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QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs)

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Message  ndonzwau 5/10/2020, 7:10 pm

QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ???

Curieusement, c'est à la fois paradoxal et plutôt logique : si s'agissant nos relations avec le Rwanda le complice parfait est bien 'JK' avec son parcours opaque mais certifié avec le Rwanda, c'est Tshisekedi pur enfant du pays qui s'est engagé à filer le parfait amour avec Kagame et son Rwanda expansionniste et hégémoniste. Ce qu'on craignait du premier c'est le second qui le fait au su et au vu des Congolais interloqués et décidément impuissants : les voyages, les ambrassades et aujourd'hui la "cession de Minembwe". Le dossier d'un territoire de Minembwe peinait en effet à être réalisé depuis 2013, aujourd'hui c'est sous Tshisekedi qu'il est finalisé en pleines pompes :une "commune rurale" créée
exprès pour les fameux banyamulenge. Jusqu'où ???

L'autre jour, j'ai été heurté de visionner un site Congolais de Washington qui organisait sans scrupules et sans trop de questions un dossier sur les Banyamulenge/Banyarwanda prétendant rechercher la vérité, informer sans manipuler, déminer les faits des manipulations. Le pauvre où va-t-il les trouver, chez qui va-t-il les rechercher ? Je n'ai eu le courage que d'écouter quelques bribes, interloqué que tant de Congolas s'égarent encore dans la compréhension et le décryptage de ce sujet. Comment ne peuvent-ils pas
comprendre que la stratégie de conquête bien planifiée des rwandais et rwandophones repose sur la manipulation, le mensonge qui brouillent toute vérité, tout dialogue. Cela même pendant que Mukwege est menacé de mort par Kabarebe parce qu'il combat pour la vérité,  la justice et la mémoire à l'Est du Congo des victimes des Rwandais..

Le combat n'est pas ici dans une quelconque vérité des faits de l'histoire mais dans l'interprétation et le projet que des gens devenus de gré des ennemis du pays en se victimisant alors que la première cause des conflits et des guerres ce qu'ils ont choisi de construire leur identité non pas tant en Congolais immigrés de fraîche ou de vieille date -banyarwanda = venus du Rwanda - mais en gardant un solide cordon ombilical, une loyauté avec leur berceau d'origine, le Rwanda, devenu ennemi du Congo qu'il a envahi dans les suites du génocide comme si les Congolais en étaient coupables...

Qu'est-ce donc Minembwe sinon ? La trouvaille improbable d'une "commune rurale" des seuls Banyamulenge et demain le Katanga pour les seuls Katangais, le Kasai pour les seuls Luba, l'Équateur pour les seuls Bangala, etc, etc...; et que deviendra le Congo ? La paix des Banyamulenge exigerait vaste territoire plus grand que le Rwanda pour eux seuls, Minembwe. Et les autochtones bembe, fuliro, vira... que leur reserve-t-on, n'ont-ils aucun droit, la nécessité d'une paix sur la terre de leurs ancêtres ? Et personne ne pose ouvertement la question de savoir quel est dans le projet de ceux qui l'ont créé le destin réservé à ce Minembwe ? Ont-ils tort d'accuser la nouvelle administration de les avoir trahis, de les avoir abandonnés dans leur solitude malheureuse ?

PS - Sans vous laisser autrement abuser, prenez soin de lire 'l'autre son de cloche' des défenseurs de la cause d'un Minembwe autonome aux mains des Banyamulenge notamment chez easterncongotribune.com




"Minembwe: Ruberwa en flagrant délit de conflit d’intérêt
= https://www.congoindependant.com/minembwe-ruberwa-en-flagrant-delit-de-conflit-dinteret/
Grand intercesseur des intérêts des « populations rwandophones » [Tutsis Congolais] et ceux du régime de Kigali au Congo-Kinshasa, Azarias Ruberwa, président de l’ex- « rébellion » pro-rwandaise du RCD-Goma et actuel ministre de la Décentralisation, a profité de sa position pour manigancer, sous le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, l’élévation de la localité de Minembwe, au Sud-Kivu, en « commune rurale ». C’était en juin 2013. Bien que le décret de l’ancien « Premier » fût postposé, le président du RCD a fini par faire nommer un de ses parents en qualité de bourgmestre de cette entité située dans le Territoire de Fizi, au Sud-Kivu. L’installation du responsable de cette « municipalité » a eu lieu le 28 septembre. L’opinion peine à comprendre la solennité ayant entouré cette cérémonie. On notait la présence de plusieurs officiels civils et militaires. Les Congolais sont vent debout. D’aucuns considèrent la naissance de cette « municipalité » comme étant « l’acte 1er de la balkanisation du pays ». Le Président de la République devrait arrêter cette imposture.

« Complot »« Tunakatala » (nous sommes contre). « Aujourd’hui, c’est une commune, demain, ce sera une province et le lendemain… »« La localité de Minembwe vendue aux Rwandais »« C’est une provocation »« Les Congolais doivent se lever ». Ce sont là les nombreuses réactions – parmi tant d’autres – qui circulent sur les réseaux sociaux.
D’après le député national Muhindo Nzangi, le ministre de la Décentralisation et réformes institutionnelles, Azarias Ruberwa, fera l’objet d’une interpellation, dès son retour, afin qu’il fournisse des explications à la représentation nationale au sujet de l’installation d’un « bourgmestre » à la « commune rurale » de Minembwe, au Sud-Kivu.

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Le ministre de la Défense , le Fcc/Pprd Aimé Ngoy Mukena prononce un speech. Derrière lui, on reconnait le député national Daniel Safu.

A en croire cet élu du Nord-Kivu, il y aurait 310 communes à installer. Le parlementaire s’interroge sur les raisons ayant poussé Ruberwa à jeter son dévolu spécialement sur cette localité située dans le Territoire de Fizi. « Nous ne comprenons pas pourquoi, de manière particulière, il ne s’est intéressé qu’à installer la commune rurale de Minembwe ». Pour lui, la démarche du ministre Azarias Ruberwa constitue une « menace » pour « l’unité et l’intégrité du pays ».
Personnage énigmatique et très mal aimé du fait des zones d’ombre qui jalonnent ses origines mais aussi de sa tendance à défendre uniquement les intérêts des « Tutsis congolais » et ceux du Rwanda de Paul Kagame, Ruberwa fait partie de ces politiciens nés, « par génération spontanée », au lendemain de la « guerre des Banyamulenge » d’octobre 1996 à mai 1997. Des individus sorties du néant. « Joseph Kabila » et sa fratrie, en tête.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire « Jeune Afrique » n°2280 daté du 19-28 septembre 2004, Ruberwa, alors vice-président de la République en charge de la Défense et sécurité, dénonce en termes véhéments le « massacre » des Banyarwanda dits « banyamulenge » à Gatumba au Burundi. « C’est un crime transfrontalier. Surtout c’est un génocide, car seuls les Banyamulenge ont été attaqués. Selon nos sources, ce crime a été planifiée à partir du Congo », déclarait-il. En septembre 2004, il jurait ses grands dieux que personne ne peut prouver que l’armée rwandaise est présente au Congo. Un déni de l’évidence.

UN MINISTÈRE TAILLÉ SUR MESURE

La présence du très impopulaire « Azarias » dans le gouvernement du Première ministre Samy Badibanga Ntita, en décembre 2016, avait surpris d’autant plus que son « parti » le RCD-Goma n’a aucun poids politique au niveau parlementaire. La surprise s’est muée en stupeur lorsqu’un ministère taillé sur mesure lui fut attribué. Il s’agit du ministère de la Décentralisation et réformes institutionnelles.
Quatre années après, les réalisations du ministre Ruberwa sont à rechercher avec une lampe en plein jour. L’homme n’a guère réussi à transférer les compétences et les moyens d’actions aux pouvoirs locaux. Pour les législateurs de 2005, les 25 nouvelles provinces et la ville de Kinshasa étaient censés devenir des centres d’impulsion et de développement à la base.
Lors de la formation du gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, fin août 2019, Azarias s’est vu attribuer le même portefeuille. Pour l’opinion, il ne faisait plus l’ombre d’un doute: Ruberwa était chargé d’une « mission spéciale ». Laquelle? Celle de spolier les membres des ethnies Fuliro, Bembe, Rega et Bashi au profit des immigrés banyarwanda dits « Banyamulenge ». C’est oublier qu’au Congo-Kin, chaque tribu ou ethnie est attachée à un territoire. La langue parlée porte le nom du groupe ethnique ou tribal.

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Azarias Ruberwa, ministre de la Décentralisation et des réformes institutionnelles

Lundi 28 septembre, le ministre « Azarias » a procédé à l’installation de son parent Gad Mukiza en qualité de bourgmestre de la « commune rurale » de Minembwe. La nouvelle « municipalité » grignoterait d’importantes étendues des territoires de Mwenga, Fizi et Uvira. Surprise, plusieurs officiels étaient présents. C’est le cas notamment du ministre de la Défense, le Fcc/Pprd Aimé Ngoy Mukena et du chef d’état-major général de l’armée, le général Célestin Mbala Musense. Sans omettre le gouverneur du Sud-Kivu et plusieurs députés nationaux appartenant à la Commission défense et sécurité dont la présidente n’est autre que Jaynet « Kabila ». « C’est une coïncide », a bredouillé le député Juvénal Munubo, rapporteur de ladite commission. L’ambassadeur américain Mike Hammer était également sur le lieu. Coïncidence?
S’adressant ce week-end aux « combattants » de l’UDPS, le député national André Mbata Mangu a fustigé l’acte posé par le ministre Ruberwa, sans toutefois nommer ce dernier. Le constitutionnaliste Mbata a eu ces mots: « La RDC notre pays n’est pas à vendre ni à louer. Minembwe n’ira jamais au Rwanda. (…)« .
En juillet 1998, le président LD Kabila décide de rompre la coopération avec ses anciens parrains de l’Ouganda et du Rwanda. Dès le mois d’août, une nouvelle « rébellion congolaise » voit le jour dans la capitale rwandaise sous la dénomination de « Rassemblement congolais pour la démocratie ».

UNE FAUTE POLITIQUE

Intervenant sur la radio Top Congo, le député Muhindo Nzangi a rappelé que c’est à l’époque où il dirigeait le RCD que Ruberwa avait érigé la localité de Minembwe en Territoire. Après l’installation du gouvernement de transition en juin 2003, cette décision, pour le moins irrégulière, fut purement et simplement annulée. Et ce suite à un tollé général.
Usant de son influence et surtout de sa connivence avec l’ancien président « Kabila », Ruberwa est revenu à la charge en arrachant au Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, un décret érigeant Minembwe en « commune rurale » sans l’avis de l’Assemblée provinciale. Encore moins celui du gouvernement local.

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Jolino Diwampovesa Makelele

Des observateurs ont été abasourdis en prenant connaissance de la réaction à ce sujet du ministre de la Communication et médias, Jolino-David Diwampovesa Makelele. Celui-ci a adopté une posture digne de Ponce Pilate en déclarant que l’institution de Minembwe en « commune rurale » n’a pas été décidée sous le président Felix Tshisekedi Tshilombo. « Nous avons trouvé un projet en place. Nous n’avons fait que finaliser ce qui avait déjà été décidé depuis, je crois, 2013 ». Pourquoi « finaliser » seulement le cas de Minembwe? Qu’en est-il des autres communes à installer?
La semaine qui commence pourrait voir la polémique enfler. Sauf si le chef de l’Etat décidait de descendre dans l’arène pour jouer son rôle de garant de l’intérêt général et surtout d’ « arbitre suprême » pour éteindre l’incendie allumé par le Fcc/Pprd.
Azarias Ruberwa qui prétend être né sur les hauts plateaux d’Itombwe s’est rendu coupable de conflit d’intérêt. Sous d’autres cieux, ce genre de comportement est constitutif de faute politique. Le ministre a usé de ses fonctions pour favoriser les intérêts des membres de sa communauté.
Cette affaire a le mérite de réveiller les Congolais qui avaient oublié que le régime de Kigali continue à interférer dans les affaires de leur pays. Et ce à travers ses hommes-lige tapis – infiltrés? – dans les institutions. Azarias Ruberwa constitue un cas patent. Il n’est pas le seul…"


"Insécurité à Minembwe : on fait semblant d’ignorer ce qui se passe - 28 octobre 2019
https://habarirdc.net/insecurite-minembwe-faire-semblant-ignorer-conflit-communautaire-banyamulenge/

Depuis plusieurs années, des tensions communautaires opposent les Banyamulenge aux Babembe, Banyindu, Bafuliiru et Bavira, autour de la commune de Minembwe, dans le Sud-Kivu. La pomme de discorde c’est l’occupation des terres. Les Banyamulenge sont accusés par les autres communautés d’être non-originaires et rwandophones.
Les Banyamulenge sont ainsi soupçonnés de vouloir dominer les « originaires » en accaparant leurs terres à l’échelle d’une commune appelée Minembwe. De leur côté, les Banyamulenge considèrent que le débat de nationalité est dépassé. Ils appellent à la tolérance et à l’acceptation mutuelle.

Attaques entre communautés autour de Minembwe

Face à l’incapacité de l’Etat congolais à restaurer la paix et la sécurité dans cette partie du Sud-Kivu, des groupes armés à caractère tribal se sont créés. Gumino et Twirwaneho pour les Banyamulenge, et différents groupes Mai-Mai pour les autres communautés.
Depuis le début de cette année 2019, les affrontements entre ces groupes armés ont occasionné la mort de plusieurs dizaines de personnes parmi lesquelles certains chefs coutumiers. En plus, des centaines de villages ont été incendiés de part et d’autre, lors de différentes provocations.

Se battre à Minembwe et se cacher dans la brousse

Comme on peut le constater à Minembwe, des milliers de familles sont victimes de ces conflits interminables. Elles se voient souvent obligées de vivre dans les brousses, exposées à toutes les intempéries, la nuit comme le jour.
Ce qui m’a frappé davantage, c’est de constater que, curieusement lors de leur fuite, les membres de ces communautés se réfugient au même endroit. Quand un enfant Munyamulenge tombe malade et manque de médicaments ou de nourriture dans la forêt ou dans le village de déplacement, c’est la même situation qui frappe un enfant Mubembe ou un Munyindu, un Mufuliiru et un Muvira.
En plus, la nouvelle année scolaire a débuté depuis le 2 septembre. Plusieurs enfants de toutes ces communautés ne sont jamais allés à l’école, suite à l’insécurité dans la zone. Les femmes enceintes accouchent parfois en pleine brousse, où elles sont exposées ainsi que leurs bébés, à la mort après l’accouchement par manque des soins appropriés.
Ce que je ne parviens pas à comprendre, c’est quand je constate que les gens se battent au village pour ensuite l’abandonner et aller tous se cacher dans la brousse ou dans la forêt. Ça sert finalement à quoi, et à qui profite finalement cette situation ? Pourquoi ne pas chercher un terrain d’entente, enterrer la hache de guerre et faire la paix ? Tout le monde profiterait alors de Minembwe.

Les forces de sécurité investissent le lieu

Depuis plusieurs jours, les forces armées de la RDC tentent de restaurer le calme dans ce coin du territoire de Fizi. Mais, pourquoi la paix n’y revient-elle pas toujours ? Des séries de dialogues ont été organisés, par ailleurs, et des recommandations faites pour pacifier cette zone. Tout comme d’ailleurs tout le sud de la province du Sud-Kivu et même jusque dans le nord de l’ancien KATANGA
Mais quelques temps seulement après les assises, la situation s’est progressivement détériorée. Au vu des vies humaines qui se perdent, des centaines des villages qui sont incendiés à longueur des journées et du nombre des sans-abris, je me demande si quelqu’un dira un jour qu’il n’était pas informé de ce qui se passe à Minembwe."


"La situation de Minembwe, une goutte de trop ? - Jean-Jacques Wondo
= https://www.facebook.com/1198790341/posts/10224390530209697/?extid=0&d=n
Il est impossible qu'il n'arrive pas de scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale s’accomplit...même par ignorance ou par omission.

Suivez attentivement ces deux vidéos de l’interpellation parlementaire du général Denis Kalume, ancien ministre de l’Intérieur, sur la situation de Minembwe.
Mon analyse personnelle est que les ennemis du Congo profitent de la gouvernance faible, indolente, incompétente, amateuriste et irresponsable du régime de Tshisekedi pour mettre en application leur projet maléfique de « balkanisation » de la RDC. L’idée est de vouloir lui imputer la responsabilité de l’implémentation effective de ce plan, insidieusement conçu et ficelé en amont de son arrivée à la présidence, pour faire croire que c’est un problème congolo-congolais.

Il est en même temps très étonnant de constater que tout l’Est de la RDC (depuis l’Ituri jusqu’au Katanga) n’a jamais été autant en insécurité que sous Joseph Kabila dont les liens avec le Rwanda étaient étroits et apparents.
Le piège est que tout cela se passe au moment où les Congolais se réveillent de partout, à la suite de l’appel du Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix, pour exiger l’application du « Rapport mapping ».
Une stratégie savamment montée par Kigali pour nous amener à oublier ce dossier très stratégique pour les Congolais. Un dossier qui accable et déstabilise pour une première fois les tireurs de ficelles du drame eschatologique qu’ils ont causé à l’Est de la RDC.

La fixation faite sur mon frère et ami Félix Tshisekedi, scellé dans un double deal avec Joseph Kabila et Paul Kagame, est l’aboutissement d’un long processus de l’analyse de sa personnalité, de son entourage, de son fonctionnement, selon des informations et des documents confidentiels reçus par DESC. Le screening minutieux de certains proches collaborateurs du président congolais effectué par DESC conforte mon analyse, mais je ne peux tout exposer ici.
La RDC court un danger réel qui requiert un sursaut patriotique national quelle que soit l’appartenance politique ou ethnique de tout celui qui se considère comme étant un Congolais de souche.

La RDC n’est pas à vendre en pièces détachées !"


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"RDC: un bourgmestre à Minembwe pour mettre fin aux «conflits intercommunautaires»
https://amp-rfi-fr.cdn.ampproject.org/v/s/amp.rfi.fr/fr/afrique/20200930-rdc-la-caravane-la-paix-la-contest%C3%A9-commune-minembwe?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA%3D#aoh=16020074783993&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.rfi.fr%2Ffr%2Fafrique%2F20200930-rdc-la-caravane-la-paix-la-contest%25C3%25A9-commune-minembwe

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Camp des casques bleus pakistanais à Minembwe centre, le 21 octobre 2019. Sonia Rolley/RFI

En RDC, le bourgmestre de la commune rurale de Minembwe a été officiellement installé dimanche à l’occasion du passage de la caravane de la paix qui a séjourné dans le territoire de Fizi, fréquemment au cœur des conflits intercommunautaires au sud de la province du Sud-Kivu. Mais la commune rurale de Minembwe ne fait pas l’unanimité pour les babembe.
De notre correspondant à Bukavu,William Basimike

Lors de son adresse aux habitants de Minembwe, le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje, qui a accompagné la caravane de la paix, est optimiste : « Depuis l’instauration de la commune de Minembwe, le bourgmestre n’était pas encore installé. Aujourd’hui je vous annonce son installation par mon ministre de l’Intérieur. Et nous espérons que c’est une nouvelle voie que nous entamons ensemble, celle de la recherche de la sécurité. Nous ne voulons plus entendre parler des conflits intercommunautaires 
Le bourgmestre Gad Mukiza de la communauté des banyamulenge était présent à la cérémonie, mais son adjoint, membre de la communauté des babembe était absent, apparemment en déplacement à Baraka. Selon l’ancien ministre provincial des finances Boaz Amangu, le problème va persister et « vient attiser le feu ».

« Une entité décentralisée pour un développement local intégré »

« Dans une période post-conflits, l’État doit faire très attention dans la prise de ses décisions surtout dans le domaine de la gestion de l’espace territoriale. Ce qu’ils ont fait là, je ne pense pas que ça soit vraiment un remède », estime-t-il. Depuis plus d’un an, la commune de Minembwe est loin de faire l’unanimité entre les communautés de la région.
Malgré les tentions perceptibles, Enock Sebineza, un ancien député national, estime qu’il s’agit d’une opportunité. « C’est un pas dans la bonne direction pour rapprocher les services aux administrés qui faisaient par exemple 150 kilomètres pour enregistrer une naissance ou trouver un document administratif. Une entité décentralisée pour un développement local intégré », plaide-t-il.
Les représentants de l’État espèrent qu’avec cette caravane de la paix un dialogue intercommunautaire s’installera durablement."


"La question sécuritaire au cœur de la visite de Félix Tshisekedi à Goma
https://www.voaafrique.com/a/5609526.html
Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi est arrivé lundi à Goma, dans l'Est du pays, pour une visite sous haute tension centrée sur les questions sécuritaires, sur fond de tueries à Beni et de tensions communautaires dans le Sud-Kivu.
Le président Tshisekedi doit participer mercredi à une réunion par visioconférence avec ses homologues des pays voisins et concernés par la sécurité dans l'Est de la RDC: Ouganda, Rwanda et Burundi.
Au moins huit personnes ont encore été tuées lundi matin à Mamove dans le territoire de Beni, à 350 km au nord de Goma, a indiqué l'administrateur du territoire, Donat Kibwana.
Ce responsable politico-administratif a attribué la tuerie au groupe armé ADF, responsable présumé de la mort de centaines de civils depuis un an.
Les experts du Baromètre sécuritaire du Kivu (KST) présents dans la région de Beni ont confirmé l'attaque, sans donner de bilan.

A sa descente d'avion, le président Tshisekedi a été hué par une poignée de manifestants qui lui ont rappelé que le Congo est "indivisible".
Une claire allusion à la polémique politique qui enflamme la province voisine du Sud-Kivu. Une polémique qui renvoie les Congolais aux heures sombres des deux guerres du Congo (1996-2003) et l'ingérence directe de ses voisins sur son territoire, à commencer par le Rwanda.
La semaine dernière, une délégation officielle a élevé au rang de commune rurale la localité de Minembwe sur les hauts-plateaux du territoire de Fizi.
Or le maire de Minembwe et la majorité de ses habitants sont des Congolais tutsi rwandophones, dont les milices sont en conflit avec des groupes armés d'autres communautés.

Cette décision administrative a réveillé dans l'esprit de nombreux Congolais le spectre d'une "balkanisation" de l'Est de la RDC au profit de ses voisins, à commencer par le Rwanda.
"Je demande aux Congolais de s'opposer à l'instauration de Minembwe en commune rurale. Cette initiative téméraire est une sérieuse menace à l'intégrité territoriale de la #RDC. J'invite le peuple congolais à la vigilance de manière à faire échec à ce plan de balkanisation du pays", a tweeté l'opposant et ex-candidat à la présidence de la République, Martin Fayulu.
Dans le Sud-Kivu, l'évêque d'Uvira Sébastien Muyengo a regretté cette décision qui "loin d'être de nature à faciliter la véritable paix dans les Hauts-plateaux, suscite au contraire beaucoup d'animosité".
L'homme d'Église s'interroge sur la "responsabilité" du président Tshisekedi."



"

"GUERRE DE MINEMBWE : ETAT-MAJOR GÉNÉRAL FARDC EN PHASE D'ÉTOUFFER LES "VOIX DISCORDANTES" ?
June 27, 2020"

https://easterncongotribune.com/2020/06/27/guerre-de-minembwe/
"ETAT-MAJOR FARDC : POURQUOI DÉRACINER LE BANYAMULENGE ?
July 10, 2020"

https://easterncongotribune.com/2020/07/10/pourquoi-deraciner-le-banyamulenge/
"COMMUNE DE MINEMBWE : VÉRITÉ, CONTEXTE  ET MANIPULATIONS ? par Cedric Muyoboke"
https://easterncongotribune.com/2020/10/04/commune-de-minembwe/



Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 10/10/2020, 4:16 pm, édité 5 fois

ndonzwau


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QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs) Empty Re: QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs)

Message  ndonzwau 7/10/2020, 3:40 pm


JJ Wondo résume dans son bref papier l'essentiel de la forfaiture de Minembwe et y joint deux vidéos très instructives des interpellations parlementaires de l'ancien ministre Kalume sur ce sujet ! "Les ennemis du Congo profitent de la gouvernance faible, indolente, incompétente, amateuriste et irresponsable du régime de Tshisekedi pour mettre en application leur projet male de « balkanisation » de la RDC. En effet, paradoxalement et logiquement disais-je ci-haut, "tout l’Est de la RDC (depuis l’Ituri jusqu’au Katanga) n’a jamais été autant en insécurité sous 'JK dont pourtant les liens avec le Rwanda étaient étroits et apparents que sous Tshisekedi comme pour lui imputer la responsabilité de l’implémentation effective de ce plan, insidieusement conçu et ficelé en amont de son arrivée à la présidence, pour faire croire que c’est un problème congolo-congolais. Une stratégie savamment montée par Kigali pour nous amener à oublier ce dossier très stratégique pour les Congolais".

L'acte 1er de la balkanisation du pays : aujourd’hui, une commune, demain  une province et le lendemain un pays autonome, Minembwe vendue aux Rwandais..., commenterons-nous raisonnablement.
La cérémonie a bénéficié d'une solennité suspecte avec la présence de très hauts officiels civils et militaires, nationaux et internationaux avec en maître de cérémonies Rubewa himself . Déjà comment expliquer la présence de l'ambassadeur américain ? Il s'explique sans honte ailleurs en assumant son entrisme excessif comme ambassadeur et son populisme comme mode d'action. Passons...

Tshisekedi devrait arrêter cette imposture, réclament légitimement les Congolais.
Des interpellations parlementaires de Ruberwa et autres actions sont annoncées, iront-elles jusqu'au bout ? Lévidence est que la saillie osée de Ruberwa constitue une "vraie menace pour l’unité et l’intégrité du pays. Du coup deux responsabilités principales se dégagent dans ce dossier : Ruberwa avec les siens et l'administration actuelle de Tshisekedi !

RUBERWA ET LES SIENS (DONT KAGAME)

Le projet de l'autonomisation de Minembwe à été conçu longtemps avant dans le labo des Tutsi avec Kagame après le génocide et entamé par Ruberwa et ses congénères dits Banyamulenge dès leur entrée en guerre contre les Congolais sous le label RCD en 1996-1998 et Ruberwa était déjà alors chargé d'une "mission spéciale" : "spolier de leurs terres les membres des ethnies Fuliro, Bembe, Rega et Bashi au profit des immigrés banyarwanda dits "Banyamulenge". C'est à l’époque où il dirigeait le RCD que Ruberwa avait érigé la localité de Minembwe en Territoire, mesure annulée par le gouvernement de transition en juin 2003 pour irrégularité et sur fond d'un tollé général. Il reviendra plus tard bien appuyé d'en haut à la charge en arrachant de Matata un décret érigeant Minembwe en « commune rurale » sans l’avis de l’Assemblée ni du gouvernement provinciaux. Voilà la principale raison de son inamovibilite au Ministère de la Décentralisation et aujourd'hui il célèbre son exploit avec suffisance devant des Congolais surpris...

L'ADMINISTRATION TSHISEKEDI

Dans une incomprehensible fuite en avant
Makelele ministre  actuel de la Communication se débat à justifier là passivité coupable de son gouvernement dans cette affaire par le fait que c'est un projet trouvé en place qu'ls ont finalisé mais n'a pas le courage et la lucidité d'expliquer le long délai pris depuis 2013 pourtant révélateur et quid de son occurence avec leur gouvernement ? Quoi qu'il fasse Tshisekedi doit être conscient que les Congolais de quelque région et de quelque ethnie ils soient veulent voir clair dans ce qui ressemble à un marché de dupes, une vente contestable des bijoux de famille aux Rwandais. Le risque  d'un sursaut massif  dabgereux de leur part de réclamer qu'il stoppe ce lâche marchandage. A-t-il bien compris ce danger ?

Les Congolais et particulièrement les autochtones des hauts plateaux du Sud Kivu disent au gouvernement et aux officiels qui ont accompagné Ruberwa à cette inauguration pour leurs poches que "leur Congo n'est pas à vendre" ! Cette affaire, dit quelqu'un, a le mérite de réveiller les Congolais qui avaient oublié que le régime de Kigali continue à interférer dans les affaires de leur pays à travers ses infiltrés. Ce n'est donc pas une caravane de la paix qui est allée au Kivu mais un acte de vente lourd de violences qui suscite beaucoup d'animosité. L'Évêque d'Uvira et la poignée de manifestants qui ont hué le Président à sa descente d'avion lui rappellent leurs voeux d'un Congo indivisible et sa pleine responsabilité. Les Congolais de l'Est ont à cette occasion la mémoire douloureuse des sombres heures passées sous les guerres passées et tous les autres appellent au bon souvenir du Révérend Ekofo qui  prophetisait déjà que le Congo ne sera pas toujours le faible qu'il est devenu aujourd'hui  ; le risque de boomerang existe même pour notre Tshilombo National.
A bon entendeur..



"RDC :Minembwe, la commune de la discorde
http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-minembwe-la-commune-de-la-discorde/
L'nstallation du bourgmestre de la commune rurale de Minembwe à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) fait polémique et ravive les tensions communautaires et politiques.

Une chance pour la paix pour les uns, de l’huile sur le feu pour les autres… Au Sud-Kivu, l’installation de Gad Mukiza comme bourgmestre de la commune de Minembwe le 28 septembre dernier, continue de diviser les Congolais. Au coeur de la controverse, les tensions entre Banyamulenge rwandophones et Babembe « autochtones », qui provoquent depuis plusieurs mois un regain de violence dans les territoires de Fizi, Uvira et Mwenga. Les groupes « autochtones » contestent la création de la commune de Minembwe et de leur maire, Gad Mukiza, un Banyamulenge. Son adjoint, un Babembe, n’a d’ailleurs pas participé à la cérémonie d’installation du maire. Les milices d’autodéfense locales Maï-Maï considèrent Minembwe comme une occupation de leurs terres ancestrales par les Banyamulenge. Le 10 août dernier, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo (BCNUDH) a dressé un bilan partiel de cette crise sécuritaire : au moins 95 villages détruits et 110.000 personnes déplacées.

Minembwe, « marqueur de division et de violence »

La création de cette commune ramène les Babembe à la toute fin des années 1990, pendant la seconde guerre du Congo, explique Judith Verweijen sur le site de Kivu security. « L’administration rebelle du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), soutenu par le Rwanda, a créé le territoire de Minembwe. Ce territoire répondait à un souhait de longue date des Banyamulenge, à qui les autorités coloniales avaient refusé une chefferie ou un groupement ». La chercheuse note alors que la création du territoire de Minembwe « semblait confirmer une théorie du complot selon laquelle les Banyamulenge seraient à l’avant-garde d’une invasion étrangère tentant d’exproprier et de déplacer les groupes « autochtones » et d’usurper leur autorité locale ». Pour ces raisons, le territoire de Minembwe « a une fonction hautement symbolique, en tant que marqueur de division et de violence ».

« Une idée maléfique de balkanisation »

Ironie du sort, c’est le ministre actuel de la Décentralisation, Azarias Ruberwa, président de l’ancienne rébellion du RCD, qui procédait à l’installation du bourgmestre de Minembwe le 28 septembre. Pour une partie de la classe politique congolaise, Minembwe devient le symbole d’un projet de « balkanisation » de l’Est de la RDC par le Rwanda voisin. Un projet toujours réfuté par Kigali. Créée en 2013 sous la présidence de Joseph Kabila, la commune de Minembwe voit l’installation de son nouveau bourgmestre sept ans plus tard sous Félix Tshisekedi. Un argument de plus pour nombre de politiques congolais qui affirment que le pouvoir de Kinshasa a toujours « roulé » pour Kigali. Le député de Fizi, Justin Bitakwira reste convaincu qu’« il y a une idée maléfique de la balkanisation de notre pays à partir de Minembwe. Les Banyamulenge sont venus du Rwanda. Je les ai vus venir quand j’étais enfant. » Sur les antennes de la radio Top Congo, le député de Fizi s’étonne de voir Félix Tshisekedi se précipiter à installer la commune de Minembwe. « Il y a plus de vingt communes à installer dans la province. Pourquoi seulement Minembwe? N’installer que les autorités de Minembwe est suspect. Quelle est l’urgence ? » questionne Justin Bitakwira.

Tshisekedi en porte-à-faux avec sa base

Pour les autorités locales, l’urgence est une évidence. Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Kasi, espère que ce processus va permettre de ramener la paix dans la région et de faire dialoguer les communautés. « Que tous les enfants de toutes les communautés reviennent ici à Minembwe : les Fuliro, les Bembe, les Nyindu, les Banyamulenge… nous sommes tous des enfants de la province du Sud-Kivu » a-t-il déclaré au site Actualités.cd. Pour le président Tshisekedi, en déplacement à Goma cette semaine, le sujet reste explosif. Des manifestants ont accueilli le président congolais avec des pancartes affirmant que le Congo resterait « indivisible », toujours en référence avec le spectre de la « balkanisation » des Kivu, riches en minerais, et que convoiteraient le voisin rwandais. Dans son propre parti présidentiel l’UDPS, qui a dénoncé pendant 17 ans la collusion entre le président Kabila et le rwandais Paul Kagame, Félix Tshisekedi se retrouve bousculé et en porte-à -faux avec ses militants. Devant les militants de l’UDPS de la fédération de la Funa, le député André Mbata a été clair : « La RDC, notre pays, n’est pas à vendre ni à louer. Minembwe n’ira jamais au Rwanda ». Et de menacer : « Ce sont plutôt ceux qui veulent le vendre qui risquent d’aller au Rwanda ».

Animosité stérile entre Kinshasa et Kigali

Le dossier Minembwe est du pain béni pour l’opposant Martin Fayulu, qui a fait du risque de « balkanisation » du Congo son cheval de bataille depuis des années. Sur Twitter, l’opposant a demandé aux congolais « de s’opposer à l’instauration de Minembwe en commune rurale ». Une initiative « téméraire » et « une sérieuse menace à l’intégrité territoriale de la RDC ». Pas sûr donc que l’officialisation de la commune rurale de Minembwe et de son bourgmestre suffisent à ramener la stabilité dans la région. Pour les députés et ministres membres de la Caravane de la Paix qui ont sillonné l’Est du pays ces dernières semaines, le renforcement de la présence l’armée, un dialogue intercommunautaire très encadré et une coopération régionale active, doivent rapidement être mis en place pour pacifier la région. A défaut, le dossier Minembwe n’aura servi qu’à raviver l’animosité stérile entre Kinshasa et Kigali… l’un des carburants préférés de nombreux groupes armés."



Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 7/10/2020, 10:35 pm, édité 1 fois

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QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs) Empty Re: QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs)

Message  ndonzwau 7/10/2020, 6:52 pm

Au bout du bout dans ce conflit de Minembwe une question se pose, s'est posée et risque de se poser encore demain : une paix durable entre les autochtones et les immigrés Banyarwanda, on ne pense pas en effet renvoyer ces derniers au Rwanda d'où sont venus leurs ancêtres ou eux-mêmes, quitte à fixer la loi pour que de nouvelles equipees ne viennent déborder que dans les règles.
Mais comment faire la paix, en accordant comme l'impose quasiment d'autorité l'actuelle érection de la commune de Minembwe un vaste territoire qui rogne sur plusieurs territoires (Fizi, Muenga, Uvira) sans concertation avec les voisins autochtones bembe, fuliro, nyindo, vira... ?
Voilà le principal défi qui doit s'imposer à l'autorité politique, administrative et coutumière autant du niveau central, provincial que plus local !

Il y'a un an jour pour jour le 7 octobre 2019 le président Tshisekedi prononçait ces paroles à Bukavu : « Notre combat sera celui de vous apporter la paix, une paix définitive, une paix nécessaire pour la stabilité de notrte pays. Et cette paix croyez-moi, je suis prêt à mourir pour qu’elle soit une réalité”.  Quelques jours plus tard il y ajouta le déclenchement d'une opération militaire "e grande envergure" contre les groupes armés. Aujourd'hui le bilan macabre des tueries quotidiennes reste d'actualité au Nord et au Sud Kivu où Minembwe est cédé aux Rwandais. Encore des discours et les mêmes promesses sans effets. Jusque quand Tshisekedi garant suprême des intérêts du pays va-t-il se moquer des Congolais ? Aujourd'hui même il vient de rassurer nos Compatriotes du Kivu que dans le dossier Minembwe il allait "réagir très rapidement pour y mettre un terme". Ah bon ?! Pauvres de nous d'avoir de tels pantins comme dirigeants...




"MINEMBWE - MGR MUYENGO S'INTERROGE : FATSHI EST-IL LÀ POUR 'LE PEUPLE D'ABORD' OU POUR CEUX QUI L'ONT PLACÉ LÀ  ?"



"Minembwe : Honoré Ngbanda appelle les Congolais à la résistance et à la désobéissance civique"



"Création illégale de la commune de « Minembwe » - Par ENGUNDA IKALA, Juriste
https://www.lephareonline.net/creation-illegale-de-la-commune-de-minembwe-%ef%bb%bf/
1. CONTEXTE
En RDC, le bourgmestre de la commune rurale de Minembwe a été officiellement installé le dimanche 4 octobre 2020, à l’occasion du passage de la caravane de la paix qui a séjourné dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. Depuis cette installation, il est constaté un tollé quasi général. Certaines personnes pensent à tort ou à raison qu’il s’agit d’un début de balkanisation du territoire congolais au profit du Rwanda. Pour ma part, je préfère analyser cette problématique d’un point de vue strictement juridique sans rentrer dans les considérations ethniques ou géopolitiques. J’essayerai de demeurer objectif et pédagogique afin de contribuer positivement à un débat public sain et dépassionné. [...]"


"Minembwe, une commune rurale qui échauffe les esprits au Sud Kivu
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2020/10/07/minembwe-une-commune-rurale-qui-echauffe-les-esprits-au-sud-kivu/
Installé à Goma dès son retour de Bruxelles, le président Tshisekedi fait face à un tollé général, provoqué par l’installation, le 28 septembre dernier, de la commune rurale de Minembwe, au Sud Kivu. avec comme bourgmestre Gad Mukiza, appartenant à la communauté Banyamulenge. Pour le gouverneur du Sud Kivu, Théo Kasi Ngwabidje, s’exprimant en présence de l’ambassadeur des Etats Unis, des chefs de l’armée et du ministre de la décentralisation et des réformes institutionnelles Azarias Ruberwa, « cette nouvelle étape devrait permettre d’accélérer le processus de paix dans la région ». Cette paix est encore un vœu pieux : depuis plus de vingt ans, la région des Haut Plateaux qui domine le lac Tanganyika et dont Minembwe est la capitale représente l’un des points les plus chauds de la RDC. Malgré la présence de la Monusco et de l’armée congolaise, les affrontements sont quotidiens et la région compte des milliers de déplacés. Située en face du Burundi et du Rwanda, cette région de montagnes accueille en effet divers mouvements armés opérant dans les pays voisins , des opposants au président Kagame se réclamant du général Kayumba Nyamwasa ainsi que les troupes du FNL (Front national de libération) un mouvement hutu rassemblant d’anciens réfugiés arrivés en RDC après le génocide de 1994. Les mouvements armés burundais sont également présents dans la région, tandis que Kigali et Bujumbura soutiennent également des groupes rebelles opérant au-delà de leurs frontières. Si l’ensemble du Sud Kivu est un « terrain de jeu » pour les pays voisins, y compris l’Ouganda et si les affrontements avec divers groupes congolais Mai Mai qui assurent défendre leurs terroirs et leurs communautés sont quotidiens, les Banyamulenge sont eux aussi à la fois acteurs et victimes.

Au Congo, nul n’ignore que ces pasteurs sont d’origine rwandaise et qu’arrivés sur les plateaux d’altitude à la fin du 19 e siècle à la suite d’un litige avec le Mwami du Rwanda, ils ont formé des communautés homogènes vivant essentiellement de l’élevage. Le colonisateur belge ne les ayant pas répertoriés parmi les tribus congolaises d’origine, les Banyamulenge ont été régulièrement qualifiés d’étrangers. Les sentiments d’hostilité à leur égard ont été exacerbés par le fait que des jeunes gens de leur communauté ont été recrutés par le Rwanda pour faire partie des troupes qui, à l’issue de la guerre de 1996-97 chassèrent le président Mobutu et installèrent au pouvoir Laurent Désiré Kabila. Durant la deuxième guerre du Congo, les Banyamulenge, enrôlés dans le mouvement rebelle RCD, (Rassemblement congolais pour la démocratie) se retrouvèrent aux côtés des troupes rwandaises et participèrent à de nombreux massacres. A cette époque, Azarias Ruberwa, un avocat formé à Lubumbashi et l’un des leaders de la communauté banyamulenge, se trouvait à la tête du RCD et avait déjà créé le « territoire » de Minembwe incluant plusieurs entités des territoires de Fizi, Mwenga et Uvira.
A la suite des accords de paix qui en 2002 permirent la réunification du pays, Ruberwa devint un ministre influent à Kinshasa, proche de Joseph Kabila, mais au Sud Kivu, il était toujours considéré comme un « agent » de Paul Kagame.
Dans la région des Haut plateaux, la paix n’est jamais réellement revenue et malgré les hauts faits du général Patrick Masunzu monté en grade dans l’armée nationale, les pasteurs Banyamulenge ont été régulièrement accusés d’être la « cinquième colonne » du Rwanda sinon des agents de la « balkanisation » du Congo opérant avec le soutien des Etats Unis. Les campagnes de haine ethnique à leur encontre ont été régulièrement accompagnées du vol de leur bétail et de l’incendie de leurs villages, ces méfaits commis par les bandes armées entraînant des opérations militaires et d’ inévitables représailles, les dernières en date, dénoncées par le Docteur Mukwege, ayant fait une quinzaine de morts (et non 200…)dans le village de Kipupu. Dans ce contexte explosif, la création, ex abrupto, de la commune rurale de Minembwe, sur une superficie de 10 Km2 selon le ministre régional de l’intérieur, réjouit les Tutsis congolais qui se proposent d’offrir des vaches et du lait au président Tshisekedi. Mais elle suscite aussi un tollé de protestation dont celle du Comité laïc de concertation, qui embrayant sur les propos de l’évèque d’Uvira, dénonce le « fait accompli » au détriment des limites des chefferies et territoires déjà existants.

En clair, une certaine opinion congolaise, déjà très « chauffée » contre le Rwanda par le rappel incessant des crimes de guerre commis dans les années 2000, craint que la nouvelle commune rurale, en plus des conflits fonciers à redouter, devienne une tête de pont du pays voisin. Au lieu de saluer la volonté de paix de Félix Tshisekedi, elle redoute plutôt, avec la bénédiction du « pro consul » américain, une collusion avec Kagame…"


"Minembwe : suspension actée
https://www.forumdesas.org/spip.php?article27759
* Telle est l'assurance donnée par le Chef de l'Etat aux députés du Nord-Kivu qu'il a reçus hier à Goma.
Le Président congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de donner sa position sur la polémique ambiante autour de l'érection de la localité de Minembwe en commune rurale. Au terme d'une audience accordée hier mercredi aux députés provinciaux du Nord-Kivu à Goma, le Chef de l'Etat Félix Tshisekedi a promis d'ordonner la suspension de cette décision, en dépit de l'installation, depuis le 28 septembre dernier, de nouvelles autorités politico-administratives de cette localité de la province du Sud-Kivu, dans l'Est du pays. Tout en réaffirmant par ailleure : " Minembwe restera bel et bien ancré dans le territoire national congolais".[...]"

"Minembwe : l’arnaque !
https://www.lephareonline.net/minembwe-larnaque/
La thèse de l’arnaque se précise pour le cas du « village » de Minembwe, dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu, transformé en méga-commune rurale par la magie d’un Décret de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo pris en 2013. Mis entre parenthèses en 2015 par le Conseil des ministres pour calmer la tempête soulevée par une décision perçue par beaucoup comme porteuse des germes d’un conflit susceptible de déborder des limites de la province du Sud-Kivu, pour embraser le Nord-Kivu et le Maniema, et pourquoi pas Kinshasa et ailleurs, le Décret de Matata était curieusement « déverrouillé » en 2018 par un Décret de Bruno Tshibala, alors Premier ministre.
Alors que celui-ci évoque, dans ledit texte, l’avis favorable du Conseil des ministres, plusieurs membres du gouvernement, qui auraient dû se reconnaître dans ce Décret, soutiennent n’en avoir jamais discuté au sein de l’exécutif national. La question de fond est maintenant de savoir qui dit vrai : le Premier ministre honoraire Bruno Tshibala ou les ministres honoraires surpris de la levée de la mesure suspendant le Décret portant érection de Minembwe en commune rurale.[...]"



"


"RDC : Tshisekedi temporise sur le dossier explosif des Congolais tutsis de Minembwe
https://afrique.lalibre.be/54673/rdc-tshisekedi-temporise-sur-le-dossier-explosif-des-congolais-tutsis-de-minembwe/
Le président congolais Félix Tshisekedi a temporisé jeudi sur le dossier « explosif » d’une localité en grande majorité peuplée de Congolais Tutsis, une affaire qui attise depuis une semaine un ressentiment antirwandais dans toute la République démocratique du Congo. En déplacement à Goma sur les questions de sécurité, le chef de l’Etat était attendu sur la question qui passionne tout le Congo : l’octroi du statut de commune à part entière à Minembwe, une enclave rurale dans les Hauts-Plateaux de la province du Sud-Kivu.

Les Congolais Tutsis « Banyamulenge » de Minembwe affirment être installés dans la région depuis des générations. D’autres communautés les soupçonnent d’être en faveur du Rwanda, de s’approprier leurs terres et de menacer les pouvoirs coutumiers ancestraux.
Les Banyamulenge et les autres communautés (Babembe, Bafuliro, etc.) se livrent un conflit par milices interposées. la décision d’élever définitivement Minembwe au rang de commune à part entière à été encouragée par le ministre de la Décentralisation, Azarias Rubwera, lui-même Banyamulenge, le 28 septembre.
Cette décision administrative suivie de l’installation du maire et de son adjoint a réveillé dans l’esprit de nombreux Congolais le spectre d’une « balkanisation » de l’est de la RDC au profit de ses voisins, à commencer par le Rwanda.

« C’est une situation explosive (…) c’est arrivé pendant que je me trouvais à l’extérieur. Je n’étais pas mis au courant (…). Je ne peux pas laisser un peuple du Congo en danger. J’ai décidé purement et simplement d’annuler ce qui a été fait jusque-là » à Minembwe, a déclaré le président congolais dans une conférence de presse à Goma.
« Il n’est pas question de se débarrasser d’une communauté, d’en laisser d’autres. Il est question du vivre ensemble qui a été possible dans le passé ». C’est pourquoi, « une commission composée d’experts, des géographes, des juristes, des démographes vont avoir pour mission de retracer les limites (de Minembwe) avec le concours de ceux qui ont toujours vécu là », a-t-il ajouté.

« Il y a eu de la manipulation », a-t-il regretté, invitant toutes les communautés « au calme » parce qu' »il n’est pas question de s’affoler » après l’annonce de sa mesure.
Le maire de Minembwe et la majorité des habitants de cette localité sont des Congolais Tutsis rwandophones, dont les milices sont en conflit avec des groupes armés d’autres communautés.
Mgr Sébastien Muyengo, l’évêque d’Uvira dans le Sud-Kivu où se trouve Minembwe, a regretté cette décision qui « loin d’être de nature à faciliter la véritable paix dans les Hauts-plateaux, suscite au contraire beaucoup d’animosité », s’interrogeant sur la responsabilité du président Tshisekedi"


"RDC : FÉLIX TSHISEKEDI ANNULE LE PROCESSUS DE LA CRÉATION DE LA CRÉATION DE LA COMMUNE DE MINEMBWE
https://www.radiookapi.net/2020/10/08/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-annule-le-processus-de-creation-de-la-commune-de
« Pour moi, le salut du peuple est la loi suprême. Je ne peux pas laisser mon peuple en danger. J'ai décidé d'annuler ce qui a été fait jusqu'ici pour Minembwe », a déclaré le Président de la République, Felix Tshisekedi, lors d’une conférence de presse qu'il a donnée jeudi 8 octobre à Goma (Nord-Kivu). En effet, l’installation en septembre dernier des animateurs de la commune rurale de Minembwe (Sud-Kivu) a suscité moult réactions négatives de la part des personnalités et organisations, mettant en cause la viabilité de cette nouvelle entité.

Le Chef de l'Etat a annoncé la mise sur pied d'une commission des experts scientifiques non originaires avec mission de retracer toutes les limites du territoire de Fizi, au Sud-Kivu.  Ces experts vont travailler avec l'appui des autochtones.
En attendant, le Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a mis en garde contre toute campagne de manipulation de la population.
Déjà mercredi à Goma, Félix Tshisekedi avait annoncé aux députés qu’il allait instruire le ministre de l’Intérieur, Gilbert Kankonde, de suspendre l’installation de cette commune rurale."

"Minembwe: "c’est arrivé quand j’étais absent du pays (...) j’ai décidé d'annuler ce qui a été fait jusqu’ici"; (Tshisekedi)"[
https://actualite.cd/2020/10/08/minembwe-cest-arrive-quand-jetais-absent-du-pays-jai-decide-dannuler-ce-qui-ete-fait


" RDC-Insécurité dans l'Est : Félix Tshisekedi annonce qu'il va s'installer à Goma dans quelques semaines"
https://www.7sur7.cd/2020/10/08/rdc-insecurite-dans-lest-felix-tshisekedi-annonce-quil-va-sinstaller-goma-dans-quelques





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Dernière édition par ndonzwau le 10/10/2020, 2:58 pm, édité 3 fois

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Message  ndonzwau 10/10/2020, 3:07 am

J'ai été agréablement surpris par le communiqué du CLC sur l'affaire Minembwe : non seulement il est complet à décrire le pourquoi et le comment de la crise mais ses recommandations m'en ont inspiré une autre que j'aurais voulu adresser aux protagonistes directs dans ce conflit. Une de plus, me direz-vous, mais je crois que les faire assumer et réfléchir davantage sur la question peut amener à des attitudes efficaces pour sa résolution...

Les faits 'administrent la preuve qu’il ne s’agit nullement d’un acte de portée locale', dit le CLC. 'De nouveaux nuages sombres s'amoncellent sur le pays a côté de la persistance inexpliquée des violences en Ituri et dans le grand Kivu qui par ailleurs pointent des négligences coupables de nos dirigeants ces vingt ans passés mais aussi suggèrent un plan d pillage des ressources naturelles et autres ressources de notre pays par les puissances étrangères et leurs multinationles', une double peine inacceptable pour le moment, vous vous en doutez. Le CLC se met ainsi dans son rôle d'inviter notre population à continuer résolument à vivre dans l’harmonie et à privilégier le dialogue mais aussi à redoubler de vigilance contre toutes initiative locale qui serait en plus inféodée par l'étranger. A recommander aussi au Gouvernement de prendre ses responsabilités dans la résolution de cette crise de Minembwe...
 
Vous vous en doutez alors, la priorité est donc de faire tout pour éteindre cet incendie. Alors si on s'adressait directement aux autochtones bembe, fuliro, vira... et à leurs adversaires banyarwanda dans ce conflit ?
Aux premiers leur dire que non pas qu'ils doivent accepter de céder sous la contrainte
toutes leurs terres aux immigrés mais que leurs droits y compris leurs terres ancestrales seraient respectés mais en partage au mieux avec les banyarwanda...
Aux seconds particulièrement aux banyamulenge, leur faire comprendre que si beaucoup d'entrer bénéficient d'un droit de sol en vertu de leur longue présence continue sur notre territoire, ce qui pose problème aujourd'hui c'est d'abord leur intrusion de force manipulée au besoin par le Rwanda et les autres voisins à avoir tous les droits au Congo plus que les autochtones. A eux d'accepter une cohabitation négociée et paisible dans ce coin. Insister et forcer sur leur nationalité de droit au mépris des autochtones ne fera que corser le conflit de Minembwe et d'ailleurs.



"Affaire Minembwe: évitons une nouvelle explosion de violences!

https://www.congoindependant.com/affaire-minembwe-evitons-une-nouvelle-explosion-de-violences/
Le 28 septembre 2020, l’opinion nationale a été surprise par la nouvelle de l’installation des animateurs de l’administration locale de Minembwe, érigée en commune rurale dans le Sud-Kivu. La présence des plus hautes autorités du pays, le triomphalisme provocant dans la médiatisation de l’événement, l’enthousiasme incontrôlé des ressortissants d’une seule communauté de la région, le parrainage du représentant de la plus grande puissance occidentale disposant déjà d’un imposant Consulat à Goma, tout cela administre la preuve qu’il ne s’agit nullement d’un acte de portée locale.

Au pays et dans la diaspora, cette action traitresse est vécue comme un défi et une réelle provocation. Pour nombre de Congolaises et Congolais toutes tendances confondues, il s’agit de nouveaux nuages sombres venus rejoindre ceux déjà amoncelés sur leurs têtes, par la persistance inexpliquée des violences en Ituri et dans le grand Kivu, les déclarations malveillantes et insultantes de l’ambassadeur du Rwanda au Congo, les négligences coupables pendant dix ans des conclusions du rapport mapping ainsi que ceux, multiples, du Groupe des Experts des Nations-Unies sur le pillage des ressources naturelles et autres ressources de la RDC.

Cette politique du défi et du fait accompli, appliquée à Minembwe, au mépris des limites des chefferies et territoires existants, loin de consolider les efforts de paix entrepris dans la région, est de nature à plonger la population dans un cycle de violences incontrôlables par la généralisation du climat d’insécurité et d’hostilité réciproque. D’ores et déjà, l’Evêque du diocèse d’Uvira qui couvre l’espace de Minembwe s’est interrogé: « Comment allons-nous vivre désormais, les yeux dans les yeux, dans cet espace où déjà les conditions de paix et de convivialité n’étaient pas assurées? »
Le Gouvernement de la République, pour sa part, ne peut s’exonérer de sa responsabilité première de garantir la paix des cœurs et des esprits, et d’assurer la protection et la défense de l’intégrité du territoire national, au seul motif qu’il n’aurait fait que mettre à exécution des décisions antérieures, sans même s’interroger sur les causes et les raisons qui auraient occasionné la non application de ces décisions en leur temps. Pareille attitude ne friserait-elle pas une complicité tacite avec les fossoyeurs des intérêts du peuple?

C’est pourquoi, devant la gravité des faits, et pour préserver la paix sociale dans l’ensemble du territoire national:
- Le CLC invite l’ensemble de notre population à continuer résolument à vivre dans l’harmonie et à privilégier le dialogue en cas de conflit interne;
- Il lui recommande de redoubler de vigilance pour faire échec à toutes initiatives tendant à instaurer des gouvernances locales inféodées à des sociétés multinationales ou à des pays étrangers, fussent-ils africains;
- Au Gouvernement de la République, le CLC demande avec insistance, de confirmer, toutes affaires cessantes, la suspension de la disposition de mise en place de Minembwe, à l’instar de toutes les autres communes rurales de la République, conformément à sa propre décision d’avant les dernières élections en 2015. Il se doit également de veiller à l’application sans failles de cette disposition pour l’ensemble des communes rurales.

Dans le cadre de la réduction du train de vies des institutions de l’Etat, la suppression du ministère de la décentralisation doit être envisagée, car il est source de confusions puisqu’il empiète dangereusement sur les attributions du ministère de l’Intérieur. D’ores et déjà, la démission de son titulaire s’impose d’elle-même pour rassurer l’opinion nationale sur sa bonne foi. Dans le cas contraire, l’intéressé confirmerait, par son initiative controversée, l’existence d’un agenda caché dont il se chargerait d’assurer l’exécution.
Le CLC, avec ses partenaires, n’hésitera pas à prendre toutes ses responsabilités, en cas de besoin.
Fait à Kinshasa le 6 octobre 2020
Le COMITE LAIC DE COORDINATION
Dr. Gertrude Ekombe,
Prof. Isidore Ndaywel,
Prof. Justin Okana Julien Lukengu,
Franklin Mbokolo



"Minembwe:  Après la tempête, les gens doivent rendre des comptes (Lubaya)
https://actualite.cd/2020/10/09/minembwe-apres-la-tempete-les-gens-doivent-rendre-des-comptes-lubaya
Tribune
Passé le temps de l’émotion, de la révolte et de la dénonciation, c’est maintenant le temps de la raison et de questionnement en toute sérénité. A première vue, le feuilleton Minembwe a le mérite d’être révélateur de la confusion délibérément entretenue par les forces coalisées (FCC-CACH) dans la conduite des affaires de l’État.  

Sur le même sujet:
1.    Le Premier ministre, signataire de l’Ordre de mission qui a envoyé le Ministre et des hauts gradés des services à Minembwe, est resté complétement muet. 
2.    Le Ministre de la décentralisation a affirmé, à Minembwe, avoir agi au nom du gouvernement et du Président de la République. L’installation des autorités de Minembwe s’est faite en présence du Chef d’état-major général des FARDC, du Commissaire Général de la Police et des hauts responsables des renseignements, contrairement aux usages en la matière dans la territoriale.  [/size]
3.    Le Ministre de l’intérieur n’a pas contesté la démarche de son collègue de la décentralisation. Il n’a dit mot.  

4.    Au nom du Gouvernement et dans des termes clairs, le porte-parole a défendu bec et ongles la régularité de l’installation d’une administration à Minembwe au point que ses explications, manifestement tirées des délibérations du Conseil des ministres, ont amené certains compatriotes à soutenir, à justifier et relayer sans gêne l’imposture de Minembwe, en lui trouvant même une cohérence malgré tout contestable. 
5.    Le Président de la République a désapprouvé l’acte posé par le Ministre de la décentralisation, de même qu’il a réfuté la thèse défendue sur les médias par le porte-parole du gouvernement. Il a également désavoué tous ceux qui, par déni de la réalité, ont soutenu publiquement ce grossier mensonge.
6.    En conséquence, le gouvernement a un devoir pressant de clarification pour fixer l’opinion sur les contours de ce qu’il convient d’appeler «feuilleton de Minembwe» et pour lequel les gens doivent rendre des comptes. De même, l’opinion attend d’être informée de la mise en place effective de la Commission scientifique annoncée par le Président de la République.
Kinshasa, le 09 octobre 2020
Lubaya Claudel André



"En RDC, tensions grandissantes autour de Minembwe
https://amp-dw-com.cdn.ampproject.org/v/s/amp.dw.com/fr/en-rdc-tensions-grandissantes-autour-de-minembwe/a-55209700?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16023285360643&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.dw.com%2Ffr%2Fen-rdc-tensions-grandissantes-autour-de-minembwe%2Fa-55209700

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Les tensions actuelles ont des origines lointaines

La création de la commune de Minembwe suscite des tensions en RDC. La controverse tourne autour de l’acceptation des Banyamulenge.
Ce jeudi (08.10.2020), lors de la plénière à l'Assemblée nationale, des députés de l'opposition ont exprimé leur mécontentement à propos de ce sujet. La controverse engendrée par cette commune est d'ordre politique et tourne autour de l'acceptation des Banyamulenge par les autres communautés. A ceci s'ajoutent des questions de terre et de délimitation de territoire.
La commune et son maire ont été installés officiellement le 28 septembre. Mais la nouvelle ne plaît pas à tout le monde, surtout dans la province du Sud-Kivu.
Au centre des enjeux, plusieurs revendications : le non-respect des procédures pour cette commune qui existe sur le papier selon un décret datant de 2013.

Conflit d'attributions ?

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L'Est de la RDC est secouée par des graves tensions intercommunautaires
Hervé Diakiese est le porte-parole du Comité laïc de coordination qui a publié un communiqué de presse à ce propos le 6 octobre.
"Dans notre communiqué, nous nous focalisons d'abord sur cette question d'empiètement et d'attribution entre le ministère de la Décentralisation et celui de l'Intérieur. Mais aussi sur le non-respect des procédures : la non-consultation obligatoire de l'Assemblée provinciale pour avoir son avis conforme, la non-consultation des autorités coutumières locales et donc le fait d'empiéter sur des terres qui sont dévolues à des communautés locales", dénonce cet acteur de la société civile.
Si les Banyamulenge restent une minorité dans le Sud-Kivu, cela fait de nombreuses années qu'ils réclament d'être traités comme des citoyens congolais à part entière et de pouvoir disposer des terres comme leurs concitoyens.

Difficile cohabitation

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QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs) Video

Mais la cohabitation entre cette communauté et les autres habitants des hauts plateaux est loin d'être pacifique.
Pour Enoch Sibineza, député honoraire, notable du Sud-Kivu issu de la communauté banyamulenge,"c'est à cause d'une haine qui a été construite il y a quarante ans autour de la question de la nationalité des Banyamulenge que certains leaders du Kivu ont qualifiés d'étrangers. Les leaders du Kivu sont revenus sur cette question et jusqu'à la guerre de 1996, on voulait nous chasser de RDC".

Pour Jason Stearn, chercheur et fondateur du Groupe de recherche sur le Congo de l'université de New York, il y a clairement eu une maladresse politique. Il aurait fallu d'abord initier le dialogue entre les communautés avant de créer cette commune.
"Il y a une histoire légale mais aussi une histoire plus vaste, culturelle et politique derrière la question de Minembwe. Je pense qu'il y a eu une maladresse politique. Cela vaut la peine de parler de la cohabitation dans le Sud-Kivu, ça vaut la peine de parler des droits de la communauté Banyamulenge d'avoir un accès à l'administration. Mais on ne peut pas le faire en l'imposant depuis Kinshasa. C'était clair que la création de la commune de Minembwe allait susciter une très large controverse", explique l'expert.

Le président Félix Tshisekedi a décidé de surseoir à l'installation du bourgmestre de Minembwe en attendant la mise en place d'une commission ad hoc."



"AZARIAS RUBERWA :
LE BOURGMESTRE DE MINEMBWE EST ENTRÉ EN FONCTION DEPUIS DEUX ANS

https://www.forumdesas.org/spip.php?articles855

"Affaire Minembwe : Si j'avais commis une faute, j'aurais démissionné mais je ne peux pas démissionner pour faire plaisir aux gens haineux (Ruberwa)
https://www.7sur7.cd/index.php/2020/10/13/affaire-minembwe-si-javais-commis-une-faute-jaurais-demissionne-mais-je-ne-peux-pas

"Dossier commune rurale de Minembwe : « Je n’ai pas été sermonné, par le chef de l’État. Ce que vous avez lu dans ce sens n’est pas vrai », précise Ruberwa
https://cas-info.ca/2020/10/dossier-commune-rurale-de-minembwe-je-nai-pas-ete-sermonne-par-le-chef-de-letat-ce-que-vous-avez-lu-dans-ce-sens-nest-pas-vrai-precise-ruberwa/

"Ruberwa au sujet de Minembwe : « Il n'y a rien de spécial mais l'enjeu c'est la population qui y habite »
https://actualite.cd/2020/10/13/ruberwa-au-sujet-de-minembwe-il-ny-rien-de-special-mais-lenjeu-cest-la-population-qui-y

"RDC : Azarias Ruberwa n’a pas été contraint de déposer un rapport au président Félix Tshisekedi avant de se prononcer sur Minembwe
https://actualite.cd/index.php/2020/10/13/rdc-azarias-ruberwa-na-pas-ete-contraint-de-deposer-un-rapport-au-president-felix



"Affaire Minembwe: Notre malheur fut d'avoir croisé Ruberwa « qui avait dans son programme l’installation du Bourgmestre » (Juvenal Munubo)"
https://www.mediacongo.net/article-actualite-77531_affaire_minembwe_notre_malheur_fut_d_avoir_croise_ruberwa_qui_avait_dans_son_programme_l_installation_du_bourgmestre_juvenal_munubo.html


"Affaire commune rurale de Minembwe : Valentin Mubake invite Félix Tshisekedi à saisir le Conseil d'Etat"
https://www.mediacongo.net/article-actualite-77466_affaire_commune_rurale_de_minembwe_valentin_mubake_invite_felix_tshisekedi_a_saisir_le_conseil_d_etat.html

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Compatriotiquement!




# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #


Dernière édition par ndonzwau le 14/10/2020, 6:56 pm, édité 4 fois

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Message  ndonzwau 13/10/2020, 2:41 am

Une parenthèse en bouteille à la mer: si on faisait d'aujourd'hui le moment d'un grand defi pour notre pays ?
La question : est-il réaliste et raisonnable dans l'affaire Minembwe de convevoir une solution de dialogue négocié et encadré ?
Est-il réaliste et raisonnables de convaincre les Banyarwanda de se détacher du Rwanda de Kagame pour une cohabitation harmonieuse avec les Congolais ?


Un projet de résolution de la crise de Minembwe à travers un dialogue négocié et encadré est-il réaliste et sage ou simplement inacessible et lâche confinant à une retraite en pleine bataille ?
Si on arrivait à faire assumer, faire réfléchir et convaincre les Banyarwanda que leur salut au Congo passe par leur autonomisation du giron politique et ideologique du Rwanda de Kagame, ne serons-nous pas alors plus rusés et réussirons la fin d'une relation nuisible de ni guerre ni paix, d'une occupation qui ne dit pas son nom ?

Racontez un récit à votre fils ou petit-fils et il restera scotché à attendre sa fin, la fin d'une histoire, surtout si elle est heureuse, est souvent plus excitante. La Bible, même si elle est dans son registre doctrinal d'une parousie toujours renouvelée, nous enseigne que mieux vaut la fin d'une chose que son commencement. Alors pourquoi dans l'affaire Minembwe la sagesse ne nous commanderait-elle pas à ce stade d'apaiser les passions et magouilles qui l'ont déchaînée pour rechercher un dénouement consensuel le plus heureux possible.

Je n'ignore certes pas qu'il y'a des crimes à dénoncer et des coupables à sanctionner mais le temps n'est-il pas venu de trouver de nouvelles solutions audacieuses pour tenter d'écrire cette histoire commune qui nous fait tant défaut avec des ennemis emportés qui feraient alors amende honorable en se détachant de leurs commanditaires rwandais? On aura ainsi refusé du meme coup de subir la guerre rusée de Kagame qu'il ne veut pas nommer. Une strategie autant responsable que rusée qui deplumera, j'en suis certain nos ennemis. Et c'est possible, c'est simplement ruse contre ruse, entrer dans leur jeu pour mieux en sortir. J'en suis là...

Et comment on ferait ? Comme je l'ai dit, beaucoup de Banyarwanda accusent une vie et une longue présence sur notre sol qui pendant longtemps ont été détachées du Rwanda. Au point qu'il subsiste chez les Banyamulenge comme une méfiance mutuelle entre eux et le Rwanda. Écoutez les anciens propos de Kabarebe tres hostiles envers eux. Sinon ce détachement explique en partie leur cohabitation plutôt en bonne intelligence avec les autochtones du Zaïre/Congo pendant ce temps. Les choses ont sensiblement changé avec l'arrivée de Kagame, le génocide et les guerres rwando-Congolaises qui s'en sont suivies.

De la propagande politique de sa part et ce qui pose le plus problème chez les rwandophones du Congo c'est que stimulés par le Rwanda voisin, ils veulent imposer de force leur présence au mépris des lois, des autochtones et de leurs mort : une nationalité par les armes en somme ; inacceptable !

Voilà pourquoi je place comme arme de destruction massive mon entreprise de sensibilisation/conscientisation des rwandophones du Congo à les éloigner du leadership politique et moral du Rwanda de Kagame. Ils ont une capacité d'autonomie politique et économique au Congo qui le leur permette. Il nous faudra simplement le genie de la leur faire assumer et de réfléchir dessus. Continuer à s'associer à Kagame même pour les Tutsi, leur sera à terme plus nuisible que bénéfique : voilà ce qu'il faut leur expliquer, convaincre et pourquoi pas imposer. C'est une autre histoire...

La nécessité et l'espoir d'une paix à Minembwe doit autoriser toutes les audaces même pour les Congolais bien souverains : pour le besoin d'une stabilité politique et sécuritaire durable du pays, personne ni aucun groupe ne peut se prendre tout seul pour le centre du monde qui n'aurait besoin de rien ceder. Pour le meilleur et le pire nous saurons nous démarquer du chien qui aboie après quelque chose et qui entraîne tous ses semblables à le faire automatiquement.

Pour dire qu'il nous faut bien plus d'intelligence et même de ruse pour reussir le difficile voisinage avec nos voisins. Il est risqué de marcher sur les branches d’un arbre mais c’est quand même là où l’on trouve des fruits, dilemme ; heuresement nous n'aurons peut-être pas besoin d'y monter; un fruit mûr tombe de lui même et quand bien même il ne le serait pas nous sommes au Congo en periode d'ouragan continu dont notre Maréchal nous a dit qu'il faisait tomber les fruits. Trêve de plaisanterie : aujourd'hui à une affaire succède de suite une autre, armons-nous plus que ça, des grands défis sont partout à ne plus ignorer...

La séquence en cours vue du côté du Président devra le confronter à son devoir de protection de personnes, de biens, de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté, dans lequel on compte
aussi la coexistence pacifique entre tous ses sujets et la sécurité des Congolais en proie à des tutelles des voisins. Du côté des autochtones des hauts plateaux du Sud Kivu c'est leur droit à une vie paisible sur leurs terres ancestrales qui n'est pas honoré et subidiairement le devoir d'une hospitalité bien de chez nous dont ils n'ont jamais manqué. Et du côté des immigrés de longue et continue date, un devoir de respect des lois du pays hôte sans oublier leurs droits et libertés démocratiques.

Ainsi lorsque le Président annule tout ce qui a été fait jusqù'ici pour Minembwe en raison d'une désapprobation générale  à l'octroi d'une commune toute dédiée aux Banyamulenge, il prévient le risque des réactions violentes contre dans tout le pays. Mais il a en même temps contenté les autochtones les premiers à ne pas en vouloir dans l'état.
Lorsque je propose un dialogue négocié en lieu et place d'une exclusion pure et simple des banyarwanda impetrants de la Nation, je cherche à saisir les opportunités utiles pour la paix et la stabilité dans notre pays. Il s'avere dangereux et peut-être même utopique de s'acharner à repéter le schéma ancien d'un affrontement frontal sans donner des chances à chacun des camps de lâcher du lest.

Non seulement l'avenir ne nous pardonnerait les atrocités qui se poursuivraient et s'enflammeraient mais aussi de n'avoir pas été responsable à tenter des initiatives nouvelles pour ne pas ajouter de la confusion à la peine de nos frères et soeurs du coin et ainsi occulter ou minimiser coupablement leurs souffrances réelles. Mettons fin à ces décennies de haine et de violence autrement mais de façon déterminée

Voilà mon objectif : non celui d'un projet naïf, laxiste et lâche mais réaliste responsable et courageux quitte à voir comment l'organiser concrètement et de voir si l'administration Tshisekedi est partante pour l'endosser et le mettre en en pratique de bonne manière.




"ALERTE-MINEMBWE /
L'Évêque d'Uvira Mgr Sébastien-Joseph MUYENGO en danger !!!"




"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 13.10.2020
MINEMBWE : RUBERWA SORT DU SILENCE
FAYULU A LA TÊTE DE LAMUKA"




"Minembwe : Adolphe Muzito remet en cause la décision controversée de Tshibala en 2018"
https://laprosperiteonline.net/2020/10/14/top/minembwe-adolphe-muzito-remet-en-cause-la-decision-controversee-de-tshibala-en-2018/
"MUZITO : L’ACTE FAISANT DE MINEMBWE UNE COMMUNE RURALE EST UN FAUX"
https://www.forumdesas.org/spip.php?article2785
"Minembwe : pour Adolphe Muzito, ceux qui ont engagé la République sont passibles des “sanctions pénales ”, car Minembwe n'existe pas juridiquement"
https://actualite.cd/2020/10/13/minembwe-pour-adolphe-muzito-ceux-qui-ont-engage-la-republique-sont-passibles-des
"Le Décret portant installation de Minembwe en commune rurale est entaché d’illégalité et de faux”(A. Muzito)"
https://www.mediacongo.net/article-actualite-77545_le_decret_portant_installation_de_minembwe_en_commune_rurale_est_entache_d_illegalite_et_de_faux_a_muzito.html


"Accusé d’avoir installé le bourgmestre de Minembwe : Azarias Ruberwa rejette tout en bloc !"
https://laprosperiteonline.net/2020/10/14/top/accuse-davoir-installe-le-bourgmestre-de-minembwe-azarias-ruberwa-rejette-tout-en-bloc

"RDC : Voici la réaction du bourgmestre de la commune rurale de Minembwe par rapport à la décision du chef de l'État
https://www.7sur7.cd/2020/10/12/rdc-voici-la-reaction-du-bourgmestre-de-la-commune-rurale-de-minembwe-par-rapport-la


"La communauté Banyamulenge demande l’implication des autorités pour mettre fin aux stigmatisations dont elle est victime"
https://www.politico.cd/encontinu/2020/10/13/la-communaute-banyamulenge-demande-limplication-des-autorites-pour-mettre-fin-aux-stigmatisations-dont-elle-est-victime.html/70688/

"UNE DÉLÉGATION DES BANYAMULENGE AU MNS"
https://www.forumdesas.org/spip.php?article27852


"LA THÉRAPIE 'EXPERTS' SUR BASE DE QUEL DIAGNOSTIC ?"
https://www.forumdesas.org/spip.php?article27809

"MINEMBWE MASQUE TOUT !
https://www.forumdesas.org/spip.php?articles792

"Dr Mukwege : « Tshisekedi doit choisir entre ses alliés et le peuple »
http://www.lepotentiel.cd/g?post=1330<br>
http://www.lepotentiel.cd/g?post=1339


"Minembwe: Azarias Ruberwa attendu à l'Assemblée nationale cette semaine (Député)
https://www.mediacongo.net/article-actualite-77577_minembwe_azarias_ruberwa_attendu_a_l_assemblee_nationale_cette_semaine_depute.html
"Selon les informations du Bureau de l'Assemblée nationale, l'interpellation va être programmée pour cette semaine. Et le ministre Azarias Ruberwa viendra répondre", annonce sur Top Congo FM, le député national Muhindo Nzanghi, initiateur de l'interpellation contre Azarias Ruberwa au sujet de l'installation du bourgmestre de Minembwe.
Et d'ajouter : "dans quelques heures, le communiqué sur la plénière sera publié par le bureau de l'Assemblée nationale. Nous avons posé de questions précises au ministre, notamment celles liées à l'installation frauduleuse et tonitruante des autorités de la commune rurale de Minembwe"

La position du Chef de l'Etat saluée

"Nous sommes très contents parce que le Chef de l'Etat a abordé la question dans le même sens que nous. Nous attendons les explications du ministre afin de dévoiler la suite que nous réserverons à notre initiative".
Déjà, Azarias Ruberwa jure n'avoir "jamais installé le bourgmestre" de Minembwe au Sud-Kivu,
"On me l'a attribué de façon extrêmement abusive et mensongère", s'est-il justifié dans une vidéo.
Le 2 octobre dernier, le député de l'Opposition parlementaire Muhindo Nzanghi avait interpellé le ministre de la Décentralisation pour qu'il s'explique sur l'installation du bourgmestre de Minembwe."




Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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Message  ndonzwau 20/10/2020, 1:20 pm

"
J'ai été littéralement secoué de lire de la plume de certains Congolais pourtant avisés de veritables osés envers les Banyamulenge et à son champion Ruberwa : cas de syndromes de Stockholm ou otages de certains choix bien de chez nous comme suivre l'ordonnance orale de Tshisekedi à Londres decretant les Banyamulenge Congolais à part entière ? Je veux bien prendre acte des sympathies et haines d'un chacun mais je privilégie d'avance qu'ils ressortent quand même à une certaine expertise. Qu'a fait Ruberwa de si héroïque pour le pays à part toujours s'occuper de sa communauté que volontiers il nous présente comme une minorité en danger et nos pauvres concitoyens y vont de leurs arguments historiques, juridiques et sociologiques peu convaincants pour louer les valeureux  immigrés venus d'en face (les banyamulenge sont en vérité des banyarwanda = venus du Rwanda) qui après avoir été vaguement acceptés Congolais veulent obtenir une terre à eux au Congo et certains ont oublié que c'est au prix des morts des nôtres depuis 1996-98 qui continuent. Et on voudrait que les autochtones bembe, fuliro, nyindo, vira, régna...acceptent ce passage en force sans mot dire... Oui pour certains des nôtres tout Congolais qui s'inquiète et se pose des questions sur cette érection précipitée de la commune rurale de Minembwe serait un pseudo-patriote et un ignorant qui porterait en bandoulière que de la haine recuite envers les Banyamulenge et pourquoi déjà ? En quoi se défendre contre
le danger que représente un étranger, protéger sa terre répondrait d'une haine et non d'une légitime défense ? Et les raisons sont nombreuses !

VICES DU PROCESSUS DE CRÉATION DE MINEMBWE
J’ai omis de préciser que selon les decryptages et les témoignages des acteurs et des observateurs avisés que le processus qui a abouti à l’installation de la commune est truffé de faux (tricherie) et d’irrégularités juridiques – qui peut douter qu’elles sont
délibérées ? -. En effet non seulement Minembwe a été inclus dans les nouvelles communes rurales alors qu’il n’y figurait pas au début mais on note le non-respect des procédures comme la non-consultation obligatoire de l’Assemblée provinciale pour avoir son avis conforme, la non-consultation des autorités coutumières locales… Ce n’est pas rien qu’on remette en cause par exemple la décision de Tshibala en 2018, la participation cavalière de Ruberwa à l’arrêté interministériel du 30 mai 2018 avec Mova alors ministre de l’Intérieu en exécution du décret de Tshibala le même 30 mai 2018 autorisant la poursuite du processus d’installation de de Minembwe, le décret postposé de Matata en 2013 en complicité avec Rubewa…



OÙ EST LA FAMEUSE HAINE DES CONGOLAIS À L’ENDROIT DES BANYAMULENGE, COMMENT S’EXPRIME-T-ELLE ???
# Avec parfois une légèreté déconcertante, certains Congolais pourtant intellectuels reconnus convoquent la haine des Banyarwanda par les Congolais pour expliquer l’agitation autour de l’affaire Minembwe. Leur demander comment s’exprime cette haine serait la moindre des revendications. Jusque-là
personne d’entre eux n’a eu la présence d’esprit de répondre à cette question qui s’impose d’elle-même sauf à surfer sur les escarmouches et la guerre qui se deroulent à Minembwe. Imaginez-vous qu’il y’a quelques journalistes et investigateurs qui ont posé directement la question aux ayants-droits : « avez-vous MM les représentants des Bembe, Fuliro, Nyindo, Rega… de la haine envers les Banyamulenge et pourquoi ? »
Écoutez leurs réponses qui valent le détour et envoient promener du coup certaines prétendues bonnes consciences et têtes pensantes parmi nos Concitoyens censeurs :
# 1 – Nous nous défendons légitimement contre leurs agressions et c’est ça la haine ? Avez-vous entendu l’un d’entre-nous demander de les renvoyer au Rwanda ?
2 – « Ça fait des décennies que nous vivons avec les Tutsis dans notre territoire. Nous les avons accueillis, nous les avons encadrés comme il se doit. Comme étrangers. Ils ont pu acquérir la nationalité, on n’a pas fait de problème. Aujourd’hui, pour quelle raison on va les chasser ? Depuis le début nous venons en réaction à un comportement inapproprié des hôtes.
3 – « Les motivations, les mobiles qui sous-tendent la création de la commune de Minembwe sont connues. Ça n’a pas commencé aujourd’hui. En 1999, quand ils avaient toute la force, quand ils avaient le pouvoir, ils avaient déjà créé un territoire là-bas contre la volonté des Babembe. Ce territoire a été supprimé, pourquoi ? Parce que ça ne va pas. Nous avons des Congolais en France. Il y en a qui ont acquis la nationalité, ils sont nombreux. Est-ce qu’ils ont jamais demandé une terre en France ? Non, ça n’existe pas. Et le jour où ils vont demander une terre en France, la France va les expulser. »
4- « Nous sommes excédés par l’attention portée aux Banyamulenge quand les crimes commis depuis la première guerre du Congo par certains de leurs officiers sont toujours restés impunis. »
5- Les autochtones exigent la dissolution de la commune de Minembwe comme préalable à la fin de guerre : les Banyamulenge sont d’immigration trop récente pour pouvoir revendiquer une commune
6- Ils pointent le fait que le RCD – rébellion soutenue par le Rwanda et dont la principale figure et actuel ministre de la Décentralisation, Azarias Ruberwa, est munyamulenge – avait déjà sous sa coupe voulu faire de Minembwe un territoire.
# Je ne veux pas me lancer à récolter les avis des Banyamulenge sur ce qu’ils pensent de leurs voisins et de la guerre qu’ils imposent à tous pour faire reconnaître leur statut des Congolais et leur droit à une terre pour eux seuls, ça serait du racolage indigne de moi. Seul celui qui n’a pas encore compris que le noeud du problème de Minembwe c’est une terre qui ne se donne pas en plus d’une nationalité qu’on leur a donnée. Le reste c’est un risque à troubler indéfiniment l’eau qui dort…


NATIONALITÉ
# Les Banyamulenge sont des Congolais à part entière et même pas des Congolais à part ; circulez, il n’y a rien à voir du côté de Minembwe, c’est une vue d’esprit, une construction sinon une imposture des pseudo-patriotes et de fabulateurs qui ruminent leur ignorance et leur haine. Je veux bien que chacun brode sa pensée guidé para ses passions, ses sympathies et ses intérêts mais c’en devient une curieuse galejade si on en ignore la place de l’Histoire. Minembwe est venu au monde en 1998 avec la guerre rwando-congolaise appelée aussi guerre des banyalulenge initiée et animée par le RCD et on voudrait nous révéler que le Rwanda n’y est pour rien et que les Banyamulenge sont des Congolais à part entière comme l’a déclaré Tshisekedi à Londres. Le même qui venait d’annuler l’installation du bourgmestre de la commune de Minembwe – on en attend d’ailleurs la traduction légale écrite ou faudra-t-on attendre les conclusions du comité ad-hoc qu’il a créé ? – mais une question se pose. Pourquoi a-t-il annulé tout ce qui a été fait jusque-là pour Minembwe, simplement par crainte des pseudo-patriotes apprentis-sorciers qui ont crié fort qu’ils n’en veulent pas ? Et pourquoi leurs fortes protestations contre, à travers tout le pays ? Qu’on le veuille ou non, les faits sont que l’installation fulgurante après 1998 et 2013 de la commune de Minembwe pose problème, elle est légitimement contestée par une très large majorité des Congolais…
# Rappelons-le, la décision de créer à Minembwe en une commune distincte remonte à l’année 1998, lorsque le RCD pro rwandais avec notamment ses Banyamulenge s’était engagé dans une guerre très meurtrière contre le Congo dont on vit encore les lourdes consequences, au RDC avaient en effet succédés CNDP, M23 et ses avatars encore présents. Pour celui qui n’a pas encore compris à ce stade c’est dire que Banyamulenge et Cie ont dû tuer des millions de ceux qu’ils sont obligés de considèr comme leurs concitoyens, un génocide pour obtenir leur nationalité par les armes. Toujours pour celui qui n’aura toujours pas compris, c’est dire que crier leur droit du sol par une présence avant 1885 dans ce qui sera le Congo est une diversion rusée, ils ne se seraient pas lancés dans la guerre s’ils en etaient tant convaincus. A ce stade ce qui pose problème n’est pas tant la date de leur arrivée au Congo en provenance du Rwanda (banyarwanda=venus du Rwanda) mais la perception d’eux-mêmes, celle du pouvoir belge puis Zairo-Congolais et leurs actes : étrangers qui ont toujours gardé une loyauté affective et politique avec un Rwanda qui nous a fait la guerre. Dans les années 1990, les jeunes Congolais de Bukavu et de Goma ont été surpris par leurs anciens condisciples revenus ennemis en provenance du nouveau Rwanda via l’AFDL et le RCD, sachez-le !
# Aujourd’hui, le bon sens et la réalité de la vie de beaucoup de Banyarwanda plaident pour une reconnaissance quasi automatique de leur nationalité, mais à ma connaissance les lois qui ont succédé depuis 40 ans n’ont jamais tranché là-dessus. Où est donc cette fameuse loi que brandissent certains pour dire qu’elle leur accorde la nationalité. La seule loi que je connaisse sur la nationalité est générale : tout descendant des groupes ethniques présents sur le territoire Congolais tantôt avant 1885 tantôt avant 1960 est Congolais d’origine. Ce qui chez certains banyarwanda prête à discussion d’autant que le colon belge à plutôt caffouille là-dessus en ne les insérant pas clairement dans la nationalité Congolaise ni dans sa spécificité culturelle (langue) et sociologique, dans tous ses registres le muanyarwanda est toujours vu comme un étranger immigré. Ne faudra-t-il pas clarifier leur statut par une loi ou sa mise ajour ?
# Sinon moi comme beaucoup de Congolais je souhaite une paix durable au Sud Kivu, une cohabitation pacifique entre autochtones et banyarwanda mais à quelles conditions ? La victimisation de ces derniers comme une prétendue minorité en danger ne donne pas droit à un laisser-faire automatique. Si aujourd’hui les soit-disants vrais patriotes nous imposent les Banyamulenge comme Congolais à part entière sans l’assoier sur une loi specifique, sans leur demander des comptes au mépris de cette histoire, je plains alors le combat de Mukwege et l’avenir d’une paix durable sans justice, sans vérité dans la région toujours sous influence rwandaise qui ne cesse de convoyer ses milices pour déstabiliser le coin. Seulement pour communier avec notre Président qui a décrété que les Banyalulenge sont Congolais, toute interrogation et toute préoccupation au sujet de Minembwe seraient devenues illégitimes, antipatriotiques ? Qui est alors pseudo-patriote et qui vrai-patriote ? Où est la haine, où est l’hystérie ? Faites vos jeux…



HAINE VS COHABITATION PACIFIQUE ENTRE AUTOCHTONES ET IMMIGRÉS
EST LA FAMEUSE HAINE DES CONGOLAIS À L’ENDROIT DES BANYAMULENGE, COMMENT S’EXPRIME-T-ELLE ???
# Avec parfois une légèreté déconcertante, certains Congolais pourtant intellectuels reconnus convoquent la haine des Banyarwanda par les Congolais pour expliquer l’agitation autour de l’affaire Minembwe. Leur demander comment s’exprime cette haine serait la moindre des revendications. Jusque-là
personne d’entre eux n’a eu la présence d’esprit de répondre à cette question qui s’impose d’elle-même sauf à surfer sur les escarmouches et la guerre qui se deroulent à Minembwe. Imaginez-vous qu’il y’a quelques journalistes et investigateurs qui ont posé directement la question aux ayants-droits : « avez-vous MM les représentants des Bembe, Fuliro, Nyindo, Rega… de la haine envers les Banyamulenge et pourquoi ? »
Écoutez leurs réponses qui valent le détour et envoient promener du coup certaines prétendues bonnes consciences et têtes pensantes parmi nos Concitoyens censeurs :
# 1 – Nous nous défendons légitimement contre leurs agressions et c’est ça la haine ? Avez-vous entendu l’un d’entre-nous demander de les renvoyer au Rwanda ?
2 – « Ça fait des décennies que nous vivons avec les Tutsis dans notre territoire. Nous les avons accueillis, nous les avons encadrés comme il se doit. Comme étrangers. Ils ont pu acquérir la nationalité, on n’a pas fait de problème. Aujourd’hui, pour quelle raison on va les chasser ? Depuis le début nous venons en réaction à un comportement inapproprié des hôtes.
3 – « Les motivations, les mobiles qui sous-tendent la création de la commune de Minembwe sont connues. Ça n’a pas commencé aujourd’hui. En 1999, quand ils avaient toute la force, quand ils avaient le pouvoir, ils avaient déjà créé un territoire là-bas contre la volonté des Babembe. Ce territoire a été supprimé, pourquoi ? Parce que ça ne va pas. Nous avons des Congolais en France. Il y en a qui ont acquis la nationalité, ils sont nombreux. Est-ce qu’ils ont jamais demandé une terre en France ? Non, ça n’existe pas. Et le jour où ils vont demander une terre en France, la France va les expulser. »
4- « Nous sommes excédés par l’attention portée aux Banyamulenge quand les crimes commis depuis la première guerre du Congo par certains de leurs officiers sont toujours restés impunis. »
5- Les autochtones exigent la dissolution de la commune de Minembwe comme préalable à la fin de guerre : les Banyamulenge sont d’immigration trop récente pour pouvoir revendiquer une commune
6- Ils pointent le fait que le RCD – rébellion soutenue par le Rwanda et dont la principale figure et actuel ministre de la Décentralisation, Azarias Ruberwa, est munyamulenge – avait déjà sous sa coupe voulu faire de Minembwe un territoire.
# Je ne veux pas me lancer à récolter les avis des Banyamulenge sur ce qu’ils pensent de leurs voisins et de la guerre qu’ils imposent à tous pour faire reconnaître leur statut des Congolais et leur droit à une terre pour eux seuls, ça serait du racolage indigne de moi. Seul celui qui n’a pas encore compris que le noeud du problème de Minembwe c’est une terre qui ne se donne pas en plus d’une nationalité qu’on leur a donnée. Le reste c’est un risque à troubler indéfiniment l’eau qui dort…
J’ai omis de préciser que selon les decryptages et les témoignages des acteurs et des observateurs avisés que le processus qui a abouti à l’installation de la commune est truffé de faux (tricherie) et d’irrégularités juridiques – qui peut douter qu’elles sont
délibérées ? -. En effet non seulement Minembwe a été inclus dans les nouvelles communes rurales alors qu’il n’y figurait pas au début mais on note le non-respect des procédures comme la non-consultation obligatoire de l’Assemblée provinciale pour avoir son avis conforme, la non-consultation des autorités coutumières locales… Ce n’est pas rien qu’on remette en cause par exemple la décision de Tshibala en 2018, la participation cavalière de Ruberwa à l’arrêté interministériel du 30 mai 2018 avec Mova alors ministre de l’Intérieu en exécution du décret de Tshibala le même 30 mai 2018 autorisant la poursuite du processus d’installation de de Minembwe, le décrMatata en 2013 en complicité avec Ruberwa…


INANITE D'UN PROJET DE BALKANISATION

LA BALKANISATION DU CONGO, UN MYTHE, UN AUTRE FANTASME INVENTÉ PAR NGBANDA ET ANIMÉ PAR DES FABULATEURS ET DES PSEUDO-PATRIOTES SELON NOTRE ESTIMÉ BINSONJI ! MAIS ENCORE ?!?
# 1. BALKANISATION, DEFINITION, HISTOIRE
La Balkanisation est un
processus de morcellement souvent exogene d’un  État en des États plus petits. Pourquoi ? Contrairement à ce que chantent souvent ceux qui sont à la manoeuvre c’est pour profiter des tensions et des divisions au sein de l’État à démanteler et d’en faire un pays moins puissant et plus manipulable et rarement seulement dans le but de lui éviter des conflits,de le pacifier et de le rendre plus efficace. L’histoire des balkanisations démontre en effet que la validité des États balkanises n’a pas toujours été garantie.
Le mot vient de la région du Sud Est européen, les Balkans, qui fut doublement démembre à l’occasion de la 1ere guerre et le déclin définitif de l’empire ottoman puis à l’éclatement de la Yougoslavie avec la disparition de Tito. Les différents États issus de la Yougoslavie n’ont pas eu la même fortune.
Le dernier cas manifeste en Afrique du Soudan voit un Sud Soudan en peine de prouver sa viabilité.
Bref, quelques balkanisations heureuses mais nombreuses ne changent rien ou sont des catastrophes.
2. BALKANISATION DU CONGO, HISTOIRE ET FAITS
Au Congo le démembrement commence au tout premier lendemain de son indépendance avec la sécession du Katanga commanditée pat les Belges. Poser la question d’une future balkanisation du Congo c’est vite faire le constat de ses raisons valables hier et toujours, la convoitise de ses nombreuses richesses d’un pays mal géré et donc faible et confirmer le fait jour après jour avec les différents scénarii qui se se sont succédés depuis son indépendance.
Que produirait une balkanisation du Congo ? Pas certain que tous ses rejetons y trouveraient leurs comptes au contraire des puissances balkanisatrices. Y’aura-t-il un jour une balkanisation ? Plutôt que de jouer au pronostic au PMU, retenons que les raisons et les vautours existent toujours mais les Congolais encore nombreux – même si le nombre diminue auprès de ces citoyens qui se sentent de plus en plus abandonnés par le centre (République du Kivu, Bakata Katanga séparatistes) – à souhaiter vivre ensemble dans un Congo indivisible et dans ses frontières.
# 3. BALKANISATION DU CONGO ET CI
Nous avons vu la sécession katangaise commanditée par la Belgique en 1960. Pendant et au decours des derniers
conflits aigus du Congo, beaucoup de responsables occidentaux n’ont pas hésité à verbaliser leur volonté d’un démembrement du Congo. Ainsi en 2012 P. Pham de l’Atantic Council qui deviendra Envoyé spécial de Trump dans les Grands Lacs écrivait, « To Save Congo, Let it Fall Apart » et on va continuer à nous dire que c’est là une pitoyable théorie du complot qui n’existe que chez Ngbanda. Le plan a donc bel et bien existé et existe dans les tiroirs des chancelleries occidentales. Dire le contraire procède d’une légèreté inacceptable à traiter ce sujet. Pour le reste, il faut comprendre que le projet de démembrement du Congo est bien réel. ‘Si des voix aux États-Unis et ailleurs en Occident ont préconisé cela à un moment donné, le Rwanda, qui a greffé son projet à celui de ses parrains occidentaux dans la région, en a fait une arme de sa stratégie’.
# 4. BALKANISATION DU CONGO ET RWANDA
Aujourd’hui chez beaucoup de Congolais la balkanisation va avec les ressentiments contre le Rwanda mais est-ce sans raison ? N’allons pas aux sécessions des années 1960, mais qu’etait-ce le Congo entre 1998 et 2003 sinon morcelée notamment par le Rwanda et l’Ouganda et on voudrait effacer cette mémoire ? Il y’a peu, plusieurs sources crédibles affirmaient que des soldats des forces spéciales rwandaises avaient participé à une offensive fin novembre et il est de notoriété publique que l’armée rwandaise n’hésite guère à occuper le territoire Congolais. Qu’elle en ait besoin pour sa sécurité n’empêche que le Congo reste un pays étranger et souverain. Lorsque les prélats catholiques, les représentants des FARDC, quelques politiciens et responsables de la société civile évoquent publiquement la théorie du remplacement des populations dans les zones frontalières du Rwanda et de l’Ouganda, ils ne parlent pas en l’air. La convoitise de nos voisins lorgnant et pillant nos richesses est largement documentee. C’est en fait le même projet de balkanisation planifié par les Occidentaux qui est inspiré des besoins de leurs alliés rwandais et ougandais. Kagame s’y voit en premier programmateur. Il n’y a qu’à les entendre s’accuser sans toujours le comprendre malgré leur arrogance et en fait leur aveuglement
lorsqu’on entend par exemple un ministre ou un intellectuel rwandais s’amuser à brocarder la prétendue chimère des Congolais à convoquer une balkanisation de leur pays par les Rwandais.
Ils s’y imaginent en fait un avenir de tuteur glorieux patron d’une balkanisation qu’ils espèrent. Leur souhait et leur volonté de voir le Congo sous leurs pieds d’une façon ou d’une autre sont un plan qui leur tient à coeur. L’avenir les confondra sans doute – la balkanisation du Congo depassera leurs capacités – mais qui sait s’il ne peut pas non plus nous surprendre en mal demain



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Compatriotiquement!



# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs) Empty Re: QUE SE PASSE-T-IL À MINEMBWE ??? (BIs)

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