QU'EST-CE DONC CETTE AFFAIRE DU GOUVERNEUR DU SUD KIVU NGWABIJE PLUSIEURS FOIS DÉCHU PAR L'ASSEMBLÉE ET AUTANT DE FOIS REIMPOSE PAR L'UDPS ? LA POPULATION N'EN VEUT PAS MAIS...
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QU'EST-CE DONC CETTE AFFAIRE DU GOUVERNEUR DU SUD KIVU NGWABIJE PLUSIEURS FOIS DÉCHU PAR L'ASSEMBLÉE ET AUTANT DE FOIS REIMPOSE PAR L'UDPS ? LA POPULATION N'EN VEUT PAS MAIS...
QU'EST-CE DONC CETTE AFFAIRE DU GOUVERNEUR DU SUD KIVU NGWABIJE PLUSIEURS FOIS DÉCHU PAR L'ASSEMBLÉE ET AUTANT DE FOIS REIMPOSE PAR L'UDPS, MÊME SON MINISTRE DE L'INTÉRIEUR S'Y EST MIS ? LA POPULATION N'EN VEUT PAS MAIS...
Je ne sais si le maintien imposé de Ngwabije à la tête du Sud Kivu tiendrait à une présumée efficacité face au Rwanda, est-il qu'il agit en violations des lois et règlements démocratiques tant il est clair que c'est déjà un defi inacceptable au libre souverain qui continue à le désavouer. On le voit encore plus que nous sommes dans un Congo encore à démocratiser, la loi du plus fort, aujourd'hui le pouvoir tshisekediste.
Une crise politique en vue au Sud-Kivu ou une crise en cours devant un bicephalisme dangereux pour la province entre un burau de Ngwabije peu représenté et le reste de la classe politique majoritairement representant la population ?! Jusqu'où ???
Je ne sais si le maintien imposé de Ngwabije à la tête du Sud Kivu tiendrait à une présumée efficacité face au Rwanda, est-il qu'il agit en violations des lois et règlements démocratiques tant il est clair que c'est déjà un defi inacceptable au libre souverain qui continue à le désavouer. On le voit encore plus que nous sommes dans un Congo encore à démocratiser, la loi du plus fort, aujourd'hui le pouvoir tshisekediste.
Une crise politique en vue au Sud-Kivu ou une crise en cours devant un bicephalisme dangereux pour la province entre un burau de Ngwabije peu représenté et le reste de la classe politique majoritairement representant la population ?! Jusqu'où ???
"Sud-Kivu : Théo Ngwabije revient à la tête de la province alors que la tension persiste avec les députés provinciaux - 11/04/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/04/11/actualite/politique/sud-kivu-theo-ngwabije-revient-la-tete-de-la-province-alors-que-la
(Photo d'archive)
Theo Kasi, gouverneur du Sud-Kivu, lors de la clôture de la Conférence des gouverneurs le 29/12/2020 à Kinshasa. Photo Présidence RDC
Le gouverneur de la province du Sud-Kivu Théo Ngwabije Kasi et tous les membres de son gouvernement ont repris leurs fonctions ce mardi 11 avril à Bukavu.
Le gouverneur du Sud-Kivu avait quitté son cabinet de travail il y a 45 jours, après sa déchéance par l’assemblée provinciale, à la suite d’une motion de censure votée depuis novembre 2022.
Cette reprise de fonctions est consécutive au message du vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, du lundi 10 avril.
Ce dernier dit se référer à l’arrêt de la cour constitutionnelle, rendu le 22 mars dernier, portant inconstitutionnalité de la motion de censure des députés provinciaux.
Cependant, le même groupe des députés provinciaux motionnaires vient, une fois de plus, de déposer une nouvelle motion de censure contre le gouvernement provincial.
Déposée lundi au bureau de l’assemblée provinciale, la motion a été signifiée le jour même, au cabinet du gouverneur Ngwabije.
Le vice-président de l’assemblée provinciale, Norbert Yabe Ntaitunda appelle le gouverneur à apporter ses moyens de défense au cours de la plénière de vendredi 14 avril prochain.
Toutefois, les griefs contenus dans cette cinquième motion consécutive ne sont pas encore divulgués.
La crise entre les deux institutions provinciales du Sud-Kivu est loin d’être réglée, cela à quelques mois des élections de décembre 2023, constatent certains observateurs.
"ACTUALITESUD-KIVU : LE GOUVERNEUR THÉO NGWABIDJE KASI SAISIT LA COUR CONSTITUTIONNELLE CONTRE LA MOTION VOTÉE PAR L’ASSEMBLÉE PROVINCIALE - 24.02.2023
= https://foxtimes.cd/publications/6399-sud-kivu-le-gouverneur-theo-ngwabidje-kasi-saisit-la-cour-constitutionnelle-contre-la-motion-votee-par-l-assemblee-provinciale
Le Gouverneur du Sud-Kivu Théo Ngwabije Kasi a saisi la Cour constitutionnelle à travers une requête d’inconstitutionnalité contre la Motion votée par l’assemblée provinciale portant destitution de l’exécutif provincial
Etant donné que la procédure afférente à ladite destitution était entachée des irrégularités notoires, l’exécutif provincial du Sud-kivu voudrait que la justice tranche sur la question concernant cette crise persistante.
L'affaire est enrôlée sous le R Const 1925 et s’inscrit dans le cadre de la promotion d’un Etat de droit prôné par le Chef de l'Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Gouvernement provincial et la population du Sud-Kivu attendent que justice soit faite pour départager les deux Institutions provinciales en crise persistante.
"SUD-KIVU : LE GOUVERNEMENT NGWABIJE SOUS LE COUP D'UNE 4È MOTION DE CENSURE -
= https://radio-l-essentiel-rdc.websiteradio.co/news/amp/sud-kivu-le-gouvernement-ngwabije-sous-le-coup-d-une-4e-motion-de-censure-5870
Une nouvelle crise en passe de s'installer dans le Sud-Kivu. Les élus provinciaux veulent en découdre cette fois-ci ou jamais avec l'Exécutif provincial par une quatrième motion de censure. C'est ce qui justifie la convocation de la plénière de jeudi 24 novembre 2022 par le bureau de l'organe délibérant du Sud-Kivu.
Eclairage avec Génévieve Biumaâœ
Dans un communiqué n°067BUR/ASPRO-SK/02/2022 publié dans les réseaux sociaux ,signé par le bâtonnier l'honorable Norbert Bisimwa Yabe Ntaitunda, président ad intérim à l'assemblée provinciale, la plénière de jeudi a pour l'objet l'examen et le vote de la motion de censure déposée au bureau définif de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu contre le gouvernement.
Ce, conformément aux articles 146,147 et 198 de la constitution ; 41 et 42 de la loi n°08/012 du 31 juillet 2008, portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces et 202 du reglement intérieur de la chambre parlementaire .
"Sud-Kivu : Aussitôt réhabilité, Théo Ngwabije visé par une 5e motion de censure -
avril 11, 2023
= https://actu7.cd/2023/04/11/sud-kivu-aussitot-rehabilite-theo-ngwabije-vise-par-une-5e-motion-de-censure/
Une nouvelle motion de censure visant Théo Ngwabije Kasi, gouverneur de la province du Sud-Kivu récemment réhabilité par la cour constitutionnelle, vient d’être initiée.
Ils sont au total vingt et un (21) députés provinciaux de ladite province qui viennent de signer cette motion contre le gouvernement Théo Ngwabije déchu il y a quelques mois par l’assemblée provinciale puis réhabilité le 09 avril 2023, par le VPM de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi via un télégramme, et, ce conformément à l’arrêt de la cour constitutionnelle qui n’avait pas reconnu les griefs portés contre l’autorité provinciale du Sud-Kivu.
Ces élus se disent vraiment prêts à ne plus siéger si et seulement si Ngwabije et son gouvernement vont demeurer en fonction vu la crise de confiance entre ces derniers et l’organe délibérant depuis plusieurs années avec plusieurs irrégularités à sa charge dont le détournement, l’opacité dans la signature des contrats…
Il sied de signaler que depuis son accession au trône, l’autorité provinciale du Sud-Kivu, a déjà été visé par au-moins quatre (4) motions de censure.
Lire aussi
Lomami : La société civile appelle le nouvel exécutif à « prioriser la construction des infrastructures routières »[/size]
"Les conséquences juridiques et politiques du forcing de Theo Ngwabije, aucun pouvoir ne peut être exercé contre la volonté du peuple - 14/04/2023
= https://lequotidienrdc.com/les-consequences-juridiques-et-politiques-du-forcing-de-theo-ngwabije-aucun-pouvoir-ne-peut-etre-exerce-contre-la-volonte-du-peuple/
Oubliant que son bilan largement négatif constitue la déception permanente de la population, Ngwabije a décidé de déjouer l’Assemblée provinciale soutenue par toutes les forces vives et toutes les communautés du Sud-Kivu. En provoquant en justice une décision inique et malencontreuse contre toute attente de la population, son maintien juridiquement questionnable à la tête de la province ne sera qu’éphémère. Quelle que soit la configuration du bureau d’âge qu’il forge à l’Assemblée provinciale, la seule solution de la population du Sud-Kivu est de faire la rupture avec la mauvaise gouvernance de M. Théo Ngwabije au cœur des vives tensions.
L’incompréhension par M. Ngwabije de la lecture de chaque motion de censure contre lui par ailleurs, du point de vue des conséquences juridiques, l’adoption de la motion de censure, entraine d’office plusieurs devoirs ou implications impératives :
1°) La fin des fonctions de tous les membres du gouvernement révoqué à partir de la remise de la démission du gouvernement au Président de la République ou, à défaut, après expiration du délai de 24 heures à compter de la notification de l’acte d’adoption de la motion, au Gouverneur de Province. Articles 147 al 1er et 198 alinéa 8 de la constitution, articles 23 al 7 et 42 al 1er de la loi sur la libre administration des provinces et l’article 160 al 1 à 3 de la loi électorale telle que révisée à ce jour.
Cette fin de fonction entraine aussi d’autres conséquences notamment : la déclaration du patrimoine à la Cour administrative d’Appel, sous peine de poursuite pénale (art 24 de la loi sur libre administration des provinces), les droits à l’indemnité de sortie, conformément à l’arrêté d’organisation du gouvernement (la loi n’en prévoit pas expressément), application des règles d’intérim, etc. Le non-respect de cette conséquence (sauf l’application de la gestion par intérim pour l’expédition des affaires courantes, pourrait exposer son auteur, aux poursuites pour usurpation de fonction, faux en écriture, … s’il continue de poser les actes).
2°) Le Gouverneur de province a 24 heures (à partir de la notification à lui faite, s’il n’a pas été présent à la séance de vote de la motion) pour remettre la démission de tout son gouvernement (sa révocation étant déjà intervenue par le vote de la motion), au Président de la République. Art 147 al 1er de la constitution, Article 42, alinéa 1er de la loi sur la libre administration des provinces et article 160 de la loi électorale telle que modifiée et complétée à ce jour.
Si après ces 24 heures, le gouverneur de province ne remplit pas ce devoir, la démission s’opère d’office conformément à l’article 160 al 3 de la loi n°17/013 du 24 décembre 2017 modifiant et complétant la loi électorale.
3° L’intérim est ouvert, dès la remise de la démission au Président de la République ou à défaut, après l’expiration des 24 heures à compter de la notification de l’acte d’adoption de la motion, au gouvernement provincial ; et les affaires courantes sont expédiées par le même gouvernement révoqué mais sous la direction du vice-gouverneur et ce, jusqu’à l’investiture du nouveau gouvernement (par l’Assemblée provinciale). L’article 31 de la loi sur la libre administration des provinces, combiné avec l’article 160 alinéa 4 de la loi électorale telle que modifiée et complétée par la loi du 24 décembre.
4° La commission électorale nationale indépendante (CENI) doit organiser l’élection du gouverneur et vice-gouverneur dans les trente (30) jours à compter de la notification (de l’acte d’adoption de la motion de censure) au Ministre ayant les affaires intérieures dans ses attributions. Article 160 al 4 de la loi électorale telle que modifiée à ce jour.
Au reste, la question de droit qui mérite d’être discutée amplement, est celle de savoir si la décision d’adoption d’une motion (de censure) par une Assemblée provinciale peut faire objet d’un quelconque recours en annulation, si oui devant quelle instance ? Si non, quel serait le sort des illégalités ou inconstitutionnalités qui entacheraient la procédure d’adoption d’une motion de censure ?
A dire vrai, on souhaiterait que la motion (de censure), comme toute décision, qui ne respecterait pas l’une ou l’autre condition prévue par la constitution ou par la loi (telle qu’énumérée ci-haut), soit susceptible d’annulation par le juge, pour éviter les désordres et injustices qui risquent de déstabiliser la province. Cependant, pour soutenir pareille thèse, il faudrait qu’il y ait un texte juridique qui le prévoit et qui le définit expressément !
Mais curieusement, il faudrait relever que la constitution et les lois de la RDC, n’ont pas institué le juge des contentieux des décisions politiques non législatives (notamment les décisions de motion, de dissolution des assemblées, etc.). En effet, le recours en annulation pour inconstitutionnalité (devant la cour constitutionnelle) ne concerne que les seuls actes législatifs (lois, édits et règlements ayant force de loi). Art 160 al 1er et 162 al 2 de la constitution et l’article 43 de la loi sur le fonctionnement de la cour constitutionnelle. Cependant, une décision de motion de censure n’est pas un acte législatif (R.I. de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu), mais une décision politique individuelle et particulière. La cour constitutionnelle se déclarerait incompétente, pour connaitre d’un recours en annulation d’une telle décision.
De même, en vertu de la théorie classique « d’acte de gouvernement », les juridictions administratives (et même judiciaires) sont naturellement incompétentes pour connaitre de l’annulation des actes purement politiques (et des dommages-intérêts qui en résulteraient). C’est donc clair que les décisions de motions ne peuvent faire objet d’aucun recours en annulation, faute de base juridique.
Toutefois, la cour constitutionnelle peut au moins, dans son rôle consultatif, donner un avis (contraignant) sur la portée des dispositions constitutionnelles prétendument violées dans la procédure de motion, et ce, conformément à l’article 54 de la loi sur l’organisation et le fonctionnement de la cour constitutionnelle et l’article 161 al 1er de la constitution. Notons à cet effet que, l’article 56 de cette loi dispose que « l’interprétation de la Cour lie les pouvoirs publics, les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi que les particuliers ».
Nous pensons donc que par un recours en interprétation de la constitution, la cour constitutionnelle peut par un avis qui oblige l’Assemblée provinciale à annuler sa décision de motion de censure, conformément aux articles précités. Cependant, cet avis de la cour ne peut empêcher l’assemblée provinciale à recommencer la procédure d’adoption de la motion dans le respect des conditions constitutionnelles. De même, faute de texte, ce recours en interprétation de la constitution, n’est pas suspensif de la décision d’adoption de la motion.
Il ressort de ce qui précède que les motions ne devraient pas techniquement, faire l’objet de recours en annulation pour inconstitutionnalité, sauf à faire le recours en interprétation de la constitution et demande d’avis de la cour constitutionnelle sur la procédure d’adoption de la motion de censure.
En définitive, on comprend que les mécanismes des motions relèvent généralement des rapports politiques non législatifs et ces rapports ne sont efficacement contrôlés que par les jeux politiques, lesquels sont essentiellement fondés sur la confiance et les intérêts partisans.
Par cette réflexion, nous n’avons fait que remplir notre devoir de science au service de la société pour justifier techniquement la forme abusif du pouvoir qui accable la population du Sud-Kivu dont le seul remède est le départ de Ngwabije qui à travers la volonté des députés provinciaux à l’unanimité sera destitué pour la dernière fois ce vendredi .
Me Alain Bacoke
Master en droit pénal et criminologie,
Coordinateur national du Mouvement National des Kamerhistes MNK RDC,
Lanceur d’alerte
"RDC : le gouverneur Théo Ngwabije dévoile l'intention du Rwanda d'attaquer la province du Sud-Kivu - 15.02.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/02/15/rdc-le-gouverneur-theo-ngwabije-devoile-lintention-du-rwanda-dattaquer-la
L'armée rwandaise a dans un communiqué publié ce mercredi 15 février 2023, accusé l'armée congolaise d'avoir entré dans la zone neutre de la frontière entre la RDC et le Rwanda, au niveau de la frontière de Ruzizi 2 située à Bukavu capitale de la province du Sud-Kivu.
Selon le RDF, cet acte est une provocation car elle porte atteinte à l'intégrité territoriale du pays de mille collines.
Réagissant à cette communication rwandaise, le gouvernorat de la province du Sud-Kivu rejette en bloc ces accusations et parle des allégations notoirement mensongères.
« Pendant leur fuite (les bandits), il y a eu des tirs entre les forces de défense et de sécurité de la RDC et ces hors-la-loi, porteurs d'armes à feu. Cette situation a créé une alerte et l'intervention efficace de nos forces a permis de maîtriser quelques-uns du groupe, qui sont actuellement aux arrêts»_ a écrit le gouverneur de province du Sud-Kivu dans un communiqué paru l'après-midi de ce mercredi.
Par ailleurs, l'administration provinciale qui clarifie qu'en aucun cas les FARDC ont franchi la zone neutre moins encore ouvrir le feu en direction du Rwanda, pense que cette accusation de l'armée rwandaise exprime son intention de vouloir attaquer la province du Sud-Kivu
«Observons que la tendance du Rwanda de vouloir se victimiser et créer des tensions, en alléguant des faits mensongers, relève sans nul doute son intention de vouloir attaquer la province du Sud-Kivu, comme c'est le cas de la guerre d'agression qu'il mène au Nord-Kivu»_ poursuit le gouverneur Théo Ngwabije
Quant au bilan, on note un blessé et un décès dans le rang des bandits, à en croire le gouverneur sud-kivucien. Côté Rwanda, il y a pas eu des victimes affirment les deux parties qui s'accusent.
Cependant, l'autorité provinciale du Sud-Kivu appelle la population de sa juridiction au calme et à la vigilance.
"Sud-Kivu : Théo Ngwabidje tente-t-il de faire taire la liberté d'expression ? -
10.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114689_sud_kivu_theo_ngwabidje_tente_t_il_de_faire_taire_la_liberte_d_expression.html
Pour rappel, pendant qu’il était à Kinshasa en janvier 2021, Ngwabidje a échappé de justesse d’être demi de ses fonctions au cours d’une vote à l’assemblée provinciale à travers une autre motion de censure, initiée par le député Georges Musongela et 3 autres députés, soutenus par des habitants du Sud-Kivu. Un échec dont des habitants auraient attribué à certains députés pro Ngwabidje qui seraient accusés de corruption pour voter contre cette motion.
Pour plusieurs observateurs, la liberté d’expression est bafouée par Théo Ngwabidje Kasi, car tout celui qui s’oppose à sa gestion, fait désormais objet de menaces, intimidations voire même des mandats arrêts.
Face à cette situation, l’ONG PPI a dit condamner avec la « dernière énergie » les arrestations arbitraires et autres violations graves, que sont en train de commettre les membres de la cellule d’investigation sous l’autorité de Théo Ngwabidje au Sud Kivu, depuis déjà quelques mois. Cette structure a appelé les services de sécurité à mettre fin à ces « graves » violations des droits humains.
Même réaction du Collectif des Mouvements Citoyens et organisations des Jeunes « Amka Congo », qui a dit condamner « avec véhémence » la déstabilisation du climat sociopolitique et les violations des droits humains en province du Sud-Kivu.
Dans une communication faite ce vendredi 9 décembre 2022, Aristote Kadedu, militant, affirme que le Collectif Amka Congo est « choqué » par l’utilisation « abusive » de la cellule d’investigation du Gouverneur déchu Théo Ngwabije Kasi, dans le but de « traquer et torturer » tous ceux qui s’opposent au « gangstérisme avec lequel il continue à s’accrocher » aux affaires après sa destitution par les élus provinciaux du Sud-Kivu.
«Le Collectif regrette que le gang de sa fameuse cellule d’investigation traque des députés provinciaux, des militants des droits humains et opposants politiques, elle les torture et les arrêtes arbitrairement et sans autre forme de procédure. Des méthodes empiriques qui entravent la démocratie et le respect des droits humains dans la province du Sud-Kivu ; le Collectif se dit être prêt de saisir les Ministères de la justice et garde de sceau et celui des droits humains pour qu’ils enquêtent sur la qualité de cette cellule de la honte et que les instances judiciaires départagent la population qui souffre des bévues et concours malencontreux organisées par cette dernière au vu et au su de tout le monde,» dénonce-t-il.
Le Collectif Amka Congo mobilisera toute la population pour dire non et boycotter les services des banques qui s’associeront aux actes non conformes aux décisions de l’assemblée provinciale.
Le Collectif Amka Congo se dit prêt à mobiliser la rue pour « forcer » le départ définitif du Gouverneur, dont le Gouvernement provincial a été déchu le 24 novembre dernier, après le vote d’une motion de censure par l’Assemblée provinciale.
"Sud-Kivu : VPM de l’intérieur et sécurité, Peter Kazadi suspend les activités de l’assemblée provinciale jusqu’à nouvel ordre (Document) ! - 15.04.2023
= https://okapinews.net/politique/sud-kivu-vpm-de-linterieur-et-securite-peter-kazadi-suspend-les-activites-de-lassemblee-provinciale-jusqua-nouvel-ordre-document/
Samedi, 15 avril 2023-Le Vice-premier ministre, Ministre de l’Interieur et Sécurité vient de signer un télégramme portant suspension des activités de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu jusqu’à nouvel ordre.
Peter Kazadi Kankonde justifie cette décision par le souci d’éviter le trouble à l’ordre public étant donné qu’une plénière est convoquée ce samedi 15 avril à la même heure et au même endroit par les deux ailes de cet organe délibérant.
Ce membre du gouvernement Sama Lukonde affirme clairement qu’il y a crise à l’assemblée provinciale de cette province.
“Au regard de la crise constatée au sein de l’organe législatif provincial de la province du Sud Kivu consécutive à l’élection de deux bureaux intervenus l’une à l’hôtel Ruzizi et l’autre à l’hémicycle de l’assemblée provinciale ; Considérant deux communiqués émis par les deux bureaux le vendredi 14 avril 2023 invitant les honorables députés provinciaux à la séance plénière au même endroit et à la même heure”, a-t-il écrit.
lui de poursuivre “Ainsi, pour prévenir tout trouble à l’ordre public, surseoir à toute tenue des séances plénières aussi bien à l’hémicycle de l’assemblée provinciale qu’à tout autre endroit de la ville jusqu’à nouvel ordre”.
Il demande également aux deux bureaux de prendre toutes les dispositions nécessaires et utiles afin de rejoindre Kinshasa par la première occasion pour consultation.
Ci-dessous, l’intégration du télégramme ![url=https://i0.wp.com/okapinews.net/wp-content/uploads/2023/04/20230415_081457.jpg?[/url]
"Crise au Sud-Kivu : le LGD dénonce un régime qui ne vise que « le gain matériel » au dépend de la population - 16.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120608_crise_au_sud_kivu_le_lgd_denonce_un_regime_qui_ne_vise_que_le_gain_materiel_au_depend_de_la_population.html
Le parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), Fédération du Sud-Kivu dit suivre avec une grande attention la situation politique en Province du Sud-Kivu depuis novembre 2022. D’une cacophonie politique, cette situation a dégénéré au point de produire un bicéphalisme à la tête des institutions provinciales, rappelle ce parti politique de l’opposition.
Pour son Président Provincial, ce manque de « leadership et de gouvernance de qualité » est plus que manifeste.
Alors que l’UDPS, le parti présidentiel, tient mordicus à garder son homme, Théo Ngwabidje Kasi à la tête de la province en favorisant notamment le bicéphalisme à la tête de l’Assemblée Provinciale pour suspendre toutes ses activités, le LGD y voit un « ce régime qui n’a d’autres ambitions et objectifs que le gain matériel, et cela au dépend de la population Sud-kivutienne ».
« Cette théâtralisation de la vie politique en province du Sud-Kivu par les membres de l’Union Sacrée de la Nation est une nième démonstration de la négligence dont fait l’objet les questions de développement pour ce régime qui n’a d’autres ambitions et objectifs que le gain matériel, et cela au dépend de la population Sud-kivutienne », lit-on dans ce communiqué signé par Nicolas Kyalangalilwa.
En effet, poursuit le parti de Matata Ponyo, loin d’être préoccupés par la cherté du coût de la vie, la vétusté des infrastructures routières d’une province dont les territoires sont de plus en plus enclavés des principaux centres urbains, de la situation grandissante d’insécurité, ainsi que de l’exploitation minière qui ne rapporte rien aux populations locales, ces politiques se livrent à une bataille sans pitié pour « des intérêts inavoués ».
« Le LGD Sud-Kivu invite donc la population Sud-Kivutienne à se désolidariser de ces politiques qui sont la cause première de sa souffrance et à se préparer à sanctionner sévèrement ces acteurs politiques de l’Union Sacrée de la Nation aux prochaines joutes électorales. Le Sud-Kivu a assez souffert, il est temps que les choses changent ! », conclut le communiqué.
Contexte
La Cour Constitutionnelle a décidé de rétablir le Gouvernement Ngwabidje en fonction après une motion de censure en fin novembre de l’année dernière et des mois de tractations politiques. Depuis, des députés ont initié une autre motion de censure contre son gouvernement, affirmant haut et fort qu’aucune instance judiciaire ne peut rétablir la confiance rompue entre eux et Théo Ngwabidje.
Problème : le camp Ngwabidje a réussi à diviser fortement l’Assemblée Provinciale avec des députés acquis à sa cause appelé « pétitionnaires ». Ceux-ci initient une pétition contre les membres du Bureau de l’Assemblée Provinciale à chaque motion de censure contre le Gouvernement Ngwabidje. Objectif premier : mettre en difficulté le bureau qui doit organiser les plénières afin que la motion ne soit pas examinée.
La tendance s’est une fois confirmée ces derniers jours. Cette fois, les députés « pétitionnaires » (Moins de 17) soutenus par le camp Ngwabidje ont réussi non seulement à empêcher le vote de la motion de censure, mais ont également siégé pour destituer d’autres membres du Bureau qui n’étaient pas acquis à leur cause. Seulement Zacharie Lwamira et Blandine Kalafula, des fidèles soutiens à Ngwabidje ont été confirmés dans la foulée.
Parallèlement, une autre plénière se tenait à l’Hôtel « Rivière Ruzizi » avec 26 autres députés. Ceux-ci ont non seulement évincé la questeur de l’Assemblée ¨Provinciale mais ils ont également décidé de mettre en accusation Théo Kasi. Ce qui logiquement l’amenait à démissionner dans les 24 heures selon les lois.
Une cacophonie créée artificiellement pour garder le Gouverneur Kasi (devenu membre de l’UDPS et proche de la famille présidentielle) en fonction, expliquent plusieurs acteurs sociaux.
Depuis, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a donc décidé de suspendre les activités de l’Assemblée Provinciale et de convoquer les camps adverses à l’Assemblée Provinciale, prenant soin d’éviter d’évoquer la vraie crise issue du maintien de Théo Ngwabidje au Sud-Kivu.
"Sud-Kivu: bipolarité à la tête de l'assemblée provinciale, chaque camp décide et la crise s'enlise - 15 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/15/sud-kivu-bipolarite-la-tete-de-lassemblee-provinciale-chaque-camp-decide-et-la-crise
"L’Assemblée provinciale du Sud-Kivu bipolarisée : la Cour constitutionnelle défiée ! -
17.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120651_l_assemblee_provinciale_du_sud_kivu_bipolarisee_la_cour_constitutionnelle_defiee.html
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