn.ampproject.org/v/s/www.politico.cd/encontinu/2020/06/28/rdc-pour-kitenge-yezu-sylestre-ilunkamba-semble-marcher-sur-la-tete.html/63716/?amp_js_v=a2&_gsa=1&&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=15934327042703&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.politico.cd%2Fencontinu%2F2020%2F06%2F28%2Frdc-pour-kitenge-yezu-sylestre-ilunkamba-semble-marcher-sur-la-tete.html%2F63716%2F
Congo Kin : Le FCC/PPRD agit puis reflechit
https://www.congoindependant.com/congo-kin-le-fcc-pprd-agit-puis-reflechit/
Est-ce une trêve? Est-ce un repli tactique? En tout cas, les « modérés » semblaient avoir pris un certain ascendant, dimanche 28 juin, sur les « jusqu’au-boutistes » et autres « caudataires » qui rampent derrière « Joseph Kabila ». La veille, les « durs » de la mouvance kabiliste étaient vent debout. Ils se disaient prêts à appeler à une sorte de « guerre sainte ». En cause, l’interpellation du ministre de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende, par des policiers chargés d’exécuter un « mandat d’amener » émis par le procureur général près la Cour de cassation. Il est suspecté d’avoir commis un « faux ».
Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba
Contre toute attente, le très falot Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba s’est fendu, samedi 27 juin, d’un communiqué lu par son chargé de la communication et porte-parole. A la lecture, on est stupéfait par des propos outranciers de la part d’un vieux routier de la politique. Secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, lui, exigeait sur RFI que les kabilistes gouvernent le pays dans le cadre d’une « cohabitation ».
Dimanche 28 juin, la mouvance kabiliste dite « Front commun pour le Congo » a réuni ce qu’elle appelle la « conférence des présidents ». L’ordre du jour n’a porté que sur un seul point: « analyse froide » des événements politiques survenus au cours de ces dernières semaines.
Dans son mot introductif, Néhémie Mwilanya Wilondja, coordonnateur du Fcc/Pprd, s’est empressé d’inviter les participants à procéder à une évaluation du chemin parcouru par la coalition depuis le 24 janvier 2019. La finalité est de « tirer les conséquences qui s’imposent ». Il semble que l’opinion sera fixée dans les jours à venir. Devrait-on parler de reculade?
« ARRESTATION ARBITRAIRE ET SAUVAGE »
En attendant, « Néhémie » n’a pas trouvé des mots assez durs pour fustiger l’interpellation du ministre de la Justice, Célestin Tunda Ya Kasende. Pour lui, on assiste à une « désacralisation » des institutions et autres organes politiques détenus par des personnalités étiquetées Fcc/Pprd.
Selon Mwilanya, le Fcc/Pprd condamne fermement cette « arrestation arbitraire et sauvage ». Après avoir utilisé le « nous » pour condamner le sort réservé à Tunda, le coordonnateur de la mouvance kabiliste changea de fusil d’épaule en revenant à la première personne du singulier. « Je ne sais pas si les gens peuvent encore se ressaisir pour respecter les institutions et la Constitution dans tout ce qu’il y a comme façon de procéder ».
FELIX TSHISEKEDI MÉPRISÉ PAR LE FCC
Néhémie Mwilanya Wilondja
Au cours de cette « conférence des présidents » de la mouvance kabiliste, le coordonnateur du Fcc/Pprd qui est juriste de formation n’a pas osé contextualiser le problème. C’est à croire qu’il a redouté d’effleurer l’élément déclencheur de l’interpellation du ministre Tunda Ya Kasende. Oubli? Mauvaise foi?[/size]
Il n’est pas sans intérêt de rappeler que dans son communiqué quelque peu « va-t-en-guerre » publié samedi 27 juin sous la signature de son porte-parole « à la suite de l’arrestation arbitraire » du ministre Tunda, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba s’est longuement attardé sur les déboires judiciaires de ce membre du gouvernement. Pire, il s’est cru en droit de demander – sur un ton de sommation – au chef de l’Etat de saisir le Conseil supérieur de la magistrature pour sanctionner les magistrats « qui ont procédé à l’arrestation arbitraire du ministre de la Justice ». Ici aussi, pas un mot sur la cause profonde de la problématique.
Depuis la passation du pouvoir dite « pacifique » entre « Joseph Kabila » et Felix Tshisekedi, les kabilistes avaient la conviction que celui-ci allait se plier à leurs quatre volontés. Au motif, disaient-ils qu’ils lui ont « donné le pouvoir ».
Les premières « attaques » contre « Fatshi » ont fusé durant les sept mois de la formation du gouvernement. Il était reproché au nouveau chef de l’Etat de faire traîner la mise sur pied de l’exécutif. Qui oubliera les quolibets d’un certain Henri Magie wa Lufetu dont la mission était manifestement de ridiculiser « Felix » ? L’acte reproché au ministre de la Justice est révélateur de ce dédain ambiant.
LE FCC/PPRD A PERDU L’OPINION
L’opinion attendait ce dimanche 28 juin que le Fcc/Pprd aille jusqu’au bout de sa logique claironnée depuis quelques jours en annonçant la fin de la coalition avec le Cach. Et de lever l’option pour une « cohabitation ». « Le Fcc a compris que les conséquences seront désastreuses pour tous, commente un analyste. Le Cach ne doit pas baisser la garde. Il doit rester vigilant ».
Sur son compte Twitter, le Pprd Patrick Nkanga Bekonda, qui semble se ranger dans le camp des « modérés » écrit: « La stabilité de l’Etat vaut plus que les vues militantes du Pprd, de l’Udps, cach ou encore du Fcc ».
Le coordonnateur du Fcc/Pprd qui fait partie des « faucons » fait penser à un ancien homme politique belge – Achille Van Acker pour ne pas le citer – à qui on attribue cette phrase: « J’agis et je réfléchis ».
Néhémie Mwilanya Wilondja feint d’ignorer que la mouvance kabiliste et son « autorité morale » ont perdu l’opinion. Le rejet unanime des trois propositions de lois initiées par les députés Aubin Minaku et Sakata en témoigne. Un peu d’humilité et de sagesse ne ferait pas de mal…"
"RDC: Non, Célestin Tunda n’est pas en résidence surveillée
https://www.politico.cd/encontinu/2020/06/28/rdc-non-celestin-tunda-ne
"RDC: le FCC demande une «réévaluation» de son partenariat avec le camp présidentiel
http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200629-rdc-le-fcc-demande-une-r%C3%A9%C3%A9valuation-son-partenariat-le-camp-pr%C3%A9sidentiel
"RDC : le pouvoir en place à mis le pays dans une situation chaotique, selon Mwenze Kongolo
https://www.radiookapi.net/2017/08/16/actualite/politique/rdc-le-pouvoir-en-place-mis-le-pays-dans-une-situation-chaotique
https://cas-info.ca/2020/06/affaire-tunda-kitenge-yesu-denonce-linsolence-contenue-dans-la-reaction-du-premier-ministre/
"L’inquiétude des juristes congolais de la diaspora sur la situation en RDC
https://afrique.lalibre.be/51950/linquietude-des-juristes-congolais-de-la-diaspora-sur-la-situation-en-rdc/
https://www.politico.cd/encontinu/2020/06/28/proposition-des-lois-minaku-et-sakata-adam-chalwe-reponds-la-cenco-en-cinq-points.html/63724/
"J'ustice : le premier président de la Cour deCassation Dominique Ntambwe wa Kaniki est décédé》
https://cas-info.ca/2020/06/justice-le-premier-president-de-la-cour-de-cassation-dominique-ntambwe-wa-kaniki-est-decede/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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