ATTENTION, LE POUVOIR KABILISTE A PAYE CHER LA MULTIPLICATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC
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ATTENTION, LE POUVOIR KABILISTE A PAYE CHER LA MULTIPLICATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC
ATTENTION, LE POUVOIR KABILISTE A PAYE CHER LA MULTIPLICATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC
A sa prise de pouvoir, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo fut confronté immédiatement à la question brulante des prisonniers politiques:
les listes officielles en comptaient une dizaine dits "emblématiques" (dont votre serviteur) et environ 700 d'autres activistes, journalistes et militants poursuivis pour des raisons politiques et qu'il fallait libérer, pour rendre justice et respecter les engagements souscrits par le régime Kabila, au cours de multiples concertations nationales et internationales que le Président de l'époque refusait d' appliquer, pour ne pas céder à la pression de l'opinion nationale et internationale et continuer ainsi la répression, en la considérant, à tort, comme un bouclier pour son régime.
La question des prisonniers politiques était au centre de toutes les revendications internationales adressées au régime Kabila, au point que resta célèbre la réaction de Mme Angela Merkel, la Chancelière Allemande de l'époque, qui déclara, au départ du Président Joseph Kabila "Finalement, les prisonniers politiques congolais seront libérés".
La question était devenue tellement brulante, pour le kabilisme, que pour la première fois dans l'histoire de la RDC, le régime Kabila fut formellement condamné par le Comité des droits de l'homme des Nations Unies de Genève, qui, en tant que Tribunal des droits de l'homme, prononça une condamnation du pays dans une procédure juridictionnelle internationale, avec le jugement numéro 2465/2014 CDH, sous plainte d'Eugène Diomi Ndongala contre l'état de l' époque, dirigé par Joseph Kabila.
Une première Historique!
Le jugement, qui mettait en exergue les exactions à motivation politique commises contre un dirigeant de l'opposition de la RDC et l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques, fut envoyé diplomatiquement à tous les pays membres du Conseil de Sécurité de l' ONU et physiquement distribués aux ambassadeurs siégeant à l'Assemblée Générale de l'ONU.
Je me rappelle qu'à une certaine époque, le députés nationaux de l'opposition arrêtés étaient tellement nombreux qu'on les appelait "le groupe parlementaire de Makala".
Cette digression est fondamentale pour rappeler au régime actuel de ne pas tomber dans les mêmes excès, qui risqueraient de désavouer sa politique en matière de droits de l'homme et du respect des droits civils et politiques des congolais.
A la suite de la condamne internationale en matière de violation du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques, Joseph Kabila fut placé sous forte pression internationale, aussi bien pour quitter le pouvoir et ne pas se représente pour un troisième mandat (inconstitutionnel), mais aussi pour qu'il ne place pas à la tête de la RDC son dauphin, M. Shadari.
Mon livre, édité par les "Editions Universitaires Européennes", est à disposition de ceux qui veulent approfondir le sujet et connaitre un passé récent peut être oublié par certains, pour éviter que l'histoire bégaye et certaines dérives ne se répètent.
Historia, magistra vitae.
PRISONNIER POLITIQUE EN RDCONGO, https://my.editions-ue.com/catalog/details/store/gb/book/978-620-6-71304-3/prisonnier-politique-en-r-d-congo
EDN
https://x.com/EugeneDiomi/status/1836742869614313872
https://democratiechretienne.org/2024/09/19/attention-le-pouvoir-kabiliste-a-paye-cher-la-multiplication-des-prisonniers-politiques-en-rdc/
A sa prise de pouvoir, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo fut confronté immédiatement à la question brulante des prisonniers politiques:
les listes officielles en comptaient une dizaine dits "emblématiques" (dont votre serviteur) et environ 700 d'autres activistes, journalistes et militants poursuivis pour des raisons politiques et qu'il fallait libérer, pour rendre justice et respecter les engagements souscrits par le régime Kabila, au cours de multiples concertations nationales et internationales que le Président de l'époque refusait d' appliquer, pour ne pas céder à la pression de l'opinion nationale et internationale et continuer ainsi la répression, en la considérant, à tort, comme un bouclier pour son régime.
La question des prisonniers politiques était au centre de toutes les revendications internationales adressées au régime Kabila, au point que resta célèbre la réaction de Mme Angela Merkel, la Chancelière Allemande de l'époque, qui déclara, au départ du Président Joseph Kabila "Finalement, les prisonniers politiques congolais seront libérés".
La question était devenue tellement brulante, pour le kabilisme, que pour la première fois dans l'histoire de la RDC, le régime Kabila fut formellement condamné par le Comité des droits de l'homme des Nations Unies de Genève, qui, en tant que Tribunal des droits de l'homme, prononça une condamnation du pays dans une procédure juridictionnelle internationale, avec le jugement numéro 2465/2014 CDH, sous plainte d'Eugène Diomi Ndongala contre l'état de l' époque, dirigé par Joseph Kabila.
Une première Historique!
Le jugement, qui mettait en exergue les exactions à motivation politique commises contre un dirigeant de l'opposition de la RDC et l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques, fut envoyé diplomatiquement à tous les pays membres du Conseil de Sécurité de l' ONU et physiquement distribués aux ambassadeurs siégeant à l'Assemblée Générale de l'ONU.
Je me rappelle qu'à une certaine époque, le députés nationaux de l'opposition arrêtés étaient tellement nombreux qu'on les appelait "le groupe parlementaire de Makala".
Cette digression est fondamentale pour rappeler au régime actuel de ne pas tomber dans les mêmes excès, qui risqueraient de désavouer sa politique en matière de droits de l'homme et du respect des droits civils et politiques des congolais.
A la suite de la condamne internationale en matière de violation du Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques, Joseph Kabila fut placé sous forte pression internationale, aussi bien pour quitter le pouvoir et ne pas se représente pour un troisième mandat (inconstitutionnel), mais aussi pour qu'il ne place pas à la tête de la RDC son dauphin, M. Shadari.
Mon livre, édité par les "Editions Universitaires Européennes", est à disposition de ceux qui veulent approfondir le sujet et connaitre un passé récent peut être oublié par certains, pour éviter que l'histoire bégaye et certaines dérives ne se répètent.
Historia, magistra vitae.
PRISONNIER POLITIQUE EN RDCONGO, https://my.editions-ue.com/catalog/details/store/gb/book/978-620-6-71304-3/prisonnier-politique-en-r-d-congo
EDN
https://x.com/EugeneDiomi/status/1836742869614313872
https://democratiechretienne.org/2024/09/19/attention-le-pouvoir-kabiliste-a-paye-cher-la-multiplication-des-prisonniers-politiques-en-rdc/
KOTA
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