Y'A-T-IL UNE CHASSE AUX OPPOSANTS EN RDC ???
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Y'A-T-IL UNE CHASSE AUX OPPOSANTS EN RDC ???
Y'A-T-IL UNE CHASSE AUX OPPOSANTS EN RDC ???
Plus d'une fois des manifestants pacifiques dans la rue se réclamant des partis politiques opposants (c'est le cas des sympathisants de Fayulu ou de Lamuka) ou simplement stigmatisant la politique en cours ont été reprimés par les forces de l'ordre ou des membres des partis du pouvoir (UDS).
Derniérement des notables d'Ensemble de Katumbi ou lui même ont subi des refus de voyager ainsi que leurs membres ont été molestés dont quelques morts.
Un responsable du parti 'Envol' de Sesanga vient d'être abattu au Kasai Central et lui-même se plaint d'être victime des manœuvres du pouvoir.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Plus d'une fois des manifestants pacifiques dans la rue se réclamant des partis politiques opposants (c'est le cas des sympathisants de Fayulu ou de Lamuka) ou simplement stigmatisant la politique en cours ont été reprimés par les forces de l'ordre ou des membres des partis du pouvoir (UDS).
Derniérement des notables d'Ensemble de Katumbi ou lui même ont subi des refus de voyager ainsi que leurs membres ont été molestés dont quelques morts.
Un responsable du parti 'Envol' de Sesanga vient d'être abattu au Kasai Central et lui-même se plaint d'être victime des manœuvres du pouvoir.
"RDC: Delly Sesanga visé par le régime Tshisekedi - 26 avril 2023
= https://www.forumdesas.net/2023/04/delly-sesanga-vise-par-le-regime-tshisekedi/
*Touché par la perte de son lieutenant de longue date, le président d’Envol promet de poursuivre son combat et appelle les Congolais à la réprobation de la violence.
Delly Sesanga est visé par le régime Tshisekedi. C’est du moins l’analyse qui se dégage après l’assassinat, hier mardi 25 avril à Luiza dans la province du Kasaï Central, de Fabrice Mfuamba, président fédéral de son parti Envol.
Dans l’entourage de Delly Sesanga, on croit dur comme fer que cet acte odieux n’est pas un cas isolé. Bien au contraire il est commis dans le cadre des actions à mener par le pouvoir en place pour décourager les initiatives de Delly Sesanga, candidat déclaré à la Présidentielle du 20 décembre 2023.
En clair, explique-t-on dans les milieux d’Envol, « le régime de l’Union sacrée n’accepte pas une concurrence de taille dans l’espace Kasaï ». Et la montée de Delly Sesanga dans l’opinion dérange au point de faire mal à ses collaborateurs, mieux décourager tous ceux qui adhèrent à son projet.
Voilà pourquoi le président d’Envol, touché dans son for intérieur, est monté sur ses chevaux, hier mardi 25 avril, pour dénoncer l’assassinat du président fédéral de son parti Envol à Luiza. Il n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger cet acte crapuleux de la part du pouvoir de l’Union sacrée.
APPEL À LA RÉPROBATION
« Un jour triste pour la démocratie. Le pouvoir du régime Tshisekedi donne enfin le vrai visage de ce qu’il est », a dénoncé Delly Sesanga sans détours. « On le savait incompétent, et baignant dans les détournements publics…, mais de plus en plus il (le régime Tshisekedi) se démarque par la violence qui a besoin d’une réprobation totale », a fustigé le président du parti Envol au cours d’une conférence de presse.
L’élu de Luiza rappelle que « nous nous sommes battus pour un État qui défend chacun de nous. C’est une dérive grave qui mérite d’être dénoncée par tous les Congolais« . Il regrette que le régime en place plonge dans les pratiques que l’on pensait dépassées : assassinats, tueries, menaces…
Il déplore qu’ « un de nos combattants, compagnons a été assassiné en plein jour« . « Père de famille d’une cinquantaine d’années engagé à côté de moi depuis plus de 20 ans, il a payé le prix de son engagement politique. Sauvagement et lâchement abattu », a décrié Delly Sesanga.
LE MEURTRIER INTERPELLÉ
Devant des médias, le président d’Envol a affirmé que son meurtrier a été appréhendé par les services de la police. « Les premiers éléments en notre possession indiquent que le président fédéral d’Envol est victime d’intolérance politique. Cette pratique ne va jamais décourager Envol de poursuivre son combat ni de poursuivre avec ses ambitions politiques« , a déclaré Sesanga.
« Aucune tendance ne peut faire à courir la mort comme sanction« , a précisé Delly Sesanga rappelant que « cette situation vient s’ajouter à d’autres faits« , a-t-il révélé.
En effet, a-t-il fait savoir, « à Kananga, l’Agence nationale des renseignements (ANR) a appréhendé deux activistes qui soutiennent mon projet en tant que candidat Président de la République au motif qu’ils critiquent la gestion du chef de l’État Félix Tshisekedi. On leur a intimé l’ordre de quitter le mauvais côté. Et pourtant, chaque Congolais a le droit de choisir son camp politique« .
VICTIME DE SON PROJET
Le député Delly Sesanga s’étonne que son projet de société dérange la plateforme présidentielle. « On a souvent accusé la classe politique congolaise de ne pas avoir de projet de société. Mais voilà que le projet que nous portons et applaudi par la majorité soit aujourd’hui à la base de ce que nous vivons juste parce que nous sommes de l’opposition« .
Pour le numéro 1 d’Envol, « l’ANR ferait mieux d’aller arrêter ceux qui combattent contre la sécurité nationale, ceux qui collaborent avec les criminels…au lieu de s’attaquer aux paisibles citoyens« . « Que ces personnes détenues pour des raisons purement politiques du régime puissent être libérées parce qu’elles n’ont commis aucune infraction« , a tonné Delly Sesanga.
Nationaliste, Delly Sesanga estime que ce que lui et son parti endurent concerne tous les Congolais. Tout en rappelant le calvaire subi au Kasaï en décembre 2022, juste parce qu’il était candidat Président de la République, il explique que les faits vécus ne se passent pas seulement au Kasaï.
Au Katanga, a précisé Delly Sesanga, plusieurs personnes ont perdu leur vie. Il a également évoqué le cas de Mgr Fulgence Muteba victime d’une visite dans sa résidence officielle des personnes mal intentionnées à Lubumbashi.
"Kasaï Central : le responsable du parti de Delly Sesanga abattu à Luiza - 25 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/25/kasai-central-le-responsable-du-parti-de-delly-sesanga-abattu-luiza
Photo d'illustration
Fabrice Mfuamba, responsable du parti politique Envol du député national Delly Sesanga a été abattu aux petites heures de ce mardi 25 avril 2023 dans la cité de Luiza, fief électoral de Sesanga, apprend ACTUALITE.CD des sources policières locales.La police confirme la mort de Fabrice Mfuamba et dit craindre des troubles dans la cité de Luiza."Fabrice Mfuamba est président fédéral du parti Envol de Delly Sesanga. Ce matin, il s'est présenté dans une cabine téléphonique pour effectuer un retrait d'argent. Un homme est venu par derrière et lui a administré deux coups avec une barre de fer. Il est tombé sur place et est mort", explique une source locale.A Kananga, le ministre provincial de l'intérieur dit être au courant et révèle que sur base des informations lui fournies, le meurtrier serait un fou."Il est président d'une mutualité ici à Luiza en plus le fait par lui d'être président fédéral du parti de Delly Sesanga. Nous craignons des troubles à l'ordre public et demandons aux autorités des renforts", indique un responsable de la police qui ajoute que pour l'instant, les forces de l'ordre essaient de disperser la population en furie en tirant en l'air.Déjà ce lundi à Kananga, un partisan du regroupement politique Dynamique pour la refondation du Congo, proche de Delly Sesanga a été interpellé à l'ANR. Il aurait déclaré dans une émission radiophonique que le président Félix Tshisekedi était originaire du Kasaï Oriental et qu'il ne ferait rien durant son mandat pour le Kasaï Central. Après audition, ce proche de Delly Sesanga a été libéré."Je suis au courant de ce qui s'est passé à Luiza. Selon le bourgmestre de la commune rurale de Luiza, le meurtrier est un fou. J'ai ordonné qu'on l'arrête et c'est déjà fait. Nous allons évaluer si réellement il est fou", précise le ministre provincial de l'intérieur, Antoine Kalulambi.
"RDC : " Fabrice Mfwamba est victime de sa volonté à défendre le projet de la refondation du Congo porté par Envol "( Delly Sesanga) - 25 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/25/rdc-fabrice-mfwamba-est-victime-de-sa-volonte-defendre-le-projet-de-la-refondation-du
Le candidat président déclaré, Delly Sesanga, dénonce l'assassinat de Fabrice Mfuamba, Président fédéral du parti Envol dans la cité de Luiza, au Kasaï Central ce mardi 25 avril 2023.
Pour lui, en attendant les enquêtes en cours, les premiers éléments à sa disposition laissent comprendre que le responsable territorial de Envol a été abattu à cause de ses opinions politiques.Selon le Gouvernement provincial du Kasaï Central, le meurtrier de Fabrice Mfuamba serait un fou." C'est un responsable territorial du parti Envol, un compagnon engagé et déterminé qui était au service du parti, qui refusait le compromis avec le régime en place, qui s'opposait à des pratiques qui n'entraient pas dans le sens de l'intérêt de la population. Les premiers éléments donnent à voir que Monsieur Fabrice a payé de son courage, de sa ténacité et de sa volonté à défendre notre projet, à défendre une opinion publique. Aucun citoyen dans une démocratie ne devrait payer de sa vie pour la défense des intérêts de la nation et la défense de ses opinions", a dénoncé Delly Sesanga lors d'un point de presse tenu ce mardi à Kinshasa.
Par la même occasion, Delly Sesanga a aussi jugé injuste l'arrestation de Norbert Dibelayi à Kananga.Norbert Dibelayi aurait déclaré dans une émission radiophonique que le président Félix Tshisekedi était originaire du Kasaï Oriental et qu'il ne ferait rien durant son mandat pour le Kasaï Central. Après audition, ce proche de Delly Sesanga a été libéré." L'ANR a arrêté des membres de la Dynamique de la Refondation du Congo, Monsieur Norbert Dibelayi qui est encore au cachot au motif qu'il soutient le projet de la refondation du Congo. Ceux qui sont en train de l'interpeller lui demande de quitter le mauvais côté de l'histoire et qu'il ne doit pas critiquer le chef de l'État au Kasaï. C'est qui est inacceptable. Il n'y a pas de zones où un citoyen n'a pas la liberté de critiquer tel ou tel autre", a-t-il ajouté.
= https://7sur7.cd/2023/04/26/meurtre-du-president-federal-de-lenvol-luiza-attriste-honore-mvula-precise-que-cette
"Mort de Fabrice Mfuamba à Luiza : Honoré Mvula dément les fausses accusations portées contre le pouvoir par Delly Sesanga - 28.04.2023
= https://scooprdc.net/2023/04/26/mort-de-fabrice-mfuamba-a-luiza-honore-mvula-dement-les-fausses-accusations-portees-contre-le-pouvoir-par-delly-sesanga/
"RDC : Sesanga dénonce une dérive dictatoriale du régime Tshisekedi après le meurtre du président fédéral de l’Envol à Luiza -26.03.2023
= https://7sur7.cd/2023/04/26/rdc-sesanga-denonce-une-derive-dictatoriale-du-regime-tshisekedi-apres-le-meurtre-du
Delly Sesanga, président national du parti Envol, dénonce ce qu'il qualifie de « dérive dictatoriale » du régime Tshisekedi après le meurtre du président fédéral de sa formation politique à Luiza, territoire situé dans la province du Kasaï-Central.
Dans une conférence de presse tenue le mardi 25 avril 2023 à Kinshasa, cet opposant congolais indique qu'il est inacceptable qu'une personne soit lâchement abattue à cause de son opinion politique.Dans la foulée, Delly Sesanga a invité toutes les forces acquises au changement à une réprobation à cause de leur combat contre la violence.« Un pere de famille, un ami de lutte, quelqu’un qui m’a toujours accompagné depuis plus de 20 ans, sauvagement abattu. Il paye aujourd’hui le prix de son engagement, le refus de la compromission avec un pouvoir jugé décadent. Je dénonce une dérive dictatoriale d’un pouvoir qui veut à tout prix imposer une pensée unique », a fait savoir Delly Sesanga, tout en ajoutant que dans un État de droit, aucune opinion, aucun discours, aucune tendance ne peut avoir comme sanction la mort.
Cet acteur politique a, en outre, réitéré sa détermination de poursuivre son combat contre un pouvoir dictatorial, pour une alternance au sommet de l’État en dépit des menaces et intimidations.
Pour rappel, Fabrice Mfuamba, président fédéral du parti politique Envol/Kasaï Central, a été tué mardi dernier dans la cité de Luiza, fief électoral de Sesanga. Son assassin a été arrêté.
"Trois membres d’Ensemble pour la République détenus à l’ANR - 20 avril 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/04/20/trois-membres-densemble-pour-la-republique-detenus-a-lanr/
Justicia Asbl, dénonce la détention par les services de renseignement à
Lubumbashi de trois membres d’un parti de l’opposition. Cette organisation de défense des droits humains indique qu’il s’agit des partisans du parti Ensemble pour la République. Dans son communiqué publié ce mardi, Justicia Asbl déplore les conditions de détention de ces militants. Ainsi, elle exige leur libération.
Dans son communiqué, l’ONG Justicia donne les circonstances de l’arrestation de trois militants du parti de Moïse Katumbi.
« Éric Musaka, Russell Kasongo et Emma Kanu ont été enlevés par des éléments des services . L’arrestation a eu lieu à la station d’essence de Makomeno alors qu’ils s’approvisionnaient en carburant «
Lire aussi : https://magazinelaguardia.info/2023/04/19/kolwezi-un-defenseur-des-droits-humains-vit-en-clandestinite/
Toujours selon cette ONG, les trois militants ont ensuite été transféré au bureau du service de renseignement. Une information confirmée également par le parti Ensemble pour la République. » Nos avocats ont parlé avec un OPJ du service de renseignement. Ce dernier leur a dit …. Ces jeunes sont gardés chez nous... , explique Madame Clotilde Mutita du parti Ensemble pour la République . Ce parti de l’opposition indique en plus que les familles de ces trois jeunes sont très inquiets
De quoi les accuse -t-on
Quant aux motifs de cette arrestation, ils ne sont pas clairs indique l’ONG de défense des droits humains . » Ces militants d’Ensemble pour la République seraient soupçonnés d’appartenir au mouvement Bakata Katanga ».
Des accusations que rejette le parti politique Ensemble pour la République. Madame Clotilde Mutita, en charge de la fédération de ce parti dans le Haut Katanga assure que ce ne sont que des allégations.
» Je connais particulièrement l’un des trois, Éric Musaka. C’est un jeune très engagé au sein parti. En outre, c’est un monsieur très calme. »
De ce fait , madame Clotilde Mutita ne comprends pas les raisons de ces arrestations. Elle estime que c’est une forme d’intimidation. « L’environnement politique n’est pas bon au pays » dit- elle.
Entre-temps, l’ONG Justicia Asbl qualifie ces arrestations d’arbitraire. Elle indique que ces actions envers des hommes politiques et même des journalistes se multiplient. Surtout que le pays se rapproche de plus en plus des échéances électorales.
Que ce soit cette organisation ou le parti de Moïse Katumbi, tous exigent la libération des trois militants de ce parti de l’opposition.
"Lubumbashi : Un député de l’opposition victime des menaces - 14 avril 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/04/14/lubumbashi-un-depute-de-lopposition-victime-des-menaces/
Le député provincial Pablo Ngwej du parti politique ECT et membre du FCC explique avoir échappé à une tentative d’assassinat. Les faits se sont déroulés hier vers 15 heures à son domicile à Lubumbashi. Pour la société civile, une enquête sérieuse doit être diligentée pour que la lumière soit faite sur ce dossier.
Ce jeudi 13 avril , le député Pablo Ngwej demande à quelques jeunes de son quartier d’arranger la route . Caillasse et autres matériels sont acheminés sur place. Vers 15 heures , un mini bus de couleur blanche se présente à la résidence du député. Dans le véhicule, des hommes en tenues civiles et un seul en tenue de la police. « Les jeunes qui arrangeaient la route ont trouvé suspects ces gens et ont posé des questions sur leur présence à ma résidence. Tout de suite , ils ont fait des tirs, de sommation. Ils ont molesté ces jeunes. Et ont enlevé un autre. Jusqu’à présent , nous sommes à sa recherche » , explique le député Pablo Ngwej , joint au téléphone.
Selon ce député , ces hommes ne sont pas à leur première tentative. « La semaine dernière , dans la nuit de vendredi à samedi à 22 heures, des hommes ont également tenté de s’introduire à ma résidence. Pour lui, la motivation de ces tentatives n’est pas à chercher. Cela est lié à son travail en tant que député. « Car , chaque fois que je fais une intervention à l’Assemblée , je me sens menacé », confie-t-il à un autre journaliste de Lubumbashi. » Il y a trois jours , j’ai fait une interpellation au sujet de l’insécurité qui sévit dans la province.
Enquête sérieuse
Pour les membres de la Société Civile, il faut diligenter une enquête. Aslan Mbala, un jeune membre de la Société Civile partage cet avis. » il est clair que le député subit des menaces à cause de son travail . Et donc il faut diligenter une enquête sérieuse,pour identifier ceux qui lui veulent du mal », dit-il . Et d’ajouter : » Il faut aussi renforcer sa sécurité en entendant l’aboutissement de l’enquête ».
Contacté , le Major Lwamba, porte-parole de la police promet d’aborder le sujet très bientôt.
"Elections en RDC : les candidats et les ambitions se dévoilent - 26 Août 2022
= https://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-les-candidats-et-les-ambitions-se-devoilent/
"En RDC, un front anti-Tshisekedi se dessine en vue de l’élection présidentielle de décembre - le 25 avril 2023
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/04/25/en-rdc-un-front-anti-tshisekedi-se-dessine-en-vue-de-l-election-presidentielle-de-decembre_6170980_3212.html
Vendredi 14 avril, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga, tous candidats putatifs à la fonction suprême, se sont réunis à Lubumbashi.
"RD Congo : la désinformation, l'autre guerre qui se joue dans l'est - 21 dec 2022
= https://information.tv5monde.com/afrique/rd-congo-la-desinformation-l-autre-guerre-qui-se-joue-dans-l-est-482621
= https://ouragan.cd/2023/04/tous-contre-tshisekedi
= https://ouragan.cd/2022/10/envol-en-session-politique-sesanga-pointe-le-regime-tshisekedi-responsable-de-la-misere-des-congolais
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Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Y'A-T-IL UNE CHASSE AUX OPPOSANTS EN RDC ???
Y'A-T-IL BEL ET BIEN UN DOSSIER NGWABIJE, CE GOUVERNEUR DU SUD-KIVU QUI MALGRÉ LE DÉPIT GÉNÉRALISÉ DE LA POPULATION ET DE L’ASSEMBLÉE PROVINCIALE A SON ÉGARD QUI L'ACCUSENT DE GABEGIE ET D'ARROGANCE PASSE SOUS LES RADARS A TRAVERS DÉJÀ 5 MOTIONS DE DÉFIANCE ? JOUIT-IL DES PASSE-DROITS DEPUIS QU'IL A ENCARTE A L'UDPS ???
Une chose paraît évidente, la population n’en veut pas pourquoi alors le lui impose -t-on ? Serait-il plus efficace face au Rwanda ; est-il que ce Mr persiste en violations des lois et règlements démocratiques, un défi inacceptable du libre souverain qui continue à le désavouer. La loi du plus fort brut qui a comme nom Tshisekedi ? Certains avancent que le gouverneur serait un poulain personnel de la première dame elle-même originaire du Sud-Kivu.
On connait certes la tendance excessive des parlements provinciaux à se débarrasser de leurs gouverneurs mais 5 motions de défiance c'est quand même beaucoup trop pour expliquer son maintien venu d'en haut.
Selon beaucoup de Sud-kivutiens il y'a pour le moment une crise politique dans leur province et l'image du chef de l’État en serait ternie, ils l'invitent à le redorer pourquoi pas selon la société civile en choisissant une 'femme' là où les hommes' ont échoué. A noter que le ministre de l’Intérieur a suspendu toutes les activités à l’Assemblée provinciale. Va-t-on vers le bon chemin ? Une table ronde sur la paix et développement au Sud-Kivu est en cours.
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Une chose paraît évidente, la population n’en veut pas pourquoi alors le lui impose -t-on ? Serait-il plus efficace face au Rwanda ; est-il que ce Mr persiste en violations des lois et règlements démocratiques, un défi inacceptable du libre souverain qui continue à le désavouer. La loi du plus fort brut qui a comme nom Tshisekedi ? Certains avancent que le gouverneur serait un poulain personnel de la première dame elle-même originaire du Sud-Kivu.
On connait certes la tendance excessive des parlements provinciaux à se débarrasser de leurs gouverneurs mais 5 motions de défiance c'est quand même beaucoup trop pour expliquer son maintien venu d'en haut.
Selon beaucoup de Sud-kivutiens il y'a pour le moment une crise politique dans leur province et l'image du chef de l’État en serait ternie, ils l'invitent à le redorer pourquoi pas selon la société civile en choisissant une 'femme' là où les hommes' ont échoué. A noter que le ministre de l’Intérieur a suspendu toutes les activités à l’Assemblée provinciale. Va-t-on vers le bon chemin ? Une table ronde sur la paix et développement au Sud-Kivu est en cours.
"Sud-Kivu : Théo Ngwabidje bénéficie-t-il des parapluies ? - 29.04.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121238_sud_kivu_theo_ngwabidje_beneficie_t_il_des_parapluies.html
Le feuilleton Théo NGWABIDJE KASI, Gouverneur de la Province du Sud-Kivu est loin d’être conclu malgré la décision de la Cour Constitutionnelle le réhabilitant dans ses fonctions.
Pour beaucoup, Théo NGWABIDJE serait le protégé de la Présidence de la République, soit encore de la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi.
Dans l’entre temps, cette hypothèse est considérée comme mensonge de toutes sortes dans les coulisses du palais présidentiel.
Selon un site en ligne frère qui cite la source proche du palais présidentiel, »Théo Ngwabidje ne bénéficie d’aucun soutien du Président de la République, ni de son cabinet, moins encore de la Première dame de la République ».
La même source indique que »Félix Tshisekedi serait très irrité d’apprendre que des proches du Gouverneur du Sud-Kivu raconteraient à qui voudrait les entendre, que Théo Ngwabidje jouissait d’une protection certaine au plus haut sommet du pays ».
Congoreformes.com note qu’une mise en garde serait donnée au locataire de Nyamoma et à ses acolytes d’arrêter de se cacher derrière un soutien cauchemardesque d’une autorité imaginaire.
“Se mange risque de précipiter son départ”, écrit-il.
Nonobstant, la première Dame de la République Denise Nyakeru Tshisekedi, native du Sud-Kivu, aurait d’ailleurs plusieurs fois refusé de se rendre dans sa province natale, tant que les institutions du pays ne résolvent pas la crise de légitimité qui sévit dans la province, poursuite notre source.
“La première dame a repoussé plus d’une fois ses voyages au Sud-Kivu. C’est un message fort. Je le comprends comme un refus de la part de ma mère, de la nation, d’aller se faire accueillir par un gouverneur illégitime”, renchérit ce site frère.
Il sied de rappeler que cela fait plus de trois ans que règne un conflit de leadership entre le gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu. Cette dernière accuse l’exécutif provincial de mégestion et lui charge de plusieurs détournements et spoliation des terres de l’État.
"Sud-Kivu : Déchu à maintes reprises, le gouverneur Ngwabidje de nouveau réhabilité par la Cour constitutionnelle - 22-04-2023
= https://7sur7.cd/2023/03/22/sud-kivu-dechu-maintes-reprises-le-gouverneur-ngwabidje-de-nouveau-rehabilite-par-la
Le gouverneur du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi est de nouveau réhabilité par la Cour constitutionnelle après sa destitution par les députés provinciaux, le 24 novembre 2022.
L'arrêt de la Cour constitutionnelle a été rendu ce mercredi 22 mars 2023, lors d'une audience publique suite à une requête en inconstitutionnalité déposée par le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi.
Jubilant de sa réhabilitation, le gouverneur Ngwabidje s'engage à poursuivre la vision du chef de l'État Félix Tshisekedi au Sud-Kivu.Il sied de signaler que la réhabilitation du gouverneur Théo Ngwabidje intervient au moment où le vice-gouverneur et gouverneur intérimaire jusqu'avant cette décision de la Cour constitutionnelle, était invité à Kinshasa pour consultation par le vice-premier ministre et ministre en charge de l'intérieur, Daniel Aselo." Je rends grâce à Dieu et remercie la Cour constitutionnelle d'avoir promu l'Etat de droit par la réhabilitation de mon gouvernement. Je m'engage à poursuivre la vision du chef de l'État Félix Tshisekedi, le peuple d'abord, pour la consolidation de la paix et le développement du Sud-Kivu", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
Pour rappel, le gouverneur Ngwabidje et toute son équipe étaient destitués par les députés provinciaux lors du vote d'une motion de censure le 24 novembre de l'année dernière, pour incompétence, détournements et mauvaise gestion. Peu avant cette dernière motion, 3 autres motions étaient déposées à l'Assemblée provinciale contre le gouverneur Théo Ngwabidje et l'une l'avait encore destitué en décembre 2020 avant sa réhabilitation encore par la même Cour constitutionnelle quelques mois après.
" Qui veut la tête du gouverneur du Sud-Kivu ? - 24 avril 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1437379/politique/qui-veut-la-tete-du-gouverneur-du-sud-kivu/
Dans l’est de la RDC, un bras de fer oppose Théo Ngwabidje Kasi aux députés provinciaux, qui l’accusent de détournement et ont fait scission. Une querelle dans laquelle certains voient la main des ténors politiques de Kinshasa, en pleine lutte d’influence.
Les députés du Rivière Ruzizi ont mis en place une commission d’enquête dont les résultats imputent à Théo Ngwabidje Kasi des détournements de matériels donnés à la province par la Monusco. :copyright: DR
À Bukavu, sur la presqu’île de la Botte, l’Assemblée provinciale devait se réunir en séance plénière, le 15 avril dernier. Mais au même moment, l’hôtel Rivière Ruzizi, situé dans l’est de la ville, accueillait lui aussi une réunion des députés provinciaux. Et pour cause : depuis la fin de novembre, l’organe législatif de la province du Sud-Kivu, composé de 48 députés, s’est scindé en deux bureaux, et chacun clame sa légitimité.
Cinq motions de censure
La crise est si sérieuse que Kinshasa a décidé de réagir. Par la voix du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, le gouvernement a annoncé la suspension pour une durée indéterminée des activités de l’Assemblée, et ce, à compter du 14 avril, « pour prévenir tout trouble à l’ordre public ».
À Lire En RDC, Félix Tshisekedi fera-t-il de son père un héros national ?
"Sud-Kivu: après la réhabilitation du gouverneur Ngwabidje, désordre politique à la tête de l’Assemblée provinciale, des députés se disputent le bureau d'âge - 13 avril 2023
= https://actualite.cd/2023/04/13/sud-kivu-apres-la-rehabilitation-du-gouverneur-ngwabidje-desordre-politique-la-tete-de
Siège de l'Assemblée provinciale du Sud-Kivu
Deux groupes des députés provinciaux de la province du Sud-Kivu se disputent depuis la soirée de ce mercredi 12 avril la présidence du bureau d'âge de l'assemblée provinciale. Ce, après des pétitions initiées contre quatre membres du bureau de l’organe délibérant.
Un groupe conduit par Bashengezi Mirindi Patrice et un autre mené par Ntambuka Balekage Roger se disputent la légitimité de convoquer la plénière pour examiner les pétitions. Il faut le préciser, le premier groupe est composé des députés signataires des motions contre le gouverneur Théo Ngwabidje et la deuxième catégorie est constituée des auteurs des pétitions contre le bureau de l’assemblée.
Dans une correspondance, le directeur intérimaire de l'administration de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu, Keika Polepole, a fait part de l’installation ce mercredi 12 avril du bureau d'âge de l'organe délibérant conduit par Bashengezi Mirindi Patrice. Ce bureau est chargé de convoquer la plénière pour examiner les pétitions contre le vice-président Norbert Yabe, le rapporteur Amani Kamanda Jacques, le rapporteur adjoint Bumbu Malite Job et la questeure Blandine Kalafula.
Tous sont reprochés des mêmes griefs: "La convocation d'une session extraordinaire au mois de mars en violation de notre règlement, la constitution des commissions spéciales en violation du règlement d'ordre intérieur de l'assemblée, la rébellion contre les décisions judiciaires du reste irrévocables plus particulièrement celles de la Cour constitutionnelle".
Le président Lwamira Zacharie par contre n'est jamais apparu à l'assemblée provinciale depuis plusieurs mois. Étant sous une pétition, ses tâches sont exercées par le vice-président Norbert Yabe visé à son tour par une pétition.
Le bureau d'âge installé est contesté par d’autres députés qui l'estiment irrégulier. Dans une correspondance, ces élus indiquent que le président dudit bureau est suspendu par une décision de la justice et interdit de participer aux plénières.
"Nous vous prévenons que notre collègue Mirindi Bashengezi Patrice est suspendu de participer aux séances plénières de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu par l’arrêté RCRE rendu en date du 22 juin 2021 faisant office de la cour administrative d'Appel et qui lui avait été dûment signifié en date du 03 juillet 2021", indiquent ces députés qui, à leur tour ont installé leur bureau d'âge.
"Le bureau de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu informe les honorables députés provinciaux du Sud-Kivu, conformément au procès-verbal d'installation du bureau d'âge de ce 12 avril 2023, l'honorable Ntambuka Balekage Rogerest désigné comme président du bureau d'âge", dit ce groupe.
C’est la cacophonie politique qui règne à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu où la situation est tendue depuis plusieurs mois. 21 députés provinciaux ont déposé une motion de censure contre le gouvernement provincial. Le gouverneur Théo Ngwabidje a été mis à l’écart mais réhabilité par la Cour constitutionnelle après recours.
Dès son retour aux affaires cette semaine, une cinquième motion a été adressée contre lui et sera examinée ce vendredi 14 avril 2023 à l'assemblée provinciale.
Des circonstances qui suscitent des tensions entre différents acteurs politiques de la province du Sud-Kivu.
"Crise politique au Sud-Kivu : Le chef de l’État appelé à redorer son image « ternie » - avril 19, 2023
= https://actu30.cd/2023/04/crise-politique-au-sud-kivu-le-chef-de-letat-appele-a-redorer-son-image-ternie/
La société civile du Sud-Kivu appelle le chef de l’État à s’impliquer personnellement pour résoudre la crise politique qui secoue cette partie de la République démocratique du Congo.
Dans une déclaration faite à la la presse, mardi 18 avril 2023, à Bukavu, la société civile dit s’inquiéter du silence du président de la République face à la situation « pourrie » au Sud-Kivu.
« A-t-il oublié que le moment de la sanction populaire est proche et que cette situation de gouvernance chaotique au Sud-Kivu ternit son image ? », s’est interrogé Adrien Zawadi, président de la société civile du Sud-Kivu, appelant Félix Tshisekedi à agir.
Par ailleurs, la société civile du Sud-Kivu propose au chef de l’État de trouver une femme qui pourrait gérer la province car, estime-t-elle, tous les hommes ont échoué.
« Puisque la gestion des hommes a échoué, de trouver une femme, rassembleur aussi, capable de gouverner cette province jusqu’à la fin de la mandature », a ajouté Adrien Zawadi.
À noter que les relations ne sont pas au beau fixe entre le gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale au Sud-Kivu.
Cette situation a conduit à la division entre les députés provinciaux qui sont arrivés à créer deux bureaux parallèles dont certains soutiennent le gouverneur de province et d’autres exigent son départ.
Pour prévenir les troubles à l’ordre public, le vice-premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a suspendu toutes les activités à l’Assemblée provinciale.
= https://actu30.cd/2023/04/sud-kivu-lassemblee-provinciale-met-en-accusation-le-gouverneur-ngwabidje/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120651_l_assemblee_provinciale_du_sud_kivu_bipolarisee_la_cour_constitutionnelle_defiee.html
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-120670_claudel_lubaya_contre_la_fermeture_de_l_assemblee_provinciale_du_sud_kivu.html
= https://lesvolcansnews.net/2023/04/10/sud-kivu-une-nouvelle-motion-de-censure-contre-le-gouvernement-provincial-deposee-a-lassemblee-provinciale/
"Bukavu : ouverture de la table ronde sur la paix et développement au Sud-Kivu - 21/03/2023"
= https://www.radiookapi.net/2023/03/21/actualite/politique/bukavu-ouverture-de-la-table-ronde-sur-la-paix-et-developpement-au
Ouverture à Bukavu mardi 21 mars 2023 de la table ronde sur la paix et le développement du Sud-Kivu, à l’initiative de la Ligue des leaders pour la paix et le développement (LIPADE), avec l'appui de la maison civile du chef de l'Etat. Radio Okapi/Emmanuel Elameji
Les travaux de la table ronde sur la paix et le développement de la province du Sud-Kivu se sont ouverts ce mardi 21 mars à Bukavu.
La table ronde pour la paix et le développement du Sud-Kivu regroupe les députés et ministres, la société civile, les chefs religieux, les autorités traditionnelles et leurs partenaires.
Les participants se fixent l'objectif de se regarder dans les yeux et discuter pour jeter les bases d'un développement durable pour les dix ans à venir. Il s'agit aussi de rétablir la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.
Pour y parvenir, les fils et filles du Sud-Kivu s'engagent à "transformer les énergies négatives en énergies positives pour une province prospère".
Les principales questions soulevées ici portent sur la gouvernance, les infrastructures, la gestion des terres et des ressources naturelles du Sud-Kivu, qui génèrent des conflits intercommunautaires.
L'Assemblée nationale est représentée par son deuxième vice-président tandis que la facilitation est assurée par le deuxième vice-président de l'Eglise du Christ au Congo (ECC).
Ces assises ont été initiées par la Ligue des leaders pour la paix et le développement (LIPADE) avec l'accompagnement de la maison civile du chef de l'Etat. Leur clôture intervient dans quatre jours.
"Sud-Kivu : le gouverneur Théo Ngwabidje quitte l’AFDC-A qui l’avait porté à la tête de la province pour l’UDPS Tshisekedi
= https://www.kivuavenir.com/sud-kivu-le-gouverneur-theo-ngwabidje-quitte-lafdc-a-qui-lavait-porte-a-la-tete-de-la-province-pour-ludps-tshisekedi/
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Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: Y'A-T-IL UNE CHASSE AUX OPPOSANTS EN RDC ???
"Sud - Kivu : Des gouverneurs qui se succèdent et qui se ressemblent ? -
08.05.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-121577_sud_kivu_des_gouverneurs_qui_se_succedent_et_qui_se_ressemblent.html
Depuis les élections de 2006, les premières élections dites démocratiques en République Démocratique du Congo, la province du Sud-Kivu, située à l’Est de la RDC, a connu 5 gouverneurs. Ceux-ci sont proposés, ou mieux imposés, et « élus » presque dans les mêmes conditions.
Bien entendu, c’est Kinshasa qui décide. Pas les députés provinciaux. Dès lors, ils ne font allégeance qu’à Kinshasa seul ! Curieusement, ils sont déchus tous de la même manière par l’Assemblée provinciale. Au bout du compte, ce sont les habitants qui en sortent meilleurs perdants.
Province du Sud-Kivu, en RDC
A l’époque coloniale, la ville de Bukavu, appelée « Constermansville », était le chef-lieu du Kivu qui a donné naissance à 3 provinces actuelles. Il s’agit de la province du Maniema, la province du Nord-Kivu et celle du Sud-Kivu qui abrite Bukavu. Après le découpage du Kivu, le Sud-Kivu est resté la province la plus avancée par rapport à ses « provinces sœurs » aussi bien sur le plan infrastructurelle, économique, politique qu’éducationnelle.
Après 32 ans de règne du « Marechal » Mobutu renversé par Laurent Désiré Kabila en 1997, une forte instabilité s’est installée. Devenu successeur de son père à 29 ans, Joseph Kabila dirigera le « pays continent » au cœur de l’Afrique pendant 18 ans. Déchirée par des rébellions qui veulent déstabiliser le jeune président et s’accaparer des ressources minérales sollicitées par l’industrie technologique en pleine révolution, la RDC optera, en 2002, pour le système de gouvernance « 1+4 » où le président Joseph Kabila est secondé par 4 vice-présidents issus de rébellions avec comme mission principale d’organiser des élections démocratiques dans un bref délai.
En 2006, le pays tient ses premières élections « démocratiques », soit 46 ans après son indépendance. Le premier président de la république élu démocratiquement a été investi. Des parlementaires et des députés provinciaux ont été également votés. Selon la constitution, ces derniers, à leur tour, élisent les gouverneurs de province.[/size]
Au Sud-Kivu, malheureusement, du premier au cinquième connu, les gouverneurs élus n’ont placé au premier plan que des intérêts propres à eux, oubliant de servir la population pour qui ils sont placés au pouvoir. Devant la pression d’une telle population, les députés provinciaux n’ont fait qu’ « élire » pour déchoir sous peu et vice versa. C’est ainsi que dans 13 ans, soit de 2006 à 2019, la province montagneuse du Sud-Kivu a connu 5 gouverneurs, tous hommes.[/size]
Célestin Cibalonza Byateranya
Célestin Cibalonza a été élu gouverneur du Sud-Kivu le 27 janvier 2007, sous la liste du parti présidentiel, le PPRD, lead de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP). Le 10 février 2008, il va démissionner après une motion de défiance votée contre lui. Les députés provinciaux l’accusaient non seulement d’incompétence mais aussi de rébellion contre l’Etat congolais
De fortes tensions montent en province. Une délégation mixte composée des membres de l’Assemblée Nationale et du Sénat va être diligentée depuis la capitale. Conduite par Norbert Katintima du parti au pouvoir (PPRD), et qui deviendra plus tard deuxième président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), cette mission avait pour objectif de calmer la tension qui prévalait entre le gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu. Malgré cette délégation qui, visiblement tentait d’apaiser les élus provinciaux, Célestin avait démissionné.
Il s’en ira « queue entre les pattes » et aucune action palpable ne sera retenue à son actif par le Sud-Kivutien lambda. Une forte déception de la part d’un tout premier gouverneur de province après les toutes premières élections démocratiques
Louis Léonce Muderhwa, sous les pas de Célestin
]
Le 21 mars 2008, c’est Louis Léonce Muderhwa qui est élu gouverneur de la province du Sud-Kivu en remplacement de Cibalonza. A l’instar de son camarade, il sera contraint aussi à la démission le 15 avril 2010 dans presque les mêmes conditions. En mars 2010, sous la houlette de Guizot Mulengezi, une pétition va être initiée pour le faire partir. Les pétitionnaires l’accusaient de mauvaise gestion à la tête de la province.
Une commission d’enquête sera mise en place. Les conclusions des enquêtes vont relever plusieurs griefs dont une mauvaise gestion de la province, une gabegie financière, un budget voté mais non exécuté, des projets débutés mais jamais achevés. 22 députés provinciaux sur 34 vont voter pour le départ de Louis Léonce. Il passera 24 mois à la tête du Sud-Kivu avant de rendre le tablier. 17 mois au service du PPRD de Joseph Kabila sans répondre aux besoins sociaux criants de ses administrés.
Cishambo, « l’homme du Chef »
Après le départ de Muderhwa, c’est Kinshasa qui « imposera » Marcelin Cishambo comme nouveau gouverneur. Conseiller politique du président Joseph Kabila, il est « élu » le 12 juillet 2010, comme gouverneur de province pour le compte du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti au pouvoir.
Malgré ses multiples absences en province, il va battre le record en passant plus de 7 ans à la tête du Sud-Kivu.
Grâce à son caractère “impitoyable”, Marcelin Cishambo Ruhoya a tenté de redonner d’aération à la ville de Bukavu, en cassant plusieurs immeubles érigés anarchiquement dans l’emprise de la voirie urbaine. Il s’impliquera dans l’asphaltage d’autres artères de la ville telles que l’avenue Industrielle, la route Cimpunda, l’avenue Fizi et Hippodrome. Plus tard, la durabilité de ses infrastructures sera questionnée. Et la destruction d’immeubles longeant les routes n’a, malheureusement, pas été suivie de la mise en place d’artères modernes, ce qui a débouché à l’envahissement des espaces autrefois libérés.
Certes, c’est sous le règne de Cishambo que le tronçon allant de la Place de l’indépendance à Panzi a été asphalté. Cette portion de route, fait partie du projet de réhabilitation de la route nationale N°5 allant de Bukavu à Uvira, passant par les escarpements de Ngomo et la cité frontalière de Kamanyola. Alors qu’il était prévu que les travaux de cette route prennent 18 mois, pour relier les deux villes distantes de 122 km, 6 ans après le démarrage, la route n’a été asphaltée que sur une distance d’environ 5km.
A l’instar de ses prédécesseurs et camarades du PPRD, il sera accusé de mauvaise gestion. 18 députés provinciaux voteront une motion de défiance contre lui. Aussitôt, un climat de tension s’installe dans la province car juste après le vote, l’homme n’a plus eu accès aux comptes bancaires de la province.
Dans la région, il est possiblement vrai que certains noms traduisent les caractères de ceux qui les portent. Pendant son règne, « Cishambo » qui signifie ‘voleur’, se fera appeler « Cubaka », c’est-à-dire ‘le bâtisseur’. Ses proches et collaborateurs prêcheront ce nouveau nom à longueur des journées. Après son règne, le nom de Cubaka va disparaitre.
Gyrophare à tout bout de passage, injures faciles non seulement envers ses subalternes mais aussi vis-à-vis de sa population, le « bâtisseur » va démissionner en août 2017, laissant derrière lui une province divisée. Dans la mémoire de ses administrés, il s’est agi de sept ans de règne mais pas de gouvernance.
Nyamugabo, « l’homme d’actions »
Le 26 août de la même année, soit quelques jours après la démission de Cishambo, la CENI organise les élections des gouverneurs. Cadre du PPRD, Claude Nyamugabo Bazibuhe sera élu pour diriger la province
C’est contre toute attente que le candidat du parti au pouvoir n’arrivera pas à gagner les élections au premier tour. Ses 16 voix contre 12 de raflées par son adversaire ne feront pas la majorité de suffrages. Cadre de l’Union des Démocrates pour le Développement et le Social, UDDS, Elie Zihindula Mushengezi désistera au second tour et laissera Nyamugabo seul dans la course pendant que la population s’apprêtait à voir un nouveau visage qui n’est plus du PPRD. Sans surprise, Nyamugabo sera le 4ème gouverneur du Sud-Kivu après 2006. Il sera dit que Bahati Lukwebo, main-droite de Joseph Kabila à l’époque, aurait joué un rôle important pour qu’Elie Zihindula accepte de se retirer de la course et permettre à l’homme du chef de régner.
]Nyamugabo dirigera le Sud-Kivu d’octobre 2017 à mars 2019. Originaire du territoire de Kabare, il a donné l’impression de maîtriser la situation dans laquelle se trouvait la province et qu’il allait travailler pour la cause de la population, mais sa gouvernance a de plus en plus été remise en cause par cette population, avant d’initier la campagne « Nyamugabo Must Go ».
La plus grande trace de sa gouvernance au Sud-Kivu reste un géant portrait fixé à la place dite Essence, dans la ville de Bukavu, avec la mention « L’homme d’action ». A cela peut s’ajouter le concept « Nyantederisation » que sa gouvernance a introduit au lexique bukavien, qui traduit un tel égoïsme qui l’a poussé à bourrer les services de l’Etat, tout comme les services liés au gouvernorat, de personnes issues de son village de Nyantende.
Le Sud-Kivu retiendra que c’est sous Nyamugabo que les travaux de construction du « stade de Bukavu » à Nyantende ont été lancés pour une durée de 24 mois et que le constat fait plus de 5 ans après indique qu’il s’est agi des fonds jetés à l’eau. Les travaux ont été arrêtés et le chantier abandonné. Plus de 10 millions de dollars américains « enterrés ».
Ngwabidje, l’homme du « gouverner autrement »
La même année, la CENI va organiser les élections des gouverneurs au Sud-Kivu. Cette fois c’est l’AFDC qui va proposer le nom du candidat. Au début, ce parti cher à Bahati Lukwebo, va proposer le nom Jean-Jacques Purusi. Peu après, il va constater que ce dernier aurait une nationalité Belge. Face à cette difficulté et devant le temps qui presse, il fallait trouver un pion de rechange. « Beau-frère » de Lukwebo, Théo Ngwabidje Kasi sera l’homme ‘providentiel’.
Inconnu sur la scène politique, Ngwabidje sera vite présenté comme le candidat vivant avec la population dans les mêmes conditions. « Ces enfants étudient ici et sa femme fréquente le même marché que nous », disaient ses supporteurs pour convaincre la masse. Il bénéficiera alors du soutien des notables de la province et des structures de la société civile qui, finalement, espéraient avoir trouvé l’homme pour la reconstruction rapide du Sud-Kivu.
Des sensibilisations de tout genre, des dialogues et conférences ont été organisés pour présenter à la population un administratif dit « Garçon Bk » (garçon de Bukavu) et exhorter les élus provinciaux de porter leur choix sur ce pion dont le slogan est « gouverner autrement ».
Elu en mai 2019, Ngwabidje sera très vite surnommé « tonton millionnaire » pour s’être enrichi à la vitesse de la lumière. Il sera aussi accusé de mauvaise gestion sans précédent, d’incompétence, de spoliation des biens et domaines de l’Etat, de détournement et bien d’autres griefs.
Les espoirs ont fané. Les conditions sociales de la population et le cout de la vie sont alarmant. Les infrastructures routières dégradées et l’insécurité bat son plein.
En 4 ans de règne, il connaitra 4 motions dont deux de censure et deux de défiance, la dernière étant celle du 24 novembre 2022 et qui l’avait destitué. Deux fois déchu par l’assemblée provinciale, deux fois réhabilité par la justice.
Plus de motocyclistes dans la ville de Bukavu sur l’artère principale dite “Boulevard Emery Patrice Lumumba” afin de réduire les accidents; construction du tronçon Place Mulamba-Ruzizi I d’environ 3 Km sur le même boulevard sur fonds de la province, sont les actions les plus retenues de Ngwabidje en province. Le contrat “Jin Jang” annoncé par Ngwabidje pour la construction et l’asphaltage de la route Bukavu-Shabunda (326 Km) ferait de lui le leader soucieux du désenclavement des territoires. Ce projet apprécié par la population et dont la signature a été annoncée le 08 mars 2021, n’a jamais commencé !
Pendant que l’homme clame le développement de la province par des actions par lui initiées en conformité avec la « vision du Chef de l’Etat », les députés provinciaux motionnaires le jugent sur base des griefs sus évoqués qui, insistent-ils, font régresser le développement de la province. Curieusement, tous se disent soutenus par la population qui, pourtant, en est la principale victime.
Réhabilité le 22 mars 2023 par la cour constitutionnelle du pays auprès de laquelle il avait soumis sa requête, Ngwabidje a rejoint son cabinet en qualité de gouverneur le 10 avril 2023. Une nouvelle qui a jeté de l’huile au feu dans le camp des élus provinciaux qui ne jure qu’à son départ pour « délivrer la province du mal ».
A présent, le torchon brûle entre l’assemblée provinciale et le gouvernement provincial. Une nouvelle motion a été annoncée par les députés. Cela fera 5 motions dans 5 ans. Si Ngwabidje n’est pas limogé, fera-t-il des miracles dans les quelques 8 mois qui lui restent?
Qui finalement pour gouverner le Sud-Kivu ?
Plus d’un analyste s’interrogent sur le profil d’un gouverneur qui pourra enfin tirer la province du gouffre. Faut-il cette fois-ci essayer une femme ? Faut-il essayer un non originaire ? Faut-changer le mode de scrutin ?
Il est temps que les têtes pensantes du Sud-Kivu prennent conscience de l’avenir de leur province à défaut de quoi, le cercle infernal des gouverneurs au service de Kinshasa et de leurs autorités morales sera perpétuel !
Déchus pour détournement, spoliation, mauvaise gestion, etc., aucun de ces gouverneurs n’a été traduit en justice jusque-là.
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Dernière édition par ndonzwau le 17/7/2023, 1:39 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: Y'A-T-IL UNE CHASSE AUX OPPOSANTS EN RDC ???
FRANCK DIONGO LIBÉRÉ DEUX JOURS APRÈS L'ASSASSINAT DE CHÉRUBIN OKENDE ET ON NE SAIT TOUJOURS PAS POURQUOI IL A ETE ARRÊTÉ ET MAINTENANT LIBÉRÉ ? L'ARBITRAIRE EN PLEIN HEUREUSEMENT LA PANIQUE N'EST PAS LOIN...
Trois jours après l'assassinat de Chérubin Okende l'opposant connu Franck Diongo a été libéré samedi 15 juillet ; une libération totale ou provisoire, les versions different. Il avait été enlevé manu militari le 20 juin dernier alors qu’il revenait d’un deuil auquel Tshisekedi en personne avait participé. Pourquoi on en sait pas plus sauf le contexte de tensions avec les opposants réprimés et arrêtes ; on n'en sait pas davantage pourquoi il a été libéré alors que la Demiap venait de le transférer à la prison centrale de Ndolo.
Qu'en dire de plus à part le contexte tendu cité ci-dessus et que Diongo réputé radical est proche de Katumbi. Il ne serait pas en bonne santé selon sa famille. Diongo est le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) aujourd'hui dans l'opposition mais a été dans le passé très proche d'Etienne Tshisekedi.
Que lui reproche-t-on à part le fait qu'aujourd'hui l'atteinte à la sureté de l'Etat a bon dos comme le port d'armes déjà reproché à Kalonda mais dont Diongo a présenté le permis legal ; il faut surtout relever qu'après avoir été gracié par Felix Tshisekedi et sorti de prison, Diongo s'est progresivement écarté de celui-ci lui reprochant la continuité de toutes les anti-valeurs décriées dans le regime précédent. Franck Diongo est par ailleurs candidat déclaré à la presidentielle.
Voilà ; quelles suites maintenant de son statut d'homme libre, dont on ne peut vraiment détacher le souvenir malheureux du meurtre de Chérubin Okende ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Trois jours après l'assassinat de Chérubin Okende l'opposant connu Franck Diongo a été libéré samedi 15 juillet ; une libération totale ou provisoire, les versions different. Il avait été enlevé manu militari le 20 juin dernier alors qu’il revenait d’un deuil auquel Tshisekedi en personne avait participé. Pourquoi on en sait pas plus sauf le contexte de tensions avec les opposants réprimés et arrêtes ; on n'en sait pas davantage pourquoi il a été libéré alors que la Demiap venait de le transférer à la prison centrale de Ndolo.
Qu'en dire de plus à part le contexte tendu cité ci-dessus et que Diongo réputé radical est proche de Katumbi. Il ne serait pas en bonne santé selon sa famille. Diongo est le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) aujourd'hui dans l'opposition mais a été dans le passé très proche d'Etienne Tshisekedi.
Que lui reproche-t-on à part le fait qu'aujourd'hui l'atteinte à la sureté de l'Etat a bon dos comme le port d'armes déjà reproché à Kalonda mais dont Diongo a présenté le permis legal ; il faut surtout relever qu'après avoir été gracié par Felix Tshisekedi et sorti de prison, Diongo s'est progresivement écarté de celui-ci lui reprochant la continuité de toutes les anti-valeurs décriées dans le regime précédent. Franck Diongo est par ailleurs candidat déclaré à la presidentielle.
Voilà ; quelles suites maintenant de son statut d'homme libre, dont on ne peut vraiment détacher le souvenir malheureux du meurtre de Chérubin Okende ?
"Franck Diongo vient d’être libéré ! - 15.07.2023
= https://okapinews.net/une/flash-franck-diongo-libere/
Samedi, 15 juillet 2023-Alors qu’il était transféré à la prison centrale de Ndolo avant la fixation de son dossier, l’opposant Franck Diongo a été vu cet après midi à l’auditorat militaire dans la commune de la Gombe.
Quelques minutes après, l’annonce de sa libération totale a été faite par ses avocats. L’opposant radical est donc en route pour sa résidence.
Cette information a également été confirmée par le Coordonnateur National de la Génération Franck Diongo, Junior Ekanza joint au téléphone par OKAPINEWS.NET
Rappelons que Franck Diongo avait été arrêté le 20 juin dernier alors qu’il revenait d’un deuil à l’hôpital du cinquantenaire.
Selon plusieurs sources, une communication de son parti est attendue dans les prochaines heures.
Nous y reviendrons pour plus de détails
"RDC: L'opposant Franck Diongo libéré -:15 juillet 2023
= https://actualite.cd/2023/07/15/rdc-lopposant-franck-diongo-libere
"RDC : Franck Diongo libéré provisoirement - 15 juillet 2023
= https://7sur7.cd/2023/07/15/rdc-franck-diongo-libere-provisoirement
"RDC | Libéré, Franck Diongo est interdit de quitter le territoire national ! -
16/07/2023
= https://www.honorables.info/rdc-libere-franck-diongo-est-interdit-de-quitter-le-territoire-national/
"En RDC, que reproche-t-on à l’opposant Franck Diongo ? - 22.03.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1456160/politique/en-rdc-que-reproche-t-on-a-lopposant-franck-diongo/
Le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) a été arrêté le 20 juin. Très critique à l’égard du président Félix Tshisekedi, il est réputé proche de Moïse Katumbi et brigue lui aussi la magistrature suprême.
Candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain, Franck Diongo est aussi un allié politique de Moïse Katumbi. :copyright: DR
« Enlèvement avec une brutalité inouïe [digne] de l’époque stalinienne. » C’est ainsi que Paul-René Lohata, secrétaire général du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), a décrit devant la presse ce mercredi 21 juin l’interpellation du président du parti, Franck Diongo.
Aux renseignements militaires ?
Celui-ci a été arrêté mardi par des hommes armés alors qu’il venait d’assister, à l’hôpital du Cinquantenaire, à l’hommage rendu à Gérard Kabamba, ancien compagnon d’Étienne Tshisekedi, décédé le 9 juin. Une cérémonie à laquelle a également participé le président Félix Tshisekedi.
Selon nos informations, il serait détenu dans les locaux des renseignements militaires. Mais le MLP dit ne pas avoir été informé officiellement de l’endroit où a été emmené Franck Diongo. Contacté par Jeune Afrique, son avocat, John Omehata, assure lui aussi ne pas savoir où se trouve précisément son client.À LIREEn RDC, le bras droit de Moïse Katumbi poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État
« Je suis à la Demiap [Détection militaire des activités anti-patrie, renseignements militaires] pour m’entretenir avec les services. On m’affirme qu’il n’est pas là, explique John Omehata. D’après le garde du corps de mon client, quand on l’a arrêté, on l’a d’abord emmené à la police criminelle. Puis il a été conduit vers une destination inconnue. »[/size]
Que reproche-t-on à Franck Diongo ? Certaines sources font état d’une détention « illégale » d’arme à feu – une accusation similaire a été portée contre Salomon Idi Kalonda, le conseiller de l’opposant Moïse Katumbi qui a été arrêté le 30 mai et se voit désormais reprocher une collusion avec le Rwanda et des faits d’« atteinte à la sûreté de l’État ».
Revolver 9 millimètres
Sur les réseaux sociaux, des images circulent, sur lesquelles on peut voir un agent de sécurité sortir un pistolet du véhicule de Franck Diongo. Mais le MLP précise qu’il a obtenu cette arme — un revolver 9 millimètres – légalement, et qu’elle a été enregistrée le 6 février 2023 par Daniel Aselo, alors ministre de l’Intérieur.À LIREFace à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila renfile les gants[/size]
Candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain, Franck Diongo est aussi un allié politique de Moïse Katumbi. En décembre 2016, il avait été accusé d’avoir séquestré et roué de coups trois militaires de la Garde républicaine dans sa résidence – à l’époque, c’est Joseph Kabila qui était au pouvoir. Condamné à cinq années de détention pour « arrestation arbitraire et détention illégale aggravée », il aura passé plus de deux ans en prison jusqu’à ce qu’il soit gracié, en mars 2019, par un Félix Tshisekedi tout juste arrivé au sommet de l’État.
« Mensonge d’État »
La rupture avec le pouvoir date d’il y a presque un an, quand cet opposant réputé radical dénonce une « continuité de la mauvaise gouvernance basée sur la démagogie, le mensonge d’État, l’illusion démocratique, la corruption aggravée, l’enrichissement à outrance et illicite, la terreur, la gabegie financière, l’impunité, le tribalisme, le favoritisme aveugle, les détournements, les violations des droits de l’homme et des droits de l’opposition, le laxisme dans la gestion de la chose publique, le népotisme et l’absence de volonté politique de transformer la RDC en un véritable État de droit ».À LIREÀ Lubumbashi, fief de Kabila et Katumbi, la violence est-elle manipulée ?
Depuis cette diatribe prononcée le 20 juillet 2022, Franck Diongo a multiplié les critiques vis-à-vis du président Tshisekedi, accusé d’avoir « déçu l’espoir placé en lui ». « La RDC ne marche pas bien. [Félix Tshisekedi] ne pourra jamais obtenir un deuxième mandat parce qu’il dirige très mal le pays. Son régime est pire que celui de Kabila. Donnons-lui un carton rouge ! », lançait-il encore en mars dernier, appelant à un front commun de l’opposition contre l’actuel président.
Mi-avril, il avait ensuite participé au huis clos de Lubumbashi, qui avait réuni les figures de l’opposition congolaise, dont Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo Mapon et Delly Sesanga.
"RDC: l’opposant Franck Diongo, du parti Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) arrêté - 22 juin 2023
= https://afrique.lalibre.be/77881/rdc-lopposant-franck-diongo-du-parti-mouvement-lumumbiste-progressiste-mlp-arrete/
"Me John Omehata : « Franck Diongo est victime d'un enlèvement pur et simple » - 21/06/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/06/21/actualite/justice/me-john-omehata-franck-diongo-est-victime-dun-enlevement-pur-et-simple
"RDC : l’opposant Franck Diongo enlevé par les hommes en armes ! - 20 juin 2023
= https://b-onetv.cd/rdc-lopposant-franck-diongo-enleve-par-les-hommes-en-armes/
"RDC : Moïse Katumbi affirme que l'enlèvement de Franck Diongo est un assassinat à la démocratie - 21.06.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/06/21/rdc-moise-katumbi-affirme-que-lenlevement-de-franck-diongo-est-un-assassinat
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Y'A-T-IL UNE CHASSE AUX OPPOSANTS EN RDC ???
"AFFAIRE DES MERCENAIRES" : Y'AURAIT-IL UN ACHARNEMENT SOUTERRAIN DU POUVOIR CONTRE L'OPPOSANT KATUMBI QUI NE DIT PAS SON NOM ?
En effet c'est ce que je me suis dit lorsque j'ai vu surgir de nulle part des papiers sur cette affaire de mercenaires collée à Katumbi alors que je la croyais déjà soldée ; le hic est que je découvre que ce sont les Services de Renseignements, en l'occurrence l'ancien Conseiller du PR a.i JC Bukasa qui l'aurait relancée. Qu'est-ce donc ?
On découvre que passé la fameuse loi Tshiani, le régime de Tshisekedi a bel et ouvert ailleurs la guerre souterraine contre Katumbi en relançant via son ancien Conseiller en sécurité la fameuse affaite de recutement des mercenaires que le régime de 'JK' avait ouverte contre lui en instruisant le PG près la Cour de Cassation de rouvrir la fameuse affaire.
Déjà un abus dans la separation lentre l'Executif et le Judiciaire à des fins politiques, caractéristique de l'Etat se droit.
Ensuite l'examen du fond fe l'affaire renseigne que c'est Tshisekedi en personne qui avait exigé l’abandon de cette affaire alors qu'il etait chef de délégations lors du conclavep du « Rassemblement de l’opposition" avec la Cenco en decembre 2016.
Enfin plus important : le fameux recrutement des mercenaires américaines s'était résumé en la présence d'un consultant en sécurité américain qui offre certes des services même en personnel à ses clients mais rien de présumés 400 mercenaires présents, Katumbi en avait eu sans doute besoin pour sa protection personelle mais non pour des éléments à introduire en guerre au Congo.
[uLe Conseiller en sécurité Bukasa a du prendre conaissance de cette réalité qu'avait-il alors à rouvrir cette affaire sinon pour chercher la petite bête contre l'opposant des son Patron.[/u]
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet c'est ce que je me suis dit lorsque j'ai vu surgir de nulle part des papiers sur cette affaire de mercenaires collée à Katumbi alors que je la croyais déjà soldée ; le hic est que je découvre que ce sont les Services de Renseignements, en l'occurrence l'ancien Conseiller du PR a.i JC Bukasa qui l'aurait relancée. Qu'est-ce donc ?
On découvre que passé la fameuse loi Tshiani, le régime de Tshisekedi a bel et ouvert ailleurs la guerre souterraine contre Katumbi en relançant via son ancien Conseiller en sécurité la fameuse affaite de recutement des mercenaires que le régime de 'JK' avait ouverte contre lui en instruisant le PG près la Cour de Cassation de rouvrir la fameuse affaire.
Déjà un abus dans la separation lentre l'Executif et le Judiciaire à des fins politiques, caractéristique de l'Etat se droit.
Ensuite l'examen du fond fe l'affaire renseigne que c'est Tshisekedi en personne qui avait exigé l’abandon de cette affaire alors qu'il etait chef de délégations lors du conclavep du « Rassemblement de l’opposition" avec la Cenco en decembre 2016.
Enfin plus important : le fameux recrutement des mercenaires américaines s'était résumé en la présence d'un consultant en sécurité américain qui offre certes des services même en personnel à ses clients mais rien de présumés 400 mercenaires présents, Katumbi en avait eu sans doute besoin pour sa protection personelle mais non pour des éléments à introduire en guerre au Congo.
[uLe Conseiller en sécurité Bukasa a du prendre conaissance de cette réalité qu'avait-il alors à rouvrir cette affaire sinon pour chercher la petite bête contre l'opposant des son Patron.[/u]
"Moïse Katumbi et le spectre de « l’affaire des mercenaires » - 03.08.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1470415/politique/moise-katumbi-et-le-spectre-de-laffaire-des-mercenaires/
Dans un courrier adressé mi-juillet au procureur près la Cour de cassation, Jean-Claude Bukassa, désormais ex-conseiller en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, a demandé à être « fixé » sur l’état du dossier ouvert en 2016 contre l’opposant, dans l’affaire des « mercenaires ». Explications.
Moïse Katumbi, le 28 mai 2019, à l’Hotel Conrad de Bruxelles. Moise Katumbi, le 28 mai 2019, à l’Hotel Conrad, Bruxelles. :copyright: Johanna de Tessières/ Collectif Huma pour JA
C’était l’un des dossiers judiciaires phares des dernières années de pouvoir de Joseph Kabila. En mai 2016, la justice congolaise avait accusé Moïse Katumbi, alors candidat déclaré à l’élection présidentielle, d’avoir recruté des « mercenaires », et notamment d’anciens militaires américains, pour assurer sa sécurité.
À LIRERDC : Katumbi face à la justice, l’affaire des « mercenaires » expliquée à ceux qui ont raté le début
Mis en cause pour « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État », le président d’Ensemble pour la République avait alors dénoncé une procédure politique destinée à nuire à ses ambitions. Il avait ensuite quitté le pays, débutant un exil de trois ans, principalement en Europe. La procédure, elle, s’était poursuivie en RDC avant d’être classée sans suite en 2019, dans un contexte de décrispation politique après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi.
Lettre du CNS
"Au nouveau conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité -7 août 2023B
= https://www.congoindependant.com/au-nouveau-conseiller-special-du-chef-de-letat-en-matiere-de-securite/
Au nouveau Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité Prof. Esambo, incombe le devoir de privilégier des élections apaisées et de changer l’approche d’abus du Pouvoir judiciaire de son prédécesseur, Jean-Claude BUKASA.
MAÎTRE TSHISWAKA MASOKA HUBERT
Lubumbashi, le 06 août 2023.
L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) est vivement préoccupé par le haro public sur la révélation d’abus de pouvoir, destructif de l’état de droit contenu dans la lettre CS/2741/023 de Monsieur Jean-Claude Bukasa, alors Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, ad intérim, instruisant le procureur général près la Cour de Cassation de rouvrir « les affaires judiciaires de Moïse Katumbi ». Il est du devoir du nouveau Conseiller Spécial, le professeur Jean-Louis Esambo Kangashe d’apporter l’urgente correction qui impose à l’Exécutif de ne pas abuser de l’appareil judiciaire aux fins politiques.
En effet, dans ladite lettre, devenue virale sur les réseaux sociaux, le conseiller spécial a.i rappelle au Procureur Général près la Cour de Cassation (i) « l’injonction » de poursuivre l’ancien gouverneur du Katanga pour recrutement des mercenaires étrangers (plus de 400 anciens marines américains et commandos sud-africains), (ii) lui ordonne de le fixer sur l’état de ce dossier et (iii) d’attendre un « nouvel ordre ».
IRDH estime que cette lettre est scandaleuse du fait qu’elle rappelle « une injonction » abusive de Monsieur Alexis Thambwe Mwamba, alors ministre de la Justice au moment où son gouvernement était décrié et fortement honnis par la population. L’immixtion du Pouvoir Exécutif dans les affaires judiciaires, était l’une des mauvaises pratiques de l’ancien régime que les organisations de défense des droits humains dénonçaient, à tue-tête.
Pour l’IRDH, Il est absurde que le Conseiller Spécial du Président de la République Felix Tshisekedi reprenne comme mode de gestion de l’état de droit, des actions judiciaires politiquement motivées. Tout en sachant ou il devrait savoir que c’était le président Tshisekedi lui-même qui avait exigé d’inclure l’abandon pur et simple des telles pratiques, dans l’Accord de la Saint Sylvestre du 31 décembre 2016, quand il était chef de la délégation du « Rassemblement de l’opposition » aux négociations avec le régime de l’ancien président Kabila, sous l’égide de la CENCO.
En somme, IRDH recommande au professeur Jean-Louis Esambo de privilégier la tenue des bonnes élections, apaisées et inclusives, en veillant à ce que les services de sécurité qu’il dirige désormais, arrêtent de terroriser les magistrats, accusés publiquement d’incompétence et de corruption, au même moment qu’ils reçoivent des injonctions destructives de la démocratie et l’Etat de droit.Maître Hubert Tshiswaka Masoka
Directeur Général de l’IRDH
Téléphone: +243851103409 | Email: tshiswaka@hotmail.com
"RDC: Katumbi et affaire 400 mercenaires, Justicia ASBL s’inquiète
- 7 août 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/08/07/rdc-katumbi-et-affaire-400-mercenaires-justicia-asbl-sinquiete/
"RDC : Katumbi face à la justice, l’affaire des « mercenaires » expliquée à ceux qui ont raté le début - 11.05.2023
= https://www.jeuneafrique.com/324500/politique/rdc-katumbi-face-a-justice-laffaire-mercenaires-expliquee-a-ont-rate-debut/
L’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, est de nouveau entendu mercredi à l’office du procureur général près la cour d’appel de l’ex-Katanga, dans le sud du pays. Nouvel épisode d’une affaire présumée de recrutement de mercenaires. De quoi s’agit-il ?
Moïse Katumbi, entouré d’une foule de partisans, le 11 mai 2016 à Lubumbashi. :copyright: DR
Comme lors de sa première audition lundi dernier, Moïse Katumbi s’est rendu ce mercredi 11 mai à pied au parquet général près la cour d’appel de l’ex-Katanga, à Lubumbashi, où il est entendu dans le cadre d’une enquête sur le recrutement de mercenaires étrangers dans le sud de la RD Congo.
Accompagné de sa famille, de ses avocats, des stars du club TP Mazembe dont il est le président, de ses alliés politiques ainsi que d’une foule de partisans, le candidat déclaré à la présidentielle, tout de blanc vêtu et un drapeau de la RD Congo autour du cou, est arrivé vers 11 heures 20 au palais de justice.Plusieurs milliers de ses partisans qui étaient venus le soutenir, comme au premier jour de l’interrogatoire, scandant des chansons hostiles au président Joseph Kabila, ont été dispersés par la police. Certains ont pu forcer les barrages de police pour tenter d’occuper le bâtiment où devait avoir lieu l’audition, selon l’AFP.
Steve Wembi
@wembi_steve
[url=https://twitter.com/wembi_steve?ref_src=twsrc^t
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#RDC: entrée de @Moïse Katumbi au parquet. #lubumbashi plus de 20000 personnes derrière lui
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11:49 AM · 11 mai 2016
]Quelle est l’origine de l’affaire ?
Tout est parti d’une série d’arrestations de proches du dernier gouverneur de l’ex-Katanga. Le premier à être interpellé : Huit Mulongo, ancien directeur de cabinet de Moïse Katumbi. Le 22 avril, des agents de sécurité débarquent chez lui et l’arrêtent. Il est accusé de détenir illégalement une arme. Un revolver pourtant déclaré et enregistré auprès des services publics, selon sa défense.
Les choses s’accélèrent quarante-huit heures plus tard avec l’arrestation à Lubumbashi de deux fils de Pierre Lumbi, ancien conseiller spécial du chef de l’État, qui s’est rapproché de Moïse Katumbi. Là encore, une affaire de détention d’armes que les services de sécurité affirment avoir trouvées dans un hôtel de la famille Numbi. Pour réclamer leur libération, Moïse Katumbi annonce un meeting populaire le 25 avril.
Des arrestations à l’affaire des « mercenaires »
Mais le meeting annoncé n’aura jamais lieu. À la place, un feu d’artifice de gaz lacrymogènes contre les manifestants qui accompagnaient l’opposant sur le lieu du rassemblement. Plusieurs d’entre eux sont arrêtés. Certains seront libérés le lendemain « après quelques vérifications et contrôles administratifs », indiquent des sources sécuritaires gouvernementales.
Ce jour-là, les forces de sécurité arrêtent aussi Darryl Lewis, un citoyen américain, et trois Congolais (Idi Sefu, Yannick Kabinda et Franck Mwashila), qui se trouvaient dans un véhicule, derrière les manifestants. Tous les quatre sont présentés comme des « mercenaires étrangers au service de Katumbi » et transférés le 25 avril à Kinshasa.
Détenu et interrogé par l’Agence nationale de renseignement (ANR), Darry Lewis explique alors qu’il n’est qu’un fermier venu prospecter pour d’éventuels projets agricoles dans le sud de la RD Congo. Mais il se rétracte très vite pour affirmer qu’il est un « consultant en sécurité » dépêché à Lubumbashi pour évaluer le dispositif de la protection privée de l’ex-gouverneur Katumbi à qui l’État a retiré les policiers qui assuraient sa garde. Une deuxième ligne de défense soutenue par l’ambassade des États-Unis.
Que reproche-t-on à Katumbi ?
Mais pour les services de sécurité, Darryl Lewis est un mercenaire qui travaille pour Moïse Katumbi. Dès le 1er mai, le procureur général de la République Flory Kabange Numbi et des membres de l’ANR sont dépêchés à Lubumbashi pour mener des enquêtes.
Le 4 mai, le ministère de la Justice ordonne officiellement « [l’ouverture] d’un dossier judiciaire dans l’ex-province du Katanga », assurant détenir « la preuve documentée que plusieurs anciens militaires américains qui se trouvent actuellement au Katanga sont au service de M. Katumbi ». Ce dernier se déclarera candidat à la présidentielle quelques heures plus tard.
Alexis Thambwe Mwamba, le garde des Sceaux congolais, soutient qu’« il existe un réseau avec une société basée en Virginie aux États-Unis qui assure le recrutement de mercenaires spécialisés dans la formation, le maniement des armes, comme agent de sécurité, ou garde du corps ».
Quid de la réaction des États-Unis ?
Premiers concernés dans l’affaire, les États-Unis se disent « préoccupés » et suivent de près l’évolution de l’enquête judiciaire ouverte contre leur ressortissant, rejetant d’emblée toute accusation de mercenariat à son encontre.Des sources diplomatiques américaines, contactées par Jeune Afrique, soutiennent en revanche que Darryl Lewis travaille bien pour le compte d’une « société privée de sécurité très respectable qui offre ses services à plusieurs clients, publics ou privés, à travers le monde ».L’OPPOSANT MOÏSE KATUMBI FAIT FACE À UN HARCÈLEMENT POLITIQUE, DIT UN DIPLOMATE EUROPÉEN
Par ailleurs, Bruxelles et Paris n’ont pas officiellement pris position sur cette affaire présumée de mercenaires. « Mais tous les signaux indiquent que l’opposant Moïse Katumbi fait face à un harcèlement politique », souligne un diplomate européen basé à Kinshasa.
À l’en croire, « des sanctions devraient bientôt cibler quelques membres de l’entourage du chef de l’État congolais, qui encouragent la répression des opposants et font obstacles au respect de la Constitution en RD Congo ». Des ministres mais aussi des responsables de la police, de l’armée et des services de sécurité seraient dans le viseur de la communauté internationale.
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