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A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU

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Message  ndonzwau 5/2/2023, 8:41 pm

UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU ??? ÉCRIT


"RDC: Evariste Ndashimiye convoque une réunion de l’EAC ce samedi pour évaluer de la situation sécuritaire dans l’Est - 4 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/04/rdc-evariste-ndashimiye-convoque-une-reunion-de-leac-ce-samedi-pour-evaluer-de-la-situation-securitaire-dans-lest.html/127583/

Le Président burundais et Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC), Evariste Ndashimiye a convoqué ce samedi 04 février, le 20e sommet des Chef d’États membres de cette organisation sous-régionale, à Bujumbura, capitale burundaise.
Selon un communiqué de cette organisation, « l’évaluation de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo et voie à suivre » est le seul point à l’ordre du jour.


Ce sommet intervient dans un contexte où la situation sécuritaire est de plus en plus délétère dans le Nord-Kivu où les terroristes du M23, armés par le Rwanda continuent de mener des hostilités contre les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) au mépris des recommandations de la feuille de route du mini-sommet de Luanda.
Alors que l’ultimatum d’un mois accordé au M23 pour son retrait de zones occupées selon la programmation établie par les Chefs d’États-majors généraux de l’EAC et le commandant de la Force régionale de l’EAC en présence du Chef du Mécanisme ad hoc de vérification à Dare-Salam a expiré depuis le 15 janvier, le M23 ne s’est toujours pas désengagé. Au contraire et ce, en violation de la feuille de route de Luanda, les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda ont pris le contrôle de la cité de Kitshanga dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, alors que la force régionale de l’EAC demeure inactive.

Inaction de la Force régionale de l’EAC
Déployée dans la province du Nord-Kivu pour stabiliser la zone et imposer la paix en appui aux forces de sécurité de la RDC et en étroite coordination avec la Mission onusienne, la Force régionale de l’Afrique de l’Est suscite déception et colère.
Attendue à l’offensive contre les groupes armés actifs dans cette province dont le mouvement terroriste M23, la force régionale est jusqu’à ce jour discrète suscitant des interrogations sur son utilité en RDC non seulement au niveau au niveau de la population, mais également au sein du Parlement.
La sénatrice Francine Muyumba a dans une déclaration, exigé le départ de ces troupes régionales car a-t-elle soutenu, « elles n’apportent rien ».
« La force régionale de l’EAC doit quitter le territoire congolais, car elle n’apporte rien et elle n’apportera rien du tout. Parmi eux, il y’a ceux-là qui viennent des pays qui parrainent le M23. Il faut également mettre fin à l’état de siège en réorganisant les commandements », a déclaré l’ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ).

Dans la même perspective, le député national Claudel Lubaya a affirmé que la force de l’EAC déployée à Goma a démontré toute son inutilité et que l’adhésion de la RDC à l’EAC était « hasardeuse et précipitée » et que « l’agenda caché ne fait plus mystère, fut un choix hasardeux dont le pays paye cash les conséquences ».
Sur son compte Twitter, Tina Salama, porte-parole du Président Tshisekedi a indiqué que la réunion de Bujumbura penchera et tranchera « sûrement » de la question de l’offensive de la Force régionale.
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Tina Salama
@TinaSalama2
Après le refus du M23/Rwanda de se retirer des zones occupées et de déposer les armes, la réunion de Bujumbura penchera et tranchera sûrement de la question de l’offensive de la Force régionale
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Daniel Michombero
@michombero
#RDC: la circulation reprend à #Goma après une matinée agitée. La population exige aux troupes de #EAC de passer aux offensives contre le M23.

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3:45 PM · 3 févr. 2023 depuis République Démocratique Du Congo
Escalade des tensions entre la RDC et le Rwanda
Cette réunion intervient également dans un contexte des tensions incessantes entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Le 24 janvier dernier, les forces de défense du Rwanda [membre de l’EAC] ont tiré sur un avion de chasse de l’armée congolaise qui aurait violé son espace aérien. De son côté, Kinshasa a rejeté cette version dénonçant un acte délibéré du Rwanda équivalant à une déclaration de guerre.
Par la suite, Kinshasa a décidé d’expulser trois généraux rwandais membres de l’état-major de la force régionale installé à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
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POLITICO.CD
@politicocd
L’EAC exige à la #RDC des « clarifications urgentes » sur l’expulsion des officiers rwandais membres de l’état-major de la force régionale | Par @NdeoCarmel

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politico.cd
L’EAC exige à la RDC des « clarifications urgentes » sur l’expulsion des officiers rwandais membres...
1ère source de l’actualité politique et économique en temps réel en RDC. Les dernières nouvelles, les enquêtes et les révélations exclusives.
7:59 AM · 3 févr. 2023
Cette décision du Haut commandement de l’armée congolaise a été contestée par la communauté de l’Afrique de l’Est qui a exigé à la RDC des « clarifications supplémentaires et urgentes » .

"Burundi : un sommet sur la situation sécuritaire en RDC en pleine recrudescence des violences
= https://information.tv5monde.com/afrique/burundi-un-sommet-sur-la-situation-securitaire-en-rdc-en-pleine-recrudescence-des-violences
Réunis en sommet extraordinaire à Bujumbura, au Burundi, ce 4 février 2023, les chefs d'États d'Afrique centrale et de l'Est doivent discuter de la situation sécuritaire de l'est de la République Démocratique du Congo.

Les chefs d'Etats de plusieurs pays d'Afrique centrale et de l'Est sont réunis samedi en sommet extraordinaire à Bujumbura, pour discuter de la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette réunion de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC, constituée de sept pays) intervient en pleine recrudescence des violences dans l'est de l'immense nation d'Afrique centrale.
  • (Re)voir : En RD Congo, l'exode se poursuit avec la prise de Kitshanga par le M23


Une province en proie aux violences

Il s'agit de "parvenir à des décisions qui amélioreront la situation sécuritaire et faciliteront le rétablissement de la paix dans l'est de la RDC", déclare sur Twitter l'actuel président de l'EAC, le président burundais Evariste Ndayishimiye. Dans la province congolaise du Nord-Kivu, la rébellion du M23, que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir, s'est emparée de larges territoires riches en minerais, et elle continue d'avancer malgré une feuille de route pour la paix conclue à Luanda, en Angola, en juillet 2022.
Les troupes terroristes du M23 n'ont jamais quitté ces zones, au contraire le M23 et ses alliés ont élargi leurs zones d'occupation.Présidence congolaise
"Les discussions devraient se concentrer sur l'évaluation de la feuille de route de Luanda qui exigeait le retrait effectif et définitif des troupes du M23/RDF (Forces de défense rwandaises) des zones occupées avant le 15 janvier", déclare la présidence congolaise. "Les troupes terroristes du M23 n'ont jamais quitté ces zones, au contraire le M23 et ses alliés ont élargi leurs zones d'occupation", ajoute-t-elle.

"Cruelles atrocités"

Outre le président burundais, participent au sommet les chefs d'Etats congolais Félix Tshisekedi, rwandais Paul Kagame, kényan William Ruto, ougandais Yoweri Museveni et tanzanienne Samia Suluhu Hassan. Il se tient peu après la visite du pape François à Kinshasa, où il a condamné les "cruelles atrocités" perpétrées dans l'est de la RDC.
  • (Re)voir : RDC : le bilan de la visite du pape François

De nombreux groupes armés y sévissent depuis des décennies, dont beaucoup sont un héritage des guerres régionales qui ont éclaté dans les années 1990-2000. Depuis novembre 2021, la rébellion majoritairement tutsi du M23 s'est emparée de territoires près de Goma. Si la RDC accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui est corroboré par des experts de l'ONU et les pays occidentaux, Kigali s'en défend.
L'EAC a créé en 2022 une force militaire régionale de paix pour l'est de la RDC, les premières troupes étant arrivées à Goma en novembre. Elles sont autorisées à recourir à la force contre le M23, mais ne l'ont pas encore fait. A Bujumbura, M. Tshisekedi "entend clarifier le mandat de la force régionale", déclare samedi la présidence congolaise.
Tensions exacerbées
Les tensions se sont exacerbées fin janvier lorsque les forces rwandaises ont ouvert le feu sur un avion de chasse congolais qui, selon elles, avait violé l'espace aérien rwandais. Kinshasa a évoqué "un acte de guerre". Et l'ancien président kényan Uhuru Kenyatta, médiateur de l'EAC dans la crise en RDC, s'est dit préoccupé par la "forte détérioration" de la situation dans le Nord-Kivu.
  • (Re)voir : RDC : des milliers de civils sur les routes

Dans une déclaration avant le sommet, M. Ruto a demandé que les riches ressources minières de RDC, à l'origine des nombreux conflits en cours, soient protégées. "Le moment est venu depuis longtemps pour la communauté internationale d'auditer avec la plus grande vigilance les chaînes d'approvisionnement industrielles et de s'assurer que la production et la consommation mondiales respectent la souveraineté congolaise en matière de ressources et ne profitent pas des conflits et des souffrances humaines", déclare-t-il.
Un début de rapprochement rwando-burundais se noue par ailleurs en marge du sommet : c'est la première visite de M. Kagame au Burundi depuis 2013. Les deux pays avaient jusqu'alors des relations tendues. Le Burundi a notamment accusé le Rwanda d'abriter les responsables d'un coup d'Etat raté en 2015. En 2020, Paul Kagame avait exhorté son homologue Evariste Ndayishimiye, élu depuis peu, à normaliser les relations diplomatiques, mais cette demande avait alors été rejetée, qualifiée d'"hypocrite".

"Sommet extraordinaire ce samedi à Bujumbura sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et les tensions Kinshasa-Kigali -03-02-2023
= https://actualite.cd/2023/02/03/sommet-extraordinaire-ce-samedi-bujumbura-sur-la-situation-securitaire-dans-lest-de-la
"EAC : la situation sécuritaire en RDC au cœur d’un sommet à Bujumbura - 4 février 2023
= https://b-onetv.cd/eac-la-situation-securitaire-en-rdc-au-coeur-dun-sommet-a-bujumbura/
"Sécurité à l’Est : la RDC au centre d’un mini-ballet diplomatique - 4 Février 2023
= https://www.adiac-congo.com/content/securite-lest-la-rdc-au-centre-dun-mini-ballet-diplomatique-145364
" Situation sécuritaire dégradante à l’Est de la RDC : Un sommet extraordinaire de l’EAC annoncé ce samedi à Bujumbura. - Fév 3, 2023
= https://profondeur.net/2023/02/03/situation-securitaire-degradante-a-lest-de-la-rdc-un-sommet-extraordinaire-de-leac-annonce-ce-samedi-a-bujumbura/
"L'agression rwandaise à l'Est de la RDC au centre du 20ème sommet de l'EAC qui s'ouvre ce samedi 4 février - 02-02-2023
= https://rtnc.cd/lagression-rwandaise-a-lest-de-la-rdc-au-centre-du-20-eme-sommet-de-leac-qui-souvre-ce-samedi-4-fevrier/


"Conflit RDC-Rwanda : voici l’objectif du sommet des chefs d’État de l’EAC à Bujumbura - 02- 02-2023
= https://www.lisapo.info/conflit-rdc-rwanda-voici-lobjectif-du-sommet-des-chefs-detat-de-leac-a-bujumbura/
Les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) séjournent depuis ce samedi samedi 04 février à Bujumbura, capitale Burundaise en vue de prendre part au sommet qui sera présidé par le Président du Burundi, Évariste Ndayishimiye sur la crise persistante entre la Rd Congo et le Rwanda.
Selon le Président en exercice de l’EAC, ce sommet devrait entre autres consister en une évaluation du processus de Luanda. Dans le communiqué final, « si le M23 ne se retirait pas, les Chefs de l’EAC devaient autoriser l’usage de la force »


” L’objectif principal de la réunion est d’évaluer la situation actuelle dans l’est de la RDC en vue de prendre des décisions qui amélioreront la situation sécuritaire et faciliteront le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’est de la RDC “, a déclaré le Président burundais.
Signalons que cette rencontre intervient quelques jours après l’expulsion pour des raisons sécuritaires, des officiers rwandais au quartier général de la Force régionale (Goma/Nord-Kivu) par les autorités congolaises. La Communauté d’Afrique de l’Est avait en réaction, demandé des ” éclaircissements supplémentaires et urgents ” au gouvernement de la République démocratique du Congo sur cette décision.

"Le programme du sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba - 02-02-2023
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-est-et-corne/2023/02/02/le-programme-du-sommet-de-l-union-africaine-a-addis-abeba,109909392-bre
Le sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine aura lieu du 18 au 19 février à Addis-Abeba. A l'ordre du jour : les questions allant de la gouvernance politique, financière et énergétique du continent à la réforme du conseil de sécurité de l'ONU. [...] (262 mots)


"Retrait du M23 et des groupes armés de RDC : l’EAC durcit le ton - 05-02-2023
= https://www.jeuneafrique.com/1415293/politique/retrait-du-m23-et-des-groupes-armes-de-rdc-leac-durcit-le-ton/
Les dirigeants des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), réunis ce samedi en sommet extraordinaire au Burundi pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et à un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers ».

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Le président congolais Félix Tshisekedi à son arrivée au sommet extraordinaire des dirigeants des États de l’EAC, à Bujumbura, au Burundi, le 4 février 2023. :copyright: Tchandrou Nitanga / AFP
 
Les chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et à un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers », dans un communiqué publié à l’issue du sommet extraordinaire qui s’est tenu ce samedi 4 février à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, pour discuter de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC.
À Lire   Est de la RDC : Félix Tshisekedi peut-il vraiment compter sur la force régionale conjointe ?
Ils ont demandé aux chefs des armées de se réunir d’ici une semaine afin de fixer un calendrier pour ce retrait, et souligné « la nécessité d’un dialogue renforcé entre toutes les parties ». Cette réunion intervient en pleine recrudescence des violences dans l’est de la RDC.

Feuille de route pour la paix
Dans la province congolaise du Nord-Kivu, la rébellion du M23, que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir, s’est emparée de larges territoires riches en minerais, et elle continue d’avancer malgré une feuille de route pour la paix conclue à Luanda, en Angola, en juillet 2022. Plusieurs initiatives diplomatiques ont été lancées pour faire taire les armes et apaiser les tensions, en vain jusqu’à présent. « Les discussions devraient se concentrer sur l’évaluation de la feuille de route de Luanda qui exigeait le retrait effectif et définitif des troupes du M23/RDF (Forces de défense rwandaises) des zones occupées avant le 15 janvier », a déclaré samedi la présidence congolaise.
À Lire   Faut-il croire au retrait du M23 dans l’est de la RDC ?

« Les troupes terroristes du M23 n’ont jamais quitté ces zones, au contraire le M23 et ses alliés ont élargi leurs zones d’occupation », a-t-elle ajouté. Si la RDC accuse le Rwanda de soutenir le groupe rebelle, ce qui est corroboré par des experts de l’ONU et les pays occidentaux, Kigali s’en défend. Il s’agit de « parvenir à des décisions qui amélioreront la situation sécuritaire et faciliteront le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC », a déclaré sur Twitter l’actuel président de l’EAC, le président burundais Évariste Ndayishimiye.
La coordination humanitaire de l’ONU en RDC (Ocha) a assuré samedi que des dizaines de milliers de personnes étaient « prises dans l’étau des violences armées » face à l’avancée récente de la rébellion. Les rebelles se sont emparés de plusieurs localités dont Kitshanga, ville d’environ 60 000 habitants, et Kirolirwe, provoquant la fuite de plusieurs milliers de personnes ces derniers jours. L’armée a reconnu s’être retirée de certaines localités pour, selon elle, épargner les populations civiles.
À Lire   M23 en RDC : comment le bras de fer Tshisekedi-Kagame s’exporte à Washington
Outre les présidents burundais et congolais, participent au sommet les chefs d’État rwandais Paul Kagame, kényan William Ruto, ougandais Yoweri Museveni et tanzanienne Samia Suluhu Hassan. Cette rencontre est convoquée alors qu’une vive tension persiste entre la RDC et le Rwanda, et se tient peu après la visite du pape François à Kinshasa, où il a condamné les « cruelles atrocités » perpétrées dans l’est de la RDC. De nombreux groupes armés y sévissent depuis des décennies, dont beaucoup sont un héritage des guerres régionales qui ont éclaté dans les années 1990-2000.

« Clarification urgente »

Pour lutter contre ces groupes, l’EAC a créé en 2022 une force régionale devant comprendre des militaires kényans – arrivés à Goma à partir de novembre –, ougandais, burundais et sud-soudanais. Le mini-sommet réuni le 23 novembre à Luanda lui a confié la mission de « faire usage de la force » contre les rebelles du M23 s’ils refusaient de se retirer des zones occupées, ce qu’elle n’a pas encore fait. À Bujumbura, le président Tshisekedi « entend clarifier le mandat de la force régionale », a déclaré samedi la présidence congolaise.
À Lire   Évariste Ndayishimiye : « Personne ne sait qui sont les membres du M23 en RDC »
À la demande de Kinshasa, cette force ne comprend pas de troupes rwandaises, mais quelques officiers rwandais étaient toutefois présents à son quartier général de Goma. Fin janvier, Kinshasa a fait savoir que ces officiers avaient été « enjoints de quitter le sol congolais pour des raisons sécuritaires ». Dans une lettre au ministre congolais des Affaires étrangères, le secrétariat général de l’EAC a demandé « une clarification urgente » sur cette décision.
À Lire   En RDC, imbroglio autour de l’expulsion des officiers rwandais de la force régionale
Cette semaine encore, durant la visite du pape François à Kinshasa, Félix Tshisekedi a réitéré ses accusations contre Kigali. « Outre des groupes armés, des puissances étrangères avides des minerais contenus dans notre sous-sol commettent, avec l’appui direct et lâche de notre voisin le Rwanda, de cruelles atrocités », a-t-il déclaré.

Rapprochement rwando-burundais

Dans une déclaration avant le sommet, William Ruto a demandé que les riches ressources minières de RDC, à l’origine des nombreux conflits en cours, soient protégées. « Le moment est venu depuis longtemps pour la communauté internationale d’auditer avec la plus grande vigilance les chaînes d’approvisionnement industrielles et de s’assurer que la production et la consommation mondiales respectent la souveraineté congolaise en matière de ressources et ne profitent pas des conflits et des souffrances humaines », a-t-il déclaré.
À Lire   Burundi-Rwanda, un nouveau chapitre ?
Un début de rapprochement rwando-burundais se noue par ailleurs en marge du sommet : c’est la première visite de Paul Kagame au Burundi depuis 2013. Les deux pays avaient jusqu’alors des relations tendues. Le Burundi a notamment accusé le Rwanda d’abriter les responsables d’un coup d’État raté en 2015. En 2020, Paul Kagame avait exhorté son homologue Évariste Ndayishimiye, élu depuis peu, à normaliser les relations diplomatiques, mais cette demande avait alors été rejetée, qualifiée d’« hypocrite ».
(avec AFP)

"RDC: l'EAC appelle au "cessez-le-feu immédiat" dans l'Est
= https://www.voaafrique.com/a/l-eac-appelle-au-cessez-le-feu-imm%C3%A9diat-dans-l-est-congolais/6948084.html
"Un sommet extraordinaire de la CEA exige "un cessez-le-feu immédiat" aux parties en conflit dans l'est de la RDC - 2023-02-05
= https://french.news.cn/20230205/36156ec7830a4e708e85feb1f9ceb577/c.html


"Félix Tshisekedi et Paul Kagame à un sommet des États d'Afrique de l'Est peu fructueux - 04/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230204-f%C3%A9lix-tshisekedi-et-paul-kagame-%C3%A0-un-sommet-des-%C3%A9tats-d-afrique-de-l-est-peu-fructueux

A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  TSHISEKEDI
Le président de la RDC Felix Tshisekedi (gauche) et son homologue rwandais, Paul Kagame (droite), lors du sommet extraordinaire de la communauté est-africaine (EAC), le samedi 4 février 2023. :copyright: Tchandrou Nitanga / AFP - Montage RFI

Ils ne s’étaient plus rencontrés depuis septembre 2022. Paul Kagame et Félix Tshisekedi étaient ce samedi 4 février à Bujumbura et ont participé au 20e sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC).
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Ces assises étaient consacrées à la situation sécuritaire dans la partie orientale de la RDC et aux tensions entre Kinshasa et Kigali. L'Ougandais Yoweri Museveni, la Tanzanienne Samia Suluhu, le Kényan William Ruto ont également assisté à cette réunion.
S’il est vrai que le principe d’un sommet extraordinaire avait été acquis depuis novembre 2022, réunir les dirigeants de la région, dont Félix Tshisekedi et Paul Kagame, n’était pas acquis eu égard à la tension persistante entre les deux voisins. Cependant, ce sera sans doute le seul grand mérite de ce sommet compte tenu des faibles résultats.
Les échanges ont duré plus de trois heures, dans le huis clos du palais présidentiel Ntare Rushatsi. Officiellement, ils se sont déroulés dans un climat apaisé. Toutefois, plusieurs sources disent que les discussions n’étaient pas si simples.
Kinshasa attendait au minimum la confirmation d’un mandat plus offensif pour la force régionale déployée au Nord-Kivu, Kagame insiste pour que cette force s’attaque également et surtout aux FDLR et autres milices. Aucun consensus n’a été trouvé à ce propos.

Appel à la désescalade
À la place, les chefs d’État de la région ont une fois encore appelé à la désescalade. Ils ont aussi ordonné un cessez-le-feu immédiat. Les six ont demandé aux responsables militaires des pays de l’EAC de se réunir dans une semaine. Cette réunion, ont-ils dit, devra plancher sur des nouveaux délais opérationnels. Il sera aussi question de réévaluer le plan de déploiement de la force régionale. Les chefs d'État ont aussi demandé à d’autres pays de la région de renforcer cette force qui pour l’heure n’est composée que des Kényans et des Burundais déployés dans la partie orientale de la RDC.
Les chefs d’État ont par ailleurs souligné l’importance d’un processus de dialogue qui devra accompagner les aspects purement militaires.
Les six chefs d’État présents ne se sont pas montrés très unis à la fin du sommet. La Tanzanienne Suluhu Samia et l’Ougandais Yoweri Museveni étaient les premiers à quitter la salle et à rejoindre directement l’aéroport. Les quatre autres sont sortis plusieurs minutes plus tard et aucune photo de famille n’a été prise à la fin des assises.
Le prochain rendez-vous est a priori à programmer avant le 20 février.
À lire aussi : Est de la RDC: le front se déplace vers l'ouest


"L’EAC appelle au renforcement du processus politique pour le retour de la paix dans l’est de la RDC (communiqué) - 5 Février
= http://www.faapa.info/blog/leac-appelle-au-renforcement-du-processus-politique-pour-le-retour-de-la-paix-dans-lest-de-la-rdc-communique/
Bujumbura, 05/02/2023 (MAP) – Plusieurs Etats d’Afrique de l’Est et centrale ont appelé samedi au renforcement du processus politique pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Réunis lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), samedi à Bujumbura, l’ancienne capitale burundaise, consacré à l’évaluation de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, plusieurs chefs d’Etats de la région ont souligné le caractère régional du dossier « qui ne peut être durablement résolu que par un processus politique, » appelant au renforcement du dialogue entre « toutes les parties ».


Présidé par le chef d’Etat burundais Evariste Ndayishimiye en sa qualité de Président en exercice de l’EAC, le sommet a connu la participation du Président congolais Félix Tshisekedi, du Président rwandais Paul Kagame, du Président ougandais Yoweri Museveni, du président kényan William Ruto et de la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan.
Le président du Soudan du Sud Salva Kiir a été représenté à ce sommet par le ministre chargé des Affaires d’Afrique de l’Est, Deng Alor Kuol.
Après évaluation des rapports sur la situation sécuritaire actuelle dans l’est de la RDC, les dirigeants ont appelé à un cessez-le-feu immédiat par toutes les parties et au retrait de tous les groupes armés étrangers, lit-on dans un communiqué de l’EAC sanctionnant les travaux du sommet.
De même, la RDC a été appelée à faciliter immédiatement le déploiement des troupes sud-soudanaises et ougandaises, qui rejoindront la force régionale de l’Afrique de l’Est.

Le Sommet a réitéré son appel à toutes les parties pour désamorcer les tensions et recourir aux mécanismes régionaux, continentaux et internationaux pour résoudre tout différend dans la mise en oeuvre de la paix dans l’est de la RDC.
Dans ce sens, les dirigeants participants à la réunion ont salué le rôle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, du Conseil de sécurité de l’ONU et de la communauté internationale dans la mise en œuvre des processus de Nairobi et de Luanda pour le rétablissement de la paix dans cette région de la RDC.
Les chefs d’Etat ont appelé toutes les parties à respecter et à mettre en œuvre les décisions du sommet et les obligations convenues lors de leurs précédentes réunions, ainsi que d’autres mécanisme dans le cadre du rétablissement de la sécurité dans l’est de la RDC.


"Violences dans l'est du Congo : la Belgique espère une rapide reprise du dialogue -03-02-2023
= https://www.rtbf.be/article/violences-dans-l-est-du-congo-la-belgique-espere-une-rapide-reprise-du-dialogue-11147403

A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  D3835e0a-271f-454a-9479-2d47b0e8730f
© Belga 03 févr. 2023 à 18:09•A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  Clock2 min
Par Belga, édité par M. Allo


"Il faut absolument éviter une escalade qui mènerait à une guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. Il est temps que les parties impliquées arrêtent de se renvoyer la balle et exposent ce qu'elles sont prêtes à faire pour rétablir la paix", a martelé vendredi la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib à l'issue d'un entretien avec le président congolais Félix Tshisekedi à Kinshasa.

Un sommet extraordinaire se tiendra samedi à Bujumbura sur la situation sécuritaire en RDC. Sous l'égide de la Communauté des pays d'Afrique de l'Est (EAC), ce sera l'occasion de remettre les principaux intéressés à la même table, et d'ainsi peut-être relancer un processus de paix qui se trouve actuellement dans une impasse. "Nous en attendons beaucoup, même si les tensions sont extrêmes", a relevé la ministre Lahbib.
La réunion de samedi visera à évaluer l'avancement du processus de pacification de Luanda. Le président congolais devrait y réclamer que la force régionale déployée dans la région, qui suscite pour le moins de la méfiance côté congolais, adopte une attitude plus offensive dans le conflit, a rapporté la cheffe de la diplomatie belge. "Nous avions énormément de choses à nous dire", a encore commenté Hadja Lahbib après sa rencontre avec Félix Tshisekedi. "La situation nous inquiète. J'espère que le Rwanda et la RDC pourront se parler, appliquer les accords, rétablir une confiance actuellement inexistante et enfin aboutir au désarmement, à la démobilisation du M23 et du FDLR."

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La ministre a aussi tenu à "rassurer" son hôte quant à l'intransigeance de la Belgique au sujet du respect des frontières internationales et donc de l'intégrité du territoire de la République démocratique du Congo. Par ailleurs, outre les innombrables victimes qu'elles engendrent, les violences dans l'est de la RDC font planer le doute sur la possibilité d'y organiser sérieusement les élections du 20 décembre. Ce scrutin agite déjà une bonne partie de Kinshasa, les affiches appelant les citoyens à s'inscrire pour pouvoir voter étant, dans certains quartiers, presque aussi nombreuses que celles souhaitant la bienvenue au pape François.
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Elections
À proximité de l'ambassade de Belgique, Hadja Lahbib a eu l'occasion de visiter l'un des 22.000 bureaux d'enrôlement du pays, où seront attendus quelque 49 millions d'électeurs à la fin de l'année. L'inscription des citoyens s'apparente à un véritable casse-tête, dans un pays où le déplacement est une réalité permanente. L'enjeu est néanmoins de taille, puisque la répartition des 500 députés variera en fonction du nombre d'électeurs dans chaque région.
Dans l'est du pays, le processus doit être entamé à la fin février. Le déploiement du matériel sud-coréen dernier cri acquis par la RDC s'y passe bien jusqu'à présent, selon le directeur de cabinet de la Commission électorale (Ceni), Dieudonné Tshiyoyo.  Des observateurs, nationaux comme internationaux, sont déjà actifs dans certaines régions, a-t-il encore précisé. À ce sujet, la ministre a répété au président que l'Union européenne était prête à participer à cette tâche, une possibilité à laquelle Félix Tshisekedi avait ouvert la porte, sans pour autant en formuler la demande. "Il est primordial que ces élections soient inclusives, tant pour la population qu'au niveau des candidats qui se feront connaître", a conclu Hadja Lahbib.


"Rébellion du M23 en RDC : des milliers de personnes «prises en étau» - 04-02-2023

= https://www.lefigaro.fr/flash-actu/rebellion-du-m23-en-rdc-des-milliers-de-personnes-prises-en-etau-20230204


"RDC: manifestation à Bukavu contre la force régionale de l'EAC - 01/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230201-rdc-manifestation-%C3%A0-bukavu-contre-la-force-r%C3%A9gionale-de-l-eac


"En RDC, imbroglio autour de l’expulsion des officiers rwandais de la force régionale - 3 fevrier 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1414597/politique/en-rdc-imbroglio-autour-de-lexpulsion-des-officiers-rwandais-de-la-force-regionale/
La Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) exige de la RDC « des clarifications urgentes » après que Kinshasa a annoncé le départ « pour raisons sécuritaires » des officiers rwandais présents dans le commandement de la force régionale.

Le 30 janvier, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général-major Sylvain Ekenge, a annoncé dans un communiqué que la RDC avait demandé le rapatriement des officiers rwandais présents au quartier général de la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF) basée à Goma.
Pour justifier cette décision, les FARDC invoquent, sans plus de précisions, « des raisons sécuritaires » alors que la tension ne cesse de s’intensifier entre Kinshasa et Kigali.

« Leur sécurité n’est plus garantie »

Outre les affrontements presque quotidiens entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 accusés d’être soutenus par l’armée rwandaise, plusieurs autres accrochages ont eu lieu ces derniers jours. Le 24 janvier, un avion Sukhoi-25 de l’armée congolaise accusé d’avoir violé l’espace aérien rwandais a ainsi été la cible d’un tir de missile du Rwanda, qui a évoqué une « mesure défensive ».À LIREUn Sukhoi-25 congolais cible d’un tir rwandais
Si les trois militaires rwandais concernés sont rentrés à Kigali dès le 29 janvier, cette expulsion suscite une certaine crispation au sein de l’EAC et du commandement de la force régionale. Selon nos informations, le rappel de ces officiers a été initialement réclamé dans une lettre que le chef d’état-major des FARDC, le général Christian Tshiwewe Songesha, a adressée le 27 janvier au commandant de l’EACRF, le général kényan Jeff Nyagah. « Considérant d’une part les manifestations anti-EACRF et d’autre part, la perception négative qui se développe dans l’opinion populaire à l’égard du Rwanda, il en résulte que la sécurité des trois officiers [des Forces de défense rwandaise, RDF] n’est plus garantie », justifie le général Tshiwewe qui effectuait récemment une visite à Goma.

« Privilèges et immunités »

Visiblement pris de court par ce courrier, le général Nyagah a écrit au secrétaire général de l’EAC, le diplomate kényan Peter Mathuki, pour l’informer de la situation. Dans un courrier daté du 1er février, le haut gradé kényan explique que la requête du général Tshiwewe « contrevient » aux statuts de la force régionale. Signés le 8 septembre 2022, ces derniers garantissent des « privilèges et immunités spécifiques aux contingents déployés dans l’est de la RDC ». Le commandant de la force n’ayant « pas le pouvoir d’annuler le déploiement des officiers d’États partenaires », précise le général Nyagah, « de telles décisions doivent être communiquées par les voies diplomatiques établies ».À LIREEst de la RDC : Félix Tshisekedi peut-il vraiment compter sur la force régionale conjointe ?
Dans la foulée, Peter Mathuki a adressé un courrier au ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, pour réclamer une « clarification urgente sur l’expulsion d’officiers rwandais en service au QG de l’EACRF ». Dans cette lettre, le secrétaire général de l’EAC rappelle que « le déploiement de ces officiers [au sein du QG] est le fruit d’une décision prise par les chefs d’État à la suite du sommet qui s’est tenu en marge de la COP 27 ». Contacté par Jeune Afrique, Christophe Lutundula n’était pas encore revenu vers nous au moment de la publication de cet article.

Impasse

Ces bisbilles autour de la présence de certains officiers des RDF au sein du commandement de l’EACRF s’inscrivent plus largement dans un contexte de méfiance croissante entre l’armée congolaise et la force régionale. Le processus de retrait du M23 des zones conquises depuis mars 2022 a, une nouvelle fois, dépassé la date butoir qui avait été fixée au 15 janvier par les chefs d’état-major de la région.
Les rebelles ont officiellement quitté certaines territoires de Kibumba et de Rumangabo, mais l’armée congolaise dénonce un leurre. Tenu à l’écart des zones libérées par les rebelles et passées sous le contrôle de l’EACRF, le commandement des FARDC, qui espérait un mandat plus offensif pour cette force, peine à masquer sa frustration. Les rebelles ont par ailleurs pris, le 26 janvier, le contrôle de Kitshanga, dans le territoire de Masisi. Le 2 février, les combats se poursuivaient dans les environs de cette localité stratégique sur la route de Goma.À LIREFaut-il croire au retrait du M23 dans l’est de la RDC ?
Sur le plan diplomatique, la situation est également dans l’impasse. La dernière tentative de médiation, prévue au Qatar le 23 janvier dernier, a finalement été annulée à la dernière minute, Félix Tshisekedi ayant finalement décidé de ne pas se rendre à Doha.
= https://www.radiookapi.net/2023/02/03/actualite/securite/leac-demande-la-rdc-de-clarifier-lexpulsion-des-officiers-rwandais-de
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117066_exclusion_des_officiers_rwandais_dans_la_force_regionale_l_eac_demande_des_explications_aux_autorites_de_kinshasa.html

"Nord-Kivu : reprise des combats dans la région de Kitshanga-Mwesso entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda - 02/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/02/emissions/dialogue-entre-congolais/nord-kivu-reprise-des-combats-dans-la-region-de

"Tensions RDC-Rwanda : les deux pays jouent au chien et au chat - 3 février 2023
= https://www.afrik.com/tensions-rdc-rwanda-les-deux-pays-jouent-au-chien-et-au-chat


Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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Message  ndonzwau 5/2/2023, 10:16 pm

Comme le souligne si bien l’Éditorialiste, l'EAC est assurément un MACHIN, - genre l' épitaphe célèbre de De Gaulle à l'endroit de l'Onu - , une force de trop qui ne sert à rien volontairement impuissante à neutraliser le M23 comme il était promis. En passant la RDC avait-elle besoin d'adhérer à cette organisation sous-régionale 'où les chevaux de Troie de l’agression contre elle tiennent le haut du pavé' ?
Il ajoute P comme polémique oiseuse sur fond de diabolisation du Cardinal Ambongo qui aurait tort de relever à côté du Pape que son peuple souffre en son corps et à son âme. L'Union sacrée Udps toujours incapable de trier le bon grain de l'ivraie sinon à prompte à insulter... !


Les Congolais ont raison et intérêt, d'ailleurs avec le PR, à se méfier de cette EAC inutile pour eux, qui fait tout pour ne pas inquiéter le M23 avec ses soutiens rwandais (et ougandais) qui sont l'épine actuelle à la pacification ; ne serait-ce pas à cause que notre propre PR n'est pas autant clair dans ses relations avec les agresseurs, il ferait ainsi lui-même partie du problème au lieu d'être sa solution ?
A bien voir ; entre-temps nos frères et sœurs du Nord-Kivu, de l'Ituri, du Sud-Kivu et même ailleurs continuent à être tués, déplacés de leurs domiciles... malgré les appels incessants de partout aux groupes armés, celui du Pape fera-t-il exception ?

Dans tous les cas Bujumbura risque fort d'avoir été un énième ballet entre vautours etrangers face à notre mulopwe impuissant d'un appel à un cessez-le-feu d'avance impossible...



"M comme machin et P comme polémique - 06/02/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/02/m-comme-machin-et-p-comme-polemique/
L’EAC, un machin ?  Les Congolais peuvent-ils emprunter au général De Gaulle  le terme « machin » applicable à l’ONU pour désigner ou qualifier la Communauté d’Afrique de l’Est ? A en juger par le flou opérationnel de la fameuse force régionale pilotée par le Kenya, poser la question c’est y répondre.

Pour les Congolais vivant dans l’Est du pays, les troupes de l’EAC ont tout d’une force de trop. Une force qui assiste impuissante à la violation du droit international par un membre et au refus par le M23 de se conformer à la feuille de route de Luanda. La RDC n’a nullement besoin d’un autre contingent spécialisé dans l’observation passive des impairs, d’occupation des pans du territoire national, des massacres des civils…Il y a, en l’occurrence, overdose en matière des forces d’observation.
A quoi sert alors l’EAC si sa force régionale ressemble davantage à une tour-opérateur qui largue des touristes dans la région verdoyante du Kivu.
Dans les principales villes de l’Est de la RDC, on n’a toujours pas fini de s’interroger sur le bien-fondé de l’adhésion de la RDC à une organisation sous régionale où les  chevaux de Troie de l’agression contre la RDC tiennent le haut du pavé.
Pour le coup, l’EAC s’avère une contre- indication de la citation géopolitique de Napoléon Bonaparte selon laquelle un « Etat fait la politique de sa géographie ». Du fait justement de l’hostilité ambiante dans cet Est, la politique rd congolaise devrait s’appuyer sur d’autres alliances qu’inspire la géographie plurielle de la RDC. Et par-dessus tout, renforcer les FARDC  de manière à ne plus avoir à sous-traiter des questions de souveraineté comme celles liées à la défense du territoire.

P comme polémique. Voilà l’expression pourtant fort datée « chasser le naturel, il revient au galop » rajeunir sous l’effet de la chaleur des discutailleries bien de chez nous. De quoi être enclin à conclure que le  Pape a prêché dans le désert.
En tout cas, les armes de diabolisation massive dirigées contre le Cardinal Ambongo sont bien aux antipodes de la réconciliation en Christ que le Souverain pontife a enseignée dans chacune de ses adresses. Dans ce Congo où une certaine sensibilité a un talent insoupçonné  de  brûler facilement ce qu’elle  a adoré hier et vice-versa, le constat somme toute trivial de la souffrance  ambiante  a reçu un tout autre écho.
Pourtant sous tous les régimes antérieurs, faire état de la sempiternelle misère du peuple valait à tous les pasteurs, y compris à Fridolin Ambongo, des applaudissements frénétiques.

D’où vient alors qu’il soit subitement interdit d’évoquer la souffrance de la majorité silencieuse ? Le Cardinal devait-il entonner le « tout va très  bien madame la Marquise » ? Ou devait-il se remémorer les années MPR en s’exclamant devant le Souverain pontife: « heureux le peuple qui chante et qui danse » ? 
Il serait dommage que le trésor d’enseignements du Pape soit sacrifié sur l’autel d’une  polémique qui cache des  velléités de conservation ou de conquête  du pouvoir pour le  pouvoir façon « j’y suis, j’y reste » face au « ôte-toi de là que je m’y mette ».   



"Conflit en RDC : un sommet pour rien à Bujumbura - 05 Fév 2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/conflit-en-rdc-un-sommet-pour-rien-a-bujumbura/
Les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ont appelé ce week-end à un « cessez-le-feu immédiat », un « retrait des groupes armés », et ont annoncé l’envoi de nouvelles troupes pour mettre fin au conflit dans l’Est du Congo. Des dispositions déjà négociées en novembre dernier à Luanda, mais qui sont restées sans effet sur le terrain militaire, où les rebelles continuent de progresser dans le Masisi.

A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  Félix-Tshisekedi-à-Bujumbura-le-4-février-2023-1024x636
[size=11Félix Tshisekedi à Bujumbura le 4 février 2023 © DR – EAC

Deux mois après la feuille de route de Luanda, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) remet le couvert à Bujumbura. Une nouvelle fois, les chefs d’Etat de la région se sont accordés pour exiger un « cessez-le-feu » et un retrait de tous les groupes armés. Mais ce qui n’a pas été respecté à Luanda, le sera-t-il à Bujumbura ? Les mesures prises en Angola en novembre dernier n’avaient eu aucun impact sur le terrain. Le M23 s’était certes retiré de deux de ses positions, à Kibumba et Rumangabo, mais les rebelles ne s’étaient pas repliés comme convenu vers l’Est, et en avaient profité pour avancer vers l’Ouest et occuper de nouvelles localités dans le Masisi. Une fois de plus, l’armée congolaise est restée impuissante face aux coups de boutoir des rebelles, et la force est-africaine s’est contentée d’observer l’avancée du M23 en simple spectatrice. Les discussions de Luanda n’ont donc pas permis de modifier la physionomie du conflit, et la région se retrouve plus que jamais dans une impasse inquiétante. En poursuivant sa progression vers l’Ouest, la rébellion cherche désormais à contourner la forte présence militaire autour de Goma pour tenter de prendre la ville-verrou de Sake, qui couperait ainsi la capitale du Nord-Kivu de tout ravitaillement par la route.

Une force est-africaine contestée

A Bujumbura, la présence de Félix Tshisekedi et de Paul Kagame, accusé de soutenir le M23, n’a produit aucune avancée. Le communiqué du sommet de Bujumbura ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Luanda. Outre le cessez-le-feu et le retrait des groupes armés, la force est-africaine promet de continuer de se déployer dans la région. Le hic, c’est que cette force n’a pas fait ses preuves pour le moment, et n’est visiblement pas disposée à faire la guerre au M23. Elle n’est pour le moment qu’une simple force d’interposition, à l’image de la Monusco, très discrète dans ce conflit avec le M23. La force de l’EAC est en train de prendre le même chemin que la mission des Nations unies au Congo, provoquant de la même manière l’hostilité des populations locales, qui ne comprennent pas sa passivité et dénoncent les « zones tampons » créées par sa présence. Si les forces rwandaises ont bien été exclues de la force régionale, après les révélations du soutien de Kigali au M23, la présence de l’Ouganda commence à faire polémique. Le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU affirme en effet que Kampala servirait de base arrière et de soutien aux rebelles. Ce qui renforce davantage la défiance des Congolais envers les militaires kényans de l’EAC.

Impasse et dialogue de sourds

Ce qui est inquiétant, c’est qu’on ne voit pas de porte de sortie au conflit. Les revendications du M23 sont ignorées par Kinshasa, qui refuse le dialogue, l’armée congolaise n’arrive pas à inverser le rapport de force militaire sur le terrain, et les militaires est-africains se cantonnent au simple rôle d’observateurs. Entre la RDC et le Rwanda, on est désormais entré dans un véritable dialogue de sourds, où chacun s’accuse de « génocide ». Kinshasa dénonce le soutien de Kigali au M23, alors que Kigali accuse Kinshasa d’utiliser les FDLR comme supplétif pour lutter contre le M23. Sans modification de la situation militaire, seule la négociation politique semble être en mesure de débloquer cet imbroglio sécuritaire qui plonge l’Est du Congo dans une guerre sans fin depuis bientôt 30 ans. Le communiqué de Bujumbura prône bien le dialogue pour sortir de l’ornière. Mais pour l’instant, personne ne veut négocier en position de faiblesse.



"Le sommet de Bujumbura suscite de grandes attentes de la communauté internationale: désescalade de la tension entre Kagame et Tshisekedi et application de l’accord de Luanda - 3 février 202
= https://actualite.cd/2023/02/03/le-sommet-de-bujumbura-suscite-de-grandes-attentes-de-la-communaute-internationale
Hadja Lahbib, Ministre fédérale belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, et des Institutions culturelles fédérales, a été reçue ce vendredi par Félix Tshisekedi. Au cours d’une réunion d’environ une heure, elle a réitéré le souhait de désescalade dans les rapports entre la RDC et le Rwanda. 
« Il faut retourner à la table de négociation. Il faut se parler entre différentes parties. Je sais qu’il y aura un mini sommet qui sera organisé samedi à Bujumbura à l’initiative du président en exercice de l’EAC. Nous attendons beaucoup de cette réunion même si, il faut dire que les tensions sont extrêmes, nous voulons que soit évitée une escalade du conflit qui conduirait à une guerre ouverte. Cette région de l’Est du pays a suffisamment souffert, plus de 25 ans de conflit et des millions de déplacés », a t-elle dit au micro de ACTUALITE.CD.
Le processus électoral en ligne de mire, la Belgique espère une désescalade rapidement.
« Nous pensons aussi qu’à l’approche de la tenue des élections fixées en décembre prochain, il convient d’appeler toutes les parties à se parler et à appliquer le processus de Nairobi et de Luanda », a t-elle ajouté. 
Avant d’arriver en RDC, elle était à Luanda où elle a rencontré le président angolais Joao Lourenco. 
« Il a éprouvé aussi la même volonté de médiatiser les deux parties. J’espère que la Rwanda et la RDC pourront s’asseoir à la même table et se parler et appliquer les accords qui ont été signés, cesser toutes stigmatisation des communautés et aboutir au désarmement du M23 et des FDLR », a t-elle ajouté.
Pour le contexte, Évariste Ndayishimiye, président du Burundi et président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) a convoqué pour ce samedi une réunion extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali. Presque tous les dirigeants de la région ont confirmé leur participation, jusque-là.
Cependant, Salva Kiir Mayardit, devrait s’absenter suite à la visite du Pape François au Soudan du Sud dès ce vendredi. Côté Kinshasa, Félix Tshisekedi sera bel et bien présent, d’après son cabinet. Une équipe d’avance est déjà présente dans la capitale burundaise à cet effet. La partie rwandaise devrait également être présente au plus haut niveau d’après les sources de ACTUALITE.CD.


"RDC : Félix Tshisekedi à Bujumbura pour clarifier le mandat de la Force Régionale - 04-02-2023
= https://7sur7.cd/2023/02/04/rdc-felix-tshisekedi-bujumbura-pour-clarifier-le-mandat-de-la-force-regionale
Le président Félix Tshisekedi est arrivé ce samedi 4 février 2023 à Bujumbura, au Burundi afin de prendre part au sommet extraordinaire des chefs d'État de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC). 

C'est ce qui ressort d'une dépêche de la cellule de communication de la Présidence parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD. 
Comme l'indique la dépêche, les chefs d'État vont, au cours de cette rencontre, procéder à l'évaluation de la feuille de route de Luanda qui exigeait le retrait effectif et définitif des troupes du M23/RDF des zones occupées avant le 15 janvier dernier, une décision, rappelle-t-elle, qui n'a pas été respectée, puisque les troupes terroristes du M23 n'ont jamais quitté ces zones occupées, bien au contraire, le M23 et ses alliés ont élargi leurs terrains d'occupation.
Pour la cellule de communication de la Présidence de la RDC, les chefs d'État de la Communauté d'Afrique de l'Est doivent donc constater cet échec et en tirer les conséquences évidentes pour une adaptation du mandat de la force régionale en la rendant plus offensive. 
Notons qu'à ce sommet de Bujumbura, le Président, Félix Tshisekedi est compagné du VPM des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet Guylain Nyembo et de son Haut Représentant Chargé du suivi des processus de paix de Luanda et Nairobi , le Professeur Serge Tshibangu.


"Felix Tshisekedi au commandant de la force de l’EAC : « Ne favorisez pas le M23 » - 05/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/05/actualite/politique/felix-tshisekedi-au-commandant-de-la-force-de-leac-ne-favorisez-pas
Le Président Felix-Tshisekedi a interpellé, samedi 4 février, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux numériques, le commandant de la Force régionale des États de l’Afrique de l’Est :
« Ne favorisez le M23. Ce serait dommage que la population s’en prenne à vous. Vous êtes venus pour nous aider et non pour avoir des problèmes. Soyez attentifs à cela, communiquez avec la population », a rappelé Félix Tshisekedi.
Il a fait ce recadrage alors qu’il participait aux travaux du XXe sommet extraordinaire des Chefs d'Etats de la communauté de l’Afrique de l'Est (EAC), le samedi 4 février au palais présidentiel Ntare Rushatsi de Bujumbura(Burundi).
Six Chefs d'Etats membres prenaient part à ces travaux dirigés par le président en exercice de l'EAC, Evariste Ndahishimiye : Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC, Paul Kagame du Rwanda, William Rutho du Kenya, Yoweri Museveni Kaguta de l'Ouganda et Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie.
Depuis des semaines, les marches sont organisées dans les principales villes du Nord et Sud-Kivu pour exiger le départ des forces de l’EAC, jugée inutile. Elle devrait entrer en action pour contraindre le M23 à se retirer des positions qu’il occupe. Cette force n’a déclenché aucune action, dénonce la population.

Le gouvernement congolais avait pris acte, le 18 janvier, du refus du M23 d’exécuter les recommandations du sommet de Luanda, qui lui exigeait de se retirer de ses positions au Nord-Kivu.
Le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, dans un communiqué, avait rappelé que ce mouvement rebelle devrait quitter ses positions au plus tard le 15 janvier conformément à la programmation de la force de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC).
Ce retrait, selon lui, devrait permettre le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans ces zones et le retour des populations congolaises à leurs milieux d’origine.


"RDC-M23: la dynamique de mouvements citoyens dénonce la passivité de la force de l'EAC qui protège les assaillants des attaques des FARDC - 5 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/05/rdc-m23-la-dynamique-de-mouvements-citoyens-denonce-la-passivite-de-la-force-de-leac-qui

A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  Militants%20LUCHA%20%C3%A0%20Tshikapa
Les militants de la LUCHA à Tshikapa

La dynamique des mouvements citoyens s'est exprimée sur la détérioration de la situation sécuritaire dans la partie Est marquée par l'expansion du M23 dans plusieurs localités de la province du Nord-Kivu en RDC 
À ce sujet, Lucha, Filimbi, Urgences Panafricanistes, Justice en Action, Mouvement des consommateurs lésés et autres ont rappelé que depuis 235 jours la ville de Bunagana est tombée entre les mains du M23 avant que d'autres localités Congolaises, tout aussi importantes que stratégiques, ne passent sous le contrôle de ce mouvement terroriste soutenu par le Rwanda et l'Ouganda. Aujourd'hui, les combats se rapprochent dangereusement de la localité Saké, située à une trentaine de kilomètres de la ville stratégique de Goma.


Pendant ce temps, ont-ils dénoncé, la force de l'East African Community (EAC) déployée depuis près de 3 mois en RD Congo observe passivement l'avancée des terroristes du M23. Dans certaines localités comme Kibumba et Rumangabo, les forces de l'EAC gèrent les entités avec les terroristes du M23 et protègent les assaillants des attaques des Forces Armées de la RD Congo qui peinent à faire le poids face au M23 en raison de l'infiltration et du faible soutien en munitions. Pire encore, les localités Congolaises sous contrôle des forces de l'EAC ne sont pas accessibles aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les mettant de fait dans une situation de balkanisation.
"Condamnons avec vigueur le récent mensonge d'État. En effet, le dernier communiqué des FARDC fait état de la présence d'éléments de l'armée rwandaise dans la force de l'EAC alors que notre ministre des affaires étrangères avait affirmé publiquement en septembre 2022 qu'aucun militaire rwandais ne serait déployés sur le territoire congolais dans le cadre de cette force régionale. Nous avions alerté fermement lors de nos précédentes communications du danger de lancer l'EAC, une force régionale composée entre autres de plusieurs pays, agresseurs de la RDC depuis de longues années, comme le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi et la Tanzanie ; Appelons les congolais.es où qu'elles/ils se trouvent à soutenir les populations de déplacés qui augmentent chaque jour et à se dresser comme un bouclier pour que Goma et d'autres localités ne tombent pas", lit-on dans leur déclaration rendue publique samedi 4 février 2023 à Kinshasa.

Et de poursuivre :
"Alors que plusieurs mois avant la chute de Bunagana, Felix Tshisekedi négociait avec des éléments importants du M23 en les logeant aux frais du contribuable congolais à Kinshasa, nous l'appelons, lui et son gouvernement, à s'abstenir de toutes formes de négociations avec les groupes armés à Bujumbura!; Plusieurs mois après la levée d'obligation de notification d'achat d'armes par le gouvernement congolais, nous espérons que la cargaison achetée, et qui avait du mal à être transportée, soit enfin arrivée à bon port pour protéger notre souveraineté territoriale des rapaces occidentaux et régionaux qui pillent le Congo avec la complicité de traîtres qui opèrent au sein de nos institutions, largement infiltrées jusqu'au plus haut sommet".
Ils ont attiré l'attention de la population congolaise sur le danger du narratif mensonger utilisé par Paul Kagame et ses partisans, qui consiste à manipuler l'opinion internationale en tentant de faire passer la RDC pour des bourreaux pratiquant un génocide; de même que l'argument de la menace FDLR pour justifier les incursions militaires musclées et meurtrières sur le sol congolais alors que cette milice n'existe pratiquement plus dans les forêts congolaises.
"Nous rappelons que notre dynamique est composée de militants panafricanistes qui encouragent largement l'unité et la valorisation de tous les peuples africains entre eux. Pour conclure, nous réitérons l'importance pour l'État Congolais d'adopter une stratégie nationale de Justice Transitionnelle en RDC afin d'obtenir la Justice, la vérité, des réformes institutionnelles profondes et d'octroyer des réparations aux victimes des atrocités et des crises qui secouent et détruisent notre pays depuis près de 3 décennies!", ont-ils ajouté dans leur déclaration.
Les rebelles du M23 continuent d'occuper plusieurs localités dans les territoires de Masisi et de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu. Cette situation n'a pas épargné des populations civiles résidant dans ce coin de la République Démocratique du Congo. Des centaines de personnes menacées par des combattants armés ont trouvé refuge dans et autour d'une base de la MONUSCO à Kitshanga.
Des tensions entre Kinshasa et Kigali persistent toujours, la question était au centre d'un sommet des États de l'Afrique de l'Est à Bujumbura. À l'issue de la réunion, les chefs d’États de plusieurs pays d'Afrique centrale et de l'Est ont appelé samedi à un "cessez-le-feu immédiat de toutes les parties" et un retrait de tous les groupes armés, "y compris les étrangers" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette réunion des chefs d'Etat de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC, constituée de sept pays) à Bujumbura, la capitale du Burundi, intervenait en pleine recrudescence des violences dans l'est de l'immense nation d'Afrique centrale.



"RDC: un hélicoptère de la MONUSCO visé par des tirs, un mort et un blessé - 5 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/05/rdc-un-helicoptere-de-la-monusco-vise-par-des-tirs-un-mort-et-un-blesse
Un hélicoptère de la MONUSCO a été visé par des tirs ce dimanche. L’appareil avait décollé de Beni en début d’après-midi et se rendait à Goma. Il a essuyé des tirs d’origine inconnue. L’attaque a causé la mort d’un des membres d’équipage. Son collègue, également à bord, a été gravement blessé. L’hélicoptère est néanmoins parvenu à atterrir à l’aéroport de Goma.
« La MONUSCO exprime ses plus sincères condoléances à la famille et au pays d’origine du Casque bleu décédé et souhaite un prompt rétablissement au blessé. La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, condamne fermement cette attaque lâche contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations Unies », dit la mission dans un communiqué. 
 Elle a rappelé que les attaques contre les casques bleus « peuvent constituer un crime de guerre et que la MONUSCO ne ménagera aucun effort, en accord avec les autorités congolaises, pour que les auteurs de cet acte odieux soient traduits en justice ».
Le casque bleu mort est d’origine sud-africaine.
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/05/un-helicoptere-de-la-monusco-touche-par-des-tirs-un-casque-bleu-decede.html/127680/

"Poursuites des violents combats, déplacement massif de population : Retour sur la situation au front à Masisi - 03-02-2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/03/poursuites-des-violents-combats-deplacement-massif-de-population-retour-sur-la-situation-au-front-a-masisi.html/127525/

A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  IMG-20230203-WA0002[/url]
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Des violents affrontements sont signalés depuis tôt le matin de ce jeudi 2 février 2023 entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 sur les axes Kitshanga et Burungu, dans la chefferie des Bashali en territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Sur l’axe Kitshanga, des sources de la société civile locale indiquent que les combats ont commencé vers 5h30 sur la colline Rusinga, située aux alentours de Kitshanga. Les deux parties, chacune continue à conserver ses positions, pas de progression de part et d’autre.

Sur l’axe Burungu, des sources concordantes dans la zone certifient la prise des agglomérations de Rushebeshe, Tebero, colline principale de Nyamitaba, Petit Masisi, et Nturo, à l’entrée de Kausa par les rebelles du M23.
Du point de vue humanitaire, on signale le déplacement massif des populations de Kilolirwe, Kabati, Makombo, Kingi, Tebero (…) vers la cité de Sake dans le groupement Kamuronza en chefferie des Bahunde.
La société civile de cette entité a d’ailleurs lancé dans la journée un S.O.S au gouvernement congolais, aux organismes humanitaires et aux personnes de bonne volonté pour venir en aide à ces déplacés en manque de tout.
« Nous lançons un SOS à nos autorités et autres partenaires de s’activer pour le premier secours car les vies humaines seront en danger », a écrit Muisha Busanga Léopold, président de la société civile du Groupement Kamuronza.
Toutefois, celui-ci rassure l’opinion sur le calme qui règne à Sake, contrairement aux rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux faisant état d’un déplacement de la population de cette agglomération.
« Chers amis, calmez nos familles, Sake est hors danger jusqu’à ce moment. A Kingi aussi c’était par peur de retentissement des cris des armes dans la zone de kilolirwe et du côté Tuonane axe Karenga. Nous allons alerter s’il y a un danger », rassure-t-il.



"Goma : paralysie de plusieurs activités suite aux manifestations contre l'occupation de certaines entités du Nord-Kivu par le M23 - 5 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/05/goma-paralysie-de-plusieurs-activites-suite-aux-manifestations-contre-loccupation-de

A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  IMG-20230205-WA0006
Rue de Goma. Photo Actualite.cd

L'ambiance de Goma (Nord-Kivu) a été inhabituelle ce dimanche 5 janvier 2023. À la base, la poursuite des manifestations contre l’occupation de plusieurs localités des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi par les combattants du mouvement du 23 mars (M23). Depuis le matin de dimanche, nombreux habitants de la ville volcanique se sont réveillés, surpris par la présence des barricades sur plusieurs axes routiers, notamment sur l’axe Nord.
Des barricades ont été posées nuitamment par des manifestants, en réponse à l'appel de la société civile et autres groupes de pression pour exiger, soit le retrait par la force des rebelles du M23 des localités précitées, soit le départ de la force de l'EAC (East African Community) du sol congolais.

« La situation est confuse depuis le matin. C’est depuis vendredi mais nous ne savons quand est-ce que ça va finir. Non seulement la ville est asphyxiée suite à la coupure des axes Goma-Rutshuru et Goma-Kitshanga mais là, on ne sait plus vivre suite à cette guerre nous imposée par le M23 appuyé par le Rwanda » témoigne un taximan de moto rencontré à Kihisi, à la limite entre Goma et Nyiragongo.
Plusieurs artères principales de la ville sont bloquées. C'est notamment les axes Mutinga-3 antennes, 3 lampes-Virunga, 3 antennes-Kihisi, en passant par Majengo, entrée Bitanké et autres.
« Il n'y a plus de passages. Certains habitants qui se rendaient vers leurs différents lieux de culte ont été obligés de reboursser chemin », s'exclame un habitant.
Alors qu'au centre ville, nombreuses activités socio-économiques tournent au ralenti, la paralysie totale d’activités est constatée vers le Nord de la ville, en ce 3er jour des manifestations.
« Boutiques, magasins et autres n’ouvrent pas. La route est toujours barricadée. Comment allons-nous vivre ? » s'interroge Kambale Mutayere, habitant de Goma.
Ces manifestations sont organisées alors que les Chefs d'Etats de la communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) se sont réunis samedi à Bujumbura (Burundi), à l'occasion de leur 20e session pour parler, notamment de la situation sécuritaire qui prévaut dans l'Est de la RDC. Les Chefs d'Etats ont convenu de la poursuite du déploiement des forces de EAC et du cessez le feu entre le M23 et les FARDC sur la ligne des fronts dans la partie orientale de la RDC.



"RDC: le gouvernement informé du déploiement des RDF sur la rivière Ruzizi et l’axe Bukavu-Kamanyola-Kanyamahoro -  5 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/05/rdc-le-gouvernement-informe-du-deploiement-des-rdf-sur-la-riviere-ruzizi-et-laxe-bukavu

A BUJUMBURA UN ÉNIÈME SOMMET SUR LA SITUATION SÉCURITAIRE A L"EST DE LA RDC EN DÉGRADATION PROGRESSIVE ! DU NOUVEAU  M23%20Kibumba
Les combattants du M23 à Kibumba

Dans son intervention lors de la 85e réunion du conseil des ministres, la vice-ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Séraphine Tulugu est revenu sur la situation sécuritaire du pays, marquée par la poursuite des opérations militaires dans les provinces sous état de siège et la traque des forces négatives dans l’Est du pays. 
A cet effet, elle a signalé la poursuite des combats contre les terroristes du M23 et les RDF. 

"La vice-ministre de la défense nationale et anciens combattants a signalé au conseil le renforcement en hommes et en matériels à la frontière de la République Démocratique du Congo et le Rwanda sur la rivière Ruzizi et de l’axe Bukavu-Kamanyola et Kanyamahoro par les éléments de l’armée rwandaise (RDF)", rapporte le compte rendu.
Elle a informé sur l’arrestation de Monsieur Christian Yira Nande Sokulu et certains de ses partisans a été saluée. 
"Ce leader du groupe armé Maï-Mai est présumé auteur de plusieurs cas de tueries des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo dans la ville de Butembo et les environs", a-t-elle ajouté dans le document.
Les rebelles du M23 continuent d'occuper plusieurs localités dans les territoires de Masisi et de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu. Cette situation n'a pas épargné des populations civiles résidant dans ce coin de la RDC. Des centaines de personnes menacées par des combattants armés ont trouvé refuge dans et autour d'une base de la MONUSCO à Kitshanga. 
Des tensions entre Kinshasa et Kigali persistent toujours, la question était au centre d'un sommet des États de l'Afrique de l'Est à Bujumbura. À l'issue de la réunion, les chefs d’États de plusieurs pays d'Afrique centrale et de l'Est ont appelé samedi à un "cessez-le-feu immédiat de toutes les parties" et un retrait de tous les groupes armés, "y compris les étrangers" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Cette réunion des chefs d’État de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC, constituée de sept pays) à Bujumbura, la capitale du Burundi, intervenait en pleine recrudescence des violences dans l'est de l'immense nation d'Afrique centrale.
Kinshasa accuse le régime de Kigali de soutenir les rebelles du M23 à la base de l'insécurité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, allégations que Kigali rejette en bloc considérant le conflit avec le M23 une affaire congolaise.


"Ituri : 83 otages libérés, 28 ADF tués et 14 capturés, bilan mi-janvier des opérations militaires menées par les FARDC - 4 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/04/ituri-83-otages-liberes-28-adf-tues-et-14-captures-bilan-mi-janvier-des-operations-militaires-menees-par-les-fardc.html/127572/
Les forces armées de la République Démocratique du Congo se montrent résolument décidées à éradiquer les terroristes des ADF/MTM, une rébellion d’origine ougandaise encore active dans la profondeur de quelques zones dans les territoires de Mambasa et d’Irumu, en Ituri, province déchirée depuis plusieurs années par les violences des groupes armés et actuellement dirigée par l’administration militaire.

Ce vendredi 03 février 2023, l’administration militaire a dressé un bilan mi-parcours des opérations militaires qui se sont déroulées dans la dernière quinzaine du mois de janvier 2023. Selon l’armée, 83 otages ont été libérées des mains des ADF et 28 combattants ont été neutralisés sur deux axes de combats notamment l’axe Komanda-Luna et Luna-Mambasa. Ce bilan est livré à POLITICO.CD par le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée dans la région.
« Les FARDC ont libéré 83 otages, de l’autre côté 28 ADF/MTM ont été neutralisés, 14 autres capturés, 16 armes de guerre récupérés par les forces armées. C’est le bilan des opérations militaires menées à mi de janvier, en territoire d’Irumu et Mambasa sur l’axe Komanda -Luna et Luna Mambasa », a-t-il indiqué, vendredi, à POLITICO.CD
« C’est une satisfaction de la population qui commence déjà à regagner leurs habitations respectives. Pour nous, le feu final recherché ici sous le commandement du gouverneur militaire, le Général Luboya N’kashama, est là restauration de l’autorité de l’État. Que la population vaque librement à ses occupations », a expliqué le lieutenant Jules Ngongo.
Par ailleurs, le porte parole des FARDC en Ituri appelle la population d’aiguiser le patriotisme et de collaborer avec l’armée régulière en vue de mettre hors d’état de nuire les ennemis de la Paix. Pour lui, il est temps de ne plus utiliser les propres filles et fils de la province pour s’entretuer. L’heure est plutôt de se désolidariser de ces groupes armés et de faire confiance aux FARDC pour respirer une paix durable tant recherchée par les Ituriens.

"RDC: une dizaine de FARDC tués par des miliciens de la Codeco à Djugu -  28/01/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230128-rdc-une-dizaine-de-fardc-tu%C3%A9s-par-des-miliciens-de-la-codeco-%C3%A0-djugu
Quinze militaires de l’armée congolaise ont été tués vendredi 27 janvier dans une attaque attribuée aux combattants de la Codeco dans le territoire de Djugu, en Ituri. Ils sont tombés dans une embuscade au cours de laquelle 7 miliciens ont aussi été tués. C’est la première fois depuis que la province est sous état de siège que l’armée connaît une si lourde perte avec la mort des officiers supérieurs.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

Les militaires tués étaient commis aux patrouilles de combats dans la région. Ils partaient en renfort vers une position de l’armée attaquée quelques heures plus tôt par les combattants de la Codeco.
Ils ont été surpris par les tirs des miliciens du haut des collines surplombant ce tronçon de la route nationale N°27, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Bunia, le chef-lieu de la province. Parmi les militaires tués, il y a des officiers dont un colonel et un lieutenant-colonel.
La zone d'activité de ces miliciens est particulièrement connue pour ses carrières d’or dont certaines sont exploitées par ces combattants armés.

Depuis le début du mois, ce tronçon est devenu davantage dangereux. Des attaques s’y sont multipliées. Il y a deux semaines, à la suite d’un autre affrontement dans la zone, l’armée avait tué 12 miliciens, toujours dans la même zone.
Pourtant, cet axe routier est important pour la région. Il permet notamment d’acheminer les marchandises venant de l’Ouganda voisin vers Bunia ou encore la grande ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo.
À lire aussi RDC: recrudescence des attaques en Ituri, alors que les FARDC sont sur le front du M23
 
 

"Est de la RDC: le front se déplace vers l'ouest - 03/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230203-est-de-la-rd-congo-les-combats-entre-l-arm%C3%A9e-et-le-m23-proches-de-sake
La situation à l’est de la RDC sera au cœur d’un sommet de chefs d’État de la communauté est-africaine prévu ce samedi 4 février au Burundi. Sur le terrain, les combats contre le M23 sont signalés au nord de Sake.

Le cessez-le-feu a volé en éclat. Depuis la mi-janvier, de violents combats opposent à la frontière, entre les territoires du Rutshuru et du Masisi, les militaires congolais et le M23. Certes, les rebelles ont dit s'être repliés fin décembre de Kibumba au nord de Goma et début janvier du camp de Rumangabo, mais depuis la force est-africaine n’a pas récupéré de nouvelles positions. 
Le front s’est même déplacé vers l’ouest et « c’est la débandade pour la population », témoigne un responsable de la société civile du Masisi. D’importants mouvements de déplacés accompagnent les évolutions sur la ligne de front qui se trouve à environ une trentaine de kilomètres au nord de Sake. Il n’y a quasiment pas d’assistance pour ces déplacés de plus en plus nombreux, ajoute le responsable.
Pour beaucoup d’analystes, cette localité est la prochaine cible de la rébellion. La prise de cette importante ville permettrait d’isoler totalement Goma, la capitale du Nord-Kivu. Un scénario que redoute notamment la société civile qui met en avant les difficultés d’approvisionnement et qui alerte sur la crise humanitaire en cours dans la province.
► À lire aussi : RDC: la cheffe de mission de MSF «s’attend encore à des déplacements de population» au Nord-Kivu

Ce 3 février, la Monusco, la mission de l’ONU dans le pays, a annoncé qu’elle allait sécuriser un convoi qui doit partir de Goma pour atteindre Kitshanga, dont les rebelles se sont emparés la semaine dernière. Objectif : apporter de la nourriture et des fournitures médicales aux déplacés qui ont trouvé refuge dans et autour de la base des Nations unies.
Depuis la fermeture de cette route Goma-Saké-Butembo, les transporteurs font face à de nombreuses difficultés. 
Il y a déjà quelques mois, les transporteurs de Goma avaient dû s’adapter à la coupure de la route nationale 2 qui relie la capitale provinciale du Nord-Kivu à l’Ouganda. Ils ont ensuite vu les combats se rapprocher de l’autre axe reliant Goma à Butembo avant que celui-ci ne devienne impraticable en raison de l’insécurité. Certains transporteurs disent avoir été pillés ces derniers jours sans pouvoir en désigner les auteurs.
Désormais, ils ne leur restent plus qu’une seule solution de contournement : « Concrètement, nous passons par le Rwanda et l'Ouganda en descendant sur Kasindi. Bien sûr cela augmente les coûts de carburant et toutes les charges. Nous ne savons pas comment nous allons pouvoir continuer comme ça, passer par d'autres pays pour retourner dans notre pays », dit l'un d'eux.
Traverser trois frontières pour acheminer les marchandises sur Goma, « c’est intenable », selon les transporteurs. À Goma, le ravitaillement était déjà compliqué, il va devenir « impossible » préviennent-ils. 

Félix Tshisekedi et Paul Kagame attendus à un sommet à Bujumbura

La situation à l’est de la RDC sera au cœur d’un sommet de chefs d’État de la communauté est-africaine (EAC) prévu ce samedi 4 février 2023 à Bujumbura, au Burundi. Sont attendus tous les présidents de la région, dont le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame, qui ne se sont plus rencontrés depuis septembre 2022 à New York.
Les deux pays sont en crise depuis le retour de la rébellion armée du M23 dans le Nord-Kivu, il y a plus d’un an. Un processus signé à Luanda en novembre devait parvenir à un cessez-le-feu et à un retrait des rebelles des zones occupées. Ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui.
Ce sommet était prévu depuis novembre, renseignent des sources à l’EAC, explique notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Il est censé porté sur l’évaluation des résolutions de la feuille de route convenue à Luanda, l’année dernière. Sa programmation ce samedi se justifie davantage, ajoutent les mêmes sources, par la dégradation de la situation sur le terrain, la reprise de l’offensive du M23 et le regain de tension entre Kinshasa et Kigali. 

Félix Tshisekedi n’attend qu’une chose de cette réunion, comme le dit le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula : un mandat offensif pour la force régionale de l’EAC.
« Comme on dit en droit international, "Pacta sunt servanda", des accords signés tiennent les parties qui les exécutent de bonne foi. Ça n’a pas été respecté, maintenant, il faut mettre en mouvement l’autre mécanisme qui reste, c’est l’intervention militaire. Il faut que la force régionale passe à l’action. Est-ce que vous pouvez me dire que la force régionale est passée à l’action ? Non. »
Du côté des partenaires européens, on est conscient de la gravité des tensions entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Et on souhaite éviter le pire, renseigne Hadja Lahbib, ministre fédérale belge des Affaires étrangères, en visite de travail à Kinshasa.
« Il faut le dire, les tensions sont extrêmes. Nous voulons absolument que soit évitée une escalade du conflit qui conduirait à une guerre ouverte. Je pense que cette région de l’est du pays a suffisamment souffert. Il convient plutôt d’appeler toutes les parties à se parler et à appliquer le processus de Luanda et le processus de Nairobi. »
S’il avait boycotté la réunion prévue le 23 janvier au Qatar jugé très proche du Rwanda, Félix Tshisekedi tient cette fois à participer à la réunion de Bujumbura qui, selon son entourage, pourrait avoir des conséquences directes sur le processus de paix.


"Le Conseil de sécurité de l’ONU condamne la récente série d’attaques du M23 et ses avancées au Nord-Kivu - 04/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/04/actualite/securite/le-conseil-de-securite-de-lonu-condamne-la-recente-serie-dattaques-du



"RDC: L’armée congolaise face à des problèmes de commandement et de moyens « Jean-Jacques Wondo » - 27-01-2023
= https://afridesk.org/rdc-larmee-congolaise-face-a-des-problemes-de-commandement-et-de-moyens-jean-jacques-wondo/
 
Selon l’expert militaire Jean-Jacques Wondo, qui a déclaré au journal La Libre Belgique, la situation de l’armée congolaise est préoccupante. Il affirme que la débandade des troupes en 2022 face au groupe armé M23 et la non-restructuration de l’armée sont des facteurs importants dans cette crise.
Wondo mentionne également des problèmes de commandement, des armes qui ont été remises à l’ennemi, des alliances avec des milices locales, un manque de moyens et des vols à tous les niveaux. Il cite en exemple le cas de Goma où le stock de carburant pour les avions de combat Soukhoi et les hélicoptères, prévu pour plusieurs jours, a été épuisé en quelques heures.
Cette situation a des conséquences dramatiques pour la sécurité de la population et pour la situation générale du pays. L’expert militaire appelle donc les autorités à prendre des mesures immédiates pour restructurer l’armée et pour assurer la sécurité des citoyens. Il est temps d’agir pour sauver la nation.
Dans une déclaration au journal La Libre Belgique, l’expert militaire Jean-Jacques Wondo met en lumière les nombreux défis auxquels fait face l’armée congolaise et appelle les autorités à prendre des mesures immédiates pour restructurer l’armée et assurer la sécurité des citoyens.


"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 05.02 : INCROYABLE ! FATSHI SIGNE LE DÉPLOIEMENT DE NOUVELLES TROUPES EAC"


"
"



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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