déclaration aux relents tribalistes
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Re: déclaration aux relents tribalistes
ndonzwau a écrit:Je leur souhaite de les avoir moins longues dans un Katanga Etat parce qu'ils se boufferaient bien vite entre eux avec leurs longues dents ; ils auront quitté un Congo qu'ils détestent peut-être mais qu"ils auront si voracement "privatisé" pour en faire leur vache à lait pour un Katanga idéalisé qu"ils ne connaissent pas encore et où ils risquent de se manger entre eux !link a écrit:ndonzwau a écrit:"Les dents longues des Katangais
° http://www.lalibre.be/actu/international/article/728418/les-dents-longues-des-katangais.html
67 élus exigent un Premier ministre katangais ou plusieurs gros postes.
Il y a deux semaines, les 67 députés katangais du nouveau Parlement (cinq autres, contestés, doivent encore être confirmés par la Cour suprême) se sont réunis à Kinshasa et ont convenu d’exiger le poste de Premier ministre. Ou, si ce n’est pas possible, 3 ou 4 des postes clés - comme l’Economie, les Mines, la Défense, les Affaires étrangères ou l’Intérieur", a indiqué à "La Libre Belgique" une source de Lubumbashi.
Si l’on s’étonne de cette exigence - sera-t-elle acceptée par les dix autres provinces alors que le chef de l’Etat est déjà un Katangais ? -, cette source n’y va pas par quatre chemins : "Nous avons voté massivement pour Kabila - à plus de 90 %, contre 76 % en 2006." Sous-entendu : Joseph Kabila ne peut rien nous refuser. Le Katanga est officiellement la base électorale du chef de l’Etat actuel parce que son père y est né, et les Katangais font comme s’il en était ainsi pour conserver la dépendance de Joseph Kabila vis-à-vis d’eux ; mais ils savent qu’il a peu de connexions familiales dans la province alors qu’il est né au Kivu - où sa popularité a chuté en raison de son incapacité à mettre fin à la guerre - et a grandi en Afrique de l’Est.
Notre source poursuit : " Le Katanga est la province qui a le plus de députés et le plus d’électeurs", le nombre des seconds déterminant celui des premiers. "Et 45 % de l’argent congolais qui a financé ces élections vient du Katanga ", assène-t-elle.
C’est effectivement cette province qui compte le plus grand nombre de grandes entreprises. Or, on sait, depuis les révélations du député travailliste britannique Eric Joyce, une semaine avant les élections de novembre dernier, que ces entreprises ont été mises à contribution pour financer les élections. Le Britannique avait ainsi diffusé une lettre du 4 juillet 2011 de l’administrateur-directeur-général de la Sodimico (mines) au président Kabila, indiquant que, "sur ordre transmis par le ministre des Mines, Sodimico a versé 10millions de dollars au compte du Trésor public pour participation aux besoins des élections 2011".
En outre, ajoute la source katangaise, "ce ne serait pas la première fois que le Président et le Premier ministre sont de la même région dans ce pays : ce fut le cas sous Kasa-Vubu, avec Adoula ou Ileo comme Premier ministre - tous étaient de la province de Léopoldville. Ce fut aussi le cas sous Mobutu, avec Kengo comme chef du gouvernement, tous deux de l’Equateur".
L’informateur chargé d’explorer les possibilités de constituer une majorité - qui doit, selon l’article 78 de la Constitution, être consultée par le Président sur la nomination du Premier ministre par ce dernier - Charles Mwando Simba (Katangais lui aussi) devrait rendre son rapport cette semaine."
Compatriotiquement!
Mr ndonzwau,
Les katangais on tout compris au moins eux n'on jamais cru dans un Congo unie, fort et prospère et comme ils sont toujours rester fidèles a leur provinces bien leur en a pris ils n'on pas eu a souffrir du tribalisme de kinshasa.C'est une fois au pouvoir qu'il se sont manifesté même si la tentation du pouvoir était trop forte quitte a soutenir un rwandais.alors continuons a nous acharner sur tshisekedi entre temps la connexion katanga -kigali tourne a pleins régime.
D'ici 2016 si kabila perd le pouvoir vous verrez que au katanga les revendication d’indépendance prendrons l'ampleur des années 60 et ce en même temps que les sois disant banyamulenge tout le monde s'y prépare depuis 1997.
A leurs illusions et à vos illusions, Mr Link, d'un Katanga ou d'un Kasai plus paisible que le Congo actuel !
Je n'y crois pas du tout : les mêmes maux que ceux du Congo d'aujourd'hui s'y retrouveront...
Le bon chantier est ailleurs : dans des hommes meilleurs et des instiitutions mieux adaptées et mieux respectées...
Le lieu n'y changera pas grand chose si ces derniers n'ont pas changé...
Compatriotiquement!
Mr ndonzwau,
c'est fort possible que tout sois idéalisé et que les gens se mange entre eux, Je ne suis pas naïf non plus! Mais sincèrement y croyez vous vraiment encore dans un Congo ou les hommes serais meilleurs et avec des institutions mieux adaptées?
je voudrais vraiment y croire mais je ne me fais plus d'illusions
link
Re: déclaration aux relents tribalistes
"Evoluer, oui. Mais jusqu’où ?"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7235
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: déclaration aux relents tribalistes
"Vivement une nouvelle culture politique !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7252
Selon une définition chère aux anthropologues, la culture «est un ensemble des modèles de comportements d’un groupe social». A l’initiative du ministre des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, les ressortissants de la province du Maniema, ont organisé lundi 23 avril, au Grand Hôtel Kinshasa, une réception, en l’honneur du tout nouveau Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Inutile de préciser que les deux hommes sont natifs du Maniema. A en croire une dépêche de l’ACP, les ressortissants des autres contrées du pays s’étaient joints aux «Maniémiens».
Dans un speech, Alexis Thambwe s’est cru en droit de déclarer que la nomination de Matata constitue un «motif de fierté». Au motif que c’est la première fois «depuis 1960» que cette partie du pays se voit ainsi honorée par la nomination d’un de ses fils à ce poste. Présent dans la salle, le gouverneur de la province du Maniema, Tutu Salumu, a, pour sa part, «remercié» «Joseph Kabila» «de ce choix». Il a par ailleurs invité «toute la communauté nationale à soutenir l’action de l’équipe gouvernementale» dirigée par le nouveau chef du gouvernement. Prenant la parole à son tour, le nouveau «Premier» a dit espérer le soutien de tous les compatriotes pour «la réussite du programme de modernité du chef de l’Etat qu’il s’engage à appliquer de façon rigoureuse et efficace».
Augustin Matata Ponyo a raté l’occasion d’envoyer un «signal fort» en ne participant pas à cette manifestation organisée en son honneur par les ressortissants de sa province natale. Par un tel geste, il aurait envoyé un message de haute portée politique pouvant se déclamer comme le disait un éminent homme d’Etat français : «L’homme parvenu au gouvernement n’est pas un homme de parti ; c’est la Nation qu’il doit servir (…)». Par un tel geste, Matata aurait marqué la «rupture» avec une culture anachronique qui considère l’exercice d’un mandat politique ou administratif plus comme un privilège plutôt qu’une charge. Cette culture fait qu’à la "promotion sociale" d’un «enfant du pays», les natifs de tel ou tel autre coin considèrent que «leur tour» est arrivé pour «manger». «Sasa ndjo tour yetu», «Ngonga na biso ya kolia yang’oyo!», dit-on respectivement les swahilophones et les lingalophones.
Les premiers partis politiques congolais ont vu le jour deux années avant la proclamation de l’indépendance. Ils ont été conçus sur une base tribale. L’objectif était de promouvoir la solidarité tribale ou régionale. Le MNC (Mouvement national congolais) de Patrice-Emery Lumumba faisait exception. Il était présent dans cinq provinces sur six.
Plus de cinquante années après l’accession du Congo à l’indépendance, force est de constater que la nation reste une notion abstraite. La province et la tribu, elles, sont considérées par la grande majorité des Congolais comme l’unique réalité. L’unique lieu de repli. Le lieu où s’exerce une véritable fraternité autant qu’une solidarité économique. Et si cette «déviation» découlait de l’incapacité des responsables politiques de ce pays, de 1960 à ce jour, à intégrer dans leur mental la notion sacro-sainte du «bien commun» laquelle renvoie à l’Etat impartial?
Lors des travaux de la Conférence nationale souveraine (1991-1992), certains «intellectuels» zaïrois avaient cru, à tort, que la crise politique qui secouait le pays n’était qu’un «conflit générationnel». Pour eux, il suffisait de remplacer l’«ancienne génération» politique - sclérosée par une conception «patrimoniale» du pouvoir - par une «nouvelle génération». Des jeunes, donc. De 1990 à ce jour, n’a-t-on pas vu les jeunes «aux affaires» ? Pourquoi le miracle tarde-t-il à se réaliser ?
La raison est à rechercher dans l’incapacité de la société congolaise à combattre de manière résolue toute forme de «sectarisme» dans le chef des détenteurs du pouvoir d’Etat. On ne peut honnêtement servir l’intérêt général d’un côté et les intérêts d’une coterie de l’autre. Il ne peut y avoir d’Etat impartial - c’est à dire un Etat non partisan - là où le chef de l’Etat se présente non pas en «arbitre» mais en chef d‘un «clan politique». Le Premier ministre, lui, brandit ses origines provinciales tel un étendard.
Vivement une nouvelle culture politique. Une culture qui impose aux détenteurs du pouvoir d’Etat l’obligation de se détacher des considérations sectaires liées à la tribu, à la province ou au parti en privilégiant le service à rendre à la collectivité. La population n’attend d’eux qu’une seule chose : promouvoir le bonheur collectif et non celui des natifs de la province du Président ou celle du Premier ministre."
Compatriotiquement!
ndonzwau
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