LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
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Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
PETITION POUR LE RETRAIT DES ETATS AFRICAINS DE LA CPI
Créée officiellement le 1er juillet 2002 sous l’impulsion de l’ONU, après la ratification par suffisamment d’Etats du Statut de Rome adopté le 17 juillet 1998, la Cour Pénale Internationale (CPI) est une juridiction internationale permanente et universelle ayant pour objectif louable de réduire l’impunité des individus et non des Etats responsables de génocide, de crime contre l’humanité, de crime de guerre et de crime d’agression, et de promouvoir ainsi par la prévention, la dissuasion et la répression le respect universel des droits de l’homme, notamment par les dirigeants politiques.
Sur les 193 Etats membres de l’ONU, la CPI compte actuellement 122 Etats membres, c’est-à-dire 122 Etats ayant à la fois signé et ratifié le Statut de Rome, et répartis au CPI par groupes d’Etats. Le groupe de loin le plus important est celui des Etats d’Afrique, fort de 34 Etats membres sur les 54 constituant l’Union Africaine, suivi du groupe de 27 Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes, du groupe de 25 Etats d’Europe Occidentale et autres Etats occidentaux, du groupe de 18 Etats d’Europe de l’Est, et enfin du groupe de 18 Etats d’Asie et du Pacifique.
Cependant, compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, il est curieux que les Etats-Unis d’Amérique, qui se veulent le champion mondial de la défense des droits de l’homme aient refusé jusqu’à ce jour de ratifier le Statut de Rome qu’ils ont pourtant accepté de signer, tout comme l’ont fait la Russie et Israël qui n’ont pas la même prétention de démocratie et de donneur de leçons de droits de l’homme. Il n’est pas étonnant que la plupart des pays asiatiques, en particulier arabes, en commençant par la Chine et l’Inde, qui comme la Russie n’ont pas la même prétention évoquée, se soient abstenus jusqu’à ce jour de signer le Statut de Rome, en invoquant essentiellement la raison de la souveraineté de leurs Etats, et son corollaire la non ingérence étrangère politique, humanitaire et surtout occidentale dans leurs affaires intérieures.
Compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, le plus curieux, c’est que parmi la trentaine de personnes inculpées par la CPI depuis sa création jusqu’à ce jour, dont une petite dizaine sont actuellement détenus à la CPI, il n’y a que des Africains, alors qu’en plus des deux dernières guerres mondiales, les guerres récentes en Irak, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Libye confirment l’accusation portée contre l’Europe par Aimée Césaire dans son « Discours sur le colonialisme » et que nous pouvons actualiser en disant que « l’Occident est comptable devant la communauté humaine du plus grand tas de cadavres de l’histoire ».
C’est ce constat de curiosité, d’incompréhension et d’indignation qu’a déjà formulé le 29 juin 2012 Jean Ping, alors président de la Commission de l’Union Africaine, lors du 17è Sommet des chefs d’Etat de l’UA à Malabo, en Guinée Equatoriale en déclarant : « On a l’impression que la Cour Pénale Internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchétchénie ? Ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a des problèmes. Alors pourquoi n’y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour?».
C’est ce même constat qu’à l’unanimité les Chefs d’Etat et de gouvernement africains ont tenu à exprimer le 27 mai 2013 à l’issue du sommet du 50-ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine, par la déclaration suivante de leur porte-parole, le Président en exercice de l’Union Africaine et Premier Ministre de l’Ethiopie, Hailemariam Desalegn : «Lors de la création de la CPI, l'objectif était d'éviter toutes sortes d'impunités, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale que nous n’acceptons pas. (…). Je pense donc que la CPI doit bien voir qu'elle ne devrait pas pourchasser (que) des Africains, (…). 99% des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela».
Quant à nous, nous estimons que cette situation présente de la CPI est d’autant plus inacceptable qu’en plus du mépris de la souveraineté des Etats africains à la faveur de l’ingérence politique et humanitaire occidentale dans les affaires intérieures africaines qu’ont déjà refusé les Etats asiatiques, il s’agit là d’une humiliation supplémentaire des Africains à la face du monde, qui réveille en eux le traumatisme de la déportation de leurs ancêtres dans les « camps d’extermination » de l’esclavage tant occidental qu’oriental par des « trafiquants d’être humains», dont des descendants s’érigent de nouveaux de nos jours en bourreaux des Africains.
Au nom de la dignité et du bien-être des Africains qu’ils ont la charge sacrée de cultiver et de défendre, nous demandons donc aux Chefs d’Etat et de gouvernement africains de tenir compte de la position des Etats-Unis d’Amérique, de la Russie, de la Chine, et de l’Inde pour retirer sans tarder leurs Etats de la CPI.
Au nom de l’exigence éthique authentiquement africaine et multimillénaire de la Maât, c’est-à-dire « le Bien, la Vérité, la Justice, l’Harmonie, etc. », pour atteindre le plus tôt possible en Afrique le noble objectif de la CPI concernant l’impunité des crimes de génocide, crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes d’agression tout en préservant la dignité des Africains aux yeux du monde, nous leur demandons également de concrétiser dans les meilleurs délais le projet de la « Cour Pénale Africaine » appuyée par la future « la Force de Réaction Rapide » dans l’attente de la future « Force Africaine en Attente », en complément de la « Cour de Justice Africaine » et de la « Cour Africaine des Droits Humains et des Peuples », qui constitueront ainsi les bases historiques des institutions juridiques des futurs « Etats-Unis d’Afrique ».
Nous vous en remercions.
http://africain-francais.org/petition-cpi
Créée officiellement le 1er juillet 2002 sous l’impulsion de l’ONU, après la ratification par suffisamment d’Etats du Statut de Rome adopté le 17 juillet 1998, la Cour Pénale Internationale (CPI) est une juridiction internationale permanente et universelle ayant pour objectif louable de réduire l’impunité des individus et non des Etats responsables de génocide, de crime contre l’humanité, de crime de guerre et de crime d’agression, et de promouvoir ainsi par la prévention, la dissuasion et la répression le respect universel des droits de l’homme, notamment par les dirigeants politiques.
Sur les 193 Etats membres de l’ONU, la CPI compte actuellement 122 Etats membres, c’est-à-dire 122 Etats ayant à la fois signé et ratifié le Statut de Rome, et répartis au CPI par groupes d’Etats. Le groupe de loin le plus important est celui des Etats d’Afrique, fort de 34 Etats membres sur les 54 constituant l’Union Africaine, suivi du groupe de 27 Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes, du groupe de 25 Etats d’Europe Occidentale et autres Etats occidentaux, du groupe de 18 Etats d’Europe de l’Est, et enfin du groupe de 18 Etats d’Asie et du Pacifique.
Cependant, compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, il est curieux que les Etats-Unis d’Amérique, qui se veulent le champion mondial de la défense des droits de l’homme aient refusé jusqu’à ce jour de ratifier le Statut de Rome qu’ils ont pourtant accepté de signer, tout comme l’ont fait la Russie et Israël qui n’ont pas la même prétention de démocratie et de donneur de leçons de droits de l’homme. Il n’est pas étonnant que la plupart des pays asiatiques, en particulier arabes, en commençant par la Chine et l’Inde, qui comme la Russie n’ont pas la même prétention évoquée, se soient abstenus jusqu’à ce jour de signer le Statut de Rome, en invoquant essentiellement la raison de la souveraineté de leurs Etats, et son corollaire la non ingérence étrangère politique, humanitaire et surtout occidentale dans leurs affaires intérieures.
Compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, le plus curieux, c’est que parmi la trentaine de personnes inculpées par la CPI depuis sa création jusqu’à ce jour, dont une petite dizaine sont actuellement détenus à la CPI, il n’y a que des Africains, alors qu’en plus des deux dernières guerres mondiales, les guerres récentes en Irak, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Libye confirment l’accusation portée contre l’Europe par Aimée Césaire dans son « Discours sur le colonialisme » et que nous pouvons actualiser en disant que « l’Occident est comptable devant la communauté humaine du plus grand tas de cadavres de l’histoire ».
C’est ce constat de curiosité, d’incompréhension et d’indignation qu’a déjà formulé le 29 juin 2012 Jean Ping, alors président de la Commission de l’Union Africaine, lors du 17è Sommet des chefs d’Etat de l’UA à Malabo, en Guinée Equatoriale en déclarant : « On a l’impression que la Cour Pénale Internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchétchénie ? Ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a des problèmes. Alors pourquoi n’y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour?».
C’est ce même constat qu’à l’unanimité les Chefs d’Etat et de gouvernement africains ont tenu à exprimer le 27 mai 2013 à l’issue du sommet du 50-ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine, par la déclaration suivante de leur porte-parole, le Président en exercice de l’Union Africaine et Premier Ministre de l’Ethiopie, Hailemariam Desalegn : «Lors de la création de la CPI, l'objectif était d'éviter toutes sortes d'impunités, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale que nous n’acceptons pas. (…). Je pense donc que la CPI doit bien voir qu'elle ne devrait pas pourchasser (que) des Africains, (…). 99% des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela».
Quant à nous, nous estimons que cette situation présente de la CPI est d’autant plus inacceptable qu’en plus du mépris de la souveraineté des Etats africains à la faveur de l’ingérence politique et humanitaire occidentale dans les affaires intérieures africaines qu’ont déjà refusé les Etats asiatiques, il s’agit là d’une humiliation supplémentaire des Africains à la face du monde, qui réveille en eux le traumatisme de la déportation de leurs ancêtres dans les « camps d’extermination » de l’esclavage tant occidental qu’oriental par des « trafiquants d’être humains», dont des descendants s’érigent de nouveaux de nos jours en bourreaux des Africains.
Au nom de la dignité et du bien-être des Africains qu’ils ont la charge sacrée de cultiver et de défendre, nous demandons donc aux Chefs d’Etat et de gouvernement africains de tenir compte de la position des Etats-Unis d’Amérique, de la Russie, de la Chine, et de l’Inde pour retirer sans tarder leurs Etats de la CPI.
Au nom de l’exigence éthique authentiquement africaine et multimillénaire de la Maât, c’est-à-dire « le Bien, la Vérité, la Justice, l’Harmonie, etc. », pour atteindre le plus tôt possible en Afrique le noble objectif de la CPI concernant l’impunité des crimes de génocide, crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes d’agression tout en préservant la dignité des Africains aux yeux du monde, nous leur demandons également de concrétiser dans les meilleurs délais le projet de la « Cour Pénale Africaine » appuyée par la future « la Force de Réaction Rapide » dans l’attente de la future « Force Africaine en Attente », en complément de la « Cour de Justice Africaine » et de la « Cour Africaine des Droits Humains et des Peuples », qui constitueront ainsi les bases historiques des institutions juridiques des futurs « Etats-Unis d’Afrique ».
Nous vous en remercions.
http://africain-francais.org/petition-cpi
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Urgent!!! Une Juge de la #CPI demande la libération du président Gbagbo
http://cotedivoireinfo.wordpress.com/2013/06/03/urgent-une-juge-de-la-cpi-demade-la-liberation-du-president-gbagbo/
http://cotedivoireinfo.wordpress.com/2013/06/03/urgent-une-juge-de-la-cpi-demade-la-liberation-du-president-gbagbo/
djino
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Aaaahhh le choix du peuple c'est kilooo !!!!
CPI : Le procureur a jusqu'au 15 novembre 2013 pour apporter des preuves supplémentaires sur l'affaire Gbagbo. Entretemps, quelqu'un sur lequel une Accusation soutenue par la France, les USA et l'ONU, n'a pas obtenu de preuves suffisantes en un an et demi fait quoi ? La liberté provisoire s'impose. #freegbagbo
Théophile Kouamouo
CPI : Le procureur a jusqu'au 15 novembre 2013 pour apporter des preuves supplémentaires sur l'affaire Gbagbo. Entretemps, quelqu'un sur lequel une Accusation soutenue par la France, les USA et l'ONU, n'a pas obtenu de preuves suffisantes en un an et demi fait quoi ? La liberté provisoire s'impose. #freegbagbo
Théophile Kouamouo
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
On somme la procureure d'apporter des preuves????Ekomi nde boye nasala droit te sans preuves on libère c'est le cas pour BEMBA on ne fait que leurs rallonger les jours en prisons pour faire plaisir à qui? Heureuesement que le ridicule ne tue pas.
Dans la logique toute l'équipe devrait démissionner.
Dans la logique toute l'équipe devrait démissionner.
Dernière édition par mongo elombe le 5/6/2013, 2:00 pm, édité 1 fois
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Ah! oui, il y a certes eu des accusations comme quoi les hommes de Gbagbo avaient commis des crimes et le tribunal demande maintenant au procureur d´apporter des preuves comme quoi que c´est Gbagbo qui avait donné l´ordre à ses hommes de commettre ces crimes, le tribunal exige des preuves tangibles et ne voudrait surtout pas se contenter des dires ou des rapports des ONG. Un juriste disait hier sur BFM TV que si on restait dans cette optique là, Ouattara devrait être mis en cause d´autant plus que ses hommes ont aussi commis des crimes.mongo elombe a écrit:On somme la procureure d'apporter des preuves????
Arafat
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Match eza wooo donc ALLASSANE alanda GBAGBO si justice il y a......
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Arafat a écrit:Ah! oui, il y a certes eu des accusations comme quoi les hommes de Gbagbo avaient commis des crimes et le tribunal demande maintenant au procureur d´apporter des preuves comme quoi que c´est Gbagbo qui avait donné l´ordre à ses hommes de commettre ces crimes, le tribunal exige des preuves tangibles et ne voudrait surtout pas se contenter des dires ou des rapports des ONG. Un juriste disait hier sur BFM TV que si on restait dans cette optique là, Ouattara devrait être mis en cause d´autant plus que ses hommes ont aussi commis des crimes.mongo elombe a écrit:On somme la procureure d'apporter des preuves????
5 ans depuis
Les procureurs de la CPI n´ont pas apportés les preuves contre JP Bemba et son procès n´avance pas..Quand on demande á Gbago de rester..en prison jusqu´au mois de novembre C´est exactement la même blague avec JP Bemba qui a pu voir des "requalifications" des plaintes depuis 5 ans..au lieu d´une liberation ne fis que provisoire
Même un expert militaire engagé par la CPI a mis tout simplement en poussiere les accusations de son employé..et cela n´a rien changé Bemba est toujours ne prison
Gbago est-il un espoir pour JP Bemba WAIT AND SEE
GHOST
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Drôle de justice
Qui étaient en charge de l´armée, de la police et des milices pro-Gbago pendant les crimes post-electorales Qui commandait les troupes congolaises en RCA, et qui était le patron de l´armée nationale centrafricaine pendant ces crimes dont on reproche Bemba
C´est la moindre des choses..si on souhaite faire une justice.. Dans les procès de la guerre de l´ex Yougoslavie..on a vu defiler les généraux et quelques responsables politiques avant tout
Mais á la CPI, on évite soigneusement ceux qui peuvent réellement repondre devant la justice..et certainement designer les vrais responsables des crimes
Patase a demandé plusieures fois de venir temoigner devant la CPI..peine perdue ..jusqu´á sa mort, le procureur de la CPI ou les juges ne trouvaient pas utile de le faire venir..lui qui est le premier responsable Ensuite, un général centrafricain qui commendait l´armée nationale face á Bozize a tenté plusieures fois de faire la même chose..peine perdue
Si on tente de rendre justice aux victimes de la Côte d´Ivoire..les noms des gens á faire venir devant la CPI..c´est sans doute Simone Gbago ou Blé Goudé..sans oublier les généraux et responsables de la police y compris le ministre de la défense
ce que Gbago ne peut pas répondre tout seul, il n´était pas dans la rue entrain de tirer sur les gens quand même Commencez par les acteurs avant de juger les comanditeurs
Á moins qu´á la CPI comme on l´a constaté dans les affaires Ngudjolo ou Thomas Lubanga..on évite de toucher le fin fond du problème et on se contente d´un spectacle judiciaire qui ne fait que salir la réputation de la justice internationale
GHOST
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Affaire Gbagbo - La Voix de la Russie accuse gravement la CPI: « La CPI est une Cour des vainqueurs ». « Le dossier Gbagbo repose sur une collection d’inepties, de mensonges, et de mise en scène »
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Côte d’Ivoire : Libération de Gbagbo, Fatou Bensouda met fin au rêve des militants du FPI
Fatou Bensouda (ph)
Cote d’Ivoire- Le 11 juin 2013 © koaci.com - Alors que la défense avait brandit ce mardi la liberté provisoire (voir article koaci.com) et que la Haye vient d'annoncer que la Chambre préliminaire I de la CPI rejette l’exception d’irrecevabilité concernant l'affaire à l’encontre de Laurent Gbagbo , le bureau du procureure de la CPI, Fatou Bensouda a affirmé à travers un communiqué diffusé ce mardi, sa volonté de demander l’autorisation d’interjeter appel c’est-à-dire de faire appel de la décision du report de l’audience de confirmation des charges dans l’affaire de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, le 03 juin dernier et annoncé également son maintien en détention à la Haye.
http://koaci.com/articles-82984
[size=24]Calixthe Beyala a Fatou BENSOUDA : Il te faut du gibier négre pour ton maitre!
FATOU BENSOUDA, UNE TÊTE À CLAQUES !
C'est vrai que rien qu'à regarder sa tête de grosse cuisinière dans un domaine d'esclavagiste blanc, on a envie de la gifler.
Elle, c'est Fatou Bensouda, la soi disant procureure de la CPI, cette négresse esclave de maison, colonisée jusqu'à la cervelle et dont on voit de loin, qu'elle est de ceux qui adorent la servitude, de ces négrillons qui disent au maître alité "Nous sommes malades aujourd'hui, Missié !" Et elle s'y croit la Fatou dans sa robe de corbeau qui lui fait la silhouette d'une phoque !
Et elle a le coeur à l'ouvrage comme toujours ces noirs serviles ! Et malgré que les africains dans leur immense majorité critiquent la CPI, du plus modeste au plus riche, du plus éduqué à l'analphabète, Madame Bensoudan veut croire qu'elle peut encore servir la coloniale. Et elle dit à qui veut l'entendre qu'elle va faire appel de la CPI concernant Laurent Gbagbo ! La cuisinière n'est pas contente, il lui faut du gibier nègre pour le maître !
Pour cela elle serait prête à vendre son utérus ménopausé, pourvu que le maître lui accorde ses rires niais, ses félicitations dégoulinantes d'hypocrisie ! Et elle dit défendre les victimes et comme par hasard celles-ci se trouvent exclusivement en Afrique. Il n'y a pas de victimes aux USA, en France et partout ailleurs dans le monde ? Et elle y croit encore peut-être... Que ferait-elle autrement ? Se suicider ? Voilà une excellente idée, car Madame, plus jamais aucun africain ne livrera un de ses enfants à cette cour qui s'adonne à la chasse à courre pour emprisonner des Africains !
C'est vrai que rien qu'à regarder sa tête de grosse cuisinière dans un domaine d'esclavagiste blanc, on a envie de la gifler.
Elle, c'est Fatou Bensouda, la soi disant procureure de la CPI, cette négresse esclave de maison, colonisée jusqu'à la cervelle et dont on voit de loin, qu'elle est de ceux qui adorent la servitude, de ces négrillons qui disent au maître alité "Nous sommes malades aujourd'hui, Missié !" Et elle s'y croit la Fatou dans sa robe de corbeau qui lui fait la silhouette d'une phoque !
Et elle a le coeur à l'ouvrage comme toujours ces noirs serviles ! Et malgré que les africains dans leur immense majorité critiquent la CPI, du plus modeste au plus riche, du plus éduqué à l'analphabète, Madame Bensoudan veut croire qu'elle peut encore servir la coloniale. Et elle dit à qui veut l'entendre qu'elle va faire appel de la CPI concernant Laurent Gbagbo ! La cuisinière n'est pas contente, il lui faut du gibier nègre pour le maître !
Pour cela elle serait prête à vendre son utérus ménopausé, pourvu que le maître lui accorde ses rires niais, ses félicitations dégoulinantes d'hypocrisie ! Et elle dit défendre les victimes et comme par hasard celles-ci se trouvent exclusivement en Afrique. Il n'y a pas de victimes aux USA, en France et partout ailleurs dans le monde ? Et elle y croit encore peut-être... Que ferait-elle autrement ? Se suicider ? Voilà une excellente idée, car Madame, plus jamais aucun africain ne livrera un de ses enfants à cette cour qui s'adonne à la chasse à courre pour emprisonner des Africains !
Afrik 53 .com
Mercredi 12 Juin 2013
http://www.afrik53.com/Calixthe-Beyala-a-Fatou-BENSOUDA-Il-te-faut-du-gibier-negre-pour-ton-maitre_a14747.html
http://www.afrik53.com/Calixthe-Beyala-a-Fatou-BENSOUDA-Il-te-faut-du-gibier-negre-pour-ton-maitre_a14747.html
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Mais á la CPI, on évite soigneusement ceux qui peuvent réellement repondre devant la justice..et certainement designer les vrais responsables des crimes
Bien vue Ndonzwau, BEMBA et GBAGBO des gibiers de potence pour faire plaisir
Ca me fait penser aux films sur l'esclavage, il y avait toujours un nègre zélée qui maltraitait ses frères et ses soeurs pour faire plaisir au blanc.
Les initiateurs de ce théatre cpi n'y sont pas Usa, FRANCE, angleterre etc ça devrait nous interpeller.....La BENSAOUDA tout intellectuelle qu'elle est est aux ordres preuves où pas.
Bien vue Ndonzwau, BEMBA et GBAGBO des gibiers de potence pour faire plaisir
Ca me fait penser aux films sur l'esclavage, il y avait toujours un nègre zélée qui maltraitait ses frères et ses soeurs pour faire plaisir au blanc.
Les initiateurs de ce théatre cpi n'y sont pas Usa, FRANCE, angleterre etc ça devrait nous interpeller.....La BENSAOUDA tout intellectuelle qu'elle est est aux ordres preuves où pas.
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Côte d’Ivoire : 14 pro-Gbagbo, dont Affi N’Guessan et Michel Gbagbo, libérés
Contre toute attente, la justice ivoirienne a décidé de remettre en liberté provisoire, ce lundi, 14 proches de l’ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, dont le chef de son parti, Le Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan et son fils, Michel Gbagbo.
La justice ivoirienne lâche du lest à l’encontre des pro-Gbagbo. Elle a décidé, ce lundi, de remettre en liberté provisoire 14 proches de l’ex-Président ivoirien incarcéré à la Haye depuis novembre 2011. Parmi eux, figurent le chef de son parti, le Front populaire ivoirien FPI par ailleurs ex-directeur de campagne, Pascal Affi N’Guessan, ainsi que son fils Michel Gbagbo. Ils étaient tous deux détenus dans le nord de la Côte d’Ivoire après l’arrestation de l’ex-chef d’Etat.
D’autres personnalités telles que la présidente des Femmes patriotes, Geneviève Bro Gregbe, Justin Koua, Narcisse Téa Kuyo, Aboudramane Sangaré, Alcide Djédjé, Moïse Lida Kouassi, Soukouri Bohui, Alphonse Douaty, Séka Obodji, Henri-Philippe Dakoury Tabley, le colonel Konandi Kouakou et Nomel Djro, ont aussi recouvré la liberté. « C’est une mesure d’apaisement pour faciliter la réconciliation. La Côte d’Ivoire doit sortir de l’état de belligérance », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
Mesure insuffisante
Quant aux pro-Gbagbo, par la voix de l’ex-conseiller de Laurent Gbagbo Toussaint Alain, ils « sont satisfaits de la libération des 14 détenus politiques , soulignant que c’est une mesure qu’il faut saluer », mais estiment que c’est insuffisant. « Il convient de regretter que cette mesure ne s’applique pas à Simone Gbagbo, l’ex-première dame, Charles Blé Goudé ainsi que les 695 civils et militaires injustement détenus depuis 2011, pour des motifs politiques ». L’ex-conseiller de Laurent Gbagbo encourage « Alassane Ouattara et son gouvernement à créer les ultimes conditions de la paix et de la réconciliation durables, en libérant tous ces prisonniers et en levant les mandats d’arrêt internationaux contre plusieurs personnalités de l’ancien gouvernement, contraints aujourd’hui à l’exil ».
Au moins 80 personnalités proches de Ggagbo ont été mises sur le banc des accusés pour crimes de sang, crimes de guerre, atteinte à la sûreté de l’État, crimes économiques et entretien de bandes armées. Pour le moment, les charges retenues contre eux ont été confirmées en juillet par le tribunal d’Abidjan et n’ont pas encore été levées. Une mesure qui concerne également ceux qui bénéficient de la liberté provisoire.
http://www.afrik.com/cote-d-ivoire-14-pro-gbagbo-dont-affi-n-guessan-et-michel-gbagbo-liberes#.UgCLkZJN-dB.facebook
Contre toute attente, la justice ivoirienne a décidé de remettre en liberté provisoire, ce lundi, 14 proches de l’ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, dont le chef de son parti, Le Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan et son fils, Michel Gbagbo.
La justice ivoirienne lâche du lest à l’encontre des pro-Gbagbo. Elle a décidé, ce lundi, de remettre en liberté provisoire 14 proches de l’ex-Président ivoirien incarcéré à la Haye depuis novembre 2011. Parmi eux, figurent le chef de son parti, le Front populaire ivoirien FPI par ailleurs ex-directeur de campagne, Pascal Affi N’Guessan, ainsi que son fils Michel Gbagbo. Ils étaient tous deux détenus dans le nord de la Côte d’Ivoire après l’arrestation de l’ex-chef d’Etat.
D’autres personnalités telles que la présidente des Femmes patriotes, Geneviève Bro Gregbe, Justin Koua, Narcisse Téa Kuyo, Aboudramane Sangaré, Alcide Djédjé, Moïse Lida Kouassi, Soukouri Bohui, Alphonse Douaty, Séka Obodji, Henri-Philippe Dakoury Tabley, le colonel Konandi Kouakou et Nomel Djro, ont aussi recouvré la liberté. « C’est une mesure d’apaisement pour faciliter la réconciliation. La Côte d’Ivoire doit sortir de l’état de belligérance », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
Mesure insuffisante
Quant aux pro-Gbagbo, par la voix de l’ex-conseiller de Laurent Gbagbo Toussaint Alain, ils « sont satisfaits de la libération des 14 détenus politiques , soulignant que c’est une mesure qu’il faut saluer », mais estiment que c’est insuffisant. « Il convient de regretter que cette mesure ne s’applique pas à Simone Gbagbo, l’ex-première dame, Charles Blé Goudé ainsi que les 695 civils et militaires injustement détenus depuis 2011, pour des motifs politiques ». L’ex-conseiller de Laurent Gbagbo encourage « Alassane Ouattara et son gouvernement à créer les ultimes conditions de la paix et de la réconciliation durables, en libérant tous ces prisonniers et en levant les mandats d’arrêt internationaux contre plusieurs personnalités de l’ancien gouvernement, contraints aujourd’hui à l’exil ».
Au moins 80 personnalités proches de Ggagbo ont été mises sur le banc des accusés pour crimes de sang, crimes de guerre, atteinte à la sûreté de l’État, crimes économiques et entretien de bandes armées. Pour le moment, les charges retenues contre eux ont été confirmées en juillet par le tribunal d’Abidjan et n’ont pas encore été levées. Une mesure qui concerne également ceux qui bénéficient de la liberté provisoire.
http://www.afrik.com/cote-d-ivoire-14-pro-gbagbo-dont-affi-n-guessan-et-michel-gbagbo-liberes#.UgCLkZJN-dB.facebook
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Emprisonnes na canaille parceque proche de GBAGBO et libéré après les avoir humilies le genre DIOMI otage de kabila et les 40 voleurs.
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Par contre Blé Goudé est entrain de mourir.mongo elombe a écrit:Emprisonnes na canaille parceque proche de GBAGBO et libéré après les avoir humilies le genre DIOMI otage de kabila et les 40 voleurs.
Il est dans le noir 22hr sur 24hr, nu, amaigri vraiment dans un état inquiétant selon ses avocats
Admin- Admin
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Première interview de Michel Gbagbo après sa libération
Lundi, 14 détenus pro-Gbagbo ont été remis en liberté provisoire. Parmi eux, Pascal Affi N’Guessan, le président du FPI, le Front populaire ivoirien, mais aussi Michel Gbagbo, le fils de Laurent Gbagbo, détenu depuis avril 2011 dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Ce dernier est arrivé mardi à Abidjan, et a donné ce mercredi, à son domicile de Cocody, sa première interview à Aurélie Fontaine pour BBC Afrique.
Vous avez été mis lundi en liberté provisoire, que cela représente-t-il pour vous ?
C’est d’abord une très grande joie, parce que d’abord je suis plus heureux dehors que dedans, dedans c’est à dire en prison. Pour moi ça participe du processus général de réconciliation. C’est un point positif.
Donc c’est un pas vers la réconciliation nationale ?
Oui. Il faut dire merci au gouvernement pour ce geste, cela permet à l’opposition de capter ce signal et de faire en sorte qu’il y est un dialogue un peu plus franc et plus détendu avec le pouvoir en place. Ceci étant, la réconciliation nationale, pour un pays qui sort de guerre, est un processus qui prend du temps. On vient de franchir un pas et il y en a d’autres évidemment à franchir.
Que pensez-vous de la présidence d’Alassane Ouattara ?
C’est une question difficile pour quelqu’un qui sort tout juste de prison. Je vais me réserver sur cette question, je vais apprécier le fait que je suis en train de vous parler en tant qu’homme libre et je vais prendre le temps de regarder.
Vous étiez en détention à Bouna, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Y avez-vous subi des mauvais traitements ?
Oui, j’ai subi quelques mauvais traitements, mais c’était vraiment au tout début de cette rocambolesque histoire. Le fait d’être en prison c’est en soit une torture car c’est un pays qui sort d’une crise grave, qui est pauvre, et dont les structures sont minimales eu égard aux standards internationaux.
Pouvez-vous préciser les mauvais traitements que vous avez subi ?
Des pompes, des insultes, des vexations. Certains hommes de certaines confessions religieuses qui s’asseyent et vous font passer des interrogatoires. Ce n’était pas évident. Mais c’est le passé et il faut regarder qu’il y a un processus de réconciliation, qu’il y a des pas qui sont franchis et que nous devons tous, peut-être pas être d’accord sur tout, car chacun doit garder son opinion, son indépendance, mais nous devons regarder dans la même direction, c’est à dire faire en sorte de réconcilier les ivoiriens et de sauver la Côte d’Ivoire.
Avez vous eu des nouvelles de votre père, Laurent Gbabgo ?
J’en ai eu indirectement. Je sais qu’il est en très bonne santé. J’ai eu des nouvelles de tantie Simone (Simone Gbagbo, sa belle-mère NDLR). Je sais que ça va même si je regrette qu’elle n’est pas eu tous les soins nécessaires à l’hôpital il y a de cela quelques mois.
Vous avez été arrêté en avril 2011, en même temps que votre père Laurent Gbagbo. Vous êtes accusé notamment d’atteinte à la défense nationale, de rébellion et de constitution de bandes armées. Que répondez-vous à cela ?
C’est une procédure judiciaire donc c’est difficile d’en dire deux mots mais jamais aucun éléments de preuves attestant ce genre d’accusation ne m’a été amené donc je ne me reconnais pas du tout dans cela.
Les ONG de défense des droits de l’homme et la communauté internationale accusent les deux camps, celui de Laurent Gbagbo et celui de l’actuel président Alassane Ouattara, d’avoir commis des exactions lors de la crise post-électorale.
Pensez-vous que seul le camp Ouattara a commis des violences ?
Je dirais que les présidents Gbagbo et Ouattara ont été deux présidents dans un même pays disposant chacun de deux légitimité et de deux armées qui se sont combattues et donc il y a eu des victimes de part et d’autres. Aujourd’hui, aucune famille en Côte d’Ivoire, quelle que soit son parti politique, son ethnie ou sa religion ne peut pas dire qu’elle n’a été affectée.
Aucun parti politique, aucun cadre politique de haut niveau ne peut dire qu’il n’a aucune une responsabilité dans ce qui c’es passé, que des victimes soient de son bord ou pas. C’est un tort collectif, que nous devons tous assumer.
Comment envisagez-vous votre avenir ?
Que je m‘engage en politique ou pas, c’est la culture de la tolérance et de la démocratie qui doit primer en Côte d’Ivoire.
J’aimerais bien porter mon t-shirt pro-Gbagbo et me balader dans Abodo, qui est un quartier pro-Ouattara, sans me faire agresser. J’aimerais bien que quelqu’un qui est pro Ouattara, porte un tricot pro-Ouattara et se balade en plein Yopougon, qui est un quartier réputé pro- Gbagbo et que cette personne ne se fasse pas agresser.
J’aimerais bien discuter avec des responsables RDR (parti au pouvoir NDLR) et qu’ensuite on aille prendre un pot et que chacun rentre chez lui vivant à la maison.
Je pense que chez les gens de ma génération on doit avoir ça à l’esprit. On doit travailler à faire en sorte que demain nous ayons une Côte d’Ivoire décrispée, qu’on puisse faire de la vraie politique et de la politique sans violence avec beaucoup de tolérance.
Donc au point de vue moral si je devais être un acteur en Côte d’Ivoire ce serait peut- être sur ce plan là.
BBC
http://nouvelles.abidjantv.net/actualite-18814-premiere-interview-de-michel-gbagbo-apres-sa-liberation.html
Lundi, 14 détenus pro-Gbagbo ont été remis en liberté provisoire. Parmi eux, Pascal Affi N’Guessan, le président du FPI, le Front populaire ivoirien, mais aussi Michel Gbagbo, le fils de Laurent Gbagbo, détenu depuis avril 2011 dans le nord de la Côte d’Ivoire.
Ce dernier est arrivé mardi à Abidjan, et a donné ce mercredi, à son domicile de Cocody, sa première interview à Aurélie Fontaine pour BBC Afrique.
Vous avez été mis lundi en liberté provisoire, que cela représente-t-il pour vous ?
C’est d’abord une très grande joie, parce que d’abord je suis plus heureux dehors que dedans, dedans c’est à dire en prison. Pour moi ça participe du processus général de réconciliation. C’est un point positif.
Donc c’est un pas vers la réconciliation nationale ?
Oui. Il faut dire merci au gouvernement pour ce geste, cela permet à l’opposition de capter ce signal et de faire en sorte qu’il y est un dialogue un peu plus franc et plus détendu avec le pouvoir en place. Ceci étant, la réconciliation nationale, pour un pays qui sort de guerre, est un processus qui prend du temps. On vient de franchir un pas et il y en a d’autres évidemment à franchir.
Que pensez-vous de la présidence d’Alassane Ouattara ?
C’est une question difficile pour quelqu’un qui sort tout juste de prison. Je vais me réserver sur cette question, je vais apprécier le fait que je suis en train de vous parler en tant qu’homme libre et je vais prendre le temps de regarder.
Vous étiez en détention à Bouna, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Y avez-vous subi des mauvais traitements ?
Oui, j’ai subi quelques mauvais traitements, mais c’était vraiment au tout début de cette rocambolesque histoire. Le fait d’être en prison c’est en soit une torture car c’est un pays qui sort d’une crise grave, qui est pauvre, et dont les structures sont minimales eu égard aux standards internationaux.
Pouvez-vous préciser les mauvais traitements que vous avez subi ?
Des pompes, des insultes, des vexations. Certains hommes de certaines confessions religieuses qui s’asseyent et vous font passer des interrogatoires. Ce n’était pas évident. Mais c’est le passé et il faut regarder qu’il y a un processus de réconciliation, qu’il y a des pas qui sont franchis et que nous devons tous, peut-être pas être d’accord sur tout, car chacun doit garder son opinion, son indépendance, mais nous devons regarder dans la même direction, c’est à dire faire en sorte de réconcilier les ivoiriens et de sauver la Côte d’Ivoire.
Avez vous eu des nouvelles de votre père, Laurent Gbabgo ?
J’en ai eu indirectement. Je sais qu’il est en très bonne santé. J’ai eu des nouvelles de tantie Simone (Simone Gbagbo, sa belle-mère NDLR). Je sais que ça va même si je regrette qu’elle n’est pas eu tous les soins nécessaires à l’hôpital il y a de cela quelques mois.
Vous avez été arrêté en avril 2011, en même temps que votre père Laurent Gbagbo. Vous êtes accusé notamment d’atteinte à la défense nationale, de rébellion et de constitution de bandes armées. Que répondez-vous à cela ?
C’est une procédure judiciaire donc c’est difficile d’en dire deux mots mais jamais aucun éléments de preuves attestant ce genre d’accusation ne m’a été amené donc je ne me reconnais pas du tout dans cela.
Les ONG de défense des droits de l’homme et la communauté internationale accusent les deux camps, celui de Laurent Gbagbo et celui de l’actuel président Alassane Ouattara, d’avoir commis des exactions lors de la crise post-électorale.
Pensez-vous que seul le camp Ouattara a commis des violences ?
Je dirais que les présidents Gbagbo et Ouattara ont été deux présidents dans un même pays disposant chacun de deux légitimité et de deux armées qui se sont combattues et donc il y a eu des victimes de part et d’autres. Aujourd’hui, aucune famille en Côte d’Ivoire, quelle que soit son parti politique, son ethnie ou sa religion ne peut pas dire qu’elle n’a été affectée.
Aucun parti politique, aucun cadre politique de haut niveau ne peut dire qu’il n’a aucune une responsabilité dans ce qui c’es passé, que des victimes soient de son bord ou pas. C’est un tort collectif, que nous devons tous assumer.
Comment envisagez-vous votre avenir ?
Que je m‘engage en politique ou pas, c’est la culture de la tolérance et de la démocratie qui doit primer en Côte d’Ivoire.
J’aimerais bien porter mon t-shirt pro-Gbagbo et me balader dans Abodo, qui est un quartier pro-Ouattara, sans me faire agresser. J’aimerais bien que quelqu’un qui est pro Ouattara, porte un tricot pro-Ouattara et se balade en plein Yopougon, qui est un quartier réputé pro- Gbagbo et que cette personne ne se fasse pas agresser.
J’aimerais bien discuter avec des responsables RDR (parti au pouvoir NDLR) et qu’ensuite on aille prendre un pot et que chacun rentre chez lui vivant à la maison.
Je pense que chez les gens de ma génération on doit avoir ça à l’esprit. On doit travailler à faire en sorte que demain nous ayons une Côte d’Ivoire décrispée, qu’on puisse faire de la vraie politique et de la politique sans violence avec beaucoup de tolérance.
Donc au point de vue moral si je devais être un acteur en Côte d’Ivoire ce serait peut- être sur ce plan là.
BBC
http://nouvelles.abidjantv.net/actualite-18814-premiere-interview-de-michel-gbagbo-apres-sa-liberation.html
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Côte d’Ivoire : Sécurisation du pays, Abidjan appelle l’ancien patron de la Licorne au secours ! |
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Par kautcha | 10/10/2013 | 13:22:09 | CÔTE D'IVOIRE :: POLITIQUE |
Bruno Clément-Bollée (ph) - Abidjan le 10 Octobre 2013 © koaci.com Le problème sécuritaire en Côte d’Ivoire est devenu inquiétant plus de 2 ans, après la chute de l’ancien président Laurent Gbagbo. Le désarmement et la démobilisation des anciens combattants qui préoccupent de plus en plus la société ivoirienne, ont emmené le pouvoir d’Abidjan a appelé l’ancien patron de la force Licorne dans le pays, le général Bruno Clément-Bollée à la rescousse. Dans un entretien accordé au media français ‘’Sud Ouest’’, l’ex-chef de la région militaire Atlantique, a indiqué que l’appel de Ouattara répondait au soucis de prendre à bras le corps, le volet sécuritaire devenu dégradant avec le constat de l’organisation des anciens combattants en bandes armées sévissant sur tout le territoire. « Le pouvoir ivoirien a compris qu’il est temps de redonner la priorité au volet sécuritaire », indique le général avant de souligner les problèmes qui entravent la sortie de crise. « Dans toute sortie de crise, il y a trois aspects : réconciliation, démobilisation et reconstruction de l’armée. La Côte d’Ivoire n’y échappe pas et sur ces trois points, les problèmes sont loin d’être résolus. » Le général a souligné que sa véritable mission va concerner la démobilisation des anciens combattants devenue aujourd’hui une problématique pour les autorités ivoiriennes. « Il faut gérer les sureffectifs, la démobilisation des Forces nouvelles, des milices pro-Gbagbo dans l’Ouest et des milices libériennes. Ma mission va être d’assister l’ADDR, l’organisme officiel qui s’en occupe. » Rappelons que le général Bruno Clément-Bollée a dirigé la force Licorne pendant la période 2007-2008, avant de regagner la France d’où il occupait jusqu’à l’appel d’Abidjan, la Direction de la coopération, de la sécurité et de la défense au Quai d’Orsay. Donatien Kautcha |
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Les pyromanes pompiers causent quand ça les arrangent et dans quel but?
http://frindethie.wordpress.com/2013/12/02/dapres-un-rapport-de-lonu-abidjan-a-tente-de-faire-assassiner-des-pro-gbagbo/
http://frindethie.wordpress.com/2013/12/02/dapres-un-rapport-de-lonu-abidjan-a-tente-de-faire-assassiner-des-pro-gbagbo/
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2013/11/le-journaliste-italien-%C3%A0-l-origine-du-documentaire-de-la-rai-sur-le-n%C3%A9ocolonialisme-fran%C3%A7ais-en-c%C3%B4te-d-ivoire-fait-des-r%C3%A9v%C3%A9lat
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
La vérité sur l'opération d'Alassane Ouattara
17/02/2014 à 08:16 Par Jeune AfriqueDiminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer Partager cet article
Alassane Ouattara, en avril 2013 à Abidjan. Alassane Ouattara, en avril 2013 à Abidjan. © DR
Le 10 février, la présidence ivoirienne publiait un communiqué annonçant que le chef de l'État, Alassane Ouattara avait été opéré d'une sciatique à Paris et "se portait bien". Jeune Afrique a obtenu quelques précisions sur son état de santé.
(Mis à jour le 17 février à 11h45)
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2771p008.xml0/nicolas-sarkozy-alassane-dramane-ouattara-cote-d-ivoire-francois-hollande-cote-d-ivoire-la-verite-sur-l-operation-d-alassane-ouattara.html
17/02/2014 à 08:16 Par Jeune AfriqueDiminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer Partager cet article
Alassane Ouattara, en avril 2013 à Abidjan. Alassane Ouattara, en avril 2013 à Abidjan. © DR
Le 10 février, la présidence ivoirienne publiait un communiqué annonçant que le chef de l'État, Alassane Ouattara avait été opéré d'une sciatique à Paris et "se portait bien". Jeune Afrique a obtenu quelques précisions sur son état de santé.
(Mis à jour le 17 février à 11h45)
http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2771p008.xml0/nicolas-sarkozy-alassane-dramane-ouattara-cote-d-ivoire-francois-hollande-cote-d-ivoire-la-verite-sur-l-operation-d-alassane-ouattara.html
Mathilde
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Qui les condamnera eux? L'onuci, la Monuc ne sont pas là pour nous mais pour protéger leurs soi disants intérêts c'est à dire nos biens et ils s'en accapparent avec le consentement de certains des nôtres.
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Les charges contre Gbagbo sont confirmées par la CPI cet après-midi. Suivra un long processus du procès (comme J.P. Bemba et consort)
Côté d’Ivoire: la CPI va juger Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité
http://news.abidjan.net/h/500753.html
http://www.connectionivoirienne.net/100185/cote-divoire-urgent-cpi-confirme-les-4-charges-contre-laurent-gbagbo-officiel
Côté d’Ivoire: la CPI va juger Laurent Gbagbo pour crimes contre l’humanité
http://news.abidjan.net/h/500753.html
http://www.connectionivoirienne.net/100185/cote-divoire-urgent-cpi-confirme-les-4-charges-contre-laurent-gbagbo-officiel
Platon
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
C'est un otage comme BEMBA emprisonnent sans juger c'est ça la cpi, j'attends le jugement de BUSH, CHIRAC, SORO et consort ( un rêve) les relâchés impossible.
http://ivoirebusiness.net/?q=articles/scandale-complot-contre-gbagbo-nicolas-sarkozy-confesse-gbagbo-n%E2%80%99est-pas-un-assassin-le-est
http://ivoirebusiness.net/?q=articles/scandale-complot-contre-gbagbo-nicolas-sarkozy-confesse-gbagbo-n%E2%80%99est-pas-un-assassin-le-est
mongo elombe
Re: LAURENT GBAGBO, CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT
Côte d'Ivoire: 10 ans de prison requis contre Simone Gbagbo
Mathilde
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