5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
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piélé de dongo
KOTA
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5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses
Posted on 20 novembre 2011
Communiqué de presse du bureau d’Eric Joyce
Pour diffusion immédiate
18 novembre 2011
Un député fait la lumière sur des pertes de 5,5 G$ pour le peuple congolais par suite d’opérations minières douteuses avec des sociétés fictives des îles Vierges britanniques
ERIC JOYCE, DEPUTE TRAVAILLISTE ANGLAIS
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À la veille des élections présidentielles qui doivent avoir lieu ce mois-ci dans la République démocratique du Congo (la « RDC »), des documents rendus publics par le député britannique Eric Joyce indiquent que des biens miniers congolais sont systématiquement vendus à des prix bien inférieurs à leur valeur à des sociétés fictives étrangères constituées presque exclusivement dans les îles Vierges britanniques (les « IVB »). Les propriétaires véritables de ces biens miniers sont souvent inconnus et ces opérations font en sorte que le peuple congolais ne bénéficie pas des immenses ressources minérales du pays.
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Eric Joyce, président du groupe parlementaire multipartite du Parlement britannique pour la Région des Grands Lacs en Afrique, a déclaré que les documents qui lui avaient été transmis confirment pour la première fois que des membres du gouvernement de la RDC, en particulier le président actuel, Joseph Kabila, ont vendu d’importants biens miniers à des prix dérisoires à diverses sociétés fictives étrangères.
Selon Eric Joyce ,
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« ces documents prouvent que les ressources naturelles du Congo ne sont pas exploitées comme des sources de revenus légitimes pour le peuple congolais. Des séries d’arrangements complexes entre le gouvernement du Congo et des sociétés fictives des IVB font en sorte qu’un petit nombre de personnes s’enrichissent moyennant des pertes énormes pour le reste de la population. »
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« Le gouvernement du Royaume-Uni apportera une aide de 700 M£* au Congo au cours des quatre prochaines années. Nous traversons une période d’austérité et nous devons donc être certains que ces fonds sont dépensés à bon escient. Ces documents montrent que l’argent des contribuables du Royaume-Uni est dépensé sans retenue dans un pays où le peuple est privé de milliards pouvant être tirés de redevances minières et de la vente de biens miniers. »
Opérations minières douteuses avec des sociétés des IVB
Au moins 45 sociétés récemment constituées aux IVB ont acquis des biens de la RDC au cours des quatre dernières années. Neuf d’entre elles sont mentionnées dans les documents rendus publics aujourd’hui. (Voir ci-joint le sommaire des opérations).
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Ces opérations n’ont pas été divulguées par le gouvernement de la RDC. Aucun des biens vendus n’a fait l’objet d’un processus d’adjudication. Aucune des sociétés des IVB n’a d’expérience connue dans les secteurs des mines ou des ressources. Le gouvernement de la RDC n’a divulgué le nom d’aucun des propriétaires de ces sociétés des IVB, mais plusieurs de ces sociétés semblent avoir un lien avec l’homme d’affaires israélien, Dan Gertler.
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Compte tenu de la juste valeur marchande des biens vendus, la perte totale pour le peuple de la RDC, au titre des biens perdus ou du manque à gagner, dépasse 5,5 G$ US. Après que ces biens appartenant à l’État ou ayant fait l’objet d’expropriations aient été acquis à un prix bien inférieur à leur valeur marchande par des sociétés des IVB, ils sont revendus, partiellement ou intégralement, à des multinationales, dont certaines sont inscrites à la cote de la London Stock Exchange. Ce processus permet aux sociétés des IVB de réaliser des profits extraordinaires pour leurs propriétaires qui agissent sous le couvert de l’anonymat.
Défaut du FMI d’appliquer les initiatives de transparence
En décembre 2009, le FMI a accepté qu’une marge de crédit de 551 M$ soit consentie au gouvernement de la RDC. En contrepartie de cette facilité de crédit de trois ans, le gouvernement de la RDC a convenu de lever le secret sur son secteur minier. Voici certains des engagements pris par le gouvernement de la RDC :
Publication de toutes les ententes de partenariat entre des sociétés minières d’État et des sociétés du secteur privé.
Mise en place d’un processus transparent d’adjudication des biens miniers de l’État.
Publication des résultats de la renégociation, entre 2007 et 2010, des contrats miniers conclus à l’échelle du pays.
Mise en oeuvre d’un programme de transparence appelé l’Initiative de transparence des industries extractives (l’« ITIE »), qui est dirigé actuellement par une ancienne ministre du Royaume-Uni, Claire Short.
Établissement d’une agence anti-corruption nationale.
Eric Joyce a déclaré
« je ne trouve presqu’aucune preuve que le gouvernement de la RDC s’est conformé aux conditions du prêt du FMI. De tous les contrats renégociés à l’échelle du pays, un seul, le contrat relatif à Tenke, a été publié. »
« Le gouvernement n’a produit aucun document concernant la structure de propriété de ces biens. La participation de sociétés des îles Vierges britanniques fait en sorte qu’il est très difficile de déterminer, sans effectuer des recherches approfondies, qui bénéficie de l’immense richesse du pays. Mais une chose est certaine, ce n’est pas le peuple de la RDC. »
Au cours des deux dernières années, le défaut du FMI, de la Banque mondiale et de l’ITIE de faire observer les conditions de la facilité de crédit par le gouvernement du président Kabila a donné lieu à la vente de biens à des sociétés fictives des IVB, à des prix qui sont inférieurs par des milliards à leur valeur marchande.
Trois de ces ventes, soit la vente des mines SMKK, Kansuki et Mutanda à des sociétés fictives des IVB ont été réalisées à des prix bien inférieurs à ceux qui auraient été obtenus sur le marché libre, l’écart s’établissant à plus d’un milliard de dollars. (Se reporter au sommaire des opérations ci-joint).
Malgré cela, en avril 2011, le FMI a déclaré ce qui suit :
« Les réformes structurelles progressent comme prévu. Le gouvernement
[de la RDC] a déclaré avoir publié tous les nouveaux contrats de partenariats. La mise en oeuvre des réformes de la gouvernance et de la transparence dans les industries extractives progressent de façon satisfaisante. Le délai d’exécution a été plus lent que prévu mais dans l’ensemble des progrès sont réalisés dans tous les domaines. »
Eric Joyce a déclaré :
« Toutes les preuves que j’ai rendu publiques jusqu’à présent suggèrent qu’il s’agit d’une déclaration risible du FMI. Le FMI a manqué de fermeté avec le gouvernement de la RDC et a permis au président et à ses conseillers de l’embobiner. Le peuple de la RDC perd des richesses naturelles, des recettes fiscales et des emplois parce que le FMI et les gouvernements de différents pays ne font pas respecter les engagements pris par le gouvernement de Kabila. »
« Le ministère du Développement international a une politique de « tolérance zéro » à l’égard des agissements répréhensibles des gouvernements à qui il accorde une aide. Je suis donc d’avis qu’il incombe à Andrew Mitchell et aux autres membres du gouvernement du Royaume-Uni de demander à la directrice du FMI, Christine Lagarde, de rendre des comptes sur ce scandale et d’y mettre fin. »
Questions nécessitant des réponses claires
Pourquoi le gouvernement de la RDC vend-il secrètement des biens miniers publics à des sociétés fictives des IVB?
Qui sont les propriétaires véritables de ces sociétés fictives des IVB?
Est-ce que des personnes qui ont des liens avec le président Kabila bénéficient de ces ventes secrètes conclues à des prix bien inférieurs à la valeur marchande?
Où sont passés les 5,5 G$ US?
Pourquoi la communauté internationale reste-t-elle inactive tandis que les richesses du peuple congolais sont dilapidées dans le cadre de ventes douteuses à des sociétés fictives des IVB?
Conclusions
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Pour conclure, Eric Joyce a déclaré :
« Le peuple congolais est propriétaire de ressources naturelles immenses. Avec des ressources qui sont évaluées à 24 billions de dollars, la RDC pourrait être le leader économique de l’Afrique. Malheureusement, la communauté internationale n’est pas disposée à mettre fin aux opérations du genre de celles qui sont décrites dans ces documents. »
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« J’espère que divers gouvernements, dont celui du Royaume-Uni, finiront par demander où est passé tout cet argent? La richesse de ce pays est dilapidée dans une série de ventes à des sociétés fictives étrangères. J’ai exposé une partie du problème aujourd’hui. Il appartient maintenant au gouvernement du Royaume-Uni de mettre fin à cette braderie des biens de l’État congolais. »
[END]
Notes à l’intention des journalistes
Pour de plus amples informations, veuillez communiquer avec Eric Joyce, membre du Parlement : ericjoycemp@gmail.com ou 0044 (0)7527450028
*L’Union européenne a recommencé à fournir une aide structurelle en 2002, et 961 M€(compte non tenu de l’aide humanitaire) ont été mobilisés depuis lors. Dans le cadre de la ronde de dépenses en cours, le programme indicatif pluriannuel de l’Union européenne en RDC prévoit des dépenses de 561,7 M€pour les priorités structurelles.
Au cours de la ronde de dépenses en cours (2008 – 2011), les États-Unis accorderont une aide de 949 M$ à la RDC.
http://ericjoycemp.files.wordpress.com/2011/11/summary-5-5m-loss-french-version.pdf
http://wp.me/p18AQh-mP
KOTA
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
Voila le type des betisses qui s'affichent avec le candidat n°11, comment voulez le vous que l'individu soit crédible, D'un côté le diomi et le lumbala et de l'autre les con mbata, na bino batu bolandaka ye, vous ne vous rendez pas compte de tout ça.
Est ce que dans ce congo exist il un individu qui lis les idioties que balancent la DC.
Est ce que dans ce congo exist il un individu qui lis les idioties que balancent la DC.
piélé de dongo
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
KOTA a raison, nous sommes dirigés par une bande de Maffieux qui pillent nos réssources, qui hypothèquent l'avénir de nos enfants pour des intérêts égoïstes, voici ce que j'ai lu sur le site Bloomberg.
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Vente cachée des actifs en cuivre de la Gécamines peut saper son Offre sur ses Actions.
Par Michael J. Kavanagh et Franz Wild - 13 juillet 2011 01:00 GMT 0200.
En République Démocratique du Congo la vente d'actifs non divulgués par la Gécamines, Compagnie appartenant à l'Etat et propriétaire des gisements de cuivre , de cobalt, peut compromettre ses plans pour offrir des actions aux investisseurs, selon des analystes et des avocats d'affaire.
Gécamines, qui est assis sur les plus grandes réserves de cobalt du monde, cette année, a vendu des participations dans deux projets d'exploitation minière à l'homme d'affaires israélien Dan Gertler. Les transactions ont été révélés, sans mentionner le prix de vente dans un prospectus publié par Glencore International Plc, qui exploite les mines, avant de Glencore avait fait une offre publique initiale en mai.
Alors que la Gécamines a des «actifs de classe mondiale», avec certains des plus riches en de cuivre disponibles, les investisseurs peuvent être réticents à acheter si elle ne divulgue pas les revenus de la vente de ses propriétés, a ainsi déclaré Adam Kiley, un analyste basé à Londres, au courtage Ambrian Partners Ltd ., dans une interview téléphonique le 24 juin.
L'un des complexes, Mutanda Mining sprl, vaut plus que 3 milliards $, selon les calculs Associates Consulting cabinet Golder qui ont été inclus dans le prospectus.
Gécamines, basée à Lubumbashi, a parmi les actifs publics(appartenant à l'Etat) en cours de préparation pour la vente à des investisseurs privés. La vente est destiné à apporter des capitaux pour stimuler la production après des années de sous-investissement et de corruption politique au Congo. Production de la société s'élevait à environ 20.000 tonnes l'année dernière, contre 476 000 tonnes en 1986, chiffres de la Banque centrale Congolaise.
"Sils sont entrain de se débarrasser de certains de leurs actifs à vil prix, ceci ne peut pas être une bonne chose, alors qu'ils auraient du dire aux investisseurs exactement ce qu'ils ont et ce qu'ils ont vendus", a déclaré Kiley.
Accord de la Banque mondiale
En Janvier, les ventes par le Congo des actifs liés aux ressources naturelles sont censés être rendus publics, selon un accord entre le gouvernement et la Banque mondiale, et un décret du ministère des Finances.
«Maintenant qu'ils sont devenus une entreprise privée, ils ne nous disent rien", a déclaré Modeste Bahati Lukwebo, chef de la commission d'audit du Comité économique et financier de l'Assemblée nationale, dans une interview du 6 Juillet. «Ils doivent faire de la gestion transparente et justifier ce que l'Etat congolais a gagné de la vente de toutes ces concessions."
A la Gécamines les responsables, y compris le Directeur Général Ahmed Kalej, n'a pas répondu sur une période d'un mois à nos appels téléphoniques, messages texte, des visites au siège de l'entreprise à Lubumbashi et une lettre de Bloomberg demandant des commentaires.
"La Gécamines n'a aucun commentaire", le président Albert Yuma repondit par téléphone mobile le 11 Juillet, ajoutant qu'il était en voyage en Malaisie.
Acquisitions Gertler
Actifs Rowny Ltd, une entité «associé» à Gertler, "récemment" a acquis une participation de 20 pour cent du gisement Mutanda de la Gécamines, selon le prospectus de Glencore mai listing 4. Biko Invest Corp, également lié à Gertler, a récemment acheté un quart de Kansuki Sprl de la Gécamines. Les deux sociétés ont été constituées le 23 février dans les îles Vierges britanniques, selon les documents déposés auprès du registre des entreprises des îles.
La valeur actuelle nette, une échelle qui comprend des futures perspectives de bénéfices, de la participation de Gertler en Mutanda seuls peut atteindre plus de 800 millions $ lorsque les redevances et autres paiements sont pris en considération, selon les calculs en utilisant les chiffres issus du prospectus de Glencore.
Le projet entier est Mutanda a une valeur d'environ $ 3,1 milliards et pourrait produire 110 000 tonnes de cuivre par an d'ici 2012,selo le même prospectus. Voisins Kansuki a "le potentiel pour être un gros producteur» de minéraux, confirmé par une étude de la Deutsche Bank AG publié le 6 Juin commandé par les bureaux de Glencore basés en Suisse.
Premier refus?
A Tel-Aviv le porte-parole de Gertler, qui a dit qu'il ne peut pas être identifié conformément à leur politique de gestion, a refusé de commenter.
Glencore demi-filiale de Mutanda, Samref Congo Sprl, devrait avoir le droit du premier refus sur toute vente d'actions par ses partenaires, à cause de sa joint-venture avec la Gécamines. Simon Buerk, porte-parole de Glencore, a refusé de commenter sur la vente par téléphone le 24 Juin.
Gertler a fait des affaires au Congo depuis plus d'une décennie, d'abord il a gagné le monopole sur les exportations de diamants en 2000. Il a ensuite diversifié dans les projets de cuivre, le cobalt, le minerai de fer, le pétrole et les services bancaires à travers ce pays d'Afrique centrale, selon les documents publics parus et des sites Web.
Son succès lui a aussi mis en conflit avec les rivaux en affaires telles que First Quantum Minerals Ltd (FM), qui le poursuit en justice à travers les sociétés qu'il détient avec eurasienne Resources Corp Naturel (ENRC) pour sa participation présumée à l'annulation par le gouvernement congolais du contrats des résidus de Kolwezi (First Quatum Minerals Ltd) en août 2009.
Droits de licence
Après que, First Quantum a perdu son contrat, une série d'opérations ont été mises à l'actif de ENRC, qui a acheté 50,5 pour cent du Ltd Gertler Ressources Camrose pour 175 millions de dollars et une facilité de 400 millions de dollars de prêt, selon un dépôt public ENRC.
ENRC avait éxiger à Gertler de signer une lettre disant qu'il n'était pas impliqué dans l'annualtion du contrat FQM, a déclaré le 7 Juillet Paul Judge un membre du conseil ENRC dans un e-mail de réponse aux questions, ajoutant que les avocats ENRC ont dit que rien n'était illégal dans la transaction .
Le Congo a été classé le deuxième pays le moins avancés dans le monde l'an dernier par le Programme des Nations Unies pour le développement, sur 169 pays. Près de la moitié de ses 7,3 milliards de dollars du budget provient des donateurs internationaux. Dans le même temps, les compagnies minières telles que Freeport McMoRan Copper & Gold Inc et AngloGold Ashanti Ltd (UA) opèrent dans le pays.
À son apogée, la Gécamines a été le plus grand employeur dans la province méridionale du Katanga congolais. Il a fourni des logements, des hôpitaux et des écoles autour de Lubumbashi, Likasi et Kolwezi, les principales zones de production dans la ceinture dite de cuivre. Qui s'étendent à travers le nord de la Zambie et le sud du Congo qui détient environ 10 pour cent des réserves mondiales de cuivre.
»Sur ses genoux»
Après avoir fourni de 60 pour cent des exportations du Congo dans les années 1980, la Gécamines perdait 15 millions à 20 millions de Dollards $ par mois l'année dernière, selon la Banque mondiale.
La société a 1,5 milliards de dollars de dette, selon le ministère de portefeuille qui gère Congo les sociétés d'Etat.
«C'était le géant du pays, mais quand le géant est sur ses genoux, l'économie du pays est aussi sur ses genoux», a déclaré Moise Katumbi, le gouverneur de la province du Katanga, dans un entretien du 15 juin. «Nous avons maintenant de nombreux partenaires avec la Gécamines. C'est une très bonne chose. ils ont besoin d'abords de stabiliser la production. "
Le gouvernement, qui détient la totalité des 10000 parts de la Gécamines, n'a pas encore décidé quand il commencera à offrir des actions à des investisseurs, a déclaré Valery Mukasa, directeur de cabinet au ministère des Mines, dans une interview à Kinshasa, la capitale, le 23 Juin. La société n'a encore pas dit où ils pourraient être listées.
Ce moment
"A un certain moment, les actions seront ouverts et nous allons laisser les investisseurs l'opportunité d'investir dans les parts de la Gécamines», a déclaré Mukasa, sans fournir plus de détails. En Décembre, le gouvernement évalué les actions de la société à environ 406 milliards de francs congolais (438 millions de dollars).
"La vente d'actifs est un mouvement dynamique, parce que c'est la recapitalisation de la société", a déclaré Paul Fortin, qui était PDG de la Gécamines pendant quatre ans jusqu'à sa démission en Septembre 2009, dans une interview. «Si les propriétés sont vendues au secteur privé, qui permettront d'accroître la production, sans doute. Je pense que la voie qui a été sélectionnée est la bonne pour le pays qui est de tourner les ressources en liquidités. "
Les actifs et les dettes de la Gécamine sont encore en cours d'évaluation dans le cadre de sa transformation en une société commerciale, un processus qui se poursuivra au moins jusqu'à la fin de cette année, a déclaré Steven Dimitriyev, chef de l'équipe de la Banque mondiale qui conseille sociétés d'Etat sur les leurs plans de privatisation, dans une interview téléphonique du 28 Juin à partir de Kinshasa. "La valorisation de la société est en cours", at-il dit.
La Banque et le FMI "insistent sur la divulgation totale, transparente de toutes les cessions et les nouveaux contrats des joint-venture" impliquant des sociétés d'État du Congo, at-il dit.
"Nous avons confiance en la sincérité du gouvernement pour faire ce travail correctement, mais le processus devrait aller plus vite", at-il dit.
Pour contacter les journalistes sur cette histoire: Michael J. Kavanagh à Kinshasa mkavanagh9@bloomberg.net; Franz sauvage à Johannesburg à fwild@bloomberg.net.
Pour contacter les éditeurs responsables de cette histoire: Antony Sguazzin au asguazzin@bloomberg.net; Andrew J. Barden au barden@bloomberg.net.
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Vente cachée des actifs en cuivre de la Gécamines peut saper son Offre sur ses Actions.
Par Michael J. Kavanagh et Franz Wild - 13 juillet 2011 01:00 GMT 0200.
En République Démocratique du Congo la vente d'actifs non divulgués par la Gécamines, Compagnie appartenant à l'Etat et propriétaire des gisements de cuivre , de cobalt, peut compromettre ses plans pour offrir des actions aux investisseurs, selon des analystes et des avocats d'affaire.
Gécamines, qui est assis sur les plus grandes réserves de cobalt du monde, cette année, a vendu des participations dans deux projets d'exploitation minière à l'homme d'affaires israélien Dan Gertler. Les transactions ont été révélés, sans mentionner le prix de vente dans un prospectus publié par Glencore International Plc, qui exploite les mines, avant de Glencore avait fait une offre publique initiale en mai.
Alors que la Gécamines a des «actifs de classe mondiale», avec certains des plus riches en de cuivre disponibles, les investisseurs peuvent être réticents à acheter si elle ne divulgue pas les revenus de la vente de ses propriétés, a ainsi déclaré Adam Kiley, un analyste basé à Londres, au courtage Ambrian Partners Ltd ., dans une interview téléphonique le 24 juin.
L'un des complexes, Mutanda Mining sprl, vaut plus que 3 milliards $, selon les calculs Associates Consulting cabinet Golder qui ont été inclus dans le prospectus.
Gécamines, basée à Lubumbashi, a parmi les actifs publics(appartenant à l'Etat) en cours de préparation pour la vente à des investisseurs privés. La vente est destiné à apporter des capitaux pour stimuler la production après des années de sous-investissement et de corruption politique au Congo. Production de la société s'élevait à environ 20.000 tonnes l'année dernière, contre 476 000 tonnes en 1986, chiffres de la Banque centrale Congolaise.
"Sils sont entrain de se débarrasser de certains de leurs actifs à vil prix, ceci ne peut pas être une bonne chose, alors qu'ils auraient du dire aux investisseurs exactement ce qu'ils ont et ce qu'ils ont vendus", a déclaré Kiley.
Accord de la Banque mondiale
En Janvier, les ventes par le Congo des actifs liés aux ressources naturelles sont censés être rendus publics, selon un accord entre le gouvernement et la Banque mondiale, et un décret du ministère des Finances.
«Maintenant qu'ils sont devenus une entreprise privée, ils ne nous disent rien", a déclaré Modeste Bahati Lukwebo, chef de la commission d'audit du Comité économique et financier de l'Assemblée nationale, dans une interview du 6 Juillet. «Ils doivent faire de la gestion transparente et justifier ce que l'Etat congolais a gagné de la vente de toutes ces concessions."
A la Gécamines les responsables, y compris le Directeur Général Ahmed Kalej, n'a pas répondu sur une période d'un mois à nos appels téléphoniques, messages texte, des visites au siège de l'entreprise à Lubumbashi et une lettre de Bloomberg demandant des commentaires.
"La Gécamines n'a aucun commentaire", le président Albert Yuma repondit par téléphone mobile le 11 Juillet, ajoutant qu'il était en voyage en Malaisie.
Acquisitions Gertler
Actifs Rowny Ltd, une entité «associé» à Gertler, "récemment" a acquis une participation de 20 pour cent du gisement Mutanda de la Gécamines, selon le prospectus de Glencore mai listing 4. Biko Invest Corp, également lié à Gertler, a récemment acheté un quart de Kansuki Sprl de la Gécamines. Les deux sociétés ont été constituées le 23 février dans les îles Vierges britanniques, selon les documents déposés auprès du registre des entreprises des îles.
La valeur actuelle nette, une échelle qui comprend des futures perspectives de bénéfices, de la participation de Gertler en Mutanda seuls peut atteindre plus de 800 millions $ lorsque les redevances et autres paiements sont pris en considération, selon les calculs en utilisant les chiffres issus du prospectus de Glencore.
Le projet entier est Mutanda a une valeur d'environ $ 3,1 milliards et pourrait produire 110 000 tonnes de cuivre par an d'ici 2012,selo le même prospectus. Voisins Kansuki a "le potentiel pour être un gros producteur» de minéraux, confirmé par une étude de la Deutsche Bank AG publié le 6 Juin commandé par les bureaux de Glencore basés en Suisse.
Premier refus?
A Tel-Aviv le porte-parole de Gertler, qui a dit qu'il ne peut pas être identifié conformément à leur politique de gestion, a refusé de commenter.
Glencore demi-filiale de Mutanda, Samref Congo Sprl, devrait avoir le droit du premier refus sur toute vente d'actions par ses partenaires, à cause de sa joint-venture avec la Gécamines. Simon Buerk, porte-parole de Glencore, a refusé de commenter sur la vente par téléphone le 24 Juin.
Gertler a fait des affaires au Congo depuis plus d'une décennie, d'abord il a gagné le monopole sur les exportations de diamants en 2000. Il a ensuite diversifié dans les projets de cuivre, le cobalt, le minerai de fer, le pétrole et les services bancaires à travers ce pays d'Afrique centrale, selon les documents publics parus et des sites Web.
Son succès lui a aussi mis en conflit avec les rivaux en affaires telles que First Quantum Minerals Ltd (FM), qui le poursuit en justice à travers les sociétés qu'il détient avec eurasienne Resources Corp Naturel (ENRC) pour sa participation présumée à l'annulation par le gouvernement congolais du contrats des résidus de Kolwezi (First Quatum Minerals Ltd) en août 2009.
Droits de licence
Après que, First Quantum a perdu son contrat, une série d'opérations ont été mises à l'actif de ENRC, qui a acheté 50,5 pour cent du Ltd Gertler Ressources Camrose pour 175 millions de dollars et une facilité de 400 millions de dollars de prêt, selon un dépôt public ENRC.
ENRC avait éxiger à Gertler de signer une lettre disant qu'il n'était pas impliqué dans l'annualtion du contrat FQM, a déclaré le 7 Juillet Paul Judge un membre du conseil ENRC dans un e-mail de réponse aux questions, ajoutant que les avocats ENRC ont dit que rien n'était illégal dans la transaction .
Le Congo a été classé le deuxième pays le moins avancés dans le monde l'an dernier par le Programme des Nations Unies pour le développement, sur 169 pays. Près de la moitié de ses 7,3 milliards de dollars du budget provient des donateurs internationaux. Dans le même temps, les compagnies minières telles que Freeport McMoRan Copper & Gold Inc et AngloGold Ashanti Ltd (UA) opèrent dans le pays.
À son apogée, la Gécamines a été le plus grand employeur dans la province méridionale du Katanga congolais. Il a fourni des logements, des hôpitaux et des écoles autour de Lubumbashi, Likasi et Kolwezi, les principales zones de production dans la ceinture dite de cuivre. Qui s'étendent à travers le nord de la Zambie et le sud du Congo qui détient environ 10 pour cent des réserves mondiales de cuivre.
»Sur ses genoux»
Après avoir fourni de 60 pour cent des exportations du Congo dans les années 1980, la Gécamines perdait 15 millions à 20 millions de Dollards $ par mois l'année dernière, selon la Banque mondiale.
La société a 1,5 milliards de dollars de dette, selon le ministère de portefeuille qui gère Congo les sociétés d'Etat.
«C'était le géant du pays, mais quand le géant est sur ses genoux, l'économie du pays est aussi sur ses genoux», a déclaré Moise Katumbi, le gouverneur de la province du Katanga, dans un entretien du 15 juin. «Nous avons maintenant de nombreux partenaires avec la Gécamines. C'est une très bonne chose. ils ont besoin d'abords de stabiliser la production. "
Le gouvernement, qui détient la totalité des 10000 parts de la Gécamines, n'a pas encore décidé quand il commencera à offrir des actions à des investisseurs, a déclaré Valery Mukasa, directeur de cabinet au ministère des Mines, dans une interview à Kinshasa, la capitale, le 23 Juin. La société n'a encore pas dit où ils pourraient être listées.
Ce moment
"A un certain moment, les actions seront ouverts et nous allons laisser les investisseurs l'opportunité d'investir dans les parts de la Gécamines», a déclaré Mukasa, sans fournir plus de détails. En Décembre, le gouvernement évalué les actions de la société à environ 406 milliards de francs congolais (438 millions de dollars).
"La vente d'actifs est un mouvement dynamique, parce que c'est la recapitalisation de la société", a déclaré Paul Fortin, qui était PDG de la Gécamines pendant quatre ans jusqu'à sa démission en Septembre 2009, dans une interview. «Si les propriétés sont vendues au secteur privé, qui permettront d'accroître la production, sans doute. Je pense que la voie qui a été sélectionnée est la bonne pour le pays qui est de tourner les ressources en liquidités. "
Les actifs et les dettes de la Gécamine sont encore en cours d'évaluation dans le cadre de sa transformation en une société commerciale, un processus qui se poursuivra au moins jusqu'à la fin de cette année, a déclaré Steven Dimitriyev, chef de l'équipe de la Banque mondiale qui conseille sociétés d'Etat sur les leurs plans de privatisation, dans une interview téléphonique du 28 Juin à partir de Kinshasa. "La valorisation de la société est en cours", at-il dit.
La Banque et le FMI "insistent sur la divulgation totale, transparente de toutes les cessions et les nouveaux contrats des joint-venture" impliquant des sociétés d'État du Congo, at-il dit.
"Nous avons confiance en la sincérité du gouvernement pour faire ce travail correctement, mais le processus devrait aller plus vite", at-il dit.
Pour contacter les journalistes sur cette histoire: Michael J. Kavanagh à Kinshasa mkavanagh9@bloomberg.net; Franz sauvage à Johannesburg à fwild@bloomberg.net.
Pour contacter les éditeurs responsables de cette histoire: Antony Sguazzin au asguazzin@bloomberg.net; Andrew J. Barden au barden@bloomberg.net.
Congomoko
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
Il faudra renationaliser toute la filière d'exploitation minière,comme l'avait fait le marechal Mobutu en 1967.
Tonton Ricos
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
Tonton Ricos
Ce qui est décrit dans ces deux articles ci-haut est très grave, il s'agit ni plus ni moins d'un detournement des biens publiques par le clan Kabila, il s'agit dde plus de 5 Mialliards de manque à gagner rien que dans le secteur des mines , des vrais crimes économiques passibles des peines lourdes.
Tu comprendras pourquoi ces élections sont des élections de vie ou de mort pour Kabila et pour les Congolais , Si kabila perd il sera passible de poursuites judiciaires, s'il gagne c'est le peuple Congolais qui est perdant car la prédation des ressources ira des plus belles,
La farce des contrats chinois a démontré l'autre face de cette prédation mis en place par Katumba Mwanke, des commisions, des rétro-commisions ces gens ont detourné des milliards dans ces contrats chinois sans que les rammasseurs de miettes ne s'en rendent compte.
si tu fait le total tu verras que les chiffres avoisinent les 9 à 10 milliards de dollards, entre temps c'est le peuple Congolais propriètaire de ces ressources diverses qui croupit dans la misère.
Le cynique fermier de Kingakati sollicite un autre mandat pour moderniser le Congo, autrement pour bien piller ,et dire qu'il y a des gens qui le défendent mordicus, j'en ai des frissons.
Ce qui est décrit dans ces deux articles ci-haut est très grave, il s'agit ni plus ni moins d'un detournement des biens publiques par le clan Kabila, il s'agit dde plus de 5 Mialliards de manque à gagner rien que dans le secteur des mines , des vrais crimes économiques passibles des peines lourdes.
Tu comprendras pourquoi ces élections sont des élections de vie ou de mort pour Kabila et pour les Congolais , Si kabila perd il sera passible de poursuites judiciaires, s'il gagne c'est le peuple Congolais qui est perdant car la prédation des ressources ira des plus belles,
La farce des contrats chinois a démontré l'autre face de cette prédation mis en place par Katumba Mwanke, des commisions, des rétro-commisions ces gens ont detourné des milliards dans ces contrats chinois sans que les rammasseurs de miettes ne s'en rendent compte.
si tu fait le total tu verras que les chiffres avoisinent les 9 à 10 milliards de dollards, entre temps c'est le peuple Congolais propriètaire de ces ressources diverses qui croupit dans la misère.
Le cynique fermier de Kingakati sollicite un autre mandat pour moderniser le Congo, autrement pour bien piller ,et dire qu'il y a des gens qui le défendent mordicus, j'en ai des frissons.
Congomoko
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
congomoko,
je me souviens d'une phrase prononcée par Moise Katumbi qui disait sur une chaine de télé Française:si j'étais resté dans les affaires de mines,que de faire de la politique,je serai aujourd'hui milliardaire en $.
J'avais trouvé cette phrase d'un cynisme ahirussant,lorsque l'on sait dans quelle situation vive la majorité des Congolais.
Il y a une vraie maffia qui s'est installé au sommet de l'état et qui pille sans vergogne,toutes les richesses de la RDC.
C'est pour cela,le depart de Kanambe est une question de vie ou de mort,pour la RDC.
Tonton Ricos
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
A tonton Ricos
Pour corroborer ce que tu viens de partager avec nous voici un article interressant , la prédation est une marque de ce pouvoir finissant.
LE MESSIE MOISE KATUMBI GAGNE DES MILLIONS ET LES CONGOLAIS PERDENT.
Moïse Kat...umbi empoche 61,3 millions de dollars
sur les mines de la Gécamines au Katanga
Par Nestor Kisenga
Au moment où la question des contrats miniers commence à refaire surface, c’est fort curieusement que les bénéficiaires de ces mêmes conventions sont partis à la conquête du pouvoir politique. D’ aucuns se demandent comment les pyromanes se feront pompiers. Comment étouffer le scandale désormais historique de descendants spirituels de Lumumba qui auront vendu le Pays et son patrimoine minier, gages de sa souveraineté et de son développement durable ?
L’ opinion publique se réfère encore au Panel de l’ONU sur le pillage des ressources naturelles et à la Commission Parlementaire Lutundula comme à des Bibles en la matière. Ces documents ont cependant pris de l’âge, car ils sont basés sur des situations antérieures à 2004. Nous sommes maintenant en 2007 ! Ces fameux rapports ne citent pas les contrats les plus importants, lesquels ont été conclus à la sauvette au cours de la dernière année de la Transition au détriment de la Miba et de la Gécamines à Kolwezi et à Tenke Fungurume. Même actuellement, le pillage continue. Il se fait même au grand jour et bénéficie publiquement des habits neufs de la Troisième République. Le cas du désormais richissime Moïse Katumbi Mwanke est d’école.
C’est en 2004 que les activités de cuivre et d’argent de la société australienne Anvil Mining Limited sont tombées sous les feux de l’actualité à la suite des massacres des populations et des crimes de guerre commis à Kilwa au Haut Katanga. Moïse Katumbi Chapwe se présente, alors, comme le défenseur de Anvil avec laquelle il a des relations commerciales pour l’exploitation minière. La complicité d’affaires amène Katumbi à financer une manifestation politique contre la société civile qui dénonce les massacres mais qui est accusée de décourager les investisseurs au Katanga. Cette affaire de Kilwa met en lumière le fait que le réseau d’élites, dénoncé par le Panel de l’ONU, a bel et bien survécu au pillage de guerre.
En 2005, Anvil Mining acquiert la mine de Kulu en partenariat avec la Gécamines à Kolwezi. L’australien a racheté les droits d’un précédent partenaire, la société portugaise Demourra. Mais une dispute surgit avec un autre acquéreur, l’indien Chemaf. Ils vont au tribunal. Moïse Katumbi Chapwe intervient pour arbitrer le litige. A ses côtés, officie le pasteur Ngoy Mulunda, le guide spirituel de Joseph Kabila. Les intérêts miniers et politiques sont désormais exhibés au grand jour. Plus tard, en 2006, Moïse Katumbi battra campagne pour Kabila. En retour, le pasteur Mulunda rapportera que Joseph Kabila avait endossé la candidature unique de Moïse Katumbi comme gouverneur de la province du Katanga. Des millions de dollars américains sont dépensés dans des actions de corruption tous azimuts et de démagogie à grande échelle. D’où est venu tout cet argent ?
Katumbi est avant tout le petit frère de Katebe Katoto, un véritable affairiste qui vit en Belgique et a été membre du RCD Goma. Katebe a soutenu Jean-Pierre Mbemba contrairement à son frère, qui a géré ses affaires. On ne connaît pas à Katumbi de véritable fortune personnelle justifiant les dépenses ostentatoires et soutenues pendant plusieurs mois de campagne électorale. On peut se demander à bon droit d’où provient l’argent de Moïse Katumbi. Dans un premier temps, Katumbi crée la société MCK ( Mining Company Katanga) dont le directeur général est Ignace Kitangu Mazemba, un ancien dirigeant de la Gécamines. Les bonnes relations au sein de la société et la bénédiction des autorités font que la nouvelle société obtient facilement trois importants gisements miniers de l’Etat à Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa, dans le Nord Est de la ville de Lubumbashi. Ces mines ont une valeur marchande de plusieurs milliards de dollars. Mais le dossier suit le schéma de pillage désormais classique. Katumbi obtient tout gratuitement en ne payant rien de sa poche. Mais on lui accorde un partenariat de 20% pour la Gecamines et 80% pour MCK. Par la suite, la Gecamines concède à MCK un contrat d’amodiation (location) de 25 ans et elle est retirée du projet. MCK qui n’a aucun passé minier, peut désormais se présenter comme “opérateur minier dans l’exploitation des mines de cuivre et de cobalt”.
Dans un deuxième temps, Moïse Katumbi revend 70% de l’exploitation à Anvil Mining. L’association MCK-Anvil est dénommée AMCK. Anvil paie à Katumbi $2,3 millions. De cette somme, 1 million devraient revenir à la Gécamines en 3 tranches : $800.000 à la ratification du contrat d’amodiation par le Gouvernement, $100.000 à la remise des gisements et $100.000 quatre mois après le début des opérations. Pendant le restant des 25 années de location, la Gécamines percevra des royalties de 1,75%, variant entre $35 et $70 par tonne de Cuivre. On retrouve les caractéristiques des contrats léonins. La Gécamines est minorisée à l’extrême. Elle passe tour à tour de 100% de la propriété des gisements à 20% du capital, pour finir avec une promesse de revenus de seulement 1,75%. De plus, la Gecamines ne touchera rien si le prix du cuivre dépasse les $4.000 la tonne. Et cela a été convenu au moment où la tonne de cuivre atteignait des sommets de $8000. Enfin, la Gecamines se contente d’un paiement de 1 million de dollars, alors que, proportionnellement, Anvil se paie $5,4 millions des avoirs du projet et que Katumbi obtient 1,3 millions de dollars. Ce montant finance la campagne pour les élections législatives de juillet 2006. Katumbi devient le recordman des voix récoltées par les députés nationaux.
Dans un troisième stade, Anvil rachète 10% à Katumbi. Le 31 juillet 2006, les parts de l’Australien passent de 70% à 80%. Katumbi reçoit la somme de $14 millions, répartis en $10 millions en cash et $4 millions en titres boursiers. On est au lendemain du premier scrutin. Ce pactole est injecté dans la campagne électorale pour le second tour des présidentielles et les élections provinciales. Les dépenses électorales prennent l’ascenseur. Katumbi arrose le Katanga, les Kivu, les Kasai et Kisangani. Il acquiert des immeubles et des engins miniers. Moïse est désormais le Messie, le Sauveur. Kabila gagne les présidentielles. A ce stade, les gisements de l’ Etat ont rapporté à Katumbi $15,3 millions, mais la Gécamines n’a encaissé que $1 million.
Le quatrième épisode a lieu en janvier 2007. Voici un mois que Kabila a prêté serment et annoncé la fin de la recréation. Moïse Katumbi s’offre des vols internationaux en jet privé. L’AMP lui réserve le gouvernorat du Katanga. Le 9 janvier, Anvil Mining annonce que les réserves minérales de la seule mine de Kinsevere sont augmentées de 450% et que la mine totalise désormais 1,6 millions de tonnes de cuivre exploitables. Ces réserves sont immédiatement comptabilisées comme augmentation de la valeur de AMCK. Le lendemain, Anvil acquiert 15% des parts de Katumbi, et l’Australien passe désormais à 95% dans le projet AMCK. Les 15% sont payées à Katumbi pour $45 millions (dont 36 millions en cash et 9 millions en titres boursiers). En quelques mois, Moïse Katumbi a gagné $61,3 millions. La Gécamines et l’Etat propriétaire des gisements n’ont eu droit d’encaisser que $ 1 million.
Toutes ces informations proviennent de communiqués boursiers. On ne peut pas dire que les parrains politiques de Moïse Katumbi Chapwe, qui les a si bien servis, ne sont pas au courant. Il reste que des gens qui arrangent un détournement du patrimoine de l’Etat pour organiser leur accession au pouvoir ont bel et bien bénéficié de financements de campagne au moyen de biens de l’Etat.
source:
http://jpkasusula.over-blog.com/article-le-messie-moise-katumbi-gagne-des-millions-et-les-congolais-perdent-86642865.html
Pour corroborer ce que tu viens de partager avec nous voici un article interressant , la prédation est une marque de ce pouvoir finissant.
LE MESSIE MOISE KATUMBI GAGNE DES MILLIONS ET LES CONGOLAIS PERDENT.
Moïse Kat...umbi empoche 61,3 millions de dollars
sur les mines de la Gécamines au Katanga
Par Nestor Kisenga
Au moment où la question des contrats miniers commence à refaire surface, c’est fort curieusement que les bénéficiaires de ces mêmes conventions sont partis à la conquête du pouvoir politique. D’ aucuns se demandent comment les pyromanes se feront pompiers. Comment étouffer le scandale désormais historique de descendants spirituels de Lumumba qui auront vendu le Pays et son patrimoine minier, gages de sa souveraineté et de son développement durable ?
L’ opinion publique se réfère encore au Panel de l’ONU sur le pillage des ressources naturelles et à la Commission Parlementaire Lutundula comme à des Bibles en la matière. Ces documents ont cependant pris de l’âge, car ils sont basés sur des situations antérieures à 2004. Nous sommes maintenant en 2007 ! Ces fameux rapports ne citent pas les contrats les plus importants, lesquels ont été conclus à la sauvette au cours de la dernière année de la Transition au détriment de la Miba et de la Gécamines à Kolwezi et à Tenke Fungurume. Même actuellement, le pillage continue. Il se fait même au grand jour et bénéficie publiquement des habits neufs de la Troisième République. Le cas du désormais richissime Moïse Katumbi Mwanke est d’école.
C’est en 2004 que les activités de cuivre et d’argent de la société australienne Anvil Mining Limited sont tombées sous les feux de l’actualité à la suite des massacres des populations et des crimes de guerre commis à Kilwa au Haut Katanga. Moïse Katumbi Chapwe se présente, alors, comme le défenseur de Anvil avec laquelle il a des relations commerciales pour l’exploitation minière. La complicité d’affaires amène Katumbi à financer une manifestation politique contre la société civile qui dénonce les massacres mais qui est accusée de décourager les investisseurs au Katanga. Cette affaire de Kilwa met en lumière le fait que le réseau d’élites, dénoncé par le Panel de l’ONU, a bel et bien survécu au pillage de guerre.
En 2005, Anvil Mining acquiert la mine de Kulu en partenariat avec la Gécamines à Kolwezi. L’australien a racheté les droits d’un précédent partenaire, la société portugaise Demourra. Mais une dispute surgit avec un autre acquéreur, l’indien Chemaf. Ils vont au tribunal. Moïse Katumbi Chapwe intervient pour arbitrer le litige. A ses côtés, officie le pasteur Ngoy Mulunda, le guide spirituel de Joseph Kabila. Les intérêts miniers et politiques sont désormais exhibés au grand jour. Plus tard, en 2006, Moïse Katumbi battra campagne pour Kabila. En retour, le pasteur Mulunda rapportera que Joseph Kabila avait endossé la candidature unique de Moïse Katumbi comme gouverneur de la province du Katanga. Des millions de dollars américains sont dépensés dans des actions de corruption tous azimuts et de démagogie à grande échelle. D’où est venu tout cet argent ?
Katumbi est avant tout le petit frère de Katebe Katoto, un véritable affairiste qui vit en Belgique et a été membre du RCD Goma. Katebe a soutenu Jean-Pierre Mbemba contrairement à son frère, qui a géré ses affaires. On ne connaît pas à Katumbi de véritable fortune personnelle justifiant les dépenses ostentatoires et soutenues pendant plusieurs mois de campagne électorale. On peut se demander à bon droit d’où provient l’argent de Moïse Katumbi. Dans un premier temps, Katumbi crée la société MCK ( Mining Company Katanga) dont le directeur général est Ignace Kitangu Mazemba, un ancien dirigeant de la Gécamines. Les bonnes relations au sein de la société et la bénédiction des autorités font que la nouvelle société obtient facilement trois importants gisements miniers de l’Etat à Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa, dans le Nord Est de la ville de Lubumbashi. Ces mines ont une valeur marchande de plusieurs milliards de dollars. Mais le dossier suit le schéma de pillage désormais classique. Katumbi obtient tout gratuitement en ne payant rien de sa poche. Mais on lui accorde un partenariat de 20% pour la Gecamines et 80% pour MCK. Par la suite, la Gecamines concède à MCK un contrat d’amodiation (location) de 25 ans et elle est retirée du projet. MCK qui n’a aucun passé minier, peut désormais se présenter comme “opérateur minier dans l’exploitation des mines de cuivre et de cobalt”.
Dans un deuxième temps, Moïse Katumbi revend 70% de l’exploitation à Anvil Mining. L’association MCK-Anvil est dénommée AMCK. Anvil paie à Katumbi $2,3 millions. De cette somme, 1 million devraient revenir à la Gécamines en 3 tranches : $800.000 à la ratification du contrat d’amodiation par le Gouvernement, $100.000 à la remise des gisements et $100.000 quatre mois après le début des opérations. Pendant le restant des 25 années de location, la Gécamines percevra des royalties de 1,75%, variant entre $35 et $70 par tonne de Cuivre. On retrouve les caractéristiques des contrats léonins. La Gécamines est minorisée à l’extrême. Elle passe tour à tour de 100% de la propriété des gisements à 20% du capital, pour finir avec une promesse de revenus de seulement 1,75%. De plus, la Gecamines ne touchera rien si le prix du cuivre dépasse les $4.000 la tonne. Et cela a été convenu au moment où la tonne de cuivre atteignait des sommets de $8000. Enfin, la Gecamines se contente d’un paiement de 1 million de dollars, alors que, proportionnellement, Anvil se paie $5,4 millions des avoirs du projet et que Katumbi obtient 1,3 millions de dollars. Ce montant finance la campagne pour les élections législatives de juillet 2006. Katumbi devient le recordman des voix récoltées par les députés nationaux.
Dans un troisième stade, Anvil rachète 10% à Katumbi. Le 31 juillet 2006, les parts de l’Australien passent de 70% à 80%. Katumbi reçoit la somme de $14 millions, répartis en $10 millions en cash et $4 millions en titres boursiers. On est au lendemain du premier scrutin. Ce pactole est injecté dans la campagne électorale pour le second tour des présidentielles et les élections provinciales. Les dépenses électorales prennent l’ascenseur. Katumbi arrose le Katanga, les Kivu, les Kasai et Kisangani. Il acquiert des immeubles et des engins miniers. Moïse est désormais le Messie, le Sauveur. Kabila gagne les présidentielles. A ce stade, les gisements de l’ Etat ont rapporté à Katumbi $15,3 millions, mais la Gécamines n’a encaissé que $1 million.
Le quatrième épisode a lieu en janvier 2007. Voici un mois que Kabila a prêté serment et annoncé la fin de la recréation. Moïse Katumbi s’offre des vols internationaux en jet privé. L’AMP lui réserve le gouvernorat du Katanga. Le 9 janvier, Anvil Mining annonce que les réserves minérales de la seule mine de Kinsevere sont augmentées de 450% et que la mine totalise désormais 1,6 millions de tonnes de cuivre exploitables. Ces réserves sont immédiatement comptabilisées comme augmentation de la valeur de AMCK. Le lendemain, Anvil acquiert 15% des parts de Katumbi, et l’Australien passe désormais à 95% dans le projet AMCK. Les 15% sont payées à Katumbi pour $45 millions (dont 36 millions en cash et 9 millions en titres boursiers). En quelques mois, Moïse Katumbi a gagné $61,3 millions. La Gécamines et l’Etat propriétaire des gisements n’ont eu droit d’encaisser que $ 1 million.
Toutes ces informations proviennent de communiqués boursiers. On ne peut pas dire que les parrains politiques de Moïse Katumbi Chapwe, qui les a si bien servis, ne sont pas au courant. Il reste que des gens qui arrangent un détournement du patrimoine de l’Etat pour organiser leur accession au pouvoir ont bel et bien bénéficié de financements de campagne au moyen de biens de l’Etat.
source:
http://jpkasusula.over-blog.com/article-le-messie-moise-katumbi-gagne-des-millions-et-les-congolais-perdent-86642865.html
Congomoko
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
À la table des jeunes mariés Joseph et Olive, deux personnalités étaient particulièrement en vue, en juin 2006. Le premier, l’entrepreneur belgo-congolais George Forrest (70 ans), a depuis perdu de son influence au Palais. Le second, l’Israélien Dan Gertler (37 ans), n’a cessé de prospérer, au point d’être aujourd’hui considéré comme l’homme d’affaires le plus proche du président.
Petit-fils de Moshe Schnitzer, fondateur de la Bourse israélienne du diamant, le jeune multimillionnaire a découvert la RD Congo sur les traces de Laurent-Désiré Kabila, qui, en 2000, lui accorde l’exclusivité de l’exportation des diamants congolais. Deux ans plus tard, Joseph Kabila renégocie les termes de l’accord : 80 % de la production à un prix fixe. Cela crée des liens.
« Avec ses entrées à Kinshasa, Gertler est incontournable. Il est devenu plus puissant que Forrest, qui a préféré revoir à la baisse ses ambitions minières », explique un fin connaisseur des arcanes du pouvoir congolais, soulignant les liens privilégiés entre le businessman israélien et le Raspoutine congolais, Augustin Katumba Mwanke.
On ne l’arrête plus
De fait, après le jackpot de Katanga Mining, lancé en partenariat avec Forrest avant une cession au géant suisse Glencore, on n’arrête plus Gertler. Tout porte à croire qu’il est – avec des associés congolais – derrière l’énigmatique Highwind Properties, basé aux îles Vierges britanniques. C’est cette société qui a assuré le portage sur le permis minier de Kolwezi retiré sans indemnités, en août 2009, aux Canadiens de First Quantum et revendu, en septembre 2010, aux Kazakhs d’Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC), pour 175 millions de dollars (128 millions d’euros). Une sacrée belle affaire. Les Canadiens affirment avoir investi, en pure perte, 450 millions de dollars sur un gisement estimé à 1 million de tonnes de cuivre et 400 000 tonnes de cobalt.
Et puisqu’on ne prête qu’aux riches, de forts soupçons flottent aussi sur un autre curieux deal made in Kinshasa. Deux mystérieuses sociétés, Caprikat et Foxwhelp – également immatriculées aux îles Vierges –, ont récupéré les blocs pétroliers du lac Albert initialement attribués aux britanniques Tullow Oil et Heritage Oil, en 2006. À l’instar de First Quantum, Tullow Oil a porté l’affaire devant la Cour d’arbitrage internationale de Paris. « Les jugements de cette instance n’ont aucune dimension coercitive », prévient un expert. « Les détenteurs de sociétés offshore présentes dans les pays à faible gouvernance doivent être connus », fait remarquer George Forrest. Qu’en pense Dan Gertler
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Kabila : Mobutu light | Dan Gertler : les diamants congolais sont éternels | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Congomoko
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
Qu'on ne me dise pas que nous sommes en democratie au Congo rd. C'est une dictature pure et simple. Parce qu'avec de telles revelations du parlementaire britanique, le congres congolais peut interpeller des ministres et le president pour en savoir clair, et punir, ou imposer meme la demission au president s'il est responsable, comme ca se fait en Occident.
Tout ca se passe parce que jusqu'aujourd'hui on exporte des produits brutes, alors on s'allie avec tant de partenaires sous pretexte ils aident a` valoriser nos produits pour qu'on fasse plus de benefice et eux aussi de profiter. Mais sous cet embleme, les congolais perdent enormement. La theorie est de maintenir le pays en grand marche', comme ca on peut bien voler.
Chaque compagnie, chaque famille a un objectif de 5 ans, 10 ans; quel objectif economique du Congo? Jusqu'a` quand seron nous en paternariat force' avec certaines multinationales, pourquoi sommes nous incapables d'extraire, de modifier(purifier) s'il faut nos richesse et les vendre? Ca doit devenir notre priorite' afin un jour de cesser avec cette histoire de passer par certaines compagnies occidentales, ca ne fait que perpetuer la mafia chez nous au detriment du peuple le vrai proprietaire de ces richesses.
Congolais ayokaka na ye soni te, je me suis toujours demande' si il y a deja eu une vision economique au Congo rd, un plan par lequel qu'on veut depasser cet etape de consomation et de parainage. C'est deplorable quand il y a encore des congolais qui se contentent de cette mediocrite' et soutiennent kabila, kokamua.
Tout ca se passe parce que jusqu'aujourd'hui on exporte des produits brutes, alors on s'allie avec tant de partenaires sous pretexte ils aident a` valoriser nos produits pour qu'on fasse plus de benefice et eux aussi de profiter. Mais sous cet embleme, les congolais perdent enormement. La theorie est de maintenir le pays en grand marche', comme ca on peut bien voler.
Chaque compagnie, chaque famille a un objectif de 5 ans, 10 ans; quel objectif economique du Congo? Jusqu'a` quand seron nous en paternariat force' avec certaines multinationales, pourquoi sommes nous incapables d'extraire, de modifier(purifier) s'il faut nos richesse et les vendre? Ca doit devenir notre priorite' afin un jour de cesser avec cette histoire de passer par certaines compagnies occidentales, ca ne fait que perpetuer la mafia chez nous au detriment du peuple le vrai proprietaire de ces richesses.
Congolais ayokaka na ye soni te, je me suis toujours demande' si il y a deja eu une vision economique au Congo rd, un plan par lequel qu'on veut depasser cet etape de consomation et de parainage. C'est deplorable quand il y a encore des congolais qui se contentent de cette mediocrite' et soutiennent kabila, kokamua.
regarder et bien voir.
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
$70 Million in Congo Mining Revenue Untraceable, Investigators Say
Publié le 6 mars 2012by democratiechretienne.org
March 05, 2012
$70 Million in Congo Mining Revenue Untraceable, Investigators Say
Nick Long | London
VOA
Photo: Reuters
A general view of the Gecamines copper mine in the Democratic Republic of Congo’s southern mining town of Lubumbashi (August 2005 file photo)
Anti-corruption investigators in the Democratic Republic of Congo say they cannot trace more than $70 million that mining companies claim to have paid to the government.
Professor Jeremy Dumba is the Congo coordinator of a global anti-corruption watchdog, the Extractive Industries Transparency Initiative, or EITI. His team has collected figures on what mining companies say they paid the DRC government, and what the government says it received from those companies. On Thursday, he announced that he could not make the two sets of figures match. Dumba said there are a lot of gaps in the figures, and he and his team had not been able to reconcile the payments declared by companies with the state’s receipts. He said it was very difficult to get figures from the state revenue service that matched what the companies had declared. Dumba submitted the figures as part of a long-overdue EITI report on Congo. He said the latest figures collected for the years 2008 and 2009, show mining companies say they paid tax revenues far higher than what the government says it received from them. In 2008 for example, they declared payments of $121 million, while the government said it received $69 million. In 2009 the gap was smaller — $99 million paid, say the companies; $73 million received, says the government.
EITI
The EITI was launched by the British government in 2002 and is supported by the United States and other Western countries. It brings together governments, companies and civil society to try to ensure that taxes from mining, oil and gas are properly accounted for and go to national treasuries. The initiative aims to improve governance in countries that depend on those industries so that the revenues are used to reduce poverty. The amount of tax that companies say they pay should equal what governments say they receive. For most other countries applying for EITI membership the amounts are more or less equal. But figures for Tanzania and Mali also show gaps of tens of millions between payments and receipts. Congo has applied for membership of the scheme, and President Joseph Kabila has said that his government is committed to it. But before becoming a full member, the country’s reports on company payments and tax receipts have to be approved by the EITI board.
Unreliable data
Dumba said the figures for the DRC’s oil industry add up, but the data he has been able to collect on the mining sector is not reliable. Another Congolese anti-corruption expert, Jean-Claude Katende, said it was difficult for Congo to provide accurate figures because its mining industry is more complex than the industry in other countries. “You have countries that have three or four or 10 mining enterprises whereas in the DRC you have more than 200 mining enterprises,” Katende noted. “And to that you should add the petroleum industry and the comptoirs.” Comptoirs are licensed exporters of minerals.
Data
Another problem, Katende said, is that Congo does not have a centralized databank for its mining sector. But, he said, the government is working with donors on a plan to computerize mining data, which will then be held centrally. The gap between what mining companies pay and what Congo’s government should receive may be far greater than the tens of millions unaccounted for in Dumba’s report. Mining companies may be hiding some of their income and thus paying less tax than they should. Dumba said he knew of cases where this may have been happening. He said for example there’s the case of a company that exported 400,000 tons of minerals. They should have paid 2 percent tax on that, but their tax declaration came to much less, indicating that they hadn’t declared all their income. It has also been claimed that in the past few years the government has sold large mining concessions at far less than their market price. British member of parliament Eric Joyce, chairman of the UK Parliament Great Lakes of Africa group, has alleged that in the past four years Congo has lost more than $5.5 billion through the sale by the government of mineral assets at less than their fair market value. He said the sales had been made through offshore companies which had captured the profits.
Transparency
When asked about Joyce’s allegation last year, President Kabila said he was not going to respond to a British MP. He said his commitment to good governance was meant to benefit the Congolese people, not to please foreign politicians. As evidence of open dealings, Kabila said that his government’s $9 billion mining deal with a Chinese consortium, its biggest deal in the mining sector, was only signed after it was debated and approved by the parliament.
http://democratiechretienne.org/2012/03/06/70-million-in-congo-mining-revenue-untraceable-investigators-say/
Publié le 6 mars 2012by democratiechretienne.org
March 05, 2012
$70 Million in Congo Mining Revenue Untraceable, Investigators Say
Nick Long | London
VOA
Photo: Reuters
A general view of the Gecamines copper mine in the Democratic Republic of Congo’s southern mining town of Lubumbashi (August 2005 file photo)
Anti-corruption investigators in the Democratic Republic of Congo say they cannot trace more than $70 million that mining companies claim to have paid to the government.
Professor Jeremy Dumba is the Congo coordinator of a global anti-corruption watchdog, the Extractive Industries Transparency Initiative, or EITI. His team has collected figures on what mining companies say they paid the DRC government, and what the government says it received from those companies. On Thursday, he announced that he could not make the two sets of figures match. Dumba said there are a lot of gaps in the figures, and he and his team had not been able to reconcile the payments declared by companies with the state’s receipts. He said it was very difficult to get figures from the state revenue service that matched what the companies had declared. Dumba submitted the figures as part of a long-overdue EITI report on Congo. He said the latest figures collected for the years 2008 and 2009, show mining companies say they paid tax revenues far higher than what the government says it received from them. In 2008 for example, they declared payments of $121 million, while the government said it received $69 million. In 2009 the gap was smaller — $99 million paid, say the companies; $73 million received, says the government.
EITI
The EITI was launched by the British government in 2002 and is supported by the United States and other Western countries. It brings together governments, companies and civil society to try to ensure that taxes from mining, oil and gas are properly accounted for and go to national treasuries. The initiative aims to improve governance in countries that depend on those industries so that the revenues are used to reduce poverty. The amount of tax that companies say they pay should equal what governments say they receive. For most other countries applying for EITI membership the amounts are more or less equal. But figures for Tanzania and Mali also show gaps of tens of millions between payments and receipts. Congo has applied for membership of the scheme, and President Joseph Kabila has said that his government is committed to it. But before becoming a full member, the country’s reports on company payments and tax receipts have to be approved by the EITI board.
Unreliable data
Dumba said the figures for the DRC’s oil industry add up, but the data he has been able to collect on the mining sector is not reliable. Another Congolese anti-corruption expert, Jean-Claude Katende, said it was difficult for Congo to provide accurate figures because its mining industry is more complex than the industry in other countries. “You have countries that have three or four or 10 mining enterprises whereas in the DRC you have more than 200 mining enterprises,” Katende noted. “And to that you should add the petroleum industry and the comptoirs.” Comptoirs are licensed exporters of minerals.
Data
Another problem, Katende said, is that Congo does not have a centralized databank for its mining sector. But, he said, the government is working with donors on a plan to computerize mining data, which will then be held centrally. The gap between what mining companies pay and what Congo’s government should receive may be far greater than the tens of millions unaccounted for in Dumba’s report. Mining companies may be hiding some of their income and thus paying less tax than they should. Dumba said he knew of cases where this may have been happening. He said for example there’s the case of a company that exported 400,000 tons of minerals. They should have paid 2 percent tax on that, but their tax declaration came to much less, indicating that they hadn’t declared all their income. It has also been claimed that in the past few years the government has sold large mining concessions at far less than their market price. British member of parliament Eric Joyce, chairman of the UK Parliament Great Lakes of Africa group, has alleged that in the past four years Congo has lost more than $5.5 billion through the sale by the government of mineral assets at less than their fair market value. He said the sales had been made through offshore companies which had captured the profits.
Transparency
When asked about Joyce’s allegation last year, President Kabila said he was not going to respond to a British MP. He said his commitment to good governance was meant to benefit the Congolese people, not to please foreign politicians. As evidence of open dealings, Kabila said that his government’s $9 billion mining deal with a Chinese consortium, its biggest deal in the mining sector, was only signed after it was debated and approved by the parliament.
http://democratiechretienne.org/2012/03/06/70-million-in-congo-mining-revenue-untraceable-investigators-say/
KOTA
Re: 5,5 milliards de $ dilapidés par Kabila à travers des opérations minières douteuses /ERIC JOYCE, MP BRITANNIQUE
Mafia du régime «KABILA» : Pas une trace des revenus pétroliers dans le budget de l’Etat
La RDC doit déployer un programme ambitieux pour la mise en valeur de ses ressources pétrolières. Le projet est réalisable. Mais, tout dépend d’une réelle volonté politique du gouvernement pour donner la chance, enfin, au peuple congolais de jouir de son pétrole.
Le pétrole congolais reste un mystère qui garde bien son secret. Pour preuve, dans le budget de l’Etat, pas une trace des revenus pétroliers. Juste de maigres revenus collectés à titre d’impôts, droits et taxes. Pays du Golfe de Guinée, la RDC est la seule nation, à côté d’autres de la région, à aligner une production dérisoire. Où va finalement le pétrole congolais ? La RDC le contrôle-t-elle ? Décidément, le secteur pétrolier congolais est un véritable trou noir.
Un vrai mystère plane sur la production pétrolière de la République démocratique du Congo. En RDC, le pétrole est une forteresse bien protégée, presque un secret d’Etat que nul ne connaît…, sauf ceux qui squattent les allées du pouvoir. Pays situé sur la ceinture du Golfe de Guinée, la RDC est la seule nation à afficher une production du brut quasi inchangée depuis plus d’un demi-siècle.
Pire, cette production, dont la moyenne se situe autour de 25 000 barils là où d’autres pays du Golfe, comme le Nigeria, dépassent les millions de barils, est en baisse depuis 2010. En témoigne le rapport annuel d’activités de la Société congolaise des industries de raffinage (Socir) pour l’exercice 2011.
Où va finalement le pétrole de la RDC ? Est-ce l’Etat congolais a un droit de regard sur les activités de Perenco, seule entreprise pétrolière en activité en RDC, plus précisément dans le Bas-Congo ? Autant de questions qui renseignent sur le gros nuage noir couvrant l’industrie pétrolière congolaise.
Le mystère
Dans un chapitre qu’il consacre à la production pétrolière, la Socir pose de très belle manière le problème du secteur pétrolier congolais. En effet, selon cette société, «la RDC a un important potentiel pétrolier». Le pays dispose de trois bassins sédimentaires, dont le plus important– le seul en exploitation– est le bassin côtier dans lequel opère le français Perenco. Le deuxième bassin, timidement en exploration, est la Cuvette centrale. Le troisième est celui constitué par la ceinture de l’Est, avec le Graben Albertine qui part du Lac Albert à la frontière ougandaise jusqu’au lac Tanganyika dans la province du Katanga.
Malgré ce potentiel, la RDC est presque inexistante dans la nomenclature des pays africains producteurs du pétrole. Les bribes d’informations sur la production réalisée dans le Bas-Congo témoignent de l’opacité dans laquelle baigne le secteur pétrolier de la RDC. Dans son rapport, elle épingle de graves contradictions. «Il est temps, pense-t-elle, de revoir les choses de fond en comble et mettre en place un programme cohérent d’exploration pétrolière avec, au besoin, l’aide de la Banque mondiale». Est-ce une façon de reconnaître l’incapacité du gouvernement à mettre de l’ordre dans ce secteur ? Pas forcément. Mais, l’on n’est pas loin de cette évidence, au regard de l’absence de volonté réelle du gouvernement de lever le voile qui couvre l’industrie pétrolière de la RDC.
Dès lors, comme expliquer que des pays comme la Guinée Equatoriale, nouveau venu dans les rangs des pétroliers du Golfe de Guinée, affiche des productions impressionnantes là où la RDC peine à dépasser la barre journalière de 25 000 barils. Il y a véritablement un mystère sur l’industrie pétrolière ; mystère que se doit inévitablement d’éclaircir le gouvernement au nom du principe de la transparence dans les industries extractives (ITIE), initiative à laquelle la RDC est partie prenante.
Plus loin dans son rapport, la Socir, sans doute consciente de la gravité du problème, estime qu’«en ce qui concerne les conventions d’exploitation pétrolière (Ndlr : comme celle liant à ce jour la RDC à Perenco), il est largement temps d’élaborer un contrat-type à proposer aux partenaires». Prenant en compte la nécessité de remettre de l’ordre dans le secteur, elle pense que « sans ces préalables, la RDC restera le jardin de quelques aventuriers faisant miroiter aux uns et autres des tonnes d’illusions, des mirages en zones tropicales». Ce qui se rapproche bien de fortes tribulations dans la mise en valeur des potentialités pétrolières de la partie orientale de la RDC.
C’est le cas, par exemple, du pétrole enfoui dans le lac Albert pour lequel la RDC se retrouve totalement court-circuitée par son voisin, l’Ouganda, en raison d’un certain nombre de pesanteurs politiques qui ont plombé ce dossier. A cause justement de ces pesanteurs politiques, l’Ouganda est en train d’exploiter le pétrole du Lac Albert pendant que la RDC se fourvoie dans les préalables ou se perd en conjectures pour des raisons inavouées.
Même scénario pour le pétrole du Graben Albertine à hauteur du parc national des Virunga, très convoité par la Britannique Soco International.
Une forteresse imprenable
Décidément, le secteur pétrolier congolais est une forteresse imprenable. En effet, rien ne se fait au grand jour. Tout est classé «secret défense, secret d’Etat». Dans la gestion du pétrole, l’Etat congolais est presque mis à l’écart. Le secteur est l’apanage d’un groupuscule de gens, bien placé dans le circuit de décisions. Malheureusement, lorsqu’il s’agit de prendre une décision, l’intérêt général est relégué au second plan au profit des intérêts individuels, bafouant à souhait le principe de base de l’ITIE. Ainsi, dans le budget de l’Etat, aucune ressource publique ne tirait ses origines de l’exploitation pétrolière. Les seules recettes tirées du secteur pétrolier sont les maigres impôts, droits et taxes perçues par l’Etat – sur la base, rappellent certains analystes, des données biaisées qui ne correspondent nullement au niveau réel de production.
Comme l’a si bien rappelé la Socir dans son rapport, il est plus que temps de remettre de l’ordre dans le secteur, en privilégiant, notamment le seul intérêt de l’Etat, seul propriétaire d’immenses, mais insuffisamment exploitées, réserves pétrolières de la RDC. Il n’y a pas de raisons que la RDC soit en queue de peloton des pays pétroliers du Golfe de Guinée alors qu’elle partage la même nappe avec l’Angola, le Gabon, le Congo/Brazzaville, la Guinée Equatoriale, le Nigeria. Il n’y a donc aucune explication au maigre niveau de production pétrolière en RDC, à peine 25 000 barils – encore en chute libre depuis quelques années – là où d’autres nations alignent des millions de barils par jour.
Avec une production de 4,5 millions de barils par jour, le Golfe de Guinée est devenu une région prometteuse. Le Nigeria produit 1,76 million de barils par jour (ce qui fait de ce pays le premier producteur africain) et l’Angola 1,15 million de barils par jour.
La RDC doit déployer un programme ambitieux pour la mise en valeur de ses ressources pétrolières. Le projet est réalisable. Mais, tout dépend d’une réelle volonté politique du gouvernement pour donner la chance, enfin, au peuple congolais de jouir de son pétrole.
En effet, il est renversant de continuer à pleurnicher sur le manque de moyens financiers, de tendre la main, de façon permanente, aux institutions de Bretton Woods pour quelques millions de dollars alors que le pétrole congolais est une solution durable à portée de main.
[Le Potentiel]
http://afrique.kongotimes.info/eco_tech/3911-production-petrole-congolais-trou-noir-mafia-regime-kabila-trace-revenus-petroliers.html
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La RDC doit déployer un programme ambitieux pour la mise en valeur de ses ressources pétrolières. Le projet est réalisable. Mais, tout dépend d’une réelle volonté politique du gouvernement pour donner la chance, enfin, au peuple congolais de jouir de son pétrole.
Le pétrole congolais reste un mystère qui garde bien son secret. Pour preuve, dans le budget de l’Etat, pas une trace des revenus pétroliers. Juste de maigres revenus collectés à titre d’impôts, droits et taxes. Pays du Golfe de Guinée, la RDC est la seule nation, à côté d’autres de la région, à aligner une production dérisoire. Où va finalement le pétrole congolais ? La RDC le contrôle-t-elle ? Décidément, le secteur pétrolier congolais est un véritable trou noir.
Un vrai mystère plane sur la production pétrolière de la République démocratique du Congo. En RDC, le pétrole est une forteresse bien protégée, presque un secret d’Etat que nul ne connaît…, sauf ceux qui squattent les allées du pouvoir. Pays situé sur la ceinture du Golfe de Guinée, la RDC est la seule nation à afficher une production du brut quasi inchangée depuis plus d’un demi-siècle.
Pire, cette production, dont la moyenne se situe autour de 25 000 barils là où d’autres pays du Golfe, comme le Nigeria, dépassent les millions de barils, est en baisse depuis 2010. En témoigne le rapport annuel d’activités de la Société congolaise des industries de raffinage (Socir) pour l’exercice 2011.
Où va finalement le pétrole de la RDC ? Est-ce l’Etat congolais a un droit de regard sur les activités de Perenco, seule entreprise pétrolière en activité en RDC, plus précisément dans le Bas-Congo ? Autant de questions qui renseignent sur le gros nuage noir couvrant l’industrie pétrolière congolaise.
Le mystère
Dans un chapitre qu’il consacre à la production pétrolière, la Socir pose de très belle manière le problème du secteur pétrolier congolais. En effet, selon cette société, «la RDC a un important potentiel pétrolier». Le pays dispose de trois bassins sédimentaires, dont le plus important– le seul en exploitation– est le bassin côtier dans lequel opère le français Perenco. Le deuxième bassin, timidement en exploration, est la Cuvette centrale. Le troisième est celui constitué par la ceinture de l’Est, avec le Graben Albertine qui part du Lac Albert à la frontière ougandaise jusqu’au lac Tanganyika dans la province du Katanga.
Malgré ce potentiel, la RDC est presque inexistante dans la nomenclature des pays africains producteurs du pétrole. Les bribes d’informations sur la production réalisée dans le Bas-Congo témoignent de l’opacité dans laquelle baigne le secteur pétrolier de la RDC. Dans son rapport, elle épingle de graves contradictions. «Il est temps, pense-t-elle, de revoir les choses de fond en comble et mettre en place un programme cohérent d’exploration pétrolière avec, au besoin, l’aide de la Banque mondiale». Est-ce une façon de reconnaître l’incapacité du gouvernement à mettre de l’ordre dans ce secteur ? Pas forcément. Mais, l’on n’est pas loin de cette évidence, au regard de l’absence de volonté réelle du gouvernement de lever le voile qui couvre l’industrie pétrolière de la RDC.
Dès lors, comme expliquer que des pays comme la Guinée Equatoriale, nouveau venu dans les rangs des pétroliers du Golfe de Guinée, affiche des productions impressionnantes là où la RDC peine à dépasser la barre journalière de 25 000 barils. Il y a véritablement un mystère sur l’industrie pétrolière ; mystère que se doit inévitablement d’éclaircir le gouvernement au nom du principe de la transparence dans les industries extractives (ITIE), initiative à laquelle la RDC est partie prenante.
Plus loin dans son rapport, la Socir, sans doute consciente de la gravité du problème, estime qu’«en ce qui concerne les conventions d’exploitation pétrolière (Ndlr : comme celle liant à ce jour la RDC à Perenco), il est largement temps d’élaborer un contrat-type à proposer aux partenaires». Prenant en compte la nécessité de remettre de l’ordre dans le secteur, elle pense que « sans ces préalables, la RDC restera le jardin de quelques aventuriers faisant miroiter aux uns et autres des tonnes d’illusions, des mirages en zones tropicales». Ce qui se rapproche bien de fortes tribulations dans la mise en valeur des potentialités pétrolières de la partie orientale de la RDC.
C’est le cas, par exemple, du pétrole enfoui dans le lac Albert pour lequel la RDC se retrouve totalement court-circuitée par son voisin, l’Ouganda, en raison d’un certain nombre de pesanteurs politiques qui ont plombé ce dossier. A cause justement de ces pesanteurs politiques, l’Ouganda est en train d’exploiter le pétrole du Lac Albert pendant que la RDC se fourvoie dans les préalables ou se perd en conjectures pour des raisons inavouées.
Même scénario pour le pétrole du Graben Albertine à hauteur du parc national des Virunga, très convoité par la Britannique Soco International.
Une forteresse imprenable
Décidément, le secteur pétrolier congolais est une forteresse imprenable. En effet, rien ne se fait au grand jour. Tout est classé «secret défense, secret d’Etat». Dans la gestion du pétrole, l’Etat congolais est presque mis à l’écart. Le secteur est l’apanage d’un groupuscule de gens, bien placé dans le circuit de décisions. Malheureusement, lorsqu’il s’agit de prendre une décision, l’intérêt général est relégué au second plan au profit des intérêts individuels, bafouant à souhait le principe de base de l’ITIE. Ainsi, dans le budget de l’Etat, aucune ressource publique ne tirait ses origines de l’exploitation pétrolière. Les seules recettes tirées du secteur pétrolier sont les maigres impôts, droits et taxes perçues par l’Etat – sur la base, rappellent certains analystes, des données biaisées qui ne correspondent nullement au niveau réel de production.
Comme l’a si bien rappelé la Socir dans son rapport, il est plus que temps de remettre de l’ordre dans le secteur, en privilégiant, notamment le seul intérêt de l’Etat, seul propriétaire d’immenses, mais insuffisamment exploitées, réserves pétrolières de la RDC. Il n’y a pas de raisons que la RDC soit en queue de peloton des pays pétroliers du Golfe de Guinée alors qu’elle partage la même nappe avec l’Angola, le Gabon, le Congo/Brazzaville, la Guinée Equatoriale, le Nigeria. Il n’y a donc aucune explication au maigre niveau de production pétrolière en RDC, à peine 25 000 barils – encore en chute libre depuis quelques années – là où d’autres nations alignent des millions de barils par jour.
Avec une production de 4,5 millions de barils par jour, le Golfe de Guinée est devenu une région prometteuse. Le Nigeria produit 1,76 million de barils par jour (ce qui fait de ce pays le premier producteur africain) et l’Angola 1,15 million de barils par jour.
La RDC doit déployer un programme ambitieux pour la mise en valeur de ses ressources pétrolières. Le projet est réalisable. Mais, tout dépend d’une réelle volonté politique du gouvernement pour donner la chance, enfin, au peuple congolais de jouir de son pétrole.
En effet, il est renversant de continuer à pleurnicher sur le manque de moyens financiers, de tendre la main, de façon permanente, aux institutions de Bretton Woods pour quelques millions de dollars alors que le pétrole congolais est une solution durable à portée de main.
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Mathilde
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