Fibre Optique : Congo Nouveau
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Fibre Optique : Congo Nouveau
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Le gouvernement vient de prendre l’engagement de finaliser le projet de mise en œuvre de la fibre optique en promettant de poser 5 000 km de câble. Cela semble un vœu pieux au vu des pesanteurs politiques qui ne peuvent être évacuées que par seul le chef de l’Etat.
Joseph Kabila détient l’arme secrète pour accélérer la mise en service de ce projet rénovateur.
L’engagement du gouvernement Matata contenu dans le programme présenté à l’Assemblée nationale consiste à «poser, d’ici 2016, 5 000 km de câble de fibre optique sur l’étendue du territoire national (réseau national de fibre optique ou backbone); connecter, d’ici 2016, environ 30 millions de lignes fixes et mobiles (réseau métropolitain)» est, certes, louable mais, les obstacles à sa mise en service demeurent toujours. Du fait de la maffia qui s’illustre par des tentacules bien enracinées.
Il s’agit des forces tapies dans l’ombre et qui travaillent pour des objectifs inavoués.
Des intérêts croisés
Lors d’une réunion des opérateurs du secteur de la sous-région de la SADC, le déficit de volonté politique de la part de la RDC était patent. D’ores et déjà cette observation relève que l’évolution du projet est mise à mal.
Constat. Jusque-là, la RDC ne dispose toujours pas de backbone national. Celui qui part de Muanda jusqu’à Kinshasa traîne encore. La prochaine échéance pour la relance du projet est fixée au mois de juin prochain. Cet échéancier n’est pas en faveur des attentes nationales et internationales, notamment en ce qui concerne la tenue du Sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa en octobre prochain.
Lancé depuis trois ans, le réseau à fibre optique, bouclé notamment à Kinshasa, n’est pas toujours opérationnel. Dans un passé récent, les experts de la SADC qui travaillaient sur le projet ont regretté que les équipements soient abandonnés au point de «pourrir». Ces experts ont noté aucune raison défendable, en dehors du simple manque de volonté politique, ne justifiait cet état des choses.
Engouffré dans des conflits d’intérêts dans les rangs des décideurs, couplés à l’absence totale d’une vision claire, la RDC et ses opérateurs du secteur ont présenté un visage hideux lors de différentes assises initiées par la SADC.
Finalement, les experts de la SADC ont abouti à la conclusion que «la RDC était à mille lieues des progrès réalisés par les autres pays de la sous-région». Au lieu de se gêner et profiter de toutes ces remarques des partenaires et se ressaisir, la RDC traîne le pied et se complait dans le rythme imposé actuellement au projet.
Le «grand trou»
Nombreux sont les experts qui estiment qu’en matière de télécommunications, la RDC passe pour un «grand trou». Un «grand trou» au cœur de l’Afrique qui risque de s’élargir dans la mesure où rien du côté de Kinshasa n’indique la RDC est prête à combler son retard.
Les pressions exercées par la SADC produiront-elles des effets ? Rien n’est moins sûr. Tant la léthargie observée semble entretenue par des personnalités politiques et des milieux d’affaires qui défendent un autre agenda sur le projet de la fibre optique.
L’effectivité de la connectivité, à travers le consortium WACS, repose sur une volonté que le gouvernement doit clairement afficher et dont le premier pas reste le versement des quotes-parts congolaises de l’ordre de plus de 20 millions USD.
Si rien ne suit ce premier pas, il faudra déchanter et se dire que l’investissement consenti jusqu’à ce jour n’aura été que de l’argent jeté par la fenêtre.
Louis-Alphonse Koyagialo, alors Premier ministre intérimaire, avait effectué le déplacement de Muanda pour donner un coup de pouce à la bonne exécution du projet. De sa randonnée, il est ressorti que la connectivité serait effective au mois de juin prochain. Sans garantie. Aussi le doute persiste-t-il encore.
L’engagement pris lundi par le Premier ministre Matata ne devrait pas se limiter aux bonnes intentions.
Si un coup de pouce est réellement donné, dans moins de deux mois la RDC pourrait être reliée au Beach Monhoul, ce carrefour de la fibre optique situé au Portugal. Le consortium WACS qui va, entre autres, de l’Afrique du Sud à la Grande-Bretagne avec des points de raccordement au Togo, en Namibie, au Congo, au Cameroun, au Nigeria, au Ghana et en Côte d’Ivoire, devait ouvrir la RDC à modernité.
Le super haut débit, tant attendu en RDC, souffre de pesanteurs politico-maffieuses. Il s’agit des manœuvres initiées par des personnalités haut placées pour qui la fibre optique est une occasion rêvée pour réaliser de juteuses affaires à leur profit personnel.
Des propositions saugrenues, visiblement dénuées de tout fondement légal, ont été avancées. La vigilance des cadres et agents de la SCPT (l’ex-OCPT) ainsi qu’une partie de l’opinion publique a permis tant bien que mal à réduire les ardeurs machiavéliques des anti-fibre optique. Ceux-ci multiplient des goulots d’étranglement chaque fois que le projet enregistre des avancées.
Le dernier rempart
Puisque ces forces obscures se montrent déterminées à jeter des peaux de banane à chaque étape de la réalisation du projet, il ne reste plus que l’implication du chef de l’Etat pour évacuer toutes ces pesanteurs. Ce dernier a l’avantage de comprendre le bien-fondé de la fibre optique. Aussi ne cesse-t-il de d’intervenir de temps en temps pour faire avancer les travaux.
La première fois qu’il a tapé du poing sur la table, c’est lors de l’attribution du marché de construction de la station d’atterrage. La suite a démontré que tous ceux qui se disputaient ce juteux marché avaient d’autres visées que l’intérêt de la nation.
La preuve la plus éloquente a été donnée par la destruction de l’édifice construit, dans la précipitation, par un premier entrepreneur. Les poursuites judiciaires pour récupérer l’argent de l’Etat n’ont pas toujours abouti.
La deuxième intervention du chef de l’Etat a permis à des experts de la présidence de s’impliquer et de canaliser les énergies pour aboutir finalement au dernier passage du Premier ministre intérimaire Koyagialo à Muanda qui huilait la machine en vue d’accélérer les travaux.
La date du 9 juin retenue pour le lancement effectif de la fibre optique aura été l’aboutissement de l’intervention présidentielle. Cependant, la partie est loin d’être gagnée ! Loin s’en faut !
Des sources crédibles affirment que les forces déterminées à gagner la gestion de la fibre optique n’ont pas encore désarmé. Voguant à contrecourant de la volonté du président de la République, ces dernières multiplient des manœuvres dilatoires pour ralentir la mise en service de la fibre optique, à quelques mois de la tenue du 14ème Sommet de la Francophonie en RDC.
Pourquoi n’arrive-t-on pas à mettre à nu ces tireurs de ficelles et mettre fin à leur besogne de sape ? A y regarder de près, leur attitude est un manque criant de respect à l’endroit du chef de l’Etat que l’on oblige de donner à chaque fois des instructions directes pour que cela marche. N’est-ce pas là une illustration du cas d’impunité qui devrait intéresser la tolérance zéro ?
Cette fois, des instructions précises devront être données aux nouveaux ministres des PTT et du Portefeuille en vue de déjouer toutes les manœuvres précédemment orchestrées pour entraver la réalisation du projet. Kin-Kiey Mulumba des PTT et Louise Munga du Portefeuille, une ancienne ministre des PTT qui connaît les méandres de ce dossier, savent à quoi s’en tenir.
Une main forte prêtée par le chef de l’Etat permettrait d’en faire une affaire d’intérêt national. C’est à cette condition que la fibre optique pourrait devenir une réalité en RDC et permettre à la population de goûter aux délices des Nouvelles technologies de l’information et de communication.
Le gouvernement vient de prendre l’engagement de finaliser le projet de mise en œuvre de la fibre optique en promettant de poser 5 000 km de câble. Cela semble un vœu pieux au vu des pesanteurs politiques qui ne peuvent être évacuées que par seul le chef de l’Etat.
Joseph Kabila détient l’arme secrète pour accélérer la mise en service de ce projet rénovateur.
L’engagement du gouvernement Matata contenu dans le programme présenté à l’Assemblée nationale consiste à «poser, d’ici 2016, 5 000 km de câble de fibre optique sur l’étendue du territoire national (réseau national de fibre optique ou backbone); connecter, d’ici 2016, environ 30 millions de lignes fixes et mobiles (réseau métropolitain)» est, certes, louable mais, les obstacles à sa mise en service demeurent toujours. Du fait de la maffia qui s’illustre par des tentacules bien enracinées.
Il s’agit des forces tapies dans l’ombre et qui travaillent pour des objectifs inavoués.
Des intérêts croisés
Lors d’une réunion des opérateurs du secteur de la sous-région de la SADC, le déficit de volonté politique de la part de la RDC était patent. D’ores et déjà cette observation relève que l’évolution du projet est mise à mal.
Constat. Jusque-là, la RDC ne dispose toujours pas de backbone national. Celui qui part de Muanda jusqu’à Kinshasa traîne encore. La prochaine échéance pour la relance du projet est fixée au mois de juin prochain. Cet échéancier n’est pas en faveur des attentes nationales et internationales, notamment en ce qui concerne la tenue du Sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa en octobre prochain.
Lancé depuis trois ans, le réseau à fibre optique, bouclé notamment à Kinshasa, n’est pas toujours opérationnel. Dans un passé récent, les experts de la SADC qui travaillaient sur le projet ont regretté que les équipements soient abandonnés au point de «pourrir». Ces experts ont noté aucune raison défendable, en dehors du simple manque de volonté politique, ne justifiait cet état des choses.
Engouffré dans des conflits d’intérêts dans les rangs des décideurs, couplés à l’absence totale d’une vision claire, la RDC et ses opérateurs du secteur ont présenté un visage hideux lors de différentes assises initiées par la SADC.
Finalement, les experts de la SADC ont abouti à la conclusion que «la RDC était à mille lieues des progrès réalisés par les autres pays de la sous-région». Au lieu de se gêner et profiter de toutes ces remarques des partenaires et se ressaisir, la RDC traîne le pied et se complait dans le rythme imposé actuellement au projet.
Le «grand trou»
Nombreux sont les experts qui estiment qu’en matière de télécommunications, la RDC passe pour un «grand trou». Un «grand trou» au cœur de l’Afrique qui risque de s’élargir dans la mesure où rien du côté de Kinshasa n’indique la RDC est prête à combler son retard.
Les pressions exercées par la SADC produiront-elles des effets ? Rien n’est moins sûr. Tant la léthargie observée semble entretenue par des personnalités politiques et des milieux d’affaires qui défendent un autre agenda sur le projet de la fibre optique.
L’effectivité de la connectivité, à travers le consortium WACS, repose sur une volonté que le gouvernement doit clairement afficher et dont le premier pas reste le versement des quotes-parts congolaises de l’ordre de plus de 20 millions USD.
Si rien ne suit ce premier pas, il faudra déchanter et se dire que l’investissement consenti jusqu’à ce jour n’aura été que de l’argent jeté par la fenêtre.
Louis-Alphonse Koyagialo, alors Premier ministre intérimaire, avait effectué le déplacement de Muanda pour donner un coup de pouce à la bonne exécution du projet. De sa randonnée, il est ressorti que la connectivité serait effective au mois de juin prochain. Sans garantie. Aussi le doute persiste-t-il encore.
L’engagement pris lundi par le Premier ministre Matata ne devrait pas se limiter aux bonnes intentions.
Si un coup de pouce est réellement donné, dans moins de deux mois la RDC pourrait être reliée au Beach Monhoul, ce carrefour de la fibre optique situé au Portugal. Le consortium WACS qui va, entre autres, de l’Afrique du Sud à la Grande-Bretagne avec des points de raccordement au Togo, en Namibie, au Congo, au Cameroun, au Nigeria, au Ghana et en Côte d’Ivoire, devait ouvrir la RDC à modernité.
Le super haut débit, tant attendu en RDC, souffre de pesanteurs politico-maffieuses. Il s’agit des manœuvres initiées par des personnalités haut placées pour qui la fibre optique est une occasion rêvée pour réaliser de juteuses affaires à leur profit personnel.
Des propositions saugrenues, visiblement dénuées de tout fondement légal, ont été avancées. La vigilance des cadres et agents de la SCPT (l’ex-OCPT) ainsi qu’une partie de l’opinion publique a permis tant bien que mal à réduire les ardeurs machiavéliques des anti-fibre optique. Ceux-ci multiplient des goulots d’étranglement chaque fois que le projet enregistre des avancées.
Le dernier rempart
Puisque ces forces obscures se montrent déterminées à jeter des peaux de banane à chaque étape de la réalisation du projet, il ne reste plus que l’implication du chef de l’Etat pour évacuer toutes ces pesanteurs. Ce dernier a l’avantage de comprendre le bien-fondé de la fibre optique. Aussi ne cesse-t-il de d’intervenir de temps en temps pour faire avancer les travaux.
La première fois qu’il a tapé du poing sur la table, c’est lors de l’attribution du marché de construction de la station d’atterrage. La suite a démontré que tous ceux qui se disputaient ce juteux marché avaient d’autres visées que l’intérêt de la nation.
La preuve la plus éloquente a été donnée par la destruction de l’édifice construit, dans la précipitation, par un premier entrepreneur. Les poursuites judiciaires pour récupérer l’argent de l’Etat n’ont pas toujours abouti.
La deuxième intervention du chef de l’Etat a permis à des experts de la présidence de s’impliquer et de canaliser les énergies pour aboutir finalement au dernier passage du Premier ministre intérimaire Koyagialo à Muanda qui huilait la machine en vue d’accélérer les travaux.
La date du 9 juin retenue pour le lancement effectif de la fibre optique aura été l’aboutissement de l’intervention présidentielle. Cependant, la partie est loin d’être gagnée ! Loin s’en faut !
Des sources crédibles affirment que les forces déterminées à gagner la gestion de la fibre optique n’ont pas encore désarmé. Voguant à contrecourant de la volonté du président de la République, ces dernières multiplient des manœuvres dilatoires pour ralentir la mise en service de la fibre optique, à quelques mois de la tenue du 14ème Sommet de la Francophonie en RDC.
Pourquoi n’arrive-t-on pas à mettre à nu ces tireurs de ficelles et mettre fin à leur besogne de sape ? A y regarder de près, leur attitude est un manque criant de respect à l’endroit du chef de l’Etat que l’on oblige de donner à chaque fois des instructions directes pour que cela marche. N’est-ce pas là une illustration du cas d’impunité qui devrait intéresser la tolérance zéro ?
Cette fois, des instructions précises devront être données aux nouveaux ministres des PTT et du Portefeuille en vue de déjouer toutes les manœuvres précédemment orchestrées pour entraver la réalisation du projet. Kin-Kiey Mulumba des PTT et Louise Munga du Portefeuille, une ancienne ministre des PTT qui connaît les méandres de ce dossier, savent à quoi s’en tenir.
Une main forte prêtée par le chef de l’Etat permettrait d’en faire une affaire d’intérêt national. C’est à cette condition que la fibre optique pourrait devenir une réalité en RDC et permettre à la population de goûter aux délices des Nouvelles technologies de l’information et de communication.
source : http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=32805:fibre-optique--kabila-devant-ses-responsabilites&catid=27:le-potentiel
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