Question a Obama et McCain: Au sujet des 4,5 millions de congolais morts

Lors du debat Obama - McCain d'hier (7 octobre), le presentateur T Brokaw a cite les 4,5 millions des morts en RDC


BROKAW: Sen. Obama, let me ask you if -- let's see if we can establish tonight the Obama doctrine and the McCain doctrine for the use of United States combat forces in situations where there's a humanitarian crisis, but it does not affect our national security.
Take the Congo, where 4.5 million people have died since 1998, or take Rwanda in the earlier dreadful days, or Somalia.
What is the Obama doctrine for use of force that the United States would send when we don't have national security issues at stake?
OBAMA: Well, we may not always have national security issues at stake, but we have moral issues at stake.
If we could have intervened effectively in the Holocaust, who among us would say that we had a moral obligation not to go in?
If we could've stopped Rwanda, surely, if we had the ability, that would be something that we would have to strongly consider and act.
So when genocide is happening, when ethnic cleansing is happening somewhere around the world and we stand idly by, that diminishes us.
And so I do believe that we have to consider it as part of our interests, our national interests, in intervening where possible.
But understand that there's a lot of cruelty around the world. We're not going to be able to be everywhere all the time. That's why it's so important for us to be able to work in concert with our allies.
Let's take the example of Darfur just for a moment. Right now there's a peacekeeping force that has been set up and we have African Union troops in Darfur to stop a genocide that has killed hundreds of thousands of people.
We could be providing logistical support, setting up a no-fly zone at relatively little cost to us, but we can only do it if we can help mobilize the international community and lead. And that's what I intend to do when I'm president.
BROKAW: Sen. McCain, the McCain Doctrine, if you will.
MCCAIN: Well, let me just follow up, my friends. If we had done what Sen. Obama wanted done in Iraq, and that was set a date for withdrawal, which Gen. [David] Petraeus, our chief -- chairman of our Joint Chiefs of Staff said would be a very dangerous course to take for America, then we would have had a wider war, we would have been back, Iranian influence would have increased, al Qaeda would have re- established a base.
There was a lot at stake there, my friends. And I can tell you right now that Sen. Obama would have brought our troops home in defeat. I'll bring them home with victory and with honor and that is a fundamental difference.
The United States of America, Tom, is the greatest force for good, as I said. And we must do whatever we can to prevent genocide, whatever we can to prevent these terrible calamities that we have said never again.
But it also has to be tempered with our ability to beneficially affect the situation. That requires a cool hand at the tiller. This requires a person who understands what our -- the limits of our capability are.
We went in to Somalia as a peacemaking organization, we ended up trying to be -- excuse me, as a peacekeeping organization, we ended up trying to be peacemakers and we ended up having to withdraw in humiliation.
In Lebanon, I stood up to President Reagan, my hero, and said, if we send Marines in there, how can we possibly beneficially affect this situation? And said we shouldn't. Unfortunately, almost 300 brave young Marines were killed.
So you have to temper your decisions with the ability to beneficially affect the situation and realize you're sending America's most precious asset, American blood, into harm's way. And, again, I know those situations.
I've been in them all my life. And I can tell you right now the security of your young men and women who are serving in the military are my first priority right after our nation's security.
And I may have to make those tough decisions. But I won't take them lightly. And I understand that we have to say never
again to a Holocaust and never again to Rwanda. But we had also better be darn sure we don't leave and make the situation worse, thereby exacerbating our reputation and our ability to address crises in other parts of the world.





Ma traduction

Tom Brokaw: Sénateur Obama, permettez-moi de vous demander si nous pouvons établir ce soir la doctrine Obama et la doctrine de McCain pour l'utilisation de forces de combat Américaines dans les situations où il y a une crise humanitaire, mais qui n'affecte pas notre sécurité nationale.

Prenez le Congo, où 4.5 millions de personnes sont mortes depuis 1998, ou prenoms le Rwanda aux plus premiers jours épouvantables, ou la Somalie.

Quelle est la doctrine Obama au sujet de l'utilisation de force que les États-Unis enverraient quand nous n'avons pas d'enjeu de sécurité national?

Obama:
Bien, nous pouvons ne pas avoir la sécurité nationale en jeu, mais nous avons des obligations morales en jeu.

Si nous avions pu intervir efficacement dans l'Holocauste, qui parmi nous peut dire que nous avions une obligation morale de ne pas entrer ?

Si nous aurions pu arrêté le drame au Rwanda, sûrement, si nous avions la capacité, ce qui serait quelque chose que nous aurions du considérer fortement et agir.

Ainsi quand un génocide se produit, quand un nettoyage ethnique se produit quelque part dans le monde et nous nous tenons debout sans bouger, ca nous diminue.

Et donc je crois vraiment que nous devons le considérer dans le cadre de nos intérêts, nos intérêts nationaux, dans le fait d'intervenir dans la mesure du possible.

Mais comnprenons qu'il y a beaucoup de cruauté dans le monde. Nous n'allons pas être capables d'être partout tout le temps. C'est pour cela qu'il est si important pour nous d'être capable de travailler en concert avec nos alliés.

Prenons l'exemple de Darfur juste un moment. En ce moment il y a une force de maintien de la paix qui a été montée et nous avons des troupes de l'Union africaine dans Darfur pour arrêter un génocide qui a tué des centaines de milliers des gens. Nous pourrions fournir le soutien logistique, en nous montant une zone sans survol aerien et relativement a peu de prix, mais nous pouvons le faire seulement si nous pouvons aider à mobiliser la communauté internationale et la conduire. Voila ce que j'ai l'intention de faire quand je suis le président

Tom Brokaw: Sénateur McCain, la Doctrine de McCain, si vous allez


MCCAIN : (j'ai saute les declarations sur l'Irak) Nous sommes entrés en Somalie comme une organisation de maintien de la paix, nous avons fini par essayer d'être des pacificateurs et nous avons fini par etre obliger de nous retirer dans l'humiliation.

Au Liban, j'ai tenu tête au Président Reagan, mon héros et ai dit, si nous envoyons des marines là-bas, comment pourrions-nous affecter peut-être avantageusement cette situation ? Et il a dit que nous ne devrions pas. Malheureusement, presque 300 braves marines ont été tués.

Donc vous devez tempérer vos décisions avec la capacité d'affecter avantageusement la situation et vous rendre compte que vous envoyez l'actif le plus précieux de l'Amérique, le sang américain, dans la voie de mal. Et, de nouveau, je connais ces situations.
J'ai été parmi eux toute ma vie. Et je peux vous dire tout de suite que la sécurité de vos jeunes hommes et femmes qui servent dans l'armee est ma première priorité directement après la sécurité de notre nation. Et je peux devoir prendre ces décisions dures. Mais je ne les prendrai pas légèrement. Et je pense que nous devons dire jamais de nouveau à un Holocauste et jamais de nouveau au Rwanda. Mais nous devrions aussi être sûre que nous ne quittons pas et laissons la situation plus mauvaise, en exacerbant ainsi notre réputation et notre capacité de gerer des crises dans d'autres parties du monde.

Des deux candidats, aucun n'avait la réponse à la question posée. Peut-être ne savent-ils même pas qu'il y a eu mort d'hommes en RDC.
En leur parle des 4,5 millions de morts en RDC, ils nous parlent du Darfour, du Liban et du Rwanda. C'est proprement insultant pour le congolais.

D'autre part, je rejoins Tonton Ricos lorsqu'il dit que nos dirigeants n'ont pas sû vendre notre image à l'étranger. Plusieurs personnes pensent toujours que la RDC garde et protège des éléments destabilisateurs du Rwanda. Dans cette figure, c'est le Rwanda qui sera toujours la victime.

Na bandaki ko seka qd certains disaient q po Obama a du sang Africain a ko ya ko bongisela bango AFRICA, kie kie kie
Chers amis, na bandaki ko landa debat na petit na nga, ye mutu ya Obama, nga kuna naza te, ben de tps a autres, des discussions surgissaient entre nga na ye, sur les reponses des candidats. Qd on a pose cette question, biso deux to tie kimia attendant la reponse, ben, comprennez q j'etais tt simplement decu de voir q le Congo etait totalement ignore alors qu'ils parlaient du Soudan. J'ai dit a mon frere, Honte a ceux qui croient qu'il y a une difference entre DEMOCRATES et REPUBLICAINS qd il s'agit du FOREIGN POLICY.