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LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS A LA PRÉSIDENTIELLE ???

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LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Empty LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS A LA PRÉSIDENTIELLE ???

Message  ndonzwau 26/10/2023, 1:38 pm

DANS CE CLIMAT DE SOUPÇONS D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS À  LA PRESIDENTIELLE, LA SORTIE D'ALEXIS THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOUE-T-ELLE LE BEC AUX APPRENTIS SORCIERS AVIDES DE SPÉCULATIONS POUR EMBRASER LE PAYS DANS LE SEUL BUT DE GAGNER LES ÉLECTIONS SUR TAPIS VERT ???

L'ancien ministre de la Justice de 'JK' Alexis Thambwe vient au secours(?!) de Katumbi à l'époque son adversaire en affirmant sur RFI qu'il lui a délivré en 2015 un certificat de nationalité non sans avoir vérifié les allégations d'une nationalité italienne qu'il aurait détenu. Il ajoute qu'il n'a jamis été annulé et que c'est un faux-débat, une distraction que de ne pas reconnaître la nationalité Congolaise de Katumbi qu'il faut laisser aller à la course presidentielle. Ce sursaut d'Etat de droit de la part de Thambwe étonne ; quoi en dire de plus ?

Alors que la Ceni avait jugé recevables les 24 candidats à la présidentielle, les rumeurs plutôt fondées ne desarmaient pas  sur des possibles invalidations à la CC notamment de Katumbi.
J'espère au moins une chose que Thambwe a enfin compris et que sa sortie fera comprendre aux Congolais au povoir eb dehors, d'en bas et d'en haut qu'au-delà du cas de Katumbi la question de la nationalité n'est pas électoraliste mais bien plus importante qui peut vite devenir un baril de poudre  prêt a exploser dans notre pays encore en conflit avec des voisins qui nous disputent notre souveraineté et des générations plus confrontées à la mondialisation, à la mixité, aux migrations.

Nos exigences de respect de la souveraineté sont autant impératives mais nous devons les assurer par des lois adaptées. Personnellement j'ai été longtemps rétif à celle qui avait institué une nationalité Congolaise qui l'acceptait avec un seul parent de souche, aujourd'hui j'y suis plus conquis. Mutatis mutandis j'attends que l'exclusivité actuelle de notre nationalité non concurrente à une autre soit révisée et que nous reconnaissions l'irrevocabilité de la nationalité de Congolzis d'origine et de leurs descendants. Dans ce sens l'indefini moratoire sur la double nationalité doit être résolue au profit d'une double nationalité conditionnelle.  Et tout cela en dehors des querelles electoralistes comme aujourd'hui.



"RDC: l’ex-ministre Thambwe Mwamba dénonce un «faux débat» sur la nationalité de l’opposant Moïse Katumbi - 26.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231026-rdc-l-ex-ministre-thambwe-mwamba-d%C3%A9nonce-un-faux-d%C3%A9bat-sur-la-nationalit%C3%A9-de-l-opposant-mo%C3%AFse-katumbi
En République démocratique du Congo (RDC), l’ex-ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba dénonce un « faux débat » concernant la nationalité de l’opposant Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023. Il affirme à RFI avoir délivré en 2015 un certificat de nationalité à l’ancien gouverneur de la province du Katanga et qu’il ne l’avait jamais annulé. « Pour moi, il faut laisser Moïse Katumbi se présenter », conclut celui qui a également été président du Sénat.

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Alexis-thambwe-mwamba_0
Alexis Thambwe Mwamba, ex-ministre de la Justice en RDC. RFI/Sonia Rolley[

En République démocratique du Congo (RDC), l’ex-ministre de la Justice sous Joseph Kabila clos le débat sur la nationalité de l’opposant Moïse Katumbi, l’un des candidats à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023.[/size]
Critique acerbe de Katumbi il y a 8 ans, Alexis Thambwe Mwamba confirme à RFI avoir délivré en 2015 un certificat de nationalité à l’ancien gouverneur de la province du Katanga et qu’il ne l’avait jamais annulé.[/size]
Alexis Thambwe Mwamba, qui a rompu le silence à travers une interview exclusive sur RFI, parle d’un faux débat et demande de laisser l’opposant dans la course, alors que la Cour constitutionnelle doit encore statuer sur les 24 candidatures validées par la Commission électorale nationale indépendante (Céni)
À lire aussiPrésidentielle en RDC: 24 candidatures déclarées «recevables», selon une liste encore provisoire

« Une hypocrisie nationale sur cette question de la nationalité congolaise »
« Sur le cas de Moïse Katumbi, je voudrais dénoncer l’hypocrisie nationale sur cette question de la nationalité congolaise, dit-il au micro de notre correspondant à Kinshasa, Pascal MulegwaJe n’avais pas de preuves qu’il était italien. J’ai eu des dénonciations. Par la suite, Moïse Katumbi a pris un avocat célèbre, Éric Dupond-Moretti, ministre français de la Justice [en poste depuis le 6 juillet 2020, NDLR], qui a fait parvenir les documents disant que la commune de résidence ne reconnaissait pas la nationalité italienne. Donc, pour moi, c’est une page tournée ».
Celui qui a également été président du Sénat insiste : « C’est absolument une distraction de soulever cette question, on est dans un faux débat. Je pense au président de la République qui, lui-même, avait ordonné de donner à Moïse Katumbi son passeport. C’est le président de la République, lui-même [Félix Tshisekedi, en 2019, NDLR], qui avait dit : ‘‘Mais il a été gouverneur du Katanga, comment peut-on lui contester la nationalité congolaise ?’’ Il ne faut pas embraser le pays en sériant les personnes qui peuvent se présenter. »

Alexis Thambwe Mwamba conclut : « J’en ai fait un problème à un moment donné, en tant que ministre de la Justice, mais aujourd’hui je considère que ça serait totalement immoral d’opposer à Moïse Katumbi le fait qu’on a dit à un moment donné qu’il avait une autre nationalité. Pour moi, il faut laisser Moïse Katumbi se présenter. »[/size]
À lire aussiPrésidentielle en RDC: les partisans de Katumbi confiants après la validation de la liste des candidats


"RDC : Thambwe Mwamba affirme avoir octroyé à Katumbi un certificat de nationalité qui « n’a jamais été annulé » - 26 octobre 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/10/26/rdc-thambwe-mwamba-affirme-avoir-octroye-a-katumbi-un-certificat-de-nationalite-qui-na-jamais-ete-annule.html/144467/amp/
Alors que le débat autour de la nationalité de Moïse Katumbi a refait surface ces dernières semaines, au point de demander une invalidation de sa candidature à la prochaine présidentielle, l’ex-ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba a calmé le jeu, en affirmant avoir octroyé au président d’Ensemble pour la République, « dans le respect des normes », un certificat de nationalité qui « n’a jamais été annulé ».

Dans une interview accordée à Radio France Internationale, Alexis Thambwe Mwamba, proche de l’ex-Président Joseph Kabila, a dénoncé ce qu’il qualifie « d’hypocrisie nationale » sur la question de la nationalité congolaise de l’ancien gouverneur du Katanga.
« Je n’avais pas de preuves qu’il était italien. J’ai eu des dénonciations, par la suite Moïse Katumbi a pris un avocat célèbre, Dupond-Moretti, qui nous a livré des documents disant que la commune de résidence ne reconnaissait pas la nationalité italienne. Pour moi, c’est une page tournée », a déclaré l’ancien ministre de la Justice et l’ex-président du Sénat congolais.
Selon lui, c’est absolument « une distraction » de soulever cette question et celle-ci amène logiquement l’opinion dans « un faux-débat », car le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, aurait lui-même ordonné qu’on octroie à Moïse Katumbi un passeport en 2019 et affirmé « qu’on ne pouvait contester la nationalité de ce dernier alors qu’il a été à la tête d’une province du pays ».

« Il ne faut pas embraser le pays en sériant les personnes qui peuvent se présenter. J’en ai fait un problème en un moment en tant que ministre de la Justice, mais je considère qu’aujourd’hui ça sera totalement immoral d’opposer à Moïse Katumbi, le fait qu’on aurait dit à un moment donné qu’il aurait une autre nationalité. Pour moi, il faut laisser Moïse Katumbi se présenter », a-t-il insisté.
À deux mois de la prochaine présidentielle prévue le 20 décembre, les confrontations entre candidats se sont intensifiées dans l’arène politique congolaise. En effet, deux requêtes ont été déposées à la Cour constitutionnelle, l’organe chargé du contentieux électoral en RDC – dont celle de Noël Tshiani, candidat à la prochaine présidentielle afin d’obtenir l’invalidation de la candidature de Moïse Katumbi pour entre autres « défaut de nationalité d’origine ».
De son côté, la Cour constitutionnelle devrait siéger à partir de ce vendredi 27 octobre, pour statuer sur les différentes requêtes réceptionnées dont celles concernant l’opposant congolais, Moïse Katumbi


"Alexis Thambwe Mwamba : “Moïse Katumbi est Congolais et non Italien” - 26.10.2023
= https://ouragan.cd/2023/10/alexis-thambwe-mwamba-moise-katumbi-est-congolais-et-non-italien
Après Moretti, Tambwe Mwamba clot le débat sur la nationalité de Moïse Katumbi. Sur RFI, le sénateur du Maniema a renvoyé le régime dans les cordes, vidant tout argument à ceux qui pensent bannir Katumbi de la course à la présidentielle.

Alexis Thambwe Mwamba referme le débat sur la nationalité italienne de Moïse Katumbi. L’ancien ministre de la Justice, interrogé par RFI, a confirmé avoir délivré un certificat de nationalité à Katumbi et ce certificat n’a jamais été annulé.
 Je n’avais aucune preuve que Moïse Katumbi était Italien. Il y a eu des dénonciations qui ont été réfutées par l’avocat de Moïse Katumbi, Éric Dupond-Moretti qui a écrit à la commune de San Vito Dei Norman. En réaction, l’administration italienne a confirmé que Moïse Katumbi n’a jamais eu la nationalité italienne, a martelé l’ancien garde des Sceaux sous Joseph Kabila, dénonçant l’hypocrisie nationale.
Pour Thambwe Mwamba, « ce débat est une distraction, un faux débat, il faut laisser la candidature de Katumbi et il ne faut pas embraser le pays ». Du coup, une question pertinente mérite d’être posée : « La Cour constitutionnelle va se baser sur quoi pour clore le débat ? ».
 Le certificat de nationalité est valable, il n’a jamais été annulé. La commune italienne a confirmé que Moïse Katumbi n’a jamais eu la nationalité italienne. Ceux qui ont accusé Moïse Katumbi se sont appuyés sur des allégations infondées, tapé de son côté Michael Tshibangu, jeune cadre chez ER.

– Morreti avait déjà tu le mensonge –
A l’époque, l’information a été vite démentie par l’avocat de Katumbi, Eric Dupond-Moretti, devenu entre-temps ministre français de la Justice, qui a sollicité et obtenu des officiels italiens une preuve de la non-détention par Katumbi de la nationalité italienne. « Nous pouvons fournir aucune information quant à la nationalité de Moïse Katumbi Chapwe, en ce que celui-ci n’est pas inscrit -et ne l’a jamais été- au registre de l’état-civil et/ou au registre de la population des citoyens de la ville de San Vito dei Normanni », avait alors répondu le maire Domenico Conte dans une note frappée du timbre du procureur de Milan.
Lire aussi :
Courrier choc d’Ensemble à Kamuleta : Katumbi n’est ni Italien ni Zambien
Au cours de la même conférence animée le 24 juillet par l’avocat de Katumbi d’alors, il a été précisé que l’administration de cette contrée d’Italie n’avait «jamais mis à la disposition de tiers de documents concernant la nationalité des dites personnes -Moïse Katumbi Chapwe et/ou Moïse Katumbi D’Agnano», battant ainsi en brèche l’authenticité d’un document collé à la ville de San Vito sur la prétendue nationalité italienne de Katumbi, largement partagé dans les réseaux en 2018 et aujourd’hui réchauffée par des comptes réputés « Armée numérique ». Sur l’un de ces posts, un internaute s’est indigné : « ailleurs, on dit autres temps, autres mœurs. Chez nous, on dira autres temps, mêmes mœurs. Ce mensonge a la peau dure apparemment ».

– Complot contre le candidat n°3 –
Intervenant récemment dans l’émission « Club 50 » produite et diffusée par « Télé 50 », le journaliste et analyste politique Patrick Lokala a fait part d’une série de « complots » fomentés « par les officines du pouvoir contre Moïse Katumbi ». Selon lui, il s’agirait de la suite logique d’un véritable « acharnement », après les épisodes des accusations sur le blocage du maïs zambien ou encore des poissons namibiens. Il a également rappelé les dossiers « Insécurité à l’Est » et « Mobondo » dans lesquels Katumbi a été mêlé à tort.
A l’époque, l’intéressé lui-même s’était plaint de se voir « attribuer les échecs » du régime au nombre desquels il a cité « la vie chère, le manque d’électricité, la non-prise en charge des déplacés, le salaire médiocre des fonctionnaires et militaires, le manque des bourses aux étudiants congolais, le manque des bancs dans les écoles ou des médicaments dans les hôpitaux ». Abordant la Loi ségrégationniste dite de « père et de mère », Patrick Lokala a salué la pression de l’Eglise et de la Société civile qui « a fait que cette loi ne soit pas examinée bien qu’alignée ».
Approché pour commenter ces accusations portées contre Katumbi, un membre de la Jeunesse d’Ensemble pour la République -JER- s’est dit impatient de voir comment le requérant va prouver et soutenir ses imputations. « Parce qu’en droit, la charge de la preuve incombe à celui qui allègue ou accuse, ces présumés nouveaux accusateurs et comploteurs sont mis au défi d’apporter les nouvelles preuves officielles de l’italianité de Moïse », dit-il.
dit-il.

– L’Union sacrée et la « Katumbiphobie » –
Sera-t-il invalidé ou pas? La question sur le sort du candidat n°3 à la présidentielle est sur toutes les lèvres alors que certains soutiens de l’Union sacrée ne se cachent plus sur les réseaux sociaux pour appeler à l’invalidation de Katumbi, véritable entrave à l’ambition du Président sortant de s’arroger un second mandat. Au cours de son passage sur « Télé 50 », le journaliste Lokala révèle également l’existence d’une manœuvre de l’Union sacrée tendant à « justifier l’invalidation de Katumbi par un prétendu le fameux certificat de nationalité ».
« A ce jour, le certificat que Moïse Katumbi a présenté est un original », rappelle le journaliste, non sans rappeler le caractère « sociologique et tribal » des élections en RD-Congo. « Ecarter risque de créer des remous. On craint qu’il ne sera pas facile de voler à Katumbi la victoire même dans une élection chaotique. Parce que l’homme a une assise et un ancrage sportive conséquents, il a des moyens pour battre campagne et des relations à l’international. Katumbi n’est pas Fayulu », avertit Lokala, convaincu que Katumbi fait peur à toute la machine Union sacrée.


"RDC – Prétendue nationalité italienne de Katumbi : “ce débat est une distraction, un faux débat, il faut laisser la candidature de Katumbi” (Thambwe Mwamba) - 26.10.2023
= https://depeche.cd/2023/10/26/rdc-pretendue-nationalite-italienne-de-katumbi-ce-debat-est-une-distraction-un-faux-debat-il-faut-laisser-la-candidature-de-katumbi-thambwe-mwamba/


"“Moïse Katumbi : La fin d’une polémique sur sa nationalité, l’ex-ministre de la Justice met fin au faux débat” - octobre 26, 2023  
= https://fatshimetrie.org/blog/2023/10/26/moise-katumbi-la-fin-dune-polemique-sur-sa-nationalite-lex-ministre-de-la-justice-met-fin-au-faux-debat/
Moïse Katumbi : Un candidat à la présidentielle RD Congolaise sujet d’un faux débat sur sa nationalité
Au cœur de l’actualité congolaise, la question de la nationalité de l’opposant Moïse Katumbi continue de susciter des débats passionnés. Toutefois, l’ex-ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, vient de mettre un terme à cette polémique en affirmant avoir délivré en 2015 un certificat de nationalité à Moïse Katumbi et qu’il ne l’avait jamais annulé.


Cette déclaration vient remettre en question les argumentations menées à l’encontre de Moïse Katumbi, qui a été accusé de posséder une double nationalité, congolaise et italienne, et qui, de ce fait, serait inéligible à la présidence. Alexis Thambwe Mwamba dénonce ainsi un “faux débat” et appelle à laisser Moïse Katumbi se présenter à l’élection présidentielle prévue pour le 20 décembre 2023.
Dans une interview exclusive accordée à RFI, Alexis Thambwe Mwamba déclare : “Je n’avais pas de preuves qu’il était italien. J’ai eu des dénonciations. Par la suite, Moïse Katumbi a pris un avocat célèbre, Éric Dupond-Moretti, ministre français de la Justice, qui a fait parvenir les documents disant que la commune de résidence ne reconnaissait pas la nationalité italienne. Donc, pour moi, c’est une page tournée”.

L’ancien ministre de la Justice souligne également le soutien du président de la République congolaise, Félix Tshisekedi, qui avait ordonné la délivrance du passeport à Moïse Katumbi en 2019 et avait affirmé qu’il ne pouvait pas être contesté en tant que Congolais, compte tenu de son mandat de gouverneur de la province du Katanga.
Pour Alexis Thambwe Mwamba, il est temps de mettre fin à cette distraction et de permettre à Moïse Katumbi de se présenter à l’élection présidentielle. Il affirme que les débats sur la nationalité de l’opposant sont immoraux et peuvent contribuer à l’embrasement du pays. Selon lui, il faut laisser le peuple congolais décider de son futur dirigeant, sans restreindre la liste des candidats possibles.
Cette prise de position de l’ex-ministre de la Justice vient alimenter le débat politique en RD Congo et remet en question les accusations portées à l’encontre de Moïse Katumbi. Alors que la Cour constitutionnelle doit encore statuer sur les candidatures validées par la Commission électorale nationale indépendante, il est essentiel de garantir un processus électoral transparent, démocratique et respectueux des droits de chaque citoyen congolais.

En conclusion, la déclaration d’Alexis Thambwe Mwamba vient apporter un éclairage nouveau sur la question de la nationalité de Moïse Katumbi. Sa prise de position en faveur de la participation de l’opposant à l’élection présidentielle met en avant l’importance de respecter les principes fondamentaux de la démocratie dans le processus électoral en RD Congo. Il revient désormais à la Cour constitutionnelle de prendre une décision éclairée, en prenant en compte les arguments présentés par les différents acteurs politiques.
Voilà un aperçu d’un article qui pourrait être rédigé sur ce sujet. N’hésitez pas à apporter votre style et votre expertise pour rendre cet article encore plus captivant et informatif !


"RDC – Double nationalité : le bal des hypocrites - 28.05.2018
= https://www.jeuneafrique.com/mag/561018/politique/rd-congo-double-nationalite-le-bal-des-hypocrites/
Officiellement, la Constitution de la RDC interdit la binationalité, mais au sein de la majorité comme de l’opposition, personne ne semble en tenir compte.

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? 22926hr_-e1527418156454
L’opposant Moïse Katumbi lors du lancement de son mouvement, Ensemble pour le changement, le 12 mars, à Johannesburg. Il est accusé d’usurpation d’identité. :copyright: MUJAHID SAFODIEN/AFP

La scène se déroule avenue des Champs-Élysées, à Paris, par un bel après-midi de la fin du mois de juin 2017. Dans le décor moderne de sa luxueuse chambre d’hôtel, assis dans un fauteuil douillet, Alexis Thambwe-Mwamba, le garde des Sceaux congolais, agite subtilement la menace : « Nous avons une documentation importante sur tous ceux qui ont pris une autre nationalité et qui l’ont camouflé à un certain moment… »
Dans son viseur, Moïse Katumbi, l’un des opposants au régime de Kinshasa les plus en vue. Dans l’entourage du ministre, il se murmure que cet ancien proche du président Kabila dispose d’un passeport italien alors que la nationalité congolaise, en l’état actuel de la législation, « ne peut se détenir concurremment avec aucune autre » (article 10 de la Constitution) – autrement dit, en RD Congo, la double nationalité est interdite.

Le cas Moïse Katumbi
Huit mois plus tard, la bombe à retardement explose. La mairie de San Vito dei Normanni, petite bourgade du sud de l’Italie, confirme à Jeune Afrique que l’ancien gouverneur de la riche province du Katanga – aujourd’hui démembrée – a détenu la nationalité italienne du 3 octobre 2000 au 13 janvier 2017. Katumbi proteste, martèle que chacun sait où il est né et où il a grandi et qu’il a été gouverneur pendant neuf ans, de 2007 à 2015. Comprendre : comment aurait-il pu occuper de si hautes fonctions si sa nationalité avait été sujette à caution ?
Pourtant, le coup est dur : contraint à l’exil depuis deux ans, inculpé dans une étrange affaire de recrutement de présumés mercenaires et déjà condamné en première instance à trois ans de prison dans un litige immobilier, Moïse Katumbi est désormais visé par une information judiciaire pour usurpation de nationalité.

Puisqu’il était italien, insistent les autorités de Kinshasa, il ne pouvait plus être congolais. Surtout, ajoutent-elles, trop heureuses de s’engouffrer dans la brèche, Moïse Katumbi n’a pas fait de demande de recouvrement de la nationalité congolaise (cela n’est pas automatique), et s’il n’est pas congolais, il ne peut faire acte de candidature à l’élection présidentielle, prévue pour l’instant le 23 décembre.

Guerre de nationalité
Et c’est ainsi que « la congolité » se retrouve une nouvelle fois au cœur du débat politique en RD Congo. « Qui est zaïrois et qui ne l’est pas ? » Sous Mobutu Sese Seko déjà, la question se posait avec acuité.
Une guerre est même née dans l’Est, il y a plus de vingt ans, pour cette raison. Le sénateur Moïse Nyarugabo Muhizi, un rebelle à l’époque, s’en souvient : « En 1994, lorsque des réfugiés hutus sont arrivés en nombre au Congo, ils ont assimilé tous les Tutsis à des militaires de Paul Kagame, et ils les ont pourchassés à Goma, Bukavu ou bien Uvira. Beaucoup de Tutsis ont fui au Rwanda, puis sont revenus au Congo deux ans plus tard, raconte-t-il. Ce sont eux qui ont été les fers de lance de la rébellion de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL). Mais dans cette guerre, les Tutsis ne se battaient pas pour prendre le pouvoir. Ils se battaient pour recouvrer leur citoyenneté ! »
 « Enfant, je ne savais même pas que j’étais congolais », confie Zoé Kabila, frère du président
Un Luba du Katanga figurait parmi les leaders de ce groupe armé, soutenu par les forces rwandaises et ougandaises : Laurent-Désiré Kabila, le père de l’actuel chef de l’État congolais. Avant de prendre les rênes du pays, en mai 1997, le maquisard à la démarche boitillante a longtemps été traqué par les services de sécurité de Mobutu.

Guerre de nationalité
Plusieurs de ses enfants sont nés ou ont grandi en exil, d’autres ont dû changer de patronyme. « Enfant, je ne savais même pas que j’étais congolais », nous confiera plus tard Zoé Kabila, 39 ans, député et frère cadet du président.
De cette histoire troublée, il reste des traces. En témoigne l’entreprise Sycamore Investments, fondée il y a dix-sept ans à Dar es-Salaam, en Tanzanie, par Zoé Francis Mtwale et Jaynet Ursula Kyungu. Les dates de naissance figurant sur les documents officiels de la société correspondent précisément à celles de Zoé et Jaynet Kabila, le frère et la sœur jumelle de Joseph Kabila. Sur l’acte constitutif de Sycamore Investments, daté du 18 juillet 2001 et archivé au Groupe d’étude sur le Congo (GEC), tous deux sont identifiés comme tanzaniens.
Doit-on en déduire que le frère et la sœur du président congolais se sont prévalus de la nationalité tanzanienne ? « Beaucoup de gens utilisent abusivement le nom des frères et sœurs du chef de l’État pour en tirer quelques avantages, au Congo comme à l’étranger », élude le pasteur Théodore Mugalu, directeur de la Maison civile de Joseph Kabila.
Il faut dire que, par les temps qui courent, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire à Kinshasa. Surtout lorsqu’il est question de nationalité. D’habitude cordial et bienveillant au téléphone, Raphaël Katebe Katoto, le demi-frère de Katumbi, nous a raccroché au nez lorsque nous l’avons interrogé sur son éventuelle double nationalité. Sénateur de l’opposition au début des années 2000, il est cité dans un rapport du groupe d’experts de l’ONU, publié le 12 décembre 2008, comme étant l’une des personnalités qui ont financé des groupes armés dans l’Est de la RD Congo.

Des « étrangers » dans le gouvernement congolais ?
Katebe Katoto est un « riche politicien congolais ayant aussi la nationalité belge », est-il précisé. Est-ce vrai ? « Demandez à ceux qui l’ont rédigé ! Moi, je ne suis pas au courant », s’est exclamé l’intéressé avant de mettre un terme à la conversation. Selon nos informations, le demi-frère de Moïse Katumbi, qui s’est rapproché de Kinshasa ces derniers mois, n’a pas entamé de procédure de recouvrement de sa nationalité congolaise. Il n’a pas non plus été inquiété.
Dès que l’on se donne la peine de chercher, on relève de nombreux cas similaires. Ainsi en est-il du député Samy Badibanga, nommé Premier ministre le 17 novembre 2016 : il était belge, au moins jusqu’au recouvrement officiel, huit jours plus tard, de sa « congolité » par arrêté du ministre de la Justice, Alexis Thambwe-Mwamba

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? 22927hr_-e1527419607610
L'ancien ministre de la Justice, Alexis Thambwe-Mwamba, à Paris, le 20 juin 2017. © VINCENT FOURNIER/JA

À la suite des révélations de JA sur Moïse Katumbi, d’autres personnalités ont opportunément éventé sur les réseaux sociaux leur renoncement à la nationalité belge. C’est le cas d’Oly Ilunga Kalenga, ancien médecin d’Étienne Tshisekedi devenu ministre de la Santé fin 2016, et de Tharcisse Loseke, ministre de Samy Badibanga et président de la branche de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), fidèle au Premier ministre Bruno Tshibala (Loseke avait été naturalisé belge le 19 mai 2010).
Problème : plusieurs sources administratives et diplomatiques soufflent à JA que la plupart de ces renoncements n’ont pas suivi la procédure normale et ne sont donc pas valides. Autrement dit, l’on compte toujours des étrangers au sein du gouvernement congolais…

Marché de dupes
La situation est bien sûr propice au déballage public. Des copies des passeports non congolais de personnalités politiques circulent désormais sur WhatsApp, Twitter et Facebook. Après recoupement, il apparaît que Willy Mishiki, vice-ministre de l’Énergie et prince coutumier à Walikale, dans la province tourmentée du Nord-Kivu, a acquis la nationalité belge le 2 août 2002. Maguy Rwakabuba, vice-ministre du Budget, est quant à elle belge depuis le 12 octobre 2001. Aucun arrêté ministériel ne signale que l’un ou l’autre a depuis recouvré la nationalité congolaise.
Ils sont loin d’être des cas isolés : des gouverneurs de province (Alex Kande, à la tête du Kasaï-Central jusqu’en octobre) et des élus (Jean-Claude Baende Etafe-Eliko, député de Mbandaka et ancien gouverneur de la province de l’Équateur ; le sénateur David Mutamba Dibwe, proche de Jean-Pierre Bemba) sont concernés.
Et cela n’est pas fini : selon plusieurs sources diplomatiques, Kinshasa souhaitait nommer Gustave Beya Siku, un ancien directeur de cabinet du président Kabila, au poste d’ambassadeur à Bruxelles en 2015. Mais il n’a pu être accrédité au motif qu’il détenait la nationalité belge… Il a finalement été envoyé à Luanda.
Quant à Oscar Kashala, sujet américain si l’on en croit un câble WikiLeaks consulté par JA, il a pu être candidat à la présidentielle congolaise de 2006.
Le capharnaüm est tel que le législateur, issu des élections de la même année, avait décrété un « moratoire » : il s’agissait de fermer les yeux sur le principe de l’exclusivité et de l’unicité de la nationalité congolaise pour permettre à des élus qui ont acquis une autre citoyenneté d’y renoncer officiellement.
« Nous devons régler ce problème de manière globale »  estime le sénateur Moïse Nyarugabo
L’ont-ils tous fait ? Impossible de le savoir, d’autant que la mesure n’a jamais été accompagnée d’un quelconque suivi pour dresser, en aval, un état des lieux. « En fait, tout ceci n’est qu’une vaste hypocrisie nationale, martèle Christophe Lutundula, député et cadre de la plateforme électorale Ensemble pour le changement, de Moïse Katumbi. Les politiques sont conscients que beaucoup de nos compatriotes sont concernés par la double nationalité, mais ils ont préféré conclure un marché de dupes, chacun espérant tromper l’autre et sa propre conscience. »
« Un moratoire ne pouvait pas suspendre l’exécution de la disposition constitutionnelle qui consacre l’unicité et l’exclusivité de la nationalité congolaise », relève le sénateur Moïse Nyarugabo, un cacique de l’ex-groupe rebelle Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD). Il regrette aujourd’hui que la question soit abordée « au cas par cas » : « Nous devons régler ce problème de manière globale. »
À la fin de la guerre, en 2003, le RCD avait déjà proposé d’autoriser la double nationalité. « À l’époque, tout le monde nous a crié dessus, nous accusant de vouloir faire de tous les Rwandais des Congolais. Ils pensaient ne pas être concernés, mais ils sont aujourd’hui rattrapés par la loi. »

Révision constitutionnelle ?
Au cours des « concertations nationales » de septembre 2013, l’idée de l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine a été entérinée. Cela suppose qu’une personne née congolaise ne pourra plus perdre sa nationalité, même si elle en acquiert une autre. Pour que cette recommandation soit effective, il faudrait modifier la Constitution. Cela n’a pas encore été fait, mais Emmanuel Ilunga, ministre délégué chargé des Congolais de l’étranger, lui-même issu de la diaspora, ne perd pas espoir.
« Plus de 16 millions de Congolais vivent à l’extérieur du pays. Parmi eux, 11 à 12 millions environ ont changé de nationalité, explique-t-il. Dans un premier temps, nous allons leur accorder le droit aux séjours illimités et sans visa en RD Congo. Puis il va falloir changer la disposition relative à l’exclusivité de la nationalité congolaise par voie référendaire. »
Pas sûr que cette proposition suscite l’engouement dans le contexte politique actuel : beaucoup, à Kinshasa, refusent d’envisager une révision constitutionnelle avant que Joseph Kabila quitte le pouvoir. La nationalité congolaise n’a pas fini de diviser…


"RD Congo - Nationalité : la question qui pourrait tout faire déraper - 01.07.2017
= https://amp.lepoint.fr/2139782
ANALYSE. Difficile de ne pas penser aux dégâts de l'ivoirité à l'évocation de la double nationalité de Katumbi. La RDC pourra-t-elle supporter une nouvelle fracture ?

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? 9245446lpaw-9245475-article-jpg_4392482_1250x625
Ce sont les articles 10 et 72 de la Constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006, modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011, qui servent de cadre aux dispositions relatives à la nationalité congolaise. Vu l'imbroglio né de la réalité du terrain, la question est plus qu'épineuse. :copyright: Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Tout est parti d'une déclaration-choc d'Alexis Thambwe Mwamba, le ministre congolais de la Justice, sur Moïse Katumbi, ancien gouverneur de l'ex-province du Katanga et candidat déclaré à l'élection présidentielle prévue, sur le papier, au plus tard en décembre 2017. « Il n'a jamais été question d'empêcher monsieur Katumbi de se présenter à la présidentielle. Ce ne sont pas des poursuites en justice qui l'empêcheront de se présenter. C'est la Constitution [...] qui interdit la double nationalité et qui empêche M. Katumbi de se présenter », a-t-il dit. Pour rappel, la Constitution précise, en son article 10, que « la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre ». Cette sortie de Thambwe Mwamba a jeté l'émoi dans le camp de Moïse Katumbi qui est soutenu par une frange de l'opposition communément appelée le G7 et composée, pour l'essentiel, de dissidents de la majorité présidentielle.

Nationalité : une manœuvre de diversion
Visiblement, Thambwe Mwamba, poursuivi en Belgique pour crimes contre l'humanité, semble vouloir jouer la carte de la diversion. Les faits qui lui sont reprochés remontent à 1998, à l'époque où il était membre de l'équipe dirigeante du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), un mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, un mouvement qui avait abattu un avion de ligne, avec à son bord une cinquantaine de personnes. Manifestement, cette manœuvre est sortie pour éclipser momentanément l'affaire Thambwe et relancer l'affaire Katumbi sous un nouveau jour.
Un journal pro-régime s'est engouffré dans la brèche ainsi ouverte pour publier des « preuves » de la détention, par Moïse Katumbi, d'au moins deux autres nationalités : zambienne et italienne. Info ou intox ? « Moïse Katumbi est congolais. Il n'a jamais eu de nationalité étrangère », a réagi son porte-parole, l'ancien ministre Olivier Kamitatu, qui a indiqué que des officines s'employaient à fabriquer des faux pour enfoncer l'homme d'affaires.
Moïse Katumbi a occupé le poste de gouverneur de la province minière du Katanga entre 2007 et 2015. Il a longtemps été un membre influent du parti au pouvoir, le PPRD, et dans les bonnes grâces du président Joseph Kabila. Né au Katanga, d'un père originaire de Rhodes et d'une mère congolaise, Moïse Katumbi a passé le plus clair de sa vie en République démocratique du Congo. Il parle couramment le swahili, l'une des quatre langues nationales de la RDC, et le français. Depuis une vingtaine d'années, il est le président du TP Mazembe, l'un des meilleurs clubs de football congolais et africains.

Choisir l'opposition : ouvrir la boîte à ennuis
Ses ennuis ont commencé le jour où il a rejoint l'opposition pour exiger le respect de la Constitution qui, en l'état, interdit au président Kabila d'être candidat à sa propre succession. Il a été traîné devant les tribunaux, accusé de recruter des mercenaires et condamné dans une affaire immobilière. Mais, jusque-là, personne n'avait remis en question la nationalité de ce quinquagénaire qui vit en exil depuis quelques mois, sous la menace d'une arrestation s'il retournait dans son pays natal.
S'achemine-t-on vers la fin de cet exil ? La justice congolaise a convoqué Moïse Katumbi et annulé l'autorisation qu'elle lui avait accordée de se rendre à l'étranger pour des raisons médicales. Rentrera, rentrera pas ? « Nous avons reçu une lettre à cet effet. Moïse Katumbi n'a jamais exclu de revenir au pays. Il a toujours dit qu'il n'a rien à se reprocher. Si on doit le mettre en prison par vengeance politique, on comprendra que nous ne sommes pas dans un État de droit. Je ne connais pas le dossier de la double nationalité attribuée à mon client », a déclaré Me Joseph Mukendi, le coordonnateur du collectif d'avocats de Moïse Katumbi en RDC.

Nationalité : un débat à double tranchant
Cette affaire ravive le débat passionné, voire hystérique, sur la nationalité congolaise. Les réseaux sociaux s'enflamment. Des propos teintés de racisme, rejetant les « métis », ont été publiés. Des responsables politiques n'hésitent pas à faire vibrer la corde xénophobe et à multiplier écrits et paroles sur le thème de la souveraineté nationale en péril. En réaction, Sindika Dokolo, homme d'affaires congolais, gendre du président angolais Eduardo Dos Santos et partisan de la candidature de Moïse Katumbi, a fait part de ses interrogations. « Kabila avait-il un passeport zaïrois lorsqu'il vivait en Tanzanie ? Quelle était sa nationalité et quand l'a-t-il abandonnée ? » s'est demandé Sindika Dokolo, fils d'un homme d'affaires congolais, qui fit fortune dans l'ex-Zaïre dans les années 70-80, et d'une mère danoise.

Les questions de Sindika Dokolo n'ont pas suscité la moindre réaction de la majorité présidentielle, habituellement si prompte à défendre Joseph Kabila. Pourtant, des pans entiers du parcours de ce chef d'État secret et taiseux restent flous. En effet, il est arrivé à Kinshasa dans la foulée de la victoire de la rébellion – soutenue par le Rwanda et l'Ouganda – sur la dictature de Mobutu en août 1997. Puis, moins de quatre ans plus tard, il a été hissé au pouvoir, après l'assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila. Joseph Kabila a été élu en 2006 et réélu en 2011, sur fond de contestation. Nombreux sont les Congolais qui le soupçonnent d'user de subterfuges pour rester le plus longtemps possible aux commandes du pays, après l'expiration de son second et dernier mandat en décembre 2016.

Nationalité : un débat pas nouveau
Ce n'est pas la première fois que les Congolais se déchirent sur la nationalité de leurs dirigeants. Certains qualifient d'étranger tout responsable politique présentant des traits physiques prêtés, à tort ou à raison, à des ressortissants de trois pays voisins de la RDC : l'Ouganda, le Burundi et le Rwanda.
En 2015, les autorités belges avaient refusé la nomination au poste d'ambassadeur de RDC en Belgique d'un ancien directeur de cabinet du président Kabila. La presse a révélé que l'homme n'avait jamais renoncé à sa nationalité belge. Cette histoire cocasse n'a pas été officiellement commentée, côté congolais.

En outre, peu après la nomination de Samy Badibanga au poste de Premier ministre en novembre 2016, le public a découvert qu'il avait acquis la nationalité belge au début des années 2000. La vive polémique provoquée par la révélation de sa naturalisation l'aurait conduit à renoncer à sa nationalité belge. « Un Premier ministre belge à la tête d'un gouvernement congolais 56 ans après l'indépendance ? C'est l'humiliation suprême », a écrit un fin observateur de la vie politique congolaise.
Malgré le tollé suscité par cette nomination atypique dans certains milieux, les partisans de la majorité présidentielle n'y avaient pas vu d'inconvénient. Ils avaient fait bloc derrière ce Premier ministre éphémère qui a été poussé vers la sortie en mai 2017, sans avoir lancé la moindre réforme.

Ne pas jouer avec le feu
À l'approche de l'élection présidentielle, la tension est perceptible dans le pays. Ceux qui lorgnent ouvertement le fauteuil présidentiel reçoivent une pluie de flèches empoisonnées, décochées particulièrement par le camp des partisans de Joseph Kabila qui tardent à lui trouver un dauphin. La montée de cette guerre psychologique accompagnée de boules puantes inquiète une partie de la population.
« Certains d'entre nous jouent avec le feu. La question de l'ivoirité est encore présente dans les esprits. On sait dans quel gouffre cette question a précipité la Côte d'Ivoire », a mis en garde un autre analyste politique. Force est de constater que les dirigeants politiques vivent dans l'hypocrisie collective. Il y a une dizaine d'années, il a été établi que plus de 40 % des 500 députés de l'Assemblée nationale étaient des « binationaux ».

Ils auraient pu faire évoluer la législation, de manière à légaliser la double nationalité, ou appliquer strictement les textes en vigueur. Mais, au lieu de cela, la représentation nationale avait botté en touche, optant pour un « moratoire » de trois mois. Rien n'indique cependant que les députés concernés par cette situation aient profité de cette période pour tout tirer au clair. Jusqu'à quand se contenteront-ils de mettre la poussière sous le tapis ? La question reste ouverte.


"







Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Empty Re: LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS A LA PRÉSIDENTIELLE ???

Message  ndonzwau 29/10/2023, 2:25 pm


"Courrier choc d’Ensemble à Kamuleta : Katumbi n’est ni Italien ni Zambien ( Dieudonné Bolengete - 27.10.2023
= https://ouragan.cd/2023/10/courrier-choc-densemble-a-kamuleta-katumbi-nest-ni-italien-ni-zambien
Dieudonné Bolengetenge Balea, le secrétaire général d’Ensemble pour la République, dénonce un acharnement incongru de Noël Tshiani Muandamvita contre le candidat numéro 3 à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe. Il s’agit d’un démenti formel sur la prétendue détention d’une nationalité étrangère.

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Moïse Katumbi, leader d’Ensemble pour la République @Photo Droits tiers.[/size ]

La correspondance du 25 octobre a été réceptionnée jeudi 26 octobre 2023 par les services du greffier en chef, du secrétariat du président et du procureur général de la Cour constitutionnelle. Adressée à Dieudonné Kamuleta, le président de la Cour constitutionnelle, la missive de Bolengetenge affirme avoir eu vent, depuis un certain temps, de certaines rumeurs faisant état de la détention, par leur candidat à l’élection présidentielle, Monsieur Moïse Katumbi Chapwe, d’une nationalité autre que congolaise qu’il a toujours fièrement portée pourtant.
Lire aussi :
Tshisekedi face à deux gabarits
“Après avoir été notifié de la requête sous RCE 011/PR de Monsieur Tshiani K. Muandiamvita Noël, nous avons enfin compris l’origine de ces rumeurs et prenons, d’ores et déjà, soin d’apporter un démenti formel”, éclaire Bolengetenge Balea. Pour le secrétaire général d’Ensemble pour la République, il ne fait l’ombre d’aucun doute que Monsieur Tshiani, après son échec patent de faire passer une loi inconstitutionnelle au Parlement, “tente, par un acharnement injustifié, de revenir à la charge en faisant des déclarations d’une légèreté inacceptable pour quelqu’un qui aspire à briguer la magistrature suprême de notre pays”, s’étonne-t-il.
Le patron de l’administration du parti de Katumbi rappelle à Noël Tshiani qu’en République démocratique du Congo, “seul le certificat de nationalité délivré par l’autorité compétente, en l’occurrence le ministre de la Justice, fait foi quant à la possession de la nationalité congolaise. Et que la contestation de la nationalité, même d’un challenger gênant, ne saurait se faire en se basant sur les coupons de presse à la manière d’un puzzle”, précise-t-il.

– Katumbi, ni Zambien ni Italien –
“Notre candidat, Moïse Katumbi Chapwe, est bel et bien détenteur de son certificat de nationalité congolaise. Monsieur Tshiani qui se spécialise vraisemblablement dans la collecte des coupons de presse, n’a aucune compétence pour statuer sur la nationalité des citoyens congolais, peu importe l’adversité, l’animosité ou même la haine qu’il porte contre l’un d’eux”, fixe diligemment Ensemble pour la République. Et de poursuivre qu’il ne saurait en être autrement d’autant plus que dans le cas de leur candidat, la réponse de l’administration italienne à la lettre de Maître Éric Dupont-Moretti, son avocat-conseil de l’époque et actuel ministre français de la Justice, est à ce sujet sans équivoque. “Car il y est dit clairement que Moïse Katumbi Chapwe n’a jamais été détenteur de la nationalité italienne”, acte le courrier très percutant de Bolengetenge à Dieudonné Kamuleta. C’est dans le même souci de taire définitivement des rumeurs gratuites entretenues notamment par le sieur Tshiani qui se dévoile de plus en plus, que le candidat Katumbi, par le biais de son cabinet-conseil “Mwamba & Milan Advocates”, a également saisi l’administration zambienne dont la réponse non équivoque, par l’entremise de son ministre des Affaires étrangères, établit que “Monsieur Moïse Katumbi Chapwe n’a jamais été répertorié comme citoyen zambien”.
Ensemble pour la République qui a pris soin de transmettre au président de la Cour constitutionnelle, les copies du certificat de nationalité de Moïse Katumbi Chapwe ainsi que les correspondances attestant ses affirmations, constate qu’il s’agit là encore et somme toute, dit-il, d’une affabulation à laquelle nous a habitué malheureusement Tshiani K. Muandiamvita Noël après l’épisode raté de passage de sa pseudo proposition de loi notoirement anticonstitutionnelle.
Dieudonné Bolengetenge souligne enfin que la lettre est adressée au président de la haute Cour à toutes fins que de droit, tout en espérant qu’elle aura édifié les audiences attendues.

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"DES MANIGANCES DECRIEES A LA VEILLE DE LA PRESIDENTIELLE, Cour constitutionnelle : un complot en vue pour écarter la candidature de Moïse Katumbi - 26/10/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/10/des-manigances-decriees-a-la-veille-de-la-presidentielle-cour-constitutionnelle-un-complot-en-vue-pour-ecarter-la-candidature-de-moise-katumbi/
En moins de deux mois des élections couplées du mercredi 20 décembre prochain, des voix s’élèvent pour dénoncer des manigances malveillantes pour écarter certains candidats de taille de la course à la présidentielle. Selon des indiscrétions, le complot en vue serait concocté pour éjecter la candidature de Moïse Katumbi.

Intervenant dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le journaliste en exil Pero Luwara dénonce  »un complot en préparation visant à écarter Moïse Katumbi de la présidentielle ». 
Selon ce professionnel de média, il a été alerté par des sources proches de la Direction générale de migration (DGM) qui lui ont soufflé que des détracteurs du président national d’Ensemble pour la République s’apprêteraient à élaborer, en son nom, un faux visa d’établissement en RDC datant de 2003.

Le candidat Katumbi dans le viseur de ses détracteurs
Les pourfendeurs de Moïse Katumbi voudraient ainsi lui attribuer ce document factice qui faciliterait l’invalidation de ce candidat président de la République au niveau de la Cour constitutionnelle à la veille de la campagne électorale. Une manigance savamment concoctée après l’échec cuisant de la requête initiée par Noël Tshiani, jugée  »inefficace et vide ».
« Aux aguets, les snipeurs anti-Katumbi voudraient ressusciter le dossier avarié qui visait à lui faire porter la nationalité italienne. Nationalité qu’il aurait acquise, selon ses détracteurs, dans la ville italienne de San Vito dei Normanni« , protestent les proches de l’ancien gouverneur du Katanga.
Le dossier est aujourd’hui creux après la réponse claire  et nette de la mairie de cette petite ville du sud de l’Italie qui s’est refusée à s’embourber dans cette polémique stérile, d’autant que Katumbi n’a jamais été inscrit au registre de l’état civil des citoyens de la ville et de la population italienne, avait brandi son avocat français, Me Eric Dupond-Moretti, lors d’une conférence de presse, assure Pero Luwara.           

Dossier Katumbi : La Cour constitutionnelle invitée à se placer au milieu du village
Tous les regards sont à présent tournés vers la Cour Constitutionnelle qui doit publier la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain. A ce sujet, de plus en plus des voix s’élèvent pour inviter la Haute Cour à privilégier la paix sociale en cette période où nombre de forces centrifuges sont aux aguets. Les juges électoraux devraient éviter de suivre tous les boutefeux qui s’investissent dans la politique d’exclusion car l’effet boomerang de cette politique identitaire risque de s’avérer néfaste pour le nécessaire vivre ensemble. Forum des As publie de larges extraits d’un article qui met justement en garde contre cette dérive identitaire dont le but est l’élimination de certains candidats.
Ce que la presse avait annoncé vient effectivement de se produire. Noël Tshiani, véritable candidat pour rire, vient de dévoiler la raison pour laquelle il avait postulé : déposer une requête en annulation de la candidature de Moïse Katumbi Chapwe, décidément bête noire du pouvoir actuel.

Le plus hilarant, c’est l’argument qui sous-tend sa démarche : un article publié sur le site de Jeune Afrique le 22 mars 2018, qui affirmait que l’ancien gouverneur du Katanga aurait eu la nationalité italienne entre 2000 et 2017 et aurait donc été inscrit au registre d’état-civil de San Vito dei Normannila, petite ville du sud de l’Italie. Ces affirmations du magazine panafricain avaient, pourtant, été démenties par le maire de la ville italienne en personne.
Répondant à un courrier de Me Éric Dupont-Moretti, avocat de Moïse Katumbi, et actuel ministre français de la Justice et Garde des Sceaux, Domenico Conte, maire de San Vito dei Normanni, avait écrit dans une lettre officielle : « Nous ne pouvons fournir aucune information quant à la nationalité de M. Moïse Katumbi Chapwe, en ce que celui-ci n’est pas inscrit et ne l’a jamais été au registre de l’état-civil et/ou au registre de la population des citoyens italiens de la ville de San Vito dei Normanni ».

Et de poursuivre, dénonçant clairement Jeune Afrique :
 « L’administration municipale n’a jamais mis à la disposition de tiers de documents concernant la nationalité desdites personnes [Moïse Katumbi Chapwe et/ou Moïse Katumbi D’Agnano], ni n’a jamais fourni d’informations ou de données officielles à leur égard ».

Avant de conclure :
« [Ces] informations diffusées par voie de presse à propos de M. Moïse Katumbi D’Agnano et de la ville [de San Vito dei Normanni] doivent donc être considérées comme fondées sur des reconstructions médiatiques, dénuées de tout caractère officiel, pour lesquelles la ville ne peut que prendre ses distances« .
La cristallisation identitaire du débat politique : un danger suprême pour des pays multiethniques
Ce démenti le plus officiel du monde avait clos définitivement ce débat. Sauf pour des fanatiques tribaux, pour qui la politique doit se faire en fonction des pulsions ethniques afin d’éliminer toute menace supposée contre le frère du village qui détient le pouvoir. La requête de Tshiani s’inscrit ainsi dans une suite logique d’un combat tribalo-ethnique susceptible de menacer non seulement la paix sociale, mais aussi l’unité nationale.

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Cour-1

En effet, le danger suprême pour des pays multiethniques a toujours été la cristallisation identitaire du débat politique. De la Yougoslavie en Europe au Soudan en Afrique, en passant par la Tchécoslovaquie et l’Ethiopie pour ne citer que ceux-là, le cimetière des nations est rempli de pays qui ont disparu à cause de la rupture des liens du vivre-ensemble de leurs peuples respectifs.

Visionnaire, Patrice Lumumba ne s’y était pas trompé lorsque, dans son discours du jour de l’indépendance, il avait appelé les RD-Congolais à cesser « les querelles ethniques qui nous affaiblissent et risquent de nous faire discréditer à l’extérieur« .
Après avoir été porteur d’un grand espoir, le pouvoir en place est sur la pente d’une dangereuse dérive identitaire. Et c’est le vivre-ensemble, ce ferment du ciment qui soude les nations, qui s’en trouve menacé.
Tout au long du mandat du président de la République actuel, les forces centrifuges n’ont eu de cesse de tirer le pouvoir vers un enfermement identitaire. On se souvient de cette vidéo qui avait fait rage sur les réseaux sociaux, d’un certain Wakantsha, alors représentant de l’UDPS au Canada, présentant les Baluba, ethnie du chef de l’Etat, comme les seules personnes civilisées du Congo et disposant d’une belle prestance physique, et vociférant des injures crues contre les autres peuples du Congo, qualifiés de primitifs, chétifs et vilains. Ou encore de cette autre vidéo de Charly Luboya, bourgmestre de la commune de Kalamu à Kinshasa et cadre de l’UDPS qui, au cours d’une réunion du parti présidentiel, a déclaré : « les Baluba n’ont pas le pouvoir, les Baluba sont pouvoir. Qu’ils veulent ou non, nous allons les diriger par défi« .

Ou, enfin, les multiples vidéos du nommé « Dinosaure« , qui se présente lui-même comme « conseiller privé du chef de l’Etat » installé aux Etats-Unis, qui appelle tous ceux qu’il estime ne pas se conformer à la vision de Félix Tshisekedi afin de les injurier en Tshiluba jusque dans l’intimité de leurs mères respectives.
Toutes ces images et ces actes ont toujours choqué l’opinion. Mais ils ont toujours laissé de marbre les tenants du pouvoir qui ne les condamnent jamais, ni ne dénoncent leurs auteurs, les assumant par leur silence.
Tout au long du mandat de Félix Tshisekedi, c’est encore un homme originaire du Kasaï, Noël Tshiani, qui a passé tout son temps à développer un discours identitaire sur la pureté raciale  des potentiels candidats à la présidence de la République, avec sa proposition de loi dite « de père et de mère« , une proposition contraire aux traditions congolaises et à l’histoire de la RDC depuis l’indépendance.
L’objectif, malgré les dénégations de ses auteurs, était d’éliminer Moïse Katumbi Chapwe, considéré comme l’adversaire le plus sérieux pour le chef de l’Etat. Suite aux pressions internes et externes, cette proposition, portée par le député Nsingi Pululu, n’a finalement jamais été alignée aux débats de l’Assemblée nationale.
Alors qu’approchent les élections de décembre, on relève le regain des boutiquages à l’allure ethno-tribale, dans le seul but d’éliminer le même Katumbi.
Déjà, la semaine dernière, des ressortissants du Kasaï installés au Katanga, inquiets de tensions qui montent dans la région, se sont rendus chez Moïse Katumbi afin de lui exprimer leur vœu de voir toutes les communautés installées dans cette partie du pays vivre dans la coexistence pacifique, sans se laisser entraîner dans une dérive politico-identitaire.

Le geste était à saluer, au regard du lourd héritage du passé : en 1960 et en 1993, les tiraillements politiques ont plongé les communautés kasaïenne immigrée et katangaise autochtone dans des conflits qui ont abouti à des sanglantes épurations ethniques, vidant l’ex-Katanga de la majeure partie de sa population venue du Kasaï.
Mais à peine les analystes n’avaient pas fini de saluer le geste, que l’on voit un groupe de ressortissants du Kasaï conduits notamment par Maweja Djunes, président de la Synergie des ressortissants du Kasaï au Katanga, et Enoch Mukenge, président de l’Association des maraichers originaires du Grand Kasaï vivant dans le Grand Katanga, se donner en spectacle devant le bâtiment du 30 juin de Lubumbashi, siège de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga. Objectif : dénoncer la délégation des Kasaïens qui s’étaient rendus chez Moïse Katumbi, leur renier leurs origines kasaïennes, et appeler les esprits de leurs ancêtres à les maudire. Et pour cause : aucun Kasaïen ne peut jamais s’entendre avec aucun autre candidat à la présidentielle, tous les Kasaïens doivent obligatoirement se ranger derrière Félix Tshisekedi. On se croirait dans un régime d’apartheid volontaire …[/justify]
« Comment pouvons-nous cultiver le savoir-vivre en société et le vivre-ensemble avec de tels comportements? Supposons qu’un tel spectacle avait lieu à Mbuji-Mayi, que les ressortissants du Katanga vivant au Kasaï oriental fassent ce genre de sortie politique, quelle serait la réaction de nos frères du Kasaï sur place ? », interroge un journaliste basé à Lubumbashi.
Avant de conclure : « gouverner ne veut pas dire former un bloc sur base ethnique pour écraser les autres. Cela ne permet pas de renforcer l’unité nationale. Bien au contraire : c’est une façon de mettre de l’huile sur le feu pour brûler le pays« .

Avant Tshiani, Tshivuadi Mansanga, un autre ressortissant du Kasaï, a lui aussi saisi la haute Cour contre le même Katumbi.
Il reste que ces deux requêtes demeurent un coup d’épée dans l’eau, voire des initiatives simplement risibles. Mais il reste à savoir comment la Cour constitutionnelle, va trancher ces stratagèmes politiciens mal ficelés. D’elle dépend la paix sociale à la veille des élections.
José Libya Nzalingo
Licencié en Droit public interne de l’Unikin
Alternance.cd
* Le titre est de Forum des As


"Cour constitutionnelle : Ensemble pour la République dépose une série de documents attestant que Moise Katumbi n’a jamais détenu une autre nationalité - 26 octobre 2023
= https://actualite.cd/2023/10/26/cour-constitutionnelle-ensemble-pour-la-republique-depose-une-serie-de-documents
Le parti politique Ensemble pour la République a soumis à la Cour constitutionnelle une série de documents visant à étayer la candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle.
Ces pièces incluent une copie du Certificat de nationalité de l’ancien gouverneur ainsi que d'autres éléments de preuve attestant de sa nationalité congolaise. La remise de ces documents a eu lieu dans le cadre de l'examen des contentieux liés aux candidatures présidentielles qui se déroule actuellement à la Cour constitutionnelle.


La candidature de Moïse Katumbi fait l'objet de deux contestations, l'une déposée par un certain Tshivuadi Mansanoa, mettant en cause la candidature de Katumbi en invoquant un contentieux professionnel. L'autre réclamation provient du candidat Noël Tshiani, affirmant que lors de l'obtention de son certificat de nationalité, Moïse Katumbi détenait une autre nationalité que la congolaise.
Dans la lettre adressée à la Cour constitutionnelle, Ensemble pour la République a répondu aux accusations, soulignant que Noel Tshiani tente de réitérer sa contestation en dépit de l'échec de sa tentative antérieure visant à faire passer « une loi inconstitutionnelle au parlement ». Le parti a insisté sur le fait que le certificat de nationalité délivré par l'autorité compétente, en l'occurrence le Ministre de la Justice, constitue la preuve indiscutable de la nationalité congolaise. Il a également rejeté l'idée que la nationalité puisse être remise en question en se basant sur des articles de presse, dénonçant ces accusations comme infondées.
Ensemble pour la République a affirmé que Moïse Katumbi est bien en possession de son certificat de nationalité congolaise et a souligné que les réponses des autorités italiennes et zambiennes à des questions relatives à sa nationalité sont sans équivoque, confirmant qu'il n'a jamais détenu de nationalité italienne ou zambienne. Le parti a conclu en soulignant qu'il s'agit d'une tentative de propager des rumeurs infondées et diffamatoires, mettant en lumière les motifs politiques derrière ces allégations.

"Contentieux de candidatures à la présidentielle 2023: pour les avocats de Tshisekedi, Seth Kikuni a mal dirigé son action car celle-ci devrait viser la CENI - 27.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/27/contentieux-de-candidatures-la-presidentielle-2023-pour-les-avocats-de-tshisekedi-seth
La Cour Constitutionnelle de la République démocratique du Congo s'est réunie ce vendredi 27 octobre 2023 pour examiner les contentieux liés aux candidatures à l'élection présidentielle prévue pour décembre 2023. Au cours de cette audience, la Cour a notamment étudié la requête déposée par le candidat à la présidence, Seth Kikuni, à l'encontre d'un autre candidat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. La requête de Kikuni se fondait sur le fait que Tshisekedi s'était présenté en 2018 sous le nom de Tshisekedi Tshilombo Félix, alors qu'il se présentait pour la prochaine élection sous le nom de Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine.
Lors des délibérations, le Procureur Général près de la Cour Constitutionnelle a rappelé que cette instance siège en tant que juge électoral et non comme un organe chargé de statuer sur les noms des candidats. De plus, il a souligné que le requérant, Seth Kikuni, n'a pas prouvé en quoi ce changement de nom aurait porté préjudice à sa candidature.

"La Cour déclarera cette requête irrecevable, car elle a été déposée hors délai. La requête a été soumise le 23 octobre, alors que la période de dépôt des requêtes s'étalait du 20 au 21 octobre. De plus, le cycle électoral de 2018 diffère de celui de 2023, et les conditions fixées par le législateur ne sont pas les mêmes. Le candidat Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine, qui s'est identifié et a obtenu sa carte d'électeur à la CENI, est le candidat à sa propre succession en 2023. En outre, notre Cour agit en tant que juge électoral et non comme un organe chargé de statuer sur les noms des candidats. Le requérant a mal orienté sa requête en cherchant à faire annuler la décision de la CENI uniquement en raison du changement de nom du candidat lors du cycle électoral de 2023. Par conséquent, le requérant Kikuni n'a pas démontré en quoi cela aurait nui à sa candidature. Nous demandons donc à votre Cour de se déclarer compétente pour déclarer cette requête irrecevable et non fondée", a déclaré le Procureur Général Mukolo Nkokesha dans son réquisitoire adressé aux juges de la Cour Constitutionnelle.
La Cour rendra son verdict le lundi 30 octobre, mettant ainsi fin aux contentieux électoraux concernant l'élection présidentielle. La liste définitive des candidats à la présidence sera alors rendue publique.


"Regain de violence dans les territoires de Masisi et Rutshuru : près de 200 000 personnes déplacées depuis octobre - 27.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/27/regain-de-violence-dans-les-territoires-de-masisi-et-rutshuru-pres-de-200-000-personnes

"Sommet des trois bassins: Félix Tshisekedi dénonce l'hypocrisie africaine et l'activisme armé du Rwanda qui détruit la biodiversité dans le Parc des Virunga - 29.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/29/sommet-des-trois-bassins-felix-tshisekedi-denonce-lhypocrisie-africaine-et-lactivisme


"Élections 2023 : Lamuka accuse la CENI de vouloir décourager les électeurs à voter suite à la mauvaise qualité de cartes - 26.10.2023
= https://www.opinion-info.cd/societe/2023/10/26/elections-2023-lamuka-accuse-la-ceni-de-vouloir-decourager-les-electeurs-voter
Laccoalition Lamuka aile Fayulu a, dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 26 octobre, déclaré que l'octroi des duplicatas ne se fait pas sur l'ensemble du territoire national, notamment dans les milieux ruraux où les Congolais sont confrontés à d'énormes difficultés dues aux distances à parcourir ou même à la non-existence des bureaux commis à cet effet.

D'après Lamuka, la problématique liée à la qualité de ces cartes persiste, car même les duplicatas délivrés s'effacent aussitôt comme les originaux.
Elle estime cependant que la CENI veut juste décourager les électeurs pour qu'ils ne se présentent pas devant les bureaux de vote le jour du scrutin le 20 décembre prochain.
Lamuka a, en outre, exprimé sa crainte de voir les machines "préprogrammées" voter à la place des électeurs dûment enrôlés qui ne se présenteront pas physiquement aux bureaux de vote, faute de cartes d'électeurs lisibles.
Lamuka soutient ainsi que le président de la CENI Dénis Kadima veut à tout prix répéter les aventures de 2018, en cherchant comment cacher le contenu réel du fichier électoral dans le but d'opérer la tricherie en faveur du candidat président de l'Union Sacrée Félix Tshisekedi.


"Comme sous le regime kabila : Washington brandit à nouveau des sanctions contre Kinshasa - 27.10.2023
= https://www.forumdesas.net/2023/10/comme-sous-le-regime-kabila-washington-brandit-a-nouveau-des-sanctions-contre-kinshasa/
= https://www.forumdesas.net/2023/10/a-nouveau-lodeur-de-sanctions/

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Message  ndonzwau 30/10/2023, 10:13 pm

"Présidentielle en RDC : Moïse Katumbi marque un point - 30.10.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1499272/politique/presidentielle-en-rdc-moise-katumbi-marque-un-point/

"RDC: la Cour constitutionnelle confirme la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle - 30.10.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231030-rdc-la-cour-constitutionnelle-confirme-la-candidature-de-mo%C3%AFse-katumbi-%C3%A0-la-pr%C3%A9sidentielle

"RDC : La requête de Noël Tshiani contre la candidature de Moïse Katumbi déclarée recevable mais non fondée - 30.10.2023
= https://actualite.ccd/2023/10/30/rdc-la-requete-de-noel-tshiani-contre-la-candidature-de-moise-katumbi-declaree-recevable

"Présidentielle : La Cour constitutionnelle rejette la requête de Junior Tshivuadi, Moïse Katumbi reste dans la course
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128911_presidentielle_la_cour_constitutionnelle_rejette_la_requete_de_junior_tshivuadi_moise_katumbi_reste_dans_la_course.html

"Moïse Katumbi autorisé à se présenter aux élections en RDC[/b]
= https://amp.dw.com/fr/rdc-candidature-de-mo%C3%AFse-katumbi-valid%C3%A9e/a-67259273


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Message  ndonzwau 31/10/2023, 4:07 am

REVENONS AU DISCOURS DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI PRONONCE A BRAZZA AU SOMMET DES TROIS BASSINS QUE BEAUCOUP DE MÉDIAS CONGOLAIS ONT REPRIS AUJOURD'HUI ET QUALIFIÉ D'EXCEPTIONNEL, D'ANTHOLOGIQUE MAIS QUI EN FAIT EST BIEN SÛR OSÉ VOIRE COURAGEUX MAIS PEUT-ÊTRE PAS PAS SI LÉGITIME ET COMPTABLE CONCERNANT SA PROPRE PERSONNE...

Après des généralités et banalités sur le problème et resolutions concernant la conservation de nos forêts et de notre biodiversité en réponse au discours de Ruto qui prônait la dissolution des barrieres entre nous, a fait une embardée sur nos relations chahutées avec nos voisins particulièrement avec le Rwanda.
Lui qui est un panafricaniste convaincu a commencé par visiter ses 9 voisins pour pour parler paix et unité entre nous avec des projets à faire ensemble à chacun de ses pairs.

Quelques observations préliminaires :
1. Tshisekedi a oublié que la notion des frères est relative entre Etats, quelque soit toutes les bonnes volontés, les États poursuivront d'abord leurs intérêts ; il y'a quelque naïveté à croire que cela est différent entre frères africains...
2. Tshisekedi en sa qualité de PR de la RDC est d'abord responsable de son pays, que fait-il question paix, unité au sein de son pays quand il dénonce l'hypocrisie, la haine, le tribalisme, l'envie chez les autres ? Il serait plus legitime dans son discours par ailleurs fondé s'il l'appliquait déjà dans son pays...

3. Bref, selon moi, si le volontarisme diplomatique pour la paix et l'unité entre les pays africains est bien louable et bien indiqué ici, Tshisekedi aurait davantage mérite de le prôner si lui-même dans son pays praiquait les préceptes qu'il prodigue aux autres. En effet Tshisekedi nous offre une conduite tribaliste et une mal-gouvernance  notoires. Par quelle magie alors les autres vont le créditer des vertus qu'il ne pratique pas chez lui ; ils doivent avoir été nombreux à ne pas le croite crédible dans cet exercice ; son obsession antirwandaise soit -elle fondée, un voisin qui ne cesse de l'agresser militairement. Voilà !

4. Enfin le président Tshisekedi a un bilan sincère à faire sur ce ses 5 ans quant à  ses réalisations effectives en matière de cohabitation harmonieuse avec ses voisins qui ne peut se réduire à la bonne volonté qu'il assure avoir faite ; les causes de ses éventuels échecs sont-elles seulement à imputer aux autres comme il nous le proclame ?






"EcoNews : « En colère, FATSHI dénonce les ‘frères africains hypocrites’ » - 30/10/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/10/30/actualite/revue-de-presse/econews-en-colere-fatshi-denonce-les-freres-africains

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? 20231028233954828334_Sommet1
Arrivée de Denise et Félix Tshisekedi à Brazzaville (Congo) pour participer au sommet de trois bassins forestiers tropicaux, du 26 au 28 octobre 2023.
Photo/Presidence RDC


Revue de presse du lundi 30 octobre 2023
Les journaux parus ce lundi 30 octobre à Kinshasa commentent en long et large le discours tenu par le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, au sommet sur les Bassins tropicaux (Congo, Amazonie, Bornéo-Mékong), tenu à Brazzaville du 27 au 28 octobre 2023.

Lors de la séance de clôture du sommet sur les Bassins tropicaux, Félix Tshisekedi s’est adressé en toute vérité à ses homologues qui font preuve d’une tiédeur à la limite de la complicité face à l’agression dont la République démocratique est l’objet de la part du Rwanda, rapporte EcoNews.
Quand il s’agit de nommer le mal qui ronge le continent noir, Tshisekedi n’a pas hésité à parler sans gants. « Alors que ces derniers prétendent œuvrer pour le bien-être de leurs compatriotes respectifs, leurs actions révèlent une réalité bien différente. C’est une hypocrisie généralisée qui plombe tout projet d’intégration du continent noir », poursuit le journal.
L’une des manifestations de l’hypocrisie des dirigeants africains « réside dans leur volonté effrénée de s’éterniser au pouvoir – Qu’importe le bilan. En Afrique, la Constitution n’est qu’un amas de papiers qu’on manipule à sa guise », souligne le tabloïd.
Pour Congo Nouveau, Félix Tshisekedi a tenu « un discours de vérité ». Il n’a pas épargné les Africains pour leur hypocrisie en pointant toujours l’Occident dans le malheur de l’Afrique alors que certains sont complices, citant comme il fallait s’y attendre, le Rwanda dans la destruction du parc des Virunga en RDC. Pour lui, cette décision n’a pas été décidée à Washington, ni à Paris ou Londres mais Kigali, en Afrique.[/size]
]« A haute et intelligible voix, le président Tshisekedi a dénoncé l'activisme armé du Rwanda qui détruit la biodiversité congolaise du parc de Virunga. D'un ton ferme, il a clairement chargé le régime de Kigali qui pille les richesses minérales congolaises », renchérit Forum des As.

Mais, fait remarquer Le Potentiel, en sa qualité de co-organisateur du sommet de Brazzaville, Félix Tshisekedi a aussi réaffirmé le rôle central de la RDC dans le bassin du Congo, avant de plaider pour la diversification des sources de financements climatiques, entre autres, le développement d'un marché de carbone juste et équitable, comme mécanisme de gestion durable aussi bien des trois bassins forestiers tropicaux que des autres massifs forestiers du monde.
« Avec plus de 62 % des forêts du bassin du Congo et environ 70 % de ses tourbières, plus de 52 % des réserves d'eaux douces de l'Afrique, sa méga biodiversité classée 5e au rang mondial, la RDC a pleinement conscience de sa responsabilité naturelle et historique. Elle est déterminée à assumer son rôle de leader en matière d'environnement et de climat, en collaboration avec les autres pays de la région », note le journal...


"Au Sommet des trois Bassins tenu à Brazzaville : Félix Tshisekedi tacle Kagame devant Sassou ! - 30/10/2023
= https://www.latempete.info?p=63565

"Sommet des trois bassins : Analyse et compréhension du discours du président Félix Tshisekedi à Brazzaville - 30.10.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-128893_sommet_des_trois_bassins_analyse_et_comprehension_du_discours_du_president_felix_tshisekedi_a_brazzaville.html

"A Brazzaville, Félix Tshisekedi deçu de son infructueux volontarisme diplomatique en Afrique -  29, 2023
= https://infos.cd/actualite/politique/a-brazzaville-felix-tshisekedi-decu-de-son-infructueux-volontarisme-diplomatique-en-afrique/33809/

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? A_brazzaville_felix_tshisekedi_decu_de_son_infructueux_volontarisme_diplomatique_en_afrique_jpg_711_473_1

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a participé, samedi à Brazzaville, au deuxième sommet des trois bassins tropicaux du monde.
Intervenant en qualité de co-organisateur de ces assises, avant le discours du lancement des travaux par son homologue du Congo, Denis Sassou, Félix Tshisekedi a ouvert une parenthèse au cours de son speech pour réagir aux propos du chef de l’État du Kenya, William Ruto.


Ce dernier, très ovationné par le public ayant rempli la salle de conférence du centre international de Kintélé, avait, dans un discours magistral, appelé ses pairs africains à accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF (Zone de libre échange continental africain) pour renforcer la collaboration des États africains et assurer la consolidation de la puissance de l’Afrique. Ruto s’est félicité de sa politique de suppression de visa entre son pays et quelques États africains, et a appelé à l’application de cette mesure par tous les États du continent.

Réaction de Félix Tshisekedi

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« Avant de conclure mon propos, permettez-moi de réagir à la très brillante prestation de notre frère le président William Ruto mais également de notre frère Brice Oligui sur la nécessité d’être unis et des avantages qui en découlent », a déclaré Félix Tshisekedi dans une parenthèse l’ayant sorti de son discours officiel.
« Lorsque je suis devenu président de Ia République, la première destination à laquelle j’ai réservé mes déplacements, c’était en Afrique. (…) J’ai parcouru et visité tous les neuf voisins de la RDC. (…) Mon but était de parler à tous mes pairs de la mécessité de vivre en paix, de vivre unis, de développer des projets. Je suis en mesure de dire pour chaque pays les projets sur lesquels nous avons commencé à parler. C’est vous dire l’attachement que j’ai à la paix et à l’unité des peuples d’Afrique », a poursuivi le chef de l’État de la RDC.

Et d’ajouter :
» Mais, et je voudrais vraiment tempérer l’enthousiasme qui était nôtre quand nous avons suivi le président Ruto, pour dire malheureusement que nous sommes loin de la réalité » de paix et d’unité en Afrique ».
« Car, en ce moment où nous parlons de la de notre biodiversité, il se passe en ce moment au Parc national des Virunga, une des réserves les plus importantes au monde en forêt et en biodiversité, un activisme armé qui met en mal cet écosystème, (pire, ndlr) qui le détruit. Et cela n’a pas été décidé à Washington, à Paris ou à Londres. Ç’a été décidé en Afrique et plus précisément à Kigali », a déploré Félix Tshisekedi avant de conclure :

« C’est pour dire que nous devons bannir l’hypocrisie qu’il y a entre nous ».
Pour l’érection d’un mur entre la RDC et le Rwanda ?
Au terme de son premier mandat à la tête de la RDC, le président Félix Tshisekedi est butté à une réalité sécuritaire contrastant avec sa volonté de pacifier le flanc oriental du pays en proie à l’activisme de plus de deux cents cinquante groupes armés locaux et étrangers.
Dans ses propos, Félix Tshisekedi a, à peine, dissimulé ses intentions face au Rwanda accusé d’acte d’agression et de soutien au M23 contre l’État congolais. « Je ne suis tenté de construire des ponts, mais plutôt des murs pour protéger ma population » contre l’agression rwandaise. Cette piste a été publiquement proposée par Adolphe Muzito, ancien Premier Ministre et candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.
À quelques semaines du lancement de la campagne électorale, ce sujet alimentera certainement les débats publics sur les voies d’un règlement durable de la crise sécuritaire dans l’est du pays


"SOMMET DES TROIS BASSINS FORESTIERS TROPICAUX DE BRAZZAVILLE : ECHEC PROGRAMMÉ (MAIS SUCCÈS DANS LA PRISE EN COMPTE DE NOTRE DESTIN EN MAIN) - 28.10.2023
= https://www.afriqueeducation.com/sommet-des-trois-bassins-forestiers-tropicaux-de-brazzaville-echec-programme-mais-succes-dans-la-prise-en-compte-de-notre-destin-en-main/


"Sommet des trois bassins: Félix Tshisekedi dénonce l'hypocrisie africaine et l'activisme armé du Rwanda qui détruit la biodiversité dans le Parc des Virunga - 29.10.2023
= https://actualite.cd/2023/10/29/sommet-des-trois-bassins-felix-tshisekedi-denonce-lhypocrisie-africaine-et-lactivisme
Au nom de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a pris une part active au sommet des Trois Bassins, aux côtés de ses homologues de la République du Congo. Dans son intervention, Félix Tshisekedi a une nouvelle fois dénoncé l'activisme armé du Rwanda, qui détruit la biodiversité congolaise au sein du parc des Virunga et pille les richesses minérales du Congo.
"En ce moment, par exemple, alors que nous parlons de ce sujet très important, la conservation de notre biodiversité et de nos forêts, il se passe actuellement dans le parc des Virunga, l'une des réserves naturelles les plus importantes au monde en termes de forêt et de biodiversité, un activisme armé qui met en péril cet écosystème, le détruit, et cela n'a pas été décidé à Washington, Paris, Bruxelles ou à Londres. Cela a été décidé en Afrique, et plus précisément à Kigali. C'est l'œuvre d'un frère africain", a déploré Félix Tshisekedi dans son discours du samedi 28 octobre 2023.
Pour le président Félix Tshisekedi, il est temps d'arrêter l'hypocrisie et de mettre en place des relations sincères entre les États.
"C'est pour vous dire que nous devons bannir l'hypocrisie qui existe entre nous. Nous devons éliminer les fléaux tels que le tribalisme et la haine de l'autre. Je crois que nous pourrions parler de supprimer nos barrières, d'effacer les tarifs douaniers, etc., tout simplement parce que malgré nos engagements, rappelez-vous, à l'Union Africaine, l'horizon 2020 était l'objectif pour faire taire les armes en Afrique, et cela est devenu une chimère. Nous ne nous en offusquons pas, nous ne condamnons pas. Tant que cela continuera ainsi, il faudra oublier toutes les bonnes initiatives, telles que celles préconisées par le Président William Ruto. Nous devons avoir le courage de nous regarder entre Africains, les yeux dans les yeux, et nous dire qu'on ne peut pas s'appeler frère et se poignarder dans le dos en même temps", a fait remarquer une nouvelle fois Félix Tshisekedi.

Il a poursuivi en disant : "Nous devons cesser de rejeter nos responsabilités sur les étrangers non africains. Ceux qui nous avaient colonisés aujourd'hui comprennent le sens de la paix. Le jour où nous mettrons fin à ce que nous constatons aujourd'hui à l'Est de la République Démocratique du Congo, par exemple, des voisins qui viennent semer la pagaille, la mort, la désolation uniquement dans le but de s'enrichir et de piller les ressources, le jour où nous mettrons fin à ces comportements, alors nous aurons compris. En tant que Président de la République Démocratique du Congo, face à de telles situations, je ne suis pas tenté de construire des ponts, mais plutôt des murs pour assurer la sécurité de ma population."
Félix Tshisekedi a noté que depuis son accession à la magistrature suprême, il a entrepris plusieurs efforts avec ses différents voisins pour garantir les intérêts de leurs populations respectives, mais cette vision n'a pas été partagée par certains chefs d'État en Afrique.
"Lorsque je suis devenu Président de la République Démocratique du Congo, il y a presque cinq ans maintenant, la première destination de mes déplacements a été l'Afrique. J'ai commencé par le Kenya, à l'époque du prédécesseur du Président Ruto, puis je suis passé par l'Angola, la République du Congo chez notre aîné, puis je suis allé au Rwanda, en Ouganda, et depuis lors, j'ai parcouru et visité chacun des neuf pays voisins de la République Démocratique du Congo. Mon but était de parler à tous mes interlocuteurs, mes pairs, de la nécessité que nous avons de vivre en paix, d'œuvrer ensemble, et de développer des projets qui seront bénéfiques pour nos populations respectives. Cela visait à démontrer l'attachement que j'ai à la paix et à l'unité des peuples d'Afrique. Malheureusement, nous sommes loin de la réalité", a déploré Félix Tshisekedi.

Depuis près de trois ans, les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali se sont encore davantage détériorées. Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23, actifs dans la province du Nord-Kivu et à l'origine de plusieurs violations des droits de l'homme. Ces accusations sont toujours rejetées par le régime de Kigali, malgré plusieurs rapports des experts de l'ONU.
De nombreuses initiatives diplomatiques au niveau régional peinent à donner les résultats escomptés. La situation sur le terrain continue de se détériorer, rendant les conditions de vie des populations de cette partie du pays de plus en plus difficiles.


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Dernière édition par ndonzwau le 1/11/2023, 10:57 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 1/11/2023, 10:53 pm


"Moïse Katumbi salue « L’attitude de la Cour Constitutionnelle et de la CENI pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle » - 01.11.2023
= https://infos.cd/actualite/politique/rdc-moise-katumbi-salue-lattitude-de-la-cour-constitutionnelle-et-de-la-ceni-pour-le-traitement-equitable-des-candidatures-a-lelection-presidentielle/34040/
"ADRESSE DU PRÉSIDENT MOISE KATUMBI 01 NOVEMBRE 2023"



"Présidentielle : Six candidats dont Mukwege et Diongo accusent Ngobila de les priver des services d’affichage public - 31.10.2023
= https://alternance.cd/2023/10/31/presidentielle-six-candidats-dont-mukwege-et-diongo-accusent-ngobila-de-les-priver-des-services-daffichage-public/

"Présidentielle en RDC : ce que pense le panel d’experts de la société du dénouement des contentieux de candidatures à la Cour constitutionnelle - 01.11.2023
= https://actualite.cd/2023/11/01/presidentielle-en-rdc-ce-que-pense-le-panel-dexperts-de-la-societe-du-denouement-des

"Présidentielle en RDC : “ la Cour a joué à l’apaisement et à la recherche de l’inclusivité qui a fait défaut pendant un moment ” (Nouvelle société civile congolaise) - 01.11.2023
= https://actualite.cd/2023/11/01/presidentielle-en-rdc-la-cour-joue-lapaisement-et-la-recherche-de-linclusivite-qui-fait

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"ÉLECTIONS 2023 : BA LEADERS YA OPPOSITION BASANGANI PO NA CANDIDATURE UNIQUE, EDDY KAPEND A LUBUMBASHI - 01.11.2023"



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Message  ndonzwau 6/11/2023, 9:51 pm


"Présidentielle en RDC : les discrètes tractations de l’opposition en vue d’une candidature commune - 06.11.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1500784/politique/presidentielle-en-rdc-les-discretes-tractations-de-lopposition-en-vue-dune-candidature-commune/
À moins de deux semaines du début de la campagne présidentielle, plusieurs personnalités de l’opposition ont accepté de dépêcher leurs lieutenants en Afrique du Sud pour évoquer l’hypothèse d’une candidature commune. Explications.

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Jad20231106-conf-rdc-opposition-candidats
De g. à dr. : Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Martin Fayulu, Delly Sesanga, Matata Ponyo Mapon. :copyright: Montage JA : Vincent Fournier/JA; Bruno Lévy/JA; Vincent Fournier/JA; Gwenn Dubourthoumieu/JA


Ils étaient 24 candidats à avoir été retenus sur la liste provisoire de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Ils sont désormais 26 à pouvoir se présenter sur la ligne de départ après le repêchage de deux concurrents supplémentaires par la Cour constitutionnelle. Face à Félix Tshisekedi, qui brigue un second mandat, l’opposition avance pour le moment en ordre dispersé.

« Dialogue préparatoire »


"Présidentielle de décembre 2023 : les premières discussions pour une candidature commune de l’opposition annoncées en début de semaine prochaine en Afrique du Sud - 06.11.2023
= https://infos.cd/actualite/elections/presidentielle-en-rdc-les-premieres-discussions-pour-une-candidature-commune-de-lopposition-annoncees-en-debut-de-semaine-prochaine-en-afrique-du-sud/34258/
Le compte-à-rebours a commencé pour l’opposition à moins de deux semaines du début de la campagne électorale, dans l’hypothèse de la désignation d’une candidature commune.
L’opposition congolaise réussira-t-elle à se choisir un candidat commun ? C’est la grande interrogation à moins de deux semaines du début effectif de la campagne électorale.


Selon les révélations de Jeune Afrique, il est prévu en début de la semaine prochaine, sous l’égide d’une ONG sud-africaine, la In Transformation Initiative (ITI) un « dialogue préparatoire » dans le cadre de la préparation des prochaines élections.
Selon les termes proposés par l’ONG aux participants, ajoute le média panafricain, les discussions permettront « d’explorer les possibilités de collaboration entre l’opposition ». « Cela peut impliquer, entre autres, la possibilité d’avoir à la fois un candidat commun et une plate-forme électorale commune », précise la proposition de l’ITI.
La même source précise que le format de ce dialogue doit avoir lieu en deux temps. Une réunion doit tout d’abord se tenir en Afrique du Sud entre deux délégués de chacun des candidats sollicités et engagés dans ce processus. L’idée étant, dans la foulée de ce conclave censé durer trois jours, de réunir les candidats en personne pour trancher les options retenues préalablement par leurs lieutenants.

Parmi les candidats attendus, Jeune Afrique cite Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Denis Mukwege et Matata Ponyo Mapon.
Le week-end dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié la liste définitive des candidats président de la République, quelques jours après les arrêts de la Cour constitutionnelle qui ramène à 26 le nombre de postulants.
Si le président sortant, Félix Tshisekedi, est assuré d’un large soutien au sein de l’Union sacrée, notamment celui des poids lourds comme Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe ou encore Bahati Lukwebo, l’opposition avance encore en ordre dispersé.


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Message  ndonzwau 11/11/2023, 9:27 pm

!

 
"Présidentielle 2023 : “dans la vie, il faut savoir partir parce qu’il y a une vie après la politique” (Katumbi sur Malaika TV) - 10.11.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-129319_presidentielle_2023_dans_la_vie_il_faut_savoir_partir_parce_qu_il_y_a_une_vie_apres_la_politique_katumbi_sur_malaika_tv.html8.

"Katumbi voit son destin en 2024 - 10.11.2023
= https://ouragan.cd/2023/11/katumbi-voit-son-destin-en-2024

"Agression rwandaise : Moïse Katumbi dévoile son approche axée sur les résultats - 09.11.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/11/09/agression-rwandaise-moise-katumbi-devoile-son-approche-axee-sur-les-resultats


"Katumbi : “un autre Congo est possible” - 03.11.2023
= https://ouragan.cd/2023/11/katumbi-un-autre-congo-est-possible


"RDC : Francis Kalombo alerte contre une "préparation de la fraude électorale planifiée par la CENI" - 11.11.2023
= https://actualite.cd/2023/11/11/rdc-francis-kalombo-alerte-contre-une-preparation-de-la-fraude-electorale-planifiee-par

"#RDC: Francis Kalombo expose la construction de l’échafaudage de la tricherie électorale faite par la CENI - 11.11.2023
= https://twitter.com/wembi_steve/status/1723358103704363511
#RDC: Francis Kalombo expose la
construction de l’échafaudage de la tricherie électorale faite par la CENI
LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? 23faBureaux de vote doublés (mêmes noms, adresses différentes, mêmes nombres d’électeurs)
LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? 23fa Dans une cabane, un seul centre avec deux bureaux de vote mais qui a 16 799 électeurs.



"Élections 2023 : Francis Kalombo dénonce l'existence des bureaux fictifs! - 13.11.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-129418_elections_2023_francis_kalombo_denonce_l_existence_des_bureaux_fictifs.html

= https://www.jeuneafrique.com/1498092/politique/noel-tshiani-poil-a-gratter-de-moise-katumbi/
= https://infos.cd/actualite/elections/presidentielle-noel-tshiani-necarte-pas-lhypothese-dune-alliance-avec-moise-katumbi-malgre-de-pere-et-de-mere/34446/
= https://www.jeuneafrique.com/1495092/politique/en-rdc-le-tp-mazembe-victime-du-match-katumbi-tshisekedi/
= https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/l-entretien/20230531-patrick-muyaya-ministre-de-rd-congo-mo%C3%AFse-katumbi-n-a-jamais-d%C3%A9nonc%C3%A9-l-agression-rwandaise
= https://www.radiookapi.net/2023/11/03/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-presidentielle-katumbi-salue-le-traitement
= https://www.lesoir.be/546925/article/2023-11-01/la-voie-des-elections-est-libre-pour-moise-katumbi


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Message  ndonzwau 13/11/2023, 9:20 pm

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"Présidentielle de décembre: à Pretoria, l’opposition peut-elle parvenir à une candidature commune? - 13.11.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-129413_presidentielle_de_decembre_a_pretoria_l_opposition_peut_elle_parvenir_a_une_candidature_commune.html

"Présidentielle en RDC : À environ une semaine du début de la campagne, les délégués de Fayulu, Katumbi, Matata, Mukwege, et Sesanga sont en Afrique du Sud pour des pourparlers- 13.11.2023 
= https://actualite.cd/2023/11/13/presidentielle-en-rdc-environ-une-semaine-du-debut-de-la-campagne-les-delegues-de-fayulu

"Présidentielle en RDC : à Pretoria, l’opposition à l’heure du choix - 13.11.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1503372/politique/presidentielle-en-rdc-a-pretoria-lopposition-a-lheure-du-choix/

"RDC : L’opposition parlera-t-elle d’une seule voix ? « Ce sera difficile, 2023 n’est pas 2018 » - 13 novembre 2023
= https://afrique.lalibre.be/78537/rdc-lopposition-parlera-t-elle-dune-seule-voix-ce-sera-difficile-2023-nest-pas-2018/

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Message  ndonzwau 16/11/2023, 12:12 pm

ON REPARLE DE LA CANDIDATURE COMMUNE DES OPPOSANTS EN DISCUSSION A PRETORIA...

Avant toute chose il faut dire que quelles que soient les spéculations dans tous les sens, la candidature commune des opposants utile ou pas, il reste qu'elle est nécessaire pour ne pas donner au pouvoir en place des justifications supplémentaires pour accomplir sa fraude planifiée : il dira en effet qu'il aura d'autant gagné qu'il était en face de plusieurs pretendants.
Cela dit, on ne doit pas se faire trop d'illusions, les grands noms de l'opposition, Fayulu, Katumbi... pousseront leurs ambitions à  aller jusqu'au bout, si candidature commune, ils voudront bien être celui-là.

Le papier parle de quelques alliances qui se tissent entre candidats ; osons espérer qu'elles auront lieu et qu'au moins la limitation des candidats éclaircira davantage la scène politique des opposants.


 
"REC : l'opposition face à la délicate équation de Pretoria
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-lopposition-face-a-la-delicate-equation-de-pretoria/
Les représentants des principaux opposants congolais sont réunis du 13 au 16 novembre eb Afrique du Sud pour trouver une possible candidature[ commune à la présidentie de décembre. Si la voie est étroite pour mettre sur la même ligne des candidats bien déterminés « à aller jusqu’au bout », des alliances sont en train de se tisser entre candidats.

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Pretoria-1024x582
A Pretoria, le conclave de l'opposirtion se tient dans un lieu tenu secret

C’est une équation à cinq inconnus que doit résoudre l’opposition congolaise à un peu plus d’un mois de la présidentielle. Les cinq paramètres se nomment : Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga… Tous candidats pour tenter de battre Félix Tshisekedi, qui brigue un second mandat en décembre. Depuis lundi, des représentants du « club des cinq » se trouvent à Pretoria, en Afrique du Sud, pour trouver une stratégie commune, et pourquoi pas, désigner un candidat unique de l’opposition. Dans une présidentielle à seul tour, la dispersion des voix de l’opposition offre un net avantage au candidat sortant. Pour Yvon Muya, politologue et chercheur associé à l’université d’Ottawa, « l’opposition est parvenue à la conclusion qu’il y avait nécessité de se rassembler pour maximiser ses chances de l’emporter ». Mais le conclave de Pretoria devra éviter les écueils de 2018, à Genève, où les principaux ténors de l’opposition avaient désigné Martin Fayulu comme candidat commun, avant que Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ne tournent le dos à l’accord pour se lancer en duo dans la course à la présidentielle. A l’époque, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, empêchés de présenter leur candidature, avaient soutenu Martin Fayulu. Aujourd’hui, Jean-Pierre Bemba roulent pour le président Tshisekedi et Moïse Katumbi a déposé sa candidature. Il faut donc à tout prix éviter de répéter le traumatisme de Genève.

Fayulu et Katumbi déterminés
Aujourd’hui, les négociations pour une possible entente de l’opposition sur un candidat commun sont particulièrement complexes. « Martin Fayulu, qui est considéré comme celui qui a gagné les élections de 2018, cherche à prendre sa revanche, et Moïse Katumbi, qui court après ce poste depuis 2014, joue peut-être sa dernière chance » explique Yvon Muya. Enfin, la configuration politique est très différente de celle de 2018. « Joseph Kabila n’est plus président, et c’est un ancien opposant, Félix Tshisekedi, qui est désormais au pouvoir et qui connait parfaitement tous les mécanismes et les manoeuvres de l’opposition ». Une raison supplémentaire pour les opposants de se méfier les uns des autres. Depuis Pretoria, peu d’informations filtrent sur les discussions en cours. Les proches des candidats se disent tous être les mieux placés pour incarner le visage unique l’opposition, et tous affirment que leur poulain est bien décidé « à aller jusqu’au bout », quoi qu’il en coûte.

Katumbi-Sesanga vs Mukwege-Matata
De l’avis général, dans les QG de l’opposition, il y a peu de chance que « le club des cinq » se mettent d’accord sur un candidat commun et voir les quatre autres s’effacer derrière lui. Il est donc davantage probable de voir deux ou trois candidats s’allier, laissant ainsi les deux autres libres de poursuivre la campagne en solo. Le plus radical sur ses positions, est sans surprise Martin Fayulu, qui n’entretient pas de bonnes relations avec Moïse Katumbi et Matata Ponyo. Par contre, le leader de l’Ecidé a toujours de bons rapports avec Denis Mukwege. Moïse Katumbi peut compter sur le soutien de Delly Sesanga et Franck Diongo (qui n’est pas convié à Pretoria), dont il finance les campagnes, notamment pour les législatives. Denis Mukwege s’est, quant à lui, rapproché de Matata Ponyo, avec lequel il pourrait former un ticket composé d’un membre de la société civile et d’un politicien-expert qui connait parfaitement les arcanes du pouvoir. Le hic, c’est la mauvaise image de l’ex-Premier ministre de Joseph Kabila impliqué dans l’affaire de détournements de fonds de la ferme Bukanga Lonzo.

Fayulu-Katumbi : les deux moteurs de l’opposition
Il se dessine donc un axe Katumbi-Mukwege-Matata-Sesanga qui serait compatible pour élaborer une stratégie commune. Reste à savoir : qui, pour occuper quel poste ? Aujourd’hui, tout est une question de rapport de force. La puissance financière de Moïse Katumbi en fait clairement le principal donneur d’ordre dans ce « club des quatre  ». La place de Denis Mukwege n’est pas évidente à trouver, sauf à occuper le fauteuil présidentiel, ce que Katumbi, n’est, pour l’instant, pas prêt à lâcher. Matata Ponyo pourrait se voir proposer le Sénat et Sesanga la Primature, mais le quatuor paraît encore bien trop fragile pour tirer des plans sur la comète. La surprise pourrait venir de Martin Fayulu, qui, fort de sa popularité, pourrait finalement trouver sa place dans un ticket ou un trio avec d’autres opposants. Car, les deux aimants moteurs de cette opposition congolaise sont bien Moïse Katumbi et Martin Fayulu, avec un électron libre qui pourrait être le plus petit dénominateur commun, en la personne de Denis Mukwege. En cas d’échec d’une union à Pretoria, certains opposants pensent qu’il est possible de battre Félix Tshisekedi, dont le bilan est faible, sans candidature commune. Mais pour que cela soit possible, souligne le chercheur Yvon Muya, « [/i]il faut que ces élections soient libres, transparentes et dignes d’une démocratie. Un opposant peut l’emporter face à Félix Tshisekedi, avec un faible pourcentage, mais il faut que ces élections soient crédibles. Pour l’instant, l’opposition affirme que les conditions d’un scrutin transparent ne sont pas réunies[/i]

"Présidentielle en RDC : à Pretoria, l’opposition à l’heure du choix - 13.12.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1503372/politique/presidentielle-en-rdc-a-pretoria-lopposition-a-lheure-du-choix/
Réunis par une ONG sud-africaine, les lieutenants de cinq des 26 candidats à la présidentielle planchent à partir de ce 13 novembre sur une éventuelle candidature commune. Mais à moins d’une semaine du début de la campagne, le temps presse.

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Jad20231113-ass-rdc-presidentielle
Manifestation anti-gouvernementale organisée par l’opposition et des membres de la société civile à Kinshasa, le 20 mai 2023. :copyright: REUTERS/Justin Makangara

Le compte à rebours a déjà débuté. Dans six jours, les candidats à l’élection présidentielle seront appelés à prendre la route de la campagne, le début d’une tournée d’un mois à travers le pays qui doit aboutir au vote, prévu le 20 décembre. Mais seront-ils encore 26 sur la ligne de départ lorsque les 44 millions d’électeurs congolais se rendront aux urnes ?

À huis clos et dans un lieu tenu secret
Du 13 au 16 novembre, les représentants de cinq opposants –Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon – ont rendez-vous à Pretoria pour évoquer les contours d’une éventuelle stratégie commune. Réunis par In Transformation Initiative (ITI), une ONG sud-africaine fondée par d’anciens négociateurs de la fin de l’apartheid, ils échangeront à huis clos à Pretoria, dans un lieu tenu secret.
Les enjeux de ce conclave tels que résumés dans les invitations transmises par l’ITI – invitations que Jeune Afrique a pu consulter – sont sans ambiguïté : il s’agit d’évoquer « la possibilité d’avoir à la fois un candidat commun et une plate-forme électorale commune ». Le but, à l’issue de cette première phase, sera de réunir les candidats – a priori dès le 17 novembre, à l’avant-veille du début de la campagne – pour trancher sur les options sur lesquelles leurs lieutenants auront statué.A lire : 
Présidentielle en RDC : les discrètes tractations de l’opposition en vue d’une candidature commune
Voilà des mois que le sujet d’une union de l’opposition trotte dans l’esprit de plusieurs candidats. Nombre d’entre eux en parlent régulièrement. Les personnalités dont les délégués sont actuellement réunis en Afrique du Sud discutent depuis le début de l’année déjà sur les questions de transparence du processus électoral. Elles s’étaient réunies une première fois à Lubumbashi en avril. Denis Mukwege, dont les ambitions n’étaient à l’époque pas encore dévoilées, n’avait pas pris part à la rencontre, et cette mobilisation avait fini par faiblir quelques mois plus tard face aux divergences stratégiques de chacun.

Risque d’éparpillement des voix
Une question est néanmoins restée centrale : peut-on se passer, dans une élection à un seul tour, d’une candidature commune des principales figures d’opposition ? Face à un camp présidentiel qui affiche pour le moment un front uni, les poids lourds de la majorité comme Jean-Pierre Bemba ou Vital Kamerhe ayant choisi de faire campagne pour le second mandat de Félix Tshisekedi, un éparpillement des voix jouerait en principe en faveur du pouvoir sortant.
C’est cette même logique déjà qui avait poussé l’opposition à se réunir à Genève, en novembre 2018. À l’époque, les adversaires de Joseph Kabila avaient réussi à se rassembler autour de Martin Fayulu, avant que Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe ne fassent route à part. Mais le contexte semble aujourd’hui bien différent. En 2018, deux prétendants de premier plan, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, avaient été empêchés de se présenter. Cette fois-ci, tous les participants ont vu leur dossier validé par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et par la Cour constitutionnelle, ce qui rend inévitablement les tractations plus complexes.A lire : 
Katumbi, Fayulu, Mukwege… Face à Félix Tshisekedi, un « Genève bis » est-il possible ?
Car pour le moment, chaque participant défend la légitimité de son profil pour porter les ambitions de l’opposition. « C’est aussi le jeu de ce genre de négociations : il faut pouvoir arriver en position de force pour pouvoir prétendre obtenir quelque chose », assume l’un des candidats.

Mukwege peut-il faire marche arrière ?
Moïse Katumbi nourrit depuis des années des ambitions présidentielles. L’ancien gouverneur du Katanga, qui a quitté la majorité en 2022, se pose depuis des mois en challenger de Félix Tshisekedi, et son entourage se dit convaincu de pouvoir l’emporter dans les urnes dans le cadre d’un scrutin « crédible ».
Denis Mukwege, de son côté, a longtemps entrenu le suspense. Acceptera-t-il de faire marche arrière, maintenant qu’il s’est mis en retrait de ses fonctions à l’hôpital de Panzi et qu’il expose sa notoriété de prix Nobel ? Certains de ses conseillers affirment qu’un retrait est difficile à envisager compte tenu de la mobilisation en amont de ses soutiens – sa caution de 100 000 dollars a notamment été payée par des membres de la société civile.A lire : 
Présidentielle en RDC : Delly Sesanga ne fera confiance qu’au « décompte des Églises »
Delly Sesanga participe pour sa part à sa première élection présidentielle. Le député de Luiza (Kasaï-Central) assume pour le moment de ne pas faire d’une candidature commune une condition indispensable à la victoire de l’opposition. Ses proches estiment par ailleurs qu’une participation au scrutin de décembre « l’installerait dans un costume de présidentiable en vue de 2028 ».

Matata Ponyo en position délicate
Actuellement jugé par la Cour constitutionnelle dans une affaire de détournement de fonds, Matata Ponyo Mapon se trouve quant à lui dans une position plus délicate. Certains doutent qu’il accepte de quitter son costume de candidat pour éviter de se fragiliser alors même que son procès reprend ce 13 novembre.
Reste enfin Martin Fayulu, candidat malheureux de la dernière présidentielle, qu’il assure avoir gagnée. Revanchard, il a dérouté ces derniers mois en prônant un boycott qui ne disait pas son nom et qui s’est finalement soldé une candidature à la magistrature suprême. Après ce volte-face, peut-il renoncer à affronter Tshisekedi dans les urnes ?A lire : 
En RDC, des élections le 20 décembre, vaille que vaille
Dans ce contexte, difficile de savoir ce qu’il est légitime d’attendre de la réunion de Pretoria. « Nous y allons déjà pour nous mettre d’accord sur les règles du jeu », glisse l’un des participants. « En 2018, avec la même ONG, il fallait d’abord répondre à deux questions : la première était de savoir si l’on acceptait le principe d’un candidat commun ; la deuxième consistait à dire si l’on soutiendrait ou non celui qui serait désigné à notre place », explique l’un des candidats, pour qui il faudra avant tout « s’entendre sur la nécessité d’une union ».

Ruptures et désaccords
Et l’entente ne sera pas évidente car, en cinq ans, ces différentes personnalités ont souvent emprunté des chemins distincts, faisant parfois route commune, mais connaissant aussi ruptures et désaccords.
Martin Fayulu et Moïse Katumbi étaient ainsi alliés lors de la précédente élection avant que le second ne rejoigne la majorité en 2021, devenant ainsi l’objet des critiques du premier. Chez certains prétendants, la candidature tardive de Fayulu a suscité une pointe d’agacement, tout comme ses déclarations à Kikwit, en octobre dernier, lorsqu’il s’est lui-même posé en candidat commun de l’opposition. Côté Fayulu, on assure que cette déclaration a été mal comprise, tout en soulignant que la popularité de l’ancien chef de file de la coalition Lamuka « demeure intacte depuis le précédent scrutin ».A lire : 
Présidentielle en RDC : le pari difficile de Denis Mukwege
La figure moins politique de Denis Mukwege peut-elle servir de point de ralliement ? Au sein de l’opposition, des doutes subsistent sur sa capacité à générer une réelle dynamique sur le terrain en l’absence d’un parti politique établi. La question se pose aussi dans le cas d’un désistement : qu’aurait-il à négocier dans la mesure où son assise politique lui permet difficilement d’envisager une majorité dans les institutions ? Quant à Matata Ponyo, la procédure judiciaire qui le vise actuellement rend, aux yeux de certains, difficilement imaginable un ralliement derrière sa personne.

Plusieurs blocs ?
Face à tous ces questionnements, chacun y va donc de son propre scénario. Dans l’entourage de Katumbi, d’aucuns voient volontiers leur leader prendre la tête d’un bloc réunissant les personnalités originaires de l’est du pays – Denis Mukwege et Matata Ponyo – avant de chercher à convaincre d’autres plus influentes dans la partie ouest de la RDC.
Dans le camp de Martin Fayulu, on se dit plus en phase avec le profil de Denis Mukwege ou d’autres personnalités de la société civile qui postulent, comme l’ancien chef de file du mouvement citoyen Filimbi, Floribert Anzuluni. Delly Sesanga et Matata Ponyo assurent, eux aussi, pouvoir servir de point de ralliement.
La réunion de Pretoria pourrait donc donner lieu à la formation de plusieurs blocs en fonction des intérêts de chacun. Quelle qu’en soit l’issue, elle sera en tout cas scrutée par le pouvoir, qui affiche pour le moment une forme de sérénité, mais demeure conscient qu’une union de l’opposition bousculerait le rapport de force.

"Candidature commune de l'opposition : la principale préoccupation en Afrique du Sud est de s'entendre sur les règles de base pour les élections pacifiques ( Fayulu) -16.11.2023
= https://www.opinion-info.cd/politique/2023/11/16/candidature-commune-de-lopposition-la-principale-preoccupation-en-afrique-du

= https://infos.cd/actualite/elections/candidature-commune-de-lopposition-non-represente-en-afrique-du-sud-adolphe-muzito-ne-ferme-pas-pour-autant-la-porte-a-des-discussions/34811/


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Message  ndonzwau 17/11/2023, 4:21 pm

A PRETORIA LES DISCUSSIONS SUR LA CANDIDATURE COMMUNE SE POURSUIVENT ET SI LA FUMEE BLANCHE N'EST PAS AU RDV A CE STADE OÙ LES PRELIMINAIRRS SE TERMINENT, IL SEMBLE BIEN SU'IL Y'A DES AVANCÉES : DES BLOCS SE SONT FORMÉS ET UN PROGRAMME COMMUN EST EN VUE...


"RDC: à Pretoria, l'opposition poursuit ses discussions sur l'idée d'une candidature commune - 17.11.2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231117-rdc-%C3%A0-pretoria-l-opposition-poursuit-ses-discussions-sur-l-id%C3%A9e-d-une-candidature-commune
Depuis le début de la semaine, les représentants des candidats Martin Fayulu, Moise Katumbi, Matata Ponyo, Denis Mukwege et Delly Sesanga se sont réunis à Pretoria, en Afrique du Sud, pour des pourparlers visant à explorer la possibilité d'une candidature unique. Les négociations, dirigées par l'ONG In Transformation Initiative (ITI), devraient prendre fin ce jeudi, selon les délégués. Outre l'évaluation de la phase finale du processus électoral, les délégués de ces candidats sont chargés de parvenir à une ligne politique commune. Cependant, les discussions n'ont pas été sans tensions.
Avec notre correspondant à KinshasaPatient Ligodi

Parmi les objectifs identifiés, il s’agissait d’abord de clarifier la sincérité des uns et des autres, la foi en une action commune et de gérer les tensions internes entre candidats. Sur cette question, les progrès ont été minimes jusqu'à jeudi.
Certains délégués ont exigé par exemple aux délégués de Martin Fayulu de clarifier des propos qualifiés de peu courtois qu’il aurait tenu à l’encontre de certains de ses camarades de l’opposition.
franchie dans ses grandes lignes. Ils ont aussi travaillé sur les critères pour désigner un candidat commun. A ce niveau, si on est encore loin d’une unanimité, mais des blocs se dessinent.
Arriveront-ils à trouver un accord ? Les discussions se poursuivent ce vendredi. « Comme vous le savez, la fumée blanche se manifeste parfois le dernier jour des échanges », a confié un délégué.
À lire aussiPrésidentielle en RDC: à Pretoria, l’opposition peut-elle parvenir à une candidature commune?


"Candidature commune de l'opposition : Le résultat du conclave attendu à Kinshasa -17.11.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-129588_candidature_commune_de_l_opposition_le_resultat_du_conclave_attendu_a_kinshasa.html

LA SORTIE DE THAMBWE SUR LE CERTIFICAT DE NATIONALITÉ DE KATUMBI CLOT-IL LES TRIBULATIONS DIVERSES D'INVALIDATIONS DE CERTAINS CANDIDATS  A LA PRÉSIDENTIELLE  ??? Opposant_leaders_23_233_png_711_473_1

Il faudrait encore un peu plus de patience, pour connaître le résultat des discussions entamées en Afrique du Sud par les délégués de l'opposition, pour la désignation de sa candidature commune. Après les discussions houleuses, les délégués de leaders de l'opposition sont attendus à Kinshasa, ce vendredi 17 novembre. Peut-être pourraient-ils, selon plus d'un analyste, dévoiler les résultats harmonisés et très avancés de leurs échanges.
Prince Epenge, proche de l'opposant Martin Fayulu, se veut très optimiste, et salue l'implication de tous les leaders de l'opposition, pour avoir commencé les discussions au niveau de la capitale.
" Le cadre d'échanges entre les délégués n'a pas commencé en Afrique du Sud. C'est la suite de ce qui a été commencé à Kinshasa. Le fait que les candidats présidents envoient leurs délégués en Afrique du Sud prouve qu'il y a un minimum de considération"..
Et d'ajouter : " La mission des délégués est fixée par les candidats. Nos deux délégués avaient des instructions bien claires. Nous sommes d'accord pour mutualiser les efforts, au fin d'empêcher la fraude en 2023. Nous sommes aussi d'accords pour la candidature commune de l'opposition. Mais que nous élaborions ensemble les critères".
A près d’un mois de l’élection congolaise, les représentants des cinq principaux opposants à Félix Tshisekedi négocient à Pretoria.
On prend presque les mêmes et on recommence. Même capitale, même hôtel, même organisme de médiation et même objectif. Les représentants des cinq principaux candidats de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC) − Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon − sont réunis, depuis lundi 13 novembre, dans un luxueux domaine privé et fermé de l’est de Pretoria, en Afrique du Sud, avec des médiateurs d’In Transformation Initiative (ITI), pour tenter de présenter une candidature commune face au chef de l’Etat sortant, Félix Tshisekedi, à l’élection présidentielle prévue le 20 décembre.

L’organisation non gouvernementale (ONG), spécialisée dans la résolution des conflits, avait déjà été sollicitée par l’opposition congolaise, dans le même but, avant l’élection de 2018 et alors que la succession de Joseph Kabila était en jeu. Ses fondateurs ont participé aux négociations entre le gouvernement raciste afrikaner et les mouvements de libération qui avaient conduit à la chute du régime d’apartheid en 1994 et aux premières élections démocratiques en Afrique du Sud. Depuis, ce pays serait devenu « un modèle international de paix et d’espoir », vante le site internet de l’ONG.
Sa méthode : sortir les candidats de leur environnement habituel, les rassembler à l’abri des regards et du bruit médiatique pendant plusieurs jours. Les débats abordés en session plénière peuvent ainsi se poursuivre de manière plus détendue au petit-déjeuner et au dîner. La proximité invite les représentants des candidats à se connaître plus personnellement, même si, dans le cas présent, ceux-ci n’en ont guère besoin.

« No comment. Ça avance »
Cette bulle est indispensable, selon ITI. « Le succès de ce genre d’initiative, surtout lors des phases préliminaires, c’est justement que ça se déroule sans trop de communication. Il faut que les discussions avancent. Si, au premier jour, tous les candidats partagent leur point de vue aux médias, on n’avance pas du tout. C’est très délicat », insiste une bonne connaisseuse des méthodes de l’ONG. « No comment. Ça avance », nous répond justement le représentant d’un candidat sollicité.
Les délégués se sont répartis en deux commissions pour plancher sur les critères d’une candidature et d’un projet communs, sachant que la question sécuritaire dans l’est du pays fait déjà consensus entre eux. Les commissions ont remis leur feuille de route, jeudi, à cinq facilitateurs, des membres de l’ITI, ainsi que de la Lucha, une organisation de la société civile congolaise. Des échanges ont suivi et les travaux doivent prendre fin vendredi avec la finalisation d’une dernière mouture. La question du voyage à Pretoria des différents candidats eux-mêmes n’avait pas encore été tranchée, jeudi soir, alors que le temps presse : la campagne électorale commence dimanche.
« Je crois qu’il y a du positif, une certaine harmonie, une volonté d’aboutir à une conclusion qui puisse satisfaire toutes les parties », se félicitait, jeudi, le représentant d’un candidat qui a suivi les négociations depuis Kinshasa et dit apprécier « la méthode de travail qui semble objective ».
L’expérience de 2018 invite pourtant à la prudence. En dépit de mois de tractations, dont une session à Pretoria en septembre, les candidats Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe s’étaient retirés de l’accord signé vingt-quatre heures plus tôt à Genève qui avait désigné Martin Fayulu comme candidat unique de l’opposition.

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« Tout ce que nous voulons, c’est que celui qui sera désigné comme candidat commun le soit de manière unanime pour éviter les erreurs du passé », précise un délégué. « Vu la manière dont les travaux sont menés, je crois qu’il sera possible d’y arriver », ajoute-t-il avec optimisme. L’ambiance était-elle bonne ? « Entre politiques dans un débat pour la conquête du pouvoir, je ne peux pas vous le garantir, plaisante le même délégué. Mais, au-delà des divergences, on avance. »

Destination diplomatique
Le contenu des tractations au sein de l’opposition congolaise intéresse également l’hôte sud-africain. Le gouvernement n’a pas évoqué publiquement ces discussions ni répondu aux sollicitations du Monde, mais « il garde un œil », croit savoir une observatrice citée plus haut. En 2018, les candidats de l’opposition avaient été reçus au siège du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir.
Pour l’Afrique du Sud, ces pourparlers renforcent son image de destination diplomatique où les conflits peuvent se résoudre autour d’une table. Il y a un an, le gouvernement éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré avaient signé un accord de paix à Pretoria après avoir passé plusieurs jours dans un lieu tenu secret. Ce serait la preuve « qu’aux problèmes africains des solutions africaines sont possibles », s’était réjoui le ministère sud-africain des relations internationales dans un communiqué pour le premier anniversaire de l’accord, le 2 novembre.
Au-delà de l’image, la stabilité de la RDC intéresse l’Afrique du Sud. Des élections contestées obligeraient probablement le président Cyril Ramaphosa et les pays membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) à passer Noël ensemble. Une crise électorale pourrait également compromettre un peu plus la stabilité de la RDC alors que l’armée sud-africaine dispose de 1 144 hommes au sein de la Monusco, la Mission des Nations unies. Même si les citoyens congolais ne représentent pas la plus grande population immigrée, cette éventualité pourrait pousser de nouvelles personnes à s’exiler en Afrique du Sud alors que Pretoria durcit le ton sur la question des migrants clandestins à l’approche de ses propres élections générales de 2024. Une élection peut en cacher une autre.


"Présidentielle/Candidature unique de l'opposition : même sans rail, le train congolais roule sur la terre ferme pourvu que le déraillement leur permette de braquer le pouvoir à tout prix - 17.11.2023
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La Macédoine n’est pas seulement une recette culinaire, elle peut aussi être une recette politique. L’actualité congolaise est là pour le confirmer. En une semaine, la RDC connait toutes les météos possibles comme n’importe quel lieu peut connaitre, l’espace d’une journée, la canicule, la pluie, la neige, le froid.

L’opposition, multiple et diverse, se cherche un esprit commun qu’elle entend cristalliser en un homme. Elle recherche un candidat commun qui porte son combat et la mène à la victoire à la prochaine présidentielle. Pour y parvenir, une demi dizaine de candidats ont déjà dépêché en Afrique du Sud des représentants pour déblayer le terrain, ou pour le déminer s’ils ne le minent pas en même temps aussi. Pendant ce temps se réunissait dans la capitale une bien curieuse rencontre des candidats à la présidentielle.
Organisée par la CENI, la réunion dite « cadre de concertation », a certes eu le mérite de faire se rencontrer Félix Tshisekedi et son plus farouche opposant Martin Fayulu, mais elle a vite fait de trahir les failles d’un processus que les parties prenantes elles-mêmes considèrent comme une somme de pièges à rats. Acculé comme il l’était par différents candidats qui n’ont eu de cesse de le mettre en cause ou tout au moins de mettre en cause son impartialité, Denis Kadima devrait entamer un long exercice de remise en question au terme duquel il ne pourrait rester la même personne, ou au terme duquel il ne pourrait servir à la nation le dramatique théâtre d’une sélection au pif plutôt qu’une élection. Dramatiques aussi que sur un processus, les candidats ne conservent pas d’équidistance par rapport à une échelle de valeurs partagées. Comment comprendre que face au cafouillage dangereux d’un fichier électoral ou d’une cartographie volatile, d’autres candidats s’inquiètent plutôt de l’heure d’ouverture ou de fermeture des bureaux de vote ?

La CENI elle-même confrontée à ses propres choix logistiques, somme toute, foireux, reste sans argument, trouvant seulement que ces reproches sont exagérés. Comme si cela ne suffisait pas à donner de l’indigestion à nos pauvres estomacs longtemps sevrés de bonne nourriture, nous voici servis le lendemain, d’une nouvelle salade de chiffres. Une croissance vantée par le chef de l’État devant un congrès qui, par définition, a subi une ablation de la glande critique pour ne développer que celle de la compatibilité à tous égards.
C’est dire qu’entre un train d’élections précédé par une propagande précoce, même là où il n’y a ni rail ni gare et une tranquillité garantie par le simple bon sens, il se trouve des Congolais qui ont choisi de faire rouler le train sur la terre ferme pourvu que le déraillement leur permette de braquer le pouvoir à tout prix.
Editorial de Kileba Pok-A-Mes dans The Thost


"Élections en RDC : Nouvel Élan accueille favorablement l'idée des pourparlers francs au sein de l'Opposition - 16.11.2023
= https://actualite.cd/2023/11/16/elections-en-rdc-nouvel-elan-accueille-favorablement-lidee-des-pourparlers-francs-au
Nouvel Élan, formation politique chère au candidat Président de la République Adolphe Muzito insiste sur l'élaboration d'une ébauche d'un programme commun de l'opposition.[/size]
Dans une adresse mercredi 15 novembre 2023 portant sur les enjeux électoraux de l'heure, Nouvel Élan se réjouit de voir que sa proposition sur cette question retenir l'attention des acteurs politiques des différents bords politiques.


"Le Nouvel Elan porte à la connaissance de l'opinion nationale et internationale que son Candidat-Président, Adolphe Muzito se réjouit de voir que sa proposition des débats entre candidats et sur un programme commun retient aujourd'hui l'attention des acteurs politiques de tous bords. Il accueille favorablement l'idée des pourparlers francs et sincères au sein de l'Opposition aussi bien pour le candidat - Président que pour le gouvernement qui sera issu de la majorité parlementaire avec comme préalable, l'élaboration d'une ébauche d'un programme commun", dit le parti politique Nouvel Élan 

Le Nouvel Elan informe le public que son candidat-Président, Adolphe Muzito présentera officiellement son programme chiffré dans les tout prochains jours; et entamera une tournée à l'intérieur du pays pour sensibiliser les populations sur les grands enjeux électoraux de l'heure.
"Le Nouvel Elan confirme sa disponibilité de participer aux débats publics entre Candidats Président tels que proposés par la radio Top Congo selon un calendrier à convenir de commun accord. De même, il espère qu'à travers ces débats qu'il souhaite républicains; notre peuple aura enfin la possibilité de porter son choix sur le candidat ayant la meilleure offre politique possible pour les 5 ou 10 prochaines années", ajoute le communiqué
À moins d'une semaine du lancement de la campagne électorale en République Démocratique du Congo (RDC), les délégués des principaux acteurs politiques, Martin Fayulu, Moise Katumbi, Matata Ponyo, Denis Mukwege, et Delly Sesanga, devraient se réunir à Pretoria, Afrique du Sud, pour des pourparlers visant à explorer l'opportunité d'une candidature unique.
Les négociations, facilitées par l'ONG In Transformation Initiative (ITI), fondée en 2013 et dirigée par d'anciens négociateurs de la fin de l’apartheid. Selon les sources de ACTUALITE.CD, l’objectif ultime est de parvenir à un pré-accord qui pourrait déboucher sur une candidature commune, consolidant ainsi l'opposition face à la présidentielle de décembre 2023.
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/11/16/presidentielle-2023-adolphe-muzito-dispose-a-defendre-son-offre-politique.html/146301/amp/
= https://www.radiookapi.net/2023/11/16/actualite/revue-de-presse/la-prosperite-opposition-adolphe-muzito-insiste-sur


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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