Les tricheurs victiment de ticherie s'enervent

Daniel Ngoy Mulunda est au bord de la démission. Les pressions exercées par la classe politique, un peu plus du côté de la Majorité que de l’Opposition en période postélectorale, sur la Commission nationale électorale indépendante exaspèrent son président. Les opérateurs politiques croient tenir le pasteur-président et son bureau par le collet. Chacun des 18.500 candidats à la députation nationale tient à figurer sur la liste de 500 élus. Le pianiste est au bout de sa patience. Sa menace de démission est à prendre au sérieux.

Injoignable depuis un temps, le président de la CENI passe des moments extrêmement difficiles de sa vie publique. Les 18.500 candidats députés tiennent, tous, à figurer sur la liste des heureux futurs locataires de l’hémicycle du palais du peuple. Joint tard dans la nuit, un conseiller du président de la CENI a tenu le crachoir en ces termes : «Si la classe politique, particulièrement les candidats de la Majorité ne mettent pas fin aux pressions qu’ils exercent sur le pasteur Ngoy Mulunda, il se sera amené à démissionner». Il poursuit sur un ton martial : «le pasteur n’avait pas reçu mission de faire élire des candidats. Mais d’organiser des élections pour permettre aux Congolaises et Congolais d’élire librement les candidats de leur choix.»

Ce proche conseiller du président de la CENI, qui déclare détenir ces propos de Daniel Ngoy Mulunda, ne s’explique pas que des candidats aux élections exercent des pressions sur l’instance organisatrice des élections, la CENI qui ne joue qu’un rôle technique. Déçu par le comportement incivique de ces compatriotes, le pasteur Daniel Ngoy, qui ne sait à quel saint se vouer, est sur le point de jeter l’éponge. Dans cette éventualité, un discrédit certain plomberait davantage, ce qui reste encore du prestige et de la crédibilité de cette institution vouée aux gémonies par cette même classe politique qui l’avait mise en place.

Le conseiller précité met en garde tous ceux qui croient que la CENI joue à trafiquer la volonté du peuple contre les intérêts égoïstes de certaines personnalités ayant une parcelle d’autorité.

L’on croit savoir que le silence du pasteur Ngoy Mulunda, devenu injoignable au téléphone depuis peu, serait le temps mis à profit pour mûrir sa décision de démissionner ou de poursuivre le travail qu’il avait amorcé.

Les candidats qui estiment jouir d’un statut particulier auprès de Daniel Ngoy Mulunda pour bénéficier des avantages électoraux indus devront déchanter. La CENI doit travailler suivant les textes qui la régissent. Son indépendance ne devrait être soumise à rude épreuve comme présentement par n’importe quel acteur politique.

Le vice-président Djoli qui exclut l’idée d’une démission collective du bureau de la CENI, n’empêcherait pas au président Daniel Ngoy Mulunda de rendre le tablier, s’il estime ne plus être en harmonie avec ses convictions profondes suite à des pressions extérieures venant des candidats déterminés à le contraindre à adopter des démarches contraires à la volonté populaire exprimée à travers les urnes. Tout dépendra donc de l’attitude des candidats à la députation nationale et de la classe politique. Tant que des pressions persistent, Daniel Ngoy Mulunda entrevoit d’y répondre par sa démission. Par respect pour le souverain primaire.

PRESSIONS PERMANENTES

Visiblement, Daniel Ngoy Mulunda ne serait pas au bout de ses peines. D’abord, toutes les pressions exercées pendant la période préélectorale, particulièrement par l’Opposition, pour d’une part avoir accès au serveur central et obtenir l’audit du fichier électoral.

D’autre part, le respect de la date butoir du 28 novembre 2011 pour tenir dans le délai les élections couplées de la présidentielle et des législatives nationales. Daniel Ngoy Mulunda aura été sous la sellette pendant toutes ces étapes du processus électoral.

Au lendemain des élections, ce sont les missions d’observations internationales qui ont quasiment remis en cause tout l’édifice bâti par la CENI en quelque huit mois de travail. Ces fortes pressions des «amis» de la communauté internationale n’ont pas ébranlé le pasteur-président. Il n’a pas modifié d’un iota, sa manière de travailler allant jusqu’à poursuivre la publication des résultats des législatives sans attendre indéfiniment l’arrivée des experts internationaux en vacances pendant les festivités de nouvel an, alors qu’ils étaient attendus au mois de décembre 2011.

La déclaration de la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO, est venue rajouter sa dose de pression sur le bureau dirigé par Daniel Ngoy Mulunda. Les évêques ont même invité ledit bureau de se « remettre en cause», sinon «de démissionner». Cet appel n’aurait pas produit des effets sur la détermination de Daniel Ngoy Mulunda à poursuivre son œuvre jusqu’à son terme, c’est-à-dire parachever le processus électoral dans sa phase cruciale intervenue depuis le 28 novembre 2011.

Auparavant, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda ne s’était pas privé de répliquer même aux propos tonitruants du cardinal Laurent Monsengwo qui avait qualifié les résultats des scrutins du 28 novembre comme n’étant «pas conformes à la vérité et à la justice». C’est un Ngoy Mulunda sûr de lui, qui s’était présenté devant la presse, pour réfuter les accusations du prélat.

A ce jour, l’homme paraît dépité. Daniel Ngoy Mulunda semble avoir ras-le-bol des accusations à profusion venant de la classe politique congolaise. Ces accusations portent essentiellement sur des allégations de fraudes, d’irrégularités, de corruption, … qui seraient imputables à la CENI. En réalité, ces candidats malheureux veulent faire plier la CENI à leur caprice. La démission du président de la CENI ouvrira la voie à une autre crise qui ne dit pas encore son nom!

http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=119588&id_edition=10023

Au tour du PALU d'accuser Muzito de les avoir coulés (d'après un article que j'ai vu sur 7 sur 7). Ba ko liana

link a écrit:

Ah bon? zacharie babazoba, tu te plains? Ce n'est pas toi qui criait HAUT ET FORT que la CENI etait credible? Ce n'est pas toi qui disait que l'opposition devait laisser a la CENI le soin de bien faire son travail? Aujourd'hui tu pleurniches parce que tu fais aussi partie des victimes? kie kie kie...ZOBA, nanu o leli tse. Senga pe na kanambe a kende prison ya Makala ts. Un vrai guignol!!!

Djodjo B a écrit:

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Ah bon? zacharie babazoba, tu te plains? Ce n'est pas toi qui criait HAUT ET FORT que la CENI etait credible? Ce n'est pas toi qui disait que l'opposition devait laisser a la CENI le soin de bien faire son travail? Aujourd'hui tu pleurniches parce que tu fais aussi partie des victimes? kie kie kie...ZOBA, nanu o leli tse. Senga pe na kanambe a kende prison ya Makala ts. Un vrai guignol!!!

Tambola na mokili, omona makambo ! De quoi perdre son lingala !

Heureusement que le ridicule ne tue pas, babacon se plaint de quoi?? kokamwa.......... Petit à petit on saura tout dans un pays normal on annulerait tout. Babacon ne voit que son intérêt mawa plein.

Libre Examen a écrit:

Djodjo B a écrit:

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Oleli oleli, olela yo na nani ko ....kie kie.

La CENI discréditée : Conférence des femmes acquises au changement

http://congomikili.com/la-ceni-discreditee-conference-des-femmes-acquises-au-changement.html

Les mamans Congolaises !

Hihihihi... en tous cas Congo eza penza musika lol

Mathilde a écrit:

Libre Examen a écrit:

Djodjo B a écrit:

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Ah bon? zacharie babazoba, tu te plains? Ce n'est pas toi qui criait HAUT ET FORT que la CENI etait credible? Ce n'est pas toi qui disait que l'opposition devait laisser a la CENI le soin de bien faire son travail? Aujourd'hui tu pleurniches parce que tu fais aussi partie des victimes? kie kie kie...ZOBA, nanu o leli tse. Senga pe na kanambe a kende prison ya Makala ts. Un vrai guignol!!!

Tambola na mokili, omona makambo ! De quoi perdre son lingala !

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