Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
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Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Kabila joue la comedie
AKABANGA
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid601325122001?bckey=AQ~~,AAAAAEabvr4~,Wtd2HT-p_Vh4qBcIZDrvZlvNCU8nxccG&bctid=1543745109001
djino
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Kinshasa ne souhaite pas livrer pour le moment Bosco Ntaganda recherché par la Cour pénal internationale (CPI) pour des crimes de guerre. Jeudi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a estimé que les « chicaneries autour des poursuites à engager sans délai à l'encontre de M. Ntaganda sont de nature à infliger au Congo un remède pire que le mal ». Pour le gouvernement congolais le choix est clair : la paix et la sécurité au Nord-Kivu passent avant toute chose.
AKABANGA
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
AKABANGA a écrit:Kabila joue la comedie
O bandi ko changer camp tooo boni
GHOST
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Recherché par la CPI depuis 2006 pour enrôlement présumé d’enfants dans la guerre civile en Ituri (2002-2003), le général Jean-Bosco Ntaganda n’est plus protégé par le président de la RDC, Joseph Kabila. Le gouvernement congolais le juge désormais responsable des combats actuellement en cours au Nord-Kivu et demande qu’il soit recherché.
Les dénégations de l’intéressé n’ont pas suffi. Le général Jean-Bosco Ntaganda est désormais publiquement considéré par le gouvernement congolais comme directement responsable des combats en cours dans l’est de la RDC depuis dimanche entre certains de ses proches et les Forces armées de RDC (FARDC), qui ont déjà fait au moins six morts.
Julien Paluku, le gouverneur de la province du Nord-Kivu (est) s’est chargé de délivrer le message. « Le gouvernement congolais m’a chargé de vous communiquer ce qui suit : tout ce qui se passe actuellement dans le Masisi, est sous la responsabilité du général Bosco Ntaganda et il doit être recherché pour ça », a-t-il déclaré mercredi à la presse depuis sa résidence. « Si nos unités mettent la main sur lui, il répondra devant les juridictions congolaises de tous ses actes. Si l’indiscipline va nous imposer une guerre, nous la ferons », a-t-il ajouté.
« Lâchage de Kabila »
Les mutins qui résistent aux FARDC sont pour la plupart d’anciens membres du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une rébellion dont Ntaganda était le chef d’état-major avant d’être intégré à l’armée en 2009. Ces militaires avaient fait défection début avril alors que la rumeur d’un « lâchage » de Ntaganda par le chef de l’Etat Joseph Kabila était de plus en plus évoquée.
Les combats se déroulent au Nord-Kivu, surtout dans les territoires de Masisi et Walikale, où des soldats ex-rebelles se sont alliés à une milice d’auto-défense Maï Maï, elle-même accusée d’avoir participé dans la zone aux viols de près de 400 personnes à l’été 2010. Ntaganda avait affirmé mardi dans une déclaration à l’AFP qu’il n’était pas impliqué dans les affrontements en cours.
Les combats continuent
Jusqu’à présent, Kinshasa avait toujours refusé d’arrêter le général, sous prétexte que la paix devait primer sur la justice.
Mais lors de sa récente visite à Goma, le président Joseph Kabila avait mis en garde contre l’indiscipline: « que ce soit Bosco Ntaganda ou n’importe quel autre officier, ils seront arrêtés et déférés devant la justice ».
Il avait par ailleurs souligné: « Nous avons plus d’une centaine de raisons pour l’arrêter, et nous ne manquerons pas de force et de moyens pour l’arrêter. Mais je ne travaille pas sous la pression de la communauté internationale ».
Pour le moment, les combats continuent. Au Sud-Kivu, la situation revient « à la normale » car il reste « aujourd’hui une quarantaine de déserteurs, les autres ayant rejoint » leurs unités, a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Mission de l’Onu en RDC (Monusco). Mais dans l’autre Kivu, la situation reste « fortement tendue » et « imprévisible ».
Les autorités se montrent confiantes. « A l’heure qu’il est, il n’y a pas de localité entre les mains de ce que vous appelez +rebelles+ », a annoncé le gouverneur Julien Paluku, soulignant que pour les FARDC ces actes sont qualifiés d’ »indiscipline et non pas de guerre ».
Une mission menée à Sake et Mugunga par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU rapporte que « plus de 2.700″ déplacés se regroupent à la « périphérie de Goma ». En attendant l’aide humanitaire, ils manquent d’eau, de nourriture, et vivent dans la crainte de nouvelles attaques.
Quant aux Congolais qui se sont réfugiés au Rwanda voisin, ils sont estimés à près de 3.000, d’après un responsable du ministère rwandais de la Gestion des catastrophes et des Réfugiés.
En RDC, le nombre de déplacés « a connu une augmentation de 241.000 personnes au cours du premier trimestre de cette année, passant de 1,7 million au 31 décembre 2011 à plus de 2 millions au 31 mars de l’année en cours », indique un bilan du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) à Kinshasa.
Les deux Kivu « abritent plus de 1,4 million de personnes déplacées, représentant 70% de toute la population déplacée », qui fuit principalement l’insécurité créée par les groupes armés locaux et étrangers, poursuit OCHA.
Habituellement basé à Goma, Jean-Bosco Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne d’enrôlement d’enfants. Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a annoncé mi-mars qu’il allait demander un nouveau mandat d’arrêt contre lui pour des viols et meurtres commis pendant qu’il était à la tête du CNDP et après son intégration dans l’armée en 2009.
Publié par La Rédaction le 3 mai 2012.
(Avec AFP)
AKABANGA
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Julien Paluku: «Bosco Ntaganda doit être arrêté et il doit passer devant la justice congolaise»
(Radio Okapi 03/05/2012)
Le gouvernement congolais déclare le général Bosco Ntaganda responsable de l’instabilité actuelle dans les territoires de Masisi et Walikale, a indiqué le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, ce mercredi 2 mai, au cours d’un point de presse en sa résidence de Goma. «Bosco Ntaganda doit être arrêté et il doit passer devant la justice congolaise pour répondre de ces actes», a-t-il poursuivi.
Julien Puluku s’est prononcé ainsi sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans sa province, caractérisée par des combats entre certains éléments indisciplinés des FARDC et les unités régulières:
«Le gouvernement congolais m’a chargé de dire exactement que celui qui est à la base de ce qui se passe actuellement s’appelle Bosco Ntaganda. Il est dans le cas d’indiscipline et doit être recherché pour ça. Si nos unités arrivent à mettre la main sur lui, il devra passer d’abord devant la justice congolaise pour répondre de ses actes.»
Il a affirmé que le gouvernement est déterminé à mettre hors d’état de nuire le général Ntaganda, si ce dernier persistait :
«Si l’indiscipliné va vouloir nous imposer une guerre, eh bien, la République va faire face à ce qu’on va lui imposer », a-t-il martelé.
Le gouverneur Paluku a, par ailleurs, souligné que la cité de Kitchanga dans le Masisi était désormais sous contrôle des FARDC. Mais il ne s’est pas clairement prononcé sur le cas de Mushaki, où des sources locales ont signalé la poursuite des combats.
«Je ne suis pas impliqué dans les affrontements qui se passent entre les FARDC (Forces armées de la RDC) et les militaires qui ont fait défection » début avril dans les provinces instables des Nord et Sud Kivu, a affirmé pour sa part en swahili à l’AFP le général Ntaganda, interrogé mardi par téléphone.
Au cours d’un entretien avec les représentants de la société civile, mercredi 11 avril à Goma, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, s’est déjà prononcé sur l’arrestation de cet officier:
« Nous pouvons nous mêmes arrêter [Bosco Ntaganda] car nous avons cent raisons de l’arrêter et de le juger ici au pays (…) Les crimes que Bosco Ntaganda a commis ici au pays ne nécessitent pas son transfèrement à la CPI (Cour pénale internationale)».
Le procureur de la CPI, Luis Moreno, a, pour la première fois publiquement, appelé en des termes forts les autorités de Kinshasa à arrêter Bosco Ntaganda, poursuivi par la Cour depuis 2006. Kinshasa ne l’a jamais transféré depuis évoquant notamment « sa contribution dans la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés de l’Est en 2009.»
Dans leur décision, les juges avaient en effet reconnu Bosco Ntaganda comme ex-complice de Thomas Lubanga durant la guerre inter-ethnique entre Hema et Lendu qui avait en réalité pour but le contrôle de riches zones minières de l’Ituri. Bosco Ntanganda avait ensuite formé sa propre milice, avant d’intégrer la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). A la faveur d’un accord de paix, il avait été intégré dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et vit «tranquillement» à Goma, selon les termes du procureur.
radiookapi.net
© Copyright Radio Okapi
(Radio Okapi 03/05/2012)
Le gouvernement congolais déclare le général Bosco Ntaganda responsable de l’instabilité actuelle dans les territoires de Masisi et Walikale, a indiqué le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, ce mercredi 2 mai, au cours d’un point de presse en sa résidence de Goma. «Bosco Ntaganda doit être arrêté et il doit passer devant la justice congolaise pour répondre de ces actes», a-t-il poursuivi.
Julien Puluku s’est prononcé ainsi sur la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans sa province, caractérisée par des combats entre certains éléments indisciplinés des FARDC et les unités régulières:
«Le gouvernement congolais m’a chargé de dire exactement que celui qui est à la base de ce qui se passe actuellement s’appelle Bosco Ntaganda. Il est dans le cas d’indiscipline et doit être recherché pour ça. Si nos unités arrivent à mettre la main sur lui, il devra passer d’abord devant la justice congolaise pour répondre de ses actes.»
Il a affirmé que le gouvernement est déterminé à mettre hors d’état de nuire le général Ntaganda, si ce dernier persistait :
«Si l’indiscipliné va vouloir nous imposer une guerre, eh bien, la République va faire face à ce qu’on va lui imposer », a-t-il martelé.
Le gouverneur Paluku a, par ailleurs, souligné que la cité de Kitchanga dans le Masisi était désormais sous contrôle des FARDC. Mais il ne s’est pas clairement prononcé sur le cas de Mushaki, où des sources locales ont signalé la poursuite des combats.
«Je ne suis pas impliqué dans les affrontements qui se passent entre les FARDC (Forces armées de la RDC) et les militaires qui ont fait défection » début avril dans les provinces instables des Nord et Sud Kivu, a affirmé pour sa part en swahili à l’AFP le général Ntaganda, interrogé mardi par téléphone.
Au cours d’un entretien avec les représentants de la société civile, mercredi 11 avril à Goma, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, s’est déjà prononcé sur l’arrestation de cet officier:
« Nous pouvons nous mêmes arrêter [Bosco Ntaganda] car nous avons cent raisons de l’arrêter et de le juger ici au pays (…) Les crimes que Bosco Ntaganda a commis ici au pays ne nécessitent pas son transfèrement à la CPI (Cour pénale internationale)».
Le procureur de la CPI, Luis Moreno, a, pour la première fois publiquement, appelé en des termes forts les autorités de Kinshasa à arrêter Bosco Ntaganda, poursuivi par la Cour depuis 2006. Kinshasa ne l’a jamais transféré depuis évoquant notamment « sa contribution dans la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés de l’Est en 2009.»
Dans leur décision, les juges avaient en effet reconnu Bosco Ntaganda comme ex-complice de Thomas Lubanga durant la guerre inter-ethnique entre Hema et Lendu qui avait en réalité pour but le contrôle de riches zones minières de l’Ituri. Bosco Ntanganda avait ensuite formé sa propre milice, avant d’intégrer la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). A la faveur d’un accord de paix, il avait été intégré dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et vit «tranquillement» à Goma, selon les termes du procureur.
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AKABANGA
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Le gouvernement congolais déclare le général Bosco Ntaganda responsable de l’instabilité actuelle dans les territoires de Masisi et Walikale, a indiqué le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, ce mercredi 2 mai, au cours d’un point de presse en sa résidence de Goma. «Bosco Ntaganda doit être arrêté et il doit passer devant la justice congolaise pour répondre de ces actes», a-t-il poursuivi.
PALUKU devrait démissionner et il devrait aussi se taire.........Ca fait combien de temps que dure le feuilleton NTAGANDA? Il y a un gouvernement, ils font quoi? ON TUE, ON PILLE, ON VIOLE et ça se réveille un matin en disant qu'il est responsable de l'instabilité....... le gouvernement a fait quoi pour qu'il n'y ait plus d'instabilité??
Ca arrange qui? la monuc est présente, elle fait quoi? Il doit passer devant la justice congolaise marrant, il n'y en a pas, il faudrait déjà qu'il commence par l'arrêtter au lieu de prendre les congolais pour des cons.
BLA BLA comme leurs médiocrités mawa plein.
PALUKU devrait démissionner et il devrait aussi se taire.........Ca fait combien de temps que dure le feuilleton NTAGANDA? Il y a un gouvernement, ils font quoi? ON TUE, ON PILLE, ON VIOLE et ça se réveille un matin en disant qu'il est responsable de l'instabilité....... le gouvernement a fait quoi pour qu'il n'y ait plus d'instabilité??
Ca arrange qui? la monuc est présente, elle fait quoi? Il doit passer devant la justice congolaise marrant, il n'y en a pas, il faudrait déjà qu'il commence par l'arrêtter au lieu de prendre les congolais pour des cons.
BLA BLA comme leurs médiocrités mawa plein.
mongo elombe
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Les bruits de bottes se font de plus en plus entendre dans les Grands lacs. Entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC), le torchon brûle à nouveau. La méfiance s’est réinstallée entre les deux voisins, avec la résurgence d’une énième rébellion au pays de Joseph Kabila, dénommée M23.
Kinshasa a vite trouvé le commanditaire de cette mutinerie transformée en rébellion : son turbulent et puissant voisin rwandais. Et il n’est visiblement pas seul à croire en la complicité de Kigali dans cette nouvelle éruption militaire dans l’Est de la RDC. Les Nations unies ne le pensent pas moins, qui ont publié un rapport mettant implicitement en cause le Rwanda. Donc, rien ne va plus entre le Rwanda et la RDC. Le Burundi, un autre pays de la région, renoue lui aussi avec les heures sombres de la rébellion. Rien que dimanche dernier, il dit avoir « anéanti » un groupe armé.
Le spectre de la guerre civile plane aussi sur ce petit pays. Seuls l’Ouganda et le Rwanda vivent un semblant de stabilité et de paix. Mais, pour combien de temps ? Car le dénominateur commun de ces quatre pays des Grands lacs, c’est l’autoritarisme, voire le despotisme de leurs dirigeants. Et dans un pays mené d’une main de fer, où les libertés sont réduites à leur plus simple expression, la paix sociale s’en trouvera tôt ou tard menacée. Or, les dirigeants de ces quatre pays croient en l’autoritarisme comme seul moyen de résister à la menace d’une rébellion.
C’est une mauvaise appréciation des choses. La RDC et le Burundi en vivent l’amère expérience. Les président Kabila et Nkurunziza sont en effet connus pour la férocité de leurs régimes. Outre les arrestations, les incarcérations et même les assassinats d’opposants, de journalistes et de défenseurs des droits de l’Homme, ils sont passés maîtres dans l’organisation d’élections truquées. Kabila vient ainsi de se faire réélire sur fond de fraudes.
En 2010, son homologue burundais était le seul candidat en lice… Au Rwanda et en Ouganda, les processus électoraux ne sont guère meilleurs. Le système politique y est tout aussi verrouillé. La mal gouvernance politique est donc l’une des mèches des conflagrations régulières dans la région. Mais, il y a aussi les injustices sociales. L’accaparement des richesses nationales par les clans au pouvoir est également le ferment des crises à répétition. Ici, la population compte pour du beurre. Bien d’autres facteurs expliquent les turbulences que connaissent les pays des Grands lacs.
Mais, on peut dire que la région est surtout malade de ses dirigeants. Pour eux, la paix sociale et la stabilité s’obtiennent par la poigne et non par la démocratie. Cette erreur de jugement est sans doute à l’origine de ces nouveaux bruits de bottes dans la région. Pour diverses raisons (géostratégiques ou économiques), les dirigeants des pays des Grands lacs, bien que peu respectueux des règles démocratiques, semblent cependant bénéficier de la bienveillance des Occidentaux.
Ainsi, Bujumbura s’apprête à célébrer en grandes pompes le cinquantenaire de son indépendance auquel participeront de hautes personnalités belges. Pour sa part, Kinshasa ne ménage aucun effort pour réussir l’organisation du sommet de la Francophonie prévu en octobre 2012. La situation des libertés démocratiques n’est guerre plus reluisante au Rwanda. On le voit bien, les mœurs politiques détestables de ces pays ne rebutent pas l’Occident, au grand malheur des opposants.
Mahorou KANAZOE
© Copyright Le Pays
Kinshasa a vite trouvé le commanditaire de cette mutinerie transformée en rébellion : son turbulent et puissant voisin rwandais. Et il n’est visiblement pas seul à croire en la complicité de Kigali dans cette nouvelle éruption militaire dans l’Est de la RDC. Les Nations unies ne le pensent pas moins, qui ont publié un rapport mettant implicitement en cause le Rwanda. Donc, rien ne va plus entre le Rwanda et la RDC. Le Burundi, un autre pays de la région, renoue lui aussi avec les heures sombres de la rébellion. Rien que dimanche dernier, il dit avoir « anéanti » un groupe armé.
Le spectre de la guerre civile plane aussi sur ce petit pays. Seuls l’Ouganda et le Rwanda vivent un semblant de stabilité et de paix. Mais, pour combien de temps ? Car le dénominateur commun de ces quatre pays des Grands lacs, c’est l’autoritarisme, voire le despotisme de leurs dirigeants. Et dans un pays mené d’une main de fer, où les libertés sont réduites à leur plus simple expression, la paix sociale s’en trouvera tôt ou tard menacée. Or, les dirigeants de ces quatre pays croient en l’autoritarisme comme seul moyen de résister à la menace d’une rébellion.
C’est une mauvaise appréciation des choses. La RDC et le Burundi en vivent l’amère expérience. Les président Kabila et Nkurunziza sont en effet connus pour la férocité de leurs régimes. Outre les arrestations, les incarcérations et même les assassinats d’opposants, de journalistes et de défenseurs des droits de l’Homme, ils sont passés maîtres dans l’organisation d’élections truquées. Kabila vient ainsi de se faire réélire sur fond de fraudes.
En 2010, son homologue burundais était le seul candidat en lice… Au Rwanda et en Ouganda, les processus électoraux ne sont guère meilleurs. Le système politique y est tout aussi verrouillé. La mal gouvernance politique est donc l’une des mèches des conflagrations régulières dans la région. Mais, il y a aussi les injustices sociales. L’accaparement des richesses nationales par les clans au pouvoir est également le ferment des crises à répétition. Ici, la population compte pour du beurre. Bien d’autres facteurs expliquent les turbulences que connaissent les pays des Grands lacs.
Mais, on peut dire que la région est surtout malade de ses dirigeants. Pour eux, la paix sociale et la stabilité s’obtiennent par la poigne et non par la démocratie. Cette erreur de jugement est sans doute à l’origine de ces nouveaux bruits de bottes dans la région. Pour diverses raisons (géostratégiques ou économiques), les dirigeants des pays des Grands lacs, bien que peu respectueux des règles démocratiques, semblent cependant bénéficier de la bienveillance des Occidentaux.
Ainsi, Bujumbura s’apprête à célébrer en grandes pompes le cinquantenaire de son indépendance auquel participeront de hautes personnalités belges. Pour sa part, Kinshasa ne ménage aucun effort pour réussir l’organisation du sommet de la Francophonie prévu en octobre 2012. La situation des libertés démocratiques n’est guerre plus reluisante au Rwanda. On le voit bien, les mœurs politiques détestables de ces pays ne rebutent pas l’Occident, au grand malheur des opposants.
Mahorou KANAZOE
© Copyright Le Pays
AKABANGA
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Ce mec n'ira jamais à la CPI bondimela nga
AKABANGA
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
La CPI confirme la peine de 14 ans de prison de Thomas Lubanga
http://www.liberation.fr/monde/2014/12/01/la-cpi-confirme-la-peine-de-14-ans-de-prison-de-thomas-lubanga_1154579
djino
Re: Bosco Ntaganda, accusé des mêmes crimes que Thomas Lubanga, dans le collimateur de la CPI
Justice : la CPI reporte le procès de Bosco Ntaganda au 2 septembre
http://www.jeuneafrique.com/243635/societe/justice-la-cpi-reporte-le-proces-de-bosco-ntaganda-au-2-septembre/
http://www.jeuneafrique.com/243635/societe/justice-la-cpi-reporte-le-proces-de-bosco-ntaganda-au-2-septembre/
djino
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