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Présidentielles: Portraits des candidats

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congolaisdebout
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Message  congolaisdebout 1/10/2011, 3:13 pm

Chers compatriotes,
Nous sommes à moins de 60 jours des élections, la température monte, la peur de l’inconnu, celle de tout perdre pour certains, l’espoir de lendemains meilleurs, et tant d’autres sentiments variés habitent nos êtres. Je propose ce sujet pour nous permettre à tous de contribuer par des analyses, des commentaires, des témoignages, des anecdotes, à nous donner le plus d’éléments possibles pour un peu mieux cerner nos candidats à la Présidence de la République.
Je lance le sujet en tentant, sans prétention aucune, de dresser un portrait rapide des 4 candidats qui font le plus parler d’eux ou qui ont le plus de chances de l’emporter. Ces portraits rapides sur leur personnalité et leurs actions, sont basés sur des observations, des témoignages, des lectures, etc.
C’est encore une fois sans prétention, juste pour lancer le débat. Ensuite, à vous de corriger, de compléter ou de proposer d’autres portraits ou juste de commenter.


Joseph Kabila :
Ce sera le portrait le plus long car il est celui qui est en poste.
Jeune, il a 40 ans à peine dont 10 ans à la tête du pays. Il est manifestement une personne introvertie, très peu à l’aise en public, distant même parfois avec ses proches. Il a eu une formation scolaire dans l’Est de l’Afrique (Ouganda et Tanzanie) mais jusqu’à un niveau inconnu. Son passé est flou. Il a aussi reçu une formation militaire basique. Il a participé au premier plan à la guerre ayant conduit à la chute de Mobutu. Il était l’un des assistants de James Kabarere, l’officier rwandais le plus en vue lors de cette « guerre ». Il est peu attaché à des activités ostentatoires et fastueuses et semble plus goûter les plaisirs simples, dans l’intimité avec ses proches. Il a joué un rôle important et souvent positif dans la gestion de la transition qui a permis de réunifier le pays. Il laisse persister des zones d’ombre sur son passé et ses origines, ce qui le rend intriguant et renforce la méfiance à son égard.
Malgré des discours pleins de bonnes intentions et parfois des actes positifs, il semble souvent dépassé par les lourdes charges de Chef d’État. Il a pourtant pris goût en 10 ans, à l’exercice de l’autorité et aux avantages que cela peut apporter. Il s’est considérablement enrichi ainsi que ses proches, des biens qui sont plus importants que ceux qui devraient logiquement correspondre à la juste valeur de sa rémunération présidentielle plus autres avantages.
Il semble souvent déconnecté de la réalité de la vie des populations congolaises mais utilise notamment son épouse, plus empathique, pour combler cette carence. Il semble ambivalent dans son amour pour le Congo et les congolais, comme une personne mal aimée ou une personne qui ne se sent pas vraiment du terroir.
Il n’a pas vraiment réussi en 10 ans, à se doter du prestige et de la considération dus à sa fonction et se laisse trop souvent « dominé » par certains de ses proches (sa sœur, son homme de confiance Katumba Mwanke alias AK 47, etc.).
Souvent, plusieurs de ses collaborateurs gèrent des dossiers en abusant de leurs prérogatives sans avoir peur de sanctions car le Chef sanctionne peu et lorsqu’il le fait, il prend un temps fou à se décider.
Sur le plan continental et international, la RDC est quasi inexistante en termes de leadership sur aucun dossier majeur même ceux qui concernent directement son avenir (développement durable et le Bassin du Congo, intégration régionale, lutte contre la criminalité internationale dont l’exploitation clandestines des richesses naturelles des pays pauvres et mal sécurisés, etc.). Le Président est peu présent sur la scène internationale et cela ne s’explique pas particulièrement par une présence plus grande sur la scène nationale. En effet, il peut passer des semaines sans être vu au pays, sans activités notables dans son agenda, même dans ses bureaux à la Présidence, etc.
Après 10 ans d’exercice d’un pouvoir qu’il n’a pas cherché manifestement, on ne sent pas JK plus motivé que cela à l’idée de continuer à diriger le pays. Il semble agir machinalement, sans vision, comme pris dans une dynamique dont il n’est pas maître. Ses derniers discours sont encore plus ternes que les précédents. Rien de fort n’y transpire. Ses proches et lui semblent effrayés par leur avenir si Joseph Kabila devait quitter le pouvoir. Ce fait explique plus qu’autre chose, sa volonté de rempiler en 2011. En effet, sur quel thème à part « laissez-nous encore 5 ans pour continuer et faire aboutir les 5 chantiers » JK et son équipe communiquent-ils dans cette pré-campagne ?
Mais, davantage tape à l’œil qu’autre chose, les 5 chantiers sont peu convaincants si l’on considère juste le fait que plusieurs éléments de base pour la vie de la population n’ont pas connus d’amélioration notable et pire, 2 facteurs cruciaux ont même régressé : l’eau et l’électricité qui manquent même dans les grands centres urbains dont le quartier administratif de la capitale !

Mots clés : Indécision, introverti, Jeunesse, Simplicité, Absence de Vision partagée, Absence de leadership.

Vital Kamerhe :

52 ans, c’est un économiste de formation universitaire solide, lorsque la RDC formait encore correctement. Il a une excellente connaissance des réalités de la RDC, par sa tendre jeunesse (fils d’un fonctionnaire qui a parcouru tout le pays) qui lui a permis de s’imprégner des grands traits culturels du congolais et de parler les 4 langues nationales, par son passé dans les différentes fonctions dans les cabinets politiques sous Mobutu, Kabila père et fils et aussi, plus récemment, par ses hautes fonctions de Ministre et de Président de l’Assemblée Nationale.
Il est donc incontestablement un cadre congolais ayant un certain parcours de méritocratie car il semble intelligent, a gravi plusieurs échelons avant les hautes fonctions, est manifestement dynamique, innovant et courageux. Mais, il renvoie aussi des signaux qui tendent à démontrer une grande propension à l’auto glorification de ses actions même insignifiantes, à une fausse modestie car derrière un discours d’humilité, il agit souvent comme celui qui sait tout, qui peut tout ! Il a aussi tendance à gonfler plus que de raison ses mérites, se donner des rôles plus importants qu’il en est réellement. Il a une forte envie de pouvoir, de gravir au plus vite les échelons, parfois cela le rend téméraire. Il court-circuite souvent ses responsables hiérarchiques et se montre parfois ingrats vis-à-vis d’eux. Il est réputé flatteur, manie bien le discours de séduction, sait poser des gestes qui marquent les esprits. Mais, jusqu’ici, il reste souvent plus dans la forme que dans le fond.
Il a été jusqu’à récemment, un acteur clé avec un pouvoir réel dans le régime de Joseph Kabila, a bénéficié de ses largesses et a joui des avantages du pouvoir avec les excès que l’on dénonce souvent chez nos dirigeants depuis 50 ans. Il n’assume pourtant pas sa part de responsabilité dans les échecs mais s’attribue souvent un rôle majeur dans les succès.
Dans ses discours notamment, il semble animé d’une réelle envie de changer le Congo mais en même temps, son appétit du pouvoir pour sa personne semble souvent prendre le dessus dans ses choix, dans ses actes. On ne sait pas encore si son désir de voir le Congo changer dans le bon sens est plus important que son désir d’être au pouvoir.

Mots clés : Ambitieux, Intelligent, Courageux, Travailleur, Un certain charisme, Égocentrique, Roublard, Jouisseur.

À suivre : Tshisekedi et Kengo

Salut patriotique,
CD





congolaisdebout


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Message  Admin 1/10/2011, 4:43 pm

Intéressants portraits! On sent le soucis de présenter les 2 cotés de la médaille ... J'attends impatiemment les autres, surtout ceux que je connais peu comme Kakese par exemple
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Message  ndonzwau 1/10/2011, 8:08 pm

Tentative intéressante et plutôt réussie comme sait le faire Mr CD !

Je reste quand même sur ma soif sur leurs roles dans la gestion de la crise à l'Est du pays, cher CD !
Et donc pas très convaincu de cette assertion :
"...Il a joué un rôle important et souvent positif dans la gestion de la transition qui a permis de réunifier le pays.(...)"

Pour moi rôle "important" est bien relatif : en tant que Président de la République en place, il ne pouvait
pour son intérêt et celui du pays que laisser couler cette transition mais plus pour en tirer des bénéfices
à la sortie plutôt que par une capacité propre à l'optimiser... La sortie de cette transition avec les élections,
avant, pendant entre les 2 tours et après a démontré cet aspect personnalisé du pouvoir qui pour moi
conditionne encore la situation du pays..
Et puis "réunifier le pays", c'est peut-être vite dit, cher CD dans la mesure où même aujourd'hui
on voit revenir dans la presse l'alarme sur l'insécurité à l'Est : elle s'explique notamment par la tendance
du Cndp incorporé dans l'armée et la politique officielle et ses relais à garder privilégiés leurs liens avec le Rwanda !
C'est mieux qu'il y a 10 ou 5 ans mais le mouvement centrifuge vers l'extérieur à l'Est reste encore pernicieux
et rend l'unité u pays encore bien imparfaite...

Aux prochains portraits, cher CD car comme Wilco il y'en a 2 ou 3 dont je connais peu de choses...

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Amara 4/10/2011, 3:21 pm

Addendum au portrait de Joseph Kabila:

Jean KALAMA ILUNGA - Ancien conseiller culturel de M'zée Laurent-Désiré Kabila
Jean-kalama Ilunga déshabille Joseph Kabila, le qualifie de psychopathe et l'accuse de complicité active de l'assassinat de M'zée Laurent-Désiré Kabila !

Jean-Kalama Ilunga n'est pas un inconnu. L'ancien conseiller de M'zée Laurent-Désiré Kabila n'a pas sa langue dans sa poche n'est ni courtisan encore moins un partisan de la langue de bois. Le porte-parole de l'ARP du Général Faustin Munene va droit dans le but. C'est Jean-Kalama Ilunga qui avait déclaré sur Réveil-FM International que "Seul le Mzéeïsme équivaut au Kabilisme. Le Joséphisme est une invention frélatée de l'histoire ! On constate au Congo que le joséphisme est un melting-pot des dinosaures Mobutistes mangecrates et des mammouths mangeristes ventripotents. Dans un langage non diplomatique, Jean-Kalama fustige la dictature totalitaire et sanguinaire qui prévaut en République démocratique du Congo. Un psychopathe froid, tueur en série(serial killer) au sommet de l'Etat congolais depuis 11 ans ?

Chers compatriotes,
Mon fond culturel construit à partir de mon éducation de base, se traduisant par des valeurs que j'ai héritées de mes parents, confortées par l'instruction sur le savoir-vivre et le savoir-être en société, m'a toujours servi d'encadrement dans mes relations avec les autres! Le respect de l'autre et de la vie comme valeurs cardinales a toujours été, pour moi, une exigence!

J'aime la vérité, la justice et l'altruisme, même si, de temps en temps, ça me dessert! Loin de moi donc, tout sentiment exécrable de haine ou de jalousie envers qui que ce soit!

Chers compatriotes, pour moi, il ne se passe pas un seul jour sans que je ne pense, sans que je ne réfléchisse, sans que je m'interroge sur les causes à la base de la descente inexorable aux enfers de notre pays la République Démocratique du Congo! En tout état de cause, en République Démocratique du Congo, c'est la cause humaine qui ressort comme la variable essentielle de ce système de déchéance nationale!

En effet, après des recoupements sur des faits avérés, des témoignages crédibles et, depuis que les langues se délient de plus en plus, les secrets sont éventrés...la vérité est entrain de triompher!

Après avoir longuement réfléchi, effectivement, le constat est amer: Aujourd'hui, tout est clair: Depuis 11 ans, c'est un psychopathe froid, doublé d'un tueur en série qui pilote et qui trône au sommet de l'Etat de la République Démocratique du Congo à savoir Joseph kabila!

Ne vous méprenez pas, chers compatriotes, parce qu'au travers ce déshabillage de Joseph Kabila, ci-après, ce n'est pas un combat contre un individu, mais plutôt, contre le mal incarné par ce dernier qui nécessite d'être éradiqué pour sauver le Congo!

Qu'est- ce qu'un psychopathe ?

Très chers compatriotes,
Dire ce qui est vrai n'est pas diffamation et loin de moi toute tendance diffamatoire et injurieuse! ''Psychopathe'' n'est pas une injure, c'est la qualification d'une personne qui présente un trouble de comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime.

Voici quelques points qui caractérisent un psychopathe:

a) Le psychopathe ne ressent jamais de remords! Il rejette la faute sur des boucs émissaires, il culpabilise les autres et se fait passer pour victime! Il se fiche du mal qu'il fait à autrui, sa seule motivation étant d'arriver à ses fins!

b) Le psychopathe n'a pas d'empathie: il n'a ni amour, ni amitié, ni compassion pour les autres. Il est sadique. Il ment avec un aplomb déconcertant. S'il s'intéresse à quelqu'un, c'est parce que ce dernier a l'argent, du pouvoir, le prestige!L'empathie affichée pour besoin de la cause est toujours une mise en scène!

c) Le psychopathe est dominateur, il éprouve un besoin maladif de contrôler les personnes qui gravitent autour de lui qu'il perçoit comme des objets, des pions! Il s'entoure d'assistants dociles et traque tous ceux qui peuvent lui faire de l'ombre!

d) Le psychopathe est très arrogant, mais il a la capacité de dissimuler ce trait de personnalité déplaisante sous une fausse modestie! Il se perçoit comme un surhomme, un bienfaiteur, tout lui est dû! Sa démarche vers autrui, toujours intéressée, est souvent présentée comme une faveur, un cadeau!

e) Le psychopathe est manipulateur, mégalomane, paranoïaque, très agressif, fait souvent recours à des menaces. Rancunier, il traque férocement tous ceux qui, dans son entourage, ont compris à qui ils ont affaire et susceptibles de faire tomber le masque! Il n'hésite pas à tuer !....

Après observation et au regard des actes posés, une question: Joseph Kabila présente-t-il ces caractéristiques du psychopathe? Oui!

En effet, chers compatriotes,
L'approche de certains auteurs mettent en évidence d'autres caractéristiques narcissiques pathologiques notamment, la perception égocentrique de soi, l'omnipotence, voire le détachement émotionnel marqué qui inscrivent Joseph Kabila dans le carré des psychopathes!

En tout état de cause, par exemple, le fait d'infliger des mauvais traitements à sa famille ou aux proches, sans éprouver de culpabilité, est caractéristique du psychopathe! En se taisant, certains membres de la famille ou certains collaborateurs de Joseph Kabila couvrent le drame qui sévit au sommet de ''l'Etat congolais''!

Mais avec la fin, inéluctable, du régime qui se profile à l'horizon, les langues commencent à se délier! Joseph Kabila est un psychopathe dangereux à la tête de l'Etat! C'est un tueur en série( a serial killer)! N'en déplaisent à ses ''adorateurs'' et ''adoratrices'' intéressés par l'argent qu'ils tirent de cette ''relation'' avec le président de la république psychopathe qui les utilisent comme des pions!

Crimes et mode opératoire d'un malade mental dangereux à la tête de l'Etat congolais, qui s'ignore et se prend au sérieux!

Je ne me voile pas la face en admettant cette évidence! Rien qu'à jeter un coup d' oeil sur son addiction avérée à la drogue (secret de polichinelle) et à la trahison sans éprouver de culpabilité, Joseph Kabila présente de nombreux signes probants de psychopathie avancée! Par exemple, les crimes insidieux qu'il diligente tout en s'ingéniant à produire des artifices pour masquer sa responsabilité! Voire, ceux qui vivent à ses côtés, au quotidien, peuvent confirmer que Joseph Kabila ne supporte pas qu'une personne lui fasse de l'ombre, le contredise ni en sache trop!

Toutes les personnes soupçonnées ou prises en flagrant délit de commettre ces fautes de lèse-majesté sont mortes ou condamnées à mourir! Quel est son mode opératoire? Joseph Kabila décide de l'élimination physique d'une personne! Ses hommes de main (je ne les cite pas) peaufinent le mode opératoire et mobilisent les outils nécessaires!

Le tueur potentiel (homme ou femme) reçoit des promesses alléchantes de nomination à un poste, il reçoit une partie de l'argent pour exécuter la mission criminelle par empoisonnement ou autre! Dès que la mission est accomplie, un autre tueur est missionné pour tuer le premier tueur en vue de couper le fil conducteur qui mène au commanditaire! C'est ainsi qu'il y a des morts inexpliqués autour de Joseph Kabila!

La famille de M'zée Laurent Désiré Kabila, première victime de la psychopathie de Joseph Kabila!

Chers compatriotes,
Un psychopathe est enclin à faire subir des mauvais traitements à sa famille sans aucune compassion! Manifester des émotions est, pour lui, un signe de faiblesse et de la déchéance de son influence sur autrui! On retrouve ces signes caractéristiques du psychopathe dans le comportement au quotidien de Joseph Kabila vis à vis de la famille de M'zée Laurent Désiré Kabila et les autres enfants déclarés de ce dernier, traqués et obligés de se cacher!

A titre d'exemples, j'ai retenu les deux cas dramatiques ci-après:

1° Espérance Mukalay, la soeur cadette de M'zée Laurent-Désiré Kabila, assassinée mystérieusement par balle le 15 Juin 2005 à Lubumbashi par un soit-disant garde du corps, était, en fin de compte, après recoupement, victime du cynisme pathologique de Joseph Kabila.

En effet, Espérance témoignait publiquement la non-filiation biologique de Joseph Kabila à son frére ainé M'zée Laurent-Désiré Kabila! En plus, elle réclamait ouvertement la restitution à leur famille des biens de ce dernier confisqués par Joseph Kabila! Espérance Mukalayi était assassinée!

2° Aimée Kabila, la fille de Mzee Laurent Désiré Kabila, ''demi-soeur'' à Joseph Kabila est sauvagement assassinée le 16 Juin 2008 à Kinshasa dans sa résidence au Mont-Ngafula par des militaires de la garde présidentielle GSSP, reconnaissables par leurs tenues!

Avant cette date, la fille de M'zée se sentait menacer de mort!

Elle avait même alerté la MONUC afin qu'elle lui assura la protection! Comme sa tante Espérance, la soeur cadette de M'zée Laurent Désiré Kabila, Aimée Kabila revendiquait aussi clairement la restitution des biens de son défunt père confisqués par Joseph Kabila et la maisonnée complice sur laquelle trône mama Sifa Mahanya soupçonnée d'avoir piloté cette mise à mort de la fille de Mzee Kabila! Maman Sifa Mahanya et Aimée Kabila vivaient à couteaux tirés! Comme sa tante, Aimée Kabila était assassinée par balle!

En résumé, les deux personnes assassinées étaient toutes deux parentes directes à M'zée Laurent Désiré Kabila à savoir l'une soeur et l'autre fille! Elles étaient toutes deux assassinées par balle!

Elles étaient toutes deux déterminées à exiger à Joseph Kabila la restitution des biens de M'zée!

Comble de cynisme! Chers compatriotes, dans un procès monté de toutes pièces à Lubumbashi sur l'assassinat d'Espérance, l' Etat congolais était condamné à indemniser ''la famille de Mzee Kabila qui s'était constituée partie civile'', de payer 25 millions de dollars à titre de dommages et intérêts!

Cette somme aurait été défalquée du trésor public et la famille de M'zée Laurent-Désiré Kabila n'avait jamais vu la couleur de l'argent de cette indemnisation.

Joseph Kabila terrorise toute la famille de M'zée si bien que personne ne peut lui rappeler ce contentieux familial de peur d'être assassinée! Concernant l'assassinat d'Aimée Kabila, le déni de l'individualité d'autrui manifesté par Joseph Kabila lorsque ses hommes de main se mirent à dénier à Aimée la filiation à M'zée Laurent-Désiré Kabila par un montage historique farfelu, confirme l'état de psychopathe de Joseph Kabila!

Cynique et dépourvu de compassion, pendant qu'il était à Goma, insensible à ce drame, affichant une insensibilité hallucinante, une indifférence criminelle, Joseph Kabila avait interdit aux autres membres de la famille de M'zée Laurent-Désiré Kabila de participer aux obsèques de leur parente Aimée Kabila!

Aucune enquête sérieuse n'a été diligentée pour faire éclater la vérité! Ce dossier était, délibérément, clos! Pas de criminels pourtant connus! Pas de plaignant, le ministère public étant caporalisé par le pouvoir! Pas de partie civile! Rien!

Le psychopathe avait frappé et gagné! Dictature totalitaire oblige!

Psychopathie, trahison, pouvoir et crimes: Rétrospective sur le parcours d'un psychopathe criminel jusqu'au sommet du pouvoir en RD Congo:

Chers compatriotes,
Depuis le 17 Mai 1997, Joseph Kabila avait choisi son camp, celui de jouer pour le Rwanda contre la RD Congo!

Adjoint du rwandais James Kabarebe, chef d'état major général ad interim des Forces armées congolaises FAC, Joseph Kabila contrôlait la DEMIAP (Détection Militaire des Activités Anti-Patrie; en fait anti-tutsi), ex-G2 détournée de sa mission fondamentale, pour devenir ex-SARM sous le maréchal Mobutu!A l'insu de Mzee Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila avait l'habitude de descendre, nuitamment, dans les geôles de la DEMIAP où il décidait de vie ou de mort des prisonniers congolais qu'il faisait exécuter sans jugement et sans pitié, surtout ceux qui critiquaient et militaient contre l'omniprésence des tutsis! Ci-après, ces quelques faits avérés qui ne doivent pas passer à côté de l'histoire.

1. Joseph Kabila se souvient-il encore, aujourd'hui, du jour où, en fin de l'année 2000, à 5 heures du matin, chez le général Silvestre Lwesha, chef d'Etat major général des forces armées congolaises FAC, Mzee Laurent Désiré Kabila avait raté de l'abattre en apprenant, amèrement des faits avérés de trahison, contre la RDCongo et les nombreux crimes dont Joseph Kabila était coupable et qu'il avait diligentés pour des raisons obscures? Il doit se souvenir des dernières paroles qu'il avait entendues de M'zée Laurent-Désiré Kabila, ce jour-là, s'adressant à son ami et confident le général Silvestre Lwesha: (swahili)« Unaona mambo nilikuambiaka ku Hewa bora, ya kwamba m'toto uyu (Joseph Kabila) si wangu!» Traduction en français (Tu vois ce que je te disais à Hewa Bora que cet enfant (Joseph Kabila) n'est pas le mien!)! Cette phrase était la dernière que Joseph Kabila avait entendu sortir de la bouche de Mzee sur lui! C'était sa malédiction!

2. Joseph Kabila se souvient- il , aujourd'hui, du jour où, entre Août et septembre 1998, Kinshasa attaquée par les agresseurs ruando-ougandais, sous le couvert de Léonard She Okitundu alors ministre des droits humains instrumentalisé certainement, il s'était pris à cacher et à protéger les agresseurs tutsi rwandais? A Matadi, par exemple, n'avait-t-il pas abattu, froidement, un jeune congolais venu informer et montrer à la délégation de Joseph Kabila le lieu qui servait de cachette aux agresseurs tutsi ruandais en fuite?

3. Fin Août 1998, les agresseurs ruando-ougandais progressent vers Kinshasa, le Général Faustin Munene était nommé chef d'état major des Forces armées congolaises FAC, infestées des militaires congolais traîtres au service des ruandais! Faustin Munene, prit l'initiative d'aller barrer la route aux agresseurs à Mbanza Ngungu!

Joseph Kabila, très certainement en connivence avec les agresseurs rwandais qui (on a compris aujourd'hui), l'avaient positionné derrière eux comme ''cheval de Troie'', avait fait répandre des allégations mensongères selon lesquelles le chef d'état major général des Forces armées congolaises, le commandant Faustin Munene était parti rejoindre la rébellion au Bas-Congo!

Chef d'état major des forces terrestres, Joseph Kabila avait dépêché, à l'insu de M'zée Laurent-Désiré Kabila, des militaires pour, soit-disant, aller arrêter le commandant Faustin Munene!

Mais derrière cet ordre donné, la consigne était de le trouver et de l'abattre sur le champ! Mais le commandant Faustin Munene put échapper à la mort diligentée par Joseph Kabila!

C'était en 1998!

4. Avant cette agression du 02 Août 1998, Joseph Kabila était parfaitement au courant du complot ourdi par les tutsi consistant à assassiner Etienne Tshisekedi dans le but de faire porter la responsabilité de ce crime à Mzee Laurent Désiré Kabila! Pour éviter cette catastrophe et faire échec à ce plan machiavélique, ce dernier confia au général Faustin Munene, en qui il avait totalement confiance, et pas à Joseph Kabila qui était et travaillait avec le ruandais James Kaberebe, la délicate mission d'exfiltrer Etienne Tshisekedi pour le protéger des tueurs rwandais qui étaient prêts à agir ce jour-là!

Faustin Munene, alors vice-ministre à la sécurité, réussi la mission lui confiée par M'zée Laurent-Désiré Kabila en mettant en sécurité Etienne Tshisekedi à Kabeya Kamwanga au Kasaï oriental! Omer N'kamba de l'UDPS y était gouverneur à cette époque!

5. En début de la première partie de 1998, avant l'agression ruando-ougandaise, les rwandais avaient entrepris une campagne de diabolisation de la présence de l'armée angolaise, en accusant faussement les militaires angolais des exactions sur les populations! Ils avaient orchestré une grosse pression sur M'zée Laurent-Désiré Kabila en vue de l'obliger à se débarrasser du contingent militaire angolais!

En fait, la finalité de cette manoeuvre était d'éloigner l'Angola afin de disposer d'un champ libre pour mettre en exécution le plan qui avait abouti à l'agression faute de n'avoir pas réussi à faire partir du pouvoir M'zee Laurent Désiré Kabila! Sous pression, effectivement, le président L.D.Kabila avait missionné M'zée Pierre Victor Mpoyo, opposé à cette idée de départ des angolais, pour signifier cette demande au président angolais Eduardo Dos Santos! Faustin Munene, qui était aussi opposé au départ des contingents angolais, faisait partie de la délégation de Mpoyo Victor! Mais une taupe des rwandais s'était improvisée et imposée comme membre de cette délégation pour s'assurer de l'aboutissement et de la bonne marche du plan: c'était Joseph Kabila!

Récapitulatif sur les crimes et tentatives des crimes d'un psychopathe ''froid'' au pouvoir!

Chers compatriotes,
«Comprendre pour mieux se défendre et mieux choisir son camp» est la finalité première de cette causerie- réquisitoire qui concerne Joseph Kabila!

Il est impératif, aujourd'hui, de donner un éclairage sur le chapelet de zones d'ombre servant de voile pour masquer sa personnalité de criminel et ses actions néfastes contre la RD Congo et le peuple congolais! Voici un petit récapitulatif (qui n'est pas exhaustif) sur les crimes qui avaient servi de marche pieds au psychopathe.

1. Beaucoup d'encres ont coulé pour dénoncer la participation de Joseph Kabila aux massacres des hutu à Tingi-tingi réalisés par l'armée ruandaise tutsi qui opérait des incursions en RDCongo pour traquer les hutu en vue de les exterminer! Je ne vais pas m'attarder là-dessus parce que le rapport des Nations Unies est explicite sur cette affaire! De même sur les massacres de hutu à Mbandaka, à l'insu de M'zée Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila, sous la coupe du rwandais James Kabarebe chef d'état major général a.i. Des FAC, en a fait l'essentiel de son activité de chef d'état major général adjoint du rwandais!

2. Je ne reviens pas, non plus, en détails, sur les faits de trahison avérée de Joseph Kabila à l'Est de la République Démocratique du Congo notamment à Mushake où plus de 2000 militaires congolais avaient péri dans une embuscade du criminel rwandais Nkundabatware à la suite de la trahison et des contre-ordres délibérés donnés par son homme de main Amissi dit tango fort, chef d'état major des forces terrestres dépêché au Nord Kivu pour saboter l'offensive des FARDC préparée en vue de mettre un terme à l'aventure Nkundabatware! La suite vous la connaissez: bien que coupable de trahison et amené manu militari à Kinshasa, Amissi était relâché sur ordre de la soit disant haute hiérarchie et il occupe, toujours et aujourd'hui, son poste de chef EM des forces terrestres!

Revenons en arrière pour rappeler l'épisode de M'Pweto où Joseph Kabila avait chié sur tous les efforts et les sacrifices consentis par M'zée Laurent-Désiré Kabila pour défendre le territoire national!

Effectivement, après avoir assassiné le commandant Anselme Masasu, Joseph Kabila, en connivence avec James Kabarebe qui y était présent, avait donné l'ordre de ne pas payer les militaires, d'abandonner leurs positions, les blessés et tout le stock d'armements! D'ailleurs, M'zée Laurent-Désiré Kabila avait ordonné d'arrêter Joseph Kabila pour être traduit devant la cour d'ordre militaire!

3. La liste de crimes dont la responsabilité directe ou indirecte incombe à Joseph Kabila est longue:

- Le résistant-patriote-combattant Armand Tungulu Mudiandambu a été victime d'un assassinat, pour avoir été abattu lâchement, par arme et à bout portant par Joseph Kabila lui-même parce que, pour exprimer le ras le bol face à la dictature totalitaire, Armand Tungulu avait jeté une pierre sur le cortège présidentiel de Joseph Kabila! Au lieu de le traduire devant la justice, en véritable psychopathe, Joseph Kabila imposa sa justice en le condamnant à mort sans jugement!

- Les militants des droits de l'homme Floribert Chebeya Bahizire ainsi que Fidèle Bazana , victimes d'un lâche assassinat dans l'enceinte de l'inspection générale de la police par les hommes de main rompus dans les crimes de cette nature et la dissimulation des forfaits criminels commandités par la soit-disant haute hiérarchie pour enfumer les pistes qui mènent à Joseph Kabila!

- La liste de journalistes assassinés qui avaient osé dénoncer le despotisme ambiant en RDCongo et dévoiler les dossiers fumeux du pouvoir de la terreur de Joseph Kabila est longue: Pascal Kabungulu(1er juillet 2005 Bukavu); Franck Ngyke Kangundu(3 novembre 2005 Kinshasa); Louis Mwamba Bapuwa (8 juillet 2006 Kinshasa); Serge Masheshe Kasole( 13 juin 2007 Bukavu), Patrick Kikuku Wilungula(9 août 2007 Goma), Dedicace Namujimbo(21novembre 2008 Bukavu); Bruno Koko Chirambiza(23 août 2009 Bukavu); Patient Chebeya Bankome(5 avril 2010 Beni); Kambale Musonia(21juin 2011 Goma); cette liste n'est pas exhaustive! Des menaces de mort continuent à peser sur tous ceux qui osent....

- De nombreux officiers congolais de l'armée et de la police, s'ils n'étaient ou ne sont pas empoisonnés, ils sont accusés faussement des faits qu'ils n'avaient ou n'ont pas commis et jetés en prison où nombreux d'entre eux ont été ou sont liquidés, assassinés par des exécutions sommaires! Des astuces machiavéliques comme celle par laquelle certains médecins ou infirmiers véreux engagés comme hommes de main par le pouvoir de Joseph Kabila pour tuer sous prétexte de donner des soins aux prisonniers, empoisonnent ceux qui sont ciblés! Des vaillants combattants congolais comme les généraux Mbunza Mabe, Mufu Ndenga sont morts par empoisonnement! D'autres officiers congolais des FARDC, non soumis à la dictature ambiante, sont dans le collimateur de Joseph Kabila et courent le risque d'être éliminé physiquement à tout moment!

Les camarades de M'zée Laurent-Désiré Kabila qui étaient soupçonnés d'avoir afficher une certaine réticence à l'égard de la dictature de Joseph Kabila ou qui en savaient trop, étaient poussés délibérément au dénuement total ou, en cas de maladie, négligés et abandonnés jusqu'à ce que mort s'en suit! C'était le cas de M'zée Séverin Kabwe! Le camarade Pierre Yambuya Kibesi qui dirigeait la DGM (Direction générale des migrations) avait échappé, de justesse, à une mort certaine commanditée par Joseph Kabila qui avait décidé de se débarrasser de lui afin de prendre le contrôle total de cette institution en plaçant à sa tête des suppôts du pouvoir rwandais!

En définitive, chers compatriotes, l'histoire du monde nous révèle certains cas des dirigeants atteints de psychopathie notamment celle de Néron, empereur romain (54-68 après JC), une histoire édifiante pour les congolais! Néron avait commandité et programmé la destruction, par incendie, de la ville métropole de Rome (700.000 habitants) le 18 Juillet 64 après JC! Mon compatriote Djamba Hoye est mieux outillé que moi pour raconter cette épisode historique et mettre en exergue l'analogie entre cette leçon de l'histoire du monde et de ce qui précède concernant la psychopathie de Joseph Kabila. Du reste, cette épisode de la destruction de la ville de Rome me ramène à ces anecdotes concernant Joseph Kabila:

1°Joseph Kabila, exaspéré par le fait que ses hommes de main étaient incapables de mettre la main sur le général Faustin Munene en vue de l'assassiner, a déclaré: «Si Munene veut le pouvoir, il trouvera Kinshasa en poussière!» Cette phrase est celle d'un psychopathe qui a le pouvoir et qui n'hésitera pas à mettre en application ce qu'il dit: réduire Kinshasa en poussière!

2° Joseph Kabila aurait sauté sur l'ambassadeur des USA après que ce dernier l'eut acculé lors d'une discussion dans sa résidence,

3° Joseph Kabila, énervé lors d'une réunion avec ses ministres, les aurait menacés de mort par ces propos :« vous voulez me détruire? Savez-vous que je suis capable de vous tuer tous, laisser tout tomber et partir?»

L'usage du conditionnel est délibéré pour ouvrir des pistes d'investigation aux journalistes et chercheurs en histoire qui ne manqueront pas d'éclairer d'autres zones d'ombre sur Joseph Kabila!

Chers compatriotes, je n'ai pas l'habitude de perdre mon temps à m'acharner sans raison voire injustement contre un individu!

Mais, à la lumière de ce qui précède et par mon intime conviction, j'accuse, avec gravité, Joseph Kabila de complicité active d' assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila!

En tout état de cause, des faits probants corroborent cette accusation et j'en assume la responsabilité! Joseph Kabila est bien le Brutus par lequel il fut possible d'approcher M'zée Laurent- Désiré Kabila et de l'assassiner! Je vous remercie!

Jean Kalama-Ilunga
Amara
Amara


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Message  Tonton Ricos 4/10/2011, 4:16 pm

geetaime a écrit:Addendum au portrait de Joseph Kabila:

Jean KALAMA ILUNGA - Ancien conseiller culturel de M'zée Laurent-Désiré Kabila
Jean-kalama Ilunga déshabille Joseph Kabila, le qualifie de psychopathe et l'accuse de complicité active de l'assassinat de M'zée Laurent-Désiré Kabila !

Jean-Kalama Ilunga n'est pas un inconnu. L'ancien conseiller de M'zée Laurent-Désiré Kabila n'a pas sa langue dans sa poche n'est ni courtisan encore moins un partisan de la langue de bois. Le porte-parole de l'ARP du Général Faustin Munene va droit dans le but. C'est Jean-Kalama Ilunga qui avait déclaré sur Réveil-FM International que "Seul le Mzéeïsme équivaut au Kabilisme. Le Joséphisme est une invention frélatée de l'histoire ! On constate au Congo que le joséphisme est un melting-pot des dinosaures Mobutistes mangecrates et des mammouths mangeristes ventripotents. Dans un langage non diplomatique, Jean-Kalama fustige la dictature totalitaire et sanguinaire qui prévaut en République démocratique du Congo. Un psychopathe froid, tueur en série(serial killer) au sommet de l'Etat congolais depuis 11 ans ?

Chers compatriotes,
Mon fond culturel construit à partir de mon éducation de base, se traduisant par des valeurs que j'ai héritées de mes parents, confortées par l'instruction sur le savoir-vivre et le savoir-être en société, m'a toujours servi d'encadrement dans mes relations avec les autres! Le respect de l'autre et de la vie comme valeurs cardinales a toujours été, pour moi, une exigence!

J'aime la vérité, la justice et l'altruisme, même si, de temps en temps, ça me dessert! Loin de moi donc, tout sentiment exécrable de haine ou de jalousie envers qui que ce soit!

Chers compatriotes, pour moi, il ne se passe pas un seul jour sans que je ne pense, sans que je ne réfléchisse, sans que je m'interroge sur les causes à la base de la descente inexorable aux enfers de notre pays la République Démocratique du Congo! En tout état de cause, en République Démocratique du Congo, c'est la cause humaine qui ressort comme la variable essentielle de ce système de déchéance nationale!

En effet, après des recoupements sur des faits avérés, des témoignages crédibles et, depuis que les langues se délient de plus en plus, les secrets sont éventrés...la vérité est entrain de triompher!

Après avoir longuement réfléchi, effectivement, le constat est amer: Aujourd'hui, tout est clair: Depuis 11 ans, c'est un psychopathe froid, doublé d'un tueur en série qui pilote et qui trône au sommet de l'Etat de la République Démocratique du Congo à savoir Joseph kabila!

Ne vous méprenez pas, chers compatriotes, parce qu'au travers ce déshabillage de Joseph Kabila, ci-après, ce n'est pas un combat contre un individu, mais plutôt, contre le mal incarné par ce dernier qui nécessite d'être éradiqué pour sauver le Congo!

Qu'est- ce qu'un psychopathe ?

Très chers compatriotes,
Dire ce qui est vrai n'est pas diffamation et loin de moi toute tendance diffamatoire et injurieuse! ''Psychopathe'' n'est pas une injure, c'est la qualification d'une personne qui présente un trouble de comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime.

Voici quelques points qui caractérisent un psychopathe:

a) Le psychopathe ne ressent jamais de remords! Il rejette la faute sur des boucs émissaires, il culpabilise les autres et se fait passer pour victime! Il se fiche du mal qu'il fait à autrui, sa seule motivation étant d'arriver à ses fins!

b) Le psychopathe n'a pas d'empathie: il n'a ni amour, ni amitié, ni compassion pour les autres. Il est sadique. Il ment avec un aplomb déconcertant. S'il s'intéresse à quelqu'un, c'est parce que ce dernier a l'argent, du pouvoir, le prestige!L'empathie affichée pour besoin de la cause est toujours une mise en scène!

c) Le psychopathe est dominateur, il éprouve un besoin maladif de contrôler les personnes qui gravitent autour de lui qu'il perçoit comme des objets, des pions! Il s'entoure d'assistants dociles et traque tous ceux qui peuvent lui faire de l'ombre!

d) Le psychopathe est très arrogant, mais il a la capacité de dissimuler ce trait de personnalité déplaisante sous une fausse modestie! Il se perçoit comme un surhomme, un bienfaiteur, tout lui est dû! Sa démarche vers autrui, toujours intéressée, est souvent présentée comme une faveur, un cadeau!

e) Le psychopathe est manipulateur, mégalomane, paranoïaque, très agressif, fait souvent recours à des menaces. Rancunier, il traque férocement tous ceux qui, dans son entourage, ont compris à qui ils ont affaire et susceptibles de faire tomber le masque! Il n'hésite pas à tuer !....

Après observation et au regard des actes posés, une question: Joseph Kabila présente-t-il ces caractéristiques du psychopathe? Oui!

En effet, chers compatriotes,
L'approche de certains auteurs mettent en évidence d'autres caractéristiques narcissiques pathologiques notamment, la perception égocentrique de soi, l'omnipotence, voire le détachement émotionnel marqué qui inscrivent Joseph Kabila dans le carré des psychopathes!

En tout état de cause, par exemple, le fait d'infliger des mauvais traitements à sa famille ou aux proches, sans éprouver de culpabilité, est caractéristique du psychopathe! En se taisant, certains membres de la famille ou certains collaborateurs de Joseph Kabila couvrent le drame qui sévit au sommet de ''l'Etat congolais''!

Mais avec la fin, inéluctable, du régime qui se profile à l'horizon, les langues commencent à se délier! Joseph Kabila est un psychopathe dangereux à la tête de l'Etat! C'est un tueur en série( a serial killer)! N'en déplaisent à ses ''adorateurs'' et ''adoratrices'' intéressés par l'argent qu'ils tirent de cette ''relation'' avec le président de la république psychopathe qui les utilisent comme des pions!

Crimes et mode opératoire d'un malade mental dangereux à la tête de l'Etat congolais, qui s'ignore et se prend au sérieux!

Je ne me voile pas la face en admettant cette évidence! Rien qu'à jeter un coup d' oeil sur son addiction avérée à la drogue (secret de polichinelle) et à la trahison sans éprouver de culpabilité, Joseph Kabila présente de nombreux signes probants de psychopathie avancée! Par exemple, les crimes insidieux qu'il diligente tout en s'ingéniant à produire des artifices pour masquer sa responsabilité! Voire, ceux qui vivent à ses côtés, au quotidien, peuvent confirmer que Joseph Kabila ne supporte pas qu'une personne lui fasse de l'ombre, le contredise ni en sache trop!

Toutes les personnes soupçonnées ou prises en flagrant délit de commettre ces fautes de lèse-majesté sont mortes ou condamnées à mourir! Quel est son mode opératoire? Joseph Kabila décide de l'élimination physique d'une personne! Ses hommes de main (je ne les cite pas) peaufinent le mode opératoire et mobilisent les outils nécessaires!

Le tueur potentiel (homme ou femme) reçoit des promesses alléchantes de nomination à un poste, il reçoit une partie de l'argent pour exécuter la mission criminelle par empoisonnement ou autre! Dès que la mission est accomplie, un autre tueur est missionné pour tuer le premier tueur en vue de couper le fil conducteur qui mène au commanditaire! C'est ainsi qu'il y a des morts inexpliqués autour de Joseph Kabila!

La famille de M'zée Laurent Désiré Kabila, première victime de la psychopathie de Joseph Kabila!

Chers compatriotes,
Un psychopathe est enclin à faire subir des mauvais traitements à sa famille sans aucune compassion! Manifester des émotions est, pour lui, un signe de faiblesse et de la déchéance de son influence sur autrui! On retrouve ces signes caractéristiques du psychopathe dans le comportement au quotidien de Joseph Kabila vis à vis de la famille de M'zée Laurent Désiré Kabila et les autres enfants déclarés de ce dernier, traqués et obligés de se cacher!

A titre d'exemples, j'ai retenu les deux cas dramatiques ci-après:

1° Espérance Mukalay, la soeur cadette de M'zée Laurent-Désiré Kabila, assassinée mystérieusement par balle le 15 Juin 2005 à Lubumbashi par un soit-disant garde du corps, était, en fin de compte, après recoupement, victime du cynisme pathologique de Joseph Kabila.

En effet, Espérance témoignait publiquement la non-filiation biologique de Joseph Kabila à son frére ainé M'zée Laurent-Désiré Kabila! En plus, elle réclamait ouvertement la restitution à leur famille des biens de ce dernier confisqués par Joseph Kabila! Espérance Mukalayi était assassinée!

2° Aimée Kabila, la fille de Mzee Laurent Désiré Kabila, ''demi-soeur'' à Joseph Kabila est sauvagement assassinée le 16 Juin 2008 à Kinshasa dans sa résidence au Mont-Ngafula par des militaires de la garde présidentielle GSSP, reconnaissables par leurs tenues!

Avant cette date, la fille de M'zée se sentait menacer de mort!

Elle avait même alerté la MONUC afin qu'elle lui assura la protection! Comme sa tante Espérance, la soeur cadette de M'zée Laurent Désiré Kabila, Aimée Kabila revendiquait aussi clairement la restitution des biens de son défunt père confisqués par Joseph Kabila et la maisonnée complice sur laquelle trône mama Sifa Mahanya soupçonnée d'avoir piloté cette mise à mort de la fille de Mzee Kabila! Maman Sifa Mahanya et Aimée Kabila vivaient à couteaux tirés! Comme sa tante, Aimée Kabila était assassinée par balle!

En résumé, les deux personnes assassinées étaient toutes deux parentes directes à M'zée Laurent Désiré Kabila à savoir l'une soeur et l'autre fille! Elles étaient toutes deux assassinées par balle!

Elles étaient toutes deux déterminées à exiger à Joseph Kabila la restitution des biens de M'zée!

Comble de cynisme! Chers compatriotes, dans un procès monté de toutes pièces à Lubumbashi sur l'assassinat d'Espérance, l' Etat congolais était condamné à indemniser ''la famille de Mzee Kabila qui s'était constituée partie civile'', de payer 25 millions de dollars à titre de dommages et intérêts!

Cette somme aurait été défalquée du trésor public et la famille de M'zée Laurent-Désiré Kabila n'avait jamais vu la couleur de l'argent de cette indemnisation.

Joseph Kabila terrorise toute la famille de M'zée si bien que personne ne peut lui rappeler ce contentieux familial de peur d'être assassinée! Concernant l'assassinat d'Aimée Kabila, le déni de l'individualité d'autrui manifesté par Joseph Kabila lorsque ses hommes de main se mirent à dénier à Aimée la filiation à M'zée Laurent-Désiré Kabila par un montage historique farfelu, confirme l'état de psychopathe de Joseph Kabila!

Cynique et dépourvu de compassion, pendant qu'il était à Goma, insensible à ce drame, affichant une insensibilité hallucinante, une indifférence criminelle, Joseph Kabila avait interdit aux autres membres de la famille de M'zée Laurent-Désiré Kabila de participer aux obsèques de leur parente Aimée Kabila!

Aucune enquête sérieuse n'a été diligentée pour faire éclater la vérité! Ce dossier était, délibérément, clos! Pas de criminels pourtant connus! Pas de plaignant, le ministère public étant caporalisé par le pouvoir! Pas de partie civile! Rien!

Le psychopathe avait frappé et gagné! Dictature totalitaire oblige!

Psychopathie, trahison, pouvoir et crimes: Rétrospective sur le parcours d'un psychopathe criminel jusqu'au sommet du pouvoir en RD Congo:

Chers compatriotes,
Depuis le 17 Mai 1997, Joseph Kabila avait choisi son camp, celui de jouer pour le Rwanda contre la RD Congo!

Adjoint du rwandais James Kabarebe, chef d'état major général ad interim des Forces armées congolaises FAC, Joseph Kabila contrôlait la DEMIAP (Détection Militaire des Activités Anti-Patrie; en fait anti-tutsi), ex-G2 détournée de sa mission fondamentale, pour devenir ex-SARM sous le maréchal Mobutu!A l'insu de Mzee Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila avait l'habitude de descendre, nuitamment, dans les geôles de la DEMIAP où il décidait de vie ou de mort des prisonniers congolais qu'il faisait exécuter sans jugement et sans pitié, surtout ceux qui critiquaient et militaient contre l'omniprésence des tutsis! Ci-après, ces quelques faits avérés qui ne doivent pas passer à côté de l'histoire.

1. Joseph Kabila se souvient-il encore, aujourd'hui, du jour où, en fin de l'année 2000, à 5 heures du matin, chez le général Silvestre Lwesha, chef d'Etat major général des forces armées congolaises FAC, Mzee Laurent Désiré Kabila avait raté de l'abattre en apprenant, amèrement des faits avérés de trahison, contre la RDCongo et les nombreux crimes dont Joseph Kabila était coupable et qu'il avait diligentés pour des raisons obscures? Il doit se souvenir des dernières paroles qu'il avait entendues de M'zée Laurent-Désiré Kabila, ce jour-là, s'adressant à son ami et confident le général Silvestre Lwesha: (swahili)« Unaona mambo nilikuambiaka ku Hewa bora, ya kwamba m'toto uyu (Joseph Kabila) si wangu!» Traduction en français (Tu vois ce que je te disais à Hewa Bora que cet enfant (Joseph Kabila) n'est pas le mien!)! Cette phrase était la dernière que Joseph Kabila avait entendu sortir de la bouche de Mzee sur lui! C'était sa malédiction!

2. Joseph Kabila se souvient- il , aujourd'hui, du jour où, entre Août et septembre 1998, Kinshasa attaquée par les agresseurs ruando-ougandais, sous le couvert de Léonard She Okitundu alors ministre des droits humains instrumentalisé certainement, il s'était pris à cacher et à protéger les agresseurs tutsi rwandais? A Matadi, par exemple, n'avait-t-il pas abattu, froidement, un jeune congolais venu informer et montrer à la délégation de Joseph Kabila le lieu qui servait de cachette aux agresseurs tutsi ruandais en fuite?

3. Fin Août 1998, les agresseurs ruando-ougandais progressent vers Kinshasa, le Général Faustin Munene était nommé chef d'état major des Forces armées congolaises FAC, infestées des militaires congolais traîtres au service des ruandais! Faustin Munene, prit l'initiative d'aller barrer la route aux agresseurs à Mbanza Ngungu!

Joseph Kabila, très certainement en connivence avec les agresseurs rwandais qui (on a compris aujourd'hui), l'avaient positionné derrière eux comme ''cheval de Troie'', avait fait répandre des allégations mensongères selon lesquelles le chef d'état major général des Forces armées congolaises, le commandant Faustin Munene était parti rejoindre la rébellion au Bas-Congo!

Chef d'état major des forces terrestres, Joseph Kabila avait dépêché, à l'insu de M'zée Laurent-Désiré Kabila, des militaires pour, soit-disant, aller arrêter le commandant Faustin Munene!

Mais derrière cet ordre donné, la consigne était de le trouver et de l'abattre sur le champ! Mais le commandant Faustin Munene put échapper à la mort diligentée par Joseph Kabila!

C'était en 1998!

4. Avant cette agression du 02 Août 1998, Joseph Kabila était parfaitement au courant du complot ourdi par les tutsi consistant à assassiner Etienne Tshisekedi dans le but de faire porter la responsabilité de ce crime à Mzee Laurent Désiré Kabila! Pour éviter cette catastrophe et faire échec à ce plan machiavélique, ce dernier confia au général Faustin Munene, en qui il avait totalement confiance, et pas à Joseph Kabila qui était et travaillait avec le ruandais James Kaberebe, la délicate mission d'exfiltrer Etienne Tshisekedi pour le protéger des tueurs rwandais qui étaient prêts à agir ce jour-là!

Faustin Munene, alors vice-ministre à la sécurité, réussi la mission lui confiée par M'zée Laurent-Désiré Kabila en mettant en sécurité Etienne Tshisekedi à Kabeya Kamwanga au Kasaï oriental! Omer N'kamba de l'UDPS y était gouverneur à cette époque!

5. En début de la première partie de 1998, avant l'agression ruando-ougandaise, les rwandais avaient entrepris une campagne de diabolisation de la présence de l'armée angolaise, en accusant faussement les militaires angolais des exactions sur les populations! Ils avaient orchestré une grosse pression sur M'zée Laurent-Désiré Kabila en vue de l'obliger à se débarrasser du contingent militaire angolais!

En fait, la finalité de cette manoeuvre était d'éloigner l'Angola afin de disposer d'un champ libre pour mettre en exécution le plan qui avait abouti à l'agression faute de n'avoir pas réussi à faire partir du pouvoir M'zee Laurent Désiré Kabila! Sous pression, effectivement, le président L.D.Kabila avait missionné M'zée Pierre Victor Mpoyo, opposé à cette idée de départ des angolais, pour signifier cette demande au président angolais Eduardo Dos Santos! Faustin Munene, qui était aussi opposé au départ des contingents angolais, faisait partie de la délégation de Mpoyo Victor! Mais une taupe des rwandais s'était improvisée et imposée comme membre de cette délégation pour s'assurer de l'aboutissement et de la bonne marche du plan: c'était Joseph Kabila!

Récapitulatif sur les crimes et tentatives des crimes d'un psychopathe ''froid'' au pouvoir!

Chers compatriotes,
«Comprendre pour mieux se défendre et mieux choisir son camp» est la finalité première de cette causerie- réquisitoire qui concerne Joseph Kabila!

Il est impératif, aujourd'hui, de donner un éclairage sur le chapelet de zones d'ombre servant de voile pour masquer sa personnalité de criminel et ses actions néfastes contre la RD Congo et le peuple congolais! Voici un petit récapitulatif (qui n'est pas exhaustif) sur les crimes qui avaient servi de marche pieds au psychopathe.

1. Beaucoup d'encres ont coulé pour dénoncer la participation de Joseph Kabila aux massacres des hutu à Tingi-tingi réalisés par l'armée ruandaise tutsi qui opérait des incursions en RDCongo pour traquer les hutu en vue de les exterminer! Je ne vais pas m'attarder là-dessus parce que le rapport des Nations Unies est explicite sur cette affaire! De même sur les massacres de hutu à Mbandaka, à l'insu de M'zée Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila, sous la coupe du rwandais James Kabarebe chef d'état major général a.i. Des FAC, en a fait l'essentiel de son activité de chef d'état major général adjoint du rwandais!

2. Je ne reviens pas, non plus, en détails, sur les faits de trahison avérée de Joseph Kabila à l'Est de la République Démocratique du Congo notamment à Mushake où plus de 2000 militaires congolais avaient péri dans une embuscade du criminel rwandais Nkundabatware à la suite de la trahison et des contre-ordres délibérés donnés par son homme de main Amissi dit tango fort, chef d'état major des forces terrestres dépêché au Nord Kivu pour saboter l'offensive des FARDC préparée en vue de mettre un terme à l'aventure Nkundabatware! La suite vous la connaissez: bien que coupable de trahison et amené manu militari à Kinshasa, Amissi était relâché sur ordre de la soit disant haute hiérarchie et il occupe, toujours et aujourd'hui, son poste de chef EM des forces terrestres!

Revenons en arrière pour rappeler l'épisode de M'Pweto où Joseph Kabila avait chié sur tous les efforts et les sacrifices consentis par M'zée Laurent-Désiré Kabila pour défendre le territoire national!

Effectivement, après avoir assassiné le commandant Anselme Masasu, Joseph Kabila, en connivence avec James Kabarebe qui y était présent, avait donné l'ordre de ne pas payer les militaires, d'abandonner leurs positions, les blessés et tout le stock d'armements! D'ailleurs, M'zée Laurent-Désiré Kabila avait ordonné d'arrêter Joseph Kabila pour être traduit devant la cour d'ordre militaire!

3. La liste de crimes dont la responsabilité directe ou indirecte incombe à Joseph Kabila est longue:

- Le résistant-patriote-combattant Armand Tungulu Mudiandambu a été victime d'un assassinat, pour avoir été abattu lâchement, par arme et à bout portant par Joseph Kabila lui-même parce que, pour exprimer le ras le bol face à la dictature totalitaire, Armand Tungulu avait jeté une pierre sur le cortège présidentiel de Joseph Kabila! Au lieu de le traduire devant la justice, en véritable psychopathe, Joseph Kabila imposa sa justice en le condamnant à mort sans jugement!

- Les militants des droits de l'homme Floribert Chebeya Bahizire ainsi que Fidèle Bazana , victimes d'un lâche assassinat dans l'enceinte de l'inspection générale de la police par les hommes de main rompus dans les crimes de cette nature et la dissimulation des forfaits criminels commandités par la soit-disant haute hiérarchie pour enfumer les pistes qui mènent à Joseph Kabila!

- La liste de journalistes assassinés qui avaient osé dénoncer le despotisme ambiant en RDCongo et dévoiler les dossiers fumeux du pouvoir de la terreur de Joseph Kabila est longue: Pascal Kabungulu(1er juillet 2005 Bukavu); Franck Ngyke Kangundu(3 novembre 2005 Kinshasa); Louis Mwamba Bapuwa (8 juillet 2006 Kinshasa); Serge Masheshe Kasole( 13 juin 2007 Bukavu), Patrick Kikuku Wilungula(9 août 2007 Goma), Dedicace Namujimbo(21novembre 2008 Bukavu); Bruno Koko Chirambiza(23 août 2009 Bukavu); Patient Chebeya Bankome(5 avril 2010 Beni); Kambale Musonia(21juin 2011 Goma); cette liste n'est pas exhaustive! Des menaces de mort continuent à peser sur tous ceux qui osent....

- De nombreux officiers congolais de l'armée et de la police, s'ils n'étaient ou ne sont pas empoisonnés, ils sont accusés faussement des faits qu'ils n'avaient ou n'ont pas commis et jetés en prison où nombreux d'entre eux ont été ou sont liquidés, assassinés par des exécutions sommaires! Des astuces machiavéliques comme celle par laquelle certains médecins ou infirmiers véreux engagés comme hommes de main par le pouvoir de Joseph Kabila pour tuer sous prétexte de donner des soins aux prisonniers, empoisonnent ceux qui sont ciblés! Des vaillants combattants congolais comme les généraux Mbunza Mabe, Mufu Ndenga sont morts par empoisonnement! D'autres officiers congolais des FARDC, non soumis à la dictature ambiante, sont dans le collimateur de Joseph Kabila et courent le risque d'être éliminé physiquement à tout moment!

Les camarades de M'zée Laurent-Désiré Kabila qui étaient soupçonnés d'avoir afficher une certaine réticence à l'égard de la dictature de Joseph Kabila ou qui en savaient trop, étaient poussés délibérément au dénuement total ou, en cas de maladie, négligés et abandonnés jusqu'à ce que mort s'en suit! C'était le cas de M'zée Séverin Kabwe! Le camarade Pierre Yambuya Kibesi qui dirigeait la DGM (Direction générale des migrations) avait échappé, de justesse, à une mort certaine commanditée par Joseph Kabila qui avait décidé de se débarrasser de lui afin de prendre le contrôle total de cette institution en plaçant à sa tête des suppôts du pouvoir rwandais!

En définitive, chers compatriotes, l'histoire du monde nous révèle certains cas des dirigeants atteints de psychopathie notamment celle de Néron, empereur romain (54-68 après JC), une histoire édifiante pour les congolais! Néron avait commandité et programmé la destruction, par incendie, de la ville métropole de Rome (700.000 habitants) le 18 Juillet 64 après JC! Mon compatriote Djamba Hoye est mieux outillé que moi pour raconter cette épisode historique et mettre en exergue l'analogie entre cette leçon de l'histoire du monde et de ce qui précède concernant la psychopathie de Joseph Kabila. Du reste, cette épisode de la destruction de la ville de Rome me ramène à ces anecdotes concernant Joseph Kabila:

1°Joseph Kabila, exaspéré par le fait que ses hommes de main étaient incapables de mettre la main sur le général Faustin Munene en vue de l'assassiner, a déclaré: «Si Munene veut le pouvoir, il trouvera Kinshasa en poussière!» Cette phrase est celle d'un psychopathe qui a le pouvoir et qui n'hésitera pas à mettre en application ce qu'il dit: réduire Kinshasa en poussière!

2° Joseph Kabila aurait sauté sur l'ambassadeur des USA après que ce dernier l'eut acculé lors d'une discussion dans sa résidence,

3° Joseph Kabila, énervé lors d'une réunion avec ses ministres, les aurait menacés de mort par ces propos :« vous voulez me détruire? Savez-vous que je suis capable de vous tuer tous, laisser tout tomber et partir?»

L'usage du conditionnel est délibéré pour ouvrir des pistes d'investigation aux journalistes et chercheurs en histoire qui ne manqueront pas d'éclairer d'autres zones d'ombre sur Joseph Kabila!

Chers compatriotes, je n'ai pas l'habitude de perdre mon temps à m'acharner sans raison voire injustement contre un individu!

Mais, à la lumière de ce qui précède et par mon intime conviction, j'accuse, avec gravité, Joseph Kabila de complicité active d' assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila!

En tout état de cause, des faits probants corroborent cette accusation et j'en assume la responsabilité! Joseph Kabila est bien le Brutus par lequel il fut possible d'approcher M'zée Laurent- Désiré Kabila et de l'assassiner! Je vous remercie!

Jean Kalama-Ilunga

Mais c'est la faute de LD Kabila,si ce psychopathe est aujourd'hui president de la republique démocratique du Congo.

Tonton Ricos


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Message  Amara 14/10/2011, 6:35 pm

Tonton Ricos a écrit:
geetaime a écrit:Addendum au portrait de Joseph Kabila:

Jean KALAMA ILUNGA - Ancien conseiller culturel de M'zée Laurent-Désiré Kabila
Jean-kalama Ilunga déshabille Joseph Kabila, le qualifie de psychopathe et l'accuse de complicité active de l'assassinat de M'zée Laurent-Désiré Kabila !

Jean-Kalama Ilunga n'est pas un inconnu. L'ancien conseiller de M'zée Laurent-Désiré Kabila n'a pas sa langue dans sa poche n'est ni courtisan encore moins un partisan de la langue de bois. Le porte-parole de l'ARP du Général Faustin Munene va droit dans le but. C'est Jean-Kalama Ilunga qui avait déclaré sur Réveil-FM International que "Seul le Mzéeïsme équivaut au Kabilisme. Le Joséphisme est une invention frélatée de l'histoire ! On constate au Congo que le joséphisme est un melting-pot des dinosaures Mobutistes mangecrates et des mammouths mangeristes ventripotents. Dans un langage non diplomatique, Jean-Kalama fustige la dictature totalitaire et sanguinaire qui prévaut en République démocratique du Congo. Un psychopathe froid, tueur en série(serial killer) au sommet de l'Etat congolais depuis 11 ans ?

Chers compatriotes,
Mon fond culturel construit à partir de mon éducation de base, se traduisant par des valeurs que j'ai héritées de mes parents, confortées par l'instruction sur le savoir-vivre et le savoir-être en société, m'a toujours servi d'encadrement dans mes relations avec les autres! Le respect de l'autre et de la vie comme valeurs cardinales a toujours été, pour moi, une exigence!

J'aime la vérité, la justice et l'altruisme, même si, de temps en temps, ça me dessert! Loin de moi donc, tout sentiment exécrable de haine ou de jalousie envers qui que ce soit!

Chers compatriotes, pour moi, il ne se passe pas un seul jour sans que je ne pense, sans que je ne réfléchisse, sans que je m'interroge sur les causes à la base de la descente inexorable aux enfers de notre pays la République Démocratique du Congo! En tout état de cause, en République Démocratique du Congo, c'est la cause humaine qui ressort comme la variable essentielle de ce système de déchéance nationale!

En effet, après des recoupements sur des faits avérés, des témoignages crédibles et, depuis que les langues se délient de plus en plus, les secrets sont éventrés...la vérité est entrain de triompher!

Après avoir longuement réfléchi, effectivement, le constat est amer: Aujourd'hui, tout est clair: Depuis 11 ans, c'est un psychopathe froid, doublé d'un tueur en série qui pilote et qui trône au sommet de l'Etat de la République Démocratique du Congo à savoir Joseph kabila!

Ne vous méprenez pas, chers compatriotes, parce qu'au travers ce déshabillage de Joseph Kabila, ci-après, ce n'est pas un combat contre un individu, mais plutôt, contre le mal incarné par ce dernier qui nécessite d'être éradiqué pour sauver le Congo!

Qu'est- ce qu'un psychopathe ?

Très chers compatriotes,
Dire ce qui est vrai n'est pas diffamation et loin de moi toute tendance diffamatoire et injurieuse! ''Psychopathe'' n'est pas une injure, c'est la qualification d'une personne qui présente un trouble de comportement caractérisé par le déni de l'individualité d'autrui et un comportement généralement impulsif et antisocial pouvant aller jusqu'au crime.

Voici quelques points qui caractérisent un psychopathe:

a) Le psychopathe ne ressent jamais de remords! Il rejette la faute sur des boucs émissaires, il culpabilise les autres et se fait passer pour victime! Il se fiche du mal qu'il fait à autrui, sa seule motivation étant d'arriver à ses fins!

b) Le psychopathe n'a pas d'empathie: il n'a ni amour, ni amitié, ni compassion pour les autres. Il est sadique. Il ment avec un aplomb déconcertant. S'il s'intéresse à quelqu'un, c'est parce que ce dernier a l'argent, du pouvoir, le prestige!L'empathie affichée pour besoin de la cause est toujours une mise en scène!

c) Le psychopathe est dominateur, il éprouve un besoin maladif de contrôler les personnes qui gravitent autour de lui qu'il perçoit comme des objets, des pions! Il s'entoure d'assistants dociles et traque tous ceux qui peuvent lui faire de l'ombre!

d) Le psychopathe est très arrogant, mais il a la capacité de dissimuler ce trait de personnalité déplaisante sous une fausse modestie! Il se perçoit comme un surhomme, un bienfaiteur, tout lui est dû! Sa démarche vers autrui, toujours intéressée, est souvent présentée comme une faveur, un cadeau!

e) Le psychopathe est manipulateur, mégalomane, paranoïaque, très agressif, fait souvent recours à des menaces. Rancunier, il traque férocement tous ceux qui, dans son entourage, ont compris à qui ils ont affaire et susceptibles de faire tomber le masque! Il n'hésite pas à tuer !....

Après observation et au regard des actes posés, une question: Joseph Kabila présente-t-il ces caractéristiques du psychopathe? Oui!

En effet, chers compatriotes,
L'approche de certains auteurs mettent en évidence d'autres caractéristiques narcissiques pathologiques notamment, la perception égocentrique de soi, l'omnipotence, voire le détachement émotionnel marqué qui inscrivent Joseph Kabila dans le carré des psychopathes!

En tout état de cause, par exemple, le fait d'infliger des mauvais traitements à sa famille ou aux proches, sans éprouver de culpabilité, est caractéristique du psychopathe! En se taisant, certains membres de la famille ou certains collaborateurs de Joseph Kabila couvrent le drame qui sévit au sommet de ''l'Etat congolais''!

Mais avec la fin, inéluctable, du régime qui se profile à l'horizon, les langues commencent à se délier! Joseph Kabila est un psychopathe dangereux à la tête de l'Etat! C'est un tueur en série( a serial killer)! N'en déplaisent à ses ''adorateurs'' et ''adoratrices'' intéressés par l'argent qu'ils tirent de cette ''relation'' avec le président de la république psychopathe qui les utilisent comme des pions!

Crimes et mode opératoire d'un malade mental dangereux à la tête de l'Etat congolais, qui s'ignore et se prend au sérieux!

Je ne me voile pas la face en admettant cette évidence! Rien qu'à jeter un coup d' oeil sur son addiction avérée à la drogue (secret de polichinelle) et à la trahison sans éprouver de culpabilité, Joseph Kabila présente de nombreux signes probants de psychopathie avancée! Par exemple, les crimes insidieux qu'il diligente tout en s'ingéniant à produire des artifices pour masquer sa responsabilité! Voire, ceux qui vivent à ses côtés, au quotidien, peuvent confirmer que Joseph Kabila ne supporte pas qu'une personne lui fasse de l'ombre, le contredise ni en sache trop!

Toutes les personnes soupçonnées ou prises en flagrant délit de commettre ces fautes de lèse-majesté sont mortes ou condamnées à mourir! Quel est son mode opératoire? Joseph Kabila décide de l'élimination physique d'une personne! Ses hommes de main (je ne les cite pas) peaufinent le mode opératoire et mobilisent les outils nécessaires!

Le tueur potentiel (homme ou femme) reçoit des promesses alléchantes de nomination à un poste, il reçoit une partie de l'argent pour exécuter la mission criminelle par empoisonnement ou autre! Dès que la mission est accomplie, un autre tueur est missionné pour tuer le premier tueur en vue de couper le fil conducteur qui mène au commanditaire! C'est ainsi qu'il y a des morts inexpliqués autour de Joseph Kabila!

La famille de M'zée Laurent Désiré Kabila, première victime de la psychopathie de Joseph Kabila!

Chers compatriotes,
Un psychopathe est enclin à faire subir des mauvais traitements à sa famille sans aucune compassion! Manifester des émotions est, pour lui, un signe de faiblesse et de la déchéance de son influence sur autrui! On retrouve ces signes caractéristiques du psychopathe dans le comportement au quotidien de Joseph Kabila vis à vis de la famille de M'zée Laurent Désiré Kabila et les autres enfants déclarés de ce dernier, traqués et obligés de se cacher!

A titre d'exemples, j'ai retenu les deux cas dramatiques ci-après:

1° Espérance Mukalay, la soeur cadette de M'zée Laurent-Désiré Kabila, assassinée mystérieusement par balle le 15 Juin 2005 à Lubumbashi par un soit-disant garde du corps, était, en fin de compte, après recoupement, victime du cynisme pathologique de Joseph Kabila.

En effet, Espérance témoignait publiquement la non-filiation biologique de Joseph Kabila à son frére ainé M'zée Laurent-Désiré Kabila! En plus, elle réclamait ouvertement la restitution à leur famille des biens de ce dernier confisqués par Joseph Kabila! Espérance Mukalayi était assassinée!

2° Aimée Kabila, la fille de Mzee Laurent Désiré Kabila, ''demi-soeur'' à Joseph Kabila est sauvagement assassinée le 16 Juin 2008 à Kinshasa dans sa résidence au Mont-Ngafula par des militaires de la garde présidentielle GSSP, reconnaissables par leurs tenues!

Avant cette date, la fille de M'zée se sentait menacer de mort!

Elle avait même alerté la MONUC afin qu'elle lui assura la protection! Comme sa tante Espérance, la soeur cadette de M'zée Laurent Désiré Kabila, Aimée Kabila revendiquait aussi clairement la restitution des biens de son défunt père confisqués par Joseph Kabila et la maisonnée complice sur laquelle trône mama Sifa Mahanya soupçonnée d'avoir piloté cette mise à mort de la fille de Mzee Kabila! Maman Sifa Mahanya et Aimée Kabila vivaient à couteaux tirés! Comme sa tante, Aimée Kabila était assassinée par balle!

En résumé, les deux personnes assassinées étaient toutes deux parentes directes à M'zée Laurent Désiré Kabila à savoir l'une soeur et l'autre fille! Elles étaient toutes deux assassinées par balle!

Elles étaient toutes deux déterminées à exiger à Joseph Kabila la restitution des biens de M'zée!

Comble de cynisme! Chers compatriotes, dans un procès monté de toutes pièces à Lubumbashi sur l'assassinat d'Espérance, l' Etat congolais était condamné à indemniser ''la famille de Mzee Kabila qui s'était constituée partie civile'', de payer 25 millions de dollars à titre de dommages et intérêts!

Cette somme aurait été défalquée du trésor public et la famille de M'zée Laurent-Désiré Kabila n'avait jamais vu la couleur de l'argent de cette indemnisation.

Joseph Kabila terrorise toute la famille de M'zée si bien que personne ne peut lui rappeler ce contentieux familial de peur d'être assassinée! Concernant l'assassinat d'Aimée Kabila, le déni de l'individualité d'autrui manifesté par Joseph Kabila lorsque ses hommes de main se mirent à dénier à Aimée la filiation à M'zée Laurent-Désiré Kabila par un montage historique farfelu, confirme l'état de psychopathe de Joseph Kabila!

Cynique et dépourvu de compassion, pendant qu'il était à Goma, insensible à ce drame, affichant une insensibilité hallucinante, une indifférence criminelle, Joseph Kabila avait interdit aux autres membres de la famille de M'zée Laurent-Désiré Kabila de participer aux obsèques de leur parente Aimée Kabila!

Aucune enquête sérieuse n'a été diligentée pour faire éclater la vérité! Ce dossier était, délibérément, clos! Pas de criminels pourtant connus! Pas de plaignant, le ministère public étant caporalisé par le pouvoir! Pas de partie civile! Rien!

Le psychopathe avait frappé et gagné! Dictature totalitaire oblige!

Psychopathie, trahison, pouvoir et crimes: Rétrospective sur le parcours d'un psychopathe criminel jusqu'au sommet du pouvoir en RD Congo:

Chers compatriotes,
Depuis le 17 Mai 1997, Joseph Kabila avait choisi son camp, celui de jouer pour le Rwanda contre la RD Congo!

Adjoint du rwandais James Kabarebe, chef d'état major général ad interim des Forces armées congolaises FAC, Joseph Kabila contrôlait la DEMIAP (Détection Militaire des Activités Anti-Patrie; en fait anti-tutsi), ex-G2 détournée de sa mission fondamentale, pour devenir ex-SARM sous le maréchal Mobutu!A l'insu de Mzee Laurent Désiré Kabila, Joseph Kabila avait l'habitude de descendre, nuitamment, dans les geôles de la DEMIAP où il décidait de vie ou de mort des prisonniers congolais qu'il faisait exécuter sans jugement et sans pitié, surtout ceux qui critiquaient et militaient contre l'omniprésence des tutsis! Ci-après, ces quelques faits avérés qui ne doivent pas passer à côté de l'histoire.

1. Joseph Kabila se souvient-il encore, aujourd'hui, du jour où, en fin de l'année 2000, à 5 heures du matin, chez le général Silvestre Lwesha, chef d'Etat major général des forces armées congolaises FAC, Mzee Laurent Désiré Kabila avait raté de l'abattre en apprenant, amèrement des faits avérés de trahison, contre la RDCongo et les nombreux crimes dont Joseph Kabila était coupable et qu'il avait diligentés pour des raisons obscures? Il doit se souvenir des dernières paroles qu'il avait entendues de M'zée Laurent-Désiré Kabila, ce jour-là, s'adressant à son ami et confident le général Silvestre Lwesha: (swahili)« Unaona mambo nilikuambiaka ku Hewa bora, ya kwamba m'toto uyu (Joseph Kabila) si wangu!» Traduction en français (Tu vois ce que je te disais à Hewa Bora que cet enfant (Joseph Kabila) n'est pas le mien!)! Cette phrase était la dernière que Joseph Kabila avait entendu sortir de la bouche de Mzee sur lui! C'était sa malédiction!

2. Joseph Kabila se souvient- il , aujourd'hui, du jour où, entre Août et septembre 1998, Kinshasa attaquée par les agresseurs ruando-ougandais, sous le couvert de Léonard She Okitundu alors ministre des droits humains instrumentalisé certainement, il s'était pris à cacher et à protéger les agresseurs tutsi rwandais? A Matadi, par exemple, n'avait-t-il pas abattu, froidement, un jeune congolais venu informer et montrer à la délégation de Joseph Kabila le lieu qui servait de cachette aux agresseurs tutsi ruandais en fuite?

3. Fin Août 1998, les agresseurs ruando-ougandais progressent vers Kinshasa, le Général Faustin Munene était nommé chef d'état major des Forces armées congolaises FAC, infestées des militaires congolais traîtres au service des ruandais! Faustin Munene, prit l'initiative d'aller barrer la route aux agresseurs à Mbanza Ngungu!

Joseph Kabila, très certainement en connivence avec les agresseurs rwandais qui (on a compris aujourd'hui), l'avaient positionné derrière eux comme ''cheval de Troie'', avait fait répandre des allégations mensongères selon lesquelles le chef d'état major général des Forces armées congolaises, le commandant Faustin Munene était parti rejoindre la rébellion au Bas-Congo!

Chef d'état major des forces terrestres, Joseph Kabila avait dépêché, à l'insu de M'zée Laurent-Désiré Kabila, des militaires pour, soit-disant, aller arrêter le commandant Faustin Munene!

Mais derrière cet ordre donné, la consigne était de le trouver et de l'abattre sur le champ! Mais le commandant Faustin Munene put échapper à la mort diligentée par Joseph Kabila!

C'était en 1998!

4. Avant cette agression du 02 Août 1998, Joseph Kabila était parfaitement au courant du complot ourdi par les tutsi consistant à assassiner Etienne Tshisekedi dans le but de faire porter la responsabilité de ce crime à Mzee Laurent Désiré Kabila! Pour éviter cette catastrophe et faire échec à ce plan machiavélique, ce dernier confia au général Faustin Munene, en qui il avait totalement confiance, et pas à Joseph Kabila qui était et travaillait avec le ruandais James Kaberebe, la délicate mission d'exfiltrer Etienne Tshisekedi pour le protéger des tueurs rwandais qui étaient prêts à agir ce jour-là!

Faustin Munene, alors vice-ministre à la sécurité, réussi la mission lui confiée par M'zée Laurent-Désiré Kabila en mettant en sécurité Etienne Tshisekedi à Kabeya Kamwanga au Kasaï oriental! Omer N'kamba de l'UDPS y était gouverneur à cette époque!

5. En début de la première partie de 1998, avant l'agression ruando-ougandaise, les rwandais avaient entrepris une campagne de diabolisation de la présence de l'armée angolaise, en accusant faussement les militaires angolais des exactions sur les populations! Ils avaient orchestré une grosse pression sur M'zée Laurent-Désiré Kabila en vue de l'obliger à se débarrasser du contingent militaire angolais!

En fait, la finalité de cette manoeuvre était d'éloigner l'Angola afin de disposer d'un champ libre pour mettre en exécution le plan qui avait abouti à l'agression faute de n'avoir pas réussi à faire partir du pouvoir M'zee Laurent Désiré Kabila! Sous pression, effectivement, le président L.D.Kabila avait missionné M'zée Pierre Victor Mpoyo, opposé à cette idée de départ des angolais, pour signifier cette demande au président angolais Eduardo Dos Santos! Faustin Munene, qui était aussi opposé au départ des contingents angolais, faisait partie de la délégation de Mpoyo Victor! Mais une taupe des rwandais s'était improvisée et imposée comme membre de cette délégation pour s'assurer de l'aboutissement et de la bonne marche du plan: c'était Joseph Kabila!

Récapitulatif sur les crimes et tentatives des crimes d'un psychopathe ''froid'' au pouvoir!

Chers compatriotes,
«Comprendre pour mieux se défendre et mieux choisir son camp» est la finalité première de cette causerie- réquisitoire qui concerne Joseph Kabila!

Il est impératif, aujourd'hui, de donner un éclairage sur le chapelet de zones d'ombre servant de voile pour masquer sa personnalité de criminel et ses actions néfastes contre la RD Congo et le peuple congolais! Voici un petit récapitulatif (qui n'est pas exhaustif) sur les crimes qui avaient servi de marche pieds au psychopathe.

1. Beaucoup d'encres ont coulé pour dénoncer la participation de Joseph Kabila aux massacres des hutu à Tingi-tingi réalisés par l'armée ruandaise tutsi qui opérait des incursions en RDCongo pour traquer les hutu en vue de les exterminer! Je ne vais pas m'attarder là-dessus parce que le rapport des Nations Unies est explicite sur cette affaire! De même sur les massacres de hutu à Mbandaka, à l'insu de M'zée Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila, sous la coupe du rwandais James Kabarebe chef d'état major général a.i. Des FAC, en a fait l'essentiel de son activité de chef d'état major général adjoint du rwandais!

2. Je ne reviens pas, non plus, en détails, sur les faits de trahison avérée de Joseph Kabila à l'Est de la République Démocratique du Congo notamment à Mushake où plus de 2000 militaires congolais avaient péri dans une embuscade du criminel rwandais Nkundabatware à la suite de la trahison et des contre-ordres délibérés donnés par son homme de main Amissi dit tango fort, chef d'état major des forces terrestres dépêché au Nord Kivu pour saboter l'offensive des FARDC préparée en vue de mettre un terme à l'aventure Nkundabatware! La suite vous la connaissez: bien que coupable de trahison et amené manu militari à Kinshasa, Amissi était relâché sur ordre de la soit disant haute hiérarchie et il occupe, toujours et aujourd'hui, son poste de chef EM des forces terrestres!

Revenons en arrière pour rappeler l'épisode de M'Pweto où Joseph Kabila avait chié sur tous les efforts et les sacrifices consentis par M'zée Laurent-Désiré Kabila pour défendre le territoire national!

Effectivement, après avoir assassiné le commandant Anselme Masasu, Joseph Kabila, en connivence avec James Kabarebe qui y était présent, avait donné l'ordre de ne pas payer les militaires, d'abandonner leurs positions, les blessés et tout le stock d'armements! D'ailleurs, M'zée Laurent-Désiré Kabila avait ordonné d'arrêter Joseph Kabila pour être traduit devant la cour d'ordre militaire!

3. La liste de crimes dont la responsabilité directe ou indirecte incombe à Joseph Kabila est longue:

- Le résistant-patriote-combattant Armand Tungulu Mudiandambu a été victime d'un assassinat, pour avoir été abattu lâchement, par arme et à bout portant par Joseph Kabila lui-même parce que, pour exprimer le ras le bol face à la dictature totalitaire, Armand Tungulu avait jeté une pierre sur le cortège présidentiel de Joseph Kabila! Au lieu de le traduire devant la justice, en véritable psychopathe, Joseph Kabila imposa sa justice en le condamnant à mort sans jugement!

- Les militants des droits de l'homme Floribert Chebeya Bahizire ainsi que Fidèle Bazana , victimes d'un lâche assassinat dans l'enceinte de l'inspection générale de la police par les hommes de main rompus dans les crimes de cette nature et la dissimulation des forfaits criminels commandités par la soit-disant haute hiérarchie pour enfumer les pistes qui mènent à Joseph Kabila!

- La liste de journalistes assassinés qui avaient osé dénoncer le despotisme ambiant en RDCongo et dévoiler les dossiers fumeux du pouvoir de la terreur de Joseph Kabila est longue: Pascal Kabungulu(1er juillet 2005 Bukavu); Franck Ngyke Kangundu(3 novembre 2005 Kinshasa); Louis Mwamba Bapuwa (8 juillet 2006 Kinshasa); Serge Masheshe Kasole( 13 juin 2007 Bukavu), Patrick Kikuku Wilungula(9 août 2007 Goma), Dedicace Namujimbo(21novembre 2008 Bukavu); Bruno Koko Chirambiza(23 août 2009 Bukavu); Patient Chebeya Bankome(5 avril 2010 Beni); Kambale Musonia(21juin 2011 Goma); cette liste n'est pas exhaustive! Des menaces de mort continuent à peser sur tous ceux qui osent....

- De nombreux officiers congolais de l'armée et de la police, s'ils n'étaient ou ne sont pas empoisonnés, ils sont accusés faussement des faits qu'ils n'avaient ou n'ont pas commis et jetés en prison où nombreux d'entre eux ont été ou sont liquidés, assassinés par des exécutions sommaires! Des astuces machiavéliques comme celle par laquelle certains médecins ou infirmiers véreux engagés comme hommes de main par le pouvoir de Joseph Kabila pour tuer sous prétexte de donner des soins aux prisonniers, empoisonnent ceux qui sont ciblés! Des vaillants combattants congolais comme les généraux Mbunza Mabe, Mufu Ndenga sont morts par empoisonnement! D'autres officiers congolais des FARDC, non soumis à la dictature ambiante, sont dans le collimateur de Joseph Kabila et courent le risque d'être éliminé physiquement à tout moment!

Les camarades de M'zée Laurent-Désiré Kabila qui étaient soupçonnés d'avoir afficher une certaine réticence à l'égard de la dictature de Joseph Kabila ou qui en savaient trop, étaient poussés délibérément au dénuement total ou, en cas de maladie, négligés et abandonnés jusqu'à ce que mort s'en suit! C'était le cas de M'zée Séverin Kabwe! Le camarade Pierre Yambuya Kibesi qui dirigeait la DGM (Direction générale des migrations) avait échappé, de justesse, à une mort certaine commanditée par Joseph Kabila qui avait décidé de se débarrasser de lui afin de prendre le contrôle total de cette institution en plaçant à sa tête des suppôts du pouvoir rwandais!

En définitive, chers compatriotes, l'histoire du monde nous révèle certains cas des dirigeants atteints de psychopathie notamment celle de Néron, empereur romain (54-68 après JC), une histoire édifiante pour les congolais! Néron avait commandité et programmé la destruction, par incendie, de la ville métropole de Rome (700.000 habitants) le 18 Juillet 64 après JC! Mon compatriote Djamba Hoye est mieux outillé que moi pour raconter cette épisode historique et mettre en exergue l'analogie entre cette leçon de l'histoire du monde et de ce qui précède concernant la psychopathie de Joseph Kabila. Du reste, cette épisode de la destruction de la ville de Rome me ramène à ces anecdotes concernant Joseph Kabila:

1°Joseph Kabila, exaspéré par le fait que ses hommes de main étaient incapables de mettre la main sur le général Faustin Munene en vue de l'assassiner, a déclaré: «Si Munene veut le pouvoir, il trouvera Kinshasa en poussière!» Cette phrase est celle d'un psychopathe qui a le pouvoir et qui n'hésitera pas à mettre en application ce qu'il dit: réduire Kinshasa en poussière!

2° Joseph Kabila aurait sauté sur l'ambassadeur des USA après que ce dernier l'eut acculé lors d'une discussion dans sa résidence,

3° Joseph Kabila, énervé lors d'une réunion avec ses ministres, les aurait menacés de mort par ces propos :« vous voulez me détruire? Savez-vous que je suis capable de vous tuer tous, laisser tout tomber et partir?»

L'usage du conditionnel est délibéré pour ouvrir des pistes d'investigation aux journalistes et chercheurs en histoire qui ne manqueront pas d'éclairer d'autres zones d'ombre sur Joseph Kabila!

Chers compatriotes, je n'ai pas l'habitude de perdre mon temps à m'acharner sans raison voire injustement contre un individu!

Mais, à la lumière de ce qui précède et par mon intime conviction, j'accuse, avec gravité, Joseph Kabila de complicité active d' assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila!

En tout état de cause, des faits probants corroborent cette accusation et j'en assume la responsabilité! Joseph Kabila est bien le Brutus par lequel il fut possible d'approcher M'zée Laurent- Désiré Kabila et de l'assassiner! Je vous remercie!

Jean Kalama-Ilunga

Mais c'est la faute de LD Kabila,si ce psychopathe est aujourd'hui president de la republique démocratique du Congo.

Tout a fait!
Amara
Amara


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Message  Amara 14/10/2011, 6:36 pm

La Biographie du Président National 1....
Rdc Ma Nation 14 October 01:04
La Biographie du Président National
1. Identité

Né à Luluabourg (Chef-lieu du Kasaï-Occidental) le 14/12/1932
Père MULUMBA Alexis (+)
Mère KABENA MWAUKA Agnès (+)
Marié à KASALU Marthe
Originaire :
du Territoire de KABEYA KAMWANGA
du District de TSHILENGE
de la Province du KASAI-ORIENTAL,
en République Démocratique du Congo

1.2. Etudes faites

Primaires : à la mission catholique des Pères de Scheut à KABULUANDA (Kasaï-Occidental)
Secondaires : Humanités Gréco-Latines au Collège Saint Jean-Berchmans de Kamponde au Kasaï-Occidental (de 1948 à 1955)
Universitaires : à la Faculté de Droit de l'Université Lovanium de Léopoldville. Je fus le premier Congolais à obtenir, en 1961, le diplôme de Docteur en Droit.

1.3. Première expérience dans la vie publique (l 958 à 1978)

1° 1958 -1959 :
Encore étudiant à la Faculté de Droit, je me suis vu promu " Conseiller au Mouvement National Congolais " " M.N.C " (Parti Politique).

2° Septembre 1960 à février 1961 :
Commissaire Général Adjoint à la Justice dans le Collège des Commissaires Généraux (un gouvernement de technocrates mis en place, après le départ massif et brusque des Belges et après le Coup d'Etat militaire du 14 septembre 1960 de M MOBUTU, en vue d'assurer le fonctionnement normal de l'appareil de l'Etat, en attendant que les hommes politiques s'entendent.

3° 1961 à 1965 : Recteur de l'Ecole Nationale de Droit et d'Administration ENDA.

4° 1964 : Commissaire aux comptes à la Banque Nationale du Congo.

5° 1965 à 1968 :

Elu Député National (PANACO/CONACO) dans la circonscription électorale de KABINDA au KASAI-ORIENTAL et
Ministre de l'Intérieur. Le 24 juin 1967 M. Mobutu promulguait la constitution de la 2è République dont l'art. 4 stipulait qu'il ne peut y avoir plus de deux partis politiques en République Démocratique du Congo.
6° Mai 1968 à février 1969 : Ministre de la Justice

7° Février à septembre 1969 : Ministre d'Etat Chargé du Plan, de la Recherche Scientifique, de l'Aménagement du Territoire et de la Coordination de la Planification.
N.B. - Suite aux sérieuses divergences d'options politiques (M. Mobutu amorçait un revirement vers un monolithisme politique et faisait preuve d'intolérance face aux manifestations pacifiques des citoyens en ordonnant notamment le massacre des étudiants de Lovanium, le 4 juin 1969, je fus définitivement écarté du gouvernement.

8° Septembre 1969 à février 1971 : Ambassadeur au Maroc

9° 1971 à 1974 :

Elu Député National dans la circonscription électorale de KABINDA au Kasai-Oriental.
Elu 2ème puis 1er Vice -président de l'Assemblée nationale;
Membre du Conseil d'Administration de l'UNAZA (Université Nationale du Zaïre).
10° Septembre 1977 à décembre 1980 :

Elu Député national;
Président du Conseil d'Administration de la compagnie AIR-ZAIRE .
11° 1965 à 1980 :
Elu, puis plusieurs fois réélu Président de la Section zaïroise de l'Association Internationale des Parlementaires de Langue Française "A.I.P.L.F". A ce titre, j'ai participé à plusieurs conférences internationales et effectué plusieurs voyages à travers le monde (Europe, USA, Canada. Japon, Corée. Chine, pays africains, etc.).



2. Calvaire et combat pour la démocratie (1979 à 1999)

D'une manière générale de 1979 à 1999, ma vie est faite d'arrestations, de tortures de brimades, de pressions, de bannissements, de relégations et de résidences surveillées; ce sort a été partagé avec mon épouse, mes enfants ainsi que plusieurs de mes amis politiques.

1° Juillet 1979 :
Cosignataire de la lettre au Président Mobutu, dénonçant les violations des Droits de l'homme à l'occasion des "MASSACRES DE KATEKELAY " au KASAI-ORIENTAL

2° Décembre 1980 :

Cosignataire de la "lettre ouverte au Président de la République", lettre signée par 13 Parlementaires et pour laquelle mes amis et moi-même serons arrêtés, déchus de nos mandats parlementaires, jetés en prison (moi à Kisangani d'abord dans la province Orientale, à Kabeya Kamwanga ensuite dans la Province du Kasai-Oriental)

3° 15 février 1982 :

Création de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social " UDPS", Parti politique dont je suis un des fondateurs et présentement "Le Président national".
Arrestation des fondateurs de l'UDPS .
Condamnation à 15 ans de prison ferme. Je suis envoyé dans la prison de Belingo, Territoire d'Oshwe, Province de Bandundu.
4° 1983 :

Libération;
Relégation en novembre 1983 dans mon village d'origine (MUPOMPA) avec mon épouse et mes enfants
5° 1985 :

Incendie criminel de mon village ,
Relégation dans le territoire d'lsangi, Province orientale
Libération en fin février 1985 ;
Arrestation en octobre 1985 et condamnation à 18 mois de prison ferme à Makala dans la Ville de Kinshasa pour "outrage au Chef de l'Etat"
6° 1986:

Libération en février 1986
Arrestation en juin 1986 et relégation dans mon village d'origine (Mopompa) au (Kasai-Oriental)
7° 1987 :
Libération

Tournée d'information politique en Europe aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada
Revenant de ce périple, je suis brutalement interpellé et molesté à l'aéroport de Ndjili; mon seul crime est d'avoir porté la cravate au cou.
8° 1988 :

17 janvier 1988 : Arrestation et détention à la prison centrale de Makala pour avoir organisé et animé un meeting au Pont Kasa-Vubu dans la ville de Kinshasa en commémoration du 27ème anniversaire de l'assassinat du premier Ministre Congolais P.E LUMUMBA.

11 mars 1988 : Libération.

08 avril 1988 : Relégation à DUNGU d'abord, à MONGA ensuite, dans la Province Orientale, où je me suis retrouvé, pendant 5 mois, totalement coupé du monde.

22 septembre 1988: Libération.
9° 1989 :

1er mars 1989 : Je suis placé en résidence surveillée à mon domicile pendant près de 14 mois, privé du droit de recevoir toute visite et de sortir de ma résidence.
10° 1990 :

24/04/1990 : ma libération. Création du Directoire National de l'UDPS, c-à-d. d'une présidence collégiale composée de quatre personnalités. Je suis membre de ce Directoire National.

Du 18/11/1990 au 24/02/1991 : Nouvelle tournée d'information politique aux Etats Unis d'Amérique, au Canada et en Europe Occidentale. Je suis reçu au Département d'Etat Américain et dans plusieurs milieux politiques ainsi qu'auprès des organisations de la Défense des Droits de la personne humaine.
11° 1991 :

24/03/1991 : Retour à Kinshasa (République Démocratique du Congo) et accueil par près de 2 millions de compatriotes en liesse.

22/07/1991 : Nomination, sans être consulté par M. Mobutu, en qualité de Premier Ministre. Je décline cette nomination à la grande satisfaction de notre peuple.

30/09/1991 : Désigné Premier Ministre par consensus unanime des représentants de la classe politique réunis au Palais de Marbre (résidence de M Mobutu, lequel présidait cette réunion). Mais le gouvernement d'Union Nationale et de Salut Public que je venais ainsi de constituer a été empêché de fonctionner normalement par M. Mobutu dès la première semaine de ses activités.
12° 1992 :
Elu Premier Ministre Chef du Gouvernement par la Conférence Nationale Souveraine avec 72 % des suffrages exprimés (aux bulletins secrets) le 15/08/1992; mais une fois de plus le gouvernement que je venais de constituer avait été mis par M. Mobutu dans l'impossibilité de fonctionner après 3 mois de gestion transparente du pays.

II est vrai que lors de mon élection à la Conférence Nationale Souveraine, M. Mobutu m'avait opposé sans succès, quelques candidats acquis à sa cause et que mon programme annonçait clairement un changement radical des mentalités et des méthodes de gestion ainsi que la réalisation des priorités fixées par notre peuple réuni à la Conférence Nationale Souveraine.

13° 1993

04/09/1993 : Investi en qualité de Chef de toute l'Opposition Démocratique Interne c-à-d de toutes les forces politiques et sociales acquises au changement démocratique dans une bipolarisation de la vie politique nationale.
14° 1994
Présenté officiellement et régulièrement en qualité de Premier Ministre, conformément aux dispositions de l'Acte Constitutionnel de la transition (Art. 78) par la famille politique à laquelle n'appartenait pas le Chef de l'Etat Mobutu c'est-à-dire par l'Union Sacrée de l'Opposition Radicale et Alliés. Le refus de M. Mobutu de respecter l'Acte Constitutionnel qu'il avait lui-même promulgué ouvre la voie à une grande crise politique qui allait être exploitée par une opposition armée dont M. Laurent Désiré Kabila était le porte-parole en 1996 - 1997.

15° 1996

Du 6 janvier au 26 février 1996:
Tous les partis politiques de l'opposition à M. Mobutu et toutes les associations civiles acquises au changement tiennent leur congrès appelé Etats Généraux de l'Opposition " (EGO) pour dresser le bilan de leur lutte, redéfinir leurs objectifs et leurs stratégies ainsi que les structures nouvelles appelées à les animer dans cette nouvelle phase de combat.
A l'unanimité de tous les participants, je suis reconfirmé dans mes fonctions et rôle de Chef de file et de Chef de la famille politique opposée à celle de la mouvance présidentielle de M. Mobutu.

16° 1997 :

03/04/1997 : Ma réhabilitation en qualité de Premier Ministre par le Parlement de Transition (HCR - PT) : M. Mobutu souscrit formellement à cette réhabilitation, contraint par la tournure politique des événements. En effet, la rébellion armée, soutenue par notre peuple, accumulait succès et victoires sur les forces mobutistes.

06/04/1997 : Je réhabilitais toutes les Institutions politiques issues de la Conférence Nationale Souveraine à savoir : Le Président de la République, le Haut-Conseil de la République, le Gouvernement de Salut Public et les Cours et Tribunaux.

09/04/1997 : M. Mobutu utilise ses forces armées pour m'empêcher de rejoindre mon bureau de travail (à la Primature) et de travailler.

16/05/1997 : Le dictateur Mobutu comme je le lui avais prédit quelques années plutôt, prit la fuite vers un exil sans retour.

17.05.1997 : La rébellion armée, soutenue militairement et massivement par des troupes étrangères (du Rwanda, de l'Ouganda et de l'Angola) entre à Kinshasa dans un enthousiasme populaire indescriptible. Laurent Désiré Kabila s'auto-proclame "Chef de l'Etat " à partir de son poste d'opérations militaires de Lubumbashi, au Katanga.

23/05/1997 : Dès les premiers discours politiques de M. Kabila à Kinshasa, il se révéla être un vrai dictateur sur les traces de M. Mobutu; je me suis empressé de prévenir en ce sens l'opinion nationale et internationale et d'inviter notre peuple à combattre cette nouvelle dictature.

25/05/1997 : Je mettais à la disposition de M. Kabila 4 juristes de l'opposition démocratique interne pour l'aider à mettre sur pied un cadre juridique consensuel (qui proclame et protège les droits de l'homme, les libertés fondamentales et une gestion transparente) tel que voulu par notre peuple à la Conférence Nationale Souveraine. C'est ce cadre qui devait régir le pays réconcilié jusqu'à la tenue des élections que nous voulons libres démocratiques et transparentes. Des contacts politiques au niveau d'experts sont engagés en ce sens.

26.06.1997 : Un groupe des militaires m'arrêteront vers minuit, me brutaliseront et me séquestreront à la résidence du Commandant Masasu, alors Conseiller Spécial de M. Kabila.

27.06.1997 : Ma libération
17° 1998 :

12.02.1998 : Une équipe des militaires m'arrêteront la nuit, me brutaliseront et me conduiront dans les cachots secrets de la Police Politique de M. Kabila.

13.02.1998 : je suis relégué dans mon village d'origine Kabeya-Kamwanga au Kasaï-Oriental) et mis en résidence surveillée comme à l'époque de M. Mobutu.
01.07.1998 : Ma libération et mon retour organisé par la Police politique de M. Kabila à ma résidence de Kinshasa dans le plus grand secret.

09.07.1998 : Treize de mes collaborateurs venus me saluer à l'occasion de mon retour de la relégation sont arrêtés et gardés aux cachots de la police politique de M. Kabila pendant près d'un mois.
C'est pendant cette période de tension politique qu'éclatera, le 02/08/1998, la deuxième guerre civile dirigée contre le régime de M. Kabila et, comme en 1996, activement et massivement soutenue par les forces armées étrangères (Rwanda, Burundi, Ouganda); tandis que M. Kabila recevait l'appui actif et massif de l'Angola, du Zimbabwe, de la Namibie, du Soudan, etc..

A ce jour, plusieurs cadres et combattants de l'UDPS sont toujours gardés soit dans des cachots secrets de la police politique de M. Kabila et soumis à des séances de torture ; soit dans des cellules de la prison centrale de Makala à Kinshasa. C'est le cas de quelques membres du Comité National, Parlement du Parti du Porte-parole de l'UDPS : de quelques membres des structures de base du Parti, ainsi que de simples combattants du parti. Leur seul crime est d'avoir réfléchi ou analysé la situation politique de manière différente de celle du régime Kabila ! ! !

23.08.1998 : Dans un appel solennel, pathétique et patriotique, j'invitais toutes les parties belligérantes à arrêter la guerre et à privilégier la recherche d'une solution politique et diplomatique négociée à la crise Congolaise.

04.09.1998 : Dans mon mémorandum adressé à la Communauté Internationale (ONU, UE, OUA), au Président Kabila et aux pays voisins, j'expliquais que l'origine de cette deuxième guerre civile résidait dans le manque de démocratie et dans la mauvaise gouvernance du pays par le régime Kabila; et que la solution ne pouvait être que politique et diplomatique, issue de négociations politiques entre les représentants du pouvoir de Kinshasa, de l'opposition armée et de l'opposition interne. Je proposais un plan de paix concret en ce sens.
18° 1999 :

10 juillet 1999 . Un accord de paix est signé à Lusaka entre toutes les parties en conflit. Une solution politique et diplomatique négociée est préconisée comme seul schéma incontournable pour ramener la paix et bâtir un nouvel ordre politique en RDC.

22/07/1999 : je rendais publique, au nom de toutes les forces politiques et sociales acquises au changement démocratique, notre déclaration politique par laquelle nous acceptions formellement l'accord de paix de Lusaka ainsi que la facilitation du Père Mateo de la communauté Catholique Sant Egidio de Rome (en Italie).

Fait à Kinshasa, le 07/12/ 1999

Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA

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Message  ndonzwau 31/10/2011, 4:06 am

Mr CD,

J'attendais les portraits de nouveaux qui nous sont pour la plupart inconnus !
En effet à part Kanambe, Tshisekedi, Kengo, Kamerhe, Kashala, Nyamwisi, Mobutu , et à la limite Bombole, moi perso je connais peu ou pas de leur territoire natal, de leur parcours professionnel et "social",
de leurs motivations et idéologe... de ANDEKA, de KAKESE, de MUKENDI !

Si vous le pouvez, vous me (nous) permettrez de mieux les connaitre; après tout ils sont des Présidentiables dont on voudrait (devrait) connaitre un peu plus...

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  mongo elombe 31/10/2011, 4:57 pm

Congolais debout trés intéressant moi j'ai trouvée ça : ce qui m'intéressais aussi c'était de voir la gueule Very Happy de certains candidats. J'attends impatiemment la suite.........


http://www.cei-rdc.cd/candidature.aspx?type=1&id=1
mongo elombe
mongo elombe


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Message  ndonzwau 22/11/2011, 10:02 am

"Que retenir des stratégies électorales et politiques des candidats
à une semaine des élections ?

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=6953
A une semaine d’une fin de campagne électorale plutôt morose, l’ambiance commence peu à peu à se surchauffer à en croire les affrontements de ce week-end à Kindu entre les partisans du PPRD et ceux de l’UDPS. Certes, le candidat Président sortant n’a pas ménagé ses efforts pour mener une campagne active et laborieuse sur le terrain. Il est visible sur le terrain, tant physiquement que par une stratégie médiatique axée sur les Cinq chantiers visant à éviter d’en débattre sur le fond et se contentant d’énoncer sa vision d’avenir avec des promesses assez vagues. Depuis quelques jours, il semble subir la contre-attaque que les kinois qualifient de « phare-à-phare » de Tshisekedi à l’Est; pendant que Kamerhe et Kengo avaient opté de démarrer leurs campagnes à Kinshasa et la partie Ouest du pays et le reste des candidats semblent s’effacer et jouer le rôle des figurants spectateurs.

1 Accès aux médias, présence sur le terrain et stratégies des candidats

En termes de popularité, il y a un quartet des présidentiables qui semble sortir du lot pour partie du peloton de tête. C’est autour de ce quarté visible durant cette campagne électorale qiue le podium final sera vraisemblablement constitué car étant, sans surprise de dernière minute, les grands favoris, à des échelles différentes, de cette élection présidentielle. Mais un seul d’entre les quatre portera le maillot jaune présidentiel. Objectivement, la bataille se joue, pour la présidentielle 2011, entre les candidats Etienne Tshisekedi, Joseph Kabila, Vital Kamerhe et Léon Kengo wa Dondo. Les 7 autres candidats sont atones et peu visibles aussi bien dans les médias que sur le terrain.

1°) La tactique d’Etienne Tshisekedi, candidat N°11 que l’on qualifie d’attaquant de pointe à l’instar de Messi en football (car en football le n°11 est traditionnellement porté par un gaucher). Son début de campagne fracassante accompagné d’une bonne opération de charme à l’Est risque d’être payant dans la mesure où c’est dans la partie orientale du pays qu’il présenterait a priori des faiblesses. Mais sa tournée essaye non seulement de rassurer cet électorat, plutôt acquis à Mbusa, Kamerhe et Kabila, mais de conforter ou de fidéliser un électoral acquis au changement dès l’époque de Mobutu. Reste à savoir le poids de cet électorat, qui serait plutôt vieillissant comparativement à la majorité des électeurs de ce coin, qui l’ont peu connu durant les années où il faisait la pluie et le beau temps avec l’Union sacrée de l’Opposition. Mais à en croire les foules qui l’ont suivi, tout semble démontrer que celui que d’aucuns appellent « Ya Tshitshi » n’a pas subi l’oxydation du temps et que sa popularité semble ne pas avoir pris de ride avec son thème fétiche : « Instaurer un Etat de droit où tous les congolais sont gestionnaires du Congo» et « Cultiver l’Amour du Congo et du Congolais ». Le tout, sous un slogan très séduisant : « Le Peuple d’abord » Une offensive dans le fief de Kabila et Kamerhe, marqué par l’incertitude autour du ralliement de Mbusa Nyamuisi à sa cause et dont l’objectif premier est surtout de contrer particulièrement Kabila qui, si les scrutins se déroulent en toute transparence, aura du mal à rééditer le score stalinien obtenu en 2006. Une chose est sûre, contrairement à Jean-Pierre Bemba en 2006, le passage du « Lider Maximo » va égrener des voix dans la zone supposée de confort électoral du « Raïs » aussi bien dans la Province Orientale, aux Kivu et surtout dans le Katanga où il bénéficie d’un électorat socioethnique (martyr du comportement infrahumain de Kyungu) composé d’exilés lubas du Kasai et leurs descendants et du vote sanction d’une grande partie de l’électorat de l’ethnie Lunda, politiquement moins bien servie et récompensée par le régime Kabila, et localement opposée aux Balubakat proches de Kabila. Ce qui va certainement fragiliser le président sortant que certains médias et milieux occidentaux tentent subjectivement de présenter comme étant le grand favori. Cela devra réduire mathématiquement et mécaniquement les chances du « Raïs ». Enfin, fort du soutien populaire quasi assuré et sans doute maximal dans les deux Kasaï où ses partisans l’ont rassuré que ce n’était pas nécessaire qu’il s’y rende car le travail y est déjà accompli et à Kinshasa, assiégé par ses combattants, l’on peut objectivement croire que Tshisekedi se détache des autres candidats pour trôner à la tête de la course électorale. Surtout qu’il a déclaré livrer jusqu’au bout son dernier combat politique après 32 ans de lutte héroïque contre toutes les dictatures qui se sont succédé en RDC. Ses récentes déclarations incendiaires incitant ses militants-combattants à terroriser les militaires et les policiers qui les ennuient en attestent et annoncent les couleurs de cette ultime bataille où tous les coups seront permis. Gare à ceux qui oseront l’affronter en tête-à-tête sur le ring !

2°) Le candidat N°3 dit le « Raïs » Joseph Kabila, avec comme thème la « Révolution de la Modernité », après avoir présenté un bilan assez flou sur ses cinq chantiers et contrairement à toute attente est en train de faire une campagne -finances publiques et structures étatiques aidant- plutôt positif et surprenant. Celui que l’on présentait impopulaire à l’Est et timide est en passe de reconquérir les cœurs de ceux qui l’ont élu massivement en 2006. Ses tournées au Maniema, au Katanga et au nord Kivu sont en train de contredire certains pronostics. Le tout c’est de savoir si ce succès n’est pas l’œuvre de la politique de distribution d’argent mise en place par son équipe de campagne en cette période de crise économique où les foules se bousculent derrière lui plus pour bénéficier un tant soit peu de ses libéralités financières que par conviction politique. Ce, dans la mesure où le Kivu et l’Ituri restent encore en proie à l’insécurité et la population du Katanga (Gécamines et autres entreprises minières bradées auprès des chinois) subit de plein fouet la crise économique et les errements dus à la mal gouvernance de son régime kleptocratique et fait face aux problèmes de manque d’eau, d’électricité, d’emploi… Des besoins sociaux de base figurant en pôle position de son fameux programme de gouvernement dit des Cinq chantiers. L’inconnu pour les observateurs sera la stratégie qu’il compte développer pour limiter les dégâts à l’Ouest où il est très impopulaire. On croit savoir que dans cette partie, il jette plutôt ses collaborateurs faire ce travail risqué à sa place : Boshab et Ngoy Kasanji aux Kasai, Kimbuta et sa coterie de « Bana Kin » à Kinshasa, le Palu dans le Bandundu et les gouverneurs des provinces nommés par lui, ainsi que d’autres candidats présidents suspects. Mais avec la manière politique (armée, police, pouvoirs publics inféodés à Kabila et l’opacité qui entoure le déroulement de cette campagne, d’aucuns pensent que les jeux semblent joués ! Le tout c’est de savoir la réaction populaire et celle des autres concurrents. Ainsi, des lendemains incertains semblent s’annoncer pour assombrir le ciel politique congolais d’après le 6 décembre ! Mais le candidat semble peut-être s’assurer de sa réélection pour s’être largement inspiré de la Côte d’Ivoire (en évitant le piège des scrutins à deux tours) mais aussi des modèles de scrutins à tour unique gabonais, togolais et très récemment camerounais qui ont prouvé que les présidents sortants l’emportent quasi toujours face à une opposition divisée et désunie. C’est ça aussi l’autre réalité de la Démon-cratie en Afrique. A moins que la RDC ne soit cette fois-ci l’exception qui contredit la règle. Attendons voir !

3°) L’autre prétendant qui fait une bonne opération est le candidat N°5, Vital Kamerhe, qui se présente en défenseur de la Nation, allusion au n° 5 jouant le rôle de libéro en football, notamment à l’Ouest où il a commencé sa campagne à Kinshasa drainant des foules et au Bandundu avec les incidents qui été rapportés récemment. Surtout que le Bandundu, avec la mort politique de Gizenga, devient avec la province Orientale, un enjeu important et qui pourrait être déterminant dans l’élection du futur président. Un autre élément à mettre à l’actif de Kamerhe est le succès engrangé peu avant le lancement officiel de la campagne électorale lors de sa tournée où il a conquis les cœurs des habitants Bas-Congo, fort du soutien de Ne Muanda Nsemi, le leader incontesté et le porte-voix de cette province-martyre de la barbarie du pouvoir sortant. Celui que certains appellent affectueusement VK, pourrait être la grande révélation de ces élections, en cas d’une éventuelle neutralisation entre Tshisekedi et Kabila. Car le combat des titans menés par ces derniers risquerait d’amener des électeurs indécis à porter leurs voix celui qui veut devenir le « Lula Da Silva » congolais. De plus, l’on croit comprendre qu’il terminera sa campagne triomphalement dans sa zone de confort électoral qu’est l’Est sulfureux et volcanique. Une façon de faire oublier les passages prématurés de Tshisekedi et Kabila car dit-on, c’est le dernier qui a parlé, qui a raison. Le tout c’est de voir comment l’Est échaudé va accueillir le retour au bercail du fils prodigue. Mais l’accueil massif lui réservé à Kisangani et à Goma tend à confirmer le succès de sa stratégie dite d’encerclement visant à contrer le poids électoral de Kabila partout. Avec les succès de Tshisekedi et de Kamerhe, Kabila est en train de perdre considérablement son poids à l’Est. Le « pacificateur jusqu’au bout » pourra aussi compter sur ses cadres du Kasai (Claudel Lubaya, et l’ex-vice ministre de la défense sous la 1ère transition Omer Ntumba, pour lui permettre de sauver ses honneurs dans cette forteresse tshisekediste ; et de l’Equateur, son secrétaire général Jean-Bertrand Ewanga qui l’a accompagné dans sa manœuvre de séduction de cet électorat naturellement opposé à Kabila et ethno-politico-historiquement réticent à Tshisekedi, à la suite du conflit qui a opposé sous la 2ème République Mobutu à Tshisekedi et qui s’est répercuté sur le plan ethnique et sociogéographique auprès des ressortissants de ces deux provinces. Son alliance avec l’UPC de Thomas Lubanga dirigée par le député provincial Tibasima et bien implantée dans l’Ituri devra certainement lui créditer d’un score honorable dans la Province-Orientale qui sera fort disputée entre Tshisekedi, Kamerhe, Mbusa et Kabila. L’autre valeur ajoutée de la stratégie de VK, à défaut d’avoir abouti avec ses pairs de l’opposition à une candidature unique, est d’affaiblir le poids électoral du Raïs afin de réduire au maximum ses chances de rempile. Une fine stratégie, inspirée des batailles militaires, dite d’encerclement de Kabila qui pourra s’avérer bénéfique notamment à Tshisekedi surtout lorsque l’on se rend compte du travail de titan accompli par l’élu de Bukavu en 2006 en faveur de Kabila dans cette zone blessée et non encore cicatrisée des agressions successives depuis 1996. « Mokolo tonga abotoli tonga okotonga na nini eh ».Enfin, Kamerhe axe sa campagne sur le thème central de « la refondation de l’ Etat » . Il compte ainsi créer les conditions qui permettent à l’Etat congolais d’exercer toutes ses fonctions de souveraineté par la réforme en profondeur de l’armée, la police et la justice ; repenser l’agriculture, créer de nouveaux emplois, rendre effective la gratuité de l’enseignement primaire. Le tout pour « Un Congo Uni, Fort et Prospère ». Il présente une équipe de campagne et de communication assez professionnelle. Certains analystes disent de lui qu’il possède la finesse politique de Kengo, le populisme de Tshisekedi et la vigueur et la fougue politique de la jeunesse. De quoi rassurer son avenir politique !(...)"

Compatriotiqueùent!

ndonzwau


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Message  ndonzwau 22/11/2011, 10:14 am

"(...)4°) Le candidat N°7, l’insubmersible et l’énigmatique Léon Kengo Wa Dondo, que je peux qualifier de « Nzombo le soir » ou l’homme des surprises de la dernière minute. Il justifie bien l’adage selon lequel l’on ne vend pas la peau du Léopard avant de l’avoir abattu semble dévoiler peu à peu sa stratégie électorale , même s’il dissimule encore sa stratégie politique dans ce processus dont le point d’orgue n’est pas sans doute le 28 novembre ni le 6 décembre, mais bien la période postélectorale. Une période qui devra sans doute déboucher sur une crise de légitimité pouvant conduire le pays à une situation similaire des années 1990 où il s’est illustré politiquement sous la « stratégie de la troisième voie » en en tirant profit. Surtout que de tous les prétendants au fauteuil politique, il est le seul à faire prévaloir juridiquement et légalement une légitimité constitutionnelle en sa qualité de Président de la chambre haute du Sénat, seule institution constitutionnelle à ne pas tomber en désuétude au delà du 6 décembre 2011. L’homme qui ne met jamais ses pieds là où il n’est pas sûr de l’emporter semble plutôt confiant en ses capacités, même si paradoxalement, il continue de plaider pour une candidature commune de l’opposition. Pour l’instant, il opte plutôt pour une stratégie visant à atteindre les leaders d’opinion que sont les étudiants, les cadres et les intellectuels qui relayeront par la suite son message auprès de la population, notamment à Kinshasa. Les thèmes de sa campagne tournent autour de la restauration de l’autorité de l’Etat, la relance de l’économie, l’agriculture priorité des priorités, l’éducation pour tous ainsi que la coopération régionale et internationale, dans la perspective de gouverner autrement. Léon Kengo wa Dondo , l’homme de la rigueur, pour avoir joué un rôle incompris dans la mise en exécution avec rigueur et orthodoxie des Programmes d’ajustement structurels imposés au Zaïre de Mobutu dans les années 1980 par la Banque Mondiale et le FMI. Des programmes imposés durant la même époque que le Ghana de Jerry Rawlings alors classé parmi les failed-states et occupant la place qu’occupe la RDC aujourd’hui dans les différents classements internationaux sur les performances de l’Etat (PNUD, IDH, IDD, Doing Business de la Banque Mondiale…). Une mise à l’exécution sans état d’âme social mais qui a eu aussi le mérite de couper tout approvisionnement financier illicite et excessif à Mobutu et sa cour, ainsi que à la cohorte de ses généraux-commerçants. Au point que Mobutu, excédé par cet assèchement financier, finira par mettre fin unilatéralement à la poursuite de ces programmes avec sa fameuse déclaration désormais célèbre : « On ne mange pas la rigueur ». Un comportement impulsif et irresponsable qui plongera le Zaïre dans le marasme économique en ramenant tous les indicateurs macroéconomiques des efforts accomplis par Kengo au rouge. Une situation dont le pays peine à se relever jusqu’à ce jour. Entre-temps, le Ghana, sous l’impulsion et la discipline militaire de Rawlings, avait tenu le coup et persévéré. Ainsi, les résultats de la poursuite avec assiduité de ces mêmes programmes sont aujourd’hui visibles. Le Ghana devient le modèle de la bonne gouvernance des pays subsahariens et fait partie du lot des premiers pays noirs africains à prétendre à accéder bientôt dans le cercle des pays émergeants, tout en étant le premier pays d’Afrique subsaharienne le mieux classé dans les différents palmarès des performances socioéconomiques et politiques. Inversement, la RDC occupe la lanterne rouge autrefois occupée par le Ghana des années 1980. Comme quoi, l’histoire semble donner raison (en partie) à cet homme qui se dit d’Etat au CV bien alimenté et qui a exercé les hautes fonctions de piliers de la démocratie : Justice-Diplomatie-Gouvernement-Parlement. L’homme tient à tout prix à surprendre, jusqu’à briser l’étiquette de mobutiste qui lui colle à la peau et ternit son image en le rendant assez impopulaire. Des sources proches de son entourage disent que « Le Premier » -pour avoir été longtemps et à plusieurs reprises premier ministre sous Mobutu- a beaucoup changé et appris durant son exil et sa présidence à la tête du sénat et qu’il serait sans doute l’homme de la situation en RDC. Les analystes restent curieux de savoir comment. Il entretient des rapports jugés privilégiés avec les milieux financiers internationaux, faiseurs de rois. De plus, son dernier passage au Département d’Etat, voire à la Maison Blanche aurait plutôt laissé une bonne impression à ses hôtes, croit-on savoir des sources bien renseignées dans le gotha diplomatique. Après Kinshasa, il s’est rendu à l’Equateur, sa province sociologiquement et politiquement naturelle. Notons que le soutien de l’ex Gouverneur MLC de la province, José Makila, recordman des voix aux législatives de 2006, peut faire de lui le grand leader de cette province orpheline de Jean-Pierre Bemba au détriment du candidat Mobutu Nzanga.

5°) Le Candidat N°9, François Mobutu Nzanga, pour « Un Congo Neuf », Ce dernier, après un passage nébuleux au Gouvernement des « Cinq Chantiers » est jusque là timoré. Quoiqu’il ait promis des «surprises», il peine à émerger dans la bataille électorale. Certes, il ne s’est pas jeté dans l’arène électorale au même moment que tout le monde car venant de perdre il y a deux semaines son petit-frère, Ndokula Mobutu, à Rabbat. Une disparition inopinée qui porte sans doute un coup dur dans son moral en cette période électorale. Mais qui à force de résilience, comme digne fils et héritier du Léopard, pourra également trouver des ressources nécessaires pour rebondir et remonter à la surface et sauver la mise. (Nous profitons pour réitérer au candidat nos sincères condoléances que nous avons déjà eu à présenter au reste de la famille lors du deuil et la messe des suffrages qui ont eu lieu à Bruxelles à cet effet). Cependant, nous attendons comment il attend mettre bouchées doubles pour un sprint final percutant comme il l’a promis. Mais tout indique qu’il va accès sa campagne sur les thèmes chers à son défunt Père, héritage patriotique légué par le Président Mobutu : « La Paix, l’Unité Nationale, l’’Indépendance, la sécurité et le sentiment patriotique d’appartenir à Une Nation Congolaise» durant cette période où la stabilité et la sécurité de la RDC sont mises à rude épreuve par les forces centrifuges. Il ne va sans doute pas omettre de placer dans son projet l’aspect socio-économique dont il reconnaît, par honnêteté intellectuelle, avoir été le talon d’Achille de Mobutisme sous la 2ème République. Un passif qui en aucun cas ne peut lui être imputé car n’ayant jamais exercé de rôle politique actif dans la gestion étatique à cette époque. Objectivement, le retard à rattraper étant grand par rapport à ses concurrents, même s’il fait prévaloir les 800 000 mille voix récoltées au premier tour des présidentielles en 2006 le classant en 4ème position. Tout indique qu’il se battra plutôt pour disputer à Kengo le leadership de la province frondeuse au kabilisme de l’Equateur et de conforter la présence des élus de l’Udemo (Union des Démocrates Mobutistes) au parlement. Une stratégie devant lui permettre de s’allier au futur président et ainsi se retrouver à nouveau dans la gouvernance du pays, d’autant que ce parti s’est opposé à la signature d’un accord préélectoral.

6°) S’agissant du candidat N°6 Oscar Kashala, pour des raisons d’éthique et de loyauté nous astreignant à un devoir de réserve pour avoir été son proche collaborateur en qualité de Conseiller Personnel en matières stratégiques entre 2008 et 2010, nous éviterons de disserter sur celui qui s’est présenté en 2006 comme étant « Maboko Pembe » (Mains blanches ou propres) pour n’avoir été impliqué dans les assassinats, les pillages des ressources de l’Etat et la mal gouvernance qui ont engouffré la RDC. Toutefois, contrairement à sa campagne à l’américaine de 2006, le médecin semble discret cette fois-ci, à part quelques apparitions aux côtés de Kamerhe et Kengo. Par ailleurs, il n’est pas exclu que celui qui, à l’opposé du président en exercice, présente le profil et le background recherchés vainement par la RDC et son peuple auprès ses leaders politiques, se présente stratégiquement en vue d’assurer sa continuité politique dans la perspective de la retraite politique annoncée de Tshisekedi. D’autant que ces deux hommes d’Etat ont la spécificité de partager un même vivier socio-électoral, le Grand Kasai et le Katanga où Kashala a passé une bonne partie de sa vie. En termes de vision, même s’il ne l’a pas encore dévoilée, il est l’un des candidats qui a élaboré un programme de gouvernance costaud ne laissant de côté aucun secteur d’activité nationale. Nous sommes bien placé pour l’attester. Même si ses chances de gagner les présidentielles sont minces, nous pensons honnêtement, compte tenu de sa notoriété et expertise internationale éprouvée et reconnue, qu’il pourra jouer un rôle politique très positif et pourra être très utile pour la RDC dans la prochaine mandature 2011-2016. En effet, l’homme prônant les valeurs de la compassion a horreur de la médiocrité et prêche tout en étant à la fois un modèle de l’Excellence. Il est une valeur ajoutée politique absente dans le paysage politique congolais qui excelle dans la contreperformance, la corruption et les antivaleurs.

7°) Les autres candidats figurants.

Le candidat indépendant N°2 Adam Bombole, communément appelé par les jeunes kinois « Le Grand saoudien » pour son côté généreux, comme son ex-parti le MLC, semblent invisibles sur la scène électorale, hormis quelques apparitions isolées. L’on s’attendait à un coup d’éclat de sa part, à Kinshasa où il accuse une certaine notoriété publique et à l’Equateur, fief de son ex-leader Jean-Pierre Bemba, mais sa campagne électorale est jusque-là amorphe. Seules ses affiches de candidat à la députation nationale sont visibles. Son ex-parti, le MLC se profile pour être le grand perdant de ces élections. Un échec qui retentit comme la conséquence des hésitations et d’absence de prise de position ou de consigne de soutien claires à l’un des candidats en vue. Cela coûtera cher à ce parti.

Quant au candidat N°8 Mbusa Nyamwisi, l’exemple type de candidat ethnique, en mal de positionnement car son électorat lui a clairement promis la mort en 2010 s’il revenait à Butembo pour battre campagne en faveur de Kabila que la population nande du Nord-Kivu considère comme ayant une vision contraire à leur perception du développement local. Il ne jure que par son Nord-Kivu et une partie de l’Ituri. Il constitue particulièrement un danger pour Kabila et les deux se détestent mutuellement, même s’ils ont conclu une alliance d’intérêts politiques personnels dite win-win sous les Cinq Chantiers. Il est aussi une entrave pour le candidat Kamerhe dabs cette partie du pays. Sa position reste floue vis-à-vis du soutien qu’il aurait déclaré puis démenti apporter à Tshisekedi.

Concernant le candidat N°10 Josué Mukendi Kamama, pasteur de profession, que d’aucuns pensent être le prototype même de candidat alimentaire sorti des laboratoires du pouvoir pour égrener quelques voix à Tshisekedi dans cette élection mort-subite où tous les points comptent. Il promet de donner la paix, la joie et le signal de la justice au peuple congolais. Il est passé inaperçu, certainement abandonné financièrement par le pouvoir qui a sous-estimé la popularité croissante du Lider maximo et qui préfère ne plus investir dans une bourse électorale trouée. C’est également dans la même optique que l’on pourrait ranger le candidat n°1, Jean Andeka Djamba. Cet avocat natif du Sankuru dans le Kasai-Oriental à la tête d’un parti inconnu l’Alliance des Nationalistes Croyants Congolais (ANCC). Outre le fait d’être l’alter ego de Mukendi chez les tetela, autrefois opposés aux lubas durant les années 1960, il semble également être créé dans les laboratoires proches du pouvoir pour jouer le trouble-fête à Kinshasa en se présentant comme étant un envoyé de Dieu qui devra mener la RDC vers la terre promise. Une formule qui fait recette dans la capitale congolaise où la religion est reine. Une façon de séduire l’électorat proche des Eglises de réveil qui pullulent à Kinshasa dans l’espoir d’y éroder le poids électoral de Tshisekedi et autres concurrents de Kabila dans cette province perdue d’avance par le président. L’ANCC est selon son président un parti politique centriste, « le seul au Congo qui place Dieu au premier plan ». Il déclare apporter une nouvelle semence, qui est le nationalisme croyant. Et on dit : Amen !

L’autre inconnu est le candidat N°4, François Nicéphore Kakese Malela du Parti politique Union pour le Réveil et le Développement du Congo. Tout comme Andeka, ce médecin vétérinaire veut que les Congolais rompent avec les habitudes du passé qui consistaient à aller chercher des solutions des problèmes de la RDC en dehors des frontières nationales. Ressortissant du territoire de Gungu dans le district de Kwilu au Bandundu, il se montre incapable de combler le vide politique laissé par Gizenga, lui aussi originaire de Gungu. Sa candidature est probablement une autre stratégie du pouvoir, qui s’est également illustré en multipliant des candidatures et des partis fantômes au niveau des législatives dans les zones qui lui sont a priori défavorables, pour réduire l’impact des candidats de l’opposition dans cette province connue pour son opposition aux dictateurs et où le Palu de Gizenga a laissé des plumes aux provinciales après s’être officiellement allié avec l’AMP en 2006.

2. Soutien international des candidats.

La communauté internationale, contrairement à 2006 où elle a manifesté un activisme débordant, semble discrète, en retrait et moins active au niveau du soutien politique du processus et des candidats. Toutefois, compte tenu des dangers de la non tenue des élections à la date du 28 novembre 2011, elle s’est enfin réveillée pour apporter un appui logistique, technique, financier et opérationnel de grande importance, sans lequel le pari des élections n’aurait sans doute pas été tenu à la date prévue par la CENI. Peut-on interpréter cela comme étant un soutien tacite au pouvoir sortant qui a fait des la dates du 28 novembre et du 6 décembre ses dead-line politiques à défaut desquelles le pouvoir entrait dans l’illégitimité constitutionnelle ? Telle est la question que se posent bon nombre d’analystes avisés. Surtout que cette communauté internationale est restée sourde aux multiples irrégularités constatées tant au niveau de traitement technique du processus électoral par la CENI et aux violences commises en général par les agents de l’ordre, milices proches du pouvoir ? Mais qui s’est subitement réveillée lorsque Tshisekedi a lancé un appel à la population de braver les intimidations et autres menaces orchestrés par les agents du pouvoir ?

3. Conclusions

A l’entame de la dernière ligne droitedes présidentielles et législatives 2011, la messe semble dite en ce qui concerne le peloton de tête des présidentielles. Sauf surprise de dernière minute, le sprint électoral final se disputera entre Tshisekedi, Kabila et Kamerhe. Kengo pourra jouer les prolongations et se positionnerait plutôt pour la période postélectorale, fort de sa légitimité constitutionnelle du président du sénat. Et il est loin d’avoir abattu ses dernières cartes dans un pays à haute importance géostratégique où les élections et les jeux du pouvoir ne jouent, hélas pas, sur la seule donne sociopolitique ou électoral interne, mais aussi sur l’échiquier international. Surtout que cette communauté internationale, quoique discrète politiquement jusqu’à présent, semble avoir joué un rôle décisif en disponibilisant des grands moyens financiers et logistiques (avions, hélicoptères,…) pour permettre les élections de se tenir in extremis selon le calendrier arrêté par la CENI. Et cette communauté internationale dont dépend encore fortement l’Afrique (budget national, aide, coopération au développement…) aura peut-être sans doute le dernier mot à dire, compte tenu de l’impasse politique qui se profile à l’horizon à la suite d’un président qui présente les fortes chances d’être mal élu. Les vrais enjeux électoraux seront moins le 28 novembre ni le 6 décembre mais bien la période postélectorale. En effet, rien que les déclarations des principaux candidats qui se déclarent chacun être sûr à 100% de gagner, c’est vraisemblablement la voie ouverte à toutes formes de contestations du candidat perdant (en toute transparence ou à la suite des fraudes). Surtout lorsque l’on constate l’opacité qui entoure la gestion du processus électoral par la CENI et un climat de pré-confrontation entre les différents protagonistes. Pour les autres candidats, qui ont eu le mérite de jouer et de croire jusqu’au bout au jeu (aux sens propre et figuré) démocratique, le tout c’est d’avoir participé, n’est-ce-pas ?"

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=6953

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Message  ndonzwau 23/11/2011, 8:36 pm

"RDC: Portraits des candidats à la présidentielle
° http://www.rfi.fr/afrique/20111122-rdc-portraits-candidats-presidentielle-Kabila-Tshisekedi-Kamerhe-Mobutu-Wadondo-Nyamwisi-Kashala-Mukendi-Kakese
Onze candidats se présentent à la présidentielle de ce 28 novembre en RDC, contre 33 en 2006. Rfi.fr vous propose les portraits de chacun des prétendants à la magistrature suprême. Portraits signés de nos correspondants et envoyés spéciaux et présentés dans l'ordre proposé par la Commission électorale indépendante.


Jean Andeka Djamba

« Nous savons que ceux qui sont dans l’opposition, comme ceux de la majorité sont les mêmes qui ont été aux affaires dans ce pays, jusqu’à l’amener là où nous sommes arrivés. »
Jean Andeka Djamba n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a déposé sa candidature pour la présidentielle du 28 novembre. Il faut dire que le leader de l’Alliance des nationalistes croyants congolais (ANCC) a été échaudé par la précédente élection. Faisant allusion à la majorité, il raconte : « Nous avons lutté ensemble pour gagner les élections de 2006 et avons même apporté deux députés à la majorité parlementaire. Hélas, nous n’avons pas géré avec celle-ci comme initialement convenu ! ». Où se situe-t-il sur l’échiquier politique ? « Nous sommes des nationalistes croyants, donc au centre », a indiqué l’avocat de la commune huppée de la Gombe, à Kinshasa, né il y a 49 ans dans la province du Kasaï Oriental (centre). « Cela fait 50 ans qu’on nous a toujours présenté le clivage opposition-pouvoir, mais le Congo n’a jamais décollé. Donc, le problème du Congo se trouve ailleurs : dans le clivage lumière-ténèbres », a conclu le chantre du « nationalisme croyant », concept qui doit « montrer au peuple la voie de la sortie ». Jean Andeka Djamba est le premier candidat à la magistrature suprême dans l’ordre alphabétique des onze prétendants, ainsi que le premier à avoir déposé son dossier à la Commission électorale nationale indépendante, organisatrice des élections présidentielle et législatives, à un seul tour. H.B


Etienne Tshisekedi.

Jamais en repos, rarement détendu – y a-t-il une seule photo de lui où on le voit sourire ? –, Etienne Tshisekedi est un homme en colère. Une colère qui s’est d’abord manifestée contre la dictature Mobutu – l’ex-ministre de l’Intérieur du maréchal fonde l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) en 1982. Une colère qui, aujourd’hui, l’amène à appeler le peuple à « casser les portes des prisons » où sont détenus ses militants. Incitation à la violence ? « Non », répond le vieil opposant. « Toute dictature est basée sur la peur. Il faut enlever la peur dans la tête du peuple en le mobilisant pour aller terroriser ceux qui l’ont terrorisé ». En fait, pour le « lider maximo » (l’un de ses surnoms), le peuple et lui ne font qu’un : « le souverain dans ce pays, c’est le peuple congolais, qui m’a proclamé depuis longtemps ». C’est pourquoi, ces six derniers mois, le premier docteur en droit du Congo indépendant n’a pas voulu entrer dans les discussions sur un éventuel candidat unique de l’opposition. Il est vrai qu’il a 78 ans. Cette élection est, pour lui, celle de la dernière chance. Peut-il gagner ? Grâce à son courage physique (au temps de Mobutu) et à son train de vie modeste, « Tshitshi » est très populaire à Kinshasa et dans les deux provinces du Kasai, sa région natale. Il l’est beaucoup moins au Katanga et dans les deux provinces du Kivu. Mezzo voce, les conseillers de Joseph Kabila admettent que le chef de l’UDPS est leur principal adversaire. Pour les lendemains d’élection, la sécurité présidentielle a élaboré sept scénarios de crise. Dans ces scénarios, les mots d’ordre du « vieux lion » sont un paramètre essentiel. C.B


François-Joseph Nzanga Mobutu.

François-Joseph Nzanga Mobutu porte un nom qui ne passe pas inaperçu. Fils du Maréchal qui a régné 31 ans sur le Zaïre, il a commencé sa carrière comme conseiller en communication de son père. Après la chute du régime en 1997, il s’exile au Maroc où il monte une entreprise de communication. En 2005, il revient au pays pour se présenter à l’élection présidentielle l’année suivante. Il obtient près de 5% des voix (sur 33 candidats) et appelle à voter Kabila au deuxième tour. Il en sera récompensé par un poste ministériel. Les raisons de sa brouille avec le président Kabila sont difficiles à déterminer. Lui parle de différent politique, d’autres évoquent des histoires d’argent... En mars 2011, il est limogé du gouvernement pour absentéisme à la suite d’un voyage officiel à Rome, prolongé de plusieurs semaines de congés imprévus. Nzanga Mobutu garde une certaine aura dans l’Equateur, fief de feu le Maréchal. Son parti porte une appellation qui aurait pu faire sourire à l’époque du règne sans partage du « Président Fondateur »: « L’Union des Démocrates Mobutistes ». Mais selon lui l’image de Mobutu a évolué positivement dans le pays. « Il incarne aujourd’hui la sécurité, l’union de la Nation », dit-il. Le mobutisme n’est plus un tabou, et Nzanga compte surfer sur la vague nostalgique qui emporte beaucoup de congolais appauvris. « C’était mieux avant… », entend-t-on souvent dans les conversations. Dans sa grande villa surplombant le fleuve Congo, Nzanga Mobutu, reçoit beaucoup de visiteurs. Aimable et attentionné, il prend le temps d’écouter chacun, de répondre au téléphone, de présenter son épouse avec laquelle il a eu trois enfants. Il ne donne pas l’impression de vivre le stress d’une campagne électorale. Ses chances de retrouver bientôt le fauteuil paternel sont minces, mais à 41 ans il a tout le temps de peaufiner sa vision d’un Congo moderne bâti sur les bases du Zaïre de papa. B.M


Vital Kamerhe

Les câbles de Wikileaks ont révélé que Vital Kamerhe est le chouchou des américains. Ce n’est pas une surprise. L’ancien président de l’Assemblée nationale devenu opposant a toujours séduit les diplomates – pas seulement américains – par son éloquence, sa vivacité d’esprit, et sa connaissance des dossiers. Principal artisan de la victoire de Kabila en 2006, Kamerhe s’affirme comme un esprit libre. De son perchoir au parlement, il n’a pas hésité à critiquer les travers du régime. Ses relations avec le président se sont dégradées jusqu’à la rupture en 2009. Vital Kamerhe est alors débarqué, ce qui aura peut-être accentué sa popularité. C’est ce qu’il entend mesurer lors de l’élection présidentielle. Sa province d’origine, le Sud-Kivu est son principal réservoir de voix. Au Nord-Kivu il est aussi perçu comme un enfant du pays. Ailleurs, les avis sont partagés. Les opposants de longue date nourrissent des doutes sur son réel ancrage dans l’opposition à Kabila. Certains le soupçonnent même de vouloir revenir aux affaires en cas de réélection du président sortant. Son acharnement à maintenir sa candidature au risque de disperser les voix de l’opposition nourrissent ces soupçons. Vital Kamerhe n’en a cure, selon lui Kabila serait battu dans tous les cas de figure, opposition unie ou pas. 52 ans, marié et père de 8 enfants, Vital Kamerhe évoque chaque jour son rêve : faire du Congo un nouveau Brésil. Il se présente comme un disciple d’Ignacio Lula Da Silva. « Le Congo ressemble au Brésil », dit-il, « nous pouvons faire de même ». Mais la différence entre Lula et Kamerhe, note un observateur, « c’est que l’un s’est construit dans la lutte d’opposition, et pas l’autre ». B.M


Léon Kengo Wa Dondo.

« C’est un technocrate. Contre moi, il n’a aucune chance »,
dit l’un de ses adversaires. « Attention, pas si simple. L’homme est habile », répond un autre. Certes, Léon Kengo Wa Dondo, né il y a 76 ans d’un père polonais et d’une mère congolaise originaire de l’Equateur, a quelques handicaps. Il n’a pas de base électorale connue. Son parti, l’Union des forces du changement (UFC), n’a été lancé qu’en juillet dernier. Docteur en droit maritime et aérien, il est brillant mais un rien hautain. Il n’a pas le tutoiement facile comme Jean-Pierre Bemba. Il n’a pas non plus le charisme d’un Etienne Tshisekedi. Mais l’homme a quelques sérieux atouts. Trois fois Premier ministre de Mobutu, il est parvenu à ne pas couler avec le régime du maréchal grâce à une qualité que tous les Congolais lui reconnaissent : sa rigueur de gestionnaire dans l’un des pays les plus corrompus du monde. En mai 2007, il réussit un coup d’éclat. Elu sénateur quelques mois plus tôt, il bat le kabiliste She Okitundu dans la bataille pour la présidence de la Chambre haute. Par quel miracle ? Son habileté a payé, mais plus encore peut-être sa réputation d’homme d’Etat. « Kengo n’est pas ma tasse de thé, mais je dois reconnaître qu’il a le sens de l’Etat », souffle l’un de ses adversaires. Comment passer du respect à l’adhésion populaire ? C’est le défi que Kengo doit relever. En dehors de son fief de l’Equateur, il risque d’être devancé par les poids lourds, Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi. Mais dans une élection à haut risque comme celle-ci, tous les dérapages sont possibles. Et qui sait si le deuxième personnage de l’Etat congolais ne s’imagine pas comme un recours…C.B(...)"
A suivre...

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Message  ndonzwau 23/11/2011, 8:39 pm

Suite...

François Nicéphore Kakese Malela.

«Je suis né dans la politique »,
lâche François Nicéphore Kakese. Agé de 55 ans, le natif de la province du Bandundu (ouest) se souvient encore de sa résistance au régime de l’ex-dictateur zaïrois Joseph Mobutu Sese Seko. « Quand les gens dansaient devant son drapeau, j’étais tout le temps puni parce que, moi, je ne dansais pas ! J’ai senti en moi une révolte quand il a dit que l’enseignement de la religion serait remplacé par le mobutisme, parce que j’aimais déjà beaucoup la bible. » En 1984, il refuse de voter pour Mobutu, alors candidat unique, en « déchirant » le carton vert des partisans, préférant le carton rouge des opposants – ce qui lui valu des « actes de représailles » qui perturbèrent ses études de médecine vétérinaire à Lubumbashi, capitale de la province du Katanga (sud-est). Avec le soutien d’un professeur belge, François Nicéphore Kakese obtient finalement son diplôme et s’exile en Afrique du Sud, où il exerce notamment comme inspecteur au ministère de l’Agriculture. Marié et père de trois enfants, il y vit toujours et retourne régulièrement au Katanga, où il a construit « beaucoup de fermes » via sa société de consultance ACF Agro-Vet International, qui mène aussi des projets de développement rural en Arabie Saoudite, en Angola, en Zambie, au Zimbabwe et au Nigeria. « Interpellé par l’état malheureux de son pays », il crée en 2009 l’Union pour le réveil et le développement du Congo (URDC). Son atout pour la présidentielle ? Sa « popularité exceptionnelle », affirme-t-il. H.B


Joseph Kabila.

Joseph Kabila a brisé la glace tout récemment. On le disait secret, mutique; on n’entendait sa voix que lors des cérémonies du 30 juin (fête nationale), ou lorsqu’il lui arrivait de lire un discours à de très rares occasion. Le 18 octobre dernier, il a surpris en se prêtant au jeu d’une conférence de presse débridée, une première au Palais de la Nation. Pendant près de trois heures, il a affiché sa totale confiance dans l’issue du scrutin.« Je ne sais pas qui va gagner, mais je sais que je ne vais pas perdre », s’amuse-t-il. Ses affiches de campagne sont encore plus optimistes, promettant une victoire « sûre à 100% ». La province du Katanga au sud du pays lui est réputée favorable, c’est le fief de son père feu Laurent Désiré Kabila. Aux dernières élections de 2006, les régions de l’Est, meurtries par les guerres, avaient massivement voté Kabila. En sera-t-il de même aujourd’hui ? Pourra-t-il compter sur le reste du pays ? Ses adversaires jurent du contraire. L’absence de sondages d’opinion rend toute prévision hasardeuse. Joseph Kabila, 40 ans, est le plus jeune des candidats à cette élection. Il est marié et père de deux enfants. Son épouse, Olive, l’accompagne dans ses tournées et prend parfois la parole. Il veut donner l’image d’un candidat jeune, dynamique; comme s’il entendait faire oublier aux congolais qu’il est au pouvoir depuis plus dix ans. Ses arguments de campagne sont essentiellement des promesses de routes, de ponts, et d’électrification. Pour lui le développement, passe d’abords par les infrastructures. C’est ce qu’il affirmait déjà en 2006, ce qui fait dire à un ses détracteurs: « le Président tient à ses promesses. La preuve : il les renouvelle à chaque élection ». B.M


Oscar Kashala Lukumuena.
http://www.urec-congo.org/

Oscar Kashala tente à nouveau sa chance. Le cancérologue né à Lubumbashi, dans la province du Katanga (sud-est), avait brigué la présidence en 2006 et était arrivé cinquième. Il avait soutenu au deuxième tour Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de libération du Congo (MLC), qui récolta 42% face à l’actuel président Joseph Kabila, candidat à sa succession. Après le scrutin, le médecin de 57 ans marié et père de huit enfants – trois adoptifs et cinq biologiques, dont l’un est récemment décédé – est retourné vivre aux Etats-Unis, où il est installé depuis 1987. Il est revenu le 15 juillet dernier pour briguer la présidence – à un seul tour depuis une réforme constitutionnelle polémique votée en janvier. « J’irai avec ma candidature jusqu’au bout, sans me rallier à quiconque », a affirmé à la presse l’enseignant en Caroline du Nord, originaire du Kasaï-Oriental (centre). « Quand on est venu en 2006, il faut avouer que l’on n’était pas aussi connu », confie le leader de l’Union pour la reconstruction du Congo (UREC), qui connut des déboires politico-financiers lorsqu’il était outre-Atlantique. Selon lui, la donne a désormais changé, d’autant qu’il n’a jamais cessé de soutenir son pays sur les plans médical (formation, dons…) ou économique (recherche d’investisseurs). Choisir entre politique et médecine ? Il n’y pense même pas : s’il est élu, il mènera les deux activités de front. H.B


Antipas Mbusa Nyamwisi.

A discuter aujourd’hui avec cet homme aimable, fin et souriant, on oublie presque qu’il a été chef rebelle lors d’une guerre cruelle. En 1998, Antipas Mbusa Nyamwisi est l’un des fondateurs du RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie), mouvement anti-Kabila soutenu par le Rwanda. Un an plus tard, il crée une dissidence, le RCD-KML (Kisangani-Mouvement de libération), afin de protéger la région de Béni et de Butembo, son fief du Nord Kivu, des offensives de l’armée comme de celles des rebelles. Evidemment, « Mbusa », l’ancien élève des bons pères catholiques qui s’est converti au protestantisme, n’est pas un chien de guerre. Simplement, dans les collines fertiles du Nord Kivu, les populations nandé repèrent très vite cette intelligence vive et raffinée qui peut les défendre dans les multiples tables rondes où se partage le « gâteau congolais ». C’est ainsi que Mbusa rentre dans un gouvernement de transition, puis se rallie, en 2006, à la candidature de Joseph Kabila. En 2007-2008, comme ministre des Affaires étrangères, il négocie pied à pied le retrait des Rwandais et de leurs supplétifs de l’est du Congo. L’ex-rebelle nandé devient un farouche patriote congolais. Pourquoi rompt-il avec Joseph Kabila en septembre dernier ? « Parce qu’il veut se faire réélire député par les populations nandé qui ne veulent plus entendre parler du régime Kabila », confie l’un de ses proches. Mbusa mesure ses ambitions. Mais à 52 ans, l’homme ne s’interdit rien. Depuis trois mois, il essaie obstinément de convaincre ses partenaires de l’opposition de désigner un candidat unique. Pour l’instant, c’est l’échec. Mais l’homme s’est posé en arbitre. Et demain, il pourrait bien en récolter les fruits. C.B


Adam Bombole Intole.

Adam Bombole Intole, 54 ans, joue sur les deux tableaux. Alors que son mandat de député national à Kinshasa arrive à son terme, l’homme d’affaires prospère brigue un autre mandat… et se lance en même temps dans la course à la présidence. Une ambition qui lui a coûté cher. Natif de Mbandaka (nord-ouest), le numéro 1 de l’interfédérale du Mouvement de libération du Congo (MLC) à Kinshasa a été exclu en septembre du parti pour avoir maintenu sa candidature alors que le premier et unique choix de la formation se portait sur Jean-Pierre Bemba, détenu et jugé à la Cour pénale internationale de la Haye. Résultat, l’ex-président du conseil d’administration de l’Office congolais des postes et télécommunications, originaire de la Province orientale (nord-est), a dû se présenter en tant que « candidat indépendant par la force de la situation », expliquait-il le 26 septembre sur sa page Facebook. « Le grand Saoudien, l’homme qui affronte la conjoncture quelle que soit la hausse ou la baisse du dollar », comme le célébrait une chanson, a cependant souligné qu’il était « toujours dans l’opposition ». La radiation du MLC n’a semble-t-il pas affecté sa campagne. Son slogan « Ensemble, changeons la RDC » s’est affiché un peu partout dans la capitale congolaise dès le départ de la campagne pour la présidentielle et les législatives, lancée le 28 octobre. Et à part lui et le chef de l’Etat sortant Joseph Kabila, les autres candidats ont souvent commencé plus tard l’opération séduction. H.B


Josué Alex Mukendi Kamama.

Mukendi, 61 ans, s’est présenté à la présidentielle après une « succession de révélations divines » prédisant qu’il devait « sortir le Congo de ses souffrances ». Candidat indépendant originaire du Kasaï-Oriental (centre), ce licencié en économie a étudié à Kinshasa et, notamment, en Belgique, aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne. Marié et père de cinq enfants, l’ex-représentant de l’armement maritime en RDC est aujourd’hui directeur à la Compagnie maritime congolaise et pasteur au Camp-Luka, un quartier démuni de la capitale congolaise où il officie depuis onze ans. « J’incarne une nouvelle émergence politique. Le Congo a besoin de ce type d’hommes qui peuvent le faire émerger », dit-il, avant de se qualifier d’« Obama du Congo », en référence au président américain. « Je me suis occupé du ministère des délaissés. Je suis connu de toutes ces mamans et tous ces papas que j’ai aidés avec mes fonds propres », poursuit-il, ajoutant qu’il compte sur le « bouche à oreille » pour convaincre. « Ma gouvernance, c’est de détendre l’atmosphère sociale au niveau de la collectivité nationale. (…) Je peux commencer mon mandat en reconstruisant les routes et les infrastructures, mais si les gens ne sont pas payés (les militaires, les enseignants, le corps médical), il y aura toujours des grèves », avait-il déclaré en déposant sa candidature. Comme pour critiquer le chef de l’Etat Joseph Kabila qui s’est fait élire sur un programme de reconstruction des infrastructures délabrées. H.B"

Compatriotiquement!

ndonzwau


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