R.I.P Olivier N'Goma

AFRIQUE-MUSIQUE-NECROLOGIE

Oliver Ngoma, le maître de l’Afro-zouk, tire sa révérence

07/06/2010 20:37 GMT

Dakar,
7 juin (APS) – L’auteur-compositeur gabonais, Oliver Ngoma, décédé
lundi à l’âge de 51 ans à Libreville, restera le maître de ce rythme
appelé ‘’Afro-zouk’’, une tendance qu’il a contribué à façonner, et sur
lequel ont dansé nombre de jeunes Africains dans les années 1990.


La mort de cet artiste de talent n’est donc pas un deuil pour le seul
Gabon, le pays qui l’a vu naître, mais pour tout les reste du continent
et dans certains milieux de la diaspora, tant, dans sa musique, il a su
allier diverses sonorités, mélodies et harmonies.

‘’Bané’’, ‘’Adia’’ ‘’Icole’’ ont été de véritables tubes internationaux faisant
la synthèse entre le zouk antillais, les rythmes du Cap Vert et de
l’Afrique centrale. Ces titres ont fait le bonheur des radios et des
mélomanes, adeptes des soirées dansantes. Ils continuent de le faire encore aujourd’hui.

Ces succès artistiques d’Oliver Ngoma sont
nés de sa rencontre, à la fin des années 1980, avec le talentueux Manu
Lima, réalisateur et producteur, ex-leader du Cabo Verde Show, qui
s’intéresse à ses maquettes. En musicien averti, Lima sent aussitôt lecoup.

C’était parti pour une heureuse collaboration artistique
dont le premier jalon a été l’album sur lequel on trouve ‘’Bané’’ qui
devient tube de la scène internationale en 1990. Amalgame de sonorités,
nouveau ton dansant pour les foules, et importantes ventes de disques sur le continent.

Oliver Ngoma ne se fera pas prier pour faire
de nouveau appel à Manu Lima : ça donne ‘’Adia’’ (1995), ‘’Seva’’
(2001), ‘’Saga’’ (2006).

Devenu directeur des programmes de la
télévision gabonaise (il a une formation de cameraman), il avait mis en
veilleuse sa carrière musicale.

Un parcours artistique auquel il était tout destiné, lui qui a été sensibilisé dès le jeune âge par un père joueur d’harmonium.

Souvenir souvenir .....! L'artiste repose en paix et que la terre te soit legere !

Zut! je l´avais découvert dans un concert de Tabu Ley à Paris, il avait interpreté une de ses chansons avec l´accompagnement des musiciens de l´Afrisa. J´essaierai de retrouver la cassette en rentrant ce soir à la maison
Que Dieu ait son âme

J´ai eu quelques soucis pour la synchronisation mais l´essentiel est que l´image soit là, dommage pour le son