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RDC: le M23 est au bord de l’implosion

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Message  AKABANGA 27/2/2013, 4:05 pm

RDC: le M23 est au bord de l’implosion
Par RFI
En République démocratique du Congo, alors que la classe politique continue de commenter l'accord de paix signé à Addis-Abeba le 24 février, le mouvement rebelle du M23 qui opère dans l'Est, semble, lui, au bord de l'implosion. Guerre des chefs, problèmes de pouvoir et d’argent. Dimanche dernier, deux factions antagonistes se sont tiré dessus à Rutshuru. Une tentative de réconciliation, engagée le 26 février, a tourné court.

Les frères ennemis du M23, le chef politique Jean-Marie Runiga et le chef militaire le général Makenga se sont retrouvés le 26 février à deux occasions : d’abord aux obsèques d’un major tué lors des échanges de tirs entre les deux camps dimanche à Rutshuru. Dans une vaine tentative de faire bonne figure, les deux adversaires étaient assis côte à côte, dit un témoin. Mais ils n’ont pas échangé un regard.

Ensuite, ils se sont retrouvés face-à-face dans une réunion de conciliation arbitrée par un officier ougandais venu spécialement pour recoller les morceaux. Mais cela a tourné court. L’Ougandais est reparti chez lui.

Hier soir, le chef politique du M23 Jean-Marie Runiga a même décidé de quitter sa résidence de Bunagana à la frontière ougandaise, parce qu’elle est dans la ligne de mire d’une pièce d’artillerie du clan Makenga sur une colline juste au dessus. Runiga est allé se réfugier à Rutshuru sous la protection du général Baudoin, un fidèle de Bosco Ntaganda.

Par ailleurs, à Kinshasa, la classe politique continue de commenter l'accord de paix signé à Addis-Abeba dimanche dernier entre onze pays africains pour pacifier l'Est. L'opposant Vital Kamerhe salue cet accord, mais dit qu'il doit être prolongé par un dialogue national. Lors d'une réunion publique hier, il s'est aussi prononcé sur les pourparlers de Kampala.
AKABANGA
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Message  mongo elombe 27/2/2013, 7:35 pm



RD Congo – Accord d’Addis-Abeba, un accord pour rien ? Source Agoravox



Onze pays africains ont signé, dimanche 24 février, à Addis-Abeba, un accord destiné à ramener la paix dans l’Est du Congo. Le texte prévoit le déploiement d’une brigade d’intervention forte de 2.500 soldats et appelle les pays de la région à ne pas soutenir les groupes armés. Il appelle également le gouvernement congolais à renforcer l’autorité de l’Etat dans la région en crise. Un accord qui n’a pas plus de chance de ramener la paix au Congo que de nombreux autres signés auparavant et restés lettre morte. Pour la simple raison que ces accords ne traitent pas des problèmes de fond et sont signés par des personnes n’offrant aucune garantie en termes de volonté et de capacité de mise en application.



En effet, avant même que cet accord ne soit signé, le Président rwandais, principal instigateur des troubles dans l’Est du Congo, a exprimé ses réserves en demandant qu’on s’attaque « avec sincérité aux réels problèmes de droit, de justice et de développement et à trouver de vraies solutions pour les gens qui attendent de nous un rôle dirigeant », en référence à la minorité tutsie de l’Est du Congo. Une réserve qui rappelle l’incapacité du régime de Joseph Kabila à instaurer un Etat de droit dans la partie Est du Congo. Son homologue ougandais, lui aussi parrain du M23, n’a même pas fait le déplacement de la capitale éthiopienne.

Pendant ce temps, le M23 continue de se renforcer militairement et pourrait relancer des attaques à tout moment, selon le patron de la Mission des Nations-Unies, Roger Meece. Il parle d’une « situation instable, précaire et susceptible de dégénérer à tout moment en conflit à grande échelle, pratiquement sans avertissement ». On ne peut pas être plus clair.

Ce sera parti pour une nouvelle guerre et l’Accord d’Addis-Abeba, comme ses prédécesseurs, n’aura été que du passé. Et il ne pourra en être autrement. Les vrais problèmes ne sont pas abordés tandis que les principaux tireurs de ficelles ne sont même pas associés au processus de paix.

Il y a au moins trois questions qui doivent être abordées en toute franchise dans les négociations pour la paix au Congo : la question des ressources minières du Congo, la question des « accords secrets » et la question de la gouvernance du Congo. Le processus doit être piloté par une personnalité disposant d’assez d’autorité pour faire respecter les engagements des uns et des autres.

Les ressources minières

De l’aveu même d’Herman Cohen, l’ancien Secrétaire d’Etat américain en charge des Affaires africaines, le Rwanda a un besoin vital des richesses du Congo. Il a créé un réseau de trafiquants/commerçants et tient fermement à ce que les minerais soient acheminés jusque sur son territoire. Sa présence militaire dans l’Est du Congo, sous forme de rebellions factices, vise à sécuriser les convois du coltan, une situation qui ne risque pas de changer de sitôt. Dès 2002, un rapport de l’ONU a établi le lien entre la poursuite de la guerre et l’exploitation illicite des minerais du Congo[1].

Deux pistes de solution se présentent pour les autorités congolaises : soit elles entreprennent de reconquérir les territoires échappant au contrôle de l’Etat, et brisent les maillons des trafiquants, soit elles prennent acte de la situation et négocient avec le Rwanda et l’Ouganda, les termes d’un marché portant sur la production et l’exportation des minerais (le coltan en particulier). Des négociations comme celles-là sont difficiles, mais ont l’avantage de mettre directement sur la table l’objet du conflit.

Et puisque la question intéresse tout un monde au-delà du Rwanda et du Congo, la présence des délégations de certains gouvernements est indispensable (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Belgique, Union Européenne). Au-delà des délégations officielles, des multinationales devraient être associées, en particulier celles impliquées dans l’utilisation des minerais exploités au Congo et qui aimeraient bien en finir avec l’embarrassante affaire des minerais de sang (Nokia, Samsung, Motorola, LG,…).

Les « accords secrets »

Les dirigeants actuels de la République Démocratique du Congo, dont le Président Kabila, ont été placés au pouvoir par des armées étrangères à l’issue de la Première et de la Deuxième Guerre du Congo. De nombreux accords secrets ont été conclus avec leurs parrains rwandais et ougandais durant les années de maquis. Le plus célèbre est l’accord de Lemera[2], signé le 23 octobre 1996 par Laurent-Désiré Kabila, le père de l’actuel Président Joseph Kabila. Aux termes de cet accord, le Rwanda et l’Ouganda auraient la mainmise sur une étendue de 300 km à l’intérieur du territoire congolais (article 4). Mais une fois au pouvoir, à Kinshasa, les dirigeants congolais ne tiendraient pas leurs engagements, ou pas suffisamment, ce que Kigali leur fait payer par des guerres à répétition.

Ce point est sûrement le plus délicat à négocier. Aucun dirigeant congolais n’osera avouer ces accords secrets. Or, cela coule de l’évidence. L’Ouganda et le Rwanda ont sacrifié des milliers de leurs soldats pour aider les dirigeants actuels de Kinshasa à s’installer au pouvoir. Dès la fin de la Première Guerre du Congo, l’opposant Etienne Tshisekedi avait proposé au Rwanda et à l’Ouganda de présenter la facture et de rapatrier rapidement leurs soldats. Difficile de savoir si la question de la « facture » est toujours d’actualité.

En effet, même si des milliers de soldats Rwandais et ougandais aurait péri durant les campagnes du Congo, les deux pays ont largement eu le temps de piller le Congo. Si bien que le 19 décembre 2005, la Cour Internationale de Justice a condamné l’Ouganda pour occupation et exploitation illégale des ressources naturelles du Congo. Le Congo avait réclamé des dédommagements à hauteur de 6 à 10 milliards de dollars, somme que la Cour avait jugée « appropriée ».




Bien que n’ayant pas été poursuivi (on se demande bien pourquoi), le Rwanda est passible d’une condamnation et d’une demande de dédommagement avoisinant la même somme. Par ailleurs, les interventions militaires du Rwanda et de l’Ouganda ayant coûté la vie à plusieurs millions de Congolais, il est possible que la question des « morts au combat » soit contrebalancée avec celle des victimes de massacres ou l’engagement des dirigeants congolais à ne pas porter l’affaire devant les instances juridiques internationales (Cour Internationale de Justice, Cour Pénale Internationale).

Une commission vérité et réconciliation, assortie de mesures de dédommagements pour toutes les victimes, financées par une taxe sur le commerce des minerais, serait une piste à explorer en vue de contribuer à l’apaisement dans la région.

La gouvernance du Congo

Le régime de Joseph Kabila, au pouvoir depuis janvier 2001, est fortement contesté depuis les élections frauduleuses de novembre 2011. Le pays est ainsi déchiré par une crise politique à l’Ouest (Kinshasa) et une crise militaire à l’Est (Goma). Joseph Kabila ne semble pas en mesure de régler ni l’une ni l’autre. Comme durant les derniers mois de Mobutu, le Président congolais ne semble plus maîtriser le contrôle du pays, même pas de l’armée. La preuve, l’espoir de tout un pays repose sur les épaules de 2.500 soldats de la future brigade d’intervention qui viendraient essentiellement de Tanzanie et d’Afrique du Sud.

Le Congo compte pourtant 135 mille soldats épaulés par 17 mille casques bleus. Ils n’ont pas pu venir à bout d’une mutinerie de 600 soldats (seulement), qui s’est progressivement transformée en rébellion. Personne de raisonnable ne peut parier que là où 152 mille soldats ont échoué, 2.500 feraient un miracle.

En réalité, ce qui manque au Congo, c’est un pouvoir légitime, compétent et fort. C’est la question que les électeurs congolais essayaient de régler en votant pour le changement en novembre 2011. Mais le Président sortant, avec pourtant un bilan de gouvernance plus que moyen, a choisi de s’accrocher fermement au pouvoir. Depuis, le pays tangue en plein désarroi. Difficile de régler la crise de l’Est tant que persiste la crise de légitimité à l’Ouest. Un dialogue national a été proposé par le Chef de l’Etat mais la principale figure de l’opposition, Etienne Tshisekedi s’y est d’ores et déjà opposé.

Ainsi les engagements d’Addis-Abeba ont très peu de chance de trouver un début de réalisation au Congo, une certitude sûrement partagée par les signataires qui se seraient, comme de nombreux autres avant eux, juste prêtés à la cérémonie.

Boniface MUSAVULI

Le KABILA est responsable de tout ça mpe kokamwa que des JEUNES BABASWE, BOBSHAB et consort sont complices de toutes ses conneries sans oubliers nos déshonorables députés, sénateurs RDC mawa et nous peuples sommes responsables de subir et laisser faire tokotelema mokolo ninioooooooooo.




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Message  link 28/2/2013, 5:12 pm

M23: DESTITUTION DE BISHOP RUNIGA PAR LE HAUT COMMANDEMENT MILITAIRE



link


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Message  djino 28/2/2013, 5:19 pm

RDC : le M23 destitue son chef politique Jean-Marie Runiga (Le Monde 28/02/2013)

http://africatime.com/rdc/index.asp

djino


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Message  Admin 28/2/2013, 6:29 pm

link a écrit:M23: DESTITUTION DE BISHOP RUNIGA PAR LE HAUT COMMANDEMENT MILITAIRE



Quel est le type de personne le mieux qualifié pour jouer cette pièce de théâtre?
un ancien COMÉDIEN bien entendu!
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Message  AKABANGA 28/2/2013, 7:33 pm

Pire comedie à la KABILISTE et apres??? ce typ va aller ou?? direction CPI
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Message  AKABANGA 9/3/2013, 7:44 pm

Recherché par la CPI. Bosco Ntaganda abat vingt-six militaires à Kibumba
(L'Avenir Quotidien 08/03/2013)

*Le général déchu Bosco Ntaganda a abattu à bout portant 26 militaires à Kibumba, le lundi 04 mars 2013. Des sources militaires proches du M23/Aile Runiga confient que ce groupe de soldats se préparerait à déserter le camp de Runiga pour se joindre au groupe de Makenga dont le commandement est basé à Bunagana.

*Les mêmes sources qui « regrettent de continuer à faire partie d’un groupe qualifié de terroriste », préviennent que « d’autres crimes sont à redouter dans les jours qui viennent car, Ntaganda est déterminé à déstabiliser la région des Grands Lacs » et à s’attaquer à tout le monde qui ne lui accorderait plus une chance de protection politique.

*Bosco Ntaganda bénéficierait toujours du soutien du général Jems Kabarebe, ministre rwandais de la Défense tandis que Paul Kagame, président du Rwanda aurait déjà souscrit à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui interdit aux Etats de la région, toute tentative de déstabilisation des voisins.

Des sources sûres confient que le général déchu, Bosco Ntaganda a abattu à bout portant 26 militaires à Kibumba, le lundi 04 mars 2013. Le péché commis par ce groupe de soldats est qu’il se préparerait à déserter le camp de Runiga pour se joindre au groupe de Makenga dont le commandement est basé à Bunagana. Le « Terminator » qui ne s’est pas préoccupé d’interroger les soldats incriminés, a tout simplement décidé de leur distribuer une mort brutale aux petites heures du matin.

Les mêmes sources qui « regrettent de continuer à faire partie d’un groupe qualifié de terroriste », préviennent que « d’autres crimes sont à redouter dans les jours qui viennent car, Ntaganda est déterminé à déstabiliser la région des Grands Lacs » et à s’attaquer à toute personne qui voudrait sa mort politique. « Il veut une amnistie à tout prix et qu’on oublie les crimes qui lui sont imputables », a confié un militaire qui se réclame membre du commandement de Baudouin Ngaruye à Kibumba.

Que s’est-t-il passé ?

Lundi aux petites heures du matin, dans l’un des campements des rebelles Ntagandistes à Kibumba, un petit groupe de militaires se concertent en catimini, décide de prendre le large et d’abandonner la guerre sous commandement de Bosco Ntaganda, un officier recherché par la Cour Pénale Internationale. « Quelques instants après, l’affaire s’ébruite.

Mis au courant, Bosco descend en catastrophe lui-même, kalachnikov à la main, rafale de sang froid et massacre mes collègues », a déclaré un soldat anonyme qui craignait lui-même pour sa sécurité. Les corps des victimes tombés sur le champ seraient restés plusieurs heures au même endroit pour servir d’exemple aux autres soldats, précise la même source. Dans la soirée, Ntaganda qui ne se cache plus dans la zone, aurait ordonné qu’on enterre les cadavres des 26 militaires dans une « fosse commune » sur place même à Kibumba, décrit la source.

Des sources administratives de Munigi, territoire périphérique de Goma, à 8 kilomètres de Kibumba rapportent qu’un « vent de terreur s’est bel et bien installé dans la cité de Kibumba et ses environs ». Deux commerçants qui fréquentent encore la route Goma-Butembo en passant par Kibumba, notent que « la population agricole de Kibumba reconnue pour sa chaleur lors de la vente de ses produits vivriers aux passants, ne réserve plus la même ambiance d’accueil aux visiteurs et aux passants, ce qui laisse sous-entendre une peur bleue qui aurait gagné les habitants du coin depuis que Ntaganda est dans la zone ».

Des officiers rwandais aperçus à Kibumba

Des soldats encore fidèles à Ntaganda attestent fièrement que « des officiers rwandais causent régulièrement avec Ntaganda au téléphone ». Un sous-officier originaire de Rutshuru a confirmé : « presque chaque jour, des officiers rwandais viennent discuter avec nos chefs, mais nous ne savons pas de quoi ils parlent », explique-t-il. Un autre soldat anonyme ajoute qu’il arrive que des officiers RDF (Rwandan Defense Forces) partagent à manger et à boire avec Ntaganda, « sans gêne ».

Bosco Ntaganda bénéficierait toujours du soutien du général Jems Kabarebe, ministre rwandais de la Défense tandis que Paul Kagame, président du Rwanda aurait déjà souscrit à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui interdit aux Etats de la région, toute tentative de déstabilisation des voisins. C’est au nom de ce principe, a-t-on appris des autorités gouvernementales de la Rdc, que l’armée congolaise qui venait d’investir certaines localités abandonnées par le M23 (Rutshuru, Kiwanja, Rubare, etc.), les a, par la suite abandonnées, après y avoir chassé les « forces négatives »(Fdlr et miliciens autochtones Mai Mai).

Ce massacre du 04 mars 2013 intervient au moment où, l’aile de Makenga qui a destitué Runiga, principal chef politique du M23 occasionnant des affrontements violents à Tchanzu entre les deux factions dissidentes, s’active à honorer les engagements des pays membres de la Cirgl à Addis-Abeba où un accord-cadre a été signé le 24 février 2013.

Dans un communiqué officiel, Makenga a déclaré son intention de vouloir traquer Ntaganda, l’arrêter et le déférer devant la Cour Pénale Internationale (CPI) qui le recherche pour des crimes commis notamment en Ituri et au Nord-Kivu.

Le 04 septembre 2012, la CPI avait demandé à la République Démocratique du Congo d’arrêter Ntaganda et de le remettre à la cour. La Cpi demandait à cet effet à la Rdc d’assurer la sécurité de l’incriminé jusqu’à sa livraison au greffe de la Cour Pénale Internationale. Le fugitif Bosco Ntaganda aurait pris l’option de se battre jusqu’à la dernière goutte de son sang, pour échapper à la justice internationale.

Jems Kabarebe prêterait toujours main forte à Ntaganda

Surnommé "Terminator", le général Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d’arrêt de la CPI pour enrôlement d’enfants quand il était dans une milice au début des années 2000. Les membres de l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dont l’ex-général Ntaganda était le chef d’état-major, avaient été intégrés dans l’armée en 2009 après un accord de paix avec Kinshasa.

Mais ce haut-gradé, commanditaire du M23 "continue d’être impliqué dans des violations graves des droits humains, notamment des meurtres, des violences sexuelles, des actes de torture et toujours le recrutement d’enfants soldats", estiment les organisations internationales, dont la FIDH, Human Rights Watch et Amnesty International. En 2012, plus de 140 organisations congolaises et internationales ont appelé les Etats-Unis à soutenir la République démocratique du Congo pour arrêter le général Bosco Ntaganda accusé de soutenir une mutinerie dans l’est congolais.

Le groupe d’experts de l’ONU sur la RDC a, à son tour affirmé disposer de preuves du soutien de trois des plus hauts responsables rwandais de la Défense à la mutinerie congolaise du M23, qui opère dans le Nord-Kivu, province frontalière du Rwanda. Les noms du ministre de la Défense, James Kabarebe, de son directeur de cabinet, Charles Kayonga et du conseiller militaire du président Paul Kagamé, Jacques Nziza, ont été délibérément cités.

James Kabarebe est « en contact permanent avec le M23 », avaient affirmé les experts, qui accusent l’armée rwandaise d’avoir pénétré en territoire congolais pour renforcer les positions des rebelles, d’avoir apporté un soutien logistique à ces derniers et d’avoir assuré à leur leader présumé, Bosco Ntaganda, un passage sûr au Rwanda.

Le Rwanda a déjà été accusé par la Monusco et l’ONG Human Rights Watch de soutenir la mutinerie du M23, mais a démenti à plusieurs reprises. La mutinerie avait débuté avec les velléités d’arrestation par Kinshasa de Bosco Ntanganda, jusque-là général de l’armée congolaise, ancien membre de l’armée rwandaise, ancien leader de l’ex-rébellion du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), et faisant l’objet d’un mandat de la Cour pénale internationale (CPI).

Les principaux dirigeants du M23 épinglés par les experts des Nations Unies Ci-dessous les noms des principaux dirigeants du M23 mentionnés dans le rapport final du Groupe d’experts de l’ONU sur la RDC (S/2009/603) avec un triste record de violations des droits de l’homme d’après la Commission des Droits Humains de l’ONU. Il s’agit du colonel Sultani Makenga.

En outre, le recrutement et l’utilisation des enfants, des violations attribuées à Makenga comprennent son implication dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 Novembre 2008, lorsque les troupes du CNDP avaient exécuté au moins 67 civils - principalement des jeunes garçons de Kiwanja, au Nord-Kivu, et le massacre de Muramba /Nord-Kivu de Mars 2007 où les troupes des FARDC (ex-Brigade Bravo) avaient exécuté au moins 14 civils Hutu et Nande. Le colonel Baudouin Ngaruye est lui aussi impliqué dans les exactions et les exécutions perpétrées contre les civils.

En outre le recrutement et l’utilisation des enfants, il est accusé de violation des droits humains dont le massacre de Shalio/Nord-Kivu du 27 au 30 Avril 2009, lorsque les FARDC (surtout ex-CNDP) avaient massacré au moins 139 réfugiés hutus, FDLR et leurs dépendants. Parmi les victimes, il y avait au moins 40 femmes, dont la plupart avaient été violées et mutilées.

Le colonel Innocent Zimurinda est accusé de commanditer les massacres de Kiwanja et de Shalio. Il est également accusé d’avoir recruté et utilisé des enfants. Pour ces raisons, le 1er Décembre 2010, son nom a été inclus dans la « Liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont gelés par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République Démocratique du Congo.

Le colonel Innocent Kaina est quant à lui accusé d’avoir été impliqué dans une série de violations des droits de l’homme y compris les crimes commis en Ituri, province Orientale, en 2004 quand il était - avec Bosco Ntaganda - membre de l’Union des patriotes congolais de Thomas Lubanga Dyilo (UPC) / Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC). Arrêté par les autorités de la RDC en Juin 2006, il a été libéré en Janvier 2009, sans procès.

Le général Bosco Ntaganda a été inculpé par la Cour pénale internationale le 22 Août 2006 pour crimes de guerre, à savoir le recrutement et l’utilisation d’enfants de moins de 15 ans - commis en Ituri, Province Orientale, en 2002-2003, quand il était le chef d’ état-major général adjoint de l’UPC / FPLC. Le FPLC a été le bras armé de l’UPC créée en Septembre 2001 par Thomas Lubanga Dyilo, qui est récemment devenu la première personne à être condamnée par la CPI (30 ans de prison).

Bosco Ntaganda est cité dans le rapport final du Groupe d’experts sur la RDC (S/2009/603) en tant que chef d’état-major du CNDP, dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 Novembre 2008, ainsi que dans le recrutement et l’utilisation des enfants soldats. Il figure également sur la liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont frappés de gel par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République démocratique du Congo.

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Message  AKABANGA 9/3/2013, 7:48 pm


Bertrand Bisimwa, nouveau chef politique du M23, tendance pro-Makenga. © AFP
Le haut commandement militaire du Mouvement du 23 mars (M23) a désigné, le 7 mars, Bertrand Bisimwa, alors porte-parole de la rébellion, pour remplacer Jean-Marie Runiga à la tête du groupe armé. À peine nommé, le nouveau chef politique du M23 a invité le gouvernement congolais à soumettre, aux pourparlers de Kampala, sa proposition de sortie de crise.

L’heure est à la réorganisation au Mouvement du 23 mars (M23), rébellion qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis près d’une année. Après la destitution de Jean-Marie Runiga - qui a créé une autre branche du M23 -, l’aile restée fidèle à son chef militaire, Sultani Makenga, a nommé, le 7 mars, Bertrand Bisimwa au poste de coordonnateur politique. Une récompense pour un « combattant de la première heure », explique-t-on dans son entourage.

Bertrand Bisimwa, 40 ans, natif de la ville de Bukavu (Sud-Kivu), est une figure bien connue dans les groupes armés qui se sont succédé dans la partie est de la RDC depuis près de deux décennies. En 1996, il rejoint l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), rébellion qui mit fin aux 32 ans de règne de Mobutu. Deux ans plus tard, il participe à l’insurrection du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) contre le pouvoir de Kabila (père et fils), avant de se retrouver aux côtés des hommes du général déchu Laurent Nkunda, en 2009. « C’est la riche histoire du M23 », souligne-t-il.

Rapprochement M23 - Kinshasa ?

Aujourd’hui, à la tête du principal groupe armé au Nord-Kivu, Bertrand Bisimwa « souhaite » que son mouvement parvienne à un accord avec Kinshasa avant le 15 mars, date programmée de l’issue des pourparlers engagés depuis le début de décembre 2012 à Kampala. « Mais, à ce jour, contrairement à ce que certains médias ont annoncé, nous n’avons reçu aucun projet d’accord du gouvernement congolais », précise-t-il, rappelant qu’« en dehors du compromis sur l’évaluation de l’Accord du 23 mars [2009, NDLR], aucune proposition de Kinshasa se trouve sur la table des discussions ».

À Kampala, les délégués du M23 sont pris en charge par le gouvernement congolais : or on ne loge pas, on ne nourrit pas, on ne donne pas de l’argent de poche aux membres d’une "force négative".

Après l’éclatement du M23 en deux groupuscules, le gouvernement congolais avait indiqué se retrouver devant « un problème d’identification d’interlocuteurs » pour poursuivre les négociations. « Cette question est levée : Kinshasa nous a informé de son intention de continuer les pourparlers avec notre groupe », assure le nouveau chef politique du M23, aile Sultani Makenga.

En attendant, à New-York, les tractations se poursuivent pour renforcer le mandat des troupes onusiennes en RDC et décider du déploiement d’une brigade d’intervention internationale chargée de neutraliser tous les groupes armés et forces négatives actifs dans le Kivu. « Notre mouvement n’est pas concerné : le M23 n’est pas une force négative, soutient Bertrand Bisimwa. Nous sommes plutôt des partenaires de la paix. C'est pourquoi à Kampala, nos délégués sont pris en charge par le gouvernement congolais : or on ne loge pas, on ne nourrit pas, on ne donne pas l’argent de poche aux membres d’une "force négative" », conclut-il.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : RDC - Bertrand Bisimwa, chef politique du M23 : "Nous attendons un projet d'accord de Kinshasa" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

mukongo, muluba, mungala mokolo nini boko salaka rebellion na bino?
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