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Affaire « Pomba »: La Police nationale défiée!

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Message  taty 23/8/2008, 11:05 pm

Qui l’aurait cru, le commandant du Commissariat de la Police Nationale Congolaise est tombé, lui-même, dans les filets des « Pomba ». Il a été atteint d’une machette à la jambe par Shalabien, chef de file de l’écurie Bana Soweto Shocked . Ce repris de justice se promène avec trois machettes dissimulées dans les habits et ses disciples sont équipés de toutes sortes d’armes blanches.A l’heure actuelle, il a replié sur Brazzaville, la capitale de la République sœur du Congo, pour passer la vague et calmer la tempête. Mais ses disciples continuent leur sale besogne d’extorsion et d’agression des paisibles citoyens.

Un administratif de l’Institut supérieur de techniques appliquées a failli se faire arracher son petit salaire. Heureusement qu’il a eu la présence d’esprit de crier au hasard : « Commandant, bato bolukaka bango oyo ! » Very Happy , entendez : « Commandant, les gens que vous cherchez sont ici ! ». Tous ont détalé comme des éclairs en débandades. Certains policiers approchés par le quotidien de l’avenue Lukusa ont fustigé le manque d’encadrement et de suivi des mesures de sécurité. L’on peut bien arrêter ces délinquants qui sèment la désolation au sein de la population. Mais quel châtiment exemplaire leur est réservé pour dissuader les autres cousins de Belzébuth à se détourner de ce chemin de la perdition. La plupart de chefs de file de ces bandes armées sont des repris de justice. « A quoi sert-il d’arrêter un malfaiteur aujourd’hui et le voir libéré un mois après le crime ou forfait ! », s’est interrogé un officier de la Police nationale congolaise qui a requis l’anonymat. M.L. C hasser le naturel, il revient au galop, dit-on. Jadis réputé pour son insécurité grandissante, le quartier Kingabwa-Uzam vient de retrouver ses lettres de noblesse en redevenant l’un des quartiers les plus insécurisés de la capitale. En effet, pour être respecté ou se faire respecter à Kingabwa-Uzam, ces derniers jours, il faut s’appeler « Pomba », c’est-à-dire pratiquant d’arts martiaux, ou être de la famille d’un « Pomba ». Ces enfants de la perdition se comportent comme dans un territoire conquis, dans cette partie de la commune de Limete. La population est en proie, de jour comme de nuit, à des extorsions et agressions. Quelques faits Sur l’avenue Mbuji-Mayi, quartier Mbamu, un homme qui passait à tabac son épouse dans sa parcelle a été neutralisé par un « Pomba » qui lui a enfoncé deux coups de poignards dans le dos et son épouse, qui avait tenté d’intervenir, a été tenue en respect par un violent coup de poing en pleine figure qui lui a fait voir des multitudes d’étoiles, tout en la défigurant. Après son forfait, le « Pomba » s’est volatilisé dans la nature. Un jeune homme qui était en communication téléphonique avec son père à Tshikapa, dans la province du Kasaï Occidental, a été interrompu net par un coup de bâton au bras gauche. Juste le temps de tourner la tête pour localiser son agresseur, une dizaine des « Pomba » sont tombés sur lui, comme des abeilles, avec des bâtons, des gourdins et bien d’autres armes blanches. Ils l’ont abandonné à demi-mort, les habits déchiquetés. Tous ses effets ont été emportés. Une maman qui tentait de conseiller son fils, membre d’une écurie des « Pomba », a été désagréablement surprise de voir ce dernier, en présence de ses compagnons, se saisir d’un bâton et la fouetter copieusement. Jeudi 14 août dernier, Buda, un adolescent de 14 ans, domicilié au n° 29 de l’avenue Bukakitesi, quartier Nzadi, est mort étranglé par un certain Kito, un « Pomba » habitant sur la même avenue, au n° 27, pour une bagatelle créance de quatre cents (400) Francs Congolais. Ce petit « réfugié » de Béni, qui avait cru fuir la guerre et l’insécurité à l’Est du pays, vient de trouver la mort dans la capitale. Pete-Pete et Muzengo, deux avenues «interdites» Les avenues Pete-Pete, au quartier Mbamu, et Muzengo, dans celui de Nzadi, battent le record de l’insécurité. Les « Pomba » ne se limitent pas seulement à extorquer, mais ils s’adonnent à cœur joie à des agressions physiques. Les plus sadiques se livrent même à des viols des jeunes-filles et jeunes mamans. Située juste au terminus de Kingabwa-Uzam, en face de la gare de train à la 12ème rue, l’avenue Pete-Pete constitue la une porte d’entrée de ce quartier réputé danereux. Au-delà de 21h00’, tous les passants solitaires font objet d’intimidation, d’extorsion et, en cas de résistance, d’agressions physique de la part des « Pomba ». Les délinquants de Pete-Pete proviennent, pour la plupart, de la commune de Barumbu. Recherchés par les services de sécurité ou de la Police Nationale Congolaise, ces jeunes trouvent refuge chez leurs complices à Kingabwa. Comme quoi, ce qui se ressemble s’assemble. Après s’être enivrés de liqueurs et du chanvre, ces délinquants se positionnent autour du terminus et en font voir de toutes les couleurs aux paisibles citoyens entrant comme sortant du quartier Uzam. Située en plein Kingabwa, l’avenue Muzengo est considérée comme la plus insécurisée du quartier. Des extorsions et agressions ont lieu chaque nuit. Revenant des cours, un jeune étudiant de la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) a été dévalisé, déshabillé et déchaussé au croisement de cette avenue avec Lumumba, par les éléments de l’écurie « Furenze ». Un officier de la police, en tenue civile, a été giflé dernièrement et dépossédé de son portable par des inciviques de l’écurie « Dragon rouge », alors qu’il raccompagnait sa nièce qui venait de lui rendre visite. Batailles rangées entre gangs S’inspirant de ce qui s’est passé à Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale, les bandes rivales de ces jeunes délinquants se donnent rendez-vous sur l’avenue Kulumba, plus précisément au croisement des avenues Kulumba et Mini-Congo, à côté de l’Eglise catholique Saint Kizito, pour se régler les comptes, dans des batailles rangées. Et chaque bande s’amène avec un ou deux sacs de vidanges, gourdins, machettes, ainsi qu’un ou deux pousse-pousse remplis de pierres Very Happy Very Happy Very Happy . Des combats à l’américaine, sans arbitre, allant de parfois au-delà de deux heures, s’y déroulent devant des centaines de témoins médusés. Cette partie du quartier est, alors, momentanément paralysée, tous les habitants terrés dans leurs maisons. La gangrène touche les écoles La gangrène de « Pomba » touche presque tous les domaines de la vie à Kingabwa. De petits enfants, affiliés dans des écuries, font fureur dans des écoles où ils étudient. Forts de leur nouveau statut, ils intimident leurs condisciples généralement en position de faiblesse. Pis, ils les enjoignent de leur apporter de leur argent (500FC) selon un horaire préétabli. Les pauvres mioches sont obligés de s’exécuter par crainte des représailles. Ils sont ainsi dans l’obligation de voler de l’argent dans leurs maisons pour échapper à la colère de jeunes « Pomba ». De même, les élèves intelligents sont sommés de les aider à tricher. Les jeunes «Pomba » se placent aux côtés d’eux au moment des interrogations ou examens pour recopier leurs réponses. C’est pareil pour les devoirs à domicile. Un député provincial dans le collimateur Pour avoir interpellé et corrigé publiquement leur chef de file, Chalabien, au terrain Waya-waya, le député provincial Gérard Kongolo Mulumba alias GEKOKO est dans le collimateur des délinquants de l’écurie « Soweto » Very Happy . C’est la bande la plus populaire et la plus imposante de par son champ d’action (les quartiers Masiala et Bobozo, ainsi que l’avenue Victoire) et le nombre des disciples (plus de 200 jeunes désoeuvrés). Son chef de file, le tristement célèbre Shalabien, déclare à qui veut l’entendre qu’il doit venger l’humiliation subie au terrain Waya-Waya. En d’autres termes, il est décidé à en découdre avec le député provincial. Et le meurtre récent d’un photographe constitue un signal lourd de menace. La rizière chinoise : un repère La rizière chinoise, située du coté du poste frontalier tenu par des éléments de la Force navale des FARDC, constitue un des grands repères de ces jeunes désoeuvrés. C’est là qu’ils consomment du chanvre et des boissons alcoolisées, ainsi que des chats et des chiens abattus la nuit. C’est là également qu’ils montent des stratégies diaboliques avec des cibles précises à attaquer, notamment le marché Waya-Waya, Wenze ya mbila, les places des changeurs (sur les avenues Kulumba ou Mini-Congo, Wenze ya mbila), les bars, les lieux de manifestation ( deuil, collation des grades académiques, anniversaire de naissance, mariage…). Ils emportent tout sur le passage : argent, chaises et tables en plastique, vivres, bassins de pain, chikwangues, produits congélés. Et l’opération s’appelle : « Kuluna ». Après le forfait, les nouveaux maîtres de Kingabwa s’en vont festoyer dans leurs bars de prédilection : « Tshotsho » sur la rue Kinzenga, « Molengu Peku Peku » sur Kahemba ou « Deux Plus » sur l’avenue Lukula.


Shocked Shocked Shocked



Source: Le Phare



tatilôtétatoux.
taty
taty


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Message  Tonton Ricos 25/8/2008, 3:05 pm

La Favelisation des villes de la RDC est en marche.Vive l'AFDL et ses aventuriers Congolais qui avaient joué le paravent au profit des Rwandais.

Tonton Ricos


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Message  Arafat 26/8/2008, 2:38 pm

Et l’opération s’appelle : « Kuluna ». Après le forfait, les nouveaux maîtres de Kingabwa s’en vont festoyer dans leurs bars de prédilection : « Tshotsho » sur la rue Kinzenga, « Molengu Peku Peku » sur Kahemba ou « Deux Plus » sur l’avenue
S´il en estvraiment ainsi, qu´attend donc la police pour réagir et les arrêter vu qu´ils savent complètement où retrouver les traces de ces voyous? Evil or Very Mad Evil or Very Mad
Arafat
Arafat


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Message  ya grand 26/8/2008, 9:34 pm

nos policiers ne peuvent pas les arreter, ils sont eux même archi pourri jusqu'aux bout de leurs ongles,ce n'est pas la police congolaise qui peut faire quelque chose pour ses compatriote,au contraire c'est la même police encore qui terrorise la population avec la compliciter des ces bandtis là,comment voulez-vous que ces bandits soient arrêter,c'est un impossible,les policiers eux même sont des brigants vas-savoir oleli oleli olela na nani,pauvre congo,il faut kobandela congo.
ya grand
ya grand


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