Mort du comédien Bernard Giraudeau
Page 1 sur 1
Mort du comédien Bernard Giraudeau
Le vagabondage était la drogue dure de ce tonique dépressif qui avait
souhaité ne pas vivre une existence ordinaire. Impatient, éternel
insatisfait, il avouait avoir 'toujours débordé dans l'extrême',
persuadé que 'c'était mieux ailleurs', poussé par son incurable
inaptitude au bonheur vers des quêtes effrénées. Voyageur, écrivain,
comédien, cinéaste, Bernard Giraudeau est mort, samedi 17 juillet, à
l'âge de 63 ans.
C'est le 18 juin 1947 qu'était né à La
Rochelle ce petit fils d'un cap-hornier, ce fils d'un militaire que ses
missions (en Indochine, en Algérie)
rendaient trop absent. Explorateur du Marais poitevin, incurable
romantique rêvant devant les quais, les bateaux en partance, Bernard
Giraudeau s'était engagé à 16 ans dans la Marine nationale comme
mécanicien sur la Jeanne d'Arc, spécialiste en
'turbine-diesel-chaudière', pour faire le tour du monde. 'Pompon rouge
sur la tête comme une pomme', il bourlingua quatre ans durant, avant de
tenter une autre aventure pour conjurer sa désespérance et son ennui.
Ce fût celle de la comédie.Débuts catastrophiques. Handicapé par
une mauvaise diction, une façon de marcher chaloupée, il est poussé
vers les coulisses, du côté des décors et des costumes. Travail, cours
de danse et d'élocution le propulsent quelque temps plus tard vers le
Conservatoire, un Premier Prix de comédie classique et moderne obtenu
avec le monologue de Figaro. Il ne se sent pas le tempérament d'entrer
au Français qui lui ouvre ses portes. Sa carrière débute au début des
années 1970.LE BEAU GOSSE AUX YEUX BLEUSLe théâtre est
une passion qu'il ne reniera pas. La même année, en 1975, il joue Sur
le fil d'Arrabal (mise en scène de Jorge Lavelli), et Le Prince de
Hombourg de Kleist (mise en scène de Jean Negroni). Puis La Guerre de
Troie n'aura pas lieu de Giraudoux (1976), K2 de Patrick Meyers sous la
direction de Georges Wilson (1983), La Répétition ou l'amour puni
d'Anouilh (1986), Les Liaisons dangereuses de Christopher Hampton
(1988), L'Importance d'être constant d'Oscar Wilde (1995), Becket ou
l'Honneur de dieu d'Anouilh (2000), Richard III de Shakespeare (2005),
tour à tour dirigé par Bernard Murat, Gérard Vergez, Jerôme Savary,
Didier Long. Il sera nominé trois fois aux Molières, et cinq fois aux
Césars.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Ô toi la dame en noir tu as encore frappe!
R.I.P
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Sujets similaires
» Le comédien Mouss Diouf est mort
» Mort du grand comédien MANGWAOU NDENGI WANA, de son vrai nom Jacques.
» LE COMEDIEN DJANNI FAY ANDIMI AZALAKA NA KISI
» L’artiste comedien Pambu Konde sanza n’est plus
» S.O.S. : le comédien Lokuli dans le coma !
» Mort du grand comédien MANGWAOU NDENGI WANA, de son vrai nom Jacques.
» LE COMEDIEN DJANNI FAY ANDIMI AZALAKA NA KISI
» L’artiste comedien Pambu Konde sanza n’est plus
» S.O.S. : le comédien Lokuli dans le coma !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum