AccueilUN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
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UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
Vieux Bord 12/11/2009, 12:50 am
L'Assemblée générale a décidé mardi de célébrer la "Journée internationale Nelson Mandela" le 18 juillet de chaque année à compter de 2010, en adoptant par acclamation une résolution présentée par l'Afrique du Sud et dans laquelle elle invite tous les états Membres, les organismes des Nations Unies et les autres organisations internationales, ainsi que la société civile, à célébrer cette Journée comme il le convient.
En adoptant cette résolution, nous témoignons de notre respect pour ce grand homme qui a souffert au nom de tous, a déclaré le président de l'Assemblée générale, Ali Abdussalam Treki.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=32918&Cr=south+africa&Cr1=
En adoptant cette résolution, nous témoignons de notre respect pour ce grand homme qui a souffert au nom de tous, a déclaré le président de l'Assemblée générale, Ali Abdussalam Treki.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=32918&Cr=south+africa&Cr1=
Vieux Bord
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
ndonzwau 12/11/2009, 4:07 am
Cela tombe bien, VB, j'avais en vue un sujet sur Mandela que jusque là j'avais
difficile à initier !
Pourquoi donc Mandela est-il devenu un symbole gagnant dans ce monde de vautours,
à Pretoria comme à Washington, à Londres comme à New Delhi, à Damas comme
à Welington, à Kinshasa comme à Tripoli ?
Qu'on l'aime ou pas, qu'on l'apprécie vraiment ou moins, Mandela représente celui
qui a sauvé son pays, celui qui a sémé de l'espoir là d'où ne sourdait plus que
vengeance dangereuse !
Ma préoccupation s'articulait en termes d'interrogation face au désastre que vit
depuis plus d'une decenie notre pays qui peut s'apparenter à la situation lourde
d'impasses mortifères de la Rsa au début des années 90, en 1991, en 1994 !!!
Qu'aurait fait cet héros tranquille à notre place, à la place de nos dirigeants ?
On se souvient de l'humiliation que lui infligea un LDK sur l'Outeniqua à poireauter à l'attendre
et à refuser d'examiner tout le bien que contenait sa vision !
Alors, le Congo ne faisait face qu'à l'avancée impromptue et faiblement meurtrière de
l'Afdl comparée aux suites encore plus catastrophiques que nous avons connues depuis !
Un Ngbanda, clone de Mobutu voue sans doute aux gémonies un Mahele pris pour traitre
(il en perdit la vie) mais qui de tous ces protagonistes Congolais (Mobutu, Mahele, LDK
et autres) peut aujourd'hui dormir tranquille (ils sont tous les premiers morts, mais à
supposer pour eux et les autres encore en vie d'y réflechir aujourd'hui vivants...) en
se remettant en mémoire le fil de cette décenie de malheur ???
Qu'aurait fait Mandela pour sauver le Congo (comme il a fait pour
son pays) s'il avait été Mobutu, LDK et aujourd'hui Kanambe,
Bemba et toute la clique ???
On pourait alors évoquer la somme de sacrifices qu'un Mandela ou d'autres dans le monde
et à travers l'histoire dans les mêmes conditions pour mesurer l'immensité de nos insuffisances
coupables de nos millions de morts et de la ruine de notre pays !
Presque tous ici nous ne sommes pas à la tête du pays pour agir plus pour le destin de
notre pays mais nos opinions, nos reflexions réflètent quelque part celles des Congolais
et elles peuvent compter aujourd'hui ou demain à influencer nos dirigeants; c'est pour ça
que nous avons légitimité et devoir à discuter encore sur nos forums des affaires du pays,
sans trop de prétentions mais sans honte de nous savoir inutiles; c'est dans tous les cas
la raison de ma présence ici !!!
Compatriotiquement!
difficile à initier !
Pourquoi donc Mandela est-il devenu un symbole gagnant dans ce monde de vautours,
à Pretoria comme à Washington, à Londres comme à New Delhi, à Damas comme
à Welington, à Kinshasa comme à Tripoli ?
Qu'on l'aime ou pas, qu'on l'apprécie vraiment ou moins, Mandela représente celui
qui a sauvé son pays, celui qui a sémé de l'espoir là d'où ne sourdait plus que
vengeance dangereuse !
Ma préoccupation s'articulait en termes d'interrogation face au désastre que vit
depuis plus d'une decenie notre pays qui peut s'apparenter à la situation lourde
d'impasses mortifères de la Rsa au début des années 90, en 1991, en 1994 !!!
Qu'aurait fait cet héros tranquille à notre place, à la place de nos dirigeants ?
On se souvient de l'humiliation que lui infligea un LDK sur l'Outeniqua à poireauter à l'attendre
et à refuser d'examiner tout le bien que contenait sa vision !
Alors, le Congo ne faisait face qu'à l'avancée impromptue et faiblement meurtrière de
l'Afdl comparée aux suites encore plus catastrophiques que nous avons connues depuis !
Un Ngbanda, clone de Mobutu voue sans doute aux gémonies un Mahele pris pour traitre
(il en perdit la vie) mais qui de tous ces protagonistes Congolais (Mobutu, Mahele, LDK
et autres) peut aujourd'hui dormir tranquille (ils sont tous les premiers morts, mais à
supposer pour eux et les autres encore en vie d'y réflechir aujourd'hui vivants...) en
se remettant en mémoire le fil de cette décenie de malheur ???
Qu'aurait fait Mandela pour sauver le Congo (comme il a fait pour
son pays) s'il avait été Mobutu, LDK et aujourd'hui Kanambe,
Bemba et toute la clique ???
On pourait alors évoquer la somme de sacrifices qu'un Mandela ou d'autres dans le monde
et à travers l'histoire dans les mêmes conditions pour mesurer l'immensité de nos insuffisances
coupables de nos millions de morts et de la ruine de notre pays !
Presque tous ici nous ne sommes pas à la tête du pays pour agir plus pour le destin de
notre pays mais nos opinions, nos reflexions réflètent quelque part celles des Congolais
et elles peuvent compter aujourd'hui ou demain à influencer nos dirigeants; c'est pour ça
que nous avons légitimité et devoir à discuter encore sur nos forums des affaires du pays,
sans trop de prétentions mais sans honte de nous savoir inutiles; c'est dans tous les cas
la raison de ma présence ici !!!
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
Vieux Bord 12/11/2009, 8:25 am
Mr Ndozwawu,
Mandela est le fruit d'une longue lutte. Ce que j'apprecie,
il n'a pas trahi la cause de son parti. c'est a ce niveau qu'il est comparable a Lumumba.
Le mode de changement est tout a fait different de celui du congo.
chez nous, c'etait l'independance. South Africa au contraire n'a jamais ete colonisee
est n'est jamais devenue independent. les blancs qui sont venus en SA
se sont installes pour y vivre. Alors Mandela est heros pcq son pays a connu simplement
le changement de policy. et il est le leader qui a dirige ce moment historique
avec bcp de soin. il a marque les gens. mais je te montrerai les quelques erreurs que
Mandela a commis durant son mandat. Permet moi de le faire apres mon examen d'aujourd'hui.
bye
Mandela est le fruit d'une longue lutte. Ce que j'apprecie,
il n'a pas trahi la cause de son parti. c'est a ce niveau qu'il est comparable a Lumumba.
Le mode de changement est tout a fait different de celui du congo.
chez nous, c'etait l'independance. South Africa au contraire n'a jamais ete colonisee
est n'est jamais devenue independent. les blancs qui sont venus en SA
se sont installes pour y vivre. Alors Mandela est heros pcq son pays a connu simplement
le changement de policy. et il est le leader qui a dirige ce moment historique
avec bcp de soin. il a marque les gens. mais je te montrerai les quelques erreurs que
Mandela a commis durant son mandat. Permet moi de le faire apres mon examen d'aujourd'hui.
bye
Vieux Bord
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
ndonzwau 12/11/2009, 6:07 pm
Tout à fait d'accord, VB, que les situations entre la RSA et le Congo ne sont pas tout à faitVieux Bord a écrit:Mr Ndozwawu,
Mandela est le fruit d'une longue lutte. Ce que j'apprecie,
il n'a pas trahi la cause de son parti. c'est a ce niveau qu'il est comparable a Lumumba.
Le mode de changement est tout a fait different de celui du congo.
chez nous, c'etait l'independance. South Africa au contraire n'a jamais ete colonisee
est n'est jamais devenue independent. les blancs qui sont venus en SA
se sont installes pour y vivre. Alors Mandela est heros pcq son pays a connu simplement
le changement de policy. et il est le leader qui a dirige ce moment historique
avec bcp de soin. il a marque les gens. mais je te montrerai les quelques erreurs que
Mandela a commis durant son mandat. Permet moi de le faire apres mon examen d'aujourd'hui.
bye
analogues et que Mandela, comme tout homme, n'a pas été exempt d'erreurs sur son parcours
politique actif...
Mais ma préoccupation se situe au niveau du rôle décisif qu'a joué Mandela à un moment-clé
de la société sud-africaine : un vent de changement international et national qui aboutit à
sa sortie d'une interminable prison, reliquat de la politique d'apatheid dont les victimes sont
les Noirs et qui le conduit à la tête du pays ! Qu'a-t-il fait en ce moment notamment pour que
la suite dans son pays ne soit pas celle d'une confrontation sanglante entre les groupes
"ethniques" tout préparés pour s'affronter ?
Qu'aurait-il fait d'analogue d'aussi héroïque s'il avait été acteur dans la situation qu'a connu
notre pays en 1996 et par la suite ? Je vous rappelais même que sa route a croisé la nôtre
notamment au bord de l'Outeniqua où devaient se rencontrer LDK et Mobutu en 1997 !
Pourquoi cette question ?
C'est simplement pour mesurer les éventuels dérapages qu'auraient commis nos dirigeants
respectifs depuis lors tant au contraire d'une compétition politique apaisée, des réelles
commissions Vérité et Reconciliation, d'une conduite du pays somme toute pacifique en face
d'une société complexe en RSA, chez nous des choix successifs ont plutôt conduit
aux convulsions sanglantes...
C'est dire que même si nous avions été victimes d'une agression étrangère, d'autres options
auraient sans doute permis moins de victimes; lesquelles seraient-elles par exemple aujourd'hui
en nous référant à ce qu'aurait été "une méthode Mandela" ? Ce n'est donc pas que théorique,
que retospectif mais aussi donc prospectif si nous restons assez experts et vigilants...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
Vieux Bord 13/11/2009, 9:32 pm
Mr Ndozwau,
j'apprecie ta force de percer les questions importantes.
En politics, tout conflict peut etre eviter. si cela parrait tard,
le conflict peut etre regle. Si il n'y a pas d'issues,
le conflict peut etre pris d'assaut comme priorite du
gouvernement. si pour une plus grande cause nationale,
on peut anticiper un conflict qu'on a les moyens
d'aneantir des que voulu.
Nos leaders congolais me semblent diriger le pays
comme si nous avons toujours ete sous une pression
d'un conflict infini. Or c'est faux. cela commence depuis Mobutu.
aujourd'hui, les uns et les autres exploitent le terme conflict
pour se passer des lois du pays et des besoins de la
population. Des lors les gens se demandent pourquoi
les avoir elus.
in South Africa, les leaders de l'ANC savaient qu'ils
avaient une mission delicate, celle d'elever le niveau
de vie de la majorite de peuple (precisement les noirs)
qui etaient exclu du bonheur d'etre south african.
La strategie adoptee etait celle de la cohabitation
pacifique pour que l'elite noire beneficie de l'initiation
a ce feeling que doit prouver un leader d'un pays qui presente
les caracteristiques tout a fait different de la majorite des pays africains.
on a vu De Clerk travailler avec Mandela, mais cela n'etait pas
plus important que de voire comment le service delivery,
free access to basic education, decent employment
et l'acces gratuit aux soins de sante devraient etre
accomplis.
il a suffit d'un mandat pour que ce desir de travailler
avec le National Parti soit mis de cote. Aujourd'hui,
le gouvernement sud africain poursuit des policies
qui cadrent avec les attentes du peuple.
au congo, les dictateurs en puissance nous font dormir
tous les jours avec ce pretexte de conflict qu'ils entretiennent
pour ronger les poumons de notre cher beau et aime pays.
Donc rien ne sert a ce que je parle encore des negatifs
de Mandela. viva Madiba!
j'apprecie ta force de percer les questions importantes.
En politics, tout conflict peut etre eviter. si cela parrait tard,
le conflict peut etre regle. Si il n'y a pas d'issues,
le conflict peut etre pris d'assaut comme priorite du
gouvernement. si pour une plus grande cause nationale,
on peut anticiper un conflict qu'on a les moyens
d'aneantir des que voulu.
Nos leaders congolais me semblent diriger le pays
comme si nous avons toujours ete sous une pression
d'un conflict infini. Or c'est faux. cela commence depuis Mobutu.
aujourd'hui, les uns et les autres exploitent le terme conflict
pour se passer des lois du pays et des besoins de la
population. Des lors les gens se demandent pourquoi
les avoir elus.
in South Africa, les leaders de l'ANC savaient qu'ils
avaient une mission delicate, celle d'elever le niveau
de vie de la majorite de peuple (precisement les noirs)
qui etaient exclu du bonheur d'etre south african.
La strategie adoptee etait celle de la cohabitation
pacifique pour que l'elite noire beneficie de l'initiation
a ce feeling que doit prouver un leader d'un pays qui presente
les caracteristiques tout a fait different de la majorite des pays africains.
on a vu De Clerk travailler avec Mandela, mais cela n'etait pas
plus important que de voire comment le service delivery,
free access to basic education, decent employment
et l'acces gratuit aux soins de sante devraient etre
accomplis.
il a suffit d'un mandat pour que ce desir de travailler
avec le National Parti soit mis de cote. Aujourd'hui,
le gouvernement sud africain poursuit des policies
qui cadrent avec les attentes du peuple.
au congo, les dictateurs en puissance nous font dormir
tous les jours avec ce pretexte de conflict qu'ils entretiennent
pour ronger les poumons de notre cher beau et aime pays.
Donc rien ne sert a ce que je parle encore des negatifs
de Mandela. viva Madiba!
Vieux Bord
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
ndonzwau 20/11/2009, 2:40 am
Un rappel à travers Mandela; pour situer
la part de responsabilité que peut prendre un leader
ou un groupe dans la maîtrise du destin de son pays !
La RSA n'est pas encore au bout du tunnel, loin s'en faut : le niveau de vie médiocre de beaucoup
de ses citoyens notamment parmi les Noirs révèle des inégalités fortes qui en font un pays encore
en developpement, une violence sociale endémique et l'arbitraire politique y sont encore présents...
N'empêche, personne ne doute aujourd'hui que ça aurait ét pire si Mandela et les siens avaient
choisi une voie moins responsable au sortir de l'apartheid politique !
Mandela s'engage dès 1942 pour une défense politiques des droits des Noirs au sein de l'ANC
mais le parti afrikaner qui remporte les élections en 1948 institutionnalise davantage l'apartheid
et interdira l'ANC qui obligera l'ANC et Mandela à l'action violente surtout à partir de 1960 !
Il est arrêté dès 1962 et condamné en 1964 à la perpétuité et devient rapidement le symbole
modial de la luttes des Noirs : on se souviendra de sa photo qui trônait alors partout jusque
dans les années 1990 où on le voit encore jeune avec sa petite touffe blanche sur un coin de
la tête alors qu'entre-temps il avait vieilli en prison...
Le vent de l'histoire avec ses pressions internationales (et nationales) va pousser le pouvoir
raciste à commuer sa peine en résidence surveillée en 1988 puis à sa libération en 1990 et
autoriser l'ANC !
Dès lors De Klerk l'ancien raciste cesse d'être l'ennemi aux yeux de Mandela pour devenir
l'interlocuteur obligé et conduire à une transition jusqu'en 1994 où il est élu à l'issue
des élections pluralistes !
Au pouvoir jusqu'en 1999, il va confirmer sa politique de réconciliation nationale sublimant
ses souffrances personnelles passées et celles de son peuple et va devenir jusqu'à ce jour
une personnalité écoutée et respectée mondialement !
Méditons pour bien nous en inspirer sur ses leçons pour nous,
son dicours d'investiture à Pretoria le 10 mai 1994 !
"Majestés, Altesses, distingués invités, camarades et amis,
Par notre présence ici aujourd'hui, et par nos célébrations dans d'autres régions du pays et du monde, nous glorifions cette liberté qui vient de naître et nous mettons en elle tous nos espoirs.
D'un dramatique désastre humain qui a duré trop longtemps doit naître une société qui sera la fierté de l'humanité.
Nos actes quotidiens de Sud-Africains doivent construire une véritable réalté sud-africaine sui fortifiera la foi de l'humanité en la justice, qui affermira sa confiance en la noblesse de l'âma humaine et qui nourrira tous nos espoirs pour que notre vie à tous soit une vie épanouie.
Tout ceci, nous le devons à la fois à nous-mêmes et aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.
A mes compatriotes, je dis sans hésiter que chacun d'entre nous est aussi intimemement enraciné dans le sol de ce pays magnifique que le sont les fameux jacarandas de Pretoria et les mimosas de la brousse. Chaque fois que l'un de nous touche le sol de ce psys, il ressent un profond sentiment de bonheur et d'exaltation. L'humeur nationale change avec les saisons. Nous sommes transportés de joie et d'enthousiasme quand l'herbe reverdit et que les fleuurs s'ouvrent.
Cette sensation spirituelle et physique de ne faire qu'une avec notre patrie commune explique l'intensité de la souffrance que nous avons portée dans nos coeurs lorsque nous avons vu notre pays déchiré par un conflit terrible et lorsque nous l'avons vu rejeté, boycotté et isolé par les peuples du monde entier, précisément parce qu'il était devenu le symbole d'une idéologie pernicieuse, du racisme et de l'oppression raciale.
Nous, peuple d'Afrique du Sud, sommes aujourd'hui comblés de voir que l'humanité nous accueille à nouveau dans son sein, et que nous, les hors-la-loi d'hier, avons aujourd'hui le rare privilège d'accueillir sur notre sol toutes les nations du monde.
Nous remercions nos distingués invités internationnaux d'être venus prendre possession, avec notre peuple, de ce qui est, après tout, une victoire commune en matière de justice, de paix et de dignité humaine.
Nous espérons que vous continuerez à vous tenir à nos côtés quand nous relèverons le défi de bâtir la paix, la prospérité, la démocratie, et d'oeuvrer contre le racisme et contre le sexisme.
Nous apprécions infiniment le rôle joué par notre peuple et leurs masses politiques, les leaders démocratiques, religieux, les femmes, les jeunes, les entreprises, les leaders traditionnels et autres leaders, afin d'arriver à ce résultat. Parmi ceux-ci, et non le moindre, se trouve mon deuxième président adjoint, Frederik De Klerk.
Nous aimerions également saluer nos forces de sécurité, quelque soit leur rang, pour le rôle insigne qu'elles ont joué dans la transition vers la démocratie contre les forces assoiffées de sang qui refusent toujours de voir la lumière.
Le temps de soigner les blessures est arrivé.
Le temps de combler les fossés qui nous séparent est arrivé.
Le temps de construire est arrivé.
Nous sommes enfin arrivés au terme de notre émancipation politique. Nous nous engageons à libérer notre peuple de l'asservissement dû à la pauvreté, à la privation, à la souffrance, au sexisme et à toute autre discrimination.
Nous avons réussi à passer les dernières étapes vers la liberté dans des conditions de paix relative. Nous nous engageons à aconstruire une paix complète, juste et durable.
Nous avons réussi à implanter l'espoir dans le coeur de millions de personnes de notre peuple. Nous nous engageons à bâtir une société dans laquelle tous les Africains du Sud, qu'ils soient blancs et noirs, pourront se tenir debout et marcher sans crainte, sûrs de leur droit inaliénable à la dignité humaine - une nation arc-en-ciel, en paix avec elle-même et avec le monde.
Comme preuve de son engagement dans le renouveau de notre pays, le nouveau gouvernement par intérim de l'unité nationale prend la décision, en tant que question urgente, d'amnistier les différentes catégories de compatriotes accomplissant actuellement leur peine d'emprisonnement.
Nous dédions ce jour à tous les héros et héroïnes de ce pays et du reste du monde qui se sont sacrifiés ou ont donné leur vie pour que nous puissions être libres.
Leurs rêves sont devenus réalité. La liberté est leur récompense.
Nous nous sentons à la fois humbles et fiers de l'honneur et du privilège que le peuple d'Afrique du Sud nous fait en nous nommant premier président d'un gouvernement d'union démocratique, non raciste et non sesxiste.
Nous sommes conscients que la route vers la liberté n'est pas facile.
Nous sommes conscients qu'aucun de nous ne peut réussir seul.
Nous devons donc agir ensemble comme un peuple uni, vers une réconciliation nationale, vers la construction d'une nation, vers la naissance d'un nouveau monde.
Que la justice soit la même pour tous.
Que la paix existe pour tous.
Qu'il y ait du travail, du pain, de l'eau et du sel pour tous.
Que chacun d'entre nous sache que son corps, son esprit et son âme ont été libérés afin qu'ils puissent s'épanouir.
Que jamais, jamais plus ce pays magnifique ne revive l'expérience de l'oppression des uns par les autres, ni ne souffre à nouveau l'indignité d'être le paria du monde.
Que la liberté règne.
Que le soleil ne se couche jamais sur une réalisation humaine aussi éclatante !
Que Dieu bénisse l'Afrique !
Merci."
A suivre...
Compatriotiquement!
la part de responsabilité que peut prendre un leader
ou un groupe dans la maîtrise du destin de son pays !
La RSA n'est pas encore au bout du tunnel, loin s'en faut : le niveau de vie médiocre de beaucoup
de ses citoyens notamment parmi les Noirs révèle des inégalités fortes qui en font un pays encore
en developpement, une violence sociale endémique et l'arbitraire politique y sont encore présents...
N'empêche, personne ne doute aujourd'hui que ça aurait ét pire si Mandela et les siens avaient
choisi une voie moins responsable au sortir de l'apartheid politique !
Mandela s'engage dès 1942 pour une défense politiques des droits des Noirs au sein de l'ANC
mais le parti afrikaner qui remporte les élections en 1948 institutionnalise davantage l'apartheid
et interdira l'ANC qui obligera l'ANC et Mandela à l'action violente surtout à partir de 1960 !
Il est arrêté dès 1962 et condamné en 1964 à la perpétuité et devient rapidement le symbole
modial de la luttes des Noirs : on se souviendra de sa photo qui trônait alors partout jusque
dans les années 1990 où on le voit encore jeune avec sa petite touffe blanche sur un coin de
la tête alors qu'entre-temps il avait vieilli en prison...
Le vent de l'histoire avec ses pressions internationales (et nationales) va pousser le pouvoir
raciste à commuer sa peine en résidence surveillée en 1988 puis à sa libération en 1990 et
autoriser l'ANC !
Dès lors De Klerk l'ancien raciste cesse d'être l'ennemi aux yeux de Mandela pour devenir
l'interlocuteur obligé et conduire à une transition jusqu'en 1994 où il est élu à l'issue
des élections pluralistes !
Au pouvoir jusqu'en 1999, il va confirmer sa politique de réconciliation nationale sublimant
ses souffrances personnelles passées et celles de son peuple et va devenir jusqu'à ce jour
une personnalité écoutée et respectée mondialement !
Méditons pour bien nous en inspirer sur ses leçons pour nous,
son dicours d'investiture à Pretoria le 10 mai 1994 !
"Majestés, Altesses, distingués invités, camarades et amis,
Par notre présence ici aujourd'hui, et par nos célébrations dans d'autres régions du pays et du monde, nous glorifions cette liberté qui vient de naître et nous mettons en elle tous nos espoirs.
D'un dramatique désastre humain qui a duré trop longtemps doit naître une société qui sera la fierté de l'humanité.
Nos actes quotidiens de Sud-Africains doivent construire une véritable réalté sud-africaine sui fortifiera la foi de l'humanité en la justice, qui affermira sa confiance en la noblesse de l'âma humaine et qui nourrira tous nos espoirs pour que notre vie à tous soit une vie épanouie.
Tout ceci, nous le devons à la fois à nous-mêmes et aux peuples du monde qui sont si bien représentés ici, aujourd'hui.
A mes compatriotes, je dis sans hésiter que chacun d'entre nous est aussi intimemement enraciné dans le sol de ce pays magnifique que le sont les fameux jacarandas de Pretoria et les mimosas de la brousse. Chaque fois que l'un de nous touche le sol de ce psys, il ressent un profond sentiment de bonheur et d'exaltation. L'humeur nationale change avec les saisons. Nous sommes transportés de joie et d'enthousiasme quand l'herbe reverdit et que les fleuurs s'ouvrent.
Cette sensation spirituelle et physique de ne faire qu'une avec notre patrie commune explique l'intensité de la souffrance que nous avons portée dans nos coeurs lorsque nous avons vu notre pays déchiré par un conflit terrible et lorsque nous l'avons vu rejeté, boycotté et isolé par les peuples du monde entier, précisément parce qu'il était devenu le symbole d'une idéologie pernicieuse, du racisme et de l'oppression raciale.
Nous, peuple d'Afrique du Sud, sommes aujourd'hui comblés de voir que l'humanité nous accueille à nouveau dans son sein, et que nous, les hors-la-loi d'hier, avons aujourd'hui le rare privilège d'accueillir sur notre sol toutes les nations du monde.
Nous remercions nos distingués invités internationnaux d'être venus prendre possession, avec notre peuple, de ce qui est, après tout, une victoire commune en matière de justice, de paix et de dignité humaine.
Nous espérons que vous continuerez à vous tenir à nos côtés quand nous relèverons le défi de bâtir la paix, la prospérité, la démocratie, et d'oeuvrer contre le racisme et contre le sexisme.
Nous apprécions infiniment le rôle joué par notre peuple et leurs masses politiques, les leaders démocratiques, religieux, les femmes, les jeunes, les entreprises, les leaders traditionnels et autres leaders, afin d'arriver à ce résultat. Parmi ceux-ci, et non le moindre, se trouve mon deuxième président adjoint, Frederik De Klerk.
Nous aimerions également saluer nos forces de sécurité, quelque soit leur rang, pour le rôle insigne qu'elles ont joué dans la transition vers la démocratie contre les forces assoiffées de sang qui refusent toujours de voir la lumière.
Le temps de soigner les blessures est arrivé.
Le temps de combler les fossés qui nous séparent est arrivé.
Le temps de construire est arrivé.
Nous sommes enfin arrivés au terme de notre émancipation politique. Nous nous engageons à libérer notre peuple de l'asservissement dû à la pauvreté, à la privation, à la souffrance, au sexisme et à toute autre discrimination.
Nous avons réussi à passer les dernières étapes vers la liberté dans des conditions de paix relative. Nous nous engageons à aconstruire une paix complète, juste et durable.
Nous avons réussi à implanter l'espoir dans le coeur de millions de personnes de notre peuple. Nous nous engageons à bâtir une société dans laquelle tous les Africains du Sud, qu'ils soient blancs et noirs, pourront se tenir debout et marcher sans crainte, sûrs de leur droit inaliénable à la dignité humaine - une nation arc-en-ciel, en paix avec elle-même et avec le monde.
Comme preuve de son engagement dans le renouveau de notre pays, le nouveau gouvernement par intérim de l'unité nationale prend la décision, en tant que question urgente, d'amnistier les différentes catégories de compatriotes accomplissant actuellement leur peine d'emprisonnement.
Nous dédions ce jour à tous les héros et héroïnes de ce pays et du reste du monde qui se sont sacrifiés ou ont donné leur vie pour que nous puissions être libres.
Leurs rêves sont devenus réalité. La liberté est leur récompense.
Nous nous sentons à la fois humbles et fiers de l'honneur et du privilège que le peuple d'Afrique du Sud nous fait en nous nommant premier président d'un gouvernement d'union démocratique, non raciste et non sesxiste.
Nous sommes conscients que la route vers la liberté n'est pas facile.
Nous sommes conscients qu'aucun de nous ne peut réussir seul.
Nous devons donc agir ensemble comme un peuple uni, vers une réconciliation nationale, vers la construction d'une nation, vers la naissance d'un nouveau monde.
Que la justice soit la même pour tous.
Que la paix existe pour tous.
Qu'il y ait du travail, du pain, de l'eau et du sel pour tous.
Que chacun d'entre nous sache que son corps, son esprit et son âme ont été libérés afin qu'ils puissent s'épanouir.
Que jamais, jamais plus ce pays magnifique ne revive l'expérience de l'oppression des uns par les autres, ni ne souffre à nouveau l'indignité d'être le paria du monde.
Que la liberté règne.
Que le soleil ne se couche jamais sur une réalisation humaine aussi éclatante !
Que Dieu bénisse l'Afrique !
Merci."
A suivre...
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 21/11/2009, 4:21 am, édité 1 fois
ndonzwau
Vieux Bord
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
ndonzwau 20/11/2009, 8:17 pm
Comparaison n'est pas raison, je le sais et de plus, c'est peut-être quelque peu tiré par
les cheveux surtout que la culture politique, l'itinéraire et l'épaisseur des protagonistes
ne sont pas équivalents et les situations sociopolitiques pas exactement superposables
mais sur Mandela (et les autres...) j'ai pensé au "j'ai accepé l'inacceptable" de Bemba !
Pour moi autant Mandela et les siens décidèrent de sublimer "un long désastre humain"
lourd d'oppressions inqualifiables sur les Noirs par les Blancs, "vers la construction
d'une Nation, vers la naissance d'un nouveau monde..."
Autant, toujours pour moi, Bemba après le résultat du scrutin suspect et malheureux
pour lui, se résolut pour l'intérêt supérieur de la Nation, pour lui éviter de nouveaux
soubressauts malheureux, d'accepter tout, en s'engageant dans "une opposition forte et républicaine" !
C'est osé, je sais, n'est pas Mandela (ou d'autres grands leaders) qui veut; mais c'est
comme ça que j'ai pris cet épisode, tant cette occasion devrait être fondatrice !
Je m'en répentirais un jour qui sait; mais entre-temps n'aura-t-on pas tort demain de n'avoir
prêté aucune oreille attentive aux fous utopiques comme nous qui scrutent la scène avec des yeux
d'outre-tombes, armés alors du large de nos regards forcément lucides "d'ailleurs, de dessus" ???
Qui vivra verra...
Ailleurs...
Alors que l'Allemagne capitule sans conditions le 8 mai 1945, le Japon continue une défense
quasi desepérée de son sol avec ses soldats qui sur terre et sur mer se sacrifient pour
leur pays et leur empereur jusqu'aux bombes d'Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945 !
Leur empereur sacré Hiro-Hito, souverain veneré mais effacé, plutôt sous influence de
son administration et de son armée prit alors sur lui pour la première fois et en contradiction
avec toutes les valeurs guerrières extrêmes de sa société pour lui parler et annoncer la capitulation
du Japon le 15 août 1945 ! A la nouvelle, plusieurs Japonais déconcertés et malheureux de cette
"démission" se suicidèrent mais Hiro-Hito, leur empereur sacré lointain était revenu sur terre
après avoir "supporté l'insupportable" d'une guerre horrible pour prendre cette décision
difficile à travers laquelle comme pour une dernière fois finir de "supporter son insupportable"
quitte à sauver son Empire, sa royauté et tout son Empire "héreditaires et "loyaux" " !
Lisons et méditons sa déclaration !
"A Nos bons et loyaux sujets,
Après avoir murement réfléchi aux tendances générales prévalant dans le monde et aux conditions existant aujourd'hui dans Notre Empire, Nous avons décidé de régler la situation actuelle par mesure d'exception.
Nous avons ordonné à Notre Gouvernement de faire savoir aux Gouvernements des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Chine et d'Union soviétique que Notre Empire accepte les termes de leur Déclaration commune.
Nous efforcer d'établir la prospérité et le bonheur de toutes les nations, ainsi que la sécurité et le bien-être de Nos sujets, telle est l'obligation solennelle qui Nous a été transmise par Nos Ancêtres Impériaux et que Nous portons dans Notre Cœur. C'est d'ailleurs en raison de Notre sincère désir d'assurer la sauvegarde du Japon et la stabilisation du Sud-Est asiatique que Nous avons déclaré la guerre à l'Amérique et à la Grande-Bretagne, car la pensée d'empiéter sur la souveraineté d'autres nations ou de chercher à agrandir notre territoire était bien loin de Nous. Mais voici désormais près de quatre années que la guerre se prolonge. Bien que tout le monde ait fait de son mieux - en dépit des vaillants combats livrés par Nos forces militaires et navales, de la diligence et de l'assiduité de Nos serviteurs et dévouement de Nos cent millions de sujets - la guerre a évolué, mais pas nécessairement à l'avantage du Japon, tandis que les tendances générales prévalant dans le monde se sont toutes retournées contre ses intérêts. En outre, l'ennemi a mis en œuvre une bombe nouvelle d'une extrême cruauté, dont la capacité de destruction est incalculable et décime bien des vies innocentes. Si Nous continuions à nous battre, cela entrainerait non seulement l'effondrement et l'anéantissement de la nation japonaise, mais encore l'extinction totale de la civilisation humaine. Cela étant, comment pouvons-Nous sauver les multitudes de Nos sujets ? Comment expier Nous-même devant les esprits de Nos Ancêtres Impériaux ? C'est la raison pour laquelle Nous avons ordonné d'accepter les termes de la Déclaration commune des Puissances.
Nous ne pouvons qu'exprimer le sentiment de notre plus profond regret à Nos Alliés du Sud-Est asiatique qui ont sans faillir coopéré avec Notre Empire pour obtenir l'émancipation des contrées asiatiques. La pensée des officiers et des soldats, ainsi que tous les autres, tombés au champ d'honneur, de ceux qui sont morts à leur poste, de ceux qui ont trépassé avant l'heure et de toutes leurs familles endeuillées Nous serre le cœur nuit et jour. Le bien-être des blessés et des victimes de la guerre, et de tous ceux qui ont perdu leur foyer et leurs moyens d'existence, est l'objet de Notre plus vive sollicitude. Les maux et les souffrances auxquels Notre nation sera soumise à l'avenir vont certainement être immenses. Nous sommes pleinement conscient des sentiments les plus intimes de vous tous, Nos sujets.
Cependant, c'est en conformité avec les décrets du temps et du sort que Nous avons résolu d'ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir en endurant ce qu'on ne saurait endurer et en supportant l'insupportable. Ayant pu sauvegarder et maintenir la structure de l'Etat impérial, Nous sommes toujours avec vous, Nos bons et loyaux sujets, Nous fiant à votre sincérité et à votre intégrité. Gardez-vous très rigoureusement de tout éclat d'émotion susceptible d'engendrer d'inutiles complications; de toute querelle et lutte fratricides qui pourraient créer des désordres, vous entrainer hors du droit chemin et vous faire perdre la confiance du monde. Que la nation entière se perpétue comme une seule famille, de génération en génération, toujours ferme dans sa foi en l'impérissabilité de son sol divin, gardant toujours présents à l'esprit le lourd fardeau de ses responsabilités et la pensée du long chemin qu'il lui reste à parcourir. Utilisez vos forces pour les consacrer à bâtir l'avenir. Cultivez les chemins de la droiture; nourrissez la noblesse d'esprit; et travaillez avec résolution, de façon à pouvoir rehausser la gloire inhérente de l'Etat impérial et vous maintenir à la pointe du progrès dans le monde."
Quelles leçons pratiques tirer de ces expériences ?
Qu'aurions-nous du faire de cet acabit (malgré
notre situation peut-être moins desepérée mais
pas moins capitale dans notre histoire) en 1997 (en 1960) ?
Et aujourd'hui et demain ?
Compatriotiquement!
les cheveux surtout que la culture politique, l'itinéraire et l'épaisseur des protagonistes
ne sont pas équivalents et les situations sociopolitiques pas exactement superposables
mais sur Mandela (et les autres...) j'ai pensé au "j'ai accepé l'inacceptable" de Bemba !
Pour moi autant Mandela et les siens décidèrent de sublimer "un long désastre humain"
lourd d'oppressions inqualifiables sur les Noirs par les Blancs, "vers la construction
d'une Nation, vers la naissance d'un nouveau monde..."
Autant, toujours pour moi, Bemba après le résultat du scrutin suspect et malheureux
pour lui, se résolut pour l'intérêt supérieur de la Nation, pour lui éviter de nouveaux
soubressauts malheureux, d'accepter tout, en s'engageant dans "une opposition forte et républicaine" !
C'est osé, je sais, n'est pas Mandela (ou d'autres grands leaders) qui veut; mais c'est
comme ça que j'ai pris cet épisode, tant cette occasion devrait être fondatrice !
Je m'en répentirais un jour qui sait; mais entre-temps n'aura-t-on pas tort demain de n'avoir
prêté aucune oreille attentive aux fous utopiques comme nous qui scrutent la scène avec des yeux
d'outre-tombes, armés alors du large de nos regards forcément lucides "d'ailleurs, de dessus" ???
Qui vivra verra...
Ailleurs...
Alors que l'Allemagne capitule sans conditions le 8 mai 1945, le Japon continue une défense
quasi desepérée de son sol avec ses soldats qui sur terre et sur mer se sacrifient pour
leur pays et leur empereur jusqu'aux bombes d'Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945 !
Leur empereur sacré Hiro-Hito, souverain veneré mais effacé, plutôt sous influence de
son administration et de son armée prit alors sur lui pour la première fois et en contradiction
avec toutes les valeurs guerrières extrêmes de sa société pour lui parler et annoncer la capitulation
du Japon le 15 août 1945 ! A la nouvelle, plusieurs Japonais déconcertés et malheureux de cette
"démission" se suicidèrent mais Hiro-Hito, leur empereur sacré lointain était revenu sur terre
après avoir "supporté l'insupportable" d'une guerre horrible pour prendre cette décision
difficile à travers laquelle comme pour une dernière fois finir de "supporter son insupportable"
quitte à sauver son Empire, sa royauté et tout son Empire "héreditaires et "loyaux" " !
Lisons et méditons sa déclaration !
"A Nos bons et loyaux sujets,
Après avoir murement réfléchi aux tendances générales prévalant dans le monde et aux conditions existant aujourd'hui dans Notre Empire, Nous avons décidé de régler la situation actuelle par mesure d'exception.
Nous avons ordonné à Notre Gouvernement de faire savoir aux Gouvernements des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Chine et d'Union soviétique que Notre Empire accepte les termes de leur Déclaration commune.
Nous efforcer d'établir la prospérité et le bonheur de toutes les nations, ainsi que la sécurité et le bien-être de Nos sujets, telle est l'obligation solennelle qui Nous a été transmise par Nos Ancêtres Impériaux et que Nous portons dans Notre Cœur. C'est d'ailleurs en raison de Notre sincère désir d'assurer la sauvegarde du Japon et la stabilisation du Sud-Est asiatique que Nous avons déclaré la guerre à l'Amérique et à la Grande-Bretagne, car la pensée d'empiéter sur la souveraineté d'autres nations ou de chercher à agrandir notre territoire était bien loin de Nous. Mais voici désormais près de quatre années que la guerre se prolonge. Bien que tout le monde ait fait de son mieux - en dépit des vaillants combats livrés par Nos forces militaires et navales, de la diligence et de l'assiduité de Nos serviteurs et dévouement de Nos cent millions de sujets - la guerre a évolué, mais pas nécessairement à l'avantage du Japon, tandis que les tendances générales prévalant dans le monde se sont toutes retournées contre ses intérêts. En outre, l'ennemi a mis en œuvre une bombe nouvelle d'une extrême cruauté, dont la capacité de destruction est incalculable et décime bien des vies innocentes. Si Nous continuions à nous battre, cela entrainerait non seulement l'effondrement et l'anéantissement de la nation japonaise, mais encore l'extinction totale de la civilisation humaine. Cela étant, comment pouvons-Nous sauver les multitudes de Nos sujets ? Comment expier Nous-même devant les esprits de Nos Ancêtres Impériaux ? C'est la raison pour laquelle Nous avons ordonné d'accepter les termes de la Déclaration commune des Puissances.
Nous ne pouvons qu'exprimer le sentiment de notre plus profond regret à Nos Alliés du Sud-Est asiatique qui ont sans faillir coopéré avec Notre Empire pour obtenir l'émancipation des contrées asiatiques. La pensée des officiers et des soldats, ainsi que tous les autres, tombés au champ d'honneur, de ceux qui sont morts à leur poste, de ceux qui ont trépassé avant l'heure et de toutes leurs familles endeuillées Nous serre le cœur nuit et jour. Le bien-être des blessés et des victimes de la guerre, et de tous ceux qui ont perdu leur foyer et leurs moyens d'existence, est l'objet de Notre plus vive sollicitude. Les maux et les souffrances auxquels Notre nation sera soumise à l'avenir vont certainement être immenses. Nous sommes pleinement conscient des sentiments les plus intimes de vous tous, Nos sujets.
Cependant, c'est en conformité avec les décrets du temps et du sort que Nous avons résolu d'ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir en endurant ce qu'on ne saurait endurer et en supportant l'insupportable. Ayant pu sauvegarder et maintenir la structure de l'Etat impérial, Nous sommes toujours avec vous, Nos bons et loyaux sujets, Nous fiant à votre sincérité et à votre intégrité. Gardez-vous très rigoureusement de tout éclat d'émotion susceptible d'engendrer d'inutiles complications; de toute querelle et lutte fratricides qui pourraient créer des désordres, vous entrainer hors du droit chemin et vous faire perdre la confiance du monde. Que la nation entière se perpétue comme une seule famille, de génération en génération, toujours ferme dans sa foi en l'impérissabilité de son sol divin, gardant toujours présents à l'esprit le lourd fardeau de ses responsabilités et la pensée du long chemin qu'il lui reste à parcourir. Utilisez vos forces pour les consacrer à bâtir l'avenir. Cultivez les chemins de la droiture; nourrissez la noblesse d'esprit; et travaillez avec résolution, de façon à pouvoir rehausser la gloire inhérente de l'Etat impérial et vous maintenir à la pointe du progrès dans le monde."
Quelles leçons pratiques tirer de ces expériences ?
Qu'aurions-nous du faire de cet acabit (malgré
notre situation peut-être moins desepérée mais
pas moins capitale dans notre histoire) en 1997 (en 1960) ?
Et aujourd'hui et demain ?
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
ndonzwau 11/1/2010, 5:20 pm
"Invictus" c'est le nouvel Eastwood, qui traite du destin de l'Afrique du Sud autour
de Mandela et des Springboks, leur équipe de rubgy gagnante à la Coupe du monde de
rugby de 1995, leur première, possible dans les suites de la fin de l'apartheid !
Une occasion de plus d'investir le destin exceptionnel, disais-je, de ce pays et d'un homme
non moins exceptionnel, Nelson Mandela...
La fin de l'apartheid est le fruit de contraintes extérieures faites d'anathème intenational
avec embargo mais aussi d'itinéraires lucides et courageux internes dont celui de Mandela
(et de F De Klerk) ! C'est le fruit de forces mentales et humanistes individuelles et plus
organisées dedans l'Afrique du Sud et dehors, les unes plus visibles, d'autres moins mais
on ne peut pas une fois de plus sonder les ressources exceptionnelles dont a fait preuve
Mandela, qui 27 ans a connu la prison pour lutter contre cette injustice et devait néanmoins
choisir de cohabiter avec ses anciens ennemis...
J'ai pendant longtemps bataillé contre mon propre frère qui avait pris l'attitude de Mandela
pour lâche, traîtresse presque; heureusement aujourd'hui il a changé d'avis; c'est dire
qu'on n'a pas fini de comprendre combien l'attitude de protagonistes de ce changement
dont Mandela sera encore sinon un modèle un cas à méditer, à étudier et à appliquer
partout où il y a conflit en Afrique ou ailleurs et peut-être surtout en Afrique surtout
que la reconstruction de la Rsa et la cohabitation égalitaire y sont encore sur le charbon !
Mais imagine-t-on ce que serait aujourd'hui l'AfSud sans ce cap ? C'est ça l'enjeu...
C'était le sens de mes interventions sur ce sujet et ne peux donc que nous conseiller
tous les Congolais (et tous les Africains) de penser à travers ce souvenir à notre avenir
à nous tous !
Pour rappel : "invictus" signifie "invicible" et le film est largement adapté d'un roman
"Playing the Enemy: Nelson Mandela and the Game that Made a Nation" de John Carlin !
J'irai moi-même me faire une idée de sa qualité dans le sens que j'attends malgré la bonne
critique unanime...
Je n'ai pas lu le livre mais il y a beaucoup de livres qui racontent Mandela et la naissance
de la fameuse "Nation arc-en-ciel" dont j'ai lu quelques-uns; n'hésitez-pas non plus
là à les investir, ça nous en apprend un peu comment demain nous faire une meilleure vision
de notre avenir commun...
Compatriotiquement!
de Mandela et des Springboks, leur équipe de rubgy gagnante à la Coupe du monde de
rugby de 1995, leur première, possible dans les suites de la fin de l'apartheid !
Une occasion de plus d'investir le destin exceptionnel, disais-je, de ce pays et d'un homme
non moins exceptionnel, Nelson Mandela...
La fin de l'apartheid est le fruit de contraintes extérieures faites d'anathème intenational
avec embargo mais aussi d'itinéraires lucides et courageux internes dont celui de Mandela
(et de F De Klerk) ! C'est le fruit de forces mentales et humanistes individuelles et plus
organisées dedans l'Afrique du Sud et dehors, les unes plus visibles, d'autres moins mais
on ne peut pas une fois de plus sonder les ressources exceptionnelles dont a fait preuve
Mandela, qui 27 ans a connu la prison pour lutter contre cette injustice et devait néanmoins
choisir de cohabiter avec ses anciens ennemis...
J'ai pendant longtemps bataillé contre mon propre frère qui avait pris l'attitude de Mandela
pour lâche, traîtresse presque; heureusement aujourd'hui il a changé d'avis; c'est dire
qu'on n'a pas fini de comprendre combien l'attitude de protagonistes de ce changement
dont Mandela sera encore sinon un modèle un cas à méditer, à étudier et à appliquer
partout où il y a conflit en Afrique ou ailleurs et peut-être surtout en Afrique surtout
que la reconstruction de la Rsa et la cohabitation égalitaire y sont encore sur le charbon !
Mais imagine-t-on ce que serait aujourd'hui l'AfSud sans ce cap ? C'est ça l'enjeu...
C'était le sens de mes interventions sur ce sujet et ne peux donc que nous conseiller
tous les Congolais (et tous les Africains) de penser à travers ce souvenir à notre avenir
à nous tous !
Pour rappel : "invictus" signifie "invicible" et le film est largement adapté d'un roman
"Playing the Enemy: Nelson Mandela and the Game that Made a Nation" de John Carlin !
J'irai moi-même me faire une idée de sa qualité dans le sens que j'attends malgré la bonne
critique unanime...
Je n'ai pas lu le livre mais il y a beaucoup de livres qui racontent Mandela et la naissance
de la fameuse "Nation arc-en-ciel" dont j'ai lu quelques-uns; n'hésitez-pas non plus
là à les investir, ça nous en apprend un peu comment demain nous faire une meilleure vision
de notre avenir commun...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: UN honours Nelson Mandela with International Day on 18 July
*CNMM 17/1/2010, 9:34 am
*CNMM a écrit:
En RDC, le cannibale JPBG et ses criminels comparses de la rébellion n'ont rien compris à la main qui leur avait été tendue, ils ont pris cela pour de la faiblesse de l'ÉTAT !...*CNMM
*CNMM
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