Le president Diomi Ndongala annonce l'Opposition dans la rue a` Kinshasa

http://www.alterinfo.net/TROISIEME-MANIFESTATION-REPRIMEE-DANS-LE-SANG-EN-R-D-CONGO-AU-COURS-DES-DERNIERES-TROIS-SEMAINES_a64656.html

Marche de l'UDPS : nouveau bain de sang

Samedi, 08 Octobre 2011 20:12
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* La police a tiré à balles réelles dès la 10me Rue : de nombreux blessés
* Nouvelle manifestation la semaine prochaine au Centre-ville.

La marche de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) contre le refus de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) d'ouvrir son serveur central à l'opposition a connu hier jeudi 06 octobre une répression sanglante de la part de la Police Nationale Congolaise dès le périmètre de la permanence de ce parti, sur la 10me rue, dans la commune de Limete. Les forces de l'ordre, armées jusqu'aux dents et munies d'équipements anti-émeute, ont tiré à balles réelles, dans le tas, aussitôt après que les premières lignes ont tenté de bouger.

Dans ce contexte, les manifestants n'ont même pas pu parcourir plus de 100 mètres, puisque bloqués par les tirs avant d'atteindre la 3me rue Limete. Pour échapper à une mort certaine, certains sont revenus en catastrophe vers la permanence de l'UDPS. D'autres ont trouvé le salut dans la fuite, à travers les rues de Limete et du quartier Mombele, où ils étaient pourchassés par des policiers visiblement déterminés à leur causer du tort.

Le bila partiel de cette répression policière était évalué à de nombreux blessés, dont une dizaine de cas extrêmement graves admis dans plusieurs formations médicales de Limete et ses environs. A la différence des violences du jeudi 29 septembre 2011, les « Pomba » (marginaux) du PPRD ne sont pas entrés en scène. C'est la police seule qui s'est chargée de la sale besogne de tirer à vue et d'exercer des voies de fait sur tout ce qui bougeait dans le périmètre du siège de l'UDPS. Ainsi, de paisibles et innocents citoyens s'en sont tirés avec des coups de crosse, de matraque et de poignards leur distribués gratuitement, en plus de l'arrosage aux gaz lacrymogènes.

L'Opposition indignée et scandalisée

Réunis d'urgence en début d'après-midi au restaurant Green Garden, dans la commune de la Gombe, les leaders membre de l'opposition qui soutient la candidature d'Etienne Tshisekedi à la présidentielle se sont déclarés indignés et scandalisés par le comportement de la police, qui a confirmé à l'occasion sa forte politisation par le pouvoir en place. Tour à tour Jacquemain Shabani (UDPS), Eugène Diomi (Démocratie Chrétienne), Franck Diongo, Lisanga Bonganga, Pathy Katanga, Prof. Mampuya et d'autres ont condamné, avec la dernière énergie, « les dérives totalitaires » de la majorité au pouvoir, désavouée par le peuple qui réclame des élections transparentes.

Selon eux, l'usage de la force face aux manifestants pacifique a porté un nouveau coup fatal à la jeune démocratie congolaise. Les intervenants ont fait savoir que leur revendication en rapport avec l'exigence, de la transparence du fichier électoral était légitime sur toute la ligne, compte tenu des irrégularités flagrantes constatées lors des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs. Shabani et compagnie ont rappelé avoir obtenu du président de la CENI lui-même, Daniel Ngoy Mulunda, lors d'une rencontre organisée au Memling autour du Code de Bonne Conduite en période électorale, l'assurance de la participation des experts de l'opposition à l'audit du fichier électoral. Aussi ils ne s'expliquent pas la volte-face de ce pasteur et de son institution.

Prochaine marche au Centre-ville

En dépit des intimidations et brimades de toutes sortes, les leaders de l'opposition ont réaffirmé leur détermination à aller jusqu'au bout de leur démarche consistant à obtenir la transparence effective du fichier électoral et partant des élections présidentielle et législatives nationales. Pour ce faire, ils vont maintenir la pression sur la CENI afin que la victoire électorale du peuple, entièrement acquis au changement de gouvernance au sommet de l'Etat, ne lui soit pas volée.

Cela étant, compte tenu de la volonté délibérée du pouvoir de chercher à étouffer la voix du peuple, la prochaine marche de protestation contre l'opacité du fichier électoral devrait partir du Centre-ville de Kinshasa même, dans la commune de la Gambe, à une date qui sera communiquée la semaine prochaine aux cadres, et combattants de l'UDPS ainsi qu'à leurs alliés. Le choix d'un court trajet a été adopté pour permettre aux manifestants d'atteindre rapidement le siège de la CENI et d'y exprimer leur mécontentement face à la non transparence du processus électoral en cours.

L'Opposition s'est déclarée déterminée d'utiliser toutes les voies légales afin de barrer la route aux fraudes électorales et, du coup, aux prétendus « nationalistes de gauche » en vérité acquis au statu quo et occupés à chercher à s'accrocher au pouvoir par des moyens non démocratiques.

Les Opposants de Fatima en ont profité pour attirer l'attention de la communauté nationale et internationale sur le fait que la' mandature finissante est aux abois, d'où le recours systématique à la force pour faire échec à la volonté populaire du changement par le biais des urnes. Shabani et ses pairs ont souligné que la consolidation de l'unité de l'opposition, avec l'adhésion progressive de tous ses candidats à la présidentielle à la dynamique de la candidature unique vient de bouleverser tous les calculs de la famille politique du Chef de l'Etat. Enfin, ils ont dénoncé une justice congolaise à deux vitesses dans le traitement des contentieux électoraux.

Erich Wembakungu




http://opposition-politique-congolaise.org/2011/10/08/marche-de-ludps-nouveau-bain-de-sang-le-phare/

Quand je vois toutes ces violences sur de pauvres gens parce qu'ils reclament la souverainete' totale du souverain primaire qui est le peuple, ca me pousse a` croire que des fois la seule devise c'est d'aneatir les mechants. Comme ils abusent l'autorite' de l'Etat ainsi, ils doivent un jour payer devant la justice; pour ce faire j'accepterais meme malgre' moi que tous les dix autres candidats s'ensemblent avec Tshitshi, tout simplement pour que Kabila perde et qu'il y ait des poursuites judiciaires contres ces militaires et policiers et le pouvoir en general qui commettent toutes ces execrations. Comme ca nous saurons tous ensemble que cette terre tourne autours d'elle meme pendant 24 heures.

RDC – Marche UDPS et Alliés: Diomi Ndongala arrêté, Martin Fayulu blessé par la Police

Publié le 21 octobre 2011 par http://dc-kin.net

RDC – Marche UDPS et Alliés: Diomi Ndongala arrêté, Martin Fayulu blessé par la Police


Publié par La Rédaction, le 20 octobre 2011 dans Actualité, Kinshasa, La une, Politique, Spécial Elections · 0 Commentaire ·




Pour la quatrième fois, l’opposition congolaise a été violemment réprimée par la police et empêchée d’accéder au centre-ville de Kinshasa.

L’opposition dénonce de nombreux passages à tabac et des arrestations arbitraires.

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Eugène Diomi Ndongala, le président de la plateforme USA de l’opposition aurait été arrêté et Martin Fayulu de l’Ecidé et proche d’Etienne Tshisekedi aurait été blessé par la police.
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Et de quatre. Comme maintenant tous les jeudis, l’opposition congolaise (UDPS et alliés) a souhaité manifester à Kinshasa pour demander des élections transparentes et l’accès aux serveur électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Des élections générales doivent en effet se tenir le 28 novembre prochain en République démocratique du Congo (RDC).

Ce jeudi, en fin de matinée, les militants de l’opposition ont été victimes une nouvelle fois de violences, de passages à tabac et arrestations arbitraire de la part de la police congolaise (PNC). Fortement déployée nombreux au centre ville de Kinshasa, la police a empêché l’afflux des manifestants en provenance des différents quartiers de la capitale de converger vers le centre-ville.

Dans un communiqué, l’opposition signal « plusieurs blessés ainsi que l’enlèvement par la police du Président de la plateforme politique USA, Union Sacrée pour l’Alternance, Eugène Diomi Ndongala, qui était en tête des manifestants. » L’opposition affirme également que Martin Fayulu, l’un des hommes fort de la campagne d’Etienne Tshisekedi aurait été agressé par la police congolaise et serait maintenant « en sécurité ».

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L’opposition politique congolaise manifeste « son indignation » dans un communiqué et dénonce « la violation systématique des libertés publiques de la part des forces de l’ordre, lesquelles continuent à brutaliser sans raisons valables les manifestants de l’opposition qui réclament la tenue d’ élections libres, transparentes et démocratiques. »
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Une question se pose : les manifestations d’opposants au président sont-elles interdites dans la capitale ?

Officiellement non, selon les autorités congolaises. Mais sur le terrain, la police nationale réprime systématiquement le moindre rassemblement, empêchant donc toute manifestation… ce qui revient au même.

La tension est donc encore montée d’un cran aujourd’hui à Kinshasa entre opposition et majorité, à seulement 1 mois des élections.



Christophe RIGAUD

PLus d’infos sur www.afrikarabia.com