COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
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COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
Avec un survol rapide, décalé mais se voulant avisé, on découvre des sujets pendants qui nécessitent attention ! Il s'agit ainsi du presque feuilleton à l'Assemblée nationale avec ses députés aux salaires exorbitants, de la pénurie du carburant, des violences entre Teke-Yaka au Mai-Ndombe, des préparatifs souterrains et vœux pour les prochaines élections où il est forcément question des partis politiques avec leurs choix souvent sectaires..., autant d'agendas et des difficultés qui s'ajoutent à l'insécurité endémique dans l'Est. Qu'en penser, qu'en dire ?
- L'AN, tout le monde le sait aujourd'hui, est devenue une simple caisse d'enregistrement de l’Exécutif qu'elle a pourtant mission de contrôler, l'achat des consciences de ses députés bien assuré ici par le docile Mboso est ainsi la modalité obligée à cette tache. Un indicateur combien éloquent de l'arbitraire, la démagogie et l'incurie gangrènent le Congo aujourd'hui ...
- La pénurie du carburant est certes une conséquence de la guerre russo-ukrainienne mais chez nous elle se double d'une mégestion locale où manque toute prévision...
- Les violences entre communautés Teke et Yaka dans le Mai-Ndombe partent des conflits fonciers volontiers manipulés par des forces politiques et coutumières mais elles témoignent davantage de la précarité sociale et d'une gouvernance défaillante avec absence de l'autorité de l’État dans les recoins du pays...
- Les élections prochaines sont dans toutes les têtes des politiciens mais aussi au sein de la société civile et du reste de la population et s'ajoute de suite la charge de nos partis politiques aujourd'hui souvent à la solde des présidents fondateurs plutôt que fondés sur des convictions. Sans autre méchanceté c'est le cas du pouvoir actuel avec son parti et son conglomérat des clients qui se voient dans le verrouillage de tous les dispositifs devant contrôler le processus électoral...
- Les massacres persistants dans le Nord Est causés par les bandits rebelles ADF, CODECO, M23 aidés par le Rwanda (Bunangana est occupé depuis trois mois) et d'autres sont les signaux irréductibles de la faillite du pouvoir en place. Du blablabla, des promesses à tout va mais aucune matérialisation.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
- L'AN, tout le monde le sait aujourd'hui, est devenue une simple caisse d'enregistrement de l’Exécutif qu'elle a pourtant mission de contrôler, l'achat des consciences de ses députés bien assuré ici par le docile Mboso est ainsi la modalité obligée à cette tache. Un indicateur combien éloquent de l'arbitraire, la démagogie et l'incurie gangrènent le Congo aujourd'hui ...
- La pénurie du carburant est certes une conséquence de la guerre russo-ukrainienne mais chez nous elle se double d'une mégestion locale où manque toute prévision...
- Les violences entre communautés Teke et Yaka dans le Mai-Ndombe partent des conflits fonciers volontiers manipulés par des forces politiques et coutumières mais elles témoignent davantage de la précarité sociale et d'une gouvernance défaillante avec absence de l'autorité de l’État dans les recoins du pays...
- Les élections prochaines sont dans toutes les têtes des politiciens mais aussi au sein de la société civile et du reste de la population et s'ajoute de suite la charge de nos partis politiques aujourd'hui souvent à la solde des présidents fondateurs plutôt que fondés sur des convictions. Sans autre méchanceté c'est le cas du pouvoir actuel avec son parti et son conglomérat des clients qui se voient dans le verrouillage de tous les dispositifs devant contrôler le processus électoral...
- Les massacres persistants dans le Nord Est causés par les bandits rebelles ADF, CODECO, M23 aidés par le Rwanda (Bunangana est occupé depuis trois mois) et d'autres sont les signaux irréductibles de la faillite du pouvoir en place. Du blablabla, des promesses à tout va mais aucune matérialisation.
"Émoluments des élus nationaux : "Il est inadmissible pour une institution qui est appelée à servir de modèle de transparence, qu'elle soit, elle-même, l'objet d'opacite", Jacques Dromwa - -09.09.2022
= https://lepotentiel.cd/2022/09/07/cinq-questions-a-jacques-dromwa-2/
1. En tant qu’analyste politique, comment jugez-vous la question d’émoluments des élus nationaux ?
Le dossier des émoluments des députés a démontré au monde l’opacité totale sur la gestion des finances publiques à l’Assemblée nationale. Il est inadmissible pour une institution qui est appelée à servir de modèle de transparence, qu’elle soit, elle-même, l’objet d’opacité dans la distribution des émoluments de ses pensionnaires. Le montant évoqué semble astronomique pour un pays en crise économique récurrente comme la République démocratique du Congo.
2. Ne pensez-vous pas qu’il est temps de corriger cette injustice sociale en réduisant le train de vie des institutions ?
En effet, le tollé qu’a suscité le montant alloué aux députés au titre d’émoluments démontre à suffisance qu’il y a absence totale de justice sociale dans la répartition du revenu national. Ceci peut être constaté dans la loi budgétaire 2022 où près de 80% des recettes prévisionnelles sont allouées au fonctionnement des institutions avec la part belle aux institutions politiques. Cette absence de justice distributive du revenu national crée beaucoup d’inégalités sociales et de frustrations dans le chef des autres catégories socio-professionnelles. Il devient plus que impérieux que le train de vie des institutions politiques soit drastiquement baissé au profit de l’investissement qui demeurent le parent pauvre des lois budgétaires votées à l’Assemblée nationale.
3. Quel bilan dressez-vous de la dernière session parlementaire ?
Le bilan de la dernière session parlementaire reste mitigé, à l’instar des autres sessions. Nous avons l’impression que l’Assemblée nationale a été réduite à une caisse de résonance de l’exécutif. L’une des tâches confiées à l’Assemblée nationale est le contrôle de l’exécutif. A ce jour, l’action gouvernementale n’est pas contrôlée. Les membres du gouvernement se comportent en électron libre, oubliant le devoir de redevabilité auquel ils sont astreints.
4. La prochaine session est essentiellement budgétaire et le gouvernement annonce une loi de finances 2023 chiffrée à plus de 14 milliards USD. Qu’en pensez-vous en termes d’accroissement ?
L’accroissement des prévisions budgétaires pour l’exercice 2023 ne pose aucun problème dès lors que l’on est sûr que l’Etat de l’économie congolaise actuelle en l’absence de réformes substantielles aura la capacité de mobiliser ces recettes. Par ailleurs, si augmentation du budget il y a, l’Etat devra affecter plus de la moitié aux investissements en lieu place de la consommation immédiate des institutions politiques.
5. Jean-Marc Kabund était de nouveau devant les juges pour l’acte 1 de son procès proprement dit. Ne pensez-vous que le régime est en train de fabriquer un opposant qui ne le mérite pas ?
En effet, nous avons l’impression que le régime actuel est pris dans son propre piège. Si hier, on accusait l’ex-président de tout, sans la moindre preuve ; aujourd’hui on voudrait que les différentes dénonciations faites par l’opposition soient prouvées. On a poussé le bouchon plus loin jusqu’à ériger certaines d’entre elles en délit d’outrage au chef de l’Etat. En démocratie, un tel agissement du régime en place est qualifié de dictatorial. M. Kabund paie le prix de son courage, avoir dénoncé des antivaleurs dont l’actuel régime se serait rendu coupable. La démocratie a ses exigences qui obligent à tous les aspirants de s’y conformer. N’oublions pas que les leaders naissent en fonction de circonstances.
(*) Economiste et analyste politique
"Moïse Moni Della : "Ceux qui ont parlé de 21.000 USD n'ont fait que dire la vérité, rien que la vérité."
Moïse Moni DELLA : Félix Tshisekedi est-il démagogue ou populiste ? »- 09.09.2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/moise-moni-della-felix-tshisekedi-est-il-demagogue-ou-populiste/
La rémunération excessive et révoltante des députés nationaux à 21 000 dollars le mois dénoncée par Martin Fayulu et Pierrot Luwara, confirmé par Delly Sesanga et Jean-Marc Kabund continue à faire couler beaucoup d’encre et de salive.
Loin des polémiques stériles et indépendamment de nos nos chapelles politiques, ce sujet mérite réflexion et attention de tout citoyen esprit de paix et de justice. C’est un sujet d’intérêt national qui relève de la justice sociale et distributive. Sinon, l’État de droit, credo du président actuel, n’a aucun sens et aucune substance.
Cette polémique sur la rémunération des députés ressemble à celle qui avait éclaté lors de la distribution des jeeps Palisade que d’aucuns n’ont pas hésité de qualifier d’une corruption à ciel ouvert et à grande échelle. Il y a eu les informations confuses et contradictoires. Certains députés de la représentation nationale parlaient d’un don du chef de l’État, tandisque d’autres députés soutenaient mordicus que c’est un emprunt.
Le noble combat des treize parlementaires que nous avons relayé en étant très jeunes au lendemain de la création de l’UDPS, avec les fondateurs, pionniers, combattants, diaspora, en bravant tous les risques et en consacrant d’énormes sacrifices, avait comme Leitmotiv l’amélioration de la vie des Congolais.
Aujourd’hui, l’UDPS au pouvoir, nous avons un devoir, historique, politique et patriotique de veiller à cet idéal pour lequel plusieurs de nos vaillants combattants ont sacrifié leur vie.
La politique ‘,disait Socrate, n’a de sens, de substance et de consistance que si et seulement si elle œuvre pour l’intérêt général.
Une remunération convenable et confortable permet, comme disait Bourdieu, à un citoyen de connaître la mutation sociale. D’où la nécessité de réfléchir sur la politique sociale, la disparité sociale, l’écart social et la fracture sociale chère à Jacques Chirac.
Les projet de société des partis politiques et des États modernes se résument par résoudre les besoins du peuple.
Étienne Tshisekedi d’heureuse mémoire était bien inspiré en laissant un véritable, mémorable, valable, inoubliable testament politique qui se résume à « Le peuple d’abord ».
Nous ne plaidons pas pour que la RDC devienne un État providence où on va commencer à raser gratis, où chaque matin on va commencer à donner l’aumône au peuple. Non, nous sommes pour un État de droit, un État social, un État qui ordonne, qui régule, dans une économie de type khenesienne ou l’Etat a un rôle moteur. L’Etat doit fixer un salaire décent aux citoyens dans tous les secteurs, pas seulement aux personnels politiques.( députés, sénateurs, gouverneurs, ministres …). Dans un pays comme le nôtre, de surcroît qui se targue un État de droit, il doit y avoir une politique salariale juste, équitable et satisfaisante pour tout le monde.
Le salaire du président de la République, d’un député ou autres autorités ne peut pas être un sujet tabou. Comment dans un État de droit le président, le député ne connaissent pas leurs salaires ? Le président de la République n’a pas hésité de dire qu’il ne connaissait pas son salaire à une question pertinente et insidieuse posée par Christian Lusakueno de la radio Top Congo.
La question de même nature à été posée au président Français par les écoliers. Ce dernier n’a pas hésité de dire : je gagne 15 €, après tous les prélèvements et cotisations, il me reste net 9000€. Quant aux députés Français et autres, ils disent sans hésiter et sans gêne ce qu’ils gagnent.
En RDC, chaque député donne le montant de sa rémunération qui est différent des autres.
Ceux qui montrent allègrement et mécaniquement leur bulletin de paie de 7.000 USD refusent catégoriquement de reconnaître qu’il y a plusieurs enveloppes et rémunération qu’on appelle communément INVISIBLES du monde des invisibles qu’on ne perçoit pas à la banque, mais plutôt en main propre au près d’un caissier appelé communément « maboko banque » par les Kinois.
Bientôt, ils vont toucher aussi la rubrique appellée RESERVES PARLEMENTAIRES de 5000 USD . Ceux qui ont parlé de 21000 USD n’ont fait que dire la vérité, rien que la vérité. Ceux qui disent le contraire, prennent les Congolais pour les canards sauvages, les moutons de panurge. Ils n’ont aucune considération pour le peuple. La nouvelle chanson patriotique et révolutionnaire de Koffi Olomide est très révélatrice. On ose même menacer les gens pour avoir dit la vérité, alors que dans d’autres cieux c’est un sujet qui peut faire bouger les lignes. Où est l’IGF ? Ou est la Cour des comptes ? Où est la justice pour éclairer l’opinion sur ce sujet ultra sensible de la dilapidation de l’argent du contribuable congolais ? Le président Félix ne disait-il pas à l’époque que l’UDPS au pouvoir, le policier aura un salaire décent qui va lui permettre d’acheter une voiture et une maison ? Était-il populiste ou démagogue? Je ne crois pas. Je suppose qu’il était de bonne foi à ce moment là. Le pouvoir change certaines personnes. Dans un pays scandaleusement riche comme le nôtre, c’est possible ce qu’il avait promis pour vu qu’il impose une stricte autodoxie financière en fermant le tonneau de danaïde, en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut absolument diminuer les revenus des hommes politiques et mandataires publics. Je préconise par contre qu’on puisse réajuster à la hausse les salaires des policiers, militaires, médecins, enseignants. Pourquoi un professeur d’université ne toucherait pas comme un député ? Je suis pour l’équité, la réduction de l’écart salariale. Bref, la disparité salariale pour consacrer et concrétiser la justice salariale et distributive.
Moïse Moni DELLA IDI
Porte parole du peuple
Président des Conade
"Salaire des députés : "On se distribue l'enveloppe des rémunérations en laissant à toutes les autres catégories des fonctionnaires de l'Etat des miettes", Ferdinand Kambere - 09.09.2022
= https://objectif-infos.cd/2022/09/08/rdc-affaire-21-000-quand-on-doit-decider-de-laugmentation-on-doit-redistribuer-equitablement-les-economies-qui-sont-degagees-me-fkk/
Le salaire du député congolais demeure au centre des diatribes depuis que l’opposant Martin Fayulu a levé le voile du silence. Dorénavant, la question est sur toutes les lèvres et les Congolais veulent y voir clair. Alors que le silence est assourdissant du côté de la Chambre basse, de la Présidence de la République ou encore au gouvernement, l’opinion ne compte pas lâcher-prise.
L’opposition politique s’est emparée du dossier et ne semble pas prête à accorder un chèque à blanc à ces animateurs des institutions qui se gavent des richesses du pays sans se soucier du peuple qu’ils prétendent représenter.
Le PPRD Ferdinand Kambere, un de très critiques du régime Tshisekedi, soutient que les augmentations faites pour changer le train de vie des dirigeants ne sont pas justifiées si elles ne tiennent pas compte des conditions de vie de l’ensemble du peuple congolais. Si les animateurs des institutions se plaignent d’être frappés de plein fouet par le coût de la vie, estime-t-il, il en est de même pour les gouvernés dont la plupart vivent avec moins de 2 dollars par jour.
« Aujourd’hui, sans qu’il ne soit démontré que le budget a augmenté de manière significative pour répondre aux besoins de la vie nationale, les députés, les membres du gouvernement, les membres du cabinet du président, ça fait maintenant la folie au sommet de l’État. On serait en train de se distribuer l’enveloppe de rémunération à plus ou moins 60% en laissant à toutes les autres catégories des fonctionnaires de l’État des miettes. Et c’est anormal. Ça doit cesser » , a-t-il insisté dans une interview accordée à objectif-infos.cd, mercredi 7 septembre.
Au regard de ce tableau, le Kabiliste exige, par respect aux articles combinés 109 et 58 de la constitution sur le devoir de l’État, de garantir la répartition équitable des ressources nationales. Bien plus, se basant sur les articles 3 et 11 de la loi relative aux finances publiques, l’opposant rappelle que ceux-ci interdisent aux institutions, par « principe de sincérité », de sous-estimer ou de surestimer leurs charges, comme c’est le cas aujourd’hui, au détriment d’autres charges de la vie de la nation.
« Quand on doit décider de l’augmentation, on doit redistribuer équitablement les économies qui sont dégagées et ce, au prorata des catégories de tout le monde. L’argent du trésor public est pour nous tous, fonctionnaires ou non. Et si, l’article 109 de la constitution dit que pour assurer l’indépendance et la dignité, les députés nationaux et sénateurs ont droit à une indemnité équitable, je pense, comme sous d’autres cieux, la loi relative aux finances, conformément au même article, doit indexer cette indemnité aux indemnités des juges ordinaires des Hautes Cours de justice pour garantir aussi à ceux-ci une indépendance et une dignité, à l’instar de l’Allemagne et ce, dans le cadre de renforcer le principe de séparation des pouvoirs entre les institutions dans une démocratie ».
Pour étayer sa réflexion, maître FKK poursuit qu’à ce rythme, les augmentations des indemnités en faveur des membres du Parlement ou des juges suivront la tension salariale de l’ensemble de toutes les catégories dont les statistiques peuvent être publiées chaque année par l’agence nationale des statistiques du pays. À l’en croire, cela évitera des détournements des mains d’œuvre de l’État en ne payant plus des sommes indues aux uns par rapport aux autres catégories.
« Ce qui se passe aujourd’hui, si ceci est avéré, quand on parle des dons gratuits aux députés, des jeeps palissades, des montants en don pour accompagner les députés dans leurs circonscriptions avec 63.000$, des indemnités des vacances, 21.000$, etc., ça n’a rien de commun avec la législature de 2006 à 2011 à laquelle j’ai été membre », a-t-il fait savoir.
En Allemagne, par exemple, en dehors des indemnités indexées au salaire du juge ordinaire de la Haut Cour, le député a, en plus, une indemnité forfaitaire au coût de la vie, le loyer, le transport, la restauration durant son séjour dans la capitale pour sa participation à la session parlementaire qui ne peut dépasser la moitié de son indemnité principale. Et c’est peut être ça qu’on veut appeler « invisible ». Ici, nuisibles, c’est parce que, c’est une quantité qui n’est pas frappée par l’impôt! En réalité, pour l’indemnité parlementaire, le député doit payer l’impôt sur son revenu comme pour tout citoyen! Durant la session budgétaire prochaine, la population veut voir que cette question soulevée par la clameur publique est résiliée définitivement dans la loi des finances conforment à l’article 109 de la constitution. Sinon, c’est la population qui va les chasser lorsqu’elle va constater qu’ils sont des égoïstes et qu’ils coûtent inutilement très cher à la République » , prévient le secrétaire permanent adjoint du PPRD.
Mais, à ce stade du débat, personne ne veut aborder la question, tant elle est brûlante. Cependant, garant de la nation, le président Tshisekedi reste attendu au tournant. Lui à qui revient le rôle de réduire le train de vie des institutions devrait parler à son peuple pour lever le malentendu. Sinon, les Congolais continuent de hurler pour en savoir plus sur le salaire de leurs élus qu’ils trouvent égoïstes et coûteux pour le pays.
"Affaire 21.000 USD : " n'y a pas dépassement. Donc pas de scandale possible " Me Matadiwamba- 09.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110294_affaire_21_000_usd_n_y_a_pas_depassement_donc_pas_de_scandale_possible_me_matadiwamba.html
Le député national Tharcisse Matadiwamba Kamba Mutu s’est inscrit en faux, sur le montant de 21.000 dollars américains par mois évoqué par le président de l’Ecidé, Martin Fayulu Madidi, comme émolument des députés nationaux de la RDC, d’autant plus qu’il n’a jamais perçu cette rémunération, en tant qu’élu du Kwango.
L’élu du territoire de Kenge, dans la province du Kwango, l’a signifié jeudi, au cours d’une mise au point dans son cabinet de travail à la Gombe, au cours de laquelle il a loué le bureau actuel de l’Assemblée nationale (AN) qui, jusque-là, n’a pas dépassé les prévisions des crédits arrêtés pour les dépenses.
Le député Matadiwamba dit n’avoir jamais reçu 21.000 USD par mois et appelle la population à l’apaisement autour de ce montant exhibé.
« Le bureau de Mboso est arrivé en cours de mandat. Il exécute un budget existant. Chaque institution dépense en respectant son budget », a dit Matadiwamba, ajoutant que « s’il n’y a pas dépassement, il n’y a aucun scandale possible ».
Les dépenses se font à l’intérieur du budget
Il a, en outre, précisé que « les dépenses se font à l’intérieur du budget. S’il y a vraiment 21.000 USD, il faut en apporter la preuve ».
Pour lui, le fond du problème est qu’étant à la veille de la session budgétaire, il appartient à l’Assemblée nationale de se livrer à cet exercice.
Pour le président du Parti travailliste libéral (PTL), un député en RDC est plus redevable que son collègue d’ailleurs, notamment d’Europe, aujourd’hui sous prétexte que face à la misère criante de la population, le député vient vers cette population pour trouver des solutions à ses problèmes notamment alimentaires, de logements, de maladies et d’ études.
Dans son intervention, l’élu de Kenge a plaidé, par ailleurs, pour que soient plafonnées les dépenses de toutes les institutions, pour qu’elles ne dépensent que ce qui est prévu.
"Emoluments des Députés nationaux : La DYSOC de Lisanga Bonganga appelle à une marche pacifique de protestation
= https://laprosperiteonline.net/emoluments-des-deputes-nationaux-la-dysoc-de-lisanga-bonganga-appelle-a-une-marche-pacifique-de-protestation/
"Salaire des députés en RDC : la polémique reste vive à deux semaines de la rentrée - 03-09-2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220903-salaire-des-d%C3%A9put%C3%A9s-en-rdc-la-pol%C3%A9mique-reste-vive-%C3%A0-deux-semaines-de-la-rentr%C3%A9e
"RDC: les gros salaires des politiques créent un grand malaise -15 juin 2020
= https://www.africanewsrdc.net/featured/rdc-les-salaires-des-politiques-creent-un-gros-malaise/
Aujourd’hui, en République démocratique du Congo, le revenu salarial mensuel d’un député national, déjà supérieur à 6.600% à celui du dernier fonctionnaire de l’Etat, est inférieur de 50% à celui d’un Conseiller principal du Président de la République et de 200% à celui d’un ministre de la République…
Un débat défraie la chronique par ce temps de récession et de crise sanitaire due au Coronavirus: les députés nationaux réclament 2.000 dollars de plus dans leur enveloppe mensuelle. L’information succède à une autre, le recrutement de 294 agents supplémentaires à la Présidence de la République avec un personnel déjà pléthorique et où certains salaires ont été récemment alignés sur ceux des membres du gouvernement, lui-même éléphantesque. La réclamation des élus du peuple suscite un tollé général.
Certaines écuries politiques veulent en profiter pour faire un procès à la speakerine Jeanine Mabunda et ses troupes. En réponse, d’autres états-majors politiques font circuler de larges extraits de la dernière adresse à la Nation du Président de la République Félix Tshisekedi, notamment là où il dit: «Je suis conscient de vos difficultés en ce que la population dont vous êtes l’émanation attend de vous des routes, des écoles, des frais funéraires, des frais de mariage, des frais de subsistance.
Il est nécessaire que nous puissions, sans entraver les prérogatives des uns et des autres, trouver des mécanismes pour créer une synergie gouvernement-parlement de sorte que vous puissiez être associés à la concrétisation de nos projets dans vos circonscriptions respectives. Je pense à la pratique à l’époque où les parlementaires bénéficiaient d’une dotation raisonnable pour répondre, un tant soit peu, aux besoins de leurs bases respectives pendant les vacances parlementaires. La fonction de parlementaire est noble et prestigieuse. Je ne veux pas des députés et sénateurs privés de leurs droits, notamment par l’accumulation des arriérés de salaires ou encore par manque de titre de voyage pendant les vacances parlementaires…».
Ecarts diaboliques et inexpliqués
Pas besoin de polémiquer sur une évidence: la requête de l’Assemblée nationale sur l’augmentation des émoluments des élus nationaux date d’avant la Covid-19. Cependant, les pro et les anti-députés se lancent là dans un débat hypocrite après la publication de la lettre du Premier ministre y relative. Aujourd’hui, en République démocratique du Congo, le revenu salarial mensuel d’un député national est inférieur de 50% à celui d’un Conseiller principal du Président de la République et de 200% à celui d’un ministre de la République.
Selon les informations obtenues de l’administration du Budget, le député gagne autour de 4.200 dollars -4.800 selon Léon Nembalemba- contre 8.000 dollars pour le Conseiller principal, 17.500 dollars pour le ministre et 115.000 CDF, soit environ 60 dollars pour une nouvelle unité -N.U.- de la Fonction publique. Dire que les avantages liés aux fonctions du Conseiller principal du Chef de l’Etat, notamment les indemnités kilométriques font augmenter son enveloppe salariale à environ 12.000 dollars le mois régulièrement payés. Les écarts entre ces salaires restent inexpliqués! Surtout que le revenu mensuel du député national est à 6.600% supérieur à celui du dernier fonctionnaire de l’Etat! Celui du Conseiller principal du Président de la République l’est à 13.200% et du ministre à plus de 27.000%! «C’est comme si chaque institution prêche pour sa propre chapelle. Ces écarts sont vraiment difficiles à expliquer tant il est vrai que le Parlement est l’autorité budgétaire.
Rien n’explique que les membres de la 2ème Institution du pays, l’Assemblée nationale, soient logés à la mauvaise enseigne et que ceux de la Présidence et le gouvernement soient gâtés. La Présidence doit avoir acquis ces avantages pendant le temps où elle a géré seule les finances du pays tandis que le gouvernement, qui gère le pays au quotidien, n’a pas d’autre choix que de mieux se servir», analyse un député honoraire convaincu que les inégalités sont frappantes alors que 780 députés provinciaux disent accuser 8 mois d’arriérés de salaires et menacent d’assigner le gouvernement en justice.
«Il est injuste de constater ces inégalités salariales, donc sociales. Il est surtout injuste de parler de ces salaires inéquitables quand nos électeurs, parmi lesquels les fonctionnaires de l’Etat, surtout les tout derniers, doivent se contenter de moins de 100 dollars contre 800 ou 1000 dollars pour les professeurs d’université et environ 500 dollars de prime de risque pour les médecins. Pendant ce temps, un chef de travaux chercheur à l’université touche 110 dollars de prime mensuelle sans salaire», se lamente un député, faisant comprendre qu’un élu, censé contrôler un ministre, ne peut pas être mal loti en termes de traitement mensuel. Ce député Lamuka s’inquiète surtout que «tous ces problèmes sensibles créent un gros malaise et se traitent aujourd’hui dans la rue».
Pas du tout de cet avis, l’élu du peuple Gratien de St-Nicolas Iracan, élu MS-G7 de Bunia en Ituri, affirme sur Twitter qu’il n’y a pas de tabou autour du salaire du député national. «Cotisations du parti 500 dollars et Sesopa 250 dollars, l’élu a 3.484,7 dollars. La Présidence a dépensé près de 20 millions de dollars au premier trimestre 2020 alors que l’Assemblée nationale a utilisé 9 millions», explique l’honorable Iracan, ajoutant que chaque un élu consacre au moins 100 dollars à l’assistance de la population, proposant comme solutions la production, la lutte contre la corruption et la hausse des salaires à la Fonction publique.
Sentiment de révolte
Via le même réseau social, son collègue UNC élu de Walikale au Nord-Kivu Juvénal Munubo dit avoir informé, le 25 mars 2019, du salaire des députés nationaux avec pièce à l’appui -4.030,55 dollars. «Rassurez-vous que je reste transparent à toute modification. Notre peuple souffre. C’est dans la confiance mutuelle, qu’au-delà de nos divergences, nous relèverons les défis», exhorte-t-il.
Si les écarts élevés entre, d’une part, les députés nationaux et les Conseillers du Président de la République et, d’autre part, entre les élus du peuple et les ministres de la République viennent empoisonner les relations entre les institutions politiques au moment où le gouvernement envisage de réduire le train de vie des politiques dans l’espoir de contenir les effets de la crise économique et de la crise sanitaire due à la Covid-19, les inégalités salariales persistantes entre le personnel politique et le citoyen lambda sont davantage criantes et suscitent le sentiment de révolte parmi la population.
«Je ne voterai pour personne en 2023. Je suis ahuri de découvrir que tant le Président de la République, les députés nationaux que le gouvernement ne se soucient pas du sort des petits peuples malgré les slogans flatteurs du genre ‘Le peuple d’abord’. Les révélations sur les salaires des animateurs des institutions du pays et de leurs collaborateurs me laissent perplexe», s’indigne Charlène Ndota, épouse d’un policier. Sur Twitter, quand certains sont tentés de dire que le pays n’est pas géré par «un bon père de famille», le député national MLC Fidèle Babala est formel: «Quand l’absence de vision agrémentée d’un épicurisme tropicalisé trône au pouvoir, c’est le résultat pourtant prévisible».
= https://zoom-eco.net/a-la-une/rdc-salaires-des-politiques-des-ecarts-criants-malgre-la-contrainte-de-reduction-du-train-de-vie/
"Rentrée parlementaire de septembre RDC/ : une session de tous les dangers et de tous les enjeux - septembre 8, 2022
= https://laprosperiteonline.net/rentree-parlementaire-de-septembre/
"Congo Nouveau : « Pénurie de carburant, de longues files devant les stations accentuent les embouteillages » - 07/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/07/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-penurie-de-carburant-de-longues-files-devant-les
Plusieurs motos taxis et vehicules venus se ravitailler en carburant dans une des stations services de Kinshasa, situation causée par une pénurie. Kinshasa, le 04 avril 2022. Radio Okapi.Ph/Jonathan Fuanani
Revue de presse kinoise du mercredi 7 septembre 2022.
Les journaux parus ce mercredi à Kinshasa reviennent la plupart sur la pénurie du carburant et ses dégâts collatéraux. Le journal Congo Nouveau ouvre le bal et titre en sa manchette : « Pénurie de carburant, de longues files devant les stations accentuent les embouteillages ». Cet hebdomadaire fait remarquer que de longues files de véhicules sont observées dans les stations-services de Kinshasa. Du côté des vendeurs sur le marché parallèle de carburant communément appelés « Kadhafi », rapporte ce portail, c’est la fête. Certains coopèrent avec les pompistes pour être servis en grande quantité au détriment des chauffeurs dont la desserte est réduite, révèle ce tabloïd. Et par conséquent, précise Congo Nouveau, ces Kadhafi revendent à un prix plus élevé aux chauffeurs qui ne peuvent pas supporter ces longues files. Ce journal rappelle que les pétroliers avaient averti sur cette pénurie dont la cause principale est la rareté des produits pétroliers suite aux difficultés d’approvisionnement depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien.
La Tempête des tropiques soutient la thèse selon laquelle Kinshasa est au bord de rupture de stock de carburant. Ce quotient cite le ministère des Hydrocarbures qui, dans un communiqué publié lundi dernier, confirme la baisse sensible des stocks en carburant disponibles à Kinshasa, capitale de la RD Congo. Une situation qui crée une forte pénurie d'essence et une grande spéculation sur le prix du carburant dans cette mégapole de plus de 15 millions d'habitants, note ce journal. Hier mardi, souligne La Tempêtes des tropiques, de longues files de véhicules étaient observées devant les stations-service de la capitale. Une situation qui perturbe fortement le transport en commun et contraint plusieurs Kinois à de longues marches à pied, regrette ce tabloïd. Le malheur de ces derniers fait le bonheur de certains conducteurs des taxi, taxi-bus, et taxi-motos qui en profitent pour hausser les tarifs de courses et faire le " demi-terrain ", fait savoir ce journal qui indique que même les compagnies aériennes connaissent des difficultés pour se ravitailler en kérosène à partir de la RDC. Des vols sont même annulés dans différents aéroports du pays, à en croire diverses sources, confirme ce portail.
La Prospérité redoute qu’avec cette pénurie de carburant la ville de Kinshasa soit paralysée pendant longtemps. Ce journal signale que la capitale congolaise connait des scènes d’horreur ces derniers jours avec de longues files des piétons sur les différentes artères de la capitale et des véhicules qui ont pris d’assaut certaines stations-services. Du coup, note ce quotidien, les transports en commun étaient rares. A cela s’ajoute le contrôle divers des agents de transport ou de la police de roulage. C’est l’occasion, redoute ce quotidien, pour les conducteurs des taxis, de renouer avec le phénomène ‘’demi-terrain’’ tant décrié par les autorités provinciales à cause de difficultés de s’approvisionner en carburant. Dans un communiqué du ministère des Hydrocarbures, rappelle La Prospérité, le ministre Didier Budimbu a indiqué que cette situation fait suite à la baisse sensible des stocks en essence. Ce journal pense que les Kinois doivent prendre leur mal en patience étant donné que le bateau dans lequel est chargée l’essence devra accoster le 14 septembre courant. La ville de Kinshasa, rapporte ledit communiqué, consomme plus ou moins 1100m³ par jour et à la suite à cette décrue, un plan de contingentement est appliqué pour assurer la ville en essence essentiellement, souligne ce tabloïd.
ECONEWS rapporte que cette pénurie de carburant perturbe la rentrée scolaire et impose une corvée aux Kinois. Cet hebdomadaire écrit dans ses colonnes si la rentrée scolaire 2022-2023, le lundi 5 septembre, a été douce et apaisée, les bouleversements viennent plutôt de la pénurie de carburant à la pompe qui gagne les stations-service de la ville de Kinshasa. Pourtant, note ce journal, il y avait moyens d’éviter cette situation inconfortable. Circuler dans la ville de Kinshasa devient un casse-tête, poursuit ce portail qui accuse le gouvernement d’avoir négligé l’alerte la Société de transport et de distribution des produits pétroliers (SEP) dans son communiqué daté du 17 août dernier. ECONEWS dit savoir que les pétroliers distributeurs sont, depuis toujours, confronté à ce sempiternel problème de retard de paiement de manque à gagner qui leur est dû par l’Etat congolais par le fait de la subvention du carburant à la pompe. Ce qui, indique cet hebdomadaire, se défendent-ils, perturbent leur plan d’approvisionnement.
Pour le journal La République, cette carence de carburant est venue tout virer au cauchemar. Ce journal fait savoir que la difficulté de s’approvisionner en carburant engendre celle de mobilité avec la rareté de véhicule. Cette même période, indique ce quotidien, les parents sont sous pressions des écoles qui exigent le paiement des acomptes des frais scolaires à Kinshasa. Ce tabloïd estime que le prix de carburant demeure haut en raison de la poursuite de la perception des taxes concernés par le service public. La République regrette que les consommateurs soient soumis à une conjonction de charges dans un laps de temps assez court.
S’exprimant sur la question ce mardi 6 septembre, signale Le Journal, le ministère des Hydrocarbures justifie cette situation par la baisse sensible de stocks en essence et aussi par le fait qu’un plan de contingence a été mis en place afin d’éviter la rupture proprement dite de ce produit stratégique. Pendant ce temps, affirme ce quotidien, le gouvernement s’apprête à payer le manque à gagner des sociétés pétrolières pour leur permettre de s’approvisionner », citant un communiqué rendu public par sa cellule de communication du ministère des Hydrocarbures.
"RDC: les autorités tentent de gérer la pénurie d'essence - 09/09/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220909-rdc-les-autorit%C3%A9s-tentent-de-g%C3%A9rer-la-p%C3%A9nurie-d-essence
En République démocratique du Congo (RDC), face au chaos dans les stations-service à travers la capitale Kinshasa depuis le dimanche 4 septembre, les autorités tentent de gérer la pénurie d’essence. La situation ne devrait pas s’améliorer avant la mi-septembre. Cette pénurie est officiellement causée par le retard dans les arrivées programmées des navires censés approvisionner la mégapole d’environ quinze millions d’habitants.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Les stations-services de la ville sont obligées de procéder au rationnement dans la distribution de l'essence. Elles font face à de longues files d'attente, le jour comme la nuit. Des conducteurs passent la nuit devant les stations en attendant d’être servis le matin. Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a ordonné aux stations-service de limiter l’approvisionnement à 30 litres par jour pour les jeeps et 20 litres pour les petites voitures.Transco, la société publique des transports urbains, a, pour sa part, annoncé la mise en circulation de cent nouveaux bus sur les routes de Kinshasa. D'autres mesures devraient être communiquées après une réunion avec le président Félix Tshisekedi.Pascal Mulegwa
@pascal_mulegwa
#RDC — Face au chaos observé dans les stations - service à travers la capitale Kinshasa suite à la pénurie de carburant, le ministre des hydrocarbures ordonne : Pas plus de 30 litres à la pompe, 20 litres pour les petites voitures.
12:25 PM · 8 sept. 2022
Une cargaison avant la fin du mois
Le ministre annonce qu'un premier navire pétrolier devrait accoster sur les côtes congolaises, le 14 septembre. Sa cargaison devrait alimenter les stations-services avant la fin du mois. Publi
La capitale consomme 1 100 m3 de combustible par jour, mais les autorités et les opérateurs ne peuvent fournir qu’un peu plus de 600 m3. Cette crise est une aubaine pour les conducteurs de taxis et motocyclistes qui s’adonnent à multiplier par trois voire quatre fois le coût normal du transport.Pour le chef de la police de Kinshasa, « c’est de la méchanceté, du vol ». Le commissaire divisionnaire adjoint Sylvano Kasongo annonce le déploiement, dès ce vendredi 9 septembre, des policiers pour interpeller les récalcitrants.
Pascal Mulegwa
@pascal_mulegwa
KINSHASA — « Je viens d'acheter ce matin "10 L" d'essence à 80.000 Fc (40 USD) en raison de 8.000 Fc/litre auprès d’un Kadhafi. À cette allure, la vie et la ville seront paralysées » (un avocat)
1:28 PM · 8 sept. 2022
"Pénurie de carburant Kinshasa : la distribution passe de 660 à 1300 m3 par jour - 09/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/09/actualite/economie/penurie-de-carburant-kinshasa-la-distribution-passe-de-660-1300-m3-par
"Le Potentiel : « Pénurie de carburant : urgence de traquer les spéculateurs » - 09/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/09/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-penurie-de-carburant-urgence-de-traquer-les
"Pénurie de Carburant : Félix Tshisekedi invite le gouvernement à s’impliquer pour barrer définitivement route à la rupture de stock - 10/09/2022
= https://objectif-infos.cd/2022/09/10/penurie-de-carburant-felix-tshisekedi-invite-le-gouvernement-a-simpliquer-pour-barrer-definitivement-route-a-la-rupture-de-stock/
= https://objectif-infos.cd/2022/09/08/kinshasa-penurie-de-carburant-le-gouvernement-a-decaisse-des-fonds-pour-larrivee-dun-autre-bateau-de-25-000-tonnes/
"Pénurie d'essence en RDC: bateau de carburant à l'approche, selon Didier Budimbu, ministre des Hydrocarbures - 10/09/2022 - 10:12
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220910-p%C3%A9nurie-d-essence-en-rdc-bateau-de-carburant-%C3%A0-l-approche-selon-didier-budimbu-ministre-des-hydrocarbures
"Pénurie de carburant : SEP Congo avait tiré la sonnette d'alarme - 07/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/penurie-de-carburant-sep-congo-avait-tire-la-sonnette-dalarme/
"Carburant : voici le plan de contigentement - 08/09/22
= https://www.forumdesas.net/2022/09/carburant-voici-le-plan-de-contingentement/
* 30 litres pour les jeeps et bus; 20 litres pour les voitures.
Soucieux d’assurer la mobilité des Congolais en général et en particulier les habitants de la capitale, en attendant de revenir à la normale, le Gouvernement a décidé de diminuer la quantité de carburant servi et éviter par la même occasion la rupture totale de l’essence.
Le ministre des Hydrocarbures, après concertation avec les entreprises opérant dans le secteur pétrolier, se résout à appliquer le plan de contingentement et appelle au civisme de ses compatriotes pour observer les mesures prises dans l’intérêt de tous.
Ainsi, en attendant le 14 septembre courant, date annoncée pour la réception du stock de carburant commandé, dans les stations-services, les jeeps et bus de transport 207 n’auront droit qu’à 30 litres d’essence, et 20 litres pour les voitures. Le Gouvernement insiste pour le respect du nombre de litres à acheter à la pompe par catégorie de véhicules.
L’Exécutif ne s’est pas arrêté là. Pour alléger le quotidien des Kinois, la société de transport Transco, qui d’ordinaire met en circulation 160 bus, va augmenter son charroi de 100 bus supplémentaires et le porter à 260 bus à partir de ce jeudi 8 septembre.
Ce n’est pas tout. En attendant l’arrivée du stock prévu pour le 14 septembre, sur ordre du Premier ministre, les ministères de l’Economie et des Finances ont débloqué, hier mercredi 7 septembre, des fonds pour avoir un bateau de 25 000 tonnes métriques, dont l’arrivée est annoncée dans 4 ou 5 jours.
Le ministre Didier Budimbu a rappelé que la stabilité du prix à la pompe coûte de l’argent à l’Etat qui subvention 1700 Fc sur chaque litre acheté à la pompe. Le ministre insiste, il y a du carburant, mais en quantité limitée, d’où il faut rationner de façon à permettre la mobilité de tous jusqu’à l’arrivée effective du carburant commandé.
Le ministre des Hydrocarbures assure que la limitation du volume en litre par véhicule est transitoire, elle est due à la baisse de stock d’essence et appelle au calme, la situation est sous contrôle.
Pour les opérateurs du secteur pétrolier, la solution à la pénurie du carburant à Kinshasa passe par le remboursement de 400 millions de dollars aux sociétés pétrolières. Cette somme représente le manque à gagner dû au système de subvention.
Les sociétés pétrolières disent attendre le paiement de leurs créances par l’Etat pour se réapprovisionner. « Il suffit que le Gouvernement rembourse aux sociétés pétrolières le manque à gagner dû au système de subvention estimé à 400 millions de dollars, supprime ce système et fixe le prix réel, pour que le problème soit résolu de manière efficace et durable », a expliqué le directeur général de la société pétrolière Okapi distribution sur les antennes de la radio onusienne.
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, explique que les montants de subvention du litre à la pompe sont des ressources importantes à mettre à l’actif du Gouvernement comme dépenses sociales au titre des interventions directes pour préserver le pouvoir d’achat des ménages. Il fait savoir que pour des raisons de transparence et de gestion orthodoxe des ressources publiques, un certain délai est nécessaire au Gouvernement pour procéder à l’évaluation et à la certification des pertes subies par les sociétés pétrolières, avant d’envisager le décaissement de la subvention.
"Pénurie de carburant : des transporteurs et passagers à la merci de la surenchère -8/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/penurie-de-carburant-transporteurs-et-passagers-a-la-merci-de-la-surenchere/
"Un litre d'escence se negocie désormais jusqu'à 8.000 fc chez les "Kadhafi" !09/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/un-litre-dessence-se-negocie-desormais-jusqua-8-000-fc-chez-les-kadhafi/
"Carburant à Kinshasa : l'analyste Willy Kalengayi préconise la revisitation du système de subvention face à la crise - 09/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/09/actualite/economie/carburant-kinshasa-lanalyste-willy-kalengayi-preconise-la-revisitation
A suivre...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 10/9/2022, 8:29 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
"... SUITE
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Conflit Yaka et Teke : le député Juvenal Munubo suggère à Martin Fayulu de rencontrer Félix Tshisekedi pour trouver une solution - -06.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110174_conflit_yaka_et_teke_le_depute_juvena
Le député national, Juvénal Munubo, a rencontré, ce mardi 06 septembre, l'opposant Martin fayulu, pour échanger sur la situation sécuritaire dans le grand Bandundu, principalement sur le conflit qui oppose actuellement les Yaka et les Teke.
A cet effet, Juvénal Munubo a remis des propositions au président de l'Ecide, Martin fayulu, qui est également notable du grand Bandundu. Juvénal Munubo propose notamment que Martin Fayulu puisse rencontrer le chef de l'État, Félix Tshisekedi, afin de lui soumettre des pistes de solution pour mettre fin au conflit entre les Teke et les Yaka.
L'élu de walikale a également proposé un échange entre les leaders des communautés en conflit ainsi que l'appui de Martin Fayulu aux efforts en cours du gouvernement pour trouver une solution appropriée.
Contacté par Mediacongo press, Juvénal Munubo a fait savoir que Martin Fayulu s'est montré attentif lors des échanges, mais qu’il se considère toujours comme le président élu, ce qui pourrait constituer un obstacle à la rencontre entre ce dernier et Félix Tshisekedi.
En conflit depuis quelques semaines, les Teke et les Yaka se disputent notamment des terres et des taxes. Depuis le début des affrontements entre les deux parties, plusieurs personnes ont perdu la vie.
"Plusieurs habitants de Kuilu bloqués à Kinshasa à cause de la fermeture de la route à Kwamouth - 09/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/09/actualite/societe/plusieurs-habitants-de-kwilu-bloques-kinshasa-cause-de-la-fermeture-de
(Photo d'illustration)
Scène de vie sur l’avenue Wamba à Bandundu (Kwilu). Décembre 2020. Radio Okapi/Ph. Irène Mbama
Plusieurs personnes vivant au kwilu, venues en voyage à Kinshasa ne peuvent pas rentrer chez elles à la suite de la fermeture, depuis le 31 aout, de la route Mongata-Bandundu pour raison d’insécurité due au conflit interethnique à Kwamouth, dans la province voisine de Mai-Ndombe.
Cette situation a été déplorée, à Bandundu (kwilu), jeudi 8 septembre, par le mouvement citoyen ‘’La communauté des jeunes leaders’’ (CJL) qui regrette particulièrement la situation des élèves qui étaient en vacances dans la capitale et ne savent plus rentrer dans leur province à la rentrée des classes.
« A cause du conflit entre Teke et Yaka qui a abouti à la suspension du trafic sur la route nationale numéro 1 entre Mongata-Bandundu, voire la voie fluviale, seule la voie aérienne est utilisée ces jours-ci. Malheureusement, cette voie est saturée au regard du nombre des voyageurs. La quasi-totalité des élèves de l’espace grand Bandundu est bloquée à Kinshasa pour des raisons précitées [vacances] », a indiqué le coordonnateur de la CJL, Serge Nakweti.
Dans une déclaration à la presse, cette organisation a appelé les autorités à mettre tout en œuvre pour faciliter le retour des élèves de Kwilu, bloqués à Kinshasa, afin qu’ils reprennent le chemin de l’école.
« Considérant le retard des matières que doivent recevoir les élèves, la communauté des jeunes leaders, CJL-RDC sollicite au gouvernement central tant provinciaux de l’espace grand Bandundu de mettre en place une procédure de rapatriement urgente pouvant permettre aux élèves habitant la ville de Bandundu et ses environs de regagner le plus vite que possible leurs milieux scolaires », a dit son coordonnateur.
Serge Nakweti propose au gouvernement notamment de mobiliser des militaires pour escorter les élèves ainsi que d’autres voyageurs.
« Plusieurs parents n’ont pas le moyen de payer un billet d’avion au regard des conditions socio-économiques difficiles », a renchérit Serge Nakweti.
A la veille de la fermeture de la route entre Kinshasa et Kwilu au niveau de Mongata, cinq personnes, essentiellement des voyageurs, avaient été tuées sur cette route par des assaillants identifiés comme appartenant à l’une des ethnies en conflit à Kwamouth
"RDC: l’ONU alarmée par le niveau de violence à Kwamouth et met en garde « contre une potentielle expansion des violences dans d’autres zones» - 10 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/10/rdc-lonu-alarmee-par-le-niveau-de-violence-kwamouth-et-met-en-garde-contre-une
Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) se dit vivement préoccupé par la détérioration continue de la situation des droits de l'homme dans le territoire de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe où un conflit entre communautés Yaka et Teke s'est aggravé malgré le déploiement des forces de défense et de sécurité et divers efforts.
Cette structure onusienne a participé à une mission multidisciplinaire d’évaluation dans le territoire et est alarmée par le niveau de violence qui a précipité des milliers de civils en dehors de leurs maisons.
Des dizaines d’habitations ont été incendiées et des civils dispersés dans la forêt, y compris des femmes et des enfants soumis à la violence et aux intempéries.Il affirme également qu’il continuera de soutenir les efforts des autorités pour mettre fin à la violence, punir les auteurs des atteintes aux droits de l’homme, porter assistance aux déplacés et trouver des solutions aux causes profondes des conflits.« Alors que les autorités mettent tout en œuvre pour résoudre la crise entre les communautés, le BCNUDH met en garde contre une potentielle expansion des violences dans d’autres zones et invite les personnes qui ont pris les armes à les déposer et à s’engager dans la voie du dialogue et de la cohésion », dit le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo.
"Caricature: Kwamouth, un drame invisible?
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/10/caricature-kwamouth-un-drame-invisible
"Kuluna, du miroir au mouroir - 23/08/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/08/kuluna-du-miroir-au-mouroir/
Répugnant, dégueulasse, immonde… aucun adjectif n’est de trop pour qualifier le « phénomène Kuluna« . Les déferlantes de ces bandes de hors-la-loi ont, hélas, achevé de faire partie de l’écosystème kinois. Bronca, clameur, haro…rien n’empêche les kuluna de prospérer et, à la manière des terroristes du M23, d’occuper des pans de la ville, transformés en zones de non droit.
Parmi les plus récents hauts faits macabres signalés, celui de la commune de Lingwala dont la vidéo est déjà devenue virale sur les réseaux sociaux. Des images difficilement soutenables.
Pourtant, ces scènes d’horreur sont le reflet de la société rd congolaise. Les « kuluna » renvoient aussi brusquement que brutalement -il est vrai- une image de nous-mêmes que personne ne veut voir! Ces milliers de jeunes désoeuvrés, paumés, abandonnés à leur triste sort, avec pour seule perspective que la rue, sont le résultat de la navigation à vue qui tient de gouvernance depuis des lustres. Comment pouvait-on s’attendre à autre chose de la part d’une jeunesse en laquelle on a cessé d’investir depuis des siècles ?
Depuis le régime Mobutu, les différents pouvoirs rivalisent de slogans généreux pro jeunes. Sans plus. Les partis politiques utilisent les mêmes jeunes comme de la chair à canon pour accéder au pouvoir. Ou, tout aussi grave, les instrumentalisent pour des actes de violence et de pillage pour les mêmes fins. Une fois aux affaires, seule la politique du tube digestif et d’enrichissement personnel à la vitesse grand V tiennent lieu de programme. Aux oubliettes la jeunesse !
Sur la durée, cette absence d’une vraie politique pour la jeunesse dans un pays très majoritairement jeune alimente le terreau de la délinquance juvénile à vaste échelle. En vendant du vent à longueur de mandat, voilà que les gouvernants-tous régimes confondus- récoltent la tempête.
Du miroir au mouroir, le phénomène Kuluna a désormais tout d’un cancer métastasé. Au stade actuel, le tout sécuritaire même doublé de l’acheminement à Kaniama Kasese apparaisse comme des palliatifs à court terme.
Au regard du « bel immonde » façon Mudimbe que représente la gangrène Kuluna, ceux des dirigeants solubles dans la lecture peuvent se souvenir…, à leurs dépens, de la citation d’Albert Camus: « il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul« .
"Élections 2023, conlit au sein de l'UĎPS,.../ Causerie morale avec la base : Augustin Kabuya crève l'abcès -
septembre 6, 2022
= https://laprosperiteonline.net/elections-2023-conflit-au-sein-de-ludps-causerie-morale-avec-la-base-augustin-kabuya-creve-labces/
"La Chambre et l’Assemblée nationale congolaise renforcent leur coopération - 8 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72389/la-chambre-et-lassemblee-nationale-congolaise-renforcent-leur-cooperation/
"Rendant un vibrant hommage à Felix Tshisekedi pour le PDL 145/Lubao : Les notables exigent l'équité dans le choix de sites appelés à accueillir l'érection de différents ouvrages - 9, 2022
= https://laprosperiteonline.net/rendant-un-vibrant-hommage-a-felix-tshisekedi-pour-le-pdl-145-lubao-les-notables-exigent-lequite-dans-le-choix-de-sites-appeles-a-accueillir-lerection-de-differents-ouvrages/
"Félix Tshisekedi Tshilombo s'invite et esr appelé à faire régner les vertus morales dans la gouvernance : Par Elie P. Ngoma Binda, Université de Kinshasa -septembre 9, 2022
= https://laprosperiteonline.net/felix-tshisekedi-tshilombo-sinvite-et-est-appele-a-faire-regner-les-vertus-morales-dans-la-gouvernance-par-elie-p-ngoma-binda-universite-de-kinshasa/
e viens de lire un livre dont il convient de partager la substance du message. Intitulé Félix Tshisekedi, un leadership vertueux pour un nouveau Congo, l’ouvrage est, à ma connaissance, le tout premier sur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Ecrit par un scientifique congolais confirmé, Camille Kuyu, professeur d’université en France, il est paru à Paris, fin 2020, soit une année après l’arrivée au pouvoir du fils de Feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba, éminent leader politique non violent combattant, farouche pour la démocratie contre le long régime dictatorial du Maréchal Mobutu Sese Seko.
L’auteur fait une lecture lucide du discours d’investiture de Félix Tshisekedi comme Président de la République (le 24 janvier 2019), de la Prière pour la Nation qu’il prononce au Stade des Martyrs en communion avec le peuple croyant (le 23 juin 2019), du discours à la 74ème Assemblée générale des Nations Unies à New York (le 26 septembre 2019), ainsi que du message de vœux que Félix Tshisekedi adresse à son peuple pour l’année 2020 (le 31 décembre 2019).
De ces textes fondateurs de la pensée politique officielle du nouveau Président de la République, le Professeur Kuyu dégage les idées, les valeurs, les orientations ainsi que les fondements majeurs de l’action politique, annoncée, du Président Tshisekedi. Il retient, de manière substantielle, la volonté et la détermination de ce dernier à gouverner autrement que par le passé, dans le but de faire accéder chacune des filles et chacun des fils du peuple congolais à la jouissance équitable des richesses immenses dont regorge notre pays.
Il s’agit d’inaugurer, selon le vœu de Félix Tshisekedi, une gouvernance vertueuse. Une gouvernance fondée sur la prise en compte, dans chaque décision et chaque action politique, des vertus morales de justice sociale, de solidarité, de promotion et de consolidation de l’Union nationale, et aussi de démocratie et d’Etat de droit. Tshisekedi attache une importance capitale à l’exigence du retour à l’Etat de droit qu’il considère, à juste titre, comme l’un des piliers essentiels de son action politique. L’Etat de droit, il le veut comme respect absolu des lois de la République et application rigoureuse, sans complaisance, des sanctions prévues à toute violation de l’un ou l’autre des prescrits constitutionnels et légaux du pays.
Au vu de la désintégration généralisée du pays, consécutive à un laxisme ahurissant sur le plan du respect des lois de notre pays, Tshisekedi se persuade que le retour à la vie des vertus morales est le premier pas à réaliser. Ensemble avec tous ses autres gouvernants principalement. Pour amorcer le développement économique du pays et la réalisation du bien-être de chacun de ses compatriotes. Tshisekedi s’étonne du fossé, énorme et grandissant, entre, d’une part, les richesses dont le Congo dispose et, d’autre part, l’extrême pauvreté dont souffre la majorité de la population. Ce fossé, il le trouve scandaleux et moralement inacceptable. Tshisekedi est catégorique : les inégalités entre le peuple d’un côté et les dirigeants (quasi tous prédateurs commerçants égocentriques) de l’autre, sont inadmissibles.
De ce fait, des efforts importants et constants doivent être consentis par tous. Pour combattre une telle situation extrêmement douloureuse et, somme toute, honteuse. La lutte contre les « antivaleurs », institués depuis les styles de gouvernance passés, est une tâche primordiale pour quiconque est déterminé à inverser les choses. Car, la situation d’un Congo en régression profondément et progressivement accélérée est intolérable. Il faut redonner au pays cette « grandeur passée ». Et qu’il mérite absolument eu égard à l’importance de ses ressources, naturelles et humaines. L’inversion des choses nécessite d’instaurer « un partage équitable des richesses et revenus » de la République ; de donner des chances de vie heureuse à tous, pour « construire un avenir meilleur pour tous ».
La réussite nécessite, en tout premier lieu, un style nouveau de leadership politique. Un leadership s’opposant de façon énergique aux formes molles, laxistes et plutôt prédatrices des gouvernances ayant jusqu’ici mené le Congo à la ruine. Une gouvernance prédatrice, égocentrique, radicalement oublieuse des autres, du peuple. Le leadership qu’il faut au Congo, et que Tshisekedi entend instituer, est celui qui s’appuie sur le respect des principes de l’Etat de droit et sur les valeurs morales. Les valeurs de la compassion, de la prise en compte de la souffrance du peuple, du devoir patriotique de conduire le peuple à la puissance et à la dignité. Une gouvernance qui ouvre la porte à une grande capacité de résistance contre les convoitises des autres, contre les prédateurs, extérieurs et internes, contre l’impuissance collective de la nation.
Comme tout esprit sain, l’auteur souscrit à cette intention noble. Il soutient que si nous voulons accéder à un Congo prospère et fort, comme le veut notre commune aspiration nationale inscrite dans l’hymne national, le Président doit se donner, comme outil politique et spirituel essentiel, un « leadership vertueux » : un leadership rigoureusement basé sur la prise en compte à tout prix des principes et valeurs éthiques dans la gouvernance publique. En particulier, l’humilité, la rigueur morale, la justice sociale, l’amour de l’autre, la foi en la grâce divine. Egalement, et essentielle, la reconnaissance du droit de chaque citoyen à une vie heureuse. Un tel type de leadership politique vertueux est indispensable.
Car, « c’est le leadership vertueux qui permettra au Président de la République Démocratique du Congo de rebâtir un pays plus attractif, plus fort et plus grand au cœur de l’Afrique ».
C’est le cœur des promesses fermes ou engagements politiques que prend le Président Félix Tshisekedi aussitôt qu’il est porté à la tête de la République. Après une très longue période dans l’opposition politique avec son père qui, sans cesse et en toute légitimité, avait pleinement assumé le devoir patriotique d’exiger le retour absolu aux valeurs de la moralité, de la démocratie et de la bonne gouvernance dans l’agir politique.
Il me semble que, fixant un repère de départ intellectuel et de suivi politique, l’auteur écrit pour mieux saisir la pensée de Félix Tshisekedi Président de la République, et pour contribuer à mieux la faire connaître par le public. C’est là un travail intellectuel noble et nécessaire. Mais également, l’ouvrage est écrit pour que ces engagements politiques du Président soient constamment présents à sa propre conscience, et qu’l s’en serve comme d’un miroir ou d’un guide quotidien tout au long de sa tâche.
La tâche extrêmement difficile et délicate, de bien gouverner la république et les hommes. La tâche de soulager la pauvreté, la misère, les souffrances de ses compatriotes qui souffrent depuis si longtemps. Du fait de l’incurie et de l’immoralité immense de ses gouvernants.
Nous avons donc, sous nos yeux, un ouvrage à intention à la fois intellectuelle, politique et civique. Interpellateur de l’action politique, à l’aune de l’exigence morale comme base indispensable dans la quête du succès et de la grandeur de toute nation aux gens sérieux et responsables. Cet écrit fixe un repère intellectuel et politique capital, à partir duquel le travail du Président Tshisekedi sera évalué, déjà à plus ou moins court terme.
L’évaluation objective ne sera positive que si le Président arrive à mettre en pratique sa promesse d’agir de façon éthique.
De faire régner les vertus morales dans son action et dans celle de tous ses collaborateurs. Le peuple meurtri, trop meurtri, a raison d’investir de grands espoirs dans l’avènement de Félix Tshisekedi. Il est, après Joseph Kasa-Vubu, une énorme chance nouvelle offerte à la République Démocratique du Congo. Il faut espérer que ses vœux éthiques se matérialiseront en actions politiques vertueuses.
Le peuple vit du plus grand espoir de parvenir enfin à son décollage, à sa puissance, à sa dignité et à la vie heureuse. Il espère enfin vivre comme les autres peuples du monde qui ont su investir leurs efforts dans la culture des valeurs d’intelligence et de moralité.
C’est si et seulement si le leadership politique est basé sur les valeurs morales qu’un nouveau Congo pourra et doit pouvoir advenir, en conformité aux légitimes attentes du peuple. Il faut une intense culture intensive des valeurs : la culture de l’effort acharné au travail de haute qualité, de la discipline administrative et civique rigoureuse, de l’intolérance vis-à-vis des mauvaises conduites de ses collaborateurs (vols, détournements et corruption), la culture de l’honnêteté, ainsi que la culture de l’amour vrai pour l’autre, pour la patrie, pour le peuple.
Au-delà de discours, le peuple attend des actes vertueux. Il attend de sortir enfin des leaderships corrompus, insouciants, prédateurs, antipatriotiques, tribalistes. Il attend la fin des malfaisances cyniques des dirigeants politiques.
Et … il attend de juger bientôt le niveau des efforts investis, dans la gouvernance vertueuse au profit de chacun des compatriotes. E-mail : bindadekin@gmail.com
"Coopération : Signature de l’accord portant statut de la force régionale de l’EAC pour la paix en RDC - septembre 9, 2022
= https://objectif-infos.cd/2022/09/09/cooperation-signature-de-laccord-portant-statut-de-la-force-regionale-de-leac-pour-la-paix-en-rdc/
Les délégués et experts des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ont signé jeudi 8 septembre, en présence du Chef de l’État congolais Félix Antoine Tshisekedi, un accord portant statut de la force régionale de cette communauté, qui devra se déployer dans l’Est de la RDC pour y restaurer la stabilité, la paix et la sécurité.
Cet accord intervient lors des travaux de la commission économique de cette organisation qui sont tenu à Kinshasa.
À en croire le vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula, le déploiement de cette force se fera en exécution à la volonté politique exprimée par tous les Chefs d’État de la communauté, à savoir, de régler définitivement la question de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans la région des Grands lacs au sein de la communauté.
Peu avant la signature de l’accord, Felix Tshisekedi avait reçu l’envoyé spécial du président kenyan au processus de Nairobi, Macharia Kamau, le Secrétaire général de l’EAC, Dr. Peter Mathuki et le mandataire spécial du Président Felix Tshisekedi, professeur Serge Tshibangu, indique la même source.
La rencontre était une occasion pour recevoir de lui des conseils et des directives, en ce qui concerne la matérialisation de l’adhésion de la RDC au sein de la communauté », peut-on lire dans cette communication de la Présidence.
Les travaux de la mission économique de l’EAC ouverts mercredi dernier à Béatrice hôtel à Kinshasa se clôturent ce vendredi 8 septembre.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
Je ne crois pas me tromper en affirmant qu'en ce moment au-delà de ses nombreux projets et promesses, la stratégie pour 2023 demeure au cœur de Tshisekedi et des siens une priorité capitale. C'est plutôt de bonne intelligence et de bonne guerre à sa place d'installer des relais qui quadrillent le pays pour lui, à coté du système électoral qu'il a déjà verrouillé. Mais encore ?!
Bemba à l'Ouest, Kamerhe et Bahati à l'Est, d'ailleurs présentement en tournée dans leurs fiefs naturels respectifs pour cette mission, des alliés sur lesquels Tshisekedi entend compter. On peut aussi relever que pour l'heure Sama Lokonde s'active tant bien que mal pour faire le suivi des projets infrastructuraux lancés par Tshisekedi au Centre dans le Grand Kasai, de là à s'approcher du Sud au Katanga. Faudra-t-il peut-être trouver pour Tshisekedi deux autres puissants leaders pour le Grand Katanga fief d'un présumé concurrent Katumbi et du côté de la grande province Orientale. Il reste à se poser la question de l'efficacité du passage de ces grands relais, suffira-t-il à gommer une probable grogne des électeurs qui surviendrait...
Pendant ce temps, certains d'Ensemble la République qui ont choisi par opportunisme Tshisekedi comme Muhindo nzangi et Eliezer Tambwe ont quitté cette ancienne appartenance pour fonder leur parti et n'hésitent pas à faire moult avances pour mieux se positionner derrière Tshisekedi.
Dans l'opposition politique, le FCC continue à refuser des élections pilotées par le bureau de Kadima mais n'a pas complètement clarifié sa position, son fameux Congrès attend encore. Du côté de Lamuka opposant radical à Tshisekedi, Fayulu et Muzitu s'activent pour porter leur voix soit par un Congrès avec Manifeste chez 'Ecidé' soit par des 'offres politiques' documentées du côté de 'Nouvel Elan' .La Société civile frondeuse s'emploie elle aussi à se signaler tantôt par des manifestations hélas pas toujours visibles tantôt par des conférences pour obtenir des révisions de la loi électorale.
Nous en sommes là : chacun à fond dans une stratégie pour préparer les prochaines échéances électorales !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Bemba à l'Ouest, Kamerhe et Bahati à l'Est, d'ailleurs présentement en tournée dans leurs fiefs naturels respectifs pour cette mission, des alliés sur lesquels Tshisekedi entend compter. On peut aussi relever que pour l'heure Sama Lokonde s'active tant bien que mal pour faire le suivi des projets infrastructuraux lancés par Tshisekedi au Centre dans le Grand Kasai, de là à s'approcher du Sud au Katanga. Faudra-t-il peut-être trouver pour Tshisekedi deux autres puissants leaders pour le Grand Katanga fief d'un présumé concurrent Katumbi et du côté de la grande province Orientale. Il reste à se poser la question de l'efficacité du passage de ces grands relais, suffira-t-il à gommer une probable grogne des électeurs qui surviendrait...
Pendant ce temps, certains d'Ensemble la République qui ont choisi par opportunisme Tshisekedi comme Muhindo nzangi et Eliezer Tambwe ont quitté cette ancienne appartenance pour fonder leur parti et n'hésitent pas à faire moult avances pour mieux se positionner derrière Tshisekedi.
Dans l'opposition politique, le FCC continue à refuser des élections pilotées par le bureau de Kadima mais n'a pas complètement clarifié sa position, son fameux Congrès attend encore. Du côté de Lamuka opposant radical à Tshisekedi, Fayulu et Muzitu s'activent pour porter leur voix soit par un Congrès avec Manifeste chez 'Ecidé' soit par des 'offres politiques' documentées du côté de 'Nouvel Elan' .La Société civile frondeuse s'emploie elle aussi à se signaler tantôt par des manifestations hélas pas toujours visibles tantôt par des conférences pour obtenir des révisions de la loi électorale.
Nous en sommes là : chacun à fond dans une stratégie pour préparer les prochaines échéances électorales !
"Fatshi tente de quadriller le pays - 13/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/fatshi-tente-de-quadriller-le-pays/
* Modeste Bahati, Vital Kamerhe au front Est, Jean-Pierre Bemba dans l’Ouest … la grande Orientale et le Katanga, la grande inconnue.
2023 sera essentiellement une année électorale en RD Congo. A un peu plus de douze mois de ce grand rendez-vous de légitimation des institutions et de leurs animateurs, le carré d’as du camp de l’actuel chef de l’Etat semble se dessiner. Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi n’ignore pas que, pour ce challenge, il a inéluctablement besoin des leaders -relais, capables de le vendre dans l’arrière-pays. La recette est loin d’être une nouveauté au menu de l’enjeu politique rd congolais. Bien au contraire.
Un saut dans l’histoire politique du pays renseigne suffisamment que, depuis 1960, il n’existe aucun acteur politique qui a su s’imposer par lui-même, dans l’ensemble du vaste territoire congolais. Le cas historiquement emblématique est celui de Patrice Emery Lumumba, nommé Premier ministre du Congo, à l’issue des élections législatives, sénatoriales et provinciales organisées entre février et mai 1960.
Des sources indiquent que ce dernier devait sa gloire grâce à une coalition menée par son parti, le Mouvement national congolais (MNC) qui avait obtenu la majorité dans les deux chambres du Parlement. Tandis que Mbuta Joseph Kasa Vubu, à la tête d’un autre cartel, Alliance des Bakongo (ABAKO), fut élu Chef de l’Etat.
A la lumière de cette expérience du passé, on comprend dès lors que nul leader politique ne saurait prétendre gagner les élections seul. D’où, l’impératif des alliances.
Dans un pays continent comme la RD Congo, ces coalitions s’imposent dans la mesure où aucun leader ne pourrait avoir la prétention de parcourir l’ensemble du territoire national pour se vendre et obtenir ainsi la nécessaire adhésion populaire à son offre politique.
BAHATI, KAMERHE, BEMBA EN PREMIERE LIGNE
Ils sont très absents de la capitale, depuis quelques jours. Il s’agit de Jean-Pierre Bemba, chairman du MLC (Mouvement de libération du Congo) et l’un des quatre anciens vice-présidents sous la transition (2003-2006).
Il y a également Vital Kamerhe, président de l’UNC (Union pour la nation congolaise) et ancien directeur de cabinet de l’actuel président Félix Tshisekedi (janvier 2019-avril 2020).Les deux acteurs sont en tournée dans leurs fiefs naturels respectifs pour une mission visiblement sans équivoque.
Vital Kamerhe, l’une de grandes figures politiques du Sud-Kivu et principal allié de Félix Tshisekedi lors de la présidentielle du 30 décembre 2018, a repris sa caravane de la paix dans cette partie du pays, en proie à l’insécurité chronique. Dans ses différentes adresses aux populations locales, ce digne fils du pays Shi propose sa recette pour le retour de la paix.
Mais bien avant Vital Kamerhe, un autre leader du terroir avait sillonné le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Il s’agit de Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat et l’un des acteurs majeurs de l’USN (Union pour la nation), la nouvelle majorité parlementaire pro-Félix Tshisekedi, créée décembre 2020, après la liquidation de l’ancienne coalition FCC-CACH.
On rappelle que, dans son message, Modeste Bahati, dans un contexte essentiellement marqué par un discours ambiant contre la présence des forces onusiennes de la MONUSCO (Mission des Nations unies pour la stabilité au Congo), avait invité les populations locales à s’abstenir de violence. Mais le plus important à retenir est que Modeste Bahati avait appelé les Kivutiens à soutenir la candidature de Félix Tshisekedi lors de la prochaine présidentielle de 2023.
Autant dire que pour l’Est en général et l’espace Kivu en particulier, connu comme un espace de forte concentration démocratique, Fatshi pourra compter sur Modeste Bahati et Vital Kamerhe pour sa réélection à la Magistrature suprême du pays.
En ce qui concerne la partie Ouest du pays, Jean-Pierre Bemba est presqu’en précampagne pour Félix Tshisekedi. Aux Equatoriens, le chairman du MLC ne demande pas mieux que d’offrir à Félix Tshisekedi, une majorité parlementaire confortable en 2023, en vue d’un second mandat.
Dans l’opinion, des langues se délient. Nombreux sont des Kinois qui soutiennent que certaines facilités judiciaires faites à Jean-Pierre Bemba auraient justement le mérite de le maintenir dans le camp Fatshi, en vue de mieux le vendre dans l’espace Grand Equateur. Devoir de redevabilité ?
KATANGA, LA GRANDE ORIENTALE : LES DEUX INCONNUES
Pendant que Vital Kamerhe et Jean-Pierre Bemba sont, respectivement en tournée à l’Est et à l’Ouest du pays, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, poursuit, quant à lui, son séjour au Centre pour lancer quelques projets.
Le démarrage des travaux de la route Kananga-Kalamba Mbuji, lancés par le Président Félix Tshisekedi le samedi 10 septembre, est donc le projet-phare dans ce coin de la RD Congo.
Dans un contexte particulier où le pays se prépare à de nouvelles élections, certains analystes pensent que la cérémonie du week-end dernier à été une manière, pour FélIx Tshisekedi, de se « amender » auprès des populations de l’espace Grand Kasaï.
On rappelle que, lors d’un meeting du président de la République, le 24 décembre dernier à Mbuji-Mayi, ex-capitale mondiale du diamant industriel et chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, la population locale l’avait accusé de n’avoir encore rien fait pour elle pendant les deux premières années de son quinquennat. Ceci justifierait-il cela ?
Que des leaders politiques bien connus se mobilisent pour la réélection de Fatshi, personne ne leur en voudrait, dans la mesure où en politique, le libre choix de partenaire reste un droit inaliénable. A ce jour, tout paraît clair que le Président sortant tente de quadriller l’ensemble du pays.
Cependant, deux inconnues se présentent devant Félix Tshisekedi. A savoir le Grand Katanga et l’espace Grande Orientale. Dans ces deux espaces, on ne voit pas encore clairement à ce jour, des acteurs qui pourraient faire la promotion de la candidature de Félix Tshisekedi, en vue de sa réélection.
En ce qui concerne le Grand Katanga principalement, l’énigme demeure entière, dès lors que Félix Tshisekedi a perdu un allié de taille. A savoir: Antoine-Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, décédé le 21 août 2021 à Luanda, en Angola.
Vu des analystes, Félix Tshisekedi pouvait bien compenser la disparition de celui que les Katangais appelaient affectueusement « Baba« , par Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga qui a adhéré à l’Union sacrée. Malheureusement, il se trouve presque vérifié que ce dernier est dans cette majorité parlementaire, sans y être en réalité.
Avoir des publics-relais à travers le pays est désormais légitime pour le chef de l’Etat congolais. Une chose est d’avoir des leaders, des acteurs politiques capables de séduire l’électorat. Mais une autre, et la plus importante, est de poser des actes capables de soutenir les différents messages d’appels au soutien.
Pour sûr, les Congolais n »auront pas pour jauge quelques projets (cosmétiques ?) lancés dans quelques villes du pays. Ils jugeront plutôt l’action de l’actuel pouvoir à l’aune de leur quotidien. D’où, le devoir de poser des actes à impacte social visible.
DES ACTIONS A IMPACT VISIBLE PEUVENT CHANGER LA DONNE
La question qui se pose est celle de savoir si le temps qui reste pour sonner le glas du quinquennat actuel du Chef de l’Etat, lui permettra de poser suffisamment d’actes capables d’impulser l’adhésion populaire. Le projet 145 territoires suffira-t-il pour changer la donne et permettre au Pouvoir de rempiler ?
Une autre inconnue, non des moindres, est le camp en face. A savoir, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Joseph Kabila et Moïse Katumbi. Que vont-il faire ? Que décideront, le moment venu, les deux principales confessions religieuses catholique et protestante ?
Tout bien considéré, d’aucuns pensent que si la grogne en cours va crescendo (malaise chez les médecins, les enseignants, le manque d’eau potable et d’électricité, la pénurie de carburant et ses corollaires…) il sera difficile pour le pouvoir de convaincre; d’où, le devoir pour Fatshi, de poser suffisamment d’actes pour espérer rempiler en 2023.
"Après Bemba à l’Équateur, Kamerhe s’annonce dans l’Est - 7 septembre 2022
= https://ouragan.cd/2022/09/apres-bemba-a-lequateur-kamerhe-sannonce-dans-lest
"« Il faut un nouveau Premier ministre » (Eliezer Tambwe) - 11.09.2022,
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110403_il_faut_un_nouveau_premier_ministre_eliezer_tambwe.html
"RDC : Muhindo Nzangi quitte Ensemble pour la République et lance son parti politique - 19 juillet 2022
= https://actualite.cd/2022/07/19/rdc-muhindo-nzangi-quitte-ensemble-pour-la-republique-et-lance-son-parti-politique
"Shadary à Dodo Kamba : Changez le bureau Kadima ! - 11.09.2022
= https://ouragan.cd/2022/09/shadary-a-dodo-kamba-changez-le-bureau-kadima
"RDC: les innovations de la nouvelle loi électorale pour une participation inclusive au cœur d’une table ronde à Kinshasa - 9 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/09/rdc-les-innovations-de-la-nouvelle-loi-electorale-pour-une-participation-inclusive-au
"Route Kalambambuji : Delly Sesanga doute quant au sérieux du projet - 10 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/10/route-kalambambuji-delly-sesanga-doute-quant-au-serieux-du-projet
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/11/rdc-felix-tshisekedi-lance-les-travaux-de-rehabilitation-et-de-modernisation-de-la-route-reliant-kananga-a-la-frontiere-angolaise.html/115374/
"RDC : Kamerhe dans la stratégie de Tshisekedi pour 2023 - 18 Avr 2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-kamerhe-dans-la-strategie-de-tshisekedi-pour-2023/
"En RDC, pour la présidentielle 2023, les grandes manoeuvres ont déjà commencé - 24 mai 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/en-rdc-pour-la-presidentielle-2023-les-grandes-manoeuvres-ont-deja-commence-457784
" RDC : le parcours d’obstacles de Félix Tshisekedi pour 2023 - 23 août 2021
= https://www.jeuneafrique.com/1220022/politique/rdc-le-parcours-dobstacles-de-felix-tshisekedi-pour-2023/
À mi-mandat, le président Félix Tshisekedi a déjà clairement la prochaine élection présidentielle en ligne de mire.
"Le bourbier politique de Tshisekedi à l’approche des élections de 2023 - 21 juillet 2022
= https://fr.igihe.com/Le-bourbier-politique-de-Tshisekedi-a-l-approche-des-elections-de-2023.html
= https://fr.africanews.com/2021/05/13/rdc-felix-tshisekedi-se-prepare-pour-l-election-presidentielle-de-2023//
"La nouvelle stratégie du camp Tshisekedi pour réessayer d’éliminer Katumbi de la course à la présidentielle - 01.05.2022
= https://www.africanewsrdc.net/actu/la-nouvelle-strategie-du-camp-tshisekedi-pour-reessayer-deliminer-katumbi-de-la-course-a-la-presidentielle/
"Elections en RDC: Le MRJCO/John Mbaya réagit aux rapports de l’ONU et du PNUD - 31 août 2022
= https://www.africanewsrdc.net/actu/elections-en-rdc-le-mrjco-john-mbaya-reagit-aux-rapports-de-lonu-et-du-pnud/
"Chacun pour soi, Fatshi pour tous - 14/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/chacun-pour-soi-et-fatshi-pour-tous/
"En prévision des étapes à franchir les échéances électorales annoncées: comment empêcher l’intrusion de «voleurs de l’identité congolaise d’origine»? - 13.09.2022
= http://www.latempete.info/?p=55666
"Mukwege, le seul qui battra Félix Tshisekedi en 2023 (Alain Bolodjwa)- 12 septembre 2022
= https://ouragan.cd/2022/09/mukwege-le-seul-qui-battra-felix-tshisekedi-en-2023-alain-bolodjwa
"MARTIN FAYULU PRÉSENTE LE MANIFESTE DE KISANGANI - 12 sept. 2022"
" Réconcilier les Congolais avec leur Histoire! - 10 septembre 2022
= https://www.congoindependant.com/reconcilier-les-congolais-avec-leur-histoire/
"L’Ouganda a commencé à payer les dommages accordés par la CIJ à la RDC, selon Kinshasa - 12 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72423/louganda-a-commence-a-payer-les-dommages-accordes-par-la-cij-a-la-rdc-selon-kinshasa/
= https://actualite.cd/2022/09/13/rdc-indemnisation-par-louganda-pour-les-victimes-la-vigilance-reste-de-mise
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/10/activites-belliqueuses-de-louganda-en-rdc-kampala-verse-une-premiere-tranche-de-65-millions-usd-a-la-rdc.html/115321/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110434_guerre_de_6_jours_un_geste_trompe_l_oeil_de_l_ouganda.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110432_dedommagement_de_la_rdc_par_l_ouganda_les_65_millions_verses_vont_attendre_l_operationnalisation_du_fonds_special_de_reparation_de_l_indemnisation_aux_victimes.html
"RDC : Dossier du RAM, jeu de dupes à coups de millions de dollars - 7 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72363/rdc-dossier-du-ram-jeu-de-dupes-a-coups-de-millions-de-dollars/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
PS. Nous apprenons qu'en prévision des prochaines élections Martin Fayulu débute une tournée américaine au cours de laquelle il rencontrera des officiels américains, des membres de la diaspora congolaise et des chefs religieux pour que Washington suive de près l’évolution de la situation du Congo afin de garantir des élections libres et équitables en 2023. Fayulu est déterminé à éviter que l’histoire se répète. Bonne chance...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Élections 2023 : Fayulu débute enfin sa tournée américaine - 14.09.2022
= https://www.opinion-info.cd/politique/2022/09/13/elections-2023-fayulu-debute-enfin-sa-tournee-americaine
Les élections en RDC s'approchent à grands pas. A quelques mois de l'année électorale, les acteurs politiques de tous bords affûtent bien leurs armes notamment le cas de Martin Fayulu. Candidat perdant à la dernière présidentielle, Martin Fayulu, qui n'a pas toujours reconnu sa défaite, veut davantage ratisser large. Le leader de l'Ecidé a quitté, ce mardi 13 septembre, le sol congolais pour se rendre aux États-Unis d'Amérique dans le cadre de sa tournée.
D'après les informations recueillies par nos confrères de jeuneafrique, Martin Fayulu veut solliciter un suivie de près par les membres du Congrès américain et l’administration de Joe Biden concernant l'organisation des élections prévues en 2023.
La même source rappelle par ailleurs que le lobbyiste américain Jeffrey Smith participe à l’organisation de ce voyage dans le cadre du contrat passé avec Vanguard Africa, qui gère, pour 7 000 dollars par mois, une « campagne indépendante, libre et équitable » en RDC. Sa société est un sous-traitant de Future Pact, qui représente Fayulu pour 17 500 dollars mensuels jusqu’en décembre 2023.
Il sied de rappeler que les États-Unis avaient joué un rôle clé dans l’issue de la présidentielle de décembre 2018 en soutenant la victoire de Félix Tshisekedi malgré le fait que de nombreuses irrégularités avaient été dénoncées, et Fayulu est déterminé à éviter que l’histoire se répète.
" Présidentielle en RDC : la tournée américaine de Martin Fayulu - 13 septembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1376548/politique/presidentielle-en-rdc-la-tournee-americaine-de-martin-fayulu/
Pour préparer sa revanche électorale contre Félix Tshisekedi, l’opposant se rend aux États-Unis cette semaine. Il y rencontrera des officiels américains, des membres de la diaspora congolaise et des chefs religieux. Coulisses.
Martin Fayulu à Kinshasa, le 7 avril. :copyright: Arsene Mpiana pour JA
Selon nos informations, Martin Fayulu devrait solliciter des membres du Congrès américain et l’administration de Joe Biden pour que Washington suive de près l’évolution de la situation de ce pays stratégique d’Afrique centrale qu’est la RDC et contribue à y garantir des élections libres et équitables en 2023. Les États-Unis avaient joué un rôle clé dans l’issue de la présidentielle de décembre 2018 en soutenant la victoire de Félix Tshisekedi malgré le fait que de nombreuses irrégularités avaient été dénoncées, et Fayulu est déterminé à éviter que l’histoire se répète.
Le lobbyiste américain Jeffrey Smith participe à l’organisation de ce voyage dans le cadre du contrat passé avec Vanguard Africa, qui gère, pour 7 000 dollars par mois, une « campagne indépendante, libre et équitable » en RDC. Sa société est un sous-traitant de Future Pact, qui représente Fayulu pour 17 500 dollars mensuels jusqu’en décembre 2023.
À Lire RDC : « Le jour où on m’a volé la victoire », par Martin Fayulu
Cette tournée est une « manœuvre classique pour se positionner avant les élections », affirme Joseph Szlavik, un lobbyiste rival travaillant pour le gouvernement de Tshisekedi via Scribe Strategies & Advisors. « Tshisekedi veut supprimer toute question sur l’intégrité du dernier scrutin. » Pendant ce temps, Fayulu et ses alliés redoublent d’efforts pour faire valoir que les dernières élections étaient un « gâchis » et convaincre Washington d’être à l’affût de toute irrégularité ou de tout effort visant à saper l’opposition.
Martin Fayulu débutera ses apparitions publiques par une intervention, le 15 septembre, au Centre africain de l’Atlantic Council, dirigé par la Française Rama Yade, ancienne secrétaire d’État (chargée des Affaires étrangères, puis des Sports) de Nicolas Sarkozy. Puis la campagne de sensibilisation politique commencera le 19.
Lobbying intense
L’ancien candidat à la présidentielle devrait rencontrer plusieurs responsables politiques clés, notamment des membres de la Chambre des représentants, de la commission des affaires étrangères du Sénat, ainsi que du Département d’État, dont le directeur par intérim pour l’Afrique centrale, Joe Trimble. La semaine dernière, l’administration de Joe Biden a annoncé un financement supplémentaire de 13 millions de dollars pour soutenir « des processus politiques transparents, crédibles et inclusifs » en RDC, portant le total de cette aide à 23,65 millions de dollars.
Le Congrès en particulier est intervenu en attirant l’attention sur la nécessité d’un vote équitable. Les législateurs ont fait l’objet d’un lobbying intense, notamment de la part de l’ancien président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ed Royce, un républicain californien qui travaille aujourd’hui pour le cabinet d’avocats King & Spalding et qui représente Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur de la province du Katanga.À LIRERDC – États-Unis : ces lobbyistes qui aident Fayulu et Katumbi à faire pression sur Tshisekedi
« Les élections de 2018 n’ont été ni libres, ni équitables et ont été entachées par les actions corrompues et antidémocratiques de l’ancien président Joseph Kabila, qui les a retardées, a installé des loyalistes à des postes critiques au sein de la commission électorale et du système judiciaire, et a supervisé une brutalité et un harcèlement généralisés contre les manifestants pro-démocratie et les dirigeants de l’opposition », ont écrit les principaux démocrate et républicain de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Gregory Meeks (New York) et Mike McCaul (Texas), dans une lettre adressée le 16 mars au secrétaire d’État, Antony Blinken.
« Bien que nous reconnaissions les mesures prises sous le successeur de Kabila, Félix Tshisekedi, pour ouvrir l’espace politique, lutter contre la corruption et réformer les institutions de l’État, des mesures supplémentaires doivent être prises pour ouvrir la voie à des élections libres et équitables en 2023, poursuivent-ils. La société civile locale et les militants religieux ont exprimé des inquiétudes quant à l’étendue de l’engagement du président Tshisekedi en faveur d’un scrutin équitable et compétitif, et quant à la composition et à la direction de la commission électorale, dirigée par Denis Kadima. »
Martin Fayulu honorera ensuite d’autres engagements. D’abord, un voyage à Chicago, où il devrait rencontrer la diaspora congolaise et s’entretenir avec le Chicago Council on Global Affairs. Selon le Bureau du recensement américain, 61 000 personnes nées en RDC vivaient aux États-Unis en 2019. En plus de chercher à obtenir des interviews avec CNN, Al Jazeera et Voice of America, Jeffrey Smith aimerait également mettre Fayulu en relation avec Greenpeace Afrique et d’autres organisations environnementales afin de discuter du financement international de la sauvegarde des tourbières et de la forêt tropicale du Congo.
Connexion catholique
Un autre élément important du voyage est la sensibilisation de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB). L’Église catholique occupe une place décisive dans la politique congolaise et elle avait parlé de la présidentielle comme de « l’élection contestée de Fayulu », en janvier 2019. Le Congolais va « honorer quelques engagements auprès des dirigeants de l’Église étant donné leur rôle incroyablement crucial au Congo, confie Smith, en particulier en ce qui concerne les prochaines élections, dont notamment l’observation et la surveillance de celles-ci ».À LIRE[Série] Dieu tout-puissant : quand les religieux influent sur le politique
Depuis les élections de 2018, la conférence catholique américaine a approuvé la publication d’un livre blanc intitulé Vers des élections crédibles en 2023, présenté par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et l’Église du Christ au Congo (ECC). Dans ce document, il est notamment demandé aux États-Unis de fournir un « soutien financier et logistique » pour organiser une « importante mission d’observation électorale professionnelle, capable de garantir la crédibilité et la transparence des élections de 2023 ». Le révérend David Malloy, évêque de Rockford (Illinois) et président du Comité de l’USCCB pour la justice internationale et la paix, a partagé ce livre blanc avec Blinken en juin 2021.
= https://yabisonews.cd/2022/09/13/elections-2023-martin-fayulu-sest-envole-pour-les-etats-unis/
= https://www.jeuneafrique.com/1307771/politique/rdc-etats-unis-ces-lobbyistes-qui-aident-fayulu-et-katumbi-a-faire-pression-sur-tshisekedi/
"Présidentielle de 2023 en RD Congo : "il faut que dès à présent tout le monde soit mobilisé pour ces élections" - [size=18]20 juil 2021[/size]
= https://information.tv5monde.com/video/presidentielle-de-2023-en-rd-congo-il-faut-que-des-present-tout-le-monde-soit-mobilise-pour
Delly Desanga est député national et président du parti Envol et il vient de s'associer à Martin Fayulu afin de lancer le front civique contre le glissement. "Si nous voulons éviter de tomber dans le glissement, il faut que dès à présent tout le monde soit mobilisé sur la faisabilité de ces élections en 2023".
"RDC: pour les élections en 2023, il faut reformer ou réajuster la CENI ? - 29 mars 2021
= https://actualite.cd/2021/03/29/rdc-pour-les-elections-en-2023-il-faut-reformer-ou-reajuster-la-ceni
"2023 : Kabila, à l’heure du recrutement utile - 13 mars 2022
= https://www.ouragan.cd/2022/03/2023-kabila-a-lheure-du-recrutement-utile
" Peut-on encore sauver le processus électoral en RDC ? :microphone2:Po na GEC - 22 OCT 2021
= https://podcasts.apple.com/ar/podcast/peut-on-encore-sauver-le-processus-%C3%A9lectoral-en-rdc/id1553475927?i=1000539381159
"Transparence du processus électoral RDC: voici ce qu'attend la société civile - 1 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/transparence-du-processus-electoral-rdc-voici-ce-quattend-la-societe-civile
"RDC : Félix Tshisekedi reçoit Amos Hochstein, émissaire du Président américain - 13/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/13/actualite/politique/rdc-felix-tshisekedi-recoit-amos-hochstein-emissaire-du-president
"Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message » - 14 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/14/les-usa-insistent-sur-la-lutte-contre-la-corruption-nous-avons-impose-des-sanctions-dan
Amos Hochstein et Félix Tshisekedi
Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message », dit l’envoyé spécial de Biden[/
Amos Hochstein, Envoyé spécial du président américain Joe Biden et Coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour kinois. Il a rencontré certains officiels congolais dont le président Félix Tshisekedi. Au terme de sa visite de travail, il s’est étendu au micro de ACTUALITE.CD sur l’objet de sa visite. Il a posé des préalables à un plus grand investissement américain dans le secteur minier particulièrement en insistant sur la lutte contre la corruption.« Les USA veulent voir une vraie lutte contre la corruption. Il faut s’assurer que les contrats soient respectés. Il faut voir si le gouvernement met en œuvre les contrats de manière à punir des cas de corruption, se débarrasse des entités et des personnes qui sont impliquées dans la corruption. Cela va encourager le retour des investissements internationaux », a-t-il dit.
Et d’ajouter:Lire aussi:« Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler à cause de ses activités de corruption en RDC. C’est un message que nous envoyons ici. Il faut une lutte efficace contre la corruption. C’est cela qui permettra aux investisseurs de revenir, ceux qui travaillent dans la transparence, ceux qui paient leurs employés et les traitent avec respect. Cela ne peut être possible que s’il ya une collaboration entre le gouvernement et la communauté internationale, entre le gouvernement et la population ».
- Mines: la RDC, en tant que partenaire des USA, se doit d’être vigilante sur certaines questions, rappelle l’émissaire de Biden
- Géopolitique: Les USA considèrent la RDC comme un pays pivot dans la transition énergétique
Pour rappel, la RDC a récupéré définitivement ses titres, licences et permis miniers et pétroliers auprès du Groupe Ventora de Dan Gertler. L'ensemble ayant une valeur de plus de 2 milliards USD. La position officielle des USA sur cette question est connue: l’administration Biden n’exclut pas des sanctions également contre les officiels congolais qui seraient impliqués dans la corruption dans le dossier Dan Gertler.
Ecoutez l'émissaire américain dans cet extrait:ACTUALITE.CD-Le Podcast
Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message »
Les USA insistent sur la lutte contre la corruption: « Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler, c’est un message »
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"Washington cherche à se positionner sur l'exploitation du cobalt et du lithium en RDC - 13/09/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220913-washington-cherche-%C3%A0-se-positionner-sur-l-exploitation-du-cobalt-et-du-lithium-en-rdc
Amos Hochstein, envoyé spécial de l'administration Biden et coordinateur des affaires énergétiques internationales, a achevé mardi son séjour de travail à Kinshasa. Il a rencontré le président congolais Félix Tshisekedi, et les deux hommes ont particulièrement échangé sur le développement du secteur minier, les États-Unis manifestant de l'intérêt pour le cobalt et le lithium en RDC. Cette visite intervient un mois après celle du secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Les États-Unis considèrent la RDC comme un pays stratégique dans l’accélération de la transition énergétique. Et la crise entre la Russie et l'Ukraine démontre que les pays gagneraient à diversifier leurs sources d'approvisionnement pour éviter, selon Amos Hochstein, « que l’économie mondiale soit prise en otage par un seul pays producteur ». La situation actuelle témoigne, ajoute-t-il, de l’urgence d’accélérer la transition énergétique.
« Dans la mesure où nous accélérons la transition énergétique, au lieu d’utiliser l’essence ou le gasoil, nous allons utiliser les batteries électriques. Ainsi, on a besoin du cobalt, du nickel et du lithium. Le territoire congolais regorge de ces minerais. La RDC peut faire partie de la solution pour le monde. »
Cependant, pour attirer des investisseurs américains dans ce domaine, les États-Unis posent des préalables. « Nous avons été très encouragés par le président Félix Tshisekedi au sujet de l’intérêt qu’il manifeste par rapport à la lutte contre la corruption. Nous voulons le voir en action. Nous souhaitons que ces paroles se traduisent en actions. Dans le secteur des mines, nous voulons voir une réduction significative de la corruption. Si ces progrès se réalisent, vous verrez les genres d’investissements que nous souhaitons voir en RDC. »
Selon plusieurs observateurs, ces recommandations visent les entreprises chinoises majoritaires dans le secteur minier en RDC. L’empire du milieu est d’ailleurs l’une des principales destinations des produits miniers congolais.
Allié des États-Unis, bien qu’adepte du multilatéralisme économique, Félix Tshisekedi avait appelé fin 2020 à un audit des partenariats miniers avec des entreprises chinoises. Une démarche soutenue par les États-Unis.
"Sécurité : La RDC se dote d’une politique nationale de défense - 10 septembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/09/10/securite-la-rdc-se-dote-dune-politique-nationale-de-defense.html/115338/
Le gouvernement congolais a adopté ce vendredi 09 septembre 2022, le projet de politique de défense de la République Démocratique du Congo.
Présenté par le ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Gilbert Kabanda Kurhenga, le projet de Politique de Défense de la République Démocratique du Congo est un document qui reprend les grandes options et principes politiques, stratégiques et militaires en vue d’assurer la défense du pays. Il établit aussi les piliers majeurs sur lesquels seront en suite définis et bâtis les troncs organisationnels de la RDC.
Selon le ministre de la Défense, la mise en œuvre de la Politique de Défense va se faire dans un cadre logique de six (6) fonctions stratégiques classiques à savoir :
- La connaissance;
- La prévention;
- L’anticipation;
- La dissuasion;
- La protection et l’intervention.
« Des passerelles fonctionnelles, permanentes, formelles devront être établies entre la défense militaire et la défense civile en vue d’une défense globale performante », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
En revanche, le ministre de la Defense Nationale et Ancien Combattants a précisé que les lois et textes réglementaires actuels de la Défense et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo devront être adaptés en conséquence.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
"Mboso invite le Gouvernement à mettre les bouchées doubles ! -16/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/mboso-invite-le-gouvernement-a-mettre-les-bouchees-doubles/
* Par ailleurs, le speaker de l’Assemblée nationale redoute l’implication d’une main extérieure dans cette guerre fratricide et exhorte l’Exécutif national à identifier les commanditaires.
La tradition a été respectée. Le Sénat et l’Assemblée nationale ont ouvert à tour de rôle, hier jeudi 15 septembre, leur deuxième session ordinaire, la toute dernière de l’année 2022. Occasion, pour les speakers de chacune des deux chambres parlementaires, de dresser le tableau général du contexte dans le quel s’ouvre ladite session.
A la chambre basse, plus précisément, Christophe Mboso a attiré l’attention du Gouvernement sur la situation sécuritaire préoccupante à Kwamouth, dans la province du Mayi-Ndombe, où les Yaka et leurs frères Tekes se livrent à une guerre interethnique sans précédent. Devant l’ampleur de la situation, le premier des députés nationaux, a invité le Gouvernement à mettre les bouchées doubles afin de ramener la paix entre les deux ethnies sœurs, résolument engagées dans une guerre fratricide.
« Le Gouvernement doit mettre fin à la violence qui prend les allures d’une guerre de tranchée ethnique. J’l’invite aussi à identifier les auteurs et commanditaires de ces actes ignobles afin de les mettre à la disposition des instances compétentes, conformément à la Constitution et aux los de la République », a hurlé Christophe Mboso, dans son discours d’ouverture de la session ordinaire de septembre, à vocation budgétaire. Toujours en rapport à ce conflit, le numéro 1 de la Représentation nationale, instruit par le modus operandi des deux peuples en conflit ouvert, dit redouter l’implication d’une main noire extérieure qui reste à découvrir. Aussi, a-t-il annoncé l’imminence d’une mission d’enquête de la Chambre à Kwamouth, dans les limites de ses prérogatives.
De fil à aiguille, le président de l’Assemblée nationale a également évoqué la sempiternelle problématique de la sécurité dans la partie Est du pays, où les forces d’occupation, soutenues par l’armée rwandaise, continuent à contrôler certaines parties du territoire national. En l’occurrence, la cité de Bunagana, situé dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.
« Que le Président Paul Kagame arrête de manipuler l’armée rwandaise contre le peuple congolais », a encore grondé Christophe Mboso. Et de poursuivre : « Tout en condamnant avec fermeté, les graves atteintes aux droits sacrés de nos compatriotes et l’exploitation illégale et illicite de nos ressources naturelles, j’invite le gouvernement de la République à tout mettre en œuvre, à travers la loi de finances et l’ordonnance-loi de programmation militaire, afin de doter nos Forces armées et de sécurité, davantage de moyens matériels et logistiques susceptibles de leur permettre de faire face aux défis sécuritaires et de préserver l’intégrité du territoire national. Notre peuple est lassé de subir cette insécurité chronique ».
LA QUESTION ELECTORALE CONTINUE A DIVISER
Evoquant la question liée à l’organisation des élections en 2023, Christophe Mboso a reconnu l’absence de consensus au sein de la classe politique, sur certains aspects. Toutefois, il croit en la capacité des Congolais à transcender leurs égos pour que ce scrutin se tienne dans un climat apaisé et dans l’inclusion.
Toutefois, le successeur de Jeanine Mabunda au perchoir de la Représentation nationale, salué les initiatives de consultations prises par le bureau de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), avec la classe politique et les acteurs de la Société civile, dans le but de créer les conditions d’un compromis autour de cette épineuse question de l’organisation des élections voulues libres et transparentes.
Parlant de la liberté d’expression garantie dans la Constitution, Mboso rappelle que celle-ci peut s’avérer un couteau à double tranchants. Surtout, précise-t-il, « pendant la période préélectorale et électorale, où la tentation est de confondre la liberté d’expression avec les infractions prescrites pa la loi est forte. »
« Il faut bannir la conception selon laquelle faire l’opposition donne droit à injurier, diffamer et outrager. Comportements, qui du reste, exposent aux sanctions prévues par la loi. Il y a lieu d’attirer l’attention sur le fait que l’usage abusif de cette liberté peut déboucher sur la commission de certaines infractions prévues et punies par la loi. Notamment, la calomnie, la diffamation, l’injure publique, l’outrage aux corps constitués», a-t-il enchainé.
Sur le plan économique, Mboso a fait savoir que la croissance économique projetée reste principalement dominée par le dynamisme attendu dans le secteur des industries extractives. Selon lui, les cours des principales matières premières exportées par la RD Congo demeurent à des niveaux rémunérateurs. Ce, dit-il, grâce au niveau élevé de la demande mondiale et à l’impact du conflit russo-ukrainien.
Cependant, Christophe Mboso fait savoir que depuis quelques semaines, s’observe une variation à la hausse, de l’indice des prix à la consommation qui impacte négativement le quotidien des Congolais. Principalement, le Congolais lambda sans ressources ni revenu.
Ainsi, au regard de cette situation et face aux incertitudes quant à la croissance mondiale, le président de l’Assemblée nationale ne demande pas mieux au Gouvernement, que de prendre des dispositions préventives, aux fins d’anticiper l’impact du choc actuel et, in fine, prendre des mesures correctives dans tous les domaines concernés.
VIVEMENT DES MESURES IDOINES EN FAVEUR DES PROVINCES
Se fiant à quelques indications des rapports préliminaires des vacances parlementaires, Mboso renseigne que la persistance de l’insécurité dans quelques provinces, le mauvais état des infrastructures socioéconomiques et la non-satisfaction des besoins sociaux de base, seraient imputables, notamment au retard dans le paiement de la rétrocession due aux provinces, ainsi que la gestion actuelle du FONER (Fonds national d’entretien routier).
Tout en encourageant les mesures prises pour la matérialisation des projets de 145 territoires, le speaker de la Chambre exhorte, cependant le Gouvernement, à prendre des mesures qui s’imposent pour répondre aux préoccupations des provinces. Il s’agit, notamment, de la mise en place effet ive de la Caisse de péréquation dont l’organisation et le fonctionnement sont régis par la loi organique n°16/028 du 8 novembre 2016.
La session de septembre étant essentiellement budgétaire, le speaker de la Représentation nationale a félicité le Gouvernement pour le dépôt du projet de loi portant reddition des comptes de la, loi de finances de l’exercice 2021 et le projet de loi de finances 2023. « Ceci permettra à chacune des deux chambres du Parlement de l’examiner, dans le délai requis par la Constitution et la loi relative aux finances publiques », se réjouit Mboso.
"Agression de la RDC : Mboso demande à Kagame de cesser avec la manipulation de l'armée rwandaise contre le peuple Congolais - 16.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110642_agression_de_la_rdc_mboso_demande_a_kagame_de_cesser_avec_la_manipulation_de_l_armee_rwandaise_contre_le_peuple_congolais.html
Le président de l'Assemblée nationale n'a pas eu de mots doux envers le président Rwandais au sujet de l'insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC. Prenant la parole à l'ouverture de la session de septembre qui se veut essentiellement budgétaire, le speaker de la chambre basse du Parlement a demandé à Paul Kagame de mettre un terme avec la manipulation.
"Nous voulons vivre en paix avec le peuple Rwandais. Que le président Kagame arrête de manipuler l’armée rwandaise contre le peuple Congolais", a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : "Il n’est un secret pour personne que le Rwanda apporte son soutien militaire et logistique aux activités de groupes armés et terroristes du M23 dans la déstabilisation de la partie Est de la RDC", a-t-il ajouté.
Il y a de cela trois mois depuis que les rebelles du M23 occupent la cité de Bunagana. Les forces armées de la RDC se veulent déterminées avec l'appui du gouvernement à reprendre le contrôle de la cité.
"Agression de la RDC : Mboso qualifie Kagame de « l’axe du mal » et lui demande d’arrêter de manipuler l’armée rwandaise contre le peuple congolais - 15.09.2022,
= https://actu30.cd/2022/09/agression-de-la-rdc-mboso-qualifie-kagame-de-laxe-du-mal-et-lui-demande-darreter-de-manipuler-larmee-rwandaise-contre-le-peuple-congolais/
Le président de l’Assemblée nationale a, dans son discours de l’ouverture de la session de septembre ce jeudi 15 septembre 2022, condamné pour la nième fois l’insécurité qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Parlant de l’agression de la RD Congo par le Rwanda, Christophe Mboso N’kodia a pointé du doigt accusateur le président Paul Kagame. Il lui a demandé d’arrêter de manipuler l’armée de son pays contre le peuple congolais.
« Chers collègues, nous voulons vivre en paix avec le peuple rwandais. Que le président Kagame, l’axe du mal en Afrique, arrête de manipuler l’armée Rwandaise contre le peuple congolais », a-t-il déclaré.
Il sied de noter que la session ordinaire de septembre qui s’ouvre, ce jour, à l’Assemblée nationale est essentiellement budgétaire.
"Mboso tente péniblement de défendre le bureau Kadima - 16.09.2022
= https://ouragan.cd/2022/09/mboso-tente-peniblement-de-defendre-le-bureau-kadima
"Rentrée parlementaire : Christophe Mboso zappe la question sur le taux des émoluments des députés nationaux - 15.09.2022
= https://yabisonews.cd/2022/09/15/rentree-parlementaire-christophe-mboso-zappe-la-question-sur-le-taux-des-emoluments-des-deputes-nationaux/
"RDC : Modeste Bahati et Christophe Mboso plaident pour l’amélioration du social des Congolais - 16/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/16/actualite/politique/rdc-modeste-bahati-et-christophe-mboso-plaident-pour-lamelioration-du
"RDC: la sécurité au cœur des réactions après la rentrée parlementaire - 16/09/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220916-rdc-la-s%C3%A9curit%C3%A9-au-c%C5%93ur-des-r%C3%A9actions-apr%C3%A8s-la-rentr%C3%A9e-parlementaire
"Rentrée parlementaire: lutte contre la corruption, l’autre enjeu de la session de septembre - 17 septembre 202
= https://actualite.cd/2022/09/17/rentree-parlementaire-lutte-contre-la-corruption-lautre-enjeu-de-la-session-de-septembre
"Bahati : « L’Après-élection ne doit plus être une période éprouvante pour le peuple congolais » -16/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/bahati-lapres-election-ne-doit-plus-etre-une-periode-eprouvante-pour-le-peuple-congolais/
Conformément aux dispositions de l’article 115 de la Constitution, la session parlementaire de septembre s’est ouverte hier jeudi 15 septembre dans les deux chambres du Parlement. Dans son allocution, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo a mis l’accent entre autres sur le financement du processus électoral en cours et sur sa transparence en vue de l’établissement des institutions fortes, gage de la bonne gouvernance et du développement. « L’après élection ne doit plus être une période éprouvante pour le peuple congolais« , a-t-il martelé.
Pour le speaker de la chambre haute du Parlement, le budget 2023 devra prendre en compte le complément et le solde de dépenses relatives à l’organisation des élections prévues en 2023. D’après Bahati Lukwebo, le Sénat reste convaincu que la loi électorale, telle que votée par le Parlement et promulguée par le président de la République, améliorera l’indépendance, l’efficacité et la neutralité de la CENI et évitera les irrégularités décriées par le passé.
« J’invite donc la Commission électorale nationale indépendante à s’inspirer des critiques récurrentes lors de l’organisation des élections antérieures et des observations y relatives pour parfaire son travail, afin d’aboutir aux résultats électoraux qui reflètent la volonté exprimée par le peuple souverain« , a-t-il déclaré.
Aux parlementaires de manière générale, Bahati Lukwebo demande de privilégier l’intérêt général dans le débat autour du budget 2023. Il a indiqué que les joutes verbales à venir doivent être perçues, non pas comme l’expression d’un antagonisme politique et idéologique, mais plutôt comme la manifestation de l’attachement commun à l’affectation judicieuse et équitable des ressources publiques au profit de la population.
veiller à la transparence
Bahati Lukwebo a, par ailleurs, appelé le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour matérialiser la vision politique du président Félix-Antoine Tshisekedi « dans l’élaboration d’un budget qui doit refléter la transparence et la réalité dans les estimations des dépenses publiques« .
Au plan sécuritaire, Bahati Lukwebo a tenu à compatir avec les familles des Congolais qui meurent chaque jour dans la partie Est du pays, suite à l’agression rwandaise et avec celles de ceux tués à la suite du conflit qui oppose les Teke et les Yaka dans le territoire de Kwamouth. Il encourage le gouvernement à y consacrer tous les efforts pour le retour de la paix durable.
Parlant de la recrudescence du phénomène Kuluna à Kinshasa comme dans les autres villes du pays, Modeste Bahati Lukwebo a invité le gouvernement à dupliquer l’expérience de « Kaniama Kasese » dans les autres provinces du pays. D’après ce site en effet, où les hors-la-loi arrêtés seront envoyés, dans le cadre du Service national (SN), pour y travailler dans les champs et y apprendre un métier et devenir « des bâtisseurs de la nation« , comme c’est le cas de ceux placés entre les mains du général Kasongo Kabwik depuis un certain temps.
le projet de 145 territoiress
Modeste Bahati Lukwebo a loué le projet de développement de 145 territoires initié par le président Félix-Antoine Tshisekedi. Il a exhorté le gouvernement à ne ménager aucun effort pour la réussite totale de ce projet grandiose qui vise l’interconnexion des entités territoriales décentralisées de l’ensemble du pays dans un processus de développement intégral.
Dans le souci d’accroître les ressources de l’Etat, le président du Sénat a encouragé le gouvernement à parachever l’appel d’offre de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Au chapitre des revendications sociales observées actuellement dans plusieurs domaines, Bahati Lukwebo appelle le gouvernement à être réaliste dans les ajustements salariaux en tenant en priorité compte du panier de la ménagère.
C’est la seule façon, soutient-il, de combattre tous les remous sociaux et de favoriser le retour de la paix sociale en milieu professionnel.
ALLOCUTION DE L’HONORABLE PRESIDENT DU SENAT A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE SEPTEMBRE 2022
Distingués invités, en vos titres et qualités respectifs,
Conformément aux dispositions des articles 115 de la Constitution et 82 du Règlement Intérieur du Sénat j’ai l’honneur de procéder ce jeudi à l’ouverture de la session ordinaire de septembre 2022, jour qui commémore aussi la journée internationale de la démocratie.
Comme vous le savez, le Parlement est le lieu par excellence de l’expression démocratique. Voilà pourquoi le Sénat ne peut passer sous silence cette journée internationale de la démocratie. A titre de rappel, la démocratie n’est autre chose que le pouvoir du peuple qui s’exerce dans le strict respect de hautes valeurs républicaines entre-autres : » le règne du droit, de la justice, l’équité, le respect des droits et libertés fondamentales de l’être humain, etc. «
Après les vacances parlementaires, qui ne sont pas comme d’habitude de tout repos, nous voilà de nouveau soumis à une obligation constitutionnelle inhérente à la fonction de représentation nationale dont nous sommes l’incarnation.
Je souhaite donc à tous les Honorables Sénateurs un bon retour à l’Hémicycle. Puisse DIEU TOUT PUISSANT accompagner chacun de nous dans la quête de l’intérêt général et guider nos réflexions et nos actions tout au long de cette deuxième session ordinaire de l’année 2022.
Aussi, voudrais-je, au nom de tous les Sénateurs, exprimer mes sincères remerciements et ma gratitude à toutes les personnalités civiles et militaires ici présentes qui nous font l’honneur d’être parmi nous à la cérémonie de ce jour. Cette présence à nos côtés témoigne du grand intérêt que vous attachez aux activités parlementaires qui se déroulent actuellement au Sénat sous notre leadership.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Comme cela vous a été annoncé pendant les vacances parlementaires, la mort a une fois de plus toqué à la porte de notre Chambre législative. En effet, nous venons de perdre, en date du 26 août 2022, notre estimé Collègue OMBA PENE DJUNGA Raymond, celui-là même que nous avions l’habitude d’appeler affectueusement « Colonel « , grade dont il a été revêtu et qui a couronné sa brillante carrière militaire pendant la Deuxième République. Une perte énorme pour la Commission Défense et Sécurité en particulier et pour le Sénat en général, compte tenu de ses initiatives toujours heureuses et de ses nombreuses et pertinentes contributions enregistrées au cours des débats en Commissions tout comme en séances plénières du Sénat.
Je voudrais aussi saisir cette triste opportunité pour exprimer au nom du Sénat ma profonde compassion et mes condoléances les plus sincères à sa famille biologique et par extension à toutes les familles éplorées à la suite des massacres perpétrés à l’Est du pays sans oublier ceux ayant perdu les leurs lors des conflits inter-ethniques entre YAKA et TEKE dans les Provinces du KWANGO et de MAÏ-NDOMBE.
Enfin, nous nous joignons au peuple britannique pour lui présenter au nom du Sénat congolais, nos sincères condoléances à l’occasion du décès de Sa Majesté, la Reine ELISABETH El.
Sur ce, je vous prie donc de vous lever afin d’observer une minute de silence en leur mémoire. Que L’ETERNEL accueille leurs âmes dans son royaume céleste.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
La session qui s’ouvre ce jour est essentiellement consacrée à l’examen et à l’adoption de la Loi des Finances pour l’exercice 2023.
C’est ici pour moi, l’occasion d’inviter le Gouvernement à mettre tout en œuvre pour matérialiser la vision politique de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, dans l’élaboration du projet du budget qui doit refléter la transparence et la réalité dans les estimations des dépenses publiques. J’en profite pour demander au Gouvernement de bien vouloir déposer le projet du budget pour l’exercice 2023 dans les délais constitutionnels d’une part, et d’autre part à la Chambre sœur de le transmettre à temps au Sénat après examen et adoption par elle.
Qu’il me soit permis d’attirer l’attention de tous lors de l’élaboration et l’examen du projet du budget susvisé sur les impératifs multiples et incontournables que nécessitent l’accomplissement des missions régaliennes dévolues légalement au Sénat et qui se résument de la manière suivante :
o Élaborer les propositions des lois et voter les textes législatifs (projets et ‘propositions des lois) ;
o Contrôler le Gouvernement ainsi que les Entreprises et Etablissements publics ;
o Examiner les propositions et projets des lois en Commissions Parlementaires ;
o Formuler des recommandations à l’intention du Gouvernement après examen et analyse des problèmes spécifiques des Provinces.
o Organiser les rencontres avec les Assemblées provinciales ;
o Participer à la Conférence des Gouverneurs ;
o Assurer la prise en charge médicale des Présidents Honoraires du Sénat et leur octroyer régulièrement la rente instituée légalement en leur faveur ;
o Assurer le paiement des pensions de retraite des anciens sénateurs et les rentes des veuves et orphelins ;
o Organiser les Congrès ordinaire et extraordinaire ;
o Assurer la diplomatie parlementaire entraînant le paiement des cotisations aux Organisations Internationales des Parlementaires et leur participation aux rencontres interparlementaires ;
o Organiser les sessions de formation pour le renforcement des capacités du Personnel Politique et les Fonctionnaires du Sénat.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Comme cela a toujours été le cas lors de l’examen de la loi des Finances où des débats enflammés, passionnés, voire tumultueux, sur le projet du budget présenté par le Gouvernement sont évidents aussi bien à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat, nous souhaitons que ces débats visent l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens et l’amélioration du climat des affaires en vue d’attirer les investisseurs et booster la croissance économique.
C’est pourquoi, j’invite tout le monde à privilégier l’intérêt général pour le plus grand bien du peuple congolais.
Dès lors, les joutes verbales à venir doivent être perçues non pas comme l’expression d’un quelconque antagonisme politique ou idéologique mais plutôt comme la manifestation de notre attachement commun à l’affectation judicieuse et équitable des ressources publiques au profit de nos populations.
Notons particulièrement que le budget de l’Etat pour l’Exercice 2023 aura l’obligation de prendre en compte le complément et le solde des dépenses relatives à l’organisation des élections prévues en 2023.
Le Sénat reste convaincu que la nouvelle version de la loi électorale promulguée améliorera l’indépendance, l’efficacité et la neutralité de la Commission Electorale Nationale Indépendante et permettra d’éviter Ses irrégularités maintes fois décriées précédemment.
J’invite ainsi la Commission Electorale Nationale Indépendante à s’inspirer des critiques récurrentes lors de l’organisation des élections antérieures et des observations y relatives pour parfaire son travail afin d’aboutir aux résultats électoraux qui reflètent la volonté exprimée par le peuple souverain. Désormais « l’après élection » ne peut plus être une période éprouvante pour le peuple congolais.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Bien qu’étant essentiellement budgétaire comme j’ai eu à l’épingler plus haut, la session qui s’ouvre ce jour se penchera également sur les arriérés de nos travaux législatifs.
A titre illustratif je cite :
o Le projet de loi modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant code pénal congolais en matière de la prévention et de la répression de la Traite des personnes ;
o La proposition de loi organique modifiant la loi organique n°06/04 du 10 octobre 2006 telle que modifiée à ce jour portant Statut des Magistrats ;
o La proposition de loi modifiant et complétant la loi n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces ;
o La proposition de loi modifiant et complétant la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux Finances publiques ; » La proposition de loi relative à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel de la République Démocratique du Congo ;
o La proposition de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à la Recherche Scientifique et à l’Innovation technologique ;
o La proposition de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°089-031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de l’Industrie;
o La proposition de loi modifiant et complétant fa loi n°11/022/ du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’Agriculture ;
o La proposition de loi sur la répression du trafic des stupéfiants, substances psychotropes et précurseurs ;
o La proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Revenons présentement à l’actualité qui s’observe tant à l’intérieur qu’a l’extérieur de notre pays.
I- A L’INTERIEUR DU PAYS:
1. Sur le plan sécuritaire : la présente session, s’ouvre dans un contexte national toujours marqué, par la persistance de la crise sécuritaire dans certaines Provinces du pays.
A cet effet, je salue la position courageuse de notre Président de la République qui, lors de la tripartite de Luanda et tout récemment lors du dernier sommet annuel de la SADC à Kinshasa, n’a pas usé de la langue de bois pour dénoncer nommément le Rwanda comme pays agresseur sous couvert des marionnettes du M23. Un tel acte de courage ne peut que susciter notre admiration et notre soutien total vis-à-vis de sa politique.
C’est ici l’occasion pour nous d’exprimer notre attachement indéfectible au Chef de l’Etat, Garant de la Nation, tout en l’encourageant à ne pas desserrer la pression diplomatique et surtout militaire sur le terrain des opérations, et, j’invite donc le Peuple congolais à s’unir derrière le Commandant Suprême des forces armées et de la Police Nationale Congolaise pour bouter l’ennemi hors de notre Territoire.
Inspirons-nous, à ce sujet de l’interpellation adressée au peuple burkinabé par le Capitaine Thomas SANKARA, Chef de l’Etat d’alors, à Bobo-Dioulasso, je cite : « Nous ne connaîtrons jamais l’échec parce que le jour où l’ennemi aura raison de nous, c’est que nous ne sommes plus en vie. Tant que nous serons en vie, nous connaîtrons le succès « .
C’est ici l’occasion de soutenir nos vaillants militaires, nos policiers et les services de sécurité pour la défense de la Patrie, pour les sacrifices qu’ils consentent sur le théâtre des opérations contre le terrorisme et l’occupation illégale d’une partie de notre Territoire national.
Dans ce même registre sur la sécurité, je relève, dénonce et condamne avec fermeté le banditisme urbain communément appelé » Kuluna » que l’on constate dans nos Provinces. Cette forme de délinquance qui actuellement gangrène même nos villages à une vitesse exponentielle. J’exhorte ainsi le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour éradiquer cette espèce de criminalité qui met en danger la vie des paisibles citoyens aussi bien en milieux urbains que ruraux en étendant l’expérience de KANYAMA KASESE dans toutes les Provinces.
Je ne saurais clore ce chapitre sans évoquer le conflit inter-ethnique dans la Province de MAÏ-NDOMBE, plus précisément dans le Territoire de KWAMOUTH où les affrontements sanglants ont opposé les YAKA aux TEKE. Il est inadmissible de voir les Congolais atteindre un tel degré d’atrocités, pour des problèmes qui les accablent et qu’ils pouvaient régler eux-mêmes pacifiquement.
J’encourage le Gouvernement dont une forte délégation vient de séjourner dans le territoire de KWAMOUTH, d’y consacrer tous les efforts pour le retour de la paix dans cette partie de la République.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, v Mesdames et Messieurs,
2. Sur le plan politique : je voudrais évoquer l’un des projets majeurs visant la reconstruction nationale initiés par Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO concernant plus précisément le développement de notre pays à la base. Il s’agit du projet » développement de 145 Territoires de notre pays « , et qui suscite un grand intérêt auprès de nos populations, notamment celles de l’arrière-pays. Pour ce faire, j’exhorte le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour la réussite totale de cette vision grandiose de l’Autorité Suprême, qui vise l’intégration de toutes les Entités Territoriales Décentralisées de notre grand et beau pays dans le processus de développement intégral.
A cet effet, j’insiste sur la nécessité de mettre en place des mécanismes d’encadrement, afin que ce projet ne souffre d’aucune entrave surtout, qu’ii faudra éviter le détournement des fonds qui seront disponibilisés pour la mise à exécution dudit projet.
Honorables Sénateurs et Chers collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
3. Sur le plan économique : la situation économique actuelle de notre pays reste marquée par les effets de la guerre qui sévit entre la Russie et l’Ukraine dont les conséquences ont mis en mal notre économie, déjà confrontée aux multiples défis et l’ont exposée aux risques caractérisés par :
o Le renchérissement des cours du pétrole suite aux tensions géopolitiques et stratégiques ;
o L’impact de la hausse de la facture pétrolière sur le budget de l’Etat ;
o La hausse des prix des produits essentiels et le coût de transport ;
o Le resserrement de la politique monétaire par les grandes Banques Centrales qui pourrait induire les tensions sur le marché financier ;
o Les pressions inflationnistes tenant à des chocs d’offre.
Face à tous ces risques, il y a lieu notamment d’encourager l’application des recommandations préconisées par la Banque Centrale du Congo qui consistent notamment à :
o Stimuler le secteur productif principalement l’agriculture et l’élevage pour garantir l’approvisionnement des Centres urbains en denrées alimentaires ;
o Coordonner de manière continue les actions au niveau de la politique monétaire dans le cadre du maintien du pacte de stabilité ;
o Poursuivre la politique budgétaire de financement monétaire (la surveillance de l’offre et de la demande de liquidité bancaire) pour éviter la résurgence de l’inflation intérieure d’origine monétaire ;
o Suivre l’impact de la guerre en Ukraine sur l’économie du pays;
o Engager des mesures de lutte contre l’inflation pour amortir l’augmentation du prix du pétrole.
En vue d’accroitre les ressources de l’Etat, j’invite le Gouvernement à parachever le processus d’appel d’offre de vente des 27 Blocs pétroliers et 3 Blocs gaziers pour qu’à terme, avec une exploitation responsable et une bonne gouvernance, afin d’améliorer le niveau de vie de nos populations d’une part et d’autre part, poursuivre l’aménagement et la construction des nouvelles infrastructures pour désenclaver et relier nos Provinces.
Honorables Sénateurs et Chers collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
4. Sur le plan social : cette nouvelle session s’ouvre sur fonds des remous sociaux et des revendications dans les secteurs de la Santé Publique, de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire sans oublier la baisse du pouvoir d’achat à la suite de la hausse des prix des biens de première nécessité sur le marché.
La finalité de la politique doit viser le social de la population qu’elle est censée servir.
Dès lors, le Gouvernement doit faire beaucoup d’efforts pour améliorer le vécu quotidien des populations actives plus particulièrement les agents de l’Etat. Ainsi, comme vous pouvez le constater, ces efforts ne sont pas suffisants au regard des mouvements sociaux que nous constatons par ci, par là. J’invite donc le Gouvernement à être réaliste dans les réajustements salariaux tout en tenant compte du panier de la ménagère. C’est la seule façon, à mon avis, de combattre tous ces remous sociaux et favoriser le retour de ta paix sociale en milieu professionnel
C’est pourquoi, je salue les actions salutaires menées dans le secteur social par le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKED1 TSHILOMBO, relatives a la Couverture Santé Universelle, particulièrement. J’invite ainsi le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour la réussite dudit projet.
Pour ce qui est de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, les revendications portaient notamment sur l’identification des Nouvelles Unités et des nouvelles écoles. A ce sujet, je salue les travaux tenus en juillet dernier à MBWELA LODGE, entre le Gouvernement et le banc syndical sur l’évaluation de l’addendum au Protocole de BIBWA. Cette évaluation a suscité beaucoup d’espoirs.
Il en est de même dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, où je note la persistance de la grève. Là aussi j’invite le Gouvernement à honorer ses engagements vis-à-vis du personnel enseignant et administratif de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique tant en ce qui concerne la rémunération que les autres avantages.
S’agissant du panier de la ménagère, il s’observe ces jours, à travers les marchés, la flambée des prix aussi bien des produits manufacturés que des denrées de grande consommation, avec comme conséquence les d’énormes difficultés qu’éprouvent les ménages. Là aussi, je recommande au Gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles pour réduire les souffrances de la population.
5. Sur le plan environnemental ; il sied de noter que les forêts de la République Démocratique du Congo et ses tourbières sont essentielles à la transition énergétique mondiale. La République Démocratique du Congo est donc devenue la solution aux préoccupations climatiques.
Je salue les actions adéquates menées par le Gouvernement notamment la signature du contrat de partenariat du programme de Gestion Durable des forêts entre la RDC et CAFI (Initiative des Forêts de l’Afrique Centrale) pour ‘amélioration de la gouvernance forestière au travers d’appui à l’aménagement du Territoire, à la gestion des forêts et à la promotion des modes de gestion durable afin de lutter contre le changement climatique. J’invite donc le Gouvernement à sensibiliser la population sur la culture de l’arbre.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
II- PLAN INTERNATIONAL :
II vous souviendra qu’il s’est tenu à Kinshasa, ici au Palais du Peuple, du 09 au f 8 août 2022, le 42ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC. Le thème principal de ces assises était : » Promouvoir l’industrialisation au moyen de l’agro-transformation, la valorisation des minéraux et du développement des chaînes de valeur régionales en vue d’atteindre une croissance économique inclusive et durable « .
Au cours de ces assises a eu lieu la passation de pouvoirs entre le Président sortant, Son Excellence le Docteur LAZARUS CHEKWERA, Président du MALAWI et Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président la République Démocratique du Congo, qui préside à la destinée de cette Organisation pour un mandat d’un an. Le Président de la République, s’est engagé durant son mandat à la tête de la SADC à implémenter les programmes destinés à développer les infrastructures et les services de la région qui ont un lien dfrect avec les principales stratégies de la SADC.
Ces stratégies visent à stimuler l’intégration économique et à éradiquer la pauvreté dans la Région, travail qui doit se faire avec la collaboration de tous les Etats Membres. Pour ce faire, le Sénat lui rassure son soutien et son accompagnement total pour la réussite de son mandat.
Honorables Sénateurs et Chers Collègues, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
A ce niveau de mon allocution, j’exhorte une fois le Gouvernement, à prendre en compte tous les aspects socio-économiques que j’ai évoqués supra en vue d’améliorer les conditions de vie notre peuple.
Pour clore mon propos, je vous rappelle, chers Collègues, l’obligation qui incombe à chacun de nous, une fois de retour des vacances parlementaires, de dresser et de déposer son rapport des vacances dans les quinze jours de l’ouverture de la session, conformément à l’article 233, alinéa 4 de notre Règlement intérieur.
Sur ce, je déclare ouverte la session ordinaire de septembre 2022 et je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 15 septembre 2022
Sénateur Modeste BAHATI LUKWEBO
"Session essentiellement budgétaire /Sénat : Modeste Bahati appelle le gouvernement à améliorer les conditions sociales des populations - 16 septembre 2022
= https://www.laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/12795-session-essentiellement-budgetaire-senat-modeste-bahati-appelle-le-gouvernement-a-ameliorer-les-conditions-sociales-des-populations
Conformément aux dispositions des articles 115 de la Constitution et 82 du règlement intérieur de la Chambre haute du Parlement, les sénateurs ont repris, hier jeudi 15 Septembre 2022, le chemin de l’hémicycle pour la deuxième et dernière session ordinaire de l'année 2022 essentiellement budgétaire. En présence de son collègue de l’Assemblée nationale, devant le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde accompagné de quelques membres de son Gouvernement, sous l’œil vigilant des ambassadeurs et responsables des organes d’appui à la démocratie, le Président Modeste Bahati Lukwebo a passé en revue la situation générale du pays dans tous les secteurs, et ce avant d’appeler le gouvernement Sama à améliorer les conditions sociales des populations.
Avant de survoler la situation sécuritaire, politique, environnementale, économique et sociale, Modeste Bahati a rendu des hommages vibrants au Feu Sénateur Omba Pene Djunga Raymond. « Celui-là même que nous avions l’habitude d’appeler affectueusement ‘’Colonel’’, grade dont il a été revêtu et qui a couronné sa brillante carrière militaire pendant la Deuxième République. Une perte énorme pour la Commission Défense et Sécurité en particulier et pour le Sénat en général, compte tenu de ses initiatives toujours heureuses et de ses nombreuses et pertinentes contributions enregistrées au cours des débats en Commissions tout comme en séances plénières du Sénat », a-t-il dit. Au nom de la Chambre haute du parlement, le speaker du Sénat a saisi cette triste opportunité pour exprimer au nom du Sénat sa profonde compassion et ses condoléances les plus sincères à sa famille biologique et par extension à toutes les familles éplorées à la suite des massacres perpétrés à l’Est du pays sans oublier ceux ayant perdu les leurs lors des conflits inter-ethniques entre YAKA et TEKE dans les Provinces du KWANGO et de MAÏ-NDOMBE. «Enfin, nous nous joignons au peuple britannique pour lui présenter au nom du Sénat congolais, nos sincères condoléances à l’occasion du décès de Sa Majesté, la Reine ELISABETH II », a-t-il déclaré.
Modeste Bahati Lukwebo a salué les efforts fournis par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, pour améliorer les conditions de vie de la population congolaise. Ainsi, il a formulé quelques recommandations au gouvernement pour matérialiser la vision du Président de la République. Il a rappelé que cette Session de septembre sera essentiellement budgétaire et a demandé au gouvernement de déposer le projet du budget 2023 dans les délais constitutionnels. Modeste Bahati a encouragé l'exécutif national à prendre en compte dans ledit projet le financement des élections, pour permettre à la Centrale Électorale d’organiser les scrutins prévus l’année prochaine. «Le Sénat reste convaincu que la nouvelle version de la loi électorale promulguée améliorera l’indépendance, l’efficacité et la neutralité de la Commission Electorale Nationale Indépendante et permettra d’éviter les irrégularités maintes fois décriées précédemment. J'invite ainsi la Commission Electorale Nationale Indépendante à s’inspirer des critiques récurrentes lors de l'organisation des élections antérieures et des observations y relatives pour parfaire son travail afin d'aboutir aux résultats électoraux qui reflètent la volonté exprimée par le peuple souverain. Désormais «l’après élection» ne peut plus être une période éprouvante pour le peuple congolais», suggère Modeste Bahati.
Toujours à propos du projet de loi de finances 2023, Modeste Bahati a invité la chambre basse à transmettre ledit projet à temps au sénat pour son examen approfondi. Bien que essentiellement budgétaire, la session ouverte sera aussi l'occasion pour le Sénat de se pencher sur les arriérés législatifs parmi lesquels des projets et propositions de loi.
"RDC – Phénomène «Kuluna»: Bahati Lukwebo invite le gouvernement à étendre l’expérience du service national dans toutes les provinces du pays - 15 septembre 2022
= https://yabisonews.cd/2022/09/15/rdc-phenomene-kuluna-bahati-lukwebo-invite-le-gouvernement-a-etendre-lexperience-du-service-national-dans-toutes-les-provinces-du-pays/
= https://podcast.ausha.co/actualitecd/nouvel-episode-du-03-09-12-07
= https://pourelle.info/rentree-parlementaire-de-septembre-2022-mboso-pointe-paul-kagame-le-dossier-cndh-ressuscite-par-les-femmes/
= https://www.laprosperite.online/index.php/politique/21-a-chaud/12804-rentree-parlementaire-assemblee-nationale-mboso-insiste-sur-les-defis-securitaires-economiques-et-electoraux-a-relever-par-le-gouvernement
= https://www.radiookapi.net/2022/09/10/actualite/politique/christophe-mboso-appele-denoncer-les-elus-impliques-dans-linsecurite
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
ndonzwau a écrit:KAMERHE A SON PLAN POUR LA PACIFICATION DE L'EST DU PAYS, QUEL EST CELUI DE L’ÉTAT CONGOLAIS ? DE GUERRE LASSE NOTRE CHEF DE L’ÉTAT PASSE PAR DES ATTENTES A L'INTERNATIONAL !
Notre Chef de l’État se démène en effet à sa manière pour attirer l'attention de la CI jusqu'à la tribune des NU à la 77è Assemblée générale en cours et obtenir son soutien pour déloger le M23 et une plus grande implication contre les groupes armés avec des mesures plus coercitives. Le rapport du groupe d’experts des Nations Unies qui étaye l'ingérence de l’armée rwandaise n'a toujours pas été examiné officiellement ; on nous signale que lors de l'Assemblée des NU, la RDC en profitera pour faire ce lobbying et solliciter aussi le soutien des pays africains siégeant au Conseil de sécurité de l’ONU notamment pour faire annuler l’obligation de déclarer les achats d’armes et munitions, un embargo déguisé, selon elle.
Le PR qui sera accompagné de quelques membres du gouvernement, mais aussi des quelques cadres de son cabinet, ses conseillers, prendra donc la parole pour faire entendre une fois de plus la voix de son pays avec particulièrement une prise de position par rapport à la politique interne, par rapport à ce contexte particulier de l’agression de notre pays par l’un de ses voisins, le Rwanda. En marge de l'Assemblée générale, des réunions bilatérales et multilatérales sont envisagées.
Antonio Guteres, SG de NU lui aussi souhaite voir évoquer au cours de la 77ème Session les difficultés des Casques bleus face au M23, groupe qui, selon lui, possède des équipements plus perfectionnés que ceux de la Monusco, et plus généralement il exhortera les pays membres à relever les défis communs.
"RDC: Félix Tshisekedi attend plus de soutien à l'international face au M23 - 19/09/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220919-rdc-f%C3%A9lix-tshisekedi-attend-plus-de-soutien-%C3%A0-l-international-face-au-m23
La RDC participera à la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU avec de grandes ambitions. Le pays veut profiter de ces assises pour accentuer son lobbying visant à obtenir une plus grande implication de la communauté internationale dans la lutte contre les groupes armés. Ceux-ci écument l’Est congolais en général, mais surtout le territoire de Rutshuru, où sont actifs les combattants du M23.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
La voie militaire piétine depuis mi-juin à Bunagana, ville tombée aux mains des combattants du M23. Confronté à cette situation, le président Félix Tshisekedi veut activer tous les leviers diplomatiques.
Les autorités congolaises attendent des instances internationales des mesures coercitives contre le M23, qu’elles considèrent comme un groupe terroriste soutenu par le Rwanda. Kinshasa souhaite que soit examiné rapidement le rapport du groupe d’experts des Nations unies sur la RDC, qui étaye ces accusations contre l’armée rwandaise.
L’autre dossier que les autorités congolaises souhaitent placer à l’agenda, c’est l’efficacité des Casques bleus de la Monusco à l’Est, confie l’entourage du président de la République. Kinshasa émet le vœu de réévaluer le plan de retrait de la mission onusienne. Les autorités congolaises attendent des Casques bleus une plus grande implication, particulièrement dans la lutte pour la reprise de la ville de Bunagana.
Sur cette question, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a rappelé, dans un entretien accordé dimanche 18 septembre à RFI et à France 24, les difficultés des Casques bleus face au M23, groupe qui, selon lui, possède des équipements « plus perfectionnés » que ceux de la Monusco.
Selon les sources gouvernementales, la RDC va aussi solliciter le soutien des pays africains siégeant au Conseil de sécurité de l’ONU à sa requête de faire annuler annuler l’obligation de déclarer au Comité des sanctions ses achats d’armes et munitions. Pour Kinshasa, c’est une forme d’embargo dont le pays serait victime.
"New-York : Félix Tshisekedi attendu à la 77è Assemblée générale de l'ONU - 19/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/19/actualite/politique/new-york-felix-tshisekedi-attendu-la-77e-assemblee-generale-de-lonu
La 77ème Assemblée générale de l'ONU s'ouvre ce lundi 19 septembre à New-York aux Etats-Unis d’Amérique.
Un dispositif sécuritaire a déjà été mis en place depuis ce week-end.
Selon Giscard Kusema, directeur adjoint de la presse présidentielle, le président Félix Tshisekedi, qui est attendu à cette session, va prendre la parole cette fois-ci dans un contexte particulier, où la RDC subit une agression par l’un de ses voisins. [/b]
" En ce qui concerne la République démocratique du Congo, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est attendu ici à New York, et du haut de la tribune des Nations unies le président de la République devrait prendre la parole pour faire entendre une fois de plus la voix de son pays. On attend de lui une prise de position par rapport à la politique interne, par rapport à ce contexte particulier de l’agression de notre pays par l’un de ses voisins, le Rwanda", a expliqué Giscard Kusema au micro d’Alain Irung, envoyé spécial de Radio Okapi à New York.
En marge de cette Assemblée générale, des réunions bilatérales et multilatérales sont envisagées.
"C’est dans ce cadre que le président de la République s’est fait accompagner de quelques membres du gouvernement, mais aussi des quelques cadres de son cabinet, ses conseillers. Donc il est là pour cette assemblée mais aussi pour toutes ces réunions bilatérales et multilatérales".
Les présidents de plusieurs pays vont s’exprimer du 20 au 26 septembre courant , à la tribune de l’ONU.
"77ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies /ONU : Antonio Guerres exhorte les pays membres de l’organisation à relever les défis communs - septembre 15, 2022
= https://laprosperiteonline.net/77eme-session-de-lassemblee-generale-des-nations-unies-onu-antonio-guerres-exhorte-les-pays-membres-de-lorganisation-a-relever-les-defis-communs/
"Invité international
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU: «J’espère que la CPI va pouvoir enquêter sur Izioum» - 18/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/19/actualite/politique/new-york-felix-tshisekedi-attendu-la-77e-assemblee-generale-de-lonu
À la veille de l’Assemblée générale de l’ONU, son secrétaire général, Antonio Guterres, a accordé un entretien à RFI et France 24, dans lequel il dit espérer, notamment, que la Cour pénale internationale (CPI) puisse enquêter sur le massacre présumé de centaines de personnes à Izioum, en Ukraine. Il s'exprime également sur l'avancée des négociations dans le dossier iranien, la situation en Haïti, le sort des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali ou encore sur la guerre dans l’est de la RDC. Entretien à écouter ici dans son intégralité.
Marc Perelman (France 24) : Nous sommes à la veille de l’Assemblée générale et évidemment, l’Ukraine en sera le sujet principal. Je vais immédiatement vous poser une question sur ce qui a été découvert dans la ville d’Izioum, une région qui a été reconquise par les forces ukrainiennes aux forces russes. Les autorités ukrainiennes affirment avoir des centaines de corps dont certains portent des traces d’exécution et de torture. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dit que les Russes sont des tortionnaires. Les leaders de l’Union européenne affirment que les Russes, y compris leurs dirigeants, doivent rendre des comptes devant la justice. Votre réaction ?
Antonio Guterres : Premièrement, nous avons assisté pendant la guerre en Ukraine à des violations constantes des droits de l’homme et de la loi internationale humanitaire. Nous avons appris cette nouvelle et le bureau du Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés va se rendre sur place pour faire une analyse de l’information. Et j’espère que la Cour pénale internationale, qui est là et qui est à mon avis le plus important instrument pour rendre des comptes, puisse avoir la capacité de faire une investigation sérieuse. Et après, naturellement, créer les conditions pour que les responsables des atrocités soient punis.
Christophe Boisbouvier (RFI) : Sur le front, les combats se poursuivent. Volodymyr Zelensky essaie de pousser son avantage militaire. Vladimir Poutine réplique d’un ton menaçant : « On va voir comment la contre-offensive des Ukrainiens va se terminer. Nous ne sommes pas pressés. » Est-ce que les chances d’un accord de paix ne sont pas plus éloignées que jamais ? Est-ce que vous ne craignez pas une escalade militaire qui aille jusqu’à l’utilisation éventuelle de l’arme nucléaire ?
A.G. : Je crains une escalade militaire. Je crois que la possibilité de l’utilisation des bombes nucléaires est quelque chose de tellement inacceptable, tellement affreux, que j’espère que cette hypothèse ne soit jamais considérée. Mais, c’est évident que, comme vous l’avez dit, les perspectives d’une négociation pour la paix sont très lointaines. Et les Ukrainiens et les Russes pensent qu’ils peuvent gagner la guerre et je ne vois aucune possibilité d’établir à court terme une négociation sérieuse pour la paix.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans tous nos efforts de médiation, nous sommes en train surtout d’insister sur d’autres mécanismes pour au moins réduire l’impact de cette guerre et sur les Ukrainiens et sur la communauté internationale. C’est pour cela qu’on s’est engagé pour la libération des civils qui étaient à Azovstal, c’est pour cela qu’on s’est engagé pour l’accord qui a permis l’exportation par l’Ukraine des produits alimentaires.
Il y a un dialogue très constructif avec l’Union européenne et les États-Unis sur les exportations russes d’engrais qui sont absolument vitales en ce moment. On a toujours parlé avec les deux côtés et là, nous n’avons pas une compétence directe sur l’importance de l’échange des prisonniers. On a une opération massive d’aide humanitaire à l’intérieur de l’Ukraine. Mais, la perspective de mettre sur place une médiation pour la paix, je crois que nous n’en sommes pas là.
M.P. : Je vais en venir à la question du nucléaire. On en a parlé, mais là, de façon très concrète, il y a la centrale nucléaire de Zaporijjia. C’est la plus grande d’Europe. On sait que l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a mené une mission sur place. On a appris samedi qu’elle était reconnectée au réseau électrique. Mais malgré tout, la menace reste. Vous avez réclamé une zone démilitarisée autour de la centrale. Mais pour le moment, on en est loin, n’est-ce pas ?
A.G. : Non, on n’en est pas là. La proposition que nous avons faite au Conseil de sécurité, c’était, premièrement, qu’il faut un accord pour ne pas bombarder la centrale ou bombarder près de la centrale. C’est évident. Et deuxièmement, j’ai dit qu’il faut définir un périmètre d’où les troupes russes puissent se retirer avec le compromis que les Ukrainiens n’essaieraient pas de prendre militairement la centrale, c’est-à-dire rendre à la centrale un [usage] strictement civil. Et c’est ce dont nous avons besoin pour que la centrale puisse être réanimée.
Comme vous le savez, les réacteurs sont tous fermés. Il y a naturellement des possibilités de générations locales d’électricité pour le refroidissement qui est essentiel, sinon on aurait un Tchernobyl. Mais, la ligne principale a été remise en fonction, ce qui permet au réseau ukrainien d’apporter de l’électricité à la centrale.
Je crois que, pour le moment, il n’y a pas un risque immédiat, il n’y a pas de radiations exceptionnelles. Et nous appuyons fortement l’Agence [internationale] de l’énergie atomique pour que ses membres puissent rester sur place. Et cela est une garantie importante pour éviter le pire.
C.B. : Le 22 juillet dernier à Istanbul, grâce à votre médiation et à celle du président turc, Recep Tayyip Erdogan, un accord a été trouvé entre les Russes et les Ukrainiens pour faire sortir et le blé ukrainien et le blé et les engrais russes. Mais mercredi dernier, Vladimir Poutine vous a dit au téléphone que cet accord ne marchait pas pour deux raisons. D’abord, parce que le blé ukrainien irait beaucoup plus en Europe qu’en Afrique et ensuite parce que les blés et engrais russes ne pourraient pas sortir de Russie comme promis à cause des blocages des Occidentaux. Est-ce que ce que dit Vladimir Poutine est vrai ?
A.G. : Partiellement vrai. Mais nous sommes en train de résoudre ces problèmes. Premièrement, il n’y a pas un accord, il y a deux accords : un accord sur les exportations ukrainiennes qui est un accord entre Russes-Ukrainiens et les Nations unies et la Turquie ; et un accord entre les Nations unies et la Russie pour que les Nations unies fassent de leur mieux vis-à-vis des États-Unis, vis-à-vis de l’Union européenne et les autres pays qui ont établi des sanctions, pour que ce qu’on dit publiquement, toujours, que ces sanctions ne s’appliquent pas aux engrais et aux produits alimentaires, puisse se traduire en pratique. La vérité, c’est qu’il y a des difficultés pour des questions indirectes, des questions de paiement, des questions d’assurances, des questions d’accès à des ports, parce que beaucoup de ces exportations sont faites par le bais, par exemple, de l’Union européenne. Et nous avons eu une négociation très importante et très sérieuse avec l’Union européenne et les États-Unis, et je crois que nous sommes sur le chemin de trouver une solution pour les problèmes qui restent encore.
Nous avons réellement besoin des engrais. Le marché des engrais est dans une situation terrible. En Afrique, on voit partout qu’on est en train de cultiver moins que l’année dernière. Alors il faut rétablir la normalité du marché des engrais. En même temps, il faut dire qu’il y a eu des exportations de produits alimentaires ukrainiens vers tout le monde, vers des pays européens, vers d’autres pays riches, mais aussi vers des pays de revenus moyens comme la Chine, l’Inde ou l’Égypte, et vers des pays plus pauvres. Et le Programme alimentaire mondial a déjà fait sortir trois bateaux vers la Corne de l’Afrique…
C.B. : Vers Djibouti…
A.G. : Vers le Yémen et maintenant un troisième vers Djibouti. Et il y a un quatrième qui se prépare pour l’Afghanistan. Alors je crois que, si c’est vrai que beaucoup d’exportations ont été pour les pays européens, tout cela vient des contrats commerciaux. La vérité, c’est que les Ukrainiens sont toujours en train d’exporter vers les pays à revenus très bas et revenus moyens.
Et il y a un autre aspect qu’il faut reconnaître. Même quand on vend à un pays européen, cela a un impact sur le marché mondial qui aide à ce que les prix baissent. C’est-à-dire que l’injection d’une offre additionnelle, quel que soit le pays de destination, a un effet positif sur le marché global dont tout le monde bénéficie, y compris les pays les moins développés.
M.P. : Je veux revenir rapidement sur l’accord nucléaire sur l’Iran. Il y a eu des négociations qui semblaient encourageantes, mais dorénavant l’espoir d’un accord s’envole. Ici, à New York, il y aura sans doute les acteurs principaux de cette négociation. Est-ce que vous êtes inquiets et est-ce que vous espérez que, ici, on pourra peut-être faire le progrès qui n’a pas pu être fait ?
A.G. : Je suis en contact permanent et avec l’Iran et avec les pays qui négocient - les Nations unies n’ont pas une intervention directe. Et pour parler en toute franchise, il a deux semaines, j’étais convaincu qu’on allait arriver à un accord. Après, les choses se sont compliquées. J’ai encore de l’espoir…
M.P. : Mais peu…
A.G. : Mais je crois qu’il y a des difficultés énormes et qu’il faut vraiment un effort additionnel pour les surmonter. Moi, je pense que le JCPoA [l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, NDLR] a été une des grandes victoires diplomatiques de ces dernières années, que c’est vraiment dommage que les États-Unis l’aient abandonné avec la réaction iranienne de recommencer ses activités dans ce domaine, et que c’est vital de le rétablir. J’espère que cette semaine pourra nous aider à aller dans la bonne direction.
C.B. : À la suite des inondations meurtrières au Pakistan, vous vous êtes rendu sur place. C’était il y a quelques jours. Vous avez dénoncé les effets désastreux des concentrations de gaz à effet de serre. À Glasgow, à la COP26, l’an dernier, les pays développés se sont engagés à verser tous les ans 40 milliards de dollars pour les pays les plus pauvres afin que ces derniers s’adaptent. Mais est-ce que les promesses sont tenues en vue de la COP27 à Charm el-Cheikh en novembre ?
A.G. : Premièrement, il faut dire que le problème central de la lutte contre le changement climatique est à ce stade dans une situation que je considèrerais comme désastreuse. Nous avons besoin de commencer immédiatement à réduire les émissions [de gaz à effet de serre]. Nous voyons la dévastation gigantesque au Pakistan, mais nous voyons aussi la sécheresse en Afrique - quatre ans de sécheresse dans la Corne de l’Afrique et la cinquième année est en train de démontrer la même situation -, ainsi que les tempêtes, les incendies des forêts, etc. [Or] au moment où il faudrait commencer à réduire les émissions, elles continuent d'augmenter. Au moment où on devrait se dégager des combustibles fossiles, on voit leur renaissance. On va vers le désastre si on ne change pas de cap.
Et nous n’avons pas beaucoup de temps, parce qu’il y a des effets irréversibles. Il y a ce qu’on appelle les « tipping points » sur les questions climatiques qui peuvent rendre impossible de maintenir [l'objectif] de 1,5 degré [au-dessus des niveaux pré-industriels, NDLR]. Quand on a besoin de 45% de réduction des émissions jusqu’à 2030, nous avons, avec les engagements actuels, une perspective de croissance de 14%. Et ça, c’est vraiment du suicide. Cela rend encore plus important l’appui au pays qui sont dans les points les plus impactés par le changement climatique pour les aider à bâtir une résilience, des infrastructures durables et renforcer la capacité des communautés pour survivre. C’est pour cela que nous avons toujours dit qu’il faudrait que la moitié des fonds climatiques soient pour l’adaptation.
Malheureusement, on n’a pas encore réussi ça. Il y a la promesse des 40 milliards, [mais] n’est pas encore clair si cette promesse va être tenue ou non. Et c’est pour cela que nous demandons, et je vais le répéter dans deux jours, que les pays développés montrent comment dont ils vont respecter cet engagement. Mais aussi pour l’engagement des 100 milliards, ce qui a été accordé à [la COP21 de] Paris et qui devait commencer en 2020, mais qui n’a pas fonctionné en 2020, qui n’a pas fonctionné en 2021 et qui n’est pas en train de fonctionner en 2022.
C’est une chose qui mine la confiance. Et on a besoin de confiance aujourd’hui, parce qu’on n’a pas seulement besoin de réduction des émissions dans les pays développés, [ce qui est] vital, c’est la réduction des émissions dans les économies émergentes : la Chine, la Russie, l’Indonésie, etc. Et il faut absolument établir des mécanismes de coopération entre les pays développés et ces pays-là pour qu’ils puissent commencer à réduire les émissions bien plus tôt que ce qui est promis. Ce dialogue est essentiel et pour que ce dialogue puisse fonctionner, il faut rétablir la confiance. Et la confiance aujourd’hui n’est pas là. La pré-COP ne s’est pas bien déroulée. Encore pire que le risque d’une division Nord-Sud, il y a celui d’une division Ouest-Sud.
M.P. : Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a publié le rapport très attendu sur les crimes commis par la Chine dans sa région du Xinjiang. Le rapport parle de tensions de population en masse et parle de possibles crimes contre l’humanité. Vous avez exhorté la Chine à appliquer les recommandations de son rapport. Elle a évidemment refusé. Est-ce qu’on en reste là quand on parle de possibles crimes contre l’humanité ? Est-ce qu’il ne faut pas demander plus, dire plus ?
A. G. : Nous maintenons notre position claire, c’est qu’il faut rétablir des conditions où la communauté ouïghoure puisse voir les droits de l’Homme respectés et, plus que ça, que cette communauté puisse sentir que son identité culturelle, religieuse, est respectée. Et en même temps, qu’elle ait les conditions de faire partie de la société dans son ensemble, et que sa voix soit accueillie dans la société dans son ensemble. J’espère que cette question, qui est essentielle, puisse être effectivement résolue. Et naturellement, il y a les organisations internationales qui ont des compétences dans cette matière.
C.B. : En Haïti, la hausse du prix du carburant provoque depuis quelques jours des émeutes, des pillages. Vous venez d’appeler toutes les parties à désamorcer la crise. Est-ce qu’il faut re-subventionner le carburant pour les populations les plus démunies, et est-ce que le plan d’urgence de quelques millions de dollars dont vous venez d’obtenir le déblocage est à la hauteur des enjeux ?
A.G. : Du point de vue, je dirais, des principes, je crois qu’on devrait subventionner les familles et pas les carburants. Ce n’est pas exactement la même chose, parce que cela permet aux familles d’obtenir les ressources dont elles ont besoin et cela ne se traduit pas dans un bénéfice pour les combustibles fossiles. Mais dans le cas de Haïti, on a eu plusieurs réunions du Conseil de sécurité et je suis convaincu qu’il faut absolument réintroduire une sécurité sérieusement.
La proposition que j’ai mise sur la table, c’est qu’il faut vraiment un programme international d’appui à la formation et à l’équipement de la police, mais qu’il faudra avoir dans cette perspective une force robuste, capable de mettre fin à l’action des gangs. Je crois qu’il faut avoir en Haïti, dans cette transition de formation et d’équipement d’une police qui, pour le moment, est inefficace, une force qui puisse vraiment mettre de l’ordre dans une ville et un pays complétement contrôlés par des gangs. Ce ne sont pas des mouvements politiques, ce sont des gangs malheureusement infiltrés aussi par des gens liés au pouvoir économique et au pouvoir politique.
M.P. : Je voudrais qu’on parle de l’Afrique, du Mali. Il y a une crise diplomatique en ce moment avec la Côte d’Ivoire. Le Mali détient 46 soldats ivoiriens qu’il appelle des « mercenaires ». La Côte d’Ivoire dit non, qu’ils travaillent au service de la mission de l’ONU au Mali, la Minusma. D’abord, pour vous, ce sont des mercenaires ?
A.G.: Non. Ce ne sont pas des mercenaires. C’est évident. Et je fais appel aux autorités maliennes pour que ce problème puisse se résoudre.
M.P. : Vous les avez appelés ? Vous avez parlé au président ivoirien ?
A.G. : On est en contact permanent avec eux…
M.P. : Avec Monsieur [Assimi] Goïta ?
A.G. : Je n’ai pas parlé directement à Monsieur Goïta, mais on est en contact permanent. Et je vais recevoir la délégation du Mali, c’est une chose qui est pour moi très importante. Il faut résoudre ce problème. Deuxièmement, je crois qu’il faut reconnaître que la situation dans le Sahel est aujourd’hui une situation très difficile. Nous avons des groupes terroristes qui sont partout. Nous avons des changements climatiques qui ont un impact dévastateur, nous avons des problèmes de gouvernance, comme vous le savez, et nous avons une situation économique terrible.
C’est pour cela que nous avons constitué, sous l’égide de l’ancien président [Mahamadou] Issoufou, une équipe qui puisse proposer, à la communauté internationale, une nouvelle stratégie pour le Sahel, parce que ce qu’on fait maintenant ne suffit pas. C’est-à-dire qu’il faut reconnaître notre faillite collective et il faut trouver une autre approche parce que cette région va de mal en pis.
C.B. : Dans l’est du Congo-Kinshasa, les populations manifestent contre les casques bleus de la Monusco parce qu’elles accusent les casques bleus de ne pas les protéger contre les rebelles. Il y a eu des manifestations meurtrières au mois de juillet. Est-ce que vous allez envisager un départ anticipé de ces casques bleus avant la date de 2024, et peut-être même avant la présidentielle de la fin 2023, comme vous le demandent plusieurs autorités ?
A.G. : Il y a un programme de réduction progressive de la force qui est accordée avec le gouvernement. Mais parlons franchement : les populations ont le désir et la perspective que les forces onusiennes soient capables de battre les mouvements qui les attaquent et de leur garantir la protection. Mais on est dans une situation extrêmement difficile.
Le M23 a été comme vous le savez la raison de ces dernières manifestations, le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23. La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco.
C.B. : Et viennent-ils du Rwanda ces équipements ?
A.G. : Ils viennent de quelque part.
M.P. : Vous semblez dire oui…
A.G. : Ils viennent de quelque part.
M.P. : De quelque part, d’à côté…
A.G. : Ils ne sont pas nés dans la forêt. Ils viennent de quelque part. Ce qu’il faut, à mon avis, et c’est l’essentiel, c’est de trouver une discussion sérieuse entre le Congo, le Rwanda et l’Ouganda pour qu’on puisse avoir une perspective conjointe pour éviter cette permanente situation qui nous fait toujours, quand on a un progrès, revenir en arrière. Il faut que ces pays se comprennent mutuellement et il faut que ces pays coopèrent effectivement pour la sécurité de l’est du Congo, et aussi pour les garanties de sécurité, il ne faut pas l’oublier, du Rwanda et de l’Ouganda. Il ne faut pas oublier que les ADF [Forces démocratiques alliées] sont un mouvement originaire de l’Ouganda. Il ne faut pas oublier qu’il y a encore dans le Congo, les FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] qui est un mouvement sorti des génocidaires hutus. Il y a des préoccupations de tous les pays. Il faut qu’ils s’entendent parce que, penser qu’une force de maintien de la paix puisse résoudre des problèmes quand il y a maintenant des forces militaires extrêmement bien armées, c’est impossible. Et les populations naturellement ne le comprennent pas. Et pour nous, c’est une énorme préoccupation.
D’ailleurs, c’est un problème général sur le futur des opérations de maintien de la paix. Les opérations de maintien de la paix étaient faites pour maintenir la paix. Mais maintenant, elles opèrent dans des situations où la paix n’existe pas. Et c’est une réflexion essentielle. Nous avons fait un certain nombre de réformes pour améliorer la capacité, pour améliorer leur sécurité. Mais la vérité, c’est qu’il nous faut une réflexion profonde sur le futur du maintien de la paix dans des situations comme celles-là. Et moi, je suis entièrement favorable à ce qu’il y ait des forces d’imposition de la paix et de lutte anti-terroriste, des forces africaines d’imposition de la paix et de lutte anti-terroriste, menées sous l’égide de l’Union africaine et financées par les contributions obligatoires du système des Nations unies, comme les forces de maintien de la paix. Sans des forces africaines robustes d’imposition de la paix, je crois qu’on ira nulle part.
"RDC : la méthode militaire de Tshisekedi pour pacifier l'est du pays critiquée - 17 sep 2021
= https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-la-methode-militaire-de-tshisekedi-pour-pacifier-l-est-du-pays-critiquee-424847
Un groupe d'experts a critiqué, vendredi 17 septembre, les "approches militaires" privilégiées par le président congolais Félix Tshisekedi pour mettre fin au conflit armé dans l'est de la République démocratique du Congo, où plusieurs centaines de civils ont été tués ces quatre derniers mois
La partie orientale de la République Démocratique du Congo est en proie à la violence depuis plus de 25 ans, en raison de la présence d'une centaine de groupes armées locaux et étrangers d'importance diverse. L'armée mène des opérations militaires dans au moins trois provinces (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri).
"Les approches, principalement militaires, qui ont été privilégiées par Félix Tshisekedi depuis son arrivée à la présidence, en janvier 2019, n’ont toujours pas amené les résultats espérés", analyse le Kivu security tracker (KST) dans un rapport.
"Les approches, principalement militaires, qui ont été privilégiées par Félix Tshisekedi depuis son arrivée à la présidence, en janvier 2019, n’ont toujours pas amené les résultats espérés"
rapport du Kivu security tracker (KST)
"Elles ont même parfois contribué à aggraver la situation, comme lors de l’offensive 'de grande envergure', lancée contre les Forces démocratiques alliées (ADF) fin octobre 2019, et qui a été suivie par une vague de massacres contre les civils inédite depuis celle de 2014-15", estime le KST, une initiative conjointe de l'ONG américaine Human Rigths Watch et du Groupe d'étude sur le Congo.
L'état de siège, une mesure exceptionnelle
Les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri ont été placées sous le régime de l'état de siège depuis le 6 mai dernier par le président Tshisekedi, avec pour objectif de mettre fin à l'activisme des groupes armés.
Cette mesure exceptionnelle "n’a pas, non plus, permis d’atteindre les résultats escomptés pour l’instant. Celui-ci a essentiellement consisté dans le transfert de très larges parties du pouvoir civil à des gouverneurs, administrateurs de territoire et maires militaires ou policiers", estime le KST.
Des tueries sont rapportées quasi quotidiennement dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. Du 6 mai au 10 septembre, "au moins 739 civils ont été tués" dans ces deux régions, selon l'organisation américaine HRW.
La grande majorité de ces massacres sont attribués aux ADF. A l'origine des rebelles musulmans ougandais, ils sont maintenant présentés par l'organisation djihadiste État islamique (EI) comme sa branche en Afrique centrale.
La semaine dernière, le gouvernement a annoncé la tenue "d’une réunion de sécurité visant la réorganisation logistique et opérationnelle de l’état de siège pour l’adapter aux nouvelles donnes du terrain".
"En RDC, le président Tshisekedi tente de s’imposer en hyperprésident - 14 mars 2022.
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/14/en-rdc-le-president-tshisekedi-tente-de-s-imposer-en-hyperpresident_6117508_3212.html
Le chef de l’Etat poursuit son entreprise de verrouillage des institutions, des réseaux financiers et sécuritaires du pays en vue de s’assurer un second mandat fin 2023.
Il est, lui aussi, à la tête d’un pays continent mais n’a aucune visée impérialiste, aucun projet d’annexion de ses voisins. Félix Tshisekedi ne semble aujourd’hui porté que par une seule ambition : sa reconduction à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), à l’issue d’élections générales prévues en décembre 2023 pour lesquelles il est déjà candidat.
« C’est son unique obsession et il est en train de prendre le contrôle de toutes les manettes pour cela », prévient un observateur étranger à Kinshasa. Trois ans après avoir conquis le fauteuil présidentiel sur la base d’un accord de partage du pouvoir avec Joseph Kabila, son prédécesseur, le chef de l’Etat congolais poursuit son entreprise de verrouillage des institutions, des réseaux financiers et sécuritaires du pays en vue de s’assurer un second mandat.
Lire aussi RDC : le président Félix Tshisekedi désormais en position de force
Aussi brusque que significative, l’interpellation le 5 février de François Beya pour « une affaire relevant de la sûreté de l’Etat » est venue confirmer cette reprise en main. Toujours détenu par l’Agence nationale de renseignements (ANR) où il n’a ni reçu la visite de son avocat, ni été inculpé de la moindre charge, le conseiller spécial du président en matière de sécurité était jusqu’à sa disgrâce l’un des personnages clés du pouvoir et l’un des hommes les mieux informés du pays.
Ses fonctions et son parcours, débuté sous la présidence de Mobutu Sese Seko, avaient fait de lui un relais auprès des services de renseignement étrangers et des diplomates pour qui il était « un point de crédibilité », mais aussi un pont avec les dignitaires de l’ancien régime Kabila dont il fut l’influent directeur général des migrations.
Un mouvement de « dékabilisation »
Un mois après son arrestation, les raisons officielles de cette mise à l’écart demeurent floues. Après que les autorités ont laissé entendre qu’une tentative de coup d’Etat était en préparation, une source gouvernementale évoque désormais « un faisceau d’éléments qui a créé de la suspicion et nécessité cette interpellation », « des gestes de manque de loyauté qui ont fait que le président ne s’est plus senti en confiance ».
Selon cette dernière source, François Beya aurait notamment couvert la fuite de Kalev Mutond – l’ancien patron de l’ANR sous Kabila – après que celui-ci aurait été repéré ces dernières semaines dans une clinique de Kinshasa....
= http://afrikarabia.com/wordpress/2022-tshisekedi-hyper-president/
= ttps://www.la-croix.com/Monde/RD-Congo-president-Felix-Tshisekedi-tente-saffranchir-Joseph-Kabila-2020-12-07-1201128741
= https://presidence.cd/programme-presidentiel
= https://www.meyomessalainternational.com/international/pacification-de-lest-de-la-rdc-felix-tshisekedi-donne-le-pouvoir-aux-militaires/
= http://afrikarabia.com/wordpress/conflit-en-rdc-tshisekedi-joue-la-carte-regionale/
= https://www.radiookapi.net/2022/04/05/actualite/securite/rdc-adoption-du-plan-strategique-national-du-programme-ddrc-s
= https://lvsl.fr/rwanda-destabiliser-le-congo-pour-mieux-le-piller/
= https://actualite.cd/2022/07/21/est-de-la-rdc-mukwege-critique-la-diplomatie-du-president-tshisekedi
"Poker menteur de New York à Paris autour du rôle du Rwanda auprès du M23 - 01/07/2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/07/01/poker-menteur-de-new-york-a-paris-autour-du-role-du-rwanda-aupres-du-m23,109796276-eve
Les capitales occidentales et les Nations unies restent prudentes sur la gestion des éléments à leur disposition documentant un soutien du Rwanda au mouvement rebelle congolais M23. Au grand dam de Kinshasa. [...] (1456 mots)
"Tempête des tropiques : « Soutien militaire au M23, l’ONU enfonce le Rwanda » - 05/08/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/08/05/actualite/revue-de-presse/tempete-des-tropiques-soutien-militaire-au-m23-lonu-enfonce-le
"RDC: Tshisekedi dans le piège de la force militaire régionale - 23.06.2022
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-tshisekedi-dans-le-piege-de-la-force-militaire-regionale/
" RDC : Tshisekedi n’a « aucun doute » sur le soutien du Rwanda aux rebelles du M23 - 6 juin 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1351932/politique/rdc-tshisekedi-na-aucun-doute-sur-le-soutien-du-rwanda-aux-rebelles-du-m23/
La résurgence du Mouvement du 23 mars, l’ancienne rébellion tutsi, installée à l’est du pays, a été le sujet de vives discussions entre le président Félix Tshisekedi et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso....
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/06/06/rdc-le-president-tshisekedi-n-a-aucun-doute-quant-au-soutien-du-rwanda-aux-rebelles-du-m23_6129087_3212.html
"RDC : BUNAGANA UN MESSAGE FORT AU Pdt FELIX TSHISEKEDI LA POPULATION DEMASQUE LE PLAN B DU M23 - 28 août 2022"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
LES AVEUX D'IMPUISSANCE DE GUTERES SONT TRÈS GRAVES ET LOURDS DE CONSÉQUENCES POUR L'ONU ET SUR NOTRE PAYS !
C'est sidérant d'entendre le Patron de l'Onu qui dispose au Congo de la plus importante force de maintien la plus , la Monusco ! Il affirme : "La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco" ; de plus en aucun moment il ne prend ses responsabilités pour désigner explicitement le Rwanda coupable d'aide au M23, un groupe avec toutes les apparences d'un mouvement terroriste. D'où viennent les fameux équipements tant vantés par Guteres sinon du Rwanda ? A quoi sert alors Monusco censée aider à la pacification de la Région ?
L'Etat Congolais est sommé immédiatement de prendre la décision responsable d'en finir avec une force qui reconnaît son impuissance à neutraliser les auteurs de violences d'autant que la démission déconcertante de l'Onu a tout l'air de prendre parti pour un Rwanda dont la culpabilité a été pourtant démontrée par ses experts à moins que le Chef de l'ONU se cabre-elle sur ce qui y a été ma fait pour se donner une crédibilité discutable...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
C'est sidérant d'entendre le Patron de l'Onu qui dispose au Congo de la plus importante force de maintien la plus , la Monusco ! Il affirme : "La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco" ; de plus en aucun moment il ne prend ses responsabilités pour désigner explicitement le Rwanda coupable d'aide au M23, un groupe avec toutes les apparences d'un mouvement terroriste. D'où viennent les fameux équipements tant vantés par Guteres sinon du Rwanda ? A quoi sert alors Monusco censée aider à la pacification de la Région ?
L'Etat Congolais est sommé immédiatement de prendre la décision responsable d'en finir avec une force qui reconnaît son impuissance à neutraliser les auteurs de violences d'autant que la démission déconcertante de l'Onu a tout l'air de prendre parti pour un Rwanda dont la culpabilité a été pourtant démontrée par ses experts à moins que le Chef de l'ONU se cabre-elle sur ce qui y a été ma fait pour se donner une crédibilité discutable...
"RDC : réactions resignées devant l'impuissance de l'ONU et de la diplomatie face M23 - 20/09/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20220920-rdc-r%C3%A9actions-r%C3%A9sign%C3%A9es-devant-l-impuissance-de-l-onu-et-de-la-diplomatie-face-m23
Les propos de Antonio Guterres ont provoqué de vives réactions en RDC. Le secrétaire général des Nations unies a affirmé que les Casques bleus de la Monusco ne sont pas capables de battre les combattants M23. À Kinshasa, acteurs politiques, militants et experts ont réagi et constatent une sorte d’impuissance de l’ONU, en plus des faiblesses de l’armée congolaise sur le terrain.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
« Le fait est que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23. La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a déclaré à France 24 et à RFI le secrétaire général de l'ONU, dimanche 18 septembre.
Dans l’entourage du président congolais Félix Tshisekedi, on s’est dit déçu mais pas étonné, étant donné que ces propos ont déjà été tenus par les dirigeants onusiens dans des rencontres bilatérales entre l’ONU et les autorités congolaises. Pour sa part, le député Claudel André Lubaya estime qu’il s’agit là d’une illustration de l’échec de la diplomatie congolaise :
« Le tour du monde n’a visiblement pas produit grand-chose. Le gouvernement est seul responsable de cette situation, dès lors qu’il n’a jamais daigné révéler à la nation le contenu et les contours des accords économiques et sécuritaires qu’il a conclus en toute opacité avec nos voisins rwandais et ougandais. »
Claudel André Lubaya préconise, lui, le renforcement de l’armée congolaise pour faire face à cette situation. De son côté, Pierre Boisselet, chercheur au Groupe d’étude sur le Congo (GEC), constate que la marge de manœuvre de Félix Tshisekedi est assez étroite aujourd’hui. C’est, de son point de vue, l’autre enseignement à tirer de cette sortie médiatique d’Antonio Guterres :
« La communauté internationale ne semble pas mettre une très forte pression sur Kigali. Elle semble assez divisée. On ne voit pas une initiative vraiment forte de ce côté-là. »
Pierre Boisselet estime que les pourparlers préconisés par Antonio Guterres risquent de rencontrer d’importants obstacles, compte-tenu du contexte : « L’idée de négociation avec le M23 ou le Rwanda me semble aussi assez bouchée, parce que c’est une option assez impopulaire en RDC. Ça sera de plus en plus difficile, alors que les élections approchent. »
Entre-temps, Félix Tshisekedi profite de son séjour à New York, où s'ouvre ce mardi 20 septembre la 77e Assemblée générale des Nations unies, pour tenter de convaincre les puissances occidentales de mettre davantage de pression sur le Rwanda.
- RFI
- Félix T
"RDC : le chef de lla Monusco admet l'incapacité de la Monusco à vaincre la rébellion du M23 - 19 septembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/72580/rdc-le-chef-de-lonu-admet-lincapacite-de-la-monusco-a-vaincre-la-rebellion-du-m23/
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a admis l’impuissance des Casques bleus de la force onusienne en République démocratique du Congo, la Monusco, pour combattre la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23), active au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, et soutenue, selon Kinshasa, par le Rwanda. « On (l’Onu et la communauté internationale) est dans une situation extrêmement difficile. Voyez le M23. Le M23 a été la raison de ces dernières manifestations (de la population congolaise dans l’est de la RDCpour réclamer le départ de la Monusco, accusée d’inefficacité dans la lutte contre les groupes armés, NDLR.), mais aussi le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23 », a-t-il affirmé dans une interview diffusée dimanche par la chaîne de télévision France24 et Radio France Internationale (RFI).
« La vérité, c’est que le M23 est aujourd’hui une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a ajouté M. Guterres peu avant l’ouverture de la 77e session de l’Assemblée générale de l’Onu à New York.
Ces équipements « viennent de quelque part. Ils ne sont pas nés dans la forêt », a poursuivi le secrétaire général sans répondre à la question du journaliste qui lui demandait si ce matériel venait du Rwanda.
Le Mouvement du 23 Mars est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue militairement en 2013 par les Forces armées de la RDC (FARDC) avec le soutien des Casques bleus de la Monusco. Elle a repris les armes en fin d’année dernière pour demander l’application d’un accord signé avec Kinshasa.
Depuis fin mars, la fréquence et l’intensité des combats ont augmenté drastiquement et le M23 s’est emparé de pans du territoire de Rutshuru, jusqu’à une dizaine de kilomètres au nord de Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Les rebelles occupent plusieurs localités, dont la stratégique cité de Bunagana, carrefour commercial à la frontière ougandaise.
"M23 plus fort que la Monusco: quid donc de la brigade spéciale de 2013 ?
Le M23, une armée moderne dans l'est de la RDC ? - 20.09.2022
= https://www.dw.com/fr/guterres-m23-arm%C3%A9e-moderne-monusco-rdc/a-63174228
Les propos de Antonio Guterres estimant que le M23 est une "armée moderne" suscitent encore une fois des questions sur l'efficacité de la Monusco face aux attaques des groupes armés.
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Le M23 mieux équipé que la MONUSCO affirme Guterres
Dans une interview, Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies a affirmé que la mission de l'Onu en RDC n'est pas capables de battre le M23.
Des propos similaires ont valu l'expulsion du porte-parole de la Monusco, il y a quelques mois, et ont contribué à entretenir une réaction de rejet de la part de la population du Nord-Kivu avec des manifestations hostiles à la Monusco .
Pierre Boisselet, coordinateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, estime que les propos d'Antonio Guterres sont très surprenants :
‘'On voit qu'il passe le relais probablement à l'Union africaine ou peut-être à la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Est, mais en tout cas il estime lui-même qu'il y a d'autres institutions, d'autres configurations et d'autres armées qui sont mieux équipées pour faire face à cette menace du M23.''
Pourtant, au sein de la Monusco se trouve, depuis plusieurs années, une brigade spéciale ayant la mission robuste d'intervenir militairement en cas d'attaque contre la population. C'est la même brigade qui avait chassé en 2013, aux côtés de l'armée congolaise, les rebelles du M23 qui avaient pris la ville de Goma.
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Les manifestations anti-ONU en RDC traduisent un profond sentiment d'abandonBienvenu Matumo, du mouvement citoyen Lucha, pense qu'il est difficile pour de nombreux Congolais de comprendre pourquoi la Monusco ne pourrait pas rééditer ce type d'action.
''Cette force ne peut pas être une force de trop''
‘'Si une force ne peut pas nous aider à éradiquer le M23, à neutraliser les ADF, à mettre fin aux agissements des groupes armés locaux, cette force ne peut pas être une force de plus dans la région du Kivu, déclare-t-il et il poursuit : "Nous refusons sa proposition (celle d'António Gutteres) de nous ramener à la négociation avec les pays voisins. On ne peut pas négocier avec des pays qui sont impliqués dans l'agression. Nous ne pouvons pas.''
Un dialogue sous-régional
Les analystes comme Pierre Boisselet pensent que les Nations unies misent en effet sur un dialogue régional pour mettre fin au conflit dans l'est de la RDC, ‘'entre la RDC, le Rwanda et l'Ouganda". Ce dialogue pourrait permettre, selon Pierre Boisselet, de résoudre cette situation. "Je pense qu' [António Guterres] ne veut pas prendre le risque de placer les Nations unies dans une situation de rupture avec le Rwanda, ce qui rendrait beaucoup plus difficile toute aide à la médiation de ce genre de négociation.'' a dit Boisselet.
De son côté, le gouvernement congolais n'est pas prêt à un dialogue avec le M23, qu'il considère comme un groupe terroriste. Il soutient toujours, s'appuyant sur le récent rapport d'experts des Nations unies, que le M23 ne résiste que parce qu'il reçoit un appui militaire du Rwanda. Ce que Kigali a toujours nié.
"Le M23 mieux équipé que la MONUSCO : Kinshasa appelé à « recadrer » le SG de l'ONU (Jonas Tshiombela) - 19.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110819_le_m23_mieux_equipe_que_la_monusco_kinshasa_appele_a_recadrer_le_sg_de_l_onu_jonas_tshiombela.html
"Propos du Secrétaire général de l’ONU sur le M23 : « Ces genres de déclarations renforcent la méfiance des Congolais envers la Monusco » (Francine Muyumba) - 19.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110809_propos_du_secretaire_general_de_l_onu_sur_le_m23_ces_genres_de_declarations_renforcent_la_mefiance_des_congolais_envers_la_monusco_francine_muyumba.html
"RDC : les offensives du M23 ont un impact majeur sur les civils qu'ils tuent et forcent à fuir (ONU) '- 29 juin 2022[b/color]
= https://news.un.org/fr/story/2022/06/1122842
"MONUSCO ou Force régionale ? « le meilleur front est la montée en puissance de Forces Armées avec une logistique à la dimension de notre Grand Pays » - 20 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/20/monusco-ou-force-regionale-le-meilleur-front-est-la-montee-en-puissance-de-forces-armees
Ph. droits tiers
« Le M23 a été comme vous le savez la raison de ces dernières manifestations, le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23. La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies qui a évité de citer le Rwanda comme soutien à ce mouvement malgré les relances des journalistes.
ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs politiques et divers experts sur la portée de la sortie médiatique du secrétaire général des Nations unies la veille du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU.
Emmanuel Kabengele est coordonnateur du Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et de Justice (RRSSJ). Il a répondu aux questions de la rédaction.
Comment comprendre les propos de Antonio Guterres ?
Il faut dire, comme congolais, que les propos d’Antonio Guterres constituent un aveu d’échec de la MONUSCO, à travers sa Brigade Internationale, à trouver solution à la traque contre le M23 sur le sol congolais. Ce qui est très paradoxal, car, il vous souviendra que c’est depuis 2013 que le M23 avait été défait par l’armée congolaise avec le soutien de la Brigade d’intervention de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO).
La suite semble n’avoir pas été bien gérée
Toutefois, à la surprise générale, les ex-combattants du M23 qui avaient trouvé refuge dans les pays voisins, singulièrement au Rwanda, sont réapparus sur le territoire congolais en reprenant les armes contre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), alors qu’ils étaient censés être désarmés et cantonnés dans leurs pays d’accueil en attendant leur rapatriement dans le cadre du processus de paix en cours en RDC. Et cette fois, ceux qui doivent nous venir en appui, estiment que ce mouvement est plus armé qu’eux. Il de quoi s’inquiéter et nous rendre compte qu’il nous appartient à trouver solution seule à cette question.
Quelle marge de manœuvre à Felix TSHISEKEDI ?
Le Président de la République comme Commandant Suprême fait déjà œuvre utile avec ses différents fronts diplomatiques. Mais le meilleur front, est la montée en puissance de Forces Armées avec une logistique à la dimension de notre Grand Pays. Déjà, je salue la promulgation de la loi de programmation militaire qui est un outil de contrainte légale pour professionnaliser l’armée congolaise. Que l’on ne perde plus de temps pour s’activer dans sa matérialisation.
Comment entrevoyez-vous la suite ?
L’espoir faisant vivre, cette déclaration du Secrétaire Général de l’ONU nous pousse à prendre conscience du fait que nous sommes nous-même congolais les maîtres de notre destin. Mettons notre armée dans les conditions optimales de travail, elle sera à la hauteur pour bouter hors d’état de nuire l’ennemi d’aujourd’hui et de demain.
"Les propos d’Antonio Guterres font réagir: un aveu d’impuissance qui nous interpelle sur notre responsabilité en tant qu’État à construire une armée républicaine (Claudel-André Lubaya)
= https://actualite.cd/2022/09/20/les-propos-dantonio-guterres-font-reagir-un-aveu-dimpuissance-qui-nous-interpelle-sur
« Le M23 a été comme vous le savez la raison de ces dernières manifestations, le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23. La vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies qui a évité de citer le Rwanda comme soutien à ce mouvement malgré les relances des journalistes. ACTUALITE.CD donne la parole aux acteurs politiques et divers experts sur la portée de la sortie médiatique du secrétaire général des Nations unies la veille du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU.
Claudel-André Lubaya est député. Il est président du parti UDA Originelle. Il a répondu aux questions de la rédaction.
Comment comprenez-vous les propos de Antonio Guterres ?
En suivant le respectable Secrétaire Général des Nations Unies, j’ai pu comprendre sans me tromper que l’ONU n’est plus définitivement en mesure de s’assumer comme force de paix, qui justifie la présence de la MONUSCO sur notre sol. Il s’agit, de la part du Secrétaire Général, d’un aveu d’impuissance qui nous interpelle sur notre responsabilité en tant qu’état à construire une armée républicaine à même d’assurer la défense de notre souveraineté. Le Congo ne peut plus compter sur les Nations-Unies. Bunagana est sur le territoire congolais et le pays a un gouvernement qui doit assumer ses missions régaliennes et cesser les jérémiades.
Quelle marge de manœuvre à Félix Tshisekedi ?
Nous devons reconnaître, sans fausse modestie, que sur cette question, notre diplomatie est dans l’impasse. Le tour du monde n’a visiblement pas produit grand-chose, sinon rien du tout et on le voit. Le gouvernement est seul responsable de cette situation dès lors qu’il n’a jamais daigné révéler à la nation, le contenu et les contours des accords économiques, militaires et sécuritaires qu’il a conclus en toute opacité avec nos voisins rwandais et ougandais.
Claudel-André Lubaya
Que reste t-il à faire?
Le Secrétaire Général de l’ONU a mis le Président de la République devant ses responsabilités, en sa qualité de chef des armées et de garant de l’intégrité du territoire. Il a plusieurs tours dans ses manches pour sortir le pays de cette situation mieux de cette humiliation en mobilisant le front politique et militaire intérieur. En son temps, feu Mzee Kabila l’avait fait, et connaît la suite. Je ne pense pas que nous ayons le moyen d’aller à la confrontation classique.
"RDC : Quand le Secrétaire Général de l’ONU propose implicitement à Kinshasa de négocier avec le M23 (Lembisa Tini, PhD) - 19 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/19/rdc-quand-le-secretaire-general-de-lonu-propose-implicitement-kinshasa-de-negocier-avec]
Les propos du Secrétaire Général des Nations Unies, dans une interview diffusée le dimanche 18 septembre sur les antennes de deux médias français, feront certainement couler beaucoup d'ancre et de salive en RD Congo. Pour cause, la veille de l'ouverture de la 77ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'unique organisation intergouvernementale politique au niveau universel, à laquelle prendra part, en présentiel, le Président Félix Tshisekedi, António Guterres a, du point de vue congolais, jeté le pavé dans la marre : « les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23. La vérité, c'est que le M23 aujourdhui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco », a-t-il fait savoir. A cet effet, le chef de l'administration onusienne soutient que « l'essentiel, c'est de trouver une discussion sérieuse entre le Congo, le Rwanda et l'Ouganda pour qu'on puisse avoir une perspective conjointe pour éviter cette permanente situation qui nous fait toujours, quand on a un progrès, revenir en arrière. Il faut que ces pays se comprennent mutuellement et il faut que ces pays coopèrent effectivement pour la sécurité de l'est du Congo, et aussi pour les garanties de sécurité, il ne faut pas l'oublier, du Rwanda et de l'Ouganda ». Décryptage.
A. Guterres certifie les propos de Bintou Keita
Que Guterres confirme, de la manière la plus claire du monde et à un moment très stratégique, les propos tenus, fin juin, par sa représentante spéciale en RD Congo et cheffe de la Monusco devant le Conseil de sécurité, en dit certainement long. « Au cours des affrontements les plus récents, le M23 s'est comporté de plus en plus comme une armée conventionnelle que comme un groupe armé », avait claironné Bintou Keita. Le 29 juin, la cheffe de la Monusco a en outre indiqué que le M23 dispose désormais d'une puissance de feu et d'équipements de plus en plus sophistiqués notamment en termes de capacités de tir à longue portée de mortier et mitrailleuse, ainsi que de tir de précision sur des aéronefs. Corroborant, sur les antennes d'une radio transnationale, les propos de sa hiérarchie, Mathias Gillman, le Porte-parole de la Monusco expulsé à cet effet du territoire congolais, avait fait des affirmations, le 13 juillet, considérées, par le pouvoir, comme incendiaires : « Nous sommes obligés à la fois, nous, en tant que Mission, mais aussi l'armée congolaise, nos partenaires de l'armée congolaise -, nous sommes obligés de mobiliser une grande partie de nos moyens et de nos troupes sur cette crise du M23 ». Et dajouter : « C'est pour ça qu'il est extrêmement important qu'au plus vite, cette désescalade se matérialise et qu'évidemment, régionalement, chacun joue un rôle positif pour mettre fin à cette situation. »
Lire aussi:RDC: Félix Tshisekedi est arrivé aux USA
Les déclarations de Guterres forcent de considérer que la RDC aura tort de compter sur l'efficacité d'un éventuel appui militaire de la Brigade d'intervention de la Monusco, dont le déploiement, en soutien aux FARDC, en 2013, avait permis d'obtenir, en un laps de temps, la défaite militaire du M23, dissout peu après. Autre temps, autre stratégie, pourrait-on noter. Car, aujourd'hui, face à ce mouvement militairement refait, la FIB se voit dans une position d'infériorité de puissance de feu quand bien même, sur papier, son mandat resterait exceptionnellement offensif. Elle a toujours « pour responsabilité de neutraliser les groupes armés (...), et pour objectif de contribuer à réduire la menace que représentent les groupes armés pour l'autorité de l'État et la sécurité des civils dans l'est de la République démocratique du Congo et de préparer le terrain pour les activités de stabilisation » (Cfr. Point 9 de la Résolution 2098 du conseil de sécurité adoptée le 28 mars 2013, New York).
Un fait à garder vivement à l'esprit : il ne revient pas au Secrétaire Général des Nations Unies de doter la Monusco des équipements nécessaires pour l'exécution optimale de son mandat. Ceci relève des contributions des pays membres dont les premiers responsables à ce propos sont les cinq permanents, à savoir (rappelons-le) : la Chine, la France, le Royaume Uni, la Russie et les Etats-Unis d'Amérique dont la RDC doit réussir à négocier et obtenir un réel soutien. En effet, en vertu de leur qualité de membres permanents, ces pays ont la responsabilité de faire, sans cesse, montre de capacités avérées et de disponibilité d'intervenir dans n'importe quel point du monde en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix ou d'acte dagression. Selon, en réalité, leur bon vouloir dicté par leurs intérêts nationaux respectifs.
Lire aussi: M23 mieux équipé que la MONUSCO et silence sur l’appui du Rwanda à ce mouvement: les propos de Antonio Guterres ne passent pas Tandis que le Président Félix Tshisekedi déclare, le 17 août devant ses pairs de la SADC, que la RDC « est victime d'une agression lâche et barbare de la part de son voisin le Rwanda », ces propos de Guterres suggèrent, entre autres, l'inexistence ou la faiblesse de l'Etat défenseur de la cause du dossier congolais devant le conseil de sécurité où Kinshasa ne siège pas. Quel pays dudit conseil a-t-il publiquement soutenu la RDC sur toute la ligne, lors de débats de mai et juin sur la crise sécuritaire dans l'Est du pays au sein de cet organe, le plus prépondérant des Nations Unies ? Aucun. Même pas la Russie et la Chine présentées, sans preuve immédiate, par d'aucuns, comme des alternatives crédibles au double jeu du P3 (bloc de trois pays occidentaux au Conseil, France, Royaume Uni et USA). Peut-être attendent-elles de la RDC, engagée dans un partenariat stratégique avec les USA depuis avril 2019, une demande de soutien assez explicite.
Kinshasa face à la réalpolitique
Explicitement, le Secrétaire Général de l'ONU souhaite voir la RDC discuter avec l'Ouganda et le Rwanda pour résoudre définitivement la crise, notamment, du M23. L'on se souvient qu'en face du Président ougandais, le Ministre congolais Gisaro, à la tête d'une délégation dépêchée à Kampala, en juillet dernier, par le Président Tshisekedi, avait déclaré, à cette occasion, qu'« il est difficile de trouver une solution sans l'aide de Museveni ». En réaction, ce dernier, dont l'armée est engagée dans les opérations conjointes avec les FARDC contre les ADF, avait suggéré de ne pas exclure l'approche politique. L'Ouganda du Président Museveni avait offert ses bons offices au dialogue entre le Gouvernement congolais et le M23 ayant accouché, en décembre 2013, de la signature des Déclarations de Nairobi dont ce mouvement armé continue de plaider, à tort ou à raison, pour une mise en oeuvre « intégrale ». La RDC n'avait tardé pour contester la pertinence de l'approche proposée par l'Ouganda. « Le Président Museveni a donné son opinion qui n'est pas la nôtre. Nous, le principe, c'est ce qui a été dit à Nairobi. Il faut que le M23 et tous ses suppôts retournent aux positions initiales. Notre position ne change pas. Il faut quitter Bunagana parce que nous avons convenu d'un cessez-le-feu à Luanda. Nous sommes fermes sur ce sujet-là », avait vite fait savoir le Porte-parole du Gouvernement congolais. Pas étonnant, dès lors, que les deux pays n'aient pas élargi le mandat de leurs opérations militaires conjointes à la lutte contre le M23 dont des combattants étaient officiellement cantonnés, depuis 2013, en Ouganda et au Rwanda. Par ailleurs, le Rwanda, qui nie son implication dans la résurgence du M23, est pointé du doigt par Kinshasa. « Notre pays fait face à une énième agression de la part du Rwanda, qui agit sous couvert du mouvement terroriste M23, et ce en violation de tous les accords et traités internationaux. », a déclaré le Président Tshisekedi, le 29 juin, dans un Message à la nation.
Lire aussi: RDC-M23: les propos qui ont valu l’expulsion à Mathias Gillmann confirmés et renforcés par Antonio Guterres
Il ressort qu'une discussion entre les trois Etats, comme souhaitée par Guterres, risque de mettre Kinshasa en minorité, face à Kampala et Kigali, sur l'approche de résolution du dossier spécifique du M23. De quoi brouiller les processus de Luanda et de Nairobi. En effet, l'Ouganda n'est pas partie prenante dans la dynamique de Luanda assortie d'une Feuille de route signée, le 6 juillet dernier, par les Présidents congolais et rwandais, aux lourdes difficultés de mise en oeuvre. Celle de Nairobi, dont la porte a été hermétiquement fermée à l'aile militairement active du M23, exclut Kigali de la Force régionale de la communauté d'Afrique de l'Est dont le déploiement est envisagé pour neutraliser, dans l'Est de la RDC, les groupes armés réfractaires au désarmement et à la démobilisation. Il sera intéressant de voir la réaction, aux propos du Secrétaire Général de l'ONU, du tout nouveau Président du Kenya, dont le pays est membre du conseil de sécurité et leader du processus de Nairobi, pour en saisir sa perception.
En vertu de la réalpolitique, la RDC devra lever une option : persister dans son refus de négocier avec le M23 ou accepter, malgré elle, de se mettre sur la table de négociation avec ce mouvement armé ou encore négocier un deal avec des tiers sans échanger avec le M23. (1) Refuser la négociation expose Kinshasa à d'éventuelles actions militaires auxquelles il doit davantage se préparer, y compris dans la mobilisation des populations qui, sous le Président Laurent-Désiré Kabila, avaient réussi à déjouer la tactique des rebelles. D'autant plus que « Mzee » avait prévenu, sans raison aujourd'hui, que « la guerre sera longue » et, pour ce faire, tout soit mis en oeuvre afin qu'elle soit aussi utilement « populaire ». (2) Accepter de négocier avec le M23 exige du pouvoir de monter une lourde machine de communication pour ne pas porter un coup dur à sa perception auprès des populations congolaises qui redouteraient que leur Etat soit engagé dans une énième fausse-route. Le pays étant à un peu plus d'une année des échéances électorales. (3) Il n'y a pas à exclure un arrangement entre la RDC, l'Ouganda et le Rwanda en faveur du retrait du M23 sans négociation des autorités congolaises avec ce dernier. Encore faut-il s'assurer de l'efficacité à terme de pareille recette. En effet, les opérations militaires conjointes des armées congolaise et rwandaise, à la suite desquelles, Kinshasa avait obtenu de Kigali, début 2009, le retrait unilatéral du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple, dont émane le M23) n'avait pas permis de parvenir à une paix durable. Pour mieux s'engager dans ce challenge, la RDC ferait oeuvre utile d'y aller préalablement réconciliée avec elle-même. Car il s'agit, selon Guterres, de dialoguer avec deux autres Etats qui, indubitablement de l'avis de Kinshasa, soutiennent le M23, un "fantoche" autant le furent, selon l'intransigeant Mzee, le RCD (Rassemblement des Congolais pour la Démocratie) et le MLC (Mouvement pour la libération du Congo). Sous pression, Joseph Kabila avait accepté de négocier avec ces « marionnettes ». La suite, le M23 en est une preuve. L'idéal pour la RDC est, pour en finir avec la duplicité nuisible des pays voisins, d'arracher le soutien d'une puissance militaire mondiale. Les USA s'avèrent le plus crédible dans le contexte historiquement spécifique de l'Etat congolais. Pour replacer la RDC au coeur de son dispositif géopolitique dans la région des Grands Lacs, l'Administration américaine veut voir le pays dans une véritable implémentation des réformes axées sur la "bonne gouvernance ", notamment la lutte contre la corruption et le nettoyage des écuries d'Augias au sein des services de défense et de sécurité. La RDC y excelle-t-elle? Devoir de cohérence stratégique pour la RDC.
Lembisa Tini (PhD)
"Le parler cru de Guterres: un mal pour un bien - 20/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/le-parler-cru-de-guterres-un-mal-pour-un-bien/
Faut-il crier haro sur le baudet à la suite des déclarations du Secrétaire général de l’ONU sur le M23 ? Faut-il vouer aux gémonies, avec force imprécations, Antonio Guterres pour son aveu de faiblesse face au mouvement rebelle pro Rwanda ? Ayant les nerfs à fleur de peau – sainte et saine ire oblige-, nombre de Congolais seraient tentés de déverser leur bile sur le patron de l’administration onusienne.
A priori, le procès du Secrétaire général des Nations Unies peut s’entendre. Sur papier, c’est bien lui le « Commander in Chief » de l’ensemble de troupes onusiennes éparpillées à travers le vaste monde. Dans les faits, le pouvoir du premier diplomate de l’immeuble de verre se bute …au plafond de verre fixé par les détenteurs de l’impérium du grand machin-dixit De Gaulle- que sont les cinq permanents du Conseil de sécurité. Et parmi ces cinq, le noyau au goût anglo-saxon semble avoir préempté le « marché grands lacs ».
Le parler vrai ou parler cru d’Antonio Guterres a donc le mérite d’aider ceux des Congolais qui se faisaient des illusions sur l’ONU à ouvrir l’œil et le bon. Le parler cru du premier diplomate onusien de renseigner sur les rapports de force entre « permanents du Conseil de sécurité » par rapport à la sempiternelle agression rwandaise assortie de « rébellions-écrans« .
Lorsqu’il conseille pour la millième fois des négociations avec des agresseurs patentés de la RDC, Guterres se fait l’écho des agendas des puissances qui font sous-traiter le dossier RDC voici un quart de siècle ! Alors que pour l’Ukraine, le bloc occidental est vent debout contre la Russie. Pour ce « crime de lèse-souveraineté« , des milliards de dollars pleuvent, de l’armement dernier cri sort du complexe militaro-industriel. Face au M23 armé au nez et à la barbe de l’ONU par le Rwanda, patatras, la communauté internationale exprime son aveu d’impuissance à haute et intelligible voix !
De ce point de vue, Antonio Guterres est comme ce thermomètre qui indique le degré du corps. Ce n’est assurément pas en cassant ce thermomètre que les Congolais feront baisser la fièvre.
Que faire alors ? Dénoncer à longueur d’agression le complot contre la RDC ? Continuer à ériger des murs de lamentation, quitte à se retrouver avec un gratte-ciel de jérémiades ? Sombrer ad vitam aeternam dans l’incantation ?
Plutôt que de se tromper de réponse et même de colère, il convient pour les Congolais de mettre en pratique tout le bréviaire souverainiste dont la pierre angulaire est l’auto-prise en charge enseignée par des icônes de la libération comme Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Lumumba et Laurent-Désiré Kabila.
Personne ne viendra libérer la RDC de la mainmise sournoise de puissances étrangères ni de l’emprise ouverte de leurs sous-traitants rwandais et ougandais. Le salut ne viendra donc ni de l’Occident ni de l’Orient, encore moins de New York, la franchise de Guterres en fait foi.
Il n’est, à cet égard, pas superfétatoire de répéter cette citation du romancier Louis Gauthier: « On ne libère pas un peuple, il se libère lui-même. Tant qu’il s’érige des images de sa liberté, il se crée de nouvelles chaînes« .
"Aveu d’échec ? - 20, 2022
= https://laprosperiteonline.net/aveu-dechec/
Il semble que pour trouver la paix et stabilité dans la partie Est de la RDC, il faut nécessairement une discussion entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. «Ces trois pays devraient coopérer pour trouver une issue». Sans langue de bois et toute honte bue, le Secrétaire Général des Nations Unies est de cet avis. D’ailleurs, il l’a fait savoir aux médias. Il a oublié tous les efforts consentis par le Président congolais quant à ce. Depuis sa prise de pouvoir, il n’a jamais cessé d’approcher ces deux pays limitrophes autour d’une table. Malgré cela, le soutien de Kigali aux terroristes du M23 s’est révélé au grand jour. Comme qui dirait, aucune de ces deux Nations ne veulent visiblement la paix en RDC.
Il va sans dire que la 77ème Assemblée Générale des Nations Unies qui s’est ouverte hier, est une occasion pour le Chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi de profiter de cette tribune pour fustiger davantage les mains noires de Kigali derrière l’agression de la RDC. Peut-être que la solidarité internationale pourra, sans aucun doute, décourager l’agresseur et favoriser la paix dans la partie orientale de la RDC, caractérisée par une attaque « barbare » du Rwanda via les groupes rebelles. Peut-être que ces dénonciations pourront favoriser la récupération de la cité de Bunagana occupée depuis quelques mois par ces terroristes. Qu’à cela ne tienne, il sera également pour Félix Tshisekedi, l’occasion de réitérer la position de sa Nation concernant le retrait des casques bleus des territoires congolais. Cette dernière conviction se renforce de plus, suite à la sortie médiatique du Secrétaire général des Nations Unies dont le contenu frise ‘’l’aveu d’échec’’.
Quand la peur change de camp et la reconnaissance de la puissance de ‘’l’ennemi’’ provient de celui qui est censé neutraliser ce même ennemi, il n’y a aucune raison d’en douter : c’est l’aveu d’échec. C’est le cas de la MONUSCO. Au cours de cette interview d’Antonio Guteress à la RFI et France 24, il laisse entendre que la rébellion du M23, fonctionne désormais comme une armée «moderne». Pour lui, la MONUSCO n’est pas capable de combattre la rébellion du M23. Il dit être conscient que les populations veulent que la mission onusienne soit capable de battre les mouvements rebelles qui les attaquent. «Impossible qu’une force qui a été créée pour le maintien de la paix puisse résoudre des problèmes quand il y a maintenant des forces militaires ». Aveu d’échec, aveu d’impuissance. Kinshasa devra sérieusement mettre un coup de pression pour se faire ente ou fuite en avant ? Quoi qu’il en soit, Kinshasa doit se prendre sérieusement en charge.
"L'ONU crache sur les morts de l'Est de la RDC - 20 septembre 2022
= https://lepotentiel.cd/2022/09/20/lonu-crache-sur-les-morts-de-lest-de-la-rdc/
" Est de la RDC : la diplomatie de l’ombre des renseignements français - 19 septembre 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1378226/politique/est-de-la-rdc-la-diplomatie-de-lombre-des-renseignements-francais/
Selon les informations de Jeune Afrique, la Direction générale de la sécurité extérieure mène une médiation dans la crise entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. -
"RDC-M23: les propos qui ont valu l’expulsion à Mathias Gillmann confirmés et renforcés par Antonio Guterres 6 19 septembre 2022
= RDC-M23: les propos qui ont valu l’expulsion à Mathias Gillmann confirmés et renforcés par Antonio Guterres
Lundi 19 septembre 2022
"Pour Denis Mukwege, un retrait précipité de la Monusco entrainerait un vide de nature à « favoriser les ennemis de la paix » - 20.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110844_pour_denis_mukwege_un_retrait_precipite_de_la_monusco_entrainerait_un_vide_de_nature_a_favoriser_les_ennemis_de_la_paix.html
"Agression dans l’Est : Denis Mukwege fustige l’indifférence choquante de la communauté internationale - 19 septembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/19/agression-dans-lest-denis-mukwege-fustige-lindifference-choquante-de-la-communaute-internationale.html/115935/
"Moïse Moni Della : Kabila et Tshisekedi, deux faces d’une même pièce ? - septembre 19, 2022
https://laprosperiteonline.net/moise-moni-della-kabila-et-tshisekedi-deux-faces-dune-meme-piece/
= https://laprosperiteonline.net/moise-moni-della-kabila-et-tshisekedi-deux-faces-dune-meme-piece/
"L’Avenir : « Agressée comme l’Ukraine : RDC, mobilisation tous azimuts à l’ONU » - 20/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/20/actualite/revue-de-presse/lavenir-agressee-comme-lukraine-rdc-mobilisation-tous-azimuts
Revue de presse du mardi 20 septembre 2022
La participation du Président Félix-Antoine Tshisekedi à la 77e assemblée générale de l’ONU est commentée par la presse congolaise.
C’est depuis le lundi 19 septembre 2022 à New-York aux Etats-Unis d’Amérique, que se sont ouverts les travaux de la 77ème
Assemblée générale de l’ONU, rappelle L’Avenir.
Dans son discours, fait savoir le journal, Félix-Antoine Tshisekedi dénoncera le traitement, pas tout à fait équitable (comparé à l’agression russe de l’Ukraine), du dossier agression et occupation de Bunagana par le Rwanda sous masque du M23, ajoute le quotidien.
Le Président Félix Tshisekedi, qui est attendu à cette session, va prendre la parole cette fois-ci dans un contexte particulier,
où la RDC subit une agression par l’un de ses voisins, note le quotidien.
Pour toutes ces problématiques, explique l’Agence congolaise de presse, le Président de la République attend, dans son allocution, mobiliser la communauté internationale et obtenir d’elle un soutien multiforme et une réponse claire.
Il s’agit notamment de l’agression avérée du Rwanda, les processus de paix de Nairobi et de Luanda ainsi que les tumultes autour de la présence de la Mission onusienne en RDC, détaille Le Potentiel.
Comme à chaque occasion que les dirigeants du monde se rencontrent, la question climatique revient dans toutes les allocutions, on ne peut évoquer cette problématique sans faire allusion à la RDC présentée comme un pays-solution.
Les dirigeants du monde attendent également du président Tshisekedi, un mot sur la production des minerais stratégiques, dont son pays est dépositaire, lesquelles matières précieuses et rares rentrent dans la production des voitures électriques, conclut le tabloïd.
Pour Le Journal, Félix Tshisekedi est à New-York, sur un terrain diplomatique miné. Cette assemblée générale est une
session de tous les enjeux pour la République démocratique du Congo dont les efforts diplomatiques devraient connaître leur dénouement, analyse le tabloïd.
« L’ombre du M23 hante la 77ème session ordinaire des Nations Unies : Félix Tshisekedi devant un auditoire qui peine à condamner Kagame ! », titre La Prospérité.
C’est l’occasion pour la RDC de prendre à partie son voisin le Rwanda qui s’évertue à instrumentaliser le M23. Le président Tshisekedi ne manquera pas de mettre l’ONU devant ses responsabilités face à la situation sécuritaire à l’Est du pays en dénonçant les manœuvres belliqueuses du
Rwanda et les crimes de leurs bras séculiers du M23, ajoute le journal.
Toutes les enquêtes indépendantes confirment le soutien du Rwanda au M23
mais personne n’ose condamner Kagame dans son entreprise déstabilisatrice de la RDC, conclut le quotidien.
"
"
"RDC-Caricature: le M23 est-il si fort ?
= https://actualite.cd/2022/09/20/rdc-caricature-le-m23-est-il-si-fort
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/19/agression-dans-lest-le-m23-est-aujourdhui-une-armee-moderne-avec-des-equipements-plus-perfectionnes-que-ceux-de-la-monusco-antonio-guterres-sg-de-lonu.html/115895/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20220917-%C3%A0-la-une-session-de-septembre-%C3%A0-l-onu-rendez-vous-de-grands-enjeux-pour-la-rdc
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20220920-vos-r%C3%A9actions-rdc-l-aveu-de-faiblesse-de-l-onu
"RDC : Arrestation du Lieutenant-General Philemon Yav 6 20 septembre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/09/20/rdc-arrestation-du-lieutenant-general-philemon-yav.html/115962/
Le Lieutenant-Général Philemon Yav commandant de la troisième Zone de defense des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des opérations de l’armée congolaise contre les groupes armés dont le M23 en province du Nord-Kivu a été arrêté ce mardi 20 septembre.
Jusque-là, le motif de son arrestation n’est pas révélé. Des informations à notre possession indiquent que le dossier est « géré par la justice militaire et les renseignements militaires ».
En attendant la communication de l’armée dans les minutes qui suivent, plusieurs sources concordantes évoquent des motifs selon lesquels le Lieutenant-General Philemon Yav est accusé de haute trahison et de preparer un coup d’Etat.
Le lieutenant Général Philemon Yav avait sous son commandement 5 provinces notamment le Nord-Kivu, le Sud Kivu, l’Ituri , le Maniema et la Tshopo.
= https://www.radiookapi.net/2022/09/20/actualite/justice/rdc-arrestation-du-lieutenant-general-philemon-yav-commandant-de-la
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"M23 mieux équipé que la MONUSCO et silence sur l’appui du Rwanda à ce mouvement: les propos de Antonio Guterres ne passent pas - 19 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/19/m23-mieux-equipe-que-la-monusco-et-silence-sur-lappui-du-rwanda-ce-mouvement-les-propos
"Nord-Kivu : La société civile déplore les propos « irresponsables » du SG de l’ONU et annonce l’intensification des manifestations anti-Monusco - 20 septembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/09/20/nord-kivu-la-societe-civile-deplore-les-propos-irresponsables-du-sg-de-lonu-et-annonce-lintensification-des-manifestations-anti-monusco.html/115998/
"Propos « méfiants » de Guterres : Muyumba condamne « la naïveté » du gouvernement pour « ses choix diplomatiques qui ne font que reculer le Congo » -20 septembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/09/20/propos-mefiants-de-guterres-muyumba-condamne-la-naivete-du-gouvernement-pour-ses-choix-diplomatiques-qui-ne-font-que-reculer-le-congo.html/115987/
"RDC: « Il faudra réfléchir quoi qu’il arrive à la manière pour le Congo de ne plus dépendre d’aides extérieures pour assurer sa propre sécurité » (Pierre Boisselet) - 20 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/20/rdc-il-faudra-reflechir-quoi-quil-arrive-la-maniere-pour-le-congo-de-ne-plus-dependre
"début des manifestations au Nord-Kivu ce mercredi pour exiger la fin de l’État de siège et la reprise de Bunagana par les FARDC - 20.09.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-110861_debut_des_manifestations_au_nord_kivu_ce_mercredi_pour_exiger_la_fin_de_l_etat_de_siege_et_la_reprise_de_bunagana_par_les_fardc.html
"PACIFICATION DE L’EST DE LA RDC : Le processus de Nairobi peut-il fonctionner ? - 27 mai 2022
= https://lemaximum.cd/2022/05/27/ideesdebats/pacification-de-lest-de-la-rdc-le-processus-de-nairobi-peut-il-fonctionner/
"Pourparlers de Nairobi : Martin Fayulu favorable à une discussion directe avec le Rwanda et l’Ouganda mais pas avec « le M23 ou les ADF instrumentalisés » - 16 septembre 2022
= https://yabisonews.cd/2022/09/16/pourparlers-de-nairobi-martin-fayulu-favorable-a-une-discussion-directe-avec-le-rwanda-et-louganda-mais-pas-avec-le-m23-ou-les-adf-instrumentalises/
= https://yabisonews.cd/2022/09/16/insecurite-dans-lest-de-la-rdc-je-suis-president-de-la-republique-la-premiere-chose-cest-de-revoquer-la-force-des-pays-de-leac-au-congo-martin-fayulu/
= https://www.laprosperite.online/index.php/politique/12791-manifeste-de-kisangani-ecide-martin-fayulu-devoile-le-condense-de-son-programme-du-gouvernement
"RDC – Violations des droits de l’homme : « Les méthodes condamnées et décriées sous les régimes passés font un retour en force », déplore l’ACAJ - septembre 14 2022
= https://actu30.cd/2022/09/rdc-violations-des-droits-de-lhomme-les-methodes-condamnees-et-decriees-sous-les-regimes-passes-font-un-retour-en-force-deplore-lacaj/
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ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
Ça tombe bien mal à la veille des élections pour l'OPPOSITION A TSHISEKEDI qui se trouve dans des beaux draps ! Fayulu et Muzito dans Lamuka sont proches de la rupture, les députés d'Ensemble pour la République de Katumbi se qurellent entre eux, certains dénonçant la ligne adoptée par le Chef. Ils sont quelque part tous responsables en interne de leur affaiblissement à moins que d'autres dehors agissent en sous-marins. Heureusement au FCC de 'JK' tout semble marcher dans la cohésion, eux qui ont toujours été en dehors de l'Union sacrée de Tshisekedi...
Qu'en dire en ayant à l'esprit que l'enjeu des enjeux pour les politiques qui comptent au pays demeure aujourd'hui l'horizon 2023 des élections même si le pouvoir en place a pris grand soin de verrouiller le système ?
Du coté de Fayulu et Muzitu prévaut vraisemblablement un problème d'égos, chacun veut se positionner sur la séquence de prochaines élections, subsidiairement existe une question de tactique et de stratégie. Néanmoins on comprend aisément que Fayulu qui revendique son statut de 'Président élu' dénié par les résultats officiels à la sortie des urnes ne revienne pas pour ne pas figurer sur la liste des prétendants. Pour le coup "l'idéologie" qui habite les deux est d'abord ici leur statut d'opposant à Tshisekedi. Pour ma part, je crois qu'une rupture entre les deux n'est pas inéluctable eu égard à l'image d'opposant que s'est donné Lamuka et de l'importance que représente 2023 ; il faut du temps et surtout un dialogue courageux, responsable et sincère entre les deux pour parler enfin de la même voix. Et c'est encore possible. Attendons la suite...
Katumbi lui, pâtit de trop d'attentisme et d'un positionnement peu clair à déclarer carrément sa candidature donc sa rivalité avec Tshisekedi ; il joue un départ en douceur que Kabuya qui le somme de partir ne peut comprendre et encore moins accepter, et les propos 'provocateurs' de Kamitatu n'arrangent rien. Au sein de son Ensemble pour la République existent beaucoup d’opportunistes rivés sur Tshisekedi à qui ils accordent déjà plus de chances à gagner en sa qualité de sortant plutôt que des convaincus des mêmes possibilités à gagner et à conduire un parti gagnant à Katumbi. En attendant, même si des anciens membres (débauchés à coup de billets verts ou pas !) le quittent et si d'autres aux postes travaillent avec bonne intelligence avec Tshisekedi, les coups bas souterrains ne manquant pas, il serait prématuré voir imprudent de croire que les ambitions présidentielles obstinées de Katumbi se tairont aussi facilement surtout s'il peut s'appuyer sur son 'frère katangais JK' ; il mobilisera tant qu'il pourra pour 2023.
Jusqu'à quand va perdurer cette situation trouble alors qu'il serait temps de songer pourquoi pas à une candidature commune consensuelle aux présidentielles comme opposants crédibles à Tshisekedi ?
L’histoire est un étang à répétition. Brutus a débarqué du dos de Jules César, Mobutu est sorti des cuisses de Lumumba. Tout comme Macky Sall, au Sénégal, a escaladé l’arrière d’Abdoulaye Wade. En République démocratique du Congo, cette dame indomptable a, dans sa répétition, présenté Moïse Katumbi dans le rôle de Judas. D’abord avec l’ancien président Joseph Kabila, qui ira jusqu’à le qualifier ainsi. Ensuite, aujourd’hui avec l’actuel président Félix Tshisekedi, dans une moindre mesure certes.
En effet, alors que Joseph Kabila a longtemps paru n’avoir de Brutus que Vital Kamerhe, ancien bras droit et ancien président de l’Assemblée nationale, l’homme qui se targuera de l’avoir « fabriqué » et qui a fini par rejoindre son opposition, d’un village enfui au cœur de la région du Katanga, le Judas de Kabila a surgi. Il s’appelle Moïse Katumbi Chapwe. En 2015, cet homme d’affaires, jadis lieutenant fidèle de l’ancien président, enfant chéri, gouverneur de la plus riche des provinces congolaises, se décide alors de « poignarder » Joseph Kabila dans le dos. Lui par contre, ne se réclame que d’une ambition légitime. Une lutte à mort va néanmoins suivre. Une boucherie. Joseph Kabila et son ancien protégé seront animés par une rancœur personnelle et dans cette lutte, le Congo entier découvrira alors l’usage du lobbying aux Etats-Unis.
Le Judas de Joseph Kabila
Tenez : «L’argent ne fait pas de bonheur», disait un homme qui en manquait. Katumbi lui, veut avoir un résultat contraire. Si le monde entier connaît Silvio Berlusconi, autrefois surnommé «Il Cavaliere», homme politique controversé et homme d’affaires italien sulfureux, sans avoir les deux derniers qualificatifs péjoratifs, le richissime homme d’affaires congolais Moïse Katumbi arpente un chemin qui coïncide étrangement à celui de l’italien: la fin justifie les moyens. De ses origines italiennes – son père, Nissim Soriano, un juif originaire de l’île grecque de Rhodes, s’y est réfugié dans l’entre-deux-guerres pour fuir l’Italie fasciste de Benito Mussolini – Katumbi tire les traits du parcours de Berlusconi ailleurs.
D’abord une passion pour le football, où il a bâti son «Milan AC» d’Afrique, le TP Mazembe, pour en faire l’un des clubs phares du continent noir. Ensuite, la richesse. Oui, l’homme est riche. Très riche même. De ses affaires prospères en Zambie et en Afrique du Sud dans les années 1997, à son exil, accusé par Laurent-Désiré Kabila de soutenir, avec son frère Raphaël Katebe, les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), Katumbi a su adroitement revenir au pays, aidé par un certain Augustin Katumba Mwanke, pour devenir un précieux allié du président Joseph Kabila.
Débute alors une longue amitié. Pendant plus de dix ans, Katumbi dirige la plus riche province de la République démocratique du Congo. Le cuivre, principale richesse du pays et du Katanga, est au plus haut niveau de l’histoire. Notre gouverneur se construit alors un empire. Il gère la province, tout en ayant des activités commerciales dans les mines. Aucune loi n’interdit alors cette combinaison dangereuse au pays. Les affaires étaient si bonnes que le Gouverneur a vendu en 2007 Anvil Mining, de la mine de Kinsevere qui aurait appartenu à la Gécamines, acquise pour un million de dollars, à plus de soixante. Aucune accusation n’aboutira à quoi que ce soit.
Par ailleurs, contrairement à un pouvoir de Kabila pingre, Moïse Katumbi se construit tout aussi une popularité. Il redistribue «un peu» ses bénéfices. Ils aident les riverains. Se fait accompagner par des foules. Aidé par le TP Mazembe, il trône, si haut, sur Lubumbashi. Et puis, la province devient de plus en plus petite. L’homme veut plus. Ça tombe bien, Kabila est à la recherche d’un dauphin. «AKM [Augustin Katumba Mwanke] a beaucoup pesé dans la relation entre Kabila et Moïse [Katumbi]. A sa mort, le Président s’est rapproché de Katumbi, qui l’a beaucoup aidé à contrôler les finances et les deals dans le Katanga», confie un proche de Moïse Katumbi, qui a requis l’anonymat. Nous sommes alors en 2013, raconte notre source, un proche de l’ancien gouverneur. Le président Kabila sort des chaotiques élections en 2011, et ne peut plus se permettre de briguer un troisième mandat. «Je me souviens bien de la situation. A l’époque, le Président et Moïse étaient comme des frères. C’est de lui-même qu’est venue l’idée. Moïse n’en voulait pas. Il ne voulait plus faire de la politique. Il voulait se concentrer sur les affaires et mieux organiser Mazembe», raconte ce député congolais.
Ces détails longs et ennuyeux datent d’une époque lointaine, au risque de vous perdre dans cette évocation qui concerne plutôt le futur. Toujours est-il qu’à la fin, Joseph Kabila décidera ne de pas désigner Moïse Katumbi comme successeur. Le 23 décembre 2014, en plein Lubumbashi, devant une marée humaine, Moïse Katumbi change de ton contre son allié de tous les jours: Joseph Kabila. L’histoire de trois penalties passe par là. Le monde retiendra que c’est ainsi que l’une des plus longues complicités politiques a pris fin en République démocratique du Congo.
Un allié matois
Félix Tshisekedi ne pourrait pas certes considérer Moïse Katumbi comme un « judas », à contrario de Joseph Kabila. Cependant, l’histoire semble se répéter. Ecarté de la présidentielle de 2018 et poussé en exil, l’ancien gouverneur du Katanga doit compter sur la bonne foi de son ami de longue date, Félix Tshisekedi, pour revenir au pays, étant même réhabilité dans ses affaires minières. Derrière, c’est surtout l’activisme américain qui fait croire aux deux qu’ils auraient des ambitions communes pour se défaire de Joseph Kabila. Mike Hammer, l’ancien ambassadeur américain en RDC et son ami l’emberlificoteur Peter Pham, sont les deux qui monteront un tel plan saugrenu. Grosso-modo, convaincre Félix Tshisekedi que Moïse Katumbi ne serait pas une menace pour son pouvoir ; les pousser à s’allier.
Néanmoins, nul au Congo n’est convaincu d’une telle union. D’autant plus qu’elle fait intervenir d’autres variables toutes autant compliquées. D’abord l’alliance « Cap pour le Changement », ayant amené Tshisekedi au pouvoir, grâce au « sacrifice » d’un certain Vital Kamerhe. Puis, il faut y ajouter d’autres, comme des anciens Kabilistes, Modeste Bahati en tête, puis, pour finir, y dégager la matoiserie de Moïse Katumbi, qui ne cherche alors qu’une opportunité de retrouver son passeport congolais, comme billet d’entrée pour une élection présidentielle et devenir ainsi Chef d’Etat en 2023, à la place d’un Félix Tshisekedi qui rêve lui-même de demeurer président jusque 2028. Ce cocktail qui sent du souffre est nommé « Union Sacrée pour la Nation ».
Mais rapidement, Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi vont se retrouver nez à nez. D’abord l’ancien président qui tente alors de s’accaparer les pleins pouvoirs pour se préparer à sa propre succession, ensuite, Moïse Katumbi qui rechine à prendre part au gouvernement dit des « Warriors », préférant ainsi y surveiller Tshisekedi par l’entremise de ses lieutenants, mais veiller surtout sur le processus électoral, notamment la désignation des membres de la Commission électorale, tout en tissant sa grande toile composée notamment d’un lobbying insolent à l’international et des alliés en interne aussi étranges que l’Eglise catholique en personne, par l’entremise de son archevêché de Kinshasa, et la Conférence des prêtres, connue comme la CENCO. Tous alors, forment ainsi l’arsenal fatal qui devrait tomber sur Tshisekedi, alors que les élections s’approchent.
S’il a su deviner les intentions de son « allié » au sein de l’Union Sacrée, Félix Tshisekedi n’a cependant pas pu s’y préparer au même titre que ce dernier pour y faire face. Le président, épuisé par l’exercice du pouvoir, s’y retrouve même piégé en perdant ses alliés, dont certains lui retourne leurs vestes, tandis que d’autres tombent en disgrâce et se retrouve ainsi à Makala à tomber malade et à attendre leur probable évacuation. Parmi eux certes, il y a notamment Vital Kamerhe, qui formait avec lui le fameux duo FATSHIVIT qui l’a amené au pouvoir. Et le temps que Tshisekedi se rende compte de ses propres erreurs, le voilà déjà faisant face à la menace.
Soudain, les premières proses d’une mélodie brutale sont entonnées par nul autre que le prompteur de Kashobwe. Olivier Kamitatu étale son verbe dans une diatribe sanglante contre Tshisekedi. Pour autant, il est porte-parole d’un homme qui serait toujours en alliance avec Tshisekedi. Simple partie visible de l’Iceberg. En coulisse, l’activisme international s’y met. La machine Katumbi démarre. On voit des hautes personnalités mondiales comme le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, monter au créneau pour exiger le calendrier des élections dont il n’est même pas candidat. Néanmoins, une marionnette du célèbre spectacle du « Super Trio », les Congolais le voit ainsi gesticuler, promenant d’où venait réellement sa motivation.
La « FATSHIVIT » comme véritable antidote
La panique gagne alors le camp de Tshisekedi. Patrick Muyaya, ministre de la Communication, doit déserter son front anti-Rwandais pour venir se frotter aux Katumbistes, sur les réseaux sociaux. Augustin Kabuya, surnommé « Augy La Gaffe » tient sa petite messe à Limete, mais il est autant esseulé qu’aphone. En réalité, comme Joseph Kabila, Félix Tshisekedi a été suavement mené en bateau par son ancien allié, qui se retrouve aujourd’hui « messie sauveur » des Congolais, face à un régime dont il a pourtant fait partie.
Certes les comparaisons s’arrêtent. Face à Joseph Kabila qui ne pouvait pas se présenter pour un autre mandat, Moïse Katumbi avait le soutien d’une ribambelle d’opposants politiques. Aujourd’hui, Félix Tshisekedi ne souffre pas du même déficit. C’est alors qu’il peut mieux cerner cette menace et y apporter réponses. Car, dans le fond, la vraie menace face à Tshisekedi ne saurait être un homme seul. Au contraire. L’exercice du pouvoir est la véritable épée de Damoclès qui pend sur la tête du président congolais. Alors que les Congolais croulent sous des promesses irréalisées ou peu visibles, le premier danger pour le fils d’Etienne Tshisekedi n’est autre que le bilan du « peuple d’abord » qui manque tant à l’appel. Ainsi, redresser la tête, se remettre en question en mettant des vrais changements en place, pourront alors être des vrais solutions face à la menace Katumbi.
Pour se faire, la première étape consistera sans doute à démanteler cette union de façade sur laquelle repose un gouvernement des Warriors qui n’aura jamais été en guerre que contre un deuxième mandat de Tshisekedi. Un nouveau souffle s’imposer. Compter ses alliés, renforcer ses équipes et les mettre réellement à l’œuvre au service des Congolais serait déjà un bon début.
Au Palais de la Nation, il se murmure que « FATSHI » y a déjà pensé. D’où l’idée d’avoir été jusqu’à la Prison centrale de Makala pour y chercher son « Ibenge ». L’autre partie de soi-même. Vital Kamerhe pourrait aider à la reconstitution de FATSHIVIT, le fameux duo qui avait tant convaincu les Congolais que Joseph Kabila, qui reste tout autant un acteur majeur du jeu politique actuel. Vital Kamerhe devrait être l’allié idéal pour conduire un vrai gouvernement de combat. Celui qui ira chercher le vrai bilan tant attendu. Il devrait cependant renoncer à toute ambition qui fait tant peur à Tshisekedi, qu’à sa famille politique. Aussi, il faudra alors s’assumer. Puisqu’une fois que l’union serait démantelée, l’armada Katumbi pourra alors leur tomber dessus.
Mais, rappelez-vous, un seul homme ne peut être à lui seul un problème pour un pouvoir sortant qui peut encore faire rêver les congolais et se maintenir. Toutefois, au risque de paraître prétentieux, nous oublions ici, à travers ces quelques lignes, l’idée d’une vraie de l’existence d’autres facteurs qui pourraient tous aussi faire naître d’autres challengers incarnant la vraie surprise de ce processus électoral désormais redouté. Il y a également la possibilité que la tenue de ces élections et leur transparence soient le vrai enjeu qui attend le Congo. Il y a aussi Paul Kagame, dont les liens avec certains au pays ne sont plus à démontrer et qui risquent de perturber amplement l’avenir de Félix Tshisekedi. Néanmoins, le Fondé ne s’adressait qu’au futur d’un pouvoir, et à sa capacité à se maintenir, qui passe désormais par le courage de s’assumer et sa clairvoyance à se réconcilier avec ses véritables dépositaires. Sinon, Dieu seul sait que la prochaine prestation de serment se fera en italien dans ce pays. Monoko na nga Nganga.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Qu'en dire en ayant à l'esprit que l'enjeu des enjeux pour les politiques qui comptent au pays demeure aujourd'hui l'horizon 2023 des élections même si le pouvoir en place a pris grand soin de verrouiller le système ?
Du coté de Fayulu et Muzitu prévaut vraisemblablement un problème d'égos, chacun veut se positionner sur la séquence de prochaines élections, subsidiairement existe une question de tactique et de stratégie. Néanmoins on comprend aisément que Fayulu qui revendique son statut de 'Président élu' dénié par les résultats officiels à la sortie des urnes ne revienne pas pour ne pas figurer sur la liste des prétendants. Pour le coup "l'idéologie" qui habite les deux est d'abord ici leur statut d'opposant à Tshisekedi. Pour ma part, je crois qu'une rupture entre les deux n'est pas inéluctable eu égard à l'image d'opposant que s'est donné Lamuka et de l'importance que représente 2023 ; il faut du temps et surtout un dialogue courageux, responsable et sincère entre les deux pour parler enfin de la même voix. Et c'est encore possible. Attendons la suite...
Katumbi lui, pâtit de trop d'attentisme et d'un positionnement peu clair à déclarer carrément sa candidature donc sa rivalité avec Tshisekedi ; il joue un départ en douceur que Kabuya qui le somme de partir ne peut comprendre et encore moins accepter, et les propos 'provocateurs' de Kamitatu n'arrangent rien. Au sein de son Ensemble pour la République existent beaucoup d’opportunistes rivés sur Tshisekedi à qui ils accordent déjà plus de chances à gagner en sa qualité de sortant plutôt que des convaincus des mêmes possibilités à gagner et à conduire un parti gagnant à Katumbi. En attendant, même si des anciens membres (débauchés à coup de billets verts ou pas !) le quittent et si d'autres aux postes travaillent avec bonne intelligence avec Tshisekedi, les coups bas souterrains ne manquant pas, il serait prématuré voir imprudent de croire que les ambitions présidentielles obstinées de Katumbi se tairont aussi facilement surtout s'il peut s'appuyer sur son 'frère katangais JK' ; il mobilisera tant qu'il pourra pour 2023.
Jusqu'à quand va perdurer cette situation trouble alors qu'il serait temps de songer pourquoi pas à une candidature commune consensuelle aux présidentielles comme opposants crédibles à Tshisekedi ?
"Malgré la passation de flambeau, Présidium de Lamuka : Muzito-Fayulu, vers une rupture inéluctable ? - octobre 13, 2022
= https://laprosperiteonline.net/malgre-la-passation-de-flambeau-presidium-de-lamuka-muzito-fayulu-vers-une-rupture-ineluctable/
Doit-on à ce stade parler d’une rupture inéluctable à l’avenir entre Martin Fayulu Madidi et son partenaire Adolphe Muzito ? Eh bien, tous les signes révèlent d’ores et déjà, les prismes d’une séparation certaine, une séparation qui peut intervenir à tout moment entre ces deux leaders de l’Opposition. Tenez ! Après six mois à la tête du présidium de la plateforme Lamuka, le premier ministre honoraire et président du Nouvel Élan, Adolphe Muzito, a cédé le bâton de commandement à son compère de l’ECIDe, Martin Fayulu. C’était au cours d’une cérémonie organisée mardi 11 octobre 2022 au siège national de Nouvel Élan, dans la commune de la Gombe. Etant physiquement absents de la capitale, les deux leaders de Lamuka se sont faits représentés par les secrétaires généraux de leurs partis politiques, Devos Kitoko de l’ECIDé et Blanchard Mongomba pour le compte de Nouvel Élan.
Après la cérémonie, le Secrétaire général de l’Ecidé a, au nom de son leader Martin Fayulu, remercié le coordonnateur sortant Adolphe Muzito ‘’pour avoir gardé le flambeau de Lamuka. Et je le remercie aussi pour avoir accompli un devoir statutaire de notre convention en respectant le délai prévu, et nous allons conquérir la victoire qui a été volé’’, a déclaré Devos Kitoko.
Discordance ?
Comme le stipule les textes de la plateforme Lamuka, un communiqué final sur l’évolution de la situation politique de la coalition sanctionne la fin de chaque mandat du coordonnateur. Chose qui, pour cette fois, n’a pas été faite, parce que d’après le secrétaire général du Nouvel Élan, ‘’il y a des divergences au sein de Lamuka’’. A ce propos, Devos Kitoko a, quant à lui, parlé plutôt des travaux de la cellule politique qui sont encore en cours. Il a précisé que le communiqué interviendra une fois que les travaux auront pris fin.
Vers une rupture ?
Deux discours qui semblent avoir les allures contradictoires et conflictuelles entre ces deux forces politiques de l’opposition. Et si cela justifie le début de la séparation entre ces deux leaders ? Qui sait ! L’entretemps, les esprits avertis estiment que les chemins asymétriques et de séparation que veulent prendre ECIDE et Nouvel Élan au sein de Lamuka, plateforme considérée aujourd’hui comme première force de l’opposition, est une perte énorme pour le camp de l’opposition, surtout à l’aune des élections qui se pointent déjà à l’horizon. L’un justifie l’absence du discours final par les travaux qui sont en cours, et l’autre parle plutôt de divergences d’opinions qui s’observent au sein de la coalition. Toutefois, l’avenir nous en dira plus.
"Muzito-Fayulu, le schisme - 12 octobre 2022
= https://ouragan.cd/2022/10/muzito-fayulu-le-schisme
"Muzito-Fayulu: divorce presque consommé - 12/10/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/muzito-fayulu-divorce-presque-consomme/
"Coalition Lamuka : le fossé s'agrandit entre Fayulu et Muzito
= https://www.adiac-congo.com/content/coalition-lamuka-le-fosse-sagrandit-entre-fayulu-et-muzito-142012
"RDC: Fayulu reprend le flambeau de Lamuka - 12 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/12/rdc-fayulu-reprend-le-flambeau-de-lamuka
"LAMUKA : « Martin Fayulu a commencé à faire le Wenge en sa manière en me négligeant moi son frère » (Adolphe Muzito) - 13.10.2022
= https://actu7.cd/2022/10/12/lamuka-martin-fayulu-a-commence-a-faire-le-wenge-en-sa-maniere-en-me-negligeant-moi-son-frere-adolphe-muzito/
= https://cas-info.ca/lamuka-muzito-deplore-la-malhonnetete-politique-dans-le-chef-de-fayulu-et-ses-acolytes/
"RDC : fossé entre Katumbi et le camp Tshisekedi - 10/10/2022
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20221010-rdc-le-clan-katumbi-prend-ses-distances-avec-l-union-sacr%C3%A9e-du-pr%C3%A9sident-tshisekedi
Le fossé s’agrandit entre Moise Katumbi et l'Union sacrée, la coalition autour du président Félix Tshisekedi. Depuis plusieurs mois, les tensions persistent entre cadres proches de l’ancien gouverneur du Katanga et ceux du président congolais. La semaine dernière, Augustin Kabuya, le chef intérimaire du parti présidentiel, l’UDPS, a haussé le ton, appelant le clan Katumbi à quitter la coalition. Dans les faits, c’est un départ en douceur qu’effectue l’ancien opposant et homme d’affaires aux ambitions présidentielles. La tension entre les deux camps remonte à plus d’un an.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa
Il y a eu d’abord la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante de la Commission électorale, une composition avec laquelle le clan Katumbi n’était pas d’accord.
Une première divergence accentuée par la question du cahier des charges soumis par Moïse Katumbi à Félix Tshisekedi, lors de son ralliement. Le parti de l’ex-gouverneur du Katanga affirme que celui-ci n’a pas été respecté par le président.
Signe de cette fracture, le clan Katumbi ne prend pas part aux réunions stratégiques de la coalition. Moïse Katumbi a ensuite été victime d’un débauchage de ses lieutenants. Il avait envoyé 5 ministres au gouvernement, mais 3 d’entre eux lui ont tourné le dos.
Muhindo Nzangi, le ministre de l’Enseignement supérieur, a même créé son propre parti. Ensemble pour la République, parti de Katumbi, ne s'est pas autant battu pour remplacer ses ministres. Mais il n’y a pas qu’au gouvernement que ses proches lui ont fait faux bond. Selon plusieurs caciques du régime, certains députés sont également en rupture avec lui depuis de nombreux mois.
Des proches qui s’éloignent donc, tandis que dans le même temps, les fidèles sont quant à eux écartés par le clan Tshisekedi. Aucun lieutenant n’a en effet été nommé ces derniers mois à des postes importants dans les entreprises publiques ou dans les institutions. Pour l’instant, alors que les militants de deux camps s’empoignent dans les médias, Moise Katumbi reste silencieux.
Son entourage assure qu’il fait toujours partie de l’Union sacrée. Son parti plaide toujours pour des élections transparentes et entend se prononcer publiquement lors de son congrès censé se tenir en décembre.
"RDC: turbulences dans le camp Katumbi - 13/10/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221013-rdc-turbulences-dans-le-camp-katumbi
Chérubin Okende, ministre des Transports, voies de communication et Désenclavement, est visé par une motion de défiance. Plus de 60 députés ont signé ladite motion. Ils reprochent à ce membre du gouvernement proche de Moïse Katumbi, « l'incompétence, l'amateurisme, le manque de vision dans son secteur ». Cette motion intervient dans un contexte particulier marqué notamment par des annonces de certains députés qui déclarent avoir désavoué Moïse Katumbi et clament leur fidélité à Félix Tshisekedi.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Les proches de Moïse Katumbi disent qu’ils ne sont pas surpris. Selon eux, les députés frondeurs ont été achetés par le camp de Félix Tshisekedi à coups de billets de banque et/ou des promesses de réélection. Ils dénoncent le débauchage dont ils seraient victimes et accusent les proches de Félix Tshisekedi de reproduire « les mêmes pratiques que celles décriées par l’UDPS à l’époque de l’ancien président Joseph Kabila ».
« Il reste à savoir si ces personnes sont parties par conviction. Joseph Kabila croyait qu’il avait une majorité parlementaire. Où en sommes-nous aujourd’hui ? », s’interroge un proche collaborateur de Moïse Katumbi.
L’entourage de l’ancien gouverneur du Katanga relativise également l’impact de ces départs étant donné que ces députés sont également en fin de mandat. « Il n’y a plus rien dans les institutions. Le plus important, c’est de préparer les élections », confie-t-il.
Dans ce climat tendu, l'UDPS, le parti présidentiel, demande carrément que le parti de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République, quitte l’Union sacrée, la coalition au pouvoir. Ce qui n’est pas dans le plan de l’ancien gouverneur. « C’est par stratégie. Nous allons nous battre de l’intérieur. C’est ce qui fait mal à l’UDPS », a confié un député resté fidèle à l’ancien gouverneur.
Entre-temps, Ensemble pour la République multiplie des actions de mobilisation et revendique aujourd’hui plus d’un million d’adhérents.
" RDC : Moïse Katumbi va-t-il quitter l'Union sacrée - 12/10/2022
= https://fr.africanews.com/amp/2022/10/12/rdc-moise-katumbi-va-t-il-quitter-lunion-sacree/
Un rassemblement de soutien à l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi est prévu vendredi prochain dans le Haut-Katanga alors que ce dernier ne serait plus le bienvenu au sein de la majorité qu’il avait rejoint après avoir tourné le dos à Joseph Kabila.
En effet, la dernière sortie médiatique de son porte-parole Olivier Kamitatu Etsu dans laquelle il critiquait entre autres le siège de Bunagana par les rebelles du M23 semble avoir creusé davantage le fossé entre Moïse Katumbi et son alliance politique.
Des députés nationaux du courant révolutionnaire et progressiste Ensemble pour le changement exigent la démission de tous ses délégués qui occupent les fonctions dans les institutions notamment dans le gouvernement central, les gouvernements provinciaux et autres institutions.
Au regard des actes régulièrement posés par les dirigeants du parti politique Ensemble pour la République, celui-ci se définit aujourd’hui comme un parti d’opposition au régime du Président Tshisekedi Tshilombo ajoute le communiqué.
La plateforme a par ailleurs affiché son soutien à l'Union sacrée et à l'actuel président Félix Tshisekedi.
La semaine dernière, Augustin Kabuya, le chef intérimaire du parti présidentiel, l’UDPS, a appelé le clan Katumbi à quitter la coalition. Isolé des réunions stratégiques de l’alliance, le président du parti Ensemble pour la République créé en 2020 a vu plusieurs de ses proches s’éloigner de lui. Muhindo Nzangi, le ministre de l’Enseignement supérieur, figurant parmi les 5 ministres qu’il avait envoyé au gouvernement, a finalement créé son propre parti.
Moïse Katumbi n'a pas encore officiellement pris la parole.
"RDC: «Tshisekedi a pris un certain nombre d’engagements en tant que candidat président, Ensemble ne partagera pas son bilan » ( SG du parti de Katumbi) - 10/10/2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/10/rdc-tshisekedi-a-pris-un-certain-nombre-dengagements-en-ta
"Olivier Kamitatu crache le venin sur le gouvernement dans lequel Ensemble fait partie, qui trompe qui ? - 4 octobre 2022
= https://actu7.cd/2022/10/04/kamitatu-crache-le-venin-sur-le-gouvernement-dans-lequel-ensemble-fait-partie-qui-trompe-qui/
"Élections 2023 : Moïse Katumbi insiste sur le respect du délai constitutionnel - 3 Octobre 2022
= https://www.adiac-congo.com/content/elections-2023-moise-katumbi-insiste-sur-le-respect-du-delai-constitutionnel-141719
= https://www.radiookapi.net/2022/10/03/actualite/revue-de-presse/econews-elections-2023-le-pouvoir-est-evasif-lopposition
= https://scooprdc.net/2022/10/05/rdc-politique-ces-tweets-dolivier-kamitatu-qui-agacent/
= https://www.radiookapi.net/2022/06/18/actualite/societe/rdc-le-vivre-ensemble-forge-une-nation-et-transcende-les-differences
= https://www.jeuneafrique.com/1356775/politique/rdc-olivier-kamitatu-la-stigmatisation-dune-communaute-est-intolerable/
"Tensions à l'Union Sacrée : "Moïse Katumbi y est par invitation du président Tshisekedi. Il lui appartient de lui demander de quitter" (Jacky Ndala) -
13.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-112086_tensions_a_l_union_sacree_moise_katumbi_y_est_par_invitation_du_president_tshisekedi_il_lui_appartient_de_lui_demander_de_quitter_jacky_ndala.html
"La table desservie de Katumbi13/10/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/la-table-desservie-de-katumbi/
Moïse Katumbi, encore combien de divisions ? Pas mieux que cette formule du célébrissime dirigeant soviétique Staline sur l’étendue des dégâts causés par le variant » reniement » qui sévit au sein de la « katumbisphère « . La liste de ministres, parlementaires… qui brûlent publiquement celui qu’ils ont adoré hier ne cesse de s’allonger.
Exit le tube » Je chante Katumbi « . Bienvenue à la chanson » Je suis Fatshi Béton« . Opus repris, cette semaine, dans tous les dialectes du Grand Katanga avec le talent d’Orphée par un groupe de députés de l’Union sacrée de l’espace cuprifère. Pas la peine d’être spécialement doué en politique pour savoir contre qui cette production scénique a été orchestrée et scénarisée.
Seulement voilà, il n’y a pas l’once d’adhésion à une quelconque vision-laquelle au demeurant ? – dans cette fatshimania. La petite musique, genre chant de sirène, sur le remaniement et les mises en place dans les entreprises publiques est particulièrement agréable à … » l’oreille ? « . Non au…ventre.
En guise d’exégèse pour comprendre le temps présent, il n’y a pas mieux que la leçon crépusculaire du Premier ministre Ilunkamba : » Il faut savoir quitter la table quand elle est desservie . Moi, je ne vais pas quitter la table desservie chez moi pour aller chez le voisin« .
S’il est une table remplie qui fait saliver, c’est bien celle de » Notre Fatshi national « . Il y en a pour tous les goûts, tous les palais et toutes les gorges. Véritable invitation, façon appel d’air, à tous les gourmands et gourmets.
Alors, un maroquin dans le prochain gouvernement remanié, réaménagé, greffé, saucissonné, amputé… ou un strapontin dans une entreprise publique vaut bien une énième allégeance au PR05 dans le pur style de » Le Corbeau et le Renard « .
Sous les tropiques zairo-congolaises, partir de » Mobutu cent ans » à » Fatshi Béton » en passant par » JKK wumela » ne pose aucun problème au laudateur. Pas le moindre remords au flagorneur. Après tout, Jean de La Fontaine avait prévenu tous les princes d’ici- bas : » Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute« .
Ayant eu la fortune d’obtenir la fortune sans avoir eu à accéder au graal présidentiel, Moïse Katumbi expérimente déjà cette locution-phrase du plus populaire de fabulistes français. Y trouvera-t-il matière à immunisation contre l’antivaleur « culte de la personnalité » qui est le stade ultime de la flatterie ?
Difficile de parier sur les effets secondaires de l’ivresse du lait. Qui n’a pas juré après le régime Mobutu, » fontaine, je ne boirai pas de ton eau » ?
" Ensemble pour le Changement : 40 députés nationaux quittent Katumbi et s’attachent loyalement à Tshisekedi (Déclaration) - Oct 12, 2022
= https://cas-info.ca/ensemble-pour-le-changement-40-deputes-nationaux-quittent-katumbi-et-sattachent-loyalement-declaration/
"La plateforme « Ensemble pour le Changement » désapprouve les agissements des dirigeants de « Ensemble pour la République » - octobre 10, 2022
= https://acpcongo.com/index.php/2022/10/10/la-plateforme-ensemble-pour-le-changement-desapprouve-les-agissements-des-dirigeants-de-ensemble-pour-la-republique/
"Congo Nouveau: « Union sacrée : Kabuya pousse Katumbi à la porte » - 07/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/07/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-union-sacree-kabuya-pousse-katumbi-la-porte
"RDC : « Augustin Kabuya n’est pas le numéro 1 de l’Union sacrée. S’il en a le pouvoir, qu’il nous chasse » (Francis Kalombo)
- 11 octobre 2022
= https://4pouvoir.cd/rdc-augustin-kabuya-nest-pas-le-numero-1-de-lunion-sacree-sil-en-a-le-pouvoir-quil-nous-chasse-francis-kalombo/
"RDC/Tension entre Ensemble et Union sacrée: “Ensemble est en désaccord avec le président Tshisekedi, pourquoi ses ministres et mandataires ne démissionnent pas?” (JC Katende) - 10/10/2022
= https://www.honorables.info/rdc-tension-entre-ensemble-et-union-sacree-ensemble-est-en-desaccord-avec-le-president-tshisekedi-pourquoi-ses-ministres-et-mandataires-ne-demissionnent-pas-jc-katende/
= https://actualite.cd/2022/10/11/rdc-plus-de-60-deputes-signent-une-motion-de-defiance-contre-cherubin-okende-ministre
"Ensemble pour la République : Moïse Katumbi à l’heure des alliances - 05.10.2022
= https://www.forumdesas.net/2022/10/ensemble-de-moise-katumbi-et-anader-et-officialisent-leur-alliance-ce-jeudi/
= https://7sur7.cd/2022/10/05/rdc-kabuya-demande-au-clan-katumbi-de-quitter-lunion-sacree-au-lieu-de-tenir-des
"Elections 2023 : le ‘‘oui mais …’’ du PPRD à la CIME - septembre 13, 2022
= https://laprosperiteonline.net/elections-2023-le-oui-mais-du-pprd-a-la-cime/
"RDC: Tshisekedi face à la menace Katumbi - 7 octobre 2022
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/07/rdc-tshisekedi-face-a-la-menace-katumbi.html/117360/
Félix Tshisekedi fait désormais face aux ambitions présidentielles de Moïse Katumbi, qui veut lui prendre sa place dans des élections normalement prévues en 2023. Comment le Chef de l’Etat congolais compte-t-il s’en sortir ? Quelles sont ses options ?
L’histoire est un étang à répétition. Brutus a débarqué du dos de Jules César, Mobutu est sorti des cuisses de Lumumba. Tout comme Macky Sall, au Sénégal, a escaladé l’arrière d’Abdoulaye Wade. En République démocratique du Congo, cette dame indomptable a, dans sa répétition, présenté Moïse Katumbi dans le rôle de Judas. D’abord avec l’ancien président Joseph Kabila, qui ira jusqu’à le qualifier ainsi. Ensuite, aujourd’hui avec l’actuel président Félix Tshisekedi, dans une moindre mesure certes.
En effet, alors que Joseph Kabila a longtemps paru n’avoir de Brutus que Vital Kamerhe, ancien bras droit et ancien président de l’Assemblée nationale, l’homme qui se targuera de l’avoir « fabriqué » et qui a fini par rejoindre son opposition, d’un village enfui au cœur de la région du Katanga, le Judas de Kabila a surgi. Il s’appelle Moïse Katumbi Chapwe. En 2015, cet homme d’affaires, jadis lieutenant fidèle de l’ancien président, enfant chéri, gouverneur de la plus riche des provinces congolaises, se décide alors de « poignarder » Joseph Kabila dans le dos. Lui par contre, ne se réclame que d’une ambition légitime. Une lutte à mort va néanmoins suivre. Une boucherie. Joseph Kabila et son ancien protégé seront animés par une rancœur personnelle et dans cette lutte, le Congo entier découvrira alors l’usage du lobbying aux Etats-Unis.
Le Judas de Joseph Kabila
Tenez : «L’argent ne fait pas de bonheur», disait un homme qui en manquait. Katumbi lui, veut avoir un résultat contraire. Si le monde entier connaît Silvio Berlusconi, autrefois surnommé «Il Cavaliere», homme politique controversé et homme d’affaires italien sulfureux, sans avoir les deux derniers qualificatifs péjoratifs, le richissime homme d’affaires congolais Moïse Katumbi arpente un chemin qui coïncide étrangement à celui de l’italien: la fin justifie les moyens. De ses origines italiennes – son père, Nissim Soriano, un juif originaire de l’île grecque de Rhodes, s’y est réfugié dans l’entre-deux-guerres pour fuir l’Italie fasciste de Benito Mussolini – Katumbi tire les traits du parcours de Berlusconi ailleurs.
D’abord une passion pour le football, où il a bâti son «Milan AC» d’Afrique, le TP Mazembe, pour en faire l’un des clubs phares du continent noir. Ensuite, la richesse. Oui, l’homme est riche. Très riche même. De ses affaires prospères en Zambie et en Afrique du Sud dans les années 1997, à son exil, accusé par Laurent-Désiré Kabila de soutenir, avec son frère Raphaël Katebe, les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), Katumbi a su adroitement revenir au pays, aidé par un certain Augustin Katumba Mwanke, pour devenir un précieux allié du président Joseph Kabila.
Débute alors une longue amitié. Pendant plus de dix ans, Katumbi dirige la plus riche province de la République démocratique du Congo. Le cuivre, principale richesse du pays et du Katanga, est au plus haut niveau de l’histoire. Notre gouverneur se construit alors un empire. Il gère la province, tout en ayant des activités commerciales dans les mines. Aucune loi n’interdit alors cette combinaison dangereuse au pays. Les affaires étaient si bonnes que le Gouverneur a vendu en 2007 Anvil Mining, de la mine de Kinsevere qui aurait appartenu à la Gécamines, acquise pour un million de dollars, à plus de soixante. Aucune accusation n’aboutira à quoi que ce soit.
Par ailleurs, contrairement à un pouvoir de Kabila pingre, Moïse Katumbi se construit tout aussi une popularité. Il redistribue «un peu» ses bénéfices. Ils aident les riverains. Se fait accompagner par des foules. Aidé par le TP Mazembe, il trône, si haut, sur Lubumbashi. Et puis, la province devient de plus en plus petite. L’homme veut plus. Ça tombe bien, Kabila est à la recherche d’un dauphin. «AKM [Augustin Katumba Mwanke] a beaucoup pesé dans la relation entre Kabila et Moïse [Katumbi]. A sa mort, le Président s’est rapproché de Katumbi, qui l’a beaucoup aidé à contrôler les finances et les deals dans le Katanga», confie un proche de Moïse Katumbi, qui a requis l’anonymat. Nous sommes alors en 2013, raconte notre source, un proche de l’ancien gouverneur. Le président Kabila sort des chaotiques élections en 2011, et ne peut plus se permettre de briguer un troisième mandat. «Je me souviens bien de la situation. A l’époque, le Président et Moïse étaient comme des frères. C’est de lui-même qu’est venue l’idée. Moïse n’en voulait pas. Il ne voulait plus faire de la politique. Il voulait se concentrer sur les affaires et mieux organiser Mazembe», raconte ce député congolais.
Ces détails longs et ennuyeux datent d’une époque lointaine, au risque de vous perdre dans cette évocation qui concerne plutôt le futur. Toujours est-il qu’à la fin, Joseph Kabila décidera ne de pas désigner Moïse Katumbi comme successeur. Le 23 décembre 2014, en plein Lubumbashi, devant une marée humaine, Moïse Katumbi change de ton contre son allié de tous les jours: Joseph Kabila. L’histoire de trois penalties passe par là. Le monde retiendra que c’est ainsi que l’une des plus longues complicités politiques a pris fin en République démocratique du Congo.
Un allié matois
Félix Tshisekedi ne pourrait pas certes considérer Moïse Katumbi comme un « judas », à contrario de Joseph Kabila. Cependant, l’histoire semble se répéter. Ecarté de la présidentielle de 2018 et poussé en exil, l’ancien gouverneur du Katanga doit compter sur la bonne foi de son ami de longue date, Félix Tshisekedi, pour revenir au pays, étant même réhabilité dans ses affaires minières. Derrière, c’est surtout l’activisme américain qui fait croire aux deux qu’ils auraient des ambitions communes pour se défaire de Joseph Kabila. Mike Hammer, l’ancien ambassadeur américain en RDC et son ami l’emberlificoteur Peter Pham, sont les deux qui monteront un tel plan saugrenu. Grosso-modo, convaincre Félix Tshisekedi que Moïse Katumbi ne serait pas une menace pour son pouvoir ; les pousser à s’allier.
Néanmoins, nul au Congo n’est convaincu d’une telle union. D’autant plus qu’elle fait intervenir d’autres variables toutes autant compliquées. D’abord l’alliance « Cap pour le Changement », ayant amené Tshisekedi au pouvoir, grâce au « sacrifice » d’un certain Vital Kamerhe. Puis, il faut y ajouter d’autres, comme des anciens Kabilistes, Modeste Bahati en tête, puis, pour finir, y dégager la matoiserie de Moïse Katumbi, qui ne cherche alors qu’une opportunité de retrouver son passeport congolais, comme billet d’entrée pour une élection présidentielle et devenir ainsi Chef d’Etat en 2023, à la place d’un Félix Tshisekedi qui rêve lui-même de demeurer président jusque 2028. Ce cocktail qui sent du souffre est nommé « Union Sacrée pour la Nation ».
Mais rapidement, Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi vont se retrouver nez à nez. D’abord l’ancien président qui tente alors de s’accaparer les pleins pouvoirs pour se préparer à sa propre succession, ensuite, Moïse Katumbi qui rechine à prendre part au gouvernement dit des « Warriors », préférant ainsi y surveiller Tshisekedi par l’entremise de ses lieutenants, mais veiller surtout sur le processus électoral, notamment la désignation des membres de la Commission électorale, tout en tissant sa grande toile composée notamment d’un lobbying insolent à l’international et des alliés en interne aussi étranges que l’Eglise catholique en personne, par l’entremise de son archevêché de Kinshasa, et la Conférence des prêtres, connue comme la CENCO. Tous alors, forment ainsi l’arsenal fatal qui devrait tomber sur Tshisekedi, alors que les élections s’approchent.
S’il a su deviner les intentions de son « allié » au sein de l’Union Sacrée, Félix Tshisekedi n’a cependant pas pu s’y préparer au même titre que ce dernier pour y faire face. Le président, épuisé par l’exercice du pouvoir, s’y retrouve même piégé en perdant ses alliés, dont certains lui retourne leurs vestes, tandis que d’autres tombent en disgrâce et se retrouve ainsi à Makala à tomber malade et à attendre leur probable évacuation. Parmi eux certes, il y a notamment Vital Kamerhe, qui formait avec lui le fameux duo FATSHIVIT qui l’a amené au pouvoir. Et le temps que Tshisekedi se rende compte de ses propres erreurs, le voilà déjà faisant face à la menace.
Soudain, les premières proses d’une mélodie brutale sont entonnées par nul autre que le prompteur de Kashobwe. Olivier Kamitatu étale son verbe dans une diatribe sanglante contre Tshisekedi. Pour autant, il est porte-parole d’un homme qui serait toujours en alliance avec Tshisekedi. Simple partie visible de l’Iceberg. En coulisse, l’activisme international s’y met. La machine Katumbi démarre. On voit des hautes personnalités mondiales comme le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, monter au créneau pour exiger le calendrier des élections dont il n’est même pas candidat. Néanmoins, une marionnette du célèbre spectacle du « Super Trio », les Congolais le voit ainsi gesticuler, promenant d’où venait réellement sa motivation.
La « FATSHIVIT » comme véritable antidote
La panique gagne alors le camp de Tshisekedi. Patrick Muyaya, ministre de la Communication, doit déserter son front anti-Rwandais pour venir se frotter aux Katumbistes, sur les réseaux sociaux. Augustin Kabuya, surnommé « Augy La Gaffe » tient sa petite messe à Limete, mais il est autant esseulé qu’aphone. En réalité, comme Joseph Kabila, Félix Tshisekedi a été suavement mené en bateau par son ancien allié, qui se retrouve aujourd’hui « messie sauveur » des Congolais, face à un régime dont il a pourtant fait partie.
Certes les comparaisons s’arrêtent. Face à Joseph Kabila qui ne pouvait pas se présenter pour un autre mandat, Moïse Katumbi avait le soutien d’une ribambelle d’opposants politiques. Aujourd’hui, Félix Tshisekedi ne souffre pas du même déficit. C’est alors qu’il peut mieux cerner cette menace et y apporter réponses. Car, dans le fond, la vraie menace face à Tshisekedi ne saurait être un homme seul. Au contraire. L’exercice du pouvoir est la véritable épée de Damoclès qui pend sur la tête du président congolais. Alors que les Congolais croulent sous des promesses irréalisées ou peu visibles, le premier danger pour le fils d’Etienne Tshisekedi n’est autre que le bilan du « peuple d’abord » qui manque tant à l’appel. Ainsi, redresser la tête, se remettre en question en mettant des vrais changements en place, pourront alors être des vrais solutions face à la menace Katumbi.
Pour se faire, la première étape consistera sans doute à démanteler cette union de façade sur laquelle repose un gouvernement des Warriors qui n’aura jamais été en guerre que contre un deuxième mandat de Tshisekedi. Un nouveau souffle s’imposer. Compter ses alliés, renforcer ses équipes et les mettre réellement à l’œuvre au service des Congolais serait déjà un bon début.
Au Palais de la Nation, il se murmure que « FATSHI » y a déjà pensé. D’où l’idée d’avoir été jusqu’à la Prison centrale de Makala pour y chercher son « Ibenge ». L’autre partie de soi-même. Vital Kamerhe pourrait aider à la reconstitution de FATSHIVIT, le fameux duo qui avait tant convaincu les Congolais que Joseph Kabila, qui reste tout autant un acteur majeur du jeu politique actuel. Vital Kamerhe devrait être l’allié idéal pour conduire un vrai gouvernement de combat. Celui qui ira chercher le vrai bilan tant attendu. Il devrait cependant renoncer à toute ambition qui fait tant peur à Tshisekedi, qu’à sa famille politique. Aussi, il faudra alors s’assumer. Puisqu’une fois que l’union serait démantelée, l’armada Katumbi pourra alors leur tomber dessus.
Mais, rappelez-vous, un seul homme ne peut être à lui seul un problème pour un pouvoir sortant qui peut encore faire rêver les congolais et se maintenir. Toutefois, au risque de paraître prétentieux, nous oublions ici, à travers ces quelques lignes, l’idée d’une vraie de l’existence d’autres facteurs qui pourraient tous aussi faire naître d’autres challengers incarnant la vraie surprise de ce processus électoral désormais redouté. Il y a également la possibilité que la tenue de ces élections et leur transparence soient le vrai enjeu qui attend le Congo. Il y a aussi Paul Kagame, dont les liens avec certains au pays ne sont plus à démontrer et qui risquent de perturber amplement l’avenir de Félix Tshisekedi. Néanmoins, le Fondé ne s’adressait qu’au futur d’un pouvoir, et à sa capacité à se maintenir, qui passe désormais par le courage de s’assumer et sa clairvoyance à se réconcilier avec ses véritables dépositaires. Sinon, Dieu seul sait que la prochaine prestation de serment se fera en italien dans ce pays. Monoko na nga Nganga.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: COMMENT ÇA VA DANS NOTRE CHER PAYS LE CONGO ? COMMENÇONS PAR UNE REVUE DES PROBLÈMES QUE VIVENT LES POPULATIONS DE PRES OU DE LOIN !
LES TENSIONS ENTRE LE CAMP TSHISEKEDI ET LE CAMP KATUMBI SE CONFIRMENT ET SE RAVIVENT !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
" RDC : à l’Assemblée, le face-à-face entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi - Oct 13, 2022
= https://www.jeuneafrique.com/1384415/politique/rdc-a-lassemblee-le-face-a-face-entre-felix-tshisekedi-et-moise-katumbi-a-deja-commence/
Cible d’une motion de défiance portée par des députés de la majorité, le ministre des Transports, Chérubin Okende Senga, est menacé de destitution. Il fait les frais de la rivalité naissante entre le chef de l’État et l’ex-gouverneur du Katanga.
Le ministre des Transports de RDC, Chérubin Okende Senga. :copyright: Ministère des transports, RDC.
À l’Assemblée nationale congolaise, la fin de 2023 semble déjà demain. Alors que l’élection présidentielle doit se tenir dans plus d’un an, l’heure est déjà aux stratégies impitoyables en vue du scrutin. La dernière illustration en date remonte à ce 11 octobre.
Dans les couloirs du Palais du peuple, c’est l’évènement qui agite les discussions : Chérubin Okende Senga, le ministre des Transports, des Voies de communication et du Désenclavement est la cible d’une motion de défiance. Plus d’une soixantaine d’élus ont déjà signé le texte, un nombre pour l’instant insuffisant pour le déchoir (il faut 251 signatures), mais assez élevé pour le mettre, dès ce 12 octobre, en accusation.
La menace est d’autant plus sérieuse que cette méthode a été utilisée en mars dernier contre l’un des collègues de Chérubin Okende. Face à la motion de défiance signée par de nombreux élus de son propre camp, le ministre de l’Économie d’alors, Jean-Marie Kalumba, n’avait eu d’autre choix que de quitter le gouvernement.À LIRERDC : pourquoi le ministre de l’Économie, Jean-Marie Kalumba, a été destitué
« Incompétence », « amateurisme », « manque de vision » ou encore « ingérence dans la gestion des entreprises publiques » placées sous sa tutelle… Certains députés ne retiennent pas leurs coups contre le ministre. Mais au-delà, c’est bien un règlement de comptes politique qui se joue.
Ambitions présidentielles
La motion de défiance est en effet portée notamment par une dizaine de parlementaires d’Ensemble pour le changement, ce qui, a priori, a de quoi surprendre, puisque c’est aussi à cette plateforme politique dirigée par Moïse Katumbi qu’appartient Chérubin Okende.
Mais même si Ensemble appartient toujours officiellement à la majorité présidentielle, elle est soupçonnée par le chef de l’État d’être passée à l’opposition. Depuis près d’un an, l’ancien gouverneur du Katanga peine à cacher sa volonté d’être candidat à la magistrature suprême en 2023, alors même que Félix Tshisekedi briguera un second mandat. Au début d’octobre, une vidéo dans laquelle le porte-parole d’Ensemble, Olivier Kamitatu, critique vertement la gouvernance du président sortant a fait beaucoup de bruit.À LIRERDC : ni allié ni opposant, Moïse Katumbi a du mal à choisir son camp
Du côté de ce dernier, on exige donc une clarification. « Il a été demandé à tous les ministres désignés par Moïse Katumbi pour entrer au gouvernement en avril 2021 de choisir entre Katumbi et Tshisekedi pour 2023 », révèle à Jeune Afrique un membre de l’exécutif qui a requis l’anonymat. Parmi ceux-ci, « Chérubin Okende et Christian Mwando Nsimba [ministre du Plan] sont les deux seuls à être restés fidèles à Katumbi », explique un collaborateur de l’ancien gouverneur du Katanga. « On ne peut pas en même temps faire partie de l’opposition et de la majorité », rétorque un conseiller du chef de l’État. Pour Okende, la sanction ne s’est pas faite attendre.
Une clarification similaire a été demandée aux députés élus sous la bannière d’Ensemble. Dans la soirée du 11 octobre, certains d’entre eux ont été réunis par Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale. Et ceux qui soutiennent la motion de défiance visant le ministre des Transports ont donc choisi leur camp : celui du président.
Gouvernement de fidèles
Chérubin Okende ne sera pas la dernière victime des stratégies électorales du camp présidentiel. Selon nos informations, plusieurs ministres nommés au gouvernement grâce à l’influence de Jean-Marc Kabund-a-Kabund pourraient être bientôt en faire les frais. Hier encore pilier de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti présidentiel), Kabund est devenu en quelques mois l’un des plus virulents détracteurs du chef de l’État et est désormais incarcéré à la prison de Makala.À LIRERDC : Félix Tshisekedi, seul contre tous en 2023 ?
Avec ces départs, Félix Tshisekedi s’assurerait un gouvernement de fidèles. « L’idée pour les députés est aussi de forcer ainsi un remaniement technique du gouvernement. Cela permettra de faire rentrer plus d’argent pour les prochaines élections », détaille une source.
"RDC : Persuadé qu’il sera candidat à la présidentielle de 2023, le camp de Félix Tshiskedi accélère son offensive contre Moise Katumbi -13 octobre 2022
= https://congolibere.com/rdc-persuade-quil-sera-candidat-a-la-presidentielle-de-2023-le-camp-de-felix-tshiskedi-accelere-son-offensive-contre-moise-katumbi/
L’ex-gouverneur du Katanga est perçu par le président sortant comme son rival potentiel le plus sérieux lors de l’élection présidentielle censée se tenir fin 2023.
Après avoir longtemps espéré le contraire, le camp du président Tshisekedi en est désormais persuadé. Moïse Katumbi, dont le parti Ensemble est à cette heure toujours membre de l’Union sacrée pour la Nation, sera candidat à l’élection présidentielle prévue en 2023.
Dans les rangs de la majorité, il est peu de dire que cette perspective inquiète. D’autant que le bilan de Félix Tshisekedi, dont l’arrivée au pouvoir en janvier 2019 avait suscité beaucoup d’espoir, n’est guère reluisant. A tel point qu’une frange de plus en plus nombreuse de la population en vient à regretter les années Kabila.
C’est pourquoi M. Tshisekedi a entrepris de verrouiller la composition de la CENI et de la Cour Constitutionnelle ; fait voter une loi électorale à sa main ; mais aussi remanié l’armée, etc. Pour autant, sa marge de manœuvre pour verrouiller le processus électoral étant plus limitée que celle de son prédécesseur, M. Tshisekedi et son camp, ont, ces derniers jours, depuis qu’il ont acquis la conviction que M. Katumbi sera candidat à la présidentielle, lancé une offensive tous azimuts – et un peu brouillonne –, sur le terrain politique cette fois-ci.
Depuis mardi, le ministre des Transports, Chérubin Okende, fait l’objet d’une motion de défiance signée en urgence par 63 députés de la majorité. L’objectif : obtenir sa destitution. Il lui est, subitement, reproché son « amateurisme » et son « incompétence ». En réalité, ce membre d’Ensemble pour le changement a refusé de faire allégeance à M. Tshisekedi et compte bien rester fidèle à Moïse Katumbi.
40 voix sur 40 millions
Le lendemain, mercredi, un groupe d’une petite quarantaine de députés, membres d’Ensemble, prennent publiquement position en faveur de Félix Tshisekedi. Mais cette sortie fait l’effet d’un pétard mouillé. Il n’y a en effet rien de nouveau puisque ces mêmes élus avaient déjà fait la même déclaration en… février dernier ! Par ailleurs, en RDC, la majorité des parlementaires se déterminent moins en fonction de variables politiques que d’intérêts personnels. Ils peuvent donc transhumer très facilement d’un camp vers l’autre sans que cela ne soit très significatif. Comme l’explique un universitaire, « C’est une péripétie. Ça agite beaucoup les réseaux sociaux et les médias. Mais d’un point de vue politique et surtout électoral, ça ne fait jamais que 40 voix sur 40 millions. Ça n’a donc aucun impact », analyse-t-il, un brin ironique, précisant que « lors des législatives, un électeur vote non pour tel ou tel candidat mais pour la personnalité politique à laquelle il est associé ».
« Cette situation aurait pu être gênante », complète un député d’Ensemble resté loyal à M. Katumbi,« si nous comptions peser sur l’agenda du Parlement pour faire voter telle ou telle loi. Mais ce n’est pas du tout le cas. Pour nous, ça ne change donc rien », explique-t-il, avant de faire observer que « Ceux de (s)es collègues qui font un choix différent l’ont fait pour l’argent », prévenant qu’il s’agit d’ « un calcul de court terme ».
Jeunes Kasaïens contre jeunes Katangais
Ce vendredi, enfin, aurait dû se jouer le troisième volet de l’offensive du pouvoir contre Moïse Katumbi. La Jeunesse de l’UDPS (JUDPS) avait prévu de manifester à Lubumbashi pour exiger qu’Ensemble se retire de l’Union sacrée. Las, la Jeunesse d’Ensemble pour la République (JER) a répliqué en annonçant le même jour une contre-manifestation. Paniquée, la mairie a dans un premier temps refusé de délivrer une autorisation aux jeunes katumbistes (alors qu’elle avait autorisé la manifestation de la JUDPS) avant que, finalement, face à la menace des katumbistes d’organiser leur manifestation en cas de maintien de celle de la JUDPS, le ministre provincial de l’Intérieur, proche du gouverneur Jacques Kyabula, n’interdise toute manifestation.
Pour le camp Tshisekedi, c’était la seule solution à la fois pour éviter de perdre la face car la mobilisation aurait largement tourné, dans son fief, en faveur de Moïse Katumbi. Mais aussi pour faire en sorte que la journée ne tourne pas à l’affrontement entre jeunes Kasaïens et jeunes Katangais. Avec sagesse cette fois-ci, le pouvoir a préféré renoncer.
"Cherubin Okende sur une chaise éjectable à cause de sa loyauté à Katumbi? - Oct 11, 2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111974_assemblee_nationale_cherubin_okende_sur_une_chaise_ejectable.html
Le ministre des Transports, Cherubin Okende passe peut être ses derniers instants au gouvernement. Il fait l'objet d'une motion de défiance en gestation dans les couloirs du palais du peuple.
Selon les informations glanées au siège du Parlement, la dite motion a déjà récoltée 45 signatures.
Il est reproché au patron des Transports, la mauvaise gestion du dossier de permis de conduire et des avions. Les proches de Cherubin Okende contactés dénoncent un règlement de compte. A les entendre, le ministre est visé par cette motion à cause de sa fidélité à Moise Katumbi qui n'est plus en odeur de sainteté avec ses partenaires de l'Union Sacrée.
" Tanganyika : Une dizaine de députés suspendent leur engagement à l’Union Sacrée - Oct 13, 2022
= https://actualite.cd/2022/10/13/tanganyika-10-deputes-suspendent-leurs-engagements-lunion-sacree-accusant-le-vpm-aselo
"Présidentielle de 2023 : « Félix Tshisekedi n’aura pas d’adversaire de taille, son bilan va l’attester », (Député Éric Ngalula)15/10/2022
= https://7sur7.cd/2022/10/15/presidentielle-de-2023-felix-tshisekedi-naura-pas-dadversaire-de-taille-son-bilan-va
Prévue en décembre de l’année prochaine conformément à la Constitution, l’élection présidentielle fait déjà parler en République démocratique du Congo.
Plusieurs leaders politiques du pays ont déjà annoncé leur intention d’être candidats à cette élection. Il s’agit notamment de Martin Fayulu et Adolphe Muzito, tous deux leaders de la coalition de l’opposition LAMUKA, de Moïse Katumbi et de Matata Ponyo.
Pour le député national Éric Ngalula Ilunga, de tous ces candidats déjà déclarés, personne ne fera le poids face à l’actuel chef de l’État, Félix Antoine Tshisekdi Tshilombo, qui, sauf surprise de dernière minute, sera le candidat de l’Union de l’Union Sacrée.
Dans une interview accordée à la Rédaction de 7SUR7.CD ce samedi 15 octobre 2022, l’élu de Lupatapata soutient que le président Tshisekedi s’appuiera sur son bilan « largement positif ».« Félix Tshisekedi n’aura pas d’adversaire de taille à la prochaine présidentielle, le bilan va l’attester. Le bilan que Tshisekedi a déjà à son actif parlera en sa faveur afin que les congolaises et les congolais lui renouvellent la confiance. Nous allons le redire au temps de fois qu’il faudra pour que notre peuple sache qu’il est l’homme de la situation », a-t-il affirmé.
À en croire Éric Ngalula Ilunga, les acquis des dernières années avec Félix Tshisekdi à la tête du pays sont les suivants :
1. L’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base avec comme conséquences près de 4 millions des élèves qui ont repris le chemin de l’école, et cela allège les charges des parents ;
2. Le budget de l’état est passé de 3,5 millards $ à 14 milliards $ en 4 ans sous le leadership du président Tshisekdi ;
3. L’amélioration du social des fonctionnaires avec l’augmentation des salaires de l’ordre de 30% minimum ;
4. La marche vers l’état de droit poursuit son chemin. Ce qui compte c’est la volonté politique du président de la République. Ça se traduit ´ orsqu’il reconnaît que dans le secteur de la justice des efforts doivent être fournis du point de vu des décisions rendues.
Pour ce cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Félix Tshisekedi n’a pas oublié le secteur sécuritaire.En outre, le député national Éric Ngalula Ilunga soutient également que le président Tshisekedi pourra s’appuyer sur le volet diplomatique car, estimé-t-il, la République démocratique du Congo est aujourd’hui ouverte au reste au monde.« Sur le plan sécuritaire, il faut saluer les nouvelles nominations qu’on connaît au sein des FARDC. Ça vient au moment où la cité de Bunagana est occupée par le Rwanda à travers le M23 et des troubles sécuritaires dans le Bandundu. C’est un nouveau vent qui vient de commencer car l’armée était infiltrée de l’intérieur », a-t-il renchéri.Rappelons par ailleurs que les Congolais de l’étranger, notamment de la France, de la Belgique, des États-Unis, du Canada et de l’Afrique du Sud, prendront part au vote en 2023, conformément au planning de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).« La voix de la RD. Congo commence à être entendue. A cause de ces quelques aquis, Félix Tshisekedi est l’homme de la Situation », conclut le député national Éric Ngalula Ilunga.
"Katumbi et son parti mettent davantage pression sur Tshisekedi: « pas une minute de plus ne doit être accordée à ceux qui sont censés nous représenter au-delà de la limite fixée par notre constitution » - 1 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/01/katumbi-et-son-parti-mettent-davantage-pression-sur-tshisekedi-pas-une-minute-de-plus-ne
"Kabila-Katumbi : la poignée de main katangaise qui change tout ? - 22.05.2022
= https://afrique.lalibre.be/70160/rdc-la-poignee-de-main-katangaise-qui-change-tout/
"Moïse Katumbi caracole, Félix Tshisekedi dégringole - 02/09/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/09/moise-katumbi-caracole-felix-tshisekedi-degringole/
"2023: Tshisekedi devant dans les sondages, 78% de RD-Congolais veulent voter (Rapport GEC-EBUTELI-BERCI) - 12 août 2022
= https://www.africanewsrdc.net/featured/2023-tshisekedi-devant-dans-les-sondages-78-de-rd-congolais-veulent-voter-rapport-gec-ebuteli-berci/
= https://www.jeuneafrique.com/1283292/politique/rdc-ni-allie-ni-opposant-moise-katumbi-a-du-mal-a-choisir-son-camp/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/03/rdc-dans-la-tete-de-moise-katumbi.html/117020/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2022/10/07/rdc-tshisekedi-face-a-la-menace-katumbi.html/117360/
= https://afrique.lalibre.be/73100/rdc-les-foyers-de-tension-se-multiplient-a-moins-de-450-jours-de-la-presidentielle/
"MOISE KATUMBI EST TOUJOURS DANS L'UNION SACRÉE MAIS IL NE PARTAGERA PAS LE BILAN DE TSHISEKEDI - septembre 2022"
"Justice: l’entourage du chef de l’Etat accusé de manipulation - 14 octobre 2022
= https://magazinelaguardia.info/2022/10/14/justice-lentourage-du-chef-de-letat-accuse-de-manipulation/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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