H Ngbanda, one more time in the house!
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djino
GHOST
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H Ngbanda, one more time in the house!
Sur le site d´APARECO qui fête 7 ans d´existence
Pour ces 7 ans de combat, H Ngbanda se livre et parle des orgines.. de sa lutte et surtout de la fragilité du Congo qui risque toujours d´imploser car sous une menace constante des Occidentaux.
Troll recommande aux lecteurs de naviguer sur le site d´Apareco..et de partager vos analyses sur les propos de H Ngbanda
GHOST
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Conférence de presse conjointe
UDPS –APARECO – ARP
Paris, le 11 juin 2012
Suite à la recrudescence des massacres et à l’aggravation de la situation politique et sécuritaire de plus en plus préoccupante en République démocratique du Congo, face à la grave crise qui découle des élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 ainsi qu’au projet de la tenue du XIVème Sommet de la Francophonie à Kinshasa, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) et l’Armée de Résistance Populaire (A.R.P.) tiendront une conférence de presse conjointe et feront une déclaration commune ce Jeudi 14 juin 2012 à partir de 14H30 à Paris.
Intervenants : Félix TSHISEKEDI (Secrétaire national chargé des relations extérieures au sein de l’UDPS), Candide OKEKE (Directrice de cabinet du Président national de l’APARECO), Fanfan LONGA FUAMBA (Secrétaire Général de l’ARP)
Inscriptions et contact presse :
Tél : 06 20 21 21 31 / 06 88 26 51 55
Email : apareco.rp@gmail.com
lilomiango@yahoo.fr
UDPS –APARECO – ARP
Paris, le 11 juin 2012
Suite à la recrudescence des massacres et à l’aggravation de la situation politique et sécuritaire de plus en plus préoccupante en République démocratique du Congo, face à la grave crise qui découle des élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 ainsi qu’au projet de la tenue du XIVème Sommet de la Francophonie à Kinshasa, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) et l’Armée de Résistance Populaire (A.R.P.) tiendront une conférence de presse conjointe et feront une déclaration commune ce Jeudi 14 juin 2012 à partir de 14H30 à Paris.
Intervenants : Félix TSHISEKEDI (Secrétaire national chargé des relations extérieures au sein de l’UDPS), Candide OKEKE (Directrice de cabinet du Président national de l’APARECO), Fanfan LONGA FUAMBA (Secrétaire Général de l’ARP)
Inscriptions et contact presse :
Tél : 06 20 21 21 31 / 06 88 26 51 55
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djino
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Je me demande mon cher djino si on a pas assez parlé si on a pas assez fait des conférences, des sorties vidéos etc... L'opposition (les oppositions je dirai même) devront passer à l’étape des actes. Dénoncer, Informer ... Oui mais tout le monde le sait les ONG internationales, la presse internationale, les différents observatoires des puissances occidentales, la diaspora congolaise ... etc ... on sait tous ce qui se passe. A quoi bon encore une autre rencontre pour parler biloba loba il faut des actions.djino a écrit:Conférence de presse conjointe
UDPS –APARECO – ARP
Paris, le 11 juin 2012
Suite à la recrudescence des massacres et à l’aggravation de la situation politique et sécuritaire de plus en plus préoccupante en République démocratique du Congo, face à la grave crise qui découle des élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 ainsi qu’au projet de la tenue du XIVème Sommet de la Francophonie à Kinshasa, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) et l’Armée de Résistance Populaire (A.R.P.) tiendront une conférence de presse conjointe et feront une déclaration commune ce Jeudi 14 juin 2012 à partir de 14H30 à Paris.
Intervenants : Félix TSHISEKEDI (Secrétaire national chargé des relations extérieures au sein de l’UDPS), Candide OKEKE (Directrice de cabinet du Président national de l’APARECO), Fanfan LONGA FUAMBA (Secrétaire Général de l’ARP)
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Admin- Admin
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Ce qui est interressant c'est le rapprochement idéologique des ces trois partis ...
L'Unité est déjà un bon debut ...Wait and see ...
Attendons de voir les recommandations de ses rencontres , ne nous empressons pas les juger avant des las avoir attendu ..
L'Unité est déjà un bon debut ...Wait and see ...
Attendons de voir les recommandations de ses rencontres , ne nous empressons pas les juger avant des las avoir attendu ..
djino
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Wilco, je comprends votre dépit; tout le monde en a ras le bol qu'on dénonce et dénonce sans avancer mais mettons-nous aussi à la place de ces apprentis, jeunes et vieux politiciens; que peuvent-ils faire de plus dans ce contexte d'une autocratie qui avance par défi; sans oublier que malgré quelques dénégations en fait bien timides, elle a toujours un appui de la CI ?Admin a écrit:Je me demande mon cher djino si on a pas assez parlé si on a pas assez fait des conférences, des sorties vidéos etc... L'opposition (les oppositions je dirai même) devront passer à l’étape des actes. Dénoncer, Informer ... Oui mais tout le monde le sait les ONG internationales, la presse internationale, les différents observatoires des puissances occidentales, la diaspora congolaise ... etc ... on sait tous ce qui se passe. A quoi bon encore une autre rencontre pour parler biloba loba il faut des actions.djino a écrit:Conférence de presse conjointe
UDPS –APARECO – ARP
Paris, le 11 juin 2012
Suite à la recrudescence des massacres et à l’aggravation de la situation politique et sécuritaire de plus en plus préoccupante en République démocratique du Congo, face à la grave crise qui découle des élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 ainsi qu’au projet de la tenue du XIVème Sommet de la Francophonie à Kinshasa, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) et l’Armée de Résistance Populaire (A.R.P.) tiendront une conférence de presse conjointe et feront une déclaration commune ce Jeudi 14 juin 2012 à partir de 14H30 à Paris.
Intervenants : Félix TSHISEKEDI (Secrétaire national chargé des relations extérieures au sein de l’UDPS), Candide OKEKE (Directrice de cabinet du Président national de l’APARECO), Fanfan LONGA FUAMBA (Secrétaire Général de l’ARP)
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lilomiango@yahoo.fr
A mon avis, le reproche le plus sérieux qu'on peut leur faire ce n'est pas tant de dénoncer et ne rien faire de substantiel qui puisse contrer cette caravane qui avance malgré leurs(nos) aboiements mais c'est de ne pas se montrer capables de comprendre que si nous voulons réussir un tant soit peu c'est des actions radicales qu'il nous faut mener non de Paris mais sur place !
Et il n'y en a pas mille selon moi !
1° Préparer le changement avec lucidité, courage mais sans précipitation dans une ceraine unité de choix et d'actions de toute l'opposition ! Je n'y reviendrai pas; j'en ai assez parlé ici : 2016 doit se préparer mais avec une opposition organisée, audible offrant les garanties d'une vraie alternative à la dictature par une critique et des actions quotidiennes du pouvoir en place dans tous les espaces institutionnels, dans la Société civile et la population ! Celle-ci est prise en otage sur fond de peur et de répression mais sera de plus en plus écoeurée par les divisions, les querelles d'ambitions personnelles telles celles auxquelles on assiste dans le choix du Porte-Parole...
2° Si nous voulons y aller frontalement dès maintenant il nous faut accepter des sacrifices : provoquer et provoquer encore des soulèvements sur place; c'est des répressions avec peut-être ses blessés, ses embastillements et ici des morts... Mais dans ce cas les politiciens doivent se mouiller, accepter à l'avance qu'ils y laisseront leur liberté, leur corps ou leur vie ! Il faut alors en finir avec les précautions exagérées d'ordre public dans leurs consignes ! Une marche deux, cinq... : nous ne pouvons ne pas casser des oeufs si nous voulons de notre omelette... On me reprochera de le proclamer de Paris; mais qu'y puis-je d'autre ? A nous à la limite, la pression et le lobbying auprès des Occidentaux ce qui n'est pas rien...
3° L'option militaire ! Je suis incapable d'en dire plus !
Dans la conférence tripartite prévue il y a un représentant de l'ARP (cette force de libération qu'assume le général Munene); que nous en dira-t-il ?
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
FORCES SPECIALES CONGOLAISES PAR LES "MARINES", L´AUTRE VÉRITÉ
Nous l´avions bien souligné l´an passé quand les USA affirmaient avoir formés une "force de réaction rapide" congolaise á Kisangani..
Nbganda le confirme..ata ezali bitumba ya se ya mayi..Mais une petite observation dans presque tous les pays où les Marines ont entrainés des unités d´intervention des guerres non-conventionelles..indique explicitement que les USA accordent toujours une grande importance aux capacités de "projection" de ces forces.
En Colombie, vous retrouverez des hélicoptères Black Hawk dont le nombre ne cesse d´augmenter.. En Irak ou en Afghanistan, les USA importent des hélicoptères d´orgines Russes...parce que mieux adaptés aux contraintes climatiques..tout en formant les pilotes de ces pays..
Pourquoi alors les "forces spéciales congolaises" formées par les Marines..ne possedent pas des capacités de projection aériennes
Nous disions l´an passé ironiquement que ces "fameux forces de réaction rapide" vont sans doute se deplacer á pieds..rapidement
Quel est l´agenda des USA au Congo depuis l´invasion par le Rwanda et l´Ouganda C´est la grande question qu´il faut se poser quand on constate que les Marines forment des congolais en "oubliant" d´apporter des hélico ou des avions de transport..pouvant projetter ces forces
Les USA souhaitent-ils réellement faire du Congo un pays fort militairement en Afrique Centrale?
Nous l´avions bien souligné l´an passé quand les USA affirmaient avoir formés une "force de réaction rapide" congolaise á Kisangani..
Nbganda le confirme..ata ezali bitumba ya se ya mayi..Mais une petite observation dans presque tous les pays où les Marines ont entrainés des unités d´intervention des guerres non-conventionelles..indique explicitement que les USA accordent toujours une grande importance aux capacités de "projection" de ces forces.
En Colombie, vous retrouverez des hélicoptères Black Hawk dont le nombre ne cesse d´augmenter.. En Irak ou en Afghanistan, les USA importent des hélicoptères d´orgines Russes...parce que mieux adaptés aux contraintes climatiques..tout en formant les pilotes de ces pays..
Pourquoi alors les "forces spéciales congolaises" formées par les Marines..ne possedent pas des capacités de projection aériennes
Nous disions l´an passé ironiquement que ces "fameux forces de réaction rapide" vont sans doute se deplacer á pieds..rapidement
Quel est l´agenda des USA au Congo depuis l´invasion par le Rwanda et l´Ouganda C´est la grande question qu´il faut se poser quand on constate que les Marines forment des congolais en "oubliant" d´apporter des hélico ou des avions de transport..pouvant projetter ces forces
Les USA souhaitent-ils réellement faire du Congo un pays fort militairement en Afrique Centrale?
GHOST
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Declaration commune UDPS, APARECO et ARP
http://www.apareco-rdc.com/89-diapo-only/712-declaration-commune-de-ludps-apareco-arp-lorsde-la-conference-de-presse-de-ce-jeudi-14-juin-2012-texte-et-extrait-video.html
Bien a vous
philippe
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
On en sait plus désormais:
Révélations sur l’axe Tshisekedi–Ngbanda–Munene
En effet, au cours d’une conférence de presse à Paris, l’Udps d’Etienne Tshisekedi, l’Apareco d’Honoré Ngbanda et l’Arp de Faustin Munene ont lancé un appel conjoint à la mobilisation contre l’ordre institutionnel établi à Kinshasa.
Le vendredi 15 juin 2012, l’Udps convoque une réunion extraordinaire à Kinshasa pour désavouer la nouvelle alliance ainsi née. Le représentant de ce parti à Paris, Edo Olito Maloudji, a été rappelé dans la capitale rdcongolaise pour des explications. Le parti l’accuse d’initiative anarchique. Non sans cause, on apprend ainsi de la 10ème rue Pétunias que l’incriminé n’avait pas reçu l’aval de la Direction politique pour s’engager dans cette alliance de circonstance conclue à Paris.
Le secrétaire général de l’Udps est on ne peut plus clair à ce sujet : « La Direction politique du parti n’était pas informée et n’était pas impliquée. Donc cela n’engage pas officiellement l’Udps. Le président Tshisekedi n’a pas encore eu de contact personnel ou particulier avec ces deux mouvements politiques (l’Apareco et l’Arp) ». Une façon claire d’indiquer que le Sphinx de Limete ne s’inscrit pas dans le schéma de lutte menée par Ngbanda et Munene.
Qui croire en définitive ? Le père ou le fils? De toutes les façons, nous avons là une preuve supplémentaire qu’il y a un profond malaise à l’Udps. On ne voit pas comment Félix Tshisekedi peut jurer sur le nom de son père avec légèreté. Il apparaît que le fils aurait reçu un aval officieux. Mais après les contrecoups de la déclaration, qui a sans doute soulevé des vagues dans plusieurs milieux, particulièrement ceux diplomatiques, le vieux Sphinx se serait rétracté.
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=34097:on-en-sait-plus-desormais-revelations-sur-laxe-tshisekedingbandamunene--&catid=23:le-palmares
lino
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures. Photo CIC
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’Apareco d’Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba et l’ARP (Armée de résistance populaire) qui se réclame du général Faustin Munene ont créé jeudi 14 juin 2012 l’événement en annonçant, au cours d’une conférence de presse à Paris, leur volonté de «conjuguer» leurs «efforts et moyens en vue d’aboutir à l’objectif commun de libération de notre pays de l’occupation étrangère, de rétablissement de la souveraineté du peuple congolais et d’instauration d’une véritable démocratie» au Congo-Kinshasa. Les trois organisations invitent les citoyens congolais à "faire usage de l’article 64 de la constitution" lequel "leur confère le droit de recourir à tous les moyens lorsque ses droits fondamentaux sont violés". Objectif : mettre un terme définitif au "régime fantoche et prédateur de l’imposteur" « Joseph Kabila». Les trois groupements accusent les «plus hautes autorités politiques et militaires» d’être les complices des milices et «rébellions» qui sèment la mort, la désolation et qui participent activement au pillage des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et Province orientale. Des milices créées, organisées, soutenues et manipulées par certains pays voisins de la RDC. Ils ont par ailleurs fustigé «la situation de privation de liberté de mouvement imposée à Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, "véritable vainqueur" du dernier scrutin électoral présidentiel organisé le 28 novembre 2011» tout en exigeant «l’annulation ou la délocalisation» du XIVè Sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012. Secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures, Félix Tshisekedi Tshilombo a bien voulu répondre à quelques questions de Congo Indépendant.
"Nous sommes engagés dans un combat politique. C’est une lutte de longue haleine"
Sept mois après les élections présidentielle et législatives au Congo, vous êtes toujours en Belgique. Quel est le motif de la prolongation de votre séjour?
Je ne suis pas toujours qu’en Belgique. La Belgique représente pour moi une sorte de «Quartier général». C’est ici que vit ma famille. C’est également ici j’ai fourbi mes armes en politique. En dehors du Congo, la Belgique constitue un peu «l’autre chez moi». J’ai été obligé de prolonger mon séjour à l’extérieur dans le but de mener des actions de «sensibilisation» auprès de nos «partenaires». Il s’agit de les éclairer sur l’imposture qui s’est produite au Congo. Je m’inscris dans la logique de notre Président. Logique qui vise à prendre possession de l’imperium.
Comment se porte le président Etienne Tshisekedi ?
Il va très bien. Je l’ai eu au téléphone le jeudi 14 juin. Lorsqu’il est injoignable au téléphone, mes proches se chargent de me donner de ses nouvelles. Il va très bien au plan de la santé. Au plan politique, son moral est très haut. Il est très conscient de l’aboutissement heureux de la recherche de l’imperium. Nous nous inscrivons résolument dans la logique de chasser Kabila l’imposteur de la place qu’il occupe de manière illégale. Nous veillerons à ce qu’il n’aille pas au bout du mandat de cinq ans comme il le croit. Toute la vérité des urnes sera dite et reconnue.
Depuis sa création, l’UDPS a toujours revendiqué un combat politique fondé sur «la non-violence». Par quels moyens votre parti pourra-t-il «chasser» «Joseph Kabila» dont le pouvoir s’impose par la force des armes ?
Nous allons œuvrer à ce que tous les «instruments» du pouvoir se retrouvent entre les mains du président élu Etienne Tshisekedi. C’est un tort de penser que la voie des armes reste la meilleure pour atteindre cet objectif. Nous pouvons inciter la population congolaise à contester pacifiquement Kabila. Nous pouvons mener des actions analogues en direction de l’armée et de la police. L’objectif est de faire reconnaître le Président élu. D’ailleurs, le «clan kabiliste» est entrain de nous «aider» en multipliant des bévues en termes de décisions impopulaires. C’est tout ça qui fait notre force.
Revenons à Etienne Tshisekedi. Depuis plus de six mois, il se trouve en «résidence surveillée» de facto. N’avez-vous pas le sentiment que sa situation quasi-carcérale est en passe d’être «banalisée» dans la mesure où plus personne n’en parle?
Effectivement ! C’est notamment pour cette raison que nous parcourons le monde pour mener des actions de sensibilisation. Il y a eu une mobilisation internationale pour la Birmane Aung San Suu Kyi lorsque les dirigeants militaires de son pays l’avaient assignée à résidence. Il est surprenant de constater le silence complet dans le cas qui nous occupe. J’ai été reçu dernièrement au Parlement européen. J’en ai profité pour dénoncer le mutisme de la communauté internationale à ce sujet. Mes interlocuteurs m’ont promis l’adoption prochaine d’une «position ferme» par l’Union européenne. Je peux vous assurer que nous ne baisserons pas les bras. La lutte va continuer. La situation que vit le président Tshisekedi ne date pas d’aujourd’hui. Sous le régime du président Mobutu, le président de l’UDPS a été relégué pendant neuf mois dans son village avant que les pressions internationales s’exercent sur le pouvoir de l’époque. Moi qui vous parle, je faisais partie de sa suite. C’est suite aux pressions internationales que le pouvoir de l’époque avait commencé par relâcher les enfants dont moi-même. S’il est vrai que la voie diplomatique souffre souvent d’une certaine lenteur, il n’en demeure pas moins qu’elle reste la plus efficace. Je trouve que ce «combat» est beaucoup plus intéressant que d’aller faire le "mariole" à l’Assemblée nationale.
L’UDPS, l’Apareco et l’Armée de résistance populaire (ARP) ont organisé le jeudi 14 juin une conférence de presse conjointe à Paris. Que répondez-vous à ceux qui doutent de la participation effective de votre parti à cette rencontre?
Je vous confirme la participation de notre parti à cette rencontre. Le président de notre parti avait donné son aval.
Par contre, vous étiez absent alors que votre présence a été annoncée…
J’ai été retenu à Bruxelles pour répondre à un rendez-vous politique tout aussi important prévu au même moment. Comme vous pouvez l’imaginer, c’est nous qui sollicitons des entrevues avec des personnalités de la communauté internationale. Il arrive souvent que notre emploi du temps soit tributaire des rendez-vous qui nous sont fixés. J’ai été informé 48 heures plus tôt. C’est la raison pour laquelle j’avais demandé au représentant du parti en France, Edouard Olito, d’occuper ma place.
Qui est l’initiateur de ce «cartel» ou «plate-forme»?
J’ai cru comprendre que l’initiative émane de l’Apareco. Lorsque l’Apareco a pris langue avec notre parti, elle a constaté que l’UDPS partage les mêmes préoccupations. Je suppose qu’il en est de même de l’ARP. Je dois souligner que je n’ai pas eu de contacts avec ce mouvement. Voilà pourquoi, nous avons décidé de prendre cette position commune. Au plan diplomatique, je peux vous dire que l’acte posé, jeudi 14 juin, à Paris, présente un intérêt indéniable. Cette démarche aura pour effet de nous ouvrir d’autres portes. Il est désormais clair qu’il n’y a pas que l’UDPS qui réclame la vérité des urnes, dénonce l’insécurité à l’Est et demande la «délocalisation» du sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa. C’est un excellent signal de voir les forces politiques du pays faire la même lecture des événements. C’est une avancée qui ne pourrait qu’engendrer des retombées positives.
Comment allez-vous concilier vos actions avec l’Apareco et l’ARP alors que l’UDPS ne cesse de clamer son ancrage dans la lutte politique non-violente ?
C’est exact !. Je tiens à préciser que les trois mouvements n’ont pas constitué une «alliance». Il n’est pas question non plus d’une «plate-forme» des organisations qui vont cheminer ensemble. Les moyens pour parvenir à nos objectifs sont différents. Ils resteront différents. Ce qui s’est passé à Paris c’est comme une «photo instantanée» prise à un moment donné de l’Histoire. Les trois organisations partagent la même lecture de la situation générale de notre pays. Elles ont fait trois constats. Primo : le Président élu Etienne Tshisekedi est privé de sa victoire. Il y a une imposture qui s’est installée à la tête du pays et dont il faut absolument «chasser» du sommet de l’Etat congolais. Secundo : Nous avons déploré très vivement l’insécurité qui prévaut l’Est du pays. Une situation qui dure depuis une quinzaine d’années. Une situation intolérable d’autant plus que nous avons de plus en plus des preuves attestant la complicité du pouvoir de Kinshasa. Enfin : Nous avons fortement déconseillé à la France, laquelle constitue le fer de lance de la Francophonie, de tenir le prochain sommet de cette Organisation, prévu au mois d’octobre, à Kinshasa. Toute action contraire serait non seulement interprétée comme une «légitimation» d’un despote mais aussi une injure à la mémoire des victimes de la brutalité du régime en place.
Allez-vous désigner un "coordonnateur"?
Il n’y aura pas de coordonnateur. Nous nous sommes réunis pour dire haut et fort notre désaprobation sur la situation du pays. Désormais, chacune des organisations va regagner ses «quartiers» pour vaquer à ses occupations. Pour moi, la polémique n’a pas lieu d’être. J’insiste : il n’y a ni alliance ni coordination !
Allez-vous mettre en place au moins un «cadre de concertation» ?
Aucune décision n’a été prise dans ce sens par nos directions politiques respectives.
Vous allez peut-être sourire en apprenant que la nouvelle «rébellion» dite M23, réclame, elle aussi, la «vérité des urnes»…
(Rires). J’espère que les membres de ce mouvement ont été «touchés» par le saint esprit et veulent maintenant revenir à des «bons sentiments». Il reste que personne n’est dupe au point d’oublier que le CNDP appartenaient encore récemment à la MP (majorité présidentielle). Nous en avons assez de tous ces scénarios où le tragique le dispute au comique. Plus personne n’est dupe…
Y a-t-il eu des contacts entre la direction de l’UDPS et les responsables du
«M23» ?
Pas du tout !
Que répondez-vous à ceux des Congolais qui plaident pour la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa arguant que le reste du monde aura ainsi l’occasion de constater les violations des droits et libertés ?
C’est une analyse qui ne résiste pas à l’examen. Dans ce monde où règne l’Internet, les représentants des pays membres de la Francophonie n’ont nullement besoin d’aller à Kinshasa pour prendre conaissance des excès du régime en place. Politiquement, le sommet de la Francophonie à Kinshasa ce serait plutôt un satisfecit pour Kabila. Celui-ci subirait en revanche un camouflet dans le cas où l’Organisation internationale de la Francophonie se détournerait de lui. Les forces politiques et sociales du pays seront ainsi renforcées.
Revenons au communiqué conjoint publié à Paris. Les trois organisations demandent aux Congolais «de faire usage de l’article 64 de la constitution». Or – je le cite de mémoire - cet article invite les Congolais à barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui tente d’exercer le pouvoir par la force ou en violation de la Constitution. Concrètement, que va-t-il se passer alors que, selon vous, chaque organisation rentre désormais dans ses «quartiers». Devrait-on conclure qu’à Paris, l’objectif visé se limitait à un «effet d’annonce»?
Nullement! Il n’y a pas eu d’effet d’annonce. La conférence organisée par les trois mouvements avait pour but de sensibiliser la communauté internationale sur les trois points cités précédemment. Aujourd’hui, cette communauté internationale paraît très sensible à ce qui se passe en Syrie. S’agissant du Congo, le désintérêt est manifeste. C’est du deux poids, deux mesures. Un candidat à la Présidence de la République a été élu par son peuple et c’est lui qui se retrouve dans le rôle de victime ; c’est lui que le président sortant enferme et prive de liberté. C’est totalement inacceptable ! Maintenant, chacune des trois organisations va rentrer dans ses «quartiers» afin de poursuivre le combat. Il n’y a donc pas d’effet d’annonce…
Des informations non-officielles laissent entendre que «Joseph Kabila» et son «clan» seraient tentés par l’idée de modifier l’article 70 de la Constitution pour instaurer une Présidence de la République sans limitation de mandat. Quelle est votre commentaire ?
C’est tout simplement inacceptable. Kabila peut toujours rêver de le faire. Nous ne le laisserons pas faire. A l’UDPS, nous nous sommes battus depuis trois décennies avec abnégation et esprit de sacrifice. L’objectif est d’enrayer toute dictature dans notre pays. Notre parti est né sous le régime Mobutu. Notre combat ne se limitait pas à combattre Monsieur Mobutu. A preuve, nous avons opposé la même résistance à Laurent-Désiré Kabila au lendemain de sa prise du pouvoir en 1997. Cette résistance va continuer avec Joseph Kabila. Notre combat ne va pas s’arrêter. Voilà pourquoi notre parti ne siège pas l’Assemblée nationale. Nous savions que celle-ci ne sera qu’une "foire", une simple «chambre d’enregistrement». Je peux vous assurer que nous nous battrons jusqu’au bout pour mettre fin à la dictature dans notre pays. Nous y mettrons fin d’une manière ou d’une autre.
A vous de conclure…
Je voudrais m’adresser à mes compatriotes congolais de la diaspora. Il y a comme un essoufflement de la grande mobilisation qui a eu lieu aux quatre coins du monde au lendemain des élections du 28 novembre dernier. Je voudrais les exhorter à ne pas baisser les bras et à rester déterminés. Nous sommes engagés dans un combat politique. C’est une lutte de longue haleine. Dans un combat, il y a toujours des hauts et des bas. Il ne faudrait surtout pas qu’ils se laissent envahir par le découragement du fait que, par une imposture, Joseph Kabila est encore à la tête du pays...
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-201
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’Apareco d’Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba et l’ARP (Armée de résistance populaire) qui se réclame du général Faustin Munene ont créé jeudi 14 juin 2012 l’événement en annonçant, au cours d’une conférence de presse à Paris, leur volonté de «conjuguer» leurs «efforts et moyens en vue d’aboutir à l’objectif commun de libération de notre pays de l’occupation étrangère, de rétablissement de la souveraineté du peuple congolais et d’instauration d’une véritable démocratie» au Congo-Kinshasa. Les trois organisations invitent les citoyens congolais à "faire usage de l’article 64 de la constitution" lequel "leur confère le droit de recourir à tous les moyens lorsque ses droits fondamentaux sont violés". Objectif : mettre un terme définitif au "régime fantoche et prédateur de l’imposteur" « Joseph Kabila». Les trois groupements accusent les «plus hautes autorités politiques et militaires» d’être les complices des milices et «rébellions» qui sèment la mort, la désolation et qui participent activement au pillage des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et Province orientale. Des milices créées, organisées, soutenues et manipulées par certains pays voisins de la RDC. Ils ont par ailleurs fustigé «la situation de privation de liberté de mouvement imposée à Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, "véritable vainqueur" du dernier scrutin électoral présidentiel organisé le 28 novembre 2011» tout en exigeant «l’annulation ou la délocalisation» du XIVè Sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012. Secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures, Félix Tshisekedi Tshilombo a bien voulu répondre à quelques questions de Congo Indépendant.
"Nous sommes engagés dans un combat politique. C’est une lutte de longue haleine"
Sept mois après les élections présidentielle et législatives au Congo, vous êtes toujours en Belgique. Quel est le motif de la prolongation de votre séjour?
Je ne suis pas toujours qu’en Belgique. La Belgique représente pour moi une sorte de «Quartier général». C’est ici que vit ma famille. C’est également ici j’ai fourbi mes armes en politique. En dehors du Congo, la Belgique constitue un peu «l’autre chez moi». J’ai été obligé de prolonger mon séjour à l’extérieur dans le but de mener des actions de «sensibilisation» auprès de nos «partenaires». Il s’agit de les éclairer sur l’imposture qui s’est produite au Congo. Je m’inscris dans la logique de notre Président. Logique qui vise à prendre possession de l’imperium.
Comment se porte le président Etienne Tshisekedi ?
Il va très bien. Je l’ai eu au téléphone le jeudi 14 juin. Lorsqu’il est injoignable au téléphone, mes proches se chargent de me donner de ses nouvelles. Il va très bien au plan de la santé. Au plan politique, son moral est très haut. Il est très conscient de l’aboutissement heureux de la recherche de l’imperium. Nous nous inscrivons résolument dans la logique de chasser Kabila l’imposteur de la place qu’il occupe de manière illégale. Nous veillerons à ce qu’il n’aille pas au bout du mandat de cinq ans comme il le croit. Toute la vérité des urnes sera dite et reconnue.
Depuis sa création, l’UDPS a toujours revendiqué un combat politique fondé sur «la non-violence». Par quels moyens votre parti pourra-t-il «chasser» «Joseph Kabila» dont le pouvoir s’impose par la force des armes ?
Nous allons œuvrer à ce que tous les «instruments» du pouvoir se retrouvent entre les mains du président élu Etienne Tshisekedi. C’est un tort de penser que la voie des armes reste la meilleure pour atteindre cet objectif. Nous pouvons inciter la population congolaise à contester pacifiquement Kabila. Nous pouvons mener des actions analogues en direction de l’armée et de la police. L’objectif est de faire reconnaître le Président élu. D’ailleurs, le «clan kabiliste» est entrain de nous «aider» en multipliant des bévues en termes de décisions impopulaires. C’est tout ça qui fait notre force.
Revenons à Etienne Tshisekedi. Depuis plus de six mois, il se trouve en «résidence surveillée» de facto. N’avez-vous pas le sentiment que sa situation quasi-carcérale est en passe d’être «banalisée» dans la mesure où plus personne n’en parle?
Effectivement ! C’est notamment pour cette raison que nous parcourons le monde pour mener des actions de sensibilisation. Il y a eu une mobilisation internationale pour la Birmane Aung San Suu Kyi lorsque les dirigeants militaires de son pays l’avaient assignée à résidence. Il est surprenant de constater le silence complet dans le cas qui nous occupe. J’ai été reçu dernièrement au Parlement européen. J’en ai profité pour dénoncer le mutisme de la communauté internationale à ce sujet. Mes interlocuteurs m’ont promis l’adoption prochaine d’une «position ferme» par l’Union européenne. Je peux vous assurer que nous ne baisserons pas les bras. La lutte va continuer. La situation que vit le président Tshisekedi ne date pas d’aujourd’hui. Sous le régime du président Mobutu, le président de l’UDPS a été relégué pendant neuf mois dans son village avant que les pressions internationales s’exercent sur le pouvoir de l’époque. Moi qui vous parle, je faisais partie de sa suite. C’est suite aux pressions internationales que le pouvoir de l’époque avait commencé par relâcher les enfants dont moi-même. S’il est vrai que la voie diplomatique souffre souvent d’une certaine lenteur, il n’en demeure pas moins qu’elle reste la plus efficace. Je trouve que ce «combat» est beaucoup plus intéressant que d’aller faire le "mariole" à l’Assemblée nationale.
L’UDPS, l’Apareco et l’Armée de résistance populaire (ARP) ont organisé le jeudi 14 juin une conférence de presse conjointe à Paris. Que répondez-vous à ceux qui doutent de la participation effective de votre parti à cette rencontre?
Je vous confirme la participation de notre parti à cette rencontre. Le président de notre parti avait donné son aval.
Par contre, vous étiez absent alors que votre présence a été annoncée…
J’ai été retenu à Bruxelles pour répondre à un rendez-vous politique tout aussi important prévu au même moment. Comme vous pouvez l’imaginer, c’est nous qui sollicitons des entrevues avec des personnalités de la communauté internationale. Il arrive souvent que notre emploi du temps soit tributaire des rendez-vous qui nous sont fixés. J’ai été informé 48 heures plus tôt. C’est la raison pour laquelle j’avais demandé au représentant du parti en France, Edouard Olito, d’occuper ma place.
Qui est l’initiateur de ce «cartel» ou «plate-forme»?
J’ai cru comprendre que l’initiative émane de l’Apareco. Lorsque l’Apareco a pris langue avec notre parti, elle a constaté que l’UDPS partage les mêmes préoccupations. Je suppose qu’il en est de même de l’ARP. Je dois souligner que je n’ai pas eu de contacts avec ce mouvement. Voilà pourquoi, nous avons décidé de prendre cette position commune. Au plan diplomatique, je peux vous dire que l’acte posé, jeudi 14 juin, à Paris, présente un intérêt indéniable. Cette démarche aura pour effet de nous ouvrir d’autres portes. Il est désormais clair qu’il n’y a pas que l’UDPS qui réclame la vérité des urnes, dénonce l’insécurité à l’Est et demande la «délocalisation» du sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa. C’est un excellent signal de voir les forces politiques du pays faire la même lecture des événements. C’est une avancée qui ne pourrait qu’engendrer des retombées positives.
Comment allez-vous concilier vos actions avec l’Apareco et l’ARP alors que l’UDPS ne cesse de clamer son ancrage dans la lutte politique non-violente ?
C’est exact !. Je tiens à préciser que les trois mouvements n’ont pas constitué une «alliance». Il n’est pas question non plus d’une «plate-forme» des organisations qui vont cheminer ensemble. Les moyens pour parvenir à nos objectifs sont différents. Ils resteront différents. Ce qui s’est passé à Paris c’est comme une «photo instantanée» prise à un moment donné de l’Histoire. Les trois organisations partagent la même lecture de la situation générale de notre pays. Elles ont fait trois constats. Primo : le Président élu Etienne Tshisekedi est privé de sa victoire. Il y a une imposture qui s’est installée à la tête du pays et dont il faut absolument «chasser» du sommet de l’Etat congolais. Secundo : Nous avons déploré très vivement l’insécurité qui prévaut l’Est du pays. Une situation qui dure depuis une quinzaine d’années. Une situation intolérable d’autant plus que nous avons de plus en plus des preuves attestant la complicité du pouvoir de Kinshasa. Enfin : Nous avons fortement déconseillé à la France, laquelle constitue le fer de lance de la Francophonie, de tenir le prochain sommet de cette Organisation, prévu au mois d’octobre, à Kinshasa. Toute action contraire serait non seulement interprétée comme une «légitimation» d’un despote mais aussi une injure à la mémoire des victimes de la brutalité du régime en place.
Allez-vous désigner un "coordonnateur"?
Il n’y aura pas de coordonnateur. Nous nous sommes réunis pour dire haut et fort notre désaprobation sur la situation du pays. Désormais, chacune des organisations va regagner ses «quartiers» pour vaquer à ses occupations. Pour moi, la polémique n’a pas lieu d’être. J’insiste : il n’y a ni alliance ni coordination !
Allez-vous mettre en place au moins un «cadre de concertation» ?
Aucune décision n’a été prise dans ce sens par nos directions politiques respectives.
Vous allez peut-être sourire en apprenant que la nouvelle «rébellion» dite M23, réclame, elle aussi, la «vérité des urnes»…
(Rires). J’espère que les membres de ce mouvement ont été «touchés» par le saint esprit et veulent maintenant revenir à des «bons sentiments». Il reste que personne n’est dupe au point d’oublier que le CNDP appartenaient encore récemment à la MP (majorité présidentielle). Nous en avons assez de tous ces scénarios où le tragique le dispute au comique. Plus personne n’est dupe…
Y a-t-il eu des contacts entre la direction de l’UDPS et les responsables du
«M23» ?
Pas du tout !
Que répondez-vous à ceux des Congolais qui plaident pour la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa arguant que le reste du monde aura ainsi l’occasion de constater les violations des droits et libertés ?
C’est une analyse qui ne résiste pas à l’examen. Dans ce monde où règne l’Internet, les représentants des pays membres de la Francophonie n’ont nullement besoin d’aller à Kinshasa pour prendre conaissance des excès du régime en place. Politiquement, le sommet de la Francophonie à Kinshasa ce serait plutôt un satisfecit pour Kabila. Celui-ci subirait en revanche un camouflet dans le cas où l’Organisation internationale de la Francophonie se détournerait de lui. Les forces politiques et sociales du pays seront ainsi renforcées.
Revenons au communiqué conjoint publié à Paris. Les trois organisations demandent aux Congolais «de faire usage de l’article 64 de la constitution». Or – je le cite de mémoire - cet article invite les Congolais à barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui tente d’exercer le pouvoir par la force ou en violation de la Constitution. Concrètement, que va-t-il se passer alors que, selon vous, chaque organisation rentre désormais dans ses «quartiers». Devrait-on conclure qu’à Paris, l’objectif visé se limitait à un «effet d’annonce»?
Nullement! Il n’y a pas eu d’effet d’annonce. La conférence organisée par les trois mouvements avait pour but de sensibiliser la communauté internationale sur les trois points cités précédemment. Aujourd’hui, cette communauté internationale paraît très sensible à ce qui se passe en Syrie. S’agissant du Congo, le désintérêt est manifeste. C’est du deux poids, deux mesures. Un candidat à la Présidence de la République a été élu par son peuple et c’est lui qui se retrouve dans le rôle de victime ; c’est lui que le président sortant enferme et prive de liberté. C’est totalement inacceptable ! Maintenant, chacune des trois organisations va rentrer dans ses «quartiers» afin de poursuivre le combat. Il n’y a donc pas d’effet d’annonce…
Des informations non-officielles laissent entendre que «Joseph Kabila» et son «clan» seraient tentés par l’idée de modifier l’article 70 de la Constitution pour instaurer une Présidence de la République sans limitation de mandat. Quelle est votre commentaire ?
C’est tout simplement inacceptable. Kabila peut toujours rêver de le faire. Nous ne le laisserons pas faire. A l’UDPS, nous nous sommes battus depuis trois décennies avec abnégation et esprit de sacrifice. L’objectif est d’enrayer toute dictature dans notre pays. Notre parti est né sous le régime Mobutu. Notre combat ne se limitait pas à combattre Monsieur Mobutu. A preuve, nous avons opposé la même résistance à Laurent-Désiré Kabila au lendemain de sa prise du pouvoir en 1997. Cette résistance va continuer avec Joseph Kabila. Notre combat ne va pas s’arrêter. Voilà pourquoi notre parti ne siège pas l’Assemblée nationale. Nous savions que celle-ci ne sera qu’une "foire", une simple «chambre d’enregistrement». Je peux vous assurer que nous nous battrons jusqu’au bout pour mettre fin à la dictature dans notre pays. Nous y mettrons fin d’une manière ou d’une autre.
A vous de conclure…
Je voudrais m’adresser à mes compatriotes congolais de la diaspora. Il y a comme un essoufflement de la grande mobilisation qui a eu lieu aux quatre coins du monde au lendemain des élections du 28 novembre dernier. Je voudrais les exhorter à ne pas baisser les bras et à rester déterminés. Nous sommes engagés dans un combat politique. C’est une lutte de longue haleine. Dans un combat, il y a toujours des hauts et des bas. Il ne faudrait surtout pas qu’ils se laissent envahir par le découragement du fait que, par une imposture, Joseph Kabila est encore à la tête du pays...
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-201
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Félix TSHISEKEDI - Etienne TSHISEKEDI : GUERRE de LEADERSHIP ?
Le président de l'UDPS avait bel et bien donné son quitus pour le rapprochement UDPS-APARECO-ARP. Félix TSHISEKEDI le confirme à nouveau dans une interview accordée à Congoindépendant ce dimanche 17 Juin 2012. A Kinshasa, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) d’Etienne TSHISEKEDI nie, par le biais de Jacquemin SHABANI, secrétaire général, son alliance avec l’Alliance des patriotes résistants d’Honoré NGBANDA et l’ARP de Faustin MUNENE. Pour le porte-parole de l’UDPS, le bureau politique de son parti n’a jamais donné son cutus pour une telle signature. Félix TSHISEKEDI - Etienne TSHISEKEDI, qui dirige l'UDPS ?
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’Apareco d’Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba et l’ARP (Armée de résistance populaire) qui se réclame du général Faustin Munene ont créé jeudi 14 juin 2012 l’événement en annonçant, au cours d’une conférence de presse à Paris, leur volonté de «conjuguer» leurs «efforts et moyens en vue d’aboutir à l’objectif commun de libération de notre pays de l’occupation étrangère, de rétablissement de la souveraineté du peuple congolais et d’instauration d’une véritable démocratie» au Congo-Kinshasa.
http://afrique.kongotimes.info/rdc/diaspora/4446-felix-tshisekedi-etienne-tshisekedi-guerre-de-leadership.html
Le fils vient de TRAHIR son père comme BRITUS...
Tu quoque mi fili (« Toi aussi, mon fils ! ») est une locution latine célèbre attribuée à Jules César au moment de sa mort.
lino
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Ma Mathilde,Mathilde a écrit:Félix Tshisekedi Tshilombo, secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures. Photo CIC
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, l’Apareco d’Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba et l’ARP (Armée de résistance populaire) qui se réclame du général Faustin Munene ont créé jeudi 14 juin 2012 l’événement en annonçant, au cours d’une conférence de presse à Paris, leur volonté de «conjuguer» leurs «efforts et moyens en vue d’aboutir à l’objectif commun de libération de notre pays de l’occupation étrangère, de rétablissement de la souveraineté du peuple congolais et d’instauration d’une véritable démocratie» au Congo-Kinshasa. Les trois organisations invitent les citoyens congolais à "faire usage de l’article 64 de la constitution" lequel "leur confère le droit de recourir à tous les moyens lorsque ses droits fondamentaux sont violés". Objectif : mettre un terme définitif au "régime fantoche et prédateur de l’imposteur" « Joseph Kabila». Les trois groupements accusent les «plus hautes autorités politiques et militaires» d’être les complices des milices et «rébellions» qui sèment la mort, la désolation et qui participent activement au pillage des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema et Province orientale. Des milices créées, organisées, soutenues et manipulées par certains pays voisins de la RDC. Ils ont par ailleurs fustigé «la situation de privation de liberté de mouvement imposée à Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, "véritable vainqueur" du dernier scrutin électoral présidentiel organisé le 28 novembre 2011» tout en exigeant «l’annulation ou la délocalisation» du XIVè Sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012. Secrétaire national de l’UDPS chargé des Relations extérieures, Félix Tshisekedi Tshilombo a bien voulu répondre à quelques questions de Congo Indépendant.
"Nous sommes engagés dans un combat politique. C’est une lutte de longue haleine"
Sept mois après les élections présidentielle et législatives au Congo, vous êtes toujours en Belgique. Quel est le motif de la prolongation de votre séjour?
Je ne suis pas toujours qu’en Belgique. La Belgique représente pour moi une sorte de «Quartier général». C’est ici que vit ma famille. C’est également ici j’ai fourbi mes armes en politique. En dehors du Congo, la Belgique constitue un peu «l’autre chez moi». J’ai été obligé de prolonger mon séjour à l’extérieur dans le but de mener des actions de «sensibilisation» auprès de nos «partenaires». Il s’agit de les éclairer sur l’imposture qui s’est produite au Congo. Je m’inscris dans la logique de notre Président. Logique qui vise à prendre possession de l’imperium.
Comment se porte le président Etienne Tshisekedi ?
Il va très bien. Je l’ai eu au téléphone le jeudi 14 juin. Lorsqu’il est injoignable au téléphone, mes proches se chargent de me donner de ses nouvelles. Il va très bien au plan de la santé. Au plan politique, son moral est très haut. Il est très conscient de l’aboutissement heureux de la recherche de l’imperium. Nous nous inscrivons résolument dans la logique de chasser Kabila l’imposteur de la place qu’il occupe de manière illégale. Nous veillerons à ce qu’il n’aille pas au bout du mandat de cinq ans comme il le croit. Toute la vérité des urnes sera dite et reconnue.
Depuis sa création, l’UDPS a toujours revendiqué un combat politique fondé sur «la non-violence». Par quels moyens votre parti pourra-t-il «chasser» «Joseph Kabila» dont le pouvoir s’impose par la force des armes ?
Nous allons œuvrer à ce que tous les «instruments» du pouvoir se retrouvent entre les mains du président élu Etienne Tshisekedi. C’est un tort de penser que la voie des armes reste la meilleure pour atteindre cet objectif. Nous pouvons inciter la population congolaise à contester pacifiquement Kabila. Nous pouvons mener des actions analogues en direction de l’armée et de la police. L’objectif est de faire reconnaître le Président élu. D’ailleurs, le «clan kabiliste» est entrain de nous «aider» en multipliant des bévues en termes de décisions impopulaires. C’est tout ça qui fait notre force.
Revenons à Etienne Tshisekedi. Depuis plus de six mois, il se trouve en «résidence surveillée» de facto. N’avez-vous pas le sentiment que sa situation quasi-carcérale est en passe d’être «banalisée» dans la mesure où plus personne n’en parle?
Effectivement ! C’est notamment pour cette raison que nous parcourons le monde pour mener des actions de sensibilisation. Il y a eu une mobilisation internationale pour la Birmane Aung San Suu Kyi lorsque les dirigeants militaires de son pays l’avaient assignée à résidence. Il est surprenant de constater le silence complet dans le cas qui nous occupe. J’ai été reçu dernièrement au Parlement européen. J’en ai profité pour dénoncer le mutisme de la communauté internationale à ce sujet. Mes interlocuteurs m’ont promis l’adoption prochaine d’une «position ferme» par l’Union européenne. Je peux vous assurer que nous ne baisserons pas les bras. La lutte va continuer. La situation que vit le président Tshisekedi ne date pas d’aujourd’hui. Sous le régime du président Mobutu, le président de l’UDPS a été relégué pendant neuf mois dans son village avant que les pressions internationales s’exercent sur le pouvoir de l’époque. Moi qui vous parle, je faisais partie de sa suite. C’est suite aux pressions internationales que le pouvoir de l’époque avait commencé par relâcher les enfants dont moi-même. S’il est vrai que la voie diplomatique souffre souvent d’une certaine lenteur, il n’en demeure pas moins qu’elle reste la plus efficace. Je trouve que ce «combat» est beaucoup plus intéressant que d’aller faire le "mariole" à l’Assemblée nationale.
L’UDPS, l’Apareco et l’Armée de résistance populaire (ARP) ont organisé le jeudi 14 juin une conférence de presse conjointe à Paris. Que répondez-vous à ceux qui doutent de la participation effective de votre parti à cette rencontre?
Je vous confirme la participation de notre parti à cette rencontre. Le président de notre parti avait donné son aval.
Par contre, vous étiez absent alors que votre présence a été annoncée…
J’ai été retenu à Bruxelles pour répondre à un rendez-vous politique tout aussi important prévu au même moment. Comme vous pouvez l’imaginer, c’est nous qui sollicitons des entrevues avec des personnalités de la communauté internationale. Il arrive souvent que notre emploi du temps soit tributaire des rendez-vous qui nous sont fixés. J’ai été informé 48 heures plus tôt. C’est la raison pour laquelle j’avais demandé au représentant du parti en France, Edouard Olito, d’occuper ma place.
Qui est l’initiateur de ce «cartel» ou «plate-forme»?
J’ai cru comprendre que l’initiative émane de l’Apareco. Lorsque l’Apareco a pris langue avec notre parti, elle a constaté que l’UDPS partage les mêmes préoccupations. Je suppose qu’il en est de même de l’ARP. Je dois souligner que je n’ai pas eu de contacts avec ce mouvement. Voilà pourquoi, nous avons décidé de prendre cette position commune. Au plan diplomatique, je peux vous dire que l’acte posé, jeudi 14 juin, à Paris, présente un intérêt indéniable. Cette démarche aura pour effet de nous ouvrir d’autres portes. Il est désormais clair qu’il n’y a pas que l’UDPS qui réclame la vérité des urnes, dénonce l’insécurité à l’Est et demande la «délocalisation» du sommet de la Francophonie prévu à Kinshasa. C’est un excellent signal de voir les forces politiques du pays faire la même lecture des événements. C’est une avancée qui ne pourrait qu’engendrer des retombées positives.
Comment allez-vous concilier vos actions avec l’Apareco et l’ARP alors que l’UDPS ne cesse de clamer son ancrage dans la lutte politique non-violente ?
C’est exact !. Je tiens à préciser que les trois mouvements n’ont pas constitué une «alliance». Il n’est pas question non plus d’une «plate-forme» des organisations qui vont cheminer ensemble. Les moyens pour parvenir à nos objectifs sont différents. Ils resteront différents. Ce qui s’est passé à Paris c’est comme une «photo instantanée» prise à un moment donné de l’Histoire. Les trois organisations partagent la même lecture de la situation générale de notre pays. Elles ont fait trois constats. Primo : le Président élu Etienne Tshisekedi est privé de sa victoire. Il y a une imposture qui s’est installée à la tête du pays et dont il faut absolument «chasser» du sommet de l’Etat congolais. Secundo : Nous avons déploré très vivement l’insécurité qui prévaut l’Est du pays. Une situation qui dure depuis une quinzaine d’années. Une situation intolérable d’autant plus que nous avons de plus en plus des preuves attestant la complicité du pouvoir de Kinshasa. Enfin : Nous avons fortement déconseillé à la France, laquelle constitue le fer de lance de la Francophonie, de tenir le prochain sommet de cette Organisation, prévu au mois d’octobre, à Kinshasa. Toute action contraire serait non seulement interprétée comme une «légitimation» d’un despote mais aussi une injure à la mémoire des victimes de la brutalité du régime en place.
Allez-vous désigner un "coordonnateur"?
Il n’y aura pas de coordonnateur. Nous nous sommes réunis pour dire haut et fort notre désaprobation sur la situation du pays. Désormais, chacune des organisations va regagner ses «quartiers» pour vaquer à ses occupations. Pour moi, la polémique n’a pas lieu d’être. J’insiste : il n’y a ni alliance ni coordination !
Allez-vous mettre en place au moins un «cadre de concertation» ?
Aucune décision n’a été prise dans ce sens par nos directions politiques respectives.
Vous allez peut-être sourire en apprenant que la nouvelle «rébellion» dite M23, réclame, elle aussi, la «vérité des urnes»…
(Rires). J’espère que les membres de ce mouvement ont été «touchés» par le saint esprit et veulent maintenant revenir à des «bons sentiments». Il reste que personne n’est dupe au point d’oublier que le CNDP appartenaient encore récemment à la MP (majorité présidentielle). Nous en avons assez de tous ces scénarios où le tragique le dispute au comique. Plus personne n’est dupe…
Y a-t-il eu des contacts entre la direction de l’UDPS et les responsables du
«M23» ?
Pas du tout !
Que répondez-vous à ceux des Congolais qui plaident pour la tenue du sommet de la Francophonie à Kinshasa arguant que le reste du monde aura ainsi l’occasion de constater les violations des droits et libertés ?
C’est une analyse qui ne résiste pas à l’examen. Dans ce monde où règne l’Internet, les représentants des pays membres de la Francophonie n’ont nullement besoin d’aller à Kinshasa pour prendre conaissance des excès du régime en place. Politiquement, le sommet de la Francophonie à Kinshasa ce serait plutôt un satisfecit pour Kabila. Celui-ci subirait en revanche un camouflet dans le cas où l’Organisation internationale de la Francophonie se détournerait de lui. Les forces politiques et sociales du pays seront ainsi renforcées.
Revenons au communiqué conjoint publié à Paris. Les trois organisations demandent aux Congolais «de faire usage de l’article 64 de la constitution». Or – je le cite de mémoire - cet article invite les Congolais à barrer la route à tout individu ou groupe d’individus qui tente d’exercer le pouvoir par la force ou en violation de la Constitution. Concrètement, que va-t-il se passer alors que, selon vous, chaque organisation rentre désormais dans ses «quartiers». Devrait-on conclure qu’à Paris, l’objectif visé se limitait à un «effet d’annonce»?
Nullement! Il n’y a pas eu d’effet d’annonce. La conférence organisée par les trois mouvements avait pour but de sensibiliser la communauté internationale sur les trois points cités précédemment. Aujourd’hui, cette communauté internationale paraît très sensible à ce qui se passe en Syrie. S’agissant du Congo, le désintérêt est manifeste. C’est du deux poids, deux mesures. Un candidat à la Présidence de la République a été élu par son peuple et c’est lui qui se retrouve dans le rôle de victime ; c’est lui que le président sortant enferme et prive de liberté. C’est totalement inacceptable ! Maintenant, chacune des trois organisations va rentrer dans ses «quartiers» afin de poursuivre le combat. Il n’y a donc pas d’effet d’annonce…
Des informations non-officielles laissent entendre que «Joseph Kabila» et son «clan» seraient tentés par l’idée de modifier l’article 70 de la Constitution pour instaurer une Présidence de la République sans limitation de mandat. Quelle est votre commentaire ?
C’est tout simplement inacceptable. Kabila peut toujours rêver de le faire. Nous ne le laisserons pas faire. A l’UDPS, nous nous sommes battus depuis trois décennies avec abnégation et esprit de sacrifice. L’objectif est d’enrayer toute dictature dans notre pays. Notre parti est né sous le régime Mobutu. Notre combat ne se limitait pas à combattre Monsieur Mobutu. A preuve, nous avons opposé la même résistance à Laurent-Désiré Kabila au lendemain de sa prise du pouvoir en 1997. Cette résistance va continuer avec Joseph Kabila. Notre combat ne va pas s’arrêter. Voilà pourquoi notre parti ne siège pas l’Assemblée nationale. Nous savions que celle-ci ne sera qu’une "foire", une simple «chambre d’enregistrement». Je peux vous assurer que nous nous battrons jusqu’au bout pour mettre fin à la dictature dans notre pays. Nous y mettrons fin d’une manière ou d’une autre.
A vous de conclure…
Je voudrais m’adresser à mes compatriotes congolais de la diaspora. Il y a comme un essoufflement de la grande mobilisation qui a eu lieu aux quatre coins du monde au lendemain des élections du 28 novembre dernier. Je voudrais les exhorter à ne pas baisser les bras et à rester déterminés. Nous sommes engagés dans un combat politique. C’est une lutte de longue haleine. Dans un combat, il y a toujours des hauts et des bas. Il ne faudrait surtout pas qu’ils se laissent envahir par le découragement du fait que, par une imposture, Joseph Kabila est encore à la tête du pays...
Propos recueillis par Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-201
Au cas où vous ne l'aurez pas remarqué, j'avais déjà affiché ce lien (les questions à F.T. recuellies par BAW sur Congoindépendant) avec d'autres s' y rapportant (° https://congodiaspora.forumdediscussions.com/t5806p105-haute-trahison-au-plus-haut-sommet-de-l-etat-ou-sont-les-patriotes-congolais#111678 ); mais là n'est pas mon souci, vous vous imaginez bien... Mais sur le fait que votre surlignage, pour moi, méritait une explication : il va, si je ne m'abuse, contre vos prises de position habituelles sur l'Udps...
Il y a dans l'explication de F Tshisekedi une cacophonie évidente si vous faites attention aux justifications ou mises au point annexes des instances officielles sans compter un flou à certains égards par trop opportuniste, par trop clientéliste que n'exige un pragmatisme de bon aloi de la part de ses partisans au Parlement (mais je ne peux m'empêcher de préciser que pour moi vaut mieux cela que l'idéologisme obtus des autres; la compétition y apportera au besoin ses limites)...
Je me passerai bien de son comentaire à lui mais l'entrefilet précédant et commentant les questions à FT sur Kongotimes affiché ci-dessus par notre Lino-Mende-Local me parait assez pertinent en ce sens !
Qu'en direz-vous à votre tour ???
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
Exclusif – Dans un communiqué, l’UDPS dément l’alliance avec Ngbanda et Munene
http://direct.cd/2012/06/17/exclusif-dans-communique-ludps-dement-lalliance-avec-ngbanda-munene/
http://direct.cd/2012/06/17/exclusif-dans-communique-ludps-dement-lalliance-avec-ngbanda-munene/
RDC : Volte-face de Tshisekedi, la réaction de Ngbanda et Munene
L’APARECO et l’ARP rappellent que la « déclaration qui a été publiée par l’UDPS-APARECO-ARP a été motivée par la convergence de leurs préoccupations et de leurs opinions au sujet de la gravité de la situation politique en RDC (…) à cet effet, la Déclaration commune du 14 juin n’est qu’un premier pas symbolique de notre marche décisive et irréversible vers la libération totale et inconditionnelle de notre pays », poursuit le communiqué.
Pour rappel, après la signature d’une déclaration commune à Paris entre l’UDPS, l’APARECO et l’ARP, le secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, Jacquemain Shabani , viendra démentir « toute autorisation » de son mouvement « à une telle initiative ». Félix Tshisekedi avait pourtant certifié sur RFI que son père « a bien donné son quitus » à cet accord, tout comme Albert Moleka, conseiller d’Etienne Tshisekedi, qui a confirmé sur France24 le rapprochement UDPS-APARECO-ARP.
L’UDPS d’Etienne Tshisekedi n’en est pas à son premier volte-face, le cafouillage médiatique est presque devenu la marque de fabrique de ce parti d’opposition congolaise. On se souvient de l’épisode rocambolesque de l’avion affrété en Afrique du sud pendant la campagne électorale qui s’était vu refuser ou non (on ne saura jamais), l’autorisation d’atterrir à Kisangani. Etienne Tshisekedi réagit de manière confuse… et tardivement. Rapidement, plus personne ne comprend rien. La même confusion interviendra lors de l’exclusion des députés UDPS qui souhaitaient siéger à l’Assemblée nationale malgré le boycott décidé par Etienne Tshisekedi.
lino
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: H Ngbanda, one more time in the house!
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
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