Des deputes provinciaux boxeurs
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mongo elombe
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Decamo Fils
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Re: Des deputes provinciaux boxeurs
Satya a écrit:oh tu as fait vite looooool, thanx je prefère snoop dog !
alors ta mere a prefere la signature? c`est bien
Vieux Bord
Re: Des deputes provinciaux boxeurs
Le dialogue connait pas? avoir un titre donne tout les droits mawa plein.
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LE GOUVERNEUR DIDIER MANARA SE DECOUVRE PUGILISTE.
On lui reconnaît beaucoup de qualités : médecin, politique, mana­ger. Mais on ne savait pas que le gouverneur de la province du Maniema, M. Didier Manara Linga, était aussi un très bon pugiliste. Sauf qu’en lieu et place d’un ring approprié, le gouver­neur s’est exercé sur l’un de ses ad­ministrés dont le péché est de s’être retrouvé sur la route du gouverneur la nuit du 03 février 2010 à 23 heures.
C’est l’infortuné lui-même, Me Charles Mbayu Kakwala, qui relate cette mésaventure dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée Provinciale du Maniema à Kindu et dont les ampliateurs se recrutent de la présidence de la République au Di­recteur de l’ANR/Maniema en passant par toutes les autres structures offi­cielles. Au regard de leur nombre, 18, il y a lieu de présager du sérieux que le plaignant imprime à sa requête. Il donne son adresse 49, avenue Kithima, Q 3Z, commune Kasuku, Kindu.
En effet, après un tour désaltérant et rafraîchissant au bar « Soleil » en compagnie de quelques amis, rensei­gne la lettre, Me Mbayu se retrouve dans le périmètre de l’Hôtel Lusa juste à la place où l’on vend des chaussu­res. Le prix de course mal négocié avec le taxi-moto ne lui a pas permis d’aller plus loin.
Aussitôt, un véhicule sans plaque minéralogique les braques, lui et ses amis, avec des phares à 100 mètre. Il s’arrête. C’est sur lui que tombe le dévolu de deux policiers qui débarquent. Me Mbayu est conduit dans le véhicule et y est reçu par des coups avant de se rendre compte que le pugiliste n’est autre que M. le gouverneur de province, Didier Manara Linga.
La lettre renseigne que les coups vont altérer entre le Gouverneur et les policiers qui n’acceptent pas que Me Mbayu contrarie leur chef.
Après s’être associé, à son corps défendant, à la « patrouille » du gou­verneur, ce dernier va quand même consentir à le déposer – à la demande de l’infortuné – chez Mutchupa son voi­sin. Extirpé du véhicule, Charles Mbayu commet la maladresse de ré­pondre aussitôt à un coup de fil qui venait de lui être adressé par un dé­puté honoraire. Crime de lèse majesté. Les coups vont se multiplier. Cette fois en présence de l’épouse de l’infortuné venue aux nouvelles. Le calvaire s’arrêtera (?) à ce niveau et les téléphones confisqués seront re­mis à l’épouse.
Aussitôt le jour levé, Me Mbayu s’est présenté devant certains élus et même devant un ancien procureur de la république en séjour à Kindu. Il y ira avec ses céphalées, sa rougeur oculaire, ses lésions faciales et autres dommages constatés par un médecin de la place. Me Mbuyu demande que justice soit faite d’autant que le gou­verneur n’est pas à son premier for­fait. Il suggère que la « Tolérance zéro » regarde aussi de ce côté-là.
Théo Kimpanga/La Référence Plus
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LE GOUVERNEUR DIDIER MANARA SE DECOUVRE PUGILISTE.
On lui reconnaît beaucoup de qualités : médecin, politique, mana­ger. Mais on ne savait pas que le gouverneur de la province du Maniema, M. Didier Manara Linga, était aussi un très bon pugiliste. Sauf qu’en lieu et place d’un ring approprié, le gouver­neur s’est exercé sur l’un de ses ad­ministrés dont le péché est de s’être retrouvé sur la route du gouverneur la nuit du 03 février 2010 à 23 heures.
C’est l’infortuné lui-même, Me Charles Mbayu Kakwala, qui relate cette mésaventure dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée Provinciale du Maniema à Kindu et dont les ampliateurs se recrutent de la présidence de la République au Di­recteur de l’ANR/Maniema en passant par toutes les autres structures offi­cielles. Au regard de leur nombre, 18, il y a lieu de présager du sérieux que le plaignant imprime à sa requête. Il donne son adresse 49, avenue Kithima, Q 3Z, commune Kasuku, Kindu.
En effet, après un tour désaltérant et rafraîchissant au bar « Soleil » en compagnie de quelques amis, rensei­gne la lettre, Me Mbayu se retrouve dans le périmètre de l’Hôtel Lusa juste à la place où l’on vend des chaussu­res. Le prix de course mal négocié avec le taxi-moto ne lui a pas permis d’aller plus loin.
Aussitôt, un véhicule sans plaque minéralogique les braques, lui et ses amis, avec des phares à 100 mètre. Il s’arrête. C’est sur lui que tombe le dévolu de deux policiers qui débarquent. Me Mbayu est conduit dans le véhicule et y est reçu par des coups avant de se rendre compte que le pugiliste n’est autre que M. le gouverneur de province, Didier Manara Linga.
La lettre renseigne que les coups vont altérer entre le Gouverneur et les policiers qui n’acceptent pas que Me Mbayu contrarie leur chef.
Après s’être associé, à son corps défendant, à la « patrouille » du gou­verneur, ce dernier va quand même consentir à le déposer – à la demande de l’infortuné – chez Mutchupa son voi­sin. Extirpé du véhicule, Charles Mbayu commet la maladresse de ré­pondre aussitôt à un coup de fil qui venait de lui être adressé par un dé­puté honoraire. Crime de lèse majesté. Les coups vont se multiplier. Cette fois en présence de l’épouse de l’infortuné venue aux nouvelles. Le calvaire s’arrêtera (?) à ce niveau et les téléphones confisqués seront re­mis à l’épouse.
Aussitôt le jour levé, Me Mbayu s’est présenté devant certains élus et même devant un ancien procureur de la république en séjour à Kindu. Il y ira avec ses céphalées, sa rougeur oculaire, ses lésions faciales et autres dommages constatés par un médecin de la place. Me Mbuyu demande que justice soit faite d’autant que le gou­verneur n’est pas à son premier for­fait. Il suggère que la « Tolérance zéro » regarde aussi de ce côté-là.
Théo Kimpanga/La Référence Plus
mongo elombe
Re: Des deputes provinciaux boxeurs
mongo elombe a écrit:Le dialogue connait pas? avoir un titre donne tout les droits mawa plein.
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LE GOUVERNEUR DIDIER MANARA SE DECOUVRE PUGILISTE.
On lui reconnaît beaucoup de qualités : médecin, politique, mana­ger. Mais on ne savait pas que le gouverneur de la province du Maniema, M. Didier Manara Linga, était aussi un très bon pugiliste. Sauf qu’en lieu et place d’un ring approprié, le gouver­neur s’est exercé sur l’un de ses ad­ministrés dont le péché est de s’être retrouvé sur la route du gouverneur la nuit du 03 février 2010 à 23 heures.
C’est l’infortuné lui-même, Me Charles Mbayu Kakwala, qui relate cette mésaventure dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée Provinciale du Maniema à Kindu et dont les ampliateurs se recrutent de la présidence de la République au Di­recteur de l’ANR/Maniema en passant par toutes les autres structures offi­cielles. Au regard de leur nombre, 18, il y a lieu de présager du sérieux que le plaignant imprime à sa requête. Il donne son adresse 49, avenue Kithima, Q 3Z, commune Kasuku, Kindu.
En effet, après un tour désaltérant et rafraîchissant au bar « Soleil » en compagnie de quelques amis, rensei­gne la lettre, Me Mbayu se retrouve dans le périmètre de l’Hôtel Lusa juste à la place où l’on vend des chaussu­res. Le prix de course mal négocié avec le taxi-moto ne lui a pas permis d’aller plus loin.
Aussitôt, un véhicule sans plaque minéralogique les braques, lui et ses amis, avec des phares à 100 mètre. Il s’arrête. C’est sur lui que tombe le dévolu de deux policiers qui débarquent. Me Mbayu est conduit dans le véhicule et y est reçu par des coups avant de se rendre compte que le pugiliste n’est autre que M. le gouverneur de province, Didier Manara Linga.
La lettre renseigne que les coups vont altérer entre le Gouverneur et les policiers qui n’acceptent pas que Me Mbayu contrarie leur chef.
Après s’être associé, à son corps défendant, à la « patrouille » du gou­verneur, ce dernier va quand même consentir à le déposer – à la demande de l’infortuné – chez Mutchupa son voi­sin. Extirpé du véhicule, Charles Mbayu commet la maladresse de ré­pondre aussitôt à un coup de fil qui venait de lui être adressé par un dé­puté honoraire. Crime de lèse majesté. Les coups vont se multiplier. Cette fois en présence de l’épouse de l’infortuné venue aux nouvelles. Le calvaire s’arrêtera (?) à ce niveau et les téléphones confisqués seront re­mis à l’épouse.
Aussitôt le jour levé, Me Mbayu s’est présenté devant certains élus et même devant un ancien procureur de la république en séjour à Kindu. Il y ira avec ses céphalées, sa rougeur oculaire, ses lésions faciales et autres dommages constatés par un médecin de la place. Me Mbuyu demande que justice soit faite d’autant que le gou­verneur n’est pas à son premier for­fait. Il suggère que la « Tolérance zéro » regarde aussi de ce côté-là.
Théo Kimpanga/La Référence Plus
Si je comprends, le gouv a impose un couvre-feu dans sa province et tabasse quiconque tombe dans ses filets lors de sa patrouille nocturne. Ouf, c'est un roitelet.
C'est a cause de gens comme lui que je crains la decentralisation ou le federalisme parce que ce systeme de gouvernement sera compris de la maniere que l'on sait.
Sous d'autres cieux, il serait pousse a la demission illico presto.
Ou sont les services qui amenerent manu militari l'autre ministre pugiliste du Katanga qui assena des coups a un vieux policier?
La premiere experience de la quasi-decentralisation est un echec. Motion de censure, motion de defiance, bagarre, menaces etc.
Decamo Fils
Re: Des deputes provinciaux boxeurs
On est dans quel pays????????? ça devient une habitude
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*Une nouvelle scène, une nouvelle pièce de théâtre à l’Assemblée Provinciale du Maniema. 13 Députés contre 11 se sont battus, en plein hémicycle. Apparemment, des vieux réflexes ont repris vie, dans les mœurs politiques. Des biceps et démonstrations de force ont succédé à la tempérance et sagesse qui devaient caractériser le comportement des élus.
La confusion était, en effet, totale hier à Kindu, au Maniema, jusqu’au moment où Adolphe Lumanu, Vice-Premier Ministre chargé de l’Intérieur et Sécurité, tentant de remettre de l’ordre dans la boutique, a convoqué de toute urgence, Didier Manara, le Gouverneur de Province, les Membres du Bureau de l’Assemblée Provinciale ainsi que quelques Députés motionnaires. Tous –environ dix personnes- sont arrivés ce lundi, dans la soirée, à Kinshasa. Ils seront entendus aujourd’hui, à tour de rôle, dans la perspective de trouver une issue apaisée alors que la situation semble pourrie. Ni pour Didier Manara, ni pour les Membres du Bureau de l’Assemblée Provinciale, ni encore moins pour les Députés motionnaires. Adolphe Lumanu veut comprendre ce qui s’est passé hier, à Kindu.
Quelles sont les raisons qui ont mis dos à dos 13 Députés contre 11, dans une affaire liée à l’exigence du départ du gouverneur en place, M. Didier Manara. Tous – une dizaine des personnes- sont arrivés à Kinshasa ce lundi 1er mars, dans la soirée. Aujourd’hui, ils seront, en effet, entendus au Ministère de l’Intérieur et Sécurité.
C’est le premier acte du genre, pour Adolphe Lumanu Bwana N’Sefu nommé, le 19 février dernier, Vice-Premier Ministre, à la faveur de l’avènement de Muzito II. Manara est ainsi convoqué. Avec lui, les principaux acteurs du parlement provincial. Lumanu dit ne pas être juge. Il veut simplement jouer son rôle ; celui de ramener de l’ordre dans la boutique. De la confrontation des uns aux autres, jaillira certainement de la lumière qui l’obligerait à attaquer le mal à la racine. Des coups ont circulé… Au fait, comment en est-on arrivé là ? Quatre motions étaient sur la table de l’Assemblée Provinciale. L’une d’elles visait la tête du Gouverneur. Lors de la séance d’hier, après débat, deux camps se sont constitués. D’un côté, ceux qui voulaient le départ de Didier Manara, dans l’immédiat. Et, de l’autre, ceux qui craignaient qu’un tel départ n’occasionne un nouveau désordre au Maniema. Au total, 13 Députés contre 11 étaient diamétralement opposés devant un Bureau qui n’a pas su maîtrisé les humeurs et rancœurs. Comme à la foire, chacun a cherché à avoir raison, dans une ambiance de parfaite incompréhension. La police des débats devenant impossible dans cette avalanche de vacarme et disputes, le pire est vite arrivé. Des vieux réflexes empreints d’indignité, pour des élus, ont retrouvé leurs lettres de noblesse. Au comble du spectacle, les élus ont transformé l’hémicycle en dojo, pour les uns, en ring, pour les autres et, en terrain, pour les indécis. Finalement, l’affaire a dégénéré jusqu’au point de tout chambouler. La police est intervenue, pour arrêter la blague et départager les Députés provinciaux devenus, du coup, des experts en arts martiaux.
C’est sur ce tissu de mésentente, de l’opprobre et de la haine que Lumanu veut tester si les esprits peuvent encore se prêter au rabibochage. L’exercice parait périlleux, pour ne pas dire difficile, au regard de la nature du conflit et de ses stigmates sur les visages tuméfiés ou zébrés de cette nouvelle race des boxeurs, catcheurs et karateka nichés à l’Assemblée Provinciale du Maniema. Issue apaisée ? C’est le sens du combat, l’ultime alors que tente d’engager Adolphe Lumanu. Mettre autour d’une table les protagonistes, pour tirer les choses au clair, avant toute décision. Sera-t-il compris ?
C’est la question à laquelle est suspendue tous les regards des sceptiques qui comparent, malheureusement, cette situation à celle de Mbandaka, du Katanga et, même, de la Province Orientale, où les gouverneurs des Provinces sont à couteaux tirés avec les Assemblées Provinciales. A Mbandaka, par exemple, le climat reste corsé, en dépit de l’élection de Jean-Claude Baende. A Kisangani, Médard Autsai vient d’échapper à une motion de défiance. A Lubumbashi, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza est toujours sur la sellette. Les derniers incidents survenus contre quatre Députés sont encore frais, dans la cervelle. Au jour d’aujourd’hui, c’est le désordre au Maniema. De plus en plus, le séisme aura tendance à se déferler sur l’ensemble du pays, avec l’approche des joutes. Des craintes d’un recours abusif aux motions sont désormais partagées. Lumanu Adolphe va-t-il y mettre fin ? Comment et avec quels moyens ? C’est un défi. Il doit le relever, pour ne pas laisser prospérer l’ère des règlements des comptes et de la propagation du virus de la haine, source de guerres récessives.
Site la prospérité.
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*Une nouvelle scène, une nouvelle pièce de théâtre à l’Assemblée Provinciale du Maniema. 13 Députés contre 11 se sont battus, en plein hémicycle. Apparemment, des vieux réflexes ont repris vie, dans les mœurs politiques. Des biceps et démonstrations de force ont succédé à la tempérance et sagesse qui devaient caractériser le comportement des élus.
La confusion était, en effet, totale hier à Kindu, au Maniema, jusqu’au moment où Adolphe Lumanu, Vice-Premier Ministre chargé de l’Intérieur et Sécurité, tentant de remettre de l’ordre dans la boutique, a convoqué de toute urgence, Didier Manara, le Gouverneur de Province, les Membres du Bureau de l’Assemblée Provinciale ainsi que quelques Députés motionnaires. Tous –environ dix personnes- sont arrivés ce lundi, dans la soirée, à Kinshasa. Ils seront entendus aujourd’hui, à tour de rôle, dans la perspective de trouver une issue apaisée alors que la situation semble pourrie. Ni pour Didier Manara, ni pour les Membres du Bureau de l’Assemblée Provinciale, ni encore moins pour les Députés motionnaires. Adolphe Lumanu veut comprendre ce qui s’est passé hier, à Kindu.
Quelles sont les raisons qui ont mis dos à dos 13 Députés contre 11, dans une affaire liée à l’exigence du départ du gouverneur en place, M. Didier Manara. Tous – une dizaine des personnes- sont arrivés à Kinshasa ce lundi 1er mars, dans la soirée. Aujourd’hui, ils seront, en effet, entendus au Ministère de l’Intérieur et Sécurité.
C’est le premier acte du genre, pour Adolphe Lumanu Bwana N’Sefu nommé, le 19 février dernier, Vice-Premier Ministre, à la faveur de l’avènement de Muzito II. Manara est ainsi convoqué. Avec lui, les principaux acteurs du parlement provincial. Lumanu dit ne pas être juge. Il veut simplement jouer son rôle ; celui de ramener de l’ordre dans la boutique. De la confrontation des uns aux autres, jaillira certainement de la lumière qui l’obligerait à attaquer le mal à la racine. Des coups ont circulé… Au fait, comment en est-on arrivé là ? Quatre motions étaient sur la table de l’Assemblée Provinciale. L’une d’elles visait la tête du Gouverneur. Lors de la séance d’hier, après débat, deux camps se sont constitués. D’un côté, ceux qui voulaient le départ de Didier Manara, dans l’immédiat. Et, de l’autre, ceux qui craignaient qu’un tel départ n’occasionne un nouveau désordre au Maniema. Au total, 13 Députés contre 11 étaient diamétralement opposés devant un Bureau qui n’a pas su maîtrisé les humeurs et rancœurs. Comme à la foire, chacun a cherché à avoir raison, dans une ambiance de parfaite incompréhension. La police des débats devenant impossible dans cette avalanche de vacarme et disputes, le pire est vite arrivé. Des vieux réflexes empreints d’indignité, pour des élus, ont retrouvé leurs lettres de noblesse. Au comble du spectacle, les élus ont transformé l’hémicycle en dojo, pour les uns, en ring, pour les autres et, en terrain, pour les indécis. Finalement, l’affaire a dégénéré jusqu’au point de tout chambouler. La police est intervenue, pour arrêter la blague et départager les Députés provinciaux devenus, du coup, des experts en arts martiaux.
C’est sur ce tissu de mésentente, de l’opprobre et de la haine que Lumanu veut tester si les esprits peuvent encore se prêter au rabibochage. L’exercice parait périlleux, pour ne pas dire difficile, au regard de la nature du conflit et de ses stigmates sur les visages tuméfiés ou zébrés de cette nouvelle race des boxeurs, catcheurs et karateka nichés à l’Assemblée Provinciale du Maniema. Issue apaisée ? C’est le sens du combat, l’ultime alors que tente d’engager Adolphe Lumanu. Mettre autour d’une table les protagonistes, pour tirer les choses au clair, avant toute décision. Sera-t-il compris ?
C’est la question à laquelle est suspendue tous les regards des sceptiques qui comparent, malheureusement, cette situation à celle de Mbandaka, du Katanga et, même, de la Province Orientale, où les gouverneurs des Provinces sont à couteaux tirés avec les Assemblées Provinciales. A Mbandaka, par exemple, le climat reste corsé, en dépit de l’élection de Jean-Claude Baende. A Kisangani, Médard Autsai vient d’échapper à une motion de défiance. A Lubumbashi, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza est toujours sur la sellette. Les derniers incidents survenus contre quatre Députés sont encore frais, dans la cervelle. Au jour d’aujourd’hui, c’est le désordre au Maniema. De plus en plus, le séisme aura tendance à se déferler sur l’ensemble du pays, avec l’approche des joutes. Des craintes d’un recours abusif aux motions sont désormais partagées. Lumanu Adolphe va-t-il y mettre fin ? Comment et avec quels moyens ? C’est un défi. Il doit le relever, pour ne pas laisser prospérer l’ère des règlements des comptes et de la propagation du virus de la haine, source de guerres récessives.
Site la prospérité.
mongo elombe
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