NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
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Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
LE FORUM EST TEMOIN QUE T'ES RIEN.
a la prochaine occasion, clape ton clavier 2x avant de discuter.
MBATA YA MUKOLO OZUI. PE ETEYA YO.
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MBATA YA MUKOLO OZUI. PE ETEYA YO.
brown-man
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Je ne prétends point être ce que je ne suis pas. J'accepte donc le témoignage du forum sur moi puisque vous parlez au nom de tous.brown-man a écrit:LE FORUM EST TEMOIN QUE T'ES RIEN.
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Libre Examen
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Kloden Moushe
VOICI LISTE DES DECEDES DU VENDREDI 23 DEC 2011
1. SUMBI BABY, mort par balle aux environs du Stade des Martyrs
2. KABONGO LUSAMBA, tué au pont Kasavubu
3. KILOMONA MASIKAMA, tué au croisement de l’avenue MASIMANIMBA à Matonge
4, 5 et 6 : 3 personnes non identifiées tuées au croisement des avenues Ethiopie et INZIA dans la commune de Kasavubu ; corps emportés par la G.R
... 7. KINGOTOLO : tué au siège de l’UDPS lors du saccage par les éléments de la police.
LISTE DES PERSONNES PORTEES DISPARUES
1. MUTOMBO DONAT
2. BRUNO KONGOLU MPOYI, chargé de mobilisation à la cellule de Kisenso
3. NYENGELE ILUNGA Gustave
4. BOBO Nvubu Charles, alias PITCHA
BILAN DES ARRESTATIONS
1. PIR/ KASAVUBU : 85
2. COMMUNE KASAVUBU : 35
3. CAMP LUFUNGULA : 110
4. ANR : 60
5. CAMP TSHATSHI : 12
6. MALUKU (SIFORCO): 73
7. CIRCO : 80
8. POLICE KINGABWA (Point chaud) : 30
9. POLICE TP (Kingabwa) : 56
10. COMMUNE KALAMU : 32
11. COMMUNE DE BARUMBU : 13
12. DISTRICT MATETE : 25
13. DISTRICT TSHANGU : 35
14. CENTRAL : 36....Afficher la suite
VOICI LISTE DES DECEDES DU VENDREDI 23 DEC 2011
1. SUMBI BABY, mort par balle aux environs du Stade des Martyrs
2. KABONGO LUSAMBA, tué au pont Kasavubu
3. KILOMONA MASIKAMA, tué au croisement de l’avenue MASIMANIMBA à Matonge
4, 5 et 6 : 3 personnes non identifiées tuées au croisement des avenues Ethiopie et INZIA dans la commune de Kasavubu ; corps emportés par la G.R
... 7. KINGOTOLO : tué au siège de l’UDPS lors du saccage par les éléments de la police.
LISTE DES PERSONNES PORTEES DISPARUES
1. MUTOMBO DONAT
2. BRUNO KONGOLU MPOYI, chargé de mobilisation à la cellule de Kisenso
3. NYENGELE ILUNGA Gustave
4. BOBO Nvubu Charles, alias PITCHA
BILAN DES ARRESTATIONS
1. PIR/ KASAVUBU : 85
2. COMMUNE KASAVUBU : 35
3. CAMP LUFUNGULA : 110
4. ANR : 60
5. CAMP TSHATSHI : 12
6. MALUKU (SIFORCO): 73
7. CIRCO : 80
8. POLICE KINGABWA (Point chaud) : 30
9. POLICE TP (Kingabwa) : 56
10. COMMUNE KALAMU : 32
11. COMMUNE DE BARUMBU : 13
12. DISTRICT MATETE : 25
13. DISTRICT TSHANGU : 35
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KOTA
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
RDC: l'opposition accuse le pouvoir de réprimer violemment la contestation
Par RFI
La compilation des votes reprend ce mercredi 28 décembre en République démocratique du Congo. Le processus avait été suspendu le 21 décembre alors que les premiers résultats des législatives et de la présidentielle étaient très contestés. La commission électorale n'attendra donc pas l'arrivée d'experts étrangers. Dans ce contexte, l'UDPS qui revendique la victoire de son champion Etienne Tshisekedi, organisait hier une conférence de presse où elle a dénoncé la « répression ».
Obligé de se déplacer en centre-ville, pour éviter tout problème avec les forces de l’ordre qui quadrillent le quartier du QG à Limete, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), se présente à cette conférence de presse avec deux heures de retard.
En guise d'entrée en matière, Jacquemin Shabani lance de nouvelles accusations contre le pouvoir : « C’est donc dans la douleur que se réalise la consolidation de la conscience politique. A cause des actes criminels perpétrés par les escadrons de la mort de M. Kabila, de toutes les tueries causées à travers le pays, dont plus d’une dizaine de morts à Kinshasa… »
Malgré l’insistance de la presse locale venue en nombre, les membres de l’UDPS sont dans l’incapacité de fournir des preuves appuyant ces faits. Des faits entièrement niés par le chef de la police nationale, le général Bisengimana : « Par rapport aux événements de vendredi il y a eu des arrestations qui ont été opérées. Ca, je dois le reconnaître. Le samedi, ces gens qui étaient interpellés ont été relâchés. Quant aux tueries, je n’en connais pas. En dehors de la personne qui est décédée, électrocutée au niveau de la commune de Kalamu, qui a marché sur un fil électrique, c’est encore une fois l’intoxication. »
Pendant cette conférence de presse, Jacquemin Shabani a également accusé la Monusco, la mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC de ne pas protéger la population. L’institution n’a pas réagi pour le moment.
http://www.rfi.fr/afrique/20111228-rdc-crise-elections-presidentielles-legislatives-udps-etienne-tshisekedi-C%C3%A9ni
Par RFI
La compilation des votes reprend ce mercredi 28 décembre en République démocratique du Congo. Le processus avait été suspendu le 21 décembre alors que les premiers résultats des législatives et de la présidentielle étaient très contestés. La commission électorale n'attendra donc pas l'arrivée d'experts étrangers. Dans ce contexte, l'UDPS qui revendique la victoire de son champion Etienne Tshisekedi, organisait hier une conférence de presse où elle a dénoncé la « répression ».
Obligé de se déplacer en centre-ville, pour éviter tout problème avec les forces de l’ordre qui quadrillent le quartier du QG à Limete, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), se présente à cette conférence de presse avec deux heures de retard.
En guise d'entrée en matière, Jacquemin Shabani lance de nouvelles accusations contre le pouvoir : « C’est donc dans la douleur que se réalise la consolidation de la conscience politique. A cause des actes criminels perpétrés par les escadrons de la mort de M. Kabila, de toutes les tueries causées à travers le pays, dont plus d’une dizaine de morts à Kinshasa… »
Malgré l’insistance de la presse locale venue en nombre, les membres de l’UDPS sont dans l’incapacité de fournir des preuves appuyant ces faits. Des faits entièrement niés par le chef de la police nationale, le général Bisengimana : « Par rapport aux événements de vendredi il y a eu des arrestations qui ont été opérées. Ca, je dois le reconnaître. Le samedi, ces gens qui étaient interpellés ont été relâchés. Quant aux tueries, je n’en connais pas. En dehors de la personne qui est décédée, électrocutée au niveau de la commune de Kalamu, qui a marché sur un fil électrique, c’est encore une fois l’intoxication. »
Pendant cette conférence de presse, Jacquemin Shabani a également accusé la Monusco, la mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC de ne pas protéger la population. L’institution n’a pas réagi pour le moment.
http://www.rfi.fr/afrique/20111228-rdc-crise-elections-presidentielles-legislatives-udps-etienne-tshisekedi-C%C3%A9ni
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Monsieur Brown-Man,
Il me semble q vos prejuges vous rendent tres belliqueux, en tt cas si ce n'est votre nature, car deja vous semblez vouloir prouver a ceux qui vous ont precede sur ce forum q'ils doivent compter avec vous. Nous vous invitons au respect, surtt des parents d'autrui qui ne font mm pas partie de ce forum, et vous rappelons q tous, sommes pas contents de ce qui se passe au pays, mais l'important c de savoir comment controler ses emotions. Ayant egard a la plateforme de discussion, qui est l'internet, nous vous rappelons q vos menaces sont nulles. Alors une fois de plus, revenez a votre bon sense et discutons ds le respect.
Il me semble q vos prejuges vous rendent tres belliqueux, en tt cas si ce n'est votre nature, car deja vous semblez vouloir prouver a ceux qui vous ont precede sur ce forum q'ils doivent compter avec vous. Nous vous invitons au respect, surtt des parents d'autrui qui ne font mm pas partie de ce forum, et vous rappelons q tous, sommes pas contents de ce qui se passe au pays, mais l'important c de savoir comment controler ses emotions. Ayant egard a la plateforme de discussion, qui est l'internet, nous vous rappelons q vos menaces sont nulles. Alors une fois de plus, revenez a votre bon sense et discutons ds le respect.
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Du CNMM alias BOSOLO à l'autre extremité du spectre
Libre Examen
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Merci pour l'article Ma'Mathy. L'article semble reprocher au SG d'etre arrive en retard alors qu'ils savent tres bien que les mouvements des membres de l'Udps sont limites, et qu'ils sont continuellement harceles. L'Udps n'aura d'autre choix que d'etre plus systematique et de noter les noms et coordonnees de tous ceux qui tombent sous les balles et les envoyer aux medias nationaux et internationaux de maniere reguliere. Nous n'avons pas droit a l'erreur car l'ennemi est non seulement a nos cotes, mais nous avons aussi la CI contre nous!
Mathilde a écrit:RDC: l'opposition accuse le pouvoir de réprimer violemment la contestation
Par RFI
La compilation des votes reprend ce mercredi 28 décembre en République démocratique du Congo. Le processus avait été suspendu le 21 décembre alors que les premiers résultats des législatives et de la présidentielle étaient très contestés. La commission électorale n'attendra donc pas l'arrivée d'experts étrangers. Dans ce contexte, l'UDPS qui revendique la victoire de son champion Etienne Tshisekedi, organisait hier une conférence de presse où elle a dénoncé la « répression ».
Obligé de se déplacer en centre-ville, pour éviter tout problème avec les forces de l’ordre qui quadrillent le quartier du QG à Limete, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), se présente à cette conférence de presse avec deux heures de retard.
En guise d'entrée en matière, Jacquemin Shabani lance de nouvelles accusations contre le pouvoir : « C’est donc dans la douleur que se réalise la consolidation de la conscience politique. A cause des actes criminels perpétrés par les escadrons de la mort de M. Kabila, de toutes les tueries causées à travers le pays, dont plus d’une dizaine de morts à Kinshasa… »
Malgré l’insistance de la presse locale venue en nombre, les membres de l’UDPS sont dans l’incapacité de fournir des preuves appuyant ces faits. Des faits entièrement niés par le chef de la police nationale, le général Bisengimana : « Par rapport aux événements de vendredi il y a eu des arrestations qui ont été opérées. Ca, je dois le reconnaître. Le samedi, ces gens qui étaient interpellés ont été relâchés. Quant aux tueries, je n’en connais pas. En dehors de la personne qui est décédée, électrocutée au niveau de la commune de Kalamu, qui a marché sur un fil électrique, c’est encore une fois l’intoxication. »
Pendant cette conférence de presse, Jacquemin Shabani a également accusé la Monusco, la mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC de ne pas protéger la population. L’institution n’a pas réagi pour le moment.
http://www.rfi.fr/afrique/20111228-rdc-crise-elections-presidentielles-legislatives-udps-etienne-tshisekedi-C%C3%A9ni
Tsippora
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
LES TEMOIGNAGES DE DEUX GROUPES DE MILITANTS DE LA DC QUI ONT ECHAPPE A DES CAMPS DE CONCENTRATION DE JEUNES OPPOSANTS ARRETES, LOCALISES A MBUDI (CONCESSION PRES DU FLEUVE CONGO, DE LA PROPRIETE D’UN PROCHE DE JOSEPH KABILA) ET AU PALAIS DE MARBRE (PALAIS SITUE A NGALIEMA A KINSHASA)
VSV: CONTRE LA CHASSE AUX SORCIERES/ NON AUX ENLEVEMENTS D’OPPOSANTS POLITIQUES EN RDC
RDC: sept morts et plus de 540 personnes arrêtées le 23 décembre, selon l’UDPS
http://wp.me/p18AQh-zd
VSV: CONTRE LA CHASSE AUX SORCIERES/ NON AUX ENLEVEMENTS D’OPPOSANTS POLITIQUES EN RDC
RDC: sept morts et plus de 540 personnes arrêtées le 23 décembre, selon l’UDPS
http://wp.me/p18AQh-zd
Dernière édition par KOTA le 22/3/2012, 12:32 am, édité 1 fois
KOTA
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
KOTA a écrit:PHOTO DES JEUNES KINOIS ENLEVES ET PLACES DANS LE CAMP DE CONCENTRATION CETA
Posted on 29 décembre 2011by http://dc-kin.net
PHOTO DU CAMP DE CONCENTRATION CETA LA OU ON ENTASSE LES MANIFESTANTS. SI TU AS LA CHANCE DE SORTIR DE LA, C’EST SEULEMENT POUR ETRE LE FESTIN DES POISSONS DANS LE FLEUVE
lire aussi
LES TEMOIGNAGES DE DEUX GROUPES DE MILITANTS DE LA DC QUI ONT ECHAPPE A DES CAMPS DE CONCENTRATION DE JEUNES OPPOSANTS ARRETES, LOCALISES A MBUDI (CONCESSION PRES DU FLEUVE CONGO, DE LA PROPRIETE D’UN PROCHE DE JOSEPH KABILA) ET AU PALAIS DE MARBRE (PALAIS SITUE A NGALIEMA A KINSHASA)Il faut aussi envoyé ça aux journalistes et hommes politiques occidentaux!
VSV: CONTRE LA CHASSE AUX SORCIERES/ NON AUX ENLEVEMENTS D’OPPOSANTS POLITIQUES EN RDC
RDC: sept morts et plus de 540 personnes arrêtées le 23 décembre, selon l’UDPS
http://wp.me/p18AQh-zd
Admin- Admin
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Un Canadien détenu en République démocratique du Congo
Un jeune Canadien a été arrêté la semaine dernière en République démocratique du Congo. Il est depuis détenu en prison pour des motifs nébuleux. Sa famille craint pour sa sécurité, redoutant que sa vie soit en péril.
La mère et le frère de Fabien Shambuyi Kalala expliquent que le jeune homme a été appréhendé alors qu'il s'apprêtait à rentrer à Ottawa passer les fêtes de Noël en famille. Ils prétendent que son arrestation est liée aux troubles qui agitent le plus grand pays d'Afrique. Le Canadien aurait milité en faveur du départ du président congolais, Joseph Kabila, dont la récente réélection fait l'objet de controverses.
Un porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères a confirmé l'information dans un courriel. « Des responsables canadiens à Kinshasa offrent de l'aide consulaire à un Canadien qui a été arrêté en République démocratique du Congo, et des responsables à Ottawa sont en contact avec sa famille », a écrit John Babcock, sans donner de détails sur les motifs de cette arrestation.
Joelle Munumba est convaincu qu'il s'agit d'une « affaire politique ». Il indique que son frère est accusé d'avoir insulté Kabila, ainsi que le chef de la police, et qu'il existerait une vidéo prouvant ses injures. « Avec tout ce qui se passe là-bas, il est en danger. Kabila est en train de tuer tout le monde », ajoute-t-il.
Fabien Shambuyi Kalala s'était rendu à Kinshasa pour collaborer bénévolement à la campagne d'Étienne Tshisekedi, principal adversaire de Joseph Kabila lors de l'élection présidentielle du mois de novembre. « Nos deux familles sont liées », a expliqué son frère.
Fraudes électorales
À l'issue de ce scrutin, la commission électorale congolaise a déclaré Joseph Kabila vainqueur, avec 49 % des voix. Son principal adversaire, Étienne Tshisekedi, ayant lui recueilli 32 % des suffrages. L'annonce de ces chiffres a provoqué la colère d'une partie des Congolais, sur place comme au Canada. Elle a également suscité la réprobation des États-Unis et de l'Union européenne.
Le Centre Carter a lui aussi estimé que ces résultats « manquaient de crédibilité ». L'organisme américain, qui a supervisé la présidentielle, rapporte que plusieurs bureaux de vote ont enregistré des taux de participation de 100 %, avec 100 % des suffrages favorables au président sortant. Dans la capitale, les résultats de près de 2000 bureaux ont par ailleurs été perdus.
La commission électorale congolaise a elle-même reconnu des irrégularités, qui ont entraîné l'arrestation de quatorze scrutateurs, accusés de pour fraudes alléguées et manipulation des résultats.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/12/29/005-congo-canadien-prison.shtml
Un jeune Canadien a été arrêté la semaine dernière en République démocratique du Congo. Il est depuis détenu en prison pour des motifs nébuleux. Sa famille craint pour sa sécurité, redoutant que sa vie soit en péril.
La mère et le frère de Fabien Shambuyi Kalala expliquent que le jeune homme a été appréhendé alors qu'il s'apprêtait à rentrer à Ottawa passer les fêtes de Noël en famille. Ils prétendent que son arrestation est liée aux troubles qui agitent le plus grand pays d'Afrique. Le Canadien aurait milité en faveur du départ du président congolais, Joseph Kabila, dont la récente réélection fait l'objet de controverses.
Un porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères a confirmé l'information dans un courriel. « Des responsables canadiens à Kinshasa offrent de l'aide consulaire à un Canadien qui a été arrêté en République démocratique du Congo, et des responsables à Ottawa sont en contact avec sa famille », a écrit John Babcock, sans donner de détails sur les motifs de cette arrestation.
Joelle Munumba est convaincu qu'il s'agit d'une « affaire politique ». Il indique que son frère est accusé d'avoir insulté Kabila, ainsi que le chef de la police, et qu'il existerait une vidéo prouvant ses injures. « Avec tout ce qui se passe là-bas, il est en danger. Kabila est en train de tuer tout le monde », ajoute-t-il.
Fabien Shambuyi Kalala s'était rendu à Kinshasa pour collaborer bénévolement à la campagne d'Étienne Tshisekedi, principal adversaire de Joseph Kabila lors de l'élection présidentielle du mois de novembre. « Nos deux familles sont liées », a expliqué son frère.
Fraudes électorales
À l'issue de ce scrutin, la commission électorale congolaise a déclaré Joseph Kabila vainqueur, avec 49 % des voix. Son principal adversaire, Étienne Tshisekedi, ayant lui recueilli 32 % des suffrages. L'annonce de ces chiffres a provoqué la colère d'une partie des Congolais, sur place comme au Canada. Elle a également suscité la réprobation des États-Unis et de l'Union européenne.
Le Centre Carter a lui aussi estimé que ces résultats « manquaient de crédibilité ». L'organisme américain, qui a supervisé la présidentielle, rapporte que plusieurs bureaux de vote ont enregistré des taux de participation de 100 %, avec 100 % des suffrages favorables au président sortant. Dans la capitale, les résultats de près de 2000 bureaux ont par ailleurs été perdus.
La commission électorale congolaise a elle-même reconnu des irrégularités, qui ont entraîné l'arrestation de quatorze scrutateurs, accusés de pour fraudes alléguées et manipulation des résultats.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/12/29/005-congo-canadien-prison.shtml
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Il est canadien...
dans les affaires interieures d'un pays souverain...qu'il reste en prison comme au Guatanamo
dans les affaires interieures d'un pays souverain...qu'il reste en prison comme au Guatanamo
zobattants
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Publié le 31 décembre 2011 à 14h47 | Mis à jour à 15h11
Un Canadien emprisonné au Congo est libéré
Valérie Simard
La Presse
Fabien Shambuyi Kalala, un résidant d'Ottawa qui était emprisonné en République démocratique du Congo, a été libéré, a annoncé sa famille aujourd'hui.
Selon les membres de sa famille, le jeune homme de 24 ans a été arrêté le 21 décembre dernier lors des récentes agitations politiques qui ont secoué ce pays d'Afrique centrale. Il aurait milité en faveur du départ du président congolais Joseph Kabila, dont la récente réélection sème la controverse. M. Kalala a été arrêté à l'aéroport de Kinshasa, la capitale du pays. Il s'apprêtait à revenir chez lui pour les Fêtes. Il a été détenu pendant plusieurs jours en prison. Sa famille était inquiète pour sa sécurité.
Une page de soutien avait été créée sur Facebook. La famille de Fabien Shambuyi Kalala y a remercié samedi matin ceux qui lui ont apporté leur appui. «On serait ingrat de ne pas penser à vous qui nous ont manifesté (sic) votre amour, sympathie, amitié et soutien, a indiqué une membre de sa famille. Tout d'abord, je rends grâce à notre Dieu qui a fait des choses grandioses dans ma famille et qui continue à se manifester jusqu'à l'instant (sic).»
Un porte-parole de la ministre d'État des Affaires étrangères, Diane Abolonczy, a confirmé samedi après-midi la libération de M. Kalala. John Babcock indique que M. Kalala a été relâché de façon provisoire et que le Canada est prêt à lui offrir des services consulaires additionnels.
Des membres de la famille de M. Kalala sont persuadés que son arrestation est liée à sa relation avec Etienne Tshisekedi, principal adversaire de Joseph Kabila lors de la présidentielle. Ce dernier a pris le pouvoir en 2001 après l'assassinat de son père, et a été élu président lors des premières élections du pays en 2006. M. Tshisekedi, un vétéran de la politique africaine, avait boycotté ces élections.
- Avec La Presse Canadienne
Un Canadien détenu en République démocratique du Congo
Un jeune Canadien a été arrêté la semaine dernière en République démocratique du Congo. Il est depuis détenu en prison pour des motifs nébuleux. Sa famille craint pour sa sécurité, redoutant que sa vie soit en péril.
La mère et le frère de Fabien Shambuyi Kalala expliquent que le jeune homme a été appréhendé alors qu'il s'apprêtait à rentrer à Ottawa passer les fêtes de Noël en famille. Ils prétendent que son arrestation est liée aux troubles qui agitent le plus grand pays d'Afrique. Le Canadien aurait milité en faveur du départ du président congolais, Joseph Kabila, dont la récente réélection fait l'objet de controverses.
Un porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères a confirmé l'information dans un courriel. « Des responsables canadiens à Kinshasa offrent de l'aide consulaire à un Canadien qui a été arrêté en République démocratique du Congo, et des responsables à Ottawa sont en contact avec sa famille », a écrit John Babcock, sans donner de détails sur les motifs de cette arrestation.
Joelle Munumba est convaincu qu'il s'agit d'une « affaire politique ». Il indique que son frère est accusé d'avoir insulté Kabila, ainsi que le chef de la police, et qu'il existerait une vidéo prouvant ses injures. « Avec tout ce qui se passe là-bas, il est en danger. Kabila est en train de tuer tout le monde », ajoute-t-il.
Fabien Shambuyi Kalala s'était rendu à Kinshasa pour collaborer bénévolement à la campagne d'Étienne Tshisekedi, principal adversaire de Joseph Kabila lors de l'élection présidentielle du mois de novembre. « Nos deux familles sont liées », a expliqué son frère.
Fraudes électorales
À l'issue de ce scrutin, la commission électorale congolaise a déclaré Joseph Kabila vainqueur, avec 49 % des voix. Son principal adversaire, Étienne Tshisekedi, ayant lui recueilli 32 % des suffrages. L'annonce de ces chiffres a provoqué la colère d'une partie des Congolais, sur place comme au Canada. Elle a également suscité la réprobation des États-Unis et de l'Union européenne.
Le Centre Carter a lui aussi estimé que ces résultats « manquaient de crédibilité ». L'organisme américain, qui a supervisé la présidentielle, rapporte que plusieurs bureaux de vote ont enregistré des taux de participation de 100 %, avec 100 % des suffrages favorables au président sortant. Dans la capitale, les résultats de près de 2000 bureaux ont par ailleurs été perdus.
La commission électorale congolaise a elle-même reconnu des irrégularités, qui ont entraîné l'arrestation de quatorze scrutateurs, accusés de pour fraudes alléguées et manipulation des résultats.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/12/29/005-congo-canadien-prison.shtml[/quote]
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Ottawa man back home after Congo ordeal
An Ottawa man who jailed in the Congo following that country's contentious election and had his passport withheld is now back in Canada.
Fabien Shambuyi Kalala, 26, arrived at Ottawa International Airport late Monday afternoon and was greeted by a raucous group of friends and family, who cheered and mobbed him when he arrived.
Kalala said he was happy to be home in a brief prepared statement, and also thanked the Canadian government for doing everything possible to secure his return.
Kalala was in Congo working as a security guard for presidential challenger Etienne Tshisekedi when he was arrested and jailed days before Christmas on the charge of "insulting" President Joseph Kabila.
He was released shortly before the New Year but needed to wait several weeks before Canadian foreign affairs officials were able to get him back his passport.
Kalala said there were moments during his incarceration and afterwards when he "feared the worst" and thought he might not be able to return to Canada.
Joseph Kabila was sworn in as president on Dec. 20 after winning 49 per cent of the vote in the 2011 ballot, according to the Congolese election commission. Tshisekedi, his main opponent, captured 32 per cent of the vote.
The U.S.-based Carter Center said the results "lack credibility." The results sparked protests in Ottawa, Toronto and several U.S. cities, as many Congolese in North America said they considered it a fraudulent election.
An Ottawa man who jailed in the Congo following that country's contentious election and had his passport withheld is now back in Canada.
Fabien Shambuyi Kalala, 26, arrived at Ottawa International Airport late Monday afternoon and was greeted by a raucous group of friends and family, who cheered and mobbed him when he arrived.
Kalala said he was happy to be home in a brief prepared statement, and also thanked the Canadian government for doing everything possible to secure his return.
Kalala was in Congo working as a security guard for presidential challenger Etienne Tshisekedi when he was arrested and jailed days before Christmas on the charge of "insulting" President Joseph Kabila.
He was released shortly before the New Year but needed to wait several weeks before Canadian foreign affairs officials were able to get him back his passport.
Kalala said there were moments during his incarceration and afterwards when he "feared the worst" and thought he might not be able to return to Canada.
Joseph Kabila was sworn in as president on Dec. 20 after winning 49 per cent of the vote in the 2011 ballot, according to the Congolese election commission. Tshisekedi, his main opponent, captured 32 per cent of the vote.
The U.S.-based Carter Center said the results "lack credibility." The results sparked protests in Ottawa, Toronto and several U.S. cities, as many Congolese in North America said they considered it a fraudulent election.
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
RDC – Un policier lance un gaz dans un taxi-bus à Kinshasa
Le pire, suite à un acte insensé et inconsidéré d’un élément agent de la police dans un taxi-bus a été évité de justesse, le samedi 28 janvier le croisement des avenues des Huileries et Colonel Ebeya, dans la commune de la Gombe.
En effet, sur une saute d’humeur, un agent de la police nationale a lâché sans ménagement un gaz lacrymogène aux passagers d’un taxi-bus qui faisait la navette entre l’arrêt Regideso et la place de la Victoire, dans le sens de la ville. Alors que le chauffeur débarquait un client sur l’avenue Colonel Ebeya, ce sergent de la police nationale a demandé à monter à bord afin de descendre à l’arrêt suivant, sûr l’avenue di Livre. Les deux avenues sont séparées d’une cinquantaine de mètres seulement.
Selon les victimes, énervé du fait que le conducteur ait refusé de l’embarquer, l’agent de police en uniforme n’a pas trouvé mieux que de dégoupiller une grenade défensive qu’il avait sur lui pour la lancer au milieu des passagers en signe de représailles.
Heureusement pour les passagers ont rapporté les témoins présents, le terminus n’était qu’à un jet de pierres. Ainsi s’étant vite rendu compte du forfait à cause de la suffocation et de la fumée qui envahissait le bus, le conducteur a vite fait de garer et appeler au secours, ce qui a permis à la population de mettre la main sur cet incivique en tenue.
Soumis à un interrogatoire serré par ceux qui venaient de l’appréhender, prêts à lui régler ses comptes et à le lyncher pour cet acte inqualifiable qu’il venait de commettre, ce sous-officier n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention d’une patrouille qui l’a embarqué vers le camp Lufungula tout proche. On souhaite qu’il soit sévèrement sanctionné par sa hiérarchie et non être protégé par ses frères d’armés. Voici qui pose réellement un problème à la hiérarchie et aux instances de contrôle de la police au sujet de la gestion des armes et munitions. Car, loin d’être de maintien de l’ordre public, le gaz lacrymogène a été, utilisé contre de paisibles citoyens sans un ordre ni dans le cas d’une légitime défense.
Vungbo
http://direct.cd/actu/2012/01/30/rdc-policier-lance-gaz-dans-taxi-bus-a-kinshasa.html
Le pire, suite à un acte insensé et inconsidéré d’un élément agent de la police dans un taxi-bus a été évité de justesse, le samedi 28 janvier le croisement des avenues des Huileries et Colonel Ebeya, dans la commune de la Gombe.
En effet, sur une saute d’humeur, un agent de la police nationale a lâché sans ménagement un gaz lacrymogène aux passagers d’un taxi-bus qui faisait la navette entre l’arrêt Regideso et la place de la Victoire, dans le sens de la ville. Alors que le chauffeur débarquait un client sur l’avenue Colonel Ebeya, ce sergent de la police nationale a demandé à monter à bord afin de descendre à l’arrêt suivant, sûr l’avenue di Livre. Les deux avenues sont séparées d’une cinquantaine de mètres seulement.
Selon les victimes, énervé du fait que le conducteur ait refusé de l’embarquer, l’agent de police en uniforme n’a pas trouvé mieux que de dégoupiller une grenade défensive qu’il avait sur lui pour la lancer au milieu des passagers en signe de représailles.
Heureusement pour les passagers ont rapporté les témoins présents, le terminus n’était qu’à un jet de pierres. Ainsi s’étant vite rendu compte du forfait à cause de la suffocation et de la fumée qui envahissait le bus, le conducteur a vite fait de garer et appeler au secours, ce qui a permis à la population de mettre la main sur cet incivique en tenue.
Soumis à un interrogatoire serré par ceux qui venaient de l’appréhender, prêts à lui régler ses comptes et à le lyncher pour cet acte inqualifiable qu’il venait de commettre, ce sous-officier n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention d’une patrouille qui l’a embarqué vers le camp Lufungula tout proche. On souhaite qu’il soit sévèrement sanctionné par sa hiérarchie et non être protégé par ses frères d’armés. Voici qui pose réellement un problème à la hiérarchie et aux instances de contrôle de la police au sujet de la gestion des armes et munitions. Car, loin d’être de maintien de l’ordre public, le gaz lacrymogène a été, utilisé contre de paisibles citoyens sans un ordre ni dans le cas d’une légitime défense.
Vungbo
http://direct.cd/actu/2012/01/30/rdc-policier-lance-gaz-dans-taxi-bus-a-kinshasa.html
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
FUDC, remise des dons aux victimes de l’udps
Le FUDC continue à faire ses preuves. Voici la remise des dons aux combattants victimes de l’UDPS dans les hôpitaux de Kinshasa et Congomikili donne son micro à quelques combattants hospitalisés. La réaction de la trésorière de l’UDPS qui parle de l’utilisation des dons reçus et la responsabilité de l’UDPS. Na temps !
http://congomikili.com/fudc-remise-des-dons-aux-victimes-de-ludps.html
2 SAD....
Le FUDC continue à faire ses preuves. Voici la remise des dons aux combattants victimes de l’UDPS dans les hôpitaux de Kinshasa et Congomikili donne son micro à quelques combattants hospitalisés. La réaction de la trésorière de l’UDPS qui parle de l’utilisation des dons reçus et la responsabilité de l’UDPS. Na temps !
http://congomikili.com/fudc-remise-des-dons-aux-victimes-de-ludps.html
2 SAD....
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Je l'ai dit, je le dis, je le redirai.
Sule une action de type militaire fera changer les choses. Le reste n'est que du vent
Sule une action de type militaire fera changer les choses. Le reste n'est que du vent
Admin- Admin
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Admin a écrit:Je l'ai dit, je le dis, je le redirai.
Sule une action de type militaire fera changer les choses. Le reste n'est que du vent
Bonjour Administrateur,
Que voulez-vous nous dire exactement? Corrigez-moi si je me trompe. Vous nous demandez de cesser toutes les représentations que nous faisons depuis des années en suivant la voie diplomatique en Occident et de constituer à présent une force armée?
Si le salut se trouve dans cette solution, eh bien allons-y. Mais nous devrons être conséquents. Il faut aller dès à présent directement à Kinshasa ou en régions et rassembler toutes les forces car ne vous y trompez pas, aucun pays limitrophe n'acceptera d'héberger des "soldats congolais" en partance pour Kinshasa, même en transit seulement. Il faut donc entrer dans le pays avant le début des hostilités.
Pour ma part, j'attends le 16 février prochain. Si les kinois ne sortent pas, j'aurai compris qu'ils ne veulent pas de changement et pour moi, ça sera également la fin. Plus de lutte, plus de western, plus de voyages à Kin, rien, fini.
À mon sens, chacun devrait apporter sa contribution à la lutte. Il n'y a pas d'un côté les acteurs et de l'autre les spectateurs.
King David
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
les bandits de pprd ont encore frappé
Tehuti
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
King David a écrit:Admin a écrit:Je l'ai dit, je le dis, je le redirai.
Sule une action de type militaire fera changer les choses. Le reste n'est que du vent
Bonjour Administrateur,
Que voulez-vous nous dire exactement? Corrigez-moi si je me trompe. Vous nous demandez de cesser toutes les représentations que nous faisons depuis des années en suivant la voie diplomatique en Occident et de constituer à présent une force armée?
Si le salut se trouve dans cette solution, eh bien allons-y. Mais nous devrons être conséquents. Il faut aller dès à présent directement à Kinshasa ou en régions et rassembler toutes les forces car ne vous y trompez pas, aucun pays limitrophe n'acceptera d'héberger des "soldats congolais" en partance pour Kinshasa, même en transit seulement. Il faut donc entrer dans le pays avant le début des hostilités.
Pour ma part, j'attends le 16 février prochain. Si les kinois ne sortent pas, j'aurai compris qu'ils ne veulent pas de changement et pour moi, ça sera également la fin. Plus de lutte, plus de western, plus de voyages à Kin, rien, fini.
À mon sens, chacun devrait apporter sa contribution à la lutte. Il n'y a pas d'un côté les acteurs et de l'autre les spectateurs.
King David,
On va attendre tous les retombées de la marche du 16 février prochain.
Mais entre temps je te dirai que je suis arrivé à cette conclusion car j'estime que les moyens pacifiques ont atteint leurs limites.
Je te mets ces quelques citations qui traduisent le fond de ma pensée.
La violence aux mains du peuple n'est pas la violence, mais la justice.
Eva Peron
La violence est juste où la douceur est vaine.
Pierre Corneille
Malheureusement, il y a des moments où la violence est la seule façon dont on puisse assurer la justice sociale.
Thomas Stearns Eliot
Tout pouvoir est une violence exercée sur les gens.
Mikhaïl Boulgakov
Admin- Admin
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Quatre personnes, dont deux policiers, ont été tués jeudi 2 février à Goma, en RDC, lors d'un échange de tirs entre la police et la garde du député Dieudonné Bakungu, passé dans l'opposition en 2011. Soupçonné d'entretenir une milice et de vouloir attaquer Goma, ce dernier a été arrêté. Une arrestation condamnée vigoureusement par Vital Kamerhe, le leader de l'Union pour la nation congolaise (UNC).
L'assaut, lancé jeudi 2 févier au matin, a été sanglant. Quatre hommes, deux soldats et deux gardes du député, ont trouvé la mort dans l'échange de feu.
Selon le colonel Sylvain Ekengué, le porte parole militaire dans les deux Kivu, cette perquisition sollicitée par le gouverneur de la province était justifiée, car les soupçons pesant sur Dieudonné Bakungu Mitandéké n'étaient pas infondés : «La perquisition a permis de trouver des armes individuelles chez lui. Le responsable numéro un de sa milice est passé aux aveux : il a dit qu'il devait attaquer Goma le samedi. On avait ces informations, c'est pourquoi on est passé à l'action, en prévention...»
Attaquer Goma avec 12 fusils d'assaut cela fait sourire Vital Kamerhé. «Du fait de son statut de député et d'ancien vice gouverneur de la province, Bakungu Mitandéké avait droit à cette protection rapprochée et on n'allait pas le protéger avec des couteaux» dit-il. Pour le président de l'UNC, cette arrestation répond uniquement à des objectifs politiques : «C'est un montage parce qu'ils savent que les élections, en ce qui concerne Massissi, ont été refaites, alors il faut le mettre hors d'état de nuire. Nous n'allons pas nous laisser faire !»
Selon Vital Kamerhé, une véritable chasse aux sorcières a été lancée contre ses proches dans l'Est du pays. Au lieu de consolider la paix dans cette région instable, le pouvoir, dit-il, est en train d'allumer un feu qu'il ne saura pas éteindre.
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
05 février 2012
Kasai Occidental: Le commando qui a tué une religieuse avait pour mission de faire un carnage à Buena Muntu
Nous en savons un peu plus sur l'assassinat de la religieuse dont les photos ont été publiées dans notre édition de ce matin. La défunte s'appelle Liliane, originaire de Bandundu, âgée de 26 ans et caissière au lycée Buena Muntu (Janua coeli) à kananga. Elle a été abattue par un commando de 3 personnes qui avait pour mission de faire le carnage chez les soeurs de Buena Muntu . Le mobile du crime: c'est une école catholique. Et justement, l'Eglise catholique empêche Kabila de continuer à piller le Congo. Cette école a suivi le mot d'ordre de grève de lundi passé et elle est dirigée par une soeur de Tshisekedi.
Un commando de la mort est largué pour éliminer les membres de famille de Tshisekedi afin de le faire fléchir. La défunte est morte en martyr. Car, elle a évité le carnage progammé de Buena Muntu. Des lettres de menaces déposées avant l'exécution ont été retrouvées sur le lieu du crime. Grâce à elle, la soeur de Tshisekedi a été sauvée de justesse.
Ce commando a utilisé 2 jeeps de la garde présidentielle de marque Prado . Après leur forfait, ils se sont dirigés vers la route de Tshikapa via la rivière Lulua où ils ont été repérés grâce à la vigilance de la population. L'un d' eux a été maîtrisé et les deux autres se seraient échappés. Curieusement, il a été récupéré par la garde présidentielle et les mercenaires logés au Camp E.f.O./Kananga pour certainement brouiller les pistes, le temps de préparer une version pour le vuvuzelateur/ Tshaku de la Radio Nationale .
Une question se pose: A quoi sert la Monusco de Kananga, installée à moins de 150 m du lieu du crime?
La police et l'ANR étaient au courant des menaces contre Buena Muntu. Quel a été leur rôle?
Les services de Kanambe savent qui avaient ces véhicules et l'identification des fugitifs ne devrait pas faire problème.
On sait que la radio de Boshab avait déjà proféré des menaces contre la famille Tshisekedi; Mgr Mulumba, évêque de Mweka était le plus visé et bien d'autres. Le fait que Boshab ait réussi le bourrage des urnes pour avoir plus de voix que la population réelle de Mueka a semblé le calmer, mais son maître, qui lui avait donné les moyens, a été mal servi au Kasaï-Occidental.
On notera aussi que le Commandant de région à Kananga est un collègue du FPR, un Tutsi rwandais élevé au rang de Général sans avoir été dans une académie militaire ni gagné une guerre à l'exemple de Kanambe lui même. Le commando arrêté a été, donc, vite récupéré par ce général, d'où le silence de la police, de l'ANR et de la Monusco.
Demain, il y aura levée du corps de la défunte qui sera exposé à Saint Clément. L'enterrement aura lieu le Mardi.
Nous invitons toute la population de Kananga à rendre hommage digne à ce Martyr.
Chuma
Kasai Occidental: Le commando qui a tué une religieuse avait pour mission de faire un carnage à Buena Muntu
Nous en savons un peu plus sur l'assassinat de la religieuse dont les photos ont été publiées dans notre édition de ce matin. La défunte s'appelle Liliane, originaire de Bandundu, âgée de 26 ans et caissière au lycée Buena Muntu (Janua coeli) à kananga. Elle a été abattue par un commando de 3 personnes qui avait pour mission de faire le carnage chez les soeurs de Buena Muntu . Le mobile du crime: c'est une école catholique. Et justement, l'Eglise catholique empêche Kabila de continuer à piller le Congo. Cette école a suivi le mot d'ordre de grève de lundi passé et elle est dirigée par une soeur de Tshisekedi.
Un commando de la mort est largué pour éliminer les membres de famille de Tshisekedi afin de le faire fléchir. La défunte est morte en martyr. Car, elle a évité le carnage progammé de Buena Muntu. Des lettres de menaces déposées avant l'exécution ont été retrouvées sur le lieu du crime. Grâce à elle, la soeur de Tshisekedi a été sauvée de justesse.
Ce commando a utilisé 2 jeeps de la garde présidentielle de marque Prado . Après leur forfait, ils se sont dirigés vers la route de Tshikapa via la rivière Lulua où ils ont été repérés grâce à la vigilance de la population. L'un d' eux a été maîtrisé et les deux autres se seraient échappés. Curieusement, il a été récupéré par la garde présidentielle et les mercenaires logés au Camp E.f.O./Kananga pour certainement brouiller les pistes, le temps de préparer une version pour le vuvuzelateur/ Tshaku de la Radio Nationale .
Une question se pose: A quoi sert la Monusco de Kananga, installée à moins de 150 m du lieu du crime?
La police et l'ANR étaient au courant des menaces contre Buena Muntu. Quel a été leur rôle?
Les services de Kanambe savent qui avaient ces véhicules et l'identification des fugitifs ne devrait pas faire problème.
On sait que la radio de Boshab avait déjà proféré des menaces contre la famille Tshisekedi; Mgr Mulumba, évêque de Mweka était le plus visé et bien d'autres. Le fait que Boshab ait réussi le bourrage des urnes pour avoir plus de voix que la population réelle de Mueka a semblé le calmer, mais son maître, qui lui avait donné les moyens, a été mal servi au Kasaï-Occidental.
On notera aussi que le Commandant de région à Kananga est un collègue du FPR, un Tutsi rwandais élevé au rang de Général sans avoir été dans une académie militaire ni gagné une guerre à l'exemple de Kanambe lui même. Le commando arrêté a été, donc, vite récupéré par ce général, d'où le silence de la police, de l'ANR et de la Monusco.
Demain, il y aura levée du corps de la défunte qui sera exposé à Saint Clément. L'enterrement aura lieu le Mardi.
Nous invitons toute la population de Kananga à rendre hommage digne à ce Martyr.
Chuma
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Chape de plomb sur kinshasa /LLB
Publié le 18 février 2012by democratiechretienne.org
Chape de plomb sur Kinshasa
Mis en ligne le 17/02/2012
Marie-France Cros
Ils s’étaient regroupés tôt, jeudi matin, derrière leurs prêtres, abbés et religieuses, en des cortèges conduits par des soutanes blanches et brandissant des images saintes. La Marche des chrétiens, annoncée depuis le 7 janvier, entendait “réclamer la légitimité et la légalité du pouvoir au Congo” après les élections présidentielle et législative frauduleuses du 28 novembre. La police – par des gaz lacrymogènes et des arrestations -, parfois précédée de voyous munis d’armes blanches qui ont terrorisé et frappé les fidèles, a empêché la marche.
La protestation a bien été étouffée, mais pas l’indignation ni le rejet – même si les pays “amis du Congo” font semblant de croire que leur exhortation à organiser de manière crédible les élections provinciales (déjà remises sine die) et locales sera mieux entendue que celle à procéder dans la transparence au dépouillement des bulletins au scrutin législatif, qualifié de “honte” par l’Eglise.
Le régime Kabila, profondément déstabilisé par son absence de crédibilité électorale et par la mort de son homme fort, Augustin Katumba, dimanche dernier, ne s’appuie plus, aujourd’hui, que sur la force. S’il avait mis autant de moyens et d’efforts à soulager la profonde misère des Congolais (76 % d’entre eux sont sous-nourris) qu’il en a placés dans la constitution de son appareil policier, Joseph Kabila n’aurait pas eu besoin de recourir à la fraude pour se maintenir au pouvoir. Que devra-t-il faire, dorénavant, pour y rester ?
La marche des chrétiens étouffée
Marie-France Cros
Mis en ligne le 17/02/2012
Lacrymogènes, violence et déploiement policier ont eu raison des manifestants.
Chape de plomb, jeudi, sur Kinshasa, où un impressionnant déploiement policier, parfois violent, a étouffé la Marche des chrétiens qui avait été annoncée pour ce 20e anniversaire de celle qui, sous Mobutu, avait obtenu, dans le sang, le retour au processus de démocratisation qu’il tentait d’arrêter.
Comme celle d’il y a 20 ans, la marche annoncée depuis le 7 janvier pour ce jeudi avait été interdite. Mercredi, en effet, le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a indiqué au cardinal Monsengwo que la protestation contre les résultats officiels des élections présidentielle et législative du 28 novembre – jugés par l’Eglise (qui disposait de 30 000 observateurs électoraux)”conformes ni à la vérité ni à la justice” – était interdite parce que la notification avait été déposée tardivement et que “l’itinéraire à suivre n’était pas indiqué”.
L’article 26 de la Constitution de 2006 dit que “la liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente”. Le texte dit bien”informer” et non “demander l’autorisation “.
Depuis mercredi matin, en outre, les autorités avaient coupé le signal de RTCE (Radio Télévision catholique Elikya), ainsi que deux émetteurs d’opposition, Canal Kin et CCTV. L’association de défense des droits de l’homme Asadho y voit une “violation de l’article 24 de la Constitution “, qui consacre la liberté de la presse.
L’Eglise a maintenu la marche, qui devait avoir lieu “sans signes politiques”, mais avec “des rameaux, des chapelets, des croix, des Bibles ” . Et c’est ainsi que les cortèges se sont formés dans différentes paroisses, tôt le matin. Mais les fidèles ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes et, parfois, de violences..
Dans certaines paroisses, des “kulunas” (voyous) avaient été recrutés pour tabasser les fidèles ; un collectif regroupant 11 organisations des droits de l’homme parmi les plus connues cite notamment le cas de St-Raphaël, à Limete, où “le judoka Munshi [...] de la Ligue des Jeunes du PPRD, le parti présidentiel, à la tête d’un groupe de jeunes armés de machettes, menaçait d’entrer dans l’enceinte pour s’attaquer aux chrétiens”. Selon une de nos sources, de s “kulunas” ont également envahi la parcelle de Saint-Augustin de Lemba munis d’armes blanches ; la police a ensuite empêché les chrétiens d’en sortir “pour leur sécurité”.
Une centaine de policiers et des auto-pompes étaient regroupés autour du point de ralliement de la marche, l’église St-Joseph de Matonge. Selon ce collectif, des femmes y ont été frappées ; une de nos sources ajoute que les violents étaient des voyous que des femmes ont alors maudit par “masoko” (montrer ses fesses nues, ce qui est considéré comme très humiliant pour le maudit). En plusieurs paroisses, des fidèles, des abbés et des religieuses ont été arrêtés et certains frappés.
La police a fait une impressionnante démonstration de force en équipement anti-émeute sur les boulevards et dans quelques quartiers, nous rapporte-t-on encore. A certains carrefours, une trentaine de policiers montaient la garde, tandis que le stade était encerclé par les forces de l’ordre.
Limete, quartier de Tshisekedi, faisait l’objet d’une concentration policière – mais c’est le cas depuis que l’opposant a revendiqué la victoire à la présidentielle et est en résidence surveillée. Son parti, l’UDPS, signale l’arrestation, jeudi, de son secrétaire général adjoint, Raymond Kahungu. Le 7 février dernier, son secrétaire général, Jacquemain Shabani, avait été arrêté à l’aéroport puis”torturé “. Il a dû être hospitalisé, selon son parti.
Les 42 parlementaires de l’UDPS dont l’élection a été reconnue par la Commission électorale – accusée de fraudes massives et dont la démission du bureau était une des revendications de la Marche des chrétiens – ont boycotté, jeudi, l’installation de l’Assemblée nationale.
http://democratiechretienne.org/2012/02/18/cape-de-plomb-sur-kinshasa/
Publié le 18 février 2012by democratiechretienne.org
Chape de plomb sur Kinshasa
Mis en ligne le 17/02/2012
Marie-France Cros
Ils s’étaient regroupés tôt, jeudi matin, derrière leurs prêtres, abbés et religieuses, en des cortèges conduits par des soutanes blanches et brandissant des images saintes. La Marche des chrétiens, annoncée depuis le 7 janvier, entendait “réclamer la légitimité et la légalité du pouvoir au Congo” après les élections présidentielle et législative frauduleuses du 28 novembre. La police – par des gaz lacrymogènes et des arrestations -, parfois précédée de voyous munis d’armes blanches qui ont terrorisé et frappé les fidèles, a empêché la marche.
La protestation a bien été étouffée, mais pas l’indignation ni le rejet – même si les pays “amis du Congo” font semblant de croire que leur exhortation à organiser de manière crédible les élections provinciales (déjà remises sine die) et locales sera mieux entendue que celle à procéder dans la transparence au dépouillement des bulletins au scrutin législatif, qualifié de “honte” par l’Eglise.
Le régime Kabila, profondément déstabilisé par son absence de crédibilité électorale et par la mort de son homme fort, Augustin Katumba, dimanche dernier, ne s’appuie plus, aujourd’hui, que sur la force. S’il avait mis autant de moyens et d’efforts à soulager la profonde misère des Congolais (76 % d’entre eux sont sous-nourris) qu’il en a placés dans la constitution de son appareil policier, Joseph Kabila n’aurait pas eu besoin de recourir à la fraude pour se maintenir au pouvoir. Que devra-t-il faire, dorénavant, pour y rester ?
La marche des chrétiens étouffée
Marie-France Cros
Mis en ligne le 17/02/2012
Lacrymogènes, violence et déploiement policier ont eu raison des manifestants.
Chape de plomb, jeudi, sur Kinshasa, où un impressionnant déploiement policier, parfois violent, a étouffé la Marche des chrétiens qui avait été annoncée pour ce 20e anniversaire de celle qui, sous Mobutu, avait obtenu, dans le sang, le retour au processus de démocratisation qu’il tentait d’arrêter.
Comme celle d’il y a 20 ans, la marche annoncée depuis le 7 janvier pour ce jeudi avait été interdite. Mercredi, en effet, le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, a indiqué au cardinal Monsengwo que la protestation contre les résultats officiels des élections présidentielle et législative du 28 novembre – jugés par l’Eglise (qui disposait de 30 000 observateurs électoraux)”conformes ni à la vérité ni à la justice” – était interdite parce que la notification avait été déposée tardivement et que “l’itinéraire à suivre n’était pas indiqué”.
L’article 26 de la Constitution de 2006 dit que “la liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente”. Le texte dit bien”informer” et non “demander l’autorisation “.
Depuis mercredi matin, en outre, les autorités avaient coupé le signal de RTCE (Radio Télévision catholique Elikya), ainsi que deux émetteurs d’opposition, Canal Kin et CCTV. L’association de défense des droits de l’homme Asadho y voit une “violation de l’article 24 de la Constitution “, qui consacre la liberté de la presse.
L’Eglise a maintenu la marche, qui devait avoir lieu “sans signes politiques”, mais avec “des rameaux, des chapelets, des croix, des Bibles ” . Et c’est ainsi que les cortèges se sont formés dans différentes paroisses, tôt le matin. Mais les fidèles ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes et, parfois, de violences..
Dans certaines paroisses, des “kulunas” (voyous) avaient été recrutés pour tabasser les fidèles ; un collectif regroupant 11 organisations des droits de l’homme parmi les plus connues cite notamment le cas de St-Raphaël, à Limete, où “le judoka Munshi [...] de la Ligue des Jeunes du PPRD, le parti présidentiel, à la tête d’un groupe de jeunes armés de machettes, menaçait d’entrer dans l’enceinte pour s’attaquer aux chrétiens”. Selon une de nos sources, de s “kulunas” ont également envahi la parcelle de Saint-Augustin de Lemba munis d’armes blanches ; la police a ensuite empêché les chrétiens d’en sortir “pour leur sécurité”.
Une centaine de policiers et des auto-pompes étaient regroupés autour du point de ralliement de la marche, l’église St-Joseph de Matonge. Selon ce collectif, des femmes y ont été frappées ; une de nos sources ajoute que les violents étaient des voyous que des femmes ont alors maudit par “masoko” (montrer ses fesses nues, ce qui est considéré comme très humiliant pour le maudit). En plusieurs paroisses, des fidèles, des abbés et des religieuses ont été arrêtés et certains frappés.
La police a fait une impressionnante démonstration de force en équipement anti-émeute sur les boulevards et dans quelques quartiers, nous rapporte-t-on encore. A certains carrefours, une trentaine de policiers montaient la garde, tandis que le stade était encerclé par les forces de l’ordre.
Limete, quartier de Tshisekedi, faisait l’objet d’une concentration policière – mais c’est le cas depuis que l’opposant a revendiqué la victoire à la présidentielle et est en résidence surveillée. Son parti, l’UDPS, signale l’arrestation, jeudi, de son secrétaire général adjoint, Raymond Kahungu. Le 7 février dernier, son secrétaire général, Jacquemain Shabani, avait été arrêté à l’aéroport puis”torturé “. Il a dû être hospitalisé, selon son parti.
Les 42 parlementaires de l’UDPS dont l’élection a été reconnue par la Commission électorale – accusée de fraudes massives et dont la démission du bureau était une des revendications de la Marche des chrétiens – ont boycotté, jeudi, l’installation de l’Assemblée nationale.
http://democratiechretienne.org/2012/02/18/cape-de-plomb-sur-kinshasa/
KOTA
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Bavures policières, profanation des églises, arrestations des prêtres et religieuses, instrumentalisation des « Kuluna » … Catholiques – Pouvoir : dangereux fossé !
Publié le 19 février 2012by democratiechretienne.org
Bavures policières, profanation des églises, arrestations des prêtres et religieuses, instrumentalisation des « Kuluna » … Catholiques – Pouvoir : dangereux fossé !
Vendredi, 17 Février 2012
LE PHARE
Le 16 février 2012 a rappelé, en format réduit, le 16 février 1992. Comme il y a 20 ans, André Kimbuta Yango, Gouverneur de la ville de Kinshasa, a répondu par la négative à la « lettre d’information » lui adressée par les laïcs chrétiens, exactement comme son prédécesseur, Kibabu Madiata Nzau. Comme il y a 20 ans, les manifestants sont passés outre l’interdiction de l’autorité urbaine pour tenter rallier l’Eglise Saint Joseph, au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, le point de chute tout désigné pour la marche. Et, comme il y a deux décennies, une manifestation présumée pacifique a donné lieu à une démonstration des forces de la part de la police et des services spéciaux, avec la complicité des «Kuluna», ces marginaux qui se sont rendu célèbres entre juillet et novembre 2011, au chapitre de la répression des manifestations politiques organisées par l’Opposition, contre la non transparence du processus électoral.
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On a enregistré hier jeudi 16 février 2012 des cas d’encerclement des concessions des paroisses catholiques, d’empêchement des chrétiens catholiques à accéder à leurs lieux de culte et à en sortir, de bastonnade dés fidèles pris en otage à l’intérieur des églises et de profanation de celles-ci, d’interpellations et arrestations des prêtres et des religieuses, de jets d’eau chaude et de gaz lacrymogènes sur des mamans catholiques en prière, etc. Au bout du compte, le fossé entre l’Eglise Catholique et le pouvoir en place s’est, une fois de plus dangereusement élargi. Il y a 20 ans, cette confession religieuse a pris l’initiative d’amener les ex-Zaïrois dans la rue pour protester contre l’obstruction faite au processus de démocratisation du pays à travers la fermeture illégale de la Conférence Nationale Souveraine par le régime Mobutu.
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Aujourd’hui, la même Eglise a décidé de se placer de nouveau au devant de la scène, pour accompagner une large frange du peuple congolais dans son élan de protestation contre le hold up électoral opéré par les ennemis de la démocratie à l’occasion des scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre 2011. En 1992, le fait le plus déplorable fut le massacre de plusieurs centaines des chrétiens par la soldatesque de Mobutu. En 2012, l’acte le plus scandaleux se situe au niveau de la profanation des églises. Que des policiers se soient attaqués aux chrétiens dans la rue pouvait passer encore. Mais, que ces concitoyens chargés de la protection des personnes et de leurs biens, assistés efficacement par des « Kuluna», se soient permis d’agresser les chrétiens à l’intérieur de leurs paroisses dépasse tout entendement. Qui a donné l’ordre de boucler les églises catholiques, de prendre des fidèles en otage et de les passer à tabac, d’arroser à l’eau chaude de paisibles mamans chrétiennes, de commettre des actes de violences et d’humilier des prêtres et des religieuses ? Qui a mobilisé les «Kuluna» contre les chrétiens catholiques ? Ce paquet de questions exige des réponses claires.
Après la diabolisation dont fut l’objet le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya au lendemain des élections présidentielle et législatives nationales, pour avoir réclamé la vérité des urnes, d’aucuns croient que la répression policière d’hier pourrait être la goutte de nature à faire déborder le vase. L’histoire retiendra qu’un certain 16 février 2012, des chrétiens catholiques avaient été privés de l’une de leurs libertés fondamentales, celle de culte. Maintenant que les catholiques se sentent blessés dans leur amour propre, il faut craindre un désaveu permanent, de leur part, de futurs animateurs des institutions de la République, au motif qu’ils ne sont pas sortis des urnes selon la volonté populaire. L’une des leçons que les membres de cette communauté religieuse pourraient tirer des événements malheureux d’hier est que les hommes au pouvoir seraient opposés à l’éclatement de la vérité des urnes.
Les futurs dignitaires, qui semblent engagés dans la logique du passage en force, seront-ils en mesure de gérer pendant cinq ans (2011-2016) une situation conflictuelle permanente avec l’Eglise catholique ? Quand on pense au poids sociologique de celle-ci (70%) au sein de la société congolaise, il y a lieu de redouter des lendemains difficiles pour les gestionnaires des mandats publics que non seulement les Catholiques mais même la communauté internationale pensent avoir été acquis sur fonds de tricherie. Kimp
http://democratiechretienne.org/2012/02/19/bavures-policieres-profanation-des-eglises-arrestations-des-pretres-et-religieuses-instrumentalisation-des-kuluna-catholiques-pouvoir-dangereux-fosse/
Publié le 19 février 2012by democratiechretienne.org
Bavures policières, profanation des églises, arrestations des prêtres et religieuses, instrumentalisation des « Kuluna » … Catholiques – Pouvoir : dangereux fossé !
Vendredi, 17 Février 2012
LE PHARE
Le 16 février 2012 a rappelé, en format réduit, le 16 février 1992. Comme il y a 20 ans, André Kimbuta Yango, Gouverneur de la ville de Kinshasa, a répondu par la négative à la « lettre d’information » lui adressée par les laïcs chrétiens, exactement comme son prédécesseur, Kibabu Madiata Nzau. Comme il y a 20 ans, les manifestants sont passés outre l’interdiction de l’autorité urbaine pour tenter rallier l’Eglise Saint Joseph, au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, le point de chute tout désigné pour la marche. Et, comme il y a deux décennies, une manifestation présumée pacifique a donné lieu à une démonstration des forces de la part de la police et des services spéciaux, avec la complicité des «Kuluna», ces marginaux qui se sont rendu célèbres entre juillet et novembre 2011, au chapitre de la répression des manifestations politiques organisées par l’Opposition, contre la non transparence du processus électoral.
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On a enregistré hier jeudi 16 février 2012 des cas d’encerclement des concessions des paroisses catholiques, d’empêchement des chrétiens catholiques à accéder à leurs lieux de culte et à en sortir, de bastonnade dés fidèles pris en otage à l’intérieur des églises et de profanation de celles-ci, d’interpellations et arrestations des prêtres et des religieuses, de jets d’eau chaude et de gaz lacrymogènes sur des mamans catholiques en prière, etc. Au bout du compte, le fossé entre l’Eglise Catholique et le pouvoir en place s’est, une fois de plus dangereusement élargi. Il y a 20 ans, cette confession religieuse a pris l’initiative d’amener les ex-Zaïrois dans la rue pour protester contre l’obstruction faite au processus de démocratisation du pays à travers la fermeture illégale de la Conférence Nationale Souveraine par le régime Mobutu.
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Aujourd’hui, la même Eglise a décidé de se placer de nouveau au devant de la scène, pour accompagner une large frange du peuple congolais dans son élan de protestation contre le hold up électoral opéré par les ennemis de la démocratie à l’occasion des scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre 2011. En 1992, le fait le plus déplorable fut le massacre de plusieurs centaines des chrétiens par la soldatesque de Mobutu. En 2012, l’acte le plus scandaleux se situe au niveau de la profanation des églises. Que des policiers se soient attaqués aux chrétiens dans la rue pouvait passer encore. Mais, que ces concitoyens chargés de la protection des personnes et de leurs biens, assistés efficacement par des « Kuluna», se soient permis d’agresser les chrétiens à l’intérieur de leurs paroisses dépasse tout entendement. Qui a donné l’ordre de boucler les églises catholiques, de prendre des fidèles en otage et de les passer à tabac, d’arroser à l’eau chaude de paisibles mamans chrétiennes, de commettre des actes de violences et d’humilier des prêtres et des religieuses ? Qui a mobilisé les «Kuluna» contre les chrétiens catholiques ? Ce paquet de questions exige des réponses claires.
Après la diabolisation dont fut l’objet le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya au lendemain des élections présidentielle et législatives nationales, pour avoir réclamé la vérité des urnes, d’aucuns croient que la répression policière d’hier pourrait être la goutte de nature à faire déborder le vase. L’histoire retiendra qu’un certain 16 février 2012, des chrétiens catholiques avaient été privés de l’une de leurs libertés fondamentales, celle de culte. Maintenant que les catholiques se sentent blessés dans leur amour propre, il faut craindre un désaveu permanent, de leur part, de futurs animateurs des institutions de la République, au motif qu’ils ne sont pas sortis des urnes selon la volonté populaire. L’une des leçons que les membres de cette communauté religieuse pourraient tirer des événements malheureux d’hier est que les hommes au pouvoir seraient opposés à l’éclatement de la vérité des urnes.
Les futurs dignitaires, qui semblent engagés dans la logique du passage en force, seront-ils en mesure de gérer pendant cinq ans (2011-2016) une situation conflictuelle permanente avec l’Eglise catholique ? Quand on pense au poids sociologique de celle-ci (70%) au sein de la société congolaise, il y a lieu de redouter des lendemains difficiles pour les gestionnaires des mandats publics que non seulement les Catholiques mais même la communauté internationale pensent avoir été acquis sur fonds de tricherie. Kimp
http://democratiechretienne.org/2012/02/19/bavures-policieres-profanation-des-eglises-arrestations-des-pretres-et-religieuses-instrumentalisation-des-kuluna-catholiques-pouvoir-dangereux-fosse/
KOTA
Re: NOS JEUNES SONT ENLEVES, TORTURES ET TUES PAR LA MILICE ARMEE DE KANAMBE !
Dépêche transférée vers un sujet à part !"RDC: les forces de sécurité ont tué (au moins) 33 personnes
pendant la période électorale, selon l’ONU
° http://radiookapi.net/actualite/2012/03/20/rdc-les-forces-de-securite-ont-tue-33-personnes-pendant-la-periode-electorale-selon-lonu/
Compatriotiquement!
Dernière édition par ndonzwau le 22/3/2012, 1:45 am, édité 1 fois
ndonzwau
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