Attention a` ces nouvelles routes en RDC

Sous l’egide de cinq chantiers,les congolais voient le debut des constructions de grandes et longues routes a` travers le pays. Sous ce meme embleme,il y a aussi la construction des routes locales mais importantes qui deplacent les usagers d’une commune a` l’autre ou qui carrement subdivisent toute une ville en contrees.
Mais en observant le cout de ces constructions et rehabilitations ainsi que les enjeux qui enveloppent le contrat chinois et d’autres signatures avec les financiers et les groupes multinationaux de l’exterieur,ca me pousse et doit pousser tout congolais a` s’assurer de l’aspect technique de ces nouvelles constructions en cours;cela uniquement pour se garantir qu’elles vont nous beneficier en long terme et que le cout tres cher de ces travaux en sera digne et acceptable du fait que si ces constructions seront durables,les congolais profiteront de propulser l’economie nationale et repayer les dettes de construction,mais si elles ne seront pas durables,a` quoi sert au peuple congolais de s’endetter enormement?

Le sol

A Kinshasa,les fractures ,les cassures,les dechirures et l’affaiblissement du sol ainsi que la creation des ravins qui se produisent dans la commune de Ngaliema/Binza et d’autres coins de Kinshasa doivent interpeller les congolais de savoir premierement la cause de ces situations,deuxiemement si ces conditions existent dans d’autres parties de la capitale et du pays;et aussi presager a` partir des analyses et observations les endroits subjectifs a` subir ces conditions dans le future.
Il y a deux causes importantes de ces conditions du sol. La premiere est une cause geologique naturelle.Pour maintenir ce sujet dans le sens d’actualite et non scientifique,j’expliquerais cela en disant que cette terre sur laquelle on marche est composee de differentes couches interposees. Il y a des couches qui naissent,qui viellissent,et certaines qui s’affaiblissent et alors se cassent et s’entrouvent,les raisons sont scientifiques a` prouver. Pour cette situation il n y a pas reellement de remedes,tout ce qui est a` faire est que les geologistes doivent reconnaitre ces endroits et interdire toute construction et tout developpement. Pour les endroits qui sont deja habites et developpes,ils doivent petitionner au gouvernement de transferer les occupants dans d’autres endroits s’ils determinent que ces endroits subiront les memes conditions decrites la` haut.
Comme il n y a pas d’analyses geologiques de ce sens ou peut etre les precautions et prescriptions scientifiques ne sont jamais suivies dans ce pays,je crains que les nouvelles routes qui voient le jour a` travers Kinshasa et le pays ne soient pas construites sur ce genre de sol,car elles n y seront pas pour longtemps. Si l’une de ces routes est construite sur ce genre de sol qualifie’ a` problemes,dans le jour avenir il n y aura pas de pardon pour cette route parce qu’elle succombera,les congolais sont deja enormement endettes,serait ce pour rien?
La deuxieme cause est evidemment geologique mais peut s’expliquer facilement et est moins grave que la premiere. C’est du fait que certains sols sont composes de groupes de trois-quatre grains lies l’un a` l’autre en cercle et formant un grand vide au milieu. Des qu’il y a de fortes pluies sur le lieu ou introduction d’une grande quantite’ de liquide dans son enceinte,ca affaibli le lien entre les particules et le vide devient occupe’ par des grains(particules) qui etaient auparavant lies.Ce qui cause soit une diminution de sol sous lui meme,soit des cassures et des ouvertures brusques. Il est a` signaler que la deuxieme cause est moins severe que la premiere,mais toutes deux peuvent produire des degats sur des constructions.

La construction elle meme.

A` part le sol qui peut poser enormement des degats et des dommages sur les routes a` construire qui coutent deja tres cheres selon les revelations,il y a aussi la technique de construction qui est aujourd’hui de loin developpee pour assurer que les investissements humains,financiers et materiels commis ne seront pas nuls mais seront efficaces,solides et dureront longuement pour generer des profits le plus possible. Ces techniques doivent etre professionnellement appliquées pour eviter le pire donc un investissement qui ne va pas profiter. Pour ce faire,je vais parler de deux techniques majeures. En regardant les videos de ces nouvelles constructions sur youtube,les reportages tele,documentaires et d’autres sources,nous verrons bientot que ces deux techniques majeures en construction des routes ne sont pas suivies ou peut etre en partie ou encore sont suivies mediocrement en RDC.
La premiere technique majeure est que la construction d’une route doit se construire en plusieurs couches. La premiere couche est une couche de sol laborieusement compressee,appelee aussi base. Souvent elle se place des centimetres et dans d’autres lieux des metres sous la surface. Puis viennent d’autres couches successives au dessus:une couche de caillasses/petits cailloux par exemple,couche de barres de fer,et a` l’addition des autres materiaux et meme des sols importes en dependance des analyses particulieres concernant chaque route. Tout ceci est fait parce qu’il y a un troisieme type de sol qui est present presque partout ou` il y a des routes,c’est vraiment difficile d’echapper a` ce type de sol. C’est pourquoi il est oblige’ de construire en differentes couches et autres precautions. Qu’est ce qui se passe alors? C’est la composition chimique et geologique de ce troisieme type de sol expansif qui fait qu’il gonfle et grossi a` l’extreme des qu’il y a introduction d’eau,de la vapeur,d’humidite et mouillure. Si ce sol gonfle et que la route est composee d’une seule couche de pavement/asphalte tout simplement,ca va provoquer des cracks et fissures sur la route et l’endommager. Ce qui explique qu’il faut plusieurs couches qui vont presenter du poids sur ce sol;meme s’il gonflait et qu’il y a lourdement du poids sur lui,son gonflement sera etouffe’ et maitrise’,ainsi il ne va pas endommager le pavement/asphalte qui est la derniere couche de la route sur la surface.
Une autre technique majeure et consideree en construction des routes est qu’une route doit etre construite en petites superficies successives ou en sections. Cela veut dire que chaque fois on construit une route,on arrete a` une certaine distance(verticalement et horizontalement) pour continuer la partie/section/superficie suivante en laissant un tres petit espace entre la premiere et la suivante,on peut appeler ceci technique des joints. Cet espace peut etre occupe’ par un materiel elastique ou autre materiel determine’ par les analystes. Un deuxieme aspect de ce meme technique est que parfois on arrete a` une distance preconisee tout simplement pour continuer la construction après quelques temps,ceci aussi apporte le meme benefice que le premier si c’est ainsi determine’ par les analystes.
Cette technique est prise parce que le changement du climat,la presence du froid,de la chaleur,et l’introduction de la pluie,etc..font causer l’elongation et le changement de volume de plusieurs elements composant chaque section de la route ou la route elle meme en tant que structure,puis provoquant des cracks et fissures sur l’asphalte. Cest pourquoi ces joints ou ces petits espaces sur la route feraient qu’une section individuelle de la route ne soit pas a` mesure d’endommager sa voisine. Ainsi c’est autour de ces espaces que se produiront les fissures/dechirures des qu’elles se forment,parce qu’elles seront des points faibles de la route,comme ca la grande etendue de chaque section sera preservee. En bref les ingenieurs en construction sont les mieux places a` decrire ces techniques majeures avec plus de precision.
Si ces techniques ne sont pas suivies,toutes ces routes ne dureront pas pour longtemps,elles nous exigeront des maintenances extensives et regulieres;ce qui va nous exiger de l’argent et pour cela il faut un budget de l’Etat. Or nous savons comment les choses s’operent en toute indolence au Congo,ce ne serait pas cetain!

Vu tous ces aspects physiques et techniques lequels je viens d’adresser,il est imperatif aux ex-zairois de s’assurer que l’application de ces methodes et techniques a et aura lieu.Car nous le savons,les signatures et le contrat de cette realisation nous soumettent a` de grosses dettes. Nous sommes obliges a` se garantir d’une construction appropriee et convenable de ces routes pour qu’elles servent le pays pour longtemps. Si ce n’est pas le cas,je le repete en d’autres mots,on s’est donc endette’ en vain;après un bout de temps ces memes routes creveront,se casseront,et ce sera de l’argent perdu.
Il est a` rappeler que dans ce genre de situation,c’est le proprietaire du projet donc le peuple congolais qui doit s’assurer qu’il a bonnement investi sur ces routes du point de vue technique et technologique. Le proprietaire peut meme engager une troisieme partie pour faire des constats de savoir si tout est applique’ techniquement.
Les constructeurs etrangers eux font du business. Ils vous ont deja fait signe’ les papiers et après la construction ils s’en iront chez eux poches remplies. C’est aux congolais qui vont rester de rechercher la bonne construction et la bonne maintenance de ces routes.
Si tous ces parametres ne sont pas suivis alors la construction de ces routes serait ce un enjeu pour endetter la RDC au profit de certains gouvernants et des profits etrangers? C’est aux congolais d’examiner.

Tonton Ricos a écrit:J'ai un ami qui revient de Kin,qui m'a dit:comparé aux travaux de refection qu'on voit ici en France,les Chinois font du n'importe quoi pour le boulevard du 30 juin.Ils ne tiennent meme pas compte des faits historiques de la ville.En plus de cela,le fait qu'il n'y aura plus de terre pleine centrale,beaucoups des piétons se feront écrasés par manque de feux tricolores.
Une autre chose qui m'a interpelé,c'est le cout de la rehabilitation du boulevard Lumumba.56 millions de $ pour à peine 5 km,en plus dans un pays où la main d'oeuvre ne coute pas chère,c'est de l'arnaque.
Ils auraient du commencé par resoudre le problème de dragage de l'eau qui cause de degats dans plusieurs partis de la ville de Kinshasa,en construisants de canalisation pour amener l'eau des pluies vers le fleuve et aussi rehabilité d'abord le système de tarassement de la ville.
Le boulevard du 30 juin,c'est plus une opération de prestige qu'une urgence vitale pour la population de la capitale.

Le probleme de dragage d'eau et le systeme de terassement de la ville constituent encore un autre facteur tres important en construction des routes. je considere ce facteur dans la categorie des facteurs etrangers nuisibles a` la route au cas il n y a pas de precautions.
Le probleme de precaution initial lequel j'ai souligne' n'est pas respecte',je comprends pourquoi la preoccupation de votre ami que vous venez de presenter n'est meme pas au calendrier.