LE RUANDA VIENT D’ÊTRE VOTE MEMBRE DE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE NATIONS UNIS POUR UN MANDAT DE 2 ANS
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LE RUANDA VIENT D’ÊTRE VOTE MEMBRE DE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE NATIONS UNIS POUR UN MANDAT DE 2 ANS
EZALAKA ?
http://www.lepotentielonline.com/2096-conseil-de-securite-le-rwanda-recompense
Depuis quarante-huit heures, le Rwanda fait partie du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour un mandat de deux ans. Incroyable consécration de l’impunité. Pour avoir allumé du feu en RDC et participé activement à la violation des droits de l’Homme et au pillage systématique des ressources naturelles du Congo, le pyromane se trouve aujourd’hui récompensé par les puissances occidentales qui l’élèvent au rang des sapeurs-pompiers appelés à maintenir la paix sur la planète.
Massacres à répétition ayant causé plus de 6 millions de morts et des centaines de milliers de déplacés ; absence d’autorité de l’Etat dans l’Est de la RDC occupé par des seigneurs de guerre à la solde de Kigali et de Kampala, instabilité permanente et généralisée, etc. Cette addition n’était pas suffisamment salée pour émouvoir les puissances occidentales. Au point où elles viennent d’accorder une prime à l’un des agresseurs de la RDC, à savoir le Rwanda, en l’acceptant comme membre non permanent du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans.
La représentante de la RDC à l’ONU a tenté, vainement d’infléchir la tendance. Sans succès, les accusations sur le rôle déstabilisateur joué par le régime de Kigali dans l’Est de la RD Congo n’ont pas apporté le résultat contraire. Les dés étaient jetés d’avance. Par ailleurs, et c’est cela le plus curieux, la candidature rwandaise était l’unique du continent. C’est dire que déjà en amont, la diplomatie rwandaise avait rallié à sa cause des pays du continent africain, avant d’aller à l’assaut des autres membres de l’organisation mondiale.
La preuve éloquente que l’axe du mal est établi par des puissants de notre planète vient d’être une nouvelle fois administrée à travers le choix porté sur le Rwanda. Celui-ci étant désigné membre du Conseil de sécurité suivant des critères flous et difficilement acceptables. L’opposition de certains membres permanents du Conseil de sécurité n’est pas allée jusqu’au bout, à savoir l’usage du droit de veto. Des pays, notamment la France ont tenté de s’opposer à cette désignation, suite aux preuves éloquentes cumulées et documentées par des experts chargés d’enquêter sur l’instabilité récurrente dans l’Est de la RDC.
Du coup, le droit international en prend un sérieux coup et l’injustice fait son entrée par la grande porte dans le concert des Nations. La démonstration de l’injustice à ciel ouvert est un fâcheux précédent. Car, ne devrait siéger au sein du Conseil de sécurité que des Etats qui ont une conscience légère et non des Etats criminels et voyous pour reprendre le terme consacré.
Le Conseil de sécurité est l’organe onusien à qui échoit la plus grande responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales. A travers des résolutions, cet organe prend des mesures pour l’accomplissement de cette mission essentielle à l’équilibre des rapports entre Etats. Le Rwanda, l'Argentine et l'Australie ont été élus jeudi membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour un mandat de deux ans à partir du 1er janvier 2013. Sur les 193 pays membres de l'ONU, le Rwanda a obtenu 148 suffrages, l'Australie 140 et l'Argentine 182. Il fallait rassembler 129 voix, soit une majorité de deux tiers, pour être élu. Le Conseil, qui compte 15 membres, renouvelle chaque année cinq de ses dix sièges de membres non permanents, sur une base régionale.
Prise en charge par les Anglo-Saxons
Dans cette bataille, Kigali a reçu le soutien des pays anglo-saxons. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont exercé des pressions considérables afin que l’unique candidature rwandaise soit entérinée par l’assemblée générale des Nations unies. Chose faite depuis le jeudi 18 octobre 2012. 44 Etats votants se sont opposés au choix, pour ne pas cautionner les pratiques criminelles constatées dans l’Est de la RDC. Cette prise en charge diplomatique du régime de Kigali n’est pas une surprise pour des observateurs avertis.
Kigali a toujours reçu la bénédiction de certaines capitales occidentales bien identifiées dans sa sale besogne de déstabilisation de la République démocratique du Congo. Des timides sanctions ont duré l’espace d’un matin, avant d’être carrément levées, sans autre forme de procès. Pour des raisons géostratégiques, Washington et Londres ont jeté leur dévolu sur Kigali et Kampala, comme à l’époque de la Guerre froide avec Mobutu.
Pour toutes les sales besognes, ces deux régimes ont accepté de jouer le rôle de sous-traitance. D’ailleurs, on comprend pourquoi les militaires de ces deux pays ont été déployés à travers le monde pour des missions de maintien de la paix. C’était à l‘instigation de ces deux puissances, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Aujourd’hui, ils en tirent le meilleur parti contre toute bonne conscience.
Une prime à l’impunité
En optant pour un soutien aveugle en direction de ces deux capitales, les Anglo-Saxons octroient une prime aux dirigeants de ces deux régimes pour qui le droit à la vie et à une coexistence pacifique ne serait qu’un leurre. Ceux-ci voudraient nous donner une leçon, selon laquelle, il faut chercher à rester sous leurs bonnes grâces si on ne veut pas se retrouver du mauvais côté, même en cas de flagrance. Les 148 votes en faveur de Kigali sont obtenus loin de la transparence et du bon sens qui guident les rapports entre Etats. Le mot d’ordre des puissances du Conseil de sécurité a eu raison de toutes ces considérations dont la noblesse n’a pas échappé à certains autres Etats qui ont tenté de s’opposer à ce triomphe de l’impunité et de la barbarie.
Toutefois, les morts congolais ne resteront pas impunis, ils crient justice. Personne ne quémande des faveurs pour ces victimes. Les coupables qui portent l’immense responsabilité de ce sang qui a coulé à floculation en répondront un jour. Tout comme leurs commanditaires tapis dans l’ombre. La justice les rattrapera et ils répondront de leurs crimes. Pendant ce temps, il se constate qu’à Kinshasa, on traine à tirer les conséquences de cette cinglante défaite diplomatique. Le changement de stratégies est devenu plus qu’une affaire urgente. Il s’impose comme une affaire de vie ou de mort pour la République. Le spectre de la balkanisation se précise de plus en plus. Tant les puissances occidentales n’arrêtent d’en donner le signal.
Encadré
Attributions et missions du Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité est l'institution la plus puissante de l'Organisation des Nations unies (ONU). C'est à lui qu'échoit la « responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Agissant au nom des États membres, le Conseil prend des décisions obligatoires (par exemple, des sanctions) pour que la paix et la sécurité internationales soient maintenues. Il est appelé à œuvrer « par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux ».
Si le Conseil de sécurité constate l'existence d'une menace contre la paix, d'une rupture de la paix ou d'un acte d'agression, outre les recommandations classiques, il est autorisé à prendre des mesures de deux types : l'interruption complète ou partielle des relations économiques et de tout moyen de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques. Si ces moyens échouent, ou se révèlent inadéquats, des mesures d'ordre militaire peuvent être déclenchées.
Le Conseil est en effet habilité à entreprendre – au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres – toute action qu'il jugera nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix. Ces démonstrations de force, mesures de blocus et autres opérations de degrés divers, sont mises en œuvre grâce aux contingents nationaux de forces armées que chaque État membre s'engage à mettre à la disposition de l'ONU.
À la différence de l'Assemblée générale (principal organe de délibération de l'ONU, composée des représentants de tous les États membres), qui se contente d'émettre de simples recommandations, le Conseil de sécurité se voit donc reconnaître un pouvoir de décision sur les questions fondamentales.
Composition et fonctionnement
Le Conseil de sécurité se compose de 15 membres, dont 5 ont la qualité de membres permanents : la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie (qui a remplacé l'Union soviétique). Les 10 membres non permanents sont élus pour une période de deux ans par l'Assemblée générale, qui tient compte de la contribution des membres de l'Organisation au maintien de la paix et de la sécurité internationale, ainsi que d'une volonté de répartition géographique équitable.
Chaque membre disposant d'une voix, les décisions du Conseil sur les questions dites de procédure nécessitent un vote affirmatif de 9 membres. Quant aux autres « questions de fond », elles requièrent une majorité de 9 voix également, comprenant celles des 5 membres permanents. Par conséquent, en cas de refus de l'un de ces derniers, la décision se trouve paralysée : c'est le droit de veto. Ainsi, aucune action ne peut être entreprise sans le concours d'un membre permanent ou contre lui.
Deux procédures permettent de limiter cette obstruction. D'une part, l'abstention ou l'absence d'un membre permanent n'équivalent pas à un vote négatif. D'autre part, en application de la résolution 377, dite « Union pour le maintien de la paix » (résolution Acheson, votée lors de la guerre de Corée, en 1950), l'Assemblée générale peut être saisie d'une question touchant à la paix et à la sécurité internationale si le Conseil de sécurité se trouve dans l'impossibilité de s'acquitter de sa « responsabilité principale », notamment du fait du droit de veto.
L'Assemblée, si une majorité des deux tiers est atteinte, peut en ce cas se substituer momentanément au Conseil, jugé défaillant, comme lors des crises de Hongrie (1956), de Suez (1956) ou de l'ancien Congo belge (1960). Après la décolonisation, puis la disparition de l'Union soviétique (1991), les questions de veto ne semblent cependant plus se poser avec la même acuité. Il règne un certain consensus, comme l'illustrent les résolutions du Conseil prises au sujet des événements dans l'ex-Yougoslavie (1992) ou de l'intervention en Somalie (1992).
http://www.lepotentielonline.com/2096-conseil-de-securite-le-rwanda-recompense
Depuis quarante-huit heures, le Rwanda fait partie du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour un mandat de deux ans. Incroyable consécration de l’impunité. Pour avoir allumé du feu en RDC et participé activement à la violation des droits de l’Homme et au pillage systématique des ressources naturelles du Congo, le pyromane se trouve aujourd’hui récompensé par les puissances occidentales qui l’élèvent au rang des sapeurs-pompiers appelés à maintenir la paix sur la planète.
Massacres à répétition ayant causé plus de 6 millions de morts et des centaines de milliers de déplacés ; absence d’autorité de l’Etat dans l’Est de la RDC occupé par des seigneurs de guerre à la solde de Kigali et de Kampala, instabilité permanente et généralisée, etc. Cette addition n’était pas suffisamment salée pour émouvoir les puissances occidentales. Au point où elles viennent d’accorder une prime à l’un des agresseurs de la RDC, à savoir le Rwanda, en l’acceptant comme membre non permanent du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans.
La représentante de la RDC à l’ONU a tenté, vainement d’infléchir la tendance. Sans succès, les accusations sur le rôle déstabilisateur joué par le régime de Kigali dans l’Est de la RD Congo n’ont pas apporté le résultat contraire. Les dés étaient jetés d’avance. Par ailleurs, et c’est cela le plus curieux, la candidature rwandaise était l’unique du continent. C’est dire que déjà en amont, la diplomatie rwandaise avait rallié à sa cause des pays du continent africain, avant d’aller à l’assaut des autres membres de l’organisation mondiale.
La preuve éloquente que l’axe du mal est établi par des puissants de notre planète vient d’être une nouvelle fois administrée à travers le choix porté sur le Rwanda. Celui-ci étant désigné membre du Conseil de sécurité suivant des critères flous et difficilement acceptables. L’opposition de certains membres permanents du Conseil de sécurité n’est pas allée jusqu’au bout, à savoir l’usage du droit de veto. Des pays, notamment la France ont tenté de s’opposer à cette désignation, suite aux preuves éloquentes cumulées et documentées par des experts chargés d’enquêter sur l’instabilité récurrente dans l’Est de la RDC.
Du coup, le droit international en prend un sérieux coup et l’injustice fait son entrée par la grande porte dans le concert des Nations. La démonstration de l’injustice à ciel ouvert est un fâcheux précédent. Car, ne devrait siéger au sein du Conseil de sécurité que des Etats qui ont une conscience légère et non des Etats criminels et voyous pour reprendre le terme consacré.
Le Conseil de sécurité est l’organe onusien à qui échoit la plus grande responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales. A travers des résolutions, cet organe prend des mesures pour l’accomplissement de cette mission essentielle à l’équilibre des rapports entre Etats. Le Rwanda, l'Argentine et l'Australie ont été élus jeudi membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour un mandat de deux ans à partir du 1er janvier 2013. Sur les 193 pays membres de l'ONU, le Rwanda a obtenu 148 suffrages, l'Australie 140 et l'Argentine 182. Il fallait rassembler 129 voix, soit une majorité de deux tiers, pour être élu. Le Conseil, qui compte 15 membres, renouvelle chaque année cinq de ses dix sièges de membres non permanents, sur une base régionale.
Prise en charge par les Anglo-Saxons
Dans cette bataille, Kigali a reçu le soutien des pays anglo-saxons. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont exercé des pressions considérables afin que l’unique candidature rwandaise soit entérinée par l’assemblée générale des Nations unies. Chose faite depuis le jeudi 18 octobre 2012. 44 Etats votants se sont opposés au choix, pour ne pas cautionner les pratiques criminelles constatées dans l’Est de la RDC. Cette prise en charge diplomatique du régime de Kigali n’est pas une surprise pour des observateurs avertis.
Kigali a toujours reçu la bénédiction de certaines capitales occidentales bien identifiées dans sa sale besogne de déstabilisation de la République démocratique du Congo. Des timides sanctions ont duré l’espace d’un matin, avant d’être carrément levées, sans autre forme de procès. Pour des raisons géostratégiques, Washington et Londres ont jeté leur dévolu sur Kigali et Kampala, comme à l’époque de la Guerre froide avec Mobutu.
Pour toutes les sales besognes, ces deux régimes ont accepté de jouer le rôle de sous-traitance. D’ailleurs, on comprend pourquoi les militaires de ces deux pays ont été déployés à travers le monde pour des missions de maintien de la paix. C’était à l‘instigation de ces deux puissances, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Aujourd’hui, ils en tirent le meilleur parti contre toute bonne conscience.
Une prime à l’impunité
En optant pour un soutien aveugle en direction de ces deux capitales, les Anglo-Saxons octroient une prime aux dirigeants de ces deux régimes pour qui le droit à la vie et à une coexistence pacifique ne serait qu’un leurre. Ceux-ci voudraient nous donner une leçon, selon laquelle, il faut chercher à rester sous leurs bonnes grâces si on ne veut pas se retrouver du mauvais côté, même en cas de flagrance. Les 148 votes en faveur de Kigali sont obtenus loin de la transparence et du bon sens qui guident les rapports entre Etats. Le mot d’ordre des puissances du Conseil de sécurité a eu raison de toutes ces considérations dont la noblesse n’a pas échappé à certains autres Etats qui ont tenté de s’opposer à ce triomphe de l’impunité et de la barbarie.
Toutefois, les morts congolais ne resteront pas impunis, ils crient justice. Personne ne quémande des faveurs pour ces victimes. Les coupables qui portent l’immense responsabilité de ce sang qui a coulé à floculation en répondront un jour. Tout comme leurs commanditaires tapis dans l’ombre. La justice les rattrapera et ils répondront de leurs crimes. Pendant ce temps, il se constate qu’à Kinshasa, on traine à tirer les conséquences de cette cinglante défaite diplomatique. Le changement de stratégies est devenu plus qu’une affaire urgente. Il s’impose comme une affaire de vie ou de mort pour la République. Le spectre de la balkanisation se précise de plus en plus. Tant les puissances occidentales n’arrêtent d’en donner le signal.
Encadré
Attributions et missions du Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité est l'institution la plus puissante de l'Organisation des Nations unies (ONU). C'est à lui qu'échoit la « responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Agissant au nom des États membres, le Conseil prend des décisions obligatoires (par exemple, des sanctions) pour que la paix et la sécurité internationales soient maintenues. Il est appelé à œuvrer « par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux ».
Si le Conseil de sécurité constate l'existence d'une menace contre la paix, d'une rupture de la paix ou d'un acte d'agression, outre les recommandations classiques, il est autorisé à prendre des mesures de deux types : l'interruption complète ou partielle des relations économiques et de tout moyen de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques. Si ces moyens échouent, ou se révèlent inadéquats, des mesures d'ordre militaire peuvent être déclenchées.
Le Conseil est en effet habilité à entreprendre – au moyen de forces aériennes, navales ou terrestres – toute action qu'il jugera nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix. Ces démonstrations de force, mesures de blocus et autres opérations de degrés divers, sont mises en œuvre grâce aux contingents nationaux de forces armées que chaque État membre s'engage à mettre à la disposition de l'ONU.
À la différence de l'Assemblée générale (principal organe de délibération de l'ONU, composée des représentants de tous les États membres), qui se contente d'émettre de simples recommandations, le Conseil de sécurité se voit donc reconnaître un pouvoir de décision sur les questions fondamentales.
Composition et fonctionnement
Le Conseil de sécurité se compose de 15 membres, dont 5 ont la qualité de membres permanents : la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie (qui a remplacé l'Union soviétique). Les 10 membres non permanents sont élus pour une période de deux ans par l'Assemblée générale, qui tient compte de la contribution des membres de l'Organisation au maintien de la paix et de la sécurité internationale, ainsi que d'une volonté de répartition géographique équitable.
Chaque membre disposant d'une voix, les décisions du Conseil sur les questions dites de procédure nécessitent un vote affirmatif de 9 membres. Quant aux autres « questions de fond », elles requièrent une majorité de 9 voix également, comprenant celles des 5 membres permanents. Par conséquent, en cas de refus de l'un de ces derniers, la décision se trouve paralysée : c'est le droit de veto. Ainsi, aucune action ne peut être entreprise sans le concours d'un membre permanent ou contre lui.
Deux procédures permettent de limiter cette obstruction. D'une part, l'abstention ou l'absence d'un membre permanent n'équivalent pas à un vote négatif. D'autre part, en application de la résolution 377, dite « Union pour le maintien de la paix » (résolution Acheson, votée lors de la guerre de Corée, en 1950), l'Assemblée générale peut être saisie d'une question touchant à la paix et à la sécurité internationale si le Conseil de sécurité se trouve dans l'impossibilité de s'acquitter de sa « responsabilité principale », notamment du fait du droit de veto.
L'Assemblée, si une majorité des deux tiers est atteinte, peut en ce cas se substituer momentanément au Conseil, jugé défaillant, comme lors des crises de Hongrie (1956), de Suez (1956) ou de l'ancien Congo belge (1960). Après la décolonisation, puis la disparition de l'Union soviétique (1991), les questions de veto ne semblent cependant plus se poser avec la même acuité. Il règne un certain consensus, comme l'illustrent les résolutions du Conseil prises au sujet des événements dans l'ex-Yougoslavie (1992) ou de l'intervention en Somalie (1992).
LORD MBAKAMA
Re: LE RUANDA VIENT D’ÊTRE VOTE MEMBRE DE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE NATIONS UNIS POUR UN MANDAT DE 2 ANS
Certains disaient ici que la RDC est de retour, que sa diplomatie marque des points, etc.
Voici une preuve solide que nous ne valons pas grand-chose dans le concert des nations. Comment expliquer une telle décision de la part de la majorité des membres de l’ONU et particulièrement de la part de tous les membres permanents du Conseil de Sécurité ? Aucun de ces 5 puissants (Chine, USA, Russie, France, GB) n’a daigné s’opposer par un veto à cette décision de faire entrer le Rwanda pour 2 ans au Conseil de Sécurité de l’Onu. Cela démontre clairement que la RDC est le dindon de la farce et que nos millions de morts ne valent aucune considération. Même en Afrique, nous sommes déconsidérés au point que l’Afrique est prête à être représentée par le Rwanda (dont la candidature a été présentée par l’Afrique de l’Est) au CS de l’ONU !
Notre diplomatie se contente de " pseudo mini-victoires " en trompe l’œil (rapports de l’ONU qui citent le Rwanda, quelques suspensions de l’aide internationale au Rwanda, etc.) alors que la guerre continue et que les vraies victoires sont encore loin.
Il existait pourtant des moyens de contrecarrer le lobbying rwandais et de parvenir à gagner des appuis pour empêcher son entrée au CS de l’ONU. Cela aurait été une victoire diplomatique significative surtout que c’est à l’ONU que se discute plusieurs dossiers concernant l’avenir de notre pays (MONUSCO, Rapports sur les crimes en RDC, etc.).
Le Rwanda est maintenant et pour 2 ans, membre de l'un des clubs des grands du monde (le CS de l'ONU) et croyez-moi, même s’il n’est que membre non-permanent ( sans droit de veto), cette position lui donne des avantages énormes dont par exemple le fait que sa voix sera plus écoutée, son vote pour ou contre une décision sera très courtisée et le Rwanda saura bien « monnayer » cela. Le Rwanda par ce haut fait diplomatique montre qu’il a encore les moyens de peser et d’être considéré internationalement malgré la longue liste de ses forfaits commis surtout en RDC.
Il faut bien admettre encore une fois malheureusement qu'actuellement, nous congolais ne sommes pas respectés dans le monde car nous ne sommes pas respectables ! Et, cela doit interpeller tous les congolais, sans distinction car ce pays nous appartient à tous ! Mais, il faut en même temps rappeler que les premiers responsables de toutes ces humiliations pour la RDC sont nos dirigeants actuels. Ils ont tous les pouvoirs et on voit ce qu’ils en font ! Les résultats parlent d’eux-mêmes. Oui, dans presque tous les domaines, nous sommes pitoyables même lorsqu’on se compare à d’autres pays ayant vécus des situations difficiles. Triste.
CD
Voici une preuve solide que nous ne valons pas grand-chose dans le concert des nations. Comment expliquer une telle décision de la part de la majorité des membres de l’ONU et particulièrement de la part de tous les membres permanents du Conseil de Sécurité ? Aucun de ces 5 puissants (Chine, USA, Russie, France, GB) n’a daigné s’opposer par un veto à cette décision de faire entrer le Rwanda pour 2 ans au Conseil de Sécurité de l’Onu. Cela démontre clairement que la RDC est le dindon de la farce et que nos millions de morts ne valent aucune considération. Même en Afrique, nous sommes déconsidérés au point que l’Afrique est prête à être représentée par le Rwanda (dont la candidature a été présentée par l’Afrique de l’Est) au CS de l’ONU !
Notre diplomatie se contente de " pseudo mini-victoires " en trompe l’œil (rapports de l’ONU qui citent le Rwanda, quelques suspensions de l’aide internationale au Rwanda, etc.) alors que la guerre continue et que les vraies victoires sont encore loin.
Il existait pourtant des moyens de contrecarrer le lobbying rwandais et de parvenir à gagner des appuis pour empêcher son entrée au CS de l’ONU. Cela aurait été une victoire diplomatique significative surtout que c’est à l’ONU que se discute plusieurs dossiers concernant l’avenir de notre pays (MONUSCO, Rapports sur les crimes en RDC, etc.).
Le Rwanda est maintenant et pour 2 ans, membre de l'un des clubs des grands du monde (le CS de l'ONU) et croyez-moi, même s’il n’est que membre non-permanent ( sans droit de veto), cette position lui donne des avantages énormes dont par exemple le fait que sa voix sera plus écoutée, son vote pour ou contre une décision sera très courtisée et le Rwanda saura bien « monnayer » cela. Le Rwanda par ce haut fait diplomatique montre qu’il a encore les moyens de peser et d’être considéré internationalement malgré la longue liste de ses forfaits commis surtout en RDC.
Il faut bien admettre encore une fois malheureusement qu'actuellement, nous congolais ne sommes pas respectés dans le monde car nous ne sommes pas respectables ! Et, cela doit interpeller tous les congolais, sans distinction car ce pays nous appartient à tous ! Mais, il faut en même temps rappeler que les premiers responsables de toutes ces humiliations pour la RDC sont nos dirigeants actuels. Ils ont tous les pouvoirs et on voit ce qu’ils en font ! Les résultats parlent d’eux-mêmes. Oui, dans presque tous les domaines, nous sommes pitoyables même lorsqu’on se compare à d’autres pays ayant vécus des situations difficiles. Triste.
CD
congolaisdebout
Re: LE RUANDA VIENT D’ÊTRE VOTE MEMBRE DE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE NATIONS UNIS POUR UN MANDAT DE 2 ANS
La cominter egal a Elle meme, nous n' avons pas encore compris le fonctionnement de ces gens. Le congolais ne doit rein attendee d'eux.
mongo elombe
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