LE TAISEUX ANCIEN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PARLERA OU NE PARLERA-T--IL PAS ; Y'A-T-IL QUELQUE INTÉRÊT POUR LE PAYS QU'IL S'EXPRIME POUR LE MOMENT ?
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LE TAISEUX ANCIEN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PARLERA OU NE PARLERA-T--IL PAS ; Y'A-T-IL QUELQUE INTÉRÊT POUR LE PAYS QU'IL S'EXPRIME POUR LE MOMENT ?
LE TAISEUX ANCIEN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PARLERA OU NE PARLERA-T--IL PAS ; Y'A-T-IL QUELQUE INTÉRÊT POUR LE PAYS QU'IL S'EXPRIME POUR LE MOMENT ?
Habitué à la discrétion sinon au secret, "JK" n'en a pas moins reçu publiquement ses proches à Kingakati le 16 juin dernier. Il avait bien besoin de parler et en attendant il a eu le temps d'appeller sa famille politique à la résistance et à la dignité afin de sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve actuellement, selon lui. Il reprocherait donc bien des choses à la gestion de celui qui l'a succédé. Il a même promis de s'adresser à l'opinion Congolaise et sans doute encore plus en ce moment où il ne manque pas de subir des "provocations".
Mais çela fera bientôt trois mois et toujours rien. Parlera ou ne parlera-t--il, il semble en avoir besoin lui-même et les Congolais seraient bien contents de l'entendre donner son avis de vive voix sur ce qu'il pense de la gestion de son successeur et des élections contestables qui s'annoncent.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Habitué à la discrétion sinon au secret, "JK" n'en a pas moins reçu publiquement ses proches à Kingakati le 16 juin dernier. Il avait bien besoin de parler et en attendant il a eu le temps d'appeller sa famille politique à la résistance et à la dignité afin de sortir le pays de la crise dans laquelle il se trouve actuellement, selon lui. Il reprocherait donc bien des choses à la gestion de celui qui l'a succédé. Il a même promis de s'adresser à l'opinion Congolaise et sans doute encore plus en ce moment où il ne manque pas de subir des "provocations".
Mais çela fera bientôt trois mois et toujours rien. Parlera ou ne parlera-t--il, il semble en avoir besoin lui-même et les Congolais seraient bien contents de l'entendre donner son avis de vive voix sur ce qu'il pense de la gestion de son successeur et des élections contestables qui s'annoncent.
"Le « bientôt » de Joseph Kabila - 02.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126472_le_bientot_de_joseph_kabila.html
Joseph Kabila Kabange
Joseph Kabila prend son temps. Alors qu’il a annoncé qu’il devait s’exprimer « dans les prochains jours » sur la situation générale de la République Démocratique du Congo, l’ancien Président traîne les pieds. Comme dans les habitudes de Kabila, le temps des autres n’est pas son temps.
Discret comme depuis sa prise de pouvoir en 2001 jusqu’à la passation du pouvoir en 2018, Joseph Kabila n’a pas dérogé à la règle : l’homme est resté énigmatique sur ses intentions, ses activités.
Mais il y a quelques mois, exactement le 16 juin 2023, devant une branche de sa famille politique (FCC), plus de 4 ans après la passation du pouvoir à son successeur ; il annonce cette fois qu’il va s’exprimer « dans les tous prochains jours ».
Objectif, selon Barbara Nzimbi, sa Conseillère en Communication : fixer sa famille politique sur les questions d’actualité au pays.
Barbara Nzimbi et Joseph Kabila
« A cet effet, Joseph Kabila a annoncé son intention de s’exprimer dans les tous prochains jours à la population congolaise. Le sénateur à vie appelle sa famille politique à la résistance et à la dignité afin de sortir le pays de la crise dans laquelle elle se trouve actuellement », disait-elle.
Il sait que ses paroles, ses gestes, ses actions et mouvements sont scrutés par des Congolais. Eux, qui veulent l’entendre sur la situation de leur pays alors que les relations avec l’actuel Président semblent s’être fortement détériorées. Mais son « bientôt » va finalement atteindre trois mois.
Pourtant, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a convoqué l’électorat pour les élections générales de décembre 2023. Son parti, le PPRD ainsi que son FCC refusent d’y participer évoquant des conditions non favorables à une élection libre et crédible. Encore une fois, Joseph Kabila reste silencieux, comme lors du démantèlement, à coup de billets verts notamment, de sa majorité parlementaire, issue des élections de décembre 2018.[/size]
Si nombreux de ses partisans et/ou des Congolais admirent son attitude, d’autres par contre ne cachent pas leur agacement, d’autant plus que c’est un ancien Président. Un homme qui connait le Congo et les dossiers et dont ses propositions pourraient peut-être aider à résoudre notamment la crise sécuritaire à l’Est du pays.[/size]
Plusieurs cadres de sa famille politique, le FCC, y compris ceux ayant occupé le premier rang dans sa gouvernance, ont choisi de traverser de l’autre bord de l’Union Sacrée de Félix Tshisekedi. Certains s’inquiétaient notamment de son silence quasi-permanent.
Ni le démantèlement des personnes issues du FCC dans les institutions, dont son petit frère évincé au poste de Gouverneur du Tanganyika, moins encore les ennuis politico-judiciaires de ceux qui lui sont restés fidèles ou encore des menaces d’arrestation à son encore distillé par des partisans du pouvoir… rien ne lui a fait changer d’avis.
Joseph Kabila a-t-il toujours l’intention de s’exprimer « bientôt » ? Quand le fera-t-il ? Quel est son temps par rapport à la situation que traverse le Congo ? Préfère-t-il aller jusqu’au bout pour observer le jeu d’une classe politique qui l’a « fortement déçu », selon un partisan ? Des nombreuses questions persistent alors que le fils de Mzée Kabila prend son temps entre Kingakati et Kashamata.
« Comme je n’aime pas les adieux, je préfère vous dire à bientôt », disait Joseph Kabila le 17 août 2018 à Windhoek en Namibie devant les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats d’Afrique australe (SADC).
En tout cas, comme dans Apocalypse 22 :12 où Jésus-Christ annonce qu’il revient « bientôt » et dont son retour aura finalement duré plus de 2000 ans, Joseph Kabila ne se presse pas. Il connait sa montre et visiblement, elle ne tourne pas comme toutes les autres montres !
"DC: longtemps silencieux, Joseph Kabila renoue le contact avec sa famille politique - 18.06.2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230617-rdc-longtemps-silencieux-joseph-kabila-renoue-le-contact-avec-sa-fa
À six mois de la tenue des élections, les états-majors politiques se mobilisent. Longtemps silencieux, l’ancien président Joseph Kabila renoue le contact avec sa famille politique. Il a amorcé depuis le début du week-end une série de rencontres avec les cadres du Front Commun pour le Congo (FCC) pour les rassurer et donner une certaine ligne de conduite. La première rencontre a eu lieu vendredi 16 juin dans son domaine privé de Kingakati, dans la périphérie de Kinshasa.
L'ancien président de RDC Joseph Kabila sort de son silence. (image d'illustration) :copyright: AP Photo/Jerome Delay
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Joseph Kabila a d’abord parlé de lui. Devant environ 50 personnes dont l’ancien candidat à la présidentielle Emmanuel Shadari et d’autres fidèles parmi les fidèles, il s’est présenté en leader, affirmant qu’il n’a pas pris sa retraite et n’a jamais abandonné la politique.
« La passion que j’ai pour ce pays n’a jamais faibli », a-t-il notamment assuré selon un des participants. Joseph Kabila a justifié son silence qu’il a qualifié de stratégique. Il s’est dit prêt à jouer un rôle politique et à l’assumer pleinement face aux enjeux liés à la survie de la nation.
Au cours de cet entretien d’environ une heure, il a également promis de multiplier les rencontres avec ses lieutenants dont les parlementaires. Réputé réservé et taciturne, il a par ailleurs annoncé qu’il va s’adresser à la population congolaise sur la situation actuelle du pays et le rôle qu’il va jouer en tant qu’ancien chef de l’État et en tant que leader politique.
Face à ses proches, il a dressé un tableau très sombre de la situation sécuritaire. Il s’est posé par exemple la question de l’organisation des élections dans des zones hors de contrôle de l’État. Joseph Kabila avait déjà partagé cette inquiétude avec Bintou Keita, la cheffe de la Monusco et avec les rares diplomates qu’il a rencontrés ces dernières semaines.
En rapport avec les élections justement, il a rappelé que lui et sa famille politique ne participeront à ce processus que si les conditions pour tenir de bonnes élections sont réunies. Aussi, a-t-il appelé les cadres du FCC à résister, à se mobiliser et à mobiliser la population contre ce qu'il a appelé « la dictature qui s’installe ».
"RDC: A six mois des élections, Joseph Kabila bat le rappel des troupes - 16.06.2023
= https://actualite.cd/2023/06/16/rdc-six-mois-des-elections-joseph-kabila-bat-le-rappel-des-troupes
Joseph Kabila à Kingakati[
Barbe grisonnante, sourire aux lèvres, Joseph Kabila semble détendu quand il salue ce vendredi les caciques, ceux qui sont restés fidèles après les nombreux départs que lui, son parti et son regroupement politique ont subis. La rencontre se déroule au Mont Ndeke, à Kingakati.
Les accolades et les photos terminées, en chef de file, il prend place devant ses proches et adopte un ton ferme. Comme il l’avait déjà répété aux rares personnes qui l’avaient précédemment rencontrées, il a dressé un tableau sombre du pays, un pays en crise, a-t-il décrit. Selon les participants contactés par ACTUALITE.CD, il a parlé de la nécessité pour la RDC de survivre, mais n’a pas donné clairement sa position sur les élections. Il a laissé entendre qu’il n’a pas pris sa retraite politique et a promis de s’adresser incessamment à la population.
C’est depuis le début de l’année qu’il hésite à prendre la parole publiquement. Il avait annoncé une rencontre avec quelques journalistes triés sur le volet, le rendez-vous était prévu pour le premier trimestre, mais il ne s’est pas concrétisé.
Les questions qui se posent aujourd’hui au sujet du sénateur à vie semblent simples: quel avenir politique pour l’ancien président ? Va t-il rejoindre la rue comme les autres opposants ? La poignée de mains entre lui et Moïse Katumbi en juin 2022, à Lubumbashi, avait fait le tour du web congolais. Certains voyaient en cette accolade, le signe d’un rapprochement, d’une réconciliation. Cependant, les deux hommes ont gardé leur distance, selon leur entourage. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation politique dirigée par Joseph Kabila n’a pas rejoint la dynamique de Lubumbashi. Il n’a même pas participé aux opérations d’enrôlement des électeurs. Quand bien il partage les mêmes critiques contre la Commission électorale, il n’est pas loin d’un schéma du boycott
« Ceux qui se sont réunis à Lubumbashi sont dans une démarche interne au processus électoral. Ils sont dans un bateau qui a quitté le quai. Nous sommes restés sur la terre ferme. Nous ne sommes pas partie prenante à ce processus électoral », a expliqué à ACTUALITE.CD un cadre du PPRD présent à la rencontre de Kingakati dans les conditions actuelles décriée par le FCC.
"Processus électoral : « Les 10 ans qu’ils veulent donner à Tshisekedi, il faut d’abord qu’il justifie les 5 ans qu’il vient de passer à la tête du pays » (PPRD Ferdinand Kambere) - 30.08.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126348_processus_electoral_les_10_ans_qu_ils_veulent_donner_a_tshisekedi_il_faut_d_abord_qu_il_justifie_les_5_ans_qu_il_vient_de_passer_a_la_tete_du_pays_pprd_ferdinand_kambere.html
Le secrétaire permanent adjoint du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Ferdinand Kambere, a dénoncé, avec fermeté, la « destruction méchante » d’une partie de la résidence de l'ex-chef de l'État, Joseph Kabila, à Kinshasa dans la commune de la Gombe.
Joint par Média Congo Press (MCP), ce samedi 02 septembre 2023, Ferdinand Kambere a indiqué que son parti politique a dénoncé une provocation de plus du régime de Félix Tshisekedi envers Joseph Kabila.
« Aujourd'hui, nous avons été alertés par les camarades qu’il y avait une opération pour défoncer l'enclos de l'enceinte de la résidence du Raïs Joseph Kabila Kabange. On a vu des militaires de la garde républicaine et quelques agents de l'urbanisme vouloir, sois-disant, briser des barricades qui se trouveraient en ce lieu. Mais, pour nous, c'est un acte de provocation de plus. On ne peut pas comprendre qu’après avoir ouvert le boulevard Tshatshi jusqu'à l'entrée de la résidence, ils ont vu comment cette dernière a été clôturée par lui-même (Joseph Kabila). Depuis tout ce temps-là, on ne lui a jamais notifié d'une quelconque décision de l'ouverture d'une avenue ou on lui reproche plutôt de l'avoir occupée», a dénoncé Ferdinand Kambere.
Et de poursuivre : « Depuis tout ce temps, c'est seulement aujourd'hui que nous voyons des militaires et des tracteurs devant sa résidence pour lever toutes les barrières, comme si ces dernières étaient illégales pour une résidence d'un ancien président de la République ».
Inquiet de la sécurité de l’autorité morale de son parti, Ferdinand Kambere a fait savoir que cette opération commanditée est « cavalière » et « illégale ».
« S’il faut s'attaquer à la sécurité autour de la résidence d'un ancien président de la République, quelle est l'intention derrière tous ces actes ? On n'a pas encore cessé de pleurer les morts des massacres de Goma, maintenant, on nous distrait avec une opération cavalière et illégale », a indiqué le Secrétaire permanent adjoint du PPRD.
Pour désenclaver les nouvelles constructions dans le quartier Socimat , dont les propriétaires seraient des membres de la famille politique du président Félix Tshisekedi, le ministère de l'urbanisme et de l’habitat a décidé de créer un chemin en démolissant un mur de la résidence communément appelée « GLM » et appartenant à Joseph Kabila. Cette décision a été mal digérée par ses proches qui ont envahi le lieu pour empêcher la poursuite de l’opération.
"Destruction du mur de GLM : le secrétaire permanent adjoint du PPRD dénonce une nouvelle provocation du régime Tshisekedi vis-à-vis de Joseph Kabila - 03.09.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126489_destruction_du_mur_de_glm_le_secretaire_permanent_adjoint_du_pprd_denonce_une_nouvelle_provocation_du_regime_tshisekedi_vis_a_vis_de_joseph_kabila.html
Le secrétaire permanent adjoint du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Ferdinand Kambere, a dénoncé, avec fermeté, la « destruction méchante » d’une partie de la résidence de l'ex-chef de l'État, Joseph Kabila, à Kinshasa dans la commune de la Gombe.
Joint par Média Congo Press (MCP), ce samedi 02 septembre 2023, Ferdinand Kambere a indiqué que son parti politique a dénoncé une provocation de plus du régime de Félix Tshisekedi envers Joseph Kabila.
« Aujourd'hui, nous avons été alertés par les camarades qu’il y avait une opération pour défoncer l'enclos de l'enceinte de la résidence du Raïs Joseph Kabila Kabange. On a vu des militaires de la garde républicaine et quelques agents de l'urbanisme vouloir, sois-disant, briser des barricades qui se trouveraient en ce lieu. Mais, pour nous, c'est un acte de provocation de plus. On ne peut pas comprendre qu’après avoir ouvert le boulevard Tshatshi jusqu'à l'entrée de la résidence, ils ont vu comment cette dernière a été clôturée par lui-même (Joseph Kabila). Depuis tout ce temps-là, on ne lui a jamais notifié d'une quelconque décision de l'ouverture d'une avenue ou on lui reproche plutôt de l'avoir occupée», a dénoncé Ferdinand Kambere.
Et de poursuivre : « Depuis tout ce temps, c'est seulement aujourd'hui que nous voyons des militaires et des tracteurs devant sa résidence pour lever toutes les barrières, comme si ces dernières étaient illégales pour une résidence d'un ancien président de la République ».
Inquiet de la sécurité de l’autorité morale de son parti, Ferdinand Kambere a fait savoir que cette opération commanditée est « cavalière » et « illégale ».
« S’il faut s'attaquer à la sécurité autour de la résidence d'un ancien président de la République, quelle est l'intention derrière tous ces actes ? On n'a pas encore cessé de pleurer les morts des massacres de Goma, maintenant, on nous distrait avec une opération cavalière et illégale », a indiqué le Secrétaire permanent adjoint du PPRD.
Pour désenclaver les nouvelles constructions dans le quartier Socimat , dont les propriétaires seraient des membres de la famille politique du président Félix Tshisekedi, le ministère de l'urbanisme et de l’habitat a décidé de créer un chemin en démolissant un mur de la résidence communément appelée « GLM » et appartenant à Joseph Kabila. Cette décision a été mal digérée par ses proches qui ont envahi le lieu pour empêcher la poursuite de l’opération.
"RDC : ce «deal» confirmé entre Felix Tshisekedi et Joseph Kabila - 28.02.2019
= https://afrique.latribune.fr/politique/2019-02-28/rdc-ce-deal-c
Le processus électoral a-t-il été biaisé lors de la présidentielle qui a porté Félix Tshisekedi au pouvoir? En visite à Windhoek en Namibie, le président congolais a reconnu du bout des lèvres, l’existence d’un «deal» entre son camp et celui de Joseph Kabila pour la première transition pacifique du pouvoir en RDC. Même si Felix Tshiskedi préfère parler d’«entente», le jeu sur les mots n’en sème pas moins le doute sur des négociations secrètes entre les deux chapelles politiques, avant même la proclamation des résultats.
Felix Tshisekedi et Joseph Kabila,le 27 février 2019, au Palais de la Nation à Kinshasa, la capitale de la RDC. (Crédits : Reuters)
Certains y voient un aveu, d'autres une clarification pour couper court aux supputations. Entre les deux, la déclaration de Felix Tshisekedi est loin de dissiper les doutes sur l'existence d'un «deal» entre son camp et celui de Joseph Kabila. Le président l'a confirmé lors de sa conférence conjointe avec Hage Geingob, le président de la Namibie, à qui il a rendu une visite ce mardi 26 février 2019.
Reconnaissance tacite du «deal» par Felix Tshisekedi
En réponse à la question d'une journaliste, Felix Tshisekedi a reconnu, au moins tacitement, l'existence de ce «deal », dans le sens de favoriser la première alternance pacifique entre un pouvoir sortant et un pouvoir élu depuis l'indépendance de cette ex-colonie belge au cœur de l'Afrique centrale.
Lire aussi :RDC / Sanctions de l'UE : Kinshasa déterminée à engager des représailles
«C'est un deal que nous avons fait pour que, d'abord, l'alternance se fasse pacifiquement. Donc, il y a eu cette entente, et elle s'est faite pacifiquement pour qu'après les élections législatives et la majorité qui s'en est dégagée, il y ait une coalition avec le camp de M. Kabila, le camp sortant, le camp sortant», a répondu le président congolais. Un revirement dans le choix des mots qui sème le doute.
Pour le contexte, bien avant le 10 janvier, la date officielle de la proclamation des résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 par la Ceni, la commission électorale, plusieurs rumeurs faisaient état d'une ouverture de négociations secrètes entre la coalition Cap pour le changement (CACH) et le camp du Front commun pour le Congo (FCC). Pour quel contenu ?
A ce moment-là, sans confirmation de l'un ou l'autre l'on parlait d'une inversion des résultats de la présidentielle au profit de Felix Tshisekedi pour le propulser sur le fauteuil vacant de Joseph Kabila tandis que celui-ci garderait la haute main sur le parlement, en plus de son siège de sénateur à vie.
Explications présidentielles
Depuis Windhoek, Felix Tshisekedi a donné une autre explication, sans parler du contenu de ce «deal». «Jusqu'ici, c'est cet accord -si on appelait cela le deal- qu'on peut dire avoir fait pour le Congo. Pour le reste, les discussions vont bientôt commencer pour la formation d'un gouvernement» dans le cadre d'un programme commun avec un code de conduite pour la gouvernance du pays. La semaine dernière, les deux hommes se sont rencontrés à la Cité de l'Union africaine à Kinshasa.
Dans tous les cas, Felix Tshisekedi est obligé de composer avec la majorité parlementaire, vite emportée par la majorité de la coalition de Joseph Kabila. Près de deux mois après son élection à la tête du pays, la formation du gouvernement reste assujettie à l'installation du Parlement et à l'identification d'une majorité claire au sein de laquelle le Premier ministre devra être choisi.
A l'analyse, cette reconnaissance à demi-mot de Felix Tshisekedi interroge: ces négociations intervenues avant la proclamation officielle des résultats n'ont-elles pas biaisé le processus électoral ? Seule la publication du contenu de cette «entente» pourrait permettre de dissiper les doutes.
En tout cas, cette reconnaissance apporte de l'eau au moulin de Martin Fayulu. L'opposant qui se considère toujours comme le président élu de la RDC avait dénoncé l'existence d'une entente entre Joseph Kabila et Felix Tshisekedi pour le priver d'une victoire supposée lors de la présidentielle, conforté en cela par des chiffres avancés par la Cenco. Il a demandé le recomptage des voix ou l'organisation d'un nouveau scrutin dans un délai de six mois. Une revendication utopique face à un nouveau pouvoir qui fait cap vers la formation d'un nouveau gouvernement.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-126490_kinshasa_un_mur_de_la_residence_privee_de_joseph_kabila_a_glm_demoli.html
"Face à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila renfile les gants - 19.06.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1455184/politique/face-a-felix-tshisekedi-joseph-kabila-renfile-les-gants/
L’ancien président s’est adressé aux barons de sa coalition, le 16 juin. Objectif : remobiliser les troupes et fixer le cap avant les élections de la fin de l’année.
Sans doute Joseph Kabila n’a-t-il pas craint que la proximité du week-end n’atténue la portée de ses déclarations. Ce vendredi 16 juin, devant les responsables des partis membres de la coalition Front commun pour le Congo (FCC) qu’il avait réunis, l’ancien président congolais n’y est pas allé par quatre chemins, se posant en résistant face à « la dictature de Félix Tshisekedi » et promettant de combattre son successeur à la tête du pays avec « toutes les garanties offertes par la Constitution ».[/size]
Très en verve
Loin de la Cité de l’Union africaine, où Félix Tshisekedi avait célébré trois jours plus tôt – avec faste et en présence de plus de 1 000 invités – son soixantième anniversaire, c’est à Kingakati, dans son domaine privé situé à 50 km à l’est de la capitale, que Joseph Kabila avait donné rendez-vous aux barons de son camp. Et il s’en est donné à cœur joie.À LIRECes pasteurs qui murmurent à l’oreille de Félix Tshisekedi
Devant les cadres du FCC, il a décrit une RDC « plus divisée qu’elle ne l’a jamais été depuis 1960 » et dénoncé une situation socio-politique, sécuritaire et économique « calamiteuse, dramatique et profondément chaotique ». La faute, selon lui, au « tribalisme, à l’exclusion, à la concussion, à la corruption, à la prédation et à l’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité », qui ont creusé le fossé entre les différents communautés. « La cohésion et l’unité ont été détruites par le pouvoir en place », a-t-il martelé face à son auditoire.
L’ancien président ne s’est pas non plus privé d’affirmer que la souveraineté de la RDC avait été « bradée ». « Plus de cinq armées étrangères [sont présentes] sur le territoire national [et] contrôlent, ensemble avec les rebelles et les groupes armés, plusieurs territoires de notre pays », a-t-il lancé. Ce qui n’était pas le cas en janvier 2019, à l’en croire, lorsqu’il a quitté le pouvoir.
« Il n’existait pas sur le territoire national un groupe rebelle appelé M23, un mouvement criminel appelé les Mobondo. Le pays était entier, sa sécurité n’était pas externalisée auprès de plus de cinq pays de la région, il y avait une stabilité macro-économique […], les fonctionnaires étaient régulièrement payés et aucun mouvement de grève ne s’observait sur le territoire national. »
Il n’est néanmoins pas revenu sur le boycott du processus électoral, décrit comme « frauduleux et chaotique ». Il a même appelé le reste de l’opposition à suivre son mot d’ordre, et affirmé qu’il travaillait à « arranger » ses relations avec les différentes chancelleries et avec les Églises catholique et protestante – toutes avaient été très critiques de ses derniers mois passés au pouvoir.
« Les résistances, les vrais patriotes »
« Il y a ceux qui détruisent la RDC tous les jours, renforcent la tyrannie et s’entêtent à préparer et à organiser des élections chaotiques qui embraseront le pays, a-t-il poursuivi, très verve. Il y a ensuite les opportunistes qui font l’opposition la journée et qui, la nuit, sont dans les couloirs d’institutions désacralisées pour préparer un glissement et se retrouver par la magie de la honte dans le gouvernement. Enfin, il y a les résistants, qui sont de véritables patriotes, qui se battent tous les jours […] pour barrer la route à la tyrannie, empêcher l’implosion du pays, faire respecter les lois et la Constitution du pays et remettre la RDC sur les rails. » C’est bien sûr à cette dernière catégorie que Joseph Kabila dit appartenir.En retrait depuis des mois, critiqué pour sa gestion du FCC, délibérément en retrait du processus électoral, Joseph Kabila peut-il encore peser ? L’opposant Moïse Moni Della estime qu’il doit « d’abord demander pardon aux Congolais pour sa gestion chaotique du pays pendant ses 18 ans au pouvoir ». Contacté par Jeune Afrique, un proche du président Tshisekedi affirme que l’ancien président se fait des illusions sur l’influence politique qui est désormais la sienne, soulignant qu’il n’a plus le contrôle de l’appareil étatique.À LIRERDC : « C’est facile d’accuser Kabila de tous les maux, mais Tshisekedi a-t-il fait mieux que nous ? »KABILA DOIT RECONNAÎTRE SES ERREURS AVANT DE S’ÉRIGER EN DONNEUR DE LEÇON
« Il ne peut plus intimider personne »
« Aujourd’hui, Joseph Kabila ne peut plus intimider personne. Il va devoir convaincre parce qu’il n’a plus d’instruments de pression, de postes à offrir ou de menaces à formuler », explique notre source. Pour relativiser l’influence de Joseph Kabila, un cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir) ajoute qu’il « partage un même fief politique avec l’opposant Moïse Katumbi » : « Cela fait deux crocodiles dans un même marigot, le Katanga. Ce sont deux anciens rivaux, qui sont aujourd’hui alliés contre Félix Tshisekedi mais qui ont des agendas différents à moyen et long terme. »
« Kabila a adopté cette posture morale, il dénonce l’achat des consciences dans son camp, mais il a dirigé l’un des régimes les plus corrompus de RDC, tacle l’un de ses anciens alliés, qui a aujourd’hui rejoint la majorité. Un homme qui a fait glisser le calendrier électoral pendant deux ans n’est moralement pas en position de faire la leçon à Tshisekedi. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, oui. Mais pas Kabila qui a violé la Constitution pour prolonger son bail à la tête de l’État. Il faut qu’il reconnaisse ses propres erreurs avant de s’ériger en donneur de leçon. »
Joseph Kabila, lui, a prévu de parler aux députés et sénateurs qui lui sont restés fidèles avant de s’adresser directement aux Congolais, ce qui ne saurait tarder, assure son entourage.
Compatriotiquement!
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