SACRÉ KAGAME, UN PROBLÈME, NOTRE PROBLÈME ! MAIS ENCORE ?!?
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SACRÉ KAGAME, UN PROBLÈME, NOTRE PROBLÈME ! MAIS ENCORE ?!?
SACRÉ KAGAME, UN PROBLÈME, NOTRE PROBLÈME ! MAIS ENCORE ?!?
Des sommes ont été écrites sur le génocide rwandais de 1994 comme nécessite un si horrible crime contre l'humanité et quelques autres écrits ont été consacrés à l'après génocide immédiat et à moyen terme notamment sur ses suites au Congo voisin où le conflit inter-rwandais a été exporté à dessein.
Nous connaissons tous la saga du franco-camerounais Charles Onana et d'autres comme l'excellent livre de Judi Rever's et autres sur le génocide oublié du Congo après 1994. Onana vient de pondre là-dessus un dernier opus, "Holocauste au Congo. l'Omerta de la Communauté internationale" tandis qu'un livre d'une journaliste britannique Michela Wrong vient d'être traduit en français, "Rwanda; Assassins sans frontières. Enquête sur le régime de Kagame"
Tous ces livres ne pouvaient pas ne placer au centre de la problématique post-génocide, le personnage de PAUL KAGAME, qui vient de se signaler par son affirmation selon laquelle le Congo aurait subtilisé lors de la Conférence de Berlin des terres du Rwanda.
Mais qui est Paul Kagame, le survivant et vainqueur des Hutu génocidaires en 1994 ???
Kagame est un problème au Congo et dans la région non parce qu'il ignore l'histoire ou qu'il est nilotique comme je viens de le lire (voir infra) mais parce qu'il manipule l'histoire et contée à son avenant il en fait la marche et le moteur pour donner à son pays l'espoir d'un meilleur avenir sauf que c'est à travers la ruse et le crime assumé qu'il veut y arriver. Du coup depuis son avènement à la tête du Rwanda Kagame a fait du génocide son fonds de commerce en une espèce de despote éclairé !
Et aujourd'hui cette histoire se feuillette de plus en plus à livre ouvert, Kagame se découvre dans toute sa surface sombre : il a voulu, il veut légitimement un destin meilleur pour son pays sorti du génocide malheureusement au prix de la manipulation et d'une vénalité criminelle qui a plongé le Congo dans un quasi-contre-génocide aujourd'hui de moins en moins oublié, espérons-le ardemment...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Des sommes ont été écrites sur le génocide rwandais de 1994 comme nécessite un si horrible crime contre l'humanité et quelques autres écrits ont été consacrés à l'après génocide immédiat et à moyen terme notamment sur ses suites au Congo voisin où le conflit inter-rwandais a été exporté à dessein.
Nous connaissons tous la saga du franco-camerounais Charles Onana et d'autres comme l'excellent livre de Judi Rever's et autres sur le génocide oublié du Congo après 1994. Onana vient de pondre là-dessus un dernier opus, "Holocauste au Congo. l'Omerta de la Communauté internationale" tandis qu'un livre d'une journaliste britannique Michela Wrong vient d'être traduit en français, "Rwanda; Assassins sans frontières. Enquête sur le régime de Kagame"
Tous ces livres ne pouvaient pas ne placer au centre de la problématique post-génocide, le personnage de PAUL KAGAME, qui vient de se signaler par son affirmation selon laquelle le Congo aurait subtilisé lors de la Conférence de Berlin des terres du Rwanda.
Mais qui est Paul Kagame, le survivant et vainqueur des Hutu génocidaires en 1994 ???
Kagame est un problème au Congo et dans la région non parce qu'il ignore l'histoire ou qu'il est nilotique comme je viens de le lire (voir infra) mais parce qu'il manipule l'histoire et contée à son avenant il en fait la marche et le moteur pour donner à son pays l'espoir d'un meilleur avenir sauf que c'est à travers la ruse et le crime assumé qu'il veut y arriver. Du coup depuis son avènement à la tête du Rwanda Kagame a fait du génocide son fonds de commerce en une espèce de despote éclairé !
Et aujourd'hui cette histoire se feuillette de plus en plus à livre ouvert, Kagame se découvre dans toute sa surface sombre : il a voulu, il veut légitimement un destin meilleur pour son pays sorti du génocide malheureusement au prix de la manipulation et d'une vénalité criminelle qui a plongé le Congo dans un quasi-contre-génocide aujourd'hui de moins en moins oublié, espérons-le ardemment...
"Kagame, le vrai problème - 21.04.2023
= https://ouragan.cd/2023/04/kagame-le-vrai-probleme
Sacré Kagame ! C’est réellement lui, le vrai problème. Son problème est qu’il ignore totalement l’histoire. Par conséquent, il devient un véritable danger. Donc, il appartient aux Congolais d’être très vigilants.
Paul Kagame, le chef de l’État rwandais qui ambitionne de redéfinir les frontières héritées de la colonisation @Photo Droits tiers
Ce qui est certain, c’est que Kagame en nilotique est très rancunier, rusé, conservateur et, pourquoi pas, méthodique. Quelqu’un qui vise des objectifs à long terme. En d’autres termes, ce qu’il vise, même s’il ne l’obtient pas dans l’immédiat, il prépare l’opinion, ses proches voire sa “communauté” pour qu’il l’obtienne beaucoup plus tard.
Lire aussi :
Trop de Chinois sans papiers à Tenke Fungurume
Le combat actuel de Kagame est un combat longtemps préparé par Bisengimana, le fameux et puissant dircab de Mobutu qui a régné en maître plénipotentiaire, profitant bien sûr de la naïveté de son maître, durant pratiquement toute une décennie des années 1970-1980. D’où, le tristement célèbre décret ou ordonnance qui octroyait collectivement la nationalité congolaise à tous les Rwandais essentiellement Tutsi qui résidaient sur le territoire congolais, zaïrois à l’époque.
C’est un pan de l’histoire éminemment important nous permettant de comprendre l’origine de la guerre actuelle dite “Guerre de l’Est”, qui engendre tant de maux, tant de souffrances essentiellement aux populations de la partie Est-Nord de notre cher et beau pays, la RDC.
Colonel Géographe-Cartographe, Roger-Nestor Lubiku Lusiense
."Paul Kagame, les ombres du président rwandais - 23.04.2023
= https://www.courrierinternational.com/article/portrait-paul-kagame-les-ombres-du-president-rwandais
Qui est Paul Kagame ? Comment a-t-il transformé un pays sorti exsangue d’un génocide fratricide ? “The Times” revient sur le parcours du président rwandais alors que son pays et le Royaume-Uni ont signé un accord de sous-traitance du droit d’asile “off-shore”.
Le president rwandais Paul Kagame à Nairobi, au Kenya, le 8 avril 2022. TONY KARUMBA / AFP
Envoyer au Rwanda, dont l’histoire récente est l’une des plus sanglantes du monde, des migrants vulnérables qui avaient pour objectif d’entamer une nouvelle vie au Royaume-Uni ? L’idée peut sembler à tout le moins saugrenue.
Ce n’est certainement pas le genre d’accueil auquel s’attendent les Afghans qui ont fui Kaboul quand leur pays est tombé aux mains des talibans l’année dernière. Et s’il faut en croire l’expérience – car des accords semblables de traitement des demandes d’asile ont été conclus par le passé entre le Rwanda et Israël et le Danemark – ces réfugiés ne resteront pas longtemps sur le sol rwandais.
Lire aussi : Royaume-Uni. Transférer des demandeurs d’asile au Rwanda, cette “funeste idée” britannique
“N’écoutez pas ce qu’on va vous dire, je suis allé dans ces centres, les conditions sont horribles. Les demandeurs d’asile vont prendre la fuite vers l’Ouganda pour passer au Soudan, puis en Libye. Ou bien c’est qu’ils seront sous la menace des armes. C’est un calcul atroce que fait notre gouvernement”, commente un travailleur humanitaire britannique, sous le couvert de l’anonymat.
“Et est-ce qu’ils vont aussi y envoyer des Ukrainiens ? Dans le cas contraire, les accusations de racisme vont tomber.”
Le Rwanda accueille déjà d’importants contingents de réfugiés, bien plus nombreux que ceux qui traversent la Manche vers le Royaume-Uni à bord d’embarcations de fortune. Sur le territoire de ce pays montagneux d’Afrique de l’Est, six camps abritent aujourd’hui au moins 128 000 personnes ayant fui les conflits et les persécutions en république démocratique du Congo et au Burundi. Certains vivent là depuis trois ans et n’ont que très rarement la permission de sortir du camp. Il leur est interdit de travailler et de se déplacer.
Une “Suisse africaine” mise au pas
Une chose est sûre cependant : il n’y aura personne au Rwanda pour critiquer l’initiative. Dans cette “Suisse de l’Afrique”, il n’y a pas de presse libre, et Internet est sous surveillance. Aucune opposition n’est tolérée.
C’est que le président Paul Kagame compte parmi les dirigeants africains les plus malins. Et les plus impitoyables.
Son peuple se garde bien de le contredire. Pour éliminer des opposants, Kagame est soupçonné d’avoir envoyé des escadrons de la mort à Londres, à Johannesburg et à Nairobi. En 2011, la police du Grand Londres avait fait parvenir à trois Rwandais installés en Grande-Bretagne des mises en garde officielles leur signalant que leur vie était en danger, sous la menace d’un assassinat imminent. Le gouvernement britannique n’avait guère protesté.
Lire aussi : Asile. L’accord sur les migrants conclu entre le Royaume-Uni et le Rwanda soulève des critiques
En 2014, l’ancien responsable des services de renseignements rwandais était retrouvé mort [à Johannesburg], déclenchant l’ire de l’Afrique du Sud contre le président du Rwanda.
David Himbara, un de ses anciens conseillers économiques, en exil au Canada depuis 2010, commente :Après la fin du génocide de 1994 (cent jours durant lesquels plus de 500 000 Tutsis furent assassinés par des milices hutus), Kagame ordonna des représailles qui se traduisirent par le massacre de dizaines de milliers d’innocents villageois hutus. En 1996, il poursuivit sa traque des Hutus en fuite jusqu’en RDC, contribuant à déclencher les première et deuxième guerres du Congo.“Kagame est un génie du mal. Il s’est construit une belle façade de réussite. Ça n’est que du vent, mais tout part de la culpabilité qui ronge les Occidentaux depuis qu’ils n’ont rien fait pour stopper le génocide.”
La mauvaise conscience de l’Occident
Rien cependant ne semble entamer l’aura dont il jouit en Occident.
En juin prochain, à Kigali, cette capitale moderne et impeccable du Rwanda qu’on surnomme souvent la Singapour africaine, se tiendra le sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth. Dans cette organisation intergouvernementale, deux pays seulement n’ont aucun lien historique avec le Royaume-Uni, dont le Rwanda. Mais le Rwanda est un pays de cricket – il l’est devenu grâce à une manœuvre fort astucieuse de Kagame, qui l’a importé par le biais des exilés ougandais anglophones.
“Kagame connaît tous les points faibles des Occidentaux, il sait précisément quand et comment les aiguillonner. Il n’a de cesse de se présenter comme l’allié fiable, une success-story redevable à l’Occident, et c’est ce qui lui permet de jouer bien au-dessus de sa catégorie, et d’éluder les questions plus gênantes”, résume Michela Wrong, autrice de Do Not Disturb, un ouvrage dans lequel elle détaille le recours du président rwandais à des escadrons de la mort.
Lire aussi : Immigration. Londres offrira un “aller simple” pour le Rwanda à des demandeurs d’asile
Entre offre de collaboration militaire dans la lutte contre l’État islamique en Somalie et au Mozambique, financement du club de foot d’Arsenal et programmes de conservation de la nature, comme la protection des gorilles de montagne, Kagame fait en sorte que les opinions occidentales lui mangent dans la main.
“Il a un talent infaillible pour repérer les inquiétudes des Occidentaux, et aller leur proposer des remèdes, poursuit Michela Wrong. En contrepartie, les dirigeants de ces pays ferment les yeux sur le sort qu’il réserve à ses opposants, qu’ils soient au Rwanda ou en exil.”
Le meilleur des alliés
Passé maître dans l’art de séduire l’Occident, Paul Kagame a pu compter sur son aide à maintes reprises depuis son accession au pouvoir en 1994.
Courtisé au fil des ans par toute une litanie de chefs d’État, de Bill Clinton à Emmanuel Macron en passant par Tony Blair, Kagame aime à se présenter comme le meilleur allié des Occidentaux en Afrique.
“Cela repose sur la culpabilité occidentale, et en particulier sur l’inaction de Clinton face au génocide. Tout est parti de là, et Kagame a fait de cette culpabilité son fonds de commerce”, analyse David Himbara. Ce dernier est tombé en disgrâce auprès du chef de l’État rwandais pour avoir refusé de manipuler les chiffres de l’économie nationale – soutenue par une aide britannique de quelque 60 millions de livres par an.Pour autant, le dispositif d’accueil de réfugiés a surpris jusqu’aux plus fins connaisseurs du Rwanda, et des talents de séduction de Kagame.“Paul m’a quasiment tabassé de ses mains, il fallait que je quitte le pays.”
“Envoyer à grands frais des demandeurs d’asile faire examiner leur dossier dans une région du monde ravagée récemment par un génocide, des guerres civiles et des exodes massifs de réfugiés, résume Michela Wrong, c’est sans doute le stratagème le plus aberrant et le plus scandaleux jamais imaginé par ce gouvernement.”
"Paul Kagame: Despot who turned Rwanda into the Switzerland of Africa
= https://www.thetimes.co.uk/article/paul-kagame-despot-rwanda-migration-switzerland-of-africa-analysis-5tbqxrm58
= = https://www.jeuneafrique.com/personnalites/paul-kagame/
"« Face à Paul Kagame, l’heure n’est plus aux jérémiades, mais à un sursaut patriotique » - 20/04/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/face-a-paul-kagame-lheure-nest-plus-aux-jeremiades-mais-a-un-sursaut-patriotique/
Président national de Nouvel Elan, et nouveau coordonnateur de Lamuka, Paulin Mboma Boko est vivement indigné d’entendre les récentes déclarations de Paul Kagame. Consterné, il déplore «le laxisme du Gouvernement congolais face à cette énième provocation».
« Face à une menace ou à une agression extérieure, l’heure n’est plus aux jérémiades, mais plutôt à un sursaut patriotique », martèle Paulin Mboma Boko. Le porte-étendard de Lamuka invite, dès lors, le peuple congolais à « une vigilance tous azimuts ».
Le Président national de Nouvel Elan appelle ses compatriotes à « user de l’article 63 de la Constitution de la République, qui leur donne le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale ».
Déterminé à défendre « l’intangibilité des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance », Lamuka se réfère aux Dix commandements d’Adolphe Muzito (30 octobre 2022) pour gagner la guerre contre le Rwanda.
Parmi les 10 points évoqués par l’autorité morale de Nouvel Elan, Paulin Mboma brandit l’approche «d’organiser la sécurité du territoire national et la résistance populaire». Il exhorte les Congolais à soutenir, dans l’unité, les forces vives de la Nation et les FARDC qui se battent au front contre le Rwanda ».
"EAC, Est de la RDC : Kagame joue et bloque ! - 21.04.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/est-de-la-rdc-kagame-joue-et-bloqu
Blocage dans le blocage. Crise dans la crise. Prévue à Goma, la réunion des ministres de la Défense de l’EAC n’a pas eu lieu. Kigali déclarant craindre pour la sécurité de ses délégués. Par conséquent, la pourtant nécessaire évaluation et clarification du mandat de la Force régionale est renvoyée aux calendes grecques.
Un ajournement qui impacte négativement le processus du retrait du M23 des territoires qu’il occupe. Ce contretemps consacre surtout le statu quo. A qui profite-t-il ?
Au Rwanda ? Bien sûr. Sous couvert du M23, le corps expéditionnaire rwandais peut continuer à se servir dans cet Est devenu vache à lait au propre comme au figuré.
A l’Ouganda ? Bien entendu. Surfant sur son statut des plus ambigus, Kampala – membre de la Force régionale, allié de Kinshasa dans la traque des ADF et … co-parrain du M23 – peut toujours continuer à marquer son territoire sur le sol congolais.
Aux nouveaux venus au sein du contingent de l’EAC ? Pourquoi pas ? La longue jurisprudence sur cette guerre interminable renseigne que dès la tombée de la nuit, tous les chats sont gris. Le coltan, l’or, le café…n’ont pas d’odeur.
Au finish, ce contretemps arrange tous ceux qui, à visage découvert ou dans l’ombre, tirent profit de la guerre d’usure. Le seul dindon de… cette far west, c’est la RDC dont le pillage des ressources se poursuit sans désemparer. La seule victime de cette guerre qui va de prolongation en prolongation ce sont ces Congolais- survivants ou rescapés- condamnés à la déshérence et à l’errance. Avec le risque de s’entendre dire un jour qu’ils ne sont plus dans leur pays. Le ballon d’essai a été cette tentative de pied de nez à la sanctuarisation des frontières opérée par Paul Kagamé.
Pour son ou ses commanditaires, une guerre d’usure est un moyen d’arriver à ses fins par lassitude. Au lieu de passer le plus clair de leur temps dans des initiatives assorties de polémiques nombrilistes , stériles et démobilisatrices -loi Tshiani, modification de la Constitution…, – les Congolais devraient être focus sur le danger existentiel qui les guette à partir de l’Est.
= https://www.forumdesas.net/2023/04/eac-le-rwanda-sollicite-la-delocalisation-de-la-rencontre-des-ministres-de-la-defense/
"Propos de Kagame sur les frontières de la RDC : Silence absolu à Kashobwe et au Centre Lindonge 20.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120841_propos_de_kagame_sur_les_frontieres_de_la_rdc_silence_absolu_a_kashobwe_et_au_centre_lindonge.html
"Le pillage organisé du Congo: une enquête de Charles Onana - 18 avril 2023
= https://mondafrique.com/holocauste-au-congo/
Plus de 10 millions de morts, au moins 500 000 femmes violées, des enfants martyrisés et torturés au nom de la transition énergétique, l’un des pires crimes contre l’humanité depuis 1945 se déroule en ce moment et depuis presque 30 ans en RD Congo.
Pourquoi une telle impunité et ce silence médiatique ?
Entre avril et juillet 1994, l’est du Congo-Zaïre est pris d’assaut par un afflux de réfugiés rwandais. Les dirigeants zaïrois et plusieurs organisations humanitaires internationales croient alors qu’il s’agit-là d’une conséquence directe du génocide rwandais.
La réalité est tout autre.
Le politologue Charles Onana démontre ici que l’on assiste déjà, sans le savoir, à l’exécution du plan d’invasion du Congo-Zaïre dans le but de prendre le contrôle total des énormes ressources minières de l’est du Congo-Zaïre en y exterminant le maximum de populations.
L’auteur s’appuie sur des archives de la Maison Blanche et sur les documents du Pentagone mais aussi sur plusieurs rapports de l’ONU et de l’Union Européenne.
Qui sont les auteurs de ces actes criminels et les bénéficiaires de ce pillage en bande organisée ? Que fait la communauté internationale devant cette situation insoutenable qui dure maintenant depuis 28 ans ?
Ce livre brise enfin le mur du silence et apporte des preuves sur le calvaire d’une population livrée à des criminels contre l’Humanité..
Charles ONANA est docteur en science politique. Spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs et des conflits armés, il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence.
Charles MILLON était ministre de la Défense de Jacques Chirac entre 1995 et 1997. Il a vécu le début de la descente aux enfers de la RDC.
VOICI LES BOONES FEUILLES DE CE LIVRE
» La médiatisation excessive des massacres et du génocide au Rwanda reste nécessaire pour l’actuel régime de Kigali, qui ne souhaite pas voir évoqué ou questionné son rôle dans la guerre qu’il poursuit indéfiniment contre des millions de Congolais sur leur territoire depuis vingt-huit ans.
Ainsi, le fait de traiter régulièrement du génocide au Rwanda maintient de facto le travail de nombre de
chercheurs et de responsables politiques ou associatifs à l’écart des crimes de masse que les troupes et les milices tutsis du régime de Paul Kagame commettent en RDC. Nul n’est manifestement autorisé à parler librement de ces horreurs puisque le Rwanda de Kagame fut victime d’un génocide en 1994. Pourquoi tenter de réfléchir sur les raisons ou les causes de ce génocide si le gouvernement rwandais et ses lobbys pensent déjà à la place des chercheurs, des politologues ou des historiens et très souvent d’ailleurs à la place de tous les Rwandais ? Pourquoi continuer à faire des recherches, à ouvrir de nouvelles archives et à diffuser de nouveaux témoignages si le gouvernement rwandais et ses soutiens ont trouvé toutes les réponses et les ont déjà gravées dans le marbre ? A-t-on encore au moins le droit de questionner les faits ? Apparemment non.
Dans un tel contexte, le questionnement devient suspect pour ne pas dire dangereux. Par conséquent, tous ceux qui osent mener des recherches ou qui s’aventureraient à vouloir éclairer le public sur les massacres dans cette région, en dehors des lignes et du périmètre tracés par Paul Kagame, prennent non seulement des risques considérables mais s’exposent à la furie de Kigali et de ses réseaux clandestins en Europe. En recourant constamment à l’intimidation, au dénigrement, voire aux poursuites judiciaires et à la censure médiatique, Paul Kagame et ses lobbys tentent de contraindre tous ceux qui ont l’audace d’enquêter sur la tragédie rwandaise et sur le drame de la RDC de se ranger du « bon côté », pour éviter des ennuis…
Comment une région où les morts et les viols se comptent par millions peut-elle se transformer en un vaste espace de silence, d’intimidation et de censure ?
Cette situation, plutôt fréquente là où sévit la mafia, a pris racine dans la région des Grands Lacs africains depuis 1994. L’exemple de la RDC est de ce point de vue très intéressant car le peuple congolais est soumis sans cesse à la violence et à l’intimidation au point qu’une partie importante de la classe politique a renoncé à parler de ceux qui massacrent les Congolais.
De quoi s’agit-il exactement ?
Depuis 1994, ce pays de 2 345 millions de kilomètres carrés, près de quatre fois la France, souffre d’une guerre chronique, de massacres de masse et d’atrocités continues. Au coeur de ces atrocités et de cette souffrance indescriptible, on trouve constamment des troupes venant des pays voisins, principalement du Rwanda et de l’Ouganda. Que cherchent donc ces troupes en RDC et pourquoi s’autorisent-elles à infliger un tel calvaire aux populations de ce pays ?
(….)
L’afflux de millions de réfugiés rwandais en territoire zaïrois n’est en aucun cas le fait d’un accident malencontreux ni un « dégât collatéral » du génocide rwandais. Il procède au contraire d’une action militaire minutieusement préparée en vue d’envahir et d’occuper l’est du Zaïre pour exploiter ses minerais.
Il s’agit d’inciter les populations autochtones de l’est du Zaïre à abandonner leurs terres aux populations étrangères aux fins de mieux organiser l’exploitation minière.
Un écran de fumée
La tragédie rwandaise a donc longtemps servi d’écran de fumée aux organisateurs du plan d’invasion du Congo-Zaïre et cette lecture doit être complètement remise en cause aujourd’hui.
D’ailleurs, cette vision ne saurait davantage prospérer au motif qu’elle relève stricto sensu de la propagandedu régime de Paul Kagame qui prétend que ce qui se passe au Congo concerne exclusivement les Congolais.
Le discours sur les « dégâts collatéraux » du génocide rwandais fut suffisamment puissant et répétitif au point que même les autorités zaïroises ont fini par le croire, en voyant les réfugiés rwandais entrer massivement sur leur territoire. Ils pensaient que leur pays subissait les conséquences de la guerre du Rwanda même s’ils n’étaient pas dupes dans l’ensemble. Ils étaient surtout loin d’imaginer que leur pays était devenu la cible principale de ce qui se jouait au Rwanda. Ils ne voyaient pas explicitement que leur pays était, dès 1994, non seulement dans la ligne de mire du régime de Paul Kagame qui venait de prendre le pouvoir à Kigali, mais qu’il était aussi dans le viseur des milieux d’affaires anglo-saxons qui voulaient dépecer le Congo et le vider de ses ressources naturelles et de ses populations.
Les réfugiés rwandais seront donc utilisés pour masquer ce projet.L’examen minutieux de la stratégie militaire employée par Paul Kagame et ses hommes permet aujourd’hui d’expliquer aisément cette réalité, peu saisissable en 1994. La volonté de Paul Kagame de s’emparer de tout le pouvoir au Rwanda le plaçait naturellement en position idéale pour envahir le Zaïre. Il est important de souligner dès à présent que les Zaïrois d’hier ou Congolais d’aujourd’hui n’ont strictement rien à voir avec les massacres ou le génocide au Rwanda. C’est un point essentiel qu’il fautgarder à l’esprit car il s’agit avant tout d’une affaire entre Tutsis et Hutus du Rwanda chez eux. Lorsque les réfugiés hutus et même tutsis commencent à se déverser au Congo-Zaïre en avril, mai et juin 1994, fuyant la violence du nouveau régime tutsi rwandais, rien n’indique précisément qu’il s’agit là d’une action d’invasion.
Cependant, le comportement des soldats de Paul Kagame et leur action sur le terrain livrent des informations pertinentes sur les différentes phases de leurs objectifs concernant le Congo-Zaïre.
La première phase de l’invasion du Congo-Zaïre se déroule donc au Rwanda même. Lorsque les soldats de Kagame s’attaquent essentiellement aux populations rwandaises à partir du nord et de l’est du pays, on constate qu’ils les poussent vers le centre du pays et principalement vers la capitale Kigali4. Par ce procédé, les rebelles tutsis décident de fermer la frontière entre le Rwanda et la Tanzanie à l’est, où le nombre des réfugiés est déjà évalué à 470 000 selon le chercheur belge Dirk De Schrijver5, pour que les populations se dirigent plutôt à l’intérieur du Rwanda et progressivement vers l’ouest, à la frontière zaïroise
Un rapport de l’association américaine Refugees International, financée par George Soros, adressé auHaut-Commissariat aux Nations unies décrit le harcèlement et la violence que les rebelles de Paul Kagame font subir aux réfugiés rwandais. Ces données ne diffèrent pas de celles que découvrira l’envoyé spécial du quotidien français Libération à la frontière tanzanienne avec le Rwanda : « les réticences du FPR à conduire les journalistes et les organisations humanitaires dans certaines zones qu’il tient accréditent l’idée que la guérilla a quelque chose à cacher et qu’elle a fermé les frontières pour mieux régler ses comptes. Mardi, le HCR est d’ailleurs venu confirmer les accusations par la voix d’un de ses responsables qui rentrait d’une mission d’exploration le long de la frontière. Devant ses yeux, des réfugiés qui tentaient de franchir la rivière Akagera ont été fusillés par les rebelles.
Se basant sur les témoignages de réfugiés, le HCR, sortant de la réserve affichée jusqu’ici, fait état de “tirs délibérés” sur les réfugiés, de villageois rassemblés dans des écoles et mis en pièces à la machette, et de gens jetés vivants, pieds et poings liés, dans l’Akagera6 ».
L’occupation de l’ex Zaïre à terme
(…) Au vu des chiffres présentés ici, il est clair que la question de l’exode massif des populations vers le Zaïre est inséparable de la conquête du pouvoir au Rwanda et d’une stratégie militaire visant l’occupation du Congo-Zaïre. L’argument qui consiste à dire que ce sont les membres du gouvernement rwandais en fuite qui incitèrent la population à se réfugier au Zaïre est inconsistant car il ignore complètement la pression militaire des troupes du FPR (Front patriotique rwandais) sur cette même population.
Il est incontestable que la méthode et les moyens utilisés par Paul Kagame et ses hommes visent d’une part le massacre de la majorité des populations civiles rwandaises qui tombaient entre leurs mains et d’autre part l’expulsion de la population hutu, majoritaire au Rwanda, en la forçant à prendre le chemin de l’exil au Congo-Zaïre. On est donc bien en face d’une invasion masquée où Kagame se sert des réfugiés hutus pour prendre pied au Zaïre. C’est une atteinte flagrante à la souveraineté du Zaïre sans y déployer des troupes au départ. Cette méthode consiste à agir sur le territoire zaïrois sans attirer l’attention des dirigeants zaïrois ni même celle des pays africains ou des observateurs étrangers. Autrement dit, l’arrivée massive des réfugiés rwandais au Zaïre ne peut pas à elle seule permettre de soupçonner Paul Kagame ni ses troupes de vouloir conduire une action militaire au Zaïre. Pourtant, ce sera bien le cas. Pour saisir cette réalité, ce n’est pas au Zaïre ou à partir du Zaïre qu’il faut observer les choses mais à partir du Rwanda. La pression militaire exercée à la fois contre l’armée gouvernementale (hutu) en débâcle mais aussi et surtout contre les civils indique avec précision que l’objectif des rebelles tutsis est de continuer à massacrer les populations en fuite.
C’est exactement ce que deux chercheurs américains, les Prs Allan Stam et Christian Davenport, ont découvert en réalisant, à partir de données spatio-temporelles, des cartes de simulation mettant en relation la pression militaire du FPR/APR et les déplacements de la population civile10. Il y a néanmoins un volet très important qui a échappé à ces chercheurs mais qui relève essentiellement de la géopolitique, c’est l’invasion du Zaïre par le canal des réfugiés à partir de cette même pression militaire.
L’analyse du mouvement des troupes du FPR/APR révèle qu’en plus de l’augmentation des massacres en 1994, l’invasion du Zaïre fait aussi partie de ses objectifs politiques.
"Holocauste au Congo: L'Omerta de la communauté internationale
= https://www.amazon.fr/plus-grand-massacre-depuis-1945/dp/2810011451
"Echange du 18 avril 2023: "Holocauste au Congo", le livre qui dérange / Charles ONANA.
"Génocide des Tutsi au Rwanda : le livre controversé de Judi Rever paraîtra en France - 9.07.2020
= https://www.jeuneafrique.com/1011771/politique/genocide-des-tutsi-au-rwanda-apres-un-premier-echec-le-livre-controverse-de-judi-rever-paraitra-en-aout/
La maison d’édition française Max Milo publiera à la fin d’août la traduction du livre de Judi Rever. Un ouvrage qui fait polémique auprès de nombreux spécialistes du sujet, qui accusent la journaliste canadienne de défendre la thèse controversée d’un double génocide.
Une exposition de photos au Centre du mémorial du génocide à Kigali, en avril 2014. :copyright: Ben Curtis/AP/SIPA
La rumeur insistante de sa sortie en mars 2019 aux éditions Fayard avait provoqué une levée de boucliers au sein de la communauté des historiens et des spécialistes du génocide des Tutsi au Rwanda. Fayard avait finalement renoncé à publier l’ouvrage, mais Judi Rever a trouvé un nouveau point de chute pour la traduction de son livre, In Praise of Blood, The Crimes of the Rwandan Patriotic Front (Penguin Random House).
La maison d’édition française Max Milo s’apprête à le publier sous le titre Rwanda, l’éloge du sang. Sa sortie est prévue entre le 27 août et le 3 septembre.
À Lire Génocide des Tutsi au Rwanda : les éditions Fayard ne publieront pas le livre controversé de Judi Rever
Depuis sa sortie, en mars 2018, chez Penguin Random House, l’ouvrage, présenté sous la forme d’une enquête, est au cœur d’une intense polémique. La journaliste canadienne y accuse notamment le FPR d’avoir infiltré les milices hutu Interahamwe, qui se trouvaient au cœur de la machine génocidaire, et d’avoir participé directement au massacre des Tutsi.
Un ouvrage vivement critiqué
Pour appuyer son propos, Judi Rever se fonde notamment sur un rapport classé confidentiel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) – document qui n’est pas reproduit dans son livre. Cet ouvrage est vivement critiqué par la majorité des spécialistes du sujet, qui accusent la journaliste de défendre au fil des pages la thèse très controversée d’un double génocide qui aurait fait 500 000 victimes hutu.
À Lire Génocide des Tutsi : la justice française referme le dossier sur l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana
Sur le site de lalibrairie.com, l’une des bases de données en ligne où l’ouvrage est déjà référencé, celui-ci est d’ailleurs accompagné de la présentation suivante : « Élaborée sur deux décennies, cette enquête autour du génocide rwandais remet en question la version [officielle] des événements de 1994. La journaliste, au lieu de désigner le Front patriotique rwandais et son leader, l’actuel président, Paul Kagame, comme les initiateurs de la fin du conflit, en dénonce au contraire le caractère criminel, avançant ainsi la thèse d’un double génocide. »
"Judi Rever - Rwanda, l'éloge du sang - Le Zoom TVL 05/10/2020"
"« Assassins sans frontières, enquête sur le régime de Kagame »: le cynisme de Kagame mis à nu par la journaliste Michela Wrong - 21.04.2023
= https://lemaximum.cd/2023/04/20/a-la-une/grands-lacs-le-cynisme-de-kagame-mis-a-nu-par-michela-wrong/
Michela Wrong
C’est un livre qui fait beaucoup de bruit outre-Méditerranée. La journaliste et auteure Michela Wrong vient de publier un ouvrage de référence sur le Front Patriotique Rwandais (FPR) de Paul Kagame qui s’est juché au sommet de la principauté militaire en place à Kigali depuis 1994 et les crimes dont il est accusé. La version anglaise du livre est intitulée Do not disturb. Comment l’ancienne rébellion a-t-elle évolué ? Michela Wrong a été interviewée par notre consoeur Sonia Rolley de RFI.
RFI : Pourquoi avoir choisi de faire de l’assassinat de Patrick Karegeya le centre de votre livre ?
Michela Wrong : Je me rappelle le jour où j’ai entendu les nouvelles autour de l’assassinat de Patrick Karegeya. Je pense que pour moi c’est comme pour tout le monde, c’est un grand choc. Je me souviens très bien – quand j’étais plus jeune journaliste, que je voyageais au Rwanda dans les années qui ont suivi le génocide – Patrick Karegeya était le monsieur qui venait rencontrer tous les journalistes, qui expliquait ce que faisait le FPR… C’était un champion pour Paul Kagame. Il était loyal, tout le monde savait qu’il était son propre ami. Paul Kagame, qui l’a tué et qu’il connaît depuis l’école, quand ils sont de jeunes enfants… C’est vraiment spectaculaire comme événement! Très choquant !
RFI : Après avoir fait les recherches pour votre livre, que pouvez-vous nous dire sur l’évolution de cette rébellion, le Front patriotique rwandais ?
Michela Wrong : Je pense que c’est un mouvement qui a beaucoup changé. C’était des jeunes hommes. Ils étaient idéalistes, ils voulaient prendre le pouvoir… Mais ils avaient des idées, aussi : implanter la démocratie, de réconciliation ethnique avec les Hutus…
RFI : Maintenant, le FPR est un mouvement qui a fait verser beaucoup de sang. Il a fait verser beaucoup de sang hutu et maintenant il fait verser aussi du sang tutsi, parce que les gens qui sont ciblés ce sont surtout les anciens dirigeants tutsis, proches de Kagame, parce que ce sont ces gens-là qui font peur. Ce sont des gens comme le général Kayumba Nyamwasa, Patrick Karegeya… Kagame a peur de ces gens-là ! Beaucoup plus que des Hutus, malgré le fait qu’il parle toujours du FDLR.
Michela Wrong : Ces gens-là y voient un mouvement qu’ils ne reconnaissent plus. Un mouvement qui est très répressif, qui est absolument déterminé à retenir le pouvoir et qui est aussi en train de faire beaucoup d’argent, parce que tous les minéraux du Congo de l’Est, c’est à travers le Rwanda qu’ils passent. Ce n’est plus seulement un mouvement militaire ou un mouvement politique, c’est aussi un business et ils veulent rester là où ils sont, parce qu’ils font beaucoup d’argent.
RFI : Dans votre livre, vous évoquez également l’assassinat de Seth Sendashonga, qui avait été ministre de l’Intérieur après le génocide et qui s’était retourné contre le FPR, un mouvement dont il faisait partie. En quoi cet assassinat à l’extérieur du pays marque également un tournant pour cette rébellion du FPR ?
Michela Wrong : J’ai rencontré Seth Sendashonga à deux reprises. Une fois à Kigali, quand il venait de démissionner du gouvernement. La seconde fois, c’est à Nairobi, quand il a donné une conférence de presse dans laquelle il a accusé son ancien parti – le FPR – d’avoir fait des centaines de milliers de morts contre les Hutus, au Rwanda. J’ai entendu parler de tueries, de quelques atrocités… Il y a eu le rapport qui parlait de tout cela, mais à ce niveau-là, c’était un choc et j’ai eu des difficultés à y croire, comme beaucoup de journalistes, d’ailleurs. Pas longtemps après, il a été tué.
RFI : C’est un moment important dans l’histoire du FPR, parce que je pense que les journalistes, les diplomates, les gens qui l’avaient beaucoup admiré, après cet assassinat se sont dit que c’est très impitoyable. C’est très important. Je pense qu’après, cette politique d’élimination est devenue vraiment quelque chose de très important dans le FPR. L’assassinat de Seth, c’était la première fois que l’on voyait cela.
RFI : À un moment, vous écrivez dans votre livre – c’est un observateur étranger qui vous le dit – « Paul Kagame fait, simplement parce que Paul Kagame peut le faire ».
Michela Wrong : Oui, je pense que cela a été la même histoire avec Mobutu, avec Kadhafi, avec Saddam Hussein, car ils sont entourés par les flatteurs. Et le problème avec Kagame, c’est avec ses amitiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne… On l’a tellement flatté… Parce qu’il a reconstruit le pays…
Le fait qu’il y avait des élections truquées, le fait qu’il y avait des abus vraiment très sévères à l’intérieur du pays, mais aussi à l’extérieur, les amis à l’Ouest n’ont pas vraiment dit grand-chose, alors Kagame a toujours été encouragé et croit qu’il peut faire ce qu’il veut. Je pense que c’est pour cela que l’on voit un comportement qui devient de plus en plus autoritaire avec les années qui passent.
" Michela Wrong : "Rwanda assassins sans frontières - Une enquête décisive sur le régime Kagamé"
Sud Radio - 19.04.20233
"EN TOUTE VÉRITÉ AVEC MICHELA WRONG : RWANDA, ASSASSINS SANS FRONTIÈRES! PAUL KAGAME DÉBALLÉ -19.04.2023
"Mukwege sur les propos de Kagame : "Si vous refusez la vérité et la justice, ce que quelque part vous vous reprochez de quelque chose"-06.022021
= https://7sur7.cd/2021/06/02/mukwege-sur-les-propos-de-kagame-si-vous-refusez-la-verite-et-la-justice-ce-que-quelque
"Muyaya travesti l’histoire et la vérité - 18 avril 2023
= https://fr.igihe.com/Muyaya-travesti-l-histoire-et-la-verite.html
"Frontières RDC-RWANDA : Le président rwandais Paul Kagame blâmé par l’histoire. ‘’Chipeur, arrête de chiper’’ (Analyse, vidéo et plus encore) - avril 20, 2023
= https://brothermyephre.com/2023/04/20/frontieres-rdc-rwanda-le-president-rwandais-paul-kagame-blame-par-lhistoire-chipeur-arrete-de-chiper-analyse-video-et-plus-encore/
"La vérité sur le génocide de 1994 au Rwanda
= https://www.francophonie-avenir.com/Archives/presse_Afrique_La_verite_sur_le_genocide_au_Rwanda_en_1994.htm
= https://www.letelegramme.fr/livres/des-mots-et-des-livres-rwanda-la-verite-apres-la-honte-25-11-2020-12662029.php
= https://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB452/docs/doc25.pdf
= https://www.institutmontaigne.org/expressions/portrait-de-paul-kagame-president-de-la-republique-du-rwanda
= https://congosynthese.com/watch/la-v%C3%A9rit%C3%A9-que-kagame-n-039-aime-pas-entendre-vid%C3%A9o_BXFrHqxEhFLFPFK.html
= https://lautjournal.info/articles-mensuels/248/le-general-aussi-serre-lautre-main-du-diable
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 22/4/2023, 11:57 am, édité 3 fois
ndonzwau
Re: SACRÉ KAGAME, UN PROBLÈME, NOTRE PROBLÈME ! MAIS ENCORE ?!?
"NOUS AVONS SANS DOUTE RAISON DE NOUS ÉTONNER DES RÉCENTS PROPOS DE KAGAME QUI NOUS APPARAISSENT DÉSESPÉRÉS MAIS NE NOUS PRÉCIPITONS PAS NON PLUS D'Y ENTENDRE UN CHANT DE CYGNE FUT-CE PARCE QUE LE GÉNOCIDE QUI EST DEVENU SON FONDS DE COMMERCE APPELLE DANS CE MONDE CIVILISÉ DES ÉCHOS INSOUPÇONNÉS...
L'histoire nous contée par Kagame n'est donc peut-être pas finie comme on peut le croire si vite; n'empêche les déconstructions décomplexées entreprises par des courageux observateurs jettent une lumière nouvelle bien plus proche de la vérité sur l'épopée du FPR rwandais qui salutaire qu'elle ait été n'était pas qu'héroïque, elle avait une large page d'ombre. Sa version officielle est d'abord celle des vainqueurs que furent très vite sur le terrain les Tutsi victimes au contraire des autres génocides, comme mettant tout d'un coup à nu tous les mensonges sur la guerre raciste de prédation et de basse intensité orchestrée par le Rwanda de Kagame et ses parrains contre notre pays.
De la part de Kagame rien donc qu'un gros mensonge orchestré de main de maître pour valider son pillage criminel bien planifié du Congo ; le M23 et ses précédents sont donc bel et bien un problème ancien au Congo mais non pas que Congolais, il nous a été imposé par des ennemis qui poursuivent chez-nous illégalement leurs intérêts représentés par lui exactement avec à terme cet immense génocide oublié. Si les frontières ont divisé des peuples elles ont été l’œuvre du colonisateur, pourquoi en tuer des millions de Congolais innocents depuis un quart de siècle pour leur prétendue remise à l'endroit ? Vivement que se lèvent de la part des Congolais des actes forts et réfléchis pour dégonfler complètement son histoire tout en manipulation, surtout pas en sous-traitant la défense de notre souveraineté et intégrité territoriale à des étrangers de l'EAC complices des Rwandais et des Ougandais ; Tshisekedi et ses équipes l'ont-ils cette fois suffisamment compris ? Osons l'espérer...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'histoire nous contée par Kagame n'est donc peut-être pas finie comme on peut le croire si vite; n'empêche les déconstructions décomplexées entreprises par des courageux observateurs jettent une lumière nouvelle bien plus proche de la vérité sur l'épopée du FPR rwandais qui salutaire qu'elle ait été n'était pas qu'héroïque, elle avait une large page d'ombre. Sa version officielle est d'abord celle des vainqueurs que furent très vite sur le terrain les Tutsi victimes au contraire des autres génocides, comme mettant tout d'un coup à nu tous les mensonges sur la guerre raciste de prédation et de basse intensité orchestrée par le Rwanda de Kagame et ses parrains contre notre pays.
De la part de Kagame rien donc qu'un gros mensonge orchestré de main de maître pour valider son pillage criminel bien planifié du Congo ; le M23 et ses précédents sont donc bel et bien un problème ancien au Congo mais non pas que Congolais, il nous a été imposé par des ennemis qui poursuivent chez-nous illégalement leurs intérêts représentés par lui exactement avec à terme cet immense génocide oublié. Si les frontières ont divisé des peuples elles ont été l’œuvre du colonisateur, pourquoi en tuer des millions de Congolais innocents depuis un quart de siècle pour leur prétendue remise à l'endroit ? Vivement que se lèvent de la part des Congolais des actes forts et réfléchis pour dégonfler complètement son histoire tout en manipulation, surtout pas en sous-traitant la défense de notre souveraineté et intégrité territoriale à des étrangers de l'EAC complices des Rwandais et des Ougandais ; Tshisekedi et ses équipes l'ont-ils cette fois suffisamment compris ? Osons l'espérer...
"Rwanda : l'histoire écrite par le FPR du président Paul Kagame, c'est fini !
Le vrai du faux- 08/04/2023
= https://www.marianne.net/monde/afrique/rwanda-lhistoire-ecrite-par-le-fpr-du-president-paul-kagame-cest-fini
Paul Kagame (avec les lunettes), chef militaire du FPR, et ses hommes, au Rwanda, en 1993. CHARLIER/SIPA
Trente ans après les massacres génocidaires, la journaliste britannique Michela Wrong déconstruit pierre à pierre la propagande du Front patriotique rwandais de Paul Kagame. En articulant son livre comme une enquête policière, elle embarque le lecteur dans les coulisses, humaines et politiques, du FPR et de ses principaux chefs tutsi. Explications.
Il s’appelle Paul Rusesabagina. À défaut de connaître son nom, des milliers de spectateurs de par le monde ont vu Hôtel Rwanda le film inspiré par l’action de ce Hutu modéré ayant sauvé d’une mort certaine des centaines de compatriotes – tutsi et hutu – en leur offrant un refuge à l’hôtel des Mille Collines, à Kigali, en 1994. Malgré ces faits de gloire, alors que les massacres génocidaires ensanglantaient la capitale, Paul Rusesabagina vient de passer 939 jours dans les geôles rwandaises. Officiellement pour « terrorisme ». Plus sûrement pour un crime de lèse-majesté ayant consisté en la dénonciation répétée de l’autoritarisme – un euphémisme – de Paul Kagame, maître de facto du pays depuis 1994. Le dictateur a finalement gracié l’impudent, lequel a promis de ne plus jamais se mêler de politique, trop heureux de pouvoir retourner sain et sauf aux États-Unis, où il est résident permanent.
"Paul Kagame, Berlin et la guerre contre le Kongo-Kinshasa - 18 avril 2023 - Par Jean-Pierre Mbelu
= https://www.ingeta.com/paul-kagame-berlin-et-la-guerre-contre-le-kongo-kinshasa/
« La seule leçon de l’histoire, c’est qu’on n’apprend rien de l’histoire, sauf pendant une courte durée appelée vie humaine. Une fois cette vie humaine passée, la génération suivante a des échos, et celle d’après, est totalement ignare. » – Patrick Reymond
La conférence de la presse organisée par le Président béninois Patrice Talon avec son homologue rwandais Paul Kagame (le samedi 16 avril 2023) a permis à ce dernier de mener un plaidoyer autodestructeur. Il a craché un secret de Polichinelle mettant à nu tous ses mensonges sur la guerre raciste de prédation et de basse intensité orchestrée par » ses parrains » contre le Kongo-Kinshasa.
Des extraits de la revue de la presse congolaise
La revue de la presse congolaise présentée par Guy De Boeck (ce samedi 15 et ce lundi 17 avril 2023) a retenu des extraits de ladite conférence . Ces extraits donnent à penser. Je les reprends avant de les analyser.
« Il (Paul Kagame) a refusé de limiter l’examen de la situation au problème actuel».
« En ce qui concerne le M23 et toutes les personnes liées au M23, les congolais qui ont bénéficié de l’héritage rwandais, les frontières qui ont été construites durant la période coloniale ont affecté et divisé nos peuples. Une partie du Rwanda qui a été donnée au Congo, le sud à l’Ouganda, etc. Nous avons une coopération qui existe déjà dans ces zones. Il y a déjà des liens qui existent entre les peuples. C’est évident. Vous pouvez remonter dans l’histoire ».
Selon lui, les approches précédentes n’ont pas été efficaces.
« Ce problème va au-delà de ma personne, au-delà de la personne du président Tshisekedi. Toutes ces personnes qui étaient présentes en cette période ne sont plus là. En 2012, nous n’avons pas bien géré la question et aujourd’hui, 11 ans après, le problème existe toujours. Tous les pays africains ont été impliqués dans la résolution de cette question mais personne n’a pu réussir quoi que ce soit ».
Paul Kagame impute le blocage notamment aux autorités congolaises.
« Il faut trouver la solution à cette crise. Aujourd’hui, nous avons le processus de Nairobi et celui de Luanda qui ont mis tout en œuvre pour résoudre cette question, mais je pense qu’ils sont en train de chercher une solution. Les démarches entreprises ont essayé, mais apparemment la RDC ne veut pas que la question soit résolue. C’est quand même ironique ».
Les frontières qui ont été construites durant la période coloniale ont affecté et divisé nos peuples, dixit Paul Kagame
Oui, les frontières héritées de la colonisation ont affecté et divisé nos peuples. Ces frontières ont-elles été tracées par les Africains et/ou les Kongolais ? Non. Pourquoi faut-il tuer les Africains des Grands Lacs et les Kongolais pour exprimer leur remise en question ? Est-ce l’unique solution pour pouvoir réunir les peuples affectés et divisés ? Pourquoi cette »guerre contre Berlin » doit-elle être menée contre ceux qu’affectent les frontières tracées et non contre ceux qui les ont conçues ? Est-ce vrai que c’est le Rwanda seul qui, dans les Grands Lacs, est le grand perdant ? Non.« La Conférence de Berlin a, par moment, solidement déconné ! Seulement, le problème n’est pas là ! Le problème, c’est que l’OUA, devenue entre temps l’UA, a décidé l’INTANGIBILITE DES FRONTIERES COLONIALES, sauf arrangements amiables entre pays voisins. Kagame veut y toucher. Cela devrait lui valoir la guerre de la part de TOUS les membres de l’UA », note Guy De Boeck. Donc, il n’appartient pas à un seul individu, Paul Kagame, avec ses escadrons de la mort, de chercher à modifier les frontières dont l’intangibilité est le fruit du consensus de tous « les chefs d’Etats africains ».Oui, les frontières héritées de la colonisation ont affecté et divisé nos peuples. Ces frontières ont-elles été tracées par les Africains et/ou les Kongolais ? Non. Pourquoi faut-il tuer les Africains des Grands Lacs et les Kongolais pour exprimer leur remise en question ? Est-ce l’unique solution pour pouvoir réunir les peuples affectés et divisés ?
Il n’ y pas que cela. La guerre de Kagame ayant fait des millions de morts dans les Grands Lacs Africains, sa remise en question des frontières ne le dispense pas d’une poursuite collective en justice par tous les peuples des Grands Lacs qui en sont victimes. En principe, une coalition de résistants et de souverainistes des Grands Lacs devrait naître et s’occuper du « maître des assassinats sans frontières » [1].
En fait, le »maître des assassins sans frontières » s’inscrit en faux contre toutes les frontières. Et non pas seulement celles tracées à la Conférence de Berlin. Ses amis du FPR devenus ses ennemis par refus de partager ses vues « génocidaires » ainsi que les critiques de ses « assassinats sans frontières » sont traqués à travers le monde entier. Lui et ses escadrons de la mort peuvent les tuer à tout moment.
Et le rejet des frontières l’apparente à ses « parrains », ces globalistes apatrides, chantres du mondialisme unipolaire et ennemis jurés d’un monde multipolaire respectueux des principes de la Chartes de l’ONU tels que l’égale souveraineté, la réciprocité entre les Etats, la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat tiers, etc.
Voilà pourquoi, me semble-t-il, « le maître des assassins sans frontières » a toujours nourri l’ambition de gouverner le Kongo-Kinshasa à partir de Kigali et au profit des oligarques d’argent et d’autres globalistes apatrides.
Il partage avec eux la politique de la dépopulation du monde. Donc, il tue, non seulement par rejet des frontières, mais aussi parce qu’il partage l’idéologie malthusienne de la dépopulation de l’Afrique et du monde. Donc, il ne peut pas se contenter de la coopération existant entre les peuples de la zone où il tue. Il n’a rien à voir avec l’intégration régionale et la création des espaces de sécurité partagé.
Nous avons une coopération qui existe déjà dans ces zones. Il y a déjà des liens qui existent entre les peuples, dixit Kagame
Et alors ? Pourquoi ces liens existant entre les peuples ne mettent-ils pas fin à la guerre raciste de prédation et de basse intensité à laquelle il participe depuis plus de deux décennies comme proxy ? Pourquoi considère-t-il les rwandais enrôlés dans son armée comme des ordures et de la chair à canon ? Peut-être parce qu’il veut entretenir le storytelling d’un chef de guerre incontesté. Mais pour quelle fin ? Pour la mort.Habitué à la violence dès le jeune âge, Paul Kagame a perdu le sens du réel. D’un réel fait des moments de paix, de coopération, de solidarité, de compassion et d’amitié. Il a sombré dans la haine nihiliste de soi et des autres. Son imaginaire violé vit de l’admiration des globalistes apatrides le comptant parmi « leurs larbins » et autres « nègres de service ».Le maître des assassins sans frontières » a toujours nourri l’ambition de gouverner le Kongo-Kinshasa à partir de Kigali et au profit des oligarques d’argent et d’autres globalistes apatrides. Il partage avec eux la politique de la dépopulation du monde. Donc, il tue, non seulement par rejet des frontières, mais aussi parce qu’il partage l’idéologie malthusienne de la dépopulation de l’Afrique et du monde.
Vivant de cette imaginaire violé, il ne met pas une certaine logique dans ses idées. C’est lui qui rejette l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation et adoptées par l’UA ; c’est lui qui minimise la coopération entre les peuples telle qu’elle est établie dans les Grands Lacs Africains ; et c’est encore lui qui accuse la RDC de ne pas vouloir sortir de la spirale de la violence où lui et son ami Museveni l’ont plongée depuis plus de deux décennies ! Allez-y comprendre !
Les démarches entreprises ont essayé, mais apparemment la RDC ne veut pas que la question soit résolue. C’est quand même ironique, dixit Paul Kagame
Les mensonges de Paul Kagame ont atteint leurs limites. Il ne sait plus rien inventer. Alors, il trouve son bouc émissaire de toujours : le Kongo-Kinshasa. Apparemment, dit-il, la RDC ne veut pas que la question soit résolue.. Apparemment, dit-il !Que signifie résoudre cette question ? En Balkaniser le pays afin qu’il en prenne un morceau comme le veulent « ses parrains » depuis très longtemps ? Rendre à tout jamais les frontières poreuses et en rejeter le principe de l’intangibilité des frontières adopté par l’UA ? Le laisser gouverner le Kongo-Kinshasa à partir de Kigali tout en ayant « ses frères », « ses marionnettes » et ses « Chevaux de Troie » à Kinshasa ?Le temps long est le pire ennemi de Paul Kagame. Il vient de cracher le morceau tout en faisant semblant de couvrir son rôle de « paralytique » malgré ses ambitions hégémoniques mégalomaniaques.
Le temps long est le pire ennemi de Paul Kagame. Il vient de cracher le morceau tout en faisant semblant de couvrir son rôle de « paralytique » malgré ses ambitions hégémoniques mégalomaniaques.
En effet, confie Sassou Nguesso à Pierre Péan : « Quand le paralytique assis au pied d’un manguier joue avec des feuilles vertes, c’est qu’il y a quelqu’un dans l’arbre qui les lui a jetées. Sinon, il ne joue qu’avec des feuilles mortes ! Et d’ajouter : « Il suffisait à Paris de dire à ses »amis » les protecteurs de Kagame – les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël- de calmer un peu leur protégé pour que les attaquent cessent !»[2]»
Une petite conclusion
La sortie médiatique de Paul Kagame au Bénin vient de mettre fin à plusieurs années de mensonge. Le refus ou le rejet du livre et/ou de la production de l’intelligence collective au coeur de l’Afrique a créé des disciples, des tambourinaires, des applaudisseurs et des thuriféraires du « maître des assassins sans frontières ».Il aurait été souhaitable que cette sortie médiatique mette aussi fin à tous ces accords inutiles, à ces rencontres de Luanda et de Nairobi ayant comme soubassement des mensonges cousus de fil blanc.L’une des options à prendre au Kongo-Kinshasa serait de faire de « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant » un principe unificateur des souverainistes et des résistants kongolais en vue de promouvoir un Kongo toujours grand et protecteur de ses terres.
Désormais, les Kongolais(es), leurs frères et soeurs des Grands Lacs Africains savent que le problème de Paul Kagame, c’est son hégémonie dans la sous-région et partout ailleurs. Faire semblant de ne l’avoir ni entendu, ni lu, pourrait relever d’un choix fait pour un suicide collectif.
L’une des options à prendre au Kongo-Kinshasa serait de faire de « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant » un principe unificateur des souverainistes et des résistants kongolais en vue de promouvoir un Kongo toujours grand et protecteur de ses terres. Mufoncol Tshiyoyo et ses amis avaient compris la chose très tôt lorsqu’ils disaient : « Likambo oyo ezali likambo ya mabele ». Bon, « mieux vaut tard que jamais », dit-on.
—————–
[1] Lire M. WRONG, Rwanda. Assassins sans frontières. Enquête sur le régime de Kagame, Paris, Max Milo, 2023
[2] P. PEAN, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010, p. 531.
"Michela Wrong : "Au Rwanda, les bons sont aussi des méchants" - 19 avril 2023
= https://www.sudradio.fr/bercoff-dans-tous-ses-etats/michela-wrong-genocide-rwanda-paul-kagameMichela Wrong,Michela Wrong, auteure du livre "Rwanda : assassins sans frontières" (Éditions Max Milo), était l'invitée de "Bercoff dans tous ses états" le 19 avril 2023 sur Sud Radio.
Comme l'explique Michela Wrong, la paix dans la région des Grands Lacs n'est toujours pas une réalité car le Rwanda soutient les rebelles du M23.
Michela Wrong : "Les États-Unis ont dit ouvertement que le M23 est soutenu par le Rwanda"
"J’ai commencé à m’intéresser au Rwanda en 1994. J’ai vu le début du génocide, les corps, les taches de sang sur les murs… Quand on massacre autant de gens, on a des traces. Le gouvernement rwandais parle de 2 millions de personnes massacrées, mais en étant réaliste le chiffre est plutôt compris entre 500.000 et 1 million", a fait savoir Michela Wrong. N’a-t-on pas le sentiment aujourd’hui que les criminels ont été récompensés ? "Pour moi c’est un peu un conte de fées qu’on raconte : il y avait les bons et les méchants. Mais maintenant on s’est rendu compte que les bons étaient aussi des méchants. Ils ont beaucoup de sang sur leurs mains, ils ont massacré les gens avant le génocide, pendant le génocide et après le génocide. Ça s’est passé au Rwanda mais aussi au Congo, pays voisin. Il y a eu des centaines de milliers de morts après le démantèlement des camps de réfugiés.
Maintenant il y a ce mouvement de rebelles, le M23. Il est soutenu par le Rwanda. Environ 100.000 personnes sont déplacées à cause de la violence de ce groupe. Les États-Unis ont dit ouvertement : 'c’est un groupe armé soutenu par le Rwanda'. Ils sont en train de laisser des traces dévastatrices sur la région. Il y a toujours un niveau de violence élevé à cause du M23. Ça a repris depuis plus d’un an. Il y a toute la zone autour du Nord Kivu qui est contrôlée par ce mouvement. Et cinq armées africaines sont déployées là-bas : il y a les Sud-Soudanais, les Burundais, les Ougandais, les Kényans… parce qu’on ne parvient pas à maîtriser la situation. 100.000 personnes déplacées vivent dans des camps de réfugiés où il y a le choléra et le paludisme", a répondu Michela Wrong.
"Kagame veut montrer qu’il est l’homme le plus important en Afrique de l’Est"
Paul Kagame est un chef d'État extrêmement autoritaire. "Kagame n’aime pas la critique. Si on prend ses distances avec sa politique, on passe en taule ou on disparaît ou on s’enfuit, et après il y a des escadrons de la mort qui sont envoyés par Kigali pour faire la chasse aux hommes, et les plus importants sont éliminés. Si on regarde ce que fait Yoweri Museveni, le président de l’Ouganda, il a toujours dit en parlant à ses officiers : on ne va pas assassiner des gens. Et on voit que des gens comme Bobi Wine, le chef de l’opposition, restent en Ouganda. Ils ne gagneront jamais une élection, mais ils ne se sentent pas menacés personnellement. Ce n’est pas le cas du Rwanda : il y a une cheffe d’opposition qui s’appelle Victoire Ingabire, elle a passé huit ans en prison. Maintenant elle ne peut pas sortir de chez elle. Et certains cadres de son parti se sont fait abattre. Il y a aussi beaucoup de journalistes qui ont osé critiquer le régime et qui sont maintenant en prison", a rappelé Michela Wrong.
Sud Radio@SudRadio
"Si on est rwandais, Kagamé n'accepte pas la contestation. Si on ose le critiquer, on va en taule, on disparaît ou on s'enfuit" @michelawrong "Rwanda assassins sans frontières - Une enquête décisive sur le régime Kagamé" https://youtu.be/mohELyIxOzI
2:29 PM · 19 avr. 2023
Selon Michela Wrong, ce conflit tient en grande partie à la personne de Paul Kagame. "Je pense que Paul Kagame est un monsieur qui veut se rendre incontournable, il veut que tout le monde l’admire, que tout le monde, pas seulement dans les Grands Lacs mais aussi ailleurs en Afrique, estime que c’est le président le plus important. Il veut être invité à Davos, il veut aller aux États-Unis, il aime bien le tapis rouge, il voyage tout le temps. Cela, alors que le Rwanda, c’est tout petit, c’est l’un des plus petits pays d’Afrique. Et c’est aussi l’un des plus pauvres. La vraie raison de cette violence, c’est que Kagame veut montrer qu’entre Museveni et lui, c’est lui le plus important. Il veut montrer que si on ne le prend pas en compte, il est capable de semer le chaos."
"Judi Rever sur le Rwanda : "Les troupes de Kagamé ont commis un génocide contre les Hutus" - 20 octobre 2020
= https://www.sudradio.fr/societe/judi-rever-sur-le-rwanda-les-troupes-de-kagame-ont-commis-un-genocide-contre-les-hutusJudi Rever, journaliste indépendante et auteur de "Rwanda, l'éloge du sang" (éditions Max Millot), était l’invitée d’André Bercoff, mardi 20 octobre, sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".
Judi River invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Judi Rever revient sur la terrible période traversée par le Rwanda en 1994, où Hutus et Tutsis se faisaient la guerre. C'est le dernier génocide de l'ère moderne au sujet duquel la journaliste indépendante souhaite rétablir "une vérité historique". "C'est l'histoire que l'on ne voulait pas entendre, celle qui a été occultée", présente-t-elle.
Un génocide peut en cacher un autre
Phase moins connue dans l'histoire du génocide rwandais, les exactions des hommes de Paul Kagamé, l'actuel président de la République contre les Hutus. "En même temps qu'il y avait un génocide contre les Tutsis en 1994 au Rwanda, en parallèle, les troupes de Kagamé ont commis un génocide contre les Hutus à partir des territoires qu'ils contrôlaient", explique Judi Rever.
Des territoires situés au nord, le long de la côte Est et "toutes les zones saisies par les troupes du Front patriotiques rwandais". "Derrière le front militaire, ils ont utilisé les escadrons de la mort", rapporte la journaliste qui fait écho aux "nettoyage des zones de la communauté Hutus, en ciblant d'abord les leaders puis les paysans, les femmes, les enfants, les vieillards et les hommes".
Des exactions préparées
Attaquée depuis la parution de son livre pour oser rapprocher les deux événements, Judi Rever estime valable cette comparaison "dans le sens où il y a des centaines de milliers de morts du côté des Hutus". "C'était une campagne d'extermination très planifiée", affirme-t-elle s'appuyant sur les préparatifs et l'immédiateté de la réaction après l'attentat du 6 avril 1994 contre le Président de la République de l'époque.
"Des milliers de commandos tutsis étaient entraînés depuis 1992 et déployés dans toutes les préfectures rwandaises dès janvier 1994", rapporte la journaliste. Jusqu'à ce qu'ils passent à l'action, au lendemain de l'attentat, le 7 avril 1994, l'acte déclencheur du génocide contre les Tutsis. Des histoires révélées par des Tutsis eux-mêmes, dont certains issus des troupes du Front patriotique rwandais. "Ils m'ont décrit et révélé toute l'ampleur, la nature et la mécanique des opérations sur le terrain contre les Hutus", explique l'auteur.
Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.
Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !
"Élisabeth Lévy - Génocide au Rwanda : "Ce certain goût des élites françaises pour l'auto-dénigrement" - 28 mai 2021
= https://www.sudradio.fr/politique/elisabeth-levy-genocide-au-rwanda-ce-certain-gout-des-elites-francaises-pour-lauto-denigrement
Dans le cadre de l'inauguration d'un Centre culturel francophone à Kigali, Emmanuel Macron a évoqué notamment "le devoir de reconnaître la part de souffrance que la France a imposée au peuple rwandais".(Photo de Ludovic Marin / AFP
"Sun City : moment d’asservissement volontaire par infiltration - 15 avril 2023Par Jean-Pierre Mbelu
= https://www.ingeta.com/sun-city-moment-dasservissement-volontaire-par-infiltration/
« La seule leçon de l’histoire, c’est qu’on n’apprend rien de l’histoire, sauf pendant une courte durée appelée vie humaine. Une fois cette vie humaine passée, la génération suivante a des échos, et celle d’après, est totalement ignare. » – Patrick Reymond
Mise en route
Les « politiciens » kongolais, à quelques exceptions près, donnent l’impression de ne jamais se soucier de revenir sur les accords qu’ils ont signés au cours de la guerre raciste de prédation et de basse intensité imposée au pays depuis bientôt trois décennies. Pour eux, dès la signature de ces accords, ils ont cru naïvement (ou influencés par la corruption) que c’est fait pour le bien du pays.
D’où vient cette naïveté ? Peut-être qu’ elle est le fruit d’une confiance aveugle dans la « communauté dite internationale ». Une confiance refusant de questionner le mode opératoire, les tactiques et les stratégies auxquelles cette fameuse « communauté dite internationale » a recours, tout au long de l’histoire pour imposer l’hégémonie culturelle dominante, la colonisation et la néocolonisation du Kongo-Kinshasa. Cela peut aussi être dû à la corruption des coeurs et des esprits.
Sun City et le renseignement
Il est curieux que plusieurs « politiciens » aient fétichisé les accords signés à Sun City au point qu’ils refusent d’aborder certaines questions au nom des réponses qui ont été données en Afrique du Sud. Pourtant, certains témoignages donnés par certains « diplomates » et « officiers de renseignement » ayant pris une part active à ce rendez-vous ont conduit Charles Onana à se rendre compte, comme plusieurs compatriotes ayant étudié en profondeur Sun City, que « les accords de Sun City signés le 17 septembre 2002 en Afrique et soutenu par l’Union européenne et les États-Unis fondent la réforme du système de sécurité en RDC. C’est ce texte politique qui va ouvrir la porte à la destruction totale de ce qui restait de l’armée congolaise en y intégrant un plus grand nombre de malfaiteurs et criminels contre l’humanité issus des différents groupes armés prétendument congolais. Les parrains de cette rencontre l’ont d’ailleurs intitulé « dialogue intercongolais».[1] »Qui furent les parrains de cette rencontre ? Qui a dit que cette rencontre fut « un dialogue intercongolais » ? Ce ne furent pas les Kongolais eux-mêmes. Non. Alors, lorsque « les politiciens » kongolais parlent de Sun City aujourd’hui, ils ne font presque pas allusion aux « parrains ».Lorsque « les politiciens » kongolais parlent de Sun City aujourd’hui, ils ne font presque pas allusion aux « parrains ». Ils font comme si ce furent eux « les acteurs pléniers » de cette rencontre.
Ils font comme si ce furent eux « les acteurs pléniers » de cette rencontre. Telle est l’illusion dans laquelle ils enfoncent leurs tambourinaires, leurs applaudisseurs et leurs thuriféraires ayant renoncé à la relecture de l’histoire et au livre.[/size]
Quel est le mécanisme utilisé par « les parrains » et leurs alliés pour détruire totalement ce restait de l’armée kongolaise ?
Le DDR
Il s’agit de la stratégie de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) sous la fallacieux prétexte de contribuer à sécuriser et à stabiliser le pays.« Qui va être concerné par ce programme de DDR que soutiennent la Banque mondiale et l’Union européenne, bailleurs de fonds [2] », s’interroge Charles Onana ? Il répond : « C’est là que toute la confusion s’installe, presque volontairement. On y trouve entre autres, les ex-Forces armées congolaises (FAC), la milice dénommée Mouvement pour la libération du Congo (MLC), dirigée par Jean-Pierre Bemba et soutenue par l’Ouganda, la milice appelée Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) dirigée par Azarias Ruberwa et soutenue, puis les miliciens banyamulenge intégrés dans cette armée. Ils font exactement au sein des FARDC ce qu’ils ont toujours fait en tant que miliciens ou mercenaires dans leurs « rébellions » respectives. Et cela porte lourdement atteinte à l’image de l’armée congolaise en général.[3] »Tout ce qui est né au faux dialogue interkongolais de Sun City porte les marques de l’infiltration de l’armée et de plusieurs institutions kongolaises. La fameuse constitution à laquelle se réfère continuellement « les politiciens » est un « texte légalisé » en fonction de cette infiltration nécessaire à la production du Kongo-Kinshasa comme « Etat raté ».
Donc, le DDR a facilité l’infiltration des mercenaires et criminels de guerre et contre l’humanité ougandais, rwandais et burundais. En 2013, Kalev Mutond, dans une note adressée au représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, indique les noms d’une centaine d’officiers supérieurs rwandais dans les rangs des FARDC. Kalev Mutond, patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), – à ce moment-là- décrie le fait (pour rire?) que ces officiers rwandais condamnés et poursuivis pour leurs crimes au pays se retrouvent dans l’armée du pays.
Tout ce qui est né au faux dialogue interkongolais de Sun City porte les marques de l’infiltration de l’armée et de plusieurs institutions kongolaises.
La fameuse constitution à laquelle se réfère continuellement « les politiciens » est un « texte légalisé » en fonction de cette infiltration nécessaire à la production du Kongo-Kinshasa comme « Etat raté ».
Donc, Sun City est le lieu où des compatriotes, à quelques exceptions près, se sont laissés corrompre pour asservir collectivement le pays de Lumumba.
Une petite conclusion : une lecture critique des accords
Refermer cette parenthèse passe par une lecture critique des accords néocolonialistes signés au cours de la guerre raciste de prédation et de basse intensité imposée au Kongo-Kinshasa, par une nouvelle écriture d’une constitution souverainiste et par la promotion permanente de l’intelligence collective.
"Répondre à la guerre hybride imposée au Congo - 14 avril 2023 - Par Mufoncol Tshiyoyo
= https://www.ingeta.com/repondre-a-la-guerre-hybride-imposee-au-congo/
Pourquoi les Maï-Maï et les Kamuina Nsapu sont les plus appropriés pour répondre à la guerre de nature hybride imposée au Congo…
Une guerre hybride est en opposition avec une guerre conventionnelle.
Guerre hybride Vs guerre conventionnelle
La première, de manière simple, recourt aux proxys pour son déroulement. Le Congo est en guerre contre l’Amérique. Cependant, l’Amérique, par son invisibilité pour des raisons stratégiques et de choix, opère en soutien aux « États mercenaires » (Chomsky) sur le terrain. Ces derniers sortent de la fabrique américaine. Non seulement qu’ils sont fabriqués, mais également formés et alimentés en tout. Par ailleurs, une autre dimension s’ajoute au Congo.Les « États mercenaires », à leur tour, recourent aux « proxys mineurs », notamment des groupes de caractère tribal et ethnique ; des individus localement recrutés, envoûtés et « empowered ». Le terme est en anglais et dont l’équivalent en langue de Houellebecq serait des individus à qui l’on a « donné procuration [ou pleins pouvoirs] », à qui l’on a « accordé du pouvoir » [habillés en autorité], que l’on a responsabilisés pour exécuter ; que l’on a rendus plus fort…Comment combattre dans une guerre hybride ? Pas recourir à une guerre conventionnelle, avec une armée nationale. En Ukraine, du côté russe, on parle de Wagner. Tandis que le groupe Mozart agit au nom et pour les Yankees. Et c’est ici qu’il y a lieu de comprendre son époque. La comprendre pour en développer une intelligence, un savoir.
Comment combattre dans une guerre hybride ? Pas recourir à une guerre conventionnelle, avec une armée nationale. En Ukraine, du côté russe, on parle de Wagner. Tandis que le groupe Mozart agit au nom et pour les Yankees. Et c’est ici qu’il y a lieu de comprendre son époque. La comprendre pour en développer une intelligence, un savoir.
L’armée nationale ne devrait pas combattre un ennemi ou un adversaire dont l’identité reste fuyante et à dessein. Voilà pourquoi, je pense et je préconise que face aux proxys imposés, les Maï-Maï et les groupes du genre de Kamuina Nsapu aient suffisamment fait la différence.
Un leadership véritablement national….
La démocratie tropicalisée (Est-Ouest-Nord-Sud-Centre) ne sauvera pas le Congo. Seul un leadership véritablement national et un nationalisme âpre et sauvage répondent à la nature des aventures menées ce temps dernier au Congo. Certes que comparaison n’est pas raison, l’armée vietnamienne, qui a battu les États-Unis et la France, par son nationalisme, a été chassée de Cambodge.Le nationalisme bien que sauvage incarné par les Khmers rouges a épuisé l’armée vietnamienne. Nous devons retenir que la guerre par proxys, au Congo, est une guerre populaire. Son avantage est qu’elle permet et facilite la mobilisation des masses populaires. C’est aussi et surtout une voie par excellence d’éducation civique et de socialisation des masses par la guerre.Seul un leadership véritablement national et un nationalisme âpre et sauvage répondent à la nature des aventures menées ce temps dernier au Congo.
Les élites en feront un autre type d’hommes et de femmes au service de la nation que la guerre de Proxy permet de bâtir.
= https://www.radiookapi.net/2022/12/04/actualite/politique/pour-felix-tshisekedi-cest-le-regime-rwandais-avec-paul-kagame-sa
= https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/rwanda-kagame-assassine-ses-opposants-et-le-revendique_31382.html
= https://www.congoindependant.com/paul-kagame-a-la-vie-a-la-mort/
= https://lvsl.fr/rwanda-destabiliser-le-congo-pour-mieux-le-piller/
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: SACRÉ KAGAME, UN PROBLÈME, NOTRE PROBLÈME ! MAIS ENCORE ?!?
Kagame a toujours eu une grande idée de sa personne et de sa cause comme meneur et sauveur du peuple tutsi surtout après le génocide dont il a été victime en 1994. C'est une ambition qu'il a toujours eu et qui l'a poussé au pouvoir autoritaire dans son pays et à asseoir sa tutelle sur un voisin affaibli comme le Congo dont il continue à piller les richesses pour les intérêts vitaux de son petit pays pauvre et surpeuplé et dont il ambitionne toujours de balkaniser l'Est.
Aujourd'hui au fil de sa longue présence solitaire trop active à la tête du Rwanda, Kagame apparaît de plus en plus pour le rusé dictateur expansionniste et hégémoniste qu'il est même aux yeux de la CI qui a longtemps fermé les yeux sur ses dérives dictatoriales dans son pays et des crimes économiques et humains frisant un génocide de millions d'âmes au Congo. Si les dirigeants Congolais coupent réellement les ponts avec Kagame, ce dernier risque d’être davantage montré comme le danger qu'il représente dans l'Afrique des Grands Lacs et alentours. Paraphrasons Lincoln, "On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps"..
PS. Heureusement sous l'ombre de la France, Kagame a le génie d'exporter son expertise militaire à travers des partenariats juteux avec d'autres pays africains comme au Mozambique, en Centrafrique, au Benin, au Congo/Brazza. La France lui la pareille : après "le compromis à la française qui a abouti à l'intronisation de Mme Mushikiwabo à la tête de la Francophonie, une rwandaise dont le pays avait rompu avec le français, Macron veut pousser sa repentance dans le génocide rwandais jusqu'à ériger un monument en mémoire des victimes du génocide comme s'il devrait payer pour une France qui à un moment aurait souhaité le génocide des Tutsi. Kekieekieee... Bien sur personne sauf le Pape François pour évoquer le génocide oublié des millions des Congolais. Et ne parlons pas de l’historie nous contée par le même sacré Kagame d'une dette historique des terres rwandaises que nous aurions subtilisées à la Conférence de Berlin ; quand bien même ce serait vrai, depuis quand Leopold II serait devenu sujet Congolais ? Kiekieekieee.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/size][/b][/i][/color]
Aujourd'hui au fil de sa longue présence solitaire trop active à la tête du Rwanda, Kagame apparaît de plus en plus pour le rusé dictateur expansionniste et hégémoniste qu'il est même aux yeux de la CI qui a longtemps fermé les yeux sur ses dérives dictatoriales dans son pays et des crimes économiques et humains frisant un génocide de millions d'âmes au Congo. Si les dirigeants Congolais coupent réellement les ponts avec Kagame, ce dernier risque d’être davantage montré comme le danger qu'il représente dans l'Afrique des Grands Lacs et alentours. Paraphrasons Lincoln, "On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps"..
PS. Heureusement sous l'ombre de la France, Kagame a le génie d'exporter son expertise militaire à travers des partenariats juteux avec d'autres pays africains comme au Mozambique, en Centrafrique, au Benin, au Congo/Brazza. La France lui la pareille : après "le compromis à la française qui a abouti à l'intronisation de Mme Mushikiwabo à la tête de la Francophonie, une rwandaise dont le pays avait rompu avec le français, Macron veut pousser sa repentance dans le génocide rwandais jusqu'à ériger un monument en mémoire des victimes du génocide comme s'il devrait payer pour une France qui à un moment aurait souhaité le génocide des Tutsi. Kekieekieee... Bien sur personne sauf le Pape François pour évoquer le génocide oublié des millions des Congolais. Et ne parlons pas de l’historie nous contée par le même sacré Kagame d'une dette historique des terres rwandaises que nous aurions subtilisées à la Conférence de Berlin ; quand bien même ce serait vrai, depuis quand Leopold II serait devenu sujet Congolais ? Kiekieekieee.
"Rwanda : Paul Kagame, le président prêt à tout pour le pouvoir - 1 mai 2023
= https://afrique.lalibre.be/77170/paul-kagame-lintouchable-president-rwandais-voit-son-etoile-palir/
La journaliste britannique Michela Wrong publie un ouvrage sans complaisance sur le président rwandais. Un ouvrage pour lequel elle a recueilli une somme impressionnante de témoignages sur la violence exercée par cet homme depuis plus de 30 ans.
Michela Wrong signe un portrait sans concession du président rwandais Paul Kagame. Un portrait qui balaie près d’un demi-siècle d’histoire de cet homme devenu un acteur central de la politique africaine, depuis son exil ougandais jusqu’à son omniprésidence rwandaise, sa soif de pouvoir et sa détermination à se maintenir au sommet et à ne supporter aucun obstacle sur sa route. Michela Wrong, journaliste britannique parcourt l’Afrique depuis plus de 30 ans. Elle a pu rencontrer de nombreux acteurs de cette ascension.
En lisant votre livre, on a le sentiment que le monde entier s’est trompé pendant près de 30 ans sur cet homme ?
Au Rwanda, les opposants ou ses anciens alliés, ceux qui ont commencé le combat avec lui, parlent de Paul Kagame comme un “président par accident”. Ce n’est pas le sauveur qu’il aime incarner, ce n’était pas lui le chef ou le fondateur de son mouvement, le FPR. À l’origine, il y a un groupe d’hommes, essentiellement des anglophones rwandais venus d’Ouganda où ils étaient en exil. Paul Kagame a réussi à s’imposer progressivement en faisant le vide autour de lui. La plupart de ceux qui l’accompagnaient au début ont été marginalisés , emprisonnés, contraints à l’exil ou ils ont disparu dans des conditions mystérieuses quand ils n’ont pas été abattus.
Comment expliquer que cet homme soit ainsi parvenu à faire le vide autour de lui ?
De mes entretiens avec ceux qui l’ont connu, qui l’ont fréquenté, je retiens surtout la soif de pouvoir de cet homme. Ceux qui étaient à ses côtés ne l’appréciaient pas spécialement mais ils étaient en guerre au début des années 90 et il fallait faire front face à l’ennemi. Ils respectaient Kagame qui était le favori du président ougandais Yoweri Museveni et qui avait cette capacité à prendre des décisions, parfois difficiles, ce qui les arrangeait finalement. Lui, il avait son ambition dévorante et il s’était fixé un cap dont il ne dérogera pas. Jamais. Il avait toujours trois ou quatre coups d’avance sur les autres. Quand la guerre a été finie, il a pris le pouvoir et il était déjà trop tard pour autres.
Est-ce qu’on peut dire que le génocide des Tutsis a favorisé ce regard bien veillant sur Paul Kagame ?
Oui, la communauté internationale, l’Occident en particulier, a été très marquée par son incapacité d’empêcher ce génocide qui est évidemment une réalité qu’on ne peut remettre en question. Mais la culpabilité occidentale a fait qu’on a fermé les yeux sur les agissements de Monsieur Kagame pour asseoir son pouvoir.
Le regard sur le régime de Paul Kagame est-il en train de changer ? On a vu le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, critiquer le Rwanda pour son soutien à la rébellion du M23 qui déstabilise une fois encore l’est de la République démocratique du Congo. On a vu aussi la libération d’un opposant, Paul Rusesabagina, ce qui paraissait très improbable…
Oui, les choses bougent mais Kagame est toujours bien en place. Dans le dossier Rusesabagina, l’ancien gestionnaire de l’hôtel Mille Collines au moment du génocide, on a vu que la communauté internationale a été très embêtée quand il a été kidnappé par le pouvoir rwandais. Finalement, Rusesabagina a été remis en liberté sous la pression de Washington. On a gonflé le rôle joué par le Qatar dans cette libération pour ne pas mettre en exergue les tensions entre Kigali et Washington. C’était une manière pour Kagame de sortir de ce dossier sans perdre la face. Cet épisode souligne, selon moi, une évolution marquante du pouvoir de Paul Kagame. Il n’y avait aucune raison de chasser ce Monsieur qui est âgé et qui était en train d’abandonner son combat contre le pouvoir rwandais. Mais Kagame veut toujours montrer, et il le répète souvent dans ses discours en langue nationale, qu’il peut aller chercher ceux qu’il considère comme ses ennemis où qu’ils se trouvent. Il veut continuer à impressionner. Mais ici, il s’est tiré une balle dans le pied en s’attaquant à Rusesabagina qui a été décoré par la Maison-Blanche pour son action pendant le génocide. Cela démontre selon moi que Kagame s’est tellement isolé au pouvoir que plus personne n’ose le contredire ou au moins faire comprendre qu’il pourrait se tromper. Ceux qui auraient pu jouer ce rôle avant ne sont plus là ; comme Paul Karegeya, ancien compagnon de route qui pouvait dire certaines choses avant d’être contraint à l’exil et d’être finalement assassiné.
Kagame ne serait donc plus intouchable ?
Il n’a jamais été intouchable. Il a même toujours été vulnérable. Il dirige un tout petit pays qui est un des plus pauvres du monde. Mais il a été très malin, très habile pour donner cette impression d’être intouchable. C’est pour cela qu’il a développé ce business des interventions de son armée dans différents points chauds d’Afrique comme le Mozambique, la Centrafrique ou comme dans le dossier de l’accueil des demandeurs d’asiles rejetés du Royaume-Uni. C’est d’ailleurs incroyable que Londres ait pensé à ce petit pays surpeuplé, où le moindre lopin de terre est exploité, pour accueillir ces gens. C’est tout à fait surréel et c’est loin de faire l’unanimité à Londres.
Certains comptent sur le semeur de désordre pour ramener la stabilité”
N’est-il pas étonnant de voir que certains pays, comme la France, comptent sur l’armée rwandaise pour stabiliser certaines régions d’Afrique alors que l’Union européenne appelle, dans le même temps, Kigali à cesser son soutien aux rebelles du M23 qui déstabilisent l’est de la RDC ?
C’est complètement insensé. La France a fait appel au Rwanda pour protéger les intérêts de Total au Mozambique, elle compte aussi sur lui pour intervenir et stabiliser le Sahel, mais c’est le même Monsieur qui sème le désordre dans la région des Grands Lacs et il le fait depuis 1996. L’Union européenne a décidé d’envoyer de l’aide aux centaines de milliers de déplacés dans l’est de la RDC et dans le même temps, elle aide l’armée rwandaise. C’est schizophrénique.
Puisqu’on parle de l’est de la RDC, la situation des tutsis congolais y est très compliquée…
Ce n’est pas neuf. En 1994, quand je suis arrivée pour la première fois à Kinshasa, la question des Banyamulenges (population rwandophone du Sud-Kivu) était déjà au centre des débats. Aujourd’hui, le soutien de Kigali au M23, les rend encore plus vulnérables face aux autres Congolais.
En vous lisant, on vous sent sceptique sur l’aide étrangère en Afrique.
J’ai passé pas mal de temps au Kenya. Là, les opposants et une partie de la société civile demandaient que la communauté internationale – surtout le Royaume-Uni et les États-Unis – cesse d’envoyer des fonds parce qu’ils étaient détournés par le pouvoir. Mais elle n’a rien voulu entendre et a continué à déverser cet argent qui n’arrivait jamais à ceux qui en avaient vraiment besoin.
Qu’est-ce qu’on peut faire pour changer cette donne ?
Après la chute du Mur de Berlin, l’Occident a insisté sur l’importance d’avoir des élections transparentes, une presse libre, une société civile forte et écoutée. Depuis un certain temps, avec le retour d’une forme de guerre froide entre les grands blocs, on voit revenir en force le règne des fameux intérêts stratégiques. Les valeurs sont reléguées au second plan. C’est une erreur et on se retrouve à soutenir des régimes qui n’ont aucun – ou presque aucun – soutien populaire. On sait que les élections dans la région sont truquées. Personne ne peut croire que Kagame a été réélu avec plus de 95 % des voix. On sait que Félix Tshisekdi n’a pas été élu, que Museveni ne dispose pas du soutien populaire. Mais on ferme les yeux et c’est une erreur profonde. En définitive, ces régimes sont fragiles et il n’est pas bon d’être associé à ces pouvoirs qui s’imposent contre la volonté populaire.
On peut parler d’une dérive du pouvoir ?
On passe tout à ces Messieurs. Ils sont devenus les nouveaux rois. Ils peuvent même envisager d’installer leur fils sur leur trône. Regardez ce qui s’est passé au Tchad des Déby ou au Congo des Kabila. En Ouganda, on voit arriver le fils Museveni, au Rwanda, le nom du fils de Kagame, devenu son garde du corps, commence à être évoqué. Même scénario en Érythrée. Ce sont des monarchies qui s’installent.
Comment voyez-vous l’avenir du Rwanda ?
Il y a toujours un risque de coup d’État militaire même si Kagame a verrouillé un maximum de portes. Il va essayer de rester au pouvoir le plus longtemps possible…
Avant de passer le pouvoir à son fils ?
C’est tout à fait envisageable mais les enfants ne sont pas souvent à la hauteur. Paul Kagame est hors norme. Il est obsédé par le pouvoir. Il veut tout contrôler. Je ne pense pas que son fils, qui n’a pas son passé, qui n’aura pas d’autre légitimé que d’être son fils, pourra lui succéder avec la même détermination.
Michela Wrong : Rwanda. Assassins sans frontières, Ed. Max Milo, PP 515, Prix : 24,90 €
"Génocide des Tutsi au Rwanda : un monument bientôt érigé à Paris en mémoire des victimes"
https://www.france24.com/fr/france/20230407-g%C3%A9nocide-des-tutsi-au-rwanda-un-monument-bient%C3%B4t-%C3%A9rig%C3%A9-%C3%A0-paris-en-m%C3%A9moire-des-victimes
"Selon Paul Kagame, les terres appartenant au Rwanda auraient été données à la RDC, d’où la crise actuelle - 16 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/16/selon-paul-kagame-les-terres-appartenant-au-rwanda-auraient-ete-donnees-la-rdc-dou-la
= https://actualite.cd/2023/04/16/selon-paul-kagame-les-terres-appartenant-au-rwanda-auraient-ete-donnees-la-rdc-dou-la
"La une de la presse cette semaine à Kinshasa
À la Une: réplique de la presse congolaise aux propos de Paul Kagame sur «la dette historique en matière foncière» - 22/04/2023
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20230422-%C3%A0-la-une-r%C3%A9plique-de-la-presse-congolaise-aux-propos-de-paul-kagame-sur-la-dette-historique-en-mati%C3%A8re-fonci%C3%A8re
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230417-la-rdc-r%C3%A9agit-aux-d%C3%A9clarations-du-pr%C3%A9sident-rwandais-paul-kagame-sur-les-fronti%C3%A8res-congolaises
"Paul Rusesabagina, l'opposant et héros de "Hotel Rwanda", est aux États-Unis après sa libération - 30/03/2023
= https://www.france24.com/fr/afrique/20230329-paul-rusesabagina-l-opposant-et-h%C3%A9ros-de-hotel-rwanda-est-aux-%C3%A9tats-unis
" Entre sécurité et business, Paul Kagame tisse sa toile au Mozambique - 2 mai 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1431958/economie/entre-securite-et-business-paul-kagame-tisse-sa-toile-au-mozambique/
Alors que le président rwandais déploie des troupes au Cabo Delgado depuis 2021 pour lutter contre les jihadistes, plusieurs entreprises liées à Crystal Ventures, le holding privé qui appartient à son parti, se sont installées au Mozambique. Elles misent notamment sur le développement du mégaprojet gazier de TotalEnergies à Afungi.
= https://www.jeuneafrique.com/1432027/economie/au-rwanda-les-discrets-atouts-de-la-diplomatie-economique-de-paul-kagame/
= https://www.jeuneafrique.com/1438880/politique/video-paul-kagame-a-la-rescousse-de-patrice-talon-ce-que-laccord-de-defense-entre-le-benin-et-le-rwanda-va-changer/
= https://www.lepoint.fr/afrique/benin-rwanda-comment-les-deux-pays-entendent-renforcer-leur-cooperation-18-04-2023-2516752_3826.php
= https://www.jeuneafrique.com/1436578/politique/le-rwanda-promet-son-aide-au-benin-face-a-la-menace-terroriste/
"Guinée : Doumbouya dit vouloir s'inspirer du "modèle" rwandais - 18.04.2023
= https://fr.africanews.com/2023/04/18/guinee-doumbouya-dit-vouloir-sinspirer-du-modele-rwandais/
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= https://fr.africanews.com/2023/04/05/rwanda-kagame-et-ruto-echangent-sur-la-crise-dans-lest-de-la-rdc/
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"Les Forces Rwandaises de Défenses : de l’arrêt d’un génocide aux opérations de maintien de la paix -3/5/2023
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= https://brothermyephre.com/2023/05/02/rdc-rwanda-le-regime-de-paul-kagame-a-fait-creer-plusieurs-faux-comptes-sur-les-reseaux-sociaux-afin-de-manipuler-lopinion-internationale-voici-ces-faux-comptes-video/
"Paul Kagame, Berlin et la guerre contre le Kongo-Kinshasa - Par JP Mbelu - 18 avril 2023
= https://www.ingeta.com/paul-kagame-berlin-et-la-guerre-contre-le-kongo-kinshasa/
b]"RDC : Le soutien du Rwanda au mouvement rebelle du M23 n’est que la face visible de l’iceberg - 5 mai 2023[/b]
= https://afrique.lalibre.be/77245/rdc-le-soutien-du-rwanda-au-mouvement-rebelle-du-m23-nest-que-la-face-visible-de-liceberg/
"Adolphe Muzito, ex-Premier ministre congolais : "Il faut se préparer à faire la guerre au Rwanda" - 05.05.2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #[/size][/b][/i][/color]
ndonzwau
Re: SACRÉ KAGAME, UN PROBLÈME, NOTRE PROBLÈME ! MAIS ENCORE ?!?
ENCORE UN EXPLOIT DU RUSÉ KAGAME A JOUER AU POKER MENTEUR AVEC NOTRE INSIGNIFIANT TSHISEKEDI ???
C'est quelque part admissible que Kagame renvoie la tragedie de L'Est a la responsabilité première de Kinshasa, ça se passe chez nous et non au Rwanda bien quadrillé ; n'empêche que c'est de la fumesterie propagandiste de sa part de s'en dédouaner car sans le Rwanda le M23 qu'il qualifie simplement de Congolais n'existerait pas au point où il est aujourd'hui.
Et plus serieusement c'est quoi un M23 simplement Congolais, de qui est-il prinxipalement composé sinon des rebelles en mal de terres convaincus malgré leurs origines de préempter une nationalité Congolaise qui leur profite avec l'aide du Rwanda ? Et celui-ci fonde en effetc ses intérêts au Congo à partir de sa volonté et de son plan vital à en faire une ressource économique et le fruit d'une balkanisation de fait à son profit de la partie orientale de notre pays.
C'est quelque part admissible que Kagame renvoie la tragedie de L'Est a la responsabilité première de Kinshasa, ça se passe chez nous et non au Rwanda bien quadrillé ; n'empêche que c'est de la fumesterie propagandiste de sa part de s'en dédouaner car sans le Rwanda le M23 qu'il qualifie simplement de Congolais n'existerait pas au point où il est aujourd'hui.
Et plus serieusement c'est quoi un M23 simplement Congolais, de qui est-il prinxipalement composé sinon des rebelles en mal de terres convaincus malgré leurs origines de préempter une nationalité Congolaise qui leur profite avec l'aide du Rwanda ? Et celui-ci fonde en effetc ses intérêts au Congo à partir de sa volonté et de son plan vital à en faire une ressource économique et le fruit d'une balkanisation de fait à son profit de la partie orientale de notre pays.
Paul Kagame : « Le problème n’est pas entre moi et Tshisekedi, mais entre Tshiseke"Paul Kagame : « Le problème n’est pas entre moi et Tshisekedi, mais entre Tshisekedi et le M23 » - 22.09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1483925/politique/paul-kagame-le-probleme-nest-pas-entre-moi-et-tshisekedi-mais-entre-tshisekedi-et-le-m23/
Les relations entre Kigali et Kinshasa, la recrudescence des coups d’État en Afrique, l’élection présidentielle de 2024, l’Union africaine et le G20… Le président rwandais répond en exclusivité aux questions de Jeune Afrique.
Paul Kagame, président du Rwanda, à Kigali, le 17 janvier 2023. Vincent Fournier pour JA
Les coups d’État en Afrique de l’Ouest et les catastrophes naturelles en Afrique du Nord ont éloigné les projecteurs des médias internationaux de ce qui était, jusqu’à la mi-2023, leur « hotspot » favori sur le continent : la région des Grands Lacs. Un éloignement qui n’est que temporaire, tant les douze mois à venir risquent fort de les attirer à nouveaux au cœur d’une crise, celle que connaît l’est de la RD Congo, dont tous les ingrédients sont intacts.
"Coups d’État : pourquoi nul n’est à l’abri, par François Soudan - 19.09.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1475200/politique/coups-detat-pourquoi-nul-nest-a-labri-par-francois-soudan/
"Afrique: pourquoi tant de coups d’État ? -
31.08.2023
= https://www.lefigaro.fr/interna
"Après le coup d'État au Niger, quels pays d'Afrique sont menacés? - 09.09.2023
= https://www.slate.fr/story/251584/coup-etat-niger-afrique-ouest-putsch-junte-militaire-quel-pays-prochain-menace?amp
"L’Afrique a été secouée par huit coups d’État en trois ans - 31.08.2023
= https://www.ledevoir.com/monde/afrique/797205/l-afrique-a-ete-secouee-par-huit-coups-d-etat-en-trois-ans
"Nations-Unies/RDC : Tshisekedi refuse tout dialogue avec le M23 - 22/09/2023
= https://lecanape.rw/nations-unies-rdc-tshisekedi-refuse-tout-dialogue-avec-le-m23/
"RDC - Rwanda : De la guerre par procuration à un affrontement direct ? (Analyse) - 26.01.2023
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/rdc-rwanda-de-la-guerre-par-procuration-%C3%A0-un-affrontement-direct-analyse/2798488
"
"
"
ndonzwau
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