AUJOURD'HUI IL RESTE DEUX DEVOIRS A L'ONU ET A LA CI : LES PREUVES DES FDLR COMBATTANT SIGNIFICATIVEMENT OUI OU NON A COTE DES FARDC CONTRE LE RWANDA ET LE RAPPORT EXHAUSTIF DES PILLAGES DES MINERAIS ET FAUNE DU CONGO PAR LE RWANDA ET L'OUGANDA !
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AUJOURD'HUI IL RESTE DEUX DEVOIRS A L'ONU ET A LA CI : LES PREUVES DES FDLR COMBATTANT SIGNIFICATIVEMENT OUI OU NON A COTE DES FARDC CONTRE LE RWANDA ET LE RAPPORT EXHAUSTIF DES PILLAGES DES MINERAIS ET FAUNE DU CONGO PAR LE RWANDA ET L'OUGANDA !
APRÈS LES PREUVES DE L'ONU DE LA PRÉSENCE RWANDAISE AU CONGO DERRIÈRE LE M23, L'ONU, LA CI ET TOUS LES EXPERTS DE BONNE FOI ONT LE DEVOIR DE NOUS LIVRER LES PREUVES DES FDLR COMBATTANT OU PAS A COTE DES FARDC CONTRE LE RWANDA, ENSUITE LE RAPPORT EXHAUSTIF BIEN DOCUMENTE DU CIRCUIT ET DE SON L'AMPLEUR DES RÉSEAUX MAFIEUX PILLEURS QUI TRANSPORTENT NOS MINES ET NOTRE FAUNE AU RWANDA ET EN OUGANDA !
1° L'Onu vient de nous livrer les preuves de la présence de l'armée rwandaise au Congo derrière les rebelles du M23, elles sont crédibles malgré les dénégations entêtées du Rwanda - alors que leur ministre des AE Biruta confirme à demi-mots leur présence au Congo (voir infra) - et les doutes opportunistes de Blinken, elle nous doit maintenant une preuve fondamentale dans le conflit entre Congolais et Rwandais, on croit qu'avec ses drones, d'autres dispositifs de surveillance ainsi que les témoignages, elle a les moyens de nous démontrer si les FDLR combattent significativement ou pas à côté des FARDC dans leurs combats à l'Est du pays ? En effet la dernière défense du Rwanda c'est M23 contre FDLR.
Ce qu'on sait jusque-là c'est que les FDLR issus des Interahamwe et d'autres structures génocidaires venus du Rwanda ont été très affaiblis avec le temps 25 ans après le génocide rwandais, par les différentes traques dont elles été l'objet dont des opérations expresses de l'armée rwandaise. Les héritiers qui en subsistent représentent un très faible nombre et sont pour la plupart des jeunes qui n'ont pas connu le génocide et sont aujourd'hui peu motivés pour une guerre contre le Rwanda, aujourd'hui ils sèment plutôt des troubles et tuent au Congo pour survivre plutôt qu'ils nuisent au Rwanda pou lequel ils ne sont plus une menace incontestable. Les Congolais mais surtout la CI et tous les experts de bonne foi ont le devoir de lever ce dernier prétexte auquel s'accroche Kagame dans sa stratégie déstabilisatrice et expansionniste à nos frontières orientales.
2° Après la levée de l'hypothèque FDLR, il restera à produire un rapport exhaustif sur les réseaux mafieux par lesquels passent nos minerais et notre faune de notre sol au Rwanda et en Ouganda pour retrouver leur terminus dans les maillons occidentaux des nombreuses multinationales. Le Rwanda et l'Ouganda sont aujourd'hui notoirement devenus des pourvoyeurs de l'or, du coltan, du café, du bois, etc, etc dont leur sol et sous sol ne regorgent guère ou si peu, combien d'argent en tirent-ils, quels circuits mafieux utilisent-ils avec la complicité d'artisanaux locaux, de groupes armés nationaux ainsi qu'étrangers ? Les Congolais ont le droit souverain et légal de réclamer ce butin d'une marchandise pillée dans leur pays.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
1° L'Onu vient de nous livrer les preuves de la présence de l'armée rwandaise au Congo derrière les rebelles du M23, elles sont crédibles malgré les dénégations entêtées du Rwanda - alors que leur ministre des AE Biruta confirme à demi-mots leur présence au Congo (voir infra) - et les doutes opportunistes de Blinken, elle nous doit maintenant une preuve fondamentale dans le conflit entre Congolais et Rwandais, on croit qu'avec ses drones, d'autres dispositifs de surveillance ainsi que les témoignages, elle a les moyens de nous démontrer si les FDLR combattent significativement ou pas à côté des FARDC dans leurs combats à l'Est du pays ? En effet la dernière défense du Rwanda c'est M23 contre FDLR.
Ce qu'on sait jusque-là c'est que les FDLR issus des Interahamwe et d'autres structures génocidaires venus du Rwanda ont été très affaiblis avec le temps 25 ans après le génocide rwandais, par les différentes traques dont elles été l'objet dont des opérations expresses de l'armée rwandaise. Les héritiers qui en subsistent représentent un très faible nombre et sont pour la plupart des jeunes qui n'ont pas connu le génocide et sont aujourd'hui peu motivés pour une guerre contre le Rwanda, aujourd'hui ils sèment plutôt des troubles et tuent au Congo pour survivre plutôt qu'ils nuisent au Rwanda pou lequel ils ne sont plus une menace incontestable. Les Congolais mais surtout la CI et tous les experts de bonne foi ont le devoir de lever ce dernier prétexte auquel s'accroche Kagame dans sa stratégie déstabilisatrice et expansionniste à nos frontières orientales.
2° Après la levée de l'hypothèque FDLR, il restera à produire un rapport exhaustif sur les réseaux mafieux par lesquels passent nos minerais et notre faune de notre sol au Rwanda et en Ouganda pour retrouver leur terminus dans les maillons occidentaux des nombreuses multinationales. Le Rwanda et l'Ouganda sont aujourd'hui notoirement devenus des pourvoyeurs de l'or, du coltan, du café, du bois, etc, etc dont leur sol et sous sol ne regorgent guère ou si peu, combien d'argent en tirent-ils, quels circuits mafieux utilisent-ils avec la complicité d'artisanaux locaux, de groupes armés nationaux ainsi qu'étrangers ? Les Congolais ont le droit souverain et légal de réclamer ce butin d'une marchandise pillée dans leur pays.
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"RDC : un rapport confidentiel de l’ONU apporte des « preuves solides » de l’implication du Rwanda dans l’Est - 04 août 2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/08/04/un-rapport-confidentiel-de-l-onu-accuse-des-militaires-rwandais-d-attaques-contre-l-armee-congolaise-et-de-soutien-au-m23_6137182_3212.html
Selon un rapport du groupe d’experts des Nations unies que « Le Monde » s’est procuré, des soldats rwandais ont participé à des attaques contre les militaires congolais, en soutien aux rebelles du M23....
"RDC : selon les FARDC, les FDLR ne constituent plus une menace pour la sécurité du Rwanda - 31 mai 2022
= https://actualite.cd/2022/05/31/rdc-selon-les-fardc-les-fdlr-ne-constituent-plus-une-menace-pour-la-securite-du-rwanda
Général Léon Richard Kasonga, porte-parole des FARDC
Le général-major Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l'armée, a rejeté les allégations selon lesquelles les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) entretiendraient des relations avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) comme l'affirme le gouvernement rwandais.
Pour cet officier des FARDC, les FDLR ont déjà été défaites à l'Est de la RDC comme d'autres groupes armés tels que l'Armée de résistance du Seigneur ( LRA ) et autres. A l'heure actuelle, soutient-il, les FDLR ne représentent nullement une menace ni pour la RDC ni pour leur pays d'origine, le Rwanda." Je voudrais avec l'autorisation de son excellence revenir un peu sur nos exploits, nos capacités par rapport à la question qui avait été posée bien avant, je citais les groupes armés qui avaient été combattus, j'ai perdu de vue de citer aussi les FDLR parce qu’aujourd'hui, c'est à la mode, il est cité à gauche et à droite, les FDLR auraient été vus dans et ainsi de suite. N'oubliez pas dans ce pays, combien de soldats congolais sont tombés sur le champ d'honneur pour combattre les FDLR ? Combien de nos papas, nos mamans, de nos enfants, sœurs, garçons, jeunes filles, jeunes garçons ont été tués au Nord-Kivu et au Sud-Kivu dans les opérations contre les FDLR ? Nous avons combattu arme à la main avec courage et détermination ces terroristes que nous avons défaits chez nous, et ces gens au jour d’aujourd'hui ne constituent nullement une menace contre la sécurité de leur pays d'origine, on peut les trouver 10,8,9 à un endroit ou à un autre à la recherche de la nourriture où des médicaments pour leurs propres survie mais nullement une organisation capable de troubler l'ordre public y compris chez nous la sécurité ", a indiqué, lundi 30 mai, Léon Richard Kasonga, porte-parole des FARDC lors d'un briefing conjoint avec son collègue de la police et le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
Se basant sur ses archives comme militaires, il ne reconnaît pas un seul instant que les FDLR ont attaqué leur pays d'origine. Il estime que ceux qui l'invoquent actuellement ne sont qu'à la recherche des faux fuyants.Vincent Biruta, ministre rwandais des affaires étrangères a, lors du sommet de l'Union Africaine, à Malabo, affirmé que les FDLR et ses divers groupes dissidents constituent une grave menace pour la sécurité, non seulement du Rwanda, mais de toute la région." J'ai mes cartes de visite dans notre métier, on a appris à faire des cartes de visite c'est des dossiers de presse, j'ai mes dossiers il suffit d'appuyer sur le bouton dans mon bureau tout le dossier FDLR sort. Pas une seule attaque contre le Rwanda, il n'y en a pas aucun jour, nous avons défait ce groupe et aujourd'hui par génération spontanée il apparaît que c'est serait des gens qui seraient entre nous ou utiliser par nous ce sont de casus belli nullement, des faux fuyants parce que ces gens ont été défaits au même titre que la LRA d'origine Ougandaise, nous les avons défaits donc parmi les groupes éradiqués il y a les FDLR, ils ont été la cause de la mort, de la violence, des atrocités dans notre pays, ils fuient leur pays, ils viennent tuer chez nous, ils ne sont pas acceptés chez eux pour aller dialoguer avec leurs institutions, ce n'est pas tolérable ", a ajouté Léon Richard Kasonga.
Les combats se sont intensifiés ces derniers jours entre les FARDC et le M23 dans la partie Est de la RDC. Une réunion du Conseil supérieur de la défense s’est tenue à Kinshasa vendredi 27 mai dernier sous la direction de Félix Tshisekedi. La RDC accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Plusieurs options ont été levées parmi lesquelles la confirmation du soutien du Rwanda au M23, la convocation de l’ambassadeur rwandais accrédité en RDC, la suspension des vols de la compagnie Rwandair ou encore la considération dorénavant du M23 comme un mouvement terroriste et son exclusion au processus des discussions de Nairobi.
""Les FDLR ont toujours été un faux vrai prétexte pour le Rwanda pour continuer à considérer l’Est du Congo comme sa zone d’influence"(Bob Kabamba) - 14.02.2022
= https://www.dw.com/fr/les-fdlr-ont-toujours-%C3%A9t%C3%A9-un-faux-vrai-pr%C3%A9texte-pour-le-rwanda-pour-continuer-%C3%A0-consid%C3%A9rer-lest-du-congo-comme-sa-zone-dinfluencebob-kabamba/av-60776586
Des combattants FDLR
Paul Kagamé a évoqué le "danger" que constituent les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Il menace de déployer des troupes en RDC pour les traquer.
Plus de vingt ans après leurs arrivées sur le sol congolais (dans la foulée du génocide rwandais), les FDLR ne constituent plus une réelle menace pour le Rwanda, estime Bob Kabamba.
Pour ce professeur de sciences politiques à l'université de Liège, en Belgique, ce sont les enjeux économiques qui guident les actions du Rwanda dans l’Est de la RDC plutôt que les enjeux sécuritaires. "La question des FDLR est pendante depuis plusieurs années. Il faut bien se rappeler que le Rwanda en 1996, quand il décide de pouvoir aider l’AFDL à entrer au Congo, ça a été l’une des raisons qui l’ont poussé à entrer en guerre, " explique le politologue sur la Deutsche Welle.
Bob Kabamba, professeur de sciences politiques
"Par ailleurs ce même argument des FDLR a aussi été un argumentaire en 1998 lorsqu’il ne s’agissait plus de l’AFDL mais plutôt du RCD. Il faut noter que même après l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir, le Rwanda a signé des accords avec le Congo pour pouvoir mener des opérations communes sur le territoire congolais dans l’Est du Congo. Et ce sont justement ces accords qui avaient poussé Vital Kamerhe à rompre avec le président Kabila. Donc, les FDLR ont toujours été un faux vrai prétexte pour le Rwanda pour continuer à assurer son leadership et considérer l’Est du Congo comme sa zone d’influence, " conclut le professeur Kabamba.
Rivalité Rwanda-Ouganda
Yoweri Museveni et Paul Kagame
Jason Stearns, chercheur et fondateur du Groupe de recherche sur le Congo de l'Université de New York, estime que pour comprendre l’équilibre fragile de l’Est de la RDC, il faut aussi tenir compte des relations entre l’Ouganda et le Rwanda.
L’Ouganda a récemment lancé des opérations dans l’Est de la RDC (fin novembre 2021) et a envoyé des troupes au Nord-Kivu et en Ituri. Cela a certainement été perçu comme une menace par le Rwanda, précise le chercheur, qui rappelle la rivalité entre les deux pays.
"Ce qui m’a aussi frappé dans les propos de Kagamé, c’est le lien qu’il a fait entre les ADF et les FDLR. Alors qu’à ma connaissance et dans les rapports qu’on a vu des Nations unies et des autres experts, on n’a jamais vu de telles preuves de relation entre les deux groupes armés qui historiquement ont très peu en commun. Ils n’ont pas de lien. Lui, il essaye de faire ce lien pour dire que tous ces groupes rebelles constituent une menace à la sécurité rwandaise, pour moi, il faut encore prouver cela, " confie le chercheur à la DW.
Les enjeux sécuritaires de la RDC discutés à Brazzaville
Le contexte sécuritaire dans la région des Grands lacs a fait l’objet d’un mini-sommet à Oyo, dans le nord de Brazzaville, samedi dernier (12.02.22).
Quatres chefs d’Etat y étaient présents: le Congolais Denis Sassou Nguesso, Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, Yoweri Museveni d'Ouganda et Faure Gnassingbé du Togo.
Les opérations conjointes entre l’Ouganda et la RDC dans l’Est du pays ont longuement été évoquées lors de ce sommet. Les présidents d’Angola, du Burundi et du Rwanda manquaient à l’appel en raison de leurs agendas chargés.
"Invité Afrique
Vincent Biruta: «Ce qui est visible, c'est la présence du FDLR avec une idéologie génocidaire» - 07/08/2022
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20220807-vincent-biruta-ce-qui-est-visible-c-est-la-pr%C3%A9sence-du-fdlr-avec-une-id%C3%A9ologie-g%C3%A9nocidaire
Le Rwanda répond au rapport des experts des Nations unies. Selon une enquête qui a fuité dans la presse cette semaine, Kigali aurait déployé des centaines de soldats dans l'Est de la République démocratique du Congo, et ce depuis novembre. Les Rwandais soutiendraient aussi les rebelles du M23. Hier sur notre antenne, Christophe Lutundula, le ministre des Affaires étrangères de la RDC, a accusé le Rwanda d'avoir violé la souveraineté du Congo et demande à la communauté internationale de prendre des sanctions. Ce matin, réponse de son homologue, le chef de la diplomatie rwandaise, Vincent Biruta. Ce dernier explique ne pas avoir lu le rapport mais il émet déjà des doutes sur son impartialité.
Comment réagissez-vous à ce rapport de l’ONU ?
Vincent Biruta: J’ai entendu que le Rwanda était accusé d’être intervenu auprès du groupe M23 en RDC. J’espère que les experts ont pu fonder un rapport basé sur des faits, et si les experts n’ont vu que les soldats rwandais, n’ont pas pu voir les membres des FDLR, n’ont pas pu rapporter sur la collaboration des FDLR et des forces armées de République Démocratique du Congo. Si les drones qu’ils ont utilisés ont vu des soldats Rwandais et n’ont pas pu identifier les pièces d’artillerie qui ont bombardé le territoire rwandais à partir de la RDC le 19 mars, 23 mai et le 10 juin. Si les experts n’ont pas pu rapporter sur les discours de haine qui ont été diffusés ces derniers temps par les dirigeants du gouvernement, les membres de la société civile, et par des individus congolais, il y aurait un problème.
À l’aide d’images de drones, de multiples photos, de vidéos, de témoignages, les enquêteurs affirment avoir des preuves solides montrant que l’armée rwandaise est présente dans l’Est du Congo, depuis novembre dernier. Est-ce que vous confirmez la présence de vos soldats au Congo ?
Je ne confirme rien. Mais je dis bien qu’un rapport comme celui-là, si les experts ont fait leur travail, ils devraient aussi avoir regardé tous les côtés et avoir vu aussi la collaboration entre les FDLR et les FARDC, les pièces d’artillerie qui ont bombardé le territoire rwandais à partir du territoire congolais à trois reprises. J’imagine que les experts ont pu aussi enquêter sur les FDLR, qui sont la cause de tous les problèmes que vous voyez, le M23 je ne crois pas que ce soit la cause des problèmes, c’est une conséquence des problèmes de l’exportation de l’idéologie génocidaire par les FDLR qui ont attaqué les populations congolaises et en ciblant des communautés particulières, c’est cela qui a fait qu’il y a eu des groupes successifs qui ont été créés par les uns et les autres pour se défendre contre les FDLR.
À l’Est de la RDC il y a plus de 130 groupes armés, le groupe des experts s’intéresse particulièrement à un seul, ils font des efforts énormes pour les relier au Rwanda et ils pensent qu’ils ont découvert quelque chose d’énorme. Là c’est grave, la chose énorme qui aurait pu être découverte, qui est visible c’est la présence des FDLR avec l’idéologie génocidaire. C’est comme un médecin qui irait traiter des symptômes sans se soucier de la cause de la maladie.
Pourtant le rapport s’attarde beaucoup sur le cas du M23. Le rapport affirme que les militaires rwandais soutiennent, en matériel et en armes, les rebelles du M23. Est-ce que c’est vrai ?
Nous, nous allons commenter ce rapport sur la base des éléments qui sont présentés dans ce rapport, quand nous aurons reçu ce rapport. Maintenant que j’aille me prononcer sur base des éléments qui ont été présentés dans ce rapport qui n’a pas été soumis officiellement, mais dont une fuite a été organisée pour des raisons qui sont connues par les experts qui ont organisé cette fuite, ce serait dangereux, ce serait m’aventurer dans des spéculations qui ne contribueraient pas nécessairement à résoudre la question d’insécurité dans notre sous-région.
Le rapport montre aussi la collaboration entre l’armée congolaise et divers groupes armés, que soldats congolais et miliciens ont combattu ensemble le M23 et les soldats rwandais, que les FARDC ont donné des armes et des munitions à ces mouvements. Comment réagissez-vous à cela ?
Nous, nous avons dénoncé depuis le début la collaboration entre les FARDC et le FDLR et il y a des preuves que les experts ne voient rien, que la Monusco qui est présente sur le terrain tout le temps ne voit rien pendant 20 ans, c’est un problème donc c’est un rapport qui devrait être biaisé et qui avait pour objectif d’incriminer le Rwanda.
Sur cette collaboration entre armée congolaise et FDLR dont vous estimez avoir des preuves, qu’est-ce que le Rwanda demande dans ce dossier ?
Nous demandons que la communauté internationale et le gouvernement congolais s’occupent de la question des FDLR et d’autres groupes armés qui déstabilisent la région. Tous ces groupes armés avec l’idéologie génocidaire et qui ont le plan de déstabiliser le Rwanda et de continuer ou de terminer le génocide qu’ils n’ont pas pu terminer d’après eux, là c’est notre souci majeur. Tant que ce problème ne sera pas résolu, tant que la communauté internationale et le gouvernement congolais ne vont pas être sérieux avec ce problème. En tout cas les relations entre la RDC et le Rwanda vont continuer à être perturbées.
Dans ce contexte-là, est-ce que les négociations avec la RDC sous médiation de l’Angola, sont mortes ?
Non, pas mortes en ce qui nous concerne. On est disposé à contribuer positivement aux mécanismes régionaux qui sont en place et je rappelle que le processus de Nairobi comprend deux composantes : il y a un processus politique et puis il y a une intervention militaire, et rien n’empêche qu’un processus politique soit mis en marche même maintenant, mais rien n’empêche qu’aujourd’hui le gouvernement congolais parle aux différents groupes armés, dont le M23 qui a signé des accords déjà en 2013 avec le gouvernement congolais qui n’ont pas été mis en œuvre. Donc je demanderai que le processus politique que les chefs d’États ont recommandé à Nairobi se mette en marche, et rien ne l’en empêche, ce qui l’empêche c’est peut-être le manque de volonté politique de la part du gouvernement congolais. J’imagine que ce processus politique pourrait aussi trouver une solution aux dizaines de milliers de réfugiés congolais qui viennent de passer au Rwanda et en Ouganda plus de 20 ans. On traite la question du M23 mais le M23 ils ont repris les armes pourquoi ? Je rappelle encore une fois que le M23 est un mouvement congolais composé peut-être d’une grande majorité de Congolais qui parlent le kinyarwanda, et s’ils parlent le kinyarwanda c’est à cause de l’histoire, ce n’est pas eux qui sont à l’origine de ce problème. Et donc si on veut une solution durable, il faut regarder tous ces problèmes à la base de la situation d’insécurité dans notre sous-région.
Pour que les choses aillent mieux, la RDC demande que le Rwanda cesse de violer sa souveraineté, d’envoyer des soldats sur son territoire et de soutenir le M23. Comment réagissez-vous à cela ?
Le principe de souveraineté s’applique aussi bien à la RDC qu’au Rwanda. Quand on entretient des groupes armés comme les FDLR pendant des dizaines d’années, quand les FRDC s’associent avec les FDLR qui bombardent les territoires rwandais, une, deux, trois fois, ça c’est une violation de notre souveraineté nationale, c’est une violation de l’intégrité territoriale, il faut commencer par respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale des voisins.
Après le rapport ne parle pas de soldats congolais entrés au Rwanda mais plutôt de centaines de soldats rwandais entrés au Congo depuis novembre…
Ecoutez, que ce soit 10, 20, 30, ça ne compte pas. Moi je vous dis, il y a des attaques sur le territoire rwandais à partir du territoire congolais. Et il y a eu des FDLR qui collaborent avec les FARDC qui se sont infiltrés sur notre territoire au mois de novembre 2021, ça c’est la dernière attaque, et qui ont tué des citoyens rwandais, c’est une violation de la souveraineté, c’est une violation de notre intégrité territoriale, et c’est une menace à la sécurité de notre pays et donc tout cela ça doit être pris en sérieux, ce n’est pas une question de dizaine, vingtaine, centaine, ça, ça importe peu.
"RDC : Vincent Biruta reconnaît la présence des troupes rwandaises dans l’Est - 8 août 2022
= https://ouragan.cd/2022/08/rdc-vincent-biruta-reconnait-la-presence-des-troupes-rwandaises-dans-lest/
“Qu’il y ait des vingtaines, des trentaines ou des centaines de soldats rwandais en RDC, ça importe peu”, a déclaré dimanche matin sur RFI, le docteur Vincent Biruta, ministre rwandais des Affaires étrangères.
Vincent Biruta, le ministre rwandais des Affaires étrangères toujours à la defensive malgré les preuves avérées de l'implication des militaires RDF @Photo Droits tiers
Une réaction méprisante qui donne le droit aux seuls Rwandais de défendre leur territoire jamais agressé et veut interdire aux Congolais la désapprobation des comportements belliqueux de Kigali sur son territoire.
L’interview RFI du ministre rwandais des Affaires étrangères vient étaler l’arrogance politique et militaire du Rwanda sur la région des Grands lacs et son déterminisme à saboter toute initiative de paix dans l’est de la République démocratique du Congo. Vincent Biruta se refuse de confirmer les accusations contenues dans le rapport des experts des Nations unies attestant que depuis novembre 2021, des centaines de soldats de la Force de Défense du Rwanda (RDF) ont traversé la frontière pour mener une agression armée d’une extrême brutalité criminelle sur les populations congolaises. “J’ai entendu que le Rwanda était accusé d’être intervenu auprès du groupe M23 en RDC. J’espère que les experts ont pu produire un rapport basé sur des faits. Et si les experts n’ont vu que les soldats rwandais et n’ont pas pu rapporter sur la collaboration des FDLR et les Forces armées de la République démocratique du Congo, si les drones qu’ils ont utilisé, n’ont vu que les soldats rwandais et n’ont pas pu identifier les pièces d’artillerie qui ont bombardé le territoire rwandais à partir de la République démocratique du Congo le 19 mars, le 23 mai et le 10 juin. Si les experts n’ont pas pu rapporter sur les discours de haine qui ont été diffusés ces derniers temps par les dirigeants du gouvernement, les membres de la société civile, par des individus congolais, il y aurait problème”, s’est contenté de répondre Vincent Biruta.
Pour le Rwanda, il se tramerait un certain projet d’attaquer le Rwanda à partir de la RDC, ce qui justifierait son soutien au M23. Vincent Biruta définit même, à sa manière, le mouvement du 23 mars dit M23 en ces termes. “Le M23 est un mouvement congolais composé dans sa grande majorité des personnes qui parlent le kinyarwanda. Mais ils parlent le kinyarwanda, c’est à cause de l’histoire, ce ne sont pas eux qui sont à l’origine de ce problème”. Très simpliste dans son argumentation, l’homme d’État rwandais va jusqu’à évoquer l’existence en RDC d’environ 130 groupes armés.
Vincent Biruta s’étonne de voir les experts de l’ONU ne s’intéresser qu’au seul M23, leur protégé dont il affirme avoir conclu des accords avec Kinshasa en 2013. Grande innovation dans cette rhétorique rwandaise, Biruta ne fait plus allusion, comme Paul Kagame, à un quelconque accord qui aurait été conclu par Félix Tshisekedi avec le même M23 en 2019.
Le Rwanda confirme pour la première fois la présence de son armée dans la rébellion M23
Le ministre rwandais des Affaires étrangères ne cache plus la présence de son armée en terre congolaise. Vincent Biruta trouve moins graves les incursions répétitives et criminelles de son armée sur le sol congolais et ne se gêne pas du tout d’assumer leur droit à l’intégrité territoriale. Le Rwanda se donne ainsi le droit d’ingérence qu’il ne veut absolument pas reconnaître à Kinshasa. Au sujet de cette présence irrégulière de l’armée rwandaise en terre congolaise, Vincent Biruta répond par l’arrogance. “Que ça soit 10, que ça soit 20, que ça soit 30, ça ne compte pas. Moi, je vous dis, il y a des attaques sur le territoire rwandais à partir du territoire congolais, et il y a eu des FDLR qui collaborent avec les FARDC et qui se sont infiltrés sur notre territoire au mois de novembre 2021, ça c’est la dernière attaque, et qui ont tué des citoyens rwandais. C’est une violation de la souveraineté, c’est une violation de notre intégrité territoriale et c’est une menace à la sécurité de notre pays. Donc, tout cela doit être pris au sérieux. Ce n’est pas une question des vingtaines, des trentaines ou des centaines de soldats rwandais entrés au Congo, ça ça importe peu”. Le discours rwandais vient changer la donne de la crise. Entre le Rwanda qui dénonce trois actes isolés d’infiltration ennemie et la RDC qui condamne une présence d’occupation de son territoire, il y a lieu de tirer la conclusion.
En confirmant la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais, sans autorisation, sans accord préalable de coopération militaire, dans une agression longtemps décriée par la RDC et toute la communauté internationale, Kigali s’assume. Il joue son rôle trouble dans la région avec toutes les conséquences qu’implique pareille évolution de la crise. Il appartient maintenant à la République démocratique du Congo de comptabiliser les conséquences humaines, matérielles, minières, douanières, économiques et territoriales de cette occupation rwandaise. Ce qui permettrait aux Nations unies d’infliger à Kigali, les sanctions proportionnelles aux crimes commis sur le territoire de la RDC. Car, comme l’a dit Vincent Biruta sur RFI, le principe de souveraineté s’applique aussi bien au Rwanda qu’à la République démocratique du Congo.
"RDC-Rwanda: VSV dénonce la complicité d'une partie de la communauté internationale qui soutient Paul Kagame sans lui reprocher les violations graves des droits humains perpétrées en RDC - 02 juin 2022
= https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/rdc-rwanda-vsv-denonce-complicite-dune-partie-de-communaute-internationale
"Quelle capacité de nuisance des FDLR basées en RDC ? - 14.02.2022
= https://www.dw.com/fr/quelle-capacit%C3%A9-de-nuisance-des-fdlr-bas%C3%A9es-en-rdc/a-60776565
Paul Kagamé a évoqué le "danger" que constituent les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Il menace de déployer des troupes en RDC pour les traquer
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Un combattant des FDLR dans une forêt non loin de Goma en 2009
Plus de vingt ans après leurs arrivées sur le sol congolais (dans la foulée du génocide rwandais), les FDLR ne constituent plus une réelle menace pour le Rwanda, estime Bob Kabamba.Pour ce professeur de sciences politiques à l'université de Liège, en Belgique, ce sont les enjeux économiques qui guident les actions du Rwanda dans l’Est de la RDC plutôt que les enjeux sécuritaires. "La question des FDLR est pendante depuis plusieurs années. Il faut bien se rappeler que le Rwanda en 1996, quand il décide de pouvoir aider l’AFDL à entrer au Congo, ça a été l’une des raisons qui l’ont poussé à entrer en guerre, " explique le politologue sur la Deutsche Welle.Boniface Musavuli
@bkmusavuli
BON À SAVOIR : Les Fdlr, combien sont-ils ? Kagame menace d’intervenir à nouveau en Rdc pr combattre les Fdlr. Pour ceux qui l’ignorent, les Fdlr-Foca sont un groupuscule militairement insignifiant de +/- 500 personnes. En face, les FARDC (176.000 soldats) + 16.000 casques bleus.
Steve Wembi
@wembi_steve
#RDC - #RWANDA | @PaulKagame dit ceci: “le problème qui nous préoccupe aujourd'hui c'est le problème qui provient de la RDC,c'est là où nos yeux sont tournés à cause de FDLR et d'autres groupes qui pourraient coaliser avec les ADF pour perturber notre sécurité”
5:20 AM · Feb 11, 2022
2:13 min
"Les FDLR ont toujours été un faux vrai prétexte pour le Rwanda pour continuer à considérer l’Est du Congo comme sa zone d’influence"(Bob Kabamba)
"Par ailleurs ce même argument des FDLR a aussi été un argumentaire en 1998 lorsqu’il ne s’agissait plus de l’AFDL mais plutôt du RCD. Il faut noter que même après l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir, le Rwanda a signé des accords avec le Congo pour pouvoir mener des opérations communes sur le territoire congolais dans l’Est du Congo. Et ce sont justement ces accords qui avaient poussé Vital Kamerhe à rompre avec le président Kabila. Donc, les FDLR ont toujours été un faux vrai prétexte pour le Rwanda pour continuer à assurer son leadership et considérer l’Est du Congo comme sa zone d’influence, " conclut le professeur Kabamba.
Rivalité Rwanda-Ouganda
Jason Stearns, chercheur et fondateur du Groupe de recherche sur le Congo de l'Université de New York, estime que pour comprendre l’équilibre fragile de l’Est de la RDC, il faut aussi tenir compte des relations entre l’Ouganda et le Rwanda.
L’Ouganda a récemment lancé des opérations dans l’Est de la RDC (fin novembre 2021) et a envoyé des troupes au Nord Kivu et en Ituri. Cela a certainement été perçu comme une menace par le Rwanda, précise le chercheur, qui rappelle la rivalité entre les deux pays.
Lire aussi: L'Ouganda conteste la décision de la CIJ
"Ce qui m’a aussi frappé dans les propos de Kagamé, c’est le lien qu’il a fait entre les ADF et les FDLR. Alors qu’à ma connaissance et dans les rapports qu’on a vu des Nations unies et des autres experts, on n’a jamais vu de telles preuves de relation entre les deux groupes armés qui historiquement ont très peu en commun. Ils n’ont pas de lien. Lui, il essaye de faire ce lien pour dire que tous ces groupes rebelles constituent une menace à la sécurité rwandaise, pour moi, il faut encore prouver cela, " confie le chercheur à la DW.
Un soldat de l'armée congolaise dans un échange de tirs avec les ADF en 2015
Les enjeux sécuritaires de la RDC discutés à Brazzaville
Le contexte sécuritaire dans la région des Grands lacs a fait l’objet d’un mini-sommet à Oyo, dans le nord de Brazzaville, samedi dernier (12.02.22).
Quatres chefs d’Etat y étaient présents: le Congolais Denis Sassou Nguesso, Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, Yoweri Museveni d'Ouganda et Faure Gnassingbé du Togo.Les opérations conjointes entre l’Ouganda et la RDC dans l’Est du pays ont longuement été évoquées lors de ce sommet. Les présidents d’Angola, du Burundi et du Rwanda manquaient à l’appel en raison de leurs agendas chargés.
Présidence RDC
@Presidence_RDC
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#Sommet_Oyo #Paix_Securite 13.02.2022/#Oyo Le Président Tshisekedi a participé, ce samedi, à Oyo, à un mini-Sommet sur la paix et la sécurité régionale aux côtés de 3 autres Présidents : Denis Sassou N'Guesso du Congo, Yoweri Museveni de l'Ouganda et Faure Gnassingbé du Togo.
12:42 AM · Feb 13, 2022
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"Congo : une stratégie globale pour désarmer les FDLR - 9 July 2009
= https://www.crisisgroup.org/fr/africa/central-africa/chad/congo-comprehensive-strategy-disarm-fdlr
"Le gouvernement congolais veut éliminer les FDLR - 21-09-13
= https://www.7sur7.be/monde/le-gouvernement-congolais-veut-eliminer-les-fdlr~aaf4f7e6/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
"RDC : le désarmement des FDLR expliqué à ceux qui ont raté le début - 15 juillet 2014
= https://www.jeuneafrique.com/49403/politique/rdc-le-d-sarmement-des-fdlr-expliqu-ceux-qui-ont-rat-le-d-but/
"RDC: le chef de la Monusco lance un dernier avertissement aux FDLR - 07-08-2014
= https://www.levif.be/belgique/rdc-le-chef-de-la-monusco-lance-un-dernier-avertissement-aux-fdlr/
"RDC : les Fdlr n’ont pas désarmé à l’expiration de l’ultimatum de six mois - 02 janvier 2015
= https://www.voaafrique.com/a/rdc-les-fdlr-n-ont-toujours-pas-desarme-a-l-expiration-de-l-ultimatum-de-six-mois/2583425.html
"Les retards du désarmement du FDLR : Encore une histoire qui n’a pas été racontée - jan 27, 2015
= https://www.pambazuka.org/fr/governance/les-retards-du-d%C3%A9sarmement-du-fdlr-encore-une-histoire-qui-n%E2%80%99-pas-%C3%A9t%C3%A9-racont%C3%A9e
"RDC : fin de cavale pour le chef rebelle rwandais Léopold Mujyambere - 12 mai 2016
= https://www.justiceinfo.net/fr/27328-rdc-fin-de-cavale-pour-le-chef-rebelle-rwandais-leopold-mujyambere.html
"Rwanda : les derniers combattants FDLR, expulsés de RDC, sont arrivés au camp de Mutobo. - 03 déc 2018
= https://information.tv5monde.com/afrique/rwanda-les-derniers-combattants-fdlr-expulses-de-rdc-sont-arrives-au-camp-de-mutobo-274196
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 12/8/2022, 8:20 pm, édité 4 fois
ndonzwau
Re: AUJOURD'HUI IL RESTE DEUX DEVOIRS A L'ONU ET A LA CI : LES PREUVES DES FDLR COMBATTANT SIGNIFICATIVEMENT OUI OU NON A COTE DES FARDC CONTRE LE RWANDA ET LE RAPPORT EXHAUSTIF DES PILLAGES DES MINERAIS ET FAUNE DU CONGO PAR LE RWANDA ET L'OUGANDA !
- Les autorités rwandaises accusent depuis des années l'armée congolaise de se servir des FDLR pour combattre ses intérêts. Le 14 mai 2022 le président congolais Tshisekedi, bien informé a enfin pris le courage de se défaire de son erreur tactique d'avoir renoué avec Kagame pour dénoncer publiquement l'usage dissimulé des milices par l'armée régulière rwandaise.
- Le même Tshisekedi avait pourtant signé des accords commerciaux avec Museveni et Kagame dont les contenus sont restés opaques et personnels sans aval du Parlement ; on sait juste qu'il s'agit des routes reliant l'Ouganda au grand bénéfice de ce dernier et du raffinage de l'or au Rwanda au détriment des sociétés locales du Maniema. A noter que selon des mêmes procédés opaques et personnels Tshisekedi a autorisé l'armée ougandaise à opérer sur le sol Congolais contre les ADF, l'activité meurtrière de ces bandits n'en a pas pour autant significativement diminué. Qu'en conclure; le Congo gagne-t-il vraiment à travers ses accords ???
Kagame a eu le génie de vouloir faire de son pays une niche de la transformation de minerais malheureusement le Rwanda n'en dispose que très peu dans son sous-sol, du coup il a appâté le naïf Tshisequedi qui s'est laissé prendre pour signer des accords opaques et personnels notamment pour le raffinage d'or (du coltan, de la cassitérite, de l'étain... !) Congolais comme si le Congo était à ce point manchot de ne pouvoir le faire chez lui, d'où le titre moqueur mais juste d'un journaliste (voir infra), "Le Rwanda ambitionne de devenir un hub de l’industrie minière à la barbe la RDC".
Questions : qu'est-ce que le Congo y gagne-t-il, cet arrangement empêchera-t-il le trafic parallèle frauduleux de nos minerais d'où jusqu'ici le Rwanda tire son butin et surtout qu'est-ce qui empêche le Congo de développer son raffinage qui se ferait sinon ainsi aux dépens de nos sociétés comme la 'Sakima' du Maniema et la 'Société aurifère du Kivu' ?
Voilà où que l'on aille dans le décryptage de notre gestion en interne comme face à nos voisins dans bien des secteurs, nous retombons toujours sur nos failles propres ; c'est une lourde faute politique et stratégique que de nous soumettre (aux) ou d'accompagner les appétits de puissance de Kagame !
PS. Un universitaire Congolais (voir infra) renchérit sur des FDLR, devenus "un alibi de Kigali déjà dépassé, démodé et folklorique". Il dit entre autres que les FDLR "ne constituent plus une menace sérieuse et immédiate pour la sécurité du Rwanda, de lors qu’elles n’ont plus mené une attaque d’envergure contre le Rwanda depuis 20 ans (2001)". Il en pointe le "jeu d’équilibrisme diplomatique de Blinken derrière une duplicité américaine dans sa politique envers la RDC, renvoyer Kinshasa et Kigali dos à dos, demandant à chacun de cesser de soutenir le groupe armé nocif à l’autre n’est simplement pas sérieux". “Les États-Unis ne soutiennent pas fermement l’intégrité territoriale de la RDC" comme ils le proclament, celle-ci continue "d'être perçue par eux comme un pays énorme, fragmenté et difficilement gouvernable même si aujourd'hui ils redoutent davantage de le voir désintégré par crainte d'un avenir national et régional encore moins stable notamment avec un soulèvement populaire aux conséquences imprévisibles". Etc, etc
Compatriotiquement!
PS
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
- Le même Tshisekedi avait pourtant signé des accords commerciaux avec Museveni et Kagame dont les contenus sont restés opaques et personnels sans aval du Parlement ; on sait juste qu'il s'agit des routes reliant l'Ouganda au grand bénéfice de ce dernier et du raffinage de l'or au Rwanda au détriment des sociétés locales du Maniema. A noter que selon des mêmes procédés opaques et personnels Tshisekedi a autorisé l'armée ougandaise à opérer sur le sol Congolais contre les ADF, l'activité meurtrière de ces bandits n'en a pas pour autant significativement diminué. Qu'en conclure; le Congo gagne-t-il vraiment à travers ses accords ???
Kagame a eu le génie de vouloir faire de son pays une niche de la transformation de minerais malheureusement le Rwanda n'en dispose que très peu dans son sous-sol, du coup il a appâté le naïf Tshisequedi qui s'est laissé prendre pour signer des accords opaques et personnels notamment pour le raffinage d'or (du coltan, de la cassitérite, de l'étain... !) Congolais comme si le Congo était à ce point manchot de ne pouvoir le faire chez lui, d'où le titre moqueur mais juste d'un journaliste (voir infra), "Le Rwanda ambitionne de devenir un hub de l’industrie minière à la barbe la RDC".
Questions : qu'est-ce que le Congo y gagne-t-il, cet arrangement empêchera-t-il le trafic parallèle frauduleux de nos minerais d'où jusqu'ici le Rwanda tire son butin et surtout qu'est-ce qui empêche le Congo de développer son raffinage qui se ferait sinon ainsi aux dépens de nos sociétés comme la 'Sakima' du Maniema et la 'Société aurifère du Kivu' ?
Voilà où que l'on aille dans le décryptage de notre gestion en interne comme face à nos voisins dans bien des secteurs, nous retombons toujours sur nos failles propres ; c'est une lourde faute politique et stratégique que de nous soumettre (aux) ou d'accompagner les appétits de puissance de Kagame !
PS. Un universitaire Congolais (voir infra) renchérit sur des FDLR, devenus "un alibi de Kigali déjà dépassé, démodé et folklorique". Il dit entre autres que les FDLR "ne constituent plus une menace sérieuse et immédiate pour la sécurité du Rwanda, de lors qu’elles n’ont plus mené une attaque d’envergure contre le Rwanda depuis 20 ans (2001)". Il en pointe le "jeu d’équilibrisme diplomatique de Blinken derrière une duplicité américaine dans sa politique envers la RDC, renvoyer Kinshasa et Kigali dos à dos, demandant à chacun de cesser de soutenir le groupe armé nocif à l’autre n’est simplement pas sérieux". “Les États-Unis ne soutiennent pas fermement l’intégrité territoriale de la RDC" comme ils le proclament, celle-ci continue "d'être perçue par eux comme un pays énorme, fragmenté et difficilement gouvernable même si aujourd'hui ils redoutent davantage de le voir désintégré par crainte d'un avenir national et régional encore moins stable notamment avec un soulèvement populaire aux conséquences imprévisibles". Etc, etc
" L'Ouganda et la RDC vont construire une route d’interconnexion - 28 mai 2021
= https://www.agenceecofin.com/transports/2805-88646-louganda-et-la-rdc-vont-construire-une-route-d-interconnexion
(Agence Ecofin) - La RDC et l’Ouganda entendent tirer pleinement profit de leur proximité géographique. Se fondant sur leur relation diplomatique actuellement cordiale, les deux voisins multiplient les accords pour intensifier le commerce bilatéral.
Le président ougandais Yoweri Museveni et une délégation de la RDC composée du vice-Premier ministre, Christophe Lutundula Apala, et du ministre des Infrastructures Alexis Gisaro Muvunyi ont signé le jeudi 27 mai deux accords portant sur le renforcement du commerce bilatéral ainsi que la construction d’une route devant relier les deux pays.
Ces accords, qui font suite à la visite du président congolais Félix Tshisekedi à son homologue ougandais en novembre 2019, interviennent dans un contexte où la proximité géographique des deux pays ne profite pas pleinement à leurs différentes Economies. Une situation due à l’inexistence de réseaux routiers transfrontaliers convenables.
La convention dénommée Accord intergouvernemental (AGR) portant sur la construction de routes concerne le bitumage de trois axes routiers stratégiques dans la liaison des deux pays : Kasindi – Beni (80 km), Beni – Butembo (54 km), Bunagana – Rutshuru – Goma (89 km).
Le projet, dont le coût global est estimé à 334,5 millions $, sera cofinancé par les deux pays. La contribution de l'Ouganda, qui est fixée à 20% du budget total, a été adoptée par le Parlement ougandais depuis 2020.
Les exportations ougandaises vers la RDC portent généralement sur le sucre, le riz, la bière, la farine de blé, les biscuits, les produits cosmétiques, etc. Par contre, les flux retour en provenance de la RDC concernent le fer, les perles, les combustibles minéraux, le bois, le charbon de bois, le caoutchouc et autres.
"Afrique : la RDC et l’Ouganda s’accordent sur la construction d’une route d’interconnexion estimée à 334,5 millions USD - 31 mai 2021
= https://zoom-eco.net/economie/afrique-la-rdc-et-louganda-saccordent-sur-la-construction-dune-route-dinterconnexion-estimee-a-3345-millions-usd/
La République Démocratique du Congo et l’Ouganda s’accordent sur la construction d’une route d’interconnexion d’un coût global estimé à 334,5 millions américains.
Cet accord entre les deux pays entre dans le cadre du renforcement du commerce bilatéral.
Le Président Ougandais Yoweri Museveni et une délégation de la RDC composée du Vice-Premier ministre, Christophe Lutundula Apala, et du ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro Muvunyi, ont apposé leur signature, le jeudi 27 mai 2021, sur cet accord.
Les deux pays entendent profiter pleinement de leur proximité géographique pour faciliter les échanges commerciaux.
Se fondant sur leur relation diplomatique actuellement cordiale, les deux voisins multiplient les accords pour intensifier le commerce bilatéral.
Notons que la signature de ces accords fait suite à la visite du Président congolais Félix Tshisekedi auprès de son homologue ougandais en novembre 2019.
Bien que proches géographiquement, les deux pays ne profitent pas pleinement de cette proximité.
L’absence d’infrastructures routières est à la base de ce manque à gagner entre les deux pays voisins.
La convention dénommée « Accord intergouvernemental » (AGR) portant sur la construction de routes, vise l’asphaltage de trois axes routiers stratégiques dans la liaison des deux pays : Kasindi – Beni (80 km), Beni – Butembo (54 km), Bunagana – Rutshuru – Goma (89 km).
"Afrique : construction de 223 kilomètres de routes pour relier l’Ouganda à la RD Congo - 6 décembre 2021
= https://africa24tv.com/afrique-construction-de-223-kilometres-de-routes-pour-relier-louganda-a-la-rd-congo/
L’Ouganda a lancé la construction de routes en RD Congo pour stimuler le commerce entre les deux pays. Le projet comprendra notamment la construction de 223 km de routes qui relieront l’Ouganda aux villes congolaises de Beni, Goma et Butembo.
Vers le renforcement du commerce entre l’Ouganda et la RDC. Le 5 novembre 2021, l’Ouganda a lancé un projet de construction de routes en RD Congo, dans le but de stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays. Pilotées par l’entreprise ougandaise Dott Services Limited, les nouvelles infrastructures devraient ouvrir la partie orientale de la RDC au commerce transfrontalier avec l’Ouganda.
Le projet comprendra la construction de 223 km de routes qui relieront l’Ouganda aux villes de Beni, Goma et Butembo dans l’est de la RDC. D’après un communiqué du gouvernement ougandais, un meilleur accès au commerce avec la RDC aiderait l’Ouganda à compenser les revenus d’exportation perdus après que le Rwanda, un grand marché pour les produits ougandais, ait fermé sa frontière avec l’Ouganda depuis plus de deux ans.
En 2019, l’Ouganda avait annoncé son intention de construire des routes en RDC. Les relations entre les deux États se sont réchauffées ces derniers mois, alors qu’ils sont actuellement en coopération militaire pour combattre les rebelles des Forces démocratiques alliées en RDC. La sécurité recherchée pourrait favoriser les échanges entre les deux nations voisines, par la route.
"Accords bilatéraux - 26/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/26/emissions/parole-aux-auditeurs/accords-bilateraux
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/l-ouganda-finance-la-construction-des-routes-avec-la-rdc/2440077
= https://www.financialafrik.com/2021/05/31/la-rdc-et-louganda-vont-financer-la-construction-dune-route-dinterconnexion-avec-3345-millions-usd/
" Or : la RDC et le Rwanda signent un accord sur l’exploitation minière - 27 juin 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1194739/economie/kinshasa-et-kigali-signent-des-accords-commerciaux-notamment-sur-lexploitation-de-lor/
La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé trois accords commerciaux, dont l’un porte sur l’exploitation de l’or en vue d’en assurer la traçabilité, après deux jours de tête-à-tête entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Félix Tshisekedi, le 26 juin 2021. :copyright: Présidence RDC
En présence de deux chefs d’État, une entreprise congolaise, la Société aurifère du Kivu et du Maniema (Sakima SA) et une rwandaise, Dither LTD, ont signé « un protocole d’accord de coopération » pour l’exploitation de l’or afin de priver les groupes armés des revenus issus de cette filière, selon un communiqué de la présidence congolaise.
« Il y aura complémentarité entre les deux sociétés qui vont donc contrôler la chaine des valeurs à partir de l’extraction par la société congolaise Sakima et le raffinage par la firme rwandaise Dither SA », a expliqué un responsable de la communication à la présidence congolaise.
À Lire Entre le Rwanda et la RDC, un rapprochement assumé malgré rancœurs et crispations
« Les groupes armés qui tirent des revenus pour financer la guerre avec de l’or ne pourront plus se permettre d’exploiter ou de revendre auprès des acheteurs sur les marchés internationaux », a-t-il souligné.
Prévenir l’évasion fiscale
Le deuxième accord porte sur « la promotion et la protection des investissements » et le troisième est une convention « en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts et de revenu », selon la présidence congolaise. »Nous avons perdu tant d’années en se regardant sans agir. Nous ne sommes qu’au commencement, nous allons continuer à élargir nos actions », a déclaré le président congolais Félix Tshisekedi en conférence de presse conjointe avec son homologue Paul Kagame à Goma.
À Lire Filière extractive : les mines rwandaises face au défi de l’industrialisation
« Le Rwanda s’engage à consentir des efforts, en collaboration avec la RDC dans le respect de sa souveraineté », a répondu le président Kagame à une question sur l’apport de son pays dans les efforts de restauration de la paix, notamment dans la province congolaise du Nord-Kivu où l’état de siège est décrété pour mettre fin aux activités des groupes armés locaux et étrangers.
Les relations entre la RDC et le Rwanda ont toujours été difficiles. La RDC a connu deux guerres entre 1996-97 et 1998-2003, qui ont déstabilisé en profondeur le Kivu, région congolaise frontalière. Ces conflits ont impliqué les nombreuses milices et les armées de plusieurs pays voisins, en particulier du Rwanda. Depuis la RDC a régulièrement accusé son voisin de déstabiliser sa partie orientale en soutenant des groupes armés. Mais, depuis l’élection de l’ex-opposant Tshisekedi, un climat de détente s’est installé.
"Kagame aura sa raffinerie de coltan pour le Nouvel An - 23/09/2021
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-est-et-corne/2021/09/23/kagame-aura-sa-raffinerie-de-coltan-pour-le-nouvel-an,109693128-art
La société Power Resources est entrée dans la dernière phase de construction de la toute première raffinerie de coltan à Kigali. L'unité fera du Rwanda un fournisseur clé au niveau mondial de ce minerai, stratégique pour les industries de la téléphonie et de l'électronique. [...]
"Le RWANDA ambitionne de devenir un hub de l’industrie minière sous la barbe de la RDC - 26 déc 2020
= https://deskeco.com/2020/12/26/le-rwanda-ambitionne-de-devenir-un-hub-de-lindustrie-miniere-sous-la-barbe-de-la-rdc
Contrairement à nombre des pays africains dont la RDC, le Rwanda a mis en place des réformes destinées à faire de l’industrialisation un vrai levier de développement de son secteur minier. Pour atteindre cet objectif, le pays de Paul Kagame a élaboré depuis 2017 la « Stratégie nationale de transformation » qui fixe des objectifs clairs à atteindre au plus tard 2024.
Kigali donne la priorité aux investissements qui apportent de la valeur ajoutée aux produits miniers du pays particulièrement les 3T : étain, tantale et tungstène. Dans cette optique, le pays mise sur la construction d’un grand nombre d’usines destinées à fondre la cassitérite en étain, à raffiner du wolframite pour obtenir du tungstène, à transformer la tantalite en tantale.
Miser sur la chaine de valeur
Bien plus, le Rwanda dispose déjà d’une fonderie capable de raffiner des grandes quantités d’or. Ici, le Rwanda veut attirer toute la production d’or de la sous-région pour lui donner de la valeur ajoutée. Mieux, Kigali ambitionne de se lancer dans la taille et le polissage des pierres précieuses. Ici, il s’agit d’un secteur peu exploité par les pays africain, y compris la RDC qui est un scandale géologique avec des pierres précieuses de toute sorte.
Le Rwanda a compris que la création d’une chaine de valeur efficace pour la transformation de produits miniers le hisserait en une destination qui attirerait notamment les producteurs miniers africains dont les pays de la sous-région, et donc principalement la RDC.
Et donc, pour attirer les investissements, outre son nouveau code minier adopté en 2018, le pays de Paul Kagame a mis en place le Rwanda Mines, Petroleum And Gas Board (RMB). Cette institution est chargée de coordonner les actions du gouvernement dans le secteur des mines et des hydrocarbures et conseille l’Etat sur les moyens à mettre en œuvre pour les développer.
Tout aussi, depuis 2008, le Rwanda Development Board (RDB), l’organisme chargé du soutien et de la promotion des investissements dans le pays, s’est chargé de la mise en place d’un cadre réglementaire incitatif pour le développement du secteur minier.
Au Rwanda, les investisseurs bénéficient d’une exonération d’impôts sur le revenu des sociétés allant jusqu’à 7 ans pour un investissement minimal de 50 millions USD. Pour les sociétés qui travaillent sur des projets d’exportation de minéraux transformés sur le sol rwandais, elles bénéficient d’un impôt préférentiel de 15% sur le revenu, jusqu’à 50% du chiffre d’affaires. Il en est de même des équipements miniers qui sont exemptés d’impôts et taxes.
La RDC doit capitaliser ses atouts
Autant dire que le Rwanda construit petit-à-petit sa sphère économique avec l’ambition de devenir un hub de l’industrie minière tant dans la sous-région que sur le continent Africain.
Cependant, il faut dire que l’industrie minière récemment installée au Rwanda est souvent alimentée par les minerais de la contrebande en provenance de la RDC. Qu’il s’agisse de l’or ou des terres rares, ces minerais traversent la frontière de la RDC pour se retrouver au Rwanda. Juste un exemple, la douane Congolaise n’a pu enregistrer qu’à peine 3kg d’or à l’exportation durant tout le premier semestre 2020 dans la partie Est de la RDC. Des enquêtes documentées estiment jusqu’à 15 tonnes d’or qui sortent par la fraude de la RDC principalement par la partie Est.
Quoi qu’il en soit, alors que le Rwanda est en train de balayer devant sa cour, la RDC devra mettre effectivement en œuvre toutes les réformes initiées par son nouveau Code minier de mars 2018 mais aussi lutter efficacement contre l’exploitation illégale de ses minerais dont une bonne partie échoue au Rwanda. Déjà, c’est une bonne chose que le ministre des Mines de la RDC ait pris un moratoire sur la transformation de concentré du cobalt. Il faudra simplement élargir cette mesure à tous les principaux minerais d’exportation de la RDC.
" RDC - Rwanda: Tshisekedi et Kagame signent trois accords commerciaux - 26.06.2021
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-rwanda-tshisekedi-et-kagame-signent-trois-accords-commerciaux/2286491
-À l’issue d’un tête-à-tête entre les deux Présidents à Goma, en terre congolaise.
La République démocratique du Congo et son voisin le Rwanda ont conclu, samedi, trois accords commerciaux à l’issue d’un tête-à-tête entre les Présidents des deux pays à Goma, en terre congolaise, et ce, plus d’un mois après l’éruption du volcan Nyiragongo qui a eu des répercussions au Rwanda.
Le premier accord conclu porte sur la promotion et la protection des investissements entre les deux pays ; le second a pour objet une convention entre les deux pays en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, selon le communiqué final publié à l’issue du tête-à-tête entre les deux dirigeants, retransmis en direct par les télévisions publiques des deux pays.
Le troisième protocole d’accord concerne l'exploitation de l’or et implique la société congolaise aurifère (SAKIMA SA) ainsi que la société rwandaise DITHER LTD.
« Nous avons perdu tant d'années à vivre, en nous regardant en chiens de faïence, en vivant en tensions et en situation de guerre, mais aussi à partager la haine, maintenant ça suffit », a déclaré le Président congolais Félix Tshisekedi, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue rwandais, Paul Kagame.
Tshisekedi a encore défendu l’état de siège décrété depuis, mai dernier, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, tourmentées par la violence des groupes armés.
« Le phénomène qui se passe chez nous est très complexe », a déclaré Tshisekedi pointant la responsabilité de l’armée congolaise ainsi que celle des pays voisins à partir desquels sont menés des incursions ».
Paul Kagame a soutenu qu’il « n'est pas possible de rétablir la paix lorsque les pays voisins connaissent une certaine instabilité ».
« C'est pourquoi, le Président Tshisekedi et moi-même convenons que l'absence de paix et de stabilité ne doit pas devenir unLa République démocratique du Congo (RDC) a essentiellement signé avec le Rwanda des accords militaires entre 2006 et 2018. Plusieurs accords et conventions n’ont pas été soumis à l’approbation préalable du Parlement, tel qu’exigé par l’article 213 de la Constitution.
C’est le cas de l’accord signé en 2012, entre Joseph Kabila et Paul Kagame sur le principe d'une force internationale armée et neutre pour éradiquer le M23 et les rebelles rwandais des FDLR dans l'Est de la RDC, patrouiller et sécuriser les zones frontalières.
e situation permanente dans nos deux pays. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous habituer à cette situation », a ajouté le Président rwandais.
Avant le tête-à-tête qui s’est tenu dans un luxueux hôtel de Goma, ville frontalière avec le Rwanda, Félix Tshisekedi a emmené Kagame en visite pour évaluer les dommages causés par la récente éruption du Volcan Nyiragongo au Nord de Goma. La veille, Kagame au volant de sa jeep a fait de même lors de la visite de Tshisekedi à Gisenyi, au Rwanda.
"RDC-Rwanda : quels accords importants lient les deux pays ? - 20-06-2022
= https://www.digitalcongo.net/article/62b05efd1ccb9ddb4d60fd86/
Le Conseil supérieur de la défense a demandé mercredi 13 juin dernier au gouvernement de la République de suspendre tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec le Rwanda.
Mais quels sont ces accords et conventions ? Quelle est leur nature ? Depuis 2006, plusieurs accords et convention ont été signés entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda et la plupart sont militaires.
En 2012 par exemple, Paul Kagame et Joseph Kabila ont signé au nom de leurs pays un accord sur le principe d’une force internationale armée et neutre pour éradiquer le Mouvement du 23 mars (M23) et les rebelles rwandais des FDLR dans l’Est de la RDC. Cette force avait la mission de patrouiller et sécuriser les zones frontalières.
Le dernier accord entre les deux pays remonte en 2021. Félix Tshisekedi et Paul Kagame vont signer trois accords commerciaux. Le premier accord porte sur la promotion et protection des investissements entre les deux pays voisins. Le deuxième est une convention en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu.
Enfin le troisième, c’est un protocole d’accord qui concerne l’exploitation de l’or impliquant ainsi la société congolaise aurifère (SAKIMA SA) et celle de la société rwandaise Dither LTD.
Officiellement donc, aucun accord militaire n’a été conclu avec le Rwanda sous Félix Tshisekedi. D’ailleurs, avant d’activer le M23, Kagamé n’a pas caché sa déception de voir la RDC signer un accord de coopération militaire avec l’Ouganda sans associer le Rwanda.
"La RDC et le Rwanda ont essentiellement signé des accords militaires - 20/06/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/06/20/actualite/politique/la-rdc-et-le-rwanda-ont-essentiellement-signe-des-accords-militaires
La République démocratique du Congo (RDC) a essentiellement signé avec le Rwanda des accords militaires entre 2006 et 2018. Plusieurs accords et conventions n’ont pas été soumis à l’approbation préalable du Parlement, tel qu’exigé par l’article 213 de la Constitution.
C’est le cas de l’accord signé en 2012, entre Joseph Kabila et Paul Kagame sur le principe d'une force internationale armée et neutre pour éradiquer le M23 et les rebelles rwandais des FDLR dans l'Est de la RDC, patrouiller et sécuriser les zones frontalières.
Mercredi 13 juin dernier, le Conseil supérieur de la défense a demandé au gouvernement de la RDC de suspendre tous les protocoles d’accord, accords et conventions conclus avec le Rwanda.
Cette mesure a été prise à la suite de l’appui du Rwanda aux rebelles du M23 qui ont lancés des hostilités depuis octobre 2021 dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Le collectif des députés provinciaux a aussi invité samedi 18 juin le Chef de l’Etat à couper les relations diplomatiques avec le Rwanda et à suspendre tous les accords et conversions signés avec lui.
Des accords commerciaux
En 2021, Felix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda ont conclu trois accords commerciaux.
La première porte sur la promotion et la protection des investissements entre les deux pays.
Le second est une convention en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu.
Le troisième protocole d’accord concerne l'exploitation de l’or et implique la société congolaise aurifère (SAKIMA SA) ainsi que la société rwandaise Dither LTD.
Tous ces accords se sont avérés très bénéfiques pour l’économie rwandaise au détriment de la RDC, avancent plusieurs députés. Leur suspension est une forme de sanction économique pour répondre à l’agression rwandaise, ajoutent-ils.
"Que pensez-vous des accords signés entre la RDC et le Rwanda ? - 05/07/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/07/05/emissions/parole-aux-auditeurs/que-pensez-vous-des-accords-signes-entre-la-rdc-et-le
La RDC et l'Ouganda ont signé le 27 mai 2021 dernier, un accord pour la construction d'une route interconnexion d'un coût estimé à 334,5 millions $. Les deux pays entendent tirer pleinement profit de leur proximité géographique.
Un mois plus tard, soit le 26 juin dernier la République démocratique du Congo et son voisin le Rwanda ont conclu, trois accords commerciaux à l’issue d’un tête-à-tête entre les Présidents des deux pays à Goma : Le premier porte sur la promotion et la protection des investissements entre les deux pays ; le second a pour objet une convention en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale ; enfin le troisième sur l'exploitation de l’or.
Par ailleurs, le 12 juillet dernier, le Président de la République du Burundi a séjourné à Kinshasa, signe avec son homologue, plusieurs accords de coopération dont le Mémorandum d’entente concernant le projet conjoint de développement d’un chemin de fer à écartement standard (SGR) Uvinza-Musongati-Gitega-Uvira-Kindu, section Gitega-Bujumbura-Uvira-Kindu.
Que vous inspire cette dynamique régionale qu’imprime le président Felix Antoine Tshisekedi ?
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"RDC-Rwanda: Tshisekedi invité à se retirer d’un accord qui donne à Kagame le droit d’exploiter les minerais sur une étendue d’1.000.000 ha - 15 juin 2022
= https://www.tsieleka.com/index.php/2022/06/15/rdc-rwanda-tshisekedi-invite-a-se-retirer-dun-accord-qui-donne-a-kagame-le-droit-dexploiter-les-minerais-sur-une-etendue-d1-000-000-ha/
Des nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le soutien avéré de l’armée rwandaise aux rebelles du M23, qui occupent la cité de Bunagana au nord kivu. Pour le député national Jean Claude Kibala, ancien gouverneur du Sud-Kivu, il faudrait mettre fin aux accords commerciaux signés avec le Rwanda, pour protester contre cette agression.
« Kagame est devenu très gourmand parce que ce pays lui a presque tout donné. En 2019, il y a eu des opérations pour traquer un général des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), qui a été tué avec ses compagnons. Après on accorde à une société Rwandaise les Mines de la Sakima », a-t-il déclaré au cours de la séance plénière de Mardi 14 juin 2022. Et de poursuivre, “les Mines de la Sakima, c’est tout le Kivu, Maniema. Commençons par nous retirer de cet accord”.
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Selon la cartographie de la sakima que la rédaction a consultée, ces mines sont réparties dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et du Maniema. Ils sont localisés entre les latitudes 1° 00’ Sud et 3° 14’ Sud, et les longitudes 27° 11’ Est et 26° 5’ Est. La société publique dispose d’un patrimoine minier regroupant 46 Permis d’exploitation (+/- 1.000.000 ha).
“Le Rwanda a créé une société aurifère. Mais, il n’a pas de l’or. Cette société est censée fonctionner avec nos minerais. Une usine de raffinerie coûte 5 millions USD. Je ne vais pas vous dire combien nous gaspillons ici dans les tralala”, a révélé Jean Claude Kibala.
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« Nous avons signé des accords des pays voisins de bonne fois. Nous devons nous retirer de ces accords”, a-t-il conclu.
Sakima dispose de plusieurs substances minérales, dont le Coltan, la cassitérite et l’or. L’accord signé en juin 2021 est un grand coût économique pour Paul Kagame. D’où le retrait de la RDC est très urgent.
"RDC: Tshisekedi et Kagame vont créer une société commune pour exploiter les mines à l’Est]RDC: Tshisekedi et Kagame vont créer une société commune pour exploiter les mines à l’Est - Septembre 08, 2021
= https://www.sangoyacongo.com/2021/09/rdc-tshisekedi-et-kagame-vont-creer-une.html
"RDC: Pourquoi Kagame relance ses marionnettes de M23 dans les mines ? [Dossier]]"RDC: Pourquoi Kagame relance ses marionnettes de M23 dans les mines ? [Dossier] -31 mai 2022
= https://www.tsieleka.com/index.php/2022/05/31/rdc-pourquoi-kagame-relance-ses-marionnettes-de-m23-dans-les-mines-dossier/
"La société rwandaise chargée par Tshisekedi de raffiner l’or du Congo est en litige avec des investisseurs belges - 6/07/2021
= https://www.lesoir.be/382656/article/2021-07-06/la-societe-rwandaise-chargee-par-tshisekedi-de-raffiner-lor-du-congo-est-en
"Ouganda, Financement de la construction de nouvelles routes dans l’est de la RDC - 22 oct. 2020"
Compatriotiquement!
PS
"FDLR, un alibi de Kigali déjà dépassé, démodé et folklorique - 13.08.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-108969_fdlr_un_alibi_de_kigali_deja_depasse_demode_et_folklorique.html
Pour un enseignant de l’université de Kinshasa, les FDLR ne constituent plus une menace sérieuse et immédiate pour la sécurité du Rwanda, de lors qu’elles n’ont plus mené une attaque d’envergure contre le Rwanda depuis 2001 ( 20 ans déjà).
Pour ce scientifique, “ce jeu d’equilibrisme diplomatique d’Antony Blinken cache en réalité une duplicité des Etats-Unis d’Amérique dans sa politique envers la RDC. Renvoyer Kinshasa et Kigali dos à dos, demandant à chacun de cesser de soutenir le groupe armé nocif à l’autre n’est simplement pas sérieux”, réagit-il dans une plateforme des scientifiques congolais.
Concernant les FDLR, il convient de signaler que les relations entre la RDC et les FDLR sont pour le moins ambiguës. D’une part, les gouvernements congolais, sous Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, n’ont pas hésité de conclure des accords officiels avec le Rwanda, permettant ainsi à l’armée rwandaise de mener des opérations autonomes ou conjointes avec l’armée congolaise contre les milices FDLR établies dans l’Est du Congo, révèle ce professeur. “C’est d’ailleurs dans le cadre d’une opération des forces spéciales rwandaises dans le Kivu que le chef militaire des FDLR, Sylvestre Mudacumura, fut tué en 2019″, rappelle-t-il.
Par contre, de l’avis même de la Monusco, le M23 dispose d’une puissance de feu supérieure à celle des forces de l’ONU et de l’armée congolaise réunies, et par conséquent, représente une menace sérieuse pour la paix, l’unité et l’intégrité territoriale de la RDC. D’où ces questionnements, “pourquoi les Américains feignent-ils de méconnaître cette réalité? Pourquoi se refusent-ils de condamner l’agression de la RDC par le Rwanda? N’est-il pas évident aux yeux des américains que cette question des FDLR ne constitue qu’un prétexte dont le Rwanda se sert pour justifier l’occupation et le pillage des ressources de la RDC?”, s’interroge un responsable de premier rang de la société civile du Nord-Kivu . Les Américains ne peuvent pas être aussi naifs pour méconnaître ces réalités, a-t-il insisté.
En réalité, soutient-il, “les États-Unis ne soutiennent pas fermement l’intégrité territoriale de la RDC. A Washington, notamment au département d’État, la RDC continue d’être perçue comme un pays énorme, fragmenté et difficilement gouvernable. Mais la différence aujourd’hui par rapport à hier, est que les États-Unis ne professent pas ouvertement leur volonté de voir le Congo se désintégrer car on ne sait jamais”. Les Etats-Unis sont conscients qu’en dépit de leur puissance extraordinaire, l’avenir de la RDC et de la sous-région sera avant tout façonné par les acteurs et forces nationaux et régionaux.
Par exemple, un soulèvement populaire marquant le renouvellement politique de la RDC n’est pas impossible. Dans ce contexte, il ne faut surtout pas pour les Américains se mettre à dos de l’opinion congolaise, car si la RDC renaissait, les États-Unis pourraient demontrer leurs valeurs et intérêts face à une Chine de plus en plus hégémonique et une Russie revancharde. Et si la RDC venait à se désintégrer, alors les États-Unis pourraient-ils entretenir des bonnes relations avec chacune de nouvelles républiques indépendantes. En somme, “la visite d’Antony Blinken à Kin et dans la sous-région n’aura pas servi à grand chose, si ce n’est à nous rappeler que nous sommes les principaux artisans de notre destin”.
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: AUJOURD'HUI IL RESTE DEUX DEVOIRS A L'ONU ET A LA CI : LES PREUVES DES FDLR COMBATTANT SIGNIFICATIVEMENT OUI OU NON A COTE DES FARDC CONTRE LE RWANDA ET LE RAPPORT EXHAUSTIF DES PILLAGES DES MINERAIS ET FAUNE DU CONGO PAR LE RWANDA ET L'OUGANDA !
Un Congolais demande lui, au Rwanda qui seul affirme des relations entre la RDC et les FDLR de brandir un rapport indépendant qui prouve ses allégations ? Kagame n'a, à ne point douter ni envie ni intérêt parce qu'il sait l'inanité ou l'approximation de ses affirmations.
Il suggère aussi que la RDC puisse développer son propre rapport pour se donner des arguments de défendre sa non-participation aux côtés des FDLR ; mais au delà de son statut de partie prenante directe qui peut affaiblir sa démonstration, on peut se demander si elle en a les moyens : elle ne dispose ni des drones performants et d'autres dispositifs de surveillance et ses témoignages risquent d'être pris à partie.
Voilà pourquoi personnellement j'ai privilégié de confier ce rôle à l'Onu, à la CI et aux experts internationaux qui disposent de moyens techniques et sont indépendants dans le procès !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Il suggère aussi que la RDC puisse développer son propre rapport pour se donner des arguments de défendre sa non-participation aux côtés des FDLR ; mais au delà de son statut de partie prenante directe qui peut affaiblir sa démonstration, on peut se demander si elle en a les moyens : elle ne dispose ni des drones performants et d'autres dispositifs de surveillance et ses témoignages risquent d'être pris à partie.
Voilà pourquoi personnellement j'ai privilégié de confier ce rôle à l'Onu, à la CI et aux experts internationaux qui disposent de moyens techniques et sont indépendants dans le procès !
"Le Rwanda « Peut-il mettre à la disposition de l’opinion publique un rapport indépendant qui évoque la collaboration entre la RDC et les FDLR comme lui le fait avec les M23 ? », Franck Mbo (UDPS) - 16.08.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-109097_le_rwanda_peut_il_mettre_a_la_disposition_de_l_opinion_publique_un_rapport_independant_qui_evoque_la_collaboration_entre_la_rdc_et_les_fdlr_comme_lui_le_fait_avec_les_m23_franck_mbo_udps.html
Cadre de l’UDPS, Franck Mbo Nzolameso s’est confié à liberteplus.net ce vendredi 12 août autour de certaines questions d’actualité dont le départ de la Monusco, la diplomatie américaine en RDC et le récent rapport de l’ONU sur l’implication du Rwanda. Ci-dessous, son coup de gueule.
Franck Mbo pense que les manifestations publiques contre la léthargie de la Mission onusienne ont sérieusement bougé les lignes au point que le rapport de l’ONU a dû identifier de manière claire le Rwanda comme parrain du M23, mouvement rebelle qui occupe actuellement la cité de Bunagana dans le Nord-Kivu.
« Ce rapport nous sert de preuves pour cerner le problème mais aussi mettre en application des mécanismes nationaux et internationaux susceptibles de renverser à notre faveur la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu », a-t-il déclaré.
Il salue de vive voix l’attitude du secrétaire d’État américain, Mr. Antony Blinken, qui lors de son séjour de travail à Kinshasa, est revenu fortement sur ce rapport si grave.
« Je crois que le gouvernement américain qui s’appuie sur les démarches diplomatiques pour résoudre la crise régionale a maintenant des éléments probants pour être juste quand il évoquera la situation de l’Est, même si le Rwanda aujourd’hui trompe l’opinion internationale que le gouvernement congolais collabore avec les FDLR ».
« Seul Kagame parle des relations qui existeraient entre la RDC et les FDLR »
« Seul Kagame parle des relations qui existeraient entre la RDC et les FDLR. Peut-il brandir un rapport indépendant qui prouve ses allégations ? », s’interroge-t-il.
Au-delà de la diplomatie étrangère, je suggère cependant que notre pays puisse développer son propre rapport de forces qui lui fera respecter davantage.
Concernant le secteur du climat dont l’envoyé américain a évoqué, Dr. Jonas Kalambayi estime que si l’occident, plus spécialement les États-Unis d’Amérique, veut continuer à interdire la RDC a d’exploiter ses richesses et investir dans l’industrialisation comme eux l’ont et continuent de le faire, au motif que la planète sera en danger, ils doivent mettre en place en faveur de la RDC des opportunités économiques sérieuses dénuées des exigences démesurées pour actionner le développement de son peuple.
Au sujet des élections de 2023, Franck Mbo dit saluer la promesse d’appui financier des USA annoncée par le gouvernement américain. « Je profite de l’occasion pour demander à l’opposition de préparer les élections car, elles auront bel et bien lieux. À la population congolaise, de ne pas se laisser distraire par des hommes sans cœur qui défendent leurs propres intérêts. Le meilleur choix pour l’avenir, c’est l’UDPS, a-t-il conclu.
"Faut-il parler des FDLR à chaque fois qu'on evoque le M23 ?
= https://www.congoresearchgroup.org/fr/2022/08/17/faut-il-parler-des-fdlr-a-chaque-fois-quon-evoque-le-m23/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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