ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
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ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
Sans grands tapages le PM Sama Lokonde a lancé le mardi 19 octobre les Etats généraux de lutte contre la corruption sous le haut patronage(!) du PR et cela à côté de l'existence d’une Agence de prévention et de lutte contre la corruption. Quel empilement de structures, quelle succession d'évènements qui ressemblent à des raouts mondains et que d'argent gaspillé pas toujours à bon escient. Que se sont-ils dits et qu'ont-ils conclu et quelle garantie de réussite ?
Depuis des lustres sous des gouvernement successifs, la problématique de la corruption alimente le débat public tant elle est un fléau endémique au Congo. Il existe en effet une Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC)? un établissement public sous l'autorité du Chef de l'Etat avec mission de prévenir et de lutter contre la corruption ; elle a succédé en mars 2020 au bureau de l’ancien conseiller spécial du temps de 'JK' chargé de la même mission. Quel est son bilan, est-il si nul qu'on a eu besoin de lui substituer ces Etats généraux et quelles sont ses conclusions ?
Nous reviendrons plus expressément sur le travail d'Alingete et son IGF !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Depuis des lustres sous des gouvernement successifs, la problématique de la corruption alimente le débat public tant elle est un fléau endémique au Congo. Il existe en effet une Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC)? un établissement public sous l'autorité du Chef de l'Etat avec mission de prévenir et de lutter contre la corruption ; elle a succédé en mars 2020 au bureau de l’ancien conseiller spécial du temps de 'JK' chargé de la même mission. Quel est son bilan, est-il si nul qu'on a eu besoin de lui substituer ces Etats généraux et quelles sont ses conclusions ?
Nous reviendrons plus expressément sur le travail d'Alingete et son IGF !
"RDC: Sama Lukonde a lancé ce mardi les états généraux de lutte contre la corruption - octobre 19, 2021
= https://www.opinion-info.cd/politique/2021/10/19/rdc-le-pm-sama-lukonde-lance-les-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la
Le PM Sama Lukonde pendant son allocution lors de la cérémonie de lancement des États généraux de la lutte contre la corruption
Représentant personnel du Président Félix Tshisekedi, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, mardi 19 octobre 2021, au lancement des États généraux de la lutte contre la corruption à Rotana Hôtel.
Pour le chef du gouvernement, ces assises, organisées par le ministère de la Justice, "tombent à point nommé dans la mesure où elles nous permettront de jeter un regard sur ce qui a été fait, de révéler les défis majeurs avant de nous projeter vers le futur en vue d'assurer un avenir meilleur à notre peuple".
Puisant dans le passé, Sama Lukonde a fait remarquer que "lors de son investiture à la magistrature suprême, le Président Félix Tshisekedi avait donné le ton en prenant l'engagement de travailler pour l'avènement d'un Etat de droit débarrassé de la corruption et de toutes sortes d'antivaleurs.
Des propos qui mettent en avant le caractère fondamental de ces assises, tant la corruption prive le pays d'importants capitaux qui freinent son élan de développement"
"Lutte contre la corruption : enfin le diagnostic complet en cours - 19 Octobre 2021
= https://www.adiac-congo.com/content/lutte-contre-la-corruption-enfin-le-diagnostic-complet-en-cours-131495
L’état des lieux général initié par le gouvernement de la République aboutira à un consensus sur les actions prioritaires et les réformes à entreprendre pour mettre fin aux effets néfastes de ce grand fléau sur l’économie nationale. S’adressant sur un ton ferme à certains magistrats véreux qui continuent à faciliter les actes de corruption, le Premier ministre, Sama Lukonde, a indiqué qu’aucun pardon ne leur sera accordé.
Thème cher aux gouvernements successifs depuis des lustres, la problématique de la corruption continue à alimenter le débat public. Le 19 octobre, plusieurs personnalités et délégués des institutions de la République ont assisté à la cérémonie de lancement des états généraux sur la lutte contre la corruption dans le pays, sous le haut patronage du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Dans l’assistance, il faut signaler la présence de quelques figures emblématiques de la lutte contre la corruption, dont le professeur de droit pénal et ancien conseiller spécial en charge de cette matière auprès de l’ancien président Kabila, Luzolo Bambi Lessa. D’autres intervenants prennent également une part active à ces travaux, principalement l’inspecteur général des finances, le coordonnateur de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption, et quelques acteurs de la société civile.
Durant cinq jours, soit du 19 au 23 octobre, les participants à ces assises vont faire le point sur la corruption en République démocratique du Congo (RDC). Au menu des discussions, certains sujets sont déjà dévoilés au public, dont le recouvrement des avoirs issus de la corruption, la gestion de l’information en matière de lutte contre la corruption et la gouvernance de la lutte contre la corruption. Comme l’explique Sama Lukonde, il y a nécessité d’arriver à une meilleure redistribution des richesses de l’État. Le message de fermeté du gouvernement à l’endroit des magistrats et autres agents de la police judicaire ne vise qu’à les mettre devant leurs responsabilités historiques.
« La République n'accordera aucun pardon à ceux d'entre eux qui vont faciliter les actes de corruption et des détournements des deniers publics », affirme-t-il. A terme, le ministère la Justice espère un débat sincère sur la prévention de la corruption, l’incrimination, la détection et la répression de la corruption.
Mais que faut-il finalement retenir de cet événement ? D’abord, il se tient dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la lutte contre la corruption en RDC, une promesse de campagne du président Tshisekedi. Quant au PNUD, l’organisation des Nations unies a apporté un appui technique et financier. Avec le Royaume de Suède, ils mettent tout en œuvre pour la réussite de ces travaux qui réuniront globalement CENT CINQUANTE participants issus des institutions publiques, du secteur privé et des organisations de la société civile."
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"RDC : aux états généraux de la lutte contre la corruption, Sama Lukonde promet aucun pardon pour les détourneurs
= https://deskeco.com/2021/10/20/rdc-aux-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption-sama-lukonde-promet-aucun-pardon-pour-les
"Sama Lukonde met en garde les magistrats et agents de police judiciaire véreux ! - 20/10/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/10/sama-lukonde-met-en-garde-les-magistrats-et-agents-de-police-judiciaire-vereux/
= https://actualite.cd/2021/10/19/lutte-contre-la-corruption-lors-de-louverture-des-etats-generaux-sama-lukonde-mis-en
"Rdc-justice/ Etats généraux de la lutte contre la corruption: Sama Lukonde appelle les magistrats et agents de la Police judiciaire à la lutte contre ce fléau - 19/10/2021
= https://africamediaplus.com/rdc-justice-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption-sama-lukonde-appelle-les-magistrats-et-agents-de-la-police-judiciaire-a-la-lutte-contre-ce-fleau/
"Sama Lukonde : « La République n’accordera aucun pardon aux magistrats qui auront facilité la corruption » - 19/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/20/actualite/justice/sama-lukonde-la-republique-naccordera-aucun-pardon-aux-magistrats-qui
"RDC : Sama Lukonde donne le go des états généraux de la lutte contre la corruption - octobre 19, 2021
= https://actu30.cd/2021/10/rdc-sama-lukonde-donne-le-go-des-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption/
"RDC : la lutte contre la corruption est aux antipodes des intérêts de certains acteurs, qui profitent de leurs positions politique pour s'octroyer des ressources publiques au détriment de la population (PNUD) - 20 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/20/rdc-la-lutte-contre-la-corruption-est-aux-antipodes-des-interets-de-certains-acteurs-qui
"RDC : Danny Bavuidi s’adresse à Félix Tshisekedi sur des sujets « dérangeant les congolais » - 21 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/21/rdc-danny-bavuidi-sadresse-a-felix-tshisekedi-sur-des-sujets-derangeant-les-congolais.html/95537/
"Luzolo Bambi insiste: 15 milliards USD sont toujours détournés chaque année en RDC, "ça n'a pas changé" même sous Tshisekedi - 21 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/21/luzolo-bambi-insiste-15-milliards-usd-sont-toujours-detournes-chaque-annee-en-rdc-ca-na
= https://congoactu.net/corruption-luzolo-bambi-revele-que-les-15milliards-continuent-de-se-volatiliser-sous-la-complicite-des-autorites
"Le professeur Luzolo Bambi préconise la répression pour remédier à la corruption - 20 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/20/le-professeur-luzolo-bambi-preconise-la-repression-pour-remedier-a-la-corruption.html/95468/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/21/martin-fayulu-et-une-delegation-du-fcc-denoncent-aupres-du-sg-adjoint-de-lonu-un-processus-electoral-biaise.html/95520/#
"RDC-Lutte contre la corruption : L'APLC propose la criminalisation de l’enrichissement illicite des fonctionnaires, agents publics et des magistrats
= https://7sur7.cd/2021/10/20/rdc-lutte-contre-la-corruption-laplc-propose-la-criminalisation-de-lenrichissement
"Les travaux des états-généraux de la lutte contre la corruption en RDC démarrent mardi à Kinshasa
= https://acpcongo.com/index.php/2021/10/17/les-travaux-des-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption-en-rdc-demarrent-mardi-a-kinshasa/
"RDC: que peuvent changer les états généraux de lutte contre la corruption ? - 21 octobre 2021
= https://coulisses.net/rdc-que-peuvent-changer-les-etats-generaux-de-lutte-contre-la-corruption/
Les états généraux de lutte contre la corruption se sont ouverts, mardi, à Kinshasa. Pendant quatre jours, les experts réfléchissent sur comment identifier les actes de corruption et proposer des sanctions appropriées.
En RDC, la corruption est retrouvée à tous les niveaux du système institutionnel. C’est un mal contre lequel se bat le président Félix Tshisekedi depuis son investiture en 2019. Une agence appropriée avait été créée pour lutter contre la corruption, mais le défi demeure grand.[/size]
Ces dernières années, plusieurs enquêtes menées par l’IGF ont permis d’identifier les auteurs de corruption dans les entreprises publiques et même dans les gouvernements provinciaux. Et dont la plupart sont des personnalités politiques à forte influence dans le pays. Pour sa part, la ministre d’Etat de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a invité les participants à faire des propositions pratiques, notamment en mettant en place un « mécanisme de suivi des recommandations issues de ces quatre jours de cogitation ».
« Les présentes assises doivent, à mon sens, être des plus pragmatiques. En effet, il nous faut dépasser l’étape de la théorie et nous interroger sur les mesures pratiques à mettre en place pour éradiquer la corruption dans notre pays. Il nous faut également mettre en place des mécanismes de suivi des recommandations issues de ces quatre jours de cogitation », a indiqué Rose Mutombo.
La garde des sceaux a souhaité que les experts se penchent sur la revisitation du Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais tel que modifié à ce jour. D’après elle, cette disposition ne prend pas en compte tous les aspects relatifs à la corruption.
« Le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais tel que modifié à ce jour, ne prend pas en compte tous les aspects relatifs à la corruption, ce qui ne permet pas à l’organe poursuivant de qualifier comme il se doit les actes de corruption parce que, lié par le principe de la légalité des délits et des peines. Certainement chers participants, proposez-vous des actions de plaidoyer à l’endroit des parlementaires pour que notre pays soit doté d’un cadre légal approprié pour la lutte contre ce fléau », a fait savoir la ministre."
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
Le contrôle de la gestion des finances publiques est un secteur-clé pour tout gouvernement et davantage dans la conduite d'un pays comme le nôtre champion d'une corruption endémique qui gangrène lourdement la bonne gouvernance et le respect des droits et libertés des citoyens !
Qu'en dire de plus sinon préciser d'emblée ici qu'il existe des structures publiques et non-gouvernementales dans l'arsenal de la lutte contre la corruption qui a été la préoccupation au sommet de l'Etat des récents Etats généraux ! Nous avons cité l'Agence anti-corruption de Tshisekedi, APLC (Agence de prévention et de lutte contre la corruption), un établissement public sous l'autorité directe du PR de laquelle il faut rapprocher l'invisible Coordination pour le changement des mentalités (CCM), sans oublier toutes les institutions de contrôle de finances publiques , IGF, Cour des comptes (bientôt en action, espérons-le) comme la justice en général à laquelle on peut confier des soupçons de malversation dans le secteur public et para-public. Il y'a même des structures internationales et continentales comme le Réseau de parlementaires africains contre la corruption (APNAC) qui opèrent au Congo.
Mais il existe aussi, disais-je, plusieurs ONG dont la mission est le contrôle (citoyen) de l'utilisation des finances publiques, l'ODEP (Observatoire de la Dépense Publique ), la LICOCO (Lgue Congolaise de lutte contre la Corruption ), etc, etc.. qui font des expertises sur des fonds alloués aux projets financés par l’Etat et lancent régulièrement des actions ou des campagnes anti corruption. Selon elles le manque à gagner pour l'Etat et aux dépens des conditions de vie des Citoyens sur les quelques projets visités se chiffre à 1, 5 Milliards USD ; Luzolo Bambi l'ancien Mr anti-corruption de 'JK' continue à l'évaluer à 15 Milliards annuels. Bien sûr, l'opacité dans la gestion est le dénominateur commun à tous ces dossiers de mauvaise gouvernance de finances publiques.
Ne pourra-t-on recenser et colliger toutes ces expertises publiques et citoyennes et en tirer les données et leçons utiles pour un meilleur usage de la lutte ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Qu'en dire de plus sinon préciser d'emblée ici qu'il existe des structures publiques et non-gouvernementales dans l'arsenal de la lutte contre la corruption qui a été la préoccupation au sommet de l'Etat des récents Etats généraux ! Nous avons cité l'Agence anti-corruption de Tshisekedi, APLC (Agence de prévention et de lutte contre la corruption), un établissement public sous l'autorité directe du PR de laquelle il faut rapprocher l'invisible Coordination pour le changement des mentalités (CCM), sans oublier toutes les institutions de contrôle de finances publiques , IGF, Cour des comptes (bientôt en action, espérons-le) comme la justice en général à laquelle on peut confier des soupçons de malversation dans le secteur public et para-public. Il y'a même des structures internationales et continentales comme le Réseau de parlementaires africains contre la corruption (APNAC) qui opèrent au Congo.
Mais il existe aussi, disais-je, plusieurs ONG dont la mission est le contrôle (citoyen) de l'utilisation des finances publiques, l'ODEP (Observatoire de la Dépense Publique ), la LICOCO (Lgue Congolaise de lutte contre la Corruption ), etc, etc.. qui font des expertises sur des fonds alloués aux projets financés par l’Etat et lancent régulièrement des actions ou des campagnes anti corruption. Selon elles le manque à gagner pour l'Etat et aux dépens des conditions de vie des Citoyens sur les quelques projets visités se chiffre à 1, 5 Milliards USD ; Luzolo Bambi l'ancien Mr anti-corruption de 'JK' continue à l'évaluer à 15 Milliards annuels. Bien sûr, l'opacité dans la gestion est le dénominateur commun à tous ces dossiers de mauvaise gouvernance de finances publiques.
Ne pourra-t-on recenser et colliger toutes ces expertises publiques et citoyennes et en tirer les données et leçons utiles pour un meilleur usage de la lutte ?
"Rose Mutombo: "il nous faut dépasser l’étape de la théorie et nous interroger sur les mesures pratiques à mettre en place pour éradiquer la corruption en RDC" - 21 octobre 2021 -
= https://actualite.cd/2021/10/21/rose-mutombo-il-nous-faut-depasser-letape-de-la-theorie-et-nous-interroger-sur-les
La ministre d'Etat de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a, au cours de l'ouverture des travaux des états généraux de lutte contre la corruption en RDC mardi dernier, invité les participants à faire des propositions pratiques, notamment en mettant en place un "mécanisme de suivi des recommandations issues de ces quatre jours de cogitation".
"Les présentes assises doivent, à mon sens, être des plus pragmatiques. En effet, il nous faut dépasser l’étape de la théorie et nous interroger sur les mesures pratiques à mettre en place pour éradiquer la corruption dans notre pays. Il nous faut également mettre en place des mécanismes de suivi des recommandations issues de ces quatre jours de cogitation", a déclaré Rose Mutombo.
Le pays est miné par la corruption qui freine son décollage. Ce fléau est surtout enregistré au sein de la classe politique, par des acteurs hautement placés, d'après l'IGF.
Elle a en outre, insisté pour que les participants puissent proposer des actions de plaidoyer auprès du parlement, pour la revisitation du code pénal congolais, qui date de 1940 ne prenant pas en compte tous les aspects relatifs à la corruption.
"Sans avoir la moindre prétention de vouloir orienter nos travaux, je voudrais tout de même demander aux participants d’avoir égard au fait que le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais tel que modifié à ce jour, ne prend pas en compte tous les aspects relatifs à la corruption, ce qui ne permet pas à l’organe poursuivant de qualifier comme il se doit les actes de corruption parce que, lié par le principe de la légalité des délits et des peines. Certainement chers participants, proposez-vous des actions de plaidoyer à l’endroit des parlementaires pour que notre pays soit doté d’un cadre légal approprié pour la lutte contre ce fléau", a-t-elle ajouté.
Le premier ministre a lancé ces travaux de quatre jours en présence des membres du gouvernement, de la société civile, des corps diplomatiques accrédités en RDC ainsi que des hauts magistrats."
IGF : « sur 100% dans notre classe politique, on ne peut compter que 5% de personnes intègres » - 13 septembre 2021"
= https://actualite.cd/2021/09/13/igf-sur-100-dans-notre-classe-politique-ne-peut-compter-que-5-de-personnes-integres
"RDC- Contrôle finances publiques : La Cour des comptes, alliée de taille bientôt aux côtés de l’IGF - SEPTEMBRE 17, 2021
= https://depeche.cd/2021/09/17/rdc-controle-finances-publiques-la-cour-des-comptes-alliee-de-taille-bientot-aux-cotes-de-ligf/
Kinshasa, 17 septembre 2021- l’Assemblée nationale a dévoilé, jeudi 16 septembre, le projet de calendrier des matières adoptées par la conférence des présidents, pour la session ordinaire de septembre. Parmi ces matières, figure la prestation de serment des membres de la Cour des comptes.
Une instance qui dispose des membres nommés par l’ancien chef de l’Etat, mais qui malheureusement ne sont jamais entrés en fonctions. Ce, suite à la non prestation de serment devant la représentation nationale.
Il sied de souligner que l’absence de cet organe a fait l’objet d’un vibrant appel du patron de l’Inspection générale des Finances, le chef de service Jules Alingete.
Lors d’une de ses récentes sorties médiatiques, il a sollicité l’accompagnement de cette Cour pour mener ensemble le combat contre la prédation des finances publiques.
Selon Alingete, l’IGF n’a pas plusieurs compétences lui dévolue comme la Cour des comptes, afin de remplir à bien cette mission immense.
Aussi, l’IGF, dit-il, subit à tout moment des attaques pour le travail qu’il abbat dans le cadre du redressement des finances publiques.
Pour d’aucuns, la prestation de serment des membres de cette Cour est plus qu’urgente, d’autant plus que les finances publiques ont longtemps saigné à blanc, suite au pillage sans précédant du trésor public.
Certains estiment même que grâce au travail déjà réalisé par l’IGF, en instaurant la peur dans le chef de plusieurs gestionnaires des finances publiques, la Cour des comptes devra intensifier cette rigueur pour sortir le pays dans ce cycle infernal pour le lancer dans le chemin du développement.
"RDC-gestion des finances publiques: l’Odep propose que les fautes de gestion soient transformées en infraction pénale -24 juillet 2021
= https://www.tsieleka.com/index.php/2021/07/24/rdc-gestion-des-finances-publiques-lodep-propose-que-les-fautes-de-gestion-soient-transformer-en-infraction-penale/
Après l’organisation de la table ronde sur le contrôle des finances publiques tenue du 19 au 23 juillet à Kinshasa, l’Observatoire de la dépense publique (odep) se lance maintenant dans la vulgarisation des recommandations.
“Nous proposons que les dépassements budgétaires, qualifiés par la loi relative aux finances publiques comme faute de gestion, soient prescrits dans la loi comme étant une infraction pénale”, a déclaré le professeur Florimond Muteba, Président du conseil d’administration de l’Odep à la clûture de la table ronde.
Pour y arriver, l’Odep estime qu’il faut modifier la loi portant Création, Organisation et fonctionnement de la Cour des comptes, à qui le législateur a conféré le rôle de constater et juger les fautes de gestion. Ce avec l’appui du Ministère de la justice.
Pourquoi faut-il pénaliser la faute de gestion? La structure citoyenne constate une difficulté de mise en œuvre de certaines dispositions de la loi relative aux finances publiques, notamment les modalités pour exécuter certaines sanctions. En dehors des dépassements budgétaires, l’organe citoyenne vise aussi l’ouverture des crédits budgétaires sans l’autorisation préalable du parlement, …
Par ailleurs, la réforme permettrait aussi d’identifier l’autorité qui sanctionne, tel que repris dans les articles de la lofip (art 213, alinéas 3) et de la Loi organique de la cour des comptes (art 215).
"RDC-reddition des comptes 2019: voici les 4 institutions et 13 Ministères en dépassement budgétaire - 10 novembre 2020
= https://www.tsieleka.com/index.php/2020/11/10/rdc-reddition-des-comptes-2019-voici-les-4-institutions-et-13-ministeres-en-depassement-budgetaire/
"L’ÉMERGENCE D’UN CONTRÔLE CITOYEN DES
FINANCES PUBLIQUES EN AFRIQUE FRANCOPHONE - avril 2020
= https://www.thinkingafrica.org/V2/wp-content/uploads/2020/03/nap_87-controle-citoyen_md.pdf
...
CONCLUSION
Ces quelques lignes ont permis de démontrer que le contrôle citoyen des finances publiques est en train de faire son chemin en Afrique francophone. Un chemin qui s’annonce certes encore long et difficile, mais qui porte en lui l’espoir d’une vie publique assainie. En effet, le citoyen semble désormais préoccupé face aux cas de corruption, de détournement de fonds publics et d’autres comportements assimilés qui sont légion en Afrique francophone et qui justifieraient, en grande partie, l’état de sous-développement dans lequel se trouvent les États francophones d’Afrique. Une comparaison avec les États anglophones d’Afrique laisserait entrevoir une différence quant à la rigueur qui caractérise la gestion publique chez ces derniers37. 36. http://mosaiqueguinee.com/proces-paul-moussadiawara-et-cie-suite-dune-rocambolesque-affaire-de-detournemen (consulté le 11/03/2020) 37. https://www.jeuneafrique.com/188836/archivesFace aux limites présentées par les autres types de contrôle, il est temps que le contrôle citoyen vienne non pas en suppléant, ce serait irréaliste et inopérant, mais en complément des organes de contrôle de l’État en vue d’une gestion plus saine des ressources publiques. Le Contrôle Citoyen deviendrait donc « ce devoir quotidien du citoyen de veiller, sans peur ni faveur, à la bonne marche d’institutions publiques, à tous les niveaux de l’État, par le sens de la responsabilité d’informer, dénoncer, alerter, évaluer et suivre l’action publique. »38 Comme cela a été démontré, les informations révélées par les médias, les ONG ou les acteurs de la société civile, accompagnées d’une indignation généralisée de l’opinion publique peuvent servir de facteur déclencheur aux corps de contrôle de l’État dont le travail est susceptible d’aboutir à l’inculpation des personnes mis en cause et à d’éventuelles sanctions. Mais, c’est surtout le travail d’amélioration de la gouvernance qui peut faire évoluer les problèmes. Les sanctions sans mesures concrètes d’amélioration des pratiques ne sont que feu de paille. Il convient donc de mettre en place des dispositifs réduisant à un strict minimum les risques de corruption, de détournements de fonds publics ou de malversations financières. Ce n’est que de cette façon que la gouvernance des finances publiques en Afrique francophone pourra répondre aux attentes des populations.
"GESTION DES FINANCES PUBLIQUES EN RDC: ESSAI D’ANALYSE CRITIQUE DE L’APPLICABILITE DE LA GESTION AXEE SUR LES RESULTATS PAR LE GOUVERNEMENT MATAT PONYO - 8 NOVEMBRE 2016
= http://laroxanneorg.over-blog.com/2016/11/gestion-des-finances-publiques-en-rdc-essai-d-analyse-critique-de-l-applicabilite-de-la-gestion-axee-sur-les-resultats-par-le-gouver
Introduction
Les analyses diagnostiques du Système de Gestion des Finances Publiques en RDC, et spécialement les analyses PEFA [1] de 2006 et 2008 ont noté dans leurs conclusions la mauvaise gestion caractérisée du SGFIP en République Démocratique du Congo.
Tous les indicateurs étaient mal côtés. Sur les 31 indicateurs qui constituent le programme PEFA, 23 avaient obtenu la plus mauvaise note soit D et 8 avaient obtenu la côte assez bonne soit C.[...]"
"RDC : onze mesures pour améliorer la gestion des finances publiques en 2020 (ODEP) - 9 janvier 2020
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-onze-mesures-pour-ameliorer-la-gestion-des-finances-publiques-en-2020-odep/
L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) vient de formuler onze mesures aux autorités étatiques pour améliorer la gestion des finances publiques en 2020. Ces mesures visent à corriger la faiblesse de la transparence et de la redevabilité, l’irrégularité des procédures et l’indiscipline budgétaire qui ont dominé l’exécution du Budget 2019.
Dans son Rapport citoyen sur l’exécution du Budget de l’Etat de janvier à septembre 2019, cette Organisation de la société civile recommande ce qui suit :
Au Chef de l’Etat
- 1. De réhabiliter la fonction de contrôle tout en donnant des moyens à la Cour des Comptes, l’inspection Générale des Finances et la Direction Générale de Contrôle des Marchés publics, pour lutter contre la corruption et améliorer la gouvernance des finances publique ;
- 2. D’organiser un Forum national sur la fragilité budgétaire en vue de la compréhension de la chaîne de la recette et dépenses publiques ;
- 3. Prendre des mesures visant le respect du circuit de la dépense publique et le plan d’engament budgétaire par son cabinet.
Au Parlement
- 4. Saisir la Cour de Comptes afin qu’elle contrôle la gestion des dépenses publiques (bon d’engagement, bon de retrait, avis favorable émis sur les Ordres de paiement informatisé (OPI), etc.;
- 5. Organiser un débat public sur la gestion des dépenses publiques à partir de l’investiture du chef de l’Etat ;
Au premier Ministre
- 6. De veiller à la régularité des dépenses urgentes conformément au Manuel de procédures et le circuit de la dépense publique
Aux organes supérieurs de contrôle (Parlement, Cour des Comptes et l’Inspection Générale des finances) :
- 7. D’initier un audit sur la gestion de tous les projets financés par le trésor public, le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) de janvier à septembre 2019 et de leurs régularités conformément aux lois de la République régissant les finances publiques ;
A la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics :
- 8. De rejeter conformément sur les marchés publics tout recours abusifs à la procédure de gré à gré ;
- 9. De résister à toute forme de pression venant des politiques et travailler dans le respect des normes régissant les marchés publics en RDC
Aux organisations de la société civile et la population congolaise :
-10. D’accroître le contrôle citoyen sur la gestion des biens publics, à travers des actions citoyennes pour accroitre la redevabilité des autorités publiques au niveau du pouvoir central, provincial et local ;
- 11. De s’approprier le combat de la bonne gouvernance, notamment de la transparence et de la redevabilité pour que la gestion des finances publiques réponde aux besoins de la lutte contre la pauvreté et amorcer le développement du pays.
Pour l’ODEP, la mise en œuvre de ces mesures permettra aux institutions de pays de veiller à ce que la corruption à toutes les étapes du processus soient limitée au niveau de la passation des marchés publics.
Au niveau de la phase de soumission et d’adjudication, la solution sera apportée au conflit d’intérêt faussant l’impartialité, à l’accès inéquitable aux informations et aux documents de l’offre et des clauses en faveur d’une partie.
Les autorités pourraient également veiller à mettre fin à la complaisance dans le suivi des travaux, aux procédures lourdes et complexes de paiement des factures et au recours aux avenants pour accorder du délai.
Par dessus tout, la discipline sera restaurée dans la gestion des finances publiques en vue d’accroître la transparence et la redevabilité des autorités, ainsi que de susciter le débat sur l’impact des dépenses publiques dans la réduction de la pauvreté.
RDC : sept facteurs inquiétants de la gestion des finances publiques en 2019 (ODEP)
programme des 100 jours, ODEP révèle des projets surfacturés et surfinancés
"RDC : ODEP sur la taxe RAM, “nous n’avons pas besoin d’un forum national sur la corruption pour supprimer la Ram » - 20 octobre 2021
= https://www.kinshasatimes.net/rdc-odep-sur-la-taxe-ram-nous-navons-pas-besoin-dun-forum-national-sur-la-corruption-pour-supprimer-la-ram/
"RDC: ODEP alerte sur l’incapacité de mobiliser plus de 4 milliards USD sans réformes fiscales en 2021 - avril 1, 2021
= https://depeche.cd/2021/04/01/rdc-odep-alerte-sur-lincapacite-de-mobiliser-plus-de-4-milliards-usd-sans-reformes-fiscales-en-2021/
"RDC : ODEP fustige la mauvaise gouvernance de finances publiques après un contrôle citoyen des Budgets de 2017-2019 - 5 janvier 2021
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-odep-fustige-la-mauvaise-gouvernance-de-finances-publiques-apres-un-controle-citoyen-des-budgets-de-2017-2019-rapport/
"RDC : pour l'IGF, les dénonciations de la LICOCO sur le contrôle de la gestion du Lualaba relèvent d'une "méconnaissance aggravée" des textes sur les finances publiques - 16 JAN 2021
= https://deskeco.com/index.php/2021/01/16/rdc-pour-ligf-les-denonciations-de-la-licoco-sur-le-controle-de-la-gestion-du-lualaba
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
A QUOI JOUE ALINGETE QUAND IL DECLARE QUE "LE DEPASSEMENT BUDGETAIRE N'EST NI UN ACTE DE DETOURNEMENT NI UN ACTE DE MAUVAISE GESTION" ? C'EST QUOI ALORS, UN ACTE DE BONNE GESTION ET DE BONNE GOUVERNANCE ? NOTRE INSPECTEUR DE FINANCES N'AURAIT-IL PAS TROP VITE CONFONDU SA TUTELLE OFFICIELLE, LE PR, AVEC UN DEVOIR D'ALLEGEANCE ROYALE ?
Jules Alingete, inspecteur général de finances a fait cette déclaration droit dans ses bottes, le 23 octobre lors d’une conférence de presse conjointement animée avec le ministre des Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Que vaut sa justification par « le paiement en procédure d’urgence » ? Aussitôt l'ODEP (Observatoire de la Dépense Publique, Ong) accuse non sans raison l’IGF de "couvrir une gabegie financière à la Présidence de la République".
Gros soupçon que l'officier de police financière se soit improvisé pédagogue professeur d'économie avec le principal objectif de couvrir les actes de mauvaise gestion ayant élu domicile à la Présidence. En rationalisant ainsi des trous financiers dans une gestion publique rend-il service aux intérêts du pays ? A se demander si la non-intention de voler ou le non-profit personnel - et encore ? - les effaçaient par magie. Et voici la seule quasi-réussite visible jusque-la du mandat de Tshisekedi qu'est l'IGF avec Alingete risquer d'en prendre un coup parce que ce dernier veut honorer sa fonction et l'employeur qui l'a embauché, quel signal équivoque aux délinquants potentiels ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Jules Alingete, inspecteur général de finances a fait cette déclaration droit dans ses bottes, le 23 octobre lors d’une conférence de presse conjointement animée avec le ministre des Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Que vaut sa justification par « le paiement en procédure d’urgence » ? Aussitôt l'ODEP (Observatoire de la Dépense Publique, Ong) accuse non sans raison l’IGF de "couvrir une gabegie financière à la Présidence de la République".
Gros soupçon que l'officier de police financière se soit improvisé pédagogue professeur d'économie avec le principal objectif de couvrir les actes de mauvaise gestion ayant élu domicile à la Présidence. En rationalisant ainsi des trous financiers dans une gestion publique rend-il service aux intérêts du pays ? A se demander si la non-intention de voler ou le non-profit personnel - et encore ? - les effaçaient par magie. Et voici la seule quasi-réussite visible jusque-la du mandat de Tshisekedi qu'est l'IGF avec Alingete risquer d'en prendre un coup parce que ce dernier veut honorer sa fonction et l'employeur qui l'a embauché, quel signal équivoque aux délinquants potentiels ?
"Jules Alingete : « Le dépassement budgétaire n’est ni un acte de détournement ni un acte de mauvaise gestion » - 25.10.2021,
= https://www.radiookapi.net/2021/10/24/actualite/societe/jules-alingete-le-depassement-budgetaire-nest-ni-un-acte-de#:~:text=%C2%AB%20Le%20d%C3%A9passement%20budg%C3%A9taire%20n%E2%80%99est%20ni%20un%20acte,ministre%20des%20M%C3%A9dias%2C%20porte-parole%20du%20gouvernement%2C%20Patrick%20Muyaya.
L'IGF Jules Alingete. Photo droits tiers
« Le dépassement budgétaire n’est ni un acte de détournement ni un acte de mauvaise gestion », a déclaré Jules Alingete, inspecteur général de finances. Il s’exprimait ainsi le samedi 23 octobre, lors d’une conférence de presse conjointement animée avec le ministre des Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Répondant aux questions des journalistes, Jules Alingete a ajouté que le dépassement budgétaire arrive souvent par ce qu’il appelle « le paiement en procédure d’urgence ».
Il explique les mécanismes par lesquels on arrive à un dépassement budgétaire. Vous pouvez l’écouter dans cet extrait :
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"RDC-Présidence: « le dépassement budgétaire n'est ni un acte de détournement encore moins de mauvaise gestion en finances publiques » (Jules Alingete) - 24 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/24/rdc-presidence-le-depassement-budgetaire-nest-ni-un-acte-de-detournement-encore-moins-de
L'inspecteur général des finances Chef de service Jules Alingete Key a rejeté les allégations tendant à faire croire à l’opinion que le dépassement budgétaire notamment celui enregistré régulièrement à la présidence de la République, serait un détournement ou acte de mauvaise gestion.
Pour Jules Alingete Key, il y a dépassement budgétaire lorsque les paiements se font en procédure d’urgence surtout lorsqu'il s'agit de régler des questions impératives liées à la bonne marche du pays.« Je voudrais vraiment que les gens retiennent une fois pour toute que le dépassement budgétaire n'est ni un acte de détournement ni un acte de mauvaise gestion. On déforme, on est entrain vraiment de faire circuler des choses qui ne sont pas correctes en finances publiques. Le dépassement budgétaire c'est au fait le constat d'un service qui a des crédits budgétaires de X montant mais à l'exécution il se retrouve avec X+ mais comment on y arrive ? Le fait qu'on a X+ ne signifie pas détournement, ça ne signifie pas aussi mauvaise gestion. Mais comment arrive-t- on à un dépassement budgétaire ? La loi a prévu que toute dépense doit passer par un circuit, le circuit c'est le gestionnaire celui qui a besoin d'effectuer la dépense, membres de gouvernement ou service public, commence à engager les dépenses, on arrive au budget, le budget liquide, la liquidation consiste à vérifier si la dépense que vous demandez a un crédit disponible, si les crédits n'existent pas, le budget ne laisse pas passer la dépense ou le budget va procéder au réaménagement alors lorsque le budget autorise par la liquidation le ministre des finances paie, si tout le monde respecte le circuit en passant par l'engagement, la liquidation par le budget, et le paiement il ya aucun dépassement budgétaire », a expliqué Jules Alingete samedi 23 octobre 2021 au cours d'un briefing conjoint avec Patrick Muyaya en rapport avec la mission et le travail de l'IGF.
Et de poursuivre :« Le dépassement budgétaire nous arrive avec ce que nous appelons en finance publique le paiement en procédure d'urgence qui sont les paiements lorsqu'il y a extrême nécessité, on passe directement chez le ministre des finances demander un paiement. Et si le paiement est fait, le malheur ce que le budget parfois n'est pas informé et quand on va à la fin de la période, du mois ou l'année mettre le compte ensemble, prendre ce qui est passé par le budget et ce qui n'est pas passé par budget et qui fait partie du ministère des finances vers la banque centrale du Congo, on met tout ensemble, on trouve qu'il y a eu dépassement, mais ce n'est pas un détournement ».
Jules Alingete Key précise qu’après chaque dépassement les missions de contrôle constatent réellement que les fonds sortis du Trésor public ont été réellement affectés pour des causes qui sont justes.À chaque exercice budgétaire, les institutions de la République Démocratique du Congo avec à sa tête la Présidence de la République effectuent des dépenses au-delà des crédits budgétaires leurs allouées. Malgré la défense de Jules Alingete Key, cette manière de faire des institutions choquent toujours l'opinion publique."« Nous vérifions cela, là où il y a des dépassements vous pouvez vérifier et vous allez voir il y a eu dépassement mais avec ce dépassement qu’est-ce qu'on en a fait ? Voilà on a financé tel programme, on a fait telle histoires et vous vérifiez, tout est en ordre, il ne faudrait pas qu'on puisse faire croire aux gens que le dépassement est un détournement ou le dépassement c'est une faute de gestions, faux ! Un budget parfois quand vous allez terminer le budget, vous pouvez avoir exécuté à 100% ou vous pouvez avoir exécuté à moins de 100, il y a des rubriques aussi qu'on exécute au-delà, c'est ça le dépassement et parfois ces dépassement sont nécessaires, sont exigés par les impératifs que les dépenses ont exigé que ça puisse se faire », a souligné Jules Alingete Key.
Jules Alingete : « le dépassement budgétaire n’est ni un acte de détournement, ni un acte de mauvaise gestion »
= https://zoom-eco.net/a-la-une/jules-alingete-le-depassement-budgetaire-nest-ni-un-acte-de-detournement-ni-un-acte-de-mauvaise-gestion/
L’Inspecteur général des finances, Chef de service, Jules Alingete, s’est penché, le samedi 23 octobre 2021, sur la question de dépassement budgétaire qui défraie la chronique en République Démocratique du Congo.
Aux côtés du Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, l’IGF Jules Alingete Key a affirmé, dans un briefing face à la presse, que « le dépassement budgétaire n’est ni un acte de détournement, ni un acte de mauvaise gestion, ces choses n’existent pas en finances publiques ».
Selon l’Inspecteur général des Finances, chef de service, « le dépassement budgétaire est un constat d’un service qui a des crédits budgétaires fixés et en exécution se retrouve avec un montant élevé ».
A la question de savoir comment les services publics arrivent-ils au dépassement budgétaire, Jules Alingete s’explique en ces termes : « la loi prévoit que toutes les dépenses doivent passer par le circuit. Le circuit, c’est le gestionnaire qui engage les dépenses pour permettre au ministère du Budget de faire la liquidation. Cette dernière consiste à vérifier si la demande est faite à un crédit disponible. Une fois autorisée, le ministère des Finances paie. Donc le dépassement budgétaire arrive lorsqu’il y a des paiements d’urgences », a-t-il souligné.
A titre illustratif, selon le dernier rapport du mois de septembre 2021 sur l’exécution des dépenses publiques, le ministère du Budget a indiqué qu’en 9 mois, les dépenses de la présidence de la République se sont évaluées à 507,5 milliards de dollars soit plus de 255,2 millions de dollars américains.
Le même document renseigne qu’au cours de cette période, les prévisions budgétaires pour les dépenses de la présidence de la République ont été fixées à 239,7 milliards de CDF soit un montant équivalent à 120,5 millions de dollars américains.
Suivant les données en présence, le taux d’exécution budgétaire des dépenses de la présidence de la République pour cette période est donc évalué à 211,6%. Ce qui représente un dépassement budgétaire au cours de cette période de 111,6 % du montant total prévu.
"Dépassement : Alingete décharge la présidence - 24 octobre 2021
= https://ouragan.cd/2021/10/depassement-alingete-decharge-la-presidence/
"RDC : ODEP accuse l’IGF de couvrir une gabegie financière à la Présidence de la République - 25 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/25/rdc-odep-accuse-ligf-de-couvrir-une-gabegie-financiere-la-presidence-de-la-republique
L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a réagi à la suite de l’intervention de Jules Alingete, chef de service à l’Inspection générale des finances (IGF) qui, lors d’un briefing conjoint avec le porte-parole du gouvernement, a rejeté les allégations selon lesquelles les dépassements budgétaires régulièrement enregistrés à la Présidence de la République serait un détournement ou un acte de mauvaise gestion.
Dans un communiqué de presse, ODEP accuse l’IGF de couvrir une gabegie financière et fait savoir, de son côté, que les dépassements budgétaires à la Présidence de la République ne sont pas accidentels plutôt qu’ils sont devenus une culture et un mauvais exemple.« L’opinion nationale et internationale doit retenir que les dépassements budgétaires à la Présidence de la République ne sont pas accidentels. Ils sont devenus une culture et un mauvais exemple venu d’en haut pour tous les gestionnaires des finances de l’Etat dans tout le pays », dit le communiqué de presse d’ODEP.
Et de poursuivre :Pour l’ODEP, ces dépassements budgétaires sont en partie liés au nombre pléthorique de personnels à la Présidence de la République et la création de plusieurs services publics « budgétivores ».« A fin septembre par exemple, plusieurs institutions ont épuisé leur budget annuel. La présidence a dépensé 253,7 millions $ contre les crédits votés de 159,8 millions $, dégageant un dépassement de 93,9 millions $, soit 111%. En 2020, la même institution avait connu des dépassements : 177,8 millions $ utilisés contre les prévisions de 158,9 millions $, soit un dépassement de 18 millions $ ».« Ces ouvertures des crédits sont justifiées en partie par le nombre pléthorique du personnel politique recruté dans le cabinet du Président de la République. De 445 en 2019 à 1.018 en 2021; et bientôt 1.096 en 2022. Par ailleurs, une dizaine de services publics budgétivores ont été créés pendant la même période et rattachés à la Présidence, jouant le même rôle que l’administration publique voir même le gouvernement légalement investi par le Parlement », poursuit le communiqué de l’ODEP.
Et d’ajouter :L’observatoire note qu’une telle gouvernance budgétaire assise sur des telles faiblesses ne peut permettre ni de créer de richesses, ni d’améliorer les conditions sociales de la population. Encore moins d’être susceptible de rendre effective la décentralisation, telle que prévue par la constitution.« Ainsi, depuis le mois d’Août 2021, la Présidence engage les dépenses sans disponibilité des crédits. Conséquences, toutes les recettes additionnelles sont utilisées pour le fonctionnement, surtout dans des voyages du Président. En parallèle, les investissements nagent entre 3% à 5% des dépenses publiques ».
Lors du briefing avec Patrick Muyaya, samedi 23 octobre dernier, Jules Alingete Key, rejetant les allégations de détournement et de mauvaise gestions dans les dépassements budgétaires observés à la présidence, a déclaré qu’il y a dépassement budgétaire lorsque les paiements se font en procédure d’urgence surtout lorsqu'il s'agit de régler des questions impératives liées à la bonne marche du pays. Bien plus, il a précisé qu’après chaque dépassement, les missions de contrôle constatent réellement que les fonds sortis du trésor public ont été réellement affectés pour des causes qui sont justes.
RDC : dépassements budgétaires à la présidence, l’ODEP dénonce une « mauvaise gouvernance » soutenue par l’IGFP - 25 octobre 2021"
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-depassements-budgetaires-a-la-presidence-lodep-denonce-une-mauvaise-gouvernance-soutenue-par-ligf/
Après la sortie du chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete justifiant les différents dépassements budgétaires à la présidence de la République depuis quelques temps, la réaction de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué de presse rendu public le lundi 25 octobre 2021, l’ODEP estime que Jules Alingete couvre une gabegie financière.
Qualifiant les déclarations de Jules Alingete de « propagandistes », l’ODEP appelle au respect de la loi qui régit les finances publiques.
« Le samedi 23 octobre, l’opinion tant nationale qu’internationale a suivi les propos du collaborateur de Félix Tshisekedi, président de la République, placé à la tête de l’IGF sur la problématique des dépassements budgétaires chroniques qui se sont installés dans la gestion des finances publiques au sein de l’institution Présidence de la République », s’offusque l’ODEP.
Et d’ajouter : « L’opinion nationale et internationale doit retenir que les dépassements budgétaires à la présidence de la République ne sont pas accidentels. Ils sont devenus une culture et un mauvais exemple venu d’en haut pour tous les gestionnaires des finances de l’Etat dans tout le pays ».
Evoquant l’épuisement de budget par plusieurs institutions à fin septembre 2021, l’ODEP rappelle que la présidence de la République a dépensé 253,7 millions de dollars américains contre les crédits votés de 159,8 millions USD, dégageant un dépassement de 93,9 millions USD soit 111%.
En 2020, rappelle l’ODEP, la Présidence de la République a connu des dépassements de l’ordre de 177,8 millions USD utilisés contre les prévisions de 158,9 millions USD, soit un dépassement de 18 millions USD.
L’ODEP soutient que toutes ces couvertures des crédits sont justifiées en partie par le nombre pléthorique du personnel politique recruté dans le cabinet du Président de la République.
De 445 en 2019 à 1 018 en 2021, l’ODEP est convaincu que le nombre d’employés à la Présidence de la République passera à 1 096 en 2022.
Par ailleurs, l’ODEP s’étonne du fait qu’une dizaine des services publics budgétivores ont été créés pendant la même période et rattachés à la présidence, jouant le même rôle que l’administration publique voire même le Gouvernement légalement investi par le Parlement.
« Depuis le mois d’août 2021, la présidence engage les dépenses sans disponibilité des crédits. Conséquences, toutes les recettes additionnelles sont utilisées pour le fonctionnement, surtout dans des voyages du Président. En parallèle, les investissements nagent entre 3% et 5% des dépenses publiques. Une telle gouvernance budgétaire assise sur de telles faiblesses ne peut permettre ni créer des richesses, améliorer les conditions sociales de la population, encore moins d’être susceptible de rendre effective la décentralisation telle que prévue par la Constitution. Elle place difficilement le pays sur la voie vers son émergence », peut-on lire dans le communiqué de l’ODEP.
S’appuyant sur l’article 126 de la Constitution, l’ODEP rappelle que « les lois des finances déterminent les ressources et les charges de l’Etat. L’Assemblée nationale et le Sénat votent les projets de lois de finances dans les conditions prévues par la loi organique visée à l’article 124 de la Constitution ».
Il y a quelques heures, au cours d’un briefing à l’attention des médias, le Chef de service de l’Inspection générale des finances, Jules Alingete a déclaré que « le dépassement budgétaire n’est ni un acte de détournement ni un acte de mauvaise gestion ». C’était au cours d’un point de presse tenu conjointement avec le Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya."
= https://deskeco.com/2021/10/25/rdc-odep-accuse-ligf-de-couvrir-une-gabegie-financiere-la-presidence-de-la-republique
"RDC : notion de dépassement budgétaire, l’ODEP recadre l’Igf Alingete - 26 octobre 2021
= https://24sur24.cd/rdc-notion-de-depassement-budgetaire-lodep-recadre-ligf-alingete/
Le samedi 23 octobre, lors d’une rencontre avec la presse l’inspecteur général des finances et chef de service avait souligné que les dépassements budgétaires n’étaient pas une megestion, moins encore un détournent des deniers publics. Plusieurs réactions de désapprobations se sont succédé. La dernière en date est celle de l’observatoire de la dépense, une organisation de la société civile spécialisée dans le suivi budgétaire.
« la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques fixent deux notions majeures de gouvernance budgétaire : celle d’autorisation d’engagement et des crédits de paiement. Ainsi, « les autorisations d’engagement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées. Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année. Ils sont inscrits dans des programmes attribués aux ministères et Institutions » [Article 42].
Et d’ajouter: « … les crédits budgétaires sont limitatifs. Les dépenses sur crédits limitatifs ne peuvent être engagées ni ordonnancées au-delà des dotations budgétaires » [Article 38].
L’observatoire de la dépense publique est allée encore plus loin en évoquant l’article 126 de la loi relative aux finances publiques, qui énumère les actes passibles « d’une sanction pour faute de gestion au niveau du pouvoir centrale.
Selon l’ODEP, la sortie médiatique de Jules Alingete n’avait pour objectif couvrir les actes de mauvaise gestion ayant élue domicile à la Présidence.
"RDC-RAM : « lorsque le parlement se saisit d'une question en matière des finances publiques, nous ne pouvons pas intervenir » (Jules Alingete) - 24 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/24/rdc-ram-lorsque-le-parlement-se-saisit-dune-question-en-matiere-des-finances-publiques
"RDC : à l’heure où le peuple congolais manifeste sa désapprobation envers le RAM, l’IGF garde un silence coupable (ODEP) - 25 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/25/rdc-lheure-ou-le-peuple-congolais-manifeste-sa-desapprobation-envers-le-ram-ligf-garde
= https://deskeco.com/2021/10/26/rdc-lheure-ou-le-peuple-congolais-manifeste-sa-desapprobation-envers-le-ram-ligf-garde-un-silence
"Projet de Budget-2022 : Transparence RDC dénonce la majoration des dépenses des institutions - 08/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/08/actualite/economie/projet-de-budget-2022-transparence-rdc-denonce-la-majoration-des
"RDCongo: la mauvaise gouvernance des finances publiques « demeure et empire » - 5 janvier 2021
= https://afrique.lalibre.be/57123/rdcongo-la-mauvaise-gouvernance-des-finances-publiques-demeure-et-empire/
"Polémiques sur les multiples voyages de Félix Tshisekedi à l’étranger: pourvu que les retombées répondent aux attentes - Forum des As - 07.10.2019,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-57541_polemiques_sur_les_multiples_voyages_de_felix_tshisekedi_a_l_etranger_pourvu_que_les_retombees_repondent_aux_attentes.html
On devra juger les déplacements du Président à l'aune de leurs retombées sur les attentes générales des Congolais.
Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a regagné Kinshasa hier dimanche 6 octobre vers 10 heurs, après un long voyage qui l'a conduit notamment en Belgique et à New York aux USA. Trois semaines en dehors du pays, le séjour euro-américain du Président congolais a été et l'est encore, un sujet diversement commenté dans les rues de Kinshasa. Y compris sur les réseaux sociaux. Bref, tout le monde y va de sa lecture de cette croisade du successeur de Joseph Kabila. Selon que l'on soit partisan ou pas, le sujet semble être abordé avec autant de passion.
Nouveau venu au sommet de l'Etat congolais, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a raison de prendre des contacts de très haut niveau. Et personne ne saurait lui refuser cette prérogative. Il a encore raison de faire le tour de certaines capitales occidentales et américaines, quand on prend en compte l'environnement politique de son avènement au pouvoir.
POURVU QUE LES RETOMBEES REPONDENT AUX ATTENTES
Secret de polichinelle, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi prend la direction du gouvernail du Bateau RDC, dans une écologie diplomatique où les relations entre la RD Congo et certaines puissances occidentales n'étaient plus au beau fixe. Dès l'instant où la stabilité en interne est aussi fonction de la politique étrangère du pays, il parait alors normal que le nouveau Chef de l'Etat congolais place le curseur sur la réussite du pari de la redynamisation de la coopération bi et multilatérale. Bref, la diplomatie.
Des congolais friands de l'approche comparative, mettent face à face, le président honoraire Joseph Kabila et son remplaçant Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Le premier est présenté comme un chef de l'Etat, à la fois très peu bavard et pas du tout porté sur des voyages à l'étranger. Interrogé en son temps, sur les raisons de son refus de se déplacer régulièrement pour les Etats-Unis ou les pays d'Europe, Joseph Kabila avait répondu: " le voyage d'un Chef de l'Etat à l'étranger coûte cher". C'était tout dire.
Par contre, Fatshi semble être tout le contraire de son prédécesseur. Il parle et sort très régulièrement du pays. Depuis son investiture le 24 janvier 2019 à la Magistrature suprême du pays, l'actuel Président congolais aligne à ce jour, plusieurs voyages à l'international. Toutes proportions gardées, en Afrique. Le tout premier voyage officiel étant celui de Luanda en Angola, début février dernier.
CONSOLIDER LA PAIX AUX FRONTIERES
Après des vagues d'expulsion brutale des Congolais vivant en Angola et des couacs diplomatiques subséquents entre la RD Congo son voisin, il était normal que Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, arrivé au pouvoir, prenne langue avec les dirigeants de ce pays avec lequel la RD Congo partage plus de 1000 Km de frontières communes. Non seulement pour discuter de la question de refoulement des étrangers congolais, mais aussi et surtout, repenser la coopération entre les deux pays.
Par ailleurs, le glossaire des sorties internationales de Félix Tshisekedi renseigne qu'après l'étape de l'Angola, il s'était respectivement rendu au Congo-Brazzaville (février et septembre), en Namibie (fin février), au Rwanda (mars), au Sénégal (avril), en Ouganda (juillet). Pas tout. Fatshi a séjourné pendant trois jours à Washington, dans le cadre de sa toute première visite officielle du 3 au 5 avril dernier. Il est retourné le 22 septembre, après un séjour à Bruxelles. Le dernier voyage en date, est celui du 5 octobre courant à Rome, où Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a assisté à la cérémonie de création du quatrième cardinal congolais, Mgr Fridolin Ambongo.
De l'avis de plusieurs observateurs, l'objectif de tous ces voyages est de chercher à consolider la paix dans les frontières, et construire le socle d'une coopération économique plus large et plus forte. De ce point de vue, Félix Tshisekedi dont les promesses électorales de novembre dernier, résonnent encore dans les oreilles de ses électeurs, comme si c'était hier, ne saurait faire autrement.
Cependant, nombre d'observateurs postulent que tous ces voyages du chef de l'Etat sont soumis à la rude épreuve des résultats. En d'autres termes, on devra juger ces déplacements à l'aune de leurs retombées sur les attentes générales des Congolais. Que gagne donc le pays de tous ces déplacements en série, de Fatshi, au moment où en interne, existent des dossiers requérant le traitement en mode urgence et l'imprimatur du Président de la République. Cas de la cérémonie de lancement officielle de l'Opération "Kin-Propre". Initialement prévue le 28 septembre dernier, cette solennité a été reportée au 19 octobre, justement parce que le Chef de l'Etat se trouvait en mission en dehors du pays.
Un autre dossier est l'ouverture au trafic, de l'avenue ex-Bokasa, dont le tronçon Funa-Marché central a été réhabilité dans le cadre du programme d'urgence des 100 jours de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Alors que les travaux sont déjà terminés, des populations des communes de l'Est et celles d'une partie de l'Ouest de la ville, attendent l’inauguration de cette principale voie d’accès au Grand marché de Kinshasa.
Par ailleurs, un autre sujet d'intérêt national est le réexamen du projet de Loi de Finances de l'Etat pour l'exercice 2020. Après la réunion conjoncturelle du Gouvernement le mardi 2 octobre à la Primature, il a été annoncé que le projet de Budget approuvé dans un premier temps à 7,0 milliards de dollars américains, devait être à nouveau réétudié. A en croire le compte-rendu de ladite réunion, cette seconde lecture du projet du Budget devrait, en principe, avoir lieu au cours de la réunion du Conseil des ministres initialement prévue le vendredi 4 octobre. On espérait donc que le Président de la République serait de retour au pays avant vendredi, pour présider cette réunion. Hélas. Son agenda l'a amené au Vatican à Rome.
QUID DES MINSTRES COMPETENTS ET DES AMBASSADES CONGOLAISES ?
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Mme Ntumba Nzeza a accompagné le président de la République, Félix Tshisekedi, au sommet sur le climat avant de participer avec lui à l’ouverture de la 74ème Assemblée générale.
Au-delà de la polémique qu'elles suscitent, les sorties de Félix Tshisekedi mettent quelque peu à nu, l'état d'hypnose dans lequel se trouvent les missions diplomatiques de la RD Congo. La RD Congo n'est ni le seul ni le premier pays au monde qui vit des moments de crise dans sa coopération internationale ou régionale.
Des experts en Relations internationales sont unanimes que lorsque les relations entre deux Etats évoluent dans une sociologie de crise permanente ou séquentielle, c'est le moment où la machine de la diplomatie tourne à plein régime. Et les Congolais s'en rendent bien compte, par exemple, chaque fois qu'il y a brouille entre leur pays et le Royaume de Belgique. On voit rarement le Premier ministre belge se déplacer, pour venir échanger avec les autorités locales. Bien au contraire. Tout se passe par voie diplomatique. Il en est de même des autres puissances telles que la France et les Etats-Unis.
Si nous admettons que la force d'un Etat est également la conséquence de sa politique étrangère, alors on devrait accepter que la diplomatie congolaise est en très mauvaise santé. Question simple : que font nos diplomates, si le Chef de l'Etat doit chaque fois se déplacer pour parler des relations de coopération avec les autres nations. Evidemment, il est des questions qui relèvent de la compétence, mieux des prérogatives du Chef de l'Etat. Mais d’autres questions peuvent être traitées par le ministre des Affaires étrangères ainsi que celui de la Coopération internationale et Intégration régionale.
D'autres, enfin au niveau des ambassadeurs. Mais, dès lors que le Chef de l'Etat se voit obligé de faire le travail d'un diplomate, alors il se prose un vrai problème fonctionnel de nos ambassades à l'étranger.
Malgré le jugement que l'on pourrait faire de notre diplomatie, des analystes non engagés estiment que la mise en place du Gouvernement llunkamba, devrait permettre au président Félix Tshisekedi, de renoncer à certains voyages. Par exemple, lorsqu'il s'agit de négocier avec des investisseurs étrangers, par exemple, on ne trouve pas les raisons qui feraient que le Chef de l'Etat puisse se déplacer personnellement, alors qu'il a des ministres compétents. Il en de même pour les autres secteurs de la vie nationale. Ceci aurait comme conséquence de réduire le cout financier qu'induit le déplacement du Chef de l'Etat. Car, le voyage d'un membre du Gouvernement coûterait moins cher au Trésor public, que celui du Président de la République.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 1/11/2021, 12:37 am, édité 1 fois
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
Bille en tête sûr de son argumentaire l'ODEP continue de dénoncer les propos de l'IGF selon lesquels les dépassements budgétaires (en l'occurrence ici à la Présidence de la République) ne seraient ni des actes de détournements ni des actes de mauvaise gestion : ils sont bien, selon lui, des fautes de gestion et violent la loi des finances publiques, un mauvais exemple donné aux gestionnaires des finances publiques et parapubliques dans le pays, accusant à l'occasion l’iIGF Alingete de faire l’apologie de la mégestion en couvrant ainsi la gabegie financière à la PR devenue un symbole regrettable des dépassements budgétaires faute de gestion.
L'ODEP n'en est pas resté à ce simple constat malheureux, il a fait des recommandations (voir infra) au Président de la République dont dépend directement hélas l'IGF et que le PR instrumentalise à des fins politiciennes, pour mettre fin à ces mauvaises pratiques dont notamment la réhabilitation urgente de la Cour des comptes et bien sûr la réduction du train de vie à la PR. Ailleurs ceux qui défendent la gestion de la PR (ou les sectateurs personnels du Chef de l'Etat) allèguent des impératifs constitutionnels d'urgence dans la sécurité, la diplomatie et aussi dans la nécessaire création des structures spécialisées mais ne peut-on pas y voir un déficit flagrant de bonne gouvernance, une navigation à vue déplorable et pour le moins électoraliste devant des dépassements devenus pérennes depuis l'arrivée de Tshisekedi ?
Entre-temps Luzolo Bambi relève que même sous Tshisekedi 15 milliards continuent d'être perdus annuellement du Trésor public, chaque jour à coté d'un pléthorique cabinet et de multiples voyages très budgétivores à la PR on découvre dépassements budgétaires et surtout détournements en règle dans les institutions et les entreprises publiques et parapubliques dans un pays quoiqu'on chante ici et là le contraire où les caisses sont vides ou ont des réserves faméliques. Il faut vite sanctionner les 'coupables' car notre gouvernance budgétaire actuelle ne peut permettre ni de créer des richesses, ni d’améliorer les conditions sociales de la population. Les "états généraux de la lutte contre la corruption" organisés récemment par le sommet de l'exécutif et leurs recommandations sauront-ils ajouter un plus à la lutte contre ce fléau majeur du pays ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'ODEP n'en est pas resté à ce simple constat malheureux, il a fait des recommandations (voir infra) au Président de la République dont dépend directement hélas l'IGF et que le PR instrumentalise à des fins politiciennes, pour mettre fin à ces mauvaises pratiques dont notamment la réhabilitation urgente de la Cour des comptes et bien sûr la réduction du train de vie à la PR. Ailleurs ceux qui défendent la gestion de la PR (ou les sectateurs personnels du Chef de l'Etat) allèguent des impératifs constitutionnels d'urgence dans la sécurité, la diplomatie et aussi dans la nécessaire création des structures spécialisées mais ne peut-on pas y voir un déficit flagrant de bonne gouvernance, une navigation à vue déplorable et pour le moins électoraliste devant des dépassements devenus pérennes depuis l'arrivée de Tshisekedi ?
Entre-temps Luzolo Bambi relève que même sous Tshisekedi 15 milliards continuent d'être perdus annuellement du Trésor public, chaque jour à coté d'un pléthorique cabinet et de multiples voyages très budgétivores à la PR on découvre dépassements budgétaires et surtout détournements en règle dans les institutions et les entreprises publiques et parapubliques dans un pays quoiqu'on chante ici et là le contraire où les caisses sont vides ou ont des réserves faméliques. Il faut vite sanctionner les 'coupables' car notre gouvernance budgétaire actuelle ne peut permettre ni de créer des richesses, ni d’améliorer les conditions sociales de la population. Les "états généraux de la lutte contre la corruption" organisés récemment par le sommet de l'exécutif et leurs recommandations sauront-ils ajouter un plus à la lutte contre ce fléau majeur du pays ?
"RDC : « Le dépassement budgétaire est une faute de gestion et viole la loi des finances publiques » (ODEP) - 29 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/29/rdc-le-depassement-budgetaire-est-une-faute-de-gestion-et-viole-la-loi-des-finances-publiques-odep.html/96220/
L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a réagi à la déclaration de l’inspecteur général de finances, chef de service Jules Alingete, selon laquelle le dépassement budgétaire enregistré à la présidence de la République n’est ni un acte de détournement ni un acte de mauvaise gestion.
D’après son chargé de communication, Valery Madianga qui intervenait à la radio Okapi, le dépassement budgétaire est une faute de gestion et viole la loi des finances publiques dans la mesure où les crédits budgétaires sont limitatifs.
« Les charges de l’Etat sont déterminées dans le budget de l’Etat ou la loi des Finances. Dans cette loi, chaque service présente ses besoins annuels au cours des conférences budgétaires organisées par le ministère du Budget. Au cours de l’année, nous constatons que dans l’exécution, certains services ont déjà dépassé tout ce qu’on leur a accordé comme budget, voté par le Parlement. Les dépassement budgétaires sont des fautes de gestion », a expliqué Valery Madianga.
Pour sa part, Jean-Claude Tshilumbayi, député provincial de l’UDPS soutient que le dépassement budgétaire ne peut être qualifié de détournement ou d’acte de mauvaise gestion.
A l’en croire, le dépassement budgétaire enregistré à la Présidence de la République s’explique par des besoins urgents comme la sécurité, la diplomatie et aussi la nécessité de créer des structures spécialisées pour permettre au chef de l’Etat d’accomplir les tâches constitutionnelles qui sont les siennes.
Dans sa précédente déclaration, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) avait accusé l’inspecteur général des Finances, Jules Alingete de faire l’apologie de la mégestion des finances publiques et couvre la gabegie financière à la Présidence de la République, devenue, à l’en croire, le symbole des dépassements budgétaires faute de gestion.
Cette structure avait ainsi recommandé au président de la République ce qui suit :
- Mettre fin à ces mauvaises pratiques de gestion des finances publiques qui sont devenues pérennes au sommet de l’État depuis janvier 2019 jusqu’à ce jour. C’est un mauvais exemple donne autres gestionnaires des finances publiques dans le pays ;
- Mettre fin à la campagne d’apologie de la mauvaise gouvernance que vient de commencer votre collaborateur de l’IGF. C’est une campagne qui vise à minimiser et dédramatiser les mauvais actes de gestion. C’est une campagne à but électoraliste. Produisez un bilan visible et valable avant de penser aux prochaines élections
- Réduire le train de vie de l’institution Présidence de la République dont les crédits ont augmenté de 100 millions de dollars dans la loi des finances 2022, mais a quelles fins. Cela empêchera-t-il les dépassements budgétaires ? Nous l’espérons !!!
- Réhabilitez de manière urgente la Cour des Compte.
Pour rappel, lors d’un briefing animé conjointement avec le porte-parole du gouvernement, le 23 octobre, Jules Alingete a déclaré que le dépassement budgétaire n’est pas un acte de détournement et ou de mauvaise gestion. Ainsi, il a expliqué que le dépassement budgétaire arrive au moment de paiement en procédure d’urgence, lorsqu’il s’agit de résoudre des impératifs de la dépense publique.
"Pour dépassements budgétaires à la présidence, l'ODEP met à nu la privatisation de l'IGF - 27.10.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95359_pour_depassements_budgetaires_a_la_presidence_l_odep_met_a_nu_la_privatisation_de_l_igf.html
"L'inspection générale des finances (IGF) dépend non pas de la présidence de la République, mais du président de la République", a dénoncé l'ODEP (Observatoire de la dépense publique) dans un communiqué de presse. Cette structure accuse le président Félix Tshisekedi d'avoir instrumentalisé l'IGF à des fins politiciennes.
Le communiqué de l'ODEP fait suite aux propos tenus dernièrement par l'Inspecteur général des finances, Jules Alingete, relatif aux dépassements budgétaires chroniques à la présidence de la République. "Impossible de croire que, ce haut cadre de l'IGF peut autant fouler aux pieds, les dispositions constitutionnelles et légales, relatives aux finances publiques, sans avoir les ordres et injonctions de son employeur", dénonce l'ODEP dans son communiqué, avant d'accuser l'Inspecteur Jules Alingete de couvrir une gabegie financière à la présidence, où les dépassements budgétaires sont devenus une culture et un mauvais exemple pour tous les gestionnaires des finances de l'Etat à travers le pays.
A titre d'exemple, l'ODEP rappelle qu'à la fin du mois de septembre, plusieurs institutions avaient dépassé leurs budgets annuel ; tandis que la présidence de la République était arrivée à ce point, dès le milieu de l'année. "Depuis le mois d'août 2021, la présidence de la République engage les dépenses sans disponibilité des crédits. Elle a déjà dépensé 253,7 millions de dollars américains ; alors que 159,8 millions américains avaient été votés pour toute l'année, soit un dépassement de 111 % qui va encore se creuser d'ici à la fin décembre ", note le communiqué de l'ODEP.
Dans le même chapitre, l'ODEP rappelle que, "pour toute l'année 2020, la présidence avait dépassé son budget de 18 millions de dollars, contre 93,9 millions jusqu'ici en 2021 ".
Pléthore à la présidence et voyages fréquents
Selon le communiqué de l'ODEP, ce tableau est consécutif à la taille du cabinet, dont le nombre d'agents est passé de 445 en 2019 à 1018 en 2021 et 1096 prévu pour 2022. L'ODEP cite également les "voyages du président".
L'ODEP reste d'avis que, une telle gouvernance budgétaire ne peut permettre ni la création des richesses, ni l'amélioration des conditions sociales de la population, encore moins de rendre effective la décentralisation, telle que prévue par la Constitution.
Quid des sanctions ?
Faisant savoir que le parlement est l'autorité budgétaire et que la Cour des comptes une institution supérieure de contrôle, l'ODEP souligne que la loi prévoit des sanctions contre toute personne qui aura engagé des dépenses sans disponibilité de crédits. Aussi exhorte-t-il le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, à réhabiliter la Cour des comptes et à laisser travailler avec objectivité l'IGF, devenue une arme redoutable pour placer des proches de la coalition au pouvoir à la tête des entités publiques.
L'ODEP exhorte également à la fin des mauvaises pratiques de gestion des finances publiques, qui sont devenues pérennes au sommet de l'État, depuis le mois de janvier 2019 ; à mettre fin à la campagne d'apologie de la mauvaise gouvernance à laquelle s'illustre l'IGF Jules Alingete et à le sanctionner à l'inviter à réduire le train de vie de la présidence de la République, dont les crédits ont augmenté de 100 millions de dollars dans la loi des finances 2022.
"RDCongo: l’Observatoire de la dépense publique étrille le président Félix Tshisekedi - 26 octobre 2021
= https://afrique.lalibre.be/64892/rdcongo-lobservatoire-de-la-depense-publique-etrille-le-president-felix-tshisekedi/
L’ODEP (Observatoire de la dépense publique), une ONG bien connue des Congolais,a diffusé un communiqué de presse cinglant pour dénoncer l’instrumentalisation, par le chef de l’Etat, de l’IGF (Inspection générale des Finances) « à des fins politiciennes ». Elle appelle en outre Félix Tshisekedi à diminuer le train de vie de la Présidence.
« L’IGF dépend non pas de la Présidence de la République mais du Président de la République », indique le communiqué. « Voilà pourquoi nous nous adressons à l’employeur donneur d’ordre et non à l’employé ».
La colère de l’ODEP a été provoquée par les propos tenus samedi dernier par « le collaborateur de Félix Tshisekedi », Jules Alingete, « placé à la tête de l’IGF », à propos des dépassements budgétaires chroniques à la Présidence de la République. « Impossible de croire que ce haut cadre de l’IGF peut autant fouler aux pied les dispositions constitutionnelles et légales relatives aux finances publiques sans avoir reçu les ordres et injonctions de son employeur ».
Gabegie financière
Et l’ODEP d’accuser l’Inspection des Finances de « couvrir une gabegie financière », alors que les dépassements budgétaires à la Présidence « sont devenus une culture et un mauvais exemple venu d’en haut pour tous les gestionnaires des finances de l’Etat dans tout le pays ».
Selon le communiqué, fin septembre, plusieurs institutions avaient ainsi déjà dépassé leur budget annuel, tandis que la Présidence est arrivée à ce point dès le milieu de l’année: « Depuis le mois d’août 2021, la Présidence engage les dépenses sans disponibilité des crédits ». Elle a déjà dépensé 253,7 millions de dollars alors que 159,8 millions avaient été votés pour toute l’année, soit un dépassement de 111% qui va encore se creuser d’ici à la fin décembre. Pour toute l’année 2020, la Présidence avait dépassé son budget de 18 millions de dollars, contre 93,9 millions jusqu’ici en 2021.
En cause, notamment, l’explosion de la taille du cabinet du président Tshisekedi, passé de 445 personnes en 2019, à 1018 cette année et 1096 prévues pour 2022. L’ODEP cite également les « voyages du Président », au sujet desquels des plaisantins ironisent sur les réseaux sociaux en assurant qe M. Tshisekedi a récemment consenti à rendre visite… au Congo.
La loi prévoit des sanctions
L’ODEP souligne qu' »une telle gouvernance budgétaire (…) ne peut permettre ni de créer des richesses, ni d’améliorer les conditions sociales de la population. Encore moins de (…) rendre effective la décentralisation telle que prévue par la Constitution ».
Rappelant que le parlement est « l’autorité budgétaire » et la Cour des Comptes « une institution supérieure de contrôle », l’ODEP souligne que la loi prévoit des sanctions pour toute personne « qui aura engagé des dépenses sans disponibilité de crédits ».
L’ONG exhorte le chef de l’Etat à réhabiliter la Cour des Comptes et à « laisser travailler avec objectivité » l’IGF, devenue « une arme redoutable pour placer des proches de la coalition au pouvoir à la tête des entités publiques ».
Elle l’exhorte aussi à mettre fin aux « mauvaises pratiques de gestion des finances publiques qui sont devenues pérennes au sommet de l’Etat depuis janvier 2019 » quand Félix Tshisekedi a accédé à la Présidence; à mettre fin à « la campagne d’apologie de la mauvaise gouvernance que vient de commencer votre collaborateur de l’IGF » et à le « sanctionner »; à « réduire le train de vie de l’institution Présidence de la République dont les crédits ont augmenté de 100 millions de dollars dans la loi de finance 2022 ».
"Etats généraux de lutte contre la corruption : les participants appellent Tshisekedi à recevoir le serment des membres de la Cour des comptes - 26 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/26/etats-generaux-de-lutte-contre-la-corruption-les-participants-appellent-tshisekedi
= https://actualite.cd/2021/09/17/rdc-vers-la-prestation-de-serment-des-juges-de-la-cour-des-comptes
"Les voyages du chef de l’État absorbent beaucoup de crédits de la présidence - 26.10.2021
= https://ouragan.cd/2021/10/rdc-les-voyages-du-chef-de-letat-absorbent-beaucoup-de-credits-de-la-presidence/ l
Depuis le mois d’août 2021, la présidence engage des dépenses sans disponibilité des crédits, indique un communiqué de l’ODEP publié lundi 25 octobre 2021.
Les conséquences sont terribles. Toutes les recettes additionnelles sont utilisées pour le fonctionnement, surtout des voyages du président. Fin septembre 2021, la présidence a dépensé 253,7 millions USD contre les crédits votés de 159,8 millions USD, soit un dépassement de de 93,9 millions USD (111%). Pire, la présidence fait le contraire. Au lieu de réduire son train de vie, il se tape un nombre pléthorique du personnel politique.
"De 445 agents en 2019, on a atteint aujourd'hui en 2021 1.018 agents. A cela, il faut ajuter une dizaine de services publics budgétivores créés pendant la même période et rattachés à la présidence. Des services qui se télescopent avec l'administration publique ou parfois avec le gouvernement. Tout est sabordé. Les investissements sont relégués au second plan. D'ailleurs, ils varient entre 3% à 5% dans les dépenses publiques".
Aux yeux de l'ODEP, le "silence coupable" de l'IGF indigne surtout quant à la destination de "206 millions USD encaissés dans le cadre du RAM entre janvier et juillet 2021".
A haute voix, l'organisation exhorte le président de la République de réduire le train de vie de la présidence de la République dont les crédits ont augmenté de 100 millions USD dans la loi des finances 2022 et de réhabiliter de manière urgente la Cour des Comptes. L'ODEP reste convaincue que le contrôle de l'IGF est un contrôle administratif. "Laissez travailler avec objectivité au lieu de les instrumentaliser à des fins politiciennes".
"RDC : La Nouvelle Dynamique de la Société Civile appelle Félix Tshisekedi à réduire ses "incessants voyages à l'étranger"
= https://7sur7.cd/2021/10/27/rdc-la-nouvelle-dynamique-de-la-societe-civile-appelle-felix-tshisekedi-reduire-ses
"RDC: que peuvent changer les états généraux de lutte contre la corruption ? - 21 octobre 2021
= https://coulisses.net/rdc-que-peuvent-changer-les-etats-generaux-de-lutte-contre-la-corruption/
Les états généraux de lutte contre la corruption se sont ouverts, mardi, à Kinshasa. Pendant quatre jours, les experts réfléchissent sur comment identifier les actes de corruption et proposer des sanctions appropriées.
En RDC, la corruption est retrouvée à tous les niveaux du système institutionnel. C’est un mal contre lequel se bat le président Félix Tshisekedi depuis son investiture en 2019. Une agence appropriée avait été créée pour lutter contre la corruption, mais le défi demeure grand.
Ces dernières années, plusieurs enquêtes menées par l’IGF ont permis d’identifier les auteurs de corruption dans les entreprises publiques et même dans les gouvernements provinciaux. Et dont la plupart sont des personnalités politiques à forte influence dans le pays. Pour sa part, la ministre d’Etat de la justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a invité les participants à faire des propositions pratiques, notamment en mettant en place un « mécanisme de suivi des recommandations issues de ces quatre jours de cogitation ».
« Les présentes assises doivent, à mon sens, être des plus pragmatiques. En effet, il nous faut dépasser l’étape de la théorie et nous interroger sur les mesures pratiques à mettre en place pour éradiquer la corruption dans notre pays. Il nous faut également mettre en place des mécanismes de suivi des recommandations issues de ces quatre jours de cogitation », a indiqué Rose Mutombo.
La garde des sceaux a souhaité que les experts se penchent sur la revisitation du Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais tel que modifié à ce jour. D’après elle, cette disposition ne prend pas en compte tous les aspects relatifs à la corruption.
« Le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais tel que modifié à ce jour, ne prend pas en compte tous les aspects relatifs à la corruption, ce qui ne permet pas à l’organe poursuivant de qualifier comme il se doit les actes de corruption parce que, lié par le principe de la légalité des délits et des peines. Certainement chers participants, proposez-vous des actions de plaidoyer à l’endroit des parlementaires pour que notre pays soit doté d’un cadre légal approprié pour la lutte contre ce fléau », a fait savoir la ministre.
"RDC : Clôturés Par Le VPM, JP Lihau, Les Travaux Sur Les États Généraux De La Lutte Contre La Corruption Dont Plusieurs Recommandations Ont Été Fournies - 25 octobre 2021
= https://newscd.net/2021/10/25/rdc-clotures-par-le-vpm-jp-lihau-les-travaux-sur-les-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption-dont-plusieurs-recommandations-ont-ete-fournies/
"RDC : États généraux de la lutte contre la corruption, voici les 18 recommandations de l’APLC pour endiguer ce fléau - 21 octobre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption-voici-les-18-recommandations-de-laplc-pour-endiguer-ce-fleau/
"États généraux de la lutte contre la corruption en RDC: l'ACAJ partage son expérience aux participants - 20-10-2021
= https://foxtimes.net/publications/388-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption-en-rdc-l-acaj-partage-son-experience-aux-participants
"Etats généraux de lutte contre la corruption :164 recommandations adressées au Chef de l'Etat, au Parlement, au Gouvernement et aux structures de lutte contre la corruption
= https://www.election-net.com/rdc-etats-generaux-de-lutte-contre-la-corruption-164-recommandations-adressees-au-chef-de-letat-au-parlement-au-gouvernement-et-aux-structures-de-lutte-contre-la-corruption/
"Voici Les Recommandations Faites Par L’APLC Pour Lutter Contre La Corruption En RDC - 22 octobre 2021
= https://newscd.net/2021/10/22/voici-les-recommandations-faites-par-laplc-pour-lutter-contre-la-corruption-en-rdc/
= https://7sur7.cd/2021/10/20/rdc-lutte-contre-la-corruption-laplc-propose-la-criminalisation-de-lenrichissement
"Comment lutter efficacement contre la corruption en RDC ? - 15/08/2019
= https://www.radiookapi.net/2019/08/15/emissions/okapi-service/comment-lutter-efficacement-contre-la-corruption-en-rdc
"Corruption : « 15 milliards USD sont détournés chaque année en RDC, même sous Tshisekedi » (Luzolo Bambi) - 21.10.2021
= https://www.journaldekinshasa.com/corruption-15-milliards-usd-sont-detournes-chaque-annee-en-rdc-meme-sous-tshisekedi-luzolo-bambi/
= https://pushmag.net/corruption-en-rdc-meme-apres-depart-de-kabila-rien-na-change-alerte-luzolo-bambi/
"Luzolo Bambi : « Que ceux qui sont dans le chemin de la corruption y renoncent par le feu de la sanction » - 20/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/20/emissions/linvite-du-jour/luzolo-bambi-que-ceux-qui-sont-dans-le-chemin-de-la-corruption
"RDC : Plus de 50% de Congolais pratiquent la corruption (Luzolo Bambi) - octobre 28, 2021
= https://vraijournal.net/rdc-plus-de-50-de-congolais-pratiquent-la-corruption-luzolo-bambi/
"RDC : Les 13 faiblesses dans la lutte contre la corruption relevées par la Plateforme des Organisations anti-corruption - 02 JUIL 2019
= https://deskeco.com/rdc-les-13-faiblesses-dans-la-lutte-contre-la-corruption-relevees-par-la-plateforme-des-organisations-anti-corruption/
Ce document non seulement il donne plusieurs recommandations pour endiguer la corruption en RDC mais aussi recense les faiblesses actuelles qui minent la lutte contre la corruption.
DESKECO.COM propose ici les 13 faiblesses recensées par la Plateforme des Organisations de la Société anti-corruption.
Selon l'APNAC-RDC et l'OSCEP, actuellement les faiblesses dans la lutte contre la corruption sont notamment :
1 - La non-appropriation de la vision du président de la République dans la lutte contre la corruption ;
2- L'impunité à tous les niveaux, des corrompus et des corrupteurs ;
3- La volonté politique de lutte contre la corruption annoncée au sommet de l'Etat n'est pas encore manifestée ;
4- L'expertise n'est pas encore mise à contribution ;
5- La lutte continue à se faire en ordre dispersé;
6- Le cadre légal de lutte contre la corruption n'est pas adapté à l'évolution mondiale, notamment la non prise en compte des exigences des conventions régionales et internationales dûment ratifiées par la RDC;
7- L'absence d'une loi sur la moralisation de la vie publique ;
8- L'absence d'une politique nationale de lutte contre la corruption ;
9- L'absence d'une structure indépendante anti-corruption ;
10-L'appareil judiciaire très exposé à la corruption ;
11- Pas de saisines et des procès spécifiquement qualifiés d'anti corruption;
12- L'insuffisance des crédits budgétaires alloués aux structures de lutte contre la corruption ;
13- L'absence d'un cadre permanent de renforcement des capacités des acteurs de lutte contre la corruption.
"Lutte contre la corruption : plaidoyer pour l’accélération de la révision de la loi sur les partis politiques concernant l'interdiction « d'octroyer les cadeaux aux électeurs lors des campagnes électorales » - 26 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/26/lutte-contre-la-corruption-plaidoyer-pour-lacceleration-de-la-revision-de-la-loi-sur-les
"Evariste Kazadi : « La corruption est institutionnalisée au sein de l'appareil judiciaire congolais » - 16/10/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/10/26/emissions/grande-interview/evariste-kazadi-la-corruption-est-institutionnalisee-au-sein
= https://www.jeuneafrique.com/1236608/politique/corruption-en-rdc-le-pari-a-six-millions-de-dollars-de-felix-tshisekedi/
= https://www.radiookapi.net/2021/10/03/actualite/politique/rdc-la-coalition-transparence-rdc-lance-sa-campagne-de-lutte-contre
= http://afrikarabia.com/wordpress/corruption-en-rdc-tout-le-monde-a-peur-du-grand-deballage/
= https://acturdc.com/corruption-en-rdc-felix-tshisekedi-ne-compte-pas-lacher-prise/
"RDC : « corruption à ciel ouvert » des roulages, le ministre de l’Intérieur interpellé à l’Assemblée nationale - 28/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/28/actualite/societe/rdc-corruption-ciel-ouvert-des-roulages-le-ministre-de-linterieur
"Lutte contre la corruption en Rdc: pendant que le professeur Nyabirungu plaide pour un nouveau parquet national financier à compétence spécifique et spéciale, le parquet général financier près la Cour des comptes dénonce sa marginalisation et prise en otage par les politiciens - 29/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/29/emissions/droits-et-citoyennete/lutte-contre-la-corruption-en-rdc-pendant-que-le
"QUELLE POLITIQUE EXTÉRIEURE DE LA RDC DERRIÈRE LES VOYAGES DE FÉLIX TSHISEKEDI ?
= https://congoresearchgroup.org/quelle-politique-exterieure-de-la-rdc-derriere-les-voyages-de-felix-tshisekedi/?lang=fr
AU-DELÀ DE LA POLÉMIQUE SUR LES MULTIPLES VOYAGES DU PRÉSIDENT CONGOLAIS, QUE VA CHERCHER FÉLIX TSHISEKEDI À L’ÉTRANGER ? DÉCRYPTAGE DES AXES DE LA (NOUVELLE) POLITIQUE EXTÉRIEURE DE LA RDC.
Pas moins de 31 voyages en dehors du pays en onze mois. Visites officielles, conférences, panels, forums… Depuis qu’il est arrivé aux affaires fin janvier, Félix Tshisekedi a déjà passé plus d’un mois dans les avions. Tenez, parmi les neuf pays limitrophes de la RDC, seul le Soudan du Sud n’a encore vu atterrir sur son sol le VistaJet Bombardier ou l’un des appareils de la flotte de Qatar Executive qu’affrète le nouveau chef de l’État congolais. « Ça ne saurait tarder : le président s’était engagé à se rendre dans tous les États voisins », nous confie un de ses collaborateurs quelques heures avant de s’envoler, le 1er décembre, pour la Centrafrique.La fréquence de ces voyages est telle qu’elle commence à soulever des interrogations dans l’opinion publique congolaise sur l’utilité de tous ces périples présidentiels hors du territoire national. « À ceux-là, je leur dis qu’on a déjà ramené plus d’un milliard et demi [de dollars] grâce à ces voyages. Des voyages qui n’ont même pas coûté 50 millions de dollars », a rétorqué mi-novembre Félix Tshisekedi devant la communauté congolaise, en marge du Forum de Paris sur la paix.
AXE 1 : L’ARGENT
Mais si ce montant avancé représente plus des promesses de divers partenaires que de nouveaux appuis financiers concrets, Félix Tshisekedi a dévoilé là l’un des axes majeurs de son positionnement stratégique : la quête de fonds. Pour mettre en application son programme de gouvernement à 20 piliers, en coalition avec le camp de son prédécesseur Joseph Kabila, le nouveau président recherche avant tout de l’argent. D’autant que le budget 2020 du pays a été brusquement réévalué à 10 milliards de dollars. Il était estimé à 5,9 milliards de dollars pour l’exercice en cours. Un choix politique loin d’être réaliste quand l’on connaît les défis auxquels la RDC est confrontée et ses difficultés à mobiliser les recettes internes.
D’ailleurs, Philippe Egoume, représentant du Fonds monétaire international (FMI), l’a rappelé lors d’une conférence de presse à Kinshasa : « Il est très rare qu’un pays puisse augmenter ses revenus de 50 à 60% d’une année à l’autre (…) Nous pensons qu’il existe un certain nombre de mesures pour augmenter les revenus qui pourraient générer 1 à 2% du PIB, donc entre 500 millions et 1 milliard de dollars. Ce sera peut-être plus si des réformes plus importantes sont faites. Mais cinq milliards, c’est beaucoup ! » Un député proche de Félix Tshisekedi, qui suit ce dossier de près, a avoué également au Groupe d’étude sur le Congo (GEC) qu’« un correctif budgétaire » pourrait intervenir « entre janvier et février 2020 » pour revoir à la baisse ces « prévisions intenables ».
Dans l’entourage de Félix Tshisekedi, conseillers, ambassadeurs itinérants ou autres représentants du chef de l’État, consultés par le GEC, reconnaissent aussi l’impasse. « C’est pourquoi, aujourd’hui, nous n’avons pas d’autre alternative que celle de nous aligner sur le ‘consensus de Washington’ », nous explique l’un d’entre eux. Ce très proche collaborateur du président de la République fait allusion aux négociations engagées avec le Fonds monétaire international en vue de parvenir à un programme formel avec l’institution financière internationale. Ce qui pourrait alors déclencher les aides financières de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires bilatéraux. À l’en croire, un « programme intérimaire » avec le FMI « pourrait être validé le lundi [16 décembre] par son conseil d’administration et s’étendrait jusqu’à mai ou juin ». En retour, le pays doit engager des réformes en matière de gouvernance. Cela passe notamment par des mesures concrètes de lutte contre la corruption qui persiste, comme l’a encore relevé, le 9 décembre, le Conseil de l’Union européenne dans ses conclusions sur la RDC.
Au sein de l’UE, voire au-delà, « personne n’a intérêt à affaiblir Félix Tshisekedi, nous dit un ambassadeur occidental basé à Kinshasa. Alors, pour l’instant, nous l’épargnons sur des dossiers où nous aurions eu beaucoup de critiques sous Joseph Kabila. C’est le cas par exemple de l’affaire dite des 15 millions de dollars détournés. Mais, jusqu’à quand allons-nous le soutenir ? A un moment donné, il en ira également de notre crédibilité », prévient le diplomate. Selon lui, l’Europe serait même aujourd’hui prête à suivre Félix Tshisekedi dans son choix de « ne pas fouiner » dans la gestion décriée de son prédécesseur si le nouveau président s’engage à « lutter véritablement contre la corruption » durant son quinquennat.
AXE 2 : LE REPOSITIONNEMENT RÉGIONAL ET LA PACIFICATION DE L’EST
Prônant une politique étrangère d’ « ouverture », Félix Tshisekedi ne tend seulement pas la main aux partenaires traditionnels de la RDC. Il a déjà été en Russie, et en Serbie, et « a prévu de se rendre en Chine », complète l’un de ses ambassadeurs itinérants. Selon ce dernier, « c’est l’objectif principal » de tous ces voyages du président congolais : « Rétablir un meilleur équilibre géopolitique des intérêts » des uns et des autres. « Telle est la vocation de notre pays dès sa création », soutient-il. Mais cette stratégie d’ouverture tous azimuts ne passe pas partout.
Dans la sous-région par exemple, où la stabilité régionale et la recherche de la solution à la crise sécuritaire dessinent peu à peu les contours d’un autre axe de la politique étrangère de Félix Tshisekedi, il y a eu un raté mémorable. Malgré le réseau développé par Fortunat Biselele, l’incontournable conseiller privé de Félix Tshisekedi, la fausse bonne idée d’inviter tous les pays voisins (Burundi, Rwanda, Ouganda, Tanzanie, …) à intégrer un « état-major régional intégré » a très rapidement fait pschitt. L’initiative a été confrontée à la fois aux réticences de Kampala, mais aussi au veto de la Communauté de développement des États de l’Afrique australe (SADC). Il n’est cependant pas exclu que le dispositif initial se transforme à un cadre de concertation et d’échange d’informations sur l’état de la menace dans la région.
À vrai dire, des responsables de l’armée, restés loyaux à Joseph Kabila, n’y ont jamais cru. Trois de ceux que nous avons interrogés estiment que la RDC a plutôt « intérêt à se tourner vers la SADC [Communauté de développement de l’Afrique australe]» pour constituer une nouvelle brigade – non dépendante de la Monusco – qui remplacerait l’actuelle Brigade d’intervention des Nations unies. En filigrane s’affrontent ici également deux visions différentes de l’intégration régionale au sommet de l’État congolais : d’un côté, le président Félix Tshisekedi qui souhaite voir la RDC devenir le 7e pays membre de la Communauté d’Afrique de l’Est, aux côtés notamment du Rwanda, de l’Ouganda et du Kenya dont il paraît proche, de l’autre, Joseph Kabila, son prédécesseur, qui tient à maintenir le pays dans le giron de la SADC, aux côtés entre autres de l’Angola et de l’Afrique du Sud.
Félix Tshisekedi et Paul Kagame, le 8 décembre 2019, au Kusi Ideas Festival, à Kigali. :copyright: Flickr/Paul Kagame
Mais cet échec de la mise en place d’un “état-major régional intégré” ne doit pas obscurcir « la nouvelle dynamique de coopération » qui se déploie dans les Grands-Lacs, insiste-t-on dans l’entourage du chef de l’État congolais. « Félix Tshisekedi a réussi à emmener ses homologues à jouer un jeu constructif dans la conjonction d’intérêts économiques, loin des conflits et des prédations, en essayant de dépasser les rancœurs et les souvenirs du passé », argumente le diplomate congolais.
AXE 3 : LE RÉÉQUILIBRAGE DES RAPPORTS DE FORCE À L’INTÉRIEUR DU PAYS
Qu’à cela ne tienne, le soutien apparent de la communauté internationale engrangé par Félix Tshisekedi, notamment lors de ces voyages à l’étranger, pourrait également lui permettre d’infléchir, tant soit peu, les rapports de force qui lui sont défavorables au sein de la coalition au pouvoir. C’est en effet son « partenaire de l’alternance », Joseph Kabila, et le Front commun pour le Congo (FCC) qui contrôlent l’essentiel des institutions de la République.
« Même des caciques de la famille politique de l’ancien président, voire des officiers de l’armée, savent qu’ils n’ont pas d’autre choix que de composer avec Félix Tshisekedi. N’est-ce pas lui qui a plaidé en faveur de l’atténuation des sanctions européennes contre des proches de Joseph Kabila ? » avance ainsi un député proche du chef de l’État. Le 9 décembre, Lambert Mende et Roger Kibelisa, respectivement ancien ministre des Médias et ancien chef du département de la sécurité intérieure de l’Agence nationale de renseignements (ANR), ont bénéficié de la levée des mesures individuelles restrictives prises à leur encontre par l’UE. Mais cet assouplissement n’a pas concerné 12 autres proches de l’ancien président Joseph Kabila, maintenus sur la liste des sanctions européennes.
« Dans la politique extérieure du président, le rééquilibrage éventuel de rapports de force n’est pas un objectif en soi. Il en sera sans doute l’une des conséquences », décrypte un autre membre de l’entourage de Félix Tshisekedi. Mais, « rassurez-vous, le président voyagera moins l’année prochaine », promet l’un des assistants.
"RDC : le gouvernement appelé à s'abstenir de toute interférence dans les affaires judiciaires (recommandations des états généraux de lutte contre la corruption) - 26 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/26/rdc-le-gouvernement-appele-sabstenir-de-toute-interference-dans-les-affaires-judiciaires
"RDC : la lutte contre la corruption est aux antipodes des intérêts de certains acteurs, qui profitent de leurs positions politique pour s'octroyer des ressources publiques au détriment de la population (PNUD) - 20 octobre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/10/20/rdc-la-lutte-contre-la-corruption-est-aux-antipodes-des-interets-de-certains-acteurs-qui
"RDC, la corruption dénoncée - 22/10/2019
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/republique-democratique-du-congo/rdc-la-corruption-denoncee_3670325.html
"[Tribune] Corruption en RDC : il est urgent de protéger les lanceurs d’alerte - 28 mai 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1179546/politique/tribune-corruption-en-rdcaf-il-est-urgent-de-proteger-les-lanceurs-dalerte/
"La RDC et le Trésor américain s’accordent à lutter contre le blanchiment des capitaux - 17/10/2021
= https://acpcongo.com/index.php/2021/10/17/la-rdc-et-le-tresor-americain-saccordent-a-lutter-contre-le-blanchiment-des-capitaux/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
Rappelons que la corruption dans notre pays est d’une ampleur telle que ses multiples pratiques ont été banalisées et quasiment normalisées qu'elles ont produit dans la population un vocabulaire large et varié devenu familier à tous. Ce constat m'a curieusement provoqué deux ordres de réflexions aventureux qui sont quelque part assez éloignés entre eux et du sujet en question !
1° En Afrique subsaharienne, dans la Région de ses Grands Lacs et au Congo le passé de la guerre civile pour la conquête du pouvoir en Ouganda et en Ouganda a comme normalisé dans les études africaines ce mode d'accession au pouvoir. Passé les rebellions et les mouvements révolutionnaires décriés d'antan, les armes sont devenues un process normal : aujourd'hui ni Museveni ni Kagame toujours au pouvoir ne sont plus interpellés selon leur passé militaire - et le génocide rwandais a même intronisé leurs combats - mais au regard de leurs parcours au pouvoir.
Une preuve de cette particularité au Congo riche d'un vocabulaire de dérision et peut-être de défaitisme se répercute dans l'expression ambiante de "chance eloko pamba" (= "la chance est illusoire elle peut-être accordée à n'importe qui", comme dirait l'étonnant Amadou Kourouma "Allah n'est pas obligé" = Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes ses choses ici-bas") ! A chacun d'en méditer...
2° Alors dans quelle mesure les pratiques Congolaises si spécifiques peuvent-elles bénéficier des expériences étrangères comme celle du Kenya appelée au secours (voir infra) ? Ne devons-nous pas plutôt plancher sur des ressources internes tirées de l'étude fouillée de notre propre expérience ? Et qu'en avons-nous fait jusque-là ? Deux questions en l'air que je laisse à l'étude de chacun !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
1° En Afrique subsaharienne, dans la Région de ses Grands Lacs et au Congo le passé de la guerre civile pour la conquête du pouvoir en Ouganda et en Ouganda a comme normalisé dans les études africaines ce mode d'accession au pouvoir. Passé les rebellions et les mouvements révolutionnaires décriés d'antan, les armes sont devenues un process normal : aujourd'hui ni Museveni ni Kagame toujours au pouvoir ne sont plus interpellés selon leur passé militaire - et le génocide rwandais a même intronisé leurs combats - mais au regard de leurs parcours au pouvoir.
Une preuve de cette particularité au Congo riche d'un vocabulaire de dérision et peut-être de défaitisme se répercute dans l'expression ambiante de "chance eloko pamba" (= "la chance est illusoire elle peut-être accordée à n'importe qui", comme dirait l'étonnant Amadou Kourouma "Allah n'est pas obligé" = Allah n'est pas obligé d'être juste dans toutes ses choses ici-bas") ! A chacun d'en méditer...
2° Alors dans quelle mesure les pratiques Congolaises si spécifiques peuvent-elles bénéficier des expériences étrangères comme celle du Kenya appelée au secours (voir infra) ? Ne devons-nous pas plutôt plancher sur des ressources internes tirées de l'étude fouillée de notre propre expérience ? Et qu'en avons-nous fait jusque-là ? Deux questions en l'air que je laisse à l'étude de chacun !
"Corruption, fraude et blanchiment de capitaux : L’APLC s’inspire de l’expérience kenyane - 7 novembre 2021
= http://www.lepotentiel.cd/g?post=2728
Avec une expérience de plus de vingt ans dans la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux, la Commission d'éthique et de lutte contre la corruption (EACC) du Kenya s’engage à partager son expérience avec l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC).
La ministre d'Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rose Mutombo Kiese, a présidé, le jeudi 4 novembre à Kinshasa, la cérémonie de signature du mémorandum d'entente entre l'APLC (RDC) et l’EACC (Kenya).
Selon la ministre de la Justice, ce mémorandum d'entente traduit la concrétisation de deux accords signés entre le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi et son homologue Uhuru Kenyata du Kenya. Car, explique-t-elle, la lutte contre la corruption se trouve dans le programme du chef de l'Etat et de celui du gouvernement.« Je suis heureuse de prendre la parole pour la concrétisation de nos deux agences parce que le ministère de la Justice que je représente, en ce jour, doit obligatoirement accompagner l'APLC. Parmi nos engagements, c'est de voir réellement cette agence fonctionner », a déclaré Rose Mutombo, espérant un renforcement des capacités de la part des experts kenyans qui ont plus d'expérience en la matière.
« Nous espérons également qu'il y aura une nouvelle façon de gérer, d'exécuter et de lutter contre la corruption sur le terrain », a-t-elle indiqué, avant de souhaiter bon vent à ces accords.
« Nous avons besoin d'un changement réel. Que la corruption qui a fait un long parcours dans notre pays puisse un jour s'arrêter, pourquoi pas l'éradiquer. A très bientôt, nous pourrions évaluer le travail qui sera fait par les agences », a-t-elle conclu.
Échanges structurels et permanents
"Plus nous numérisons le système, moins il y aura la fraude et la corruption. Cette coopération va aussi se baser sur les échanges des informations et des renseignements", a précisé Thierry Mbulamoko, avant d’inviter les médias à s’approprier la lutte contre la corruption, en dénonçant les cas de corruption et collaborer avec l’APLC.
Dans cette même optique, le chef de la Commission d'éthique et de la lutte contre la corruption du Kenya, Twalib Mbarak, estime que l'une des meilleures façons de combattre la corruption est d'avoir les médias brillants. Car, croit-il savoir, « la presse est une grande source qui permet de dévoiler les gros scandales ».
« Un partenariat égal »
Par ailleurs, le coordonnateur de l’APLC reconnait des avancées du Kenya dans la numérisation des données, en rapport avec la lutte contre la corruption, le blanchiment de capitaux et la criminalité transfrontalière.
A en croire Twalib Mbarak, le soutien technique que l’EACC compte apporter à l'APLC est axé sur la collecte, l'entreposage ou le stockage des preuves, dans la mesure où celles-ci sont plus importantes au niveau des cours et tribunaux.
« Nous sommes venus pour un partenariat égal avec la RDC. Car, nos problèmes sont aussi les problèmes de la RDC », a-t-il précisé.
En outre, il déplore la lenteur de l'évolution des Nouvelles technologies de l’information et de la communication en Afrique, affirmant que « cela occasionne les fuites et les détournements ».
Il sied de noter que la délégation kenyane de l’EACC, conduite par son CEO Twalib Mbarak, a séjourné du 2 au 7 novembre 2021 en RDC. Cette forte délégation a participé à plusieurs activités et séances de travail dans le cadre de leur mission à Kinshasa.
"RDC : l'agence anti-corruption du Kenya EACC partage son expérience avec l'APLC - 3 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/03/rdc-lagence-anti-corruption-du-kenya-eacc-partage-son-experience-avec-laplc
"Lutte contre la corruption : APLC de la RDC et EACC du Kenya signent un mémorandum d’entente - novembre 6, 2021
= https://actu30.cd/2021/11/lutte-contre-la-corruption-aplc-de-la-rdc-et-eacc-du-kenya-signent-un-memorandum-dentente/
"Corruption en RDC : l’APLC annonce l’arrêt de l’hémorragie et le début du changement structurel - 28 juillet 2020
= https://ouragan.cd/2020/07/corruption-en-rdc-laplc-annonce-larret-de-lhemorragie-et-le-debut-du-changement-structurel/
"Diplomatie : Biden a salué les efforts de Tshisekedi dans la lutte contre la corruption en RDC - 31.10.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-95576_diplomatie_biden_a_salue_les_efforts_de_tshisekedi_dans_la_lutte_contre_la_corruption_en_rdc.html
"[Tribune] La lutte contre la corruption en RDC: un secteur d’avenir - 5 NOVEMBRE, 2021
= https://www.financialafrik.com/2021/11/05/tribune-la-lutte-contre-la-corruption-en-rdc-un-secteur-davenir/
"Comment lutter efficacement contre la corruption en RDC ? - 15/08/2019
= https://www.radiookapi.net/2019/08/15/emissions/okapi-service/comment-lutter-efficacement-contre-la-corruption-en-rdc
"LA CORRUPTION EN RDC : ANALYSE ET PISTES DE SOLUTION. - SEPTEMBER 6, 2019
= https://merseignluzonzo.wordpress.com/2019/09/06/la-corruption-en-rdc-analyse-et-pistes-de-solution/#:~:text=En%20effet%2C%20la%20corruption%20en%20RDC%20est%20d%E2%80%99une,la%20diversit%C3%A9%20des%20appellations%20qui%20lui%20sont%20consacr%C3%A9es.
"Pour mettre fin à la corruption en RDC, la justice congolaise doit appliquer sérieusement des sanctions prévues par le code pénal contre ceux qui volent le fonds public - 7 novembre 2021
= https://emergenceplus-rdc.com/leditorial/pour-mettre-fin-a-la-corruption-en-rdc-la-justice-congolaise-doit-appliquer-serieusement-des-sanctions-prevues-par-le-code-penal-contre-ceux-qui-volent-le-fonds-public/
"Corruption en RDC : le pari à six millions de dollars de Félix Tshisekedi - 20 septembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1236608/politique/corruption-en-rdc-le-pari-a-six-millions-de-dollars-de-felix-tshisekedi/
"Corruption en RDC : 27 milliards USD échappent chaque année au trésor public, affirme Pr Boniface Kabisa - 08/12/2020
= https://www.radiookapi.net/2020/12/08/actualite/societe/corruption-en-rdc-27-milliards-usd-echappent-chaque-annee-au-tresor
"Corruption et gouvernance en RDC durant la Transition (2003-2006)
= https://www.droitcongolais.info/files/corruption_durant_la_transition.pdf
= https://newscd.net/2021/10/22/voici-les-recommandations-faites-par-laplc-pour-lutter-contre-la-corruption-en-rdc/
"Que n’avons-nous pas fait ? - - 8 novembre 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/08/rasoir/que-navons-nous-pas-fait/
"
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"
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
IMPUNITE ET ETAT DE DROIT AU CONGO, NOTRE CHER PAYS ! MERCI SVP DE LIRE TOUS UNE ANALYSE EXHAUSTIVE ET TRES INSTRUCTIVE SUR LE SUJET : "LES EFFETS NEFASTES DE L'IMPUNITE SUR L'ETAT DE DROIT" !
Sous ses régimes successifs jusqu'à ce jour notre pays le Congo n'a été qu'un Etat de droit théorique, il a d'abord été en réalité un Etat personnalisé à la figure de son président devenu un monarque concentrant tous les pouvoirs et l'impunité est devenue son appendice. Mais encore ?
"Les Congolais sont conscients d'avoir une classe politique insensible à leur misère de plus en plus aigüe mais ne sont-ils pas aussi victimes consentantes et complices inconscients tant par leurs choix dictés par des sentiments tribaux et ethniques, leurs soutiens exclusivement partisans et leur fanatisme aveugle, ils participent à la consolidation de la médiocrité de la classe politique. Sous tous les régimes, les politiciens congolais survivent grâce à l’impunité savamment entretenue qui leur permet de taire momentanément leurs antagonismes apparents et d’être solidaires les uns des autres pour jouir de ce que le régime en place est en mesure de leur offrir. C’est aussi cela qui arrive par paralyser l’efficacité de l’appareil judiciaire contre leurs crimes qui retardent le développement intégral du pays.
Ceux qui hier insultaient Tshisekedi sont devenus aujourd’hui ses fervents propagandistes et, inversement, après 32 ans de lutte pour l’instauration d’un État de droit, l’UDPS est devenue promotrice d’une majorité parlementaire, refuge des opportunistes. Le peuple congolais est invité à réfléchir froidement à son avenir, hors de tout fanatisme aveugle et aveuglant pour mieux comprendre l’ambiguïté de la législation, les pratiques politiciennes et la complicité de certains magistrats et ainsi combattre l’impunité afin que plus jamais les considérations d’ordre purement politique n’aient primauté sur la démocratie et l’État de droit, ingrédients indispensables pour le développement tant souhaité".
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Sous ses régimes successifs jusqu'à ce jour notre pays le Congo n'a été qu'un Etat de droit théorique, il a d'abord été en réalité un Etat personnalisé à la figure de son président devenu un monarque concentrant tous les pouvoirs et l'impunité est devenue son appendice. Mais encore ?
"Les Congolais sont conscients d'avoir une classe politique insensible à leur misère de plus en plus aigüe mais ne sont-ils pas aussi victimes consentantes et complices inconscients tant par leurs choix dictés par des sentiments tribaux et ethniques, leurs soutiens exclusivement partisans et leur fanatisme aveugle, ils participent à la consolidation de la médiocrité de la classe politique. Sous tous les régimes, les politiciens congolais survivent grâce à l’impunité savamment entretenue qui leur permet de taire momentanément leurs antagonismes apparents et d’être solidaires les uns des autres pour jouir de ce que le régime en place est en mesure de leur offrir. C’est aussi cela qui arrive par paralyser l’efficacité de l’appareil judiciaire contre leurs crimes qui retardent le développement intégral du pays.
Ceux qui hier insultaient Tshisekedi sont devenus aujourd’hui ses fervents propagandistes et, inversement, après 32 ans de lutte pour l’instauration d’un État de droit, l’UDPS est devenue promotrice d’une majorité parlementaire, refuge des opportunistes. Le peuple congolais est invité à réfléchir froidement à son avenir, hors de tout fanatisme aveugle et aveuglant pour mieux comprendre l’ambiguïté de la législation, les pratiques politiciennes et la complicité de certains magistrats et ainsi combattre l’impunité afin que plus jamais les considérations d’ordre purement politique n’aient primauté sur la démocratie et l’État de droit, ingrédients indispensables pour le développement tant souhaité".
"Les effets néfastes de l’impunité sur l‘État de droit au Congo-Kinshasa – JB Kongolo - 12 novembre 2021
= https://afridesk.org/les-effets-nefastes-de-limpunite-sur-letat-de-droit-au-congo-kinshasa-jb-kongolo/
Invoquer l’impunité au Congo-Kinshasa c’est faire directement allusion au système judiciaire défaillant qui, entre autres, ne poursuit ni ne sanctionne comme il faut les grands criminels, particulièrement ceux qui ont une main pesante sur les caisses de l’État. Ils sont disséminés dans tous les secteurs de la vie nationale et à tous les niveaux de responsabilité. Au fil du temps et quels que soient les changements politiques et les reformes judiciaires, les rangs des privilégiés n’ont fait que gonfler grâce à des réseaux et des combines qui leur permettent d’opérer en toute quiétude pour étouffer toute action diligentée contre eux.
En effet, les 18 ans du règne de Joseph Kabila ont été caractérisés par un embourgeoisement illicite sans aucune commune mesure avec les revenus officiellement connus. En toute quiétude, les « libérateurs » et tous ceux qui les ont rejoints dans la gouvernance à n’importe quel poste de responsabilité ont scandaleusement siphonné les caisses de l’État sans qu’aucun procès n’arrête leur boulimie de richesse. Des buildings et des parcs automobiles se sont multipliés au seul profit des responsables politiques et des mandataires publics au point qu’au cours cette période, les Congolais n’ont connu aucun procès de détournement des deniers publics. Simplement parce que l’impunité arrangeait tout le monde.
Contrairement à ce que la majorité du peuple avait espéré, cet élan boulimique s’est malheureusement poursuivi plus dangereusement encore sous le régime de Félix Tshisekedi qui avait pourtant démarré avec un procès retentissant, dit procès de cent jours, et la renaissance de l’Inspection générale des finances. On aurait pu imaginer que les enquêtes effectuées avec perspicacité par les responsables de ce service de l’État allaient faciliter la tâche à la justice pour des procès contre des intouchables. A ce jour, les Congolais n’ont cependant droit qu’aux incessantes révélations sur les détournements avérés des millions de dollars qui ne retourneront probablement jamais au trésor public. Qui protège ces criminels? A première vue on serait tenté de jeter la pierre au seul Pouvoir judiciaire, mais en réalité il s’est tissé une véritable toile d’araignée[/size] que nous tentons de démêler dans la présente analyse, en mettant en lumière des obstacles légaux et politiques, avec la complicité et la légèreté de certains magistrats.
Une législation irresponsable qui entretient l’impunité
On a beau dénoncer l’impunité, mais tant qu’on n’ose pas en examiner les causes pour les détruire à la racine, rien ne pourra changer aussi facilement. La législation actuelle, en commençant par la Constitution, contient encore des textes ou dispositions, vestiges de l’époque du MPR, Parti-État, qui entretiennent implicitement l’impunité. Ceux qui ont vécu à cette époque peuvent se rappeler qu’à tous les niveaux de responsabilité, dans les institutions comme dans les entreprises publiques, les dirigeants représentaient avant tout le parti. Ils jouissaient pour cela de certains privilèges de poursuites du simple fait d’être avant tout des cadres du MPR, parti unique qui avait réduit les institutions classiques de l’État en de simples organes à son service et au service du Président Fondateur. Sur le plan de la procédure pénale, il était risquant pour les magistrats, eux-mêmes membres du MPR, d’oser inquiéter certains criminels sans appui au niveau de la hiérarchie du parti.
« Le magistrat doit servir l’État avec fidélité, dévouement, dignité, loyauté et intégrité. Il doit faire montre en toute circonstance d’un engagement sans faille aux idéaux du Mouvement Populaire de la Révolution. » (Article 59 de l’Ordonnance-loi no 82-du 31 mars 1982 portant statut des magistrats-J.0. No 7 du 1er avril 1982, p.27)
Mentalement, les choses n’ont pas substantiellement évolué dans le bon sens, étant donné que depuis l’avènement de l’AFDL, les idéaux du MPR ont simplement cédé la place à d’autres considérations dont nous parlerons plus bas. En fait, il subsiste encore, même dans la Constitution, des dispositions protectionnistes qui, sans explicitement mettre à l’abri des poursuites judiciaires certaines catégories de justiciables, constipent la procédure pénale et garantissent leur impunité. C’est le cas d’anciens Chefs de l’État élus, des chefs des corps constitués, des ministres, des députés et des sénateurs qui demeurent super protégés, quels que soient la gravité des faits qui leur sont reprochés. Or, c’est dans ces catégories de citoyens que se recrutent de potentiels justiciables pour des infractions de haute trahison, de pillages des ressources naturelles, de fuites des capitaux, de détournements des deniers publics et de blanchiment des capitaux. Ci-dessous, quelques textes sélectionnés qui favorisent l’impunité sous couvert des immunités :
Article 166 de la Constitution
La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation du Président de la République et du Premier ministre sont votées à la majorité des deux tiers des membres du Parlement composant le Congrès suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur.
La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation des membres du gouvernement sont votées à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale suivant la procédure prévue par le Règlement intérieur.
Les membres du gouvernement mis en accusation, présentent leur démission.
Article 72 (Loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle)
La Cour est la juridiction pénale du Président de la République et du Premier Ministre pour les infractions politiques de haute trahison, d’outrage au Parlement, d’atteinte à l’honneur ou à la probité ainsi que pour le délit d’initié.
Elle connaît aussi des infractions de droit commun commises par l’un ou l’autre dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.
Elle est également compétente pour juger leurs coauteurs et complices. [/size][/size]
Article 8 ( loi no 18/021 du 26 juillet 2018 portant statut des anciens Présidents de la République élus et fixant les avantages accordés aux anciens chefs de corps constitués)
Pour les actes posés en dehors de l’exercice de ses fonctions, les poursuites contre tout ancien Président de la République élu sont soumises au vote à la majorité des deux tiers des membres des deux Chambres du Parlement réunies en Congrès suivant la procédure prévue par son Règlement intérieur.
Aucun fait nouveau ne peut être retenu à charge de l’ancien Président de la République élu.
Article 9(même texte de loi)
En matière de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité commis par tout ancien Président de la République élu, les juridictions nationales ont priorité sur toute juridiction
internationale ou étrangère.
La lecture de tous ces textes laisserait croire qu’au Congo-Kinshasa l’État de droit est une réalité et qu’effectivement nul n’est au-dessus de la loi. En réalité, il ne s’agit que d’une embellie littéraire destinée à la consommation extérieure. Plus concrètement, ce qui a été donné de la main gauche a été subtilement retiré de la main droite par l’introduction des immunités qui paralysent d’éventuelles actions judiciaires.
En effet, contre un Président de la République, même devenu sénateur à vie, il n’est pas aisé de réunir la majorité de deux tiers du Parlement (Assemblée nationale et Sénat réunis en Congrès) pour obtenir l’autorisation des poursuites et la mise en accusation. Déjà, le ton a été donné dans le dossier ouvert à charge de l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo, au sujet des fonds alloués au projet agroindustriel de Bukanga Lonzo. Le Procureur général près la Cour Constitutionnelle a dû faire le forcing pour faire comparaître l’incriminé alors que légalement les autorisations requises lui ont été refusées plus à cause des pratiques politiciennes que du respect de la loi.
Voilà pourquoi ceux qui ont toujours rêvé de traduire en justice Joseph Kabila pour divers crimes, supposés ou réels, devront garder leur mal en patience.
Des pratiques politiciennes qui entretiennent l’impunité
Pour aborder avec certitude cette question, il faut être sûr de connaitre l’homme politique congolais et ce qui le motive à faire la politique. En effet, très rares sont nos acteurs politiques qui s’engagent dans la politique par idéal et par conviction, la majorité d’entre eux n’étant que des opportunistes.[1]
Dès lors que leurs intérêts sont sauvegardés ou que des promotions négociées sont obtenues, ils ne se préoccupent plus de leur combat antérieur qui les a fait connaître au public ni des déclarations tonitruantes qui les ont rendus célèbres lorsqu’ils évoluaient dans l’opposition. On en trouve au sein de la classe, qui ont été des stars dans tous les régimes et d’autres qui ont fait infatigablement la pluie et le beau temps au sein de plusieurs regroupements politiques jadis antagonistes. Leur seul point commun, c’est le régime en exercice dont ils feignent d’appuyer le chef (Mboso, Bahati, Mende, Mbikayi… en savent quelque chose), le temps d’un mandat, en demeurant vigilants pour voir en quelle direction souffle le vent lors des prochaines échéances.
C’est cette façon de considérer et de faire la politique qui a toujours été à la base de l’impunité durant les deux mandats de Joseph Kabila, dont il ne fallait surtout pas fragiliser le régime face à la fronde de l’opposition et de la société civile qui n’avaient cessé de réclamer les têtes de certains gestionnaires. Durant cette période, des plaintes rédigées par des victimes des violations massives des droits de l’homme sont restées lettres mortes, les auteurs s’étant chaque fois convertis en d’inconditionnels alliés ousoutiens du régime. Grâce à ces pratiques, il y en a qui ont pu quitter cette terre, fiers d’avoir réussi à conserver leur place autour de la mangeoire en manipulant tout le monde pour échapper à la rigueur de la loi, sans le moindre pardon adressé à leurs victimes.
Dans les provinces de l’Est, riches en ressources naturelles, des pillages se sont multipliés alimentés par des officiers supérieurs et généraux maintes fois dénoncés mais jamais inquiétés par la justice, car inspirés par des seigneurs de guerre devenus riches et intégrés dans l’armée avec rang d’officiers supérieurs par des mécanismes de mixage et autres. À Kinshasa, au Grand Kasaï, au Katanga, au Congo-Central, dans l’Ex-Équateur et dans la province du Mai-Ndombe, des crimes contre l’humanité ont été commis faisant de milliers de victimes dont des centaines ont été enfouies dans de fosses communes, sans que justice leur soit rendue.
Par toutes sortes de manœuvres, certains auteurs ou complices de ces crimes ont réussi à obtenir un mandat pour siéger, selon les cas, au Sénat et à l’Assemblée nationale d’où ils jouissent des immunités de poursuites et au sein desquels ils composent la nouvelle majorité présidentielle. Préoccupé à disposer d’une majorité acquise à sa cause, Félix Tshisekedi s’est enfermé quant à lui dans un engrenage d’où il est difficile de s’affranchir sans risque de rompre les équilibres artificiels (non issus des urnes) nécessaires à sa survie politique. En effet, s’il est établi qu’en ce qui concerne l’État de droit l’exercice de son mandat a commencé sur une note d’espoir, avec le procès dit de cents jours, il faut admettre que pour continuer d’évoluer tranquillement, les acteurs politiques de toutes les tendances ont vite compris qu’ils doivent être solidaires de quiconque parmi eux serait poursuivi par la justice. Les dossiers ouverts à charge d’Atu Matubuana, d’Alexis Thambwe Mwamba, de Matata Ponyo et même la condamnation de Vital Kamerhe (toujours membre actif de l’Union sacrée) ont montré à quelle profondeur l’impunité a enfoncé ses racines dans la classe politique, toutes tendances confondues. Dans ces conditions, quels miracles est-il encore possible d’attendre de la justice, confrontée elle-même à des antivaleurs qui la minent de l’intérieur?
Quand les magistrats profitent des situations troubles pour entretenir l’impunité
Dans leur timide lutte pour s’affranchir de l’immixtion des autres institutions dans sa mission de dire le droit, le pouvoir judiciaire a toujours perdu le combat en se laissant instrumentaliser et clochardiser par l’exécutif. Il en a été ainsi sous tous les régimes, avec comme preuve qu’au lendemain de chaque « alternance » au pouvoir, des changements substantiels ont toujours été opérés, sans résultats notables, sur fond des idéaux du parti ou de la vision du Chef de l’État.
Partant de ces paradigmes, quiconque des magistrats ayant voulu mettre en avant l’indépendance du pouvoir judiciaire en a payé pour son attitude rebelle. Ou on se résigne et on fait comme tout le monde pour la survie de sa carrière et celle de sa famille, ou alors on démissionne en prenant préalablement soin de trouver mieux ailleurs
En cas d’entêtement et sauf si la hiérarchie, qui tient à conserver son poste (souvent mal obtenu), est plus ou moins clémente, on est privé de dossiers durant une longue période ou muté avec promotion déguisée, loin dans des ressorts « judiciairement arides », n’ayant principalement pour dossiers que des disputes de poules et chèvres ou des scènes d’adultère. Quant aux plus stoïques, ils acceptent de tourner les pouces, avec rang de Premier président ou président de cour d’appel, de Procureur général ou Substitut du Procureur général près la Cour d’appel dans des services considérés comme des garages (en attendant les jours meilleurs). C’est le cas du Service de documentation de la Cour de cassation, de l’Inspection générale des services judiciaires…
Comme conséquence de cette situation, il y a pléthore de magistrats dans des grandes villes, particulièrement à Kinshasa alors qu’à l’intérieur du pays, des parquets et des juridictions fonctionnent au ralenti ou pas du tout, faute de magistrats. Il y a quelques jours, nos contacts au Conseil Supérieur de la magistrature nous ont renseigné qu’il y a tellement de magistrats à Kinshasa qu’il ne servirait présentement à rien d’envisager un éventuel concours de recrutement de nouvelles unités.Les magistrats de la cour Constitutionnelle : Funga Molima (à gauche) et Eugène Banyaku Luape (à droite)
Par rapport à l’impunité, sujet de notre article, la principale question que devrait se poser tout observateur qui s’intéresse à la justice est de savoir comment se comportent la plupart des magistrats envers les criminels à col blanc sous le régime de Félix Tshisekedi ? Le procès ouvert contre Vital Kamerhe, allié politique et Directeur de cabinet du Président de la République, ne laissait planer aucun doute sur la détermination du pouvoir judiciaire d’accompagner le Chef de l’État dans sa vision d’instaurer l’État de droit. Plusieurs signes le faisaient croire, notamment les multiples interpellations, arrestations et détentions jamais vues sous le régime précédent contre des personnalités jadis intouchables. Grâce aux révélations de l’Inspection générale des finances, renouvelée, tous les espoirs étaient permis pour une moralisation de la vie publique, une bonne gouvernance dans les institutions et au sein des entreprises publiques. Il fallait pour cela que des procès du même genre que celui contre V. Kamerhe se succèdent, suivis des sanctions exemplaires, dissuasives et intimidantes. Hélas! C’était sans compter avec la capacité homéostatique (qui résiste au changement) de la classe politique congolaise ou de l’homme congolais tout court.
Un temps d’observation a suffi pour tout le monde de se réajuster afin de résister au vent du changement qui risquait de tout balayer sur son passage. Ce réajustement a été facilité par le « réalisme politique » ayant contraint le Chef de l’État à rompre l’alliance FCC-CACH et à se fabriquer, hors de tout processus électoral normal, une majorité parlementaire sans laquelle il lui aurait été impossible d’exercer sereinement son mandat. Cette fenêtre ouverte a ainsi été l’occasion que ne pouvaient laisser échapper les opportunistes de s’engouffrer dans cette arche de Noé appelée « Union sacrée », d’où ils peuvent gratuitement télécharger toutes sortes de slogans propagandistes et propos flatteurs en faveur du régime, en même temps qu’ils se sentent protégés par d’éventuels déluges judiciaires.
Quant aux détenteurs du pouvoir judiciaire, cette confusion les arrange car ils peuvent, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes ou prétexter d’un ordre (réel ou faux) de la hiérarchie, s’abstenir de poser certains actes relevant de leur pouvoir mais qui seraient de nature à déstabiliser le régime. Sur terrain, ces pratiques se traduisent notamment par :
- des interpellations spectaculaires n’ayant que des effets d’annonce sur les réseaux sociaux ;
- des arrestations et détentions tout aussi spectaculaires suivies aussitôt après par des mises en liberté provisoire (cas de l’ancien ministre de la santé, Eteni Longondo) ;
- des interrogatoires serrés sur des détournements des millions, suivis des décisions troublantes de classement sans suite qui ‘apparentent à des arrangements politiques au détriment de la République (cas d’Albert Yuma se présentant aujourd’hui comme un fervent défenseur des intérêts de la nation) ;
- des jugements et arrêts partiellement ou pas du tout exécutés ( cas de Vital Kamerhe vivant dans une luxueuse villa privée plutôt que d’être détenu en prison) ;
- des poursuites sélectives laissant inexplicablement plusieurs suspects non inquiétés, donnant l’impression que chaque régime a ses protégés auxquels il ne faut pas toucher pour ne pas le déstabiliser (cas du ministre Augustin Kibasa Maliba, scandaleusement sauvé par une motion d’un député zélé là où seule la justice devrait éclairer l’opinion sur le dossier RAM);
- des généraux qui continuent de détourner à Kinshasa les soldes des militaires envoyés au front, sans être inquiétés.
En mettant de côté tout esprit de partisannerie et toute attitude de fanatisme ridicule, n’importe qui, qui observerait objectivement toute cette situation ne se gênerait pas de constater que l’alternance opérée sur le plan politique ne s’est pas du tout concrétisée sur le plan de l’État de droit. Hormis quelques procès comme celui de Floribert Tchebeya, les mêmes pratiques d’hier sont en voie de revenir en force.
Conclusion
Depuis des décennies, les Congolais n’ont cessé de se plaindre d’être gouvernés par une classe politique insensible leur misère de plus en plus aigüe. Victimes consentantes complices inconscients, la plupart des compatriotes (qui se comptent paradoxalement même parmi les plus académiquement instruits) n’arrivent pas encore à réaliser que par leurs choix dictés par des sentiments tribaux et ethniques, leurs soutiens exclusivement partisans et leur fanatisme aveugle, ils participent à la consolidation de la médiocrité de la classe politique. Sous tous les régimes, les politiciens congolais survivent grâce à l’impunité savamment entretenue qui leur permet de taire momentanément leurs antagonismes apparents et d’être solidaires les uns des autres pour jouir de ce que le régime en place est en mesure de leur offrir.C’est ce qui explique entre autres des transhumances politiques récurrentes et des alliances contre nature aux apparences théâtrales qui finissent par paralyser l’efficacité de l’appareil judiciaire contre des crimes qui retardent le développement intégral du pays.En effet, qui aurait pu imaginer que ceux qui insultaient Félix Tshisekedi hier se fassent aujourd’hui ses fervents propagandistes et, inversement, qui aurait pu croire qu’après 32 ans de lutte pour l’instauration d’un État de droit, l’UDPS soit promotrice d’une majorité parlementaire, refuge des opportunistes, au sein de laquelle ses farouches adversaires d’autrefois sont plus nombreux ?D’où cette analyse invite le peuple congolais à réfléchir froidement à son avenir, hors de tout fanatisme aveugle et aveuglant. L’ambiguïté de la législation, les pratiques politiciennes et la complicité de certains magistrats, abordées dans cette analyse, peuvent servir de pistes de réflexion pour combattre l’impunité afin que plus jamais les considérations d’ordre purement politique n’aient primauté sur la démocratie et l’État de droit, ingrédients indispensables pour le développement tant souhaité.
Référence
[1] Afridesk.org, 21septembre 2021, Kongolo, JB., In https://afridesk.org/a-quoi-risque-de-ressembler-la-campagne-electorale-de-2023-jb-kongolo/.
"RD CONGO: L’INSUPPORTABLE IMPUNITÉ - 06/11/2019
=https://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/2019/11/06/impunite-rdc-meurtre-medecin-policier-tupolev72-congo-kabila-tshisekedi/
En République Démocratique du Congo, la réforme de la justice n’est qu’un simple refrain dont ses résultats n’ont jamais produit d’effets. Dans la plupart de temps, le gouvernement cherche à traduire les présumés coupables cités dans certains « dossiers louches » devant le tribunal, mais il n’y arrive toujours pas.
Plusieurs dossiers demeurent pendants: le Crash de l’Antonov 72 affrété par la présidence de la République, l’incendie du dépôt de la Céni, la disparition de 15 millionzs de dollars USD, les meurtres à Yumbi dans la ville province de Bandundu, la corruption des sénateurs, les arrestations arbitraires des journalistes et l’auto-censure des médias… puis tant d’autres crimes. « Quid de ces enquêtes ? », s’interroge l’opinion.
Face à un amas de dossiers qui ne fait que s’accumuler jour après jour, l’opinion remet en cause les efforts qu’engagent le gouvernement dans la réforme de la justice, en appliquant la rigueur à tout le monde. Dans les faits, le scepticisme commence à gagner du terrain et on regarde autrement l’État de droit.
Systématiquement, le gouvernement se prononce sur un dossier « flou » visant à sanctionner les coupables. Cette sanction se résume à un bout de papier. L’impact des sanctions sur le terrain est bel et bien étouffé comme il est de coutume en République démocratique du Congo.
[centre]La police, censée garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, tue dans l’indifférence la plus totale du gouvernement, raconte le journal L’Opinion.[/center]
Face à ces dossiers qui demeurent encore « louches », l’opinion tant nationale qu’internationale souhaite voir l’actuel président à l’œuvre. L’État de droit n’est pas qu’un slogan politique ou de communication.
Ainsi donc, l’opinion ne jure que sur les résultats de ces enquêtes. Quant à l’actualité, la série continue à Kinshasa avec des agents en armes à la gachette facile.
La semaine dernière mercredi 30 octobre, un policier a tué par balle l’administrateur général de l’hôpital Vijana, situé l’avenue Bukama, dans la commune de Lingwala à Kinshasa. Auparavant, un agent de l’ordre avait ouvert le feu à Ngaba sur un conducteur de moto, communément appelée « Wewa ». La police, censée garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, tue dans l’indifférence la plus totale du gouvernement, raconte le journal. En lieu et place d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, les agents de l’ordre ont imaginé une autre manière de rétablir l’ordre: tuer sans sommation.
https://twitter.com/PeupleGagne/status/1189577224246190081?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1189577224246190081&ref_url=https%3A%2F%2Fobservers.france24.com%2Ffr%2F20191031-rd-congo-kinshasa-policier-tue-medecin-centre-sante-vijana
Étant informée de ces dramatiques événements, cette fois-ci, la justice congolaise va-t-elle agir sévèrement, s’interroge-t- on. Car, tout cela s’est passé en flagrant délit. Il revient au gouvernement à travers sa justice, de montrer qu’il est sur la bonne voie, en traduisant les coupables devant un tribunal, du fait que cette question fâche.
Oui, les présumés responsables de différentes tragédies doivent répondre de leurs actes. Au nom de l’État de droit que prône le président de la République Félix Tshisekedi.
Donc, si les antivaleurs ne font que s’accumuler, cela ne servira à rien d’évoquer l’instauration d’un État de droit, car ce dernier a besoin de bons principes. Sinon, c’est de l’utopie !
"La justice en danger en République démocratique du Congo - 8 juillet 2020
= https://www.hrw.org/fr/news/2020/07/08/la-justice-en-danger-en-republique-democratique-du-congo
Des propositions de loi risquent de compromettre l’indépendance des tribunaux..."
"La mise en œuvre de l’« Etat de droit » en RDC : une
cuirasse pour la démocratie ou un poignard qui la saigne?- Août 2020
= https://www.leganet.cd/Doctrine.textes/DroitPublic/Mfuamba%20Mukeba-Etat%20de%20droit-converti.pdf
"Tribune: La Rd du Congo à l’épreuve d’un véritable Etat de droit démocratique : quel bilan 60 ans après ? (Martin Mulumba, Dr et chercheur en Droit Public de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) -25/06:2020
= https://7sur7.cd/2020/06/25/tribune-la-rd-du-congo-lepreuve-dun-veritable-etat-de-droit-democratique-quel-bilan-60
"RDC. Des mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité ne peuvent plus attendre - October 1, 2020
= https://www.amnesty.org/fr/latest/press-release/2020/10/democratic-republic-of-congo-take-concrete-steps-to-end-impunity/
"connaitre et comprendre - SEP 6, 2021
= https://acovudhum-rdc.org/connaitre-et-comprendre/
= https://www.fidh.org/fr/regions/afrique/rdc/Situation-des-droits-de-l-Homme-en,4422
"RDCongo: les droits de l’homme mis en péril par l’insécurité et l’impunité - 24/012020
= https://www.lesoir.be/275096/article/2020-01-24/rdcongo-les-droits-de-lhomme-mis-en-peril-par-linsecurite-et-limpunite
"QU’EST CE QUE L’ÉTAT DE DROIT?
= https://monusco.unmissions.org/qu%E2%80%99est-ce-que-l%E2%80%99%C3%A9tat-de-droit
"Congo-Kinshasa: « L'impunité n'est pas une fatalité » - Leila Zerrougui salue la condamnation à perpétuité pour crimes de guerre du chef du groupe armé Nduma Defense of Congo (NDC) Ntabo Ntaberi Sheka par la justice militaire à Goma - 23 novembre 2020
=https://monusco.unmissions.org/%C2%AB%C2%A0l%E2%80%99impunit%C3%A9-n%E2%80%99est-pas-une-fatalit%C3%A9%C2%A0%C2%BB%C2%A0-leila-zerrougui-salue-la-condamnation-%C3%A0-perp%C3%A9tuit%C3%A9-pour
"Mémorial des victimes des conflits armés en République Démocratique du Congo (RDC) - 09/11/202i
= https://www.memorialrdcongo.org/
= https://www.memorialrdcongo.org/liminaire.html
"JUSTICE EN RD CONGO : REPUBLIQUE DES JUGES OU ETAT DE DROIT? G. KAPIAMBA REPOND"
"ACTU EXPLIQUEE 12.11 : COUP DUR POUR LA GRATUITÉ + LA MARCHE DE L'IMPOPULARITÉ DE FATSHI AUTORISÉE
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
L'IGF avec Alingete est (était ?!) l'une des rares réussites du mandat de Tshisekedi : Jules Alingete devenu la figure du gardien fidèle de nos finances publiques ! Jusqu'à ce qu'il commence à déraper à son corps défendant(?!) en justifiant théoriquement les dépassements budgétaires à la Présidence de la République sans convaincre qu'il n'était pas en service commandé pour la défense de sa paroisse (la PR dont son organe dépend), sans nous convaincre que leurs trous dans les caisses de l'Etat faisaient moins mal au pays que les autres détournements ?
En effet qui peut raisonnablement croire que non seulement ainsi faisant Alingete n'a pas politisé sa fonction technocratique et judiciaire mais aussi a encouragé la mauvaise gestion financière en professant une indifférence dogmatique à des dépassements budgétaires qui quelles que soient leurs bonnes raisons d'urgence, de souveraineté... contredisent l'idéal d'une bonne gouvernance qui doit anticiper. L'IGF a certes apporté plus de recettes mais on ne peut complètement s'en consoler, elle aurait mis davantage de l'ordre dans la machine des finances publiques si elle n'enseignait pas aux opérateurs publiques et parapubliques le pardon des dépassements budgétaires. Les pertes qu'ils provoquent dans les caisses ne sont pas théoriques mais bien réelles ainsi que leurs conséquences nuisibles pour le pays...
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet qui peut raisonnablement croire que non seulement ainsi faisant Alingete n'a pas politisé sa fonction technocratique et judiciaire mais aussi a encouragé la mauvaise gestion financière en professant une indifférence dogmatique à des dépassements budgétaires qui quelles que soient leurs bonnes raisons d'urgence, de souveraineté... contredisent l'idéal d'une bonne gouvernance qui doit anticiper. L'IGF a certes apporté plus de recettes mais on ne peut complètement s'en consoler, elle aurait mis davantage de l'ordre dans la machine des finances publiques si elle n'enseignait pas aux opérateurs publiques et parapubliques le pardon des dépassements budgétaires. Les pertes qu'ils provoquent dans les caisses ne sont pas théoriques mais bien réelles ainsi que leurs conséquences nuisibles pour le pays...
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"
"RDC : "En justifiant les dépassements budgétaires à la présidence, Jules Alingete plonge le pays dans l'indiscipline budgétaire" (ODEP) - 13 novembre 2021
= https://www.actualite.cd/index.php/2021/11/13/rdc-en-justifiant-les-depassements-budgetaires-la-presidence-jules-alingete-plonge-le
"L’IGF à la rescousse de la mauvaise gouvernance. - 15 novembre 2021
= http://www.congoindependant.com/ligf-a-la-rescousse-de-la-mauvaise-gouvernance/comment-page-1/#comment-21101
"RDC : ODEP accuse l’IGF de couvrir une gabegie financière à la Présidence de la République - 25/10/2021
= https://deskeco.com/2021/10/25/rdc-odep-accuse-ligf-de-couvrir-une-gabegie-financiere-la-presidence-de-la-republique
"RDC : « L’IGF ne sera jamais une structure politique » (Jules Alingete Key) - 11 septembre 2021
= https://24h.cd/2021/09/11/rdc-ligf-ne-sera-jamais-une-structure-politique-jules-alingete-key/
RDC: L’IGF Jules Alingete, le gardien des Finances publiques
- 17 août 2021"
= https://www.lesocle.info/rdc-ligf-jules-alingete-le-gardien-des-finances-publiques/
"Comportement peu catholique de l’IGF Jules Alingete : voici deux dossiers qui l’accablent ! - 11 avril 2021
= https://scooprdc.net/2021/04/11/comportement-peu-catholique-de-ligf-jules-alingete-voici-deux-dossiers-qui-laccablent/
"Jules Alingete : Un ange avec des ailes ou un diable avec une queue et des cornes ? - 24 juin 2021
= https://scooprdc.net/2021/06/24/jules-alingete-un-ange-avec-des-ailes-ou-un-diable-avec-une-queue-et-des-cornes/
"IGF, de l'ombre à la lumière : Jules Alingete se félicite des résultats engrangés
= https://econewsrdc.com/igf-de-lombre-a-la-lumiere-jules-alingete-se-felicite-des-resultats-engranges/
"RDC: Voici les missions assignées à lInspection Générale des Finances par le Législateur
= https://deskeco.com/rdc-voici-les-missions-assignees-a-linspection-generale-des-finances-par-le-legislateur/
"Budget : Entre le réel et le virtuel - 16 novembre 2021
= https://www.forumdesas.net/2021/11/budget-entre-le-reel-et-le-virtuel/
"Présidence de la RDC : l’IGF annonce pour « bientôt » la publication de son audit sur les effectifs et les différents contrats signés - 8 septembre 2021
= https://actualite.cd/2021/09/08/presidence-de-la-rdc-ligf-annonce-pour-bientot-la-publication-de-son-audit-sur-les
"J.Alingete tacle les sénateurs: “La population doit tirer les conséquences des comportements de ces acteurs politiques” - 18 juin 2021
= https://linterview.cd/j-alingete-tacle-les-senateurs-la-population-doit-tirer-les-consequences-des-comportements-de-ces-acteurs-politiques/
"Bilan de Jules Alingete à la tête de l’IGF - 18/08/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/08/18/emissions/dialogue-entre-congolais/bilan-de-jules-alingete-la-tete-de-ligf
"Rapport de l’IGF sur la gestion des entreprises publiques. - 23/06/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/06/23/emissions/parole-aux-auditeurs/rapport-de-ligf-sur-la-gestion-des-entreprises-publiques
"RDC : Nicolas Kazadi défend les dépassements budgétaires devant les députés nationaux - 15 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/15/rdc-nicolas-kazadi-defend-les-depassements-budgetaires-devant-les-deputes-nationaux.html/97400/
"RDC/Augmentation des recettes : Pour Serge Kadima, le Gouvernement doit éviter le débat de la télévision - 15 novembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/11/15/rdc-augmentation-des-recettes-pour-serge-kadima-le-gouvernement-doit-eviter-le-debat-de-la-television.html/97405/
"Jules Alingete : « l’IGF maintiendra ses actions-pressions en vigueur durant toute l’année 2022 » - 21 octobre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/10/21/jules-alingete-ligf-maintiendra-ses-actions-pressions-en-vigueur-durant-toute-lannee-2022.html/95516/
"Le Journal : « Jules Alingete : opposition ou majorité, l’IGF n’épargnera personne » - 01/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/01/actualite/revue-de-presse/le-journal-jules-alingete-opposition-ou-majorite-ligf
"IGF : Jules Alingete met les points sur les «i» sur le coût des voyages du président de la République Félix Tshisekedi - 12 Novembre 2021
= https://sphynxrdc.com/igf-jules-alingete-met-les-points-sur-les-i-sur-le-cout-des-voyages-du-president-de-la-republique-felix-tshisekedi/
"RDC : 5 milliards USD perdus chaque année dans les exonérations (officiel) - 14/08/202
= https://www.radiookapi.net/2020/08/14/actualite/economie/rdc-5-milliards-usd-perdus-chaque-annee-dans-les-exonerations-officiel
= https://www.radiookapi.net/2021/08/17/actualite/revue-de-presse/lavenir-soupcons-de-detournement-de-16-millions-usd-lespt-tony
"Africa news : « Alingete audite la paie des effectifs de la Présidence » - 07/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/07/actualite/revue-de-presse/africa-news-alingete-audite-la-paie-des-effectifs-de-la
RDC : les dépenses de la présidence de la République atteignent 270 millions USD à fin octobre 2021, en dépassement de 107% - 15 novembre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/11/15/rdc-les-depenses-de-la-presidence-de-la-republique-atteignent-270-millions-usd-fin
"Jules Alingete: les voyages du chef de l’État « rapportent plus à la République en termes de notoriété internationale et sur le plan financier » - 12 novembre, 2021
= https://cas-info.ca/2021/11/jules-alingete-les-voyages-du-chef-de-letat-rapportent-plus-a-la-republique-en-termes-de-notoriete-internationale-et-sur-le-plan-financier/
"Contrôle de l’IGF : « Le Chef de l’Etat ne pose aucune opération financière de l’Etat », précise Victor Batubenga - 02/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/02/actualite/societe/controle-de-ligf-le-chef-de-letat-ne-pose-aucune-operation-financiere
"Jules Alingete : « Au 31 octobre 2021, le Budget de l’Etat était déjà un carton plein réalisé » - 12 novembre 2021
= https://zoom-eco.net/finance/jules-alingete-au-31-octobre-2021-le-budget-de-letat-etait-deja-un-carton-plein-realise/
"Jules ALINGETE KEY : « Il y a eu explosion des recettes…» (IGF)
= https://www.mbote.news/jules-alingete-key-il-y-a-eu-explosion-des-recettes-igf/
"RDC : Jules Alingete vante les mérites de l’IGF grâce aux résultats probants depuis 2019 - 24 octobre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-jules-alingete-vante-les-merites-de-ligf-grace-aux-resultats-probants-depuis-2019/
"Jules Alingete : « c'est pour la première fois à la suite des performances réalisées en matière des finances publiques que nous aurons une loi des finances rectificative dans le sens de la hausse et en plein Covid-19 » - 13 novembre 2021
= https://actualite.cd/2021/11/13/jules-alingete-cest-pour-la-premiere-fois-la-suite-des-performances-realisees-en-matiere
"RDC : Plus de 381 millions USD des recettes pour le seul mois d'octobre, ce qui représente 107% des assignations mensuelles - 30/10/2021
= https://7sur7.cd/2021/10/30/rdc-plus-de-381-millions-usd-des-recettes-pour-le-seul-mois-doctobre-ce-qui-represente
"RDC: l’IGF s’apprête à engager au moins 15 ingénieurs en informatique pour accéder notamment aux serveurs des entreprises publiques lors des missions de contrôle - 11 octobre 2021
= https://actualite.cd/2021/10/11/rdc-ligf-sapprete-engager-au-moins-15-ingenieurs-en-informatique-pour-acceder-notamment
"Vrais problèmes … -16 NOVEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/11/16/rasoir/vrais-problemes/
= http://www.congoindependant.com/rdc-le-depute-jacques-djoli-fustige-la-part-allouee-a-la-defense-dans-le-budget-2022/comment-page-1/#comment-21102
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/16/jules-alingete-sur-matata-cest-lui-meme-qui-avait-demande-a-ligf-de-faire-laudit-de-bukanga-lonzo.html/95190/
"RDC: 12.11 - Jules Alingete (IGF) déballe tout sur son SE Félix Tshisekedi"
"RDC: #MariusMuhunga reçoit Jules Alingete Key, chef de l'Inspection générale des finances - 15 oct. 2021"
"Le 06/07/2021 RDC: FACE À FACE IGF Jules ALINGETE L’inspecteur général sur TOP CONGO - 10/07/2021
"JULE ALINGETE vs JEAN MARIE KASSAMBA (02-10-2021)"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
A L'OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LA CORRUPTION CELEBREE LE 9 DECEMBRE ?LA RADIO TOP CONGO A PROPOSE DEPUIS KINSHASA UNE MATINEE ANTI-CORRUPTION . PLUSIEURS NOTABLES POLITIQUES ET SOCIAUX Y SONT PASSES POUR DONNER LEURS AVIS ! EN VOICI QUELQUES VIDEOS ET D'AUTRES EVENEMENTS ET PROPOSITIONS QUI ONT EU LIEU CE JOUR !
M.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
M.
"Journée internationale de lutte contre la corruption : l'APLC sensibilise pour renforcer l’intégrité et fédérer l’opinion autour des questions d’anti-corruption - 9 décembre 2021 -
= https://actualite.cd/2021/12/09/journee-internationale-de-lutte-contre-la-corruption-laplc-sensibilise-pour-renforcer-0
"RDC : les États-Unis prêts à investir 8 millions USD dans la lutte contre la corruption - 10 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/economie/rdc-les-etats-unis-prets-a-investir-8-millions-usd-dans-la-lutte-contre-la-corruption/
"Journée internationale de lutte contre la corruption : les agents de l'Etat appelés à changer les mentalités - 10-12 -2021
= https://www.digitalcongo.net/article/61b35017fbbc98001556592d/
"«Il faut changer les mentalités et mettre fin à l'impunité pour vaincre la corruption» (Procureur Mukolo) - 10.12.2021,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97470_il_faut_changer_les_mentalites_et_mettre_fin_a_l_impunite_pour_vaincre_la_corruption_procureur_mukolo.html
"Journée Internationale de la lutte contre la corruption : la RDC s’est dotée d’un plan stratégique - 09/12/2020
= https://www.radiookapi.net/2020/12/09/actualite/societe/journee-internationale-de-la-lutte-contre-la-corruption-la-rdc-sest
"RDC : le "Congo n'est pas à vendre" célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption en insistant sur la redynamisation de la Cour des Comptes - 07 déc 2020
= https://deskeco.com/2020/12/07/rdc-le-congo-nest-pas-vendre-celebre-la-journee-internationale-de-lutte-contre-la-corruption-en
"RDC : l’APLC lance ce jeudi une campagne de sensibilisation intitulée « ÇA C’EST DE LA CORRUPTION. JE DIS NON ! »
- 9 décembre 202
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-laplc-lance-ce-jeudi-une-campagne-de-sensibilisation-intitulee-ca-cest-de-la-corruption-je-dis-non/
= https://www.lephareonline.net/laplc-en-campagne-de-sensibilisation-contre-la-corruption-en-rd-congo/
"RDC : lors du sommet virtuel initié par Joe Biden, Félix Tshisekedi a dit déployer les efforts pour lutter contre la corruption dans le secteur minier et réexaminer les différents contrats - 10 décembre 2021
= https://actualite.cd/2021/12/10/rdc-lors-du-sommet-virtuel-initie-par-joe-biden-felix-tshisekedi-dit-deployer-
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-97477_sommet_de_biden_sur_la_democratie_felix_tshisekedi_reitere_sa_determination_pour_l_organisation_des_elections_dans_le_delai_constitutionnel.html
= https://actualite.cd/2021/12/09/journee-internationale-de-lutte-contre-la-corruption-laplc-sensibilise-pour-renforcer
= https://www.dw.com/fr/la-corruption-un-frein-au-d%C3%A9veloppement-de-lafrique/a-60070119
= https://www.un.org/fr/observances/anti-corruption-day
= https://www.unodc.org/unodc/fr/ngos/CN0-anti-corruption-activities.html
= https://www.fec-rdc.com/index.php/actualites/25-actualite2/368-journee-internationale-de-la-lutte-contre-la-corruption-la-fec-participe-a-la-matinee-d-echanges-organisee-par-le-groupe-glencore
"MATINÉE ANTI CORRUPTION - 10 déc. 2021"
"Analyse du 10 décembre 2021:La justice congolaise injuste dans la lutte contre la corruption!"
"PARLONS EN Quels sont, selon vous, les secteurs les plus touchés par la corruption en RDC ? - 11 nov. 2021"
"PARLONS-EN JUSTICE, REFORME ET LUTTE CONTRE LA CORRUPTION"
"DIRECT!! EMISSION SPECIALE AVEC Prof MBATA PARLE DU CONGO HOLD-UP. LES CONSEQUENCES DE LA CORRUPTION -25 nov. 2021"
"RDC: révélation sur Congo Hold-up et la justice, capacité de l'armée, corruption et rôle de l'IGF - 8 déc. 2021"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
LA CORRUPTION ENCORE LA CORRUTION, LES DETOURNEMENTS ENCORE DES DETOURNEMENTS ; CEUX D'HIER CONSIGNES DANS L’ENQUÊTE HOLD-UP ET AILLEURS, CEUX D'AUJOURD4HUI ET DE DEMAIN DÉCOUVERTS PAR L'IGF ET D'AUTRES SERVICES !?
Des voix plus optimistes relèvent des progrès dans la lutte contre la corruption, pourquoi pas, est-il que des ministres et autres opérateurs d'aujourd'hui (Kazadi) et d'hier (Longondo, Afriland) continuent à être convaincus ou soupçonnés de fraude financière...
De l'autre côté les dépensés plantureuses pour la rémunération du personnel l’État et les dépassements budgétaires automatiques dans les institutions à commencer par la PR continuent leur bonhomme de chemin...
"RD Congo: le gendarme des finances voit des « résultats » dans la lutte anticorruption -14 octobre 2021
= https://afrique.lalibre.be/64501/rd-congo-le-gendarme-des-finances-voit-des-resultats-dans-la-lutte-anticorruption/
"En République démocratique du Congo, la corruption perd du terrain - 2 décembre 2021
= https://www.afrique-centrale.fr/2021/12/02/rdc-corruption/
"RDC : L’IGF découvre près de 7 millions USD du trésor public « irrégulièrement » placés à Afriland Bank -21 décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/21/rdc-ligf-decouvre-pres-de-7-millions-usd-du-tresor-public-irregulierement-places-a-afriland-bank.html/100254/
"RDC : La société civile exhorte l'IGF, l'APLC et la Gécamines à diligenter des investigations sur la vente des royalties de Metalkol à Dan Gertler
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/rdc-le-congo-nest-pas-%C3%A0-vendre-exhorte-ligf-laplc-et-la-g%C3%A9camines-%C3%A0-diligenter-des-investigations-sur-la-vente-des-royalties-de-metalkol-%C3%A0-dan-gertler/
"Outil anti-corruption de Tshisekedi, l'Inspection des finances entravée par les barons du parti présidentiel 6 01/09/2021
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-ouest-et-centrale_politique/2021/09/01/outil-anti-corruption-de-tshisekedi-l-inspection-des-finances-entravee-par-les-barons-du-parti-presidentiel,109687620-art
"RDC : fonds Covid-19, la Cour des comptes demande à Eteni Longondo de restituer sans délai la somme de 277 548 USD au trésor public - 22 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-fonds-covid-19-la-cour-des-comptes-demande-a-eteni-longondo-de-restituer-sans-delai-la-somme-de-277-548-usd-au-tresor-public/
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-hormis-ses-frais-de-fonctionnement-le-ministere-de-la-sante-a-puise-92-129-29-usd-des-fonds-covid-19-pour-lentretien-de-son-charroi-automobile/
"RDC : une plainte contre Nicolas Kazadi pour détournement de fonds des indemnités de sortie des anciens membres des cabinets du gouvernement Ilunkamba -22 DEC 2021
= https://deskeco.com/2021/12/22/rdc-une-plainte-contre-nicolas-kazadi-pour-detournement-de-fonds-des-indemnites-de-sortie-des
"Congo Hold-Up : Resource Matters recommande au gouvernement de créer une commission d'enquête spéciale pour retrouver les 530 millions USD de la Gécamines, intraçables au niveau du Trésor Public - 20 déc 2021
= https://deskeco.com/2021/12/20/congo-hold-resource-matters-recommande-au-gouvernement-de-creer-une-commission-denquete-speciale
"RDC : Le Département d’Etat américain encourage l’IGF pour ses efforts dans la lutte contre le détournement de deniers publics - 3 septembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-le-departement-detat-americain-encourage-ligf-pour-ses-efforts-dans-la-lutte-contre-le-detournement-de-deniers-publics/
"RDC : que retenir de la campagne anti-corruption lancée en 2020 ? - 14/10/2021
= https://fr.africanews.com/2021/10/14/rdc-que-retenir-de-la-campagne-anti-corruption-lancee-en-2020//
"RDC : L'IGF plaide pour la création d'un Parquet financier - 10/12/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/12/10/rdc-ligf-plaide-pour-la-creation-dun-parquet-financier
" RDC : les vérités de Jules Alingete, puissant patron de l’IGF - 10 décembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1279448/politique/rdc-les-verites-de-jules-alingete-puissant-patron-de-ligf/
" Invité Afrique
Congo Hold-up: les réponses du chef des services de l'Inspection générale des finances - 25/11/2021
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20211125-congo-hold-up-ce-sont-des-choses-que-nous-connaissons-c-est-du-positif-affirme-jules-alingete
"Kinshasa: le nouvel inspecteur des finances s'attaque à la corruption - 15 octobre 2021
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-le-nouvel-inspecteur-des-finances-s-attaque-%C3%A0-la-corruption/6271057.html
"RDC : détournements, avantages illégaux… Ce que révèle l’audit de l’IGF sur les entreprises publiques - 1 juin 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1180948/politique/rdc-ce-que-revele-laudit-accablant-de-ligf-sur-la-gestion-des-entreprises-publiques/
"RDC-IGF : Des révélations accablantes de corruption des inspecteurs généraux des finances - 11 mai 2021
= https://rbifm.radio/news/rdc-igf-des-revelations-accablantes-de-corruption-des-inspecteurs-generaux-des-finances-90
"Jules Alingete : "Acquitter ou libérer les gens n'est pas notre problème. La lutte contre l'impunité va s'accélérer avec beaucoup d'agressivité" -09/12/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/12/09/jules-alingete-acquitter-ou-liberer-les-gens-nest-pas-notre-probleme-la-lutte-contre
"Bonne gouvernance, lutte contre la corruption/RDC : l’IGF ira jusqu’au bout de ses missions - 27 octobre 2021
= https://laprosperite.online/index.php/nation/9105-bonne-gouvernance-lutte-contre-la-corruption-rdc-l-igf-ira-jusqu-au-bout-de-ses-missions
"RDC : en 11 mois, plus de 3 987,6 milliards de CDF dépensés pour la rémunération du personnel l’État - 23 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-en-11-mois-plus-de-3-9876-milliards-de-cdf-depenses-pour-la-remuneration-du-personnel-letat/
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-en-11-mois-les-depenses-de-la-presidence-de-la-republique-sont-evaluees-a-5969-milliards-de-cdf-rapport/
= https://deskeco.com/2021/12/23/rdc-les-depenses-de-la-presidence-de-la-republique-atteignent-292-millions-usd-fin-novembre-2021-en
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-a-fin-novembre-2021-lexecution-globale-des-depenses-publiques-sest-situee-a-9-0169-milliards-de-cdf/
"RDC-FMI : une partie de 1,5 milliard USD de DTS devrait financer les investissements publics dans le pays - 21 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-fmi-une-partie-de-15-milliard-usd-de-dts-devrait-financer-les-investissements-publics-dans-le-pays/
= https://deskeco.com/2021/12/20/rdc-le-fmi-concede-quune-partie-des-droits-de-tirage-speciaux-aide-financer-les-investissements
"RDC : le Conseil de sécurité de l'ONU condamne la poursuite de l’exploitation et du commerce illégales des ressources naturelles, notamment des minerais dits de « conflit » 21 DEC 2021
= https://deskeco.com/2021/12/21/rdc-le-conseil-de-securite-de-lonu-condamne-la-poursuite-de-lexploitation-et-du-commerce-illegales
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/13/lutte-contre-la-corruption-felix-tshisekedi-vante-ligf-et-promet-poursuivre-des-reformes-dans-le-secteur-judiciaire.html/99636/
= http://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/lutte-contre-la-corruption-l-igf-jules-alingete-s-en-sort-avec-47-d-opinions-favorables-sondage-gec-2808
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
ndonzwau a écrit:OU EN EST LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION DANS NOTRE PAYS QUAND LA CORRUPTION ENCORE LA CORRUPTION, LES DÉTOURNEMENTS ENCORE DES DÉTOURNEMENTS ; CEUX D'HIER CONSIGNES DANS L’ENQUÊTE HOLD-UP ET AILLEURS, CEUX D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN DÉNICHES PAR L'IGF ET D'AUTRES SERVICES SONT ENCORE LA ?
Des voix plus optimistes relèvent des progrès dans la lutte contre la corruption, pourquoi pas, est-il que des ministres et autres opérateurs d'aujourd'hui (Kazadi) et d'hier (Longondo, Afriland) continuent à être convaincus ou soupçonnés de fraude financière...
De l'autre côté les dépensés plantureuses pour la rémunération du personnel l’État et les dépassements budgétaires automatiques dans les institutions à commencer par la PR continuent leur bonhomme de chemin...
"RD Congo: le gendarme des finances voit des « résultats » dans la lutte anticorruption -14 octobre 2021
= https://afrique.lalibre.be/64501/rd-congo-le-gendarme-des-finances-voit-des-resultats-dans-la-lutte-anticorruption/
Nommé en juillet 2020 chef de l’Inspection générale des finances (IGF) de République démocratique du Congo (RDC), Jules Alingete Key, économiste de 58 ans, vêtu de son uniforme d’ « officier supérieur des finances », assure enregistrer des « résultats palpables » dans la lutte contre la corruption et les détournements.
Quelle est votre mission?
Le chef de l’Etat (Félix Tshisekedi, ndlr) m’a confié la mission de mener la lutte contre les malversations financières, les détournements et la corruption dans les finances publiques.
Nous avions à faire à des gens qui sont nés dans la corruption, qui ont grandi dans la corruption et qui considèrent que la corruption et les malversations étaient devenues des faits normaux. Nous avons opté pour la fermeté pour que nous puissions avancer.
Nos méthodes ont conduit à des résultats palpables: (…) avant l’arrivée de l’actuel pouvoir, l’IGF effectuait des missions limitées au menu fretin. Actuellement, notre mission consiste à utiliser pleinement ses prérogatives.
Ce qui nous a poussés à étendre notre champ d’action, allant des simples comptables aux gestionnaires des entreprises publiques, à toute personne qui touche aux deniers publics, y compris les membres du gouvernement. C’est là que nous nous sommes rendu compte que le mal était très profond et très haut.
Pour plus d’efficacité (…) nous avons décidé de communiquer sur les résultats des grands contrôles de l’IGF. Ça dérange les prédateurs. On n’a pas le droit d’empêcher la population de connaître la manière dont les personnes qu’elle a mandatées ont géré les fonds publics.
Est-ce que vos méthodes ont eu un effet positif sur le tenue des finances publiques?
En 2020, les finances publiques n’ont pu atteindre 400 millions de dollars de recettes mensuelles. C’était 300, 350, 320, 380 millions de dollars. Nous avons commencé en août 2020 avec la lutte contre des fausses exonérations (fiscales, ndlr). Ce combat a été mené contre l’avis de beaucoup d’experts, voire de certains membres du gouvernement. Au mois de mars 2021, les choses ont commencé à bouger. Aujourd’hui, je peux vous garantir qu’il n’y a aucun mois où le Trésor public a réalisé moins de 500 millions de dollars (de recettes).
Comment fonctionne la chaîne de corruption et de prédation des finances publiques en RDC ?
Les formes de vols que nous avons identifiées sont: des surfacturations, des rétrocommissions, des sorties de fonds non justifiées, la présentation de faux documents ou de pièces ayant des libellés qui ne tiennent pas la route ou encore l’utilisation de fonds à des fins autres que celles pour lesquelles on les avait sortis.
Il ne faut pas oublier le volet des recettes. Nous avons déniché des cas de minoration des recettes de l’Etat qui sont des actes réalisés en complicité entre les assujettis et les agents publics.
Les vols les plus spectaculaires que nous avons enregistrés sont l’oeuvre de gens qui sont haut placés dans les entreprises de l’Etat, au sein du gouvernement. Vers les fonctionnaires en bas (de l’échelle), c’est 100.000 ou 200.000 dollars, mais plus vous montez, (plus) ce sont des millions de dollars qui sont détournés.
Vos méthodes de contrôle ont-elles évolué?
Le contrôle a posteriori est un vrai problème, parce que quand vous venez contrôler des faits commis il y a deux ou trois ans, soit les gens qui ont détourné sont partis, soit certains sont morts, parfois ils ont déjà dilapidé l’argent de la prédation.
Tous les contrôles a posteriori se sont soldés par le constat amer de détournements graves.
Le chef de l’Etat a demandé de trouver un moyen de stopper les détournements au lieu de constater les dégâts. C’est ce qui a permis à l’Inspection de passer à un deuxième niveau de contrôle, c’est-à-dire que le contrôle se fait au moment où des actes de gestion sont posés. Là, il y a moyen de rectifier et de récupérer les fonds en voie d’être détournés.
Quels sont vos rapports avec la justice?
Au début c’était difficile. Mais la justice est en train de nous accompagner dans le travail (…) Lorsque les faits sont avérés, la justice s’active. Il y a eu beaucoup de procès et des condamnations de hauts fonctionnaires.
"En République démocratique du Congo, la corruption perd du terrain - 2 décembre 2021
= https://www.afrique-centrale.fr/2021/12/02/rdc-corruption/
Congo Hold Up, une enquête internationale issue de la fuite de millions de documents, jette une lumière crue sur le fléau de la corruption en République Démocratique du Congo (RDC). Si celle-ci a pu précédemment s’immiscer à tous les échelons de la société, et jusqu’au sommet de l’État, le gouvernement actuel a fait de cette question son cheval de bataille. En fonction depuis le 24 janvier 2019, le nouveau Président de la République Félix Tshisekedi a lancé un plan de lutte contre la corruption, dont les premiers fruits ont été salués par la Banque Mondiale.
Un terrible frein au développement
La corruption est l’un des obstacles majeurs au développement économique en RDC. Les institutions internationales, Banque Mondiale et FMI en tête, alertent depuis des années sur la situation. Actuellement, l’affaire Congo Hold-Up confirme l’implantation de la corruption aux plus hauts sommets de l’État en éclaboussant l’ancien président Joseph Kabila.
Concrètement, à l’arrivée aux affaires du président Tshisekedi, le montant total de la corruption était estimé à 15 milliards de dollars, soit environ trois fois le budget de l’État. Dans son premier discours à la Nation tenu le 13 décembre 2019, Félix Tshisekedi affirmait que son gouvernement faisait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités. Il déclarait notamment que « tous ces réseauxseront démantelés. Et (qu’il) serai intraitable dans la lutte contre la corruption ». Face au Parlement, le président dressait le tableau d’une corruption omniprésente et multiforme. De barrages routiers illégaux au « harcèlement fiscal » des PME, en passant par l’existence de services aux frontières illégaux, la corruption frappait partout la vie économique.
Les révélations de l’enquête Congo Hold Up démontrent le poids de la corruption dans de grands secteurs stratégiques pour le développement du pays. Des millions de dollars auraient été détournés de projets pourtant fondamentaux tenant à l’urbanisme des grandes villes, à la gestion des ports ou à l’exploitation pétrolière.
Une politique offensive à l’assaut de la corruption
La guerre déclarée à la corruption par le président Tshisekedi est menée par une agence dédiée. L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) est un nouvel organisme spécialisé dans la lutte contre la fraude fiscale, le blanchiment des capitaux et le détournement des deniers publics dont certains agents ont le statut d’officier de police judiciaire. Cette agence devrait être en première ligne pour assurer les suites aux révélations de Congo Hold Up.
L’Inspection Générale des Finances (IGF) s’est quant à elle dotée d’une nouvelle direction, sous l’égide de Jules Alingete Key. Celui-ci commentait ainsi la situation dans laquelle il se trouvait en prenant son poste : « Les gestionnaires publics considéraient les biens et finances publiques comme leur propriété et jugeaient donc qu’ils pouvaient en disposer comme bon leur semblait. Très vite, nous avons estimé qu’il fallait mettre en place une thérapie de choc ». Depuis, l’IGF a augmenté les effectifs et les salaires de ses agents et engagé une politique de formation hostile à la corruption, a souligné M. Alingete Key.
L’IGF a mené cette année des enquêtes remarquées, en révélant par exemple l’existence de cartes bancaires directement reliées au compte général du Trésor. Cependant, le véritable travail de fond concerne les pratiques quotidiennes de l’État. Dans ce domaine, M. Alingete Key relève des progrès notables bien que perfectibles : « Sur dix actes de gestion, neuf étaient émaillés de faits de malversation. Aujourd’hui, six actes environ sur dix sont entachés de la sorte. »
Des centaines de millions de dollars récupérés par l’État
La lutte contre la corruption a un bilan immédiatement mesurable sur le budget de l’État. Après une année 2020 marquée par le ralentissement économique dû à la pandémie de Covid-19, les finances de l’État progressent très fortement en 2021. Ainsi, d’après M. Alingete Key, les recettes mensuelles 2021 sont comprises en 500 et 900 millions de dollars, alors qu’elles étaient de 300 millions en moyenne sur l’année 2020.
En s’appuyant sur ces recettes nouvelles, le gouvernement a annoncé début octobre un budget en hausse de 15 % en 2022, avec des investissements accrus dans les secteurs productifs.
« Une volonté d’améliorer vraiment la gouvernance » d’après la Banque Mondiale
Hafez Ghanem, vice-président de la Banque Mondiale a salué auprès de Jeune Afrique les efforts opérés par la RDC. Le vice-président a notamment constaté « qu’il y a des réformes en cours ainsi qu’une amélioration du déploiement de nos projets, qui fonctionnent mieux qu’auparavant ». En conséquence, la Banque Mondiale compte augmenter ses financements en RDC, notamment en ce qui concerne la création d’emplois, l’intégration des jeunes et la transformation de l’économie. Le financement de projets par la Banque Mondiale est passé de 1,5 milliard en 2019 à 2 milliards en 2021 et devrait continuer d’augmenter. Un début de victoire pour Félix Tshisekedi, dont les conséquences seront directement visibles par les populations.
Pourtant, il y a bien eu un couac autour des financements de l’institution internationale. Au cours de l’année, la Banque Mondiale a dû interrompre ses financements dans les projets éducatifs suite à un soupçon de détournement de fonds. Toutefois, la confiance réciproque ne semble pas durablement entamée, puisque M. Ghanem souligne que c’est le gouvernement lui-même qui a alerté la Banque Mondiale sur ces détournements. La coopération devrait donc continuer en ce domaine, avec pour objectifs d’augmenter de 20 % le nombre de personnes scolarisées et d’assurer la gratuité de l’enseignement primaire.
"RDC : L’IGF découvre près de 7 millions USD du trésor public « irrégulièrement » placés à Afriland Bank -21 décembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/21/rdc-ligf-decouvre-pres-de-7-millions-usd-du-tresor-public-irregulierement-places-a-afriland-bank.html/100254/
Dans sa correspondance du 21 décembre, adressée au Directeur Général d’Afriland First Bank CD, avec en ampliation notamment au Chef de l’État, le Premier Ministre, le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo et l’ancien Ministre des finances, l’inspection générale des finances (IGF) révèle avoir découvert USD 6.940.040 séquestrés à Afriland Bank de 2018 à 2019, sans un être reversées au compte de l’
Papier en cours de développement…
"Les Révélations de Deux Lanceurs D’alerte sur les Pratiques Inquiétantes d’une Banque Congolaise
= https://www.pplaaf.org/fr/cases/afriland-drc.html
"RDC : La société civile exhorte l'IGF, l'APLC et la Gécamines à diligenter des investigations sur la vente des royalties de Metalkol à Dan Gertler
= https://www.business-humanrights.org/fr/derni%C3%A8res-actualit%C3%A9s/rdc-le-congo-nest-pas-%C3%A0-vendre-exhorte-ligf-laplc-et-la-g%C3%A9camines-%C3%A0-diligenter-des-investigations-sur-la-vente-des-royalties-de-metalkol-%C3%A0-dan-gertler/
Dans une vidéo diffusée le 16 novembre, le milliardaire israélien Dan Gertler a annoncé qu’il comptait désormais faire bénéficier les congolais des richesses du pays. Sans donner de détails, il compte « partager » les royalties de l’entreprise cuivre- cobalt de Metalkol, des recettes initialement destinées à la Gécamines et au trésor public. Le CNPAV [« Congo n’est pas à vendre »] estime que la promesse faite par Dan Gertler ne saurait compenser les énormes pertes que la RDC a subies à cause de ses transactions durant ces 20 dernières années...
Pour Jimmy Munguriek, membre du CNPAV, ces trois dernières années, Gertler et l’ancienne direction de la Gécamines ont déployé plusieurs stratégies pour garder la transaction secrète. Le contrat des royalties, qui n’a été publié que fin octobre 2020, stipule que les copies et l’existence même du contrat devaient rester secrets pendant au moins trois ans, alors que la législation congolaise exige la publication de ce type de contrats dans les 60 jours après signature.
« On veut que l’IGF puisse lancer des investigations profondes sur les transactions entre Gécamines et Metalkol par rapport aux royalties parce qu’elles ont été conclues dans des circonstances très opaques. C’est trois années après qu’on découvre qu’il s’agissait d’une vente après que ce contrat ait été signé. Et pourtant le contrat qui devrait être publié en 2017 a été rendu confidentiel par les contractants. C’est pour cela que nous estimons que ce contrat cache beaucoup de choses. Il y a également des confusions en termes des chiffres, la Gécamines parle de 55 millions USD et Dan Gertler parle de 83 millions USD. Du coup, on ne sait plus si cette vente a été réellement effectuée », explique Jimmy Munguriek...
Le CNPAV promet de saisir dès aujourd’hui les instances compétentes à savoir l’IGF, l’APLC (Agence de prévention de lutte contre la corruption) mais aussi au niveau de la Gécamines elle-même pour qu’elles diligentent des actions qui tireront au clair les conséquences de ces transactions.
Vu l’historique de transactions controversées entre Gertler et la Gécamines, la campagne CNPAV estime en effet que l’IGF devrait réaliser un audit rigoureux et indépendant avant que Gertler ne fasse quelque transaction que ce soit sur ces royalties...
"Outil anti-corruption de Tshisekedi, l'Inspection des finances entravée par les barons du parti présidentiel - 01/09/2021
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-ouest-et-centrale_politique/2021/09/01/outil-anti-corruption-de-tshisekedi-l-inspection-des-finances-entravee-par-les-barons-du-parti-presidentiel,109687620-art
Jules Alingete Key, qui dirige la redoutée Inspection générale des finances (IGF) ne décolère pas en privé contre les caciques du parti présidentiel congolais. [...] (414 mots)
"RDC : fonds Covid-19, la Cour des comptes demande à Eteni Longondo de restituer sans délai la somme de 277 548 USD au trésor public - 22 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-fonds-covid-19-la-cour-des-comptes-demande-a-eteni-longondo-de-restituer-sans-delai-la-somme-de-277-548-usd-au-tresor-public/
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-hormis-ses-frais-de-fonctionnement-le-ministere-de-la-sante-a-puise-92-129-29-usd-des-fonds-covid-19-pour-lentretien-de-son-charroi-automobile/
"RDC : une plainte contre Nicolas Kazadi pour détournement de fonds des indemnités de sortie des anciens membres des cabinets du gouvernement Ilunkamba -22 DEC 2021
= https://deskeco.com/2021/12/22/rdc-une-plainte-contre-nicolas-kazadi-pour-detournement-de-fonds-des-indemnites-de-sortie-des
Le cabinet d’avocats « Etude de Maitre kanku Malu Jeef » a déposé une plainte le 20 décembre 2021 au Procureur près la Cour de Cassation contre le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, pour « détournement de fonds destinés pour le paiement des indemnités de sortie des anciens membres des cabinets ministériels du gouvernement Ilunga Ilunkamba ».[...]"
"Congo Hold-Up : Resource Matters recommande au gouvernement de créer une commission d'enquête spéciale pour retrouver les 530 millions USD de la Gécamines, intraçables au niveau du Trésor Public - 20 déc 2021
= https://deskeco.com/2021/12/20/congo-hold-resource-matters-recommande-au-gouvernement-de-creer-une-commission-denquete-speciale
Congo Hold-Up révèle que la société minière d'État Gécamines a versé plus d'un demi-milliard de dollars d'avances fiscales sur les comptes de la Banque centrale pendant le deuxième mandat de l'ancien président Kabila. Cependant, Jules Alingete, inspecteur général de l'IGF a émis des doutes quant à savoir si cet argent est effectivement parvenu au Trésor public et à quelles fins il a été utilisé.« La Banque Centrale n'a jamais, jusqu’à aujourd’hui, pu nous donner la moindre preuve que cet argent a atterri dans les comptes du Trésor », a précisé le chef de l’IGF lors d’entretiens avec Mediapart et RFI, membres du consortium Congo Hold-Up. Du côté du ministère des finances, qui aurait dû normalement réceptionner les fonds, « les régies financières n'ont jamais eu de preuves que l'argent est arrivé », poursuit M. Alingete.[...]"
"RDC : Le Département d’Etat américain encourage l’IGF pour ses efforts dans la lutte contre le détournement de deniers publics - 3 septembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-le-departement-detat-americain-encourage-ligf-pour-ses-efforts-dans-la-lutte-contre-le-detournement-de-deniers-publics/
"RDC : que retenir de la campagne anti-corruption lancée en 2020 ? - 14/10/2021
= https://fr.africanews.com/2021/10/14/rdc-que-retenir-de-la-campagne-anti-corruption-lancee-en-2020//
L'inspecteur principal des finances en RDC, Jules Alingete Key, tente de promouvoir une nouvelle image de son pays présenté à tort ou à raison comme l'un des plus corrompu au monde.
Une campagne anti-corruption lancée en 2020 a permis aux caisses de l'Etat de récupérer des centaines de millions de dollars. Jules Alingete Key a pris fonction en juillet 2020 et juge satisfaisant son bilan un après : aujourd'hui, je peux vous garantir qu'il n'y a aucun mois de l'année 2021 où nous avons fait moins de 500 millions de dollars. Donc, il y a des mois où nous avons faisons 900 millions, 800 millions 700 millions et le minimum que nous avions fait, ce sont 500 millions. Alors qu'en 2020, on n’a jamais dépassé 400 millions soutient-il.
Nos méthodes ont conduit à des résultats palpables: (...) avant l'arrivée de l'actuel pouvoir, l'IGF effectuait des missions limitées au menu fretin. Actuellement, notre mission consiste à utiliser pleinement ses prérogatives. Il ne faut pas oublier le volet des recettes. Nous avons déniché des cas de minoration des recettes de l’Etat qui sont des actes réalisés en complicité entre les assujettis et les agents publics.
Cependant, des zones d'ombre planent encore sur la gestion des Finances publiques, en septembre une ONG, Congo Research Group avait critiqué le flou qui entoure la gestion des fonds destinés à lutter contre la pandémie de covid. Sur les 363 millions de dollars du Fonds monétaire international contre la pandémie, "le gouvernement n'a pu publier qu'une quarantaine de documents sur le site web du ministère de la Santé justifiant l'utilisation de seulement 6 millions de dollars.
"RDC : L'IGF plaide pour la création d'un Parquet financier - 10/12/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/12/10/rdc-ligf-plaide-pour-la-creation-dun-parquet-financier
" RDC : les vérités de Jules Alingete, puissant patron de l’IGF - 10 décembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1279448/politique/rdc-les-verites-de-jules-alingete-puissant-patron-de-ligf/
Le limogeage d’Abert Yuma, la libération de Vital Kamerhe, l’audit des comptes de la présidence, les conclusions de l’enquête Congo Hold Up… Le chef des services de l’Inspection générale des finances (IGF) défend son bilan face aux critiques.
Félix Tshisekedi a beau en avoir fait l’une de ses priorités, la lutte contre la corruption est-elle à la peine en RDC ? Le 6 décembre, c’est Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, qui a été remis en liberté provisoire après avoir été condamné en appel à treize ans de prison pour détournement.
Avant lui, c’est Willy Bakonga ex-ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, membre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD de Joseph Kabila), qui avait été gracié alors qu’il avait été condamné à trois ans de prison pour blanchiment. Modeste Makabuza et Charly Wenga, les directeurs généraux de la Société congolaise de construction (Sococ) et de l’Office des voiries et drainage (OVD), ont eux aussi été graciés.
Quant à Eteni Longondo, ex-ministre de la Santé et cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti présidentiel), il a été remis en liberté tandis que l’enquête se poursuit. Et l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo a vu son avenir s’éclaircir mi-novembre, quand la Cour constitutionnelle qui devait le juger s’est déclarée incompétente.
À Lire Congo Hold-up : le gouvernement ordonne une enquête sur les agissements du clan Kabila
Mais ces décisions, tantôt judiciaires, tantôt politiques, n’entament pas la détermination de Jules Alingete, le puissant patron de l’Inspection générale des finances (IGF). Il en est convaincu : ses services ont obtenu de beaux résultats. Selon lui, le renforcement des contrôles rend désormais « impossible » le détournement de centaines de millions de dollars au Congo.
Jeune Afrique : Vital Kamerhe, Willy Bakonga, Augustin Matata Ponyo, Eteni Longondo… Toutes ces personnalités qui avaient été inculpées et parfois condamnées pour des détournements sont aujourd’hui libres de leurs mouvements. N’est-ce pas décourageant ?
Jules Alingete : Je n’ai pas à commenter des décisions de justice, mais il y a des gens qui ont été condamnés et qui sont encore en prison. Et puis, que les gens soient acquittés, condamnés ou libérés provisoirement, cela n’entame en rien le travail que mène l’IGF sous la direction du président de la République. Quand la police arrête des malfaiteurs et qu’elle les envoie devant la justice, elle ne baisse pas les bras parce qu’ils sont libérés. Elle continue de travailler. C’est pareil pour nous : nous continuons de travailler, nous allons même intensifier nos contrôles, et s’il y a des faits qui posent problème, la justice sera saisie.
N’y a-t-il pas un hiatus entre ces remises en liberté provisoire et le discours sur l’État de droit que martèl[...]"
"Invité Afrique
Congo Hold-up: les réponses du chef des services de l'Inspection générale des finances - 25/11/2021
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20211125-congo-hold-up-ce-sont-des-choses-que-nous-connaissons-c-est-du-positif-affirme-jules-alingete
Dans notre enquête sur les détournements de fonds publics en RD Congo, voici un témoignage important sur place, à Kinshasa. C'est celui de l'Inspection générale des finances, l'IGF. Il se trouve en effet que, comme le consortium Congo Hold-up, l'IGF a enquêté cette année sur l'un des principaux volets de cette affaire : les 43 millions de dollars sortis en 2013 de la Banque centrale du Congo. Sont-ils allés jusqu'à la société Egal, comme l'affirme notre enquête ? Ou se sont-ils arrêtés en route à la banque BGFI, comme le disait jusqu'à présent l'IGF ? Jules Alingete, le chef des services de l'IGF, répond à Christophe Boisbouvier.
RFI : Quelle appréciation portez-vous sur l’enquête concernant les détournements de fonds publics dans votre pays, l’enquête Congo Hold-up ?
Jules Alingete : Je ne peux que prendre les choses du bon côté. Cela me permet de faire avancer notre combat dans l’éradication du mal dans les finances publiques congolaises. Donc pour moi, je pense que c’est positif.
Maintenant que vous avez lu attentivement cette enquête menée notamment par Sonia Rolley de RFI et par Yann Philippin de Mediapart, les bénéficiaires de ce détournement de quarante-trois millions de dollars sont notamment les propriétaires de la société d’importation de viande et de poisson « Egal », qui est liée au premier cercle de l’ancien président Kabila. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Il est vrai que, quand nous avons commencé les investigations, cette société était dans le viseur de l’Inspection générale des finances. Je pense que le nom « Egal » est lié à ce dossier du début jusqu’à la fin. Et même, quand nous avons travaillé, nous avons retrouvé les traces d’« Egal », sauf qu’il manquait des documents et la banque [la BGFI de Kinshasa] nous a pris de court en acceptant la responsabilité. C’est pour cela que nous étions obligés de pointer la banque comme responsable et de mettre « Egal » hors de cause, faute de documents probants, parce que c’est la production de preuves qui importe.
Cet argent, comme vous l’avez dit, venait de la Banque centrale du Congo, qui était dirigée à l’époque par Deogratias Mutombo. Il a quitté le poste de gouverneur au mois de juillet 2021 et quelques jours plus tard, le Fonds monétaire international a accordé un prêt d’un milliard et demi de dollars à la République démocratique du Congo. Est-ce qu’il y a un lien entre ces deux événements ?
Il est vrai, selon certaines indiscrétions, que le Fonds monétaire international ne voulait pas de la présence de monsieur Deogratias Mutombo. Mais ce n’était pas la condition sine qua non. Il y a eu beaucoup d’autres préalables plus importants, que le gouvernement avait remplis et qui ont donné satisfaction.
Est-ce que le départ du Conseil d’administration de la Banque centrale du Congo du patron de la Gécamines Albert Yuma a également facilité ce prêt d’un milliard et demi de la part du FMI ?
Je pense que c’est la même réponse. Nous pensons que le gouverneur et le conseiller d’administration étaient, pour le Fonds monétaire, des personnes qui devaient être mises hors gestion de la Banque centrale, selon ces indiscrétions, mais il y a beaucoup d’autres préalables économiques qu’il fallait remplir.
Madame la ministre de la Justice congolaise vient d’annoncer qu’une instruction va être ouverte au plus vite, pour faire la lumière sur les accusations de détournement de fonds révélées par Congo Hold-up. Qu’est-ce que vous en pensez ?
C’est normal. Quand il y a de telles révélations, le gouvernement ne peut qu’instruire la justice d’ouvrir les enquêtes, en se basant sur les éléments mis sur la place publique.
C’est vrai que, grâce à votre travail à la tête de l’Inspection générale des finances, il y a maintenant un meilleur contrôle. Mais que répondez-vous à ceux qui disent que c’est insuffisant, que la Cour des comptes ne fait pas son travail, que la Cénaref [la Cellule nationale des renseignements financiers] ne fait pas son travail… Et que demain, dans l’entourage du président actuel, ce même type de pratiques de détournements peut se reproduire ?
Le phénomène que vous décriez aujourd’hui, revenir demain, je ne pense pas, parce que le mécanisme que nous avons mis en place est différent de tous ceux qui existaient. La différence, c’est qu’aujourd’hui il n’y a aucune sortie de fonds au compte général du Trésor, sans que nous en soyons informés, ce qui n’était pas le cas avant. Nous avons presque un monitoring, où nous suivons, minute par minute, tout ce qui sort du compte général du Trésor. Nous pouvons aujourd’hui être bien informés de toutes les sorties frauduleuses. Donc je pense qu’il serait difficile que les mêmes opérations se répètent. Et je peux vous garantir que, demain, nous ne tomberons pas dans des scandales de la même proportion que ceux que vous avez eus à découvrir.
"Kinshasa: le nouvel inspecteur des finances s'attaque à la corruption - 15 octobre 2021
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-le-nouvel-inspecteur-des-finances-s-attaque-%C3%A0-la-corruption/6271057.html
"RDC : détournements, avantages illégaux… Ce que révèle l’audit de l’IGF sur les entreprises publiques - 1 juin 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1180948/politique/rdc-ce-que-revele-laudit-accablant-de-ligf-sur-la-gestion-des-entreprises-publiques/
L’audit de la mission de contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF) pointent de nombreux abus. Jeune Afrique a eu accès à ses conclusions.
L’Inspection générale des finances (IGF), dirigée par Jules Alingete Key et rattachée à la présidence congolaise, a terminé en mai l’audit de plusieurs grandes entreprises publiques. Ces contrôles avaient été initiés sur la base de plusieurs ordres de mission émis entre décembre 2020 et janvier 2021.
Leurs conclusions définitives ont été transmises aux dirigeants de ces sociétés le 28 mai dernier, par un courrier également adressé au président Félix Tshisekedi et à son Premier ministre Sama Lukonde Kyenge.
« Salaire supplémentaire déguisé »
Concernant la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’IGF souligne notamment la « dilapidation des ressources [de l’entreprise] par le paiement des primes et avantages, dont plusieurs illégaux, aux mandataires publics et à leurs collaborateurs immédiats, dont la hauteur est évaluée à 2 800 938 de dollars (2,3 millions d’euros) ». Les équipes d’Alingete pointent également un déséquilibre entre les dépenses de fonctionnement et celles destinées aux prestations sociales. Selon l’IGF, 50 % des ressources de l’entreprise sont directement affectées au CNSS, alors que la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale recommande que cette part soit seulement de 15 %.
L’audit évoque notamment la création de « structures organiques budgétivores et non conformes aux dispositions légales » comme le « groupe des experts du conseil d’administration » et souligne « l’octroi aux cadres de direction d’un salaire supplémentaire déguisé en indemnité de domesticité représentant 75 % de la rémunération totale ».
La CNSS n’est pas la seule entreprise à être épinglée. Dans ses conclusions définitives présentées aux mandataires du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), l’IGF cite le paiement « d’avantages illégaux au directeur général et au directeur général adjoint en sus de ceux […] évalués à plus de 2,6 milliards de francs congolais (1 millions d’euros) pour l’exercice 2018, 2019 et 2020 ».
La mission de contrôle mentionne également « l’absence de preuve de supervision de 369 projets financés par le FPI » ou encore « l’absence de pièces justificatives des dépenses », concernant notamment les frais de fonctionnement des bureaux des mandataires. L’actuel directeur général du FPI est Patrick Kitebi, dont le nom est également cité dans le rapport de l’IGF sur le projet agricole de Bukanga Lonzo.
« Risque élevé de faillite » de Congo Airways
La compagnie aérienne Congo Airways est quant à elle mise en cause pour le détournement de 2 040 868 de dollars résultant du non reversement des recettes des ventes de billets. La mission de contrôle évoque aussi le paiement de plus de 8,7 millions de dollars au titre de prestations à l’Autorité de l’aviation civile (AAC) entre 2016 et 2020, « sans que (celles-ci) ne soient réelles ». Selon l’IGF, la mauvaise gestion de Congo Airways se matérialise notamment par un « risque élevé de faillite, les pertes enregistrées dépassant le capital social. »
Concernant l’Office congolais de contrôle (OCC), les agents de l’IGF pointent le détournement présumé des frais de fonctionnement alloués au conseil d’administration par son président Placide Tshisumpa Tshiakatumba. Le courrier, daté du 28 mai et adressé aux mandataires de l’OCC, évoque aussi le paiement de « primes de bonification de fin d’année » de plus d’un million de dollars alors que « l’entreprise est totalement déficitaire ». Il épingle aussi « le paiement irrégulier et abusif des primes et collations au personnel » ou encore l’existence de plus de « mille comptes bancaires dont la plupart sont inactifs ».
"RDC-IGF : Des révélations accablantes de corruption des inspecteurs généraux des finances - 11 mai 2021
= https://rbifm.radio/news/rdc-igf-des-revelations-accablantes-de-corruption-des-inspecteurs-generaux-des-finances-90
Le Coordonnateur de la Société civile de la RDC Christopher Ngoy a alerté sur des probables soupçons de corruption de certains agents et cadres de l’Inspection Générale des Finances. Selon ses enquêtes, ces agents obtiendraient des pots-de-vin auprès de certaines entreprises en échange de la normalisation des états financiers de leurs entreprises, avant le contrôle officiel de l’IGF. Ces révélations ont été rapportées dans une conférence de presse tenue à Kinshasa le vendredi 8 mai 2021.
Le Coordonnateur de la Société civile de la RDC a rapporté que certains agents de l’IGF précèdent les missions de contrôle officielles auprès de certaines entreprises afin de les aider à normaliser leurs états financiers moyennant un pot-de-vin. « Nous félicitons ce que l’IGF est en train d’accomplir comme travail, mais il y a des soupçons qui concernent certains de ses agents qui s’activent à précéder les missions de contrôle de l’IGF. Des missions officielles contactent certaines sociétés et procèdent à aseptiser leurs états financiers avant que l’IGF n’arrive. Et ces agents se font payer », a révélé Christopher Ngoy.
Le Coordonnateur de la Société civile de la RDC a alerté les autorités de l’Inspection Générale des Finances à alerter sur ces informations à leur possession. « Nous avons tiré la sonnette d’alarme pour que les autorités de l’IGF prennent ces informations très au sérieux et qu'elles procèdent à des vérifications », a martelé Christopher Ngoy.
Pour le Coordonnateur de la Société civile de la RDC, ces agents et cadres de l’IGF violent la déontologie du travail, qui veut que les contrôles de l’Inspection Générale des Finances soient secrets. « Et puis les missions de l’IGF nous pensons que ce sont des missions secrètes. Ce sont des investigations. Vous ne pouvez pas les exposer à tout bout de champ. Si bien que les rapport déjà avant d’être exploités sont exposés dans les médias et provoquent la polémique. Et ce qui fait qu’il y a même risque que des incriminer puissent se retirer avant d’être interpellés », a fait savoir le Coordonnateur Général de la Société civile de la RDC Christopher Ngoy.
"Jules Alingete : "Acquitter ou libérer les gens n'est pas notre problème. La lutte contre l'impunité va s'accélérer avec beaucoup d'agressivité" -09/12/2021
= https://www.7sur7.cd/2021/12/09/jules-alingete-acquitter-ou-liberer-les-gens-nest-pas-notre-probleme-la-lutte-contre
"Bonne gouvernance, lutte contre la corruption/RDC : l’IGF ira jusqu’au bout de ses missions - 27 octobre 2021
= https://laprosperite.online/index.php/nation/9105-bonne-gouvernance-lutte-contre-la-corruption-rdc-l-igf-ira-jusqu-au-bout-de-ses-missions
"RDC : en 11 mois, plus de 3 987,6 milliards de CDF dépensés pour la rémunération du personnel l’État - 23 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-en-11-mois-plus-de-3-9876-milliards-de-cdf-depenses-pour-la-remuneration-du-personnel-letat/
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-en-11-mois-les-depenses-de-la-presidence-de-la-republique-sont-evaluees-a-5969-milliards-de-cdf-rapport/
= https://deskeco.com/2021/12/23/rdc-les-depenses-de-la-presidence-de-la-republique-atteignent-292-millions-usd-fin-novembre-2021-en
= https://zoom-eco.net/finance/rdc-a-fin-novembre-2021-lexecution-globale-des-depenses-publiques-sest-situee-a-9-0169-milliards-de-cdf/
"RDC-FMI : une partie de 1,5 milliard USD de DTS devrait financer les investissements publics dans le pays - 21 décembre 2021
= https://zoom-eco.net/developpement/rdc-fmi-une-partie-de-15-milliard-usd-de-dts-devrait-financer-les-investissements-publics-dans-le-pays/
= https://deskeco.com/2021/12/20/rdc-le-fmi-concede-quune-partie-des-droits-de-tirage-speciaux-aide-financer-les-investissements
"RDC : le Conseil de sécurité de l'ONU condamne la poursuite de l’exploitation et du commerce illégales des ressources naturelles, notamment des minerais dits de « conflit » 21 DEC 2021
= https://deskeco.com/2021/12/21/rdc-le-conseil-de-securite-de-lonu-condamne-la-poursuite-de-lexploitation-et-du-commerce-illegales
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/12/13/lutte-contre-la-corruption-felix-tshisekedi-vante-ligf-et-promet-poursuivre-des-reformes-dans-le-secteur-judiciaire.html/99636/
= http://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/lutte-contre-la-corruption-l-igf-jules-alingete-s-en-sort-avec-47-d-opinions-favorables-sondage-gec-2808
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
PS
M.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
M.
"RDC-USA: l’IGF encensée pour son travail de lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics - 3 septembre 2021
= https://24h.cd/2021/09/03/rdc-usa-ligf-encensee-pour-son-travail-de-lutte-contre-la-corruption-et-le-detournement-des-fonds-publics/
Après sa rencontre au mois de juillet dernier avec l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, le Délégué du Secrétaire d’État adjoint du Département Américain, Tobin J. Bradley, salue le travail réalisé par cette institution dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics en RDC.
Il l’a exprimé dans un message électronique adressé à Jules Alingete, dans lequel il lui remercie pour cette rencontre qui lui a permis de comprendre le travail que cette institution attachée à la présidence fait.
‹‹ Monsieur l’Inspecteur Général, Merci de m’avoir rencontré en juillet pour aborder les travaux importants que vous menez en tant qu’Inspecteur Général des finances (IGF) de la République démocratique du Congo. Il m’a été très utile de comprendre comment vos travaux contribuent à la lutte contre le détournement de fonds et la corruption dans le secteur public ››, peut-on lire dans ce message.
Tobin J. Bradley, rassure par ailleurs à Jules Alingete l’accompagnement de son État pour un partenariat entre l’IGF et le Bureau des affaires internationales dans le domaine des stupéfiants et de l’application de la loi du département d’État.
‹‹ Le Bureau des affaires internationales dans le domaine des stupéfiants et de l’application de la loi du département d’État est reconnaissant envers l’IGF pour ses contributions importantes et espère vivement approfondir notre partenariat. J’espère que cette rencontre vous a également été utile et que nous pourrons continuer à coopérer à l’avenir ››, a-t-il renchérit.
L’IGF est une institution attachée à la Présidence de la république dont la mission principale est d’enquêter sur la gestion des finances publiques au sein des institutions et entreprises publiques de l’État.
"RDC : Le gouvernement se doit d’accorder plus de moyens aux institutions de lutte contre la corruption dont l’APLC et l’IGF (Thierry Mbulamoko) - octobre 29, 2021
= https://actu30.cd/2021/10/rdc-le-gouvernement-se-doit-daccorder-plus-des-moyens-aux-institutions-de-lutte-contre-la-corruption-dont-laplc-et-ligf-thierry-mbulamoko/
Les responsables de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), de l’Inspection générale des finances (IGF), de la coordination de changement des mentalités (CCM) ainsi que plusieurs autres acteurs de lutte contre la corruption ont pris part à l’atelier de formation et de partage d’expériences sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme organisé le jeudi 28 juillet par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).
Dans son intervention, le coordonnateur de l’APLC, Thierry Mbulamoko, est allé dans la même droite ligne que les autres intervenants dont le professeur Luzolo Bambi, en soulignant que la corruption est un mal insidieux dont les effets multiples et délétères sapent la démocratie et l’État de droit, engendrent la violation des droits de l’homme, faussent le jeu des marchés, nuisent à la qualité de la vie et créent un terrain propice à la criminalité organisée.
A l’occasion, Thierry Mbulamoko a relevé que les acteurs de lutte contre la corruption sont butés à plusieurs défis face à leur mission de combattre ce fléau, notamment la volonté politique, le problème de budget ainsi que le problème de mentalité et de culture.
« Les gouvernements peuvent bien faire des déclarations ou des effets d’annonces, si les actions des autorités gouvernementales sont orientées vers d’autres objectifs, les droits de l’homme et la lutte contre la corruption auront toujours un budget en deçà des missions dévolues. (…) Le gouvernement de la République se doit d’aider les acteurs de la lutte contre la corruption et ceux des droits de l’homme dans l’exercice de leur mission en leur accordant les moyens nécessaires afin d’atteindre les objectifs leur assignés », a-t-il déclaré.
Face à la corruption qui gangrène la société, il a également formulé plusieurs recommandations aux autorités pour l’effectivité des droits de l’homme, entre autres :
- Assurer de l’indépendance de la justice afin d’empêcher que celle-ci ne soit influencée de façon à servir des intérêts politiques, personnels ou ceux d’une organisation quelconque ;
- Garantir la liberté d’expression car le public doit être informé de ce qui se passe au sein des institutions et en dehors des institutions. Cette garantie concerne le plus les journalistes dans leur rôle d’informer ;
- Bannir des traitements inhumains ou dégradants ;
- Assurer l’accès aux droits sociaux : est indispensable car la corruption peut mettre en mal la jouissance des droits sociaux tels que prescrites dans les dispositions constitutionnelles.
Par ailleurs, le président de la CNDH qui a organisé cet atelier, a appelé les parties prenantes à continuer à combattre efficacement ce phénomène, tout en tenant compte du respect des droits de l’homme.
"RDC: “le travail de l’IGF permet au trésor public de réaliser pas moins de 500 millions USD de recettes”. J.Alingete - octobre 14, 2021
= https://24sur24.cd/rdc-le-travail-de-ligf-permet-au-tresor-public-de-realiser-pas-moins-de-500-millions-usd-de-recettes-j-alingete/
Devant nos confrères de l’AFP, l’Inspecteur général des finances, chef de service Jules Alingete affirme que l’IGF a des résultats palpables sur le terrain, surtout dans la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics.
Répondant à la question sur l’impact de méthodes de l’IGF sur la tenue des finances publiques, Jules Alingete, dans son rôle de gendarme de finances, affirme que son entité est d’un apport positif dans l’amélioration des recettes de l’État.
“ En 2020, les finances publiques n’ont pas pu atteindre 400 millions de dollars de recettes mensuelles. C’était 300, 350, 320, 380 millions de dollars. Nous avons commencé en août 2020 avec la lutte contre des fausses exonérations. Ce combat a été mené contre l’avis de beaucoup d’experts, voire de certains membres du gouvernement. Au mois de mars 2021, les choses ont commencé à bouger. Aujourd’hui, je peux vous garantir qu’il n’y a aucun mois où le Trésor public a réalisé moins de 500 millions de dollars”, a déclaré Jules Alingete.
Jules Alingete, un économiste, a été porté à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF), ce service attaché à la Présidence de la République, depuis juillet 2020. L’IGF a pour mission spéciale de lutter contre les malversations financières, les détournements et la corruption dans les finances publiques.
"Au-delà de l’IGF, de la Cour des comptes, … : La réprobation publique sera efficace pour prévenir la fraude et la corruption - 22.01.2021
= https://www.lepotentiel.cd/g?post=1716
La réhabilitation de l’Inspection générale des finances (IGF) et des autres services de contrôle des finances publiques n’est qu’un pas. Il faut y croire et commencer à agir dans un pays où la maffia étend ses ramifications partout.
En RDC, la corruption revêt plusieurs formes, telles que les pots-de-vin, le détournement des fonds, le trafic d’influence, l’abus des fonctions, l’enrichissement illicite, le recel, le blanchiment d’argent, la fraude fiscale, le conflit d’intérêts, etc.
La renaissance de l’Inspection générale des finances (IGF), créée il y a plus de 30 ans, traduit l’engagement et la détermination du président de la République à contrer la fraude et la corruption qui anéantissent les efforts de développement du pays.
Ainsi, l’IGF, sous le contrôle de Felix Tshisekedi est un de ses bras armés dans la lutte contre les détournements dans l’objectif d’éviter au pays les pesanteurs de la corruption sur son développement et sa croissance économique.
Pour bien des observateurs, le combat contre la corruption et la fraude en RDC, comme ailleurs, ne devrait pas se limiter à une structure, moins encore à la seule volonté du cinquième président de la République. Il s’agit d’un combat qui doit être mené par tout Congolais épris de justice et d'amour pour le pays.
Et pour lutter à armes égales, les militants anti-corruption devraient s’organiser en réseau comme le font les fraudeurs et détourneurs. Ces derniers ont un modus operandi connu. Ils ont des ramifications au niveau de la justice, du gouvernement, des services de sécurité et de la police, de la Société civile et même au niveau de la présidence de la République.
C’est ici que l’engagement citoyen contre la fraude et la corruption doit être empreint de conviction pour léguer aux futures générations un Congo sur le rail.
La réhabilitation de l’IGF et des autres services de contrôle des finances publiques n’est qu’un pas. Il faut y croire et commencer à agir dans un pays où la maffia étend ses ramifications partout.
Autant que le président de la République a, dès l’entame de son quinquennat à la tête du pays, dénoncé la « petite et la grande corruption » tout en promettant la fin du règne des « intouchables corrupteurs et corrompus », les Congolais doivent lui emboîter le pas au travers la réprobation sociale contre les fraudeurs, les détourneurs, les corrupteurs et les corrompus.
Dans cet apport populaire, le personnel judiciaire du pays, spécialement les magistrats, doivent, en toutes circonstances, rendre une justice juste et équitable, sans pour autant céder à la tentation de la corruption. Ce serait l’éthique de notre société et même la démocratie elle-même en sortira victorieuse.
Salir l’image de l’IGF, un coup de la maffia
Il apparaît aujourd’hui clairement que l’État de droit doit s’engager dans la lutte contre la corruption. Les maffieux comprenant vite cette évidence ne baissent pas la garde. Ils multiplient des stratagèmes pour résister. C’est le cas des actions entreprises notamment pour saper l’image des structures mises en place pour contrôler les finances publiques.
La dernière sortie médiatique de la Ligue congolaise de la Lutte contre la corruption (LICOCO) s’insurgeant contre la démarche de contrôle de la gestion de la province du Lualaba par l’IGF est un des cas.
A ce sujet d’ailleurs, le recadrage de l’IGF n’a pas tardé surtout que la LICOCO a fait montre, dans sa prise de position, d’une méconnaissance aggravée des textes qui régissent le contrôle des finances publiques en RDC. Et pourvu que la position prise par cette ligue ne le soit pas par procuration, pour le soutien à la pègre financière qui ronge le développement du pays.
Ainsi, le service technique d’audit supérieur du gouvernement congolais invite la LICOCO à lire l'article 46 de la loi n°08/12 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux de la libre administration des provinces. Cet article dispose : « Les comptes des provinces et ceux de différentes entités territoriales décentralisées sont soumis au contrôle de l'inspection générale des finances et de la Cour des Comptes ».
Ensuite, l’IGF évoque l’article 2 de l’Ordonnance n°20/137-B du 24 septembre 2020 modifiant l'Ordonnance n°97-323 du 15 septembre 1987 portant création de l'IGF. L’on note, en ce qui concerne les compétences de l'IGF que « l'inspection générale des finances accomplit toute activité d’enquête, d'audit ou de surveillance des opérations financières, tant en recettes qu'en dépenses du pouvoir central, des provinces, des entités territoriales décentralisées, des organismes et entreprises de toute nature »
La connaissance de ces textes aurait, sans doute, permis aux animateurs de la LICOCO d’éviter dans l’avenir de faire des interventions erronées sur les missions de l’IGF. Cette dernière invite la LICOCO à faire preuve de détermination à combattre les antivaleurs qui hypothèquent le développement du pays comme le font si bien l’Acaj, l’Asadho, l’Odep, l’Oscep, la Lucha, etc.
Pour rappel, la LICOCO avait demandé au président de la République d’annuler la mission qui est en cours dans la province de Lualaba car, selon elle, cette mission de l’IGF viole la loi sur les finances publiques.
"RDC : l’IGF Jules Alingete accusé d’outrepasser ses prérogatives - 15 janvier 2021
= https://www.africanewsrdc.net/featured/igf-jules-alingete-outrepasse-prerogatives/
"« Congo hold-up » : après nos révélations, le choc et l’embarras- 19 décembre 2021
= https://www.mediapart.fr/journal/international/191221/congo-hold-apres-nos-revelations-le-choc-et-l-embarras
"La fabrique d'un État raté: Essai sur le politique, la corruption morale et ... Essai sur le politique, la corruption morale et la gestion de la barbarie - Par Jean-Pierre Mbelu - 2021
= https://books.google.fr/books?id=OAxBEAAAQBAJ&pg=PA33&lpg=PA33&dq=rdc+igf+corruption&source=bl&ots=EEQI3c7F_8&sig=ACfU3U3yO8CDaubaVc8RAFqE7lHr6qrNxw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwif2dXGp_r0AhXIyIUKHXzGAFY4UBDoAXoECAwQAw#v=onepage&q=rdc%20igf%20corruption&f=false
"RDC: révélation sur Congo Hold-up et la justice, capacité de l'armée, corruption et rôle de l'IGF - 8 déc. 2021"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
ndonzwau a écrit:ENFIN UNE DÉCLARATION DE GUERRE HIC ET NUNC CONTRE LES FOSSOYEURS DE LA JUSTICE, UNE GUERRE POUR UNE JUSTICE JUSTE ET EFFICACE DANS NOTRE CONGO ??? VOILA UNE DES PREMIÈRES PRIORITÉS DE NOTRE PAYS ET LE PROCÈS DE LA JUSTICE A D'ABORD POUR NOM AU CONGO LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
L'un des fléaux qui détruit notre pays c'est la corruption à tous les étages et chez tout le monde, l'impunité, le clientélisme et tutti quanti jusqu'à en faire un néologisme tout Congolais "les antivaleurs", elles saignent le Trésor et privent les Congolais de bénéficier d'immenses richesses de leur pays.
Il y'a bien sûr beaucoup beaucoup à en dire, vous imaginez bien et quand je lis un journaliste écrire 'la justice militaire en quête de son honneur perdu", je lui réponds que c'est toute la justice qui est enfermée dans un carcan de donneurs d'ordres et de tireurs de ficelles tantôt politiques tantôt simplement puissants... Le procès de la Justice au Congo se confond avec la corruption endémique !
Pendant ce temps a-t-on oublié que Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption et autres antivaleurs une priorité capitale de son mandat, il en a même créé une Coordination pour le changement des mentalités (CCM) ; où en est-il ? Malgré les nonnes moissons de l'IGF d'Alingete, les épisodes de déni de justice, de détournements continuent leur bonhomme de chemin et se signalent en "affaires" les unes plus anciennes, d'autres plus récentes et il en nait chaque jour : procès Chebeya, Congo-hold-up, affaire Beya... Jusqu'où, jusque quand ?
"Congo-Kin : La Justice militaire en quête de l’honneur perdu - 23 mars 2022
= https://www.congoindependant.com/15568-2/
Le verdict du procès, en second degré, sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana devait être rendu ce mercredi 23 mars 2022. Une certitude: la décision judiciaire qui sera rendue pourrait de ne pas apaiser les cœurs et les esprits. En cause, la décision arbitraire de la Haute cour militaire de Kinshasa/Gombe de ne pas auditionner l’ex-président « Joseph Kabila » en tant que « témoin ». Au motif que la loi portant statut d’anciens chefs d’Etat l’exonère de toutes poursuites. Qui a parlé de poursuites? La justice militaire congolaise n’a pas bonne presse. Depuis l’assassinat non-élucidé à ce jour de Mzee LD Kabila, les juges et magistrats militaires sont accusés, plus à raison qu’à tort, d’être inféodés à la hiérarchie politico-militaire. Ce procès inachevé n’a pas empêché le général Nawele Bakongo, président de la Cour d’ordre militaire, de déclamer les 135 condamnations alors que le doute devait profiter aux inculpés. A Kananga, la Cour militaire de cette garnison a refusé, cinq années durant, l’audition des personnalités politico-administratives réclamées par les avocats de la défense dans le procès sur l’assassinat des experts onusiens Zaida Catalan et Michaël Sharp. Pour la petite histoire, le juge-président de cette dernière juridiction sera promu au grade de Général en cours du procès.
« Monsieur le Président, je persiste et signe: c’est l’ancien président Joseph Kabila qui avait ordonné l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ». Cette déclaration a été faite au début de ce mois de mars 2022 par le témoin Paul Mwilambwe que l’on ne présente plus. C’était devant la Haute Cour militaire de Kinshasa/Gombe. L’officier de police Mwilambwe est un homme qu’on ne présente plus. Sauf pour dire qu’il a assisté – en sa qualité de responsable de la sécurité des installations de l’Inspection générale de la police nationale congolaise – à la mise à mort de Floriberty Chebeya et Fidèle Bazana.
Il faut saluer le changement intervenu le 24 janvier 2019 au sommet de l’Etat. L’arrivée au pouvoir suprême d’un nouveau Président de la République, en l’occurrence Felix Tshisekedi Tshilombo, a permis l’avènement d’une ambiance libérale propice à un procès équitable. Les prévenus se sont exprimés librement. Les témoins, mêmement. C’est le cas particulièrement de Paul Mwilambwe qui est rentré volontairement de l’exil pour dire sa part de vérité. Le représentant du ministère public et les juges sont apparus moins arrogants tout au long des débats.
Le verdict, en second degré, de ce procès risque de laisser un arrière-goût d’inachevé comme en mars 2011. Et ce pour trois raisons. Primo: Christian Ngoy Kenga Kenga – qui est désigné par tous les protagonistes comme étant le « commandant de l’escadron de la mort » ayant exécuté l’ordre « manifestement illégal » d’éliminer Chebeya et Bazana – est resté muet comme une carpe durant tout le procès. Secundo: John Numbi, en fuite, n’a pas comparu. En 2011, la Cour avait décidé, de manière autoritaire, de l’auditionner uniquement en tant que « simple renseignant ». Cette fois, l’homme devait comparaitre comme « prévenu ». Enfin: le refus de la Cour d’auditionner « Joseph Kabila » en qualité de « témoin » n’a pas permis de cerner la « motivation » du crime et d’identifier le commanditaire.
L’ORDRE DE LA « HAUTE HERARCHIE »
Lors des débats devant cette juridiction, tous les prévenus et témoins ont abondé dans le même sens:
- L’ordre d’éliminer Floribert Chebeya a été transmis au colonel Daniel Mukalay par l’inspecteur général de la police nationale, John Numbi Banza. C’était le 31 mai 2010. Le rendez-vous fatal avec le directeur de la « VSV » fut fixé le lendemain, 1er juin 2010 à 17h30.
- L’exécution matérielle de l’ »opération » fut confiée au major Christian Ngoy Kenga Kenga et son « équipe » où l’on trouvera notamment Jacques Mugabo, Hergile Ilunga et consorts. La suite est connue avec la découverte du corps sans vie de Chebeya sur la banquette arrière de sa voiture au Quartier Mitendi. Les restes de Fidèle Bazana n’ont jamais été retrouvés à ce jour.
Qui a commandité ce double assassinat? Pourquoi? Voilà deux questions cruciales. La réponse à la première interrogation a été donnée début mars 2022 par Paul Mwilambwe comme cité précédemment. L’homme n’a jamais varié sa version. D’ailleurs, dans une interview accordée à RFI, il ajoutera ces mots: « Le major Christian Ngoy m’avait dit que l’ordre émanait de la haute hiérarchie et que je devais me taire ».
John Numbi Banza est certes l’autorité hiérarchie qui avait instruit ses hommes. Il passe, de ce fait, pour le suspect numéro un. Avait-il une « motivation profonde » pour ôter la vie au très célèbre directeur de l’ONG « La Voix des sans Voix pour les droits de l’Homme »? Avait-il le pouvoir de mobiliser une dizaine d’officiers et sous-officiers de police pour régler un compte personnel avec ce défenseur des droits humains? On peut franchement en douter. Le mobile du crime et le commanditaire sont sans doute ailleurs.
UN ILLUSTRE INCONNU SUCCÈDE A LD KABILA
Le 16 janvier 2001, le président Laurent-Désiré Kabila meurt dans son bureau au Palais de marbre. L’énigme criminelle n’a jamais été élucidée. Chebeya faisait partie de ces Congolais qui refusaient et refusent encore aujourd’hui de croire à la version officielle imputant le meurtre du chef de l’Etat à un des gardes du corps. Chebeya faisait également partie des Congolais qui accueillirent, avec stupeur, l’avènement, à la tête de l’Etat, d’un illustre inconnu nommé « Joseph Kabila ».
A l’instar de ses compatriotes les mieux informés, « Floribert » savait que Mzee Kabila et « Joseph » ne s’étaient plus adressé la parole après la prise de la localité de Pweto, au Katanga, par les « rebelles » pro-rwandais du RCD-Goma. C’était en décembre 2000. Accusé de trahison en tant chef d’état-major des forces terrestres, le général-major « Kabila » fut placé en résidence surveillée. Dans son ouvrage « La mort de LD Kabila: Ne nie pas c’est bien toi » (publié aux éditions Vérone), l’ex-garde du corps, Georges Mirindi, écrit notamment que le Mzee Kabila voulait faire fusiller « Joseph ». Il n’aurait eu la vie sauve que grâce l’intervention du gouverneur du Katanga d’alors, Augustin Katumba Mwanke.
Le verdict du procès sur l’assassinat de LD Kabila intervenu en mars 2003 a laissé l’opinion congolaise sceptique. Dès 2004, la « VSV » a demandé la réouverture d’un nouveau procès tout en mettant en doute la culpabilité des 135 condamnées embastillés à Makala. Ce dossier constitue sans doute le premier élément du « contentieux » entre « Joseph Kabila » et Chebeya.
LE BLASON TERNI DE LA JUSTICE MILITAIRE
En 2007 et 2008, sur ordre du président « Kabila », le « bataillon Simba » est déployé au Kongo-Central actuel. Mission: « écraser un mouvement insurrectionnel ». Plus d’une centaine d’adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo vont rester sur le carreau. Un massacre. Sous la direction de Chebeya, la « VSV » lèva l’option de saisir la justice congolaise. Au banc des accusés: Denis Kalume Numbi (ministre de l’Intérieur), John Numbi Banza, le colonel Raüs Chalwe et le major Christian Ngoy Kenga Kenga, commandant du « Bataillon Simba ». Les démarches n’aboutirent guère.
En mars 2010, Chebeya, qui était manifestement sous la « surveillance » des renseignements généraux de la police change de fusil d’épaule. Il décide de saisir la justice internationale. Il signe son arrêt de mort. « Floribert Chebeya et la VSV transmettaient à la communauté internationale des rapports contre le régime du Raïs », confiait un des policiers fugitifs.
En refusant d’auditionner « Joseph Kabila » en tant que témoin dans l’assassinat de Chebeya et Bazana, la justice militaire congolaise a confirmé sa réputation sulfureuse d’une justice sous influence.
Le 2 mars 2021, le général Lucien-René Likulia Bakumi a été nommé auditeur général des Forces armées de la RDC. Pourrait-il faire oublier son prédécesseur? Une année après, les juges et magistrats militaires sont loin de redorer le blason terni de la justice militaire.
"Affaire François Beya : ni droit, ni loi, ni équité, ni justice ! - 23.03.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-102169_affaire_francois_beya_ni_droit_ni_loi_ni_equite_ni_justice.html
“J’en appelle à la bienveillance et au juste arbitrage du Président de la république pour qu’il use de tous les moyens légaux en son pouvoir afin que son ancien Conseiller spécial soit remis vivant, sain et sauf, à sa famille », écrit l’élu de Kananga dans une tribune.
Plus de 50 jours après, continuer à détenir au secret Monsieur François Beya, sans acte légal d’accusation et en violation manifestement délibérée de ses droits fondamentaux garantis par notre Constitution et par les instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme, renforce le caractère extrêmement arbitraire de son arrestation et remet en cause les principes même qui sous-tendent l’État de droit. Enfermé à l’ombre du silence par le fait du prince ; sans jugement, sans assistance d’avocat ni condamnation, en violation des articles 18 et 19 de la Constitution, 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et 6 – 7 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, l’ancien Conseiller spécial est livré à la merci de l’arbitraire, dans l’indifférence obséquieuse du Ministère de la Justice et de celui des Droits Humains ainsi que de la Commission nationale des droits de l’homme.
Ces conditions pour le moins attentatoires le mettent en insécurité physique, juridique et judiciaire de même qu’elles placent la RDC sur la liste des États prédateurs des droits de l’homme.
En l’absence d’une procédure judiciaire honnête et d’une accusation irréprochable, l’affaire François Beya, dont le supplice énerve les lois du pays de même qu’il heurte le bon sens le plus élémentaire devrait interpeller plus d’un sur notre entendement de l’État de droit. Plus rien, sauf le désir d’arbitraire de ses geôliers ne justifie son maintien dans une détention aux contours visiblement contestables.
Laisser perdurer cette infamie, c’est consacrer l’usage excessif et abusif du pouvoir et le règne de l’arbitraire dans un pays qui, pourtant, s’apprête à prendre part, le 28 mars prochain à Genève, à la 49ème Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies et à accueillir début juillet, Sa Sainteté le Pape François.
Fort de ma qualité d’élu, j’en appelle solennellement à la bienveillance et au juste arbitrage du Président de la République, Magistrat suprême, qui sort auréolé d’un prestige certain à la Présidence de l’Union Africaine, pour que cette affaire ne constitue pas une souillure sur son parcours et qu’il use de tous les moyens légaux en son pouvoir pour que François Beya, son ancien Conseiller spécial en matière de sécurité, soit remis vivant, sain et sauf, à sa famille. Et l’histoire retiendra que le Président de la République a rendu justice et agi avec équité dans une affaire controversée.
Claudel André Lubaya
= https://www.7sur7.cd/2022/03/23/rdc-c-lubaya-appelle-le-chef-de-letat-user-de-tous-les-moyens-legaux-en-son-pouvoir-pour
= https://www.forumdesas.net/2022/03/lappel-de-claudel-lubaya-a-felix-tshisekedi/
"Procès Chebeya : le verdict prévu reporté à vendredi 25 mars - 23 mars 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/03/23/proces-chebeya-le-verdict-prevu-reporte-vendredi-25-mars
"Corruption dans le secteur de la justice - 2017
= https://anticorruption-center.org/fr/corruption-dans-le-secteur-de-la-justice/
La corruption est un désastre qui ruine le développement des plusieurs pays partout dans le monde. La République Démocratique du Congo n’est pas également épargnée. Par contre, engouffrée dedans au point de compromettre un lendemain meilleur pour les générations à venir. A cause de la corruption généralisée, la croissance économique de la RDC est au carreau, ces ressources précieuses gaspillées, sa démocratie et ses institutions sont en péril, la qualité de l’éducation reste à désirer, l’accès à l’eau potable et aux soins de santé, la gratuité des services publics constituent un défi… une véritable entrave à la capacité du gouvernement à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens congolais, et le principal obstacle au développement économique et social en RDC.
Plus grand pays d’Afrique francophone, la République Démocratique du Congo possède d’immenses ressources naturelles et une population de près de 80 millions d’habitants, avec ses 80 millions d’hectares de terres arables et plus de 1.100 minéraux et métaux précieux répertoriés. La RDC n’est pas pauvre, elle est mal gouvernée. Elle a les potentiels de devenir l’un des pays les plus riches du continent si la bonne gouvernance est au rendez-vous.
Le rapport de classement de Transparency International sur la corruption de 2020 indique que la République Démocratique du Congo occupe la 170e place sur 179 pays les plus corrompus de la planète. Les experts affirment que ce fléau coûte chaque année plusieurs milliards de dollars à l’Etat congolais. A l’en croire le propos du conseiller de l’ancien Président, Joseph Kabila en matière de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, Emmanuel Luzolo Bambi, la RDC perd 15 milliards de dollars par an en raison de la corruption qui mine ce pays.
La corruption est devenue de plus en plus généralisée et banalisée, voire un moyen de réussite dans la société congolaise. Elle frappe de plein fouet même les secteurs le plus vitaux de la vie dans la société congolaise, la justice n’est pas à l’abri. Les tribunaux sont réputés rendre des verdicts favorables aux plus offrants.
…Désormais deux décisions judiciaires sur la table des juges congolais
La justice élève une nation.
Elle est la volonté constante et continuelle de donner à chacun son droit. Elle est l’idéal souvent considéré fondamental pour la vie sociale et une panacée qui protège les personnes, garantit les règles de vivre ensemble, les droits et les devoirs de chacun, les conditions d’une société apaisée. En République Démocratique du Congo, la corruption à caporaliser le service public et surtout la justice, au point de rendre monnayable toutes les prestations de la justice sur lesquels la population compte pour résoudre des litiges et demander réparations pour des griefs. Tout peut désormais s’acheter devant la justice : une décision judiciaire, un certificat d’enregistrement, un certificat de naissance, une attestation de bonne conduite vie et mœurs… ce qui créer une méfiance et limite l’accès de justiciable à la justice.
La bonne marche des affaires de toute nation ou l’émergence d’un Etat de droit repose notamment sur l’efficacité de son système judiciaire. L’État de droit se construise autour de six piliers suivants ; la légalité, la sécurité juridique, la prévention de l’abus de pouvoir, la redevabilité et l’égalité devant la loi et l’accès à la justice. L’ancien Ministre de la Justice et Garde des sceaux Alexis Thambwe Mwamba, avait reconnu dans son discours rester célèbre, en marge de l’ouverture de la session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature « Qu’il existe désormais 2 décisions judiciaires au Congo, après avoir entendu toutes les parties en présence. L’une est en faveur de la partie demanderesse, et l’autre en faveur de la partie défenderesse ». Et la victoire judiciaire revient au plus offrant. Comprenez par là une reconnaissance expresse de l’ancien ministre de la Justice que la justice congolaise est gangrenée par la corruption, d’où pour l’emporter, il faudrait corrompre les juges. Celui ou celle qui n’a pas de moyens, part d’avance perdant. Le ministre avait également soutenu que ; « la détention et l’inculpation sont utilisées par les magistrats pour soutirer de l’argent aux justiciables ou encore le juge prépare deux jugements à l’avance, l’un donnant raison à chaque partie au procès, et ces jugements sont montrés aux parties qui subissent un véritable chantage ».
La corruption judiciaire en RDC entre généralement dans deux catégories ; l’ingérence politique du pouvoir exécutif ou législatif dans les procédures judiciaires, d’une part, et la pratique des pots-de-vin, d’autre part. le plus pauvres paye une lourde tribu, d’autant plus qu’ils se voient contraints de payer des pots-de-vin alors qu’ils ont à peine les moyens de survivre.
Comment concrétiser l’émergence du Congo si la justice est corrompue ?
Le peuple congolais est privé non seulement de la liberté de jouissance des ressources et richesses du Congo, suite à la corruption généralisée et au détournement des deniers publics, mais aussi de l’accès pour tous à la justice. Un droit fondamentalement garanti par plusieurs textes et instruments juridiques nationaux et internationaux. Les plus marginalisés sont spoliés de leurs terres, et privés le droit légitime de récupération de ses biens ainsi qu’à une indemnisation adéquate. La corruption a instauré un ordre politique basé sur la loi du plus fort.
L’accès au service public, à la justice et aux richesses réservée à une catégorie des personnes selon les positions et rangs sociaux. Un système fondé sur les anti- valeurs et la mauvaise gouvernance. Les autorités congolaises sont devenues incapables de sanctionner les anti-valeurs car elles sont également trempées dedans. Elles sont conscientes du niveau de la corruption dans le secteur de la justice, mais se contentent de déplorer des conséquences, alors que ce sont eux qui détiennent la clé des sanctions. Sans justice neutre et indépendante capable de réaliser sa mission, rien ne peut marcher au pays. Une méfiance au sein de la population, s’il vaut encore la peine de s’adresser à un tribunal, un parquet ou à une Cour aussi longtemps qu’on sait qu’on n’aurait pas gain de cause si on n’a pas d’argent ? Une justice où la majorité des pensionnaires qui sont dans la prison y demeurent par la volonté des juges qui cherchent à se faire l’argent.
Les juges et les magistrats sont parmi les fonctionnaires les plus corrompus du pays. Les juges abandonnent les poursuites ou prononcent des peines plus légères suite aux pots-de-vin perçus par les justiciables. Dans les milieux ruraux, les juges et autres officiers de justice acceptent la corruption en nature ; tel que : les chèvres et vaches des pauvres villageois, les produits récoltés par les villageois, etc. La justice a été rendu en moule, dépouiller de toute sa substance et sa crédibilité à cause de la corruption qui gangrené le secteur judiciaire. Le rôle du pouvoir judiciaire est de faire appliquer la loi. Les faiblesses structurelles du système judiciaire est un frein à l’émergence de l’état de droit et au développement de la République Démocratique du Congo.
La nécessiter de réformes dans le secteur de la justice
Les juges impartiaux aident à renforcer l’Etat de droit. La corruption et le manque de l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis du pouvoir exécutif est l’une des raisons de l’incapacité du système judicaire à faire respecter la loi. L’indépendance du pouvoir judiciaire n’est pas garantie dans la moitié des 54 pays africains indique les conclusions du rapport indicateurs d’intégrité en Afrique 2016 produit par Global integrity. L’autonomie dont dispose les juges lorsqu’ils rendent leur jugement reste minime. Certains jugements ne sont pas parfois justifiés. Il est indispensable de poser un diagnostic du fonctionnement de l’appareil judiciaire en RDC, d’évaluer les réformes déjà entreprises et de tabler sur les actions prioritaires qui doivent être mise en œuvre.
Les réformes dans le secteur de la justice congolaise passent entre autres par la nomination des juges qu’il faut à leur place et non ceux susceptibles d’être influencés et corrompus et qui font preuve de compétence et d’intégrité, d’améliorer les conditions de travail des magistrats, révoquer les juges corrompus et exiger la redevabilité et la disciple aux magistrats, exiger la transparence dans les procédures judiciaires en accordant aux médias et organisations de la société civile de contrôler les activités des tribunaux et de dénoncer les cad de corruption judiciaire, renforcer les capacités des juges de manière régulière et surtout renforcer les réglementations solides et rigoureuses en matière de la corruption.
Les réformes dans le secteur de la justice congolaise passent entre autres par la nomination des juges qu’il faut à leur place et non ceux susceptibles d’être influencés et corrompus, d’améliorer les conditions de travail des magistrats, révoquer les juges corrompus et exiger la redevabilité et la disciple aux magistrats, exiger la transparence dans les procédures judiciaires en accordant aux médias et organisations de la société civile de contrôler les activités des tribunaux et de dénoncer les cad de corruption judiciaire, renforcer les capacités des juges de manière régulière et surtout renforcer les réglementations solides et rigoureuses en matière de la corruption.
Les juges doivent être régulièrement mutés dans d’autres juridictions après sur base de critère objectifs, les dossiers doivent être attribués aux juges sur base des critères clairs et objectifs, ils doivent des garanties, bien sûr limitées pour les actes liés à la fonction judiciaire pour ainsi permettre aux juges de prendre des décisions sans craindre d’action ni peur surtout des intimidations des politiciens.
Les juges doivent signer un code de conduite comme référence pour évaluer le comportement du personnel judiciaire, une réglementation rigoureuse sur les politiques de protection des dénonciateurs pour permettre à tous le monde, le médias, la société civile de signaler les manquements suspectés ou avérés au code de conduite ou la corruption d’un juge, d’un administrateur judiciaire ou d’un avocat. Cependant, la publication des rapport annuels sur les activités et dépenses doit être fournie au grand public, les patrimoines des juges déclarés etc.
Au-delà de la répression, il faut éduquer la nouvelle génération
En République Démocratique du Congo, la corruption a atteint un niveau très élevé, au point d’être généralisée, normalisée et institutionnalisée. L’approche punitive a démontré ses limites. Les nouvelles générations doivent être inculqués les valeurs éthiques et de la lutte contre la corruption pour espérer avoir demain une société différente, débarrassée de ce fléau. L’éducation reste le meilleur moyen de lutter à long terme contre la corruption.
S’appuyant sur ces expériences passées, le Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption a développé une approche de la responsabilisation des communautés, de redevabilité et de gouvernance participative ou les communautés peuvent demander les comptes auprès des autorités. Il s’agit de renforcement de l’intégrité au sein des communautés (RIC), qui consiste à :
- Fournir aux membres des communautés la formations, informations, connaissances et renforcement de capacités sur leurs droits, sur l’intégrité, la lutte contre la corruption, la transparence, et les soutenir dans le processus de suivi de la mise en œuvre et du respect de leurs droits ;
- Créer des groupes conjoints de d’échanges et discussion dans les communautés pour permettre la résolution collaborative des problèmes identifiés au sein de leurs communautés ;
-Enfin, fournir la plate-forme technologique permettant l’accessibilité et la visibilité en temps réel des données de surveillance pour toutes les parties prenantes.
Cette approche répond à la nécessiter de préparer une nouvelle génération aux valeurs éthiques de redevabilité, de transparence, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, étant donné que l’approche punitive a démontré ses limités, le CERC propose l’approche éducative qui accorde une place de choix aux organisations de la société civile dans cette lutte commune contre ce fléau qui ruine le développement des plusieurs millions des congolais dans un pays riche en ressources.
MUSA NZAMU Jonathan,
Défenseur Judicaire près du Tribunal de grande Instance d’Uvira
Responsable de Suivi, Evaluation et Apprentissage au Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption
" RDC : "La corruption est responsable de tous les maux du pays", résume Jean-Claude Mputu du collectif Le Congo n'est pas à vendre - 08/12/2021
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/economie-africaine/rdc-la-corruption-est-responsable-de-tous-les-maux-du-pays-resume-jean-claude-mputu-du-collectif-le-congo-n-est-pas-a-vendre_4873613.html
L'activiste congolais revient sur les réactions de la population, des politiques et de la justice après les révélations de l'enquête "Congo Hold-up".
Jean-Claude Mputu est le porte-parole de la plateforme congolaise de lutte contre la corruption Le Congo n'est pas à vendre (CNPAV). Elle réunit des organisations nationales et internationales et certains membres ont participé à l'enquête Congo Hold-up qui révèle "qu'au moins" 138 millions de dollars ont été détournés par le clan de l'ancien président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila. Entretien avec Jean-Claude Mputu.
Franceinfo Afrique : les Congolais connaissaient l'ampleur de la corruption en RDC. Comment réagissent-ils depuis les révélations de l'enquête "Congo Hold-up" ?
Jean-Claude Mputu : il y a deux types de réactions. D’une part, il y a celle d’une grande partie de la population qui est à la fois scandalisée et désabusée. Elle se dit que la corruption est énorme mais à quoi cela servira parce que les autorités elles-mêmes sont impliquées. D’autre part, plus minoritaire, il y a la réaction des partisans de l’ancien président Joseph Kabila qui, au nom d’un patriotisme de circonstance, crient au complot, occidental et impérialiste, alors que les faits sont ce qu'ils sont. Enfin, il y a évidemment des organisations engagées qui espèrent que cette fois-ci, avec toutes les preuves qu’il y a, on arrivera à apporter un certain nombre de réponses à la question de l’impunité et de la grande corruption au niveau du pouvoir politique.
En quoi ces révélations sont inédites et changent la donne dans la lutte contre la corruption en RDC ?
Si rien n’est fait, cela sera une occasion ratée parce qu'à la différence des autres révélations, l’ampleur est inégalée et surtout la véracité des faits et éléments est prouvée. Ici, on peut retracer avec exactitude le parcours des millions détournés, par qui et à quoi ils ont servi. C’est quand même la plus grande base de données de documents – des millions – sur la corruption en Afrique. Si les autorités nationales n’agissent pas, c’est qu’il y a un problème sur leur volonté de combattre la corruption. Tout le peuple congolais est au courant et je pense qu’il deviendra, petit à petit, plus exigeant pour demander des comptes.
Vous espériez des poursuites judiciaires. Comment la justice et l’État congolais réagissent-ils depuis ?
Je viens encore de le dire à quelques députés que j’ai rencontrés, je note l’absence de réaction dans les milieux politiques. Il n’y a aucune réaction et c’est scandaleux de voir qu’un tel scandale ne suscite pas plus de réaction qu’une simple interview du porte-parole du gouvernement où il dit qu’une enquête sera ouverte. Par ailleurs, la justice peut s’auto-saisir mais elle ne le fait pas. Pour le moment, en dehors des discours et des mots, il n’y pas d’actes. Et nous attendons des actes.
Que pensez-vous de la libération conditionnelle de Vital Kamerhe au moment où les activistes espèrent voir l'Etat congolais lutter plus activement contre la corruption ?
Pour la population et les partenaires du Congo, le timing de cette libération pose problème sur la réelle volonté du gouvernement de combattre la corruption puisque Vital Kamerhe a été condamné en première instance et en appel. Même si sa condamnation n’est pas définitive, sa libération envoie un mauvais signal, d’autant qu’elle intervient après la libération conditionnelle de l'ancien ministre de la Santé Eteni Longondo impliqué dans un scandale lié au Covid-19. Encore une fois, cette libération de Vital Kamerhe pose une série de questions parce que tous les acteurs impliqués dans le "Procès des 100 jours" sont aujourd’hui tous en liberté. Or, vu l’énormité des sommes engagées et des problèmes détectés, on s'interroge sur le rôle et l'indépendance de la justice. D’autant qu’on voit certains partisans de l'UNC (Union pour la nation congolaise, le parti de Vital Kamerhe, NDLR) remercier le chef de l’Etat pour cette libération. Pour autant, nous n’avons pas encore eu accès à l’arrêt de la Cour de cassation pour voir les motifs et les raisons qui sont invoquées. Nous attendons de voir et nous examinerons tout cela plus calmement.
Comment expliquer que la corruption soit aussi endémique en RDC ? Est-elle d'une certaine manière "proportionnelle" à la richesse du pays ?
On va dire qu'elle est en même temps "proportionnelle" et responsable de tous les maux du pays. Au-delà des millions que l’on pointe dans les grandes affaires, la corruption est présente dans toute la vie du Congo. C’est sans doute l’un des rares pays au monde où, au sein de l’administration, il n’y a aucune grille tarifaire et où tout se négocie de bouche à oreille. Il suffit de regarder sur les routes la manière dont les agents affectés à la circulation routière prennent sans cesse de l’argent à la population. La corruption est véritablement le mal et le fléau qui détruisent ce pays.
Quelle est la situation des lanceurs d'alerte au Congo ? Comment se sent-on quand on milite comme vous contre la corruption ?
La situation est incertaine et dangereuse. Le lanceur d’alerte est abandonné à lui-même. Deux de nos collègues – Gradi Koko Lobanga et Navy Malela, lanceurs d’alerte dans l’affaire de la banque Afriland First Bank CD – sont toujours condamnés à mort par un tribunal congolais. Ils sont en exil pour le moment. Les menaces continuent de peser contre les activistes, sans parler des pressions diverses. Il faut rendre hommage à tous ces gens qui risquent leur vie et mettent en danger parfois leur famille pour dénoncer des cas de corruption et défendre l’intérêt général.
"RDC: une ONG pointe les failles béantes de la lutte contre la corruption - 16/12/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211216-rdc-une-ong-pointe-les-failles-b%C3%A9antes-de-la-lutte-contre-la-corruption
Les organisations de la société civile congolaises sont de plus en plus indignées par la faible efficacité, voir la complaisance, de la justice dans la lutte contre la corruption, les détournement de fonds publics et les blanchiments de capitaux. Une étude menée par l'Association congolaise pour l'accès à la justice sur un an révèle comment les dossiers instruits par la justice n'aboutissent quasiment jamais.
Avec notre correspondant, Pascal Mulegwa
147. C'est le nombre de dossiers ouverts en l'espace d'un an, entre 2020 et 2021, par les parquets congolais chargés de la lutte contre la corruption, d'après le décompte de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ). Et parmi eux, seulement 10 ont abouti. Des condamnés ont bénéficié de libertés provisoires sans restituer les sommes détournées ni payer d'amendes.
Georges Kapiamba, président de l'ACAJ, se montre bien sceptique quant à la lutte menée contre la corruption et le détournement des fonds publics en République démocratique du Congo. L'étude conduite par son association est édifiante. « Sur les 147 dossiers, 90% sont classés sans suite, ou alors, aucun acte d'instruction n'est posé », constate-t-il.
« Il y a toutes les enquêtes menées par la police judiciaire sur des faits extrêmement graves de détournement, constatés dans les opérations de paie des fonctionnaires de l'État. Cette enquête a été entravée après un coup de téléphone pour classer le dossier, sans suite », poursuit Georges Kapiamba, selon qui « il y a beaucoup » d'autres exemples de la même veine. « À ce jour, il n'est plus certain de croire en un avenir de la lutte contre la corruption et le détournement d'argent », conclut-il.
Le ministère de la Justice n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat. Les maux de la justice congolaise et son faible rendement ont, à plusieurs reprises, été dénoncés par le président de la République, Félix Tshisekedi. Le chef de l'État assure vouloir réorganiser l’appareil judiciaire.
"La lutte contre la corruption au menu des discussions entre la République démocratique du Congo et le FMI - 08 déc. 2021
= https://www.rtbf.be/article/la-lutte-contre-la-corruption-au-menu-des-discussions-entre-la-republique-democratique-du-congo-et-le-fmi-10894357
La lutte contre la corruption a figuré mercredi au menu de discussions entre le président de RDC Félix Tshisekedi et la patronne du FMI Kristalina Georgieva, venue à Kinshasa pour sa première visite en Afrique depuis le début de la pandémie de Covid-19, a-t-elle indiqué devant la presse.
Bonnes performances
Kristalina Georgieva a salué les bonnes performances de la République démocratique du Congo, dont la croissance devrait atteindre 5,4% cette année et 6,4% l'année prochaine, contre 3,7 et 3,8% respectivement pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne.
La RDC "profite des prix plus élevés des matière premières, mais surtout des réformes que le président Tshisekedi et son gouvernement sont en train de mener", a estimé la directrice générale du Fonds monétaire international.
Kristalina Georgieva a dit avoir félicité le chef de l'Etat pour les progrès réalisés dans la gestion de l'économie, tout comme pour son leadership à la présidence en exercice de l'Union africaine cette année ou ses engagements pour le climat.
Journée de lutte contre la corruption
"Nous avons conclu notre entretien en constatant que demain est la journée internationale de lutte contre la corruption", a ensuite déclaré Kristalina Georgieva.
"J'ai pu saluer l'engagement réitéré du président à promouvoir une meilleure gouvernance et la transparence, notamment dans le secteur minier et la gestion des finances publiques, comme des éléments clés pour une croissance forte et durable tirée par le secteur privé". "Et surtout, a-t-elle conclu, à faire en sorte que les gens aient confiance dans les institutions du pays".
La RDC a conclu en juillet un programme avec le FMI, première étape du décaissement d'un crédit d'1,5 milliard de dollars étalé sur trois ans, assorti d'exigences de transparence dans le secteur minier. Un précédent programme avec le FMI avait été arrêté brusquement fin 2012, après le refus du régime de l'ancien président Joseph Kabila (2001-2019) de publier des contrats de cession des parts de l'État dans des entreprises minières.
" Corruption en RDC : le pari à six millions de dollars de Félix Tshisekedi - 20 septembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1236608/politique/corruption-en-rdc-le-pari-a-six-millions-de-dollars-de-felix-tshisekedi/
Par Kash
Caricaturiste, bédéiste et peintre congolais installé à Kinshasa.
:copyright: Kash
Félix Tshisekedi a fait du « changement des mentalités » l’un de ses credo. Mais lutter contre la corruption a visiblement un coût élevé.
La Coordination pour le changement des mentalités (CCM), l’une des nombreuses institutions directement rattachées à la présidence congolaise, a pour mission de faire de la prévention, de la sensibilisation et de lutter contre les « antivaleurs ». Dirigée par Jacques Kangudia Mutambayi, l’instance, créée en 2019, a lancé samedi 11 septembre une vaste campagne destinée à promouvoir le « civisme fiscal ».
« Changer de paradigme »
Et pour financer ce programme, qui doit durer six mois, la CCM réclame six millions de dollars, dont l’essentiel sera dépensé dans des actions de communication. Une mission qui doit permettre de « changer de paradigme dans la gestion de la chose publique » a assuré le président Félix Tshisekedi, qui a salué « un sujet d’une importance capitale pour le développement de notre pays [qui] s’inscrit dans la droite ligne de ma vision traduite par mon plan quinquennal en cours d’exécution ».
À Lire [Tribune] Corruption en RDC : il est urgent de protéger les lanceurs d’alerte
Aux commentateurs s’inquiétant de l’importance de la somme réclamée et n’hésitant pas à s’interroger sur l’efficacité des actions prévues, Jacques Kangudia Mutambayi, qui n’exclut d’ailleurs pas de revoir le budget à la hausse si le besoin s’en fait sentir, insiste. « Même si nous dépensons dix millions de dollars, c’est dix millions de dollars pour aller chercher 15 milliards de dollars dont l’État a besoin pour pouvoir commencer à assurer les besoins sociaux de base de nos populations ». Un pari audacieux, à six millions de dollars.
" RDC : détournements, avantages illégaux… Ce que révèle l’audit de l’IGF sur les entreprises - 1 juin 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1180948/politique/rdc-ce-que-revele-laudit-accablant-de-ligf-sur-la-gestion-des-entreprises-publiques/
" RDC : le dispositif anticorruption de Félix Tshisekedi au banc d’essai - 3 novembre 2020
= https://www.jeuneafrique.com/mag/1061766/economie/rdc-le-dispositif-anticorruption-au-banc-dessai/
"[Tribune] La lutte contre la corruption en RDC: un secteur d’avenir - 5 novembre, 2021
= https://www.financialafrik.com/2021/11/05/tribune-la-lutte-contre-la-corruption-en-rdc-un-secteur-davenir/
Le secteur minier congolais regorge d’opportunités d’affaires qui ne sont désormais plus insoupçonnées. Centre névralgique de l’économie nationale, l’industrie minière est le point d’attention stratégique des politiques publiques et des projections de croissance nationale. État et investisseurs institutionnels joignent leurs efforts pour tirer parti de ce marché à forte valeur ajoutée.
Il est intéressant de rappeler que la République Démocratique du Congo est le premier pays producteur de cobalt au monde et abrite plus de 50% des réserves de la planète, principalement localisées dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba.
Le cobalt, appelé aussi « or gris », est un métal qui fait grand bruit. Celui-ci sert à produire du tantale, qui sert à la fabrication des téléphones portables, des ordinateurs, des jeux vidéo ou des DVD, autant qu’à la fabrication des réacteurs nucléaires ou d’avion.
D’après les chercheurs de l’US Geological Survey, les principaux producteurs de cobalt en 2019 sont la République Démocratique du Congo, la Russie, l’Australie, les Philippines, Cuba et Madagascar.
Pour rappel, le secteur de l’extraction de cobalt en RDC a été particulièrement touché en 2010. En effet, le 15 juillet 2010, John Prendergast, conseiller spécial au Département d’État américain et directeur du bureau des Affaires africaines auprès du Conseil national de sécurité sous l’ère Clinton, avait préparé deux propositions de lois, à savoir : The Congo Conflict Minerals Act et The Conflict Minerals Trade Act.
Pour répondre aux différentes critiques, les accusant de financer la guerre civile en République Démocratique du Congo, Apple, Celestica, Cisco et IBM, regroupés au sein de la coalition citoyenne de l’industrie électronique ont lancé le Conflict-Free Smelter le 10 décembre 2010 dans le fait de faire attester par un organe indépendant que le minerai acheté par ces entreprises ne contribue pas directement ou indirectement aux conflits frontaliers.
Huit années après ces lois, le 9 mars 2018, l’ancien président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a promulgué le nouveau Code minier imposant une meilleure transparence et la bonne gouvernance du secteur du cobalt, ainsi que sur la prise en compte de la responsabilité sociale et environnementale (RSE). On entend par RSE, la lutte contre le travail des enfants, la responsabilité de respecter les droits de l’homme, l’élimination de toutes les formes de discrimination, etc.
Par la suite, en décembre 2019, à son arrivée au pouvoir, le nouveau président de la République Démocratique du Congo (RDC) a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités. « Je serai intraitable dans la lutte contre la corruption » a-t-il répété à deux reprises, lors de son allocution. Pour atteindre son objectif, Félix Tshisekedi, le nouveau président de la République Démocratique du Congo (RDC) a mis en place « une juridiction spécialisée dans la lutte contre la fraude fiscale, le blanchiment des capitaux ainsi que le détournement des deniers publics », nommée l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption ou « ALPC ».
A bien des égards, les différents gouvernements de la République Démocratique du Congo ont fait de la compliance une priorité. Et par transposition, le secteur minier congolais gagnerait à la reprise par des cabinets d’experts en compliance, spécialisés dans la mise en conformité des sociétés d’exploitation aux normes juridiques, économiques et financières nationales et internationales. L’ouvrage est simple : rapporter à l’industrie minière des solutions grandement éprouvées et maîtrisées parmi les opérateurs bancaires.
Il faut savoir que la compliance constitue un outil d’une remarquable efficacité pour prévenir le risque de corruption et les irrégularités au sein des entreprises extractives, à qui elle garantit une solution au déficit de visibilité et de financement dans le marché des capitaux. Avec ses mécanismes d’audit et d’analyse financière, elle permet de sécuriser et de contrôler les processus opérationnels allant de l’extraction à la commercialisation avec sécurité, fiabilité et traçabilité. Avec ses mécanismes financiers et comptables, elle permet de rapprocher les directions d’entreprises minières aux marchés capitaux en accommodant les documents comptables, les informations financières aux normes des places financières et aux sociétés d’investissements. Les pouvoirs publics et les opérateurs locaux gagneraient à promouvoir cette solution afin notamment de capitaliser sur les efforts fournis au fil des années pour attirer des investisseurs dans ce marché très porteur.
"Agence de prévention et de lutte contre la corruption au Congo (APLC) au Congo
= https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_de_pr%C3%A9vention_et_de_lutte_contre_la_corruption
"Qu’est ce que l’état de droit?
= https://monusco.unmissions.org/qu%E2%80%99est-ce-que-l%E2%80%99%C3%A9tat-de-droit
"Politique Nationale de Réforme de la Justice 2017 - 2026 - MAI 2017
= https://bice.org/app/uploads/2020/05/RDC_PNRJ_2017-2026.pdf
"Renforcer l’état de droit et la protection des civils en République démocratique du Congo
= https://www.un.org/fr/chronicle/article/renforcer-letat-de-droit-et-la-protection-des-civils-en-republique-democratique-du-congo
"République démocratique du Congo - Le secteur de la justice et l’État de droit - 2013
= https://issat.dcaf.ch/fre/Apprendre/La-bibliotheque-des-ressources/Recherches-et-documents-strategiques/Republique-democratique-du-Congo-Le-secteur-de-la-justice-et-l-Etat-de-droit
"La justice en danger en République démocratique du Congo
Des propositions de loi risquent de compromettre l’indépendance des tribunaux - 8 juillet 2020
= https://www.hrw.org/fr/news/2020/07/08/la-justice-en-danger-en-republique-democratique-du-congo
"États généraux de la justice en République démocratique du Congo - 27 avril 2015
Recommandations sur la lutte contre l’impunité pour les graves crimes internationaux
= https://www.hrw.org/fr/news/2015/04/27/etats-generaux-de-la-justice-en-republique-democratique-du-congo
"La Justice en République Démocratique du Congo : transformation ou continuité ? -2010
= https://journals.openedition.org/champpenal/7827
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
QUEL EST BILAN RÉEL D'UNE IGF COINCÉE ENTRE DÉVOUEMENT ZELE ENVERS LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI, DÉPASSEMENTS BUDGÉTAIRES A LA PRÉSIDENCE,LIBÉRATIONS INJUSTIFIÉES DES DÉTOURNEURS CÉLÈBRES, JUSTICE PEU CONSÉQUENTE SANS REMBOURSEMENTS VISIBLES ET PUBLICITÉ...
Le principe du contrôle des finances publiques remonte en fait à la création de l’État Indépendant du Congo en 1885., il faut attendre l'Ordonnance-Loi n° 68-015 du 06 janvier 1968 qui créé au sein du Ministère des Finances, le Corps Spécial d'Inspecteurs des Finances, ayant pour mission de vérifier et contrôler toutes les recettes et toutes les dépenses qui ont une incidence dans le budget de l’État et le 23 décembre 1970, le PR signait l’Ordonnance-Loi n° 70/093 portant statut des membres du Corps Spécial d’Inspecteurs des Finances qui confie à l’Inspecteur des Finances les fonctions de Conseiller financier et budgétaire du Ministre auprès duquel il est accrédité, de contrôleur des dépenses engagées et de fonctionnaire de surveillance des opérations budgétaires et comptables. Depuis, plusieurs Ordonnances et Décrets sont intervenus pour modifier ou préciser les compétences de l’IGF en matière de contre-vérification, en modifier la tutelle, et améliorer le statut des Inspecteurs des Finances.
C'est ainsi que le 08 décembre 2009, une Ordonnance présidentielle placera l'IGF sous l’autorité directe du PR, sans autorisation du Ministre pour effectuer les missions de contre-vérification fiscale. Il fut constitué les fonctions d'un Inspecteur Général des Finances-Chef du Service, d'un Inspecteur Général Chef de Service Adjoint et différentes brigades permanentes de l’Inspection Générale des Finances. Depuis le 1er juillet 2020 c'est Jules Alingete qui exerce la fonction de Chef de Service et s'est vite révélè un allier indispensable, dévoué et même zélé de l’actuel Chef de l’État dans son programme de lutte contre l’impunité, le détournement des deniers publics et le coulage des recettes . Mais encore ?
Mais encore, l'IGF vante son bilan mais si elle est devenue une satisfaction de la population, elle n'en voue pas moins un culte zélé à son patron le PR et cela prête parfois à défendre sa gestion sans discernement - ses dépassements budgétaires seraient automatiquement fondés. Ailleurs on peut se demander si parfois il ne choisit pas les cibles à contrôler en fonction des desiderata du pouvoir. Enfin on se demande si son bon travail oriente bien la justice pour les remboursements sans compter qu'il existe des détourneurs célèbres et proches du pouvoir qui sont élargis sans justification...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le principe du contrôle des finances publiques remonte en fait à la création de l’État Indépendant du Congo en 1885., il faut attendre l'Ordonnance-Loi n° 68-015 du 06 janvier 1968 qui créé au sein du Ministère des Finances, le Corps Spécial d'Inspecteurs des Finances, ayant pour mission de vérifier et contrôler toutes les recettes et toutes les dépenses qui ont une incidence dans le budget de l’État et le 23 décembre 1970, le PR signait l’Ordonnance-Loi n° 70/093 portant statut des membres du Corps Spécial d’Inspecteurs des Finances qui confie à l’Inspecteur des Finances les fonctions de Conseiller financier et budgétaire du Ministre auprès duquel il est accrédité, de contrôleur des dépenses engagées et de fonctionnaire de surveillance des opérations budgétaires et comptables. Depuis, plusieurs Ordonnances et Décrets sont intervenus pour modifier ou préciser les compétences de l’IGF en matière de contre-vérification, en modifier la tutelle, et améliorer le statut des Inspecteurs des Finances.
C'est ainsi que le 08 décembre 2009, une Ordonnance présidentielle placera l'IGF sous l’autorité directe du PR, sans autorisation du Ministre pour effectuer les missions de contre-vérification fiscale. Il fut constitué les fonctions d'un Inspecteur Général des Finances-Chef du Service, d'un Inspecteur Général Chef de Service Adjoint et différentes brigades permanentes de l’Inspection Générale des Finances. Depuis le 1er juillet 2020 c'est Jules Alingete qui exerce la fonction de Chef de Service et s'est vite révélè un allier indispensable, dévoué et même zélé de l’actuel Chef de l’État dans son programme de lutte contre l’impunité, le détournement des deniers publics et le coulage des recettes . Mais encore ?
Mais encore, l'IGF vante son bilan mais si elle est devenue une satisfaction de la population, elle n'en voue pas moins un culte zélé à son patron le PR et cela prête parfois à défendre sa gestion sans discernement - ses dépassements budgétaires seraient automatiquement fondés. Ailleurs on peut se demander si parfois il ne choisit pas les cibles à contrôler en fonction des desiderata du pouvoir. Enfin on se demande si son bon travail oriente bien la justice pour les remboursements sans compter qu'il existe des détourneurs célèbres et proches du pouvoir qui sont élargis sans justification...
"RDC: l’IGF tire un bilan satisfaisant de son action depuis 2019 - 13/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220413-rdc-l-igf-tire-un-bilan-satisfaisant-de-son-action-depuis-2019
En RDC, satisfaction de l’Inspection générale des finances face aux résultats de la lutte contre la prédation financière qui a commencé en 2019. Jules Alingete, l'inspecteur général et ses collaborateurs ont organisé une rencontre avec les médias pour faire part des avancées des enquêtes menées sur l’ensemble du territoire.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda Muzembe
Des améliorations ont été constatées dans plusieurs secteurs depuis le déclenchement de la lutte contre la mauvaise gouvernance. Il y a une réduction sensible des détournements d’argent public.
« Fierté »
« C’était une fierté pour nous aussi qu’à la suite d’une mission de contrôle de l’Inspection générale des finances qu’il y a eu quand même certaines condamnations judiciaires. Rappelez-vous, il y a eu un inspecteur général de l’enseignement primaire et secondaire et un directeur du Secope [Service de contrôle et de la paie des enseignants] qui ont été condamnés », détaille Victor Batubenga, inspecteur général adjoint.
Pour plus de clarté, le numéro un de l’IGF, Jules Alingete, a expliqué les domaines d’intervention de son service : « C’est pour autant dire que les domaines de l’intervention de l’Inspection générale des finances commencent par les finances et biens publics du pouvoir central, les finances et biens publics des provinces et autres entités où il y a des intérêts financiers de l’État. »
Les investigations se poursuivent
Depuis que l’IGF a commencé ses enquêtes, plusieurs gestionnaires des services publics et mandataires sociaux ont été inquiétés, arrêtés ou relevés de leurs fonctions pour mauvaise gestion avérée. Les investigations se poursuivent dans toutes les entreprises publiques, semi-publiques dans les provinces, mais aussi dans les ministères.
► À lire aussi : RDC: La police aux trousses des agents de circulation routière corrompus
"L'IGF note des progrès dans la lutte contre la prédation financière - 13/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/13/actualite/economie/ligf-note-des-progres-dans-la-lutte-contre-la-predation-financiere
L’Inspection générale des finances(IGF) a noté quelques progrès dans la lutte contre la prédation financière, enclenchée par le Chef de l’Etat. L’inspecteur général adjoint des finances, Victor Batubenga Pandamadi, l'a dit au cours d’une journée d’échange citoyenne avec les journalistes, organisée mardi 12 avril à l’IGF.
Selon Victor Batubenga Pandamadi, des mesures efficaces ont été prises contre les exonérations illégales, la compensation et bien d’autres opérations ou pratiques économiques et financières illégales. Ces mesures ont ainsi donné lieu, notamment, à une rationalisation des exonérations et la contre vérification fiscale, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete Key a, pour sa part, invité les journalistes à travailler davantage pour sensibiliser toutes les couches sociales « à s’approprier la lutte contre la prédation financière et la corruption, enclenchée par le chef de l’Etat ».
"IGF : 30 mandataires »neutralisés » et 20 entreprises publiques »sauvées » en l’espace d’une année ! - 13/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/igf-30-mandataires-neutralises-et-20-entreprises-publiques-sauvees-en-lespace-dune-annee/
L’Inspection générale des Finances (IGF) est fière d’avoir fait de la lutte pour la bonne gouvernance son cheval de bataille. Son porte-étendard, l’Inspecteur général chef de service Jules Alingete Key, se réjouit d’avoir réussi, avec son équipe, à extirper une vingtaine d’entreprises publiques de la prédation financière. Aussi d’avoir permis de neutraliser une trentaine de mandataires, trempés dans la corruption ou dans le détournement. Révélations faites à la presse hier mardi 12 avril lors de la 5ème journée d’échange citoyen, organisée dans l’enceinte de l’IGF, à Kinshasa.
« Depuis 2020, nous avons mis fin à la prédation dans près de 20 entreprises publiques. Nous avons même mis hors d’état de nuire plus de 30 mandataires… Certains se retrouvent aujourd’hui en prison et d’autres en chômage« , a déclaré le patron de l’IGF lors de son adresse devant une centaine de professionnels de médias, réunis à l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
De l’avis de Jules Alingete, « c’est bien une première dans l’histoire de l’Inspection générale des finances que les gestionnaires mis en cause soient traduits en justice. De l’histoire de notre service, on ne mettait en cause que les comptables ou les directeurs financiers. C’est pour la première fois qu’on a mis le curseur plus haut, et nous avons commencé petit à petit à avoir des résultats« .
« Et c’est donc pour la première fois que nous avons actionné le levier pour traduire les auteurs des actes de détournement devant la justice« , a précisé Jules Alingete, intervenant lors de cet échange citoyen, axé sur »la lutte contre la prédation financière enclenchée par le chef de l’État, à travers l’IGF : quel rôle pour les femmes et hommes des médias ? ».
La traque aux corrupteurs
D’après le conférencier, pour asseoir la bonne gouvernance, il sied, de prime abord, de combattre la corruption et le détournement des fonds publics dans tous les compartiments de la vie publique. Par corruption, nous faisons allusion ‘‘au mauvais usage du pouvoir, de l’autorité ou des fonctions publiques en vue d’acquérir des avantages privés… à travers des pots de vin, le népotisme, l’extorsion, le détournement de fonds, le paiement de facilitation, la fraude… ».
C’est au regard de ces paramètres que l’IGF a relevé des pratiques nocives qui ont saigné les entreprises publiques au fil du temps. Examinant les recettes réalisées entre 2017 et 2020, les inspecteurs ont fustigé des exonérations illégales, des compensations qui allaient jusqu’à faire perdre au pays près de 980 millions de dollars…
Une vigilance salutaire
La vigilance de l’IGF a dû permettre à ce service de contrôle de récupérer 13 millions de dollars et bien plus. L’occasion a été propice pour mettre un terme à l’impunité, sur impulsion du chef de l’Etat, a reconnu Jules Alingete. Ainsi aujourd’hui, l’IGF a déployé ses inspecteurs dans plusieurs services de l’Etat, notamment dans des zones minières et autour des douanes. Cet encadrement des entreprises publiques leur a été favorable au point où l’une d’elle est arrivée à encaisser 415 millions de dollars qu’elle ne percevait pas, se réjouit Jules Alingete.
« L’on se rendra donc compte que nous ne sommes que les bras de la lutte contre la prédation financière, déclenchée par le Président Félix Tshisekedi« , souligne-t-il, tâchant d’éclairer la lanterne de nombre de profanes et de gestionnaires publics qui ne comprennent pas encore le travail de l’IGF en RDC.
L’IGF tend la main à la presse
Au cours de cette séance pédagogique, le Coordonnateur Herman Iyeleza Kebe Kenza a fait part aux journalistes des attentes de l’IGF. « Le but de notre rencontre, c’est de ne pas faire de vous des supporters, mais de vous faire prendre conscience que vous êtes un pouvoir et que votre façon d’agir peut permettre à d’autres corps de l’Etat de prendre en main leurs responsabilités« , a-t-il précisé.
Face donc à la lutte contre la corruption et le détournement, « nous voulons, dit-il, compter sur la presse qui représente un pouvoir réel ».
Initiée pour les journalistes, cette 5ème Journée d’échange citoyen a drainé plus de 300 professionnels de médias à l’IGF. Un effectif largement supérieur aux 150 participants ttendus.
"RDC: les ONG de défense de l'environnement demandent des sanctions après l'audit de l'IGF - 10/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220409-rdc-les-ong-de-d%C3%A9fense-de-l-environnement-demandent-des-sanctions-apr%C3%A8s-l-audit-de-l-igf
"Bilan de Jules Alingete à la tête de l’IGF - 8/08/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/08/18/emissions/dialogue-entre-congolais/bilan-de-jules-alingete-la-tete-de-ligf
Jules Alingete ( sur la photo a droite ) Inspecteur general des finances de la RDC. Photo Primature Le 13 08 2020
Créée par l’ordonnance numéro 87-323 du 15 septembre 1987, l’Inspection générale des finances (IGF) dispose d’une compétence générale en matière de contrôle des finances et de biens publics. Elle vérifie et contrôle notamment toutes les opérations financières de l’Etat et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant du concours financier de l’État.
Depuis le 1er juillet 2020 date de la nomination de l’actuel Inspecteur général, ce service a été réactivé en prenant en charge un certain nombre de dossiers d’allégations de détournements des deniers publics. Il s’agit entre autres de la gestion des fonds destinés à la gratuité de l’enseignement de base, de la gestion de certaines entreprises publiques et du dossier relatif au projet agro-industriel de Bukanga Lonzo.
-Une année après la prise deUne fonction de son actuel Inspecteur général, Jules Alingete, quel bilan dresser du travail de l’Inspection générale des finances ?
Invités :
-Me Georges Kapiamba, président de l’ONG Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ).
-André Tambwe Katambwe, député national et cadre du PPRD, parti membre du Front commun pour le Congo (FCC).
-Professeur Florimont Muteba, président du conseil d’administration de l’Observatoire de la dépense publique (ODEP).
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"RDC : le rapport accablant de l'IGF sur l'attribution des concessions forestières - 29/03/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220328-rdc-le-rapport-accablant-de-l-igf-sur-l-attribution-des-concessions-foresti%C3%A8res
"L’urgence d’activer la Cour des comptes: 200 inspecteurs à l’IGF, c’est très peu pour assurer un contrôle permanent - 22 décembre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/12/22/lurgence-dactiver-la-cour-des-comptes-200-inspecteurs-ligf-cest-tres-peu-pour-assurer-un
L’Inspection Générale des Finances (IGF) augmente ses effectifs. L’ambition est d’arriver à 200 inspecteurs à horizon 2022. Il y a une année, il n’y avait que 60 inspecteurs. En 2020, 85 autres ont été recrutés. Actuellement, l’effectif est de 145 inspecteurs.Et d’ajouter:« Il faut un contrôle permanent. Nous félicitions l’IGF pour le travail, mais elle seule ne saura pas avoir les yeux partout », a dit à ACTUALITE.CD George Kapiamba, président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ).Félix Tshisekedi est également appelé à s’impliquer personnellement.« Il y aura deux cents, mais ils ne pourront pas combler le territoire national. Ils ont un mandat qui n’a pas la même taille que celle de la Cour des comptes. La clé de cette sortie de crise est entre les mains du président de la République et du président de l’Assemblée nationale ».Lire aussi: RDC : Félix Tshisekedi annonce l’opérationnalisation de la Cour des comptes “dans les prochains jours”« Nous lançons un appel pour que le Chef de l’Etat concrétise la promesse de permettre à une cinquantaine de magistrats de la Cour des comptes de prêter serments pour qu’ils viennent compléter le dispositif de lutte contre la lutte contre les détournements de deniers publics. Si cela n’t pas fait, l’IGF seule ne saura pas ».
Il faut aussi un geste à un niveau africain.Écoutez les explications de Me Kapiamba ici.« Le Chef de l’Etat doit aussi accomplir sa promesse selon laquelle avant la fin de son mandat à la tête de l’Union africaine que la RDC dépose l’instrument de ratification de la convention de l’UA contre la corruption. Si cela n’est pas fait cela compliquera le bilan du chef de l’Etat ».
"Dépassement budgétaire à la Présidence : l’ODEP accuse l’IGF de faire l’apologie de la megestion et de couvrir la gabegie financière - 25 octobre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/10/25/depassement-budgetaire-a-la-presidence-lodep-accuse-ligf-de-faire-lapologie-de-la-megestion-et-de-couvrir-la-gabegie-financiere.html/95846/
L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) accuse l’inspecteur général des Finances, Jules Alingete de faire l’apologie de la megestion des finances publiques et couvre la gabegie financière à la Présidence de la République, devenue, à l’en croire, le symbole des dépassements budgétaires faute de gestion.
Lors d’un briefing animé conjointement avec le porte-parole du gouvernement, samedi 23 octobre, Jules Alingete a déclaré que le dépassement budgétaire n’est pas un acte de détournement et ou de mauvaise gestion. Ainsi, il a expliqué que le dépassement budgétaire arrive au moment de paiement en procédure d’urgence, lorsqu’il s’agit de résoudre des impératifs de la dépense publique.
Dans un communiqué de presse rendu public ce lundi 25 octobre 2021, l’ODEP pense que cette déclaration de l’inspecteur général de l’IGF et chef de service a vidé la crédibilité dont bénéficiait jusque-là cet organe supérieur de controle. Pour l’ODEP, il est urgent de réhabiliter la Cour des Comptes pour contrôler avec efficacité et indépendante les finances publiques, conformément à l’article 180 de la constitution.
Ainsi, il juge l’IGF de « propagandiste politique, d’un politique, militant, ancien membre des cabinets de Samy Badibanga, de Bruno Tshibala et de Madame Acacia dont l’origine politique commune est connue et aujourd’hui proche collaborateur de Félix Tshisekedi ».
Pour l’ODEP, Jules Alingete couvre la gabegie, car, explique-t-il, les dépassements budgétaires à la Présidence de la République ne sont pas accidentels. Ils sont devenus une culture et un mauvais exemple venu d’en haut pour tous les gestionnaires des finances de l’État dans tout le pays.
« Fin septembre par exemple plusieurs institutions ont épuisé leur budget annuel. La présidence a dépensé 253,7 millions $ contre les crédits votés de 159,8 millions $. dégageant un dépassement de 93,9 millions $, soit 111%. En 2020, la même institution avait connu des dépassements: 177,8 millions $ utilisés contre les prévisions de 158,9 millions 5, soit un dépassement de 18 millions », rappelle l’ODEP.
Ces ouvertures des crédits sont justifiées, indique l’ODEP, en partie par le nombre pléthorique du personnel politique recruté dans le cabinet du Président de la République. De 445 en 2019 à 1.018 en 2021; et bientôt 1.096 en 2022, précise-t-il.
Par ailleurs, l’ODEP souligne qu’une dizaine de services publics budgétivores ont été créés pendant la même période et rattachés à la Présidence, jouant le même rôle que l’administration publique voir même le gouvernement légalement investi par le Parlement. Ainsi, depuis le mois d’Août 2021, la présidence engage les dépenses sans disponibilité des crédits.
Conséquences, toutes les recettes additionnelles sont utilisées pour
I’Inspection générale des finances sensée contrôler l’escroquerie à ciel ouvert de 266 millions $ encaissés entre janvier et juillet 2021, garde un silence coupable d’autant plus que placée sous tutelle des bénéficiaires de cette forfaiture.
Après les contrôle des entreprises publiques égal avant les contrôle
« Dans un passé récent, nous avions acclamé le contrôle des entreprises publiques. Dans ses rapports, l’Igf a relevé des prétendus cas de mauvaises gestions. Aujourd’hui, il apparait clairement que les mandataires intérimaires nommés continuent avec les mêmes pratiques sous l’encadrement des inspecteurs. En ce qui concerne les avantages et indemnités, rien n’a changé. Les entreprises publiques continuent à être ruinées. Ce qui ce qui passe à la SCTP (Société commerciale des transports et des ports) en est une illustration », déplore l’ODEP.
De ce fait, l’ODEP explique que le contrôle des finances serait devenu une arme redoutable pour placer des proches de la coalition au pouvoir à la tête des entités publiques.
De tout ce qui précède, l’Observatoire de la Dépense Publique recommande au président de la République ce qui suit :
• Mettre fin à ces mauvaises pratiques de gestion des finances publiques qui sont devenues pérennes au sommet de l’État depuis janvier 2019 jusqu’à ce jour. C’est un mauvais exemple donne autres gestionnaires des finances publiques dans le pays ;
• Mettre fin à la campagne d’apologie de la mauvaise gouvernance que vient de commencer votre collaborateur de l’IGF. C’est une campagne qui vise à minimiser et dédramatiser les mauvais actes de gestion. C’est une campagne à but électoraliste. Produisez un bilan visible et valable avant de penser aux prochaines élections
• Recadrer ce collaborateur et surtout le sanctionner pour propagation de la culture d’acceptation des actes de mauvaises gouvernances aux sein de la population n’est pas assez informée du contenu des dispositions constitutionnelles et légales qui protègent les finances de l’État ;
• Réduire le train de vie de l’institution Présidence de la République dont les crédits ont augmenté de 100 millions de dollars dans la loi des finances 2022, mais a quelles fins. Cela empêchera-t-il les dépassements budgétaires ? Nous l’esperons !!!
• Réhabilitez de manière urgente la Cour des Comptes ;
• Nous savons que le contrôle de l’IGF est un contrôle administratif, laissez travailler avec objectivité au lieu de les instrumentaliser à des fins politiciennes.
" RDC : détournements, avantages illégaux… Ce que révèle l’audit de l’IGF sur les entreprises publiques - 1 juin 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1180948/politique/rdc-ce-que-revele-laudit-accablant-de-ligf-sur-la-gestion-des-entreprises-publiques/
L’audit de la mission de contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF) pointent de nombreux abus. Jeune Afrique a eu accès à ses conclusions.
L’Inspection générale des finances (IGF), dirigée par Jules Alingete Key et rattachée à la présidence congolaise, a terminé en mai l’audit de plusieurs grandes entreprises publiques. Ces contrôles avaient été initiés sur la base de plusieurs ordres de mission émis entre décembre 2020 et janvier 2021.
Leurs conclusions définitives ont été transmises aux dirigeants de ces sociétés le 28 mai dernier, par un courrier également adressé au président Félix Tshisekedi et à son Premier ministre Sama Lukonde Kyenge.
« Salaire supplémentaire déguisé »
Concernant la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’IGF souligne notamment la « dilapidation des ressources [de l’entreprise] par le paiement des primes et avantages, dont plusieurs illégaux, aux mandataires publics et à leurs collaborateurs immédiats, dont la hauteur est évaluée à 2 800 938 de dollars (2,3 millions d’euros) ». Les équipes d’Alingete pointent également un déséquilibre entre les dépenses de fonctionnement et celles destinées aux prestations sociales. Selon l’IGF, 50 % des ressources de l’entreprise sont directement affectées au CNSS, alors que la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale recommande que cette part soit seulement de 15 %.
L’audit évoque notamment la création de « structures organiques budgétivores et non conformes aux dispositions légales » comme le « groupe des experts du conseil d’administration » et souligne « l’octroi aux cadres de direction d’un salaire supplémentaire déguisé en indemnité de domesticité représentant 75 % de la rémunération totale ».
La CNSS n’est pas la seule entreprise à être épinglée. Dans ses conclusions définitives présentées aux mandataires du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), l’IGF cite le paiement « d’avantages illégaux au directeur général et au directeur général adjoint en sus de ceux […] évalués à plus de 2,6 milliards de francs congolais (1 millions d’euros) pour l’exercice 2018, 2019 et 2020 ».
La mission de contrôle mentionne également « l’absence de preuve de supervision de 369 projets financés par le FPI » ou encore « l’absence de pièces justificatives des dépenses », concernant notamment les frais de fonctionnement des bureaux des mandataires. L’actuel directeur général du FPI est Patrick Kitebi, dont le nom est également cité dans le rapport de l’IGF sur le projet agricole de Bukanga Lonzo.
« Risque élevé de faillite » de Congo Airways
La compagnie aérienne Congo Airways est quant à elle mise en cause pour le détournement de 2 040 868 de dollars résultant du non reversement des recettes des ventes de billets. La mission de contrôle évoque aussi le paiement de plus de 8,7 millions de dollars au titre de prestations à l’Autorité de l’aviation civile (AAC) entre 2016 et 2020, « sans que (celles-ci) ne soient réelles ». Selon l’IGF, la mauvaise gestion de Congo Airways se matérialise notamment par un « risque élevé de faillite, les pertes enregistrées dépassant le capital social. »
À Lire RDC : le dispositif anticorruption de Félix Tshisekedi au banc d’essai
Concernant l’Office congolais de contrôle (OCC), les agents de l’IGF pointent le détournement présumé des frais de fonctionnement alloués au conseil d’administration par son président Placide Tshisumpa Tshiakatumba. Le courrier, daté du 28 mai et adressé aux mandataires de l’OCC, évoque aussi le paiement de « primes de bonification de fin d’année » de plus d’un million de dollars alors que « l’entreprise est totalement déficitaire ». Il épingle aussi « le paiement irrégulier et abusif des primes et collations au personnel » ou encore l’existence de plus de « mille comptes bancaires dont la plupart sont inactifs ».
"Jules Alingete Key : « Opposition ou majorité, l’IGF n’épargnera personne »( Interview Jeune Afrique) - août 31, 202
= https://congoprofond.net/jules-alingete-key-opposition-ou-majorite-ligf-nepargnera-personne-interview-jeune-afrique/
Trop politique ? Pas assez efficace ? Patron de l’Inspection générale des finances depuis un an, Jules Alingete Key, clé de voûte du dispositif anticorruption de Félix Tshisekedi, défend son bilan.
Lorsqu’il a été nommé par Félix Tshisekedi à la tête de l’Inspection générale des finances (IGF), début juillet 2020, Jules Alingete Key était encore un inconnu du grand public. Il n’aura cependant pas fallu longtemps à ce natif du Maï-Ndombe, cousin de feu le cardinal Monsengwo, l’ancien archevêque de Kinshasa décédé le 11 juillet dernier, pour se faire un nom.
Déjà connu dans les sphères politico-économiques kinoises – il a rejoint l’IGF dès la fin de ses études en sciences économiques à l’Université de Kinshasa, en 1989 – et familier des rouages de l’institution qu’il dirige depuis deux mois, l’expert-comptable de 57 ans a imprimé sa marque en publiant des rapports pointant détournements, malversations et autre soupçons de corruption pesant sur plusieurs personnalités en vue.
IL FALLAIT METTRE EN PLACE UNE THÉRAPIE DE CHOC POUR RENVERSER LA SITUATION
De l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, mis en cause dans plusieurs dossiers de détournement de fonds, à des ministres des gouvernements de Sylvestre Ilunga Ilunkamba et de Sama Lukonde Kyenge, en passant par des gouverneurs de province ou encore des gestionnaires d’entreprises publiques, Jules Alingete Key semble ne vouloir épargner personne.
Un peu plus d’un an après avoir pris la tête de l’IGF, il défend son bilan, nie que l’institution soit un organe politique et met en garde la classe politique congolaise, assurant qu’« aucun dossier ne sera enterré ».
Jeune Afrique : Quel était l’état des finances publiques lorsque vous avez pris la direction de l’IGF, le 1er juillet 2020 ?
Jules Alingete Key : Le Congo n’était pas alors d’un niveau de corruption tel qu’en Afghanistan. L’IGF était cantonnée au rôle de simple spectateur des malversations financières, impuissante, parce que privée d’un appui politique important et des ressources humaines nécessaires pour relever ce défi. Les gestionnaires publics considéraient les biens et finances publiques comme leur propriété et jugeaient donc qu’ils pouvaient en disposer comme bon leur semblait. Très vite, nous avons estimé qu’il fallait mettre en place une thérapie de choc pour renverser la situation. Et cela a été compliqué.
Quelles sont les principales mesures que vous avez mises en place pour réaliser cette « thérapie de choc » ?
Premièrement, il était important de procéder à une réforme des compétences de l’IGF. Nous les avons clairement définies, ce que le chef de l’État a sanctionné par une ordonnance.
Deuxièmement, il fallait mobiliser les inspecteurs et, par conséquent, améliorer leurs conditions de travail, ce dans quoi nous nous sommes investis tant sur le plan des infrastructures que sur celui de la rémunération des inspecteurs. Cela a, je crois, contribué à renforcer leur motivation à lutter contre la corruption.
Nous avons aussi décidé d’augmenter leur nombre. Un défi énorme. L’année passée, nous en avons recruté 85, qui ont rapidement rejoint l’armée financière que nous voulions mettre sur pied. Il a également fallu les sensibiliser à leur mission, leur donner conscience de son importance.
Une fois ce travail accompli, après environ quatre mois, nous avons lancé de grandes missions de contrôle, qui ont donné leurs premiers résultats. À chaque étape, nous avons bénéficié du soutien incontestable du chef de l’État, avec lequel nous sommes en contact permanent. Nous avons les mains libres, et c’est ce qui nous permet d’affronter les défis sans craindre la puissance des prédateurs économiques.
Un an après l’avoir lancée, cette thérapie a-t-elle été payante ?
Les missions de l’IGF ont été salutaires pour la République. Nous avons amené l’opinion publique à intérioriser la lutte contre la corruption et les malversations comme étant une priorité.
Concrètement, nous avons également mené un certain nombre de missions avec efficacité, ce qui a valeur d’exemple. Nous avons commencé par le contrôle des fonds alloués à la lutte contre la pandémie de Covid-19, dont les résultats ont fait beaucoup de bruit.
Nous avons également mené un travail sur les exonérations fantaisistes, qui étaient un fléau pour le pays. Le combat a été dur, et cette stratégie a été beaucoup critiquée, mais nous avons fait le bon choix. L’augmentation des recettes a notamment été permise par la lutte contre ces exonérations.
Par ailleurs, nous avons combattu le recours à la procédure d’urgence, qui consiste, quand elle est appliquée aux finances publiques, à violer la procédure normale. Elle tendait à devenir la règle, au mépris de l’orthodoxie financière. Là aussi, nous avons obtenu de bons résultats.
Sur dix actes de gestion, neuf étaient émaillés de faits de malversation. Aujourd’hui, six actes environ sur dix sont entachés de la sorte.
La faible mobilisation des recettes de l’État est un problème endémique en RDC. Sur ce front, pensez-vous avoir avancé ?
Nous nous sommes battus pour encadrer les régies financières, nous avons déployé nos inspecteurs partout où il y avait des points de perception des recettes de l’État pour nous assurer que les impôts, taxes et droits sont correctement réglés. Et cela a payé. En 2020, l’État collectait environ 300 millions de dollars par mois, et nous avons vécu grâce à l’appui budgétaire du FMI. Mais depuis début 2021, nous enregistrons 500 millions de dollars de recettes par mois.
Contrairement à vos prédécesseurs, vous bénéficiez de la latitude de communiquer auprès du public, mais vous ne publiez pas vos rapports. Pourquoi ? Cela ne nuit-il pas à la vérification citoyenne ?
Nous avons adapté nos méthodes à un niveau d’antivaleurs sans précédent. C’est pour cela que lorsque nous menons des opérations de contrôle tout en préservant l’anonymat des personnes concernées par les faits de détournement présumé. Nous rendons compte des résultats dans telle ou telle entité seulement. Nous déclarons qu’il y a des malversations quand nous décidons de saisir la justice.
Et cela a commencé à mettre mal à l’aise les gestionnaires… C’est la première fois dans l’histoire de notre pays qu’un organe de contrôle arrive ainsi à inquiéter les membres du gouvernement. Que certains mandataires sont révoqués, ou même emprisonnés. On peut déjà constater que ceux qui sont aux affaires actuellement réfléchissent avant de se permettre des actes délictueux…
Certains accusent l’IGF de partialité dans le choix de ses cibles. Que leur répondez-vous ?
Mais la partialité, c’est quoi ? Quand nous sommes arrivés, en 2020, il fallait procéder au contrôle de la gestion conduite par des gens qui avaient été aux affaires entre 2018 et 2019, et même en 2020. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, Félix Tshisekedi a sonné la fin de la mauvaise gouvernance, mais force est de constater que, malheureusement, des gestionnaires qui avaient travaillé avec le président de la République honoraire [Joseph Kabila] et à qui le chef de l’État avait confié des responsabilités, n’avaient pas compris le message. De fait, tous les contrôles se sont soldés par un constat de malversation, et nous avons été obligés de mettre des gens hors d’état de nuire.
Un seul contrôle a porté sur des actes de gestion posés avant 2019 : celui du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo [dossier dans lequel l’ancien Premier ministre Matata Ponyo est actuellement poursuivi, NDLR]. Mais cela n’a jamais été dans notre programme initial, ce sont les gens qui ont géré ce parc agro-industriel qui ont sollicité l’IGF en vue de lever les soupçons qui pesaient sur certaines personnes. Et l’institution a fait le travail.
D’aucuns vous ont aussi reproché d’avoir surmédiatisé l’affaires des cartes bancaires liées au Trésor et utilisées par des proches de Joseph Kabila. Avez-vous trop communiqué à ce sujet ?
Non, c’est faux. Nous n’avons pas médiatisé cette affaire pour viser d’anciens dignitaires, nous avons révélé à l’opinion publique qu’il existait dans notre pays un système de cartes bancaires dont l’argent provenait du compte général du Trésor. Cela a évidemment été un choc, car les gens ne s’y attendaient pas. Notre objectif, c’était de mettre fin à ces pratiques qui saignent à blanc les finances publiques et d’obtenir le remboursement des sommes prélevées.
Cette pratique existe-t-elle toujours ?
Non, tout a été désactivé. Néanmoins, nous avons décidé de l’autoriser exceptionnellement au ministre des Affaires étrangères pour des raisons de représentativité. Mais cela ne se fera pas comme cela se pratiquait auparavant.
Malgré les progrès que vous mettez en avant, les États-Unis considéraient, en juin dernier, que la RDC n’avait pas satisfait aux exigences minimales de transparence budgétaire. N’est-ce pas un échec ?
Non. Pour nous, le rapport que vous évoquez fait état de progrès significatifs. Après seulement huit mois de travail, c’est une source de satisfaction. Et nous continuerons de le mener afin que le pays avance.
Où en est l’audit de la gestion de la présidence de la République ?
Il a démarré il y a trois mois et est aujourd’hui en phase finale. Il porte sur les effectifs et sur tous les contrats signés par la présidence. Des observations ont été adressées aux différentes personnes concernées, et lorsque les réponses auront été apportées, nous délivrerons nos conclusions, en toute transparence.
L’IGF est-elle une structure politique ou technique ?
Ce ne sera jamais une structure politique. Elle restera toujours une structure technique. Opposition ou majorité, l’IGF n’épargnera personne. Tous ceux qui se rendent coupables de malversations seront traqués.
Aucun dossier ne sera enterré. Je vous préviens et je le dis à ceux qui sont en train de gérer les fonds publics, qu’ils soient des entreprises publiques, des établissements publics ou issus du gouvernement, nous n’allons pas baisser la garde.
La Cour des comptes a cependant été neutralisée, et l’IGF est désormais mise en avant. N’est-ce pas au contraire une preuve de la politisation de l’instance ?
Non, le chef de l’État n’a pas neutralisé la Cour des comptes. Le problème est que ses magistrats n’ont pas prêté serment. Pour cela, il faut qu’il y ait une audience solennelle, convoquée par le président de la Cour et le procureur général. Pourquoi ne la convoquent-ils pas ? Posez-leur la question.
Nous, à l’IGF, nous avons grandement besoin de la Cour des comptes parce que nous sommes actuellement les seuls à subir les attaques des prédateurs. Personnellement, j’en appelle vivement à ce que les magistrats prêtent serment le plus rapidement possible.
On vous reproche d’épargner les membres du pouvoir actuel dans vos enquêtes…
Le parti au pouvoir aujourd’hui, c’est l’Union sacrée. Vous savez que nous avons des incompréhensions avec deux membres du gouvernement, ce n’est pas un secret. Nous soupçonnons des malversations au sein des ministères de la Formation professionnelle et de l’Enseignement. Or les ministres concernés sont tous deux membres de l’Union sacrée. Pourquoi personne n’en parle ?
La direction de l’IGF est un poste très exposé. Recevez-vous des menaces ?
Oui, régulièrement. Mais je suis un homme très déterminé, parce que je crois au Congo, je crois au président de la République et je le suis dans sa vision de la bonne gouvernance.
Craignez-vous pour votre vie ?
Beaucoup de messages m’arrivent de Congolais de tous bords qui m’alertent sur des pièges et des complots ourdis contre moi. Je ne peux le nier. Je suis inspecteur des finances depuis trente-quatre ans. J’ai choisi un métier difficile. Quand un soldat va à la guerre, il est conscient qu’il peut prendre une balle. Mais je n’ai pas peur, car je sais que c’est un travail noble, un travail pour la République.
"GESTION DES FINANCES PUBLIQUES
L’IGF exhortée à la discrétion - 3 septembre 2021
= https://www.lecourrierdekinshasa.com/_zbhfiles/download.php?doc=20210903_LCK_LCK_ALL.pdf
= http://afrikarabia.com/wordpress/la-rdc-de-tshisekedi-toujours-rongee-par-la-mal-gouvernance/
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/08/10/igf-alingete-reconnait-a-agnes-mwad-le-merite-davoir-laisse-314-millions-usd-dans-les-comptes-de-la-cnss.html/90008/
IGF. HISTORIQUE
= https://igf.gouv.cd/historique/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
ALiNGETE VEUT-IL MAINTENANT DEVENIR PM OU AMBASSADEUR ITINÉRANT OU ENCORE MINISTRE DES FINANCES ???
J'avais suggéré que notre Sherlock Alingete devenait de plus en plus un politicien à force de défendre son patron Tshisekedi. Le voilà à ânonner les pires inepties comme un vulgaire politicien prompt à nous vendre sa soupe de propagande avec délit de haute trahison à la Nation. Parti attirer les investisseurs aux Usa il se permet de chanter qu'au Congo tout va bien, il n'y a même pas de guerre sauf une infinitésimale qui se passe à 2000 km loin de là où l'on fait les affaires cad dans la capitale. Non seulement ce sont des contrevérités mais surtout il se moque des milliers de victimes de nos Concitoyens de l'Est qui n'ont pas manqué de marquer leur grande indignation...
Pour moi les irréductibles laudateurs de la geste Tshisekedi se trompent de combat patriotique en contestant ou ignorant le fanatisme qui sous-tend leur discours, il en est ainsi de notre Inspecteur principal des finances publiques, Sieur Alingete qui s'est transformé en porte-parole politique (politicien) de la parole de son maître aux Usa. En mission pour y attirer légitimement les investisseurs il s'entremêle les variables en promouvant un Congo plus blanc que blanc sans guerre comme s'il était en face des gogos qui ignorent l'état réel de notre pays, comme si les Congolais réduisaient celui-ci aux seuls succès de son service ignorant la corruption et les détournements réguliers des fonds publics dans une impunité quasi institutionnalisée et autistes aux tueries de l'Est où près d'un quart du territoire est toujours en feu. Les Congolais ne voient-ils pas le suivisme fanatique d'Alingete derrière Tshisekedi au risque de le croire enivré par ses succès ? La suite nous dira si son plaidoyer enflammé plus mensonger que réaliste pour vendre nos riches opportunités aura été entendu...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
J'avais suggéré que notre Sherlock Alingete devenait de plus en plus un politicien à force de défendre son patron Tshisekedi. Le voilà à ânonner les pires inepties comme un vulgaire politicien prompt à nous vendre sa soupe de propagande avec délit de haute trahison à la Nation. Parti attirer les investisseurs aux Usa il se permet de chanter qu'au Congo tout va bien, il n'y a même pas de guerre sauf une infinitésimale qui se passe à 2000 km loin de là où l'on fait les affaires cad dans la capitale. Non seulement ce sont des contrevérités mais surtout il se moque des milliers de victimes de nos Concitoyens de l'Est qui n'ont pas manqué de marquer leur grande indignation...
Pour moi les irréductibles laudateurs de la geste Tshisekedi se trompent de combat patriotique en contestant ou ignorant le fanatisme qui sous-tend leur discours, il en est ainsi de notre Inspecteur principal des finances publiques, Sieur Alingete qui s'est transformé en porte-parole politique (politicien) de la parole de son maître aux Usa. En mission pour y attirer légitimement les investisseurs il s'entremêle les variables en promouvant un Congo plus blanc que blanc sans guerre comme s'il était en face des gogos qui ignorent l'état réel de notre pays, comme si les Congolais réduisaient celui-ci aux seuls succès de son service ignorant la corruption et les détournements réguliers des fonds publics dans une impunité quasi institutionnalisée et autistes aux tueries de l'Est où près d'un quart du territoire est toujours en feu. Les Congolais ne voient-ils pas le suivisme fanatique d'Alingete derrière Tshisekedi au risque de le croire enivré par ses succès ? La suite nous dira si son plaidoyer enflammé plus mensonger que réaliste pour vendre nos riches opportunités aura été entendu...
"RDC : Jules Alingete nie la guerre pour attirer les investisseurs américains - 27 avril 2022
= https://sveinmediab.info/rdc-jules-alingete-nie-la-guerre-pour-attirer-les-investisseurs-americains/
L’inspecteur général des finances participe à la première édition du North Southern Investment Forum aux Etats unis. Jules Alingete, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nie la guerre pour attirer les investisseurs à venir en RDC.‘’A Lubumbashi, à Kinshasa, Mbandaka, dans les grandes villes nous n’avions jamais vu la guerre au Congo. Donc c’est une situation à plus de 2000 Km des institutions ; dans des zones isolées qui sont riches en minerais et qu’il y a des groupes terroristes ; des groupes armés qui opèrent pour exploiter illégalement les minerais. Actuellement le Président de la République et le gouvernement se sont investis depuis près de trois ans pour réduire cette situation d’insécurité. Et nous réalisons des progrès énormes même ceux qui vivent à Goma à près les 600 kms de là où il y a insécurité, ils sont en total sécurité. Je voudrais donc que vous puissiez comprendre qu’il fait safe de venir investir au Congo, il n’y a pas de guerre, il n’y a pas d’insécurité’’.
Il s’agit d’un extrait des propos de Jules Alingete, devant les investisseurs américains, qui provoque un tollé sur la toile.
Par exemple Gramic le Grand dit: « ce n’est ni Kagame, ni Museveni, moins encore Karega. Plutôt un digne fils du pays ».
Seth Kikuni qui présente une image de la salle de cette réunion indique : « voici les investisseurs en question pour qui Alingete a craché sur nos victimes : des vieux amis et cousins égarés réunis dans un hôtel de la place avec l’argent du trésor… »
Comment expliquer qu’il se prononce alors que le Chef de l’Etat est en pourparlers avec les groupes armés ? Pas plus tard que dimanche 24 avril, il y a eu affrontement entre les miliciens Codeco et les FARDC en Ituri.
L’opinion se souviendra que les M23 continuent d’opérer. Aussi, ont-ils dernièrement frappé Bunagana situé à près de 100 kilomètres de Goma.
Il faut souligner le prix Nobel de la paix rappelle toujours qu’il n’y a pas de paix sans justice. Or, la justice ne se négocie pas. Certaines organisations de la société civile lui ont emboité les pas en réclamant un tribunal pour le Congo. Et le Chef de l’Etat reconnait l’importance de la justice transitionnelle pour RDC.
Peut-on dire que Jules Alingete joue le jeu des envahisseurs de la RDC avec ces propos négationnistes ?
"Jules Alingete aux investisseurs américains : "Il n'y a pas de guerre au Congo" - 27 avril 2922
= https://www.7sur7.cd/2022/04/27/jules-alingete-aux-investisseurs-americains-il-ny-pas-de-guerre-au-congo
L'inspecteur général des Finances chef de service, Jules Alingete Key, a affirmé le mardi 26 avril 2022 depuis les États-Unis d'Amérique où il séjourne, qu'il n'y a pas de guerre en République démocratique du Congo.
Le Monsieur anti-corruption du régime Tshisekedi l'a dit dans son intervention lors de la première édition du North South Investissements Forum (NSI) qui se déroule du 26 au 28 avril à Houston au pays de Joe Biden.Dans la foulée, l'IGF chef de service a rassuré que le président Tshisekedi et son gouvernement ne ménagent aucun effort pour mettre fin à cette situation d'insécurité."Soyez-en rassurés, nous n'avons pas la guerre au Congo. Nous voyons la guerre à la télévision, nous sommes à Lubumbashi, à Kinshasa, à Mbandaka, dans les grandes villes. Nous n'avons jamais vu la guerre au Congo. Donc, c'est une situation à plus de 2.000 km des institutions, dans des zones isolées qui son riches en minerais et en or et qu'il y a des groupes armés et terroristes qui opèrent pour exploiter illégalement les minerais", a déclaré Jules Alingete."Actuellement, le président de la République et le Gouvernement de la République se sont investis depuis plusieurs années, depuis près de 3 ans pour réduire cette situation d'insécurité et nous réalisons des progrès énormes. Même ceux qui vivent à Goma à près de 600 km là où il y a l'insécurité, ils sont en total sécurité", a-t-il renchéri.
Par ailleurs, Jules Alingete a appelé les investisseurs américains à venir investir en République démocratique du Congo car, a-t-il martelé, il n'y a pas de guerre ni d'insécurité au pays de Lumumba.
Il sied de préciser que dans son intervention, Jules Alingete devait expliquer la détermination du président de la République Félix Tshisekedi à mettre fin à la délinquance financière érigée souvent en mode de gestion dans ce "grand" pays d'Afrique centrale.
Signalons par ailleurs que les délégués de la présidence de la République, de l'Assemblée nationale et des 6 ministères de la RDC participent à ce Forum qui est un cadre d'échange entre les officiels congolais et les investisseurs américains.NSI Forum est une plateforme de promotion des investissements qui vise le rapprochement entre les décideurs congolais et les investisseurs américains, le mixage d'opportunités d'affaires entre les pays de l'Amérique du Nord et ceux du bassin du Congo, ainsi que le renforcement de la présence économique américaine au Congo."S'inspirer du modèle américain pour booster l'industrialisation de la zone Congo", tel est le thème choisi pour cette conférence qui se déroule au Hyatt Place Woodland, au Texas.
"NSI Forum: « Nous n’avons pas la guerre au Congo. Nous voyons la guerre à la télévision, la RDC est un pays Safe » (Jules Alingete) - 27 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/27/nsi-forum-nous-navons-pas-la-guerre-au-congo-nous-voyons-la-guerre-a-la-television-la-rdc-est-un-pays-safe-jules-alingete.html/108011/
"Jules Alingete aux investisseurs réunis à NSI Forum "Soyez-en rassurés, le Congo d'aujourd'hui par rapport il y a 3 ans, c'est un changement énorme que vous ne pouvez pas imaginer" - 26 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/26/jules-alingete-aux-investisseurs-reunis-nsi-forum-soyez-en-rassures-le-congo-daujourdhui
"Jules Alingete: « La RD Congo est "safe", ce n'est pas un pays en guerre ! » - 27.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103884_jules_alingete_la_rd_congo_est_safe_ce_n_est_pas_un_pays_en_guerre.html
"« Il n’y a pas de guerre en RDC » : ces propos de Jules Alingete qui choquent la CRDH et le député Tembos Yotama ! - 27 avril 2022
= https://www.radiomoto.net/2022/04/27/il-ny-a-pas-de-guerre-en-rdc-ces-propos-de-jules-alingete-qui-choquent-la-crdh-et-le-depute-tembos-yotama/
"Ses propos sur la guerre jugés anti-patriotiques : La démission de Jules Alingete exigée - 28 avril 2022
= http://alternance.cd/2022/04/28/ses-propos-sur-la-guerre-juges-anti-patriotiques-la-demission-de-jules-alingete-exigee/
Pour avoir déclaré que «le Congo n’est pas un pays en guerre » lors de son intervention devant des investisseurs américains à la première édition du North Southern Investment Forum, l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete essuie des critiques acerbes. Estimant que ces propos sont « moqueurs et anti-patriotiques », le Panel d’experts de la société civile exige sa démission ou son limogeage par le Chef de l’État.
A Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, des associations de jeunes prévoient des manifestations le weekend prochain pour protester contre les mêmes propos tandis qu’à Bunia, une association des victimes de la guerre envisage de porter plainte.
Faisant partie de la délégation congolaise composée des délégués de la Présidence de la République, des ministres des Transports, des Affaires foncières et de l’Agriculture ainsi que des entreprises publiques, le patron de l’Inspection Générale des Finances (IGF) voulait rassurer les investisseurs que la République Démocratique du Congo est un pays viable sur les plans du climat des affaires, politique et sécuritaire.
Pour ce faire, il a affirmé que la fiscalité congolaise n’est plus écrasante grâce aux profondes reformes menées et que les avancées enregistrées dans la lutte contre la corruption constituent un gage de sécurité pour les investissements.
Jusque- là tout allait bien jusqu’à ce qu’il aborde la question de la sécurité en ces termes:
« Le Congo n’est pas un pays en guerre, il est vrai que le Congo connait un petit problème d’insécurité mais cette insécurité se place à plus de 2500 km des institutions de la République, et qu’il s’agit en fait des groupes armés qui opèrent à la frontière de notre pays avec le Rwanda, une frontière riche en minerais particulièrement au Nord, mais il ne s’agit pas d’une situation de guerre et cette insécurité est actuellement maîtrisée et quand arrivez à Kinshasa ou à Lubumbashi, vous serez étonnés de ne rien voir de ce que vous suivez dans les images comme insécurité au Congo ».
L’IGF s’explique sans convaincre
Pour le Panel d’experts de la société civile, Jules Alingete a craché sur les mémoires des victimes de la guerre qui sévit dans la partie Est du pays.
« Face au degré élevé des atrocités que les congolais subissent dans cette partie et les graves violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire qui s’en suivent, d’aucuns ne peuvent s’imaginer qu’un haut fonctionnaire d’un service rattaché à la Présidence de la République peut se donner ce luxe de cracher sur la mémoire de toutes ces victimes en niant publiquement que la guerre n’est qu’un reportage des journalistes à la télévision », a regretté cette structure de la société civile dans un communiqué.
Elle a soutenu que « ces propos constituent une menace réelle, non seulement contre l’unité et la cohésion nationales mais aussi et surtout, créent un désarroi dans le chef des milliers et des milliers de nos concitoyens victimes de cette guerre, discréditent les efforts du Chef de I’Etat et dénudent toute la quintessence de I’Etat de Siège en Ituri et au Nord Kivu ».
Face au tollé créé par ces propos, l’Inspection Générale des Finances a tenté d’éteindre le feu, en accusant « les ennemis du développement » du pays, de tenter de faire croire aux populations de l’Est que Jules Alingete dénie leurs souffrances.
« L’Inspection Générale des Finances demande à tous ceux qui aiment notre Patrie de ne pas se prêter à la récupération politique des personnes qui ne veulent pas des investissements en RDC, alors qu’il s’agit de la voie par excellence pour la création d’emplois et le soulagement de la situation sociale des congolaises et congolais », a écrit la Cellule de Communication de l’IGF.
Pas sûr que ce communiqué puisse calmer la colère d’une frange de la population congolaise, qui a toujours été sensible à la question sécuritaire.
"RDC : Colère et indignation dans l'Est après les propos de Jules Alingete -27/04/2022
= https://www.7sur7.cd/index.php/2022/04/27/rdc-colere-et-indignation-dans-lest-apres-les-propos-de-jules-alingete
L'Inspecteur général des finances (IGF), Jules Alingete, a affirmé mardi qu'il n'y a pas de guerre en RDC. Des propos qu'il a tenus dans son intervention lors de la 1ere édition du Nord South Investissements Forum (NSI) aux États-Unis d'Amérique. Dans l'Est, l'on s'indigne de ces propos « divisionnistes ».
Les propos tenus par l'Inspecteur général des finances devant les investisseurs américains ne laissent pas indifférentes, de nombreuses couches sociales et personnalités politiques. D'après elles, il s'agit des « propos divisionnistes ».
Le député national, Tembos Yotama, co-auteur d'un document sur la guerre au Nord-Kivu et dans l'Ituri estime que les propos tenus par Jules Alingete frisent une complicité.« Ces propos frisent déjà la complicité dans tout ce qui se passe dans l’Est. Nous sommes parmi ceux qui sont en train de suivre scrupuleusement la situation sécuritaire à l’Est du pays et particulièrement dans les zones sous état de siège. Nous sommes en train de documenter tout ce qui se passe bien que ça soit d’une manière non exhaustive. Ce qu’Alingeti a dit de surcroit à l’étranger (aux USA) dans ses démarches diplomatiques, il a craché sur le sang des innocents », dénonce-t-il dans une déclaration parvenue à 7SUR7.CD ce mercredi.
Jules Alingete : divisionniste
De son côté, la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI), une structure nationale, a adressé une lettre ouverte à Jules Alingete qui a tenu des propos « frustrants aux populations de l'Est et qui sapent les efforts et la cohésion nationale ».« C'est avec un très grand regret que nous avons suivi vos propos que nous considérons comme irresponsables et méprisants à l'endroit de nos compatriotes de la partie orientale de notre pays qui subissent depuis plusieurs décennies les affres de la guerre que connaît notre pays depuis 1996. Ce qui est plus grave encore c'est la manière simpliste et méprisante avec laquelle vous présentez cette partie de notre pays sur un ton divisionniste et ségrégationniste comme si les compatriotes de ces régions situées à 2000 kms n'étaient pas congolais et congolaises », s'est-elle désolée.
24h accordées à Alingete pour demander « pardon »
Pour l'ONG/DH Convention pour le respect des droits de l'homme (CRDH) section d'Irumu en Ituri, Jules Alingete a 24h pour demander « pardon » aux victimes des violences meurtrières dans la partie Est de la République démocratique du Congo.« Les propos lancés par l’inspecteur général des finances, Jules Alingete, sont choquants, énervants. Ils énervent des milliers de populations de l’Est de la République démocratique du Congo. L’inspecteur Jules Alingete doit demander pardon à toute la population civile de l’Est de la RDC parce qu’une haute personnalité comme celle-là ne devait pas dire qu’il n’y a pas de guerre en RDC », a-t-elle exigée.
Ce qu'a dit Jules Alingete
À en croire l'Inspecteur général des finances (IGF), les investisseurs américains devront venir investir en RDC où « il n'y a pas de guerre moins encore d'insécurité ».La première édition du Nord South Investissements Forum (NSI) à laquelle prend part la RDC, se déroule du 26 au 28 avril à Houston aux USA. NSI Forum est une plateforme de promotion des investissements qui vise le rapprochement entre les décideurs congolais et les investisseurs américains, le mixage d'opportunités d'affaires entre les pays de l'Amérique du Nord et ceux du bassin du Congo, ainsi que le renforcement de la présence économique américaine au Congo.« Soyez-en rassuré, nous n’avons pas la guerre au Congo. Nous voyons la guerre à la télévision. Nous sommes à Lubumbashi, à Kinshasa, à Mbandaka : dans les grandes villes, nous n’avons jamais vu la guerre au Congo. Donc, c’est une situation à plus de 2000 kilomètres des institutions, dans les zones isolées qui sont riches en minerais, en or et qu’il y a des groupes terroristes ; des groupes armés qui opèrent pour exploiter illégalement les minerais. Même ceux qui vivent à Goma, à près de 600 kilomètres de là où il y a l’insécurité sont en totale sécurité. Je voulais donc que vous puissiez comprendre que vous devez venir investir au Congo ; il n’y a pas de guerre, il n’y a pas d’insécurité », déclarait-il devant les investisseurs américains aux États-Unis d'Amérique.
"RDC: le Panel d'experts de la Société civile appelle à la démission de Jules Alingete après ses propos "anti-patriotiques" sur la guerre dans l'Est - 27 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/27/rdc-le-panel-dexperts-de-la-societe-civile-appelle-la-demission-de-jules-alingete-apres
"Indignations après des propos de Jules Alingete qui a affirmé "qu’il n’y a pas de guerre en RDC" -27 avril FC 2022
= https://www.grandslacsnews.com/posts/indignations-apres-des-propos-de-jules-alingete-qui-a-affirme-qu-il-n-y-a-pas-de-guerre-en-rdc-5004
RDC : Colère et indignation dans l'Est après les propos de Jules Alingete - 27 avril 2022
= https://www.7sur7.cd/2022/04/27/rdc-colere-et-indignation-dans-lest-apres-les-propos-de-jules-alingete
"L’Inspection générale des finances y va de sa mise au point - 28/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/linspection-generale-des-finances-y-va-de-sa-mise-au-point/
Jamais, une prestation en dehors du pays, n’a soulevé autant de vagues, comme le message de Jules Alingete, Inspecteur général des Finances (IGF), aux investisseurs américains à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique. Jamais non plus, un exposé n’a donné lieu à une récupération politique (malveillante ?), comme le plaidoyer du commandant en Chef de l’IGF, auprès des détenteurs des capitaux américains, réunis du 26 au 28 avril, en conférence sur les investissements en RD Congo, dans cette ville l’Etat de Texas.
Qu’est-ce que Jules Alingete a dit au juste, au point d’être la cible commune des flèches empoisonnées tirées de toutes parts ? L’Inspecteur général des Finances a-t-il présenté à son audience de Houston, une image caricaturée de la situation en RD Congo ? En d’autres termes, l’infatigable « chasseur » des détourneurs des deniers publics et autres corrupteurs, a-t-il mal vendu la carte postale du pays, au point de décourager les détenteurs des capitaux américains ? Sinon, que cache la croisade, via les médias sociaux, contre Jules Alingete. Dans une mise au point hier, la cellule de communication de l’IGF rappelle que Jules Alingete a exposé sur « les avancées de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics ainsi que celles du climat des affaires en RD Congo ». Hélas, déplore l’IGF, les propos d’Alingete ont suscité un malentendu et exploités hors de leur contexte. Aussi, regrette-il cette exploitation malencontreuse de son verbatim, devant les investisseurs américains, par des personnes malintentionnées et manipulées à souhait par des prédateurs tapis dans l’ombre.
En substance, Jules Alingete, selon le document de l’IGF parvenu hier a Forum des As, a souligné le fait que la RD Congo est un pays fréquentable, favorable aux investissements, compte tenu des avancées notables, enregistrées du point de vue de l’amélioration du climat des affaires et de la lutte contre la corruption, conformément aux orientations du Chef de l’Etat. Et d’ajouter : « malgré l’insécurité créée par l’activisme des groupes armés dans la partie Est du pays, la RDC ne peut pas être considérée comme un pays en guerre ». Il semble que c’est cette phrase qui est à la base de la campagne anti Alingete. Toute fois, l’IGF y va de sa mise au point ci-dessous.
"Ses propos sur la guerre jugés anti-patriotiques : La démission de Jules Alingete exigée - 28 avril 2022
= http://alternance.cd/2022/04/28/ses-propos-sur-la-guerre-juges-anti-patriotiques-la-demission-de-jules-alingete-exigee/
"RDC: le Panel d'experts de la Société civile appelle à la démission de Jules Alingete après ses propos "anti-patriotiques" sur la guerre dans l'Est - 27 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/27/rdc-le-panel-dexperts-de-la-societe-civile-appelle-la-demission-de-jules-alingete-apres
"Discours de Jules Alingete aux USA : “En voulant se tailler un discours pour persuader des investisseurs, il s’est choisi des mots suiscidaires” (Me Achille Kapanga) - avril 27, 2022
= https://rtr-beni.net/discours-de-jules-alingete-aux-usa-en-voulant-se-tailler-un-discours-pour-persuader-des-investisseurs-il-sest-choisi-des-mots-suiscidaires-me-achille-kapanga/
Réagissant aux propos tenus mardi 26 avril 2022 à Houston aux Etats Unis d’Amérique, maître Achille Kapanga pense qu’en voulant se tailler un discours pour persuader des investisseurs, Jules Alingete s’est choisi des mots suicidaires.
«La déclaration de l’inspecteur général de finances de la RDC, Jules Alingete dans un forum d’investissement aux USA est une façon de cracher sur les cadavres des innocents, sur les pertes que continuent à subir les peuples du Nord-Kivu, Ituri et le Sud-Kivu mais aussi les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui perdent leurs vies à la recherche de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo, » a dit Me Achille Kapanga.
Pour lui, ceux qui vivent à Kinshasa doivent comprendre que les Congolais vivants à Beni et Irumu jouissent des mêmes droits que ceux qui sont dans d’autres parties de la République Démocratique du Congo. Par conséquent, le gouvernement Congolais doit prendre en compte la situation de l’Est du pays .
« Les amis de Kinshasa ont toujours pensé que la RDC se limite à Kinshasa. Ils doivent se mettre en tête qu’ils ont les mêmes droits et devoirs que ceux de Beni , Irumu et Mambasa, » a insisté l’ancien maire de la ville de Beni au Nord-Kivu.
A lui d’ajouter: « L’IGF devrait s’occuper de son rôle d’inspection. Quand quelqu’un s’occupe du rôle qui n’est pas le sien tombe dans des telles erreurs. Je penses que le chef de l’État qui est le garant de la nation doit remettre de l’ordre dans cette histoire. Et comme c’est un agent de l’État, que nos élus prennent cet état de chose avec beaucoup de sérieux pour cet homme soit sanctionné”.
Les propos de Jules Alingete, responsable de l’IGF ne favorisent pas un climat de mutualisation d’efforts pour la paix.
“Le gouvernement Congolais devrait punir immédiatement cet inspecteur financier qui crache ouvertement sur les victimes des conflits en RDC. La guerre qui touche une partie de notre pays doit nous concerner tous, car c’est aussi ce partage de l’histoire qui fait de nous une nation. La guerre de l’Est, que certains assistent à la télévision est bien réelle et représente une menace pour tout le pays, » a conclu le notable de Beni, maître Achille Kapanga.
"Un vrai faux ou un faux vrai procès contre Alingete ? - 28/04/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/04/un-vrai-faux-ou-un-faux-vrai-proces-contre-alingete/
RDC, pays sûr, fréquentable où il fait beau vivre et surtout investir. Quel est ce Congolais qui a le pays chevillé au corps et au cœur ne ferait pareil plaidoyer pour son pays ? En particulier, s’il est en opération « séduction » à l’étranger. En l’occurrence aux Etats-Unis d’Amérique.
Pas besoin d’être spin doctor de l’inénarrable patron de l’IGF pour au minimum soupçonner son intention de vendre la marque « RDC » auprès des investisseurs américains. Pas l’once d’un crime de « lèse-intérêt supérieur de la Nation » en cela. Bien au contraire.
Comment ne pas saluer ce « nouveau narratif » pour un pays qui a trop longtemps souffert du Congo bashing et de l’auto-flagellation ? Comment ne pas espérer que « l’image anti-corruption » de Jules Alingete aide à présenter la RDC sous un jour nouveau ? A savoir, celui du passage du cercle vicieux de « pays en guerre, instable et infréquentable » au cycle vertueux de « pays globalement pacifié, stable et fréquentable ».
Qui d’autre mieux que les Congolais eux-mêmes pour parler en bien de leur pays ? « On n’est jamais mieux servi que par soi-même », renseigne l’auteur dramatique français très « siècle des Lumières » Charles-Guillaume Etienne.
Le bémol dans la croisade pro Congo de l’Inspecteur général- chef de service est à trouver dans le poids, la puissance et la charge émotive et historique de la phrase : « la Rd Congo ne peut être considérée comme un pays en guerre ». Les mots ont leur résonnance. Certains plus que d’autres. D’autant que ce qui est dit dépend de ce qu’on entend.
Pas donc besoin d’être exégète pour comprendre que dire, de bonne foi et pour la bonne cause, que la RDC n’est pas en guerre n’est pas perçu de la même manière selon que l’on vit à Kinshasa ou qu’on se trouve à Beni. Pas la peine non plus d’être un initié aux arcanes de la psychanalyse pour subodorer que dans le subconscient collectif des compatriotes qui vivent encore les affres de la barbarie des forces négatives dans l’Est du pays , la phrase de Jules Alingete a de quoi choquer. Même si l’intéressé n’avait pas cette intention.
Reste que ce vrai faux et/ou faux vrai procès contre Alingete se nourrit de la personne clivante et même controversée du numéro 1 de l’IGF. Héraut et héros de la lutte contre la corruption pour certains, coupeur des têtes qui dépassent et qui déplaisent au Prince pour d’autres, expert ès règlement des comptes pour d’autres encore et last but not least tisseur de sa propre toile d’araignée.
De quoi au mieux connoter, au pire brouiller voire déformer tout message articulé par l’homme fort de l’IGF.
"Jules Alingete aux USA: les dessous du discours d’un confident du président - avril 27 2022
= https://le-renouveau.net/2022/04/27/jules-alingete-depuis-les-usa-les-dessous-du-discours-dun-confident-du-president/
" « Joseph Kabila »: Quid de ses réalisations après trois années de pouvoir (2001-2004)? - 27 avril 2022
= https://www.congoindependant.com/joseph-kabila-quid-de-ses-realisations-apres-trois-annees-de-pouvoir-2001-2004/
"Inspection générale des finances : Jules Alingete visé par une Interpellation à l'Assemblée nationale - 28.04.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103939_inspection_generale_des_finances_jules_alingete_vise_par_une_interpellation_a_l_assemblee_nationale.html
"« La mission de l’inspecteur général des finances n’est pas de chercher les investisseurs » (Munubo) - 28.04.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-103891_la_mission_de_l_inspecteur_general_des_finances_n_est_pas_de_chercher_les_investisseurs_munubo.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
On ne l'a peut-être pas assez souligné : la défense de Alingete est vraiment lamentable et même ici là dans le caniveau ; même ses excuses sont peu convaincantes.
Non seulement la quête des investisseurs ne peut autoriser à ce niveau des contre-vérités mais aussi elle démontre une légèreté insoutenable qui ignore à ce point la fonction d'un dirigeant comme il le campe ici qui est de principe celle de la gestion de toute la Cité sans la compartimenter à ses profits politiciens. Dans son plaidoyer de défense Alingete va jusqu'à dénoncer dans le chef des mécontents une récupération politique mais qui le premier a dévié en politique en acceptant de défendre un pouvoir plutôt que la Nation ? Quand bien même on accepte que l'Inspecteur des finances publiques se charge de défendre un climat des affaires débarrassé de corruption encore faut-il qu'il ne dénature pas ce point la vérité de faits : dire que les efforts sont faits dans ce sens et pour sécuriser tout le territoire aurait amplement suffi..
Plus grave : que notre Inspecteur des Finances chéri accuse dans sa mise au point ceux qui sont heurtés par ses indignes paroles de malintentionnés manipulés par des prédateurs tapis dans l’ombre, est en dessous de tout.
Bref il n'y a pas de guerre selon Alingete et son patron joue à cache cache comme un bambin en instaurant son état de siège ; il n'y a pas de guerre et son patron s'amuse au plus comique de la terre en provoquant un mini-sommet à Nairobi ; il n'y a pas de guerre et les Casques bleus de la Monuc puis de la Monusco squattent notre pays depuis 23 ans pour se moquer de l'Onu ; il n'y a pas de guerre et des millions de Congolais civils morts et des milliers de nos militaires sont une comédie cynique pour nous moquer de nous-mêmes ; il n'y a pas de guerre et les millions de dollars du budget consacrés à la guerre sont un vaste complot auquel lui-meme participe... Ce n'est pas sérieux de la part d'un homme de la responsabilité d'Alingete...
Non seulement la quête des investisseurs ne peut autoriser à ce niveau des contre-vérités mais aussi elle démontre une légèreté insoutenable qui ignore à ce point la fonction d'un dirigeant comme il le campe ici qui est de principe celle de la gestion de toute la Cité sans la compartimenter à ses profits politiciens. Dans son plaidoyer de défense Alingete va jusqu'à dénoncer dans le chef des mécontents une récupération politique mais qui le premier a dévié en politique en acceptant de défendre un pouvoir plutôt que la Nation ? Quand bien même on accepte que l'Inspecteur des finances publiques se charge de défendre un climat des affaires débarrassé de corruption encore faut-il qu'il ne dénature pas ce point la vérité de faits : dire que les efforts sont faits dans ce sens et pour sécuriser tout le territoire aurait amplement suffi..
Plus grave : que notre Inspecteur des Finances chéri accuse dans sa mise au point ceux qui sont heurtés par ses indignes paroles de malintentionnés manipulés par des prédateurs tapis dans l’ombre, est en dessous de tout.
Bref il n'y a pas de guerre selon Alingete et son patron joue à cache cache comme un bambin en instaurant son état de siège ; il n'y a pas de guerre et son patron s'amuse au plus comique de la terre en provoquant un mini-sommet à Nairobi ; il n'y a pas de guerre et les Casques bleus de la Monuc puis de la Monusco squattent notre pays depuis 23 ans pour se moquer de l'Onu ; il n'y a pas de guerre et des millions de Congolais civils morts et des milliers de nos militaires sont une comédie cynique pour nous moquer de nous-mêmes ; il n'y a pas de guerre et les millions de dollars du budget consacrés à la guerre sont un vaste complot auquel lui-meme participe... Ce n'est pas sérieux de la part d'un homme de la responsabilité d'Alingete...
"Les propos tenus par le patron de l'IGF Jules Alingete à Houston créent la polémique en RDC - 29/04/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220429-les-propos-tenus-par-le-patron-de-l-igf-jules-alingete-%C3%A0-houston-cr%C3%A9ent-la-pol%C3%A9mique-en-rdc
La polémique bat son plein depuis trois jours en RDC après les propos tenus sur les violences dans l'est du pays par l'inspecteur général des finances, Jules Alingete, alors qu'il est en mission officielle aux États-Unis.
Tout est parti d'un discours prononcé mercredi 27 avril devant un parterre d'hommes d'affaires à Houston, au Texas. L'inspecteur général des finances, Jules Alingete, tente alors de convaincre ces hommes d’affaires d'investir en République démocratique du Congo. Il va pour cela vanter la paix et la sécurité qui règne selon lui dans le pays, avec des mots qui vont choquer plus d'un. « Soyez-en rassurés, nous n’avons pas la guerre au Congo. Nous voyons la guerre à la télévision. Nous sommes à Lubumbashi, à Kinshasa, dans les grandes villes où nous n’avons jamais vu la guerre au Congo. Donc, c’est une situation à plus de 2 000 kilomètres des institutions », affirme Jules Alingete.
Une vidéo est publiée sur Twitter, elle va tout de suite embraser la toile congolaise. Certains le vouent aux gémonies, d'autres prennent sa défense.Très vite, des opposants de la société civile exigent des excuses publiques et une démission de son poste. « Depuis trente ans aujourd’hui, la partie orientale du pays est confrontée à des conflits armés qui dévastent les populations et entendre que le haut-fonctionnaire a nié que nous sommes en guerre, c’est cracher sur la mémoire de toutes les victimes », fustige Bienvenu Matumo, du Mouvement citoyen Lutte pour le changement (la Lucha).
Seth Kikuni@sethkikuni
Alingete aux Etats-Unis: il n'y a pas de guerre en RDC. Quelle insulte, quelle légèreté de langage au nom d'attirer les investisseurs qui ne viendront pas. Un déni inutile. Pourquoi son chef a-t-il instauré l'état de siège dans ce cas?
10:39 PM · 26 avr. 2022
Une pétition demandant sa destitution
La question est très sensible, l'Inspection générale des finances (IGF) entre en jeu et tente alors d'éteindre l'incendie en rendant public un communiqué de presse dans lequel elle défend son cadre. Elle s'en prend aux « prédateurs » qui veulent instrumentaliser ce qui n'est qu'un simple « malentendu », tout en prenant le soin d'exprimer ses « vifs regrets » auprès de ceux qui ont été réellement « heurtés » par ses propos.
Mais rien à faire, la polémique se poursuivait jusqu'à jeudi soir. Les détracteurs du célèbre Inspecteur général de l'IGF ont même lancé une pétition qui demande tout simplement sa destitution.
"INSPECTION GENERALE DE FINANCE | REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MISE AU POINT DE LA CELLULE DE COMMUNICATION DE L’IGF AU SUJET DE L’INTERVENTION DE MONSIEUR L’INSPECTEUR DE FINANCES JULES ALINGETE A L’OCCASION DE LA CONFÉRENCE SUR L’INVESTISSEMENT EN RDC A HOUSTON, TEXAS/USA - avril 28, 2022
= https://igf.gouv.cd/mises-au-point-de-la-cellule-de-communication-de-ligf-au-sujet-de-lintervation-de-monsieur-linspecteur-de-finance-jules-alingete-a-loccasion-de-la-conference-sur-linvestissement-en-rdc-a-hou/
Suite à la controverse suscitée par certains acteurs politiques concernant la prestation de monsieur l’inspecteur général de finance, chef de service, Jules Alingete lors de la conference de presse à Houston dans l’Etat du Texas aux USA, la cellule de communication de l’IGF a remis dans le contexte et éclairci l’opinion publique afin de désamorcer cette polémique sur les propos de l’inspecteur de finance.
Ci-dessous le communiqué
= http://cas-info.ca/securite-il-ny-a-pas-de-guerre-en-rdc-jules-alingete-regrette-lexploitation-malencontreuse-de-ses-propos-par-des-personnes-instrumentalisees/
"RDC : La LUCHA invite Tshisekedi à révoquer Alingete après ses propos « négationnistes et incendiaires » - 28 avril 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/04/28/rdc-la-lucha-invite-tshisekedi-a-revoquer-alingete-apres-ses-propos-negationnistes-et-incendiaires.html/108081/
A l’instar de centaine des congolais, le mouvement citoyen, la Lutte pour le Changement ( LUCHA) a également réagi au sujet des propos de l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete. Ce mouvement veut des excuses publiques et la démission du patron de l’IGF.
Pour ce mouvement citoyen, en déclarant ce 26 avril à Houston « qu’il n’y a pas de guerre en RDC » et que la guerre n’est vue qu’à la télévision à plus de 2000 Km des institutions de la République, Jules Alingeti a tenu des propos dangereux pour l’unité nationale, méprisants à l’égard de Congolais victimes des conflits armés ».
La LUCHA stipule que ces propos dénotent de l’insouciance des autorités congolaises face à la « guerre atroce » menée par des armées étrangères, des groupes armés étrangers et des milices locales en RDC depuis les années 90.
« La LUCHA condamne vigoureusement cette rhétorique négationniste et incendiaire de l’inspecteur général des finances (IGF) en RDC», lâche ce mouvement de la non-violence.
« Ces propos font écho et ne sont en rien différents des déclarations de l’ambassadeur rwandais Vincent Karega et du président rwandais Paul Kagame qui ont nié l’existence des crimes commis au Congo et ont insulté ceux qui combattent et militent pour une justice au premier rang desquels figure le prix Nobel de la Paix Dénis Mukwege », déplore la LUCHA.
D’après ce mouvement, membre de la société civile « au vu de la gravité des propos tenus, Jules Alingeti est indigne d’occuper les hautes fonctions publiques qui sont siennes actuellement ».
Dans cette perspective, la Lucha a invité le président de la république, Félix Tshisekedi à le révoquer au cas où, il n’aura pas lui-même démissionné.
« Le président Félix Tshisekedi, qui s’est toujours déclaré préoccupé par la guerre en RDC au point de se dire « prêt à mourir pour que la paix revienne dans l’Est de la RDC » a ici l’occasion de prouver que les Congolais que l’état de siège peine à sécuriser peuvent compter sur lui. Nous l’invitons à révoquer monsieur Jules Alingeti au cas où ce dernier manque le sens de l’honneur nécessaire pour démissionner de lui-même », a renchéri Lucha .
A noter qu’une initiative parlementaire a déjà été ouverte contre l’IGF pour le même fait. Le député national, Jackson Ausse a déposé ce jeudi 28 avril, au bureau de l’Assemblée nationale, une interpellation adressée au patron de l’IGF pour qu’il explique devant la représentation nationale le message caché derrière ces propos « Il n’y a pas de guerre en RDC.
= https://7sur7.cd/2022/04/28/rdc-beni-la-lucha-demande-tshisekedi-de-revoquer-jules-alingete-qui-tenu-des-propos
"Assemblée nationale : le député Jackson Ausse interpelle Jules Alingete pour propos "injurieux" sur la situation sécuritaire dans l'Est - 28 avril 2022
= https://actualite.cd/2022/04/28/assemblee-nationale-le-depute-jackson-ausse-interpelle-jules-alingete-pour-propos
Jackson Ausse Afingoto, Député national élu d'Irumu (Ituri)
Le député national Jackson Ausse a déposé, ce jeudi 28 avril, au bureau de l'Assemblée nationale, une interpellation contre l'Inspecteur général, chef des services de l'IGF, Jules Alingete. Il lui est reproché de tenir des propos jugés "injurieux" sur la situation sécuritaire que traverse la République démocratique du Congo dans sa partie Est depuis plusieurs années.
En effet, au cours d'un Forum à Houston, au Texas (USA), Jules Alingete a déclaré :Propos qui ont choqué plus d'un Congolais.« Je réaffirme que la RDC est un pays safe, il n y a pas de guerre au Congo en dépit de quelques poches d'insécurité créées à l'Est du pays par des groupes armés pilleurs de nos ressources ».« Nous étions tout de suite choqués et même emmerdés des propos du chef des services de l'inspection générale des Finances. Et cela, pas au pays mais à l'étranger. L'inspecteur Jules Alingete se permet d'affirmer avec facilité qu'il n'y a pas de guerre en République démocratique du Congo et s'il y a de guerre, cela n'est vu qu'à la télévision ou dans des milieux isolés. C'est qui n'a rien à voir avec le fonctionnement des grandes villes. C'est extrêmement grave. Nous sommes aujourd'hui à plus 30 ans de guerre. Les éléments qui expliquent cette histoire, c'est la présence même d'une mission des Nations-Unies en République démocratique du Congo. S'il n'y a pas guerre en RDC, qu'est-ce que la MONUSCO fait en RDC jusqu'à présent ? S'il n'y a pas guerre en RDC, pourquoi les provinces de Nord-Kivu et l'Ituri sont dirigées par les autorités militaires ? S'il n'y a pas guerre en RDC, qui a tué des milliers de Congolais à l'Est de la République ? Le décompte va au-delà de 1 million de personnes tuées depuis les années 60. S'il n'y a pas de guerre, qui a fait déplacer plus de 4 millions de Congolais ? » s’est indigné Jackson Ausse Afingoto.
Et de poursuivre :Pour l'élu d'Irumu dans la province de l'Ituri, l'une des provinces touchées par la guerre, l'objectif est que l'inspecteur Jules Alingete puisse éclairer la représentation nationale sur ses propos tenus à Houston, Texas (USA), devant les investisseurs américains.« Ce tableau tel que peint par le Chef des services des finances publiques nous met en porte à faux avec la population. Et nous en tant que représentation nationale, on ne peut pas rester silencieux devant les affirmations qui veulent voiler la situation de la violence qu'il y a dans le pays. Au moment où je vous parle, il y a des corps qui jonchent la terre et on ne les a pas encore enterrés. Nous perdons nos vaillants militaires sur les lignes des fronts. Et l'inspecteur des finances se permet de dire qu'il n'y a pas de guerre en République démocratique du Congo. C'est de l'injure envers la population du Congo. C'est du sabotage et du crachat sur la mémoire des milliers des victimes qui tombent chaque jour ».« Nous sommes touchés au fond de nous-mêmes. C'est comme ça que nous avons interpellé l'inspecteur général pour qu'il puisse venir dire à la population ce qu'il a dit aux États-Unis. Il faut qu'il puisse l'expliquer à la population, peut-être que nous voyons mal les choses, peut-être que l'inspecteur voit d'une manière miraculeuse ce qui se passe. Nous avons besoin d'explications miraculeuses. Nous l'attendons à l'Assemblée nationale », a-t-il poursuivi.
Par la même occasion, Jackson Ausse a demandé au bureau de l'Assemblée nationale d'accorder le privilège d'urgence à cette interpellation.Réagissant à la colère et critiques suscitées en RDC par ses propos, l'inspecteur Jules Alingete regrette le fait que ses propos soient sortis du contexte et mal exploités pour nuire à sa personne.« Je demande au bureau de l'Assemblée nationale de faire urgence de nous appeler l'inspecteur à l'Assemblée nationale pour que le peuple congolais puisse l'écouter pour la seconde fois », a-t-il conclu.« Le Chef de Service regrette vivement l'exploitation malencontreuse de ses propos par certaines personnes instrumentalisées par les prédateurs qui agissent dans l'ombre, espérant toujours un jour, mettre fin à la traque dont ils sont victimes et affirme qu'il a toujours, comme tout Congolais., compati à la douleur de nos frères et soeurs de la partie Est de notre pays, victimes de la barbarie terroriste des groupes armés, contre laquelle le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, le GOUVERNEMENT et les FARDC ne ménagent aucun effort pour l'éradiquer », lit-on dans une mise au point du service de communication de l'IGF.
= https://www.radiookapi.net/2022/04/29/actualite/revue-de-presse/le-journal-il-ny-pas-de-guerre-en-rdc-jules-alingete-interpelle
"Lutte contre la corruption : franc succès de Jules Alingete après sa rencontre avec J.Peter Pham aux USA
= https://exclusifrdc.com/lutte-contre-la-corruption-franc-succes-de-jules-alingete-apres-sa-rencontre-avec-j-peter-pham-aux-usa/
"Christophe Mboso appelé à réagir « rapidement » aux propos de Jules Alingete - 29.04.202
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-104005_christophe_mboso_appele_a_reagir_rapidement_aux_propos_de_jules_alingete.html
= https://www.radiookapi.net/2022/04/29/actualite/societe/goma-des-organisations-feminines-indignees-par-les-propos-de-ligf-aux
"
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
LA CORRUPTION INSTITUTIONNALISEE, LES DÉTOURNEMENTS GÉNÉRALISÉS SE PORTENT BIEN ET SONT VISIBLES PARTOUT DANS NOTRE CHER PAYS DU SOMMET A LA BASE ET NOTRE MULOPWE VOUDRAIT QU'ON AILLE LA PROUVER DEVANT LES JUGES. QUAND KABUNDA CLAME QUE NOUS SOMMES DEVAN UN REGIME DE BOLRUTS IMPÉNITENTS IL NE PARLE PAS EN L'AIR...
Tenez, la presse parle de façon documentée de la ponction publiauer salée opérée sur fond de visite royale belge : au moins 4 millions USD, en réalité beaucoup bien plus ont été décaisses du Trésor public en espèces sonnantes et trébuchantes pour accueillir le couple royal avec tous les égards nécessaires. Ces montants n’incluent pas les sorties de fonds non ventilées au niveau des institutions congolaises (Présidence, Premier ministre, Assemblée nationale et Sénat) et celles effectuées par les gouverneurs des provinces de Kinshasa, du Haut-Katanga et du Sud-Kivu où se sont rendus les souverains entre le 6 et le 12 juin dernier.
Les details chiffrés et chronometres figurent dans l'info livrée par la presse qui precise que cette ardoise salée n’est qu’une paille dans la liste des dépenses surréalistes du pouvoir en RDC. Il ajoute qu'un million d’euros ont déjà été décaissés pour la venue du pape François… qui a annulé sa visite et que la 'lecture de la loi électorale à l’Assemblée nationale' a coûté la bagatelle de 500 000 euros. Une gabegie généralisée qui profite à certains responsables.
Pour moi, la lutte contre la corruption nécessite d'abord un modèle d'exemplarité au sommet de l’État qui fait défaut aujourd'hui. En dehors des détournements francs au sein des institutions et dans les entreprises publiques il y'a même ses "dons du président" devenus une habitude qui ne frappe plus personne alors c'est de la corruption déguisée. Nos dirigeants ne semblent donc pas en avoir pris conscience de leur devoir d'exemplarité au point où tous nos projets anciens comme actuels comportent tous des niches de corruption, de détournements. Dommage vraiment dommage pour notre pays !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Tenez, la presse parle de façon documentée de la ponction publiauer salée opérée sur fond de visite royale belge : au moins 4 millions USD, en réalité beaucoup bien plus ont été décaisses du Trésor public en espèces sonnantes et trébuchantes pour accueillir le couple royal avec tous les égards nécessaires. Ces montants n’incluent pas les sorties de fonds non ventilées au niveau des institutions congolaises (Présidence, Premier ministre, Assemblée nationale et Sénat) et celles effectuées par les gouverneurs des provinces de Kinshasa, du Haut-Katanga et du Sud-Kivu où se sont rendus les souverains entre le 6 et le 12 juin dernier.
Les details chiffrés et chronometres figurent dans l'info livrée par la presse qui precise que cette ardoise salée n’est qu’une paille dans la liste des dépenses surréalistes du pouvoir en RDC. Il ajoute qu'un million d’euros ont déjà été décaissés pour la venue du pape François… qui a annulé sa visite et que la 'lecture de la loi électorale à l’Assemblée nationale' a coûté la bagatelle de 500 000 euros. Une gabegie généralisée qui profite à certains responsables.
Pour moi, la lutte contre la corruption nécessite d'abord un modèle d'exemplarité au sommet de l’État qui fait défaut aujourd'hui. En dehors des détournements francs au sein des institutions et dans les entreprises publiques il y'a même ses "dons du président" devenus une habitude qui ne frappe plus personne alors c'est de la corruption déguisée. Nos dirigeants ne semblent donc pas en avoir pris conscience de leur devoir d'exemplarité au point où tous nos projets anciens comme actuels comportent tous des niches de corruption, de détournements. Dommage vraiment dommage pour notre pays !
"RDC : Ponction publique sur fond de visite royale - 24 août 2022
= https://afrique.lalibre.be/72131/rdc-ponction-publique-sur-fond-de-visite-royale/
La fuite de millions d’euros se poursuit dans les caisses du Trésor public congolais.
L’adage est connu : quand on aime, on ne compte pas. Et l’actuel pouvoir congolais aime la Belgique. Il l’aime même beaucoup, passionnément…
Dernière preuve en date, les montants sortis des caisses du Trésor public congolais pour accueillir avec tous les égards nécessaires le couple royal. Montant des dépenses : plus de 4 millions d’euros, et ces chiffres n’incluent pas les sorties de fonds non ventilées au niveau des institutions congolaises (Présidence, Premier ministre, Assemblée nationale et Sénat) et celles effectuées par les gouverneurs des provinces de Kinshasa, du Haut-Katanga et du Sud-Kivu où se sont rendus nos souverains entre le 6 et le 12 juin dernier.
À noter – ce qui n’est pas négligeable – que les montants décaissés pour accueillir le roi Philippe et la reine Mathilde l’ont été en espèces sonnantes et trébuchantes…
Dans la liste des dépenses publiques du 1er janvier au 30 juin 2022, on découvre ainsi :
– le 6 juin au profit de la Présidence : “Mise à disposition de fonds en faveur du cabinet du président de la République afin de couvrir les frais logistiques et sécuritaires liés à la visite officielle du couple royal belge en République démocratique du Congo” : 5 948 470 684,89 francs congolais, soit (au taux de 1 euro = 2 000 francs congolais), près de 3 millions d’euros ;
– le 7 juin au profit de la Primature (Premier ministre) : “Mise à disposition de fonds liée aux préparatifs du discours du roi de Belgique à l’Esplanade du palais du Peuple le mercredi 8 juin 2022” : 21 348 510 francs congolais (10 674 euros) ;
– le 7 juin (Primature) : “Mise à disposition de fonds liée aux activités de l’accueil du couple royal de la Belgique en RDC” 21 348 510 francs congolais (10 674 euros) ;
– le 7 juin (Primature) et sous le même libellé, un montant de 1 022 438 250,00 francs congolais (511 220 euros) ;
– le 7 juin, encore et toujours au profit de la Primature et toujours en espèces, une enveloppe de 286 751 617 francs congolais (143 375 euros) en faveur des membres des cabines ministériels et des services rattachés…
Cette liste inclut encore les frais liés à la couverture de “l’adresse de Sa Majesté le roi des Belges”, les frais de séjour et de déplacement du Premier ministre au Haut-Katanga et au Sud-Kivu pour accompagner le couple royal, avec location de véhicules et de bateaux et “autres frais connexes” pour le Premier ministre, ses collègues et leur suite.
Au total, ce sont donc plus de 4 millions d’euros en liquide qui sont sortis “officiellement” en trois jours des caisses du Trésor congolais pour cette visite. Une ardoise salée qui n’est qu’une paille dans la liste des dépenses surréalistes du pouvoir en RDC.
Le même document montre ainsi que plus d’un million d’euros ont déjà été décaissés pour la venue du pape François… qui a annulé sa visite et que la “lecture de la loi électorale à l’Assemblée nationale” a coûté la bagatelle de 500 000 euros. Une gabegie généralisée qui profite à certains responsables et sur laquelle nous reviendrons prochainement en détaillant d’autres points interpellants.
"Jules Alingete: « la corruption est un fléau qui met la RDC à genoux et nous devons la combattre » - Août 26, 2022
= https://acturdc.com/jules-alingete-la-corruption-est-un-fleau-qui-met-la-rdc-a-genoux-et-nous-devons-la-combattre/
Jules Alingete et l’Inspection Générale des Finances continuent à lutter farouchement contre le détournement de deniers publics en République Démocratique du Congo. En effet, le N°1 de l’IGF a souligné l’importance de la persévérance dans ce métier en indiquant que la question du détournement est devenue comme une maladie dans le chef de plusieurs gestionnaires publics. Il fait donc savoir que le chemin à parcourir pour atteindre la société tant souhaitée est encore long au regard de toutes les ramifications qu’a connu cette triste réalité.
« la corruption, c’est tout un système. Le détournement est une maladie, qui est dans l’ADN de beaucoup de gestionnaires. Le changement n’est pas facile et la lutte ne se fera ni en une journée ni en une année», a déclaré Jules ALINGETE.
Et d’ajouter : « Asseoir la transparence et la bonne gouvernance, cela prend du temps. La corruption est un fléau qui met la RDC à genoux et nous devons la combattre».
"RDC : la corruption continue à gangrener la vie nationale et les institutions publiques (Société civile) - 17/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/17/actualite/societe/rdc-la-corruption-continue-gangrener-la-vie-nationale-et-les
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Une affiche placée à l'entrée de la salle où se déroulait les états généraux de lutte contre la corruption à Kinshasa le 19 octobre 2021. Radio Okapi/Ph. Jonathan Fuanani
Des organisations de la Société civiles ont participé, avec l’appui de la coopération allemande GTZ, à un atelier du 15 au 16 mars à Kinshasa sur l’état des lieux de la corruption en RDC, sous le thème : « la corruption par la transparence et la redevabilité dans la synergie d’actions multi-acteurs ».
Leur constat est implacable : la corruption touche la vie nationale et les institutions publiques et affecte les recettes publiques. Les organisations de la société civile ont formulé, a l’issue de leurs travaux, plusieurs recommandations parmi lesquelles la publication de tous les contrats publics par le gouvernement et le respect des règles de passation des marchés publics.
Parmi les organisations qui ont participé à ces assises, on a noté l’Observatoire d’appui et d’étude à la responsabilité sociale et environnementale, Femmes Solidaires, Ressources Matters et Filimbi.
Toutes ont relevé que la corruption continue à gangréner la vie et les institutions publiques congolaises et qu’elle constitue un fléau contre les recettes publiques.
Ces organisations ont noté, par exemple, le manque de distinguo entre les ressources publiques et privées, le détournement des deniers publics, le clientélisme à grande échelle ainsi que l’abus de pouvoir.
C’est pourquoi elles ont recommandé entre autres aux gouvernants, la réhabilitation de la Cour des comptes pour qu’elle joue pleinement son rôle, la publication par cette dernière de tous ses rapports, la dotation et le renforcement des institutions de contrôle des outils modernes et des moyens conséquents.
Elles ont insisté également sur la réhabilitation de la justice.
Enfin, les participants ont pris l’engagement de sensibiliser la population dans la lutte contre la corruption.
Dans une étude élaborée en 2015, l’Organisation Transparency International classait la RDC en 147e position sur le 168 pays répertoriés en matière de corruption.
Par ailleurs, sur une échelle de zéro (taux de corruption extrême) à 100 (taux de corruption très faible), la République démocratique du Congo se trouve au niveau 22 (taux de corruption très fort). Le taux moyen en Afrique subsaharienne étant de 33, indique la même source.
"En RDC, de bonnes perspectives pour la lutte contre la corruption selon l'APLC - 08/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220708-en-rdc-de-bonnes-perspectives-pour-la-lutte-contre-la-corruption-selon-l-aplc
L’Agence de prévention et de lutte contre la corruption a fait un bilan de ses observations après deux ans d’existence. Elle espère pouvoir changer la donne et surtout faire adhérer les citoyens à la lutte contre cette pratique. En tout cas, Thierry Mbulamoko, le coordonnateur de l’APLC y croit.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda Wa Kamanda
Plus de 150 dossiers ont été reçus durant la première année et 100 au cours du premier semestre qui vient de s’achever, révèle le coordonnateur de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption.
Il s’agit entre autres des affaires de détournements de fonds, de blanchiments des capitaux, les activités qui pourraient être en lien avec la fraude comme les activités minières, indique Thierry Mbulamoko : « Dans la province du Lualaba, 33 camions ont été saisis, qui contenaient des minerais, et dont la valeur tourne autour de 30 et 33 millions de dollars. Il y a eu également des enquêtes près de certaines entreprises dans le cadre de la fraude minière. En tout cas, le Trésor public a pu engranger une bagatelle de 300 millions de dollars. »
L'APLC a relevé que la spoliation du patrimoine de l’État est l'un des enjeux de la lutte contre la corruption. Et cela concerne l’ensemble du pays. « Sur 100% des biens qui font encore l’objet de nos investigations, 60 à 70% des biens qui ont fait l’objet de nos enquêtes sont bel et bien des biens qui ont été spoliés. Et l’État doit rentrer dans ces droits », ajoute Thierry Mbulamoko.
Mais pour associer les citoyens dans la lutte contre la corruption, l’APLC souhaite une loi qui protègerait les témoins et les lanceurs d'alertes. Disposition que la RDC n'a pas encore prise pour protéger les informateurs et dissuader les éventuels corrupteurs. En attendant, l’APLC a créé en son sein un service pour leur protection. Elle encourage les Congolais à dénoncer les actes de corruption.
"« Congo Hold-Up », une chance pour la lutte contre la corruption - 1 décembre 2021
= https://www.hrw.org/fr/news/2021/12/01/congo-hold-une-chance-pour-la-lutte-contre-la-corruption
"Indice de perception de la corruption en 2021 : La RDC progresse d’une place, selon Transparency International - 27 janvier 2022
= https://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/indice-de-perception-de-la-corruption-en-2021-la-rdc-progresse-d-une-place-selon-transparency-international-3700
"Aider la RDC à sortir de la pauvreté, de la mauvaise gouvernance, de la corruption et des violences - 11 mars 2020
= https://samuelcogolati.be/actualites/2020/03/11/aider-la-rdc-a-sortir-de-la-pauvrete-de-la-mauvaise-gouvernance-de-la-corruption-et-des-violences/
"145 territoires : l’offre de Tshisekedi aux catholiques fait polémique - 15.08.2022,
= https://ouragan.cd/2022/08/145-territoires-loffre-de-tshisekedi-aux-catholiques-fait-polemique/
« La présidence de la République en RDC propose un million de dollars pour chacun des 41 diocèses du pays ». C’est l’information donnée par le journal belge La Libre Afrique dans sa livraison du 12 août 2022 à travers un article sous le titre « RDC : Les dollars du pouvoir pour les évêques congolais ». Cette offre fait polémique. Et l’article, dont question, relayé, du reste, par certains médias congolais, a fait le buzz dans les réseaux sociaux le week-end.
Félix Tshisekedi échangeant brièvement avec le cardinal Fridolin Ambongo @Photo Droits tiers
Connu être à la solde d’un acteur politique congolais et pour son aversion au président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et son régime, le journal belge fait état d’un entretien, la semaine passée, entre la présidence congolaise et les évêques catholiques. Au menu : l’octroi de la somme d’un million de dollar par diocèse pour la réalisation des projets à impact visible. L’Eglise catholique compte 41 diocèses et 6 archidiocèses.
Cette proposition aurait choqué certains évêques au premier plan desquels le cardinal Fridolin Ambongo. D’autres cependant, non opposés à cette suggestion, auraient posé des conditions quant à ce, estimant que ces dollars ne changeront rien. A les en croire, le pouvoir, connaissant le poids de l’Eglise catholique en RDC, sait pertinemment bien que ses évêques seront toujours du côté du peuple et intransigeants sur le scrutin vraiment démocratique, inclusif et transparent.
Bref, La Libre Afrique trouve en cette action une manœuvre de corruption des prélats catholiques en perspective des élections de 2023. Elle soutient que le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo voudrait présentement étendre ses largesses aux évêques catholiques. En effet, note-t-elle, après avoir été mal élu en 2018, celui-ci monnaye tout jusqu’à se constituer une majorité parlementaire à coup de jeeps Hyundai Palissade et à séduire les députés provinciaux pour voter en faveur des candidats du parti présidentiel ou d’un membre de la majorité parlementaire (Union sacrée de la Nation) en qualité de gouverneurs de province.
Une vue étriquée
Malgré les rapports difficiles entre sa hiérarchie et le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’Eglise catholique se révèle toujours être un des grands partenaires de l’Etat. Un de ses organismes, en l’occurrence CARITAS, joue un rôle, et non des moindres, dans la paie des enseignants dans plusieurs coins reculés du pays non couverts par les banques et difficilement accessibles. En plus, il y a certains projets de l’Etat qui sont pilotés par l’Eglise catholique, surtout dans l’arrière-pays au vu de l’expertise qu’elle détiendrait localement et en la matière. Il y a quelques années, certaines missions catholiques étaient attributaires de l’Office des routes dans l’arrière-pays.
Pour mémoire, après l’indépendance du pays comme pendant la période coloniale, l’Eglise catholique constitue et a toujours constitué un véritable foyer de développement à travers les faisceaux de ses nombreuses missions et autres œuvres sociales disséminées sur le territoire national, même dans les recoins du pays. Cela sous l’autorité des diocèses, coiffés par les archidiocèses. Il se crée ainsi autour de ces établissements des activités de développement utiles pour les communautés. Dans la plupart des cas, ce sont des hôpitaux et des écoles tenus par les catholiques, dans une certaine mesure par les protestants, que l’on retrouve dans les lieux presque perdus de la République.
Jadis, l’Eglise a même joué un rôle prépondérant dans le domaine de l’information. Au travers, bien entendu de son agence de presse, présentement à l’agonie, DIA (Documentation et informations africaines). Créée en 1957, avec 30 % de sa production consacrés à la pastorale et le reste, soit 70 %, à l’information classique en rapport avec, notamment, la vie nationale, autonome sur le plan de gestion et de ligne éditoriale, DIA fut réellement une interface entre l’Eglise catholique et le monde. Elle était la grande pourvoyeuse des informations en provenance de l’intérieur du Congo pendant les rébellions des années 60, voire 70, grâce aux nombreuses missions catholiques disséminées sur toute l’étendue du territoire national.
Dès lors, il est tout à fait logique et rationnel en ce moment où l’on parle du développement des 145 territoires que l’on intéresse l’Eglise catholique, qu’on la branche. Elle a non seulement une banque des données utiles pour la matérialisation de ce plan, mais des projets en faveur des riverains de ses missions, voire au-delà, qui constituent ses fidèles.
Changement d’approche de développement
Une nouvelle approche préside à la réalisation du développement des 145 territoires : faire participer et atteindre les vrais bénéficiaires. C’est ainsi que l’agence d’exécution BCECO (Bureau central de coordination), qui avait mandat principal autrefois de gérer les projets d’envergure financés par la Banque mondiale, la BAD et les autres bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, est mise à contribution pour environ 10 provinces. L’on voudrait ainsi s’appuyer sur d’autres circuits que ceux traditionnels qui n’ont pas donné des résultats probants et qui nécessitent des réformes en profondeur.
Donc, toute manœuvre de l’Etat envers l’Eglise catholique, voire bien d’autres confessions, comme ce fut le cas pour le Fonds pour la lutte contre le Covid-19 qui a été politisé à outrance jusqu’à pousser les catholiques à se désister pour en prendre les commandes, ne signifie pas une tentative de corruption. Si cela passe aussi par des véhicules, il sied cependant de noter que c’est depuis des lustres que l’Etat congolais donne des engins roulants comme cadeaux aux dignitaires de l’Eglise catholique à une occasion ou une autre sans que ceux-ci lui fassent allégeance. Le cardinal Fridolin Ambongo a reçu une jeep du président Tshisekedi lorsqu’il a été élevé au rang de cardinal, don qui lui a permis d’engranger un autre véhicule promis en son temps par son prédécesseur, sans pour autant baisser de garde à l’égard de son régime. Il est toujours vent debout contre le pouvoir Tshisekedi.
Si effectivement l’information donnée par le journal belge arrivait à se concrétiser, ce qui serait vivement applaudi, les projets à impact rapide, dont question, seraient un bénéfice pour les chrétiens catholiques, donc des Congolais, de 41 diocèses, même si par-delà tout, le régime Tshisekedi pourrait en tirer quelques dividendes politiques. C’est donc une action de manipulation et d’intoxication, une polémique stérile, à laquelle s’adonne, pour les besoins de la cause, le journal belge. Ce ne serait pas la première fois que l’Etat congolais associerait les catholiques aux projets d’intérêt général. L’action à travers CARITAS est une réalité. Outre le service rendu à l’Etat, c’est un marché, comme tous les autres, qui lui procure quelques dividendes en numéraires. Pourquoi ne parle-t-on pas de la corruption dans ce cas ?
Une crise aussi sur le fond de l’argent
En dépit des dérives électorales de 2018 dont on fait porter le chapeau au président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la suite d’un accord qui le lierait à son prédécesseur, alors qu’il n’en était pas organisateur, et des récriminations quant à la désignation de Denis Kadima en qualité de président de la CENI, l’argent est aussi le nerf de guerre dans la bisbille entre la hiérarchie catholique et le pouvoir actuel sur fond de la gratuité de l’enseignement. Pourtant constitutionnelle, cette mesure, combien salvatrice pour de nombreuses couches sociales, a fait monter de quelques crans de plus la tension entre les deux parties. Il est possible que cette mesure soit prise dans la précipitation et sans évaluation préalable, mais il est aussi vrai qu’elle a asséché les caisses de l’Eglise catholique, dont les frais scolaires comptaient parmi les ressources non moins importantes, sûres et certaines. Ce qui aurait, sans doute, perturbé l’administration catholique qui devrait avoir aligné plusieurs projets sur cette ressource, y compris les conditions des enseignants qui avaient, entretemps, bénéficié des crédits bancaires couverts par cette manne.
L’aversion de la hiérarchie catholique eu égard à cette mesure est connue. Elle est loin de tomber. Nul n’ignore des manœuvres entreprises en guise de revendication, pourquoi pas pour plomber les ailes de cette réforme, parmi lesquelles des grèves sauvages et la prise d’assaut du Palais du Peuple par des élèves des écoles catholiques. Il y a eu, à cet effet, beaucoup de conciliabules qui ont laissé les uns et les autres sur leur soif.
C’est donc possible que l’Etat ait réalisé après coup le manque à gagner réalisé par l’Eglise catholique suite à la mesure de la gratuité de l’enseignement. Elle constitue, de ce fait, un grain de sable dans l’engrenage de leurs relations. D’où la présente approche ne serait pas moins une trouvaille pour amortir le choc ainsi ressenti et permettre petit à petit l’équilibre des comptes. Dans cas, l’intervention ne doit pas être ponctuelle. Elle doit s’étendre sur le temps au prorata du dommage réellement causé. Ce serait une façon de subventionner, dans une certaine proportion, la fameuse « contribution des parents », dont une partie renflouait la trésorerie de l’Eglise.
Ainsi qu’il se dégage, les relations entre le régime Tshisekedi et la hiérarchie de l’Eglise catholique évoluent en dents de scie. Elles sont tel un pont en déficit de certaines travées pour couvrir l’obstacle à traverser. Et si, en définitive, tous concourent au bien-être du peuple, ainsi que l’avaient souligné conjointement le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et le cardinal Fridolin Ambongo au mois de novembre 2021 au centre Lindonge, résidence de ce dernier, alors il n’y a que les intérêts du peuple, dont les uns et les autres n’auraient pas la même appréhension, qui doivent prévaloir.
C’est donc un front tantôt en veilleuse, tantôt en ébullition, qui requiert un regard attentif du pouvoir par des contacts réguliers, des dialogues productifs, des efforts en vue de la concorde nationale et de la sauvegarde de l’intérêt général.
"RDC : Les dollars du pouvoir pour les évêques congolais - 12 août 202
= https://afrique.lalibre.be/71899/rdc-%E2%80%88les-dollars-du-pouvoir-pour-les-eveques-congolais/
"RDC: polémique autour d'un don de véhicules aux 500 députés - 21/06/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210621-rdc-pol%C3%A9mique-autour-d-un-don-de-v%C3%A9hicules-aux-500-d%C3%A9put%C3%A9s
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/08/15/rdc-felix-tshisekedi-offre-un-don-dune-jeep-4x4-dune-enveloppe-et-4-motos-au-nouvel-eveque-de-tshumbe.html/113590/
"RDC : Le Gouvernement remet 37 véhicules aux officiers généraux actifs, retraités et décédés - 26 août 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/08/26/rdc-le-gouvernement-remet-37-vehicules-aux-officiers-generaux-actifs-retraites-et-decedes.html/113959/
"Kamitatu : « Le leadership transformationnel de Katumbi au Katanga peut être dupliqué sur l’ensemble du pays » - 22/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/kamitatu-le-leadership-transformationnel-de-katumbi-au-katanga-peut-etre-duplique-sur-lensemble-du-pays/
La situation socio-économique peu reluisante de son pays et l’égoïsme d’une poignée de personnes sont telles que plus de 70% de la population croupissent dans une extrême pauvreté. Une situation qui n’est pas insurmontable car à son époque, Moïse Katumbi, alors gouverneur du Katanga avant son démembrement, a réalisé des performances économiques qu’Olivier Kamitatu, son directeur de cabinet -dans le cadre d’Ensemble pour la République- propose de dupliquer dans toutes les autres provinces du pays. A condition de disposer d’un leadership transformationnel.
«Je prendrais simplement l’expérience du Katanga, du grand Katanga avant qu’on le démembre en 4 provinces. Quand le gouverneur Moise Katumbi accède au gouvernorat, les ressources de la province sont extrêmement faibles. C’est 28 millions de dollars par an, 7 ans à 8 ans après, il atteint 900 millions de dollars. Cela veut dire que tout est quand on a à la fois une vision, une capacité à la mettre en œuvre, qu’on se dote d’outils pour mettre en œuvre cette vision et pour mobiliser les ressources et qu’on mobilise ces ressources à l’avantage de la population en les redistribuant dans les secteurs sociaux de base, en offrant à la population des services sociaux de base de qualité à un prix acceptable. Moise Katumbi trouve 300 000 enfants à scolariser, il passe à 3 millions d’enfants à scolariser, dont 13% des filles, il passe à 40%. Il construit des routes.
Cette expérience katangaise peut être dupliquée dans toutes les autres provinces quand on a un leadership transformationnel, quand on décide effectivement de lutter contre les grands maux qui ruinent la République. Quels sont ces maux ? Tous les Congolais, toutes les Congolaises connaissent le mal principal : la corruption, l’évasion de notre argent entre les mains d’une toute petite classe, laissant plus de 70% de la population dans une extrême pauvreté.
Ces débats, on les a régulièrement sur les réseaux sociaux, dans la presse, dans les medias, mais également dans la rue. Chaque citoyenne, chaque citoyen se sent concerné par le fait que les ressources de la République sont aujourd’hui monopolisées par une petite poignée de personnes qui se moquent éperdument du destin de la Nation. Ce n’est pas ce que les pères de l’indépendance nous ont dit de faire. Quand ils ont dit qu’on bâtira un pays plus beau qu’avant»
"FARDC: le ministre Gilbert Kabanda remet 37 jeeps aux généraux - 25/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/fardc-le-ministre-gilbert-kabanda-remet-37-jeeps-aux-generaux/
"Narratif ? -août 22, 2022
= https://laprosperiteonline.net/narratif/
Combien de temps prend généralement la mise en place d’une politique novatrice au profit d’un peuple ? Cette question mérite d’être ainsi posée étant donné que le régime en place a suffisamment montré ses limites dans la réalisation de grands projets ou programmes à impact visible. Le manque de suivi et les détournements de fonds ont absorbé tout ce qu’il y a eu comme volonté affichée pour l’instauration d’un véritable changement de narratif qui se révèle comme un slogan à l’instar du fameux ‘’Le peuple d’abord’’. Certes, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays, il y a eu des actions palpables, mais le plus dur reste à faire. Le social du peuple ne fait que s’empirer. La ménagère préfère de plus en plus le sachet que son panier d’autrefois. Plusieurs initiatives entreprises demeurent soit inachevées, soit mal exécutées. C’est le cas de fameux projets Kinshasa zéro trou, Tshilejelu, KinElenda et tant d’autres programmes qui, pour la plupart, ont été financés par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque mondiale…Les étudiants et les vendeurs des avenues Itaga et Lac Moero, eux, ajouteront sans doute le fameux programme Transacadémia, les homes, toujours fermés, à l’Université de Kinshasa ainsi que le fameux projet de modernisation du Marché central, resté depuis plus de deux ans dans le format maquette. Terrible !
Quant à l’opération Kinshasa zéro trou, le bilan est quasiment mitigé au regard des fonds décaissés. A quelques jours de la saison pluvieuse, plusieurs avenues sont dans état de délabrement avancé. C’est le cas de l’avenue Lumumba, au quartier Mombele, dans la commune de Limete, le rond-point Gambela à Kasa-Vubu, l’avenue Bolenge à Masina, etc. Les exemples sont légions. Ceci prouve à suffisance que Félix Tshisekedi a besoin d’un nouvel entourage constitué essentiellement de véritables visionnaires et hommes d’Etat pour parvenir à accomplir sa mission en tant que Président de ce vaste pays aux urgences multiples. Pour l’heure, le peuple veut des actions concrètes. Halte aux changements cosmétiques !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
Le gouvernement en RDC est le miroir innocent de la nation. La qualité du gouvernement et de ses dirigeants, n'est que le reflet de la conscience collective de tout le peuple en RDC. Dans certains cas, des dirigeants arrivés au pouvoir en tant que champions de la lutte contre la corruption ont eux-mêmes été accusés d'être impliqués dans des niveaux de corruption encore plus graves que ceux de leurs prédécesseurs. Si la conscience collective en RDC est désintégrée et négative, et que les gens ne se comportent pas en accord avec la loi naturelle, alors les problèmes et la corruption seront un phénomène inévitable du gouvernement. Par contre, si la conscience collective en RDC est positive, intégrée et cohérente, alors le gouvernement ne sera influencé par aucune négativité. Si les habitants de la RDC souhaitent être protégés de la corruption au sein du gouvernement, ils doivent créer une conscience collective intégrée. La positivité et l'harmonie doivent être si fortes et denses dans la conscience nationale que les influences négatives ne peuvent pas pénétrer le gouvernement
Tehuti
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
Tehuti a écrit:Le gouvernement en RDC est le miroir innocent de la nation. La qualité du gouvernement et de ses dirigeants, n'est que le reflet de la conscience collective de tout le peuple en RDC. Dans certains cas, des dirigeants arrivés au pouvoir en tant que champions de la lutte contre la corruption ont eux-mêmes été accusés d'être impliqués dans des niveaux de corruption encore plus graves que ceux de leurs prédécesseurs. Si la conscience collective en RDC est désintégrée et négative, et que les gens ne se comportent pas en accord avec la loi naturelle, alors les problèmes et la corruption seront un phénomène inévitable du gouvernement. Par contre, si la conscience collective en RDC est positive, intégrée et cohérente, alors le gouvernement ne sera influencé par aucune négativité. Si les habitants de la RDC souhaitent être protégés de la corruption au sein du gouvernement, ils doivent créer une conscience collective intégrée. La positivité et l'harmonie doivent être si fortes et denses dans la conscience nationale que les influences négatives ne peuvent pas pénétrer le gouvernement
C'est bien dit ,cher ami, même si ce n'est pas une excuse pour nos coupables, nous devons admettre que notre conscience collective ne repose pas encore sur une pensée et des pratiques positives cohérentes avec un vivre-ensemble harmonieux et efficace et avec un respect de la loi qui doit être son socle, qu'on l'appelle l’État de droit ou démocratie efficace. La corruption comme celles qu'on appelle chez nous les "antivaleurs" sont si ancrées en nous que parce qu'elles épousent quelque part nos façons de penser le monde et notre rôle de citoyens et d'hommes. Ceux qui à leurs postes dans les institutions ou dans les entreprises publiques détournent des millions et moins sont pour ainsi dire le reflet des Congolais, de notre société. Une 'conscience collective' se forge à coup d'habitudes, si celles qui ne respectent pas la loi et le vivre-ensemble efficace prévalent, nous voila dans un État failli, elles doivent donc être combattues et sanctionnées par la loi et l'exemplarité de tous ceux qui ont une parcelle de pouvoir. Alors s'en suivra un rejet populaire des antivaleurs, nous n'en sommes pas encore là, hélas, hélas.
Tenez, Fayulu lève le lièvre des salaires exorbitants des députés et nous nous disputons sur le vrai montant au lieu de remettre sur la scène nationale la question des inégalités salariales abyssales et notre tacite accord que les politiciens gagnent non seulement sur leurs trop substantiels salaires mais aussi sur leurs pratiques connues des détournements, de la corruption... Comme si nous nous disions tout bas que nous ferions pareil à leur place. Et quid de l'arlésienne de la réduction du train de vie des institutions toujours proclamée mais jamais appliquée. Il faut que ça change ; que par exemple dans le fameux projet de 145 territoires on n'assiste pas aux mêmes détournements...
Quelles solutions pour lutter contre la corruption ?
S'il est vrai que les Congolais détestent la corruption, il n'en reste pas moins que malgré les structures mises en place pour la lutte contre la corruption, les détournements n'en continuent pas moins de faire florès dans notre pays, comme si la corruption était devenue une norme malgré elle, comme si dans un fatalisme passif les Congolais ne détestaient pas toujours ceux qui s’enrichissent par la fraude et la corruption. Ses racines sont dans la crise généralisée de la personnalité, la faiblesse de la justice, l’impunité, le clientélisme, le tribalisme... qu'il faut contrer par un contrôle citoyen révolutionnaire et une amélioration des conditions de travail et de rémunération des agents de l’État desquels il faut exiger intégrité et moralité. La corruption devenue une vraie endémie dans notre pays deviendra ainsi une priorité nationale avec des actions précises et réalistes à mener dont un incessant travail d'éducation des populations avec information et évaluation du suivi. Il faut une volonté effective avec un programme réfléchi et pratique du gouvernement d'en finir, une Task Force pour une stratégie inclusive de lutte contre la corruption qui continue à gangrener notre pays...
"Quelles solutions pour lutter contre la corruption ? - 02.08.2022
= https://magazinelaguardia.info/2022/07/31/rdc-quelles-solutions-pour-lutter-contre-la-corruption/
L’Agence de Prévention et de lutte contre ma Corruption APLC a mis en place, le 26 juillet dernier, une Task Force pour une stratégie inclusive de lutte contre la corruption. Celle-ci aura comme objectif, favoriser la collaboration institutionnelle et opérationnelle entre service et organismes publics œuvrant dans la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Cependant, malgré plusieurs structures anti-corruption que compte la RDC, la corruption continue à gangrener le pays. Ainsi, pour réduire le taux de corruption mettre en place des mécanismes. Pour Patrick Ilanga magistrat au Parquet de Lubumbashi et président du réseau anti-corruption dans le Haut Katanga, il faut s’attaquer aux racines. « Tout d’abord une volonté sincère du gouvernement. Ensuite, concevoir les actions qui attaquent directement les causes, connues », dit-il. Au nombre des causes, il note. « La crise de personnalité, la faiblesse de la justice, l’impunité, le clientélisme, le tribalisme « , dit-il encore.
Patrick Ilanga pense aussi qu’il faut améliorer « les conditions de travail et de rémunération des agents de l’État. Il faudra aussi promouvoir l’intégrité et la moralité des agents. En plus de cela, travailler avec des personnes qui font preuve d’intégrité. Pour enfin créer une synergie entre les services concernés et la population.«
Des pistes
Maitre Hubert Tshiswaka coordonnateur de l’Institut des Recherches pour les droits humains IRDH insiste sur les actions à mener. » Il faut une grande éducation de la population de sorte qu’elle soit suffisamment éveillée. Non seulement par l’information, mais aussi qu’elle soit entraînée à mettre sur pied des indicateurs de suivi et évaluation des actions et services publics. À ce niveau-là, il y a beaucoup de failles. » Cet activiste des droits de l’homme estime que tant qu’il n’y aura pas une révolution intellectuelle, le problème ne sera pas résolu. » Cette même Task force va aussi se faire corrompre. Et les citoyens subissent toujours. «
Pour parvenir à cette révolution, la formation est nécessaire. « Il faudra produire des documents de références et des formations citoyennes. Et ce, de génération en génération étant donné que le degré de corruption est élevé. Ainsi, il nécessite que nous y travaillions pendant plusieurs années. Ceci devra être fait en faveur des organisations de la société civile, des partis politiques ainsi que des journalistes.«
La corruption en RDC une endémie
Maitre Thiswaka pense que la corruption s’encre profondément à la manière d’une maladie persistante. « Elle est devenue plutôt endémique comme un cancer. Il détruit et tue. Vous n’avez qu’à voir par exemple comment les policiers corrompus nous rendent des mauvais services. Eux qui sont censés monter la garde. Ce sont eux qui attaquent la population du fait qu’ils sont mal payés. « Et d’ajouter : » Il n’y a pas de contrôle citoyen. C’est pourquoi n’importe qui, qui se retrouverait dans ces conditions, s’enrichirait facilement. Et surtout que la population applaudit ceux qui s’enrichissent par la fraude et la corruption.
Patrick Ilanga , lui reste confiant. » Je ne pense pas que la corruption soit devenue une norme en RDC« . Les Congolais n’aiment pas la corruption, j’en suis persuadé. Un programme sincère, qui attaque directement les causes, appliqué par des personnes intègres, remplies de personnalité et de confiance. Mises dans les bonnes conditions de travail, de sécurité, et bien rémunérer ces personnes, va réduire la corruption », explique-t-il confiant. «
"RDC :"L'achat des 500 Jeeps est une corruption à ciel ouvert", selon des ONG - 23/06/2021
= https://fr.africanews.com/2021/06/23/rdc-l-achat-de-ces-500-jeeps-est-une-corruption-a-ciel-ouvert-ong//
L'octroi d'un véhicule de luxe à chacun des 500 députés congolais par le président Félix Tshisekedi a provoqué un tollé en République démocratique du Congo, où une ONG menace de saisir la justice.
La semaine dernière, le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso a expliqué que ce cadeau du président Tshisekedi aux députés était pour avoir matérialisé son appel à rejoindre la coalition présidentielle Union sacrée de la nation, selon un enregistrement audio largement partagé dans les réseaux sociaux.
Face aux nombreuses réactions de protestation par des militants de la société civile et des opposants, le bureau de l'Assemblée nationale a multiplié les communiqués. Dénonçant le manque de maturité politique des auteurs de la fuite de cet enregistrement, ainsi que la mauvaise foi de la part de certains députés mal intentionnés.L'achat de ces 500 jeeps est une corruption à ciel ouvert, a déclaré Florimont Muteba, président de l'Observatoire de dépense publique (ODEP).Nous étions écœurés, nous avons condamnés. Passé le temps de l'émotion, il est maintenant temps d'agir, d'aller en justice. Nous devons savoir si cet argent vient du budget 2021 qui ne le prévoit pas, ou de la poche du président Tshisekedi qui aurait amassé en deux ans 27 millions de dollars en vue de faire un tel cadeau.Jean-Claver Ombaku
@JClaverDJC
#RDC: Voici à quoi ressemble un des fruits de l’ #UnionSacrée , entre temps les enseignants, infirmiers, militaires demeurent des piétons et avec un salaire équivalent au prix du réservoir plein de cette jeep !
11:35 PM · Jun 19, 2021
L'Union sacrée est la majorité mise en place par le président Tshisekedi en décembre, après avoir renversé la majorité constituée autour de son prédécesseur Joseph Kabila sur fond de menace de la dissolution du Parlement, après deux ans de cogestion du pays par les deux hommes.
de cogestion du pays par les deux hommes.
OMARI Grâce
@OMARIGrace1
#RDC: Ce clochard qui gère le compte de l'AN a eu le courage d'insulter tt un peuple. Aux élus de #Goma (ts); celui qui prendra la jeep, qu'il trouve ici l'assurance de notre implication personnelle à sa contre campagne et dire définitivement au-revoir à l'AN. À bon entendeur...
Ces jeeps ne sont pas données gratuitement aux députés. Il y aura des retenues qui seront opérés sur leurs émoluments, rétorque Eliezer Thambwe, un député pro-Tshisekedi.
Tout député qui prendra le véhicule offert par le président de la République sera considéré comme corrompu, a averti de son côté le militant congolais des droits de l’homme Jean-Claude Katende.
Ancien opposant, proclamé vainqueur de la présidentielle controversée de décembre 2018 en RDC, le président Félix Tshisekedi a succédé en janvier 2019 à son ancien adversaire Joseph Kabila, qui a dirigé le pays de 2001-2019. Les deux hommes ont dirigé le pays jusqu'à décembre 2020 avant de mettre fin à leur coalition.
"RDC : la corruption continue à gangrener la vie nationale et les institutions publiques (Société civile) - 17/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/17/actualite/societe/rdc-la-corruption-continue-gangrener-la-vie-nationale-et-les
Une affiche placée à l'entrée de la salle où se déroulait les états généraux de lutte contre la corruption à Kinshasa le 19 octobre 2021.
Radio Okapi/Ph. Jonathan Fuanani
Des organisations de la Société civiles ont participé, avec l’appui de la coopération allemande GTZ, à un atelier du 15 au 16 mars à Kinshasa sur l’état des lieux de la corruption en RDC, sous le thème : « la corruption par la transparence et la redevabilité dans la synergie d’actions multi-acteurs ».
Leur constat est implacable : la corruption touche la vie nationale et les institutions publiques et affecte les recettes publiques. Les organisations de la société civile ont formulé, a l’issue de leurs travaux, plusieurs recommandations parmi lesquelles la publication de tous les contrats publics par le gouvernement et le respect des règles de passation des marchés publics.
Parmi les organisations qui ont participé à ces assises, on a noté l’Observatoire d’appui et d’étude à la responsabilité sociale et environnementale, Femmes Solidaires, Ressources Matters et Filimbi.
Toutes ont relevé que la corruption continue à gangréner la vie et les institutions publiques congolaises et qu’elle constitue un fléau contre les recettes publiques.
Ces organisations ont noté, par exemple, le manque de distinguo entre les ressources publiques et privées, le détournement des deniers publics, le clientélisme à grande échelle ainsi que l’abus de pouvoir.
C’est pourquoi elles ont recommandé entre autres aux gouvernants, la réhabilitation de la Cour des comptes pour qu’elle joue pleinement son rôle, la publication par cette dernière de tous ses rapports, la dotation et le renforcement des institutions de contrôle des outils modernes et des moyens conséquents.
Elles ont insisté également sur la réhabilitation de la justice.
Enfin, les participants ont pris l’engagement de sensibiliser la population dans la lutte contre la corruption.
Dans une étude élaborée en 2015, l’Organisation Transparency International classait la RDC en 147e position sur le 168 pays répertoriés en matière de corruption.
Par ailleurs, sur une échelle de zéro (taux de corruption extrême) à 100 (taux de corruption très faible), la République démocratique du Congo se trouve au niveau 22 (taux de corruption très fort). Le taux moyen en Afrique subsaharienne étant de 33, indique la même source.
"RDC : Corruption par les véhicules: Tshisekedi est plus maladroit que Kabila -25 juin 2021
= https://afrique.lalibre.be/61882/rdc-corruption-par-les-vehicules-tshisekedi-est-plus-maladroit-que-kabila/
Opinions Par Stéphane L Manzanza, banquier et militant anti-corruption
Tel un enfant qui a sali sa chemise blanche d’uniforme avec une pâte chocolatée, plus il frotte pour faire disparaître la tâche; plus elle s’étend. Ainsi en est-il de la gestion désastreuse de la communication de l’Union Sacrée en vue de contenir la déflagration de la bombe lâchée par les propos maladroitement sincères du speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.
Le contorsionnisme rhétorique des partisans de « l’Etat de droit » et du « peuple d’abord » se transforme en un cocktail de cacophonie et de contradictions. Même la très bavarde et surmediatisée Inspection générale des finances (IGF) s’enferme dans un mutisme assourdissant. Les députés avisés comme Delly Sessanga, Ado Ndombasi ou Jean Baptiste Kasekwa n’ont pas attendu longtemps pour prendre leurs distances avec ce qu’ils considèrent comme une « escobarderie ».
Cependant, dans une quinzaine de jours, le deuxième lot de 250 SUV Hyundai Palisade sera livré et ces véhicules finiront par être distribués aux députés nationaux. Assurés de la crédulité d’un peuple naïf friand d’informations sensationnelles et divertissantes, il suffira d’un nouveau fait divers pour que l’opinion tourne la page.
Il est vrai qu’un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre. L’acquisition des véhicules Hyundai Palisade par Félix Tshisekedi pour s’assurer de la loyauté des députés nationaux rappelle tristement un épisode similaire de corruption massive et silencieuse de Joseph Kabila en avril 2009.
A l’époque, la majorité parlementaire avait été soumise à une épreuve de loyauté. Pour avoir dénoncé l’entrée de l’armée rwandaise sur le territoire congolais sans l’aval du Parlement, Vital Kamerhe, alors président de l’Assemblée nationale, avait été secoué; en dépit du soutien de l’opinion, très hostile au Rwanda, Vital Kamerhe avait fini par rendre son tablier et l’élection d’un nouveau bureau s’était imposée. Les sondages plaçaient le candidat de Joseph Kabila en ballottage défavorable face à François Mwamba du MLC et Jean Baudouin Idambituo soutenu par Vital Kamerhe. Kabila s’était alors souvenu que les députés nationaux avaient obtenu un crédit véhicule adossé à leurs émoluments auprès de deux banques commerciales privées depuis 2008. La durée du prêt étant de 3 ans, l’encours restant dû représentait encore un lourd fardeau pour les honorables députés, qui étaient amputés de 30% de leurs émoluments mensuels pour rembourser le crédit.
C’est alors que Joseph Kabila leur fit la promesse d’éponger anticipativement leurs engagements en échange du soutien à la candidature de son candidat, Evariste Boshab. A l’issue d’une plénière marathon inédite de plus 17 heures, ce dernier avait infligé une défaite sans appel à ses compétiteurs, avec 329 voix sur 484 votants.
Respectueux de sa parole, Joseph Kabila avait ordonné au Trésor public d’apurer intégralement les engagements de tous les députés nationaux. Pas seulement ceux de son alliance pour la majorité présidentielle, mais tous les députés nationaux y compris ceux de l’opposition, Vital Kamerhe inclu. Ainsi, aucun ne cria à la corruption. Soumis à l’omerta, fortement solidaires quand il s’agit de leurs avantages personnels, les élus du peuple s’accordèrent dans l’unité de silence et de jouissances. L’entourloupette s’exécuta en douceur, sans tambours ni trompettes.
Douze ans plus tard, l’histoire se répète mais le remake échoué lamentablement, faute de casting et de boulimie aveugle. Le temps et le contexte ont changé. Il y a maintenant la vigilance citoyenne des mouvements citoyens, le rôle incontournable des réseaux sociaux dans le partage des informations, l’intransigeance de la population à l’égard d’un pouvoir qui s’est engagé à éradiquer les antivaleurs.
Malheureusement, les mauvaises pratiques ont la peau dure. La misère s’intensifie dans l’indifférence des politiciens. Les jours passent et se ressemblent au Congo de Lumumba. L’armée rwandaise peut s’y balader sans l’avis de la représentation nationale au nom du bon voisinage, mais l’inverse est inimaginable. Nous sommes toujours ce pays qui reçoit une aide de 180.000 euros de l’Union européenne pour les victimes de l’éruption volcanique du Nyiragongo, mais qui est capable de dépenser le même montant pour la maquette du marché central de Kinshasa. Nous sommes toujours ce Congo de Mzee Kabila qui ignore qu’à côté des Hyundai Palisade, le constructeur sud-coréen fabrique aussi des engins agricoles capables de faire du Congo le grenier de l’Afrique. Le déconnomètre fonctionne à pleins tubes, dirait Alain Juppé.
"Procès 100 jours : la décision de la Cour de cassation est « une promotion de la corruption », estime Prince Epenge - 13/04/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/04/13/actualite/justice/proces-100-jours-la-decision-de-la-cour-de-cassation-est-une-promotion
L’annulation de la condamnation de Vital Kamerhe prononcée par la Cour d’appel constitue la promotion de la corruption, a soutenu mardi 12 avril, Prince Epenge, un des communicateurs de la plateforme de l’opposition LAMUKA. Dans une déclaration faite à Radio Okapi, il estime que la décision de la Cour de cassation est « politique ».
En effet, Vital Kamerhe, ex-directeur de cabinet du Chef de l’Etat sera à nouveau devant les juges de la Cour d'appel de Kinshasa-Gombe. Dans son arrêt rendu lundi 11 avril, la Cour de cassation a décidé d’annuler l'arrêt de la Cour d’Appel de Kinshasa ayant condamné le président de l’UNC à 13 ans des travaux forcés, évoquant des raisons de vice de procédures..
Une décision que condamne Prince Epenge. Il est d’avis que la justice n’a pas correctement dit le droit, supputant que la décision de la Cour de cassation est un premier pas vers la l’acquittement définitif de Vital Kamerhe.
« Nous disons que c’est du théâtre de l’union sacrée. Au Congo, la liberté provisoire est synonyme d’une liberté définitive. S’ils disent que la condamnation de Vital Kamerhe a été cassée, cela sous-entend que c’est définitif », a étayé Prince Epenge de LAMUKA.
Il rappelle que l’organisation matérielle de ce procès a valu plus de 400 000 USD à la République, et à la fin, « tous ceux qui avaient été condamnés se font libérer ».
« Le Président de la République avait promis un Etat de droit à la population. Mais ce que nous avons vu là, est un Etat de non-droit », se désole Prince Epenge.
Vital Kamerhe a été condamné au premier degré à 20 ans de prison. Sa peine a été réduite à 13 ans au niveau de la cour d’appel. Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) est poursuivi come auteur intellectuel du détournement de près de 57 millions US, en complicité de Jammal Samih, un sujet libanais. Il est reproché à Jammal de n’avoir pas réalisé, ni finalisé le projet d’acquisition des maisons préfabriquées destinées au logement des militaires et de leurs dépendants au Camp Tshatshi.
« Ces 57 millions USD auraient pu aider pour la construction des routes et des hôpitaux à Mbandaka, et même la création des emplois. Que cette somme retourne dans la caisse de l’Etat », suggère Prince Epenge.
"RD Congo : colère de parents face à la corruption de juges pour enfants - 05 AVR 2022
= https://information.tv5monde.com/video/rd-congo-colere-de-parents-face-la-corruption-de-juges-pour-enfants
"En RDC, de bonnes perspectives pour la lutte contre la corruption selon l'APLC - 08/07/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220708-en-rdc-de-bonnes-perspectives-pour-la-lutte-contre-la-corruption-selon-l-aplc
"RDC : à Mbandaka, Bemba rassure que l'exécution du programme des 145 territoires va soulager la population - 29 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/29/rdc-mbandaka-bemba-rassure-que-lexecution-du-programme-des-145-territoires-va-soulager
"RDC : « comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale ? » 24 août 2022
= https://actualite.cd/2022/08/24/rdc-comment-garantir-la-transparence-du-processus-electoral-avec-les-innovations-de-la
"Exclusif – RDC : le rapport de l’IGF sur les millions perdus de la Gécamines 4 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1351733/economie/exclusif-rdc-le-rapport-de-ligf-sur-les-millions-perdus-de-la-gecamines/
La société minière fait l’objet d’un rapport détaillé de l’Inspection générale des finances. Dans ses conclusions, finalisées le 31 mai et auxquelles Jeune Afrique a eu accès, l’agence anti-corruption épingle une série d’irrégularités ayant mené à la perte de plusieurs centaines de millions de dollars.
Albert Yuma, le patron déchu de la Gécamines. :copyright: Vincent Fournier / JA
Pilier de l’économie congolaise, la Gécamines était depuis plusieurs mois dans le viseur de l’Inspection générale des finances (IGF). L’agence anti-corruption avait lancé un vaste audit de la gestion de l’emblématique société publique, sur la période 2010-2020, époque à laquelle Albert Yuma en présidait le conseil d’administration.
Ce contrôle avait été engagé en septembre 2021. Quelques mois plus tôt, Félix Tshisekedi avait fait part de son intention de renégocier les contrats miniers signés pendant les deux mandats de son prédécesseur, Joseph Kabila. Cette initiative avait jusque-là débouché sur un état des lieux du « contrat du siècle » signé avec la Chine en 2008. Mais l’actuel président affirmait vouloir qu’un examen plus global du secteur soit également réalisé.
À Lire RDC : la Gécamines à un tournant
L’enquête de l’IGF, dont les conclusions sont longtemps restées secrètes et que Jeune Afrique a pu consulter en exclusivité, ciblait notamment les conditions de vente ou de cession des actifs miniers de la Gécamines au profit des acteurs privés et, surtout, les performances financières d’une société régulièrement accusée par les ONG de « brader les minerais congolais ».
« Absence de contrôle »..."SYNTHESE DU RAPPORT DE CONTRÔLE DE L’INSPECTION GENERALE DES FINANCES SUR LA GESTION DE LA GECAMINES - MAI 2022
= https://www.radiookapi.net/sites/default/files/2022-06/synthese_du_rapport_de_controle_gecamines.pdf
"[Tribune] Corruption en RDC : il est urgent de protéger les lanceurs d’alerte - 28 mai 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1179546/politique/tribune-corruption-en-rdcaf-il-est-urgent-de-proteger-les-lanceurs-dalerte/
"République démocratique du Congo : soupçons de corruption sur l'aide contre le Covid - 05/01/2022
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/republique-democratique-du-congo/republique-democratique-du-congo-soupcons-de-corruption-sur-l-aide-contre-le-covid_4905349.html
"Martin Fayulu dénonce la corruption des députés nationaux avec un salaire de 21 000 USD - 31/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/31/emissions/dialogue-entre-congolais/martin-fayulu-denonce-la-corruption-des-deputes
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
"
[/quote]
"RDC: L’inspection générale des finances exerce une patrouille financière -14 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/rdc-linspection-generale-des-finances-exerce-une-patrouille-financiere/
L’Inspection Générale des Finances est une institution publique qui est directement rattachée à l’autorité du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Créée il y a plus de 30 ans, cette institution a récemment fait parler d’elle avec la nomination du Chef de Service, Jules Alingete en juillet 2020. Son objectif est de concrétiser la vision du Chef de l’État dans sa lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics, ainsi que l’implémentation de la bonne gouvernance.
Directement placée sous l’autorité du Chef de l’État, l’IGF exerce diverses missions visant à assurer la bonne gestion des opérations financières de l’État, des entités administratives décentralisées, des établissements publics et paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant d’un concours financier sous forme de participation au capital, de subvention, de prêt, d’avance ou de garantie venant de l’État ou des entités rattachées à elle.
L’Inspection Générale des Finances effectue trois types de contrôle: le contrôle a priori, le contrôle concomitant et le contrôle a posteriori. Le premier type de contrôle est effectué dans les institutions où les cas de corruption sont inférieurs à 10%. Ainsi, l’audit ou la vérification est effectué avant la mise en œuvre de l’action/décision. Quant au contrôle concomitant, l’IGF dispose d’inspecteurs présents dans les institutions où les cas de corruption sont inférieurs à 40%. Dans ces instances, le contrôle est effectué au moment où le gestionnaire pose l’acte ou prend une décision. Enfin, avec le contrôle a posteriori, la vérification se fait après qu’un acte ou une décision ait été pris. Les inspecteurs de l’IGF contre-vérifient alors cette décision.
Cet institut supérieur de contrôle effectue également des missions de contre-vérification de toutes les situations fiscales ou parafiscales des contribuables ou des débiteurs d’impôts, de droits, de taxes ou de redevances. Cela peut être soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution normale d’une mission de contrôle ou de vérification, à la demande des autorités politiques et administratives, à la demande des autorités judiciaires, ou à la demande de tiers. L’Inspection Générale des Finances effectue essentiellement une patrouille financière, qui est un contrôle concomitant pour rationaliser les dépenses de l’État. L’IGF ne contrôle pas les comptes de l’État, mais veille plus tôt à la bonne gestion des deniers publics. En outre, l’inspection soutient les différentes institutions financières dans la mobilisation des recettes et la gestion de ceux-ci. C’est ainsi que depuis la redynamisation de l’IGF en 2020, la République Démocratique du Congo a vu le budget de l’État augmenter considérablement.
Le Chef de Service à l’IGF, Jules Alingete, a exprimé que « la corruption, c’est tout un système. Le détournement est une maladie, qui est dans l’ADN de beaucoup de gestionnaires. Le changement n’est pas facile et la lutte ne se fera ni en une journée ni en une année. Asseoir la transparence et la bonne gouvernance, cela prend du temps. La corruption est un fléau qui met la RDC à genoux et nous devons la combattre ».
Cellule de Communication IGF Kinshasa
30, Avenue des Forces armées, Kinshasa / Gombe B.P. 201 Kin 1
contact@igf.gouv.cd | media@mkakati.com
"RDC : l'IGF sensibilise les membres de la CONPAAP sur l'importance de la patrouille financière - 14 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/14/rdc-ligf-sensibilise-les-membres-de-la-conpaap-sur-limportance-de-la-patrouille
Photo d'illustration
L'Inspecteur général des Finances, Jules Alingete, s'est entretenu ce mercredi 14 septembre, avec la Coordination Nationale pour l'Accompagnement des Actions du Président de la République Félix Tshisekedi (CONPAAP), sur l'importance de la patrouille financière que mène l'IGF contre les prédateurs des finances publiques. C'était dans le cadre des échanges citoyens que mène l'IGF.
Une rencontre que Jules Alingete considère comme une nécessité pour inviter les membres de cette structure à s'investir davantage dans la lutte contre les détournements des deniers publics."Pour nous, aujourd'hui, en recevant la coordination nationale d'accompagnement des actions du chef de l'État, c'était une fierté de leur dire, d'abord, le constat que le Président de la République avait fait en son temps sur l'état de la corruption dans notre société et les mesures qu'il a communiquées à l'IGF. Il s'agit d'un appel à s'investir à fond dans la lutte contre les antivaleurs. Et nous croyons qu'eux, à leur tour vont s'investir dans ce combat combien important qui conditionne le développement futur de notre pays", a déclaré Jules Alingete.
La CONPAAP, va tenir une formation de ses membres venus de la diaspora et de l'intérieur du pays pour leur sensibiliser sur le soutien des actions du président Tshisekedi notamment la lutte la corruption.Notons que l'IGF vérifie et contrôle toutes les opérations financières de l’État, des entités administratives décentralisées, des établissements publics et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant du concours financier de l’État, des entités administratives décentralisées et des établissements publics ou organismes paraétatiques sous une forme de participation en capital, de subvention, de prêt, d’avance ou de garantie."C'est ainsi pendant les 4 jours de notre formation, nous avons la joie d'avoir obtenu la grâce que l'Inspecteur général ait accepté d'ouvrir avec nous ce symposium, aujourd'hui nous sommes très convaincu que nos délégués de la diaspora et de l'intérieur du pays, repartirons, après notre formation, regallairdis et très enrichis car leur l'objectif est d'accompagner le chef de l'Etat dans sa vision. L'IGF réalise un travail d'accompagnement justement de la vision du président de la République", a dit Serge Kayembe, président de cette structure.
" RDC : Jules Alingete et sa « patrouille » imperturbables face à la fronde - 15 septembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1377043/politique/rdc-jules-alingete-et-sa-patrouille-imperturbables-face-a-la-fronde/
Le puissant patron de l’Inspection générale des finances est devenu l’ennemi de nombreux mandataires d’entreprises et d’institutions qu’il contrôle. Mais il tient bon, prônant la nécessité de lutter contre la corruption.
Jules Alingete, directeur de l’Inspection générale des finances, à Kinshasa, en octobre 2020. :copyright: Colin Delfosse pour JA
C’est peu dire que Jules Alingete entend des dents grincer. Déjà redouté, le patron de l’Inspection générale des finances (IGF) est encore plus craint depuis que son institution s’est vu octroyer un nouveau pouvoir. Il porte un nom administratif, « le contrôle a priori », et il est redoutable.
L’outil s’attaque à ceux qui veulent pérenniser « le détournement, le vol, la magouille, la corruption », explique Jules Alingete, le chef de l’IGF. « Nous avons trois sortes de contrôle : a posteriori, qui ne vient que pour constater les dégâts. Concomitant, qui se déroule au moment même des actes, et a priori, donc, qui intervient avant que les dégâts n’aient lieu », détaille-t-il.
À LIRERDC : les vérités de Jules Alingete, puissant patron de l’IGF
Installés dans les provinces, les entreprises et les établissements publics congolais depuis 2021, les inspecteurs chargés de mener ce contrôle approuvent chaque semaine les plans de trésorerie et les plans de dépenses de mandataires publics. Ils interviennent notamment à la Gécamines, à la Banque centrale, et même au sein du gouvernement central ou de la Commission électorale. « La patrouille financière », comme elle est surnommée, vise toutes les factures avant que chaque paiement soit effectué.
Grogne
Mais ce nouveau contrôle a attisé la grogne. Certains gestionnaires accusent l’IGF de « co-gérer » leurs établissements et de « bloquer » ce qu’ils entreprennent. Les acrimonies remontent à juin 2021, lorsque, dans un mémorandum adressé au Premier ministre, le Collectif des présidents des conseils d’administration des entreprises du portefeuille de l’État, transformées en sociétés commerciales et établissements publics, dénonçait le « blocage » dont ceux-ci étaient « victimes » à travers des « missions handicapantes » de l’IGF.Des reproches auxquels Jules Alingete répond par la nécessité de la transparence : « Le contrôle a priori vise à déceler les irrégularités, à empêcher les détournements, la corruption et toutes les magouilles. » Quand certains mandataires dénoncent les conséquences de la présence de l’IGF, surtout dans la chaîne décisionnelle, et que des fournisseurs se plaignent de retards dans le paiement de leurs factures, le patron de l’IGF réplique que le contrôle a priori a le mérite de prévenir la survenance des actes de corruption et de détournement. Une fois ceux-ci commis, il est en effet difficile de faire condamner les mandataires véreux et de récupérer les biens volés.MÊME POUR UN SEUL DOLLAR, NOS CŒURS BATTENT COMME SI L’IGF ALLAIT APPARAÎTRE
À LIRERDC – Alingete contre Izemengia Nsaa-Nsaa : faut-il poursuivre les ministres dépensiers ?
Nommé en juillet 2020, Jules Alingete mène plusieurs actions de nature à améliorer le travail de l’IGF et à gagner la confiance de l’opinion. Il n’hésite pas à communiquer ses rapports d’audit pour, dit-il, permettre à la population de s’informer et de mettre à nu les différents prédateurs des deniers publics. « Même pour un seul dollar, nous redoublons de prudence. Nos cœurs battent comme si l’IGF allait apparaître », confesse le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu.
Mesures disciplinaires
Parmi les cibles des missions de contrôle et d’audit de l’IGF, l’on retrouve les sociétés commerciales de l’État (Congo Airways, Regideso, Cobil, Onatra, Sonahydroc, Société nationale des chemins de fer du Congo), les projets et programmes (Bukanga Lonzo, Tshilejelu, programme élargi de vaccination, projet de développement du système de santé, cellule d’appui et de gestion financière, programme national de santé de la reproduction et fonds de développement des services de santé), les ministères (Santé, Enseignement, Sports, Affaires foncières, Agriculture), des gouvernements provinciaux (Kinshasa, Haut-Katanga, Kwilu, Tanganyika, Mai-Ndombe, Lualaba), certaines banques commerciales et les établissements publics (Caisse nationale de sécurité sociale, Fonds de promotion de l’industrie, Institut national de préparation professionnelle, Office congolais de contrôle, Centre d’expertise, d’évaluation et de certification).
À LIRERDC – Congo Airways : Chérubin Okende fustige une compagnie « en faillite »
Les résultats du contrôle préventif de l’IGF sont légion. Début août, elle a par exemple intercepté une tentative de double paiement d’environ 4,1 millions de dollars au titre de la cotisation 2021-2022 de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Par ailleurs, des mesures disciplinaires ou correctrices ont été apportées au terme de différentes missions de contrôle et certains mandataires poursuivis.
À ceux qui l’accusent d’épargner le chef de l’État et ses proches, Alingete répond qu’il s’est à plusieurs reprises opposé à des personnalités du camp présidentiel, qu’il s’agisse d’Eteni Longondo, ex-ministre de la Santé mis en cause pour sa gestion des fonds destinés à la lutte contre le Covid-19, ou de Tony Mwamba, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, également accusé de détournement de fonds. Il était aussi en délicatesse avec certains proches du chef de l’État, comme Jean-Marc Kabund, ancien bras droit de Félix Tshisekedi passé dans l’opposition.
"RDC : Pour prêcher par l'exemple, l'IGF doit être contrôlée par un tiers (Lembisa Tini, PhD) - 1 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/rdc-pour-precher-par-lexemple-ligf-doit-etre-controlee-par-un-tiers-lembisa-tini-phd
Jules Alingete, Inspecteur général et chef de service à l'IGF. Ph. ACTUALITE.CD
Pas une semaine sans entendre parler, dans les médias, de l'Inspection Générale des Finances (IGF) de la RD Congo. Tout récemment, après les services des artistes comédiens, des musiciens, pas de moindre renommée, ont été mis à contribution dans des opus de "conscientisation de la population sur la malversation financière" dans le pays. Tout à l'honneur, indubitablement, de Monsieur l'inspecteur général des finances - chef de service dont la montée vertigineuse de la popularité a suscité des interrogations dans divers sens.
Dans une vidéo sur la toile, il a fait la promesse de ne pas briguer un mandat électif en 2023.
En a-t-il été contraint ? Le chef de service sait que ses propos dans les médias rompent avec des mauvaisetés managériales en RD Congo où tout le monde, ou presque, est averti : « Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent ; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas ».
Une évidence : depuis 2019, l'IGF a revu sa doctrine dans la perspective de sa revitalisation. Jadis tenue à l'extrême discrétion sur les rapports de ses activités, sauf fuite d'extraits, cette structure, placée sous l'autorité du Chef de l'État, a bénéficié de la latitude de communiquer publiquement. Sans nul doute, cette liberté est soumise au "politiquement correct".
Considérant que ce qui compte n'est pas seulement ses rapports, souvent annoncés de manière tonitruante, mais bien plus leurs effets réels sur le système de gouvernance de l'État.
Jacques Ménier n'a pas eu tort de dire à ce propos que « si les travaux des Inspecteurs généraux n'ont pas de suites, ils sont un corps inutile ... (et) s'ils interviennent directement dans le fonctionnement de l'administration, ce ne sont plus des contrôleurs » (Les inspections générales, Paris, Collection l'administration nouvelle, 1988).
En RDC, l’IGF a réussi à faire bouger les lignes. Ne serait-ce que sur le plan de la symbolique.
En effet, elle dit souvent ce que veulent entendre les populations, flouées, depuis des décennies, par de hautes technologies de corruption, de détournement de deniers publics, attestant un niveau effrayant de méchanceté à la base de l'exacerbation de l'appauvrissement du petit peuple par une infime minorité. Sur son compte tweeter et dans les médias classiques, l'inspecteur général - chef de service en parle de manière très active. Au point d'afficher une intensité de communication d'un contraste accusateur du défaut de dynamisme du site internet de l'IGF dont les mises à jour, notamment celles des "Brèves", suscitent étonnement et déception.
Pourtant, le respect du droit à l'information des citoyens relève de b.a.ba de la bonne gouvernance.
« RDC : La bonne gouvernance fait partie de notre culture et de notre vécu quotidien. Elle n'est pas une simple déclaration d'intention comme le font les prédateurs qui manquent de sommeil du fait de la redynamisation de l'IGF et de la Cour des Comptes. » « Il n'y a pas de bonne Gouvernance sans contrôle. Confondre le contrôle concomitant à la cogestion relève soit de l'ignorance, soit de la mauvaise foi, ou encore de la détermination de perpétuer le pillage de nos entreprises d'État. », peut-on lire sur tweeter.
Des observateurs pointilleux gardent à l'esprit que le chef de service avait promis, sur les antennes d'un média congolais, de communiquer, en août 2021, une année déjà écoulée, sur les résultats du contrôle effectué par ses services à la Présidence de la République. Très longue attente ...
Ceci fait dire à de mauvaises langues qu'au-delà de ses objectifs d'une noblesse incontestable, l'IGF, rattachée à la Présidence de la République, est, dans ce contexte politique de lutte contre l'influence de l'ancien régime et d'éventuels concurrents, un outil de règlement des comptes. Ce, aux dépens de son indépendance fonctionnelle. Au fond, si ceci est avéré, l'IGF n'en serait qu'une victime.
Malgré sa détermination de jouer pleinement sa partition pour faire avancer le chantier du changement des mentalités et des pratiques de gestion très rigoureuse des finances et des biens publics.
Pour attester véritablement sa volonté de promouvoir la bonne gouvernance, dont il est un chantre non moins talentueux, l'IGF doit, au-delà des mots, en donner assez d'exemples concrets. D'autant plus qu'en vertu de ses missions, « elle bénéficie également, en sus des crédits budgétaires lui alloués à cet effet et émargeant aux budgets annexes de l'État, d'une quotité de 10% des pénalités recouvrées pour ses dépenses d'investissement. »
En acceptant d'être contrôlée par un tiers, l'IGF aura réussi à appliquer à elle-même la transparence et l'exemplarité de bonne gouvernance qu'elle exige des administrations publiques. Elle doit, par exemple, se soumettre régulièrement au regard de ses pairs. Il s'agit d'une appréciation externe qui pourrait se faire dans le cadre de plusieurs instances de coopération internationale, au niveau africain ou mondial, dont elle est membre ou pourrait en devenir. Elle a la latitude de faire appel, entre autres, au Vérificateur général du Canada (VGC) ou aux services de la Commission européenne, particulièrement l'Office européen de Lutte anti-fraude (OLAF) et l'Office d'aide extérieure (AIDCO). Le bon résultat qui en serait attesté, malgré les faiblesses qui pourraient y être épinglées, confortera sérieusement l'inspecteur général - chef de service dans ses campagnes médiatiques sur la bonne gouvernance. Ne pas promouvir le contrôle de l'IGF par un tiers l'aura privée de l'heureuse opportunité de prêcher par l'exemple. A tout rompre.
Lembisa Tini (PhD
"RDC: supprimer l’APLC et renforcer la cour des comptes ? - 1 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/rdc-supprimer-laplc-et-renforcer-la-cour-des-comptes
Félix Tshisekedi et les hauts magistrats de l'Ordre judiciaire et de l'Ordre administratif
En arrivant au pouvoir, Félix Tshisekedi a placé la lutte contre la corruption au centre de sa politique dite de bonne gouvernance. Insistant sur l’instauration d’un véritable état de droit, le chef de l’Etat avait décidé de créer l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC). C’est un Service spécialisé au sein du Cabinet du Président de la République, et est placée sous son autorité. L’APLC se définit comme étant l’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption. Sa mission est « de définir et de mettre en œuvre tous les programmes permettant de détecter les agissements susceptibles d’être considérés comme relevant de la corruption ou d’une infraction y assimilée ; de mener toutes études et diligenter des enquêtes nécessaires ; de provoquer des poursuites pour faire sanctionner toutes personnes ou tous groupes de personnes, organisations, organismes, entreprises ou autres services impliqués dans les actes de corruption, de blanchiment des capitaux et de faits assimilés dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. L’Agence Coordonne également tous les services et organismes publics en charge de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, la criminalité organisée et les infractions y assimilées.
Cette structure émerge aux côtés de la Cour des comptes qui est l’Institution Supérieure de Contrôle des finances publiques de la RDC. La Cour a pour mission d’effectuer, de manière indépendante, un contrôle externe à posteriori des finances de l’Etat et de ses démembrements ainsi que des organismes, entreprises publiques et autres entités bénéficiant du concours financier de l’Etat.
De son côté, Florimond Muteba, PCA de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODP), estime qu’il faut plutôt renforcer la Cour des comptes dont les nouveaux magistrats ont prêté serment ce 31 août 2021.
Et d’ajouter:De son côté, l’APLC compte faire reculer la corruption d’au moins 60% à l’horizon 2026 avec sa stratégie nationale de lutte contre la corruption.« On vient de réhabiliter la Cour des comptes. L’APLC a-t-elle des cadres formés du niveau de ceux de la Cour des comptes? Non. Pour moi, les moyens donnés à l’APLC devraient aller à la Cour des comptes. Je ne dis pas qu’il ne faut pas un instrument pareil de lutte contre la corruption, mais il faut une structure d’appui à la démocratie et de lutte contre la corruption (…). Qu’on aille plus loin. Qu’on supprime l’APLC et que l’essentiel des moyens aillent à la Cour des comptes (...). L’IGF et la Cour des comptes peuvent faire un grand travail pour asseoir le contrôle public. C’est cela le plus important ».
Écoutez les explications de Florimond Muteba ici.ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC: supprimer l’APLC et renforcer la cour des comptes
RDC: supprimer l’APLC et renforcer la cour des comptes 00:00 / 02:15
Saison 1, 188 épisodes
Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message » 02:12
Mines: la RDC, en tant que partenaire des USA, se doit d’être vigilante sur certaines questions, rappelle l’émissaire de Biden 02:14
Géopolitique: Les USA considèrent la RDC comme un pays pivot dans la transition énergétique 03:34
Force régionale de l’EAC: des pays comme l’Angola et le Sénégal vont participer financièrement 01:45
Force régionale de l’EAC: Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière 01:51
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC: Félix Tshisekedi insiste sur le respect des droits de l’homme et la protection des civils 02:04
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC.quote]
"RDC: une soixantaine de magistrats pour la Cour des comptes, c’est trop peu si on veut lutter efficacement contre la corruption - 1 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/rdc-une-soixantaine-de-magistrats-pour-la-cour-des-comptes-cest-trop-peu-si-veut-lutter
Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP) se réjouit de la prestation de serment de nouveaux magistrats de la Cour des comptes ce 31 août à Kinshasa, en présence du président de la République. Cependant, il estime que cette entrée en fonction ne suffit pas.La taille du pays et les enjeux imposent également un déploiement plus important: « Nous avons 26 provinces. Regarder la gabegie financière, le manque de transparence, les détournements, la corruption, c’est dans tout le pays. Il faut déconcentrer la Cour des comptes ».« Nous venons de loin. 13 ans au total, 10 ans sous Joseph Kabila et 3 ans sous Félix Tshisekedi pour arriver à l’application de la loi organique. C’est un pas en avant. C’est vrai, il y a encore des défis. Ces moyens donnés à l’IGF, c’est bien. Cependant, il faut donner si pas plus, au moins l’équivalent à la Cour des comptes ».
Florimond Muteba propose même un effectif pouvant atteindre 500 magistrats d’ici à la fin du mandat de Félix Tshisekedi.« Le président peut se donner comme objectif de faire en sorte qu’à la fin de son mandat qu’on arrive à avoir au moins 500 magistrats de la Cour des comptes. L’Afrique du Sud en a 2000, en Chine on parle en termes de million. C’est un travail énorme. La Cour a un rôle important comme institution supérieure de contrôle. Rien que Kinshasa a une population supérieure de loin à celle du Congo Brazzaville ».
Écoutez les explications de Florimond Muteba ici.ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC: une soixantaine de magistrats pour la Cour des comptes, c’est trop peu si on veut lutter efficacement contre la corruption
RDC: une soixantaine de magistrats pour la Cour des comptes, c’est trop peu si on veut lutter efficacement contre la corruption
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Saison 1, 188 épisodes
Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message » 02:12
Mines: la RDC, en tant que partenaire des USA, se doit d’être vigilante sur certaines questions, rappelle l’émissaire de Biden 2:14
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Force régionale de l’EAC: Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière -01:51
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC: Félix Tshisekedi insiste sur le respect des droits de l’homme et la protection des civils 02:04
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC: tous les groupes armés vont être traqués sans exception 01:22
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC: ce qu’il faut retenir de l’accord signé à Kinshasa 01:53
Force régionale de l’EAC: l’accord signé à Kinshasa donne le coup d’envoi du déploiement 01:06
L’urgence de réformer la législation congolaise en créant un fonds unique de réparation avec la participation de l’Etat 01:23
Fonds décaissé par l’Ouganda: il ne faut pas enterrer la procédure pénale 01:48
Fonds décaissé par l’Ouganda: la pertinence de combiner les réparations collectives et individuelles 01:43
Fonds décaissé par l’Ouganda: éviter l’expérience passée marquée par la corruption et les arrestations 01:02
Fonds décaissé par l’Ouganda: l’urgence de m
"RDC: renforcée, la Cour des comptes peut aller plus loin que l’IGF - 1 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/rdc-renforcee-la-cour-des-comptes-peut-aller-plus-loin-que-ligf
les nouveaux magistrats de la Cour des comptes ont prêté serment ce mercredi 31 août en présence de Félix Tshisekedi. Ils viennent renforcer le dispositif de lutte contre la corruption, un domaine aujourd’hui caractérisé par l’activisme de l’Inspection générale de finances (IGF).L’autre avantage d’avoir un instrument comme la Cour des comptes, ce sont les limites fonctionnelles de l’IGF.« L’IGF, c’est le contrôle administratif. C’est-à-dire le contrôle que l’administration fait sur ses propres services, les entreprises publiques, etc. Cependant, le contrôle administratif dépend de l’autorité administrative. Aujourd’hui, l’IGF dépend du président de la République. Il ya quelques limites à cela », explique sur ACTUALITE.CD Florimond Muteba, Président du Conseil d'administration de l'Observatoire de la dépense publique (ODEP).Politiquement, l’IGF ne peut pas non plus se déployer efficacement sur certains dossiers.« L’Inspecteur général Jules Alingete veut faire quelque chose pour que le contrôle permette d’améliorer la lutte contre la corruption, stopper les détournements, améliorer la qualité de la dépense. Cependant, il est limité par le fait que le contrôle est administratif et il dépend de la plus haute administration du pays qui peut dire: ne pas publier ceci ou cela. Il y a certaines choses que la société civile peut mieux faire. Par exemple, la dette publique commerciale ».
« Il est même en face des combats compliqués. Il peut même être déstabilisé par des politiciens. Ce combat peut être fait par la société civile et la Cour des comptes. Nous appuyons la sonnette d’alarme et l’IGF et la Cour des comptes peuvent aller plus loin », a-t-il ajouté.
Alors que renforcée, la Cour des comptes peut aller beaucoup plus loin.Écoutez les explications de Florimond Muteba ici« La véritable tutelle de la Cour des comptes, ce n’est même pas le parlement mais la loi. Maintenant, tout dépend du courage de l’animateur, si on est véritablement dans l’Etat de droit. Là où l’IGF ne peut pas aller très loin, la cour peut le faire. Ils peuvent travailler en collaboration ».ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC: renforcée, la Cour des comptes peut aller plus loin que l’IGF
RDC: renforcée, la Cour des comptes peut aller plus loin que l’IGF 00:00 / 03:44
Saison 1, 188 épisodes
Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message » 02:12
Mines: la RDC, en tant que partenaire des USA, se doit d’être vigilante sur certaines questions, rappelle l’émissaire de Biden 02:14
Géopolitique: Les USA considèrent la RDC comme un pays pivot dans la transition énergétique 03:34
Force régionale de l’EAC: des pays comme l’Angola et le Sénégal vont participer financièrement 01:45
Force régionale de l’EAC: Le Rwanda va se déployer à l'intérieur de son territoire le long de la frontière pour protéger sa frontière 01:51
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC: Félix Tshisekedi insiste sur le respect des droits de l’homme et la protection des civils 02:04
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC: tous les groupes armés vont être traqués sans exception 01:22
Force régionale à déployer dans l’Est de la RDC: ce qu’il f
"Traçabilité des recettes publiques : le Premier ministre vient de lancer «LOGIRAD» - September 9, 2022
= http://lephareonline.net/?p=1784
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, hier jeudi 08 septembre 2022 au Pullman Hôtel de Kinshasa, au lancement solennel du Logiciel de Gestion Intégrée des Droits, Taxes et Redevances du Pouvoir Central (LOGIRAD).
Ce logiciel de gestion des recettes non fiscales permettra la traçabilité des opérations effectuées par les services d’assiette et la Dgrad. Mais également, la réduction du temps de traitement des dossiers.
Dans son allocution, le Premier Ministre a fait savoir que plusieurs réformes ont été initiées visant à mobiliser les ressources nécessaires à l’atteinte de cet objectif et à la mise en œuvre de l’ensemble du programme d’action du Gouvernement.
«Le Gouvernement de la République a affiché, depuis son investiture, une détermination qui ne cesse de se consolider, celle de trouver des solutions efficaces à rythmer sur la vision de son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État, d’améliorer considérablement les conditions de vie de nos concitoyens. Dans cette perspective, plusieurs réformes ont été initiées visant à mobiliser les ressources nécessaires à l’atteinte de cet objectif et à la mise en œuvre de l’ensemble du programme d’action du Gouvernement. Bien que le cadre budgétaire qui soutient ce programme d’action reste ouvert aux appuis des partenaires extérieurs, les ressources domestiques en constituent le socle. C’est pourquoi la levée des contraintes liées à la mobilisation des recettes et de ces ressources domestiques demeure le cheval de bataille du Gouvernement tel que repris dans l’action 12 du pilier 3 de son programme d’action. Dans ce contexte, la mise en place de la chaîne informatisée de la recette publique constitue un enjeu majeur de l’action gouvernementale. Eu égard aux informations importantes qui viennent d’être partagées par les différents intervenants, je tiens ici à féliciter tous les acteurs qui concourent à la réalisation de cette grande réforme portée par le ministère des Finances», a déclaré le Chef du Gouvernement, Sama Lukonde, tout en saluant les progrès réalisés à travers les infrastructures informatiques déjà déployées.
Quant au Logiciel de Gestion Intégrée des Droits, Taxes et Redevances du Pouvoir Central «LOGIRAD»,
Le Premier Ministre Sama Lukonde a noté qu’il permettra à tous les utilisateurs des services d’assiette et la Dgrad de travailler dans un seul et même environnement informatique. Ce qui est une première et à féliciter.
« En tant que plateforme de gestion intégrée de toutes les recettes non fiscales du pouvoir central, je crois qu’il servira de levier d’accroissement de cette catégorie de recettes encadrées par la Dgrad», a renchéri le Chef du Gouvernement.
Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a également rappelé avoir
signé, en date du 4 mai 2022, le décret 22/18 rendant obligatoire l’utilisation de ce logiciel et en faisant la seule plate-forme de production des statistiques des recettes non fiscales et de l’évaluation de la performance des ministères et des services d’assiette.
«Je suis conscient que la digitalisation du processus de collecte des recettes publiques est un processus long qui requiert, au-delà de la volonté politique, un accompagnement et une assistance permanente à tous les utilisateurs des nouvelles plateformes. Je vous rassure de la ferme volonté du Gouvernement à vous accompagner jusqu’à l’atteinte des objectifs fixés», a-t-il conclu.
Le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a souligné que le logiciel LOGIRAD est le plus grand projet d’informations dont dispose la République démocratique du Congo dans le domaine des finances publiques à ce jour. Il affirme que les résultats de sa phase pilote ont été concluants et son déploiement tant au niveau central que déconcentré est incommensurable, vue la dimension géographique du
pays.
"RDC: la question budgétaire au menu de la rentrée parlementaire - 14/09/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220914-rdc-la-question-budg%C3%A9taire-au-menu-de-la-rentr%C3%A9e-parlementaire
La rentrée parlementaire aura lieu ce jeudi 15 septembre en RDC, tant pour l’Assemblée nationale que pour le Sénat. Selon la Constitution, la session sera d’abord budgétaire. Quels sont les dossiers urgents ? Quels sont les enjeux ?
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Il sera d’abord question de mettre en ordre les comptes de la République. Par exemple, rien que pour le mois d’août, le ministère des Finances rapporte un taux de réalisation de 145% par rapport aux prévisions.
Les députés vont également analyser en priorité le projet de loi de fiinances pour l’exercice 2023.
En progression, le projet de budget est chiffré à 14 milliards de dollars, avec un taux d’accroissement de 32,6% par rapport à 2022. À ce propos, les débats autour de la réduction du train de vie des institutions seront très attendus après la polémique sur les salaires élevés des députés.
Aussi, le gouvernement espère que les deux chambres du Parlement vont approuver, en urgence, la loi anti-blanchiment et la nouvelle loi bancaire d’ici la fin du mois de septembre. Le ministre des Finances souhaite ainsi réduire le risque pour la RDC d’être classée sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), l’organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Sur le plan politique, la Commission électorale attend du Parlement deux lois essentielles : celle portant répartition des sièges et celle relative à l’enrôlement et à l’identification des électeurs. Le début de cette opération est prévu pour décembre de cette année.
= https://actualite.cd/2022/09/15/session-de-septembre-2022-les-parlementaires-lepreuve-de-reduction-du-train-de-vie-des
"RDC – Violations des droits de l’homme : « Les méthodes condamnées et décriées sous les régimes passés font un retour en force », déplore l’ACAJ - septembre 14 2022
= https://actu30.cd/2022/09/rdc-violations-des-droits-de-lhomme-les-methodes-condamnees-et-decriees-sous-les-regimes-passes-font-un-retour-en-force-deplore-lacaj/
À l’occasion du 11è anniversaire d’existence de l’Association congolais pour l’accès à la Justice (ACAJ), Me Georges Kapiamba, son président, a présenté un rapport sur l’état de la gouvernance de la République Démocratique du Congo, pour la période comprise entre 2021- 2022.
Dans son rapport, l’ACAJ dit reconnaitre plusieurs avancées significatives en matière des droits de l’homme depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. L’ONG note également des progrès dans la lutte contre la corruption avec la redynamisation de l’inspection générale des finances (Finances), l’opérationnalisation de la cellule nationale des renseignements Finances ( CENAREF), la création de l’agence de prévention et de lutte contre la corruptions ( ALPC), l’accès à l’eau potable et la réhabilitation de la voirie urbaine dans Certaines villes.
Malgré quelques signaux verts enregistrés, cette structure des droits de l’homme déplore la recrudescence des violations des droits par certains détenteurs du pouvoir public, principalement les corps habillés et les services de sécurité.
« Malheureusement, les méthodes condamnées et décriées sous les régimes passés font curieusement un retour en force dans les milieux des sécurocrates congolais qui justifient leurs dérives par des absurdités du genre : la politique ne se fait pas par le respect des droits de l’homme », a-t-il fait savoir
Par ailleurs, l’ACAJ dit rester mobilisée pour que les gouvernants satisfassent les préoccupations du plus grand nombre. Elle invite le gouvernement de s’assurer que tous les responsables de service de sécurité respectent les droits fondamentaux des personnes arrêtées, veiller au respect des règles de la bonne gouvernance et l’égalité de chance.
En outre, l’Association congolaise pour l’accès à la justice rappelle que son rôle est d’une part à lancer des alertes en direction des décideurs sur des agissements contraires aux engagements vis-à-vis de leur serment et, d’autre part, de relever et encourager ce qu’il y a de positif dans la gouvernance de la Cité.
"Des militaires congolais en formation commando à l’abandon en Angleterre ? – JJ Wondo - 27 août 2022
= https://afridesk.org/des-militaires-congolais-en-formation-commando-a-labandon-en-angleterre-jj-wondo
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
UN CRI DANS LE DÉSERT ?!?
Chers Compatriotes Congolais et amis du Congo ,
Permettez-moi cette digression, elle est mienne mais elle peut joindre vos préoccupations tant elle tente d'ausculter le pouls du pays, un effort de bilan de l'état du pays ce jour ! Je vais forcément me répéter mais la répétition en ce domaine est un plus plutôt qu'un simple verbiage !
Je ne sais pas pour vous mais pour moi c'en devient révoltant et ça devrait l'être pour tout patriote Congolais convaincu, sensé et de bonne foi que d'entendre des auto-satisfecits du pouvoir en place alors que selon moi le pays s'enfonce dans un bourbier inextricable.
- C'est révoltant 'entendre chanter le succès de "L’ÉTAT DE SIÈGE" alors que nos Concitoyens du Nord-Kivu et de l'Ituri continuent de plus belle à être tués, déplacés et leurs maisons incendiés par les actes horribles des groupes armés rebelles de plus en plus démultipliés ; pendant ce temps le processus de démobilisation et de réinsertion sociale (DDR) des personnes sorties des rébellions peine faute de prise en charge dans leurs cantonnements ; on ne le dira pas assez, on perd la guerre non faute des troupes mais d'un commandement efficace ; y'a-t-il un commandement opérationnel à la tête de nos forces de sécurité ? ;
- C'est révoltant d'entendre ânonner la réussite d'une "DIPLOMATIE AGISSANTE" alors que le cri d'alarme judicieux du PR aux NU n'a été retenu par personne sauf à nous manipuler vers un dialogue impossible et hypocrite avec les agresseurs rwandais et ougandais ; alors que BUNAGANA reste occupé par eux depuis près de quatre mois ; alors que la fameuse "FORCE RÉGIONALE" est essentiellement composée des états qui nous agressent et ne recherchent que de nouvelles niches pour gagner de nouveaux espaces pour piller nos richesses ; LA PREUVE DE NOTRE INCAPACITÉ MILITAIRE STRUCTURELLE ET POLITIQUE ;
- C'est révoltant d'entendre crier le succès d'un 'programme social' comme la "GRATUITE DE L'ENSEIGNEMENT DE BASE" qui par impréparation et déficit des moyens nous produit des classes surpeuplées qui empêchent les élèves de mieux travailler et les enseignants insatisfaits de leurs conditions de travail et de vie d'entre perpétuellement en grève ; alors que le "POUVOIR D'ACHAT" de la population et la satisfaction de ses besoins fondamentaux sont devenues une fiction illustrée par un panier de la ménagère de plus en plus troué ;
-C'est révoltant d'entendre louer un "GAIN DE RECETTES INTERNES" alors que fonctionnaires et assimilés sont soit impayés soit très mal payés, alors que les infrastructures diverses sont inexistantes ou non entretenues plongeant de plus en plus les populations dans des conditions inhumaines ; le "BUDGET DE L’ÉTAT A LA HAUSSE" mais quel bénéfice de plus pour le Congolais et surtout a-t-on déterminé l'assiette prévisible si la corruption avait sensiblement diminué et la collecte des recettes plus élargie ? ;
- C'est révoltant en effet parce que la vérité est que cette embellie de recettes et de la finance macro-économique cache l'étendue immense de la "CORRUPTION",de l'impunité et autres antivaleurs qui gangrènent lourdement le Congo, les "DÉTOURNEMENTS DES FONDS PUBLICS" continuent tous les jours dans les instituions et entreprises étatiques et para-étatiques qui font du "Peuple d'abord" un slogan creux, on l'a vu et on continue à le voir dans les différents projets initiés par le régime, la lutte contre la corruption est devenue sélective lorsqu'on assiste aux dysfonctionnements à la présidence ignorés, les dépassements budgétaires y sont devenus automatiques représentant une part massive du budget comme celle des hautes institutions, Parlement, Primature, Gouvernement ; la réduction nécessaire du train de vue est devenue une regrettable arlésienne.
En définitive la vérité est que la situation du pays est plutôt catastrophique, les quelques réussites sont noyées dans diverses impasses, le PR et son équipe auraient pu et du mieux faire avec une meilleure capacité d'expertise et un meilleur souci de l'intérêt général : trop d'amateurisme, d'essais et erreurs criminels, trop de propension à la jouissance personnelle. Il faut que ça change, martelais-je, un problème d'hommes et d'institutions, des politiques et autres Congolais se doivent de s'y prendre autrement en vue d'assurer validement le destin de notre pays ! Voilà !
PS. C'est révoltant que pour un QUATRIÈME CYCLE ÉLECTORAL prévu pour décembre 2023 (= dans 15 mois) à ce jour on ne soit sûr ni du respect des délais constitutionnels ni des élections apaisées, c’est-à-dire : libres, inclusives, transparentes et dont les résultats soient acceptés par tous ; et essentiellement parce qu'il n'ya PAS ENCORE UN MINIMUM DE CONSENSUS POLITIQUE sur les options essentielles entre les parties prenantes, le pouvoir en place, l'opposition politique, la société civile...; en effet si ce jour la loi électorale a été votée, le bureau de la Ceni toléré après avoir été vivement contesté et même si le système demeure verrouillé à tous les niveaux du contrôle et de validation du processus, il reste que l'absence de consensus comme tout le monde le craint, experts et politiques , risque d'être l'obstacle majeur pour que les élections soit apaisées et n'attirent pas des contestations comme en 2006, 2011, 2018 alors qu'on est au 4èmme cycle depuis le retour de la démocratie ; cette décrispation n'est possible que si le pouvoir en place accède aux demandes légitimes de presque tout le monde à un dialogue entre parties prenantes en vue d'un minimum de consensus...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Chers Compatriotes Congolais et amis du Congo ,
Permettez-moi cette digression, elle est mienne mais elle peut joindre vos préoccupations tant elle tente d'ausculter le pouls du pays, un effort de bilan de l'état du pays ce jour ! Je vais forcément me répéter mais la répétition en ce domaine est un plus plutôt qu'un simple verbiage !
Je ne sais pas pour vous mais pour moi c'en devient révoltant et ça devrait l'être pour tout patriote Congolais convaincu, sensé et de bonne foi que d'entendre des auto-satisfecits du pouvoir en place alors que selon moi le pays s'enfonce dans un bourbier inextricable.
- C'est révoltant 'entendre chanter le succès de "L’ÉTAT DE SIÈGE" alors que nos Concitoyens du Nord-Kivu et de l'Ituri continuent de plus belle à être tués, déplacés et leurs maisons incendiés par les actes horribles des groupes armés rebelles de plus en plus démultipliés ; pendant ce temps le processus de démobilisation et de réinsertion sociale (DDR) des personnes sorties des rébellions peine faute de prise en charge dans leurs cantonnements ; on ne le dira pas assez, on perd la guerre non faute des troupes mais d'un commandement efficace ; y'a-t-il un commandement opérationnel à la tête de nos forces de sécurité ? ;
- C'est révoltant d'entendre ânonner la réussite d'une "DIPLOMATIE AGISSANTE" alors que le cri d'alarme judicieux du PR aux NU n'a été retenu par personne sauf à nous manipuler vers un dialogue impossible et hypocrite avec les agresseurs rwandais et ougandais ; alors que BUNAGANA reste occupé par eux depuis près de quatre mois ; alors que la fameuse "FORCE RÉGIONALE" est essentiellement composée des états qui nous agressent et ne recherchent que de nouvelles niches pour gagner de nouveaux espaces pour piller nos richesses ; LA PREUVE DE NOTRE INCAPACITÉ MILITAIRE STRUCTURELLE ET POLITIQUE ;
- C'est révoltant d'entendre crier le succès d'un 'programme social' comme la "GRATUITE DE L'ENSEIGNEMENT DE BASE" qui par impréparation et déficit des moyens nous produit des classes surpeuplées qui empêchent les élèves de mieux travailler et les enseignants insatisfaits de leurs conditions de travail et de vie d'entre perpétuellement en grève ; alors que le "POUVOIR D'ACHAT" de la population et la satisfaction de ses besoins fondamentaux sont devenues une fiction illustrée par un panier de la ménagère de plus en plus troué ;
-C'est révoltant d'entendre louer un "GAIN DE RECETTES INTERNES" alors que fonctionnaires et assimilés sont soit impayés soit très mal payés, alors que les infrastructures diverses sont inexistantes ou non entretenues plongeant de plus en plus les populations dans des conditions inhumaines ; le "BUDGET DE L’ÉTAT A LA HAUSSE" mais quel bénéfice de plus pour le Congolais et surtout a-t-on déterminé l'assiette prévisible si la corruption avait sensiblement diminué et la collecte des recettes plus élargie ? ;
- C'est révoltant en effet parce que la vérité est que cette embellie de recettes et de la finance macro-économique cache l'étendue immense de la "CORRUPTION",de l'impunité et autres antivaleurs qui gangrènent lourdement le Congo, les "DÉTOURNEMENTS DES FONDS PUBLICS" continuent tous les jours dans les instituions et entreprises étatiques et para-étatiques qui font du "Peuple d'abord" un slogan creux, on l'a vu et on continue à le voir dans les différents projets initiés par le régime, la lutte contre la corruption est devenue sélective lorsqu'on assiste aux dysfonctionnements à la présidence ignorés, les dépassements budgétaires y sont devenus automatiques représentant une part massive du budget comme celle des hautes institutions, Parlement, Primature, Gouvernement ; la réduction nécessaire du train de vue est devenue une regrettable arlésienne.
En définitive la vérité est que la situation du pays est plutôt catastrophique, les quelques réussites sont noyées dans diverses impasses, le PR et son équipe auraient pu et du mieux faire avec une meilleure capacité d'expertise et un meilleur souci de l'intérêt général : trop d'amateurisme, d'essais et erreurs criminels, trop de propension à la jouissance personnelle. Il faut que ça change, martelais-je, un problème d'hommes et d'institutions, des politiques et autres Congolais se doivent de s'y prendre autrement en vue d'assurer validement le destin de notre pays ! Voilà !
PS. C'est révoltant que pour un QUATRIÈME CYCLE ÉLECTORAL prévu pour décembre 2023 (= dans 15 mois) à ce jour on ne soit sûr ni du respect des délais constitutionnels ni des élections apaisées, c’est-à-dire : libres, inclusives, transparentes et dont les résultats soient acceptés par tous ; et essentiellement parce qu'il n'ya PAS ENCORE UN MINIMUM DE CONSENSUS POLITIQUE sur les options essentielles entre les parties prenantes, le pouvoir en place, l'opposition politique, la société civile...; en effet si ce jour la loi électorale a été votée, le bureau de la Ceni toléré après avoir été vivement contesté et même si le système demeure verrouillé à tous les niveaux du contrôle et de validation du processus, il reste que l'absence de consensus comme tout le monde le craint, experts et politiques , risque d'être l'obstacle majeur pour que les élections soit apaisées et n'attirent pas des contestations comme en 2006, 2011, 2018 alors qu'on est au 4èmme cycle depuis le retour de la démocratie ; cette décrispation n'est possible que si le pouvoir en place accède aux demandes légitimes de presque tout le monde à un dialogue entre parties prenantes en vue d'un minimum de consensus...
"Dans l'est de la RDC, "l’état de siège est une punition pour la population" - 06 mai 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/06/dans-l-est-de-la-rdc-l-etat-de-siege-est-une-punition-pour-la-population_6125065_3212.html
"État de siège en RDC : "un échec prévisible" selon Thierry Vircoulon - 13 Mai 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/etat-de-siege-en-rdc-un-echec-previsible-selon-thierry-vircoulon/
"RDC. Depuis un an, l'"état de siège" est utilisé comme un instrument pour écraser la dissidence - Mai 10, 2022
= https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2022/05/drc-one-year-on-state-of-siege/
"État de siège en RDC : Félix Tshisekedi a-t-il tenu ses promesses ? - 5 mai 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1342663/politique/etat-de-siege-en-rdc-felix-tshisekedi-a-t-il-tenu-ses-promesses/
"Faut-il maintenir l'état de siège dans l'est de la RDC ? - 06.05.2022
= https://amp.dw.com/fr/faut-il-maintenir-%C3%A9tat-si%C3%A8ge-rdc/a-61706488
"État de siège : les élus de l'Ituri et du Nord-Kivu en colère - 21 avril 2022
= https://www.voaafrique.com/amp/etat-de-si%C3%A8ge-les-%C3%A9lus-de-l-ituri-et-du-nord-kivu-en-col%C3%A8re/6538901.html
"RDC :"l’état de siège a accru la violence dans les deux provinces concernées" -1 mai 2022
= https://afrique.lalibre.be/70018/rdc-letat-de-siege-a-accru-la-violence-dans-les-deux-provinces-concernees/
"Qu'en est-il de la diplomatie agissante de Félix Tshisekedi après le discours du secrétaire général des Nations Unies sur le M23 ? (Tribune) - SEP 22, 2022
= https://acturdc.com/quen-est-il-de-la-diplomatie-agissante-de-felix-tshisekedi-apres-le-discours-du-secretaire-general-des-nations-unies-sur-le-m23-tribune/
"RDC : l'activisme diplomatique de Félix Tshisekedi est-il payant ? -17 juillet 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1204354/politique/rdc-lactivisme-diplomatique-de-felix-tshisekedi-est-il-payant/
"Diplomatie : Tshisekedi, les voyages qui font bouger les lignes - 18 oct 2021
= https://blogs.mediapart.fr/ngwanza-ruth/blog/181021/diplomatie-tshisekedi-les-voyages-qui-font-bouger-les-lignes
"Diplomatie : la RDC engagée dans le processus d'adhésion au traité de l'organisation internationale du bambou et du rotin - 19 Septembre 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/diplomatie-la-rdc-engagee-dans-le-processus-dadhesion-au-traite-de-lorganisation
"Reconnaissance de l'agression rwandaise : un coup réussi de la diplomatie agissante du Chef de l’État Félix Tshisekedi - 09.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108783_reconnaissance_de_l_agression_rwandaise_un_coup_reussi_de_la_diplomatie_agissante_du_chef_de_l_etat_felix_tshisekedi.html
"RDC : Félix Tshisekedi vante sa diplomatie porteuse d'appuis de 3,4 milliards USD du FMI et de la Banque mondiale - 1 juillet, 2020
= https://www.financialafrik.com/2020/07/01/rdc-felix-tshisekedi-vante-sa-diplomatie-porteuse-dappuis-de-34-milliards-usd-du-fmi-et-de-la-banque-mondialequote de qq/
"En RDC, des miliciens regagnent la brousse faute de prise en charge - 30.09.2022
= https://www.dw.com/fr/miliciens-brousse-prise-en-charge-rdc/a-63292783
"Félix Tshisekedi réussit progressivement le pari de sortir le pays de l’isolement diplomatique - 24/01/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/01/felix-tshisekedi-reussit-progressivement-le-pari-de-sortir-le-pays-de-lisolement-diplomatique/
"RDC : Les finances dans le rouge écarlate de la présidence de la République - 29 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72800/rdc-les-finances-dans-le-rouge-ecarlate-de-la-presidence-de-la-republique/
La présidence de la République vole de record en record en termes de dépassements budgétaires tandis que les militaires sur le front manquent de tout
C’est devenu une mauvaise habitude. Chaque mois, en République démocratique du Congo, le ministère du Budget dévoile l’état des dépenses publiques. Et, chaque mois, ces dépenses démontrent que la présidence congolaise ne respecte pas du tout le budget qui lui est alloué.[/size]
Fin juillet, la présidence congolaise avait ainsi dépensé en sept mois 463 milliards de francs congolais. Un mois plus tard, le montant des dépenses de l’institution titille les 564 milliards de francs. Une dépense de 101 milliards en un mois, soit 50 millions de dollars, alors que le budget prévoyait des dépenses de 23,6 millions. Le dépassement atteint donc… 26,4 millions, soit 110 %.
En huit mois, la présidence de la République démocratique du Congo a ainsi englouti 281,5 millions de dollars alors que le budget prévoyait des dépenses de 189,9 millions.
Le rapport sur les dépenses publiques du ministère du Budget ventile précisément toutes les dépenses. C’est ainsi que l’on peut découvrir que depuis le début de l’année, 164,6 millions de dollars ont été affectés uniquement aux besoins de fonctionnement (alors que le budget prévoyait des dépenses pour 87,3 millions de dollars, soit 188,5 %). Dans le même temps, on constate que la première institution du pays peut se montrer économe lorsqu’il s’agit de mettre ses billes dans des projets d’investissement qui, en 8 mois, n’ont enregistré que 11 millions de dollars de dépenses.
Détournement des fonds à l’armée
Des dépenses somptuaires qui minent évidemment le budget de l’État qui doit consacrer quotidiennement 1 million de dollars pour la guerre dans l’est du pays. “C’est du moins ce qui est annoncé, explique un responsable militaire dans l’Ituri. Mais ici, nous ne recevons rien. Nous manquons de tout. Pas de munition, pas de nourriture. Tout est détourné dans la chaîne de direction. C’est un secret de Polichinelle, mais le dernier qui a osé se plaindre en haut-lieu, le général Philémon Yav, est aujourd’hui en prison accusé d’intelligence avec l’ennemi”.
Le malaise va grandissant face à une classe politique kinoise qui dépense et s’affiche sans vergogne et une situation sécuritaire qui se détériore dans plusieurs régions du pays. “La corruption atteint des niveaux jamais vu, mais, en même temps, les rentrées dans les caisses de l’État sont un peu moins catastrophiques grâce surtout à l’envolée des prix des matières premières et au travail, il faut le reconnaître, de l’Inspection générale des finances” (dont le patron, Jules Ingete, était reçu ce mercredi au parlement belge pour vanter sa réussite ).“Ingete choisit bien ses cibles et a compris où et quand il devait fermer les yeux, enchaîne ce député provincial proche de la majorité présidentielle. Ça marche pour lui. Ses services, avec près de 250 inspecteurs, ont bénéficié depuis le début de l’année, d’un budget de 25 millions de dollars, des voitures neuves et un bâtiment de 8 étages va bientôt sortir de terre à Kinshasa. Notre Eliot Ness bouche un peu les trous. C’est une bonne vitrine pour le pouvoir qui a été secoué il y a dix jours par les révélations en caméra cachée du conseiller et ami du président Tshisekedi, Vidiye Tshimanga. Ces enregistrements démontrent comment la première ceinture du pouvoir vole et corrompt sans gêne”.
"Le coup d’après… - 30/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/le-coup-dapres/
Avec le retour au pays de Fatshi, des questions: quelle suite concrète donner au discours ferme et clair de New-York? Après le « J’accuse » façon Zola, après la plainte cicéronienne sur la mode « jusqu’à quand le Rwanda abusera-t-il de la patience ou de l’inaction des dirigeants Congolais« , vivement du concret. Des actes, rien que des actes au diapason des mots articulés à la tribune de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Bref, le coup d’après sera fait d’actions pour récupérer Bunagana et plus généralement sanctuariser le territoire national.
Toute autre perspective que celle-là sera synonyme de négation du discours urbi et orbi du 20 septembre dernier.
Pour l’état de siège, le coup d’après est difficile à entrevoir. Tant les diagnostics sur l’état de santé de l’état d’urgence dans le Nord-Kivu et l’Ituri divergent. Aux yeux du Président, l’état de siège est très loin d’être à l’article de la mort. Bien au contraire, il respire la santé. Constat diamétralement opposé des élus de deux provinces et des représentants des forces vives. Les uns et les autres ont répété au Premier ministre ce qu’ils disent dans tous les dialectes de cet Est swahiliphone. A savoir que l’état de siège est atteint d’une maladie incurable. Autant l’euthanasier pour envisager d’autres solutions.
Avant ce régime d’exception, il y avait des tueries. Après l’instauration de l’état de siège, la comptabilité macabre continue. Alors, très tentant de paraphraser la formule cynique du Général belge Janssens : avant état de siège égale après état de siège.
Sans transition, question aux addicts aux commissions et aux rétro-commissions : Y aura-t-il le coup d’après dans ce qui est convenu d’appeler « l’affaire Tshimanga » ? Ou, pour Vidye, tout s’arrête avec le « miracle » du « tombeau est vide » ? Un miracle de plus à la suite d’oracles ayant force de loi. Un « prodige » qui ne surprend plus grand-monde tant les Congolais assistent à des arrestations-libérations en mode « vite fait« .
"La patrouille financière de l’IGF stoppe un marché irrégulier d’électrification initié à l’Hôtel de ville de Kinshasa : Alingete intercepte et retourne 2.250.000 dollars au compte général du Trésor - 23 septembre 2022
= https://www.africanewsrdc.net/featured/la-patrouille-financiere-de-ligf-stoppe-un-marche-irregulier-delectrification-initie-a-lhotel-de-ville-de-kinshasa-alingete-intercepte-et-retourne-2-250-000-folles-au-compte-general-du-tresor/
= https://miningandbusiness.com/2022/09/23/ligf-intercepte-un-marche-irregulier-de-225-millions-de-dollars-pour-leclairage-public-de-kinshasa/
"RDC : IGF et Cour des comptes font front commun pour traquer les délinquants financiers - 22 août 2022
= https://www.africanewsrdc.net/featured/rdc-igf-et-cour-des-comptes-font-front-commun-pour-traquer-les-delinquants-financiers/
"Élections de 2018: « Certains haut-gradés de l’armée et autres agents de sécurité avaient l’esprit traversé par l’idée d’une solution militaire…perpétrer un coup d’Etat », révèle Corneille Nangaa - 30 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/30/elections-de-2018-certains-haut-grades-de-larmee-et-autres-agents-de-securite-avaient
"Elections en RDC: Nangaa se dévoile - 30 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/30/elections-en-rdc-nangaa-se-devoile
"Le Front des Souverainistes Kongolais de plus en plus indispensable - 27 septembre 2022
= https://www.ingeta.com/le-front-des-souverainistes-kongolais-de-plus-en-plus-indispensable/
"Augustin Kabuya, Emmanuel Ramazani Shadary et plusieurs responsables politiques congolais se sont rencontrés jeudi à Kinshasa - 30.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111380_augustin_kabuya_emmanuel_ramazani_shadary_et_plusieurs_responsables_politiques_congolais_se_sont_rencontres_jeudi_a_kinshasa.html
" Diplomatie: Où est passé l’ambassadeur de la RDC à Bangui? - 29 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/diplomatie-ou-est-passe-lambassadeur-de-la-rdc-a-bangui/
"Boma: Le panier de la ménagère à faible revenu ne se remplit plus - 29/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/boma-le-panier-de-la-menagere-a-faible-revenu-ne-se-remplit-plus/
"La démocratie doit être utilisée pour résoudre les problèmes que le peuple veut voir résolus - 30/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/la-democratie-doit-etre-utilisee-pour-resoudre-les-problemes-que-le-peuple-veut-voir-resolus/
"le Rassemblement des katumbistes exige la publication du calendrier électoral avant l’enrôlement - 20.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110863_le_rassemblement_des_katumbistes_exige_la_publication_du_calendrier_electoral_avant_l_enrolement.html
"Reynders, Forrest, beaucoup de manœuvres pour faire accéder Katumbi au pouvoir à tout prix ! - 30.09.2022
= https://iwebrdc.com/tag/beaucoup-de-manoeuvres-pour-faire-acceder-katumbi-au-pouvoir-a-tout-prix/
= https://www.hrw.org/fr/blog-feed/la-rd-congo-en-crise
A suivre...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
...Suites et lisez et relisez le manifeste éloquent et pratique du Professeur Tongele pour un Congo enfin fort et gagnant : "Dirigeants de la RDC : de l’obstacle au catalyseur du développement du pays" ; son introduction et sa conclusion sont un programme !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
""Corruption en République démocratique du Congo"
= https://www.donneesmondiales.com/afrique/congo-kinshasa/corruption.php
= https://actualite.cd/2022/01/25/indice-de-perception-de-la-corruption-en-2021-la-rdc-progresse-dun-rang-en-occupant-la
"RDC :"La corruption est responsable de tous les maux du pays", résume Jean-Claude Mputu du collectif Le Congo n'est pas à vendre - 08/12/2021
= https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/economie-africaine/rdc-la-corruption-est-responsable-de-tous-les-maux-du-pays-resume-jean-claude-mputu-du-collectif-le-congo-n-est-pas-a-vendre_4873613.html
"En RDC, de bonnes perspectives pour la lutte contre la corruption selon l'APLC - 08/07/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220708-en-rdc-de-bonnes-perspectives-pour-la-lutt e-contre-la-corruption-selon-l-aplc
"RDC : la corruption continue à gangrener la vie nationale et les institutions publiques (Société civile) - 17/03/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/03/17/actualite/societe/rdc-la-corruption-continue-gangrener-la-vie-nationale-et-les
"Corruption en RDC : le pari à six millions de dollars de Félix Tshisekedi - 20 septembre 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1236608/politique/corruption-en-rdc-le-pari-a-six-millions-de-dollars-de-felix-tshisekedi/
"Corruption dans le secteur de la justice
= https://anticorruption-center.org/fr/corruption-dans-le-secteur-de-la-justice/
"L'entreprise Glencore plaide coupable de corruption en Afrique - 25.05.2021
= https://www.dw.com/fr/glencore-corruption-indemnités-rdc-transparency-international-public-eye-resource-matters/a-61935366
"Congo Hold-up, une nouvelle enquête sur la corruption en RDC - 19.11.2021
"Corruption en RDC : "On ne sent pas encore l'impact du changement de système" pour Jean-Jacques Lumumba - 01 Jan 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/corruption-en-rdc-on-ne-sent-pas-encore-limpact-du-changement-de-systeme-pour-jean-jacques-lumumba/
"Corruption au sommet de l'Etat en RDC : "la partie immergée de l'Icerbeg" - [size=18]16 Sep 2022[/size]
= http://afrikarabia.com/wordpress/corruption-au-sommet-de-letat-en-rdc-la-partie-immergee-de-liceberg/
"À Bruxelles, Jules Alingete met en avant les avancées de la RDC en matière de lutte contre la corruption - 28.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111255_a_bruxelles_jules_alingete_met_en_avant_les_avancees_de_la_rdc_en_matiere_de_lutte_contre_la_corruption.html
"RDC : corruption au sommet de l’Etat, toujours le même cirque - 18 septembre 2022
= http://www.belgicatho.be/archive/2022/09/18/rdc-corruption-au-sommet-de-l-etat-toujours-le-meme-cirque-6401832.html
= https://deskeco.com/2022/05/17/rdc-la-corruption-touche-du-sommet-jusqua-la-base-consequence-de-la-mauvaise-gouvernance-du-pays
= https://acpcongo.com/index.php/2021/10/17/les-travaux-des-etats-generaux-de-la-lutte-contre-la-corruption-en-rdc-demarrent-mardi-a-kinshasa/
= https://monusco.unmissions.org/sites/default/files/old_dnn/STAREC%20INFOS%20009.pdf
"RDC: embellie de recettes fiscales malgré la persistance de la corruption dans le pays - 14/02/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220214-rdc-embellie-de-recettes-fiscales-malgr%C3%A9-la-persistance-de-la-corruption-dans-le-pays
"Nouvelle performance dans la mobilisation des recettes en RDC : 141% du taux de réalisation par rapport aux prévisions mensuelles - 4 juin 2022
= https://actualite.cd/2022/06/04/nouvelle-performance-dans-la-mobilisation-des-recettes-en-rdc-141-du-taux-de-0
"Recettes fiscales : la RDC peut faire (beaucoup) mieux - 16 février 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1312577/economie/recettes-fiscales-la-rdc-peut-faire-beaucoup-mieux/
"Affectation des revenus du secteur extractif
= https://www.itierdc.net/affectation-des-revenus-du-secteur-extractif/
"RDC : les recettes internes représentent 70,4% du budget 2022 - 16 novembre 2021
= https://ouragan.cd/2021/11/rdc-les-recettes-internes-representent-704-du-budget-2022
"RDC : environ 1,5 milliard USD de recettes fiscales mobilisées en avril 2022 -3 mai, 2022
= https://www.financialafrik.com/2022/05/03/rdc-environ-15-milliard-usd-de-recettes-fiscales-mobilisees-en-avril-2022/
"Mobilisation des ressources budgétaires - Les objectifs de recettes de la DGI fixés à 3107 milliards Fcfa en 2022 - 28 Janvier 2022
= https://www.minutes-eco.com/news/2235--mobilisation-des-ressources-budgetaires-les-objectifs-de-recettes-de-la-dgi-fixes-a-3107-milliards-fcfa-en-2022
= https://www.jeuneafrique.com/1277199/economie/rdc-economie-le-retour-en-grace-de-kinshasa/
= https://www.oas.org/juridico/pdfs/mesicic4_hti_IGF_man.pdf
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220213-rdc-scandale-de-d%C3%A9tournement-des-fonds-publics-au-minist%C3%A8re-de-la-sant%C3%A9
= https://acpcongo.com/index.php/2022/06/14/la-lutte-contre-le-detournement-des-deniers-publics-au-centre-dune-conference-a-lifasic/
= https://www.voaafrique.com/a/affaire-congo-hold-up-la-justice-fran%C3%A7aise-ouvre-une-enqu%C3%AAte/6608877.html
= https://congolibere.com/rdc-le-mandat-de-tshisekedi-plombe-par-les-affaires-de-corruption-et-de-detournement-de-fonds-dans-son-entourage/
= http://www.afrikibaria.com/administration-du-territoire-les-chefs-de-circonscription-administrative-sengagent-a-accompagner-le-processus-de-sauvegarde-et-de-restauration-du-burkina/
= https://actu7.cd/2022/07/13/lutte-contre-la-corruption-et-le-detournement-des-deniers-publics-ligf-jules-alingete-face-aux-etudiants-de-lunikin/
"Dirigeants de la RDC : de l’obstacle au catalyseur du développement du pays - 25 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/dirigeants-de-la-rdc-de-lobstacle-au-catalyseur-du-developpement-du-pays/
Il s’agit pour les Congolaises et Congolais, tant en République Démocratique du Congo (RDC) qu’en dehors de la RDC, de dire la vérité sur la RDC et de proposer comment remettre ce grand pays, riche mais misérable, sur le chemin du développement techno-socio-économique et industriel. La vérité sur la RDC est celle-ci: le peuple congolais est victime et catalyseur de sa propre misère. En d’autres termes, il n’y a pas que l’obstacle étranger qui arrête le peuple congolais à devenir prospère, mais aussi et surtout le peuple congolais lui-même. Le premier obstacle est le leadership congolais, le deuxième obstacle c’est l’intellectuel congolais, et le troisième obstacle c’est la population congolaise. Nous nous proposons de traiter en trois articles séparés ces trois obstacles, et surtout proposer pour chaque obstacle une ou des solutions concrètes pour convertir l’obstacle en catalyseur de développement de la RDC. Car, de la même manière que le Congolais est lui-même obstacle à son développement, le Congolais lui-même doit se libérer de son emprisonnement par lui-même dans la mentalité du sous-développement, se transformer, pour devenir transformateur de son pays et instrument de développement scientifique, technologique et industriel de la RDC afin de réaliser le destin de la RDC qui est d’être le moteur du développement de l’Afrique.
2. Comment les dirigeants congolais peuvent-ils passer de l’obstacle à la solution?
Depuis l’indépendance de la RDC, il y a de cela plus de 60, le leadership congolais est un échec, pour dire le moins; c’est à vrai dire l’instrument même de la ruine de la RDC. En effet, la vérité sur le leadership de la RDC est la suivante: les présidents, les premiers ministres et ministres, les commissaires, sénateurs, députés, gouverneurs, et tous les administrateurs du pays, ces dirigeants qui se succèdent à la tête des institutions congolaises ne font que s’enrichir par vols et détournements d’argent du trésor public d’une part, et par des gros salaires qu’ils s’octroient sans justification et sans performance proportionnelle d’autre part. Cette vérité est factuelle, tout le monde constate et voit cela, ce n’est pas une accusation ou insulte, c’est de la vérité pure et simple. Si aujourd’hui, en RDC, le président de la république et son cabinet et ses conseillers, le Premier ministre et ministres et leurs cabinets et leurs conseillers, les sénateurs et députés nationaux, les gouverneurs et assemblées provinciales, les administrateurs des territoires, etc., qui sont au volant du développement de la RDC, s’ils croient, ou font semblant qu’ils sont en train de bien gérer le pays ou de faire des choses qui contribuent au développement du pays, alors non seulement ils vivent dans la contre-vérité, mais plus ils se condamnent eux-mêmes devant l’histoire, devant Dieu et devant le peuple congolais.
Cependant, une autre vérité à propos des dirigeants congolais est la suivante: les dirigeants congolais ne sont pas intrinsèquement animalesques, destinés par naissance à être médiocre et ruiner leur pays et leur peuple. Les dirigeants congolais ne sont pas intrinsèquement corrompus et corruptibles, non, pas du tout. Les dirigeants congolais sont créés par Dieu comme êtres humains intelligents, et sont capables de distinguer le bien du mal, de constater que leurs populations sont dans une pauvreté et une misère inacceptables. Les dirigeants congolais sont capables de se décider avec bravoure et détermination pour s’affranchir de leur instinct de survie, afin de travailler judicieusement pour mobiliser les populations congolaises à relever le défi du sous-développement de la RDC. Les dirigeants congolais peuvent donc devenir solution pour la renaissance et le développement rapide de la RDC. Mais comment concrètement?
2.1. Reconnaître que le pays va mal, le peuple souffre, et le leadership en est aussi responsable
Les dirigeants congolais doivent avant tout travailler sur leur propre conscience: reconnaître que le pays va mal, le pays est occupé et pillé; les infrastructures sont en état de délabrement total; il y a trop de vols et détournements d’argent destinés aux travaux publics, aux paiements des fonctionnaires de l’Etat y compris les soldats; il y a trop de corruption à la présidence, dans les ministères, au parlement, et dans les gouvernements provinciaux. Le pays en fait va très mal, et chaque dirigeant congolais doit prendre conscience qu’il est l’un de ces dirigeants qui contribuent à la médiocrité qui ruine le pays et plonge les populations dans la misère. Chaque dirigeant en RDC, en commençant par la présidence, doit examiner sa conscience et se demander comment se fait-il qu’il vit bien pendant qu’autour de lui/d’elle, dans son quartier, les gens vivent misérablement? Gouverneurs, membres des assemblées provinciales, sénateurs et députés, premier ministre et ministres, président de la république: vous êtes bien; chaque jour vous mangez bien et dormez bien; vous prenez soin de vos familles sans aucun problème; vous êtes véhiculés; vous allez vous faire soigner en dehors de la RDC; vous allez en vacance en Occident, etc. Mais juste à côté de vous, dans votre village d’origine, dans vos quartiers, villes et cités, vos condisciples de l’école, vos enseignants, vos fonctionnaires de l’Etat, vos policiers et soldats, vos propres gardes de corps, bref, vos compatriotes, vos populations marchent à pied, ne mangent pas bien et ne dorment pas bien, ne sont pas capables de payer les frais de scolarisation de leurs enfants, ne sont pas capables de prendre soin de leurs familles, leurs enfants vont au lit affamés, etc. Vous voyez cela et savez tout cela. Votre inaction ou complicité est et sera votre juge dans cette vie, devant le peuple congolais et devant l’Eternel.
Dirigeants congolais: le premier pas pour devenir solution au problème et catalyseur du développement de la RDC, c’est la transformation de votre cœur et de votre mental pour voir et reconnaître la vérité en face de vous; et cette vérité vous concerne; vous devez reconnaître que vos actions et inactions ne font qu’enfoncer la RDC comme peuple et nation dans le sous-développement. Il est vrai que ce sous-développement n’a pas commencé avec vous, mais vous êtes là au volant du pays pour conduire le pays sur le chemin de la sortie du sous-développement pour le relancer dans le développement. Mais le fait que vous êtes confortables et apparemment insouciants pendant que des centaines de vos compatriotes sont assassinés chaque semaine, chaque mois, par des groupes armés à travers le pays, et vous êtes ni révoltés ni au front à l’instar de vos collègues Ukrainiens, mais vous êtes plutôt dans le populisme et distraction, et pire encore, vous vous donnez des gros salaires non-mérités, et par surcroît vous détournez et volez l’argent qui devrait être utilisé pour entraîner et équiper les militaires et agents de sécurité, l’argent des salaires des soldats et des fonctionnaires de l’Etat, l’argent des travaux publics, et vous faites comme si tout va bien, non, vous n’échapperez pas au jugement du peuple congolais, au jugement de l’histoire et à la colère divine. Mais si vous reconnaissez votre responsabilité maintenant même, changez de cœur, et mettez en pratique des solutions qui sont proposées ci-dessous, alors vous serez pardonnés par le peuple congolais et vos âmes seront sauvées.
2.2. Cinq propositions concrètes pour relancer le développement de la RDC
Première proposition: 50% du budget national pour appuyer les créateurs d’unités de production dans les 145 territoires. Comment procéder? Le gouvernement congolais décide que cinquante pourcents (50%) d’argent du budget national soit directement utilisé pour mobiliser, motiver et appuyer des créateurs d’unités de production dans des villages, quartiers, villes et cités dans les 145 territoires. Il s’agit d’utiliser cet argent pour appuyer et renforcer la création des petites unités de production, ou améliorer des petites unités de production dans tous les territoires. C’est une chose facile à faire et la RDC a des experts qui peuvent détailler le mécanisme. Mais voici brièvement une façon de réaliser cet objectif: tout commence avec le gouvernement national qui, après avoir assigné 50% du budget national pour cet objectif, décrète que chaque territoire établisse la liste des unités de production dans son territoire, telles que menuiseries, charpenteries, poteries, forges, ateliers de productions des farines de maniocs et de maïs, garages des réparateurs et bricoleurs, fabricants des objets d’arts, des ustensiles de cuisines, des objets classiques, etc. On peut les trouver dans les groupements, villages, villes et cités de chaque territoire. Ce sont de telles unités de production qui doivent être appuyées avec le 50% d’argent du budget national. Ensuite, chaque territoire doit mettre sur pied un comité pour gérer et contrôler l’argent reçu pour appuyer les unités de production dans le territoire. Notez bien: il y a beaucoup d’ experts dans des ministères à Kinshasa qui sont payés mais ne font rien du tout, et pourtant ils ont la connaissance théorique pour créer des mécanismes de gestion que les territoires peuvent utiliser. Donc, ces experts des ministères doivent au moins une fois dans leur vie faire quelque chose pour le pays, en élaborant ces mécanismes de gestion pour les territoires. Ces mécanismes de gestion auront des détails sur comment chaque territoire doit contrôler sans faille l’usage d’argent d’appui aux créateurs d’unités de production, comment contrôler les progrès et comment collecter les rapports mensuels que les créateurs d’unités de production doivent faire pour rendre compte de ce qui se passe sur le terrain.
Un point important: tous les candidats doivent passer par une brève session d’information pour comprendre ce qu’est un contrat, les obligations, les responsabilités, et les conséquences de violation des termes et conditions d’un contrat. Pendant cette session, il sera expliqué aux candidats désirant recevoir le fond d’appui aux unités de production dans des territoires qu’ils doivent rembourser l’argent reçu sans intérêt, comme expliqué dans le contrat. Cet argent n’est pas pour bouffer, ou pour des urgences ou besoins de famille. On ne peut pas utiliser cet argent pour payer les frais scolaires des enfants, ou les frais médicaux. Les créateurs d’unités de production doivent signer le contrat qui explique les termes et conditions de réception de cet argent. Cela est important à cause de la mentalité actuelle de corruption et d’impunité qui gangrène la société congolaise. Ainsi, les termes et conditions du contrat montreront clairement que l’argent d’appui aux unités de production n’est pas un don, et que c’est remboursable sans intérêt au terme du délai indiqué dans le contrat. Une telle initiation aura des très bonnes répercussions dans le futur, en créant un environnement socio-économique où les Congolaises et Congolais deviendront capables de respecter des contrats signés et les paroles données.
Deuxièmement proposition: les dirigeants sillonnent continuellement le pays pour sensibiliser, mobiliser et motiver les populations à créer des unités de production pour leur autonomie financière afin de vivre avec dignité. Concrètement: le président de la république, le premier ministre et ministres, les sénateurs et députés, les gouverneurs et membres des assemblées provinciales, tous doivent visiter des quartiers, des villages, des villes et cités à travers le pays pour se rendre compte de comment l’argent d’appui aux unités de production dans les territoires est utilisé. Mais, c’est surtout pour sensibiliser et motiver les populations des territoires à prendre leur destin entre leur main, profiter de l’appui aux unités de production pour faire des choses qui assurent leur autonomie financière afin de vivre avec dignité. Les dirigeants congolais sillonnant les villages, quartiers, villes et cités peuvent dire quelque chose de ce genre:
- Nous venons vous faire savoir que votre gouvernement est avec vous. Vous ne devez pas attendre que le gouvernement vienne créer des petites menuiseries, savonneries, huileries, forges, ou des petits ateliers de production des farines de manioc et de maïs, ou des petits élevages des volailles, ou des petites piscicultures, etc., à votre place, dans votre quartier, dans votre village, dans votre cité, dans votre ville. Le gouvernement a débloqué l’argent pour soutenir ceux et celles qui créent ces unités de production pour qu’ils puissent réussir, devenir prospères et autonomes financièrement, rembourser sans intérêt l’argent reçu de l’Etat afin que les autres puissent aussi recevoir cet argent pour créer des petites unités de production. Ainsi nous allons tous devenir prospères et vivre avec dignité.
- Chers recteurs, DG, directeurs, professeurs et intellectuels, nous vous encourageons d’organiser chaque semaine dans vos écoles et instituts des ateliers de réflexion pour rassembler les jeunes et les populations à réfléchir sur comment créer des petites unités de production, comment gérer ces petites unités de production pour grandir, comment travailler en deux ou trois ou en groupes en respectant le contrat qui assigne les tâches et responsabilités de chacun. Nous comptons sur vous, nos éducateurs, pour la transformation de notre peuple en peuple créateur, entrepreneur et industrialiste.
- Chers jeunes étudiants, jeunes intellectuels et jeunes professionnels: vous avez une expertise spéciale sur Internet. Vous utilisez cela chaque jour avec vos réseaux sociaux. Mais ne vous limitez pas à simplement transférer des photos, des nouvelles de toutes sortes, des souhaits d’anniversaire, etc. Utilisez l’Internet pour chercher d’informations sur comment créer et gérer d’unités de production. Si vous allez par exemple dans Google, Yahoo, YouTube et tapez « comment on fait ceci, comment créer ceci, comment on gère une affaire », beaucoup d’informations seront à votre disposition. L’Internet est une bibliothèque au bout de vos doigts, profitez-en pour créer et gérer des unités de production, devenir financièrement autonome et vivre avec dignité.
- Les dirigeants doivent encourager et motiver les gens en leur faisant savoir que créer une unité de production est un risque que l’on prend; il faut planifier diligemment ce qu’on veut faire et comment on veut faire cela. Il faut faire la liste des possibles difficultés qui peuvent faire échouer votre projet. Mais c’est toujours par essai-erreur que l’on arrive à perfectionner ce qu’on fait. Par conséquent, il ne faut pas vite sauter sur l’argent, car l’argent ne fait pas des choses. C’est plutôt la tête qui réfléchit, planifie et met sur pied des étapes pour exécuter un projet. Il faut toujours commencer petit, faire un essai, et voir comment ça va marcher. Il faut enlever de la tête l’idée qu’avec beaucoup d’argent on va nécessairement réussir; non; ce n’est pas vrai. On réussit pas parce que c’est à cause de l’argent, mais on réussit seulement si on a bien réfléchi et bien planifié.
- Les dirigeants doivent insister auprès des populations que se lamenter continuellement, attendre que le gouvernement vienne distribuer de l’argent, ou vienne faire ceci ou faire cela, ce n’est pas du tout comme ça qu’on se développe. Un milieu, un peuple, un pays se développe lorsque les gens, comme vous, individuellement, en famille, ou en petits groupes, réfléchissent et travaillent pour fabriquer sur place ce dont ils ont besoin, en utilisant les moyens locaux et les ressources locales. La RDC a d’immenses ressources naturelles, mais nous ne transformons pas sur place ces ressources naturelles en produits finis pour nos besoins locaux. C’est ce que nous devons commencer à faire maintenant.
Imaginez donc que les dirigeants congolais puissent continuellement sillonner le pays en tenant un tel langage devant les populations des villages, villes et cités qu’ils rencontrent: ça sera une révolution transformationnelle. De cette façon-là, les dirigeants congolais qui sont actuellement des obstacles au développement du pays deviendront des catalyseurs puissants de développement en mobilisant et en motivant les habitants de la RDC à devenir transformateurs de leurs familles et de leurs milieux de vie.
Troisièmement proposition: retraiter tous les officiers militaires avec grand honneur. Le gouvernement congolais doit retraiter immédiatement et avec honneur tous les généraux et commandants des armées congolaises jusqu’aux capitaines, et sans exception. Pendant qu’ils sont honorés pour leur service à la nation, le gouvernement congolais contracte rapidement et immédiatement une ou des compagnies militaires privées du Canada, d’Australie ou de Nouvelle Zélande, pays qui sont neutres et sont aussi des puissances militaires dans le monde. Ces compagnies vont très rapidement former des jeunes officiers congolais dans la discipline et la maîtrise des arts et techniques militaires, sur place en RDC. Ça sera une transformation rapide et spectaculaire. En voyant cette transformation spectaculaire, aucun pays voisin n’osera badiner avec la RDC. A cet effet, il faut consacrer quinze pourcents (15%) du budget national.
Quatrièmement proposition: réduire et rendre les ministères plus efficaces. Le gouvernement doit immédiatement réduire les ministères congolais aux ministères suivants: ministères de défense, de l’intérieur, des affaires étrangères, de l’économie, de l’éducation, de la santé, de la justice, et combiner tous les autres dans deux ou trois ministères, avec des descriptions claires de ce que chaque ministère doit faire, et comment mesurer l’accomplissement de chaque ministère. Il faut aussi réduire le nombre des députés nationaux à 145 en fonction d’un député par territoire, et ils doivent habiter et travailler dans leur territoire respectif, mais se réunir trimestriellement pour deux semaines dans la capitale du pays ou un autre lieu dans une province pour légiférer sur les affaires du pays. Il faut aussi réduire le nombre des sénateurs à 26 en fonction d’un sénateur par province. Eux aussi doivent résider et travailler dans leur province respective, et se réunir trimestriellement à la capitale ou dans un autre lieu dans le pays, au même moment que les députés nationaux, ou en différé, dépendant de comment faire fonctionner mieux ces deux chambres. Cette réduction concerne aussi la présidence de la république.
Cinquièmement proposition: séparer les entreprises publiques des nominations et influences par les politiciens. Il s’agit d’autonomiser les entreprises d’Etat, y compris les instituts d’enseignement supérieur et universitaire publics. Qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire que chaque entreprise ou institution d’enseignement supérieur et universitaire de l’Etat se gère de façon autonome. Le président de la république est le commandant suprême des armées de la RDC, il n’est pas commandant suprême des entreprises publiques de la RDC. Il n’a donc pas à se mêler dans les nominations et gestion des entreprises publiques du pays. Par exemple: c’est l’entreprise elle-même, dans sa structure fonctionnelle, qui doit engager son Directeur Général (DG) et tous ses employés sans intervention des dirigeants politiques. L’entreprise rend directement compte au public, c’est-à-dire au peuple, parce qu’elle est entreprise publique. Pour cela, elle sera obligée de publier mensuellement ses dépenses et recettes pour que le peuple puisse savoir ce qui se passe. Les bénéfices que l’entreprise transfère au trésor public seront aussi publiés pour que le peuple le sache. Ainsi, si l’entreprise a des difficultés ou des problèmes, tout le monde saura de quoi il s’agit. Ce n’est donc pas un arrangement qui se fait au niveau de la présidence ou du ministère pour nommer des incompétents à la tête des institutions publiques, une pratique qui n’a fait que et ne fait que générer corruption sur corruption, ruiner et paralyser les entreprises publiques. Avec l’autonomisation des entreprises publiques, il n’y aura plus de corruption, et tout se fera dans la transparence.
Jusque-là, il est mentionné 50% du budget national pour appui aux unités de production dans les territoires, et 15% du budget national pour la réforme de l’armée nationale. Le reste, 35%, c’est pour réformer et faire fonctionner les entreprises publiques, les ministères et la présidence. Cet argent est et devrait être amplement suffisant pour ça.
Nous lançons un défi au gouvernement congolais de s’affranchir de la peur et des hésitations afin de mettre en pratique ces propositions, et il sera joyeusement surpris du résultat spectaculaire en termes de progrès dans tous les domaines que ces propositions vont engendrer.
3. Conclusion
Les dirigeants congolais sont le premier obstacle au développement de la RDC: c’est un fait vrai sans aucun doute. Mais les dirigeants congolais peuvent se libérer pour devenir moteur du développement de la RDC. Imaginez que le président de la république, le premier ministre, chaque ministre, chaque sénateur, chaque député, chaque gouverneur, etc., tient des discours mobilisateur et motivationnel comme décrit ci-haut partout où il/elle se rend à travers le pays! Ajouter à cela le moyen financier (50% du budget national) mis en œuvre pour soutenir cette mobilisation… En tout cas, si les dirigeants congolais, de la présidence aux administrateurs des territoires mettent en pratique ce qui est dit dans cet article, la relance de la RDC dans le développement sera comme une fusée qui décolle en direction de l’orbite. La vitesse de la relance de la RDC dans la sphère de la manufacture sera extraordinaire. En une année, la transformation mentale et le déclenchement de création des unités de production par des jeunes filles et jeunes garçons et les populations sur toute l’étendue de la RDC auront lieu de façon spectaculaire. Dans trois ans, les produits « made in the DRC& » (Democratic Republic of the Congo) seront partout en Afrique. En cinq ans, les innovations et manufactures auront lieu sur toute l’étendue de la RDC, et les populations congolaises des villages, villes et cités fabriqueront et produiront des choses sur place pour leurs besoins et pour vendre le surplus dans toute l’Afrique et dans le monde. La prospérité sera partout visible en RDC, et l’engouement actuel en RDC de devenir politicien ou député pour gagner de l’argent et devenir rapidement riche va s’évaporer parce que partout les gens deviendront prospères à travers leurs unités de production qu’ils créent. Et en dix ans, comme nous l’avons déjà dit ailleurs, la RDC va surprendre le monde en se hissant parmi les pays à industrialisation croissante.
Tongele N. Tongele, Ph.D.
Docteur en génie mécanique et professeur d’Université aux USA
tongele@cua.edu
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ETATS GENERAUX DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !
AFFAIRE COMINIÈRE ! EN RDC, SCANDALES A CIEL OUVERT DANS LA GESTION DES ENTREPRISES DE L'ÉTAT. L'IGF MET AU JOUR UN IMMENSE BRADAGE DES ACTIFS MINIERS DE LA COMMINIERE ET ACCABLE LA TRÈS CHRÉTIENNE MINISTRE DU PORTEFEUILLE ADELE KANYINDA ET LES DIRIGEANTS DE CETTE ENTREPRISE !!! OÙ SONT LES SANCTIONS EFFECTIVES NOTAMMENT ENVERS LA MINISTRE TRÈS PROCHE COLLABORATRICE DU PR ???
Où l'on voit que l'utile travail d'Alingete s'arrête toujours en cours de route à chaque fois qu'il s'approche des sommets comme pour épargner exprès Tshisekedi, son Patron, ses proches et ses fidèles alliés..
A noter qu'en matière de corruption, j'ai évoqué ailleurs l'importante démissionn du président su tribunal de commerce de Lubumbashi le juge Batubenga qui dénonce des menaces et pressions venant selon lui de Me Kazadi, un cadre de l'Udps. Le plus grave est que dans sa lettre de démission directement adressée au PR il déclare que ces pressions avaient comme objectif d'intervenir dans le dossier sur la société MCK (société Mining Compagnie Katanga) afin de priver un adversaire politique des ressources financières qui lui donneraient les moyens de combattre le régime lors des élections de 2023. La démission confirmée par le tribunal de commerce, Me Kazadi rejette cette accusation et parle de manipulation alors qu'il aurait confirmé ailleurs qu'il oeuvrait non pour son compte mais pour l'intérêt du pouvoir en place. A rappeler que cette affaire opposant un homme d'affaires français, Beveraggi, à Moïse Katumbi rebondissait curieusement après avoir été tranchée dans un tribunal de Paris au profit de Katumbi qui devenait ainsi le propriétaire de la société querellée
Une histoire de gros soucis au service d'ambitions politiques et au centre une justice instrumentalisée qui refuse de l'être ? Et beaucoup de confusions...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Où l'on voit que l'utile travail d'Alingete s'arrête toujours en cours de route à chaque fois qu'il s'approche des sommets comme pour épargner exprès Tshisekedi, son Patron, ses proches et ses fidèles alliés..
A noter qu'en matière de corruption, j'ai évoqué ailleurs l'importante démissionn du président su tribunal de commerce de Lubumbashi le juge Batubenga qui dénonce des menaces et pressions venant selon lui de Me Kazadi, un cadre de l'Udps. Le plus grave est que dans sa lettre de démission directement adressée au PR il déclare que ces pressions avaient comme objectif d'intervenir dans le dossier sur la société MCK (société Mining Compagnie Katanga) afin de priver un adversaire politique des ressources financières qui lui donneraient les moyens de combattre le régime lors des élections de 2023. La démission confirmée par le tribunal de commerce, Me Kazadi rejette cette accusation et parle de manipulation alors qu'il aurait confirmé ailleurs qu'il oeuvrait non pour son compte mais pour l'intérêt du pouvoir en place. A rappeler que cette affaire opposant un homme d'affaires français, Beveraggi, à Moïse Katumbi rebondissait curieusement après avoir été tranchée dans un tribunal de Paris au profit de Katumbi qui devenait ainsi le propriétaire de la société querellée
Une histoire de gros soucis au service d'ambitions politiques et au centre une justice instrumentalisée qui refuse de l'être ? Et beaucoup de confusions...
"Bradage des actifs miniers de la COMINIERE : Jules Alingete accable Adèle Kanyinda et les dirigeants de cette entreprise
= https://exclusifrdc.com/amp/bradage-des-actifs-miniers-de-la-cominiere-jules-alimgete-accable-adele-kanyinda-et-les-dirigeants-de-cette-entreprise/
Un vrai scandale ! Un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), daté 30 novembre 2022, dont Exclusif s’est procuré une copie, met à nu le bradage planifié des actifs miniers de la Congolaise de l’Exploitation minière (COMINIERE S.A), par son équipe managériale avec l’implication du ministère du Portefeuille.
De 40 titres miniers dont a bénéficié la COMINIERE depuis sa création, 37 titres ont déjà été cédés à différents partenaires privés et 1 titre est en location à la Société CHEMAF.
Selon l’IGF, « Parmi les 37 titres miniers cédés, 6 titres miniers portant sur des gisements de LITHIUM ont été cédés dans une joint-venture dénommée DATHCOM MINING avec les privés australiens et chinois.
A la création de DATHCOM MINING, les parts étaient réparties comme suit en dépit du fait que c’est la COMINIERE S.A qui a apporté les gisements de LITHIUM et autres minerais tandis que DATHOMIR devait apporter le financement : 70% DATHOMIR MINING SARL ; 30% COMINIERE S.A. »
L’IGF rappelle que l’objet social de La COMINIERE S.A tel que défini dans ses statuts est « de faire toutes opérations d’études, de prospection, de recherche et d’exploitation minière de cassitérite, de coltan, de l’étain etc. ».
Dans la pratique, rien de tout ce qui est décrit ne se fait. Au point qu’une pratique s’est instituée à la Direction Générale de la COMINIERE SA (en violation de ses statuts), celle de simples activités de prise de participation dans des sociétés mixtes moyennant des cessions définitives et irrévocables des titres miniers, contre des participations minoritaires de maximum 30% dans le capital social de ces Joint- ventures et 70% de participations attribuées aux autres partenaires, bien que n’ayant présenté aucune garantie financière.
« C’est un véritable bradage du patrimoine minier de l’Etat. Les Partenaires extérieurs possèdent aujourd’hui, de manière définitive et irrévocable, plus de 90% du patrimoine minier de la COMINIERE S.A. », dénonce l’Inspection générale des Finances.
D’après ce rapport de l’IGF, « il a été constaté des cessions abusives, systématiques et irrationnelles de droits miniers de l’Etat Congolais sans aucune évaluation préalable, contre au maximum 30% de parts dans les Joint-Ventures. Des cessions auxquelles la Direction Générale de la COMINIERE S.A justifie par le manque de moyens financiers dont les subventions de l’Etat ainsi que par le besoin de leur survie. » Ceci en en expliquant que même si le code minier consacre la cession définitive et irrévocable des titres miniers en son chapitre II, articles 182 à 185, les cessions définitives et irrévocables des périmètres miniers non précédées par une évaluation préalable sont des actes de bradage qui ne peuvent être justifiés par l’absence de subvention de l’Etat et encore moins par le besoin de survie. »
On explique qu’en l’absence de moyens de valorisation des titres miniers avant leur apport dans les Joint-Ventures, une cession définitive et irrévocable assortie d’une clause de redistribution de parts sociales en cas d’évaluation des titres miniers peut être légalement justifiée, ce qui n’est pas le cas de la Direction Générale de COMINIERE S.A qui institue des cessions définitives et irrévocablesdes périmètres miniers non valorisés sans aucune précaution.
Selon toujours l’IGF, la politique de Cessions des titres miniers de la COMINIERE est motivée par la survie et non l’enrichissement de l’Etat.
« Les investigations de l’Equipe de contrôle ont abouti à un constat contradictoire d’absence de retombées économiques, financières et sociales de cette politique de cessions définitives et irrévocables des droits miniers de l’Etat sur l’enrichissement de l’Etat Congolais, et que la COMINIERE S.A se contente de s’occuper de la survie et non de l’enrichissement de l’Etat Congolais, propriétaire des ressources minières », fait savoir l’équipe de contrôle de l’IGF.
Ce n’est pas tout. Grave encore, « les Permis de recherche sont cédés aux partenaires sans paiement du prix de cession en faveur de la COMINIERE S.A, sans aucune réaction de la part du Directeur Général ai de la COMINIERE S.A et ce, malgré le fait que le contrat de cession prévoit clairement le paiement d’un prix de cession ».
La société DATHCOM Mining S.A a été créée au départ en partenariat avec la société DATHOMIR Mining Ressources le 17 octobre 2016. Ses promesses fallacieuses de financement avaient valu à cette dernière l’attribution de 70% de parts sociales tandis que la COMINIERE S.A qui a cédé de façon définitive et irrévocable des titres miniers s’est contentée de 30% des parts sociales. Aucune preuve de garantie de financement fournie par son partenaire n’a été apportée à l’équipe de contrôle.
Comme si les 70% ne suffisaient pas pour mobiliser les financements, DATHOMIR Mining Ressources s’est vu attribué en plus 5% des parts sociales de la COMINIERE SA au motif qu’une société sœur de DATHOMIR aurait fait la route MANONO – PWETO sans être payée par l’Etat Congolais. La COMTNIERE S.A n’en gardait plus que 25%.
Implication du ministère du Portefeuille
Pour l’IGF, « toutes ces violations ont été autorisées par le ministère du Portefeuille ». En clair, la responsabilité du management de la COMINIERE S.A ainsi celle de la ministre Adèle Kanyinda, même si l’IGF ne cite pas nommément cette dernière.
15% des parts sociales de la COMINIERE S.A dans DATHCOM Mining cédés à vils prix à ZIJIN Mining.
« Alors que l’étude définitive de faisabilité du projet de gisement uniquement de Lithium avait communiqué ses résultats selon lesquels les 100% des parts de DATHCOM valaient USD 1.028.000.000 et que les 15% des parts de la COMINIERE représentaient déjà USD 154.200.000, celles-ci (15 % des parts) ont été cédées à ZIJIN Mining au montant dérisoire de USD 33.440.000, occasionnant ainsi un manque à gagner de USD 120.760.000.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, rien de ces USD 33.440.000 n’a été affecté à l’exploitation de la COMINIERE S.A . Les caisses de l’entreprise sonnent déjà creux à ce jour.
Dans ce bradage des actifs miniers de la COMINIERE, outre son DG et la ministre du Portefeuille qui avait donné toutes ces autorisations, sont également impliqués le DG de CAMI et un Conseiller Spécial. Des vautours
"Le bradage des actifs miniers de la Cominière s’est fait avec la complicité d’Adèle Kayinda - 9 décembre 2022
= https://exclusifrdc.com/amp/le-bradage-des-actifs-miniers-de-la-cominiere-sest-fait-avec-la-complicite-dadele-kayinda/
L’Inspection générale des finances (IGF) a produit un rapport, qui est déjà sur la table du Premier ministre Sama Lukonde. Ce rapport accablant renseigne sur le bradage des actifs miniers de la Congolaise d’exploitation minière SA (Cominière).
Ce rapport documenté révèle plusieurs irrégularités qui foulent aux pieds les principes de bonne gouvernance et qui balaie du revers de la main l’Etat de droit prôné à qui veut l’entendre par des dirigeants du pays.
Dans ce document, l’IGF pointe un doigt accusateur sur le Directeur général de cette entreprise, avec autorisation du ministère du Portefeuille. Les services d’Alingete Key soulignent aussi des actifs de 150 millions de dollars américains vendus à des Chinois à hauteur de 34 millions de dollars américains.
Ayant établi la responsabilité pénale des responsables de la Cominière, le rapport de l’IGF épingle aussi la cession illégale et irrégulière des parts sociales, leur sous-évaluation, le mauvais usage des revenus ainsi que de l’argent de vente non retracé par les services d’Alingete Key.
Mutisme suspect
Si l’IGF d’Alingete Key a fait sa part du travail, il reste au Gouvernement de faire la sienne. Et c’est là le nœud du problème. Depuis la transmission du rapport au chef du Gouvernement à ce jour, pour toute réaction de l’Exécutif national, c’est le mutisme total. Le silence radio. Un silence suspect.
Cette réaction difficile à comprendre du Gouvernement ne s’explique pas pour nombre d’observateurs, qui ne cessent de s’interroger sur les véritables mobiles de cette aphasie, qui caractérise le Premier ministre d’abord, puis les ministres du Portefeuille, des Mines, de la Justice…
La ministre Kayinda du Portefeuille complice ?
Essayant d’approfondir les questions suscitées par les questionnements précédents, des analystes se demandent s’il ne faut pas plutôt chercher du côté de la ministre de tutelle, Adèle Kayinda, ministre du Portefeuille. Sinon comment comprendre que le Gouvernement traîne tant les pieds avant de « frapper » suite à des révélations graves ? Qu’attend le ministre de tutelle pour sanctionner les dirigeants de l’entreprise, dont, du reste, l’intérim date de plusieurs années, un record réalisé sans que cela n’intéresse le Gouvernement ni même le Parlement sensés défendre les intérêts du pays et de la population.
"*Après un rapport de l’IGF, le DG et le Directeur technique de la société Comminiere aux arrêts* - 28 novembre 2022
= https://exclusifrdc.com/amp/apres-un-rapport-de-ligf-le-dg-et-le-directeur-technique-de-la-societe-comminiere-aux-arrets/
Directeur général et le directeur technique de la société minière Comminiere ont été mis aux arrêts depuis le vendredi 25 novembre, renseigne une source proche de l’inspection générale des finances (IGF).
Sur base d’un rapport de l’IGF, il est reproché à ces deux responsables, notamment, d’avoir vendu à 34 millions USD les parts de l’entreprise dans un joint-venture de lithium valant 150 millions USD.
Cette énième arrestation des responsables des entreprises publiques sur base de rapport de l’IGF montre, à n’en point douter, que l’IGF ne ménage aucun effort pour l’exécution de ses missions. De quoi donner des insomnies à tous les dirigeants qui seraient tentés de verser dans les malversations financières ou même dans la mauvaise gestion.
"RDC : Non-respect de clauses et corruption dans l’exploitation minière, quid du dossier COMINIERE, AVZ - 27 octobre 2022
= https://www.opinion-internationale.com/2022/10/27/rdc-non-respect-de-clauses-et-corruption-dans-lexploitation-miniere-quid-du-dossier-cominiere-avz-minerals-et-glencore-tribune_109389.html
Dans le cadre de l’exploitation de minerais précisément du lithium à Manono dans l’actuelle province du Tanganyika, la société AVZ Minerals est pointée du doigt pour non respect des clauses du contrat signé avec la société DATHCOM Mining S.A, créée par deux actionnaires à savoir, la COMINIÈRE et DATHOMIR. Chacun détenant respectivement, 30 et 70% des parts.
Selon une récente enquête menée sur terrain, le contrat qui lie la firme australienne AVZ à l’État aux trèfles congolais est à ce jour à sa cinquième année.
L’enquête démontre également que ce non respect du contrat a amené la COMINIÈRE à être en cessation de fonctionnement. Aussi, tous les travaux que l’entreprise AVZ avait promis de réaliser sur terrain ne sont toujours pas exécutés.
Des projets non encore réalisés jusque-là !
Selon les accords, il était question de construire des routes, un barrage électronique ainsi qu’un camp d’habitation. Le projet de construction de ce camp a été surfacturé à 2 000 000 USD, alors qu’il ne représente pas ce montant, rapportent certaines sources.
Pourtant, AVZ avait bel et bien reçu 50% de plus et la motivation pour le faire.
En outre, la COMINIÈRE se plaint du fait qu’au nom du Gouvernement, la Ministre d’État en charge du Portefeuille aurait signé un permis d’exploitation pour AVZ pendant que le contrat avec DATHCOM prévoit que le partenaire AVZ soumette les études de faisabilité à la COMINIÈRE pour son avis favorable.
Une autre plainte est qu’aujourd’hui, AVZ continue à tenir des Conseils d’administration auxquels la COMINIÈRE dit ne pas être conviée.
Elle dénonce aussi la levée des fonds par AVZ à la bourse australienne sans tenir compte des autres actionnaires qui n’y sont pas impliqués.
Cinq ans après, le projet est resté dans une phase de recherche.
C’est ainsi que la COMINIÈRE a été contactée par l’entreprise chinoise ZIJIN qui lorgnait sur un projet dénommé Manono-Kitotolo.
Grâce à un gisement de lithium de classe mondiale, COMINIÈRE comptait beaucoup sur ledit projet, mais le respect des clauses par les actionnaires a posé problème. AVZ a préféré faire obstruction à ce projet avec l’opacité dans les opérations de levée des fonds.
Contestation
La COMINIÈRE a par ailleurs exprimé son indignation à propos des contrats de sous-traitance de 500 000 USD qui ont été signés sans l’aval des associés. Une gestion jugée de cavalerie en l’absence des mandataires de la COMINIÈRE. Dans l’entendement de la COMINIÈRE qui fustige cette attitude, une fois que l’étude de faisabilité est prête, elle devait donner son avis favorable pour des formalités au Cadastre minier en vue de transformer le PR 13359 en PE. Et d’ajouter, l’étude de faisabilité transmise à la COMINIÈRE contient une affirmation qui la rend irrecevable.
Dans cette étude, AVZ prétend avoir récupéré la centrale hydroélectrique de Mpiana Mwanga, alors qu’il s’agit d’un patrimoine de l’État congolais via la COMINIÈRE.
À en croire les résultats de l’enquête, AVZ a procédé à la signature d’un protocole d’accord avec le ministère de l’Énergie pour la réhabilitation de ladite centrale en zappant la propriétaire qui est la COMINIÈRE. Une tricherie qui expose AVZ à des poursuites judiciaires.
Plusieurs fois, la COMINIÈRE a sollicité des avances sur les dividendes mais ne les a jamais obtenues. La société AVZ a plutôt réfuté la démarche de la COMINIÈRE.
Par contre, dans une correspondance CL/098/MMA/08/2021, AVZ avait accusé la COMINIÈRE de violer les accords et les statuts de l’entreprise.
Pour l’histoire, en janvier 2017, la COMINIÈRE et AVZ avaient signé un accord. Le capital social de DATHCOM S.A se présentait comme suit : la COMINIÈRE 25%, AVZ Minerals 65%, et DATHCOM 10%.
La COMINIÈRE a ensuite cédé 5% à AVZ pour rester avec 20%. Société cotée à la bourse de Melbourne, AVZ a levé les fonds en Australie à l’insu de la COMINIÈRE.
Le montant obtenu par AVZ et son utilisation n’ont pas permis à la COMINIÈRE de vérifier ou de comprendre l’affectation. Tout est resté mystérieux et énigmatique. Rien n’a été approuvé par le Conseil d’Administration quant aux prêts et aux avances faits par un actionnaire
La RDC, un pays avec un sol naturellement très riche, mais qui malheureusement se voit toujours être dupée par des firmes étrangères quand il s’agit de l’exploitation de ses minerais.
Un autre exemple de cette duperie, c’est le cas de la société « GLENCORE » qui est poursuivie par la justice suisse pour corruption en République Démocratique du Congo.
Le Gouvernement suisse avait ouvert une enquête pénale contre cette entreprise de négoce, courtage et d’extraction de matières premières. Information rendue publique vendredi dernier, après la fermeture de la bourse.
Spécialisée dans le négoce des matières premières, le groupe dit sa volonté de coopérer à l’enquête. « C’est une victoire d’étape » pour l’ONG suisse Public Eye.
Elle avait déposé en décembre 2017 une dénonciation pénale auprès du ministère public suisse concernant les activités de Glencore au Congo-Kinshasa.
« On a demandé au Procureur suisse de s’intéresser davantage à ce qui s’était passé au Congo. Donc, cela a mis un petit moment avant d’être confirmé. Maintenant, c’est une procédure contre Glencore qui devra rendre des comptes pour ses activités en RDC », se réjouit Adria Budry Carbo, enquêteur au sein de Public Eye.
Mais pour rendre des comptes, il faudra d’abord que Glencore soit condamné dans cette procédure pour corruption de certaines personnalités publiques du Congo-Kinshasa.
Les soupçons portent sur l’attribution de parts dans des mines de cuivre et de cobalt. Des tours de passe-passe qui auraient été arrangés par l’israélien Dan Gertler, un négociant en diamant, proche de Joseph Kabila, le Président congolais de l’époque. Le montant de la corruption entre la multinationale et des personnalités congolaises serait de 445 millions de dollars.
Avant de lancer cette procédure qui vise cette fois nommément Glencore, la justice suisse avait ouvert une première enquête l’année dernière, mais c’était une enquête contre X.
" RDC : De 4,6 milliards USD à la suspension, une enquête révèle qu’AVZ a « caché » aux investisseurs un litige sur les 15% de la cominière et que 60 % de ses actions ne sont protégées - 12 décembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/12/rdc-de-46-milliards-usd-a-la-suspension-une-enquete-revele-quavz-a-cache-aux-investisseurs-un-litige-sur-les-15-de-la-cominiere-et-que-60-de-s
"RDC : L’obstruction d’AVZ a conduit à la stagnation de la mine de Manono pendant plus de 5 ans et AVZ a revendu des actions sans verser les impôts à l’État (Ministère du portefeuille) - 5 décembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/05/rdc-lobstruction-davz-a-conduit-a-la-stagnation-de-la-mine-de-manono-pendant-plus-de-5-ans-et-avz-a-revendu-des-actions-sans-verser-les-impots-a-letat-ministere-du-portefeuille.html/122845/?amp=1
A son avènement au Ministère du Portefeuille de la République Démocratique du Congo (RDC), son Altesse la princesse Adèle Kayinda Mahina, a commencé d’abord par faire un état des lieux des entreprises publiques sous tutelle avant d’administrer une thérapeutique de choc à tous ces ” canards boiteux ” dont la Congolaise de l’exploitation minière (COMINIERE), une société commerciale para-publique anonyme, selon le droit d’affaire OHADA, créée le 12 avril 2010 suite à la décision de l’Assemblée Générale des actionnaires à savoir, le ministère du Portefeuille et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). La société a pour objet, tant pour elle-même que pour le compte des tiers, de faire toutes opérations d’études, de prospection, de recherche et d’exploitation minière de l’étain, de la colombo-tantalite, et de toutes substances minérales concessibles et valorisable ainsi que toutes opérations de concentration et de traitement métallurgique et chimique, de transformation, de commercialisation d’exportation de ces substances et de leurs dérivés, l’ingénierie minière et toutes opérations de nature à favoriser la réalisation de l’objet social. Et généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilière, toutes prises d’intérêt ou de participations, sous quelque forme que ce soit, dans toute entreprise ou société existante ou à créer pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet si dessus ou à tous objet similaires ou connexes, de nature à favoriser sa réalisation, son extension ou son développement. Le capital social de la COMINIERE SA est détenu à 90% par l’Etat congolais à travers le ministère éponyme et à 10% par l’ex INSS. La presse en a fait ses choix gras ces derniers temps.
Nous sommes en 2022, plus de 10 après sa création, rien n’a été fait pour son développement pendant que dans les entrailles de la vieille cité minière de Manono (Ndlr : Territoire situé dans la province du Tanganyika, née à la suite du partage, en 2015, en quatre du Katanga, région du Sud-est de la RDC regorgeant de minerais, cuivre et cobalt notamment. Manono a été créée au début du 20e siècle, avec la mise en exploitation par les colons belges d’un gisement de cassitérite, le minerai de l’étain), on a découvert le lithium, métal devenu star des batteries de voitures électriques, dans une ancienne et vaste carrière de cassitérite appelée ” Roche Dure ”, potentiellement l’un des plus grands gisements de pegmatite LCT (lithium, césium, tantale) riches en lithium au monde. ” On parle même des réserves estimées à plus de 1,5 milliard de tonnes de ce minerais précieux. C’est l’avenir du pays qui se joue ici à Manono. Si toutes les entreprises participantes à la joint-venture sont sérieuses, une fois le projet de lithium de Manono arrive à maturité, c’est toute la région du Tanganyika et ses environs qui vont subir une véritable transformation économique et sociale. Malheureusement, tel n’est pas encore le cas et il faut faire la part de choses ”, a déclaré Clément Mushengezi Cirhuza, ci-devant Directeur de cabinet au ministère du Portefeuille, intervenant sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
En effet, la COMMINIERE, à sa création, avait des gisements riches avec des réserves estimées mais sans financement. Pour développer ses projets miniers, la société étatique a été contrainte de rechercher des financements ou de conclure des partenariats avec des investisseurs intéressés qui se bousculaient au portillon de l’avenue colonel Ebeya numéro 56, à Kinshasa – Gombe. C’est le cas notamment avec AVZ Minerals Limited, une société cotée à l’Australian Securities Exchange (ASX : AVZ), qui veut tirer parti de son importante expertise en matière de financement et de développement de projets pour faire progresser le projet Manono sur la courbe de valeur.
” Pour la petite histoire, AVZ est entrée dans le partenariat en 2017 avec 60% des parts ; COMMINIERE, en tant qu’entreprise publique, 30% au ; et DATHOMIR 10%. AVZ avait le devoir de chercher des financements pour développer ces projets miniers. Cinq (5) ans après, il n’y a toujours rien. C’est dans cette situation que la ministre d’État Adèle Kayinda Mahina arrive sur l’avenue Wagenia en 2021. Ayant constaté cette léthargie, la warrior se décidera de redynamiser les activités de cette importante entreprise du portefeuille de l’État qui détient l’une des plus importantes mines de lithium qui peut aider au développement des batteries électriques en RDC. Mais malheureusement, rien n’a été fait ”, a précisé le Dircab de la ministre d’État Adèle Kayinda qui, à l’époque, avait insufflé un souffle nouveau à cette entreprise avant de fixer deux objectifs à son management :1) Redynamiser ses activités principales et, 2) Faire avancer le projet lithium de Manono.
Pour ce faire, la patronne du Portefeuille acceptera, après quitus du Conseil des ministres, qu’un autre partenaire intègre le projet pour apporter le financement nécessaire recherché. Il s’agit de Zijing qui a déjà fait ses preuves ailleurs.
Il convient de rappeler avec le Dircab Clément Mushengezi Cirhuza que pour la majorité des projets à développer ici en RDC, les personnes tant physiques que morales viennent souvent en spéculateurs, elles lèvent des fonds à l’international et partent avec en s’enrichissant sur le dos des Congolais. Constat : L’État congolais reste toujours dans cet état du non de développement de ses mines. Le peuple congolais en général et celui du Tanganyika en particulier n’en profitent pas. Les représentations du peuple dont Célestin Mbuyu Kabango, Martin Kabwelulu Labilo, ancien ministre des Mines, sont venus même à Kinshasa la capitale pour à la fois se plaindre et dénoncer cette triste situation.
Avant les élus du peuple du Tanganyika et de toutes les autres provinces voisines, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait donné des instructions fermes au Gouvernement Sama Lukonde pour la création des chaînes de valeur dans le pays. C’est-à-dire, doter le pays des usines de production des batteries électriques afin de donner de la valeur ajoutée aux minerais Congolais. Heureusement, il existe encore des hommes et des femmes honnêtes et intègres au pays de Lumumba qui savent donner des jambes aux idées de la hiérarchie. C’est le cas de son Altesse Adèle Kayinda Mahina, une femme de valeur. Jamais elle n’a pensé un seul instant monnayer les bons et loyaux services qu’elle rend à la Nation et pour lesquels, elle perçoit un salaire et des primes de ministre. C’est jamais arrivé dans ce cadre là, a laissé entendre, le Directeur de cabinet Clément Mushengezi Cirhuza. Avant de poursuivre : ” On parle d’une certaine évaluation des gisements, dans le pays, on trouve une expertise de qualité pour évaluer les gisements. Ce qui signifie que COMMINIERE a fait entrer dans le partenariat tombé en léthargie un autre partenaire. Celui-ci a offert 2 millions de dollars par pourcentage d’actions pour y entrer. Alors qu’AVZ avait offert 1 million de dollars. L’État a considéré, après l’Assemblée générale de la COMMINIERE, que 2 millions de dollars c’est plus important que le 1 million. ”
” Comment alors devant cette aubaine que les mauvaises langues viennent alors rencontrer que le partenaire AVZ a vendu 24% de ses actions en bourse, en Australie, et a déjà reçu 240 millions de dollars ? ”. S’est demandé le Dircab de surcroît expert en la matière. Ce qui, Mushengezi Cirhuza Clément, au terme de leurs déductions fallacieuses, en lieu et place de 2 millions, on aurait fallu vendre à 10 millions de dollars. La question est : qui a évalué cette action (pourcentage) à 10 millions USD ? Parce que, selon toujours notre source, en levant les fonds, ce n’est pas de l’argent qu’AVZ reçoit directement dans ses comptes ! C’est de l’argent à recevoir pour ses propres intérêts !
« Les fameux 240 millions ne sont pas destinés à développer la mine de Manono. C’est pour payer les factures liées à la fameuse exploration qui jusqu’aujourd’hui est estimée à 600 millions USD. Sinon, le fisc Congolais allait frapper cet argent, une matière imposable », a-t-il renchérit.
A en croire le Dircab de la ministre Adèle Kayinda, dans le Code minier révisé, « il est reconnu que lorsque vous faites des profits exceptionnels sur des opérations minières, vous devez obligatoirement partager les bénéfices avec l’État en payant l’impôt dû. Pourquoi l’impôt ne frappe-t-il pas cet argent reçu ? »
Avant de mettre fin à son intervention, le Directeur de cabinet Clément Mushengezi Cirhuza a plaidé pour un ultimatum à donner à AVZ pour cet argent qu’ils disent avoir levé et reçu afin qu’il sert réellement au développement de la mine de Manono. Car, le prix du lithium, a-t-il soutenu, est à 80.000 USD la tonne sur le marché international actuellement alors qu’il y a une année, il était à 8.000 USD. Imaginez les pertes pour le Trésor public congolais.
« On ne peut pas continuer à perdre de l’argent comme ça avec des spéculateurs. Il faut arrêter définitivement avec les spéculations et le projet doit avancer », a martelé le chef du cabinet.
Bref, Adèle Kayinda Mahina, selon les dires du Directeur Clément, est une femme travailleuse, fervente chrétienne, honnête et intègre. Elle n’accepte jamais des compromissions par rapport à sa dignité et ses valeurs chrétiennes. Elle est de surcroît Princesse, digne et femme des valeurs. A ce titre, Kayinda Mahina Adèle est très intransigeante. « Toute cette campagne de diabolisation n’est que le fruit de la méchanceté des gens qui ne voient que leurs intérêts égoïstes en danger », a-t-il conclu avant de crier haro sur les spéculateurs.
"RDC - Vente actions COMINIERE dans la mine de Lithium de Manono : L’offre de Zijin Mining de loin meilleure à celle d’AVZ dont l’acquisition des parts de Dathomir a été rejetée par le tribunal
= https://7sur7.cd/2022/10/31/rdc-vente-actions-cominiere-dans-la-mine-de-lithium-de-manono-loffre-de-zijin-mining-deDeux entreprises s'opposent sur les droits à une participation de 15% dans une mine massive en Afrique centrale."COMINIERE : l’IGF indexe le DG, le Gouvernement se tait - 08/08/2022
La lutte porte sur un minerai essentiel pour l'avenir de l'économie verte.
La découverte d'un gigantesque gisement de lithium avait suscité des espoirs pour la commune endormie de Manono, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, après l'échec d'un boom de l'étain quelques années auparavant.
La société australienne AVZ Minerals a annoncé en 2019 que le projet de lithium-étain de Manono en RDC possédait probablement le plus grand gisement de lithium inexploité au monde, avec des estimations de 400 millions de tonnes de minerai de lithium.
Le lithium est essentiel à la fabrication de batteries rechargeables pour les téléphones et les véhicules électriques, et il est en haute demande par les pays du monde entier qui se tournent vers les énergies vertes.
Les enjeux sont énormes et les récompenses sont grandes. Mais des luttes intestines et juridiques entre actionnaires pour le contrôle du site de Manono mettent le projet en suspens.
Le principal combat oppose AVZ au Zijin Mining, un géant minier chinois, dans une affaire portée devant la Cour internationale d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI).
Zijin affirme avoir acheté, par le biais de sa filiale en RDC Jin Cheng Mining, une participation de 15% dans Dathcom, une joint-venture créée en 2016 qui possède 100 % de la mine de lithium de Manono.
Zijin affirme avoir acheté cette participation de COMINIERE, la société minière publique de la RDC, qui détenait 25% d’actions de Dathcom dans le cadre d'un accord conclu en 2017.
Dans le cadre de l'accord, AVZ détenait une participation de 60%, tandis que Dathomir Mining Resources (Dathomir) détenait les 15% restants.
Zijin a déclaré que COMINIERE a accepté de transférer une participation de 15% dans Dathcom à Jin Cheng, et que les deux sociétés ont créé une joint-venture, Katamba Mining, pour explorer et développer deux nouveaux projets à la périphérie de la mine de Manono.
« Le prix d'achat de Zijin Mining pour sa participation de 15 % dans le projet Manono correspondait à la juste valeur marchande et comprend d'autres dispositions qui bénéficient à la communauté locale et à la RDC », a déclaré Maître Sun Kuiyuan, conseiller juridique interne de Zijin.
« La vente a ensuite été approuvée lors d'une assemblée générale extraordinaire de Dathcom, et légalement enregistrée au RCCM. »
Mais AVZ conteste les suggestions selon lesquelles COMINIERE aurait transféré 15 % à Zijin, affirmant qu'elles sont « fallacieuses par nature, sans fondement, contenant des erreurs fondamentales et matérielles, et n'ayant aucune substance ou fondement en fait ou en droit ».
La société australienne affirme qu'un tel transfert aurait méconnu son droit d'acheter la participation.
« Tout transfert de ce type serait soumis aux termes et conditions des statuts existants de Dathcom ainsi que des accords d'actionnaires de Dathcom », a déclaré AVZ dans son rapport annuel 2022 publié le 17 octobre.
« AVZ confirme que COMINIERE a violé les droits de préemption d'AVZI en vertu de l’accord d'actionnaires en prétendant transférer une participation de 15 % à Jin Cheng, ce qui la rend invalide et sans effet. »
AVZ a déclaré qu'elle continuait à « prendre toutes les mesures nécessaires pour résister à ces plaintes vexatoires et sans fondement et pour protéger ses intérêts et ceux de Dathcom ».
Zijin aurait payé 33,4 millions de dollars US pour l'action COMINIERE, soit bien plus que la contre-offre d'AVZ de 15 millions de dollars US.
Dans une lettre datée du 21 juillet 2021, le Directeur Général de la Cominiere, Monsieur Athanase Mwamba Misao, a écrit à AVZ pour lui dire que Zijin avait exprimé son intérêt pour l'acquisition d'au moins 15% du capital social.
« Ayant eu le feu vert du Conseil d'Administration et celui de l’Assemblée Générale des associés dans COMINIERE pour entamer les négociations avec ce groupe, nous avons tenu une réunion avec ZIJIN ce 14 juillet 2021 rencontre au cours de laquelle ZIJIN a exprimé sa volonté d'entrer dans le capital de notre société commune avec au moins 15% de part sociale. » disait la lettre.
AVZ a répondu quelques semaines plus tard, s'opposant à la vente d'actions à un tiers et se déclarant intéressé par le rachat de la participation.
« AVZ MINERALS vous notifie par la même occasion sa volonté de recevoir le bénéfice du droit de préemption qui voudrait selon nos statuts que les actions soient d'abord proposées el vendues aux actionnaires dans la société mais également cela vient des accords passés entre parties dans l'accord de Joint-Venture de 2017. » a déclaré AVZ dans sa lettre à COMINIERE.
Elle a averti que toute transaction sur la vente d'actions entre des actionnaires qui ont des discussions en dehors de la société violait la gestion d'entreprise, l'accord de joint-venture et les statuts de la société.
Ces dossiers sont maintenant devant la Cour internationale d'arbitrage de la CCI, qui devrait commencer à conclure l'affaire l'année prochaine.
Un autre problème est l'indemnisation selon laquelle AVZ a acquis une participation de 15 % auprès de Dathomir, portant ainsi sa participation à 75 %.
Toutefois, Dathomir a nié avoir vendu ses actions, affirmant dans des documents judiciaires que, bien qu'elle ait initialement accepté de vendre une participation de 5 %, puis une autre de 10 %, AVZ n'a pas payé les montants convenus à temps.
Dathomir, qui appartient à un investisseur chinois de longue date dans le pays, Monsieur Simon Cong, a intenté un procès devant les tribunaux congolais pour faire annuler les transactions et a gagné.
En septembre, le tribunal de commerce de Lubumbashi a suspendu l'opération, empêchant AVZ d'acheter les actions.
« Le transfert des actions, objet de la vente, au profit de l'acquéreur AVZ International Ltd ne pouvait intervenir qu'après le paiement intégral des sommes convenues ; ce qui n'a pas été le cas pour le demandeur », a fait valoir Dathomir devant le tribunal.
Le Tribunal de Commerce de Lubumbashi « ordonnera la suspension du paiement des soldes des prix de 15.000.000$ US et 5.000.000$ mentionnés dans les deux contrats de vente d'actions de 5% et 10% d'action advenus entre la demanderesse et Ja première défenderesse, la Société AVZ INTERNATIONAL PTY LTP, en attendant que le Tribunal arbitral choisi par les parties dans lesdits contrats tranche sur le fond de l'affaire ».
Cependant, AVZ insiste sur le fait qu'elle détient 75 % d’actions de Dathcom après avoir acquis les 15 % de Dathomir.
« AVZI a dûment conclu chacun des accords de vente de Dathomir en août 2021, y compris le paiement dans le délai requis, et a ainsi acquis légalement une participation supplémentaire de 15% dans Dathcom », a-t-elle déclaré dans sa réponse à la décision du tribunal.
Elle a déclaré qu'elle considérait que la décision du tribunal était SANS importance. « AVZ confirme qu'elle conserve le titre légal d'une participation de 75 % dans le projet Manono et ses droits de préemption sur le solde du projet. »
La cotation des actions d'AVZ reste suspendue en attendant la finalisation de la vente de sa participation de 24 % dans Manono au fabricant chinois de batteries Suzhou CATH Energy Technologies (CATH) pour 240 millions de dollars US.
Si la vente se réalise et qu'AVZ ne dispose pas des 15 % de Dathomir, la participation d'AVZ sera réduite à 36 %.
PS: Un article du 30 Octobre 2022 de Jevans Nyabiage publié sous le titre « AVZ vs Zijin : la lutte pour le plus grand gisement de lithium du monde » et tiré du journal « South China Morning Post » (https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3197766/avz-vs-zijin-fight-worlds-biggest-lithium-deposit)
= https://www.forumdesas.net/2022/08/cominiere-ligf-indexe-le-dg-le-gouvernement-se-tait/
"RDC – IGF : La COMINIERE demande le report des arrêtés portant renonciation de PR13359 pour plusieurs violations par AVZ - 15 décembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/15/rdc-igf-la-cominiere-demande-le-report-des-arretes-portant-renonciation-de-pr13359-pour-plusieurs-violations-par-avz.html/123908/
La COMINIERE SA, enbtant qu’associé de DATHCOM et entreprise du portefeuille de l’Etat, a saisi le Ministère des Mines le 6 du mois courant par sa lettre référencée CEM/DG/138/ckk/2022, accusant AVZ d’avoir renoncé une partie de PR13359 pour le transformer en PE13359. La COMINIERE a demandé au Ministère des Mines le report des arrêtés portant renonciation partielle au PR no13359.
En brandissant le Contrat joint-venture de Dathcom, COMINIERE a révélé dans cette lettre un grand nombre de violations par AVZ, qui ont entraîné la non-émission du PE pour Dathcom.
Les termes au tour de la transaction pour la cession de 60% d’actions de DATHOMIR et AVZ Minerals n’ont jamais été communiqués à COMINIERE pour que celle-ci exerce son droit de préemption. Voilà pourquoi COMINIERE a raison de mettre en cause cette transaction devant l’Autorité, même jusqu’à l’arbitrage international.
Au travers de l’étude de faisabilité présentée au Ministère des Mines au nom de Dathcom, AVZ a voulu :
· La surfacturation au niveau des services de construction, le prix d’acquisition des usines pour le traitement métallurgique tel que présenté dans l’étude de faisabilité sont plus de dix fois supérieurs par rapport au prix réel.
· Spolier les patrimoines de l’Etat, en déclarant que grâce à un Cabinet d’Avocats, AVZ a pu récupérer la centrale hydroélectrique de Mpiana Mwanga. Or c’est COMINIERE qui détient 100% la centrale.
· Voici pourquoi COMINIERE n’a pas donné son avis favorable à l’étude de faisabilité. En application des clauses contractuelles, une fois que l’étude de faisabilité est réalisée, elle doit obtenir l’avis favorable de COMINIERE.
AVZ a déclaré unilatéralement la cession à l’Etat Congolais de 10% des parts qui venait de COMINIERE SA
Jusqu’à ce jour Dathcom ne paie pas le Pas de Porte alors que c’est son obligation contractuelle. AVZ maintient la confusion entre la notion de pas de porte et le bonus de signature, prétendant qu’elle a payé le Pas de Porte.
Manque de transparence dans les opérations de levée de fond. AVZ a eu à lever des fonds à la bourse australienne (ASX) pour le projet commun sans communiquer aux associés le montant obtenu et l’affectation au projet. Les états financiers de DATHCOM ne sont jamais transmis aux associés, et AVZ refuse de les transmettre quand les autres associés demandent.
Signature des contrats de sous-traitance sans l’aval des associés, il s’agit ici en particulier des contrats signés avec les entreprises de forage et ceux d’approvisionnement du carburant.
AVZ a déposé une demande de renonciation d’une partie de PR13359 sans l’aval ni de COMINIERE SA à travers l’Assemblée Générale des associés dans Dathcom, faisant ainsi perdre une partie très importante de ce patrimoine minier sur lequel COMINIERE tenait beaucoup pour ce projet.
Le Ministère des Mines a-t-il vérifé si AVZ a présenté le Procès-verbal de l’Assemblée Générale des associés pour prouver que tous les associés de Dathcom ont accepté de renoncer une partie de PR13359 ?
La partie de PR13359 « renoncée » unilatéralement par AVZ, est-elle cédée à AJN dans laquelle Nigel détient 9,65% des parts ? Si tel est le cas, ces actions entraîneront la perte des patrimoines, au détriment des entreprises publiques congolaises et de l’État congolais.
Par ailleurs, le courier de COMINIERE a dénoncé les violations et fraudes suivantes d’AVZ :
[list="box-sizing: inherit; -webkit-font-smoothing: antialiased; margin-left: var(--ul-ml-xs,0); padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline; font-size: 18px; font-family:"][*]La gestion en solitaire de la JV sans la participation des mandataires que COMINIERE a désigné au sein de Dathcom.
[*]AVZ Power a signé un protocole d’accord sur la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Mpiana Mwanga avec le Ministère de Ressources Hydrauliques et Electricité tout en ignorant COMINIERE (représentant de l’Etat) qui est propriétaire de ladite centrale.
[*]AVZ a l’habitude de faire les publications à la bourse australienne ASX sans contacter les partenaires et obtenir leurs avis.
[*]AVZ n’a jamais tenu son engagement à COMINIERE donné dans le contrat de JV de verser les avances sur les dividendes.
[*]Mr. Graeme Johnson, qui est Directeur Général de Dathcom et Directeur Technique d’AVZ, a écopé d’une condamnation de trois ans de prison ferme, Dathcom a été pénalisé de 50 millions de dollares. Cela n’a jamais été publié par AVZ dans ses annoncements en 2021, tout est caché.
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Rappel : selon des Mandataires Miniers, pour les gisements étudiés, la loi no 007/2002 du 11 Juillet 2002 portant Code Minier telle que modifiée et complétée par la loi no 18/001 du 9 Mars 2018, les articles 23 bis, 33, 69 alinéa 2 et 71 prévoient les conditions suivantes pour la transformation de PR en PE :
L’étude de faisabilité de l’exploitation du gisement pour démontrer l’existence d’un gisement économiquement exploitable ;
La déclaration notariée de l’engagement de cession à l’Etat de 10% des parts ou actions du capital social qui sont libres de toutes charges et non diluables ;
Le plan de financement avec identification des sources de financement visées, pour démontrer l’existence des ressources financières nécessaires pour mener à bien son projet selon un plan de financement des travaux de développement, de construction et d’exploitation de la mine ainsi que le plan de réhabilitation du site à sa fermeture.
L’accès à l’exploitation d’un gisement étudié, documenté ou travaillé appartenant à l’Etat, obtenu par appel d’offres, est conditionné par le versement d’un pas de porte à ce dernier, représentant 1% de la valeur en place dudit gisement. La valeur en place du gisement est définie comme étant le prix obtenu pour ledit gisement dans le cadre de l’appel d’offres.
Sans l’avis favorable des associés tel qu’est COMINIERE, comment l’étude de faisabilité a passé l’approbation du Ministère des Mines ?
Le Ministère des Mines a-t-il confirmé la cession à l’Etat de 10% des parts de Dathcom ? A-t-il confirmé que le Pas de Porte 1% de valeur de gisement à été versé au trésor public ?
Le Ministère des Mines a-t-il vérifé si AVZ a présenté le Procès-verbal de l’Assemblée Générale des associés pour prouver que tous les associés de Dathcom ont accepté de renoncer une partie de PR13359 ?
La partie de PR13359 « renoncée » unilatéralement par AVZ, est-elle cédée à AJN dans laquelle Nigel détient 9,65% des parts ? Si tel est le cas, ces actions entraîneront la perte des patrimoines, au détriment des entreprises publiques congolaises et de l’État congolais.
Par ailleurs, le courier de COMINIERE a dénoncé les violations et fraudes suivantes d’AVZ :
La gestion en solitaire de la JV sans la participation des mandataires que COMINIERE a désigné au sein de Dathcom.
AVZ Power a signé un protocole d’accord sur la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Mpiana Mwanga avec le Ministère de Ressources Hydrauliques et Electricité tout en ignorant COMINIERE (représentant de l’Etat) qui est propriétaire de ladite centrale.
AVZ a l’habitude de faire les publications à la bourse australienne ASX sans contacter les partenaires et obtenir leurs avis.
AVZ n’a jamais tenu son engagement à COMINIERE donné dans le contrat de JV de verser les avances sur les dividendes.
Mr. Graeme Johnson, qui est Directeur Général de Dathcom et Directeur Technique d’AVZ, a écopé d’une condamnation de trois ans de prison ferme, Dathcom a été pénalisé de 50 millions de dollares. Cela n’a jamais été publié par AVZ dans ses annoncements en 2021, tout est caché.
Rappel : selon des Mandataires Miniers, pour les gisements étudiés, la loi no 007/2002 du 11 Juillet 2002 portant Code Minier telle que modifiée et complétée par la loi no 18/001 du 9 Mars 2018, les articles 23 bis, 33, 69 alinéa 2 et 71 prévoient les conditions suivantes pour la transformation de PR en PE :
L’étude de faisabilité de l’exploitation du gisement pour démontrer l’existence d’un gisement économiquement exploitable ;
La déclaration notariée de l’engagement de cession à l’Etat de 10% des parts ou actions du capital social qui sont libres de toutes charges et non diluables ;
Le plan de financement avec identification des sources de financement visées, pour démontrer l’existence des ressources financières nécessaires pour mener à bien son projet selon un plan de financement des travaux de développement, de construction et d’exploitation de la mine ainsi que le plan de réhabilitation du site à sa fermeture.
L’accès à l’exploitation d’un gisement étudié, documenté ou travaillé appartenant à l’Etat, obtenu par appel d’offres, est conditionné par le versement d’un pas de porte à ce dernier, représentant 1% de la valeur en place dudit gisement. La valeur en place du gisement est définie comme étant le prix obtenu pour ledit gisement dans le cadre de l’appel d’offres.
[b]"Journée internationale de lutte contre la corruption : l'ODEP appelle le peuple congolais à renforcer l'activisme contre la corruption à travers des grandes manifestations - 10 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/10/journee-internationale-de-lutte-contre-la-corruption-lodep-appelle-le-peuple-congolais
"Journée internationale de lutte contre la corruption : Luzolo Bambi préconise la mobilisation tous azimuts du peuple et la mise en place d'une justice transitionnelle pour combattre ce fléau - 10 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/10/journee-internationale-de-lutte-contre-la-corruption-luzolo-bambi-preconise-la
"La corruption, quand elle vient d’opposants, est la pire en RDC! - 12 décembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/12/12/la-corruption-quand-elle-vient-dopposants-est-la-en-rdc.html/123631/
"IRDH préoccupé la démission du Juge Batubenga, président du Tribunal de commerce de Lubumbashi - 18 Décembre 2022
= https://www.congoindependant.com/irdh-preoccupe-la-demission-du-juge-batubenga-president-du-tribunal-de-commerce-de-lubumbashi/
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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